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Anne SANDER

🇪🇺 Parti populaire européen 🇫🇷 Les Républicains

🗃️ Données

Amendement n°244 | ✅️ Adopté

(14 bis) Les contrôleurs d’accès peuvent également fournir d’autres services accessoires, par exemple de détail ou de distribution, ciblés sur les utilisateurs finaux, parallèlement à leurs services de plateforme essentiels. Ces services accessoires peuvent faire concurrence aux entreprises utilisatrices du service de plateforme essentiel et contribuer, dans une large mesure, au déséquilibre d’un marché donné, avec pour conséquence ultime une hausse injuste du pouvoir du contrôleur d’accès, y compris vis-à-vis de ses partenaires commerciaux, tels que les fournisseurs de biens ou de services, qui dépendent de ces services accessoires. Pour empêcher les contrôleurs d’accès de bénéficier injustement de l’effet de levier offert par la fourniture de services parallèles, ces services accessoires devraient être, eux aussi, soumis aux obligations applicables aux services de plateforme essentiels.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°245 | ❌️ Rejeté

f bis) garantit l’interopérabilité effective des contenus, des services ou des produits numériques acquis légalement par les utilisateurs finaux, qu’ils aient été acquis par l’intermédiaire du service du contrôleur d’accès ou par l’intermédiaire d’un fournisseur tiers, qui fournit des contenus, des services ou des produits numériques similaires;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°246 | ❌️ Rejeté

(52 bis) Afin d’éviter que les utilisateurs finaux ne se retrouvent bloqués dans des «silos» artificiels et que le choix des consommateurs et la concurrence loyale sur un marché donné soient de ce fait limités, les contrôleurs d’accès devraient veiller à ce que les contenus ou services numériques fournis par des fournisseurs tiers ou par leurs fournisseurs soient interopérables et accessibles lors de l’utilisation des fonctionnalités du matériel informatique ou du logiciel du contrôleur d’accès. Les fournisseurs des contrôleurs d’accès ainsi que les fournisseurs de matériel informatique tiers devraient avoir la possibilité d’exiger des contrôleurs d’accès qu’ils fournissent les informations d’interopérabilité nécessaires pour garantir l’interopérabilité des contenus ou des services numériques avec le matériel informatique ou le logiciel du contrôleur d’accès ou des tiers.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°482 | ❌️ Rejeté

(46) Il est possible d'agir plus rapidement et de manière plus fiable contre les contenus illicites lorsque les plateformes en ligne prennent les mesures nécessaires pour faire en sorte que les notifications soumises par des signaleurs de confiance par l’intermédiaire des mécanismes de notification et d’action requis par le présent règlement soient traitées en priorité, sans préjudice de l’obligation de traiter et de statuer sur toutes les notifications soumises dans le cadre de ces mécanismes, en temps utile, avec diligence et objectivité. Ce statut de signaleur de confiance ne devrait être accordé qu’aux entités, et non aux personnes physiques, qui ont démontré, entre autres, qu’elles ont possèdent une expertise et une compétence particulières dans la lutte contre les contenus illicites , qu’elles représentent des intérêts collectifs et qu’elles travaillent de manière diligente et objective. Il peut s'agir d'entités publiques, comme, en ce qui concerne les contenus terroristes, les unités de signalement des contenus sur l’internet des autorités répressives nationales ou de l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs («Europol»); il peut s’agir également d’organisations non gouvernementales et d’organismes semi- publics, tels que les organisations faisant partie du réseau INHOPE de permanences téléphoniques pour le signalement de matériel pédopornographique et les organisations ayant pour objectif de signaler les expressions racistes et xénophobes illégales en ligne. En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, il est possible d’octroyer le statut de signaleur de confiance aux organisations d’opérateurs industriels et , aux personnes morales et aux organisations de titulaires de droits ayant démontré qu’elles remplissent les conditions requises. Les règles du présent règlement relatives aux signaleurs de confiance ne devraient pas être interprétées comme empêchant les plateformes en ligne de traiter de la même manière les notifications soumises par des entités ou des particuliers qui ne bénéficient pas du statut de signaleur de confiance prévu par le présent règlement, ou de coopérer d’une autre manière avec d’autres entités, conformément au droit applicable, notamment au présent règlement et au règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil43 . . _________________ 43 Règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2016 relatif à l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) et remplaçant et abrogeant les décisions du Conseil 2009/371/JAI, 2009/934/JAI, 2009/935/JAI, 2009/936/JAI et 2009/968/JAI (JO L 135

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°483 | 🔍 Résultat inconnu

(106 bis) Le modèle commercial axé sur le profilage et la «recherche d’attention» utilisé sur les marchés numériques, dans lequel les algorithmes privilégient les contenus controversés et contribuent ainsi à leur diffusion en ligne, sape la confiance des consommateurs dans les marchés numériques. Par conséquent, le présent règlement devrait mettre fin à cette pratique et donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la manière dont les classements sont présentés,

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°484 | 🔍 Résultat inconnu

6 bis. Lorsque des places de marché en ligne et des boutiques en ligne ont précédemment retiré, supprimé ou désactivé l’accès à des biens et services illicites, elles prennent toutes les mesures raisonnables et proportionnées pour bloquer, désactiver ou supprimer définitivement ledit contenu illicite ou tout contenu identique.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°509 | ❌️ Rejeté

(22) Afin de bénéficier de l’exemption de responsabilité relative aux services d’hébergement, le fournisseur devrait, dès qu’il a effectivement connaissance ou est informé d’un contenu illicite, agir rapidement pour retirer ce contenu ou en rendre l’accès impossible. Il convient de retirer des informations ou d’en rendre l’accès impossible dans le respect du principe de la liberté d’expression après avoir pris conscience du caractère illicite du contenu et donc en avoir effectivement connaissance ou en être informé, agir rapidement pour retirer ce contenu ou en rendre l’accès impossible. «Rapidement» signifie «aussi rapidement que possible» pour l’ensemble des contenus et «immédiatement» pendant les diffusions en direct ainsi que pour les contenus pour lesquels le facteur temps joue un rôle particulier. Il convient de retirer des informations ou d’en rendre l’accès impossible dans le respect d’un niveau élevé de protection du consommateur et de la charte des droits fondamentaux, y compris le principe de la liberté d’expression et le droit de recevoir et de communiquer des informations et des idées sans ingérence des autorités publiques . Le fournisseur peut avoir effectivement connaissance ou être informé de tels contenus du caractère illicite du contenu au moyen, notamment, d’enquêtes effectuées de sa propre initiative ou de notifications qui lui sont soumises par des particuliers ou des entités conformément au présent règlement, dans la mesure où ces notifications sont assez précises et suffisamment étayées pour permettre à un opérateur économique fournisseur de services d’hébergement diligent d’identifier et d’évaluer raisonnablement le contenu présumé illicite et, le cas échéant, d’agir contre celui-ci. Dans la mesure où les fournisseurs fondent leurs actions sur des connaissances réelles, ils devraient bénéficier des exemptions de responsabilité visées dans le présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°510 | ❌️ Rejeté

(26) Alors que les règles du chapitre II du présent règlement se concentrent sur l’exemption de responsabilité des fournisseurs de services intermédiaires, il est important de rappeler que, malgré le rôle généralement important joué par ces fournisseurs, le problème des contenus et activités illicites en ligne ne devrait pas être traité sous le seul angle de leurs responsabilités. Dans la mesure du possible, les tiers affectés par des contenus illicites transmis ou stockés en ligne devraient tenter de résoudre les conflits relatifs à ces contenus sans impliquer les fournisseurs de services intermédiaires en question. Les bénéficiaires du service devraient être tenus responsables des contenus illicites qu’ils fournissent et qui peuvent être diffusés par des services intermédiaires, lorsque les règles applicables du droit de l’Union et du droit national déterminant cette responsabilité le prévoient. Le cas échéant, d’autres acteurs, tels que les modérateurs de groupe dans des environnements en ligne fermés , , notamment dans le cas de grands groupes, devraient également contribuer à éviter la diffusion de contenus illicites en ligne, dans le respect de la législation applicable. En outre, lorsqu’il est nécessaire d’impliquer des fournisseurs de services de la société de l’information, y compris des fournisseurs de services intermédiaires, toute demande ou toute injonction concernant cette implication devrait, en règle générale, être adressée à l’acteur qui a la capacité technique et opérationnelle d’agir contre des éléments de contenus illicites spécifiques, de manière à prévenir et à réduire au minimum tout effet négatif éventuel sur la disponibilité et l’accessibilité d’informations qui ne constituent pas des contenus illicites.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°511 | ❌️ Rejeté

(38) Tout en respectant en principe la liberté contractuelle des fournisseurs de services intermédiaires, il convient de fixer des règles concernant le contenu, l’application et le contrôle de l’application des conditions générales de ces fournisseurs, dans un souci de transparence, de protection des bénéficiaires du service protection des droits fondamentaux, en particulier ceux liés à la liberté d’expression et d’information, de transparence, de protection des bénéficiaires du service, y compris de leurs intérêts légitimes, et de prévention de conséquences discriminatoires, inéquitables ou arbitraires. Cela signifie que les fournisseurs de services intermédiaires devraient accorder la plus grande attention aux règles pertinentes applicables aux médias et mettre en place des procédures spécifiques afin de faire en sorte que les médias soient rapidement informés et aient la possibilité de contester toute mesure de modération de contenu avant sa mise en œuvre. Les conditions générales ne devraient pas restreindre la liberté et le pluralisme des médias, consacrés à l’article 11 de la charte. En particulier, il est tout aussi important de veiller à ce que les conditions générales soient rédigées dans un langage clair et sans ambiguïté, conformément au droit de l’Union et au droit national applicables. Les conditions générales devraient inclure des informations sur les politiques, procédures, mesures et outils utilisés pour les besoins de la modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes, le réexamen par un être humain, ainsi que sur le droit de résilier le service. Les fournisseurs de services intermédiaires devraient également fournir aux bénéficiaires des services un résumé concis et facile à lire reprenant les principaux éléments des conditions générales, notamment les recours existants, en utilisant, le cas échéant, des éléments graphiques, tels que des icônes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°512 | ✅️ Adopté

(39 bis) Pour que l’obligation en matière de traçabilité des entreprises utilisatrices soit appliquée de manière efficace et adéquate, sans imposer de contraintes disproportionnées, les fournisseurs de services intermédiaires concernés devraient, avant l’utilisation de leur service, contrôler avec toute la diligence requise la fiabilité des informations fournies par l’entreprise utilisatrice concernée, notamment en utilisant des bases de données en ligne ou des interfaces en ligne officielles librement accessibles, telles que les registres nationaux du commerce, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice concernée de fournir des pièces justificatives dignes de confiance, telles que des copies de documents d’identité, des relevés bancaires certifiés, des certificats d’entreprise et des certificats d’immatriculation au registre du commerce. Elles peuvent également utiliser d’autres sources d’informations, disponibles pour une utilisation à distance, qui présentent un degré équivalent de fiabilité aux fins du respect de cette obligation.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°513 | ✅️ Adopté

1. Les fournisseurs de services intermédiaires indiquent dans leurs conditions générales les renseignements relatifs aux éventuelles restrictions qu’ils imposent en ce qui concerne l’utilisation de leur service eu égard aux informations fournies par les bénéficiaires du service. Ces renseignements ont trait, notamment, aux politiques, procédures, mesures et outils utilisés à des fins de modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes et le réexamen par un être humain. Ils sont énoncés clairement et sans ambiguïté et sont publiquement disponibles dans un format facilement accessible utilisent des conditions générales équitables, non discriminatoires et transparentes. Ils rédigent ces conditions générales dans un langage clair, simple, intelligible et sans ambiguïté et les rendent publiquement disponibles dans un format facilement accessible et lisible par une machine, dans les langues de l’État membre auquel le service est destiné. Dans leurs conditions générales, les fournisseurs de services intermédiaires respectent la liberté d’expression, la liberté et le pluralisme des médias, ainsi que les autres libertés et droits fondamentaux consacrés par la charte, de même que les règles applicables aux médias dans l’Union .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°514 | ❌️ Rejeté

Article 13 bis Traçabilité des entreprises utilisatrices 1. Le fournisseur de services intermédiaires veille à ce que les entreprises utilisatrices ne puissent utiliser ses services que s’il a obtenu les informations suivantes: a) le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et l’adresse de courrier électronique de l’entreprise utilisatrice; b) un exemplaire du document d’identification de l’entreprise utilisatrice ou toute autre identification électronique au sens de l’article 3 du règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil1 bis; c) les coordonnées bancaires de l’entreprise utilisatrice, lorsque cette dernière est une personne physique; d) lorsque l’entreprise utilisatrice est inscrite sur un registre du commerce ou un registre public similaire, le registre du commerce sur lequel l’entreprise utilisatrice est inscrite et son numéro d’enregistrement ou un moyen équivalent d’identification figurant dans ce registre. 2. Lorsqu’il reçoit ces informations et jusqu’à la fin de la relation contractuelle, le fournisseur de services intermédiaires entreprend des efforts raisonnables pour évaluer si les informations visées aux points a) et d) du paragraphe 1 sont fiables et à jour au moyen de toute base de données ou interface en ligne officielle libre d’accès mise à disposition par un État membre ou l’Union, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice de fournir des documents justificatifs provenant de sources fiables. 3. Lorsque le fournisseur de services intermédiaires obtient des renseignements indiquant qu’une information visée au paragraphe 1 obtenue de l’entreprise utilisatrice concernée est inexacte ou incomplète, il demande à l’entreprise utilisatrice de corriger l’information dans la mesure nécessaire afin que toutes les informations soient exactes et complètes, dans les meilleurs délais ou dans le délai prévu par le droit de l’Union et le droit national. Lorsque l’entreprise utilisatrice ne corrige pas ou ne complète pas cette information, le fournisseur de services intermédiaire suspend la fourniture de son service à l’entreprise utilisatrice jusqu’à ce que la demande soit satisfaite. 4. Le fournisseur de services intermédiaires stocke les informations obtenues au titre des paragraphes 1 et 2 de façon sécurisée pendant toute la durée de sa relation contractuelle avec l’entreprise utilisatrice concernée. Il supprime par la suite ces informations. 5. Sans préjudice du paragraphe 2, le fournisseur de services intermédiaires divulgue les informations à des tiers uniquement lorsque le droit applicable le prévoit, notamment les injonctions visées à l’article 9 et toute autre décision des autorités compétentes des États membres ou de la Commission aux fins de l’exécution des missions qui leur incombent en vertu du présent règlement. 6. Le fournisseur de services intermédiaires met les informations énumérées aux points a) et d) du paragraphe 1 à la disposition des bénéficiaires du service, de manière claire, aisément accessible et compréhensible. _________________ 1 bis Règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur et abrogeant la directive 1999/93/CE (JO L 257 du

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°515 | ❌️ Rejeté

6. Les fournisseurs de services d’hébergement traitent les notifications qu’ils reçoivent par les mécanismes prévus au paragraphe 1, et prennent leurs décisions concernant les informations auxquelles la notification se rapporte en temps opportun, de manière diligente et objective. Lorsque des décisions de retrait ou de désactivation de l’accès au contenu sont prises, ils prennent toutes les mesures nécessaires pour éviter que le même contenu illégal ne réapparaisse sur leur service. Lorsqu’ils font appel à des moyens automatisés aux fins de ce traitement ou de cette prise de décisions, ils mentionnent l’utilisation de ces procédés dans la notification visée au paragraphe 4.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°516 | ❌️ Rejeté

b) elle représente des intérêts collectifs ou elle a un intérêt légitime important, de même qu’elle possède une expertise reconnue et une expérience attestée dans le signalement de contenus illicites avec un taux d’exactitude élevé, et est indépendante de toute plateforme en ligne ; .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI) et Leila CHAIBI (LFI)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

16 bis. souligne que l’achèvement du marché intérieur des services contribuera de manière décisive à la transition vers un marché unique plus durable; invite la Commission à prendre de nouvelles mesures en vue de l’avènement d’un marché intérieur des services performant et à redoubler d’efforts pour renforcer l’application de la législation existante;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR) et Anne SANDER (LR)
347
304
49
🤖 Vote électronique
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

c. en fixant une période minimale obligatoire pour la fourniture de pièces détachées qui tienne compte de la durée de vie estimée du produit après la mise sur le marché de l’unité finale, ainsi que des délais de livraison maximaux raisonnables en fonction de la catégorie de produits, conformément aux règlements d’exécution en matière d’écoconception adoptés le 1er octobre 2019, qui devraient être étendus à une gamme plus vaste de produits, à l’issue d’une analyse d’impact approfondie basée sur une évaluation du rapport coût-efficacité pour les entreprises et les consommateurs,

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR) et Anne SANDER (LR)
330
358
12
🤖 Vote électronique
Amendement n°116 | ✅️ Adopté

29 bis)l’article suivant est inséré: «Article 54 bis Clause de réexamen Au plus tôt le... [insérer la date correspondant à six ans après la date d’entrée en vigueur du présent règlement], la Commission présente un rapport au Parlement européen et au Conseil concernant l’évaluation et la classification des substances d’origine botanique renouvelable contenant plus d’un composant visé à l’article 5, paragraphe 3 bis.»;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)
318
293
12
🤖 Vote électronique
Amendement n°123 | 🚫 Annulé

23 bis)«carburants neutres en CO2»: les carburants renouvelables d’origine non biologique au sens de l’article 2, point 36), de la directive (UE) 2018/2001, qui satisfont aux critères de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre énoncés à l’article 29 de ladite directive.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°133 | 🔍 Résultat inconnu

(15 bis) Les carburants neutres en CO , tels que le biogaz, les biocarburants 2 ou les carburants synthétiques, peuvent contribuer dès aujourd’hui à des réductions significatives des émissions de CO et à l’amélioration de la qualité de 2 l’air, et jouent un rôle clé dans la transition. En même temps, ils peuvent être une partie de la solution de demain lorsqu’il est impossible ou difficile d’envisager un camion électrique ou fonctionnant à l’hydrogène.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°134 | ✅️ Adopté

a) un véhicule lourd dont les émissions de CO , déterminées 2 conformément à l’article 9 du règlement (UE) 2017/2400, ne dépassent pas 5 g/(t km) ou 5 g/(p. km) d’émissions de CO ; 2 sans moteur à combustion interne ou équipé d’un moteur à combustion interne dont les émissions, déterminées conformément à l’article 9 du règlement (UE) 2017/2400, sont inférieures à 3 g de CO /(t. km) ou 2 1 g de CO /(p. km); 2

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
400
228
4
🤖 Vote électronique
Amendement n°135 | 🔍 Résultat inconnu

23 bis)«carburant neutre en CO », tous 2 les carburants définis par la directive (UE) 2018/2001, lorsque les émissions résultant du carburant à l’usage [eu] peuvent être considérées comme «zéro net», ce qui signifie que l’équivalent CO du carbone incorporé 2 dans la composition chimique du carburant à l’usage (eu) est d’origine biogénétique et/ou a été capté, évitant ainsi d'être émis sous forme de CO dans 2 l’atmosphère, ou a été capté dans l’air ambiant. Ces carburants incluent les carburants renouvelables et/ou de synthèse, tels que les biocarburants, le biogaz, les carburants issus de la biomasse, les carburants liquides et gazeux renouvelables d’origine non biologique (RFNBO) ou les carburants à base de carbone recyclé. D’autres carburants qui ne sont pas énumérés dans la directive (UE) 2018/2001 peuvent correspondre à cette définition de «carburant neutre en CO », pour autant 2 qu’ils remplissent ces critères ainsi que les critères de durabilité de ladite directive et des actes délégués associés. Un mélange de deux carburants neutres en CO ou plus est considéré comme un 2 carburant neutre en CO . 2

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°136 | 🔍 Résultat inconnu

23 ter) “facteur de correction du carbone”, un facteur qui applique une correction aux émissions de CO à 2 l’échappement des véhicules aux fins de l’évaluation de la conformité, afin de tenir compte de l’intensité des émissions de gaz à effet de serre et de la part des carburants neutres en CO , au sens du 2 point 23 bis) du présent article.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°138 | 🔍 Résultat inconnu

5 ter) l’article suivant est inséré: «Article 4 bis Méthode d’immatriculation des véhicules lourds fonctionnant exclusivement avec des carburants neutres en CO 2 Après avoir consulté les parties prenantes, au plus tard le ... [un an après l’entrée en vigueur du présent règlement modificatif], la Commission met au point une méthode d’immatriculation des véhicules lourds fonctionnant exclusivement avec des carburants neutres en CO à des fins de 2 conformité, dans le respect du droit de l’Union et de l’objectif de neutralité climatique de l’Union.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°59 | ✅️ Adopté

a) Le pays d’origine où le miel a été récolté est indiqué sur l’étiquette. Lorsque le miel est originaire de plusieurs a été récolté dans un seul pays, les ce pays d’origine où le miel a été récolté sont indiqués sur l’étiquette des emballages d’une contenance supérieure à 25 g. est indiqué sur l’étiquette frontale de l’emballage, à proximité de la marque du produit. Lorsque le miel est constitué d’un mélange de miels récoltés dans plusieurs pays, la liste des pays d’origine est indiquée sur l’étiquette frontale de l’emballage dans l’ordre quantitatif décroissant, les pourcentages d’assemblage exacts permettant une tolérance de 5 %.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Jérémy DECERLE (RE), Irène TOLLERET (RE) et Christophe CLERGEAU (PS)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°151 | ✅️ Adopté

Article 30 bis Transferts en provenance d’une région ultrapériphérique 1. Pour ce qui concerne les transferts de déchets entre une région ultrapériphérique visée à l’article 349 du traité FUE et son État membre, lesquels nécessiteraient le transit par un autre État membre, par dérogation à l’article 5, paragraphe 5, à l’article 8, paragraphes 3 à 6, et à l’article 9, paragraphes 1, 2, 6 et 7, une décision tacite de consentement au transit est réputée avoir été émise par l’autorité de transit, à moins que celle-ci ne s’y oppose dans un délai de trois jours à compter de la réception du consentement écrit de l’autorité compétente d’expédition et de destination. 2. Ce consentement tacite est valable pour la période mentionnée dans le consentement écrit de l’autorité compétente d’expédition et de destination.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°38 | ✅️ Adopté

56. estime que l’énergie nucléaire n’est ni sûre ni durable sur le plan environnemental ou économique; propose, par conséquent, de mettre au point une stratégie de transition juste visant à supprimer progressivement la production d’énergie nucléaire dans l’Union, en proposant de nouveaux emplois aux personnes qui travaillent dans le secteur du nucléaire et en intégrant des plans sûrs de démantèlement des centrales nucléaires et de traitement à long terme des déchets nucléaires peut contribuer à atteindre les objectifs en matière de climat dès lors que c’est une énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre, et qu’elle peut également représenter une part non négligeable de la production électrique en Europe; considère néanmoins qu’en raison des déchets qu’elle génère, cette énergie nécessite une stratégie à moyen et long terme qui tienne compte des avancées technologiques (laser, fusion, etc.) visant à améliorer la durabilité du secteur ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (Indé.), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE) et Stéphanie YON-COURTIN (RE)
322
298
45
🤖 Vote électronique
Amendement n°44 | ❌️ Rejeté

63 bis. condamne vivement les attaques terroristes inhumaines et non provoquées contre Israël et sa population; se dit révolté par les assassinats et les enlèvements brutaux de bébés, d’enfants, de familles, de personnes âgées et de personnes handicapées; salue l'annonce de la Commission indiquant qu’elle allait immédiatement revoir l’ensemble de l’aide financière aux territoires palestiniens pour qu’aucun crédit ne bénéficie directement ou indirectement au Hamas ou à d’autres organisations terroristes; demande la suspension de tous les paiements relatifs à l'aide au développement aux territoires palestiniens jusqu’à ce que la Commission ait la garantie que les crédits de l’Union ne soutiennent pas, directement ou indirectement, le terrorisme et l’antisémitisme; demande que l’aide humanitaire prenne la forme de prestations en nature, comme des médicaments, des denrées alimentaires et des abris; demande à la Commission et aux États membres d’intervenir au plus vite;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°32 | ❌️ Rejeté

16. salue l’objectif de la Commission de réduire d’au moins 10 % la consommation nocive d’alcool d’ici à 2025; encourage la Commission et les États membres à promouvoir des actions de réduction et de prévention des dommages liés à l’alcool dans le cadre d’une stratégie révisée de l’Union en matière d’alcool43, notamment une stratégie européenne pour l’absence de consommation d’alcool par les mineurs, associée, le cas échéant, à des propositions législatives, tout en respectant le principe de subsidiarité et les législations nationales en vigueur relatives à la limite d’âge pour la consommation d’alcool; plaide en faveur d’une meilleure communication d’informations aux consommateurs grâce à l’amélioration de l’étiquetage des boissons alcoolisées par l’ajout d’avertissements sanitaires et à l’introduction d’une obligation d’indiquer la liste des ingrédients et les informations nutritionnelles, ainsi que grâce à l’adoption de l’étiquetage numérique; demande à la Commission de prendre des mesures spécifiques pour lutter contre la consommation excessive et dangereuse d’alcool44; considère qu’il est important de protéger les mineurs des communications commerciales relatives à la consommation d’alcool, ainsi que du placement de produits et du parrainage par des marques d’alcool, y compris dans l’environnement numérique, les publicités ne devant pas viser spécifiquement les mineurs ni encourager la consommation d’alcool; réclame l’interdiction, d’une part, des publicités pour l’alcool dans le cadre des manifestations sportives auxquelles assistent en majorité des mineurs et, d’autre part, du parrainage du sport par des marques d’alcool; demande un suivi rigoureux de l’application de la directive révisée sur les services de médias audiovisuels45; souhaite que la proposition de législation sur les services numériques renforce la capacité des États membres à faire respecter et appliquer les actes législatifs visant à protéger les mineurs et autres populations vulnérables des communications commerciales pour des boissons alcoolisées; encourage l’affectation de financements publics aux campagnes de sensibilisation nationales et européennes; soutient le réexamen prévu de la législation de l’Union relative à la taxation de l’alcool et aux achats transfrontières d’alcool par des particuliers et se dit favorable à un réexamen des politiques de tarification de l’alcool, et notamment à une éventuelle augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées; afin de garantir un système de taxation de l’alcool équitable qui tienne compte du rôle plus large et primordial de la production de vin dans le maintien de l’activité et de l’emploi dans les zones rurales et des coûts de production plus élevés; _________________ 43 Communication de la Commission du 24 octobre 2006 intitulée «Une stratégie de l’Union européenne pour aider les États membres à réduire les dommages liés à l’alcool » (COM(2006)0625). 44 »

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°33 | ❌️ Rejeté

15. rappelle que l’éthanol et l’acétaldéhyde issu du métabolisme de l’éthanol contenus dans les boissons alcoolisées sont considérés comme cancérigènes pour l’être humain par le CIRC et qu’en Europe, la proportion estimée de cancers attribuables à la consommation d’alcool s’élève à 10 % pour les hommes et à 3 % pour les femmes40; met en avant que plus la quantité d’alcool consommée est faible, plus le risque de développer un cancer est limité; rappelle que la consommation d’alcool est un facteur de risque pour de nombreux cancers différents, comme celui de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du foie, le cancer colorectal et le cancer du sein chez la femme ; rappelle l’étude mentionnée par l’OMS41 dont il ressort qu’il n’existe pas de niveau de consommation d’alcool sans danger quand il s’agit de prévention du cancer, et insiste sur la nécessité d’en tenir compte lors de la conception et de la mise en œuvre des mesures de prévention du cancer42; _______________ ; ______________ 40 Scoccianti C., Cecchini M., Anderson A.S. et al., «European Code against Cancer 4th Edition: Alcohol drinking and cancer», Cancer Epidemiol, 45, décembre 2016, p. 181 . . https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27816465 /.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Christophe GRUDLER (MoDem) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°34 | ✅️ Adopté

15. rappelle que l’éthanol et l’acétaldéhyde issu du métabolisme de l’éthanol contenus dans les boissons alcoolisées sont considérés comme cancérigènes pour l’être humain par le CIRC et qu’en Europe, la proportion estimée de cancers attribuables à la consommation d’alcool s’élève à 10 % pour les hommes et à 3 % pour les femmes40; met en avant que plus la quantité d’alcool consommée est faible, plus le risque de développer un cancer est limité; rappelle souligne que la consommation l’abus d’alcool est un facteur de risque pour de nombreux cancers différents, comme celui de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du foie, le cancer colorectal et le cancer du sein chez la femme; rappelle l’étude mentionnée par l’OMS41 dont il ressort qu’il n’existe pas de niveau de consommation d’alcool sans danger quand il s’agit de prévention du cancer, et insiste sur la nécessité d’en tenir compte lors de la conception et de la mise en œuvre des mesures de prévention du 42 cancer ; _______________ cancer42; _______________ 40 Scoccianti C., Cecchini M., Anderson A.S. et al., «European Code against Cancer 4th Edition: Alcohol drinking and cancer», Cancer Epidemiol, 45, décembre 2016, p. 181 . . https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27816465

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Christophe GRUDLER (MoDem) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°35 | ✅️ Adopté

15. rappelle que l’éthanol et l’acétaldéhyde issu du métabolisme de l’éthanol contenus dans les boissons alcoolisées sont considérés comme cancérigènes pour l’être humain par le CIRC et qu’en Europe, la proportion estimée de cancers attribuables à la consommation d’alcool s’élève à 10 % pour les hommes et à 3 % pour les femmes40; met en avant que plus la quantité d’alcool consommée est faible, plus le risque de développer un cancer est limité; rappelle que la consommation d’alcool est un facteur de risque pour de nombreux cancers différents, comme celui de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du foie, le cancer colorectal et le cancer du sein chez la femme; rappelle l’étude mentionnée par l’OMS41 dont il ressort qu’il n’existe pas de que le niveau de consommation d’alcool sans danger le plus sûr quand il s’agit de prévention du cancer est de ne pas en consommer , et insiste sur la nécessité d’en tenir compte lors de la conception et de la mise en œuvre des mesures de prévention du cancer42; _______________ 40 Scoccianti C., Cecchini M., Anderson A.S. et al., «European Code against Cancer 4th Edition: Alcohol drinking and cancer», Cancer Epidemiol, 45, décembre 2016, p. 181.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Christophe GRUDLER (MoDem) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°36 | 🔍 Résultat inconnu

16. salue l’objectif de la Commission de réduire d’au moins 10 % la consommation nocive d’alcool d’ici à 2025; encourage la Commission et les États membres à promouvoir des actions de réduction et de prévention des dommages liés à l’alcool dans le cadre d’une stratégie révisée de l’Union en matière d’alcool43, notamment une stratégie européenne pour l’absence de consommation d’alcool par les mineurs, associée, le cas échéant, à des propositions législatives, tout en respectant le principe de subsidiarité et les législations nationales en vigueur relatives à la limite d’âge pour la consommation d’alcool; plaide en faveur d’une meilleure communication d’informations aux consommateurs grâce à l’amélioration de l’étiquetage des boissons alcoolisées par l’ajout d’ avertissements sanitaires une mention invitant à une consommation responsable et modérée et à l’introduction d’une obligation d’indiquer la liste des ingrédients et les informations nutritionnelles, ainsi que grâce à l’adoption de l’étiquetage numérique; demande à la Commission de prendre des mesures spécifiques pour lutter contre la consommation excessive et dangereuse d’alcool44; considère qu’il est important de protéger les mineurs des communications commerciales relatives à la consommation d’alcool, ainsi que du placement de produits et du parrainage par des marques d’alcool, y compris dans l’environnement numérique, les publicités ne devant pas viser spécifiquement les mineurs ni encourager la consommation d’alcool; réclame l’interdiction, d’une part, des publicités pour l’alcool dans le cadre des manifestations sportives auxquelles assistent en majorité des mineurs et, d’autre part, du parrainage du sport par des marques d’alcool; demande un suivi rigoureux de l’application de la directive révisée sur les services de médias audiovisuels45; souhaite que la proposition de législation sur les services numériques renforce la capacité des États membres à faire respecter et appliquer les actes législatifs visant à protéger les mineurs et autres populations vulnérables des communications commerciales pour des boissons alcoolisées; encourage l’affectation de financements publics aux campagnes de sensibilisation nationales et européennes; soutient le réexamen prévu de la législation de l’Union relative à la taxation de l’alcool et aux achats transfrontières d’alcool par des particuliers et se dit favorable à un réexamen des politiques de tarification de l’alcool, et notamment à une éventuelle augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées ; _____________ ; _______________ 43 Communication de la Commission du 24 octobre 2006 intitulée «Une stratégie de l’Union européenne pour aider les États membres à réduire les dommages liés à l’alcool» (COM(2006)0625 ). 44 ).

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°37 | 🔍 Résultat inconnu

44. souligne que la consommation de tabac et l’abus d’alcool, une mauvaise alimentation, un indice de masse corporelle élevé, un mode de vie sédentaire et la pollution de l’environnement constituent des facteurs de risque qui sont également associés à d’autres maladies chroniques; estime dès lors que la prévention du cancer et les mesures de réduction des risques doivent s’effectuer dans le cadre d’un programme intégré de prévention des maladies chroniques, en coopération étroite avec le groupe de pilotage sur la promotion de la santé, la prévention des maladies et la gestion des maladies non transmissibles; demande la tenue d’un sommet dressant le bilan de la prévention axé sur les déterminants commerciaux du cancer et d’autres maladies chroniques, réunissant les institutions européennes, les États membres, les associations de patients et les organisations de la société civile actives dans le domaine de la santé;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°38 | 🔍 Résultat inconnu

16. salue l’objectif de la Commission de réduire d’au moins 10 % la consommation nocive d’alcool d’ici à 2025; encourage la Commission et les États membres à promouvoir des actions de réduction et de prévention des dommages liés à l’alcool dans le cadre d’une stratégie révisée de l’Union en matière d’alcool43, notamment une stratégie européenne pour l’absence de consommation d’alcool par les mineurs, associée, le cas échéant, à des propositions législatives, tout en respectant le principe de subsidiarité et les législations nationales en vigueur relatives à la limite d’âge pour la consommation d’alcool; plaide en faveur d’une meilleure communication d’informations aux consommateurs grâce à l’amélioration de l’étiquetage des boissons alcoolisées par l’ajout d’avertissements sanitaires et à l’introduction d’une obligation d’indiquer la liste des ingrédients et les informations nutritionnelles, ainsi que grâce à l’adoption de l’étiquetage numérique; demande à la Commission de prendre des mesures spécifiques pour lutter contre la consommation excessive et dangereuse d’alcool44; considère qu’il est important de protéger les mineurs des communications commerciales relatives à la consommation d’alcool, ainsi que du placement de produits et du parrainage par des marques d’alcool, y compris dans l’environnement numérique, les publicités ne devant pas viser spécifiquement les mineurs ni encourager la consommation d’alcool; réclame l’interdiction , d’une part, des publicités pour l’alcool dans le cadre des manifestations sportives auxquelles assistent en majorité des mineurs et, d’autre part, du parrainage du sport par des marques d’alcool des publicités pour l’alcool ainsi que du parrainage par des marques d’alcool dans le cadre des manifestations sportives auxquelles assistent en majorité des mineurs ; demande un suivi rigoureux de l’application de la directive révisée sur les services de médias audiovisuels45; souhaite que la proposition de législation sur les services numériques renforce la capacité des États membres à faire respecter et appliquer les actes législatifs visant à protéger les mineurs et autres populations vulnérables des communications commerciales pour des boissons alcoolisées; encourage l’affectation de financements publics aux campagnes de sensibilisation nationales et européennes; soutient le réexamen prévu de la législation de l’Union relative à la taxation de l’alcool et aux achats transfrontières d’alcool par des particuliers et se dit favorable à un réexamen des politiques de tarification de l’alcool, et notamment à une éventuelle augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées ; ; ____________________ 43 Communication de la Commission du 24 octobre 2006 intitulée «Une stratégie de l’Union européenne pour aider les États membres à réduire les dommages liés à l’alcool» (COM(2006)0625 ). ). 44 https://www.thelancet.com/journals/lano

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

E bis. considérant que veiller à la disponibilité de matières premières naturelles (nourriture et biomasse) est l’objectif premier de l’agriculture et de la foresterie;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
326
313
2
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

P. considérant qu’un cadre réglementaire efficient et robuste et un financement approprié seront nécessaires pour assurer la commercialisation et le déploiement en temps utile de technologies de captage, d’absorption et de stockage du carbone, ainsi que des infrastructures de CO requises ; 2 ; qu’un modèle de 2 financement durable, à long terme et fondé sur le marché doit être créé sans puiser dans les fonds de la PAC;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

9. invite les secteurs industriels à proposer des solutions innovantes et des initiatives visant à éliminer progressivement le carbone fossile et à réduire les émissions de carbone; soutient la promotion, notamment au moyen d’incitations financières, de solutions technologiques pour le captage et l’utilisation du carbone, ainsi que la production de carburants de synthèse durables ou d’autres produits à base de carbone non fossile; invite la Commission, en coopération avec les secteurs industriels et les autres parties prenantes, y compris les organisations de la société civile, qui participent aux pratiques et technologies d’absorption du carbone à présenter des solutions et des initiatives concrètes visant à remplacer le carbone fossile par des flux durables de carbone recyclé; souligne que, compte tenu du niveau élevé des émissions d’origine fossile, l’agriculture carbonée ne peut compenser ces émissions que dans une mesure très limitée; fait remarquer que l’utilisation de matières premières biogéniques est un premier pas vers la mise en place d’un cycle naturel du carbone;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

17. souligne que l’intérêt croissant pour l’agriculture carbonée devrait être l’occasion pour les agriculteurs de transformer leur modèle économique et devrait permettre de mieux récompenser les agriculteurs qui s’engagent dans une transition vers des pratiques d’agroforesterie agroécologiques et durables; demande à la Commission d’élargir sa définition des pratiques d’agriculture carbonée aux mesures d’atténuation au sein même des exploitations, en plus des mesures de séquestration dans les champs; souligne l’importance de garantir l’intégrité sociale, environnementale et économique de l’agriculture carbonée afin de garantir la sécurité alimentaire, un revenu décent pour les agriculteurs et des incidences limitées sur l’environnement; estime que l’agriculture carbonée peut être une activité volontaire et que, par conséquent, les rétributions financières pour l’agriculture carbonée devraient compenser les efforts supplémentaires que déploient les agriculteurs et les forestiers au-delà des obligations qui leur incombent en vertu de la législation de l’Union et des États membres; note que les initiatives d’agriculture carbonée peuvent être financées par la politique agricole commune et/ou d’autres instruments de financement public tels que les aides d’État, par des initiatives privées, par exemple des solutions fondées sur le marché, ou par un système de crédits carbone négociables ou une combinaison de ces options de financement , avec des contributions de programmes d’agriculture carbonée du marché privé ; estime qu’il y a lieu de développer l’agriculture carbonée sur la base d’un cadre politique crédible et efficace tenant compte de la nécessité d’un ensemble de règles clair pour les agriculteurs et les forestiers qui décident de mettre en œuvre des pratiques d’agriculture carbonée; insiste sur le fait que la mise en place réussie de l’agriculture carbonée dépend d’une gestion globale de tous les réservoirs de carbone dans les sols, les matériaux et la végétation, en intégrant les flux de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux à la fois pour les terres et le bétail; souligne en outre qu’il importe de garantir un prix à la sortie de l’exploitation et une rémunération équitables; souligne que les incitations à l’agriculture carbonée ne doivent pas avoir d’effets secondaires négatifs, tels que l’accaparement des terres par de grandes entreprises qui ont l’intention d’utiliser les terres à des fins de compensation des émissions de carbone et non pour des réductions réelles d’émissions; souligne le principe général selon lequel les bénéficiaires de paiements liés aux absorptions de carbone devraient répondre de leurs émissions de gaz à effet de serre;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

20. souligne que la séquestration du carbone dans le sol et la biomasse devrait être considérée comme une contribution précieuse à la lutte contre le changement climatique en cours; insiste sur le fait que les secteurs de l’utilisation des terres et de la foresterie ont une capacité de stockage naturel du carbone maximale; souligne que la séquestration du carbone peut être soumise à des facteurs externes qui ne sont pas toujours sous le contrôle des agriculteurs et qui pourraient compromettre la durée des absorptions; répète que les absorptions de gaz à effet de serre par les puits de carbone naturels sont difficiles à calculer et potentiellement réversibles et que le changement climatique ajoute encore au risque de réversibilité des absorptions par les puits de carbone naturels; souligne la nécessité d’assurer une définition claire de la permanence ainsi que des règles de responsabilité en cas d’inversion éventuelle; souligne que l’agriculture carbonée dans les sols agricoles présente un risque accru de rejet involontaire de carbone dans l’atmosphère, notamment en raison de fuites dues à des catastrophes naturelles;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
301
320
21
🤖 Vote électronique
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

29. souligne que les solutions fondées sur les technologies de captage et stockage du CO (CSC) et de captage et utilisation 2 du CO (CUC) peuvent jouer un rôle dans 2 la décarbonation, en particulier pour l’atténuation des émissions de procédé dans l’industrie, pour les États membres qui optent pour ces technologies . . souligne le rôle de la BECSC par la combustion ou la fermentation du carbone biogénique;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

33. estime que passer de sources d’énergie fossile à une utilisation industrielle de sources d’énergie issue de la biomasse a un effet induit assorti de répercussions négatives sur la quantité de carbone stockée dans le secteur de l’utilisation des terres; rappelle que du point de vue du changement climatique, l’accroissement des émissions persiste jusqu’à l’écoulement du temps de retour carbone, ce qui peut durer des siècles pour une culture énergétique; souligne que, par rapport à l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5oC, les temps de retour carbone de plus d’une décennie sont devenus inappropriés et contre-productifs21; demande des mesures stratégiques qui renforcent les absorptions et le stockage du carbone dans les écosystèmes en apportant des incitations compétitives aux gestionnaires de terres ; ; estime qu’il est essentiel de mettre au point une nouvelle chaîne de valeur industrielle pour le captage, le recyclage, le transport et le stockage durables du carbone au moyen de technologies innovantes et de couloirs de transit existants; _________________ 21 ESAC, EASAC’s Environmental Experts call for international action to restrict climate-damaging forest bioenergy schemes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

42. souligne la nécessité d’accroître la coopération, l’échange d’informations et le partage de bonnes pratiques entre les acteurs concernés, afin de favoriser une meilleure connaissance et une compréhension plus approfondie des possibilités et des risques dans la mise en œuvre des initiatives de cyclage du carbone; félicite la Commission pour sa récente création d’un groupe d’experts sur l’absorption du carbone, celui-ci réunissant des spécialistes issus des sphères publique et privée du domaine de l’absorption du carbone;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
271
335
34
🤖 Vote électronique
Amendement n°13 | ❌️ Rejeté

30. juge qu’il est important et urgent d’assurer une protection stricte de toutes les forêts primaires et anciennes qui subsistent; souligne que, pour restaurer les forêts, la proforestation, qui permet aux forêts naturelles de vieillir, est primordiale pour que les forêts anciennes puissent s’étendre; se félicite des processus participatifs en cours visant à délimiter, cartographier et surveiller les forêts primaires et anciennes souligne que les forêts primaires revêtent un intérêt tout particulier pour la préservation de la biodiversité et réclame leur protection; se félicite des processus participatifs en cours visant à délimiter, cartographier et surveiller les forêts primaires et anciennes; constate qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune définition, au niveau de l’Union, des forêts anciennes et prie, à cet égard, la Commission et les États membres de veiller à ce que le comité permanent forestier propose une définition de «forêt ancienne» dans le cadre de la prochaine stratégie de l’Union pour les forêts ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

86. souligne que la nouvelle stratégie de l’ Union pour les forêts doit s’inscrire dans la ligne de la loi européenne sur le climat et de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 et être cohérente avec celles-ci UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, la nouvelle stratégie de l’Union pour les forêts et la loi européenne sur le climat doivent être cohérentes ; fait valoir que la stratégie de l’UE pour les forêts doit être globale et cohérente, pour renforcer le rôle multifonctionnel des forêts et du secteur forestier dans l’Union européenne et promouvoir les grands bénéfices environnementaux, économiques et sociétaux que représentent les forêts, en respectant totalement les objectifs climatiques et environnementaux de l’Union; fait valoir la nécessité d’ une détermination claire des priorités, dans le cadre de laquelle le inclure le climat et la protection ainsi que le rétablissement de la biodiversité seront des objectifs centraux et étroitement liés dans parmi les objectifs de la nouvelle stratégie de l’Union pour les forêts; demande que soient intégrés au plan de restauration de la nature à la stratégie de l’UE pour les forêts des objectifs contraignants spécifiques relatifs à la restauration et, ensuite, à la protection des écosystèmes forestiers , objectifs qui doivent également apparaître dans la stratégie de l’UE pour les forêts ; estime qu’il y a lieu de tenir compte des différents contextes au niveau local, au niveau régional et au niveau des États membres;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°15 | ✅️ Adopté

87. souligne réaffirme sa position du 8 octobre 2020 sur la stratégie de l’UE pour les forêts, à savoir que celle-ci doit être un pont entre les politiques forestières et agroforestières nationales et les objectifs de l’Union en matière de foresterie et d’agroforesterie, en reconnaissant à la fois le besoin de respecter les compétences nationales et la nécessité de contribuer aux objectifs plus larges de l’Union; souligne, dès lors, que la stratégie de l’UE pour les forêts doit respecter le principe de subsidiarité et reconnaître les compétences de l’Union dans le domaine de la protection de l’environnement , y compris des forêts ; rappelle que, au titre de l’article 191 du traité FUE, la politique de l’UE en matière d’environnement doit contribuer, entre autres objectifs, à la préservation, à la protection et à l’amélioration de la qualité de l’environnement et à une utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles; rappelle que plusieurs éléments de la législation de l’Union concernent les forêts et la gestion forestière;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°16 | ✅️ Adopté

89. souligne que la nouvelle stratégie de l’UE pour les forêts devrait promouvoir une gestion durable des forêts; rappelle que l’UE et ses États membres se sont engagés à appliquer la définition et les principes de la gestion durable des forêts; note toutefois que la Commission est en train d’élaborer une définition européenne de la gestion durable des forêts, qui devrait être fondée sur les normes de durabilité les plus strictes et avoir comme éléments centraux la protection de la biodiversité et l’importance des puits de carbone, et demande, à cet égard, des indicateurs et seuils liés à la biodiversité afin de développer encore ce concept; se félicite du fait que la Commission ait l’intention de préparer des lignes directrices sur la foresterie proche de la nature, qui devraient être incorporées dans la mise en œuvre d’une met l’accent sur l’importance d’une gestion encore plus durable et équilibrée des forêts pour garantir la santé, la résilience au changement climatique et la longévité des écosystèmes forestiers et préserver le rôle multifonctionnel des forêts; insiste sur le fait que la préservation et la gestion durable de nos forêts sont au cœur de notre bien-être général car elles assurent les services d’intérêt général liés aux loisirs, à la santé et à la formation et reconnaît que la gestion durable des forêts favorise la protection de la biodiversité des forêts européennes; rappelle que l’UE et ses États membres se sont engagés à appliquer la définition et les principes de la gestion durable des forêts;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°17 | ❌️ Rejeté

91. souligne la nécessité de réviser les règles de l’UE en matière d’utilisation de la biomasse à des fins de production d’énergie et de les aligner sur les objectifs de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 et de la loi européenne sur le climat, notamment dans le cadre de la directive sur les énergies renouvelables et des actes délégués au titre du règlement sur la taxinomie; veiller à une mise en œuvre rapide et efficace, au plus tard en juin 2021, des critères de durabilité renforcés en matière de bioénergie définis par la directive en matière d’énergies renouvelables II1; se félicite de l’évaluation en cours dans le cadre de la révision à venir; demande à la Commission et aux États membres de veiller à des conditions de concurrence équitables au niveau mondial pour la bioéconomie de l’Union et d’éviter les effets de fuite vers des régions où la réglementation en matière environnementale est moins stricte; _______________________ 1 Directive (UE) 2018/2001 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables, JO L 328 du

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°18 | ✅️ Adopté

61. souligne l’importance des régimes alimentaires durables; remarque que l’élevage de bétail est l’un des facteurs causant la perte de biodiversité et le changement climatique; estime que la Commission et les États membres devraient faciliter l’adoption de régimes alimentaires sains et durables, notamment à base de végétaux comme les fruits et légumes frais, et qu’ils devraient évaluer, d’ici 2022, quelles subventions nuisent au bien-être animal, avec l’objectif de les éliminer progressivement équilibrés; estime que la Commission et les États membres devraient faciliter l’adoption de régimes alimentaires sains et équilibrés, tout en introduisant des mesures appropriées pour aider les agriculteurs tout au long de cette transition, compte étant dûment tenu de la nécessité de sauvegarder la durabilité économique des exploitations agricoles de l’Union ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°19 | ❌️ Rejeté

105. salue les prend acte des objectifs de la Commission visant à réduire de 50% l’utilisation des pesticides plus dangereux et chimiques et de 50% les pertes de nutriments lors de l’utilisation de fertilisants, avec qui pourraient avoir pour résultat une réduction d’au moins 20 % de l’utilisation de fertilisants d’ici à 2030 , tous ; considère que ces objectifs devant devraient être inscrits dans la législation et révisés pour la période post- 2030 en vue de poursuivre les réductions et de prendre des engagements à long terme fondés sur des évaluations des risques exhaustives et holistiques avant d’être inscrits dans la législations, et estime qu’ils devraient permettre de conjuguer efficacement action réglementaire, mesures incitatives et mesures volontaires ; demande une évaluation efficace de ces objectifs, sur la base d’étapes spécifiques;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°20 | ❌️ Rejeté

109. considère que la dérogation envisagée à l’article 53, paragraphe 1, du règlement (CE) nº 1107/2009 doit être clarifiée et ne doit être appliquée que pour des raisons sanitaires et environnementales; déplore que cette dérogation soit utilisée pour affaiblir l’interdiction ; réaffirme sa position du 16 janvier 2019 sur la procédure d’autorisation des pesticides par l’Union, par laquelle il demande aux États membres de mieux mettre en œuvre les procédures nationales d’autorisation et invite la Commission à exercer pleinement les droits de contrôle que lui confère l’article 53, paragraphes 2 et 3, afin de toutes limiter les utilisations dérogations et prolongations accordées en extérieur vertu de trois néonicotinoïdes l’article 53 du règlement aux situations d’urgence réelles ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°21 | ❌️ Rejeté

48. exprime son soutien à l’objectif pour 2030 consistant à affecter au moins 25 % des terres agricoles à l’agriculture biologique; affirme relève que ce chiffre devrait être revu à la hausse à moyen et à long terme les États membres peuvent contribuer différemment à l’objectif de l’Union, en fonction du niveau de développement de leur secteur biologique, et que tous les agriculteurs n’ont pas la possibilité de passer à l’agriculture biologique ; se réjouit en outre particulièrement de l’objectif de 10 % ou plus de terres agricoles constituées d’éléments de paysage à haute diversité, qui doit être mis en œuvre à l’échelle adéquate si l’on veut assurer l’interconnexion écologique des habitats situés entre les paysages agricoles ou qui traversent ces derniers; souligne que ces deux objectifs devraient être intégrés à la législation de l’Union à la suite d’une analyse d’impact approfondie, en particulier au vu des compromis potentiels en matière de sécurité alimentaire, d’importations de denrées alimentaires, de disponibilité des terres et de prix , mis en œuvre par chaque État membre et mentionnés dans les plans stratégiques relevant de la politique agricole commune (PAC);

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°22 | ❌️ Rejeté

73. juge important de veiller à ce que les pratiques piscicoles soient durables et fondées sur un niveau élevé de bien-être des poissons; estime que la production aquacole devrait reposer sur qu’il convient de promouvoir des méthodes de production aquacoles durables, telles que les méthodes de production extensive et l’utilisation d’algues, de bivalves, de systèmes de pisciculture en étang et de l’aquaculture lagunaire, qui peuvent assurer des fonctions et des services écosystémiques importants, parmi lesquels la préservation des habitats des zones humides, et réduire la pression sur les ressources et la biodiversité, en plus de produire moins d’émissions de carbone et de procurer des nutriments; s’inquiète de la capture de quantités excessives de poissons dans le seul but de nourrir des poissons d’élevage carnivores et estime que cette pratique de capture de poissons devrait être éliminée contrôlée et remplacée par d’autres solutions durables dans toute la mesure du possible ; attire l’attention sur la nécessité de veiller à ce que les procédures administratives liées à l’aquaculture soient claires et puissent être mises en œuvre dans leur intégralité; demande à la Commission d’actualiser ses lignes directrices sur l’aquaculture et les zones Natura 2000, le cas échéant;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°23 | ✅️ Adopté

AM bis. considérant que les forêts et l’ensemble de la chaîne de valeur forestière sont essentielles à l’essor futur de la bioéconomie circulaire, en ce qu’elles créent des emplois, garantissent le bien-être économique dans les zones rurales et urbaines, rendent des services d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, offrent des avantages en matière de santé, protègent la biodiversité et les perspectives d’avenir des zones montagneuses, insulaires et rurales et luttent contre la désertification;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°24 | ✅️ Adopté

167. invite la Commission et les États membres à se faire les chefs de file les actions visant à mettre fin au commerce d’espèces menacées et de leurs parties; souligne qu’il importe de définir des objectifs SMART à cet effet; demande une nouvelle fois l’interdiction totale et immédiate, au niveau européen, du commerce, de l’exportation ou de la réexportation dans l’Union européenne et vers l’extérieur de l’ivoire94, y compris l’ivoire «pré-convention», tout en insistant sur le fait que des exceptions devraient rester possibles pour les importations et les exportations scientifiques, pour les instruments de musique acquis légalement avant 1975, ainsi que pour le commerce de biens culturels et d’antiquités produits avant 1947, à condition qu’ils soient accompagnés d’un certificat valable, et demande l’imposition de restrictions semblables pour les autres espèces menacées, comme les tigres et les rhinocéros; demande l’application de cette interdiction sans plus tarder en 2021 ; ; _________________ 94 Résolution du Parlement européen du 24 novembre 2016 sur le plan d’action de l’Union européenne contre le trafic d’espèces sauvages (JO C 224 du

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°25 | ❌️ Rejeté

17 bis. est d’avis que les humains et la nature sont inséparables et qu’ils devraient être considérés comme des alliés dans la préservation de la faune et de la flore, dans le but d’atteindre les objectifs de la stratégie de l’Union en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030; estime que la pêche et la chasse récréatives durables devraient être encouragées et autorisées, notamment dans les futures zones strictement protégées, de façon contrôlée; demande à la Commission, en collaboration avec les États membres, de réviser ses projets de recommandations concernant les «critères d’identification de zones de protection stricte» afin d’autoriser la pêche et la chasse récréatives durables;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°308 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres prennent les mesures nécessaires pour qu’aucune installation relevant du champ d’application du présent chapitre ne soit exploitée sans autorisation ou sans être enregistrée , et pour que l’exploitation des de toutes les installations relevant du champ d’application du présent chapitre soit conforme aux conditions uniformes pour les règles d’exploitation prévues à l’article 70 decies. Les États membres peuvent utiliser toute procédure similaire préexistante pour l’enregistrement des installations afin de ne pas créer de charge administrative.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°309 | 🔍 Résultat inconnu

1) Élevage de bovins, de porcs ou de volailles dans des installations de 150 unités de gros bétail (UGB) ou plus truies représentant 750 emplacements ou 375 UGB ou plus, à l’exclusion des activités d’élevage qui sont menées dans le cadre de régimes de production biologique conformément au règlement (UE) 2018/848, ou lorsque la densité d’élevage est inférieure à 2 UGB/hectare utilisé uniquement pour le pâturage ou la culture de fourrage servant à l’alimentation des animaux et que les animaux sont élevés à l’extérieur pendant une période significative au cours d’une année ou qu’ils sont élevés à l’extérieur de façon saisonnière .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°310 | 🔍 Résultat inconnu

2) Élevage de toute combinaison porcs (de plus de 30 kg) autres que les truies représentant 2 000 emplacements ou 600 UGB ou plus, à l’exclusion des types activités d’ animaux suivants: bovins, porcs, volailles, dans des installations de 150 UGB ou plus élevage qui sont menées dans le cadre de régimes de production biologique conformément au règlement (UE) 2018/848, ou lorsque la densité d’élevage est inférieure à 2 UGB/hectare utilisé uniquement pour le pâturage ou la culture de fourrage servant à l’alimentation des animaux et que les animaux sont élevés à l’extérieur pendant une période significative au cours d’une année ou qu’ils sont élevés à l’extérieur de façon saisonnière .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°311 | 🔍 Résultat inconnu

3) Élevage de volailles représentant 40 000 emplacements ou 750 UGB ou plus, le seuil le plus bas étant retenu.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°312 | 🔍 Résultat inconnu

L’équivalent approximatif en UGB est basé sur les taux de conversion établis à l’annexe II du règlement d’exécution (UE) nº 808/2014 de la Commission*. La quantité d’UGB d’une installation est calculée à l’aide des taux de conversion suivants: Porcins: truies reproductrices > 50 kg ... 0,500 autres porcins > 30kg ... 0,300 Volailles: poulets de chair ... 0,007 poules pondeuses ... 0,014 dindons et dindes ... 0,03 canards ... 0,010 oies ... 0,020 autruches ... 0,350 autres volailles ... 0,001

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°112 | 🔍 Résultat inconnu

(57) Il y a lieu de mettre en place des mesures de restauration afin de renforcer la biodiversité des écosystèmes forestiers dans l’ensemble de l’Union, y compris dans les zones non couvertes par les types d’habitats relevant du champ d’application de la directive 92/43/CEE. En l’absence d’une méthode commune d’évaluation de l’état des écosystèmes forestiers qui permettrait de fixer des objectifs de restauration spécifiques pour ces écosystèmes, il convient d’instaurer une obligation générale consistant à renforcer la biodiversité dans les écosystèmes forestiers et à mesurer le respect de cette obligation sur la base d’indicateurs existants, tels que le bois mort sur pied et le bois mort au sol, la part des forêts inéquiennes, la connectivité des forêts, l’indice des oiseaux communs des milieux forestiers82 et le stock de carbone organique. _________________ 82 Indice des oiseaux communs (agrégats de l’UE) – Jeux de données produits – Eurostat (europa.eu). supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°113 | ✅️ Adopté

a) rétablir sur le long terme, de manière continue et durable, la biodiversité et la résilience de la nature des écosystèmes résilients, riches en biodiversité et productifs dans l’ensemble des zones terrestres et marines de l’Union en restaurant les écosystèmes dégradés ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
347
298
7
🤖 Vote électronique
Amendement n°114 | ✅️ Adopté

(b) réaliser les objectifs généraux de l’Union en matière d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à celui-ci ; , y compris concernant la sécurité alimentaire, la transition énergétique et les logements sociaux.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°115 | ❌️ Rejeté

2. Le présent règlement établit un cadre dans lequel les États membres mettent en place sans délai des mesures de restauration par zone efficaces, qui devront couvrir garantissent sans délai que , d’ici à 2030, au moins 20 30 % des zones écosystèmes terrestres et marines de l’Union et, d’ici à 2050, l’ensemble des écosystèmes ayant besoin d’être restaurés , d’eau douce, côtiers et marins dégradés fassent l’objet d’une restauration efficace, afin de renforcer la biodiversité et les fonctions et services écosystémiques, ainsi que l’intégrité et la connectivité écologiques .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°116 | ✅️ Adopté

2 bis. Le présent règlement doit créer des synergies et être cohérent avec la législation existante et en cours, en tenant compte des compétences nationales, et garantir la consistance et la compatibilité avec la législation de l’Union concernant, entre autres, les énergies renouvelables, les produits phytopharmaceutiques, les matières premières critiques, l’agriculture et la foresterie.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°117 | ✅️ Adopté

(7 bis) «détérioration»: causer un effet néfaste net sur les types d’habitats et les habitats d’espèces visés à l’article 4, paragraphes 6 et 7, et à l’article 5, paragraphes 6 et 7, dans la mesure où cet effet pourrait être significatif au regard de l’objectif général des articles 4 et 5 consistant à maintenir ou à rétablir ces types d’habitats et habitats d’espèces dans un état de conservation favorable au niveau national et, en fonction du type d’habitat ou de l’habitat d’espèce concerné, au niveau biogéographique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°118 | 🚫 Annulé

1. Les États membres mettent en place les mesures de restauration nécessaires pour remettre en bon état les zones de types d’habitats énumérés à l’annexe I qui ne le sont pas. Ces mesures sont mises en place sur au moins 30 % de la superficie de chaque groupe de types d’habitats énumérés à l’annexe I qui n’est pas en bon état, telle que quantifiée dans le plan national de restauration visé à l’article 12, d’ici à 2030, sur au moins 60 % de cette superficie d’ici à 2040 et sur au moins 90 % de cette superficie d’ici à 2050 et, sur la base de l’évaluation mentionnée à l’article 22, paragraphe 1, et d’une analyse socio-économique, de telles mesures peuvent, lorsque cela est approprié et possible, être mises en place .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°119 | 🚫 Annulé

2. Les États membres mettent en place les mesures de restauration nécessaires pour rétablir les types d’habitats énumérés à l’annexe I dans les zones qui ne sont pas couvertes par ces types d’habitats. Ces mesures sont mises en place sur des superficies représentant au moins 30 % de la superficie totale additionnelle nécessaire pour atteindre la superficie de référence favorable totale de chaque groupe de types d’habitats énumérés à l’annexe I, telle que quantifiée dans le plan national de restauration visé à l’article 12, d’ici à 2030, au moins 60 % de cette superficie d’ici à 2040 et 100 % de cette superficie d’ici à 2050 et, sur la base de l’évaluation mentionnée à l’article 22, paragraphe 1, et d’une analyse des coûts et des avantages socio- économiques, notamment en matière de santé publique, de telles mesures peuvent, lorsque cela est approprié et possible, être mises en place .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°120 | 🚫 Annulé

6. Les États membres veillent s’efforcent de veiller à ce que les zones qui sont soumises à des mesures de restauration conformément aux paragraphes 1, 2 et 3 présentent une amélioration continue de l’état des types d’habitats énumérés à l’annexe I jusqu’à ce que ceux-ci parviennent à un bon état, ainsi qu’une amélioration continue de la qualité des habitats des espèces visées au paragraphe 3 jusqu’à ce que ceux-ci parviennent à une qualité suffisante. Les États membres veillent à ce s’efforcent, dans la mesure du possible, de prendre les mesures qui s’imposent dans le but d’éviter que les zones dans lesquelles un bon état et une qualité suffisante des habitats d’espèces ont été atteints ne se détériorent pas de manière significative au niveau national .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°121 | 🔍 Résultat inconnu

7. Les États membres veillent à ce que les zones abritant les types d’habitats énumérés à l’annexe I ne se détériorent pas. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°122 | ❌️ Rejeté

8 bis. Pour les États membres dont la densité de population est supérieure à [350] habitants par kilomètre carré, les obligations énoncées aux paragraphes 6 et 7 peuvent être remplies selon le principe «pas de perte nette».

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
296
321
35
🤖 Vote électronique
Amendement n°123 | ❌️ Rejeté

1. Les États membres mettent en place les mesures de restauration nécessaires pour remettre en bon état les zones de types d’habitats énumérés à l’annexe II qui ne le sont pas. Ces mesures sont mises en place sur au moins 30 % de la superficie de chaque groupe de types d’habitats énumérés à l’annexe II qui ne sont pas en bon état, telle que quantifiée dans le plan national de restauration visé à l’article 12, d’ici à 2030 , sur au moins 60 % de cette superficie d’ici à 2040 et sur au moins 90 % de cette superficie d’ici à 2050 .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
323
323
5
🤖 Vote électronique
Amendement n°124 | 🚫 Annulé

2. Les États membres mettent en place les mesures de restauration nécessaires pour rétablir les types d’habitats énumérés à l’annexe II dans les zones qui ne sont pas couvertes par ces types d’habitats. Ces mesures sont mises en place sur des superficies représentant au moins 30 % de la superficie additionnelle totale nécessaire pour atteindre la superficie de référence favorable totale de chaque groupe de types d’habitats, telle que quantifiée dans le plan national de restauration visé à l’article 12, d’ici à 2030 , au moins 60 % de cette superficie d’ici à 2040 et 100 % de cette superficie d’ici à 2050 .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°125 | ✅️ Adopté

6. Les États membres veillent s’efforcent de veiller à ce que les zones faisant l’objet de mesures de restauration conformément aux paragraphes 1, 2 et 3 présentent une amélioration continue de l’état des types d’habitats énumérés à l’annexe II jusqu’à ce que ceux-ci parviennent à un bon état, ainsi qu’une amélioration continue de la qualité des habitats des espèces visées au paragraphe 3 jusqu’à ce que ceux-ci parviennent à une qualité suffisante. Les États membres veillent à ce s’efforcent, dans la mesure du possible, de prendre les mesures qui s’imposent dans le but d’éviter que les zones dans lesquelles un bon état et une qualité suffisante des habitats d’espèces ont été atteints ne se détériorent pas de manière significative au niveau national .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
344
304
5
🤖 Vote électronique
Amendement n°126 | 🔍 Résultat inconnu

7. Les États membres veillent à ce que les zones abritant les types d’habitats énumérés à l’annexe II ne se détériorent pas. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°127 | ❌️ Rejeté

8 bis. Pour les États membres dont la densité de population est supérieure à [350] habitants par kilomètre carré, les obligations énoncées aux paragraphes 6 et 7 peuvent être remplies selon le principe «pas de perte nette».

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
304
316
35
🤖 Vote électronique
Amendement n°128 | 🔍 Résultat inconnu

c) part des terres agricoles présentant des particularités topographiques à haute diversité. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°129 | 🔍 Résultat inconnu

a) bois mort sur pied; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°130 | 🔍 Résultat inconnu

b) bois mort au sol; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°131 | ✅️ Adopté

Article 22 bis Report des objectifs fixés par le présent règlement en cas de conséquences socioéconomiques exceptionnelles 1. Au plus tard le … [1 an à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement], et chaque année par la suite, la Commission publie au Journal officiel de l’Union européenne une communication indiquant si l’une ou plusieurs des conditions suivantes sont réunies: a) les procédures d’autorisation dans un ou plusieurs États membres sont retardées du fait de contraintes imposées par la législation de l’Union sur la nature dans les domaines suivants: i) construction et transformation de logements, en particulier de logements sociaux; ii) déploiement de projets d’énergies renouvelables pour parvenir aux objectifs fixés dans le règlement (UE) 2021/1119 [loi européenne sur le climat]; b) le prix moyen des denrées alimentaires a augmenté de 10 % sur un an; c) la production totale de denrées alimentaires dans l’Union a baissé de 5 % sur un an. 2. Lorsque l’une ou plusieurs des conditions visées au paragraphe 1 sont réunies, les objectifs du présent règlement sont reportés jusqu’à ce qu’aucune de ces conditions ne subsiste.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°134 | ✅️ Adopté

2 bis. Pour couvrir les déficits de financement survenant dans la mise en œuvre du présent règlement, il ne sera pas fait usage des crédits de la PAC ou de la PCP ni d’autres sources de financement de l’agriculture ou de la pêche.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°135 | ✅️ Adopté

1 bis. Il sera applicable à partir de la date à laquelle la Commission aura fourni au Parlement européen et au Conseil des données solides et scientifiques sur les conditions qui sont nécessaires pour garantir la sécurité alimentaire à long terme, de façon à prendre en considération le caractère indispensable des terres arables en agriculture conventionnelle et biologique ainsi que les incidences de la restauration de la nature sur la production alimentaire, les disponibilités alimentaires et les prix des denrées. La Commission publie au Journal officiel de l’Union européenne un avis indiquant la date à partir de laquelle le présent règlement est applicable.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°136 | ✅️ Adopté

1 ter. Il s’applique à partir de la date à laquelle la condition énoncée à l’article 11, paragraphe 2 bis est remplie. La Commission publie au Journal officiel de l’Union européenne un avis indiquant la date à partir de laquelle le présent règlement est applicable.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
336
307
8
🤖 Vote électronique
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

21 bis.prie instamment les institutions européennes de s’interroger sur le mouvement de protestation profondément enraciné en Iran et de faire preuve d’une prudence particulière dans leurs financements et leurs campagnes de communication en ce qui concerne le symbolisme du hijab islamique pour les femmes et les filles;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

H bis. considérant que le maintien du blocage géographique pour les œuvres protégées par le droit d’auteur et les objets protégés est l’un des principaux outils permettant de garantir la diversité culturelle;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Nora MEBAREK (PS), Max ORVILLE (MoDem), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Catherine AMALRIC (PR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

23. souligne qu’il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour répondre aux attentes des consommateurs que des mesures supplémentaires sont en cours d’élaboration en ce qui concerne la disponibilité , entre les catalogues, et la trouvabilité des retransmissions de manifestations sportives par les services de diffusion en continu, ainsi que l’accès à ces contenus par-delà les frontières , telles que les initiatives sectorielles et les partenariats dirigés par le marché visant à diffuser davantage les contenus dans toute l’Union et à en améliorer l’accès et la disponibilité , afin de stimuler et d’accroître l’accès aux contenus et leur trouvabilité dans l’ensemble de l’Union ; invite dès lors la Commission et les États membres à examiner attentivement toutes les manières de réduire les obstacles injustifiés et discriminatoires liés au blocage géographique pour l’accès aux services audiovisuels et aux manifestations sportives, tout en tenant compte de l’incidence potentielle d’une telle mesure sur les sur la diversité des modèles commerciaux actuels et du financement disponible pour le du secteur de la création; souligne que le financement des œuvres audiovisuelles et cinématographiques implique des investissements très importants; invite la Commission à présenter au Parlement les résultats détaillés de son dialogue avec les parties prenantes portant sur l’éventuelle extension du champ d’application du règlement relatif au blocage géographique aux contenus audiovisuels, y compris des mesures concrètes et des objectifs spécifiques pour améliorer l’accès aux contenus audiovisuels et leur disponibilité la trouvabilité des contenus audiovisuels par-delà les frontières, ce qui permettra de diffuser la diversité et la richesse de la culture en Europe;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Nora MEBAREK (PS), Max ORVILLE (MoDem), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Catherine AMALRIC (PR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

2. Les États membres peuvent décider d’adapter de ne pas définir ou de ne pas appliquer les exigences visées au paragraphe 1 pour les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, dans la mesure où l’application de certaines exigences minimales en matière de performances énergétiques modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable. Les États membres veillent à ce que la rénovation des monuments soit effectuée dans le respect des règles nationales de conservation, des normes internationales de conservation et de l’architecture originale des monuments concernés.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
323
292
8
🤖 Vote électronique
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

Ces exigences sont appliquées à l’ensemble du bâtiment rénové ou de l’unité de bâtiment rénovée. À titre complémentaire ou alternatif, des exigences peuvent être appliquées aux éléments de bâtiment rénovés ou à des îlots intégrés .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
229
332
72
🤖 Vote électronique
Amendement n°8 | 🚫 Annulé

b) la pose d’un précâblage , ou lorsque cela est techniquement et économiquement irréalisable, de conduits pour chaque emplacement de stationnement afin de permettre l’installation ultérieure de points de recharge pour les véhicules électriques , les vélos à assistance électrique et les autres véhicules de catégorie L ; et

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°9 | 🚫 Annulé

5 bis. Les États membres peuvent décider d’adapter les exigences prévues aux paragraphes 1 et 2 à certaines catégories de bâtiments lorsque:

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°28 | ❌️ Rejeté

2) «bâtiment à émissions nulles»: un bâtiment à très haute performance énergétique, telle que déterminée conformément à l’annexe I, la très faible quantité d’énergie encore requise étant entièrement fournie par des sources renouvelables utilisées sur place, par une communauté d’énergie renouvelable au sens de la directive (UE) 2018/2001 [RED modifiée ] ], par de l’énergie à faible intensité de carbone distribuée via le réseau électrique ou par un réseau de chauffage et de refroidissement urbain, conformément aux exigences énoncées à l’annexe III;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)
Amendement n°29 | ✅️ Adopté

a) les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, ou les autres bâtiments du patrimoine, dans la mesure où l’application des normes modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable ; ou dans le cas où leur rénovation s’avère impossible sur le plan technique ou économique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)
Amendement n°67 | ✅️ Adopté

Il est possible de couvrir également toute la consommation annuelle totale d’énergie primaire ou la part restante de celle-ci par de l’énergie renouvelable provenant du réseau répondant aux critères établis au niveau national uniquement , certifiée par des accords d’achat d’électricité et des contrats d’achat de chauffage et de refroidissement renouvelables tels que visés dans la [RED modifiée] ou par de l’énergie provenant d’un réseau de chauffage et de refroidissement urbain efficace conformément à l’article 24, paragraphe 1, de la directive (UE) .../... [refonte de la DEE] lorsque, en raison de la nature du bâtiment ou de l’absence d’accès à des communautés d’énergie renouvelable ou à des de l’énergie renouvelable provenant de réseaux de chauffage et de refroidissement urbains éligibles ou à de la chaleur fatale , il n’est techniquement ou économiquement pas faisable de satisfaire pleinement aux exigences énoncées au premier alinéa. La Commission publie des orientations sur la manière de mettre en œuvre et de vérifier les critères susvisés, en accordant une attention particulière à la faisabilité technique et économique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
308
305
21
🤖 Vote électronique
Amendement n°63 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres peuvent autoriser, sur leur territoire, la circulation en trafic national et international de systèmes modulaires européens, pour autant que toutes les conditions suivantes soient remplies: a) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives aux poids et dimensions maximaux applicables à la circulation des systèmes modulaires européens sur leur territoire; b) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives à la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens; c) les États membres assurent la connectivité entre la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens au sein de leur territoire et le réseau routier des États membres voisins qui autorisent également la circulation de systèmes modulaires européens, afin de rendre possible le trafic transfrontalier; d) les États membres mettent en place un système de suivi et évaluent l’incidence des systèmes modulaires européens sur la sécurité routière, sur les infrastructures routières et sur la coopération modale, ainsi que les incidences environnementales des systèmes modulaires européens sur le système de transport, y compris les incidences sur la répartition modale. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°64 | 🚫 Annulé

Les États membres peuvent autoriser, pour une période limitée, les essais de véhicules ou d’ensembles de véhicules intégrant de nouvelles technologies ou de nouveaux concepts qui ne peuvent satisfaire aux exigences de la présente directive. Ces véhicules ou ensembles de véhicules sont autorisés à effectuer certaines opérations de transport national ou international pendant la période de l’essai. En particulier, les essais relatifs aux systèmes modulaires européens sont autorisés pour une période maximale de cinq ans. Le nombre d’essais n’est pas limité. Les États membres en informent la Commission.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR), Lydie MASSARD (R&PS), François THIOLLET (EELV) et Guy LAVOCAT (RE)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°166 | 🚫 Annulé

3 bis. 3 ter. Les compensations liées au climat et les allégations de réduction d’émissions fondées sur des crédits carbone devraient être utilisées principalement pour les émissions résiduelles d’un professionnel conformément au règlement délégué (UE) 2023/2772 au moyen de crédits carbone certifiés conformément à la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre de certification de l’Union relatif aux absorptions de carbone.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°173 | ❌️ Rejeté

d bis) fournis directement par un producteur ou un importateur à une entreprise produisant des inhalateurs- doseurs destinés à l’administration de produits pharmaceutiques avant le 31 décembre 2028;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°183 | 🔍 Résultat inconnu

2. Les éléments de preuve visés au point 23 comprennent des documents établissant qu’à la suite d’un appel d’offres ouvert, aucune solution de remplacement appropriée (à savoir un équipement pilote exploité dans des conditions réelles depuis au moins 3 ans) n’était disponible et susceptible de remplir les conditions énoncées au point 23, pour des raisons techniques, compte tenu des spécificités démontrées de l’application , ou que la solution de remplacement appropriée n’était pas proposée par au moins deux fournisseurs . Les documents sont conservés par l’exploitant pendant au moins cinq ans et sont mis à la disposition de l’autorité compétente de l’État membre et de la Commission, sur demande.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°184 | 🔍 Résultat inconnu

2 bis. Les interdictions de mise sur le marché énoncées au point 23 ne s’appliquent pas aux pièces de rechange nécessaires à la maintenance et à la réparation d’équipements déjà installés, ni aux extensions des appareils de connexion à isolation gazeuse déjà installés.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°186 | ❌️ Rejeté

Si, après allocation de la totalité des quotas visés au deuxième alinéa, la quantité maximale est dépassée, tous les quotas alloués en vertu de l’annexe VII, point 4, sous-point i), seront réduits proportionnellement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°10 | 🔍 Résultat inconnu

Article 1 bis Le règlement (CE) nº 853/2004 est modifié comme suit: à l’article 1er, paragraphe 3, le point d) est remplacé par le texte suivant: « d) à l’approvisionnement direct par le producteur, en petites quantités de viande de volaille et de lagomorphes abattus dans l’exploitation, du consommateur final ou du commerce de détail local fournissant directement cette viande au consommateur final sous la forme de viande fraîche; ;».

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

21 bis. prend acte de l’importante contribution de l’énergie nucléaire à la production d’électricité à faible intensité de carbone dans l’Union; réaffirme dès lors sa position selon laquelle l’énergie nucléaire peut contribuer à la réalisation des objectifs climatiques, puisqu’elle n’émet pas de gaz à effet de serre, tout en respectant la compétence des États membres concernant la composition de leurs bouquets énergétiques respectifs; souligne qu’il est indispensable de prendre des mesures appropriées afin d’assurer les normes de sécurité les plus élevées, y compris pour le déclassement et la gestion des déchets, en vue d’améliorer la durabilité de l’ensemble de ce secteur d’activité;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Joëlle MÉLIN (RN), Nicolas BAY (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Agnès EVREN (LR), Virginie JORON (RN) et Thierry MARIANI (RN)
294
351
57
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

24 bis. salue le fait que la Commission apporte un soutien administratif et financier à la mise en place de plateformes d’information (comme la plateforme de l'UE sur les entreprises et la biodiversité pour le règlement sur la restauration de la nature), mais se demande si, dans certains cas, l’absence de contrôle de la fiabilité des informations diffusées pourrait encourager une influence politique partisane unilatérale et donner ainsi l’impression que l’exécutif influence le législatif, ce qui constituerait une mauvaise utilisation de l’argent des contribuables, nuirait à la neutralité de l’analyse scientifique et pourrait être perçu comme un conflit d’intérêts au sein des institutions de l’Union européenne;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

26 bis. se dit préoccupé par les situations où un cofinancement notable est accordé par le budget de l’Union à des bénéficiaires, dont des ONG, qui sont manifestement et majoritairement financés par des pays, des réseaux ou des fondations extérieurs à l’Espace économique européen et dont les activités de recherche influencent l’économie européenne d’une façon contraire aux intérêts de l’Union (comme dans l’affaire de signalement des dysfonctionnements dans le secteur européen des transports); demande instamment à la Commission de déterminer l’origine des fonds en remontant jusqu’au donateur initial afin d’empêcher tout préjudice pour les intérêts de l’Union; refuse l’octroi de tout financement à des organisations qui ont manifestement diffusé de fausses informations et dont les objectifs vont dans un sens contraire aux valeurs fondamentales et aux principes reconnus de l'économie sociale de marché de l’Union;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

47 bis. demande que l’ensemble des bénéficiaires financés par l’Union, y compris les ONG, publient en ligne toutes les réunions qu’ils ont avec des députés européens, des assistants de députés européens ou des représentants d’autres institutions, organes et organismes de l’Union lorsque ces réunions portent sur les dossiers législatifs de l’Union en cours ou sur le financement de l’Union que ces bénéficiaires reçoivent ou sollicitent, à l’instar des obligations qui incombent aux députés européens; demande que les institutions et organes de l’Union concernés prévoient les outils nécessaires à la publication de ces réunions tout en permettant des exceptions justifiées;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

48. considère demande, conformément aux recommandations précédents, l’adoption d ' un règlement sur les ONG comme une mesure discriminatoire ciblant les ONG mais aucun autre bénéficiaire de financements de l’Union; estime que les qui règle des questions telles que le pantouflage, la transparence des financements et des donations, la lutte contre le blanchiment de capitaux, la limitation de l’ingérence étrangère, l’indépendance de toute influence politique et économique , la dénonciation des dysfonctionnements et la dénonciation transparence des dysfonctionnements structures de gouvernance; estime que ces questions sont importantes pour toutes les entités bénéficiaires de fonds de l’Union et qu’elles ne devraient pas être utilisées pour restreindre le champ d’action d’ des ONG;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

29 bis. estime que l’Union européenne devrait envisager la mise en œuvre d’un acte législatif favorisant l’achat de produits européens (Buy European Act); estime que, pour certains produits et pour les secteurs économiques considérés comme stratégiques (secteur pharmaceutique, économie numérique et agriculture) ou définis comme essentiels à la réussite du pacte vert, le Buy European Act devrait fixer un critère selon lequel les produits devraient être composés d’au moins 50 % de produits locaux pour être éligibles aux marchés publics; est d’avis que le Buy European Act établirait des conditions de concurrence équitables dans le domaine des marchés publics et constituerait l’un des principaux piliers d’une politique industrielle européenne plus intégrée; estime également que la création d’un Buy European Act permettrait à l’Union de renouer avec la souveraineté sur des secteurs essentiels, contribue à promouvoir une économie durable sur le plan social et environnemental, et renforce les entreprises locales, et en particulier les PME;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Agnès EVREN (LR), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

A. considérant que, depuis plus de 30 ans et jusqu’à aujourd’hui, le conflit du Haut-Karabakh et la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont entraîné l’occupation de territoires internationalement reconnus comme appartenant au territoire souverain de l’Azerbaïdjan, ont fait des dizaines de milliers de victimes, ont occasionné d’immenses destructions, y compris de sites culturels et religieux, et ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
281
257
49
🤖 Vote électronique
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

3. condamne fermement la dernière agression militaire de grande envergure menée par l’Azerbaïdjan en septembre 2022 contre des cibles multiples sur le territoire souverain de l’Arménie, qui constitue une violation grave de la déclaration de cessez-le-feu de novembre 2020 et va à l’encontre des promesses antérieures, y compris celles faites dans le cadre des pourparlers dans lesquels l’Union avait joué un rôle de médiateur; condamne les incursions militaires menées à travers la frontière non délimitée depuis mai 2021; demande instamment le retour de toutes les forces à leurs positions initiales; condamne toute tentative visant à saper le processus de paix et demande instamment à toutes les parties au conflit de s’abstenir de tout nouveau recours à la force; réaffirme que l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan doit être pleinement respectée par toutes les parties; souligne que l’Union est prête à s’engager plus activement dans la résolution des conflits de longue durée dans la région; est vivement préoccupé par le blocus actuel du corridor de Latchine; prie instamment les autorités azerbaïdjanaises de garantir la liberté et la sécurité de circulation le long de ce corridor, comme le prévoit la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020; souligne les obligations imposées à l’Azerbaïdjan par l’ordonnance de la CIJ du 22 février 2023, qui exigent de l’Azerbaïdjan de prendre toutes les mesures dont elle dispose pour garantir la circulation sans entrave, dans les deux sens, des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine; invite l’Arménie et l’Azerbaïdjan à répondre à toutes les préoccupations relatives au fonctionnement du corridor de Latchine au moyen d’un dialogue et de consultations avec toutes les parties concernées;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

15. salue le travail de la capacité d’observation de l’Union en Arménie, qui a achevé ses activités le 19 décembre 2022; se félicite de l’accord visant à déployer du déploiement, le 20 février 2023, d’ une mission civile de l’Union en Arménie dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune du côté arménien de la frontière internationale avec l’Azerbaïdjan afin de contribuer à la stabilité dans les zones frontalières de l’Arménie, d’instaurer et de promouvoir la confiance, de renforcer la résilience et d’établir un dialogue entre les deux parties , qui sont les seuls maîtres du processus de paix ; se félicite de la volonté de l’Arménie de faciliter la mission sur son territoire et invite l’Azerbaïdjan à autoriser la présence d’observateurs de l’Union de son côté de la frontière également;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

2. se félicite des nombreuses mesures prises par les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais pour surmonter leurs divergences et parvenir à une paix durable dans la région, et salue leur participation active aux négociations en cours; dénonce à cet égard le comportement des dirigeants azerbaïdjanais, qui sapent ces efforts, notamment en brandissant la menace de nouvelles attaques, en violant régulièrement les frontières, en formulant des revendications à l’égard du territoire dit de l’Azerbaïdjan occidental ou en diffusant des discours de haine à l’égard de la population arménienne, en particulier dans le cadre de l’éducation; demande aux dirigeants azerbaïdjanais de mettre un terme à ce comportement, et invite les deux parties à ne pas perdre l’élan, à s’entendre sur des mesures concrètes à prendre pour progresser, et à garantir un environnement sûr, sécurisé et prospère au profit de toutes les populations ethniques de la région;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Christophe GRUDLER (MoDem), Hervé JUVIN (Indé.), Nathalie LOISEAU (RE), Jérôme RIVIÈRE (Indé.), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°8 | ✅️ Adopté

3. condamne fermement la dernière agression militaire de grande envergure menée par l’Azerbaïdjan en septembre 2022 contre des cibles multiples sur le territoire souverain de l’Arménie, qui constitue une violation grave de la déclaration de cessez-le-feu de novembre 2020 et va à l’encontre des promesses antérieures, y compris celles faites dans le cadre des pourparlers dans lesquels l’Union avait joué un rôle de médiateur; condamne les incursions militaires menées à travers la frontière non délimitée depuis mai 2021; demande instamment le retour de toutes les forces à leurs positions initiales; condamne toute tentative visant à saper le processus de paix et demande instamment à toutes les parties au conflit de s’abstenir de tout nouveau recours à la force; réaffirme que l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan doit être pleinement respectée par toutes les parties; souligne que l’Union est prête à s’engager plus activement dans la résolution des conflits de longue durée dans la région; est vivement préoccupé par le blocus du corridor de Latchine; prie instamment les autorités azerbaïdjanaises de garantir la liberté et la sécurité de circulation le long de ce corridor, comme le prévoit la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020; invite l’Arménie et l’Azerbaïdjan à répondre à toutes les préoccupations relatives au fonctionnement du corridor de Latchine au moyen d’un dialogue et de consultations avec toutes les parties concernées; invite le Conseil à imposer des sanctions ciblées aux responsables du gouvernement azerbaïdjanais si l’ordonnance de la Cour internationale de justice du 22 février 2023 n’est pas immédiatement mise en œuvre;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Christophe GRUDLER (MoDem), Hervé JUVIN (Indé.), Nathalie LOISEAU (RE), Jérôme RIVIÈRE (Indé.), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
320
195
68
🤖 Vote électronique
Amendement n°9 | 🔍 Résultat inconnu

49. condamne les activités de captation de l’élite azerbaïdjanaise dans plusieurs organisations internationales visant à tempérer les critiques internationales à l’égard du régime, en particulier dans le domaine des droits de l’homme, comme le démontre le cas de certains membres actuels et anciens de l’APCE qui se seraient livrés à des activités de corruption en faveur de l’Azerbaïdjan; exprime la profonde inquiétude que lui inspire l’éventuelle persistance de ces activités de corruption au sein des institutions internationales dénoncée par plusieurs organisations médiatiques, telles que l’Organized Crime and Corruption Reporting Project; demande, à la lumière de ces informations, une protection accrue des institutions européennes contre l’ingérence étrangère;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°458 | ✅️ Adopté

10 ter. Les objectifs fixés aux paragraphes 4 et 6 peuvent également être atteints en permettant la recharge.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
319
260
30
🤖 Vote électronique
Amendement n°498 | ❌️ Rejeté

7 bis. Au plus tard le 31 décembre 2025, la Commission présente au Parlement européen et au Conseil un rapport dans lequel elle examine la disponibilité des matières recyclées et les avantages d’un système de crédits, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. Le cas échéant, le rapport peut être accompagné de propositions législatives visant à inclure un système de crédits afin de garantir que les producteurs puissent se conformer aux exigences des paragraphes 1 et 2 en achetant des crédits auprès de producteurs surperformants d’autres produits du même type de polymère et de relever les objectifs fixés au titre du présent article afin de compenser la flexibilité accrue dont disposent les producteurs pour se conformer aux objectifs fixés dans ces paragraphes.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°499 | 🔍 Résultat inconnu

1. Les partir du 1er janvier 2030, les opérateurs économiques s’abstiennent de mettre sur le marché les emballages dont le format et la finalité sont recensés à l’annexe V , sauf si: a) cette mise sur le marché est conforme à l’article 4, paragraphe 2, de la directive 2008/98/CE; et b) ils peuvent démontrer une collecte efficace à des fins de recyclage de ces formats d’emballage, sur la base du matériau d’emballage prédominant, à hauteur d’au moins 85 % en poids d’ici 2028 et chaque année par la suite .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°500 | 🚫 Annulé

(Les références croisées aux paragraphes 3 bis 201 du rapport ( 13 bis. Les opérateurs économiques sont exemptés de l’obligation d’atteindre les objectifs prévus aux paragraphe 1, au paragraphe 3 bis, point a), au paragraphe 3 ter, point a) et au paragraphe 8 du présent article, lorsque le taux de recyclage du matériau d’emballage communiqué par un État membre à la Commission en vertu de l’article 50, paragraphe 2, point c), est supérieur à 85 % en poids de cet emballage mis sur le marché dudit État membre au cours de l’année civile 2027 ou de toute année civile ultérieure. et 3 ter se rapportent aux amendements 200 et A9-0319/2023))

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°502 | ✅️ Adopté

4 bis. Les paragraphes 1 et 2 ne s’appliquent pas aux emballages en plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires lorsque la quantité de contenu recyclé représente une menace pour la santé humaine et risque de compromettre les exigences de conformité des produits.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°503 | ❌️ Rejeté

2. Les emballages qui ne sont pas nécessaires pour satisfaire à l’un des critères de performance énoncés à l’annexe IV et les emballages présentant des caractéristiques qui visent uniquement à augmenter le volume perçu du produit, y compris les doubles parois, les doubles fonds et les couches inutiles, ne sont pas mis sur le marché, à moins que la conception de l’emballage ne relève d’une indication géographique d’origine protégée en vertu de la législation de l’Union qu’ils ne soient associés à un produit protégé au titre de la législation de l’Union par des indications géographiques d’origine ou d’autres systèmes de qualité qui s’appliquent aux produits de l’Union et aux produits de pays tiers .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°504 | ✅️ Adopté

13 bis. Les objectifs fixés au présent article ne s’appliquent pas aux emballages de vente de boissons très périssables au sens du règlement (UE) no 1169/2011.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°505 | ✅️ Adopté

13 ter. Les objectifs fixés au présent article ne s’appliquent pas aux emballages de vente des vins, des vins mousseux, des produits vinicoles aromatisés et des boissons spiritueuses, tels que définis par les codes de la nomenclature 2208.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°506 | ✅️ Adopté

15 bis. Les opérateurs économiques sont exemptés de l’obligation d’atteindre les objectifs fixés aux paragraphes 7, 12 et 13 du présent article pour tous les emballages de transport qui sont en contact direct avec des denrées alimentaires au sens du règlement (CE) no 178/2002 et des aliments pour animaux.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°507 | ✅️ Adopté

15 ter. Les opérateurs économiques sont exemptés de l’obligation d’atteindre les objectifs fixés dans le présent article pour tous les produits relevant d’indications géographiques d’origine protégées par la législation de l’Union.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°508 | ❌️ Rejeté

a) de vin, de produits vinicoles aromatisés et de boissons spiritueuses tels que définis par les codes de la nomenclature 2208 ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°509 | ✅️ Adopté

Au plus tôt le [OP: Veuillez insérer la date = 8 ans après la date d’application du présent règlement], la Commission procède à une évaluation du présent règlement et de sa contribution au fonctionnement du marché intérieur et à l’amélioration de la durabilité environnementale des emballages. Cette évaluation comporte un volet consacré, entre autres, à l’incidence du présent règlement sur le système agroalimentaire et le gaspillage alimentaire. La Commission présente au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions un rapport sur les principaux résultats de cette évaluation. Les États membres fournissent à la Commission les informations nécessaires à l’établissement de ce rapport.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°510 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs uniquement destinés à la vente et au transport de plantes et non destinés à accompagner la plante tout au long de sa vie plateaux et emballages de transport pour pots à fleurs et à plantes uniquement destinés à la vente et au transport.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°511 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs destinés et à accompagner la plante pendant toute sa vie plantes, y compris les plaquettes de litière directement remplies, utilisés à différents stades de la production ou destinés à être vendus avec la plante

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°503 | ❌️ Rejeté

2. Les emballages qui ne sont pas nécessaires pour satisfaire à l’un des critères de performance énoncés à l’annexe IV et les emballages présentant des caractéristiques qui visent uniquement à augmenter le volume perçu du produit, y compris les doubles parois, les doubles fonds et les couches inutiles, ne sont pas mis sur le marché, à moins que la conception de l’emballage ne relève d’une indication géographique d’origine protégée en vertu de la législation de l’Union qu’ils ne soient associés à un produit protégé au titre de la législation de l’Union par des indications géographiques d’origine ou d’autres systèmes de qualité qui s’appliquent aux produits de l’Union et aux produits de pays tiers .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°505 | ✅️ Adopté

13 ter. Les objectifs fixés au présent article ne s’appliquent pas aux emballages de vente des vins, des vins mousseux, des produits vinicoles aromatisés et des boissons spiritueuses, tels que définis par les codes de la nomenclature 2208.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°508 | ❌️ Rejeté

a) de vin, de produits vinicoles aromatisés et de boissons spiritueuses tels que définis par les codes de la nomenclature 2208 ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°510 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs uniquement destinés à la vente et au transport de plantes et non destinés à accompagner la plante tout au long de sa vie plateaux et emballages de transport pour pots à fleurs et à plantes uniquement destinés à la vente et au transport.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°511 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs destinés et à accompagner la plante pendant toute sa vie plantes, y compris les plaquettes de litière directement remplies, utilisés à différents stades de la production ou destinés à être vendus avec la plante

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°64 | ❌️ Rejeté

6. souhaite l’inversion des rôles du Conseil et du Parlement dans la nomination et la confirmation du président de la Commission, afin de refléter plus précisément les résultats des élections européennes; propose de permettre au président de la Commission de choisir les commissaires en fonction des préférences politiques, tout en garantissant l’équilibre géographique et démographique ; demande que la Commission européenne soit renommée «exécutif européen»; ;

Déposé par la commission compétente
Amendement n°65 | ✅️ Adopté

12. propose de conférer à l’Union une compétence exclusive en matière d’environnement, de biodiversité et de négociations sur le changement climatique; supprimé

Déposé par la commission compétente
🖐 Vote à main levée
Amendement n°66 | ❌️ Rejeté

16 bis. propose que le comité d’examen de la réglementation soit transformé en un véritable comité européen de contrôle des normes et rendu encore plus indépendant de la Commission; propose, outre l’évaluation des analyses d’impact de la Commission, un contrôle de la bureaucratie et de la subsidiarité des propositions législatives en attente par le comité d’examen de la réglementation;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)
209
328
72
🤖 Vote électronique
Amendement n°1145 | 🔍 Résultat inconnu

Au moins 30 35 % de la contribution totale du Feader au plan stratégique relevant de la PAC telle que définie à l’annexe IX sont réservés aux interventions tendant aux objectifs spécifiques liés à l’environnement et au climat définis à l’article 6, paragraphe 1, points d), e) et f), du présent règlement, à l’exclusion des y compris aux interventions fondées sur l’article 66.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

A bis. considérant que le rapport du Centre commun de recherche récemment publié intitulé «Modelling environmental and climate ambition in the agricultural sector with the CAPRI model: Exploring the potential effects of selected Farm to Fork and Biodiversity strategies targets in the framework of the 2030 Climate targets and the post 2020 Common Agricultural Policy» (Modélisation de l’ambition environnementale et climatique dans le secteur agricole au moyen du modèle CAPRI: étude des effets potentiels d’une sélection d’objectifs des stratégies «De la ferme à la table» et «Biodiversité» dans le cadre des objectifs climatiques à l’horizon 2030 et de la politique agricole commune pour l’après-2020) conclut, avec d’autres études récentes, que la mise en œuvre des objectifs de la stratégie aurait une incidence considérable sur la production agricole dans l’Union; que ces études soulignent la nécessité d’évaluations d’impact ex ante scientifiques et solides portant sur la durabilité sous les angles économique, social et environnemental, ainsi que le besoin de tenir compte des effets cumulatifs, des éventuels compromis, de la disponibilité des moyens d’atteindre les objectifs et des différents modèles agricoles dans les États membres dans le cadre de toute proposition législative au titre de la stratégie «De la ferme à la table»;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Gilles BOYER (HOR), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Bernard GUETTA (RE) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

6. estime que, dans le cadre de la révision globale de la législation applicable en vue d’atteindre les objectifs fixés par la loi européenne sur le climat, il convient d’adopter des objectifs contraignants de l’Union en matière de réduction des émissions de méthane; prend acte de la proposition, formulée dans la stratégie relative au méthane, de réviser la directive sur les engagements nationaux de réduction des émissions et se félicite de l'inclusion du méthane parmi les polluants réglementés ; reconnaît la nécessité d’établir un niveau de référence précis en ce qui concerne les émissions agricoles ; invite en outre la Commission à inclure le méthane dans la liste des substances polluantes figurant à l'annexe II de la directive relative aux émissions industrielles et à étendre le champ d’application de cette dernière afin de mieux couvrir les secteurs émetteurs de méthane; estime que les objectifs nationaux fixés en application du règlement sur la répartition de l'effort en ce qui concerne les émissions de méthane doivent être établis en tenant pleinement compte de l’effet important à court terme de ce gaz sur le climat et des résultats qu’une réduction du méthane dans l’atmosphère pourrait avoir en matière de neutralité climatique à l’horizon 2050;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

36 bis. reconnaît l’importance de la production animale qui fournit des protéines alimentaires sans compromettre la biodiversité et utilise des terres marginales et non arables qui, autrement, ne pourraient pas être utilisées pour la production alimentaire; souligne les avantages que les systèmes fondés sur le pâturage apportent à la biodiversité et la nécessité d’éviter le déstockage dans ce domaine;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

37 bis. reconnaît que la mise en pâturage du bétail peut jouer un rôle central dans l’atténuation des GES, tout en tenant compte de la spécificité des émissions de méthane entérique liées à la consommation d’herbe par les ruminants et de la nécessité d’établir une distinction entre le carbone biogène à cycle court et le carbone à cycle long issu de l’extraction des ressources fossiles au regard des travaux de recherche récents1 bis; souligne le rôle des prairies permanentes pour la séquestration du carbone et reconnaît tout le potentiel que représentent les forêts et les prairies dans l’action pour le climat; rappelle que le stockage du carbone par les prairies compense jusqu’à 45 %1 ter des émissions de gaz à effet de serre et insiste sur la nécessité de tenir compte du carbone stocké par les prairies et de leur capacité à retenir le carbone afin de mieux évaluer le potentiel d’atténuation de l’agriculture; __________________ 1bis Rapport de l’Agence pour la protection de l’environnement des États-Unis de septembre 2011 intitulé «Accounting Framework for Biogenic CO Emissions 2 from Stationary Sources»; article du 7 juillet 2020 du centre Clarity and Leadership for Environmental Awareness and Research de l’université de Californie à Davis, intitulé «Why methane from cattle warms the climate differently than CO from fossil fuels». 2 1 ter Commission européenne, Actions de démonstration visant à atténuer l’empreinte carbone de la production bovine en France, en Irlande, en Italie et en Espagne, consulté le 13 octobre 2021: https://webgate.ec.europa.eu/life/publicW ebsite/index.cfm?fuseaction=search.dspP age&n_proj_id=5355

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

37 ter. insiste sur le fait qu’une réduction de la production animale pourrait être incompatible avec l’objectif de garantir la sécurité alimentaire européenne; souligne qu’une bonne gestion du bétail peut permettre de réduire les émissions de GES de 30 %;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

37 quater. estime que l’élevage, la génétique, la gestion intégrée des effluents d’élevage et le traitement des émissions provenant du lisier, ainsi que l’adaptation de l’alimentation et le développement d’additifs pour l’alimentation des ruminants et des bovins, conformément aux données factuelles les plus récentes, aux données scientifiques validées par les pairs et aux normes en matière de bien-être animal, peuvent considérablement réduire les émissions de méthane sans diminuer la production animale, une production qui est vitale pour préserver les communautés rurales et qui est source d’emplois;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

49. se félicite prend acte du fait que la stratégie pour le méthane estime que le biogaz dérivé des cultures vivrières ou fourragères augmente les émissions de méthane et peut compromettre par conséquent les avantages du biogaz en termes d’atténuation, et que les développements de la technologie du biogaz devraient avant tout s’appuyer sur les déchets ou les résidus; plaide en faveur d’une accélération durable de la production européenne de biogaz à partir des déchets agricoles, un outil important pour réduire les émissions de méthane et renforcer la circularité du secteur agricole, et une source d’énergie renouvelable; estime que les énergies renouvelables obtenues à partir de résidus agricoles recèlent un potentiel considérable et devraient être envisagées grâce à des activités de recherche et des investissements supplémentaires, et à un cadre politique de soutien pour encourager les agriculteurs à équiper leurs exploitations agricoles de technologies utilisant les résidus agricoles et à garantir l’accès aux réseaux énergétiques nationaux, y compris la gestion au niveau local des effluents d’élevage et du lisier; appelle la Commission à développer un programme indépendant et solide de certification d’origine pour les méthodes de production et les produits de base du biogaz; souligne que la production de biogaz devrait s’appuyer sur un modèle local d’économie circulaire pour éviter les émissions et les coûts liés à son transport; insiste sur le fait qu’aucune mesure de soutien ne devrait contribuer à l’intensification de l’élevage;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°280 | 🔍 Résultat inconnu

(2) Le présent règlement vise à améliorer l’octroi des licences pour les BEN en s’attaquant aux causes de son inefficacité, telles que le manque de transparence en ce qui concerne les BEN, les conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (ci-après «FRAND») et l’octroi de licences dans la chaîne de valeur, ainsi que le recours limité aux procédures de règlement des litiges pour régler les litiges relatifs aux conditions FRAND. Tous ces facteurs pris ensemble portent atteinte à l’équité et à l’efficacité du système et génèrent des coûts administratifs et de transaction excessifs , ce qui réduit les ressources disponibles pour les investissements dans l’innovation . En améliorant l’octroi des licences pour les BEN, le règlement vise à encourager les entreprises européennes à participer au processus d’élaboration des normes et à la mise en œuvre plus vaste de ces technologies normalisées, en particulier dans les industries de l’internet des objets (IDO). Le présent règlement poursuit donc des objectifs qui sont complémentaires , , mais différents, de l’objectif de protection de la concurrence non faussée garanti dans les articles 101 et 102 du TFUE. Le présent règlement devrait également s’appliquer sans préjudice des règles nationales en matière de concurrence.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°281 | 🚫 Annulé

(13) Le centre de compétence devrait créer et administrer un registre électronique et une base de données électronique contenant des informations détaillées sur les BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres, y compris les résultats des contrôles du caractère essentiel, les avis, les rapports, la jurisprudence disponible dans le monde, les règles relatives aux BEN dans les pays tiers, et les résultats d’études portant spécifiquement sur les BEN. Afin de sensibiliser les PME à la question de l’octroi des licences pour les BEN et de faciliter ce processus pour celles-ci, le centre de compétence devrait leur offrir une assistance. La création et l’administration d’un système de contrôles relatifs au caractère essentiel et de procédures de détermination de la redevance agrégée et des conditions FRAND par le centre de compétence devraient inclure des actions d’amélioration continue du système et des procédures, notamment au moyen de nouvelles technologies. Conformément à cet objectif, le centre de compétence devrait mettre en place des procédures de formation des évaluateurs du caractère essentiel et des conciliateurs pour leur permettre de donner leur avis sur la redevance agrégée ainsi que sur la détermination des conditions FRAND, et devrait encourager ceux-ci à adopter des pratiques uniformes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°282 | 🔍 Résultat inconnu

(14) Le centre de compétence devrait être soumis aux règles de l’Union en matière d’accès aux documents et de protection des données. Ses tâches devraient être conçues de façon à accroître la transparence en mettant les informations existantes pertinentes pour les BEN à la disposition de toutes les parties prenantes de manière centralisée et systématique. Il conviendra donc de trouver un équilibre entre le libre accès du public aux informations de base et la nécessité de financer le fonctionnement du centre de compétence. Afin de couvrir les frais de maintenance, une taxe d’enregistrement devra être exigée pour l’accès aux informations détaillées contenues dans la base de données, telles que les résultats des éventuels contrôles relatifs au caractère essentiel et les rapports de détermination des conditions FRAND non confidentiels. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°283 | 🔍 Résultat inconnu

(24) Afin de garantir davantage encore la qualité du registre et d’éviter le surenregistrement, des contrôles relatifs au caractère essentiel doivent également être effectués de manière aléatoire par des évaluateurs indépendants sélectionnés selon des critères objectifs à déterminer par la Commission. Un seul BEN d’une même famille de brevets doit être soumis à un contrôle du caractère essentiel. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°284 | 🔍 Résultat inconnu

(25) Il convient que ces contrôles relatifs au caractère essentiel soient effectués sur un échantillon des portefeuilles de BEN afin de garantir que l’échantillon est à même de produire des résultats statistiquement valables. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel de l’échantillon doivent déterminer le taux de BEN jugés essentiels parmi tous les BEN enregistrés par chaque titulaire de BEN. Le taux de brevets jugés essentiels doit être actualisé chaque année. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°285 | 🔍 Résultat inconnu

(26) Les titulaires de BEN ou les utilisateurs peuvent également désigner chaque année jusqu’à 100 BEN enregistrés qui seront soumis à un contrôle relatif au caractère essentiel. Si les BEN présélectionnés sont jugés essentiels, les titulaires de BEN peuvent utiliser cette information lors des négociations et en tant que preuve devant les tribunaux, sans préjudice du droit d’un utilisateur de contester en justice le caractère essentiel d’un BEN enregistré. Les BEN sélectionnés n’ont aucune incidence sur le processus d’échantillonnage, puisque l’échantillon est sélectionné parmi l’ensemble des BEN enregistrés de chaque titulaire de BEN. Si un BEN présélectionné et un BEN sélectionné pour l’échantillon sont identiques, un seul contrôle du caractère essentiel doit être effectué. Les contrôles relatifs au caractère essentiel ne doivent pas être répétés sur des BEN de la même famille de brevets. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°286 | 🔍 Résultat inconnu

(27) Les appréciations du caractère essentiel des BEN effectuées par une entité indépendante avant l’entrée en vigueur du règlement, par exemple dans le cadre de communautés de brevets, ainsi que les procédures de détermination du caractère essentiel par des autorités judiciaires doivent être consignées dans le registre. Ces BEN ne doivent pas être soumis à un nouveau contrôle du caractère essentiel après présentation au centre de compétence des preuves pertinentes à l’appui des informations figurant dans le registre. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°287 | 🔍 Résultat inconnu

(28) Les évaluateurs doivent travailler en toute indépendance conformément au règlement de procédure et au code de conduite à déterminer par la Commission. Le titulaire du BEN peut demander une évaluation par les pairs avant qu’un avis motivé ne soit rendu. À moins qu’un BEN soit soumis à une évaluation par les pairs, il n’est procédé à aucun autre réexamen des résultats du contrôle du caractère essentiel. Les résultats de l’évaluation par les pairs doivent servir à améliorer le processus de contrôle du caractère essentiel, à mettre en évidence ses lacunes et à y remédier, et à améliorer sa cohérence. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°288 | 🔍 Résultat inconnu

(29) Le centre de compétence doit publier les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel, qu’ils soient positifs ou négatifs, dans le registre et dans la base de données. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel ne sont pas juridiquement contraignants. Par conséquent, tout litige ultérieur concernant le caractère essentiel doit être porté devant la juridiction compétente. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel, qu’ils soient demandés par un titulaire de BEN ou fondés sur un échantillon, peuvent toutefois être utilisés pour démontrer le caractère essentiel des BEN en question dans le cadre de négociations ou de communautés de brevets et devant les tribunaux. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°289 | 🔍 Résultat inconnu

(30) Il est nécessaire de veiller à ce que l’enregistrement et les obligations qui en découlent prévues dans le présent règlement ne soient pas contournés au moyen de la radiation d’un BEN du registre. Lorsqu’un évaluateur estime qu’un brevet prétendument essentiel à une norme est non essentiel, seul le titulaire du BEN peut demander sa radiation et uniquement après que le processus d’échantillonnage annuel a été exécuté et que la proportion de brevets véritablement essentiels à une norme dans l’échantillon a été établie et publiée. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°290 | 🔍 Résultat inconnu

(46) Les PME peuvent être concernées par l’octroi de licences pour les BEN à la fois en tant que titulaires de BEN et en tant qu’utilisateurs. S’il existe actuellement peu de PME titulaires de BEN, les gains d’efficacité produits grâce au présent règlement devraient néanmoins faciliter l’octroi de licences pour leurs BEN. Des conditions supplémentaires sont nécessaires pour réduire la charge financière pesant sur ces PME, comme des réductions des taxes d’administration et des réductions potentielles de taxes pour les contrôles relatifs au caractère essentiel et la conciliation, en plus de l’assistance et de la formation gratuites. Les BEN des micro et petites entreprises ne doivent pas faire l’objet d’un échantillonnage aux fins du contrôle relatif au caractère essentiel, mais ces entreprises doivent pouvoir proposer des BEN à soumettre à des contrôles relatifs au caractère essentiel si elles le souhaitent. Les PME qui sont des utilisateurs devraient elles aussi bénéficier de réductions sur les taxes d’accès et d’une assistance et d’une formation gratuites. Enfin, il convient d’encourager les titulaires de BEN à inciter les PME à acquérir des licences au moyen de remises sur faible volume ou d’exemptions des redevances FRAND. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°291 | ❌️ Rejeté

1 bis. Le présent règlement s’applique uniquement aux brevets qui sont en vigueur après l'entrée en vigueur du présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
165
419
20
🤖 Vote électronique
Amendement n°292 | 🔍 Résultat inconnu

2. Le présent règlement s’applique aux brevets qui sont essentiels à une norme ayant été publiée par un organisme d’élaboration de normes, devant lequel le titulaire de BEN a pris l’engagement d’octroyer des licences d’utilisation de ses BEN à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (FRAND) et qui n’est pas soumis à une politique de propriété intellectuelle d’octroi sans redevance , , si la Commission a déterminé à l'égard de la norme concernée, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, que le fonctionnement du marché intérieur était gravement affecté.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°293 | 🔍 Résultat inconnu

a) après l’entrée en vigueur du présent règlement, à l’exception des cas prévus au paragraphe 3; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°294 | 🔍 Résultat inconnu

b) avant l’entrée en vigueur du présent règlement, conformément à l’article 66. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°295 | 🔍 Résultat inconnu

3. Les articles 17 et 18 et l’article 34, paragraphe 1, ne s’appliquent pas aux BEN dans la mesure où ils sont mis en œuvre pour les cas d’utilisation déterminés par la Commission conformément au paragraphe 4. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°296 | 🚫 Annulé

4. Lorsqu’il existe des éléments suffisants démontrant, eu égard à des cas d’utilisation déterminés de certaines normes ou parties de normes, que les négociations en vue de l’octroi de licences pour les BEN à des conditions FRAND n’entraîneront pas de difficultés ou d’inefficiences significatives affectant le fonctionnement du marché intérieur, la Commission , établit, d’ici au [JO: veuillez insérer la date correspondant à 24 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement] et après un processus de consultation approprié, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, établit une liste desdits cas d’utilisation, normes ou parties de normes , aux fins du paragraphe 3 .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°297 | 🔍 Résultat inconnu

f) administration d’une procédure de détermination de la redevance agrégée; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°298 | 🔍 Résultat inconnu

b) l’octroi ou le transfert d’une licence par l’intermédiaire de communautés de brevets, le cas échéant en vertu de l’article 9; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°299 | 🚫 Annulé

c) des informations indiquant si un contrôle relatif au caractère essentiel ou une évaluation par les pairs ont été effectués et une référence au résultat a été effectué par une juridiction compétente d’un État membre et une référence au résultat s’il s’agit d’un jugement définitif ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°300 | 🔍 Résultat inconnu

g) la date de suspension de l’enregistrement du BEN dans le registre en vertu de l’article 22; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°301 | 🔍 Résultat inconnu

f) des informations non confidentielles relatives aux procédures de détermination des conditions FRAND conformément à l’article 11; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°303 | 🔍 Résultat inconnu

j) les BEN sélectionnés en vue de contrôles relatifs au caractère essentiel conformément à l’article 29, les avis motivés ou les avis motivés définitifs conformément à l’article 33; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°304 | 🚫 Annulé

b) un contrôle relatif au caractère essentiel réalisé avant le [JO: prière d’insérer la date = 24 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement] par un évaluateur indépendant dans le contexte , par exemple, d’une communauté de brevets , mentionnant le numéro d’enregistrement du BEN, l’identité de la communauté de brevets et de son administrateur, ainsi que l’évaluateur.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°306 | 🔍 Résultat inconnu

e) la liste des BEN évalués et la liste des BEN sous licence; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°307 | ❌️ Rejeté

a) l’administration des enregistrements de BEN , des contrôles relatifs au caractère essentiel et des procédures de conciliation conformément au présent règlement;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°308 | 🔍 Résultat inconnu

Article 15 Notification d’une redevance agrégée au centre de compétence 1. Les titulaires de BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres pour lesquels des engagements FRAND ont été pris peuvent notifier conjointement au centre de compétence la redevance agrégée applicable aux BEN pertinents pour une norme. 2. La notification effectuée conformément au paragraphe 1 contient les informations sur les éléments suivants: a) le nom commercial de la norme; b) la liste des spécifications techniques qui définissent la norme; c) le nom des titulaires de BEN effectuant la notification mentionnée au paragraphe 1; d) le pourcentage estimé de titulaires de BEN visés au paragraphe 1 parmi tous les titulaires de BEN; e) le pourcentage estimé de BEN qu’ils possèdent collectivement parmi tous les BEN liés à la norme; f) les applications dont les titulaires de BEN mentionnés au point c) ont connaissance; g) la redevance agrégée mondiale, sauf si les parties notifiantes précisent que la redevance agrégée n’est pas mondiale; h) l’éventuelle durée de validité de la redevance agrégée mentionnée au paragraphe 1. 3. La notification mentionnée au paragraphe 1 est effectuée au plus tard 120 jours: a) après qu’une norme a été publiée par l’organisme d’élaboration de normes pour les applications dont les titulaires de BEN visés au paragraphe 2, point c), ont connaissance; ou b) après qu’une nouvelle application de la norme a été portée à leur connaissance. 4. Le centre de compétence publie les informations fournies au titre du paragraphe 2 dans la base de données. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°309 | 🔍 Résultat inconnu

Article 16 Réévaluation de la redevance agrégée 1. En cas de réévaluation de la redevance agrégée, les titulaires de BEN notifient la redevance agrégée réévaluée et des motifs de la réévaluation au centre de compétence. 2. Le centre de compétence publie dans la base de données la redevance agrégée initiale, la redevance agrégée réévaluée et les motifs de la réévaluation dans le registre. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°310 | 🔍 Résultat inconnu

Article 17 Procédure de facilitation des accords de détermination de la redevance agrégée 1. Les titulaires de BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres qui représentent au moins 20 % de l’ensemble des BEN d’une norme peuvent demander au centre de compétence de désigner un conciliateur de la liste des conciliateurs afin de faciliter les discussions en vue de la présentation conjointe d’une redevance agrégée. 2. Cette demande est introduite au plus tard 90 jours après la publication de la norme ou 120 jours après la première vente d’une nouvelle application sur le marché de l’Union pour les applications inconnues au moment de la publication de la norme. 3. La demande contient les informations suivantes: a) le nom commercial de la norme; b) la date de publication de la dernière spécification technique en date ou la date de la première vente de la nouvelle application sur le marché de l’Union; c) les applications dont les titulaires de BEN visés au paragraphe 1) ont connaissance; d) les noms et les coordonnées des titulaires de BEN appuyant la demande; e) le pourcentage estimé de BEN qu’ils possèdent individuellement et collectivement parmi tous les éventuels brevets prétendument essentiels à la norme. 4. Le centre de compétence notifie les titulaires de BEN visés au paragraphe 3), point d), et leur demande de manifester leur intérêt en vue de participer à la procédure et de communiquer leur pourcentage estimé de BEN parmi tous les BEN liés à la norme. 5. Le centre de compétence désigne un conciliateur de la liste des conciliateurs et en informe tous les titulaires de BEN qui ont manifesté leur intérêt en vue de participer à la procédure. 6. Les titulaires de BEN qui ont fourni des informations confidentielles au conciliateur produisent une version non confidentielle des informations fournies à titre confidentiel suffisamment détaillée pour permettre une compréhension raisonnable du contenu des informations fournies à titre confidentiel. 7. En l’absence de notification conjointe de la part des titulaires de BEN dans les 6 mois à compter de la désignation du conciliateur, ce dernier met un terme à la procédure. 8. Si les contributeurs se mettent d’accord sur une notification conjointe, la procédure prévue à l’article 15, paragraphes 1), 2) et 4), s’applique. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°311 | ❌️ Rejeté

6. Si les demandes de participation concernent des titulaires de BEN représentant collectivement une part estimée à au moins 20 % de l’ensemble des BEN liés à la norme, et des utilisateurs détenant collectivement au moins 10 % de part de marché pertinente dans l’Union ou au moins 10 PME toute combinaison de cinq titulaires de BEN ou utilisateurs , le centre de compétence désigne un comité de trois conciliateurs sélectionnés sur la liste possédant les qualifications adéquates dans le domaine technologique pertinent.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°312 | ❌️ Rejeté

2. Une telle demande peut être introduite à tout moment , excepté entre la sélection du BEN à des fins de contrôle du caractère essentiel conformément à l’article 29 et la publication du résultat du contrôle relatif au caractère essentiel dans le registre et la base de données en vertu de l’article 33, paragraphe 1 .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°313 | 🔍 Résultat inconnu

1. Un évaluateur est chargé des contrôles du caractère essentiel. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°314 | 🔍 Résultat inconnu

4. Le centre de compétence désigne [10] évaluateurs de la liste des évaluateurs qui feront office de pairs évaluateurs pendant une période de [trois] ans. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°315 | ❌️ Rejeté

b) les procédures visées aux articles 17 , 18, 31 et 32 18 et au titre aux titres V et VI.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°316 | 🔍 Résultat inconnu

Article 28 Exigences générales applicables aux contrôles relatifs au caractère essentiel 1. Le centre de compétence administre un système de contrôles relatifs au caractère essentiel, qui garantit que ceux-ci sont effectués de manière objective et impartiale et que la confidentialité des informations obtenues est garantie. 2. Le contrôle relatif au caractère essentiel est effectué par un évaluateur sélectionné conformément à l’article 27. Les évaluateurs effectuent les contrôles relatifs au caractère essentiel des BEN pour la norme pour laquelle ils sont enregistrés. 3. Un seul contrôle relatif au caractère essentiel est effectué par famille de brevets. 4. Le fait qu’un contrôle relatif au caractère essentiel n’a pas été effectué ou est en cours n’empêche pas d’entamer des négociations en vue de l’octroi d’une licence ni d’engager une procédure juridictionnelle ou administrative en relation avec un BEN enregistré. 5. L’évaluateur résume le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel et les motifs de ce dernier dans un avis motivé ou, dans le cas d’une évaluation par les pairs, dans un avis motivé définitif, qui n’est pas juridiquement contraignant. 6. Le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel et l’avis motivé de l’évaluateur ou l’avis motivé définitif du pair évaluateur peuvent être utilisés en tant que preuves devant des parties prenantes, des communautés de brevets, des autorités publiques, des tribunaux ou des arbitres. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°318 | 🔍 Résultat inconnu

Article 31 Examen du caractère essentiel d’un BEN enregistré 1. L’examen du caractère essentiel est réalisé suivant une procédure qui garantit un délai suffisant, la rigueur et la qualité. 2. L’évaluateur peut inviter le titulaire de BEN concerné à présenter ses observations dans un délai fixé par l’évaluateur. 3. Lorsqu’un évaluateur à des raisons de croire que le BEN n’est pas essentiel à la norme, le centre de compétence informe le titulaire de BEN de ces raisons et fixe un délai dans lequel le titulaire de BEN peut présenter ses observations ou un tableau des revendications modifié. 4. L’évaluateur examine dûment toute information fournie par le titulaire de BEN. 5. L’évaluateur rend son avis motivé au centre de compétence dans les 6 mois à compter de sa désignation. L’avis motivé inclut le nom du titulaire de BEN et de l’évaluateur, le BEN soumis au contrôle relatif au caractère essentiel, la norme concernée, un résumé de la procédure d’examen, le résultat du contrôle du caractère essentiel et les motifs sur lesquels ce résultat est fondé. 6. Le centre de compétence communique l’avis motivé au titulaire de BEN. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°319 | 🔍 Résultat inconnu

Article 32 Évaluation par les pairs 1. Une fois le titulaire de BEN informé par le centre de compétence conformément à l’article 31, paragraphe 3, le titulaire de BEN peut demander une évaluation par les pairs avant l’expiration du délai de présentation de ses observations en vertu de l’article 31, paragraphe 3. 2. Si le titulaire de BEN demande une évaluation par les pairs, le centre de compétence désigne un pair évaluateur. 3. Le pair évaluateur examine dûment toutes les informations fournies par le titulaire de BEN, les motifs pour lesquels l’évaluateur initial a jugé que le BEN n’était pas essentiel à la norme, et tout tableau des revendications modifié ou toute observation supplémentaire fourni(e) par le titulaire de BEN. 4. Si l’évaluation par les pairs confirme les conclusions préliminaires de l’évaluateur selon lesquelles le BEN évalué pourrait ne pas être essentiel à la norme pour laquelle il a été enregistré, le pair évaluateur en informe le centre de compétence et motive son avis. Le centre de compétence informe le titulaire de BEN et invite celui-ci à présenter ses observations. 5. Le pair évaluateur examine dûment les observations du titulaire de BEN et rend un avis motivé définitif au centre de compétence dans les 3 mois suivant sa désignation. L’avis motivé définitif précise le nom du titulaire de BEN, de l’évaluateur et du pair évaluateur, le BEN soumis au contrôle du caractère essentiel, la norme concernée, un résumé de la procédure d’examen et de la procédure d’évaluation par les pairs, les conclusions préliminaires de l’évaluateur, le résultat de l’évaluation par les pairs et les motifs sur lesquels ce résultat est fondé. 6. Le centre de compétence notifie l’avis motivé définitif au titulaire de BEN. 7. Les résultats de l’évaluation par les pairs servent à améliorer le processus de contrôle du caractère essentiel et à garantir l’uniformité des contrôles. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°320 | 🔍 Résultat inconnu

Article 33 Publication des résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel 1. Le centre de compétence consigne le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel ou de l’évaluation par les pairs dans le registre et l’avis motivé ainsi que l’avis motivé définitif dans la base de données. Le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel prévu par le présent règlement est valable pour tous les BEN de la même famille de brevets. 2. Le centre de compétence publie dans le registre le pourcentage des BEN échantillonnés par titulaire de BEN et par norme enregistrée spécifique qui ont passé le contrôle relatif au caractère essentiel avec succès. 3. Si la publication des résultats contient une erreur imputable au centre de compétence, ce dernier rectifie l’erreur de sa propre initiative ou à la demande du titulaire de BEN enregistrant et publie la rectification. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°321 | 🚫 Annulé

2. Lorsqu’une procédure parallèle a été engagée par une partie avant ou pendant la détermination des conditions FRAND, le conciliateur comité de conciliateurs ou, lorsque celui ou celle -ci n’a pas été désigné (e), , le centre de compétence, met un terme à la détermination des conditions FRAND sur demande de l’ autre partie une des parties .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°322 | ❌️ Rejeté

2. Si les montants demandés ne sont pas intégralement payés dans les dix jours à compter de la date de la demande, le centre de compétence peut le notifier à la partie en défaut et lui donner la possibilité de procéder au paiement requis dans les [cinq] jours. Dans le cas d’une redevance agrégée ou d’une détermination des conditions FRAND, il transmet une copie de la demande à l’autre partie.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°323 | 🔍 Résultat inconnu

Article 66 Ouverture de l’enregistrement pour une norme existante 1. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], les titulaires de brevets essentiels à des normes publiées avant l’entrée en vigueur du présent règlement (ci-après les «normes existantes»), pour lesquelles des engagements FRAND ont été pris, peuvent, en vertu des articles 14, 15 et 17, notifier au centre de compétence des normes ou parties de normes existantes qui seront déterminées dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences relatives aux procédures relatives à la notification et à la publication prévues dans le présent règlement s’appliquent mutatis mutandis. 2. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], les utilisateurs d’une norme publiée avant l’entrée en vigueur du présent règlement, pour laquelle un engagement FRAND a été pris, peuvent, en vertu de l’article 14, paragraphe 4, notifier au centre de compétence des normes ou parties de normes existantes qui seront déterminées dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences relatives aux procédures relatives à la notification et à la publication prévues dans le présent règlement s’appliquent mutatis mutandis. 3. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 30 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], un titulaire de BEN ou un utilisateur peut demander un avis d’expert en vertu de l’article 18 concernant des brevets essentiels à une norme ou à des parties d’une norme existante, qui sera déterminée dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences et procédures prévues à l’article 18 s’appliquent mutatis mutandis. 4. Lorsque le fonctionnement du marché intérieur est gravement affecté en raison d’inefficiences dans l’octroi de licences d’utilisation des BEN, la Commission, après un processus de consultation approprié, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, détermine quelles normes existantes, quelles parties de normes existantes ou quels cas d’utilisation pertinents peuvent être notifiés conformément au paragraphe 1 ou au paragraphe 2, ou peuvent faire l’objet d’une demande d’avis d’expert conformément au paragraphe 3. L’acte délégué détermine également quelles exigences en matière de procédures, de notification et de publication prévues dans le présent règlement s’appliquent à ces normes existantes. L’acte délégué est adopté au plus tard le [JO: prière d’insérer la date = 18 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement]. 5. Le présent article s’applique sans préjudice des actes conclus et des droits acquis avant le [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement]. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°324 | 🚫 Annulé

2. Le pouvoir d’adopter des actes délégués visé à l’article 1er, paragraphe 4, à l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et à l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , est conféré à la Commission pour une durée indéterminée à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°325 | 🚫 Annulé

3. La délégation de pouvoir visée à l’article 1er, paragraphe 4, à l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et à l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen ou le Conseil. La décision de révocation met fin à la délégation de pouvoir qui y est précisée. La révocation prend effet le jour suivant celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de l’Union européenne ou à une date ultérieure qui est précisée dans ladite décision. Elle ne porte pas atteinte à la validité des actes délégués déjà en vigueur.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°326 | 🚫 Annulé

6. Un acte délégué adopté en vertu de l’article 1er, paragraphe 4, de l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et de l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , n’entre en vigueur que si le Parlement européen ou le Conseil n’a pas exprimé d’objections dans un délai de deux mois à compter de la notification de cet acte au Parlement européen et au Conseil ou si, avant l’expiration de ce délai, le Parlement européen et le Conseil ont tous deux informé la Commission de leur intention de ne pas exprimer d’objections. Ce délai est prolongé de deux mois à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°327 | ❌️ Rejeté

1 bis. Au plus tard ... [veuillez insérer la date correspondant à six mois après l’entrée en vigueur du présent règlement], la Commission crée un groupe d’experts des parties prenantes composé d’experts externes indépendants et d’une représentation équilibrée de toutes les parties intéressées, y compris les titulaires et les utilisateurs de BEN et les PME. Le groupe d’experts des parties prenantes est chargé d’évaluer l’incidence du présent règlement sur l’écosystème européen et mondial de la propriété intellectuelle et de l’innovation et sur la compétitivité européenne ainsi que la compatibilité du présent règlement avec les accords de l’OMC. Le groupe d’experts des parties prenantes formule son évaluation et ses recommandations dans un rapport adressé à la Commission au plus tard... [veuillez insérer la date correspondant à 12 mois après l’entrée en vigueur du présent règlement] et tous les trois ans par la suite. Ce rapport est également rendu public.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°11 | ✅️ Adopté

E. considérant qu’il y a lieu d’établir un dialogue constructif durable durable constructif et équilibré sur la base d’objectifs communs pour élaborer un programme transatlantique fort et ambitieux et aplanir toute divergence transatlantique par une coopération plus étroite, notamment dans des domaines tels que les relations avec la Chine et la Russie, les engagements et les capacités en matière de défense, le conflit du Proche-Orient et d’autres questions de sécurité et de stabilité, et qu’il convient de définir des démarches communes dans la mesure du possible; que l’alliance transatlantique ne peut, de toute évidence, être considérée comme acquise et qu’elle doit être redynamisée et constamment consolidée;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Chrysoula ZACHAROPOULOU (RE) et Ilana CICUREL (RE)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

5. souligne l’importance de l’ICE en tant que seul outil participatif au niveau européen ayant la capacité de mener à l’adoption d’une législation; appelle de ses vœux un renforcement du suivi qui est donné aux ICE grâce l’adoption d’une résolution parlementaire pour chaque ICE réussie; constate qu’il faut que la Commission assume pleinement ses obligations juridiques et motive suffisamment ses décisions de donner suite ou non à une initiative citoyenne européenne (ICE) et estime que cette démarche doit être plus globale afin de fournir aux citoyens un tableau précis des tenants et aboutissants du dialogue et du lancement d’une ICE; regrette que la Commission n’ait pas assuré le suivi des ICE fructueuses par des mesures législatives; estime, conformément à l’article 15 du règlement (UE) nº 2019/788 sur l’ICE, que dans le cas où la Commission n’a pas publié ses intentions dans les délais impartis ou qu’elle a indiqué dans une communication qu’elle n’entendait pas donner suite à une ICE, laquelle a satisfait aux exigences procédurales et est conforme aux traités, en particulier aux valeurs fondamentales de l’Union consacrées à l’article 2 du traité UE, le Parlement pourrait, en vertu de l’article 222 de son règlement intérieur, décider de donner suite à l’ICE au moyen d’un rapport d’initiative législative (INL); demande instamment à la Commission de s’engager à présenter une proposition législative à la suite de l’adoption par le Parlement d’une telle INL; propose à cet égard est d’avis que, dans ce cas, la Commission devrait réévaluer sa réponse initiale, afin de modifier respecter l’ accord-cadre actuel entre le Parlement et la Commission INL du Parlement ; demande que le règlement sur l’ICE soit modifié afin d’encourager la Commission à soumettre une proposition législative lorsque les conditions de présentation d’une ICE sont remplies;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

13. se félicite de la proposition de création d’un organisme chargé des questions d’éthique sous la forme d’une autorité indépendante chargée de renforcer la transparence au sein des institutions de l’Union;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

19. appelle de ses vœux une implication active des jeunes et des organisations de jeunes dans la préparation, la mise en œuvre et l’évaluation des manifestations et des programmes dans le dialogue avec les décideurs politiques, afin que leurs opinions soient entendues au cours de l’élaboration de la politique de l’Union en faveur de la jeunesse ; salue le travail accompli par le dialogue de l’Union en faveur de la jeunesse pour inclure les jeunes et les organisations de jeunesse dans l’élaboration des politiques et la prise de décision; invite les institutions de l’Union à s’engager à prendre des mesures concrètes fondées sur les résultats du dialogue de l’Union en faveur de la jeunesse;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

38. souligne que les citoyens doivent avoir accès aux mécanismes participatifs dans leur langue maternelle tous les langues officielles de l’Union ; rappelle que la barrière linguistique éloigne les institutions européennes des citoyens et empêche le développement d’une démocratie européenne véritablement inclusive;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

63. espère croit que la conférence sur l’avenir de l’Europe contribuera grandement offrira une occasion importante de contribuer davantage à développer la participation des citoyens au processus législatif de l’Union; souhaite qu’elle ouvre la voie à la mise en place de nouveaux des mécanismes permanents efficaces de participation des citoyens;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

10. estime que cette capacité de contrôle devrait comprendre, entre autres, la possibilité de vérifier la véracité de la déclaration d’intérêts financiers , qui devrait être directement transmise à ; estime qu’en ce qui concerne les commissaires désignés, le Parlement pourrait envisager la possibilité d’autoriser l’organisme européen chargé des questions d’éthique par les personnes qui en relèvent, ainsi qu’au Parlement en ce qui concerne les commissaires désignés, à évaluer les déclarations, mais que ces dernières devraient continuer à être transférées exclusivement au Parlement afin qu’elles parviennent au plus vite à tous les responsables du contrôle démocratique et/ou public, comme le stipulent les règles applicables, le traitement des conflits d’intérêts, les règles relatives aux activités de lobbying, la vérification des obligations de transparence, y compris au cours de la procédure législative, et la vérification du respect des règles relatives au pantouflage et, de manière générale, la vérification du respect de toutes les dispositions des codes de conduite et des règles applicables en matière de transparence, d’éthique et d’intégrité;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

21. rappelle que la confirmation par la commission des affaires juridiques de l’absence de tout conflit d’intérêts est une condition préalable essentielle à la nomination des commissaires désignés et que la commission des affaires juridiques est clairement habilitée à rejeter des commissaires désignés si un conflit d’intérêts a été constaté et n’a pas pu être réglé ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

24. souligne que la décision relative aux conflits d’intérêts des commissaires désignés avant les auditions demeure une compétence démocratique et institutionnelle de la commission des affaires juridiques du Parlement; souligne, à cet égard, que le futur organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique devrait se voir conférer grâce à l’accord-cadre sur les relations entre le Parlement européen et la Commission européenne, le Parlement a des pouvoirs d’enquête appropriés, ainsi que le pouvoir de demander des documents administratifs et d’y avoir accès, afin de lui permettre de procéder à des évaluations bien motivées et documentées; souligne qu’il convient, lors du processus de vérification des implications d’un conflit d’intérêts, de respecter pleinement les règles relatives à la confidentialité, à la protection de la vie privée, ainsi qu’à la protection des données à caractère personnel; est d'avis que la commission des affaires juridiques devrait disposer de plus de temps et que, pour déterminer l’existence d’un conflit d’intérêts des commissaires désignés, la commission des affaires juridiques, tout en conservant sa pleine compétence en la matière, devrait s’appuyer sur des recommandations non contraignantes, précises et motivées de l’organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique, qui viendrait ainsi la renforcer dans son action; estime que la commission des affaires juridiques devrait, pour finir, organiser un débat sur les recommandations émises par l’organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique; estime que les recommandations devraient être publiées avec les déclarations d’intérêts financiers des commissaires désignés; estime qu’au-delà de l’examen des déclarations des commissaires désignés par la commission des affaires juridiques, l’examen des conflits d’intérêts devrait être effectué, de manière générale, avant, pendant et après une fonction publique ou un emploi, pour l’ensemble des institutions, organes et organismes de l’Union; estime en outre qu’elle devrait disposer des ressources, outils et compétences suffisants pour recouper et localiser les informations nécessaires ainsi que pour demander des informations complémentaires si nécessaire;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°49 | ✅️ Adopté

10 bis. se dit vivement préoccupé par le fait que la Commission ait récemment financé ou cofinancé des campagnes de promotion du voile, affirmant par exemple que «la liberté est dans le hijab»; souligne que le budget de l’Union ne doit plus financer de future campagne susceptible de promouvoir le voile, banalisant de manière indirecte le port du voile obligatoire;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°109 | ✅️ Adopté

c bis) les paiements résultant d’achats, de ventes, de livraisons, de commissions ou d’opérations d’agence contribuant à la fabrication de livres, ainsi que pour la fourniture de papier et d’autres consommables destinés à l’impression, à la reliure ou à l’édition de livres, en raison de leur statut particulier de produits culturels à rotation lente, lorsque les conditions de paiement sont définies par accord entre les parties concernées.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR) et Guy LAVOCAT (RE)
Amendement n°299 | 🚫 Annulé

Article 5 bis Viol 1. Les États membres veillent à ce que les comportements intentionnels suivants soient passibles de sanctions en tant qu’infractions pénales: a) la pénétration vaginale, anale ou orale non consentie, à caractère sexuel, du corps d’autrui avec toute partie du corps ou avec un objet; b) le fait de contraindre une autre personne à se livrer à tout acte non consenti de pénétration vaginale, anale ou orale à caractère sexuel avec toute partie du corps ou avec un objet. 2. Le consentement doit être donné volontairement comme résultat de la volonté libre de la personne considérée dans le contexte des circonstances environnantes. 3. Les parties prennent les mesures législatives ou autres nécessaires pour garantir que les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent également aux actes commis à l’encontre d’anciens ou actuels conjoints ou partenaires.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

24. invite la Commission à présenter des obligations de diligence pour les institutions financières de assurer la mise en œuvre effective du règlement (UE) 2020/85211 pour déterminer, de prévenir et de limiter les conséquences environnementales et sociales ainsi que les incidences en matière de droits de l’homme de la déforestation imputable à l’Union afin de garantir qu’aucune entité financière ou bancaire de l’Union n’est liée directement ou indirectement à la déforestation, à la dégradation des forêts, à la conversion et à la dégradation des écosystèmes naturels ainsi qu’à des violations des droits de l’homme ; ; salue en outre l’actuel réexamen de la directive sur la communication d’informations non financières et invite la Commission à renforcer la qualité et le champ d’application de la communication d’informations non financières, en particulier sur des aspects environnementaux, et à promouvoir l’intégration de considérations propres aux forêts dans la responsabilité sociale des entreprises; _________________ 1 Règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables, et modifiant le règlement (UE) 2019/2088,

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

39. dénonce souligne que l’utilisation accrue du bois pour les biocarburants et la bioénergie , qui engendre une pression sur les devraient accroître la taille et la durabilité des forêts de l’Union et de la planète compte tenu de l’augmentation de la demande en énergie produite à partir de sources renouvelables;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

41. appelle la Commission et les États membres à tenir pleinement compte de l’incidence de l’utilisation accrue de certains biocarburants sur la déforestation; invite par conséquent la Commission à réformer en profondeur les politiques de l’Union en matière de bioénergie, c’est-à-dire à réviser la directive sur les sources d’énergie renouvelables assurer la mise en œuvre rapide et efficace de la récente révision de la directive sur les sources d’énergie renouvelables et à continuer d’évaluer et de réduire au minimum le risque de créer des incitations involontaires en faveur de la biomasse non durable lors de la prochaine révision ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

S. considérant que l’Union doit garantir aux citoyens , eu égard en particulier aux besoins particuliers des personnes handicapées, le droit de participer activement aux activités démocratiques de l’Union européenne dans leur langue maternelle l’une des langues officielles de l’Union quelle qu’elle soit afin d’éviter toute forme de discrimination et de promouvoir le multilinguisme ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

41. rappelle que les citoyens de l’UE disposent de droits d’accès aux documents des institutions de l’Union; félicite la Médiatrice pour l’excellent travail accompli en ce qui concerne l’accessibilité aux documents de l’Union, et en particulier l’application de la procédure accélérée de traitement de ces demandes; invite les colégislateurs à suivre les recommandations de la Médiatrice concernant le règlement (CE) nº 1049/2001 relatif à l’accès du public aux documents et à encourager sa révision; estime que la révision du règlement (CE) nº 1049/2001 constitue une priorité pour garantir une parfaite transparence et l’accès plein et entier du public aux documents officiels détenus par les institutions de l’Union , dans le plein respect des règles de l’Union en matière d’accès aux documents ; souligne l’importance des missions du Médiateur en matière de transparence pour la démocratie européenne, notamment en ce qui concerne l’accessibilité des documents pour les citoyens européens, afin de leur permettre d’exercer pleinement leur droit à l’information et d’accroître la confiance des citoyens dans le projet européen; invite la Médiatrice à poursuivre ses efforts dans ce sens, étant donné que la possibilité d’accéder à des documents en temps utile et dans les 24 langues officielles de l’UE est essentielle pour garantir une participation adéquate des citoyens et de la société civile au processus décisionnel;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

44. estime qu’il est très important de continuer de fournir aux citoyens de l’Union des informations adéquates sur le rôle et la portée des activités du Médiateur et sur son influence sur l’évolution des institutions de l’Union; invite la Médiatrice à continuer de diffuser des informations sur les résultats des enquêtes qui ont abouti à accroître la transparence des négociations commerciales de l’Union, à rendre publics améliorer les résultats travaux des essais cliniques de médicaments évalués dans l’Union, à mettre en place des mécanismes de plainte pour les demandeurs d’asile et à renforcer les règles déontologiques applicables aux commissaires européens institutions de l’Union ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
🚫 Aucun amendement
Résolution sur la criminalisation de l'éducation sexuelle en Pologne
À travers cette résolution, le Parlement européen se prononce sur un texte portant sur l’éducation sexuelle en Pologne. Nous affirmons que l’éducation sexuelle fait partie intégrante de l’éducation et qu'elle est également une question de santé publique. Nous défendons également le respect dû aux éducateurs, dans la mesure où ils respectent leur responsabilité déontologique, et le fait que l’enseignement ne doit pas être otage de débats idéologiques. Nous ne soutenons pas ce texte de loi. En revanche, sur la procédure et la forme, cette résolution ne nous semble pas pertinente: le texte qu’elle vise est un projet de loi qui n'a pas encore été discuté au sein d’une commission parlementaire du Parlement polonais. Par ailleurs, et c’est un point essentiel, le sujet de ce texte ne relève en rien des compétences de l’Union: le Parlement européen a d’ailleurs rappelé à maintes reprises que l'éducation relève de la compétence des États membres. Le principe de subsidiarité guide notre action comme députés européens. Nous avons donc choisi de nous abstenir sur le vote de cette résolution.
Accord d’association UE/Euratom/Ukraine: préférences commerciales applicables aux viandes de volaille et aux préparations à base de viandes de volaille
Ce dossier relatif à la modification des préférences commerciales entre l’Union européenne et l’Ukraine applicables aux viandes de volaille est quelque peu l’incarnation de la naïveté européenne. Car il faut quand même reconnaître que les Ukrainiens nous ont bien eus en usant d’une ligne tarifaire libéralisée pour des coupes mineures pour exporter des coupes à forte valeur ajoutée! Les éleveurs européens de volailles, déjà sous pression, paient cher cette naïveté européenne, qui continuera durablement de se payer cher, puisque l’Ukraine a obtenu, dans l’affaire, un contingent supplémentaire de 50 000 tonnes. Néanmoins, j’ai voté en faveur afin de mettre fin à une situation qui était hors contrôle.
Résolution sur les droits de l’enfant, à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant
Le Parlement européen s’est prononcé sur une résolution soulignant les principes fondamentaux liés à la protection des enfants, à l’occasion du 30e anniversaire de la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant. La protection des droits des enfants est essentielle, c’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution qui rappelle les différentes formes de violence subies par les enfants, notamment les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, le trafic et la violence psychologique. Je partage pleinement l’appel du Parlement à prendre des mesures concrètes pour éradiquer ces violences. Toutefois, j’ai voté contre deux points de la résolution traitant de la problématique de l’accompagnement des mineurs non accompagnés. Je considère en effet qu’il faut laisser aux autorités nationales la marge de manœuvre nécessaire pour gérer le nombre, croissant, de mineurs non accompagnés et également de faux mineurs.
Accord États-Unis/UE concernant l'attribution d'un contingent tarifaire: ouverture d'un contingent tarifaire autonome pour les importations de viande bovine de haute qualité
Ce dossier a pour but de mettre fin à un litige de longue date opposant les États-Unis à l’UE suite à notre décision d’interdire l'importation en Europe de viande provenant d’animaux traités avec des hormones. À la demande des États Unis, l'Europe a décidé de réviser le fonctionnement du contingent à droit nul de viande sans hormone octroyé en compensation dans le cadre de l'OMC, afin de leur accorder une part incompressible de 35 000 tonnes sur 45 000 du contingent; celui-ci étant largement utilisé par d'autres pays tiers au détriment des États Unis. Je tiens à assurer qu'il n'y aura pas d'augmentation des quantités de viande bovine importée à droit nul dans le cadre de ce contingent en Europe, celui-ci étant déjà utilisé à l'heure actuelle à quasiment 100 %, mais seulement une modification des flux commerciaux. En outre, les importations devront respecter nos standards sanitaires pour être admis sur notre territoire et trouver leur chemin jusqu’aux assiettes des Européens. Néanmoins, je n’ai pas pu avoir d’assurance que la baisse consentie par les pays du Mercosur et de l’Océanie de l’usage du contingent n’a et ne fera pas l’objet de compensation via les accords commerciaux bilatéraux. Aussi je me suis abstenu.
Accord entre l'UE et les États-Unis concernant l'attribution d'un contingent tarifaire pour les importations de viande bovine de haute qualité
Ce dossier a pour but de mettre fin à un litige de longue date opposant les États-Unis à l’UE suite à notre décision d’interdire l'importation en Europe de viande provenant d’animaux traités avec des hormones. À la demande des États Unis, l'Europe a décidé de réviser le fonctionnement du contingent à droit nul de viande sans hormone octroyé en compensation dans le cadre de l'OMC, afin de leur accorder une part incompressible de 35 000 tonnes sur 45 000 du contingent, celui-ci étant largement utilisé par d'autres pays tiers au détriment des États Unis. Je tiens à assurer qu'il n'y aura pas d'augmentation des quantités de viande bovine importée à droit nul dans le cadre de ce contingent en Europe, celui-ci étant déjà utilisé à l'heure actuelle à quasiment 100 %, mais seulement une modification des flux commerciaux. En outre, les importations devront respecter nos standards sanitaires pour être admis sur notre territoire et trouver leur chemin jusqu’aux assiettes des Européens. Néanmoins, je n’ai pas pu avoir d’assurance que la baisse consentie par les pays du Mercosur et de l’Océanie de l’usage du contingent n’a et ne fera pas l’objet de compensation via les accords commerciaux bilatéraux. Aussi je me suis abstenue.
Résolution sur l'urgence climatique et environnementale
Dans la résolution commune sur l’urgence climatique, j’ai voté contre l’amendement déposé par le groupe ECR, invitant tous les États membres à s’accorder sur un siège unique pour le Parlement européen. En effet, conformément aux traités, le Parlement européen a déjà un siège, qui est à Strasbourg. La défense du siège du Parlement européen de Strasbourg reste une priorité de mon mandat. Cependant, j’ai voté en faveur de la résolution décrétant l’urgence climatique, dans laquelle le Parlement européen envoie un signal fort aux Européens et au reste du monde pour renforcer nos efforts dans la lutte contre le changement climatique.
Résolution sur les mesures destinées à remédier aux conséquences pour l'agriculture européenne de la décision de l'OMC concernant Airbus
Nous avons par cette résolution souhaité envoyer un message de soutien à nos secteurs agricoles pris dans la spirale d’un conflit qui les dépasse. La décision américaine d’imposer près de 25 % de droits de douane sur des produits agricoles européens emblématiques à la suite d’un conflit relatif à la subvention des secteurs aéronautiques américains et européens est éminemment politique et frappe de plein fouet des secteurs qui ont déjà dû faire face aux sanctions russes depuis 2015 et qui doivent aussi se préparer à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.Aussi avons-nous appelé à la rapide désescalade des sanctions et des tensions commerciales, et à ce que la Commission mobilise tous les outils à sa disposition afin d’aider nos secteurs à diversifier leurs débouchés ou à renforcer leur présence sur le marché américain. En outre, nous devons rester vigilants: si ces sanctions devaient mener à une déstabilisation plus profonde des secteurs touchés, nous devrions être prêts à user des outils uniques de l’OCM, c’est-à-dire le stockage privé ou l’octroi de mesures de compensation.J’ai voté en faveur de la résolution.
Résolution sur le pacte vert pour l'Europe
Annoncé par la Présidente Ursula Von der Leyen lors de son investiture, le Pacte vert européen est un plan de croissance durable qui nous aidera à lutter contre le réchauffement climatique. Grâce à celui-ci, l’Union européenne restera à la pointe de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et devrait atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Parvenir à cet objectif sans travailler en étroite collaboration avec les agriculteurs européens est impossible. Contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, ils ne sont pas la cause des défis environnementaux auxquels nous faisons face mais la pierre angulaire des solutions portées par l'ambition environnementale européenne. Je serai donc attentive au fait que la stratégie dite de la « Fourche à la Fourchette », régulant le volet agricole du Pacte vert, permette à nos agriculteurs de bénéficier de moyens supplémentaires pour œuvrer à la transition écologique qu’ils ont déjà commencée à mettre en place par eux-mêmes. Grâce à cet accompagnement, ils pourront continuer à offrir aux consommateurs une alimentation saine et à des prix compétitifs.
Résolution sur la position du Parlement européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe
Le Parlement européen a présenté sa position concernant la future conférence sur l’avenir de l’Europe proposée en juillet 2019 par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.Depuis plus d’une décennie, les institutions sont en proie à une crise de légitimité que les campagnes de communication successives et les déplacements de commissaires échouent à résoudre. La volonté de la Commission de reconquérir les citoyens en les associant à la réflexion sur l’avenir de l’Europe est l’un des remèdes.Mais, pour ne pas décevoir, à l’issue de cette Conférence, il faudra veiller à ce que les conclusions soient suivies d’effets, notamment des propositions législatives conformes aux attentes des Européens.
Résolution sur les auditions en cours au titre de l’article 7, paragraphe 1, du traité UE en ce qui concerne la Pologne et la Hongrie
La résolution sur les auditions en cours au titre de l’article 7, paragraphe 1, du traité UE en ce qui concerne la Pologne et la Hongrie, présentait plusieurs difficultés aux yeux de la délégation LR-PPE. Tout d'abord, en ce qui concerne la procédure de l'article 7, celle-ci ne doit s'adresser qu'à un seul État membre à la fois. Vouloir associer la Pologne et la Hongrie est une faute juridique, et ne conduit qu’à des approximations infondées, qui sont injustifiables sur un sujet aussi grave. Le respect de l’État de droit est un principe fondamental de notre appartenance à l’Union européenne ; le Parlement européen ne devrait pas laisser l’article 7 être instrumentalisé au profit d’un agenda politicien. Lorsqu’on constate par exemple que Malte, malgré les faits très graves qui s’y sont récemment déroulés, ne fait l’objet d’aucune procédure de ce type, cette résolution totalement superflue apparaît pour ce qu’elle est : un simple piège tendu pour diviser notre famille politique. Pour toutes ces raisons, la délégation LR-PPE a voté contre cette résolution.
Résolution sur la 15e réunion de la conférence des parties (COP15) à la convention sur la diversité biologique
Chacune et chacun d’entre nous a été interpelé par les incendies qui ont eu lieu la semaine dernière en Australie. Ils ont été une véritable hécatombe pour la biodiversité mondiale. Par le biais de cette résolution, le Parlement européen a voulu envoyer un signal fort en faveur de la protection de nos écosystèmes. Nous entendons beaucoup, et à juste raison, parler des émissions carbonées, mais nettement moins de la préservation de la faune et de la flore. À mon sens, il ne peut y avoir de compromis entre l’un ou l’autre : j’appelle l’Union européenne à agir sur les deux volets. L'approche développée pour répondre à ces défis doit être globale et ne doit pas se limiter à des interdictions d'usage de pesticides. Sur ce sujet d’une importance cruciale pour nos agriculteurs, la démagogie ne devrait pas avoir sa place. C’est pourquoi je souhaitais qu’une étude d’impact soit menée en amont de la révision de la directive sur l’utilisation durable des pesticides (2009/128/CE). Malheureusement, l’amendement en question a été rejeté.
Accord sur le retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de l'Union européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique
C’est la première fois qu’un pays décide de sortir de l’Union et nous ne pouvons que regretter cette situation. Loin de nous diviser, cet événement doit nous faire réfléchir, ensemble, aux dysfonctionnements de l’intégration européenne et nous permettre d’y remédier. À ce stade, nous pouvons nous féliciter de l’accord de sortie négocié par M. Barnier, négociateur en chef de l’UE pour le Brexit. Il a su maintenir l’unité des 27, garantir les droits des citoyens et trouver une solution au très sensible problème irlandais. Il nous faudra désormais veiller à établir une nouvelle relation de confiance avec le Royaume-Uni. Celui-ci est, et restera, un des partenaires commerciaux et diplomatiques principaux de la quasi-totalité des États membres de l’UE, dont la France. Nous devrons toutefois nous assurer qu’il ne devienne pas un espace de concurrence fiscale déloyale et de dumping social à nos frontières.
Résolution sur un chargeur universel pour les équipements radioélectriques mobile
La protection du consommateur est dans l’ADN de l’Union européenne. Mettre en place un chargeur universel pour les équipements électroniques comme les smartphones et les tablettes va dans le bon sens, c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport. Par ailleurs, le gaspillage dû à ces derniers est très important puisque, chaque année, dans le monde, ce ne sont pas moins de 50 millions de tonnes déchets électroniques qui sont produits. Je salue donc une mesure qui simplifiera la vie quotidienne des citoyens européens et qui, à l’heure où nous débattons du green deal , sera à l’origine d’une diminution des déchets électroniques.
Résolution sur l'écart de salaire entre hommes et femmes
Dans l’Union européenne, le salaire horaire moyen des femmes, tous secteurs économiques confondus, reste encore inférieur de plus de 16 % à celui des hommes. La situation se reflète de manière encore plus préoccupante au niveau des pensions de retraite avec un écart de 35,7 % entre hommes et femmes. Personne ne peut se satisfaire de cette situation. De ce fait, j’ai voté en faveur de la résolution du Parlement européen qui appelle la Commission européenne à prendre des mesures ambitieuses pour réduire cet écart. Celle-ci devrait initier un projet de directive sur ce sujet dès la fin de l’année 2020. Une telle initiative doit nous réjouir: l’UE doit continuer à œuvrer en faveur de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Je suivrai donc attentivement les propositions de la Commission et m’assurerai que de réelles avancées en la matière puissent être mises en œuvre le plus rapidement possible. Pour que la participation des femmes au marché du travail augmente, il s’agira notamment de développer des formes de travail davantage compatibles avec une vie de famille.
Accord de libre-échange UE/Viêt Nam
Actuellement, le Viêt Nam est le 2e plus grand partenaire commercial de l’UE au sein de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). Cet accord de libre-échange entre l’UE et le Viêt Nam, soumis à l’approbation du Parlement européen, vise à accroître les échanges économiques entre ces deux parties du monde, tout en intégrant des normes sociales et environnementales. J’ai décidé de voter en faveur de cet accord, car il permettra la réciprocité avec un marché porteur. La France, en tant que 3e exportateur de l’UE vers le Viêt Nam, bénéficiera de cette libéralisation des échanges et assurera, pour le secteur agricole et agroalimentaire, la protection de nos indications géographiques et la création de nouveaux débouchés. Au total, ce sont près de 169 produits européens emblématiques tels que le champagne qui seront protégés. Cet accord, qui prévoit une élimination progressive des tarifs douaniers sur les produits agricoles, représente également une véritable opportunité d’exportation pour le secteur vitivinicole français dans un contexte de crise lié à l’établissement de sanctions américaines sur cette filière. En outre, je me réjouis du fait que, au-delà des bénéfices économiques, cet accord inclue des règles concernant le droit du travail, les droits de l’homme et l’action pour le climat.
Résolution sur une stratégie de l’Union visant à mettre un terme aux mutilations génitales féminines dans le monde
D’ici 2030, on estime que ce ne sont pas moins de 68 millions de filles qui seront soumises à des mutilations génitales dans le monde. Cette pratique d’une violence inouïe constitue une forme extrême de discrimination à l’encontre des femmes. En outre, elle concerne quasiment exclusivement des jeunes filles mineures et constitue, par conséquent, une violation des droits de l’enfant. L’UE doit être à la pointe du combat visant à lutter contre la mutilation génitale féminine et contre les inégalités entre les hommes et les femmes. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution qui dénonce ces actes de violence et qui appelle à prendre des concrètes visant à éradiquer ce fléau : prévention, protection et soutien des victimes, poursuites judiciaires contre les perpétrateurs, renforcement de la coopération entre Etats membres, etc.
Résolution sur la protection du marché intérieur et des droits des consommateurs de l’UE contre les conséquences néfastes du trafic d’animaux de compagnie
Chaque année, de nombreux animaux de compagnie sont vendus illégalement à travers l’Union européenne. En plus de mettre des animaux en danger et de générer des revenus à des réseaux criminels, ce trafic constitue une menace pour la santé publique : la plupart de ces animaux n’étant pas vaccinés, ils sont susceptibles de transmettre de nombreuses maladies aux humains et au bétail.Attirés par des prix peu élevés, les citoyens européens achètent souvent leur animal sur Internet sans être pleinement conscients des risques encourus. À travers cette résolution que j’ai soutenue, le Parlement européen demande à la Commission européenne de présenter une proposition de système obligatoire d’identification et d’enregistrement des chats et des chiens, de renforcement des contrôles et des sanctions, ou encore d’harmonisation des normes de bien-être animal.
Un filet de sécurité pour protéger les bénéficiaires des programmes de l'UE: mise en place d'un plan d'urgence concernant le CFP
L’objectif de ce texte, que j’ai soutenu, est de demander à la Commission européenne de proposer une initiative législative visant à sécuriser la continuité des programmes de l’Union dans le cas où les négociations sur le cadre financier pluriannuel 2021-2017 ne parviendraient pas à être clôturées avant le 1er janvier 2021. En cette période de crise, il me paraît en effet primordial d’offrir une visibilité aux différentes entités (entreprises, laboratoires, universités, etc.) bénéficiant de subventions de l’Union européenne. Ce plan d’urgence devra contenir plusieurs propositions législatives afin d’étendre les limites de chacun des programmes communautaires, actuellement fixées à la fin de l’année 2020.
Décharge 2018: Budget général UE, Parlement européen
Considérant que la gestion de notre Institution ne pose pas de problème particulier, j’ai décidé de voter en faveur de l’octroi de la décharge budgétaire au Parlement européen pour l’année 2018.Je me suis toutefois opposée à la résolution du Parlement accompagnant cette décharge qui visait à affaiblir le siège de Strasbourg. Il est, par exemple, totalement inadmissible qu’une résolution de notre Institution évoque la vente des bâtiments du Parlement à Strasbourg comme une source d’économie potentielle. En outre, je tiens à souligner une nouvelle fois que la discussion d’un transfert de l’intégralité des activités du Parlement européen à Bruxelles n’a pas lieu d’être puisqu’elle est totalement contraire aux traités dont la révision échoit aux États membres qui doivent trancher à l’unanimité.
Décharge 2018: budget général UE, Conseil européen et Conseil
Depuis l’exercice 2009, le Parlement européen ajourne chaque année la décharge budgétaire du Conseil. Cette année encore, le Conseil n’a pas suffisamment coopéré avec le Parlement européen pour cette procédure de décharge. C’est pourquoi, comme la plupart de mes collègues, j’ai soutenu la décision du Parlement européen ajournant la décharge budgétaire du Conseil pour l’année 2018.
Décharge 2018: Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (Cedefop)
Le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (Cedefop) est une agence dont la mission consiste à promouvoir l’essor de la formation professionnelle dont nous avons tant besoin pour réduire le chômage et encourager l’insertion sur le marché du travail. En raison de la bonne gestion des fonds de l’agence, j’ai soutenu l’octroi de la décharge budgétaire et souhaite qu’elle puisse continuer à exercer sa mission que je considère essentielle.Lors de mon précédent mandat, en tant que rapporteure du règlement 2016/0257 réformant le Cedefop, j’avais participé à la refonte de son organisation, la rendant plus transparente et renforçant le rôle du Parlement dans sa gouvernance. La résolution du Parlement jointe à la décharge budgétaire proposait de fusionner le Cedefop avec Eurofound, agence chargée de l’amélioration des conditions de vie et de travail. Bien qu’étant favorable à davantage de synergies entre certains services de ces deux agences européennes, je me suis opposée à l’idée de cette fusion, considérant que ces deux agences exercent des missions différentes et qu’il ne serait pas opportun de supprimer une agence nouvellement réformée avant même d’avoir pu évaluer l’efficacité de son nouveau fonctionnement.
Décharge 2018: Budget général UE, Commission européenne
J’ai décidé de voter en faveur de l’octroi de la décharge budgétaire à la Commission européenne pour l’année 2018. Pour autant, je me suis opposée à certains paragraphes de la résolution accompagnant cette décision de décharge qui remettaient en cause la gestion de la PAC. Plus que jamais, en cette période de crise, les agriculteurs ont besoin d’être accompagnés et non désignés comme responsables d’une crise climatique qu’ils combattent quotidiennement depuis de nombreuses années. Il faut aujourd’hui saluer l’autonomie alimentaire européenne et rendre hommage à nos agriculteurs qui nous ont permis de ne souffrir d’aucune difficulté d’approvisionnement durant la période de confinement que nous venons de vivre.
Décharge 2018: Budget général UE, Comité économique et social européen
J’ai voté en faveur de l’ajournement de la décharge budgétaire du Comité économique et social européen (CESE) pour l’exercice 2018. Les institutions européennes se devant de montrer l’exemple, le Parlement européen ne pouvait octroyer la décharge à une institution au sein de laquelle plusieurs accusations de harcèlement ont été formulées et certaines avérées. Par cet ajournement, notre institution souhaite que, d’ici septembre 2020, le CESE l’informe des mesures prises pour prévenir ces situations à l’avenir et sanctionner ces actes répressibles. Nous invitons également le CESE à appliquer systématiquement l’article 8 de son code de conduite, notamment en lançant la procédure prévue à l’égard des personnes concernées et en saisissant rapidement le comité́ consultatif, ainsi qu’à promouvoir une tolérance zéro à l’égard du harcèlement.
Budget 2021: état prévisionnel des recettes et des dépenses, Section I – Parlement
Chaque année, le Parlement européen doit dresser un rapport sur l’état prévisionnel de ses dépenses pour l’année à venir. Pour 2021, un budget d’environ 2,1 milliards d’euros a été proposé, soit une légère augmentation de 2,54 % par rapport au budget 2020. J’ai voté en faveur de ce texte car je salue son ton général appelant à la recherche continue d’une meilleure gestion budgétaire, dans l’intérêt du contribuable.Malheureusement, chaque texte budgétaire est une occasion saisie par certains de mes collègues pour attaquer le bien-fondé du statut de Strasbourg en tant que Siège de notre institution, évoquant des coûts économique et environnemental supposés. Naturellement, je me suis opposée à ces articles et souhaite ici rappeler que seule une décision des États membres adoptée à l’unanimité peut prétendre modifier la localisation des institutions européennes. J’appelle donc mes collègues à arrêter de perdre du temps et de l’énergie sur cette question qui ne relève pas des compétences du Parlement.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne: aide au Portugal, à l'Espagne, à l'Italie et à l'Autriche
Le Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE) est l’instrument d’aide aux Etats membres et aux pays négociant leur adhésion qui ont subi des catastrophes naturelles. C’est dans ce cadre, par exemple, que la France a pu bénéficier d’environ 50 millions d’euros à la suite du passage de l’ouragan Irma dans les Antilles à la fin de l’année 2017.Lorsque de tels événements ont lieu, l’Union européenne se doit de se montrer solidaire à l’égard des populations touchées. C’est pourquoi, j’ai voté en faveur de ce rapport qui permet la mobilisation de plus de 278 millions d’euros à destination du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie et de l’Autriche en raison des événements météorologiques dramatiques que ces Etats ont connu l’an passé.
Budget rectificatif 3/2020: excédent de l'exercice 2019
Chaque année, les institutions européennes inscrivent l’excédent budgétaire de l’année précédente au budget en cours. En 2019, cet excédent s’est établi à 3,2 milliards d’euros et s’explique pas des recettes positives de 2,4 milliards d’euros (intérêts de retard et amendes infligées par l’UE) ainsi que par la sous-exécution de dépenses à hauteur de 0,8 milliard d’euros.A travers ce rapport que j’ai soutenu, le Parlement européen a approuvé la rectification du budget proposé par la Commission qui vient diminuer les contributions des Etats membres à hauteur de l’excédent réalisé. Mes collègues et moi-même avons toutefois réitéré notre position historique, selon laquelle le montant perçu par l’Union européenne grâce aux amendes infligées ne devrait pas être déduit de la contribution des Etats membres mais venir s’ajouter aux moyens budgétaires disponibles. Dans le contexte de crise actuel, une telle mesure aurait permis de renforcer l’aide financière aux régions et entreprises les plus affectées par la crise liée à la pandémie de la COVID-19.
Recommandations pour les négociations sur un nouveau partenariat avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
A travers cette recommandation que j’ai soutenue, le Parlement européen a souhaité exprimer son regret face à l’absence de progrès tangibles concernant les négociations pour l’établissement d’un nouveau partenariat avec le Royaume-Uni. Une nouvelle fois, mes collègues et moi-même avons tenu à rappeler l’importance d’un accord global permettant d’éviter la divergence des cadres réglementaires britannique et européen. Un tel scénario serait à l’origine d’une grande incertitude pour nos entreprises et pourrait créer un risque de dumping social et environnemental aux portes de l’Union européenne.En tant que membre de la Commission de l’agriculture et du développement durable, je serai, dans les prochains mois, particulièrement attentive à l’évolution des négociations afin de m’assurer que nos agriculteurs ne soient pas une nouvelle fois les victimes collatérales d’un contexte international sur lequel ils n’ont aucune prise. La continuité commerciale entre le Royaume-Uni et les 27 Etats membres de l’Union européenne et le maintien de nos standards alimentaires sont des éléments non négociables de ce nouveau partenariat.
Résolution sur la position du Parlement européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe
Associer les citoyens à une réflexion sur l’avenir des institutions européennes doit être une réponse à la défiance que suscite trop souvent l’Union européenne auprès des citoyens. Ce rendez-vous ne devra pas être une énième occasion manquée de dialogue entre citoyens et institutions communautaires. En janvier dernier déjà, le Parlement européen votait une résolution explicitant sa position sur l’organisation de cette Conférence. Ce nouveau texte, que j’ai soutenu, vise à demander le démarrage de cette Conférence dès l’automne 2020 et à presser le Conseil d’adopter rapidement sa position sur le sujet, incluant un engagement en faveur d’une participation directe des citoyens et d’une mise en œuvre de leurs conclusions. Je regrette cependant le rejet d’un amendement précisant que la participation directe des citoyens aurait pu se traduire par des consultations aux échelons local, régional et national.
Résolution sur la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées pour l’après-2020
Aujourd’hui, dans l’Union européenne, une personne sur six est touchée par un handicap. En tant qu’élue, mon rôle est de veiller à une meilleure inclusion de ces citoyens dans notre société et dans le marché de l’emploi. Je ne peux, par exemple, pas me résoudre à ce que le taux d’emploi des personnes souffrant d’un handicap en Europe soit plus de 20 points inférieur à celui des autres citoyens ou que 800 000 de ces citoyens soient privées de leur droit de vote. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution du Parlement européen qui invite la Commission européenne à présenter une nouvelle stratégie européenne ambitieuse en faveur des personnes handicapées pour l’après 2020. Avec mes collègues, nous y avons notamment réaffirmé la nécessité de garantir aux personnes souffrant d’un handicap les mêmes droits qu’à n’importe quel autre citoyen, tant en principe qu’en réalité.
Règlement sur les exigences de fonds propres: ajustements en réponse à la pandémie de COVID-19
J’ai voté en faveur de ce rapport visant à accorder aux banques des ajustements réglementaires qui leur permettront d’accorder davantage de prêts, et ainsi d’apporter un surplus de financements nécessaires à la reprise économique dans le contexte de crise que nous connaissons. Je me suis néanmoins opposée à tous les amendements déposés sur ce texte car l’Union européenne, après avoir trop tardé à agir en début de crise, doit désormais être la plus rapide et efficace possible pour permettre d’éviter des faillites et de sauver des emplois. L’adoption d’amendements aurait introduit des divergences entre les positions du Parlement et du Conseil, engendrant alors des négociations interinstitutionnelles qui auraient retardé notre action de plusieurs mois, et, par conséquent, empêché les banques de jouer pleinement leur rôle dans la sortie de crise.
Politique de concurrence - rapport annuel 2019
J’ai voté en faveur du rapport annuel du Parlement européen sur la politique de concurrence. Ce texte a été adopté dans un contexte de remise en cause de certains principes fondateurs de la politique de concurrence pure et parfaite menée par l’Union européenne depuis sa création. Face aux politiques commerciales offensives des grandes puissances mondiales et au développement des géants du numérique, l’Europe se doit désormais d'abandonner sa naïveté, de protéger ses entreprises stratégiques de la prédation étrangère et d’adapter ses outils à l'ère du numérique.En ce qui concerne le secteur agricole et agroalimentaire, je soutiens tout particulièrement le rappel du fait que les objectifs de la PAC prévalent sur ceux de la politique de concurrence et que nous devons tout faire pour sécuriser la structuration de nos filières agricoles, lutter contre les pratiques commerciales déloyales, accompagner la création de valeur et sa répartition au sein de la chaine d'approvisionnement. Une partie des propositions que je porte dans le cadre de la réforme de la PAC sont ainsi défendues dans ce rapport.
Orientations pour le budget 2020 - Section III
Chaque année, en amont de la publication du projet de budget par la Commission européenne, le Parlement européen adopte sa position sur le cadre de la procédure budgétaire annuelle. J’ai décidé de m’abstenir sur le projet d’orientations budgétaire 2021 car il intègre des dispositions auxquelles je suis opposée, notamment concernant les financements accordés à la Turquie et l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine du Nord.
Résolution sur le tourisme et les transports en 2020 et au-delà
Les secteurs des transports et du tourisme, qui sont des domaines clés du tissu économique européen avec 22 millions de salariés dans l’Union, font partie de ceux qui ont le plus souffert de la pandémie de la COVID-19. Par cette résolution que j’ai soutenue, le Parlement européen a souhaité afficher un soutien sans réserve aux acteurs de ces secteurs. Je tiens à saluer tout particulièrement trois aspects de cette résolution : la reconnaissance de l’importance des travailleurs transfrontaliers et saisonniers ainsi que la nécessité de préserver leurs droits, l’appel à soutenir les PME et à réviser la stratégie européenne les concernant afin de mieux tenir compte des conséquences de la pandémie et, pour finir, la mise en lumière des bénéfices du tourisme rural et agro-écologique qui doit permettre d’apporter revenus additionnels et dynamisme économique dans les zones rurales.
Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader): mesures spécifiques de soutien temporaire exceptionnel au titre du Feader pour faire face à l'épidémie de COVID-19
J’ai voté pour ce rapport qui prévoit des mesures de soutien exceptionnelles aux agriculteurs et aux PME exerçant des activités de transformation touchés par la crise COVID-19. Grâce à l’adoption de ce texte, l’Union européenne permet la mobilisation des crédits non utilisés du deuxième pilier de la PAC pour aider davantage nos acteurs agricoles et agroalimentaires à maintenir leurs activités, indispensables à l’autonomie alimentaire de notre continent. Concrètement, ce soutien consistera à leur attribuer un montant forfaitaire unique plafonné à 7 000 euros par agriculteur et 50 000 euros par PME et ne pourra pas dépasser 2% de l'enveloppe octroyée à chaque État membre.
Résolution sur les manifestations contre le racisme après la mort de George Floyd
La condamnation de la mort du citoyen américain George Floyd durant son interpellation par la police et la dénonciation du racisme m’apparaissent indispensables. Le combat contre toutes les formes de racisme doit être la priorité de tout un chacun et est au cœur de mon engagement politique. En tant qu’Alsacienne, je sais, plus que quiconque, ce que la haine de l’autre peut produire de plus abominable. Toutefois, j’ai décidé de m’abstenir sur cette résolution du Parlement européen déposée suite au décès de George Floyd car le texte intègre des attaques outrancières sur les forces de l’ordre, alors même qu’elles sont pleinement mobilisées pour garantir la protection et la sécurité des citoyens. Il dresse également des généralités regrettables sur des cas isolés de débordement, qu’il faut évidemment condamner mais sans remettre en cause la probité de toute une profession.
Résolution sur la situation de l’espace Schengen au temps de la pandémie de COVID-19
Nous avons fêté récemment les 35 ans de la signature des accords de Schengen alors même que la plupart des frontières européennes étaient encore fermées à cause de la pandémie dont nous commençons à sortir.Par cette résolution que j’ai soutenue, mes collègues et moi-même avons rappelé que les contrôles aux frontières doivent rester une situation d’exception au sein de l’espace Schengen. Nous avons également appelé à une réouverture des frontières progressive et coordonnée. Toutefois, j’ai voté contre un paragraphe de cette résolution appelant à un élargissement car je considère que nous ne sommes pas prêts en raison de niveaux de développement inégaux entre Etats membres et d’une absence de garantie de contrôles efficaces aux frontières extérieures, qui doit être un préalable inconditionnel à tout élargissement.
Résolution sur la protection européenne accordée aux travailleurs transfrontières et saisonniers dans le contexte de la pandémie de COVID-19
La crise liée au coronavirus a malheureusement été la cause de fermetures de frontières à l’intérieur même de l’espace Schengen, de manière totalement désordonnée entre Etats membres. Ce rétablissement des contrôles aux frontières a eu un lourd impact sur les bassins d’emplois transfrontaliers et sur le secteur agricole qui a dû faire face à une pénurie de main d’œuvre au cours d’une période parfois très dense de travaux et de récoltes.Dans ce texte que j’ai soutenu, le Parlement européen appelle les Etats membres à lever progressivement les contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen afin de permettre une reprise des activités économiques, tout en assurant la sécurité des travailleurs. De telles mesures sont cruciales pour permettre aux 17 millions de citoyens européens vivant et travaillant dans un autre pays que celui dont ils ont la nationalité, ainsi qu’aux plus d’1,5 million de travailleurs transfrontaliers, de reprendre une vie normale. Cette résolution propose également des pistes d’action en cas de nouvelle crise sanitaire, en appelant notamment les acteurs européens à mieux s’organiser, se coordonner et partager leurs informations afin de garantir les droits des travailleurs frontaliers et de préserver la viabilité économique des entreprises.
Le rôle de l'UE en matière de protection et de restauration des forêts de la planète
Aujourd’hui, l’urgence climatique est à nos portes et nous savons le rôle essentiel des forêts dans cette lutte pour préserver notre environnement. Si le couvert forestier augmente sur le territoire européen, la déforestation est extrêmement préoccupante dans d’autres parties du globe et nos actions peuvent parfois y contribuer. C’est pourquoi l’objectif de ce rapport était d’évaluer et de proposer des mesures pour que l’Union européenne puisse agir pour protéger et restaurer les forêts dans le monde. J’ai donc voté en faveur de ce texte car nous devons notamment mettre en cohérence notre politique commerciale avec nos objectifs climatiques et veiller à ne pas importer des produits qui contribuent à la déforestation massive dans certaines régions du monde. Toutefois, je me suis aussi exprimée contre certains amendements du texte qui dénonçaient l’utilisation du bois de chauffage, ce qui va, me semble-t-il, à l’encontre de notre engagement vers plus de durabilité.
Mécanisme de protection civile de l’Union
J’ai voté en faveur de la modification de la décision n°1313/2013 relative au mécanisme de protection civile de l’Union car elle vise à renforcer le mécanisme existant et améliorer la prévention des catastrophes ainsi que la réaction à ces dernières. Durant la crise de la Covid-19, alors que le confinement paralysait le monde entier, le Mécanisme européen de protection civile a participé à l’évacuation de plus de 75 000 ressortissants européens. Il était donc nécessaire d’adopter ces nouvelles mesures qui vont permettre d'améliorer son efficacité et sa rapidité au service des citoyens européens.
Fonds pour une transition juste
Avec le Green Deal, la Commission européenne a mis la décarbonation de l’économie et de la société européennes au cœur de sa politique. La transition énergétique est un enjeu crucial pour répondre aux défis qui se présentent devant nous. Cependant, cette transition a un impact socioéconomique, certaines régions sont plus touchées et risquent de connaître des difficultés spécifiques. Le Parlement européen a donc adopté sa position pour les négociations avec le Conseil sur la création du Fonds pour une transition juste qui vise à atténuer les effets sociaux du verdissement de l’économie, et j’ai voté en faveur du rapport qui vise à augmenter les ressources du Fonds.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) nº 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus de cycloxydim, de flonicamide, d’haloxyfop, de mandestrobine, de mépiquat, de Metschnikowia fructicola, souche NRRL Y-27328, et de prohexadione présents dans ou sur certains produits
Cette objection visait à s’opposer à l’autorisation d’utiliser, en respectant certaines teneurs maximales prescrites, plusieurs substances chimiques que sont le cycloxydime, le flonicamide, l'haloxyfop, la mandestrobine, le mépiquat, le Metschnikowia fructicola souche NRRL Y-27328 et prohexadione. Conformément à la législation en vigueur, la Commission a bien suivi les recommandations de l’EFSA à ce sujet.De plus, nos agriculteurs ont besoin de certaines de ces substances, par exemple pour préserver leurs plantations de maladies contre lesquelles il n’existe pas d’alternative. C’est pourquoi j’ai voté contre l’objection, pour permettre l’utilisation de ces produits essentiels au secteur agricole.
Résolution sur la COVID-19: coordination au niveau de l’Union des évaluations sanitaires et de la classification des risques et conséquences pour l’espace Schengen et le marché unique
La pandémie de la COVID-19 a mis en lumière les forces et les faiblesses de l’Union européenne. Parmi ses faiblesses, est apparu un manque de coordination au niveau des États membres en ce qui concerne les mesures sanitaires au sein de l’espace Schengen et du marché unique. Comme nous l’avons constaté, les mesures sont aussi multiples que le nombre d'États dans l'Union européenne.Ainsi, j’ai voté en faveur d'une meilleure coordination des mesures au niveau européen. Nous demandons le maintien de la libre circulation des biens, des services et des personnes, non seulement pour éviter des tragédies familiales mais également des conséquences économiques désastreuses, notamment dans nos régions frontalières.
J’ai été amené à voter sur un rapport visant à créer un Mécanisme de l’Union pour la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux. Je défends bien évidemment les valeurs citées dans l’article 2 du Traité sur l’Union européenne sur lesquels se fonde l’Union européenne. L’État de droit garantit que toutes les autorités publiques agissent toujours dans les limites fixées par la loi, conformément aux valeurs de la démocratie et aux droits fondamentaux, et sous le contrôle de juridictions indépendantes et impartiales. Cependant, pour le vote final, j’ai décidé de m’abstenir car c’est un texte purement politique qui donne les pleins pouvoirs à la Commission européenne, un exécutif politique, alors que cela doit être un mécanisme neutre et impartial.
Mise en œuvre de la politique commerciale commune - rapport annuel 2018
J’ai voté en faveur du rapport annuel 2018 sur la mise en oeuvre de la politique commerciale commune. Notre politique commerciale est essentielle et doit être en cohérence avec nos objectifs politiques européens pour promouvoir nos valeurs mais aussi pour participer à la compétitivité de nos entreprises européennes. Dans ce rapport, j’ai notamment soutenu l’adoption du point soulignant que l’accord UE-Mercosur n’était en l’état pas acceptable. Nous ne pouvons ratifier un accord commercial qui laisse entrer sur notre marché intérieur des produits ne respectant pas nos normes notamment sanitaires ou environnementales, au détriment de nos producteurs et entreprises.
Loi européenne sur le climat
Depuis 1990, l’Union européenne est parvenue à allier croissance et réduction des gaz à effets de serre, mais il nous faudra aller plus loin pour lutter contre l’urgence climatique. La future loi climat européenne aura ainsi la lourde tâche d’engager l’Union européenne vers la neutralité climatique afin d’atteindre cet objectif d’ici 2050. À cet effet, nous devrons accompagner tous nos secteurs qui participeront à cet effort commun, notamment le secteur agricole qui sera un acteur clé dans notre lutte pour le climat.Je me suis abstenue sur ce texte car je n’approuve pas l’objectif de réduction à 60% à l’horizon 2030. L’étude d’impact réalisée à ce sujet par la Commission indiquait en effet que l’objectif de 55% à l’horizon 2030 était un objectif réalisable. À mes yeux, il est indispensable que le chemin vers la neutralité climatique sur lequel nous nous engageons soit sérieux et réaliste, afin qu’il soit pleinement effectif.
Équivalence des inspections sur pied des cultures productrices de semences de céréales effectuées et équivalence des semences de céréales produites en Ukraine
L’objectif de ce texte est d’ajouter l’Ukraine à la liste des pays pour lesquels l’équivalence des inspections sur pied des cultures productrices de semences d’espèces de céréales et l’équivalence des semences produites ont été reconnues. Selon la Commission, l’équivalence contribuera au maintien de l’approvisionnement continu en semences de haute qualité dans l’Union et offrira de nouvelles possibilités aux entreprises européennes de semences. Toutefois, certaines de nos filières agricoles risquent d’être fortement déstabilisées par l’octroi d’une telle équivalence en particulier face au risque de dumping social existant. Aucune étude d’impact n’ayant été réalisée en amont de cet octroi, je me suis opposée au texte en plénière, tout comme je l’avais fait précédemment lors du vote en commission de l’agriculture.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant l’annexe du règlement (UE) nº 231/2012 établissant les spécifications des additifs alimentaires énumérés aux annexes II et III du règlement (CE) nº 1333/2008 en ce qui concerne les spécifications du dioxyde de titane (E 171)
Depuis janvier 2020, le dioxyde de titane, aussi connu sous la dénomination E171, est interdit en France dans les denrées alimentaires à titre de mesure de précaution afin de protéger la santé des consommateurs. La Commission européenne a proposé en septembre dernier, un projet visant à permettre le maintien sur le marché de cette substance. Une telle décision soulève deux problématiques, la première est celle de la santé des consommateurs et la seconde est celle du risque de distorsion de concurrence entre les entreprises européennes qui auront ou non choisi de remplacer cet additif. C’est pourquoi j’ai voté pour l’objection formulée contre le maintien de l’utilisation du dioxyde de titane, produit potentiellement cancérogène.
La stratégie forestière européenne: la voie à suivre
J’ai voté en faveur du rapport de mon collègue Petri Sarvamaa sur la stratégie forestière européenne. Alors que la précédente stratégie européenne en la matière touche à sa fin, il était nécessaire que le Parlement européen prenne position sur la stratégie à venir. L’Union européenne est riche de ses forêts qui couvrent près de 43 % de notre territoire, elles ont un rôle essentiel à jouer dans notre lutte pour réduire nos émissions mais aussi pour la préservation de notre biodiversité. Toutefois, leur rôle s’étend bien au-delà comme le souligne le rapport que nous avons adopté en plénière, les forêts ont un rôle multifonctionnel en ce qu’elles ont aussi un rôle économique et social en particulier dans certaines zones rurales qui dépendent beaucoup de l’économie forestière. De nombreux défis devront ainsi trouver une réponse dans la prochaine stratégie, comme c’est le cas de la résilience de nos forêts au changement climatique par l’adaptation des essences, la gestion des parasites et maladies ou encore la gestion des feux de forêts.
Le règlement (UE) 2018/848 adopté le 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques établit un nouveau cadre réglementaire pour assurer le bon fonctionnement du marché intérieur en ce qui concerne la production bio. Au vu de la pandémie de COVID-19, il était nécessaire de reporter la date d’application de certaines dispositions de ce règlement d’une année afin de permettre sa bonne mise en œuvre. C’est pourquoi je me suis prononcée en faveur de ce texte.
Poursuite de la mise en place de l’union des marchés des capitaux: améliorer l'accès au financement sur le marché des capitaux, en particulier pour les PME, et accroître la participation des investisseurs de détail
L’Union des marchés de capitaux vise à créer un véritable marché unique des capitaux dans toute l’Union européenne. Suite à la situation épidémique que nous traversons, cette union peut contribuer à la relance européenne, mais aussi fournir des financements pour la mise en œuvre du Pacte vert et la transition numérique.C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport sur la poursuite de la mise en place de l’union des marchés des capitaux, qui souligne l’importance d’améliorer l'accès au financement sur le marché des capitaux, en particulier pour les PME, et d’accroître la participation des investisseurs de détail.
Résolution sur la garantie pour la jeunesse
Alors que le chômage explose dans l’Union européenne, notamment chez les jeunes qui sont durement touchés par les crises économiques et sociales successives, cette résolution vise à donner le point de vue et les positions du Parlement européen sur la proposition de la Commission européenne de renforcer la garantie pour la jeunesse afin qu’elle devienne un véritable instrument permanent de lutte contre le chômage. J’ai décidé de voter pour cette résolution car la garantie pour la jeunesse a déjà accompagné des millions de jeunes vers l’emploi, et son renforcement est nécessaire pour répondre aux difficultés d’aujourd’hui et de demain et encore plus aujourd’hui suite à la crise que nous traversons.
Recommandation du Conseil et du vice-président de la Commission européenne/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité concernant la mise en œuvre et la gouvernance de la coopération structurée permanente (CSP)
Alors que les menaces contre l’Europe ne cessent de se multiplier sur la scène internationale, il n’est plus que jamais essentiel d’encourager chaque initiative allant dans le sens d’une politique européenne de défense à la hauteur des enjeux et des défis qui se présentent devant nous. Par conséquent, j’ai voté en faveur de ce rapport technique qui analyse les résultats de la Coopération Structurée Permanente depuis l'adoption de la décision du Conseil le 11 décembre 2017 instituant la CSP. Le rapport souligne que la CSP devrait être utilisée comme un instrument pour instituer une coopération européenne en matière de défense, en améliorant les capacités de défense des États membres, l'interopérabilité, la flexibilité et la déployabilité des forces. Le texte préconise également que la CSP devrait se concentrer sur des projets ayant une véritable dimension stratégique européenne, conformément à l'ambition d'autonomie stratégique de l'Union européenne.
Rapport annuel sur la mise en œuvre de l’accord d’association entre l'Union européenne et la Moldavie
Au Parlement européen, nous nous sommes prononcés sur l'évaluation annuelle de l’accord d’association entre l'Union et la Moldavie qui est pleinement en vigueur depuis 2016. L’Union européenne a en effet pour ambition d’encourager la coopération avec ses voisins européens par l’intermédiaire d’accords d’association qui prévoient une zone de libre-échange approfondi et complet. Comme dans les rapports des années précédentes, le texte réaffirme la nécessité d’effectuer de profondes réformes en Moldavie, en particulier dans le domaine de l'indépendance du pouvoir judiciaire, de l'Etat de droit, et de la lutte contre la corruption. Le texte souligne également la nécessité de renforcer les mécanismes démocratiques moldaves qui sont encore beaucoup trop fragiles pour assurer une vie démocratique suffisante. Ainsi, j’ai voté en faveur de ce texte car il va dans le bon sens en réitérant la nécessité d’effectuer des réformes pour renforcer la démocratie moldave, condition sine qua non pour garantir un accord d’association le plus juste et le plus efficace entre la Moldavie et l’UE.
Recommandation au haut représentant et au Conseil au titre de l’article 118 dans le cadre de la préparation de la procédure d’examen 2020 du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), du contrôle des armes nucléaires et du désarmement nucléaire
Le Parlement européen s’est prononcé sur le rapport Mikser qui a pour objectif d’émettre une recommandation à la Commission et au Conseil pour préparer le processus d’examen du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) qui aura lieu en avril 2021. Ce texte, dont mon collègue Arnaud Danjean était rapporteur pour le PPE, rappelle les principes généraux de non-prolifération des armes nucléaires comme par exemple la nécessité d’un multilatéralisme efficace et d’un ordre international fondé sur des règles communes et claires au service de l’intérêt général. Le TNP est la pierre angulaire du régime de non-prolifération et du désarmement nucléaires, cadre irremplaçable pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde entier. Il invite, entre autres, tous les Etats à reconnaître les régimes de contrôle des armements, de désarmement et de non-prolifération comme des instruments d’importance cruciale pour instaurer un climat de confiance entre les Etats sur la scène internationale. Par conséquent, j’ai voté en faveur de ce texte car il me paraît nécessaire, si ce n’est indispensable, de maintenir et de renforcer la paix.
Emploi et politiques sociales dans la zone euro en 2020
Dans le cadre du semestre européen, le Parlement se positionne sur les politiques sociales et de l'emploi dans la zone euro. Le contexte de cette année 2020 est très particulière puisque nous traversons une crise grave aux répercussions socio-économiques sans précédents. C’est pourquoi le rapport met tout particulièrement en avant l’importance de répondre aux effets sociaux de la crise liée au Covid-19 et la nécessité d’investir dans la résilience de nos systèmes de santé. Je me suis donc prononcée en faveur de ce rapport puisqu’il sera essentiel de coordonner nos efforts en matière de politique économique, sociale et de santé européenne afin d’atténuer les effets de la crise et d’assurer la relance.
Un cadre juridique de l’Union pour enrayer et renverser la déforestation dont l’Union est responsable à l’échelle mondiale
Le rapport Burkhardt vise à l’établissement d’un cadre juridique européen pour arrêter et inverser la déforestation mondiale provoquée par l’Union européenne, en effet, via notre consommation nous pouvons indirectement contribuer à la déforestation dans des pays dans d’autres parties du monde. Une nouvelle règlementation européenne en la matière pourrait permettre de réduire ce risque, notamment en sensibilisant les entreprises européennes qui exploitent des produits à risque pour la déforestation. Malheureusement, le texte tel que proposé en plénière, allait bien trop loin en matière de responsabilité pour les PME, allant bien au-delà de la diligence raisonnable et risquant de pénaliser lourdement bon nombre de nos petites entreprises. C’est pourquoi j’ai décidé de m’abstenir sur ce texte, car si bien entendu je défends le principe d’une telle législation, celle-ci doit être pragmatique et ne pas mettre en difficulté des acteurs économiques sur nos territoires.
Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
Le rapport Jahr est l’un des trois rapports de la réforme de la PAC 2023-2027 ; il concerne la mise en place de plans stratégiques nationaux contenant les mesures éligibles à financement de la PAC.Ce règlement propose une nouvelle architecture verte visant à renforcer la conditionnalité et créer de programmes environnementaux. Sur ces questions, je me réjouis que le Parlement n’ait pas céder à la surenchère et ait su préserver un équilibre avec le soutien au revenu des agriculteurs et le développement économique des filières. Nous créons à ce titre de nouveaux programmes de filières, révisons les règles de répartition des paiements et renforçons le soutien aux investissements économiquement performants et durables ainsi qu’aux instruments de gestion des risques.Mais l’un des enjeux principaux de mon action parlementaire a été de sauvegarder le caractère commun de la PAC. Si cette politique européenne se doit d’être flexible pour s’adapter aux réalités des territoires européens, il me semblait primordial de maintenir un socle commun fort, sinon nous serions allés vers 27 politiques agricoles divergentes sans capacité à garantir une égalité de traitement entre les agriculteurs. Le texte final étant conforme aux positions que j’ai défendues, j'ai voté en faveur en plénière.
Politique agricole commune (PAC): financement, gestion et suivi 2021–2027
Le rapport Müller est l’un des trois rapports de la réforme de la PAC 2023-2027 ; il concerne le cadre général de la mise en œuvre, du financement et des contrôles de la PAC.J'ai été pleinement engagée dans les négociations en tant que Rapporteure pour le PPE, notamment en portant la révision du fonctionnement de la réserve européenne de gestion des crises agricoles, la mise en œuvre d’un droit à l’erreur européen et d’une approche de conseil plutôt que de sanctions dans le cadre des contrôle.En outre, je me suis engagée en faveur de la simplification du système d’éligibilité des paiements, qui, afin de garantir la protection des intérêts financiers de l'Union et le caractère commun de la PAC, se doit d’être fondé sur le respect des règles et non pas sur un suivi bureaucratique de la mise en œuvre des plans stratégiques nationaux.J’ai également œuvré pour l’introduction réaliste et progressive d’un cadre de performance orienté vers les résultats. Le texte final étant conforme aux positions que j’ai défendues, j'ai voté en faveur en plénière.
Politique agricole commune (PAC) 2021–2027
Le rapport Andrieu, est l’un des trois rapports de la réforme de la PAC 2023-2027 ; il concerne la révision de cinq règlements dont l’Organisation commune des marchés, les Systèmes de Qualité et le programme POSEI.En tant que Rapporteure pour le PPE, j'ai été pleinement engagée dans sa négociation en défendant notamment la consolidation des outils de coopération des agriculteurs et de structuration des filières et la clarification de leurs missions par rapport à l’application du droit de la concurrence, l’introduction d’instruments de gestion de l’offre agricole, le renforcement de transparence des marchés et la révision des outils de gestion de marché et des crises.Je me suis battu pour pérenniser le système des autorisations de plantation vitivinicole jusqu’en 2050 et pour simplifier les règles relatives aux produits sous signe de qualité et renforcer les règles de protection de la réputation de ces produits. En outre, une barrière écologique a été introduite via l’interdiction d’entrée sur le marché européen des produits ne respectant pas nos standards. Je me suis enfin engagée pour le maintien du budget du POSEI pour nos territoires d’outre-mer.Le texte final étant conforme aux positions que j’ai défendues, j'ai voté en faveur en plénière.
Introduction de mesures commerciales exceptionnelles en faveur des pays et territoires participants ou liés au processus de stabilisation et d'association mis en œuvre par l'Union européenne
Le rapport Maurel vise à la prolongation des mesures commerciales autonomes (MCA) établies entre l’Union européenne et les Balkans occidentaux. Ces mesures représentent l’un des instruments mis en œuvre dans la politique de l’Union européenne à l’égard de la région, telle que définie dans le cadre du processus de stabilisation et d’association lancé par la Commission en 1999. Depuis son instauration, le système des MCA a contribué à l’accroissement du volume total des échanges entre l’UE et les Balkans occidentaux, qui a dépassé les 54 milliards d’euros en 2018. L’UE est le principal partenaire commercial de la région, représentant plus de 72 % de l’ensemble des échanges commerciaux de cette dernière. Ainsi, j’ai voté en faveur de ce texte qui assure la continuité de notre coopération avec ces pays, tout en assurant leur développement économique durable au sein de l’Europe.
Accord de partenariat dans le secteur de la pêche UE/Sénégal: mise en œuvre de l'accord. Protocole
Je me suis prononcée en plénière en faveur d’une nouvelle recommandation législative concernant les activités de pêche durable de l’Union européenne dans les eaux sénégalaises. Dans le cadre de ces activités, un premier accord a été mis en place en Novembre 2014 entre l’Union européenne et le Sénégal. Le dernier protocole sur l’accord en place ayant expiré en Novembre 2019, un nouveau protocole provisoire a été signé en Juillet 2019 pour une période de cinq ans à compter de la date de son application, et comprend une contribution annuelle de 1.7 millions € de la part de l’Union européenne. Dans la continuité des précédents accords, ce nouveau protocole offre de nombreuses opportunités en termes de pêche, en garantissant l’accès aux eaux sénégalaises à 45 navires européens provenant de l’Espagne, de la France et du Portugal. Je soutiens la continuité du partenariat pour la pêche durable entre l’UE et le Sénégal.
Accord UE/Chine: coopération relative aux indications géographiques et la protection de celles-ci
Au Parlement européen, je me suis prononcée en faveur du rapport Winkler, qui propose la mise en place d’un accord concernant la protection des indications géographiques des produits agricoles et alimentaires européens exportés vers la Chine. Le pays représente aujourd’hui le deuxième partenaire commercial de l’Union européenne, et l’Union a pu observer une forte augmentation de la demande pour certains produits au cours de la dernière décennie, dont les vins, les spiritueux, et d’autres produits agricoles. Cette demande croissante appelle à l’instauration de nouvelles mesures afin de lutter contre la contrefaçon de ces produits, et de renforcer la protection de leurs indications géographiques. Ainsi, ces mesures réciproques concernent la protection directe d’une centaine d’indications géographiques de l’Union européenne, tout comme la protection de cent indications géographiques chinoises dans le cadre des exportations vers l’Union européenne. Dans les prochaines années, la liste des produits concernées devra être complétée. Je salue cette initiative, qui marque les débuts de la coopération entre l’Union et la Chine dans la protection générale des droits de propriété intellectuelle, ainsi que dans la lutte contre la contrefaçon dans le cadre de leurs échanges commerciaux; cet accord permettra de protéger nos produits et le travail de nos producteurs.
Instauration de limites de capacité pour le cabillaud de la Baltique orientale, la collecte de données et les mesures de contrôle en mer Baltique, ainsi que l’arrêt définitif pour les flottes pêchant le cabillaud de la Baltique orientale
Le rapport Herbst vise à prolonger les mesures de restrictions instaurées par la Commission en 2019 à l’égard de la pêche du cabillaud de la Baltique orientale et du hareng. Celles-ci correspondent à des mesures d’urgence prises en réponse au déclin important des populations de ces espèces observé au cours des années précédentes, un déclin qui s’explique par des facteurs environnementaux et par les conséquences de l’activité humaine sur leur habitat. La reconstitution des stocks de cabillaud de la Baltique orientale et de hareng n’est pas à prévoir avant 2024, c’est pourquoi le rapport souligne l’importance d’apporter une réponse immédiate à la disparition de ces espèces, en proposant l’arrêt définitif des flottes impliquées dans la pêche de ces espèces en mer Baltique. Face aux conséquences économiques engendrées par ces mesures, le rapport prévoit également la mise en place de mesures compensatoires adressées aux pêcheurs impliqués dans cette activité. Par conséquent, j’ai voté en faveur de ce rapport car celui-ci me semble apporter des réponses adéquates à la fois au défi environnemental qu’il soulève, et aux implications sociales et économiques qui en découlent.
Amélioration de la coopération entre les services publics de l'emploi (SPE)
J’ai voté en faveur du rapport Pizarro qui vise à renforcer le réseau européen des services publics de l’emploi (SPE) et sa prolongation jusqu'au 31 décembre 2027. L'objectif principal de ce réseau est de promouvoir la modernisation des services publics de l'emploi afin notamment d'accroître leur capacité à améliorer le fonctionnement du marché du travail et à stimuler la demande de main d'œuvre. Afin de mieux intégrer les demandeurs d'emploi sur le marché du travail européen, qui sont de plus en plus nombreux avec les différentes crises économiques, sociales et sanitaires que nous traversons aujourd’hui, son rôle est d'autant plus important. De plus, les SPE doivent aujourd'hui relever de nouveaux défis, tels que la numérisation ou encore la modification des modes de travail, ce qui nécessite son renforcement.
Budget général 2021: toutes sections
Le budget 2021 est le premier du nouveau cadre financier pluriannuel. Pour répondre aux enjeux économiques, sanitaires et sécuritaires auxquels la France et l’Europe sont confrontées, des financements ambitieux sont nécessaires. Nous nous félicitons à ce titre des dispositions appelant à renforcer le soutien pour la santé, l’agriculture ou la protection des frontières. Mais la situation actuelle devrait aussi nous obliger, plus que jamais, à concentrer les financements européens là où ils apportent une réelle valeur ajoutée, tout en rationalisant certaines dépenses administratives et institutionnelles. En proposant une augmentation de l’ensemble des rubriques pour un total de quinze milliards d’euros, le texte de la résolution fait malheureusement l’impasse sur cet impératif. La résolution mentionne par ailleurs la création ou le renforcement de certains dispositifs dont la plus-value pose question. Elle manque enfin de fermeté vis-à-vis de la Turquie, alors que nous exigeons la fin immédiate des financements dont le pays bénéficie au titre de la pré-adhésion. Dans ce contexte et alors que la contribution française au budget de l’Union devrait atteindre un niveau record en 2021, nous avons choisi de nous abstenir sur le vote final de cette résolution.
Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable UE/Seychelles et protocole de mise en œuvre (2020-2026)
Je me suis prononcée en faveur des conclusions sur cet accord dans le domaine de la pêche durable. Ce nouvel accord avait été signé en février 2020 pour une période renouvelable de six ans, et engage l’UE à verser une participation annuelle de 5.3 millions d’€, comprenant une enveloppe de 2.8 millions d’€ destinés exclusivement au soutien du secteur de la pêche aux Seychelles. Ce nouvel accord représente l’un des plus importants en matière de pêche du thon et de volume de prises, et autorise l’activité de près de cinquante navires de pêche européens dans les zones de pêche des Seychelles et de l’Océan Indien. Le texte prévoit également de renforcer la coopération entre l’Union européenne et les partis tiers, notamment les organisations régionales consacrées à la règlementation en matière de pêche du thon, dans le respect des recommandations de la Commission des Thons de l’Océan Indien (CTOI). Ainsi, cette initiative permet à la République des Seychelles de pérenniser la pêche durable du thon, et contribue au maintien et à la protection des populations de l’espèce dans ses eaux. Je soutiens cette initiative, qui nous permet d’assurer notre engagement en faveur de la pêche durable dans la région, tout en renforçant notre partenariat stratégique avec les Seychelles.
Programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027 (programme "EU4Health")
Le rapport Busoi fournit une analyse complète du budget attribué au programme de la santé pour la période 2021-2027. La crise de la COVID-19 a mis en avant la nécessité de consolider les systèmes de santé des États européens, et a montré l’importance de renforcer la coopération européenne dans le domaine de la santé et de combattre les inégalités dans l’accès aux soins médicaux. Fondé sur les leçons tirées de cette crise, le rapport établit la nécessité d’augmenter le budget initialement proposé par le Conseil et propose la redéfinition de l’approche adoptée par l’Union européenne, permettant de répondre aux nouvelles priorités imposées par cette crise sans précédent. Je me suis donc prononcée en faveur de ce rapport, puisqu’il répond à ces nouvelles priorités et offre une perspective réaliste quant aux enjeux présents et futurs de la crise que nous traversons.
Résolution sur l’incidence des mesures relatives à la COVID-19 sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux
J’ai décidé de voter contre cette résolution qui est fortement marquée par une vision idéologique. Bien que je m’inquiète de l’incidence des mesures relatives à la pandémie de la Covid-19 sur la démocratie, les droits fondamentaux et l’état de droit en Europe, cette résolution a une tonalité générale qui n’est pas acceptable. En effet, certains paragraphes dépassent de nombreuses lignes rouges, en particulier dans le contexte des attentats qui ont récemment frappé l’Europe et la France.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne: aide à la Croatie et la Pologne en lien avec une catastrophe naturelle et versement d'avances à la Croatie, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne en lien avec une urgence de santé publique
Le rapport Chastel vise à établir les conditions de mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Le FSUE représente un mécanisme d’assistance financière initié par l’Union européenne, destiné aux États membres ayant été touchés par des catastrophes naturelles. Durant l’année 2020, ce Fonds a notamment été attribué à la Croatie et à la Pologne, afin de répondre aux dommages directs causés dans le cadre de tremblements de terre et d’inondations survenus sur leurs territoires. En 2020, dans le cadre de l’initiative d’investissement en réaction au coronavirus (CRII), le règlement a été modifié de manière à inclure les urgences de santé publique majeures, et ainsi permettre à l’Union de réagir aux urgences liées à la crise sanitaire. La pandémie de Covid-19 constitue une urgence de santé publique majeure, et entre donc dans le champ d’application du FSUE. Dans ce contexte, le Fonds prévoit le versement d’avances pour sept États membres afin de répondre à l’urgence sanitaire. J’ai décidé de voter en faveur de ce texte, qui vise à répondre à l’urgence liée à la crise du Covid-19, et qui illustre la réactivité de l’Union européenne et de ses mécanismes face aux crises diverses auxquels ses États membres sont confrontés.
Budget rectificatif 8/2020: mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne pour venir en aide à la Croatie et à la Pologne à l'issue d'une catastrophe naturelle et aux fins du paiement d'avances à la Croatie, à l'Allemagne, à la Grèce, à la Hongrie, à l'Irlande, au Portugal et à l'Espagne dans le cadre d'une urgence de santé publique
Le rapport Hohlmeier reprend les éléments inclus dans le rapport Chastel, qui vise à établir les conditions de mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Dans le cadre de l’initiative d’investissement en réaction au coronavirus (CRII), le règlement du FSUE a été modifié de manière à inclure les urgences de santé publique majeures, et ainsi permettre à l’Union de réagir aux urgences liées à la crise sanitaire. La pandémie de Covid-19 constitue une urgence de santé publique majeure, et entre donc dans le champ d’application du FSUE. Dans ce contexte, le rapport Hohlmeier indique que le Fonds prévoit la mobilisation de ressources supplémentaires, en accord avec les demandes de versement d’avances de sept États membres afin de répondre à l’urgence sanitaire. J’ai décidé de voter en faveur de ce texte, qui vise à fournir une réponse immédiate et effective à l’urgence sanitaire liée à la crise du Covid-19.
Résolution sur la réduction du taux de sans-abrisme dans l’Union européenne
J’ai voté en faveur de la résolution qui invite l'Union européenne et les États membres à mettre fin au sans-abrisme dans l'Union, d'ici à 2030, et à l’exclusion en matière de logement. Plus de 4 millions de sans-abris en Europe ont été dans l’incapacité de « rester chez eux » pendant la pandémie de la COVID-19. De trop nombreuses personnes, vivant dans des conditions précaires de logement, étaient particulièrement vulnérables face à la crise sanitaire. Le logement est un droit humain fondamental pour tous. Pour atteindre cet objectif, la résolution votée recommande d’augmenter le financement destiné aux États membres, de travailler sur la prévention et l’intervention précoce, d’offrir une égalité d’accès aux soins de santé et à l’éducation, de soutenir l’intégration sur le marché du travail, de dépénaliser le sans-abrisme et de mettre en œuvre des stratégies nationales à long terme pour les sans-abris. Cette résolution doit être le point de départ d’une lutte efficace contre le sans-abrisme en Europe.
Résolution sur le système Schengen et les mesures prises pendant la crise du coronavirus
J’ai voté en faveur de la résolution demandant à ce que les atteintes à la liberté de circulation au sein de l’Union européenne restent une exception durant la pandémie. Je me réjouis qu’à l’origine de ce texte se trouve une pétition d’un citoyen européen, alertant les institutions européennes sur les conséquences dramatiques des décisions unilatérales et non coordonnées de fermeture des frontières prises par les États membres, pour faire face à la crise de la COVID-19. Tout particulièrement dans les zones frontalières, des familles ont été séparées, des frontaliers ont eu des difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail, des entreprises locales ont été durement touchées par l’arrêt partiel de l’économie. Par cette résolution, nous demandons aux États membres de prendre les mesures nécessaires pour permettre le franchissement des frontières, tout en garantissant une sécurité et une protection sanitaire maximales, et de poursuivre les efforts pour améliorer la coordination entre eux. Nous demandons également d’accorder une attention spécifique aux particularités des régions transfrontières, et notamment aux travailleurs frontaliers et aux habitants.
Vers un marché unique durable pour les entreprises et les consommateurs
Je me suis prononcée en faveur du rapport Cormand pour un marché unique plus durable pour les consommateurs et pour les entreprises. Il vise à soutenir des modèles de production et de consommation plus durables grâce à la durabilité, la réutilisabilité, l'amélioration, la réparabilité et la recyclabilité des produits. Nous devons nous engager dans une voie plus durable ; la question de l’obsolescence et du gaspillage sont des points sur lesquels nous devons travailler pour protéger notre environnement. Une consommation plus vertueuse et une production de qualité de produits plus durables est en phase avec les objectifs du Pacte vert en favorisant la réparation et la réutilisation des produits et en évitant leur destruction.
Renforcement de la liberté des médias: la protection des journalistes en Europe, les discours de haine, la désinformation et le rôle des plateformes
Le rapport Adamowicz présente un état des lieux de la situation du journalisme et des médias en Europe. Alors que la liberté et la diversité des médias et de la presse représentent un pilier de nos démocraties modernes, une détérioration significative de ces libertés a pu être observée parmi certains États membres au cours des dernières années, en parallèle à l’augmentation inquiétante de la désinformation et de la capture médiatique, ainsi que de la publication des discours de haine dans les médias. Ces pratiques peuvent servir d’instrument à l’augmentation de la polarisation sociale de nos sociétés, un phénomène qui peut être à son tour exploité à des fins politiques, allant à l’encontre des fondements de nos démocraties. Le rapport Adamowicz appelle à une prise de mesures efficaces afin de contrer ces problèmes, c’est pourquoi j’approuve ce texte qui rappelle notre devoir de protéger le droit fondamental à la liberté d’expression, qui passe également par la protection de la liberté du journalisme et des médias.
Une nouvelle stratégie industrielle pour l’Europe
La crise économique et sociale générée par le Covid-19 appelle à la mise en place d’une stratégie commune à l’échelle européenne. La stratégie proposée par l’Union européenne se base sur le rapport d’initiative du comité sur l’industrie, la recherche et l’énergie (ITRE) concernant la nouvelle stratégie à long terme pour l'avenir industriel de l'Union européenne, qui aborde la reprise et la résilience de notre économie, et vise à renforcer notre autonomie stratégique. Dans ce contexte, la Commission européenne a par la suite publié sa propre communication en mars 2020, établissant la compétitivité mondiale, y compris l'égalité des conditions de concurrence, la neutralité climatique de l'UE d'ici 2050 et le façonnement de l'avenir numérique de l'UE comme les trois grandes priorités de l’Union européenne, et identifiant 14 écosystèmes avec leurs chaînes de valeur stratégiques correspondantes. J’ai décidé de voter en faveur de ce texte, qui établit nos priorités et nos actions dans notre réponse commune à la crise économique générée par le Covid-19.
Rendre le développement plus efficace et l'aide plus efficiente
Le rapport TOBÉ préconise l’amélioration de l’efficacité et l’efficience de l’aide au développement. Ce texte rappelle que l'Union européenne et ses États membres constituent le premier bailleur mondial d'aide publique au développement (APD) avec près de 75 milliards d'euros chaque année, ce qui représente 57% de l'APD mondiale. Ce texte formule de nombreuses recommandations utiles en vue d'accroître l'efficacité de cette aide : des mécanismes pour évaluer la destination finale, une plus grande coordination entre l’Union et ses États membres, une harmonisation européenne des indicateurs d'incidence, une intégration de l'égalité homme/femme dans la programmation, ou encore l’établissement d'une liste de partenaires fiables. Ce texte allant dans le bon sens, j’ai décidé de voter en faveur.
Plomb dans la grenaille de chasse utilisée à l’intérieur ou autour de zones humides
Cette objection visait à s’opposer au projet de règlement de la Commission visant à modifier l’annexe du règlement REACH en ce qui concerne l’utilisation de la grenaille de plomb dans les zones humides. Plusieurs États dont la France ont déjà interdit l’usage des munitions au plomb dans les zones humides afin d’éviter tout risque de pollution. Toutefois, les mesures proposées par la Commission étaient ici nettement plus restrictives et même disproportionnées, elles entendent notamment étendre l’interdiction aux zones dites tampons mais aussi renverser la charge de la preuve qui pèsera alors sur tout porteur de ce type de munitions. Consciente des nombreuses contraintes supplémentaires qui pèseront sur les chasseurs mais aussi sur les tireurs sportifs, j’ai donc voté en faveur de cette objection afin que la Commission revoit sa copie et propose un texte plus adapté permettant à la fois la protection de l’environnement et n’entravant pas la pratique de ces activités.
Bilan des élections européennes
Le rapport DURAND dresse un bilan des élections européennes de 2019. Ce texte émet des recommandations concernant les priorités politiques, l'accès de tous au vote, y compris les personnes en situation de handicap, les sans-abris et les personnes âgées ou la représentativité des députés européens. Il insiste sur la nécessité de réformer le processus des têtes de liste à la présidence de la Commission européenne et d'accroitre la visibilité des partis et mouvements européens au cours des campagnes pour les élections européennes. Si le rapport contient des pistes de réflexion intéressantes, il propose, entre autres, la création de listes transnationales. Tout comme le groupe du Parti populaire européen, je suis totalement opposée à la création de listes transnationales car elles vont éloigner encore plus les citoyens du débat européen et accroître davantage l’abstention. Par conséquent, j’ai décidé de m’abstenir sur ce rapport pour le vote final.
J’ai approuvé ce rapport qui permet la facilitation des exports des produits dits « à double usage » vers le Royaume-Uni suivant la mise en application du Brexit. Suite au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, le droit primaire et secondaire de l’Union européenne cessera de s'appliquer au Royaume-Uni, à l'issue d'une phase de transition prenant fin le 31 décembre 2020. Ainsi, à compter du 1er janvier 2021, l'exportation de biens à double usage de l'UE vers le Royaume-Uni nécessitera une autorisation d'exportation délivrée par l'autorité nationale compétente de l'État membre où l'exportateur est établi. La proposition de la Commission vise donc à ajouter le Royaume-Uni à la liste des pays bénéficiant de l’Autorisation générale d'exportation de l’Union, ce qui permettra la simplification des procédures d’export pour une part importante des produits européens à faible risque en direction du pays. Je me réjouis de cette initiative, qui garantit la pérennité de nos exports et échanges avec nos partenaires commerciaux situés hors des frontières de l’Union européenne.
La législation actuelle en matière de TVA ne permet qu'une réduction des coûts de la vaccination et des tests COVID-19. L'ajustement proposé par ce rapport visait à permettre un taux de TVA nul sur les vaccinations, les fournitures de vaccins, les kits de test et les services médicaux étroitement liés. Suite à une procédure d’urgence, le Parlement a largement approuvé cette proposition pour laquelle j’ai également voté en faveur.
Résolution sur l’interdiction de fait du droit à l’avortement en Pologne
Les modalités du droit à l’avortement sont une prérogative nationale et relèvent donc des États membres. Les droits des femmes sont toutefois des droits fondamentaux qui doivent être protéger dans toute l’Union européenne. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution relative au droit à l’avortement en Pologne. Cet État entend limiter l’accès à l’avortement en cas de malformation grave ou maladie incurable du fœtus. Cette limitation remet en cause le droit et l’accès à l’avortement et ne fera que pousser à la clandestinité des femmes, qui préfèreront recourir à des avortements illégaux au risque de mettre en danger leur propre vie. Ces femmes méritent qu’on se batte pour leurs droits.
Résolution sur l’examen de la politique commerciale de l’Union
La Commission européenne a entrepris de mener une grande consultation publique sur la révision de la politique commerciale de l’Union. À la suite de celle-ci, la Commission devrait adopter une communication au début de l’année prochaine. La politique commerciale de l’Union est d’une grande importance et doit être le reflet de nos choix politiques notamment nos ambitions environnementales. Elle doit permettre d’accroître la compétitivité de nos entreprises, de notre industrie mais aussi de notre secteur agricole. Ces ambitions étant reflétées dans la résolution, je me suis donc prononcée en sa faveur.
Dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) au cours de l'année 2021
Ce rapport organise une transition de deux ans entre la PAC actuelle et la future PAC, nous permettant ainsi de finaliser les négociations en cours avec sérénité et sérieux. En plus de cette période transitoire, le Parlement a également obtenu que soit immédiatement mis en place la réforme d’une série d’outils permettant à nos agriculteurs de faire face aux aléas et aux crises ainsi que le maintien du budget du POSEI permettant de soutenir nos régions ultrapériphériques. C’est également au travers de ce règlement que sont intégrées les modalités de mobilisation du plan de relance agricole européen de près de 8 milliards d’euros, essentiels à nos secteurs et territoires ruraux après la crise sans précédent que nous traversons. En tant que négociatrice du PPE sur ce dernier point, j’ai voté en faveur de ce rapport et me réjouis de son adoption en plénière.
Budget rectificatif 9/2020: augmentation des crédits de paiement conformément aux prévisions actualisées de dépenses et d'autres ajustements des dépenses et recettes
J’ai voté contre le rapport Hohlmeier sur le projet de budget rectificatif. Cet ajustement budgétaire visait à permettre une augmentation des crédits de paiement en fonction des prévisions actualisées concernant les dépenses et recettes. Si je soutenais une grande partie de ces ajustements, certains crédits de paiements visaient les fonds de préadhésion, notamment destinés à la Turquie. En ces temps si difficiles pour notre économie, j’aurais souhaité voir de tels crédits alloués à d’autres programmes pour venir en aide à notre agriculture ou à nos PME européennes en pleine crise.
Cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027
Après de longues négociations, l’accord avec le Conseil sur le prochain cadre financier pluriannuel de l’Union pour la période 2021-2027 a été mis aux voix. Le montant de ce nouveau budget à long terme de l’Union a été fixé à 1 074 milliards d’euros. J’ai voté en faveur de ce rapport pour entériner l’accord trouvé en novembre. Dans ce dernier le Parlement a œuvré pour un important renforcement de programmes dans le domaine de la santé (EU4Health), de la recherche (Horizon Europe) et de l’éducation (Erasmus+).
Une nouvelle stratégie européenne en faveur des PME européennes
La pandémie de Covid-19 a mis nos systèmes à rude épreuve et plus particulièrement nos PME et TPE qui sont pourtant au cœur de notre économie européenne. Par leur dynamisme, elles sont porteuses de richesses et créatrices de nombreux emplois.Faisant suite à la publication de la stratégie de la Commission en faveur des PME européennes, le Parlement insiste à travers ce rapport sur la nécessité de créer un environnement favorable aux PME, en particulier face aux nouveaux défis créés par la pandémie, mais aussi face aux défis liés au numérique et à la transition verte. La nécessité de réduire la charge administrative, de permettre à nos entreprises un meilleur accès au marché unique et aux marchés internationaux et de les accompagner notamment dans la numérisation figurent dans le texte final.En tant que négociatrice pour le PPE sur l’avis adopté en commission de l’emploi et des affaires sociales sur ce texte, j’ai eu à cœur de mettre en avant des pistes qui favoriseront à l’avenir le développement et la pérennité de nos PME et TPE européennes.
Résolution relative à l’initiative citoyenne européenne intitulée «Minority SafePack – Nous sommes un million à signer pour la diversité de l’Europe»
Depuis 2011, l’initiative citoyenne européenne (ICE) est un instrument de mise en œuvre de la démocratie participative au sein de l’Union européenne. Les citoyens ont la possibilité de se mobiliser afin d’influencer les politiques au niveau européen. L’ICE «Minority Safe Pack» demandait des actions de soutien aux minorités nationales et linguistiques pour renforcer la diversité culturelle au sein de l’Union. Comme élue alsacienne, je pense en particulier à l’alsacien, langue régionale parmi d’autres langues régionales européennes qui doivent être renforcées à travers l’éducation, la culture et les médias audiovisuels. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution affirmant son soutien à l’initiative citoyenne pour la diversité de l’Europe.
Une Europe sociale forte pour des transitions justes – communication de la Commission
Ce texte a pour ambition de fixer les grandes orientations pour une politique sociale européenne forte et capable de relever les défis qui se présenteront dans les prochaines années, comme les profonds changements du marché du travail européen, la pandémie de COVID-19, les crises sociales et économiques qui en découlent, et les objectifs environnementaux. Le texte final n’était pas entièrement satisfaisant puisqu’il comprenait la mention de certaines initiatives auxquelles je me suis toujours opposée, notamment la mise en place d’un système de réassurance chômage européen. Toutefois, face à la crise que nous traversons, il nous faut aller de l’avant et il était important que le Parlement se positionne sur ces questions importantes pour les travailleurs et les entreprises européennes. C’est pourquoi j’ai voté en faveur du rapport Radtke/Jongerius sur une Europe sociale forte pour des transitions justes.
Résolution sur la recommandation du Conseil en matière d’enseignement et de formation professionnels (EFP) en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience
J’ai voté en faveur de cette résolution mise aux voix en plénière à la suite d’une question orale adressée au Conseil et à la Commission. Cette résolution est porteuse de suggestions qui permettront d’assurer, dans le cadre de l’enseignement et de la formation professionnelle (EFP), une compétitivité durable, l’équité sociale et la résilience. La formation est un levier d’action essentiel pour l’emploi en Europe et le texte, que nous avons ainsi adopté, propose l’amélioration des solutions numériques, l’égalité d'accès aux compétences, et le renforcement du caractère inclusif en particulier pour les groupes les plus vulnérables. Les politiques en matière d’EFP devraient doter les personnes de solides compétences de base et de compétences clés pour leur permettre de s’adapter aux évolutions actuelles et futures du marché du travail et socioéconomiques, ainsi que de saisir les occasions et de relever les défis liés aux transitions écologique et numérique, au changement démographique.
Accord concernant la coopération en matière de luttecontre la pollution de la mer du Nord par les hydrocarbures et autres substances dangereuses (accord de Bonn): extension des champs d'application matériel etgéographique dudit accord
Cet accord, auquel l’Union européenne est partie, vise à lutter contre la pollution de la région de la mer du Nord et à préserver les zones côtières des catastrophes maritimes et de la pollution chronique causée par les navires et les installations au large des côtes. Le texte que nous avons adopté en plénière vise à étendre son champ d’application en vue d’améliorer la coopération en matière de surveillance en ce qui concerne les exigences de l’annexe VI de la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (la convention MARPOL) ainsi que l’extension au Royaume d’Espagne au titre de l’article 20 de l’accord. J’ai voté en faveur de cet accord qui fait un pas de plus dans le domaine de la lutte contre la pollution de la mer du Nord. La garantie de mise en œuvre de l’accord est dorénavant assurée par une coopération active de l’Union européenne qui exerce une surveillance destinée à faciliter la détection de la pollution, la lutte contre celle-ci et la prévention des infractions aux réglementations antipollution.
Respect des règles du commerce international
Ce rapport fait suite à la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil de modifier le règlement (UE) nº 654/2014 concernant l’exercice des droits de l’Union pour l’application et le respect des règles du commerce international. Dans ce contexte géopolitique tendu empreint de rivalité économique et où la situation actuelle à savoir le blocage du règlement des différends dans le cadre de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est à son paroxysme, il est urgent de rapidement changer de direction J’ai donc voté en faveur de ce texte. La modification proposée vise à étendre le champ d’application du règlement (UE) nº 654/2014 afin que l’UE puisse agir lorsque des pays tiers adoptent des mesures illégales et, simultanément, bloquent le processus de règlement des différends. C’est le pari d’une Europe plus ambitieuse, plus efficace mais surtout plus crédible face à ses nombreux partenaires économiques.
Mise en œuvre du mandat d'arrêt européen et des procédures de remise entre États membres
Ce rapport s’attache à évaluer l’application du mécanisme institué par la décision-cadre 2002/584/JAI relative au mandat d’arrêt européen dans les États membres concernés. C’est un instrument efficace qui se rattache au principe de reconnaissance mutuelle. Plus concrètement, cela signifie que les mandats d’arrêt européens émis dans un État membre doivent être directement reconnus et exécutés dans un autre État membre, sauf dans certains cas spécifiques. Par ailleurs, ce rapport incite les États membres à respecter nos droits fondamentaux découlant de l’article 2 du traité de l’UE en matière de dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, d’état de droit et de droits de l’homme, ... J’ai donc voté en faveur de ce rapport qui me parait avoir prodigué une bonne évaluation du mécanisme de mise en œuvre de ce mandat européen.
Renforcer le marché unique: l’avenir de la libre circulation des services
Le secteur des services représente environ 70 % du PIB de l'UE et une proportion similaire de son emploi. Un meilleur fonctionnement du marché intérieur des services est donc une nécessité cruciale pour une économie européenne plus compétitive et plus innovanteJ’ai décidé de voter en faveur de ce rapport qui souligne que la promotion du marché unique, y compris la circulation libre, équitable et sûre des services et des personnes, la protection des consommateurs et l'application stricte du droit communautaire, est primordiale pour lutter contre la crise économique provoquée par la COVID-19. Dans son idée générale, c’est donc un rapport en totale adéquation avec mes idées puisqu’il considère la libre circulation des services comme un pilier du marché unique en insistant sur une levée des barrières. Par ailleurs, ce rapport va dans le sens du transfrontalier auquel il accorde une place importante.
Constituer un héritage politique utile dans la perspective de l’année européenne du patrimoine culturel
2018 a été l’Année européenne du patrimoine culturel et visait à encourager les Européens à découvrir et à apprécier leur patrimoine culturel en Europe et les liens qui nous unissent au travers cet héritage commun. L’année européenne du patrimoine devrait servir à réaffirmer que nous sommes l’Europe, le vieux continent doté d’un caractère propre construit au travers d’une histoire et de son patrimoine. Avec la crise que nous traversons, cet outil est indispensable vu la menace omniprésente qui pèse sur le milieu culturel et c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport.
Intelligence artificielle: questions relatives à l’interprétation et l’application du droit international dans la mesure où l’Union est concernée dans les domaines des utilisations civiles et militaires et à l’autorité de l’État en dehors du champ d’application de la justice pénale
J’ai voté en faveur de ce rapport qui souligne les potentiels et les risques offerts par le développement, le déploiement et l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) pour la sécurité tant au sein de l'UE que dans ses relations extérieures. Le développement de l’IA est essentiel pour l’avenir de la croissance économique, c’est pourquoi je soutiens une législation de l’IA dans un cadre européen. La difficulté de ce rapport a été de toujours garder à l’esprit la primauté de l’éthique et le respect de la dignité humaine dans ce domaine si vaste que représente l’IA. Grâce à ce texte, les citoyens européens pourront saisir les opportunités offertes par l’IA tout en bénéficiant d'une approche réglementaire efficace pour garantir que l'UE et ses États membres conservent le contrôle des réglementations à établir dans ce domaine, de sorte qu'ils ne soient pas contraints d'adopter ou d'accepter des normes fixées par d'autres. Il parait essentiel d’instaurer un cadre harmonisé puisque l’IA touche à beaucoup de domaines, aussi bien les sujets tels que la robotique et ses technologies connexes, le transport, le processus de décision judiciaire que la technologie militaire, notamment l’armement.
Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) 2014-2020: mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la COVID-19
J’ai voté en faveur du rapport sur le FEAD et les mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la Covid-19. Nous traversons une crise sans précédent et la pandémie a de graves conséquences sociales comme l’augmentation de la pauvreté ou la hausse du chômage. Les contraintes logistiques, les ressources humaines, les confinements et les règles de distanciation sociale ont fragilisé la chaîne de solidarité. Les nombreux bénévoles doivent pouvoir poursuivre leurs actions dans les meilleures conditions tout respectant les règles de précaution sanitaire. En outre, cette crise impacte considérablement les plus démunis, et de plus en plus de personnes basculent dans la grande précarité. Le présent rapport complète le règlement FEAD précédemment adopté en avril 2020 et permettra de débloquer des ressources supplémentaires par l’intermédiaire des ressources additionnelles de REACT‐EU qui pourront être allouées au FEAD et servir exclusivement à répondre à la crise liée à la pandémie actuelle. Ce vote est le témoin d’une Europe qui vient en aide à ceux qui en ont le plus besoin dans cette période difficile, y compris les familles, les étudiants et les travailleurs et je me réjouis de pouvoir adopter ces mesures qui nous permettront de mieux faire face aux conséquences de la crise.
Connectivité et relations UE-Asie
J’ai voté en faveur de ce rapport qui met l’accent sur le rôle que joue la connectivité dans les relations géopolitiques de l'UE et de ses États membres et souligne le fait que la connectivité, en tant qu'orientation fondamentale de l'Union européenne, est profondément ancrée dans l'approche de l'UE face aux défis nationaux et internationaux. Ce rapport démontre qu’une grande partie du potentiel entre l’Europe, l’Asie et les autres continents reste inexploitée en raison notamment du manque d’infrastructures physiques et numériques. La stratégie de ce texte portera sur des sujets tels que la transformation numérique, la transition verte, les transports mais aussi la santé, le commerce, l’investissement et la sécurité. Enfin, la mise en application de ce rapport devrait être facilitée par l’octroi de ressources publiques suffisantes dans le cadre du cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027.
Accès à un logement décent et abordable pour tous
J’ai décidé de m’abstenir sur le rapport d’initiative de Kim Van Sparrentak concernant l’accès à un logement décent et abordable pour tous.Bien que le texte présente le constat qu’il y a une crise flagrante de logements adéquats et abordables en Europe, ce qui nécessite de prendre des mesures coordonnées à l’échelle de l’Union européenne pour lutter contre ce fléau, le texte est beaucoup trop déséquilibré. En effet, il demande par exemple de légiférer à l’échelle de l’Union pour lutter contre la financiarisation des marchés du logement, ce qui conduirait à affaiblir les investissements immobiliers et à aggraver le manque de logements. Un autre paragraphe préconise d’utiliser les fonds européens pour construire de nouveaux logements sociaux, alors que la décision de construire ce type de logement devrait relever des États membres. Les fonds européens devraient plutôt être utilisés pour rénover les logements pour qu’ils soient plus décents et plus respectueux de l’environnement.Ainsi, ce rapport préconise des solutions qui dépassent le principe de subsidiarité des États membres, ce qui va à l’encontre des convictions de mon groupe politique.
Droit à la déconnexion
Depuis près d’un an, le télétravail s’est développé de manière exponentielle. De plus en plus de travailleurs et d’entreprises privilégient cet outil qui permet plus de flexibilité et présente des avantages pour les entreprises mais aussi pour les travailleurs qui peuvent mieux concilier leurs obligations professionnelles et leur vie privée. Toutefois, ces solutions ne sont pas sans risques en ce qu’elles peuvent estomper les limites entre vie privée et vie professionnelle, le droit à la déconnexion est la matérialisation de cette limite. Ce droit doit être garanti et c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport. Toutefois, il est important de garantir ici le rôle des partenaires sociaux qui ont trouvé ces derniers mois un accord au niveau européen à ce sujet. L’accord conclu par le biais du dialogue social doit pouvoir s’appliquer avant la mise en œuvre d’une législation plus lourde si cela s’avère nécessaire pour garantir une limite entre vie privée et vie professionnelle.
Résolution sur l’atténuation des conséquences des tremblements de terre en Croatie
Mardi 29 décembre, un tremblement de terre de magnitude 6,4 a touché la Croatie faisant au moins sept morts et provoquant l’effondrement d’immeubles dans la ville de Petrinja, dans le centre du pays. Ce tremblement de terre mortel arrive au moment où Zagreb se redresse seulement du dernier séisme qui avait déjà beaucoup endommagé le pays. La Croatie se retrouve à devoir gérer l’endommagement de plus de 50 000 bâtiments, des milliers de personnes sans-abri et des blessés. Face à ce gros défi de reconstruction sur le plan opérationnel et logistique, j’ai naturellement voté en faveur de ce rapport. En effet, sur le plan politique, il me parait nécessaire d’envisager les éléments techniques d’une aide de fourniture européenne. L’aide pourrait être fournie à ceux qui sont le plus touchés. L’objectif principal est d’exprimer sincèrement notre solidarité envers les Croates, qui ressentent une certaine impuissance face à cette situation dévastatrice, notamment au moment où la crise de la COVID-19 les touche de plein fouet.
La stratégie de l'Union en matière d'égalité entre les femmes et les hommes
Ce présent rapport souligne la nécessité de prendre des mesures spécifiques pour remédier aux disparités entre les États membres en matière d’inégalité des sexes face à la loi. On ne peut négliger la triste et effrayante augmentation de la violence domestique observée dans le contexte de la pandémie de COVID-19. J’ai ainsi voté en faveur de ce rapport qui incite à mettre en place des mesures juridiques contraignantes, voire une directive européenne, qui auront pour ambition de renforcer la lutte contre la violence sexiste. Plus largement, les objectifs de ce rapport visent notamment à garantir une participation égale entre les hommes et les femmes sur le marché du travail et à remédier à la féminisation de la pauvreté sous toutes ses formes tout en luttant contre les retours en arrière en la matière. La lutte contre les inégalités des sexes s’inscrit véritablement au cœur de mon engagement en tant que députée européenne mais également en tant que femme.
Facilité pour la reprise et la résilience
La facilité pour la reprise et la résilience vise à soutenir les réformes et les investissements des États membres afin d'atténuer les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 et de rendre les économies de l'UE plus durables. Le rapport issu d’un trilogue demande que les objectifs de l'instrument soient axés sur les six priorités européennes que sont la transition verte juste, la transformation numérique, la cohésion économique, la productivité et compétitivité, la cohésion sociale et territoriale, la résilience institutionnelle et les politiques pour la prochaine génération. J’ai donc voté en faveur de ce texte qui accorde une attention particulière à l'interaction et aux liens entre les six priorités européennes afin d'assurer les synergies générant une vraie valeur ajoutée européenne. Enfin, en ce qui concerne la protection des intérêts financiers de l’UE, ce rapport prévoit que les États membres devront assurer le fonctionnement d'un système de contrôle interne efficace et recouvrer les montants indûment versés ou mal utilisés.
Banque centrale européenne - rapport annuel 2020
J’ai voté en faveur de ce rapport qui montre le rôle exercé par la Banque centrale européenne (BCE) dans le maintien de la stabilité de l’euro. C’est un bon rapport qui prend en compte la révision de la stratégie de la BCE. Il souligne que l’indépendance statutaire de la BCE, telle qu’elle est consacrée dans les traités, est un préalable indispensable à l’accomplissement de son mandat, ainsi qu’à la sauvegarde de sa légitimité démocratique.
Nouveau plan d’action en faveur d’une économie circulaire
Ce rapport répond au nouveau plan d’action présenté par la Commission européenne suite à une situation planétaire alarmante. Le texte rappelle qu’en 2050, nous consommerons comme s’il y avait trois planètes Terre. Étant donné que nos ressources naturelles sont limitées et que notre climat est en train de changer, il est impératif de faire évoluer notre modèle de société actuelle en visant une économie circulaire. D’autant plus qu’aujourd’hui, l’Europe se trouve en pleine reprise après une crise sanitaire et économique sans précédent, qui a révélé la fragilité de nos ressources et de nos chaînes de valeur. C’est un moment opportun pour nous attaquer aux obstacles qui empêchent les solutions circulaires de réussir. Non seulement il s’avère qu’une économie circulaire réduirait considérablement les émissions de CO2 de l’UE, mais elle stimulerait également la croissance économique et créerait les emplois dont l’Europe a besoin pour se redresser. Les estimations montrent que le PAEC 2.0 pourrait créer 700 000 emplois dans l’ensemble de l’Union d’ici à 2030 et que la croissance du PIB de l’UE augmenterait de 0,5 %. Malgré quelques points à surveiller notamment sur le devoir de diligence ou la charge de la preuve, j’ai voté en faveur de ce rapport.
Ce rapport d’initiative réitère que le droit d’accès du public aux documents des institutions européennes est un droit fondamental consacré dans la charte des droits fondamentaux et les traités. Il montre en quoi la transparence des institutions est cruciale pour conserver la confiance des citoyens vis-à-vis des processus politiques et législatifs de l’Union. C’est pourquoi j’ai décidé de voter en faveur de ce texte.
Réduire les inégalités, avec une attention particulière à la pauvreté des travailleurs
Le rapport d’initiative d’Özlem Demirel vise à réduire les inégalités en Europe, avec une attention particulière sur la pauvreté des travailleurs. La pandémie de la COVID-19 et les crises économiques et sociales qui en découlent, a creusé davantage les inégalités déjà existantes dans l’Union européenne et a augmenté de façon considérable la pauvreté. Ce rapport préconise donc des mesures à l’échelle européenne pour lutter contre ce fléau. Néanmoins, bien que le sujet soit louable, ce texte est beaucoup trop déséquilibré. En effet, le rapport préconise par exemple un cadre européen pour fixer un revenu minimum européen, ce qui n’est pas réaliste au regard des écarts de revenus considérables entre les pays européens. De plus, le texte soutient la mise en place d’un régime européen de réassurance des allocations de chômage à long terme, alors que les politiques de chômage doivent rester une prérogative des États membres. Ainsi, j’ai décidé de m’abstenir sur ce texte qui va beaucoup trop loin.
Résolution sur l'incidence de la COVID-19 sur la jeunesse et le sport
J’ai voté en faveur de ce texte qui se préoccupe de la condition des jeunes durement frappés par les retombées de la pandémie dans le secteur de l’emploi et du sport. Des tendances négatives prolifèrent de plus en plus dans ces secteurs où l’on assiste à la présence grandissante d’emplois à temps partiel instables et mal rémunérés, assortis de protections juridiques et de normes de sécurité sociale moindres. Ce rapport illustre la volonté de réparer les préjudices potentiellement durables que pourrait subir le secteur du sport, non seulement sur le plan économique mais aussi du point de vue de la société dans son ensemble. Pour s’en sortir, agir dans un cadre européen me semble une aubaine par le recours à des instruments généraux de financement tels que proposés dans le plan de relance de l’Union européenne. Il faut donc insister sur la nécessité de préserver et de promouvoir le modèle européen en matière de sport, car la solidarité, l’équité seront plus importantes que jamais pour la relance du secteur du sport et sa survie.
Prospectus de relance de l’Union et ajustements ciblés pour les intermédiaires financiers, destinés à soutenir la reprise après la pandémie de COVID-19
Les modifications du règlement «Prospectus» contenues dans ce rapport visent à créer le prospectus de relance de l’Union en tant que prospectus abrégé et à introduire des modifications ciblées pour les intermédiaires financiers. L’objectif est de permettre aux entreprises d’accéder rapidement à de nouveaux financements afin de contribuer à la relance économique après la pandémie de COVID-19. Le rapport comprend notamment le nombre de prospectus de relance de l’Union approuvés et une analyse de l’évolution de ce nombre, ainsi qu’une estimation de la capitalisation boursière supplémentaire réelle mobilisée par les prospectus à la date d’émission, dans le but de recueillir un retour d’expériences à des fins d’évaluation ultérieure. Je soutiens ce rapport mettant en place le principal instrument du plan de relance.
En raison de la baisse du nombre de passagers provoquée par la pandémie de COVID-19, les transporteurs aériens ont apporté d’importantes modifications à leurs horaires depuis le 1er mars 2020, de sorte que le taux d’utilisation des créneaux horaires dans les aéroports a chuté bien en deçà du seuil de 80 % imposé par le règlement sur les créneaux horaires. C’est pourquoi, afin de remédier à cette situation, l’Union européenne a adopté, le 30 mars 2020, une modification du règlement sur les créneaux horaires afin de déroger à la règle du «créneau utilisé ou perdu» pour toute la période de planification horaire – une telle règle aurait, dans le contexte actuel, poussé les opérateurs aériens à faire voler leurs appareils y compris à vide afin de conserver leurs créneaux horaires. Ce rapport intervient dans le cadre d’une procédure d’urgence. J’ai voté en faveur de ce rapport qui permet ainsi de soulager les transporteurs aériens dans le contexte actuel inédit d’une demande très faible et de restrictions dans le transport aérien. Ce texte semble aller dans le bon sens en mobilisant des moyens pour un meilleur respect de l’environnement.
J’ai voté en faveur de ce rapport dont l’objectif est d’établir des mesures spécifiques et temporaires applicables au renouvellement et à la prolongation de la validité de certains certificats ou licences dans le secteur des transports en réaction à la situation exceptionnelle découlant de la pandémie actuelle de COVID-19. Ce rapport agit dans les domaines du transport routier, du transport ferroviaire et du transport par voies navigables intérieures, ainsi que de la sécurité maritime. On ne peut nier que la pandémie de COVID-19 représente un défi sans précédent pour les États membres et constitue une lourde charge pour les autorités nationales, les citoyens de l’Union et les opérateurs économiques, en particulier dans le secteur des transports. C’est pourquoi cette situation exceptionnelle nous a conduits à suivre les propositions du Conseil en demandant une prolongation de 10 mois au lieu de 7 mois quant à la durée de validité de ces documents administratifs qui auraient dû être renouvelés entre septembre 2020 et avril 2021.
Rapport annuel sur la mise en œuvre de l’accord d’association entre l'Union européenne et l'Ukraine
Le rapport reprend un texte entré en vigueur en 2017. Cet accord de libre-échange reflète l'ambition commune de l'Union Européenne et de l'Ukraine de progresser vers l'association politique et l'intégration économique. L'aide de l'UE à l'Ukraine est soumise à une conditionnalité stricte et implique la nécessité pour l'Ukraine de montrer un engagement renouvelé en faveur des réformes et de l'adhésion aux principes de l'UE. J’ai ainsi voté pour ce rapport. Il souligne que si l'Ukraine a fait des progrès dans la mise en œuvre des engagements liés à l'accord, plusieurs des réformes engagées doivent être menées à bien, notamment dans les domaines de l'État de droit, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, car, malgré des progrès notables, la corruption généralisée continue d'entraver le processus de réforme de l'Ukraine. En outre, le rapport a indiqué que certaines mesures supplémentaires doivent encore être adoptées pour éviter tout recul, en particulier dans le domaine judiciaire.
Résolution sur la communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions sur une stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience
J’ai décidé de voter en faveur de la résolution sur la Stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l'équité sociale et de la résilience. La stratégie européenne en matière de compétences est un plan quinquennal destiné à aider les particuliers et les entreprises à développer des compétences plus nombreuses et de meilleure qualité, et en renforçant l'apprentissage. La résolution fait suite à une question orale destinée à la Commission européenne pour préciser cette nouvelle stratégie au regard des défis d'aujourd'hui comme par exemple la pandémie de la Covid-19 et des crises sociales et économiques qui en découlent. Je suis convaincue que l’acquisition des compétences et l’apprentissage sont essentielles pour avoir une économie saine et résiliente. L’offre et la demande sur le marché de l’emploi doivent en effet fonctionner en synergie. Je salue donc cette nouvelle stratégie que la Commission souhaite mettre en œuvre car elle permettra de répondre aux défis que l’Union européenne est en train de vivre.
Résolution sur les enjeux à venir pour les droits des femmes en Europe, plus de 25 ans après la déclaration et le programme d’action de Beijing
J’ai voté en faveur de la résolution sur les 25 ans de la déclaration et du programme d’action de Beijing relatifs aux droits des femmes. En 1995, 189 pays avaient adopté à l’unanimité ce plan d’action précurseur et son anniversaire était l’occasion de faire un point sur les défis et les perspectives à venir pour les droits des femmes. Malheureusement, les objectifs en la matière n’ont pas été atteints et un long chemin reste à parcourir pour lutter notamment contre la féminisation de la pauvreté, les disparités économiques liées au genre, mais aussi pour garantir les droits des femmes que sont leurs droits sexuels et génésiques. Il nous faudra encore travailler sans relâche pour permettre l’éradication de la violence faite aux femmes et je souhaite m’y engager pleinement au cours de mon mandat.
Vers un mécanisme européen d’ajustement des émissions de carbone aux frontières compatible avec l’OMC
Ce rapport d’initiative vise à instaurer un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE sur les importations en provenance des pays tiers. En effet, de nombreux produits en provenance de pays tiers sont fabriqués sans aucune prise en compte des standards environnementaux de l’Union. Le rapport vise à proposer des éléments sur lesquels la Commission pourra fonder sa proposition législative prévue pour l’année 2021. Après de vifs débats en Commission et en plénière, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport car il représente une occasion majeure pour l’Union de garantir la compétitivité de nos entreprises face à une concurrence mondiale aux règles environnementales bien moins strictes que celles en vigueur dans l’Union. Ce mécanisme devra être progressif pour couvrir d’abord les matières les moins respectueuses de nos normes. J’ai voté contre un paragraphe qui visait à inclure le secteur des engrais, car, en effet, certains de nos agriculteurs risquent d’être affectés par une hausse du coût de ces produits essentiels à leur travail. Ce mécanisme était également un engagement majeur de notre campagne électorale de 2019 et je suis heureuse que cette barrière écologique soit sur le point de voir le jour.
Mise en œuvre de la directive 2000/78/CE du Conseil portant création d'un cadre général en faveur de l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail à la lumière de la CNUDPH
Le directive 2000/78/CE du Conseil visant à établir un cadre européen garantissant l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail pour les personnes souffrant de handicap a maintenant plus de 20 ans. Le Parlement européen a adopté un rapport d’initiative afin d’étudier la mise en oeuvre de cette directive et d’y proposer des améliorations. J’ai voté en faveur de ce rapport car celui-ci proposait des pistes d’amélioration intéressantes pour lutter contre les inégalités d’accès à l’emploi pour les personnes en situation de handicap. En effet, ces dernières souffrent d’un accès plus difficile au marché du travail et en restent, majoritairement, écartées. 50,6% des personnes en situation de handicap occupent un emploi contre 74,8% des personnes non-handicapées. C’est donc pour garantir une meilleure inclusion des personnes handicapées que j’ai voté en faveur de ce rapport.
Activités du Médiateur européen – rapport annuel 2019
J'ai voté en faveur du rapport de 2019 consacré aux activités du Médiateur européen. J’ai déposé, avec ma collègue Agnès Evren, un amendement en Commission des pétitions pour rappeler que le siège du Médiateur européen est à Strasbourg, siège du Parlement européen. L’amendement a été adopté à une large majorité, renforçant ainsi la présence du Médiateur à Strasbourg. J’ai également invité la médiatrice à exercer ses fonctions depuis Strasbourg notamment en y organisant des rendez-vous réguliers. Cet engagement en faveur du Médiateur européen se situe dans la droite ligne de mon engagement dans la défense du siège du Parlement européen à Strasbourg, particulièrement affecté depuis le début de la pandémie de la Covid-19.
Donner forme à la politique d’éducation numérique
J’ai décidé de voter en faveur du rapport d’initiative du Parlement européen sur l’éducation numérique. Après le lancement d’un plan d’action en la matière par la Commission, le Parlement propose des recommandations pour mieux coordonner l’éducation numérique à l’échelle de l’Union européenne. Il s’agit de prendre la mesure du tournant numérique que prend l’éducation des jeunes Européens, que la crise sanitaire a mis en lumière, et auquel il convient de consacrer une attention toute particulière. En effet, les mesures de restrictions d’accès aux établissements scolaires en raison de la pandémie de COVID-19 ont accentué les disparités d’accès à internet parmi les citoyens européens, de même que l’enseignement numérique a accru les inégalités entre les élèves dans leur accès à l’enseignement. L’exclusion du monde numérique constitue un facteur de marginalisation, aussi bien social qu’économique, contre lequel il est absolument nécessaire de lutter, et je me réjouis que le Parlement européen propose des pistes d’amélioration dans ce domaine.
Une stratégie européenne pour les données
J’ai voté en faveur de ce rapport qui fait suite à la publication par la Commission d’une communication relative à une stratégie européenne pour les données. Le Parlement souhaite ici affirmer une position forte pour la création d’un cadre sur les données considérant que celles-ci jouiront, encore davantage à l’avenir, d’une place prépondérante dans nos économies européenne et mondiale. En effet, la deuxième révolution numérique que constitue l’intelligence artificielle doit être d’ores et déjà saisie dans notre action politique européenne pour garantir que l’utilisation des données se fasse dans le respect de la vie privée de nos citoyens tout en garantissant la croissance économique de notre continent.
Mise en oeuvre des directives sur la qualité de l'air ambiant: directive 2004/107/CE et directive 2008/50/CE
Les citoyens européens font part de leurs inquiétudes grandissantes au sujet de la qualité de l’air ambiant qui représente un élément central de notre santé publique. J’ai voté en faveur de ce rapport qui propose des améliorations intéressantes pour notre législation européenne dans ce domaine. Ce texte vise notamment à définir les grandes orientations et améliorations que nous préconisons en amont du plan d’action zéro pollution et des révisions à venir des directives sur la qualité de l’air prévues pour 2022.
Résolution sur le résultat des négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni
Après la décision britannique de quitter l’Union européenne, de longues négociations ont eu lieu, d’abord sur l’accord de sortie puis sur l’accord commercial établissant les futures relations entre l’Union et le Royaume-Uni. Après un accord trouvé le 24 décembre 2020, le Parlement en a ratifié les termes. Il m’apparaissait nécessaire de voter en faveur de cette ratification qui permet désormais de disposer d’un cadre clair sur la nature et les modalités de nos futures relations avec le Royaume-Uni, clarté à la fois nécessaire pour les citoyens européens et britanniques mais aussi pour nos entreprises. Par ce vote, le Parlement affirme également sa volonté d’être l’une des pierres angulaires du contrôle du respect de ces accords au cours des prochaines années. L’accord trouvé est aussi garant du maintien de la paix sur l’île d’Irlande. Il s’agissait là de l’une des priorités dans le cadre de nos négociations et il apparait que cette paix ne pourrait être garantie par un stricte respect de cet accord.
J’ai voté en faveur de ce texte car il proposait une solution équilibrée pour permettre de faciliter la réouverture progressive de nos sociétés européennes. La diversité des mesures aujourd’hui en place à l’échelle de l’Union constitue un frein considérable à la libre circulation des personnes, principe fondamental de notre Union. La proposition de la Commission envisage ce certificat non pas comme un passeport vaccinal mais bien comme un certificat permettant, par différents moyens, de prouver son immunité. Il permettra ainsi de ne pas établir de discrimination pour nos plus jeunes concitoyens qui n’auraient pas encore eu accès à la vaccination.Par ailleurs, le Parlement a affirmé son souhait, contrairement à la proposition initiale de la Commission, que les États membres ne puissent pas imposer de mesures supplémentaires telles que des quarantaines, pour les détenteurs de ce certificat ; de même les États membres devraient s’abstenir de restreindre l’accès aux services publics pour les personnes qui ne sont pas titulaires dudit certificat. Ce certificat européen, non obligatoire, montre la volonté de l’Union de permettre à ses citoyens et aux régions frontalières de progressivement retrouver leur liberté de circulation au sein de l’espace européen.
Budget 2022: état prévisionnel des recettes et des dépenses, Section I – Parlement
Ce rapport constitue une première ébauche des différentes recettes et des dépenses du Parlement européen au titre de l’année 2022 dans le cadre de son fonctionnement interne. Il est fait mention à plusieurs reprises du siège du Parlement européen et affirme l’attachement d’un certain nombre de députés à l’adoption d’un siège unique définitif, notamment pour des raisons budgétaires. Or, il apparait clair que ce siège unique, dans ce rapport, devrait se trouver non pas à Strasbourg, mais à Bruxelles, ambition à laquelle je ne peux souscrire. Je reste, en effet, très attachée au siège alsacien de notre Parlement, consacré par les Traités. De surcroit, le Parlement n’a pu se réunir en plénière à Strasbourg depuis le début de la crise sanitaire, voilà plus d’un an. À ce titre, il est plus que jamais nécessaire d’y relocaliser les activités essentielles au bon fonctionnement du Parlement pour permettre la reprise d’une vie démocratique équilibrée entre nos deux capitales européennes. C’est pour ces raisons que j’ai décidé de m’abstenir sur ce rapport.
Résolution sur la garantie européenne pour l'enfance
Cette résolution fait suite à deux questions orales destinées à la Commission et au Conseil suite à la publication de la Commission européenne visant à créer une Garantie européenne pour l’enfance. Son objectif est de prévenir et de combattre la pauvreté et l’exclusion sociale en apportant une aide aux enfants en difficulté. Cette garantie pour l’enfance avait été précédemment demandée par le Parlement à deux reprises. C’est pourquoi j’ai décidé de voter pour cette résolution, qui, à mon sens, représente l’engagement, maintes fois affirmé, du Parlement, de protéger les citoyens européens les plus faibles et en particulier les plus jeunes. Il est absolument nécessaire de briser le cycle de la pauvreté qui se perpétue parfois au fil des générations. En ce sens, ce texte insiste sur le rôle fondamental de l’école en tant que vecteur majeur de lutte contre la pauvreté et demande l’adoption de mesures visant à diminuer les décrochages scolaires précoces.
Décharge 2019 : Budget général de l'UE - Parlement européen
. – Ce rapport examine les dépenses réalisées par le Parlement européen dans la cadre de son fonctionnement. Il s’agit de l’un des rôles essentiels du Parlement dans sa mission de contrôle budgétaire. Malheureusement, chaque texte budgétaire est une occasion saisie par certains de mes collègues pour attaquer le bien-fondé du statut de Strasbourg en tant que Siège de notre institution, évoquant des coûts économique et environnemental supposés. Naturellement, je me suis opposée à ces articles et souhaite ici rappeler que seule une décision des États membres adoptée à l’unanimité peut prétendre modifier la localisation des institutions européennes. Ainsi, il n’est pas de la compétence de notre Parlement de discuter de cette question, relevant des traités et je ne peux que voter contre un tel rapport, le siège strasbourgeois demeurant l’un des plus beaux symboles de la réconciliation européenne.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans le secteur du tourism en Estonie
Depuis plusieurs années, l’Union européenne s’est dotée d’un instrument financier permettant de soutenir les travailleurs qui sont licenciés en raison de chocs économiques liés à une mondialisation désordonnée ou à la concurrence étrangère. En raison de la pandémie de COVID-19 qui a frappé tout particulièrement le secteur du tourisme, l’Estonie a fait une demande auprès de l’Union pour bénéficier de cet instrument. Plus de 10 000 travailleurs estoniens ont, soit été licenciés, soit se sont retrouvés sans activité du fait de la crise sanitaire. J’ai donc voté en faveur du versement de ces aides européennes pour soutenir ces travailleurs en difficulté et le secteur sinistré du tourisme en Estonie.
Mobilisation of the European Union Solidarity Fund: assistance to Greece and France in relation to natural disasters and to Albania, Austria, Belgium, Croatia, Czechia, Estonia, France, Germany, Greece, Hungary, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Montenegro, Portugal, Romania, Serbia, Spain in relation to a public health emergency
J’ai voté en faveur de ce rapport qui permettra l’engagement de fonds européens afin de soutenir des régions touchées par la tempête Alex, qui s’est abattue sur l’Europe en octobre 2020. Le fonds de solidarité mobilise la somme exceptionnelle de 59,3 Millions d’Euros pour la région PACA et plus précisément le département des Alpes-Maritimes, très durement touché par cette tempête. En effet, cet épisode météorologique d’une rare violence a causé des destructions considérables dans des vallées reculées, isolées et dont les seuls axes de communication se sont effondrés. Cette mobilisation constitue, dès lors, un soutien indispensable à cette région. Par ailleurs, ce texte prévoit également la mobilisation de fonds européens pour faire face à l’urgence sanitaire liée à la crise de la Covid-19. La France bénéficiera d’un montant d’environ 91,3 millions d'euros dans le cadre de la lutte contre la pandémie.
Défis pour les organisateurs d’événements sportifs dans l’environnement numérique
J’ai décidé de soutenir ce rapport qui vise à lutter contre le piratage des retransmissions d’événements sportifs en direct sur Internet. En effet, devant la hausse des abonnements payants pour visualiser certains contenus sportifs à la télévision ou en ligne, de nombreux sites internet pirates ont vu le jour et garantissent une retransmission illégale en quasi direct des événements sportifs. Or, l’essentiel des droits audiovisuels que paient les chaînes de télévision en Europe, pour retransmettre en direct les événements sportifs, est reversé à l’ensemble des structures sportives professionnelles, mais aussi de loisirs. Ainsi, ces reversements sont essentiels pour tout le tissu associatif européen. L’objectif de ce rapport est donc de défendre le droit d’auteur des titulaires des droits de retransmission et de protéger notre réseau d’associations sportives et de se doter d’instruments coercitifs envers les diffuseurs illégaux en ligne.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Turquie
Ce rapport a pour objectif de faire un point d’étape sur l’avancement des négociations relatives à une future adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Il permet de fixer la position du Parlement sur cette question. Pour la délégation française du PPE, une adhésion de la Turquie à l’Union est impensable. Le régime du président Recep Tayip Erdogan n’est en rien compatible avec les valeurs que nous défendons au sein de notre Union. J’ai par conséquent décidé de voter contre ce rapport car il ne suggère qu’une simple suspension des négociations d’adhésion avec la Turquie et non un abandon du processus d’adhésion. Nous restons favorables à la construction d’un partenariat ouvert et fructueux avec nos alliés turcs, mais il nous apparait aujourd’hui impossible d’envisager leur adhésion à notre Union.
Incidence de la réglementation de l’Union sur la libre circulation des travailleurs et des services: la mobilité de la main-d’œuvre au sein de l’Union, un instrument pour faire coïncider besoins du marché du travail et compétences
Ce rapport d’initiative se concentrait initialement sur les difficultés inhérentes à la mobilité des travailleurs. En effet, seuls 4 % des travailleurs européens sont employés dans un autre pays dont ils ont la nationalité. Des lourdeurs administratives en raison d’un manque d’harmonisation des législations notamment sont autant de freins à la mobilité des travailleurs européens auxquels il convient de remédier. En tant qu’Alsacienne, et vivant dans une région frontalière, j’ai particulièrement ressenti les difficultés auxquelles étaient confrontées les travailleurs transfrontaliers durant la crise sanitaire. Il est nécessaire que le marché unique reste une opportunité pour tous. La liberté de circulation des travailleurs est une pierre angulaire de l’Union et doit, à ce titre, être renforcée. Néanmoins, l’Union européenne doit établir des conditions de concurrence loyale pour nos entreprises, et la mobilité européenne ne doit pas être détournée et donner lieu à du dumping social. J’ai donc voté en faveur de ce rapport.
Façonner l’avenir numérique de l’Europe: supprimer les obstacles au bon fonctionnement du marché unique numérique et améliorer l’utilisation de l’IA pour les consommateurs européens
Ce rapport d’initiative du Parlement fait suite à la communication de la Commission « Façonner l’avenir numérique de l’Europe » qui prévoit une proposition législative dans les prochains mois pour consolider le marché unique numérique et contribuer au développement de l’intelligence artificielle. Il est notamment question de s’attaquer aux fragmentations actuelles du marché́ unique numérique, d’y éliminer les obstacles injustifiés, de soutenir l’innovation grâce à la réduction de lourdeurs administratives tout en favorisant le développement des investissements privés et publics. Le texte reconnaît à la fois les opportunités majeures de l’intelligence artificielle pour l’avenir tout en admettant ses potentiels risques inhérents comme le manque de transparence ou la dilution de la responsabilité juridique. Ce cadre devra garantir à la fois le respect des droits fondamentaux et la sécurité des consommateurs tout en favorisant les développements économique et technologique de nos entreprises.Néanmoins, j’ai décidé de m’abstenir sur ce rapport. Bien qu’il contienne des mesures intéressantes pour faire de l’UE un acteur du monde numérique, il enjoint à la Commission de mettre fin au géoblocage en Europe. Or, avec la délégation française du PPE, je me suis toujours opposée à cette mesure, celle-ci pouvant, à terme, menacer la production de contenus culturels européens.
Le rapport Lenaers propose une modification du European Travel Information and Authorisation System (ETIAS), un instrument favorisant la coopération policière et judiciaire dans l’Union. Le député européen Jeroen Lenaers milite pour une meilleure sécurisation des frontières extérieures de l’Union européenne. En ce sens, il a proposé une hausse d’un milliard d’euros du budget visant à assurer une meilleure synchronisation des données du système de l’ETIAS, d’Europol et des autres informations détenues par l’Union européenne. Ce regroupement de données permettra aux douaniers d’être plus performants dans la surveillance des frontières extérieures. Le PPE était déjà à l’origine de la création d’ETIAS qui est aujourd’hui prêt à devenir plus efficace. C’est pour cette raison que j’ai voté en faveur de ce rapport pour assurer une meilleure coopération entre les services de sécurité européens.
Après une fermeture désordonnée des frontières nationales en mars 2020 et des réouvertures sporadiques, soumises à des restrictions nationales différentes d’un État membre à un autre, l’Union européenne adopte enfin un mécanisme permettant aux citoyens de recouvrer leur liberté de circulation. Les apports du Parlement européen et du Parti populaire européen ont été déterminants sur cette question, pour assurer une approche avant tout fondée sur la simplicité et l’efficacité au profit des Européens.Le règlement prévoit ainsi la mise en place d’un certificat attestant de l’immunité ou du caractère non-contagieux de son détenteur. Ainsi, il pourra être obtenu soit après avoir reçu l’un des vaccins homologués par l’Agence européenne du médicament, soit après avoir contracté la maladie ou sur présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 h.Cet outil facilitera le quotidien des citoyens et en particulier des travailleurs transfrontaliers qui pourront retrouver des conditions de travail ordinaires après des mois de difficultés et d’incertitudes. J’ai donc voté en faveur de ce règlement qui permettra de circuler à nouveau librement en Europe, pour y travailler bien sûr, mais également pour assurer la mobilité des touristes à l’approche de la saison estivale.
Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030: Ramener la nature dans nos vies
Suite à la publication par la Commission européenne de sa stratégie pour la biodiversité, le Parlement a décidé de présenter un rapport non législatif, indiquant ses priorités afin de garantir la protection de notre biodiversité, qui, jour après jour, décroît. En effet, d’après le rapport de l’IPBES, un million d’espèces vivantes sur huit millions estimées sont en danger d’extinction. Il est ainsi de notre devoir de protéger ce patrimoine vivant dont nous avons tant besoin. Ainsi, avec 30 % de zones protégées en Europe, dont 10 % strictement, ce rapport établit des objectifs ambitieux, mais qui ne seront pas sans conséquence sur l’activité agricole européenne.Par conséquent une évaluation d’impact d’un tel objectif ainsi que sa portée cumulée avec ceux présents dans la stratégie de la Ferme à la Table seront absolument nécessaires. Ce ne sera qu’à l’aune d’une telle évaluation que tels objectifs pourront être inscrits dans le marbre de la législation européenne. Je tiens à souligner que nos agriculteurs et nos exploitants forestiers, eux-aussi, sont des sources de création de biodiversité en Europe, il est donc nécessaire de les soutenir et de les accompagner dans ces évolutions futures. J’ai soutenu, par conséquent, l’adoption de ce rapport.
Résolution sur le conflit d’intérêts impliquant le Premier ministre de la République tchèque
Par cette résolution, le Parlement européen souhaite condamner les pratiques dont M. Babis, Premier ministre de la République tchèque, est accusé. M. Babis était, auparavant, propriétaire d’une holding, Agrofert, opérant notamment dans le secteur agricole. Or, pour devenir Premier ministre, il lui a été imposé de créer deux sociétés fiduciaires pour éviter tout conflit d’intérêts. Il apparaît toutefois de manière claire que M. Babis contrôle toujours, de facto, ces deux sociétés fiduciaires, son épouse étant l’une des gestionnaires. Les 11 millions d’euros reçus via des fonds européens peuvent, par conséquent, être considérés comme ayant été indument perçus dans le cadre de la PAC et des fonds de cohésion, le conflit d’intérêt étant avéré.Par mon soutien à cette résolution, j’ai souhaité marquer mon attachement à une utilisation sérieuse des fonds européens. En effet, dans un contexte économique particulièrement difficile pour les Européens, les hommes et femmes politiques doivent, aujourd’hui plus que jamais, faire preuve de transparence et d’une probité sans faille.
Résolution sur la stratégie de cybersécurité de l’Union pour la décennie numérique
Les entreprises et citoyens sont encore trop peu sensibilisés aux sujets liés à la cybersécurité, trop de peu de salariés étant formés à ces problématiques. Un accord à l’échelle européenne permettrait de remédier à l’hétérogénéité existante à ce sujet entre les États membres dans leurs capacités à lutter contre les attaques. La cybersécurité représente un enjeu majeur pour les années à venir du fait de la transition numérique, du développement des données et de l’intelligence artificielle.En effet, les menaces hybrides et les cybermenaces contre les infrastructures se multiplient, nécessitant des normes renforcées dans un environnement où le nombre d’appareils connectés ne cesse de croître. La pandémie de la COVID-19 a dévoilé des secteurs critiques, victimes de cybervulnérabilités. La résolution adoptée vise donc à ce que les produits connectés et les services associés soient sécurisés dès leur conception. Ainsi, parce qu’elle ambitionne de davantage prendre en compte la cybersécurité en tant qu’élément central de notre sécurité collective, j’ai voté en faveur de cette résolution.
Résolution sur l’initiative citoyenne «End the Cage Age»
À la suite d’une initiative citoyenne européenne regroupant près de 1,4 million de signataires à travers toute l’Union européenne, le Parlement européen a adopté une résolution non-législative actant un objectif d’interdire progressivement, d'ici à 2027, l’élevage en cage des animaux. Néanmoins, une telle interdiction représente un défi technique et financier non négligeable que devront relever certains éleveurs. Une évaluation d’impact approfondie, une période transition et un accompagnement financier seront nécessaires, avant d’envisager une interdiction totale. Par ailleurs, la législation européenne devrait être adaptée aux différentes espèces. Cette résolution était, en cela, équilibrée. Néanmoins, j’ai souhaité marquer mon opposition à l’amendement 15 qui dénonçait le gavage dans la cadre de la production du foie gras. Or, cet amendement est hors du champ de la résolution puisqu’il ne concerne pas les méthodes d’alimentation des animaux mais bien les infrastructures qui les accueillent. En outre, le foie gras représente un savoir-faire, un terroir pas seulement français mais européen, qu’il s’agit de défendre et protéger. Je me suis donc naturellement opposée à cette mention spécifique dans la résolution tout en votant en faveur de celle-ci, car elle affiche des objectifs raisonnables pour nos agriculteurs, tout en prenant en compte le bien-être animal.
Projet de règlement du Parlement européen fixant le statut et les conditions générales d’exercice des fonctions du Médiateur européen (statut du Médiateur européen) et abrogeant la décision 94/262/ECSC, CE, Euratom
Suite à l’aboutissement d’un accord informel entre les institutions européennes en mai 2021, j’ai voté en faveur de la modernisation du statut de Médiateur européen, élargissant ses attributions d’enquête, notamment pour les affaires de mauvaise administration à l’échelle européenne. Le traité de Lisbonne prévoyait une réglementation particulière et précise quant aux modernisations du statut de cette fonction, aucune modification n’ayant été soumise depuis lors. Or, le rôle du Médiateur européen est essentiel dans la protection des droits et des intérêts des citoyens à l’égard des carences administratives d'entreprises ou d'institutions de l’Union européenne. Ce nouveau statut lui permettra ainsi d’enquêter plus facilement à travers des documents classifiés, ou encore grâce à la coopération des États membres.
Loi européenne sur le climat
Cette résolution législative vise à approuver l’accord interinstitutionnel obtenu au mois d’avril 2021. L’accord obtenu fixe, à l’horizon 2030, une réduction de 55 % des gaz à effet de serre par rapport à son niveau de 1990, l’Union ayant d’ores et déjà réduit, à ce jour, ses émissions de 20 %. En ayant déclaré l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050, l’Union européenne devient le chef de file mondial de la lutte contre le changement climatique, suivie aujourd’hui par de nombreux États. Cet objectif ambitieux de réduction des émissions contribuera à atteindre la neutralité carbone, mais reste, malgré tout, réaliste et plausible pour nos économies et nos entreprises européennes.J’ai ainsi décidé de voter en faveur de cet accord qui garantira la mobilisation de tous à cet effort collectif. Il faudra néanmoins s'assurer de bien accompagner les secteurs tels que l'agriculture ou la sylviculture, mais aussi l’ensemble des entreprises européennes, porteuses de nombreuses solutions et innovations pour le climat.
Contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale exportés par des pays tiers dans l’Union afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens
J’ai voté en faveur de ce rapport législatif qui vise à garantir l'interdiction de certains antimicrobiens dans les produits de l’élevage importés depuis les pays tiers, et ce pour assurer la santé des consommateurs européens.Sur ce rapport, j’ai pris l'initiative de déposer un amendement visant à maintenir une dérogation au profit des petites exploitations agricoles, qui pourront ainsi continuer à commercialiser leur production après un abattage sur place. Une telle possibilité était offerte par une dérogation au règlement (CE) nº 853/2004, prévue par l’article 2 du règlement (UE) 2017/185. Cette dérogation ayant pris effectivement fin au 31 décembre 2020, nous demandons depuis des mois à la Commission de se saisir de ce sujet pour assurer de la visibilité aux établissements concernés, véritable porte étendards des circuits courts. La promotion d’un approvisionnement local des consommateurs constitue justement l’une des priorités principales de la Stratégie "De la ferme à la fourchette". En ce sens, cet amendement permettra de protéger nos plus petits éleveurs qui commercialisent directement leurs produits et qui, tous les jours, réalisent des efforts considérables pour assurer une alimentation saine et durable à nos concitoyens.
Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes
Le rapport Matić sur la santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union consacrait de nombreux principes et droits que j’ai toujours soutenus comme l’accès aux soins sans discrimination, le droit et l’accès à l’avortement, ou la nécessité de lutter contre la précarité menstruelle. Toutefois, le rapport faisait aussi mention de sujets bien plus sensibles relevant non seulement de la compétence des États membres, mais qui touchaient également à des sujets sociétaux où la liberté de pensée de chacun doit encore pouvoir trouver à s’exprimer. C’est notamment le cas de la clause de conscience des médecins, qui sans entraver l’accès à l’avortement, doit pouvoir être mise en avant par les professionnels de santé au nom de la liberté de conviction. C’est pourquoi je me suis abstenue sur ce texte tout en restant fermement engagée pour les droits des femmes.
Adéquation, subsidiarité et proportionnalité de la réglementation de l’Union – rapport «Mieux légiférer» couvrant les années 2017, 2018 et 2019
Cette résolution, non législative, donne la position du Parlement sur les rapports de la Commission européenne faisant le bilan de l’action “mieux légiférer” sur trois années. Ce programme mené par la Commission vise à assurer que la législation de l’Union européenne soit fondée sur un plus grand respect des principes de proportionnalité et de subsidiarité au moyen d’études d’impact, de consultations publiques notamment. Le rapport du Parlement demande donc que le travail de la Commission se poursuive dans cette voie, avec toujours une plus grande implication des parties prenantes. Le rapport souligne aussi la nécessité d’encore mieux associer les parlements nationaux dans leur participation au processus législatif européen, notamment lorsqu’ils examinent le respect du principe de subsidiarité.J’ai voté en faveur de ce rapport puisqu’il confère de bonnes pistes d'amélioration quant aux actions de la Commission européenne, tout en garantissant une législation européenne concertée et efficace au service des citoyens européens.
Utilisation de technologies par des prestataires de services de communications interpersonnelles non fondés sur la numérotation en vue du traitement des données à caractère personnel et autres, afin de lutter contre la pédopornographie en ligne (dérogation temporaire à certaines dispositions de la directive 2002/58/CE)
Suite à l'essor de la numérisation, de nouveaux défis en matière de protection infantile ont émergé. L'accroissement d'abus sexuels de mineurs en ligne est un phénomène extrêmement inquiétant qui mérite une action efficace et immédiate. Cet accroissement est lié à la fois à un accès simplifié aux victimes potentielles, mais également aux échanges de matériels pédopornographiques facilités par le développement du numérique et des échanges de données. Actuellement, certains fournisseurs de services de communications interpersonnelles contrôlent donc volontairement les échanges en ligne, en employant des technologies spécifiques afin de détecter les abus sexuels commis contre des mineurs, les signaler aux autorités et aux organismes compétents, et de supprimer le matériel pédopornographique. Seulement, le code des communications électroniques européen devant entrer en vigueur, les fournisseurs relèveront alors du champ d'application de la directive 2002/58/CE, et seront donc tenus d'obtenir le consentement des utilisateurs pour pouvoir contrôler les échanges sur leurs services de messagerie.J'ai ainsi voté en faveur de la proposition d'une dérogation temporaire à certaines dispositions de la directive 2002/58/CE permettant donc à ces activités volontaires de signalement de se poursuivre et de détecter ces abus durant les trois prochaines années.
Incidences et retombées commerciales de l’épidémie de COVID-19
Ce rapport vise à tirer les leçons de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le commerce international, tout en proposant des pistes d’amélioration en termes de résilience pour atténuer les chocs en cas de crises futures.Sans abandonner les valeurs de coopération, d’échanges et d’ouverture que l’Union a toujours défendues et continuera de promouvoir, il apparaît aujourd’hui nécessaire de définir, dans le cadre d’une coopération internationale accrue, des règles commerciales équitables et justes. Celles-ci devront à la fois prendre en compte la nécessaire expression d’une autonomie européenne, tout en assurant la conformité des règles du commerce international aux exigences du Pacte vert.J’ai voté en faveur de ce rapport, qui cible à la fois les plus grandes lacunes auxquelles ont dû faire face les chaînes d'approvisionnement tout en proposant des solutions pour l’avenir. À cet égard, le rapport souligne qu’une diversification des chaînes d’approvisionnement demeure un levier majeur du renforcement de la résilience des flux mondiaux de marchandises et qu’une stratégie industrielle ambitieuse est nécessaire pour prévenir toute nouvelle crise, repenser notre autonomie stratégique et rendre notre économie européenne plus résiliente.
Résolution sur le régime mondial de sanctions de l’UE en matière de droits de l’homme (loi Magnitsky de l’UE)
Le Parlement européen a adopté, une résolution appelant à l'ajout de la corruption aux infractions punissables, tout en saluant le régime mondial de sanctions de l'Union européenne en matière de droits de l'homme approuvé en décembre 2020. En effet, la corruption compromettant la légitimité des institutions et de l'État de droit, les députés européens invitent la Commission à présenter une proposition législative qui élargisse le champ d'application du régime de sanctions contre la corruption. Les contre-sanctions imposées à l'Union européenne ou à ses citoyens, pour avoir promu, au travers du régime mondial de sanctions, le respect des droits de l'homme, de la démocratie et de l'État de droit, seront condamnées.J'ai donc voté en faveur de cette résolution, celle-ci pouvant mener à des mesures restrictives ciblées en matière de corruption tout en ouvrant la possibilité aux députés de dénoncer des cas de violations graves des droits de l'homme.
Programme d'action de l’Union pour l'environnement (2021-2030)
Le Parlement européen s’est exprimé en faveur de ce rapport proposant le nouveau programme d’action pour l’environnement. Le septième programme d’action pour l’environnement (7e PAE), qui a expiré le 31 décembre 2020, a servi de guide à l’élaboration de la politique environnementale de l’Union depuis 2013. D’après l’article 4, paragraphe 3 de ce rapport, la Commission européenne doit présenter une proposition pour un huitième programme.Pour ce nouveau programme, des objectifs précis ont été présentés. Le Parlement et le Conseil soutiennent une transition pour atteindre les objectifs de développement durable et environnementaux fixés par le programme à l’horizon 2030 des Nations unies tout en respectant le cadre du pacte vert pour l’Europe. De même, l’Union européenne espère proposer un cadre de suivi et de communication des politiques environnementales plus cohérent.J’ai voté en faveur de ce rapport. Cette proposition permettra de clarifier les directions que nous voulons impulser en Europe jusqu'à l'horizon 2030, nous positionnant ainsi en véritable chef de file dans la préservation de l’environnement.
Résolution sur les violations du droit de l’UE et des droits des citoyens LGBTIQ en Hongrie par suite de l’adoption de modifications de la législation au Parlement hongrois
Le 15 juin dernier a été adoptée en Hongrie une loi visant, officiellement, à protéger les enfants de la pornographie mais qui, finalement, en vient à s’attaquer à la communauté homosexuelle hongroise. Malgré les condamnations fermes à travers toute l’Europe, le Premier ministre, Viktor Orban, maintient cette législation controversée. En séance plénière, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré, devant le Parlement européen, que cette loi était une loi honteuse. J’ai voté en faveur de cette résolution, qui, selon moi, permet à notre Parlement d'affirmer une fois de plus son attachement aux valeurs européennes, valeurs qui constituent le socle de notre Union.
Protection communautaire des obtentions végétales: prorogation de la durée pour les espèces d’asperges ainsi que pour les groupes d’espèces des bulbes à fleurs, des plantes ligneuses à petits fruits et des plantes ligneuses ornementales
Ce présent rapport sur la prorogation de la durée de protection communautaire pour certaines variétés végétales est un texte qui a fait l’objet d’un large consensus au sein du Parlement européen entre les différents groupes politiques. La protection dont bénéficient certaines variétés a été étendue en passant de 25 ans à 30 ans. J’ai ainsi voté en faveur de ce texte.
Vers un transport par voies navigables intérieures pérenne en Europe
Le transport par voies navigables est un pilier essentiel dans le passage à un transport multimodal durable. Les voies navigables représentent actuellement une très faible part du transport de marchandises dans l'UE. La part modale de ce mode de transport, efficace et respectueux de l’environnement, doit ainsi être substantiellement augmentée.En ce sens le rapport d’initiative proposé, vise à augmenter les dotations pour encourager les innovations dans le secteur, notamment pour rendre les navires plus durables et autonomes. J’ai pu déposer des amendements qui ont été repris lors du travail en commission, notamment au vu des inquiétudes du secteur sur le niveau des eaux, sur la formation des équipages et sur l’importance de faciliter les carburants de substitution. Ce plan est nécessaire pour redynamiser le transport fluvial à l’heure du Pacte vert européen et c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale exportés par des pays tiers dans l’Union afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens
Suite aux négociations interinstitutionnelles, un accord a été trouvé sur la proposition de règlement concernant les contrôles officiels effectués sur les animaux et produits d'origine animale en provenance des pays tiers. Lors de l'adoption de la position du Parlement en juin dernier, j’avais introduit un amendement de plénière en faveur des petits abattoirs en insérant une référence au règlement (CE) n°853/2004 fixant les règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale. Une dérogation, expirée depuis le début de l’année, concernait l'approvisionnement direct, par le producteur, jusqu’au consommateur final de petites quantités de viande de volailles et de lagomorphes abattus à la ferme. Cet amendement, repris dans le texte final permettra à ces circuits courts de commercialisation de continuer leur activité pour répondre à la demande croissante des consommateurs en produits locaux et ainsi valoriser la rémunération des producteurs. Leurs méthodes de production sont particulièrement importantes dans le contexte de la stratégie de la ferme à la table, elles favorisent également l'emploi et la production locale dans les États membres concernés dont la France. J’ai donc voté en faveur du texte final.
Directive relative à la carte bleue européenne
J’ai décidé de voter en faveur de cet accord de trilogue qui finalise la révision de la directive dite « carte bleue européenne ». Cette directive organise l'entrée et le séjour dans l'Union des ressortissants de pays tiers titulaires d'un emploi hautement qualifié. La première version de cette directive était l'une de nos priorités politiques lors de la présidence française de l’Union européenne de 2008. Achevée en 2009, elle a été transposée sous le mandat de Nicolas SARKOZY et se traduit dans notre droit sous la forme du "passeport talent", un titre de séjour particulièrement sélectif (niveau de qualification, durée du contrat de travail conclu avant l'arrivée en Europe, niveau de salaire), difficile à obtenir et facile à perdre, en conformité avec notre conception de l'immigration choisie.
Menaces transfrontières graves sur la santé
Cette proposition de règlement vise à renforcer la décision du Conseil sur les menaces transfrontalières pour la santé. Elle intervient à travers des plans de préparation et de réaction nationaux et de l'Union renforcés, notamment en améliorant le système des notifications d'alerte, et la coordination des réponses et des recommandations de la Commission sur les mesures temporaires de santé publique à adopter. De plus, ce texte permet de renforcer la surveillance et le suivi épidémiologiques, en élargissant les capacités d'intervention de l'Union en cas d'urgences de santé publique reconnues sur le continent. Ainsi, ce renforcement permettra de maintenir la libre circulation des personnes, une politique à laquelle je suis particulièrement attachée en tant qu’élue alsacienne. La coopération et la coordination entre États membres sont essentielles pour bâtir une Europe de la santé et en faire une réalité concrète pour nos citoyens. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport.
Critères pour la désignation des antimicrobiens qui doivent être réservés au traitement de certaines infections chez l’homme
À la suite de la publication par la Commission de l’acte délégué mettant en application le règlement 2019/6, le groupe des Verts au Parlement a déposé une objection à l’acte délégué pour entraver son entrée en vigueur et obliger la Commission à modifier l’acte. Ce règlement délégué définissait les critères permettant de réserver un antibiotique à la consommation humaine et donc en exclure l’administration à des animaux. Il s’agit ainsi de lutter contre la dissémination des antimicrobiens et donc contre l’antibioresistance.Or, pendant près de deux ans, l’exécutif européen a négocié avec les différentes parties prenantes et les autres institutions européennes pour obtenir un accord sur cette définition. Voter une telle objection aurait considérablement rallongé le processus alors que le présent acte délégué contenait toutes les garanties nécessaires à la préservation de la santé humaine. Durant ce débat, j’ai maintes fois rappelé que cette question concernait avant tout les agriculteurs, pour à la fois protéger leurs exploitations mais aussi leur propre santé. J’ai donc choisi de voter en faveur du rejet de cette objection.
Une nouvelle stratégie UE–Chine
Le présent texte est un rapport d’initiative visant à présenter une nouvelle stratégie dans les relations entre l’Union européenne et la Chine. Le rapport soutient une approche fondée sur un équilibre entre fermeté et coopération. En effet, la Chine est un partenaire économique et commercial stratégique majeur pour notre continent. Il est ainsi nécessaire de maintenir des relations commerciales, qui, bien qu’étant fortement déséquilibrées, demeurent fondamentales. Par ailleurs, les valeurs et les intérêts de européens doivent être réaffirmés, tout en faisant de l’Union européenne un acteur géopolitique et économique mondial. Je me suis ainsi exprimée en faveur de ce texte.
Lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres
J’ai voté en faveur de ce rapport qui est une contribution à la proposition de décision du Conseil de 2021 sur les lignes directrices pour les politiques de l'emploi des États membres qui structurent les recommandations par pays dans le cadre du Semestre européen. En 2020, les lignes directrices pour l'emploi ont été ajustées pour refléter les conséquences de la crise du COVID-19. De même, les transitions écologique et numérique et les objectifs de développement durable des Nations Unies sont rappelés. La Commission européenne propose de maintenir inchangées les orientations de 2020 pour 2021 et de mettre à jour les considérants pour refléter les conclusions du sommet social de Porto, qui s’est déroulé en mai 2021, et le plan d'action du socle européen des droits sociaux.
Conditions de travail, droits et protection sociale justes pour les travailleurs de plateformes - nouvelles formes d'emploi liées au développement numérique
Alors que la pandémie a considérablement augmenté le nombre de travailleurs de plateformes, qui ont permis de maintenir les activités de milliers de PME durant la crise, de nombreuses inquiétudes sur la précarité et les mauvaises conditions de travail existent. J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative qui invite la Commission à définir avec les États membres le statut professionnel des travailleurs des plateformes se développant en corrélation avec l’essor du numérique. Ce cadre européen assurera aux travailleurs des plateformes des conditions de travail dignes et adaptées en fonction de leur statut d’indépendant ou de salarié. Ainsi, ils bénéficieront de l’ensemble des droits des travailleurs et d’une protection sociale remédiant à l’insécurité juridique qui pouvait les menacer. En cas de conflit, grâce à une inversion de la charge de la preuve, cela sera à la plateforme de prouver que le travailleur n’est pas un salarié. Toutefois, la qualification d’indépendant restera possible puisqu’elle correspond également à une réalité du développement de ce modèle économique que sont les plateformes. La flexibilité et la grande diversité des plateformes seront donc respectées afin de garantir les opportunités économiques que représentent leur essor pour nos entreprises, nos entrepreneurs et nos emplois.
Renforcer la transparence et l’intégrité des institutions de l’UE par la création d’un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique
Comme mon groupe politique, j’ai décidé de m’abstenir sur ce rapport. En effet, j’estime que les travaux sur ce comité éthique doivent être encore affinés. De plus, je regrette que les amendements déposés par mon groupe politique n’aient pas été adoptés alors qu’ils visaient à préserver les compétences du Parlement européen via sa commission des affaires juridiques dans l'évaluation des candidats aux postes de commissaires européens. C’est en effet un pouvoir important qui ne devrait pas être confié à une instance tierce. Je défends et défendrai toujours les mesures qui améliorent la transparence et les règles d'éthique au sein des institutions. Néanmoins, les solutions proposées dans ce rapport menacent le principe de la séparation des pouvoirs, la liberté d'exercice du mandat de député et concentrent dans les mains de neuf personnalités réunies au sein de ce comité des pouvoirs exorbitants sans les assortir du devoir de rendre des comptes.
Environnement: accès à l'information et à la justice, participation du public, application de la Convention d'Aarhus
Le présent rapport constitue la validation d’un accord interinstitutionnel sur la procédure de mise en conformité entre la Convention d’Aarhus et l’Union européenne. Ce rapport vise à assurer que la mise en conformité de l’Union aux dispositions de cette convention soit faite en conformité avec les principes juridiques fondamentaux du droit de l’Union. Le rapport en question a fait l’objet d’un large consensus au Parlement européen. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de celui-ci.
Les conséquences des violences conjugales et des droits de garde sur les femmes et les enfants
Condamnant avec grande fermeté toutes les formes de violence contre les femmes, le rapport invite les États membres à lutter contre l’augmentation de la violence conjugale intervenue lors de la pandémie de COVID-19 et les encourage à mutualiser les innovations, les lignes directrices, les bonnes pratiques et les protocoles qu’ils appliquent au niveau national. C’est à travers cette avancée que j’ai décidé de voter pour ce texte qui rappelle la nécessité de lutter contre la violence conjugale aux racines. Ce texte propose des solutions d’accès à la protection juridique, à la lutte contre les stéréotypes sexistes par l’éducation et la sensibilisation ainsi que par la formation de professionnels.
Cadre politique de l’Union en matière de sécurité routière pour la décennie d’action 2021-2030 – Recommandations pour les prochaines étapes de la campagne «Vision Zéro»
J’ai voté en faveur de ce rapport qui énumère une série de recommandations afin d'améliorer l'infrastructure routière, de mieux responsabiliser les conducteurs, d'adapter l'infrastructure aux nouveaux usages et nouvelles technologies. Ces recommandations ont pour objectif d'atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne de "zéro mort" et "zéro blessure grave" sur les routes de l'Union européenne d'ici 2050, un défi que nous devons collectivement y relever.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) n° 2021/1449 de la Commission du 3 septembre 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives amidosulfuron, bifénox, chlorméquat, chlorotoluron, clofentézine, clomazone, cyperméthrine, daminozide, deltaméthrine, dicamba, difénoconazole, diflufénican, diméthachlore, étofenprox, fenoxaprop-P, fenpropidine, fludioxonyl, flufénacet, fosthiazate, huile de paraffine, huiles de paraffine, hydroxy-8-quinoléine, indoxacarbe, lénacile, MCPA, MCPB, nicosulfuron, penconazole, phénylphénol-2 (y compris ses sels comme le sel de sodium), piclorame, propaquizafop, prosulfocarbe, quizalofop-P-éthyle, quizalofop-P-téfuryle, soufre, tétraconazole, triallate, triflusulfuron et tritosulfuron
Cette objection visait un acte d’exécution de la Commission européenne publiée le 3 septembre dernier qui avait pour objet l’extension de la période d’autorisation de différentes substances actives, dont le chlorotoluron and difenoconazole. Il s’agit de produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture. Les soutiens de cette objection affirmaient que les produits en question présentaient des risques pour la santé humaine et l’environnement alors que pour le moment, aucune étude n’a déclaré, avec certitude, la dangerosité avérée de ces substances. Néanmoins, elles restent aujourd’hui indispensables pour nos agriculteurs afin de lutter contre certains des nuisibles qui menacent leurs cultures. Face à l’incertitude régnante, je me suis abstenue sur cette question.
Critères d’examen technique permettant de déterminer à quelles conditions une activité économique peut être considérée comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si cette activité économique ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux
La présente objection soumise au suffrage du Parlement européen vise à empêcher la mise en œuvre du l’acte délégué de la Commission européenne relatif à la taxonomie. Il s’agit d’un texte en discussion depuis de longs mois et qui a pour ambition de dresser une liste de critères définissant le caractère durable d’une activité économique. Cette classification permettra aux investisseurs privés de disposer d’une liste des activités favorisant la protection de l’environnement et ainsi de cibler les activités favorables à la protection de l’environnement. Même si le principe de ce texte reste tout à fait louable, il omet de traiter la question du nucléaire, énergie hautement stratégique pour la France.La Commission a décidé de remettre à une date ultérieure la rédaction d’un acte délégué spécifiquement consacré au nucléaire. Or, en raison du calendrier, le Parlement pourrait être empêché de manifester son droit d’objection. Face à cette menace pour la souveraineté énergétique de notre pays, j’ai décidé de soutenir cette objection.
État des capacités de cyberdéfense de l’Union
Alors qu’il y a eu une multiplication des cyberattaques, et considérant la dépendance de plus en plus accrue de nos sociétés aux systèmes informatiques, il est plus que jamais essentiel que le Parlement européen se préoccupe de mettre en place une cyberdéfense efficace. Le rapport souligne ainsi l’importance de la mise en œuvre d’une politique de cyberdéfense commune et une coopération accrue au niveau de l’Union visant à mettre en place des capacités d’amélioration pour bâtir une défense européenne plus solide. La nature transfrontière du cyberespace, ainsi que le nombre important de cyberattaques et leur complexité croissante, nécessitent une réaction coordonnée au niveau de l’Union. À cet effet, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte qui met en avant une coopération plus étroite entre l’Union européenne et l’OTAN sur la cyberdéfense et ainsi une meilleure interopérabilité.
L'Arctique: perspectives, problématiques et enjeux de sécurité
Ce rapport a pour ambition de définir la position européenne sur la politique à mener à l’égard de l’Arctique, région stratégique, aussi bien pour les routes commerciales qui la traversent que pour les ressources qu’elle contient. Il s’agit également d’un enjeu majeur pour la protection de l’environnement et pour la lutte contre le changement climatique. En votant en faveur de ce rapport, le Parlement européen reconnait de fait l’importance de cette zone et y définit ses priorités. Il est donc essentiel que l’Union, dont certains États membres disposent d’un intérêt stratégique direct dans cette région, dispose d’une vision claire. J’ai ainsi voté en faveur de ce rapport.
La protection des personnes handicapées en tenant compte des éléments fournis par diverses pétitions: enseignements tirés
Les pétitions reçues par le Parlement européen témoignent des obstacles auxquels se heurtent les personnes en situation de handicap dans divers domaines, comme l’accès aux transports publics, à l’environnement bâti, l’utilisation des langues des signes, le financement ou l’accès à l’éducation. Le présent rapport souligne qu’il est indispensable de sensibiliser, à tous les niveaux, aux droits des personnes handicapées consacrés par la Convention relative aux droits des personnes handicapées afin de protéger leurs droits et leur dignité, et de promouvoir l’échange de bonnes pratiques entre les États membres. J’ai décidé de voter en faveur de ce rapport qui a un rôle inclusif primordial à l’égard des personnes souffrant de handicap. Il encourage par ailleurs la consultation et la participation des organisations de personnes handicapées à chaque phase menant à l’adoption de mesures, de sorte que ces dernières ne portent pas atteinte aux droits fondamentaux des personnes handicapées.
Réformer la politique de l’UE en matière de pratiques fiscales dommageables (y compris la réforme du groupe «Code de conduite»)
La multiplication des scandales fiscaux au cours de la dernière décennie impliquant des multinationales a révélé l’ampleur et la gravité des pratiques fiscales dommageables et l’urgence de trouver des solutions définitives pour y remédier. Le rapport souligne que la fraude fiscale et l’évasion fiscale entraînent, pour les États membres, une perte inacceptable de revenus importants, actuellement nécessaires pour faire face aux conséquences dévastatrices de la pandémie. J’ai voté en faveur de ce rapport qui a fait l’objet d’avancées significatives auparavant, et qui permettra à la fois l’équité et le bon fonctionnement de nos entreprises.
Une stratégie «De la ferme à la table» pour un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement
Ce rapport d’initiative du Parlement européen relatif à la stratégie «De la ferme à la table» pour un système alimentaire respectueux de l’environnement constitue la déclinaison agricole du Pacte vert européen. Même si certains éléments sont de bonnes factures et visent à accompagner le verdissement des pratiques agricoles et de la chaîne agroalimentaire, à la fois sur le fond et sur la forme, cette stratégie fait fausse route. La Commission n’a accompagné sa stratégie initiale, et notamment ses objectifs de réduction, d’aucune étude d’impact alors même qu’elle annonce de grands bouleversements. Or, depuis lors, une série d’études externes, et même une étude interne de la Commission, prévoient des conséquences drastiques pour le secteur agricole (baisse de production et des revenus agricoles, hausse des prix et des importations) tout en ayant qu’un impact négligeable sur les émissions de gaz à effet de serre. En effet une telle stratégie, en l’absence de mécanisme de compensation carbone ou de clauses miroir, ne fera qu’exporter nos émissions et notre pollution chez nos partenaires commerciaux. Je regrette en outre que certains secteurs soient pointés du doigt comme l’élevage, la production de sucre et nos secteurs vitivinicoles. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter contre ce rapport.
Politiques sociales et de l’emploi de la zone euro pour 2021
Ce rapport présente l’exercice annuel des politiques sociales et de l’emploi dans le cadre du cycle du Semestre européen, adapté temporairement en 2021 pour permettre le lancement du mécanisme de relance et de résilience (RRF) et des plans nationaux de relance. Comme chaque année, ce texte est problématique pour mon groupe politique car il évoque plusieurs dispositions, notamment sur le Semestre européen, qui vont trop beaucoup trop loin. Soutenant les ambitions de développement durable, je ne crois pas en revanche que les indicateurs environnementaux doivent être intégrés dans le Semestre européen. J’ai par conséquent décidé de m’abstenir sur ce rapport.
Protéger les travailleurs contre l'amiante
J’ai voté en faveur de ce présent rapport qui vise à protéger les travailleurs européens contre l’amiante et qui appelle à une stratégie européenne pour le désamiantage de nos bâtiments. Les priorités ont été d’appeler à des valeurs limites d’exposition à l’amiante actualisées conformément aux dernières connaissances scientifiques, aux développements techniques et à l’avis des partenaires sociaux. De plus, il convient d’assurer un soutien suffisant et ciblé aux employeurs dans la transposition de nouvelles mesures de protection, en particulier pour les PME et les microentreprises.
Les médias européens dans la décennie numérique: un plan d’action pour soutenir la reprise et la transformation
Dans un contexte où les fausses informations circulent plus vite que les réelles informations, ainsi que le développement des faits alternatifs, il est essentiel que l’Union européenne soutienne le secteur européen des médias qui a particulièrement souffert de la crise sanitaire. Ce rapport présente des propositions afin d’atténuer les conséquences de la pandémie, renforcer la résilience, ainsi que restaurer la viabilité économique. Ce plan d’action s’articule autour de mécanismes de soutien financier. Un secteur des médias d’information pluraliste, indépendant et correctement financé est essentiel au bon fonctionnement de nos démocraties et sociétés, tandis qu’un secteur audiovisuel européen compétitif et résilient contribue à promouvoir la diversité culturelle et linguistique européenne. J’ai par conséquent décidé de voter en faveur de ce texte de relance des médias européens qui jouent un rôle notable pour nos économies, nos sociétés et notre démocratie.
La situation des artistes et la reprise culturelle dans l’Union européenne
Le Parlement européen exprime son fort soutien au secteur de la culture et de la création, et à ses professionnels. Ces derniers, qui se trouvaient déjà dans une situation précaire, subissent la pandémie de plein fouet, ce qui a mis en évidence et exacerbé les problèmes existants. Le rapport a pour ambition d’offrir des conditions plus favorables et plus équitables aux artistes Le rapport appelle également à faciliter les projets culturels et artistiques transfrontaliers en supprimant tous les obstacles à la mobilité transfrontalière, en révisant les exigences administratives en matière de fiscalité et de sécurité sociale, en plus de la reconnaissance des diplômes d’enseignement professionnel. Enfin, l’objectif du rapport est d’assurer la protection des droits et une rémunération équitable des artistes eu égard notamment au droit d’auteur, en particulier pour lutter contre certaines pratiques des plateformes. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Entreprises communes dans le cadre d'Horizon Europe
Ce présent rapport fait suite à la proposition de règlement du Conseil portant création des entreprises communes dans le cadre d'Horizon Europe. Le règlement proposé a pour objectif de créer neuf entreprises communes de l'UE pour la mise en œuvre de partenariats européens institutionnalisés. J’ai décidé de voter en faveur de ce rapport qui détermine de manière transparente et responsable les conditions de forme (objectifs, composition, organisation) ainsi que l’objectif de fond consistant à réduire le déficit de compétences de l’UE et diffuser l’excellence notamment dans l’aviation propre, la santé mondiale, et dans les technologies émergentes à travers ces nouvelles entreprises. Il s’agit ici pour des entreprises communes de pouvoir travailler de manière souple, simple et flexible et de disposer d'un ensemble de règles claires, ce qui renforcerait l'attrait pour toutes les parties prenantes, notamment l'industrie, les PME, les organismes de recherche et les États participants.
Une stratégie de l’UE pour réduire les émissions de méthane
Ce rapport d'initiative du Parlement européen fait suite à une stratégie de la Commission européenne publiée en octobre visant à réduire les émissions de méthane, ce gaz à effet de serre étant l’un des plus polluants. Ce rapport souligne qu’il importe de réduire les émissions de méthane dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des déchets, notamment en fixant des objectifs contraignants de l’UE dans la législation et en encourageant les innovations et l’adoption de technologies réduisant les émissions de méthane. Même si l’agriculture est désignée comme l’un des secteurs largement émetteurs, il n’en demeure pas moins que des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années et que les agriculteurs doivent être largement intégrés dans ce processus de réduction des émissions de méthane. Néanmoins, je regrette que nos amendements visant à faire prendre en compte les spécificités de l’élevage (méthane entérique) et demandant un soutien fort aux filières agricoles n’aient pas été adoptés. J’ai malgré tout décidé de voter en faveur de ce rapport.
Résolution sur la conférence 2021 des Nations unies sur les changements climatiques à Glasgow, Royaume-Uni (COP26)
Cette présente résolution statue la position du Parlement européen en amont de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra en novembre 2021 à Glasgow. Cette résolution vise à rappeler les engagements de l’Union à parvenir à la réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et à la neutralité carbone à l’horizon 2050. La position du Parlement européen est ambitieuse et permettra d’aboutir à afficher les ambitions élevées de l’Europe en matière de lutte contre le réchauffement climatique et ce notamment avec nos partenaires dans le monde. Ainsi, l’Europe devra peser de tout son poids dans les futures négociations pour permettre à tous les autres pays du monde de relever également les ambitions en faveur du climat.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Les lignes directrices concernant les aides d'État à l'énergie et à l'environnement adoptées par la Commission en 2014 permettent aux États membres de soutenir des projets de protection de l'environnement (y compris la protection du climat et la production d'énergie verte), ainsi que des mesures visant à garantir l'adéquation de la production énergétique, sous réserve du respect de certaines conditions. La Commission a initié une refonte de ces lignes pour la fin 2021.Bien que le Parlement européen n’ait pas de rôle décisionnel dans l’adoption des lignes directrices, il importe qu’il fasse connaitre sa position pour influencer le processus politique au sein de la Commission. Dans le cadre de la proposition de résolution commune, une approche réaliste de la suppression progressive des combustibles fossiles constituait un élément essentiel ainsi que la nécessité de maintenir la compétitivité de nos industries en Europe. La question du nucléaire a été soulevée par les groupes politiques de gauche qui souhaitaient que cette source d’énergie ne puisse faire l’objet de subventions publiques. Bien entendu, nous avons voté contre cet amendement, qui n’a, de fait, pas été adopté. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Menaces transfrontières graves sur la santé
En septembre 2021, nous avions adopté un premier mandat de négociations pour ce règlement qui vise à mettre en place un cadre juridique plus solide et complet afin de permettre à l'Union de réagir rapidement et de déclencher la mise en œuvre de mesures de préparation et de réaction aux menaces transfrontières pour la santé dans toute l'UE. Ce mandat a nécessité quelques amendements supplémentaires en raison de l'annonce de la création de l'Autorité de préparation et de réaction aux situations d'urgence sanitaire (HERA) par la Commission européenne. La grande majorité des amendements que nous ajoutons par le présent rapport consiste en des renvois juridiques à la proposition HERA. J’ai donc décidé de voter en faveur de ces ajouts qui sont essentiels pour œuvrer à une Europe de la santé plus efficace, notamment dans nos régions frontalières.
Renforcer la démocratie ainsi que la liberté et le pluralisme des médias dans l’UE: l’utilisation abusive d’actions au titre du droit civil et pénal pour réduire les journalistes, les ONG et la société civile au silence
Ce présent texte souligne l’utilisation abusive d’actions au titre du droit civil et pénal pour réduire les journalistes, les ONG et la société civile au silence. Ce texte aborde également la question des poursuites stratégique contre la mobilisation publique aussi appelée poursuite-bâillon (SLAPP), une action en justice visant à entraver la participation politique et le militantisme. Une poursuite-bâillon se traduit le plus souvent par une poursuite civile ou pénale pour raison diffamatoire, intentée contre un individu ou un organisme ayant pris parti dans le cadre d’un enjeu public. Ce rapport alimentera l'initiative à venir qui devrait être présentée par la Commission européenne au premier trimestre 2022 et a donc pour objectif de convenir d’une définition harmonisée et de proposer de fixer un cadre minimal commun pour tous les États membres. Des mesures non contraignantes sont également proposées pour pallier le manque de formation des juges et juristes au sein de l’UE, ou encore l’absence de fonds permettant de soutenir les victimes en faisant face à ces procédures parfois très couteuses. Parce que nous devons défendre la liberté et le pluralisme des médias dans l’Union européenne, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
L'espace européen de l'éducation: une approche globale commune
L’espace européen de l’éducation (EEE) vise à améliorer la qualité et le caractère inclusif des systèmes nationaux d’éducation et de formation, notamment par le biais de nouvelles initiatives, d’investissements accrus et d’une coopération renforcée entre les États membres. Le rapport à l’examen souligne que les propositions de la Commission publiées en septembre 2020 ne comportent pas de mesures concrètes. Ainsi, les députés suggèrent d’établir des priorités claires, à moyen et à long terme, assorties d’objectifs et de délais raisonnables, tout en tenant compte des capacités budgétaires des États membres. Le texte met en exergue l’importance d’améliorer les conditions de travail des enseignants et des éducateurs, tout en les rémunérant de manière adéquate. Sont également soulignés le rôle de l’enseignement et de la formation professionnels, les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, l’apprentissage non formel et informel, ainsi que le bénévolat. Par ailleurs, le rapport souligne que dans l’enseignement primaire et secondaire, l’apprentissage à distance doit être le dernier recours et rester complémentaire à l’apprentissage en présentiel. Enfin, le rapport met en valeur la nécessité de renforcer l’enseignement et l’apprentissage des langues. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Un plan d’action en faveur de la propriété intellectuelle afin de soutenir la reprise et la résilience dans l’Union européenne
Ce rapport d’initiative est une réponse au plan d'action en matière de propriété intellectuelle pour soutenir la relance de l'Union européenne, publié par la Commission européenne le 25 novembre 2020 et dans lequel elle établit une stratégie globale en matière de propriété intellectuelle. Cette stratégie vise à améliorer la protection de la propriété intellectuelle et stimuler son usage par les PME, mais aussi réformer nos outils de lutte contre les contrefaçons en provenance des pays tiers, notamment des pays asiatiques. Parmi les outils existants, il y a les indications géographiques des produits industriels et artisanaux qui font partie intégrante de notre identité locale, attirent le tourisme, contribuent à la richesse de nos entreprises et à la création d'emplois à travers l’Europe.Depuis plusieurs années, je me bats pour que l’Union européenne mette en place un cadre européen protégeant les indications géographiques non agricoles et ce présent rapport est une étape non négligeable pour une reconnaissance européenne à part entière. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Partis politiques européens - rapport 2021
Ce rapport concerne l’application du règlement (UE, Euratom) nº 1141/2014 relatif au statut et au financement des partis politiques européens et des fondations politiques européennes. Les partis et fondations politiques européens contribuent à former, dynamiser et enrichir le débat public à l’échelle européenne. Ce rapport propose des évolutions positives pour accroître les financements des partis politiques européens, comme par exemple par le biais de la création de nouvelles catégories de ressources propres, ou encore l’abaissement du seuil obligatoire de ressources propres pour les partis politiques européens à 5 %, contre 10 % auparavant. C’est pourquoi j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
Ce rapport est l’élément central de la réforme de la PAC 2023-2027 concernant la mise en place de plans stratégiques nationaux qui regroupent les mesures éligibles de financement. Ce règlement propose une architecture verte visant à renforcer la conditionnalité et créer de programmes environnementaux. Les États Membres ont pour obligation de consacrer au moins 25 % des paiements directs à des éco-régimes et au moins 35 % des dépenses de développement rural à des engagements bénéfiques pour l'environnement. L’accord interinstitutionnel permet en outre de préserver un équilibre avec le soutien au revenu agricole et le développement des secteurs agricoles. Nous créons à ce titre de nouveaux programmes de filières et renforçons le soutien aux investissements ainsi qu’aux instruments de gestion des risques. L’un des enjeux de mon action parlementaire a été de sauvegarder le caractère commun de la PAC. Si cette politique se doit d’être flexible pour s’adapter aux réalités des territoires, il me semblait primordial de maintenir un socle commun fort, sinon nous serions allés vers 27 politiques agricoles divergentes sans capacité à garantir une égalité de traitement entre les agriculteurs. Le texte final étant conforme aux positions que j’ai défendues, j'ai voté en faveur en plénière.
Politique agricole commune (PAC): financement, gestion et suivi 2021–2027
Ce rapport est l’un des trois rapports de la réforme de la PAC 2023-2027 concernant le cadre général de la mise en œuvre, du financement et de contrôle. J'ai été pleinement engagée dans les négociations en tant que négociatrice du PPE en portant la révision du fonctionnement de la réserve européenne de gestion des crises agricoles qui sera dotée d’au moins 450 millions d'euros. J’ai défendu en particulier la mise en œuvre d’un droit à l’erreur et d’une approche de conseil plutôt que de sanctions dans le cadre des contrôles. En cas de non-respect des règles d'éligibilité et de conditionnalité ou d'erreurs commises de bonne foi, les agriculteurs bénéficieront désormais d'un droit à l’erreur sans pénalités financières injustifiées. Je me suis également assurée que le nouveau modèle de mise en œuvre soit fondé sur des systèmes de contrôles nationaux solides et sur une surveillance étroite européenne de la mise en œuvre par les États membres des règles européennes et des plans stratégiques. La transparence de l'allocation des fonds est également améliorée pour lutter contre la fraude et préserver les intérêts financiers de l’UE. Le texte final étant conforme aux positions que j’ai défendues, j'ai voté en faveur en plénière.
Politique agricole commune (PAC) 2021–2027
Ce rapport est l’un des trois rapports de la réforme de la PAC 2023-2027 concernant la révision de quatre règlements dont l’Organisation commune des marchés, les Systèmes de Qualité et le programme POSEI. En tant que négociatrice du PPE, j'ai été pleinement engagée en défendant notamment la consolidation des outils de coopération des agriculteurs, de structuration des filières et la clarification de leurs missions par rapport à l’application du droit de la concurrence, l’introduction d’instruments de gestion de l’offre agricole pour les produits AOP/IGP, le renforcement de transparence des marchés et la révision des outils de gestion de crises. Je me suis battue pour pérenniser le système des autorisations de plantation vitivinicole jusqu’en 2045, pour simplifier les règles relatives aux produits AOP/IGP et renforcer les règles de protection de la réputation de ces produits. Nous avons enfin obtenu l'engagement des institutions européennes en faveur d’une plus grande équivalence entre les normes sanitaires et environnementales qui s'appliquent aux produits agricoles produits en Europe et celles s’appliquant aux produits agricoles importés. Le texte final étant conforme aux positions que j’ai défendues, j'ai voté en faveur en plénière.
Statistiques intégrées sur les exploitations agricoles: contribution de l’Union au titre du cadre financier 2021-2027
Ce rapport relatif aux statistiques agricoles intégrées concernait le financement de la collecte statistique auprès des exploitations agricoles pour la période 2021-2027. Il établit un budget de 40 millions d'euros pour cette période dont 36,4 millions d'euros pour des subventions aux instituts nationaux de statistique et autres autorités nationales. Le montant proposé pour 2021-2027 devrait financer les enquêtes sur la structure des exploitations agricoles menées en 2023 et 2026, y compris les coûts liés à la gestion, la maintenance et le développement des bases de données utilisées par la Commission pour traiter les données fournies par les États membres. La contribution financière de l'UE aux subventions devrait être fournie par le Fonds européen agricole de garantie. J’ai voté en faveur de ce rapport.
La politique des sports de l’Union européenne: bilan et pistes pour l’avenir
Ce rapport d'initiative plaide pour le renforcement de la visibilité et de l'intégration du sport dans les politiques de l'Union européenne. Il réitère les principes et les valeurs d'un modèle sportif européen et demande également la création d'un coordinateur européen du sport au sein de la Commission européenne, qui serait un point de référence. Le texte encourage également les clubs de prendre en compte l’aspect des droits de l’homme lorsqu’il s’agit du choix du statut d’hôte pour les événements sportifs majeurs ou bien du choix des sponsors. Le rapport demande aussi à la Commission de s'attaquer efficacement au problème croissant de la diffusion illégale d'événements sportifs en direct. J’ai voté en faveur de ce texte car le sport est une activité sociale et économique cruciale que nous devons encourager et permet de lier les citoyens les uns des autres autour de valeurs communes.
Une stratégie pharmaceutique pour l’Europe
Ce rapport d’initiative du Parlement européen fait suite à la publication de la stratégie pharmaceutique européenne par la Commission en novembre 2020. Le rapport intègre des mesures nécessaires telles que le retour de l’autonomie industrielle pharmaceutique européenne, la création de procédures de passations conjointes de marché efficaces, la mise en place de réserves européennes de médicaments et matériel médical stratégiques, ou encore la lutte contre les pénuries des équipements et des médicaments. Mettre en place ces mesures permettra de créer l’Europe de la santé que nous appelons de nos vœux et c’est pour cette raison que j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Résolution sur l’introduction d’un passeport européen de sécurité sociale pour améliorer la mise en application numérique des droits de sécurité sociale et d’une mobilité équitable
Depuis 2014, le Parlement européen demande à la Commission européenne de présenter une solution numérique pour améliorer et faciliter l'application de la coordination de la sécurité sociale pour les travailleurs mobiles sous la forme d'un numéro européen de sécurité sociale. L'objectif est d'éviter les processus longs actuellement en place pour vérifier la couverture de sécurité sociale au-delà des frontières et pour lutter contre la fraude et les erreurs. Or, début 2021, la Commission européenne a annoncé l’abandon de cette idée. Cette présente résolution, qui fait suite à une question orale, demande à la Commission européenne de mettre à disposition les preuves et les documents pertinents pour connaître les raisons de cet abandon. Le texte demande également de présenter une proposition législative pour un passeport européen de sécurité sociale qui permettrait d'améliorer la vie quotidienne de plusieurs millions de travailleurs frontaliers et mobiles au sein de l'Union européenne. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de cette résolution.
Rapport d’exécution sur le bien-être des animaux sur les exploitations
Ce rapporte porte sur la mise en œuvre de la législation de l’UE relative au bien-être des animaux sur les exploitations. Elle se concentre sur plusieurs directives concernant la protection du bien-être des animaux élevés à des fins agricoles. Il constitue la prise de position du Parlement face à la future initiative de la Commission prévue pour fin 2023. Le rapport indique la Commission devrait mettre à jour les directives actuellement en vigueur afin de les rendre plus efficaces, non pas de durcir les règles, mais de les clarifier, de les détailler, et de veiller à leur interprétation uniforme. Un point était particulièrement scruté, il s’agit de la mise en place d’un label « bien-être animal » qui serait apposé sur les produits carnés. Sur cette question, le rapport demande la mise en place d’un label volontaire sur la base de critères harmonisés obligatoires. Par ailleurs, certains amendements visaient à condamner la production de foie gras. Je m’y suis naturellement opposée et ils n’ont pas été adoptées. Ainsi, ce rapport, dans sa forme finale, est équilibré et permet de belles avancées pour une meilleure prise en compte du bien-être animal. J’ai donc décidé de soutenir ce rapport.
Renforcer l’Europe dans la lutte contre le cancer - vers une stratégie globale et coordonnée
Le 3 février 2021, la Commission européenne a présenté son plan pour vaincre le cancer, qui définit des actions visant à soutenir et coordonner les efforts déployés par les États membres à chaque étape de la maladie. Ce plan était l’une des priorités du PPE lors de la campagne de 2019.Dans l’ensemble, ce rapport, visant à fixer la position du Parlement, est de très bonne facture et vise à encourager la coopération européenne dans la lutte contre le cancer, à renforcer les moyens, les soins transfrontaliers ou instaurer un droit à l’oubli. Mais quelques points concernant la consommation d’alcool demeuraient problématiques. En effet, la rapporteure LREM n'a pas souhaité différencier la consommation d'alcool de la consommation excessive d'alcool. Je suis heureuse que ce point ait pu être amendé en séance plénière grâce à l'intervention de mon collègue du PPE Herbert Dorfmann, plaçant la consommation excessive au cœur de notre combat. D’autres points, comme la mise en place d’un message d’avertissement sanitaire, ont également pu être amendés. Je salue l'équilibre qui en résulte entre la lutte sans merci contre le cancer et les traditions et l'économie de nos campagnes. Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de ce rapport.
Résolution sur l’autonomisation de la jeunesse européenne: emploi et reprise sociale après la pandémie
Entre les confinements successifs et l’arrêt partiel de l’économie, les jeunes ont subi de plein fouet les conséquences de la pandémie. Il suffit de constater que le taux de chômage des jeunes ne cesse d’augmenter, avoisinant en moyenne les 20 % dans l’Union européenne. Ainsi, notre priorité aujourd’hui au Parlement européen est d’encourager les États membres à mettre en place des formations adaptées aux besoins des entreprises et du monde du travail, et de renforcer les outils existants, comme la garantie pour la jeunesse ou encore le FSE+, qui montrent leur efficacité tous les jours depuis leur lancement. C'est en ce sens que j'ai décidé de voter en faveur de cette résolution qui propose des pistes de réflexion pour mieux accompagner la jeunesse européenne vers la reprise économique et l'emploi.
Comptes économiques régionaux de l’agriculture
Les comptes économiques régionaux de l'agriculture sont une adaptation au niveau régional des comptes économiques de l'agriculture. Les chiffres nationaux ne peuvent à eux seuls révéler l'image complète et parfois complexe de ce qui se passe à un niveau plus détaillé. Par conséquent, les données au niveau régional aident à mieux comprendre la diversité qui existe entre les régions, en complétant les informations pour l'Union, la zone euro et les États membres individuels. Les comptes doivent donc être intégrés dans le règlement (CE) n° 138/2004, tant en termes de méthodologie que de délais de transmission appropriés. Cette transmission à Eurostat permettra notamment de mieux orienter la PAC. Pour toutes ces raisons, j’ai soutenu ce rapport, validant ainsi l’accord interinstitutionnel obtenu entre le Conseil, la Commission et le Parlement européen.
Liste des projets d'intérêt commun de l'Union
Ce vote visait à objecter un acte délégué de la Commission européenne par lequel elle établissait une liste de projets européens d’intérêt commun. Il s’agissait de systèmes d’interconnexion gazière entre plusieurs pays d’Europe. Aucun ne concernait la construction de gazoducs vers la Russie mais simplement le développement d’infrastructures entre États membres. Ces infrastructures interconnectées sont par ailleurs indispensables dans certains des États membres pour assurer notamment leur sortie de la dépendance au charbon. Ainsi, comme l’ensemble de mes collègues du PPE, j’ai décidé de voter contre cette objection et donc de soutenir ces projets d’intérêt commun.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié GHB811 (BCS-GH811-4), consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
Ce vote portait sur une objection à un acte d’exécution de la Commission européenne visant à autoriser, au sein de l’UE, le coton génétiquement modifié GHB811 (BCS-GH811-4). Néanmoins, le Parlement ne dispose d’une compétence d’objection qu’à l’égard des actes délégués et pas des actes d’exécution. Bien que l’EFSA, l’autorité européenne en charge de l’évaluation de la sureté des aliments, ait estimé que cette substance était sûre, il n’en était pas de même pour l’ANSES, l’autorité française en la matière. Ainsi, j’ai décidé de soutenir cette objection.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du colza génétiquement modifié 73496 (DP-Ø73496-4), consistant en ce colza ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
Ce vote portait sur une objection à un acte d’exécution de la Commission européenne visant à autoriser, au sein de l’UE, le colza génétiquement modifié 73496 (DP-Ø73496-4). Néanmoins, le Parlement ne dispose d’une compétence d’objection qu’à l’égard des actes délégués et pas des actes d’exécution. Bien que l’EFSA, l’autorité européenne en charge de l’évaluation de la sureté des aliments, ait estimé que cette substance était sûre, il n’en était pas de même pour l’ANSES, l’autorité française en la matière. Ainsi, j’ai décidé de soutenir cette objection.
Un nouveau cadre stratégique de l'UE sur la santé et la sécurité au travail après 2020 (y compris une meilleure protection des travailleurs contre l'exposition à des substances nocives, le stress au travail et les lésions dues aux mouvements répétitifs)
J’ai voté en faveur du rapport Vind au travers duquel, le Parlement européen prend position sur le nouveau cadre stratégique de l'Union européenne pour la santé et la sécurité au travail 2021-2027 que la Commission a présenté en juin 2021. Garantir la santé et la sécurité des travailleurs au quotidien est un réel enjeu de santé publique. Les données scientifiques sur l’exposition à divers dangers sont en constante évolution et il est ainsi essentiel de mettre à jour nos outils pour accompagner les travailleurs et les entreprises, notamment via l’actualisation de la liste européenne des maladies professionnelles.
Le troisième plan d’action de l’Union sur l’égalité entre les hommes et les femmes
J'ai voté en faveur du rapport Zacharopoulou sur le troisième plan d’action de l’Union européenne sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Ce rapport fournit à l'Union européenne un cadre pour accélérer nos progrès quant au respect de nos engagements en matière d'égalité entre les femmes et les hommes. Lors de la session de vote où nous devions adopter le rapport en plénière et suite à une confusion entre listes de vote, de nombreuses erreurs se sont glissées dans mon bulletin électronique. C'est pourquoi, j'ai dû corriger mes votes initiaux pour qu'apparaissent clairement mes intentions de vote sur ce rapport. Voilà les inconvénients des votes à distance qui prendront bientôt fin grâce à l'amélioration de la situation sanitaire. J'ai toujours et tout au long de mon mandat en tant que députée européenne soutenu les droits des femmes et l'égalité entre les sexes. Je soutiens donc pleinement ce rapport pour que nous progressions dans notre combat pour l'élimination de la violence faite aux femmes, l'accès aux soins de santé pour toutes les femmes, l'égalité économique et sociale, ainsi que l'encouragement au leadership des femmes dans notre société.
Résolution sur l’état de droit et les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne
La résolution commune sur l'État de droit et les conséquences de l'arrêt de la CJUE a été adoptée à une large majorité, sans aucune modification, conformément à la position du PPE. Cette résolution visait à accueillir l’arrêt rendu par la Cour de Justice de l’Union européenne sur la comptabilité du règlement visant à établir des sanctions en cas de non-respect de l’État de droit par l’un des États membres et donc à conditionner le versement de subsides européens au respect de ce principe. La Cour a rendu son arrêt le 16 février 2022 et assurer que le mécanisme était bien compatible avec le droit de l’Union européenne. La résolution souligne également que la Commission n’a pas encore pris les mesures permettant de garantir l’application concrète des dispositions du règlement et que celle-ci s’était engagée à mettre en œuvre le règlement une fois l’arrêt de la Cour rendu. Pour sa nature équilibrée et factuelle, j’ai voté en faveur de cette résolution.
Semestre européen pour la coordination des politiques économiques: aspects liés à l’emploi et à la politique sociale dans l'examen annuelle 2021 pour une croissance durable
Chaque année, le Parlement européen fait le point dans le cadre du Semestre européen, sur les aspects liés à l’emploi et la politique sociale. Le rapport insistait sur la hausse des inégalités au sein de l’Union européenne suite à la pandémie que nous venons de traverser. Toutefois, comme chaque année, ce rapport est prétexte à une énumération de points hors du champ du semestre européen. Certains paragraphes adoptés en plénière remettaient notamment en cause les règles budgétaires au sein de l’Union. C’est pour cette raison que j’ai souhaité m’abstenir sur le vote final de ce rapport.
Rapport 2020 sur la citoyenneté de l'Union: Donner aux citoyens les moyens d'agir et protéger leurs droits
J’ai voté en faveur du rapport TOOM sur le rapport 2020 sur la citoyenneté de l’Union et souhaitant donner aux citoyens les moyens d’agir et protéger leurs droits. Le paragraphe 10, que j’ai entièrement soutenu, concernait plus particulièrement la question de la fiscalité des travailleurs frontaliers. Les conventions bilatérales sont importantes pour les bassins de vie frontaliers et permettent de s’adapter aux problèmes spécifiques de chaque territoire. Cependant, pour résoudre les problèmes de double taxation, il m’apparaît opportun de renforcer la concertation au niveau européen entre les États membres intéressés pour éviter que les frontaliers ne soient les premières victimes des lacunes juridiques pouvant apparaître, parfois, dans ces conventions. Cela a par exemple été le cas récemment avec la convention fiscale franco-luxembourgeoise qui s'est traduite in fine par une double imposition alors qu'elle devait lutter contre cela.
Résolution sur la nécessité d’un plan d’action urgent de l’Union européenne visant à assurer la sécurité alimentaire à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union compte tenu de l’invasion de l’Ukraine par la Russie
L’invasion russe de l’Ukraine ramène la guerre aux portes de l’Europe et vient déstabiliser les marchés agricoles. Le Parlement européen a adopté une résolution pour appeler à libérer notre potentiel productif agricole. Face à l’absence d’exportations russo-ukrainiennes à destination des pays d’Afrique du Nord et Moyen-Orient, l’Union européenne doit prendre en charge cette responsabilité et alimenter, au moins en partie, ces pays. Sinon, le spectre de révoltes de la faim est probable dans ces régions.Le déploiement de 500 millions d’Euros ou encore les aides au stockage privé sont autant de mesures qui ont été adoptées par la Commission européenne avec l’appui du Parlement. Pour renforcer encore les dispositifs demandés, le groupe PPE a soutenu certains ajustements à la ligne politique de la Commission. L’abandon de l’objectif de suppression de 10% de surface agricole à l’horizon 2030 telle que prévue dans le cadre de la stratégie Farm2Fork ou encore la culture des surfaces non productives prévues dans le cadre de la PAC sont autant de propositions du PPE qui ont été adoptées et je m’en félicite : l’Europe pourra produire, produire pour assurer sa propre sécurité alimentaire mais également celle de ses voisons. J’ai voté en faveur de cette résolution.
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
Le Parlement européen devait ici se prononcer sur l’adoption du mandat précédemment adopté au sein des commissions des droits des femmes et de l’emploi. Ce mandat, adopté à une large majorité, marque le départ des négociations interinstitutionnelles sur cette proposition de directive sur l’égalité salariale entre hommes et femmes pour un travail identique. Cette proposition, importante pour le droit des femmes, permettra de mettre en place plus de transparence pour repérer les discriminations salariales liées au sexe et y remédier. Un équilibre doit toutefois être trouvé afin de ne pas pénaliser nos entreprises européennes par de nouvelles contraintes qui pourraient nuire à leur compétitivité. En France, un système est déjà en place afin de permettre l’évaluation des écarts salariaux au sein des entreprises. J’ai donc voté en faveur du mandat, pour permettre à l’équipe de négociation du Parlement d’entamer les discussions à ce sujet.
Révision de la réserve de stabilité du marché pour le système d'échange de quotas d'émission de l'UE
J’ai voté en faveur de ce rapport sur la révision de la réserve de stabilité du marché pour le système d'échange de quotas d'émission de l’Union européenne, mieux connu sous l’appellation de système ETS. L’objectif de ce texte était de garantir par une procédure accélérée que le taux d’admission actuel de la réserve de stabilité du marché soit maintenu au-delà de 2023, afin de garantir la prévisibilité du marché et la sécurité juridique aux différents opérateurs économiques et ce jusqu’à la révision plus large du système ETS.
Protection des droits de l’enfant dans les procédures relevant du droit civil, du droit administratif et du droit de la famille
Ce rapport d’initiative portait sur la Protection des droits de l’enfant dans les procédures judiciaires et administratives. En effet, de plus en plus d’enfants ont affaire au système judiciaire dans le cadre notamment de divorces, séparations ou d’adoptions. Certaines situations sont particulièrement complexes notamment lors des litiges familiaux transfrontières. Le rapport invite ici les États membres à veiller au respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, à son bien-être et la garantie de ses droits. C’est pourquoi j’ai voté pour l’adoption de ce texte.
Équivalence des inspections sur pied effectuées et équivalence des semences produites: période d’application; en Bolivie des cultures productrices de semences de céréales et de plantes oléagineuses et à fibres, et des semences de céréales et des semences de plantes oléagineuses et à fibres
J’ai voté pour le rapport Vrecionová sur l’équivalence des inspections sur pied et de certaines semences produites en Bolivie. Cette proposition visait à prolonger une équivalence existante afin d’éviter tout risque de perturbation des importations de semences dans l’Union européenne, en l’espèce ici le sorgho, le maïs et le tournesol.
Mise en œuvre d’actions d’éducation à la citoyenneté
Je me suis abstenue sur le vote final de ce rapport relatif au déploiement de mesures en faveur de l’éducation civique. L’éducation civique de nos plus jeunes est essentielle pour leur donner les clés de compréhension qui leur permettront d’être des citoyens éclairés et avertis. Le rapport soulignait un manque de cohérence politique dans l’éducation au sein de l’Union européenne. Toutefois, il faut garder à l’esprit que l’enseignement et l’organisation du système d’éducation relèvent de la compétence des États membres, l’Union européenne ne disposant que d’une compétence d’appui. Le texte en ce sens ne respectait pas les dispositions des Traités, en indiquant que des compétences partagées devraient être mises en place dans le domaine de l’éducation.
Résolution sur le droit à la réparation
La Commission européenne devrait proposer cette année une directive sur le droit à la réparation. Par cette résolution, le Parlement européen entend prendre position en amont de cette proposition législative afin de renforcer la réparabilité des produits dans l’optique d’augmenter la durabilité des produits et leur écoconception. L’un des points phares de cette résolution demande notamment l’amélioration de l’information du consommateur sur la réparabilité. Toutefois, la Commission, dans sa proposition à venir, devra également protéger l’innovation et le secret d’affaires. J’ai donc voté en faveur de cette résolution.
Budget 2023: état prévisionnel des recettes et des dépenses, Section I – Parlement
J’ai voté en faveur du rapport de mon collègue du PPE Niclas Herbst sur l’état prévisionnel des recettes et des dépenses du Parlement européen. Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle des institutions européennes. Chaque année, des paragraphes hostiles au siège à Strasbourg sont déposés par certains eurodéputés. C’est pourquoi j’ai œuvré pour que ceux-ci soient retirés du texte. Il faut rappeler que le siège du Parlement européen est à Strasbourg comme le prévoient les Traités. C’est ce que j’ai défendu au cours de ce vote.
Résolution sur la protection accordée par l’Union européenne aux enfants et aux jeunes qui fuient en raison de la guerre en Ukraine
Le Parlement européen a adopté en plénière une résolution portant sur la situation dramatique des enfants en Ukraine. Une très grande majorité des réfugiés ukrainiens sont des femmes et des enfants. Des couloirs humanitaires doivent être mis en place pour permettre d’évacuer les enfants accompagnés de leur famille ou seuls ; et nous devons les protéger tout spécialement contre les trafics d’êtres humains en ces circonstances troublées. Une attention toute particulière doit ainsi être portée aux mineurs qui fuient le conflit pour leur apporter une aide psychologique mais aussi pour leur permettre d’intégrer des systèmes scolaires au sein des États d’accueil. Il est de notre devoir d’agir pour évacuer, protéger et accueillir ses enfants victimes de l’invasion russe de l’Ukraine et pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Résolution sur les conclusions du Conseil européen des 24 et 25 mars 2022, y compris les dernières évolutions de la guerre en Ukraine et les sanctions de l’Union contre la Russie ainsi que leur mise en œuvre
J’ai voté en faveur de la résolution sur les conclusions de la réunion du Conseil européen des 24 et 25 mars 2022, qui concernaient en particulier les derniers développements de la guerre en Ukraine et les sanctions de l’Union européenne contre la Russie et leur mise en œuvre. L’Union européenne fait plus que jamais front commun dans la crise géopolitique actuelle que nous traversons. Cette guerre, aux portes de l’Europe, déclenchée par la Russie contre un pays ami et sa population nous a conduit à adopter des sanctions communes mais nous ne devons pas relâcher cette pression politique afin que cessent les exactions dénoncées aujourd’hui. Cette résolution appelle entre autre, à la mise en place de voies sûres qui permettront de soutenir la production agricole ukrainienne et ainsi à protéger la sécurité alimentaire des ukrainiens. Ces voies devraient garantir l’acheminement de produits phytosanitaires ou d’engrais pour assurer le rétablissement et la continuité du système productif agricole ukrainien.
Proposition de règlement du Conseil portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, abrogeant la décision du Conseil (76/787/ECSC, CEE, Euratom) et l’acte portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, annexé à cette décision
J’ai voté contre ce rapport portant sur la réforme électorale pour les élections européennes conformément aux indications de vote du PPE. Plusieurs difficultés se trouvaient à mon sens dans le texte final, tout particulièrement l’instauration prévue de listes transnationales pour les élections européennes. Cela signifie que certains députés du Parlement européen seraient désignés sur la base d’une liste identique dans toute l’Union. Or, j’estime que les eurodéputés ont besoin d’un ancrage territorial fort pour pouvoir représenter aux mieux les citoyens et porter leur voix. L’instauration d’une telle liste impliquerait une déconnexion des élus européens, qui ne seraient plus aptes à exercer ce pouvoir de représentation si fort entre leur territoire et l’échelle européenne.
Le plan d’action de l’UE sur l’agriculture biologique
Le plan d’action vise à encourager une augmentation sensible de la part de l’agriculture biologique dans l’UE, en incitant les agriculteurs à se convertir à l’agriculture biologique et en élargissant l’accessibilité des aliments biologiques. Actuellement, environ 8,5 % de la surface agricole de l’UE est consacrée à l’agriculture biologique. L’objectif de la Commission est d’atteindre 25 % d’ici à 2030. Le rapport ne fait pas état de cet objectif chiffré et vise une approche plus pragmatique et réaliste basée sur la demande des consommateurs. De plus, le texte du Parlement n’oppose pas agriculture biologique et conventionnelle, car nous avons en effet besoin de ces deux types d’agriculture, afin d’assurer notre sécurité alimentaire et des denrées de qualité accessible à tous. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce plan d’action et me réjouis de son adoption à une très large majorité.
La persécution des minorités fondée sur les convictions ou la religion
J’ai voté en faveur de ce rapport visant à protéger les droits des personnes appartenant à des minorités de conviction ou religieuses partout dans le monde.Ce rapport condamne avec la plus grande fermeté toutes les formes de persécution, de violence, d’incitation à la violence et les actes de terrorisme fondés sur les convictions ou la religion. Il condamne également la négation ou les efforts visant à minimiser de telles violations et réaffirme son intention de les éradiquer ainsi que son soutien aux victimes.Ce texte insiste sur le fait que les États ont la responsabilité première de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme notamment le droit de pratiquer ou non une religion et la liberté de conviction. Il invite également le Conseil et les États membres de l’Union à appliquer des sanctions contre des personnes et des entités responsables d’abus ou de violations graves ou systématiques de la liberté de religion ou de conviction ou ayant participé à de tels actes.
Vers une stratégie de l’Union visant à encourager l’éducation des enfants dans le monde: atténuer les conséquences de la pandémie de COVID‑19
Le Parlement européen a adopté une stratégie visant à encourager l’éducation des enfants dans le monde. Cette stratégie appelle, entre autres, à demander à la Commission, au Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et aux États membres de soutenir les autorités des pays tiers pour qu’elles fassent de la réouverture des écoles une priorité de leur plan de relance, y compris sous la forme d’un soutien aux enseignants en vue d’aider les enfants à rattraper leur retard d’apprentissage ainsi qu’un soutien au bien-être des enfants. Par ailleurs, il faut orienter les autorités nationales en matière d’apprentissage à distance et à veiller à ce que des programmes et des technologies appropriés et sûrs soient utilisés et mis à la disposition d’enfants issus de familles à faibles revenus, d’enfants dans les zones rurales, d’enfants handicapés, d’enfants dans des centres de détention ainsi que d’enfants vivant dans des zones reculées ou sans accès à l’internet. Il est important de garantir les droits de l’enfant à l’éducation et de donner à chaque enfant la chance d’avoir accès à une école. J’ai donc voté en faveur de ce rapport.
Parvenir à l'indépendance économique des femmes par l'entrepreneuriat et l'emploi indépendant
Ce rapport examine les moyens d’éliminer l’écart entre les sexes en matière d’entrepreneuriat en promouvant l’esprit d’entreprise des femmes, en vue de renforcer leur autonomie économique, ce qui profitera à leur taux d’emploi et donc à la croissance économique et à la compétitivité de l’Union européenne. Il souligne que l’esprit d’entreprise des femmes est un facteur important pour nos économies et contribue à la productivité de nos entreprises et notamment de nos PME. Le rapport formule des recommandations pour promouvoir les programmes d’entrepreneuriat, l’éducation ciblée et le renforcement des compétences des femmes en tant qu’entrepreneurs. J’ai ainsi voté en faveur de ce rapport afin de fournir un soutien adapté aux femmes entrepreneurs et d’accroître leur visibilité pour briser les stéréotypes actuels.
Décharge 2020 : Budget général de l'UE - Parlement européen
Chaque année, se glisse dans la décharge budgétaire du Parlement, des attaques directes et indirectes contre le siège de notre institution à Strasbourg. Le rapport de cette année n’y a malheureusement pas échappé. J’ai pourtant rappelé à maintes reprises à mes collègues que notre siège strasbourgeois était consacré par les Traités en plus d’être fort de symbole pour la construction européenne. Il m’était ainsi impossible de voter en faveur de ce rapport en présence de paragraphe hostile au siège à Strasbourg. C’est pourquoi je me suis abstenue sur le vote final de ce texte en plénière.
Libéralisation temporaire des échanges commerciaux complétant les concessions commerciales applicables aux produits ukrainiens au titre de l'accord d'association UE/Ukraine
Depuis le 24 février 2022, l'agression militaire non provoquée et injustifiée de la Russie contre l'Ukraine a eu un impact catastrophique sur la capacité du pays à commercer avec le reste du monde. La Commission européenne a adopté le 27 avril une mesure commerciale visant à suspendre pendant un an les droits d'importation sur toutes les marchandises en provenance d’Ukraine. Cette mesure, adoptée en un temps record, constitue la preuve que les Européens sont aux côtés des Ukrainiens, et que soutenir le commerce et leur économie est indispensable dans de telles circonstances. Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de ce rapport.
J’ai voté en faveur de l’adoption d’une procédure d’urgence visant à collecter et analyser des preuves relatives aux crimes de guerre par le biais d’Eurojust. Eurojust est l’agence européenne chargée de renforcer la coopération judiciaire entre les États membres. Dans un contexte où différentes autorités nationales recueillent actuellement des éléments de preuve concernant les crimes internationaux qui auraient été commis en Ukraine. Ce texte adopté selon la procédure d'urgence donne les moyens à Eurojust de mettre rapidement en œuvre un système centralisé de stockage, de conservation et d'analyse de ces éléments, dans le but de soutenir et coordonner l'action des États membres. Il élargit par ailleurs à cette fin la liste des données qu'Eurojust peut légalement traiter, en y ajoutant les photographies, les images satellites, les enregistrements vidéo et audio.
Niveau d’imposition minimum pour les groupes multinationaux
En octobre 2021, 130 pays se sont entendus pour définir un seuil minimal de 15% pour l’imposition fiscale des groupes multinationaux dans le cadre de l’accord sur une réforme de la fiscalité mondiale de l’OCDE. Par ce rapport, le Parlement est consulté sur la proposition de directive de la Commission européenne relative à la mise en place de ce taux d’imposition effectif minimum pour les activités mondiales des grands groupes multinationaux. La proposition est donc la concrétisation de l’engagement pris par l’UE d’agir très rapidement et d’être parmi les premiers à mettre en œuvre l’accord global historique de réforme fiscale conclu au sein de l’OCDE. J’ai voté en faveur de ce rapport du Parlement européen, pour concrétiser la mise en œuvre de cette directive les États membres devront l’approuver à l’unanimité.
Résolution sur l’établissement d’un espace européen de l’éducation d’ici à 2025 – microcertifications, comptes de formation individuels et apprentissage pour un environnement durable
J’ai voté en faveur de cette résolution relative à la création d’un espace européen de l’éducation d’ici à 2025 et la mise en place des micro-certifications et comptes de formation individuels. Les micro-certifications donnent lieu à une reconnaissance de compétences, au sein des institutions académiques, des entreprises et d’autres organisations publiques ou privées. Elles visent à valider les acquis d’une formation et faciliter les possibilités d’apprentissage pour tous. Ce texte invite le Conseil à adopter une définition commune des microcrédits et des normes communes, qui constitueraient la base de reconnaissance, de transparence et de portabilité de la formation ; via une telle harmonisation, la mobilité des étudiants et des travailleurs pourra être grandement facilitée en particulier dans les régions frontalières. Je considère qu’il est essentiel que les certificats scolaires ainsi que toute qualification soient reconnus automatiquement au sein de l’Union européenne en particulier afin de dynamiser certains bassins d’activités transfrontaliers et faciliter la mobilité entre Etats membres.
Résolution sur les conséquences sociales et économiques de la guerre russe en Ukraine pour l’Union européenne – renforcer la capacité d’action de l’Union européenne
Le Parlement a voté une résolution sur les conséquences économiques et sociales pour l'Union européenne de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Ce texte demande à l'ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder, ainsi qu'à Karin Kneissl, ancienne ministre autrichienne des affaires étrangères, de démissionner de leurs postes dans des entreprises russes. Il demande également au Conseil d'étendre la liste des personnes visées par les sanctions de l'Union européenne aux hommes politiques qui continuent à recevoir des subsides de Russie. De plus, la résolution rappelle également les retombées pour notre secteur agricole et les enjeux pour la sécurité alimentaire de notre continent. J’apporte personnellement mon total soutien à l’Ukraine et condamne fortement les actes de la Russie, c’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution.
Les îles et la politique de cohésion: situation actuelle et défis à venir
J’ai voté en faveur de ce rapport qui fait le point sur les défis spécifiques et les solutions que doivent et devront apporter les régions ultrapériphériques européennes, comme c’est le cas des territoires ultramarins français. L’insularité constitue à elle seule une difficulté structurelle que ces régions doivent surmonter dans leur développement économique et de leur connectivité. C’est pourquoi des politiques spécifiques et adaptées doivent permettre à ces territoires d’être accompagnés, en particulier dans le cadre du pacte vert et de la mise en œuvre du paquet Fit for 55. Les transitions enclenchées au niveau européen ne doivent laisser personne de côté et la prise en compte des particularismes des îles européennes est donc cruciale.
Dans le cadre du pacte vert, l’Union européenne s’est fixé pour objectif intermédiaire de réduire ses émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030. C’est un cap ambitieux mais réalisable selon les études d’impact menées en amont par la Commission. Pour nous permettre d’atteindre cet objectif, un premier paquet législatif devait être adopté lors de la session plénière de juin du Parlement européen, afin que nous puissions définir nos positions. Concernant la révision du système d’échange de quotas (SEQE), qui permet, via des droits d’émissions, de limiter nos émissions tout en encourageant les opérateurs les plus vertueux, j’ai pris position, au cours du vote, afin de permettre à nos entreprises de s’adapter à la révision du SEQE, en particulier quant à la fin de l’allocation dite des quotas gratuits. Ces quotas visaient notamment à garantir la compétitivité de nos entreprises confrontées à la concurrence d’acteurs n’étant pas soumis à une législation climatique comparable. Toutefois, le paquet prévoit également l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières qui doit justement permettre d’éviter les fuites de carbone. Le compromis adopté en plénière garantissant une transition réalisable pour nos industries européennes, j’ai donc voté en faveur.
Instrument international sur les marchés publics
J’ai voté en faveur de ce texte sur l’Instrument relatif aux marchés publics internationaux. Cet instrument est destiné à encourager une réciprocité dans l’ouverture des marchés publics entre les Etats membres de l’Union européenne et les pays tiers. Ainsi, si un pays tiers ferme ses marchés publics aux entreprises européennes, des mesures similaires pourraient être adoptées pour voir les opérateurs de cet État exclus à leur tour des procédures de passation de marchés publics au sein de l'Union européenne. Nos entreprises pourront donc bénéficier de certaines ouvertures de marchés publics à l’international grâce à cet instrument.
Le droit d'initiative du Parlement
Au sein de ce rapport, le Parlement européen entend demander un droit d’initiative direct. Le Parlement européen étant le cœur battant de la démocratie européenne, il a au cours de la construction de l’Union européenne su gagner en légitimité et par conséquent en compétence. Aujourd’hui seule la Commission dispose du droit d’initiative, qui manque aujourd’hui à notre institution. Le rapport Rangel prévoit également le renforcement des procédures existantes qui permettent aujourd’hui au Parlement de proposer une initiative à la Commission, qui demeure libre de reprendre ou non cette proposition. J’ai donc voté en faveur de ce texte afin de renforcer notre Parlement, renforcer la démocratie et renforcer la prise en compte des voix des citoyens.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
La résolution adoptée en plénière visait à dénoncer les menaces contre le droit à l’avortement dans le monde, en particulier la mise en danger de ce droit aux États-Unis par la jurisprudence de la Cour suprême. En tant qu’élue et en tant que femme, j’ai toujours défendu les droits des femmes que ce soit en matière sexuelle et génésique, mais aussi en termes d’emploi et d’égalité salariale. Le droit à l’avortement a été consacré en France car des femmes se sont battues pour obtenir ce droit, une régression en la matière n’est pas acceptable. Aux États-Unis, des femmes se battent pour conserver leurs droits et nous devons les soutenir dans leur démarche. Ici, si nous ne pouvons agir directement, nous avons pu montrer l’engagement de notre assemblée en matière de lutte pour les droits des femmes pour lesquels de nombreux combats restent malheureusement à mener, c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Dans le cadre du pacte vert, l’Union européenne s’est fixée un objectif intermédiaire de réduire ses émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030. C’est un cap ambitieux mais réalisable selon les études d’impact menées en amont par la Commission. Pour nous permettre d’atteindre cet objectif, un premier paquet législatif devait être adopté lors de la session plénière de juin du Parlement européen, afin que nous puissions définir nos positions. Faute d’accord politique lors de la précédente session plénière, concernant la révision du système d’échange de quotas (SEQE), le rapport avait été renvoyé en commission. La révision de ce système d’échange de droits d’émissions doit permettre de limiter nos émissions tout en encourageant les opérateurs les plus vertueux. Nos entreprises doivent ici être accompagnées pour qu’elles disposent du temps nécessaire pour s’adapter au changement opéré dans le SEQE, ce qui est prévu dans le compromis adopté. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Fonds social pour le climat
Le Fonds social pour le climat doit venir en aide aux plus vulnérables avec un budget de 72 milliards d’euros pour la période 2025-2032. Il répond à la nécessité d’aider les ménages et les plus petites entreprises dans le cap que s’est fixé l’Union européenne via le pacte vert. La rénovation des bâtiments ou l’acquisition de moyens de mobilité plus durables représentent un coût important que tous ne pourront pas assumer. La pauvreté énergétique ainsi que celle liée à la mobilité sont au cœur des préoccupations des citoyens – préoccupations qui ont été accentuées avec la récente flambée des prix de l’énergie. Ce Fonds permettra donc de répondre aux inquiétudes concrètes du quotidien et c’est pourquoi je me suis prononcée en faveur de ce rapport.
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
J’ai voté en faveur du rapport sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Ce mécanisme est la concrétisation ambitieuse de notre engagement politique pendant la campagne de 2019 sur l’instauration d’une barrière écologique contre les produits importés ne respectant pas nos normes de production en matière environnementale. Ce mécanisme d’ajustement est une réelle nécessité pour nos entreprises, qui respectent de hauts standards de production et qui sont, pour cela, placées dans des situations de concurrence déloyale vis-à-vis d’opérateurs d’États tiers moins exigeants. Pour limiter également les risques de fuites de carbone, dues à la délocalisation de notre production, il est important que le prix des produits importés puisse être le réel reflet de leur coût environnemental.
Résolution sur le statut de pays candidat de l’Ukraine, de la République de Moldavie et de la Géorgie
L’Ukraine, qui aujourd’hui fait face à l’agression de la Fédération de Russie, a récemment signé une demande officielle d’adhésion à notre Union. La décision finale d’accorder le statut de pays candidats à l’Ukraine et la Moldavie revient aux États membres qui doivent décider à l’unanimité s’ils souhaitent leur accorder un tel statut. Le Conseil européen se réunit à ce titre les 23 et 24 juin pour décider de l’octroi de ce statut. Il est avant tout symbolique, mais permet toutefois d’ouvrir les négociations d’adhésion. Celles-ci nécessiteront plusieurs années tant les réformes que devront engager ces deux États seront nombreuses et longues. Le Parlement européen a décidé de soutenir cette démarche et j’ai décidé de voter en faveur de cette résolution.
Les agriculteurs et les entreprises rurales ont été touchés par les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie d’une manière sans précédent. L’augmentation des prix des intrants, notamment pour l’énergie, les engrais et les aliments pour animaux, a perturbé le secteur agricole. Par cet ajustement de la PAC actuelle, la Commission souhaite accorder aux autorités nationales la possibilité de pouvoir réaffecter les reliquats des fonds consacrés au développement rural des années 2021 et 2022 vers les paiements directement versés aux agriculteurs. Pour soutenir tous les agriculteurs en Europe, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte.
Certificat COVID numérique de l’UE - citoyens de l'Union
Il s’agit d’un accord de trilogue visant à prolonger de un an le dispositif du certificat numérique COVID-19 de l’UE pour les citoyens de l’Union. Dans un contexte où la pandémie n’est pas terminée, sa finalité est de donner aux États membres la simple possibilité juridique de continuer à utiliser, en cas de besoin uniquement et de manière proportionnée, le certificat numérique COVID-19 de l’UE, dont la fin est initialement prévue pour le 30 juin 2022.L’objectif est d’accompagner la reprise des voyages, des échanges des transfrontaliers, et plus généralement d’assurer que les États membres ne mettent plus en place des mesures unilatérales de quarantaine qui nuisent à la liberté de circulation de tous. Le texte voté n’implique ni obligation d’utiliser le certificat numérique ni obligation vaccinale, étant donné que le certificat peut également être obtenu à l’aide d’un test PCR ou antigénique négatif, ou bien encore grâce à un certificat de rétablissement. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte.
Certificat COVID numérique de l’UE - ressortissants de pays tiers
Il s’agit d’un accord de trilogue visant à prolonger de un an le dispositif du certificat numérique COVID-19 de l’UE pour les citoyens de l’Union. Dans un contexte où la pandémie n’est pas terminée, sa finalité est de donner aux États membres la simple possibilité juridique de continuer à utiliser, en cas de besoin uniquement et de manière proportionnée, le certificat numérique COVID-19 de l’UE, dont la fin est initialement prévue pour le 30 juin 2022.L’objectif est d’accompagner la reprise des voyages, des échanges des transfrontaliers, et plus généralement d’assurer que les États membres ne mettent plus en place des mesures unilatérales de quarantaine qui nuisent à la liberté de circulation de tous. Le texte voté n’implique ni obligation d’utiliser le certificat numérique ni obligation vaccinale, étant donné que le certificat peut également être obtenu à l’aide d’un test PCR ou antigénique négatif, ou bien encore grâce à un certificat de rétablissement. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte.
Objection, conformément à l’article 112, paragraphes 2 et 3, concernant la désignation d'antimicrobiens ou de groupes d'antimicrobiens réservés au traitement de certaines infections chez l’homme
Dans un projet d’acte d’exécution, la Commission européenne a souhaité définir une liste d’antibiotiques réservés aux humains et ceux pouvant être également donnés aux animaux. Cette liste est solide et complète et il n’est pas nécessaire de l’étendre davantage. En effet, au cours des dernières années, les règles d’administration dans les élevages ont été largement encadrées ce qui a permis de réduire considérablement la consommation d’antimicrobiens. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé l’Agence européenne du médicament dans son étude sur la question. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de m’opposer à l’objection soulevée par le Parlement européen, pour soutenir l’acte d’exécution portée par la Commission européenne et ainsi permettre de soigner efficacement les animaux malades dans les élevages.
Résolution sur l'exploitation illégale des forêts dans l'UE
Cette résolution a été prise à la suite de plusieurs pétitions déposées par des citoyens européens inquiets des problèmes liés à l’exploitation illégale des forêts qui constituent un enjeu majeur dans certains États membres. Les forêts sont un patrimoine que nous devons préserver, elles ont des fonctions environnementales, mais aussi socio-économiques importantes c’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution sur l’exploitation illégale des forêts dans l’Union européenne.
Législation sur les marchés numériques
La législation européenne s’adapte au fil du temps et des évolutions de notre économie. Les marchés numériques représentent aujourd’hui une part essentielle de nos économies et ce rapport, constituant un accord interinstitutionnel, entend règlementer le comportement des plateformes numériques qui agissent en intermédiaires entre les professionnels et leurs clients. Afin de garantir l’innovation et la concurrence entre les opérateurs, mais aussi de fournir des garanties aux consommateurs et de leur permettre d’avoir le choix en matière de publicités et de données personnelles, j’ai voté en faveur de ce texte.
La pauvreté des femmes en Europe
J'ai voté en faveur de ce rapport d'initiative qui analyse les causes et les conséquences des taux de pauvreté élevés chez les femmes. Il met en exergue les écarts de rémunération et de retraite, la pauvreté au travail, la violence à l'égard des femmes, les questions de fiscalité ainsi que l'aggravation de la pauvreté féminine pendant et après la pandémie. Il est également souligné que les femmes ayant des enfants sont victimes de discrimination sur le lieu de travail parce qu'elles sont mères, et non pas parce que leurs performances professionnelles ne sont pas au même niveau que celles de leurs pairs. À cet égard, le rapport invite les États membres à promouvoir une image positive des mères en tant que salariées. En outre, le rapport invite la Commission et les États membres à intégrer l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'ensemble de la législation et des programmes liés aux transports, à la mobilité, au logement abordable et à la planification urbaine.
Vers une action européenne commune en matière de soins
Le présent rapport vise à alimenter la future stratégie en matière de soins qui sera présentée par la Commission à la fin de l’année 2022. Il formule à ce titre une série de recommandations pour garantir l’accès à des soins de santé de qualité pour tous. Le texte aborde également la question de l’égalité entre les femmes et les hommes via le prisme du secteur des soins à la personne, reconnu comme un secteur spécifiquement féminin. Les aidants informels ne sont pas oubliés, le texte appelle en effet à leur reconnaître des droits et des avantages. En France, les aidants sont déjà reconnus par la loi d’adaptation de la société au vieillissement, entrée en vigueur en 2016. Alors que l’Europe subît une pandémie sans précédent, connaît une désertification médicale de plus en plus alarmante, et place la lutte contre le cancer et le diabète comme une priorité, il est essentiel que l’Union européenne puisse mettre en place rapidement une action commune en matière de soins. J’ai ainsi voté en faveur de ce rapport.
La santé mentale dans le monde du travail numérique
Le présent rapport sur la santé mentale dans le monde du travail numérique fait état des nouveaux risques psychosociaux chez les travailleurs, notamment liés au développement du télétravail. Le rapport reconnait les avantages des nouvelles formes de travail, qui bénéficient à la fois aux entreprises et aux travailleurs, avant d’énoncer ensuite les différentes difficultés que posent ces nouvelles formes de travail. Le texte appelle à inclure pleinement la santé mentale et les risques liés à la dépression ou à l’anxiété professionnelle dans les plans de santé et de sécurité au travail. Il demande des actions concrètes de la part de la Commission européenne telles que la mise en place d’une campagne d’information sur la sensibilisation à la santé mentale, le réexamen de la liste européenne des maladies professionnelles ainsi que d’étudier la possibilité de mettre en place une ligne téléphonique d’assistance.Alors que la santé mentale devient de plus en plus préoccupante, notamment chez nos jeunes, il est plus que jamais essentiel que l’Union européenne et les États membres agissent contre toutes les formes de dépression et d’anxiété professionnelle. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur.
Modification de l’«acte délégué relatif au volet climatique de la taxinomie» et de l’«acte délégué relatif aux informations à publier en lien avec la taxinomie»
La Commission européenne, dans le cadre du pacte vert pour l’Europe, a lancé depuis plusieurs mois des travaux pour créer une taxonomie verte. Il s’agit d’une classification permettant d’établir le caractère durable ou non d’une production d’énergie et de fournir aux investisseurs privés – aux banques notamment –une grille uniforme pour placer leurs actifs dans les secteurs qui participent à la transition environnementale de notre continent.Par un acte délégué publié au mois de février 2022, la Commission européenne a décidé de classer le nucléaire au rang d’«énergie de transition», en vue d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Le nucléaire permettra ainsi de faire perdurer les investissements dans ce secteur clé pour accentuer et perpétuer la décarbonation de nos économies et contribuer à l’indépendance énergétique de l’Europe.Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de soutenir l’acte présenté par la Commission européenne et ai ainsi voté contre l’objection soulevée par le Parlement européen qui visait à empêcher son entrée en vigueur.
Plan d’action de l’Union pour l’économie sociale
Ce texte fait suite à la publication par la Commission en décembre 2021 du plan d’action sur l’économie sociale en vue de développer le potentiel lié à l’économie solidaire, et de lutter ainsi contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le rapport appelle à la mise en place de cadres clairs et à la mobilisation de financements pour favoriser le développement de structures ou d'entreprises de l'économie sociale.Alors qu’en France, l’économie sociale représenterait environ 14 % des emplois dans le privé, soit 10 % du PIB, il est plus que jamais essentiel que l’Union européenne puisse développer le potentiel de l’économie sociale. C’est pourquoi j’ai décidé de soutenir ce texte.
Carburants d'aviation durables («ReFuelEU Aviation»)
La connectivité aérienne est un moteur essentiel de la mobilité pour les citoyens de l’UE, du développement des régions de l’UE et de la croissance pour l’économie dans son ensemble. Il est essentiel de garantir des conditions de concurrence équitables sur le marché du transport aérien de l’UE en ce qui concerne l’utilisation du carburant d’aviation. L’objectif de la présente proposition est d’accroître le marché du carburant d’aviation durable dans l’UE. J’ai voté en faveur de ce rapport, qui constituait la prise de position du Parlement européen avant une négociation avec la Commission européenne et les États membres.
Activités financières de la Banque européenne d'investissement - rapport annuel 2021
Le Parlement européen publie chaque année un rapport d’initiative sur les activités financières de la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le but d’examiner les activités actuelles et futures de la BEI, sur la base du rapport d’investissement 2021/2022. Le rapport de cette année insiste sur rôle de la BEI dans le soutien à la réponse de l’UE à la crise de la COVID-19 ainsi que pendant la guerre en Ukraine, sur le soutien financier important de la BEI aux PME, les investissements dans l’innovation et la numérisation, qui contribuent à la compétitivité mondiale de l’Union et à l’emploi. Néanmoins, j’ai décidé de m’abstenir sur le vote final le rapport multipliant les exigences visant à alourdir les procédures en créant une bureaucratie plus importante non seulement pour la BEI mais aussi pour les intermédiaires financiers et les entreprises.
Nouvelle stratégie de l'Union européenne pour les forêts pour 2030 – Gestion durable des forêts en Europe
Nos forêts européennes sont chaque année de plus en plus impactées par la sécheresse et les feux, avec des conséquences dramatiques pour les territoires touchés. Nos forêts représentent en effet une richesse, tant sur le plan environnemental qu’économique. Les principaux objectifs de la nouvelle stratégie de l’Union européenne pour les forêts seront le boisement efficace, la préservation et la restauration des forêts de manière à accroître le potentiel des forêts à stocker le CO2, à promouvoir la bioéconomie, à réduire l’impact et l’ampleur des incendies. Elle devra permettre de répondre aux défis à venir pour le secteur forestier en valorisant pleinement les ressources de nos bois afin de participer à la transition de nos économies vers plus de durabilité, tout en créant des opportunités pour les zones rurales via les nombreux emplois que la forêt génère dans nos territoires. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport.
Règlement sur la déforestation
L’UE serait à l’origine de 16% de la déforestation du fait des produits que nous consommons. Or, nous imposons à nos acteurs économiques des contraintes importantes, et pourtant nous continuons d’importer des produits qui ne respectent pas nos normes et qui participent à la déforestation. Le Parlement européen a adopté sa position sur un nouveau règlement qui a pour objectif d’empêcher que soient introduites, sur le marché européen, des marchandises issues de la déforestation. Les produits ainsi visés sont le maïs, le soja, l’huile de palme, le caoutchouc, le café, le bois et la majorité des produits d’élevage. Le sucre de canne pourra être inclus à l’avenir, en fonction des analyses que mènera la Commission européenne. Cette nouvelle législation constitue la concrétisation d’une forme de réciprocité au profit de nos agriculteurs en leur offrant des conditions de concurrence plus équitable face aux productions étrangères, souvent moins vertueuses. Ce règlement préservera également des écosystèmes précieux qui constituent des réservoirs de biodiversité unique au monde ainsi que des puits de carbone. Ce texte correspond ainsi à ma ligne de conduite : un pragmatisme qui soutiendra nos agriculteurs tout en contribuant à la transition environnementale. J’ai donc décidé de voter en sa faveur.
Salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne
Suite à des négociations interinstitutionnelles, le Conseil et le Parlement ont pu dégager un accord sur la proposition de Directive sur les salaires minimaux adéquats proposée par la Commission en octobre 2020. Sans fixer à proprement parler de « salaire minimum européen », la directive entend fixer un cadre aux États membres tout en respectant les systèmes et traditions juridiques de chacun. En effet, si la France dispose d’un régime de salaire minimum mis en place via la législation nationale, ce n’est pas forcément le cas de tous les États membres comme l’Italie ou la Suède. Malgré ces différences, le texte de la directive que les États devront transposer, permettra de porter la convergence sociale vers le haut au sein de l’Union européenne en proposant des critères permettant de définir un salaire minimum qui permette à chaque travailleur de vivre décemment. C’est une étape forte pour mettre fin au phénomène des travailleurs pauvres en Europe et c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Directive sur les énergies renouvelables
Le rapport mis aux voix sur la directive sur les énergies renouvelables entendait permettre au Parlement européen de prendre position concernant la révision de ladite directive ; et ce afin d’ouvrir les négociations avec le Conseil sur ce texte d’autant plus important au vu de la crise énergétique que nous traversons. Ce texte, initialement adopté en 2009, a permis aux États membres de développer les énergies renouvelables sur leur territoire et dans leur bouquet énergétique.Toutefois, entre les enjeux environnementaux et climatiques, nous devons aller plus loin dans le développement de sources d’énergies renouvelables. C’est l’objectif principal de ce texte. Pour parvenir à 45% d’énergies renouvelables d’ici à 2030, de nombreux efforts devront être faits et toutes les opportunités devront être exploitées. Le rapport proposé ici valorisait certaines solutions telles que l’hydrogène importé au détriment d’autres types d’énergie.
Le nouveau Bauhaus européen
En septembre 2021, la Commission européenne a lancé une nouvelle stratégie intitulée le nouveau Bauhaus européen, nom hérité du style architectural allemand tout à fait inédit des années 20. Cette stratégie reprend les objectifs du Pacte vert et couvre une large palette de disciplines, pour repenser nos écosystèmes à toutes les échelles. Elle est à destination de tous nos espaces, qu’ils soient urbains, ruraux, architecturaux, aussi bien concernant le mobilier que les bâtiments ou les espaces verts. Très concrètement, le rapport du Parlement européen demande à l’exécutif européen de mettre en place un label européen, avec des critères identifiés, afin de reconnaître les projets et les produits contribuant à cette vaste stratégie. Il insiste également sur le besoin de confier à ce programme des financements dédiés au profit des porteurs de projet. En conséquence, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne en 2020 et 2021
Consacré par l’article 2 du traité sur l’Union européenne, la construction européenne est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’état de droit et de respect des droits de l’homme. Ces valeurs sont communes à l’état de droit et leur promotion fait partie des conditions de l’appartenance à l’Union européenne en tant qu’État membre. Ce rapport dresse ainsi un état des lieux des droits fondamentaux dans l’Union européenne. Même si certains passages condamnent les mesures de gestion des migrations aux frontières, j’ai décidé de soutenir le rapport.
Résolution sur les conséquences de la sécheresse, des incendies et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes: intensifier les efforts de l’Union pour lutter contre le changement climatique
La résolution sur les conséquences de la sécheresse, des incendies et autres évènements climatiques extrêmes visant à accroître les efforts de l’Union pour lutter contre le changement climatique était à l’origine une résolution demandée par mon groupe politique, le Parti populaire européen (PPE) avant l’été, alors que l’Italie souffrait déjà des conséquences dramatiques de la sécheresse. Cette résolution avait pour objectif d’insister sur le danger qui pèse sur le monde agricole eu égard aux sécheresses et aux canicules à répétition. Ces épisodes extrêmes mettent en danger la production agricole ainsi que la sécurité alimentaire de l’Europe. Néanmoins, les autres groupes politiques ont souhaité élargir le spectre de cette résolution, en insistant plus largement sur toutes les catastrophes climatiques. Toutefois le texte final conserve une large dimension agricole et suggère, grâce aux amendements déposés par le PPE, que la Commission européenne devrait s’abstenir de proposer de nouvelles dispositions législatives européennes qui risqueraient de compromettre la sécurité alimentaire du continent. En conséquence, j’ai décidé de soutenir ce texte.
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) coopère avec les autorités nationales et européennes afin permettre une bonne coordination des actions pour la gestion des épidémies. Le Parlement a entériné l’accord conclu avec le Conseil qui vise à étendre le mandat de l’ECDC afin que l’Union européenne soit mieux préparée à prévenir, et à faire face à de nouvelles pandémies, telle que celle du Covid-19. C’est pourquoi je me suis prononcée en faveur de ce texte.
Menaces transfrontières graves sur la santé
Le Parlement a adopté à une large majorité de nouvelles règles qui permettront d’améliorer la gestion des menaces transfrontières graves pour la santé. Avec la pandémie de Covid 19, les régions frontalières ont été particulièrement impactées par les difficultés liées à la coordination des actions entre les autorités nationales et régionales. Des clarifications sont apportées sur les procédures d’acquisition conjointe de médicaments et de dispositifs médicaux et une meilleure coopération sera ainsi rendue possible. C’est pourquoi je me suis prononcée en faveur de ce texte.
À la recherche d’une aquaculture durable et compétitive dans l’Union européenne: la voie à suivre
Cette résolution a pour objectif de renforcer la résilience et la compétitivité du secteur aquacole de l’UE, un secteur porteur, aussi bien pour la souveraineté alimentaire du continent et que pour les nombreux emplois que cette filière représente. Pour cela, la résolution entend notamment améliorer l’information des consommateurs sur les activités et les produits aquacoles européens. Or, depuis quelques années désormais, les cormorans sont de plus en plus nombreux et menacent les activités aquacoles. Ceci est la résultat d’une mise en œuvre efficace et salutaire de la directive « oiseaux » a permis le rétablissement d’une grande variété d’espèces en Europe. Ainsi, le Parlement européen, à travers cette résolution, appelle à mettre en place un plan de gestion des cormorans ainsi qu’une réforme de la directive « oiseaux » pour assurer une meilleure coexistence entre les oiseaux et les aquaculteurs. Pour toutes les dispositions qu’elle contient, j’ai décidé de voter en faveur de cette résolution.
Directive sur les équipements radioélectriques : chargeur universel pour les appareils électroniques
Le Parlement européen a finalement validé l’accord obtenu avec les États membres et la Commission européenne sur la mise en place d’un chargeur universel. À partir de 2024, tous les téléphones portables, ordinateurs, tablettes et d’autres petits appareils électroniques disposeront d’un même chargeur USB type C. Cela rendra la vie des Européens plus simple et leur permettra de faire des économies. Cette mesure est également une mesure environnementale puisqu’elle permettra de réduire considérablement le gaspillage et la quantité de déchets électroniques chaque année. Pour toutes ces raisons, j’ai bien entendu décidé de soutenir cet accord final.
Statistiques sur les intrants et les produits agricoles
En France, les statistiques sur les pesticides sont recueillies tous les cinq ans sur la base d’enquêtes auprès des agriculteurs. Un registre électronique n’existe pas, les agriculteurs utilisant principalement un format papier. C’est ce que prévoit justement la nouvelle réforme de ce règlement sur les statistiques des entrées et sorties agricoles, permettre aux agriculteurs d’utiliser un registre électronique afin d’indiquer les quantités de produits phytosanitaires qu’ils utilisent. La base de récolte des données sera désormais annuelle, à l’horizon 2029 avec donc une entrée en vigueur progressive pour que les agriculteurs et les autorités nationales aient le temps nécessaire pour se mettre en conformité avec cette réforme. J’ai ainsi décidé de voter en faveur de cet accord.
Résolution sur la réaction de l’Union à la hausse des prix de l’énergie en Europe
Cette résolution constitue la prise de position du Parlement européen concernant l’explosion des prix de l’énergie. Bien que les États membres aient exclu le Parlement de tout rôle décisionnel sur ces questions, il était tout de même nécessaire d’affirmer certaines priorités du Parlement. Ainsi, figuraient comme pistes à explorer pour réduire le prix de l’énergie, le plafonnement approprié des prix du gaz, l’arrêt du démantèlement des centrales nucléaires dans les États membres qui auraient opéré ce choix ou encore l’accélération des projets d’énergies renouvelables. Pour tous les éléments positifs visant à enrayer l’explosion des prix de l’énergie, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Dans cette résolution à propos des événements récents en Iran, le Parlement européen condamne avec la plus grande fermeté la mort de Mahsa Jina Amini et soutient le mouvement de protestation pacifique et les aspirations du peuple iranien. Le Parlement invite les autorités iraniennes à libérer tous les ressortissants européens arrêtés et à abandonner toutes les charges retenues contre eux et condamne une nouvelle fois fermement la détérioration constante de la situation des droits de l’homme en Iran. Le Parlement déplore également l’escalade alarmante du recours à la peine de mort. Néanmoins, un amendement proposé par la délégation française du Parti populaire européen visant à condamner les campagnes de communication financées par la Commission européenne et le Conseil de l’Europe prônant que la liberté est dans le «hijab» n’a pu être déposé en raison de l’opposition des députés des groupes de gauche. Alors que les femmes iraniennes retirent leur voile, symbole selon elles de l’oppression du régime des mollahs, cette opposition est tout à fait malvenue. Néanmoins, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte pour le soutien qu’il affiche aux aspirations du peuple iranien.
Lignes directrices pour les politiques de l'emploi des États membres
Chaque année, le Parlement européen se positionne sur les lignes directrices pour les politiques de l’emploi qu’adopteront pas la suite les États membres au sein du Conseil. Ce rapport, qui reste purement à visée consultative, émet ainsi des recommandations sur les grandes orientations européennes en matière de politiques de l’emploi. Dans le contexte économique actuel difficile lié à la crise énergétique et l’inflation galopante, l’emploi demeure un levier crucial pour lutter contre la précarité, en particulier celle des jeunes qui rencontrent des difficultés à s’insérer sur le marché du travail. L’importance de la formation était notamment un point saillant du rapport. Toutefois, j’ai voté à l’encontre d’un paragraphe qui demandait spécifiquement l’extension de la mise en œuvre de la Directive, dite Protection temporaire, pour l'octroi d'une protection temporaire en cas d'afflux massif de personnes déplacées. Cette directive mise en œuvre de façon justifiée pour les réfugiés en provenance d’Ukraine, ne peut être élargie de manière générale et doit être activée dans les cas de force majeur. Cet amendement ayant finalement été adopté, j’ai donc décidé de voter contre le rapport final.
Le Parlement européen a décidé, le 20 octobre 2022, que tous les documents de voyage qui seraient délivrés dans les régions d’Ukraine dans lesquelles la Russie a organisé des référendums illégaux ne seraient pas reconnus dans l’Union européenne. Bien qu’en apparence technique, cette mesure retranscrit clairement le choix des Européens de ne pas reconnaitre les annexions illégales organisées par le pouvoir russe dans les quatre régions autonomes d’Ukraine. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de soutenir cette décision.
Résolution sur l’état de droit à Malte, cinq ans après l’assassinat de Daphne Caruana Galizia
J’ai voté en faveur de cette résolution relative à l’état de droit à Malte et au terrible meurtre de Daphne Caruana Galizia. Il y a maintenant cinq ans, la journaliste Daphne Caruana Galizia a été assassinée pour ses enquêtes et sa lutte contre la corruption dans son pays. La construction européenne est fondée sur des valeurs communes, consacrées dans les traités: l’état de droit, la démocratie, la liberté et le respect des droits de l’homme doivent être respectés et protégés par chaque État membre. Si des réformes ont été entreprises à Malte, de nombreuses préoccupations très inquiétantes demeurent malheureusement quant au respect de l’état de droit.
Règlement sur des subventions étrangères génératrices de distorsions
Ce texte vise à accorder des pouvoirs d’enquête à la Commission européenne sur les cas de distorsion de concurrence faisant suite à des subventions étrangères, que ce soit dans les cas d’acquisitions d’entreprises ou dans celui des marchés publics. Il permettra donc de mieux surveiller et si possible d’interdire les actions de certaines entreprises étrangères dans l’Union européenne et qui pourraient dès lors conduire à des distorsions majeures de concurrence. Initialement, les seuils initiaux de déclenchement étaient bien trop élevés, rendant le mécanisme inutile sur une grande partie des situations. Il s’agit de la validation d’un travail de longue haleine et la validation d’un accord entre le Parlement européen, les États membres et la Commission européenne. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de le soutenir et voter en faveur de ce texte.
Chapitres de REPowerEU dans les plans de relance et de résilience
J’ai voté en faveur de ce rapport portant sur les chapitres RePowerEu des plans pour la reprise et la résilience. Via leur plan pour la reprise et la résilience, les États membres disposent d’un levier financier afin d’économiser l’énergie, de produire une énergie plus sûre et plus durable, et de diversifier nos sources d’approvisionnement afin de réduire la dépendance énergétique européenne. Le Parlement a œuvré afin que les ménages et les microentreprises vulnérables puissent être soutenus en particulier face à la précarité énergétique.
Sport électronique et jeux vidéo
Le rapport sur le sport électronique et les jeux vidéo, voté par le Parlement européen dresse un état des lieux de l’industrie du jeu vidéo en Europe. Le texte analyse l’apport économique de l’industrie, met en lumière certaines difficultés du secteur et propose des mesures visant à le soutenir au niveau européen. Le texte souligne, au même titre que la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne que les jeux video constituent des «œuvres créatives complexes ayant une valeur unique et créative». Ce rapport souligne également que les jeux vidéo disposent d’un fort potentiel pour promouvoir l’histoire, l’identité, le patrimoine, les valeurs et la diversité européens au moyen d’expériences immersives. Les jeux vidéo demeurent également une industrie avec un potentiel économique que le rapport appelle à soutenir via notamment d’un label «jeu vidéo européen». Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Justice raciale, non-discrimination et antiracisme dans l'UE
La lutte contre le racisme dans l’Union européenne doit être une priorité, et c’est un combat sans concession dans lequel je suis pleinement engagée, notamment au sein de la commission en charge de l’emploi. Le rapport condamnait les discriminations dont sont quotidiennement victimes certaines minorités ainsi que les violences faites aux femmes, réelles fléau dans nos sociétés. Toutefois, j’ai préféré m’abstenir sur ce texte sur la justice raciale car en effet certaines mentions dénonçant notamment le racisme structurel dans le système judiciaire et dans les forces de l’ordre allaient trop loin. Nous devons lutter et prévenir toute forme de discriminations dans nos sociétés, mais nous devons également nous abstenir de pointer du doigt des professions entières à cause du comportement de quelques-uns.
Résolution sur la désignation de la Fédération de Russie comme État soutenant le terrorisme
Cette résolution, adoptée à une très large majorité par le Parlement européen, vise à reconnaître la Russie comme un État soutenant le terrorisme et qui plus est un État qui utilise des moyens terroristes dans l’exercice de sa politique. La résolution rappelle également, avec exhaustivité, les crimes de guerre, les exécutions, les tortures, les viols et l’ensemble des crimes et délits commis par l’armée russe dans le cadre de son invasion de l’Ukraine. J’ai décidé de soutenir cette résolution.
Résolution sur la prévention, la gestion et une meilleure prise en charge du diabète dans l’Union européenne à l’occasion de la Journée mondiale du diabète
En Europe, plus de 33 millions de personnes souffrent de diabète et, selon les données de la Fédération internationale du diabète, le nombre devrait passer à 38 millions en 2030. Le vote de cette résolution a coïncidé avec la Journée mondiale du diabète – le 14 novembre – pour marquer les 100 ans de la découverte de l’insuline, toujours essentielle aujourd’hui pour permettre aux diabétiques de vivre. Ce texte avait pour objectif d’inciter davantage le financement de la recherche dans la lutte contre cette maladie. Par ailleurs, il appelle la Commission à s'attaquer aux causes profondes des pénuries de médicaments, qui font actuellement rage dans l’UE. La question de la non-discrimination des patients atteints de diabète, notamment pour l’exercice de certaines professions, est aussi soulevée dans cette résolution. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de soutenir cette résolution.
Résolution sur les résultats de la modernisation du traité sur la Charte de l'énergie
Le traité sur la charte de l’énergie, ratifié par une cinquantaine de pays et l’Union européenne (UE), a vu le jour au sortir de la guerre froide, en 1994, pour protéger les investisseurs du secteur énergétique : il leur permet de demander, devant un tribunal arbitral, des dédommagements à un État dont les décisions pourraient affecter la rentabilité de leurs placements. Depuis, de nombreuses actions en justice ont été lancées par des entreprises ou des fonds d’investissement à la suite de changements réglementaires ou législatifs. Plusieurs États membres de l’Union ont fait le choix, plus ou moins récemment, de quitter ce traité : l’Italie au milieu des années 2010, suivie cette année par la France et l’Allemagne. J’ai ainsi décidé de soutenir cette résolution, estimant que les réformes envisagées du TCE n’étaient à mon sens pas suffisantes, notamment pour placer notre continent sur la voie de transition énergétique.
Résolution sur la protection de l’élevage de bétail et des grands carnivores en Europe
Cela fait maintenant plus d’un an que le PPE appelle de ses vœux une résolution sur le statut des grands carnivores et plus précisément sur le statut du loup. En effet, en vertu de la directive « habitats » et de la Convention de Berne, le loup est une espèce strictement protégée. Cette protection stricte se comprenait au moment de l’adoption de cette directive, lorsque le loup était en danger d’extinction en Europe. Or, aujourd’hui, et en raison des mesures de protection, le loup prolifère provoquant une augmentation des attaques sur les élevages. Ces attaques de plus en plus fréquentes ne sont pas endiguées par les mesures de protection comme les clôtures ou les chiens de garde. En conséquence, le groupe a porté une résolution qui vise à demander une refonte de la directive « habitats » pour déclasser le loup et ainsi pouvoir réguler davantage les populations. La résolution adoptée par le Parlement, bien qu’amoindrie, contient des éléments encourageants. J’ai ainsi décidé de voter en faveur de cette résolution.
Résolution sur le bilan de l’Année européenne de la jeunesse 2022
Annoncée lors du discours sur l'état de l'Union 2021, l'Année européenne de la jeunesse fut lancée par la Commission européenne afin de valoriser les jeunes, ainsi que leur contribution à la vie démocratique européenne. Un budget de 8 millions d'euros a été alloué à cette initiative. Malheureusement, l’Année était très peu connue au niveau national et les initiatives qui se sont tenues ont été très souvent prévues dans le cadre d'autres projets européens. Dans ce contexte, la résolution demande la Commission de prolonger l'Année jusqu'au 9 mai, sans préjudice au lancement de "l'Année européenne des compétences", programmée pour l'année 2023. J’ai décidé de soutenir cette résolution.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cette résolution du Parlement souligne que l’Union européenne est déterminée à soutenir les droits de l’homme dans ses relations avec le Qatar, y compris les questions soulevées dans le cadre de la Coupe du monde de la FIFA. Le Parlement reconnaît l’importante contribution des travailleurs migrants à l’économie du Qatar et à la Coupe du monde de la FIFA 2022. Pour toutes les problématiques qu’ont pu soulever les conditions des travailleurs migrants au Qatar, j’ai décidé de soutenir cette résolution.
Vers l’égalité des droits pour les personnes handicapées
L’Union européenne compte environ 87 millions de personnes présentant une forme de handicap. Le rapport que nous avons adopté invite la Commission et les États membres à prendre des mesures pour faciliter l’accès à une éducation inclusive et de qualité pour tous et tout au long de la vie. Créer un cadre du marché du travail inclusif est également une priorité afin que les personnes présentant un handicap aient accès à des emplois durables et de qualité. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport.
Une vision à long terme pour les zones rurales de l’Union européenne — Pour des zones rurales plus fortes, connectées, résilientes et prospères d’ici 2040
Les zones rurales représentent 83 % de l’ensemble du territoire de l’Union et environ 30 % de la population de l’Union y vit. Elles doivent répondre à des enjeux bien spécifiques en matière de vieillissement de la population, d’accès aux services publics, de développement aux infrastructures. Elles offrent aussi des possibilités au vu des enjeux qui sont au cœur de l’actualité: indépendance énergétique, autonomie stratégique et, bien sûr, enjeux environnementaux. Cette stratégie fait le point sur tous les défis qui attendent les territoires ruraux et les synergies politiques nécessaires pour répondre à ces attentes. En particulier, l’analyse de l’impact de nos législations sur les zones rurales est essentielle pour s’adapter à leurs besoins spécifiques. Enfin, le texte fait mention de la problématique des grands carnivores et de leur statut de protection vis-à-vis notamment des pratiques agricoles traditionnelles telles que le pastoralisme. En la matière, le Parlement appelle ainsi à modifier le statut de protection des espèces lorsque celles-ci ont atteint le statut de conservation recherché. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Plan d’action pour promouvoir le transport ferroviaire de voyageurs longue distance et transfrontière
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative qui vise à stimuler le transport ferroviaire de voyageurs à longue distance et transfrontalier et à rendre le transport ferroviaire plus attrayant et efficace. Le texte appelle notamment à une protection appropriée des passagers en cas de retard. Il vise également au développement des infrastructures via l’intégration du transport ferroviaire longue-distance dans les réseaux interrégionaux, régionaux, urbains et périurbains. Il demande enfin à accélérer la construction de nouvelles lignes ferroviaires, notamment sur les territoires où n’existe encore aucune infrastructure à grande vitesse.
Résolution sur la fracture numérique: les différences sociales produites par la numérisation
Cette résolution met en lumière la fracture numérique et ainsi les différences sociales créées par les compétences numériques et l’accès à internet. Cette fracture pose un défi important auquel il nous faudra répondre, d’autant plus que certains facteurs sociodémographiques influencent considérablement les compétences numériques et les services en ligne. En effet, il est de plus en plus primordial de maîtriser certains outils informatiques, au risque de se voir exclu dans le cas contraire. Cette question est particulièrement importante et c’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne: aide à l'Allemagne, à la Belgique, aux Pays-Bas, à l'Autriche, au Luxembourg, à l'Espagne et à la Grèce à la suite des catastrophes naturelles qui ont eu lieu dans ces pays pendant l'année 2021
Ce texte valide la libération d’une aide financière d’un montant total de 718 millions d’euros à destination de l’Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas, de l’Autriche, du Luxembourg, de l’Espagne et de la Grèce à la suite d’une série d’inondations et de catastrophes naturelles survenues à l’été 2021. Le rapport souligne qu’il est urgent de débloquer effectivement cette aide par l’intermédiaire du fonds social de l’Union européenne afin qu’elle puisse atteindre les régions touchées. Le Parlement regrette cependant que le montant maximal disponible pour cette mobilisation soit bien inférieur au montant d’aide potentiel qui pourrait être nécessaire, et qu’il intervient plus d’un an après les catastrophes climatiques. J’ai soutenu cette décision.
Directives concernant les énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments et l'efficacité énergétique: amendements (REPowerEU)
Le rapport Pieper vise à accélérer les énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments et l'efficacité énergétique à l’aune de la crise ukrainienne et des enjeux d’indépendance énergétiques pour l’Union européenne. Le texte prévoit ainsi à permettre la création de zones dans lesquelles il sera plus facile d’implanter des installations d’énergies renouvelables comme des panneaux solaires par exemple. Les compromis initiaux excluaient la biomasse, toutefois, la biomasse a pu être réintroduite dans le texte via des amendements de plénière. Toutefois, quelques points du texte n’étaient pas totalement satisfaisants, en particulier concernant l’installation d’éoliennes dans les zones protégées via le réseau Natura 2000. Par ailleurs, l’hydroélectricité n’avait également pas été intégrée alors qu’elle représente des opportunités considérables. Ainsi, j’ai préféré m’abstenir sur le texte et j’espère que celui-ci pourra être amélioré lors des négociations interinstitutionnelles.
Mise en œuvre du nouvel agenda européen de la culture et de la stratégie de l’Union européenne dans le domaine des relations culturelles internationales
Ce rapport d’initiative vise à la mise en œuvre du nouvel agenda européen de la culture et de la stratégie de l’Union européenne dans le domaine des relations culturelles internationales. Il a été l’occasion pour le groupe PPE de déposer un amendement visant à exempter les activités liées à la préservation du patrimoine du champ d’application du règlement sur les produits chimiques dans le cadre de l’entretien et la conservation du vaste patrimoine de l’Union européenne. En effet, la Commission européenne prépare une réforme de cette réglementation et pourrait, à travers une approche trop stricte empêcher l’usage du plomb par certains artisans. Cela pourrait menacer la restauration de notre patrimoine, partout en Europe. J’ai donc soutenu l’amendement déposée par le PPE pour permettre au secteur du vitrail notamment de continuer à fonctionner. J’ai également soutenu ce rapport dans son ensemble.
Résolution sur le 30e anniversaire du marché unique: célébrer les réalisations et envisager les évolutions futures
Le 1er janvier 1993, le marché unique voyait le jour. À l’occasion de son 30e anniversaire, le Parlement européen a voté une résolution pour en célébrer les succès, en examiner l’état actuel et en présenter les grandes évolutions futures. Il faut ainsi rappeler que le marché intérieur a été, et demeure, l’un des plus grands succès de la construction européenne qui aura permis de renforcer le poids économique de l’Europe en tant que continent, en assurant des débouchés plus larges aux entreprises tout en permettant d’assurer une meilleure protection aux entreprises européennes face à la concurrence étrangère. Le marché unique c’est aussi la libre circulation des personnes, pour le travail, les études, ou encore le tourisme qui aura permis, grâce à la citoyenneté européenne, d’assurer que chacun puisse se déplacer librement en Europe. Il s’agit de l’une des plus grandes réalisations de la construction européenne et doit, à ce titre, être saluée et défendue. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de cette résolution.
Protection des consommateurs en matière de jeux vidéo en ligne: approche à l'échelle du marché unique européen
Ce rapport du Parlement européen souligne le rôle important que joue l’industrie du jeu pour les citoyens, les emplois et les entreprises de l’UE. Il vise également à protéger les joueurs de jeux vidéo tout en contribuant au développement du secteur, et appelle notamment à une meilleure protection des mineurs, des données et à la création de règles européennes harmonisées. La Commission est invitée à évaluer si le cadre réglementaire actuel concernant les boîtes à butin, les « loot-boxes », et les achats dans les jeux, est suffisant, notamment pour assurer une protection adéquate des mineurs. La Commission pourrait ainsi être amenée à proposer une législation sur la question. Enfin, ce texte appelle également à organiser un prix annuel des jeux vidéo en ligne de l’UE au Parlement européen. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
Résolution sur la création d’un tribunal pour le crime d’agression contre l’Ukraine
Depuis un an maintenant, la Russie mène une guerre d'agression contre l'Ukraine. Des exactions sont commises aux portes de l'Europe et nécessitent une réponse juridique appropriée à l’échelle internationale. C'est pourquoi, au travers de cette résolution, le Parlement européen condamne une nouvelle fois la guerre d’agression menée par la Russie. Il appelle aujourd’hui à la création d'un tribunal international spécial qui sera en charge de juger et de condamner ce crime d'agression commis par les dirigeants politiques et militaires russes, et ce afin que ces actions ne restent pas impunies. Pour toutes ces raisons, j'ai voté en faveur de la résolution.
Situation de la pêche artisanale dans l’Union européenne et perspectives d’avenir
J’ai voté en faveur de ce rapport portant sur la pêche artisanale au sein de l’Union européenne. Ce secteur est essentiel au dynamisme économique de nos régions côtières, puisqu’il représente près de 75 % des navires de pêche actifs dans l’Union. Toutefois, la pêche artisanale est confrontée à des défis qui lui sont propres, en particulier celui du vieillissement de sa flotte et de ses équipages. Le texte propose donc des solutions pour améliorer l’attractivité de ce secteur, en particulier chez les jeunes, en redéfinissant notamment la pêche artisanale pour permettre à certains navires de recevoir des financements, alors qu’ils en sont exclus aujourd’hui.
Conservation du thon rouge du Sud: mesures de conservation et de gestion
J'ai voté en faveur du rapport O'Sullivan concernant la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil fixant des mesures de conservation et de gestion pour le thon rouge du Sud. Cet accord issu des négociations interinstitutionnelles vise simplement à transposer dans la législation européenne les mesures de protection consacrée dans la Convention pour la Conservation du thon rouge du Sud, en interdisant ainsi la pêche ciblée de cette espèce. Ces mesures permettront de sauvegarder le thon rouge du sud, actuellement en danger critique d'extinction et d'inscrire sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Révision de la directive relative au comité d'entreprise européen
Au travers de ce rapport d’initiative législative, le Parlement européen appelle à la révision de la directive relative au comité d’entreprise européen (CEE). Cette directive CEE contient des dispositions sur le droit à l'information et à la consultation des travailleurs sur les questions à caractère transnational dans les entreprises à l'échelle de l'Union ou les groupes d'entreprises comptant au moins 1 000 travailleurs. Le Parlement a demandé à plusieurs reprises une révision pour remédier aux lacunes dans l'application du texte actuellement en vigueur. Une révision devrait ainsi permettre de préciser les définitions peu claires des droits de consultation et d'information, l'absence de mécanismes d'application efficaces et l'abus des règles de confidentialité. L'objectif principal du texte est donc d'améliorer la mise en œuvre et le respect de la directive et c'est pourquoi j'ai voté en faveur de ce rapport. Toutefois il faudra veiller à ce que le texte qui sera proposé ensuite par la Commission soit équilibré et ne vienne pas faire peser de trop lourdes charges sur les entreprises.
Performance énergétique des bâtiments
Était soumis au vote du Parlement européen, une directive visant à accélérer la rénovation énergétique du bâti européen, cela constituant un défi majeur pour assurer la décarbonation de l’Europe. Par ailleurs, assurer une meilleure isolation des logements est aussi une mesure de justice sociale pour ceux qui ne parviennent pas à se chauffer convenablement l’hiver ou ceux qui souffrent l’été des vagues de chaleur. La rénovation des bâtiments crée aussi des dizaines de milliers d’emplois, emplois qui émaillent les territoires. Enfin, avec mes collègues nous nous sommes battus pour obtenir une dérogation pour les bâtiments non classés mais qui présentent un grand intérêt patrimonial comme les maisons à colombages des rues alsaciennes. Malheureusement, telle que retenue dans le texte, la rénovation présente des contraintes bien trop élevées pour les propriétaires et mettrait en danger ce si beau patrimoine. En effet, le délai proposé aujourd’hui est irréaliste. D’ici à 10 ans, 40% du parc immobilier européen ne pourra pas être rénové. Ce texte présente ainsi un intérêt considérable mais il est trop contraignant, manque de réalisme et pourrait se révéler contreproductif. J’ai donc décidé de ne pas approuver ce texte en l’état en m’abstenant.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cette résolution fait suite à une recommandation de la Commission sur les revenus minimums publiée en septembre dernier. Ces recommandations exposent la manière dont les États membres peuvent moderniser leur régime de revenu minimum pour les rendre plus efficaces, en sortant les personnes de la pauvreté, tout en favorisant l’intégration sur le marché du travail de celles qui peuvent travailler. La résolution couvre également l’importance de la formation et des mesures permettant de favoriser l’accès au marché du travail. Néanmoins, de nombreux points de cette résolution demandaient l’adoption d’un cadre européen pour un revenu minimum. Je n’ai jamais remis en cause la légitimité d’un revenu minimum, qui existe bien évidemment en France, et qui est tout à fait nécessaire pour lutter contre la pauvreté, mais cela doit demeurer avant tout de la compétence des États membres pour respecter les différentes traditions juridiques nationales au sein de l’Union européenne. J’ai donc décidé de m’abstenir.
Semestre européen pour la coordination des politiques économiques: priorités sociales et en matière d’emploi pour 2023
Chaque année, le Parlement européen prend position sur les priorités de l’emploi et en matière sociale pour alimenter les réflexions du Conseil dans le cadre du processus du Semestre européen. Le rapport appelle à une série d’initiatives politiques et législatives différentes visant à élever les aspects sociaux et à apporter davantage de convergence sociale entre les différents États membres et ainsi à prévenir les retombées sociales négatives des chocs économiques et fixer des objectifs sociaux. Il était en particulier fait mention de la nécessité de renforcer l’éducation, la formation et le développement des compétences au sein de l’Union européenne afin de remédier aux pénuries du marché du travail et que le profil des travailleurs soit en meilleure adéquation avec le marché de l’emploi, ce qui profitera également à nos entreprises. Malheureusement, le rapport débordait largement de son cadre initial, appelant par exemple à des régimes de protection sociale verte et à des règles budgétaires européennes plus souples, ce qui m’a décidée à m’abstenir sur le texte final mis aux voix dans l’hémicycle.
Rapport d'exécution sur l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne
Le rapport évalue la mise en œuvre des dispositions et principes les plus importants de l'accord de retrait et du protocole sur l'Irlande du Nord. Il propose des considérations générales sur la capacité de l'accord à organiser un retrait ordonné du Royaume-Uni de l’Union européenne. Entre autres, le rapport constate que le retrait du Royaume-Uni a donné lieu à des perturbations commerciales entre l’UE et le Royaume-Uni et à des incertitudes accrues pour les citoyens et les entreprises et que le Brexit s’est révélé préjudiciable pour toutes les parties concernées, et plus encore pour le Royaume-Uni. J’ai donc décidé de soutenir ce rapport.
Relations UE-Azerbaïdjan
Le rapport sur les relations entre l’UE-Azerbaïdjan traite des impacts négatifs du conflit du Haut-Karabakh sur le développement économique et la stabilité de l'ensemble de la région du Caucase du Sud et souligne qu'un éventuel traité de paix devrait garantir l'intégrité du territoire souverain arménien. Le texte condamne fermement la dernière agression militaire de l'Azerbaïdjan en septembre 2022 et demande à l'UE de s'impliquer plus activement dans le règlement du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Il demande la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers de guerre, y compris ceux qui ont été capturés lors des récents affrontements militaires.Avec mes collègues, nous avons déposé un amendement dénonçant directement le comportement des dirigeants azerbaïdjanais, qui sapent ces efforts, notamment en brandissant la menace de nouvelles attaques, en violant régulièrement les frontières, ou en diffusant des discours de haine à l’égard de la population arménienne, en particulier dans le cadre de l’éducation. Cet amendement a été adopté à une large majorité et j’ai ainsi décidé de soutenir ce rapport.
L'Année européenne des compétences en 2023
J’ai décidé de voter en faveur de ce texte qui propose la mise en place d’une année européenne dédiée aux compétences. La publication de la proposition ayant été effectuée tardivement par la Commission européenne, celle-ci débutera officiellement le 9 mai 2023 et s’écoulera jusqu’au 8 mai 2024. Des ateliers seront organisés partout en Europe pour remédier aux inadéquations de compétences et aux pénuries de main-d’œuvre dans les secteurs clés de l’économie européenne avec une attention particulière accordée aux régions éloignées et rurales.
Règlement sur la sécurité générale des produits
J’ai voté en faveur du rapport Charanzová sur le règlement sur la sécurité générale des produits. Il s’agit d’une révision de la législation existante qui vise à assurer que seuls les produits sûrs soient mis sur le marché en imposant des obligations aux fabricants, aux vendeurs et aux places de marché en ligne. Les fabricants doivent notamment s’assurer que la documentation technique de leurs produits est à jour pendant les dix années qui suivent la mise sur le marché du produit, un ensemble de règles ciblées pour les marchés en ligne permet aussi de s’adapter aux nouveaux développements du commerce en ligne.
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
Aujourd’hui en Europe, à travail égal, les femmes gagnent en moyenne 13 % de moins que les hommes. Ce chiffre va croissant avec l’âge et le nombre d’enfants, et certaines femmes sont donc plus touchées que d’autre par ces inégalités. Malgré les efforts déployés dans certains États membres, notamment en France, la réduction des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes à tendance à stagner depuis ces dernières années. Un coup d’accélérateur était donc nécessaire pour corriger cette injustice et pour que le principe « à travail de valeur égale, salaire égal » devienne une réalité. C’est pourquoi j’ai décidé de voter en faveur de cette directive sur la transparence des rémunérations qui doit permettre en informant mieux de réduire encore ces écarts salariaux et de les faire disparaitre. L’approche mise en place ici est progressive afin que les petites et moyennes entreprises ne se voient pas imposer de trop lourdes contraintes supplémentaires, et que chacune puisse participer à sa mesure à l’égalité femme-homme dans le monde du travail.
Règlement sur les gaz fluorés
Les émissions de gaz fluorés représentent 2,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre de l'UE et ont augmenté de 60 % depuis 1990. Leur potentiel de réchauffement est jusqu'à 25 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. Ce texte vise à supprimer l'équivalent de 40 millions de tonnes supplémentaires d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2030 et à assurer le respect du Protocole de Montréal visant à réduire progressivement les hydrofluorocarbures (HFC). La mesure la plus importante du règlement est le système de quotas pour les HFC, qui permettra une réduction progressive de la quantité de nouveaux hydrofluorocarbures disponibles sur le marché européen. Les gaz fluorés sont utilisés dans la réfrigération et la climatisation, ainsi que dans de nombreux équipements de production d’énergie (refroidissement des centrales nucléaires, pompes à chaleur). Il faudra donc laisser à nos entreprises et à nos industries le temps et la possibilité de s’adapter ce que nous avons prévu au sein d’amendements, mais pour l’ambition que propose ce texte, j’ai décidé de le soutenir afin que puisse débuter les négociations interinstitutionnelles.
Notre assemblée a approuvé l’accord conclu sur la révision du système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE). Ce système adopté en 2003 sera étendu grâce à cette réforme et permettra de réduire de 62 % les émissions des secteurs couverts d’ici 2030 par rapport au niveau de 2005. De nouveaux secteurs seront également couverts dans le domaine des transports maritimes et de l’aviation. J’ai pleinement soutenu ce texte qui fait partie du paquet législatif «ajustement à l’objectif 55» et qui doit permettre à l’Union européenne de réduire ses émissions de gaz à effets de serre d’au moins 55 % d’ici 2030.
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
Nous avons adopté en plénière le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, dit MACF. Ce mécanisme vise à encourager les pays tiers à accroître leur ambition climatique tout en s’assurant que les efforts entrepris sur le territoire européen ne soient pas vains en délocalisant la production de l’Union vers des pays ayant des politiques environnementales moins ambitieuses. Ainsi, cette législation permettra de mettre en place des règles de jeux équitables pour les entreprises européennes qui disposeront d’un cadre de concurrence loyale. Les importateurs des produits couverts par le MACF seront donc tenus de payer une taxe qui compensera le coût carbone desdits produits. Cette taxe carbone aux frontières était un de nos engagements lors de la campagne des européennes en 2019 et j’ai donc voté en faveur de cet accord de trilogue.
Fonds social pour le climat
Le paquet climat qui doit permettre à l’Union européenne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 prévoyait également un Fonds social pour le climat afin que personne ne soit laissé sur le bord du chemin dans le cadre du Pacte Vert et de la transition vers une économie européenne plus durable. Ainsi, ce Fonds social devra permettre de lutter contre la précarité énergétique. Les ménages vulnérables, les microentreprises et les usagers des transports qui sont particulièrement touchés par la pauvreté énergétique pourront en bénéficier. Au total, 86,7 milliards d’euros seront mobilisés, via en partie la mise aux enchères des quotas du SEQE II. J’ai donc soutenu ce rapport visant à entériner l’accord interinstitutionnel trouvé pour la constitution de ce Fonds.
Cycles durables du carbone
J’ai voté en faveur du rapport Bernhuber sur les Cycles durables du carbone. Le texte souligne le rôle essentiel qu’ont l’agriculture et la sylviculture dans les absorptions de carbone. Ce rôle, et les efforts de ces secteurs dans la lutte pour le climat doivent être incités, valorisés et récompensés. L’initiative de la Commission sur la certification des absorptions de carbone doit nous permettre de nous saisir de cette opportunité pour le monde agricole. Les producteurs qui s’engagent dans des pratiques durables liées au Carbon Farming doivent être rémunérés et pour cela un bon équilibre devra être trouvé pour créer un régime incitatif qui ne représente pas de trop lourdes contraintes administratives, faute de quoi, ce mécanisme de certification sera un échec. Ce rapport est un premier pas dans l’économie liée aux cycles durables du carbone et j’espère que nos travaux au Parlement nous permettront d’avancer dans le bon sens sur la base de l’initiative mise sur la table en novembre dernier.
Règlement sur la déforestation
Entre 1990 et 2020, c’est 420 millions d’hectares de forêts qui auraient été perdus à cause de la déforestation. L’Union européenne serait à l’origine de 16% de la déforestation du fait des produits que nous consommons. Aujourd’hui, nous imposons à nos acteurs économiques des contraintes importantes pour l’environnement, et pourtant nous continuons d’importer des produits qui ne respectent pas nos normes et qui participent à la déforestation. C’est pourquoi, ce règlement a pour objectif d’empêcher que soient introduites, sur le marché européen, des marchandises issues de la déforestation, instaurant ainsi une forme de réciprocité au profit des agriculteurs européens, en leur offrant des conditions de concurrence plus équitable face aux productions étrangères moins vertueuses. Les bovins, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja, le bois, le caoutchouc, le charbon seront couverts par ce règlement mais cette liste pourra être allongée. Les consommateurs européens pourront ainsi être certains que les produits qu’ils achètent ne contribuent pas à la destruction et à la dégradation des forêts, y compris des forêts primaires irremplaçables. C’est pourquoi, j’ai voté en faveur de cet accord.
Réduction des émissions de méthane dans le secteur de l'énergie
J’ai décidé de voter en faveur du rapport sur la réduction des émissions de méthane dans le secteur de l’énergie. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre et un important polluant atmosphérique étant responsable de près d’un tiers du réchauffement climatique. Ces émissions de méthane provenant d’un large éventail de secteurs européens, la proposition législative concerne notamment les émissions provenant des secteurs du pétrole, du gaz fossile et du charbon ainsi que du biométhane une fois injecté dans le réseau gazier. Par des mesures telles que l’interdiction de l’évacuation et du torchage routinier du méthane ou encore une réduction immédiate des émissions de méthane par la détection et la réparation des fuites obligatoire, ce rapport est un réel pas en avant vers un secteur de l’énergie plus responsable.
Le nouveau cadre de mobilité urbaine de l’Union
La proposition de résolution sur le nouveau cadre de mobilité urbaine de l’Union souligne que la mobilité urbaine est cruciale pour la qualité de vie des personnes et le fonctionnement de l’économie. J’ai voté en faveur de ce rapport qui préconise que la mobilité urbaine européenne doit être renforcée par une plus grande variété de solutions de transport durable avec une attention particulière notamment à la micro-mobilité, à la connectivité entre les zones rurales et périurbaines ou encore entre des villes frontalières. Ce rapport invite également à une concurrence loyale entre les fournisseurs de transport.
Programme en faveur de la consommation de fruits, de légumes, de lait et de produits laitiers à l’école par le règlement portant organisation commune des marchés
J’ai voté pour le rapport sur le programme en faveur de la consommation de fruits, de légumes, de lait et de produits laitiers à l’école. Ce programme vise à ce que les besoins nutritionnels des enfants soient satisfaits et à ce que des habitudes alimentaires et des modes de vie sains soient établis. En France, comme dans de nombreux autres États membres, ce programme n’est que trop peu utilisé. En 2019, un enfant sur quatre seulement était bénéficiaire du programme. Pour cause, la charge administrative engendrée par la mise en œuvre du programme vient décourager son utilisation par les établissements scolaires. Ces difficultés sont traitées dans le présent rapport qui se concentre notamment sur le budget, la couverture et la simplification du processus administratif du régime. Le présent rapport demande également à ce que 10 % des fonds alloués au programme soient affectés à des mesures éducatives, puisque, pour créer des habitudes alimentaires sur le long terme, la simple distribution de produits n’est pas suffisante. Ainsi, le programme doit permettre de faire des jeunes des consommateurs avertis et en même temps de valoriser notre production et nos filières agricoles européennes.
Décharge 2021: budget général de l'UE - Parlement européen
Ce rapport examine les dépenses réalisées par le Parlement européen dans le cadre de son fonctionnement et met notamment l’accent sur la réponse du Parlement à la crise de la COVID-19 qui a permis de poursuivre l’activité parlementaire. Comme chaque année se trouvent dans la décharge budgétaire du Parlement des attaques directes et indirectes contre le siège de notre institution à Strasbourg. Je suis naturellement opposée à ces attaques et rappelle que notre siège strasbourgeois est consacré par les traités en plus d’être un symbole fort pour la construction européenne. Par conséquent, j’ai pris la décision de m’abstenir sur le vote final de la résolution en plénière, même si j’ai voté en faveur de la décharge du Parlement.
Décharge 2021: Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
J’ai voté contre la résolution concernant la décharge de l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes (FRONTEX). L’agence FRONTEX a pour mission initiale d’assister les États membres dans la gestion des frontières extérieures et concentre son action dans la lutte contre l’immigration illégale et l’accueil des migrants. La tonalité du texte n’est, pas suffisamment orientée vers la protection des frontières extérieures. Je ne considère pas qu’il existe de problème majeur relatif aux droits fondamentaux au sein de FRONTEX mais plutôt qu’il est essentiel de renforcer la protection des frontières extérieures, mission principale de l’agence.
Ressources propres: Un nouveau départ pour les finances de l’UE. Un nouveau départ pour l’Europe
Les ressources propres sont un moyen de garantir l’autonomie financière de l’Union européenne. La création de telles ressources est soumise à une procédure très complexe, nécessitant l’unanimité au Conseil et la ratification de tous les parlements nationaux, ce qui ralentit l’autonomisation budgétaire de l’Union et impacte directement les citoyens tandis que le remboursement de la dette ne fait que croître. Ce rapport est le début d’un long processus d’échanges entre les institutions européennes et les États membres afin de développer des ressources propres intelligentes dans l’objectif de rembourser la dette sans pénaliser les citoyens et le budget européen. Favorable à une telle démarche, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport, consciente qu’il ne constitue qu’une base de discussion, que les modalités sont encore à définir et que le processus de négociation est encore long.
Résolution sur une feuille de route pour une Europe sociale – deux ans après le Sommet social de Porto
Cette résolution comprend une brève évaluation de la mise en œuvre des principaux objectifs convenus à Porto en 2021 et des progrès accomplis depuis lors en ce qui concerne la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux. J’ai voté en faveur de cette résolution qui met principalement l’accent sur l’engagement en faveur de trois grands objectifs pour 2030: l’emploi, la formation et la lutte contre la pauvreté. Cette résolution présente des initiatives, législatives ou non, qui ont été prises par la Commission européenne et qui restent à prendre en considération. L’innovation sociale reste un moteur essentiel pour relever les défis socioéconomiques, réduire les inégalités et assurer une convergence sociale vers le haut au sein de l’Union européenne.
Devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité
La directive sur le devoir de vigilance établit des règles relatives aux obligations des grandes entreprises qui visent à réduire les impacts négatifs réels et potentiels sur les droits de l’Homme et l’environnement. Il est néanmoins primordial de rester vigilant sur les entreprises et les filiales concernées par cette directive, pour garantir une charge administrative réduite pour les TPE et PME. La position du Parlement européen avant le début des négociations interinstitutionnelles avec la Commission européenne et les États membres étant équilibrée, je l’ai soutenue.
Indications géographiques pour le vin, les boissons spiritueuses et les produits agricoles
J’ai décidé de voter en faveur du texte qui entérine la position du Parlement européen sur les indications géographiques pour les vins, les boissons spiritueuses et les produits agricoles. Ce texte a pour ambition de réviser le système de protection des indications géographiques, cher au modèle agricole européen, et qui permet de protéger et de valoriser les savoir-faire des producteurs. Les indications géographiques constituent également une opportunité économique majeure pour de très nombreux producteurs en France et en Europe. La réforme devra aider les producteurs à mieux communiquer sur les caractéristiques de leurs produits.
Harcèlement sexuel dans l’Union européenne et évaluation de MeToo
J’ai voté en faveur de la présente résolution qui examine les cas de harcèlement et le mouvement MeToo plus largement tout en se concentrant sur les institutions de l’UE et en particulier le Parlement européen. Il invite l’Union européenne et les États membres à veiller à ce que le harcèlement sexuel soit considéré comme une infraction pénale tant dans le domaine du travail, conformément aux directives de l’Union en matière de lutte contre la discrimination existante, que dans tout autre domaine de la vie.
Résolution sur le renforcement du dialogue social
La présente résolution vise à promouvoir le renforcement du dialogue social. J’ai voté en faveur de ce texte puisque le dialogue entre partenaires sociaux est un élément crucial du modèle social européen. Il permet d’aboutir à des solutions équilibrées face aux défis nouveaux et existants auxquels sont confrontés les travailleurs et les entreprises. Si dans certains États membres, la part des travailleurs couverts par des conventions collectives est élevée, comme en France, celle-ci a considérablement diminué au niveau européen depuis ces dernières années.
Observatoire européen des drogues et des toxicomanies
Le Parlement a approuvé l’accord résultant des négociations interinstitutionnelles visant à actualiser le mandat de l’OEDT, l’agence européenne d’observatoire des drogues et des toxicomanies, pour la rendre plus efficace face aux défis d’aujourd’hui. Les drogues sont un problème complexe de sécurité, de santé et leur consommation, et même leur production, ne font qu’augmenter au sein de l’Union européenne. La transparence de l’Agence européenne des drogues et la nécessité de mener des recherches et de collecter des données dans le but de pouvoir tenir compte des perspectives d’âge et de genre ont aussi été mis en avant par le Parlement. Des dispositions supplémentaires ont aussi été introduites pour assurer le dialogue avec les organisations de la société civile.J’ai décidé de voter en faveur de cet accord.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Le Parlement a donné son approbation à la conclusion du nouveau protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche entre l’Union européenne avec l’Île Maurice. Ce nouveau protocole prévoit des possibilités de pêche de thon et espèces de la famille des thons pour les pêcheurs européens dans les eaux mauriciennes. En retour, l’Union européenne versera une contribution financière annuelle à Maurice de 725 000 EUR, dont 275 000 EUR pour les droits d’accès aux eaux mauriciennes, 275 000 EUR alloués au soutien du secteur de la pêche de Maurice et 175 000 EUR destinés à aider Maurice à développer la politique maritime et l’économie bleue.J’ai soutenu l’adoption de ce nouveau protocole.
Législation sur l’intelligence artificielle
Le rapport relatif à l’intelligence artificielle vise à réglementer l’IA et à lutter contre les risques associés à cette technologie, en particulier pour les libertés fondamentales, tout en préservant leur capacité de développement au sein de l’UE. Néanmoins, il aurait été possible d’autoriser l’identification biométrique dans le cas de certains crimes comme les actes terroristes ou les enlèvements d’enfants. Ces éléments n’ayant pas été retenus dans le texte final, j’ai fait le choix de m’abstenir.
Piles et déchets de piles
Ce règlement vise à actualiser les règles pour la conception, la production et la gestion des déchets de tous les types de batteries celles-ci constituant la clé de voute de la transition environnementale de l’Europe. Le texte renforce les exigences obligatoires en matière de durabilité (empreinte carbone, un contenu recyclé minimal, critères de performance), ainsi que de sécurité et d’étiquetage pour la commercialisation et la mise en service des batteries. Il met aussi en place des objectifs plus stricts pour la collecte des déchets, l’efficacité du recyclage et la valorisation des matériaux. Cet accord est un nouveau pas en avant dans le renforcement de la compétitivité européenne dans le monde des batteries tout en contribuant à la réalisation des objectifs climatiques de l’UE.J’ai voté en faveur de ce nouveau protocole.
Garantir la sécurité alimentaire et la résilience à long terme de l’agriculture de l’UE
La pandémie de Covid-19, le changement climatique, la guerre en Ukraine ou encore l’inflation ont mis en évidence la vulnérabilité des systèmes alimentaires de l’UE et font craindre une crise alimentaire mondiale. Le rapport appelle de ses vœux une stratégie de protéines pour réduire la dépendance vis-à-vis des importations, demande à favoriser l’innovation technologique dans l’agriculture et les investissements dans la logistique et les infrastructures. J’ai ainsi décidé de soutenir ce rapport.
Des stages de qualité dans l’Union européenne
Le présent rapport a pour objectif de créer les conditions optimales pour que les jeunes puissent effectuer des stages de qualité qui leur permettront d’acquérir une expérience utile. J’ai voté en faveur de ce texte puisque le stage est un outil de transition de la formation vers la vie professionnelle essentiel aussi bien pour les jeunes que pour les entreprises qui peuvent former leurs talents. Le rapport améliore, par exemple, l’accès des stagiaires à la protection sociale et lutte contre toutes formes de discriminations lors du processus de recrutement. Il demande également la mise en place par les États membres d’une rémunération afin que les stagiaires ne soient pas considérés comme de la main-d’œuvre à bas coût mais réellement impliqués dans le processus. J’ai décidé de soutenir ce rapport.
Le présent rapport est relatif à l’enquête de la commission PEGA sur l’utilisation de Pegasus et de logiciels espions de surveillance équivalents. Fin juillet 2021, le Projet Pegasus dévoile un événement majeur: plusieurs gouvernements de l’Union auraient utilisé le logiciel espion israélien Pegasus contre des journalistes, des avocats, des militants et des responsables politiques de nombreux pays, dont la France. Le rapport, que j’ai soutenu, condamne fermement l’utilisation illégitime de logiciels espions par les gouvernements ou membres des gouvernements des États membres. Il indique aussi la nécessité d’établir des normes européennes communes régissant l’utilisation de logiciels espions par les organes des États membres et la nécessité d’une meilleure application du droit de l’Union.
Résolution sur la reconstruction durable et l’intégration de l’Ukraine dans la communauté euro-atlantique
Le Parlement a voté en faveur d’une résolution sur la reconstruction durable et l’intégration de l’Ukraine dans la communauté euro-atlantique. Cette résolution rend une nouvelle fois hommage au courage du peuple ukrainien et réitère le soutien de l’Union européenne envers l’Ukraine face à l’illégale invasion russe. Il condamne avec la plus grande fermeté la destruction par la Russie du barrage de Kakhovka le 6 juin 2023, et exprime sa préoccupation constante quant à la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui est encore illégalement occupée et contrôlée par la Russie. Enfin, cette résolution demande à la Commission, ainsi qu’aux partenaires internationaux de l’Union européenne et de l’Ukraine, de convoquer une autre conférence consacrée au processus de reconstruction et de redressement de l’Ukraine.J’ai décidé de voter en faveur de cet accord.
Directive relative aux émissions industrielles
Le Parlement européen a voté en faveur du rapport sur la révision de la directive émissions industrielles (IED). Cependant, il s’est opposé, soutenu par une large majorité, à l’application de cette directive aux élevages bovins et à un abaissement des seuils pour les élevages porcins et avicoles. J’ai ainsi soutenu ce statut quo et me suis donc exprimée en faveur de la réforme de cette directive.
Règlement sur les semi-conducteurs
Le Parlement a voté en faveur du règlement sur les semi-conducteurs. L’objectif de ce règlement est de renforcer la position de l'Union européenne dans le paysage mondial des semi-conducteurs. Avec un budget de 43 milliards, l’objectif sera d’investir dans l’innovation, et le retour de la conception de nouvelles technologies au sein de l’Europe, en soutenant par exemple la production de puces électroniques sur le continent, tout cela en coordonnant les États membres et la Commission européenne pour prévenir les vulnérabilités des chaînes d'approvisionnement. J’ai voté en faveur de ce règlement.
Mise en œuvre des clauses "passerelle" dans les traités de l'Union européenne
Le Parlement a adopté le rapport sur la mise en œuvre des clauses « passerelles » dans les traités européens. Ce rapport vise à modifier le fonctionnement des prises de décisions au Conseil pour passer de l’unanimité au vote à majorité qualifiée. Cependant, une telle mesure pose problème : se passer de l’unanimité dans des domaines pourtant fondamentaux et problématiques, comme la sécurité, la politique étrangère, la fiscalité, pourrait aller à l’encontre des intérêts nationaux de certains États membres. J’ai donc voté contre ce rapport.
Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM): pêche dans la zone couverte par l’accord de la CGPM. Refonte
Le Parlement a adopté la proposition de règlement concernant certaines dispositions relatives à la pêche dans la zone couverte par l’accord de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM). La Commission générale des pêches pour la Méditerranée est une organisation régionale de gestion des pêches, dont l’Union européenne fait partie et qui promeut la gestion des ressources marines et le développement durable de l’aquaculture en Méditerranée. L’objectif de ce règlement est de transposer ces mesures de conservation et de gestion dans le droit de l’Union européenne, afin de les mettre en œuvre. J’ai voté en faveur de ce texte.
Restauration de la nature
La proposition de règlement de la Commission sur la Restauration de la Nature, texte irréaliste, n’a pas été rejeté comme je l’espérais, à 12 voix près. Présente la veille avec nos agriculteurs qui manifestaient devant le Parlement, j’ai réussi à protéger au maximum leurs intérêts et ramener un peu de pragmatisme à ce texte. Parmi ces victoires, nous pouvons lister le rejet des objectifs d’arrêt de production sur 10% des terres agricoles. De la même manière, j’ai voté contre l’indicateur de bois mort sur pied et au sol, demandé par la Commission et soutenu par les groupes de gauche, mais qui présente un véritable danger pour les départs de feux de forêt. Enfin, j’ai voté en faveur des freins d’urgence, qui suspendraient les mesures du texte en cas de conséquences socioéconomiques exceptionnelles. Ainsi, le vote de certains amendements a permis de protéger au maximum nos agriculteurs et notre indépendance alimentaire. Toutefois, j’ai voté contre le mandat du Parlement, puisque j’ai appelé la Commission à revoir sa copie.
Recommandations pour la réforme des règles du Parlement européen en matière de transparence, d’intégrité, de responsabilité et de lutte contre la corruption
Le Parlement a adopté les recommandations pour la réforme des règles du Parlement européen en matière de transparence, d’intégrité, de responsabilité et de lutte contre la corruption. Avec ce cadre, le Parlement souhaite renforcer la transparence et restaurer la confiance avec les électeurs européens, perturbés avec raison par les tentatives de corruption de la part du Qatar et du Maroc l’hiver dernier. L’objectif de ces nouvelles recommandations est de lutter plus efficacement contre l’ingérence étrangère. Plus concrètement, cela se traduirait par une procédure d'habilitation appropriée pour certains membres du personnel ainsi que de mieux informer les députés européens et le personnel pour prévenir toutes formes de désinformation et ingérence étrangère. J’ai soutenu de telles recommandations.
Résolution sur la nécessité d’une action de l’Union en matière de recherche et de sauvetage en Méditerranée
Le Parlement a voté en faveur de la résolution sur la nécessité d'une action de la part de l'Union en matière de recherche et de sauvetage en Méditerranée. Cette résolution invite les États membres et Frontex à renforcer les opérations de recherche et de sauvetage en mettant à disposition suffisamment de navires et d’équipements, et en veillant à ce que tous les naufrages fassent l’objet d’enquêtes rapides et indépendantes, s’appuyant sur l’expertise d’organismes spécialisés dans les droits de l’homme. Cependant, le texte dans son ensemble était assez déséquilibré, ouvrant la voie à plus de corridors qui maintiendraient les ports ouverts aux navires des ONG et instaurerait une conditionnalité des aides pour la gestion des frontières. Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre le texte final.
Étiquetage des aliments biologiques pour animaux familiers
J’ai voté en faveur de ce règlement portant sur l’étiquetage des aliments biologiques pour animaux familiers. Il s’agit de rendre ces règles d’étiquetage identiques à celles prévues pour les aliments biologiques. Pour que les aliments pour animaux de compagnie puissent être étiquetés comme biologiques et porter le logo de production biologique de l'UE, au moins 95 % des ingrédients agricoles doivent être biologiques. Si ce n’est pas le cas, la référence ne peut être utilisée dans la liste des ingrédients qu'en relation avec les ingrédients biologiques, avec une indication du pourcentage total par rapport au total. Ces nouvelles mesures permettront de garantir une alimentation encore plus saine pour les animaux de compagnie et de mettre en valeur l’agriculture biologique en Europe.
Protection des indications géographiques pour les produits artisanaux et industriels
Le Parlement a adopté la proposition de règlement sur la protection des indications géographiques pour les produits artisanaux et industriels. Grâce à ce texte, les produits artisanaux et industriels pourront recevoir une protection à l’échelle de l’Union européenne pour leurs indications géographiques, et ce au même titre que les produits alimentaires. Cette nouvelle protection permettra une meilleure information des consommateurs et de lutter contre les contrefaçons. Surtout, elle contribuera à la mise en valeur des savoir-faire, des métiers et du patrimoine local en Europe, comme la poterie d’Alsace ou le verre de Murano ; autant de productions qui font la richesse des territoires à travers toute l’Europe. Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de ce texte.
Instrument du marché unique pour les situations d'urgence
Suite à la pandémie de Covid-19, l’Union européenne a souhaité se doter d’un instrument pour les situations d’urgence afin de renforcer le marché en vue d’éventuelles crises. Dans de telles situations, cet instrument interdit toute restriction à la libre circulation des biens, des travailleurs et des services. Si nécessaire, la Commission européenne, sous le contrôle des États-membres, pourra exiger des entreprises qu’elles produisent en priorité pour certains secteurs des biens et services d’importance critique. En outre, en cas de restrictions, elle devra créer des certificats numériques pour les travailleurs. Ce texte devrait permettre notamment aux travailleurs frontaliers de continuer le plus possible leur travail en présentiel. J’ai par conséquent voté pour cet instrument.
Règlement intérieur du PE: renforcer l'intégrité, l'indépendance et l'obligation de rendre des comptes
Le Parlement a adopté des amendements à son règlement intérieur en vue de renforcer l’intégrité, l’indépendance et l’obligation de rendre des comptes. Ces modifications font suite aux suspicions de corruption de députés européens par le Qatar et visent à restaurer la confiance entre les élus et les citoyens. Les mesures incluent notamment: la déclaration de patrimoine du parlementaire au début et à la fin de son mandat, l’obligation de déclarer tous les rendez-vous avec les représentants d’intérêts, l’encadrement des «groupes d’amitié» avec des pays tiers. Si la transparence est essentielle pour renforcer le lien avec les citoyens, de nombreux points dans ces amendements sont problématiques pour le fonctionnement du travail parlementaire. La définition du conflit d’intérêt n’est pas claire car, outre les intérêts financiers, rentrent en compte les intérêts privés qui sont difficilement définissables. Avec ces nouvelles mesures qui prendront effet le 1er novembre prochain, de nouvelles procédures administratives chronophages seront mises en place et nuiront à la qualité du travail législatif et pourraient être un obstacle à la liberté de mandat. Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue sur ce texte.
Rapport 2022 de la Commission concernant la Turquie
Le Parlement a adopté le rapport annuel qui évalue les progrès ou l’absence de progrès en matière d’état de droit et de démocratie en Turquie, dans le cadre de son processus d’adhésion à l’Union européenne. Le texte salue les évolutions positives et critique en même temps le recul de l’état de droit, le manque d’indépendance de la justice et la détérioration des relations avec plusieurs pays. Cependant, il défend le processus de libéralisation des visas et réaffirme son soutien à une union douanière modernisée. De plus, il n’est pas assez clair sur la fin des négociations d’adhésion. C’est pourquoi je me suis abstenue lors de ce vote.
Modification du mécanisme présenté visant à lever les obstacles juridiques et administratifs dans un contexte transfrontalier
Le Parlement a adopté des recommandations sur une proposition de la Commission qui vise à lever les obstacles juridiques et administratifs dans un contexte transfrontalier. Les régions frontalières représentent plus de 40 % du territoire de l’Union européenne et 150 millions de personnes y vivent. La France est bien concernée car elle compte 3 000 kilomètres de frontières en métropole et 400 000 travailleurs frontaliers. Le Parlement s’est prononcé sur un mécanisme transfrontalier qui pourrait mettre en place un cadre de coordination volontaire établissant des procédures adaptées auxquelles les États-membres pourraient recourir pour remédier aux obstacles à la mise en œuvre d’un projet commun dans un cadre transfrontalier. En effet, les travailleurs frontaliers sont encore confrontés aujourd’hui à des blocages liés aux différents systèmes juridiques des États et à des lacunes dans la coordination en matière de fiscalité et de sécurité sociale. Le Parlement a également insisté sur l’importance de ne porter préjudice ni aux coopérations bilatérales existantes ni aux prérogatives nationales. J’ai donc voté pour ce rapport, après avoir défendu au moyen d’amendements une meilleure implication des citoyens et des autorités locales et régionales.
Réglementation de la prostitution dans l'Union européenne: implications transfrontières et incidence sur l’égalité entre les hommes et les femmes et les droits des femmes
Le Parlement a adopté une résolution sur la réglementation de la prostitution dans l’Union européenne. En France, en Irlande et en Suède, le proxénétisme est interdit, le client pénalisé et les personnes en situation de prostitution sont dépénalisées. En France, le proxénétisme est puni de sept ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende maximum. Le rapport en question est venu évaluer ce modèle pour voir s’il contribue efficacement à la lutte contre l’exploitation des femmes à des fins sexuelles. Il s’agit notamment de réduire les violences faites aux femmes, de garantir leur autonomie et leur indépendance, ainsi que d’améliorer leur protection sociale et leur accès aux soins de santé. C’est pourquoi je me suis prononcée en faveur de ce texte.
Protection des travailleurs contre l’amiante
. – Le Parlement a adopté une directive concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à une exposition à l’amiante. L’amiante est une cause importante de cancers en Europe et menace particulièrement les travailleurs du bâtiment. L’objectif est donc de prévoir une valeur limite d’exposition à l’amiante qui permette la protection des travailleurs. Le texte doit également garantir une meilleure protection pour les services d’urgence et un soutien administratif et financier pour les PME qui devront mettre en œuvre les nouvelles dispositions. Ces règles existent déjà en France. Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de ce texte.
Coercition économique exercée par des pays tiers
. – Le Parlement a adopté un mécanisme anti-coercition pour lutter contre des pays tiers qui tenteraient de contraindre l’agenda politique de l’Union européenne ou des États membres en menaçant d’appliquer, voire en appliquant, des mesures affectant le commerce ou l’investissement. Pour cela, la Commission pourra notamment adopter un acte délégué qui impose des contre-mesures dans le cas où le pays tiers n’aura pas retiré ses mesures. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce mécanisme.
Législation européenne sur la liberté des médias
. – Le Parlement a adopté une position en vue de futures négociations avec le Conseil pour établir un cadre européen commun de régulation de l’ensemble du secteur des médias. Protection du travail des journalistes, obligations de transparence et protection contre d’éventuelles décisions arbitraires des grandes plateformes sont au cœur de ce dispositif qui visera également à lutter contre la désinformation. Ce texte crée un nouveau Comité européen pour les services de médias, qui inclut des membres des autorités nationales chargées des médias. J’ai voté pour ce texte afin que nous puissions disposer d’un véritable cadre en la matière pour protéger l’indépendance des médias et préserver la pluralité d’opinions.
La classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et des mélanges
. – Le Parlement a adopté en plénière sa position de négociation sur l’étiquetage de certaines substances, notamment chimiques. Ce texte vise à améliorer l’information des consommateurs et des opérateurs économiques sur les risques de certaines substances pour la santé et l’environnement. Il s’agit donc de réviser les règles relatives aux étiquettes oranges présentes sur tous les produits chimiques. Néanmoins, avec la délégation française et de nombreux députés du PPE, j’ai soutenu une dérogation pour les substances naturelles, particulièrement les huiles essentielles. Issues de productions biologiques de haute qualité, elles sont connues depuis longtemps pour leurs vertus thérapeutiques mais contribuent aussi au rayonnement économique et culturel de nos régions, comme c’est par exemple le cas de la lavande de France ou de la rose de Bulgarie. Nous avons obtenu par conséquent une dérogation de quatre ans qui pourra être prolongée après une évaluation par la Commission. Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de ce texte et suivrai de près l’évolution des discussions avec le Conseil et la Commission.
Résolution sur l’harmonisation des droits des personnes autistes
. – J’ai voté en faveur de cette résolution, qui appelle à harmoniser les droits des personnes autistes au niveau européen. Le texte demande ainsi l’adoption d’un statut juridique européen pour les personnes handicapées afin de permettre la reconnaissance mutuelle de leurs droits.Plus concrètement, il souligne la nécessité de faire reconnaître les diagnostics officiels attestant du besoin d’adaptation ou de soutien des personnes autistes dans des domaines tels que l’éducation, l’emploi ou les transports.Avec le PPE, nous avons veillé à ce que cette résolution soit ambitieuse sans qu’elle contraigne pour autant les États membres, qui connaissent des situations très diverses.
Relations UE-Suisse
. – Le Parlement a adopté un rapport sur les relations entre l’Union européenne et la Suisse. Ce texte revient sur de nombreuses questions économiques, civiles et de défense. Il met l’accent notamment sur la mise en œuvre d’accords sur le travail et la nécessité de renforcer la libre circulation des travailleurs frontaliers, puisqu’en 2022, par exemple, plus de 200 000 Français étaient travailleurs frontaliers en Suisse. Le Parlement regrette cependant qu’il ne soit pas possible pour la Suisse de rejoindre le mécanisme européen de protection civile. L’objectif à terme de l’Union européenne est de trouver un accord ambitieux qui puisse non seulement profiter aux relations commerciales, mais aussi faciliter la vie quotidienne des travailleurs, habitants et acteurs économiques dans les régions frontalières avec la Suisse. Pour toutes ces raisons, j’ai voté pour ce rapport.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Le Parlement a voté une résolution suite à l’attaque militaire perpétrée par l’Azerbaïdjan contre les forces d’autodéfense du Haut-Karabakh le 19 septembre et aux conséquences dramatiques sur les la population. Le Parlement condamne avec la plus grande fermeté le nettoyage ethnique en cours, réaffirme l’urgence humanitaire sur le territoire du Haut-Karabakh et propose aux États membres des sanctions ciblées contre les dirigeants azerbaïdjanais. J’ai voté pour cette résolution.
Exploitations agricoles: transformation du réseau d’information comptable agricole en un réseau d’information sur la durabilité des exploitations agricoles
. – Le Parlement a voté pour l'accord de trilogue sur la conversion du réseau d’information comptable agricole en réseau de données sur la durabilité agricole. Le réseau actuel permettait de recueillir les données comptables et économiques de 80 000 exploitations chaque année. Le nouvel outil de données sur la durabilité agricole (FSDN - Farm Sustainability Data Network) élargira donc le réseau à des données sur les pratiques environnementales et sociales des exploitations tout en maintenant le caractère volontaire de cette collection pour les agriculteurs. J’ai ainsi voté en faveur de ce texte afin de permettre la modernisation du réseau d’information.
Budget général 2024: toutes sections
. – Le Parlement a adopté la proposition de la Commission pour le budget général de l’Union européenne pour 2024. Il s’agissait de se positionner sur le contenu des fonds destinés aux différents programmes et aux institutions européennes. Le Parlement demande de renforcer les programmes prioritaires comme la recherche, Erasmus+, la protection aux frontières, la recherche médicale, le soutien aux PME et aussi aux jeunes agriculteurs. Enfin, le Parlement européen condamne les attaques terroristes du Hamas et invite la Commission à réviser en profondeur l’utilisation des fonds de l’Union dans la région. Cependant, la résolution contenait aussi des éléments controversés, notamment une augmentation des fonds de préadhésion: c’est pourquoi je me suis abstenue sur le vote final de ce texte.
Critères d’examen technique supplémentaires permettant de déterminer à quelles conditions certaines activités économiques peuvent être considérées comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si ces activités ne causent de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux
. – Cette objection cherche à favoriser les investissements dans les activités économiques considérées comme capables de lutter contre ou de s’adapter au changement climatique. L’objectif est de favoriser les technologies à zéro-émission, principalement électriques, dans le secteur des transports. Là où ces technologies n’existent pas à ce stade, l’aviation par exemple, des technologies de transition sont désignées. Les efforts pour faciliter la transition environnementale dans les transports sont importants, cependant privilégier une technologie par rapport aux autres nuiraient au bon fonctionnement du secteur. Je me suis donc abstenue sur cette objection.
Résolution sur les attaques terroristes abjectes du Hamas contre Israël, le droit d’Israël de se défendre conformément au droit humanitaire et international et la situation humanitaire à Gaza
. – Le Parlement a voté en faveur d’une résolution sur les récentes attaques terroristes du Hamas contre la population israélienne. Le 7 octobre, le groupe terroriste a commis de terribles massacres. Cette résolution condamne fermement les meurtres, la violence et la cruauté contre la population d’Israël en demandant la libération immédiate et inconditionnelle des otages. Le texte souligne le droit pour Israël de se défendre tout en respectant le droit international humanitaire et appelle la communauté internationale à poursuivre son aide humanitaire pour la population civile. Enfin, il demande de revoir tous les financements de l’Union à destination de la Palestine et de la région, afin de vérifier qu’aucun ne soutient directement ou indirectement des organisations terroristes. Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de cette résolution.
Résolution sur l’état de droit à Malte six ans après l’assassinat de Daphne Caruana Galizia et la nécessité de protéger les journalistes
. – J’ai voté en faveur de cette résolution sur l’état de droit à Malte et la nécessité de protéger les journalistes à l’occasion du sixième anniversaire de l’assassinat de la journaliste Daphne Caruana Galizia. Le texte revient sur les défaillances des autorités maltaises dans l’enquête qui a suivi et le manque de pluralisme et de liberté des médias à Malte. Il invite également les institutions de l’Union à parvenir rapidement à un accord sur une législation européenne ambitieuse sur la liberté des médias.
Stratégie européenne en matière de protéines
. – Le Parlement a voté pour une résolution sur une stratégie européenne en matière de protéines. 30 % des protéines végétales, principalement utilisées pour l’alimentation animale, sont produites sur le continent européen. Pour le reste, l’Europe est dépendante de pays tiers comme le Brésil, les États-Unis ou l’Argentine, qui ne respectent pas les mêmes critères environnementaux. De plus, la demande mondiale en matière de protéines ne cesse d’augmenter. C’est pourquoi, par cette résolution, le Parlement demande à la Commission de présenter d’urgence une stratégie européenne pour accroître considérablement la production de protéines en Europe. Par exemple en assurant un cadre favorable au développement de variétés nouvelles. Cela assurera aux agriculteurs un horizon économique favorable, avec des opportunités supplémentaires pour innover et cultiver ce dont nous aurons besoin. J’ai voté en faveur de ce texte.
Renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’UE de l'avenir
. – Le Parlement a voté pour une résolution sur le renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’Union européenne de l’avenir, dont je suis rapporteure pour le PPE. En France, près de 45 % des agriculteurs ont plus de 55 ans, et ils partiront à la retraite d’ici à 2030.Pour préserver le dynamisme économique permis depuis des générations par les exploitations et garantir le rôle de l’agriculture pour la sécurité alimentaire, le Parlement demande d’encourager de jeunes agriculteurs à s’installer. Pour cela, il est urgent de les aider, grâce notamment à la réduction des coûts et des charges et à l’accès aux financements, au foncier, aux services techniques et à la formation. Il est également essentiel de leur garantir un revenu digne et des conditions de concurrence loyales. Pour toutes ces raisons, j’ai voté pour ce texte.
Comptes économiques européens de l'environnement: nouveaux modules
. – J’ai voté en faveur de ce texte sur la révision du règlement relatif aux comptes économiques européens de l’environnement (CEEE). Ces outils statistiques mesurent la contribution de l’environnement à l’économie et les conséquences de l’économie sur l’environnement. Les CEEE sont une source importante de données pour suivre et évaluer les politiques environnementales. La Cour des comptes avait estimé en 2019 que le potentiel de cet outil n’était pas pleinement exploité, d’où cette réforme utile à l’élaboration des politiques environnementales de l’Union. Ce texte introduit ainsi trois nouveaux modules de comptes: les comptes relatifs à la forêt, aux écosystèmes ainsi qu’aux subventions environnementales. La proposition initiale octroyait à la Commission la possibilité d’agir par actes délégués pour introduire de nouveaux modules. Le Parlement s’y est opposé et a invité la Commission à proposer une nouvelle législation dans le cas où elle voudrait introduire de nouveaux modules.
Déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE)
. – Le Parlement s’est prononcé sur une révision de la directive sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Cette directive prévoit la collecte, le tri et le marquage spécial de ce type de déchets dans l’Union européenne. Il s’agissait de se conformer à un arrêt de 2022 de la Cour de justice de l’Union et d’empêcher tout effet rétroactif de cette directive en ce qui concerne les innovations récentes comme les panneaux photovoltaïques. C’est pourquoi j’ai voté pour ce texte.
Réception par type des véhicules à moteur et des moteurs en ce qui concerne leurs émissions et leur durabilité (Euro 7)
. – Le Parlement s’est prononcé sur une directive sur la réception par type des véhicules à moteur et des moteurs en ce qui concerne leurs émissions et leur durabilité. Ce texte vise à remplir les objectifs du Pacte vert en réduisant la pollution atmosphérique causée par les nouveaux véhicules automobiles vendus dans l’Union européenne. Il s’applique à tous les véhicules à moteur et remplace des règles d’émission auparavant distinctes pour les voitures et les camionnettes d’un côté (Euro 6) et les camions et autobus de l’autre (Euro VI). Nous avons défendu l’importance d’inclure une classe d’homologation supplémentaire afin de favoriser les carburants neutres en carbone qui incluent également les biocarburants. Ces amendements n’ont malheureusement pas été adoptés. J’ai voté en faveur du mandat de négociation pour que puissent débuter les trilogues mais je serai attentive aux résultats des négociations interinstitutionnelles concernant en particulier le sujet des biocarburants.
Système des ressources propres de l’Union européenne
. – Le Parlement a adopté un avis sur la proposition de décision du Conseil modifiant la décision relative au système des ressources propres de l’Union européenne. L’objectif est d’aligner les ressources propres fondées sur le système d’échange des quotas d’émission (SEQE) et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) sur les résultats des négociations «Ajustement à l'objectif 55». Une nouvelle ressource propre temporaire fondée sur les bénéfices des sociétés est également proposée. Cette contribution nationale sera calculée sur base des données statistiques relatives à l’excédent brut d’exploitation des secteurs financier et non financier, disponibles dans le cadre du système européen des comptes nationaux. Un taux d’appel de 0,5 % sera appliqué. Cette contribution aura vocation, à terme, à être remplacée par la fiscalité des entreprises, via un mécanisme BEFIT. La ressource propre statistique devrait générer environ 16 milliards d’euros/an, à partir de 2024, et contribuerait à diversifier davantage les sources de recettes du budget de l'UE. Les revenus engendrés devraient permettre de contribuer au financement de NextGeneration EU qui avait été la réaction européenne face à la crise de la COVID. J’ai voté en faveur de ce texte.
Résolution sur l’efficacité des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie
. – Le Parlement a adopté une résolution sur l’efficacité des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie. Ce texte dresse un état des lieux de la mise en place des sanctions contre la Russie et propose de les renforcer, notamment sur le plan énergétique. Il s’agit par exemple d’imposer une interdiction totale des importations de GNL et de GPL russes dans l'UE. Le texte de la résolution rappelle l’objectif même des sanctions précédemment adoptées, puisqu’elles visent à affaiblir la base économique et industrielle russe afin d’impacter indirectement ses forces militaires. Le texte final appelle ainsi à une application plus stricte des sanctions contre la Russie et c’est pour cela que j’ai voté en faveur.
Cadre de certification de l'Union pour les absorptions de carbone
. – J’ai voté en faveur de ce texte visant à établir un cadre volontaire pour la certification d’activités d’absorption de carbone de haute qualité. De très nombreuses activités agricoles telles que la plantation de haies ou l’exploitation forestière permettent de stocker le carbone et ont été admises dans la liste des activités admissibles à la certification. Ce texte représente une réelle opportunité pour le monde agricole qui pourra valoriser économiquement les efforts réalisés tant en matière de réduction des émissions, qu’en matière de stockage de carbone. Le cadre, qui est facultatif, doit permettre d’encourager les producteurs à décarboner tout en les rémunérant pour les actions menées. Je serai à présent attentive aux négociations interinstitutionnelles sur ce règlement pour qu’il demeure un outil mobilisable par les agriculteurs européens.
Renforcement des normes de performance en matière d’émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires lourds neufs
. – Le Parlement s’est prononcé sur une nouvelle proposition de la Commission visant à réduire de 90% les émissions de CO2 des camions et des autobus d’ici 2040. Les camions et les bus sont responsables de plus de 6 % des émissions de gaz à effet de serre et de 25% de celles du transport routier au sein de l'Union européenne. Ils se verront imposer progressivement des normes visant à limiter leurs émissions. Ainsi, les camions et autocars neufs devraient voir leurs émissions réduites de 45% à partir de 2030, de 65% en 2035 et de 90% en 2040 et fonctionner grâce aux batteries et à l’hydrogène. Avec le PPE, nous avons essayé d’introduire un système de facteur de correction carbone permettant de labelliser les véhicules comme "neutres en carbone" s'ils fonctionnent avec des biocarburants et e-fuels répondant aux critères fixés dans la directive énergies renouvelables. Si nous avons gagné certains amendements sur les carburants neutres, nous n’avons cependant pas réussi à faire retarder l’objectif du 100 % électrique à 2035 au lieu de 2030 pour les bus urbains. Je me suis donc abstenue et je resterai donc particulièrement vigilante à la suite des négociations.
Cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création
. – Le secteur culturel a été très durement touché par la crise liée au Covid-19. Suite à la pandémie, le Parlement européen avait ainsi déjà été incité à se prononcer sur une résolution invitant la Commission à la mise en place d’un statut européen de l’artiste. Un tel statut doit permettre de mieux protéger ces professionnels face à la précarité et à soutenir le secteur de la création. Le Parlement s’est à présent prononcé sur un rapport d’initiative législative qui demande à la Commission et aux États membres l’introduction d’un statut pour les artistes et les professionnels de la culture afin notamment d’améliorer leurs conditions de travail, en particulier leur accès à la sécurité sociale, à une rémunération équitable et aux procédures de négociation collective. C’est pourquoi j’ai pleinement soutenu cette initiative.
Réduire les inégalités et promouvoir l’inclusion sociale en temps de crise pour les enfants et leurs familles
. – Le Parlement a adopté un rapport d’initiative visant à apporter des solutions face aux inégalités vécues par les enfants et leurs familles et à promouvoir le droit de l’enfant. Ce texte fait suite à la création d’une Garantie européenne pour l’enfance en vue de garantir que chaque enfant en Europe exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ait accès aux droits les plus fondamentaux tels que les soins de santé et l’éducation. Si je soutiens pleinement l’objectif initial de ce rapport, malheureusement certains paragraphes outrepassaient le cadre de la réduction des inégalités pour les enfants, en particulier en encourageant un investissement dans la protection sociale et le soutien aux migrants sans aucune considération juridique. Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue sur ce texte.
Résolution sur «Les enfants d’abord – renforcer la garantie pour l’enfance, deux ans après son adoption»
. – Le Parlement a adopté une résolution visant à faire le point et à renforcer la garantie européenne pour l’enfance deux ans après son adoption. La crise a été révélatrice des inégalités en Europe, et en particulier du risque de précarité dans lequel se trouvaient certains enfants. La garantie a donc vocation à protéger ces enfants face au risque d’exclusion sociale en leur donnant accès l’éducation, à la santé, à une alimentation saine et à un logement adéquat. La résolution appelle à une bonne mise en œuvre de cette garantie au niveau national et à aller toujours plus loin en faveur des droits de l’enfant. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Le Parlement a adopté son mandat qui va permettre d’entamer des négociations interinstitutionnelles sur une proposition de directive visant à établir un cadre applicable aux organismes chargés de lutter contre les discriminations et pour l’égalité entre les femmes et les hommes, en particulier en matière d’emploi. Il existe en effet d'importantes différences entre les organismes pour l’égalité de traitement existants d’un État membre à l’autre, notamment en ce qui concerne leur mandat, leurs pouvoirs, leurs dirigeants, leur indépendance, leurs ressources, leur accessibilité et leur efficacité. Ce cadre devra permettre de lisser progressivement ces différences et d’aller vers plus de convergence en matière d’égalité de traitement. J’ai donc voté en faveur de ce texte.
Emballages et déchets d'emballages
. – Le Parlement a adopté un règlement visant à réduire le gaspillage des emballages, notamment du plastique, en proposant des mesures de réemploi, de collecte et de consigne. Le rapport du Parlement comportait certes des mesures bienvenues pour lutter contre le gaspillage mais malheureusement aussi des éléments qui ne prenaient pas en compte les habitudes très différentes en matière de gestion des déchets selon les pays. Avec le PPE, nous avons essayé de remettre un peu de réalisme dans le texte final. Les vins et les spiritueux ne sont par exemple pas pris en compte dans les objectifs de réemploi. Le règlement proposait des obligations de consigne ce qui ne constitue pas le modèle de gestion des déchets choisi dans de nombreux États membres, comme la France. De telles obligations pourraient mettre en danger les filières du recyclage que les collectivités ont mis des années à bâtir, en y investissant largement. Je me suis néanmoins abstenue sur ce texte, notamment car la liste d’interdiction des emballages pour les fruits et légumes de moins de 1,5 kg a été supprimée alors qu’en France certaines restrictions existent. Cela risque donc de pénaliser les producteurs français par rapport aux producteurs européens.
Résolution sur l’initiative européenne sur les pollinisateurs révisée – Un nouveau pacte en faveur des pollinisateurs
. – Le Parlement a adopté une résolution portant sur l’initiative européenne sur les pollinisateurs. Le texte met ainsi en avant l'importance de lutter contre le déclin des pollinisateurs sauvages essentiels à la biodiversité mais également cruciaux pour le secteur agricole via la pollinisation qu’ils assurent. Le texte fait le point sur les méthodes de surveillance qui existent déjà, encouragent des pratiques telles que la plantation de prairies et de vergers. La résolution insiste également sur le rôle clé des agriculteurs pour maintenir les habitats des pollinisateurs et sur les pratiques agricoles déjà mises en œuvre pour ce faire. C’est pourquoi j’ai soutenu cette résolution.
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Cadre de certification de l'Union pour les absorptions de carbone

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je voudrais saluer ce texte qui va permettre de valoriser tous les efforts dans lesquels les producteurs se sont investis et investiront plus encore pour opérer la transition environnementale.

Le mécanisme de certification carbone présente une double opportunité. D’abord, il sera un levier dans le chemin vers la décarbonation du monde agricole. Les producteurs sont des chefs d’entreprises comme les autres et ils doivent assurer la viabilité de leurs exploitations et c’est pour cela qu’il faut les inciter et non pas les pénaliser. Ils sont aussi des acteurs clés dans le changement climatique et voilà pourquoi il faut les accompagner.

Ce texte est également un levier financier pour le monde agricole. Mais évidemment, il faudra veiller aux écueils en termes de charges administratives, mais aussi en termes économiques, puisqu’il faudra que la rémunération des certificats, le coût du carbone, permette réellement aux agriculteurs d’en tirer le meilleur parti.

Et si nous voulons un mécanisme efficace et qui portera l’agriculture européenne à être chef de file dans la décarbonation de sa production, ce mécanisme doit être le plus inclusif possible. Je voudrais d’ores et déjà me réjouir, car le texte que nous allons adopter tiendra compte à la fois des réductions et des actions de stockage des émissions. C’est une plus-value portée par le Parlement et il faudra la défendre.

Stratégie européenne en matière de protéines

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, aujourd’hui le constat est clair: l’Europe est totalement dépendante des importations pour ses besoins en protéines. L’Union européenne, par exemple, ne produit que 3 % de la production mondiale de soja, mais le monde entier en consomme chaque année de plus en plus.

Se doter de cette stratégie, d’une stratégie solide pour les protéines végétales et animales, est donc fondamental. Car produire des protéines, c’est aussi produire l’énergie dont les hommes ont besoin et c’est assurer notre indépendance vis—à—vis du reste du monde.

La Commission européenne doit donc nous faire des propositions concrètes – très vite – pour aller dans ce sens, en assurant par exemple un cadre favorable au développement de variétés nouvelles. Elle devra aussi veiller à ce que les conditions de production soient loyales, notamment avec les produits importés depuis le reste du monde.

Enfin, soyons clairs – ici – et rappelons une fois pour toutes que nous disons «oui» aux protéines animales venant de nos élevages, et «non» à la viande de synthèse.

Renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’UE de l'avenir

Oui, ces chiffres doivent nous faire réagir, car l’agriculture n’est pas qu’un simple secteur économique, elle est garante de notre sécurité alimentaire. C’est un domaine clé dans la transition environnementale et, bien entendu, du développement des territoires. Et ces missions, nous ne pouvons pas les laisser à d’autres.

Alors que faire? Je pense que nous devons d’abord changer le regard sur le métier d’agriculteur. Être agriculteur aujourd’hui, cela signifie toujours être passionné. C’est aussi avoir des compétences en agronomie et dans le domaine environnemental. C’est avant tout être chef d’entreprise, économiste et avoir des compétences dans le numérique. Et c’est ce qu’il faut montrer. C’est aussi pour cela, vu l’ensemble de ces compétences, qu’il faut de bonnes formations, tout au long de la vie, pour le monde agricole.

Assurer le renouvellement des générations, c’est aussi – et surtout – permettre aux jeunes de s’installer. Il faut un accès à la terre et un accès aux financements. Il faut également permettre le droit à l’essai.

Assurer le renouvellement des générations, c’est garantir à ceux qui vont s’installer aujourd’hui qu’ils pourront vivre de leur travail demain. Concrètement, cela veut dire réduire les coûts, les charges qui pèsent sur les exploitations. Cela implique de mettre en place des conditions de concurrence équitables pour les producteurs européens, au sein de l’Europe, mais surtout vis-à-vis du reste du monde.

Enfin, il est essentiel d’assurer un cadre juridique beaucoup plus stable dans les politiques publiques – et en particulier les politiques européennes – en analysant l’incidence de nouvelles législations sur l’installation des jeunes agriculteurs.

Pour finir, permettez-moi de dire que, pour maintenir ce cœur battant de nos territoires que sont les agriculteurs, il est vraiment urgent d’agir.

The proposed extension of glyphosate in the EU (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, oui, nous voulons moins d’intrants dans nos écosystèmes, et oui, nous devons adapter les usages et limiter certaines utilisations. Mais oui aussi, nous voulons plus de sécurité alimentaire. Et à l’heure qu’il est, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des décisions qui mettraient en péril notre production européenne ou qui feraient grimper les prix plus encore, ces prix de l’alimentation qui sont déjà soumis à une inflation importante.

Il serait donc totalement déraisonnable d’interdire chez nous des molécules en laissant par ailleurs rentrer des produits venant du reste du monde et qui eux, pour le coup, ne respecteraient aucun de nos standards.

Alors oui, nous avons besoin de clauses miroirs. Nous avons besoin de règles identiques vis-à-vis du reste du monde. Mais il nous faut aussi des règles identiques pour l’ensemble de nos agriculteurs, de nos producteurs en Europe.

À chaque décision d’interdiction que nous prenons, nous devons mettre en face une solution alternative. Or, sur le débat qui nous occupe aujourd’hui, cette solution alternative accessible n’existe pas. Alors là aussi, soyons raisonnables, investissons dans la recherche et prenons des décisions pragmatiques.

Improving firefighters’ working conditions (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, je suis heureuse que les pompiers reviennent au cœur de nos discussions, parce que c’est avec un dévouement sans relâche que les soldats du feu assurent la sécurité des Européens. Ils ont été au rendez-vous tout l’été, volontaires et professionnels, partout en Europe pour lutter contre les feux de forêt, pour intervenir aussi lorsqu’il y avait des inondations ou d’autres catastrophes.

Plus d’interventions, plus de risques, plus de dangers. Donc oui, il faut davantage sécuriser les interventions de nos sapeurs-pompiers, de meilleurs équipements, de meilleurs standards. Le Mécanisme européen de protection civile fonctionne, et c’est une réussite que nous devons saluer.

Alors forcément, des difficultés naissent aussi de ces rencontres de sapeurs-pompiers qui ont des cultures d’intervention différentes et qui parfois peuvent les mettre en danger. Peut-être serait-il urgent aussi de travailler à une meilleure harmonisation des qualifications et des formations des sapeurs-pompiers au niveau européen, via par exemple la création d’un passeport européen de compétences.

Je voudrais rappeler aussi qu’il est de plus en plus difficile de recruter et de garder les sapeurs-pompiers volontaires, qui sont la colonne vertébrale de notre système de protection. Donc, là encore, des interrogations sur le statut et sur le lien avec la directive sur le temps de travail. Voilà pourquoi je voudrais me tourner vers la Commission européenne en demandant: à quand un statut du volontaire ou du sauveteur européen qui permettrait peut-être aussi de sécuriser notre protection civile?

Reviewing the protection status of wolves and other large carnivores in the EU (topical debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, aujourd’hui, je crois, est un grand jour, parce que non seulement la présidente de la Commission européenne parle d’agriculture pour la première fois dans son discours sur l’état de l’Union, mais en plus, nous avons aujourd’hui l’occasion de remettre sur la table le statut du loup.

Cela, Madame la Commissaire, je voudrais vous en remercier, parce que nous ne pouvons pas continuer à ignorer la colère et le désarroi des éleveurs. Cela fait des années que nous appelons un moratoire sur le loup en Europe en vue de son déclassement. Les populations de loups ont prospéré en Europe et leur territoire s’est accru de 25 % en dix ans, augmentant ainsi les interactions avec l’homme, de même que la prédation des élevages européens. En dix ans, le nombre d’attaques a doublé, décimant un certain nombre d’élevages.

Le statu quo actuel de la protection du loup est une punition qui s’étend bien au-delà de l’aspect financier pour les éleveurs. Comment donner aux jeunes agriculteurs l’envie de s’installer, en particulier dans les zones de montagne, mais, bien au-delà, dans les zones dont l’économie et les paysages souffriront aussi de la perte progressive du pastoralisme? La biodiversité elle-même pourrait être remise en cause, victime directe du loup.

C’est pourquoi je vous remercie vraiment d’avoir ouvert la discussion. Nous devons maintenant passer des paroles aux actes. C’est urgent et nous attendons avec impatience une proposition de la Commission européenne.

Restauration de la nature

Pourtant, avec la proposition qui est sur la table aujourd’hui, malgré les crises sanitaires, malgré la situation géopolitique, la Commission et une partie de cet hémicycle ne se soucient guère de la réalité dans le monde. Elles estiment que geler purement et simplement 10 % de nos terres agricoles ne présente pas un danger pour notre sécurité alimentaire.

Pourtant, réduire la production agricole ne fera pas de nous de meilleurs élèves de la protection de l’environnement. Bien au contraire, parce que nous diminuerons peut-être les émissions chez nous, mais les Européens et le reste du monde continueront à avoir faim et auront besoin de consommer. Alors il nous faudra importer de la nourriture des quatre coins du monde, là où les standards de production sont bien éloignés des nôtres. Les bénéfices environnementaux seront alors négligeables.

Alors oui, Monsieur le Vice-Président, Monsieur Timmermans, retirez cette proposition totalement hors-sol et revenez avec une proposition pragmatique qui, réellement, défendra et restaurera la nature.

Indications géographiques pour le vin, les boissons spiritueuses et les produits agricoles

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, les appellations d’origine sont l’âme de nos territoires, et elles en sont le reflet. Nous voulons donc les protéger. Cette idée même qu’une région, qu’un climat ou des savoir-faire donnent leurs caractéristiques à des produits est tout-à-fait unique. Nos appellations ne sont pas reproductibles à l’envi. Elles ne sont pas déplaçables d’un endroit à un autre, elles sont bien liées à un terroir.

Je voudrais vraiment saluer le travail de l’équipe de négociation du Parlement qui a su redresser la barre, et changer le cap initial de la Commission qui voulait finalement les assimiler à des marques en confiant leur examen à l’Office européen des marques.

Je voudrais aussi rappeler qu’elles sont des outils puissants au profit de la vitalité économique des zones rurales, puisqu’elles pèsent 75 milliards d’euros chaque année.

Enfin, je voudrais rappeler leur fragilité et dire qu’à travers ce texte, nous pourrons améliorer leur protection, en particulier sur internet, et lutter ainsi plus efficacement contre la contrefaçon. C’est un bon texte, bravo Monsieur le rapporteur.

The role of farmers as enablers of the green transition and a resilient agricultural sector (continuation of debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, enfin, ce matin, le rôle de premier plan que jouent les agriculteurs a fait l’objet d’un débat prioritaire. Et pourtant, chers collègues, depuis le début de notre mandat, et ce malgré des crises inédites auxquelles nous avons dû faire face, de très nombreuses propositions ont été mises sur la table, entrainant avec elles un nombre important de nouvelles contraintes, de nouvelles obligations sans aucune contrepartie pour le monde agricole, et surtout sans se préoccuper ni de la sécurité alimentaire, ni de la sécurité énergétique.

Règlements sur les pesticides, sur la restauration de la nature, inclusion des bovins dans la directive sur les émissions industrielles: autant de textes qui font la part belle à l’

Tous ces textes prônent la décroissance et essaient de nous faire croire que pour sauver la planète, il suffit d’arrêter de produire. Moi, je crois au contraire avec les élus de mon groupe politique, le PPE, que nous devons miser sur le «produire mieux». Nous devons miser sur des solutions qui valorisent le travail des agriculteurs pour la planète. Voilà pourquoi nous attendons des propositions concrètes et positives sur les NBT, dans le domaine du plan des protéines, sur la certification carbone. Il est temps d’aller dans un sens positif et d’arrêter ces initiatives totalement hors-sol.

European Citizens’ Initiative "Save bees and farmers! Towards a bee-friendly agriculture for a healthy environment" (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, oui, les abeilles sont indispensables à la vie sur terre et au maintien de la biodiversité, et nous devons nous mobiliser très fortement pour stopper leur déclin et arriver à renverser la tendance. Nous l'avons d'ailleurs intégré en réformant la politique agricole commune et en allouant des moyens supplémentaires au secteur apicole.

Je voudrais aussi saluer toutes les initiatives qui se font localement. Je pense à ce qui se passe chez moi en Alsace. Ces initiatives qui se multiplient et qui associent le monde agricole de manière très étroite pour travailler avec les apiculteurs et tester de nouvelles manières de faire. En tant que législateur, nous devons être réalistes et admettre que nous ne changerons pas l'ensemble des pratiques industrielles, agricoles et les activités humaines aussi rapidement. Nous ne reviendrons pas sur l'ère industrielle en un claquement de doigts.

Néanmoins, nous devons réfléchir ensemble, et j'insiste sur le

Résolution sur la communication de la Commission concernant la garantie de la disponibilité et du caractère abordable des engrais

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, plus qu’autour de la question des engrais, je crois que le débat qui, ce matin, nous réunit tourne réellement autour de la sécurité alimentaire en Europe, mais aussi dans le reste du monde. Et pour assurer cette sécurité, nous avons besoin des engrais, d’engrais disponibles en quantité suffisante et accessibles à un prix correct pour le monde agricole. Alors, comment? Comment assurer cette disponibilité des engrais dans un contexte international particulièrement compliqué? Je crois que nous devons nous focaliser sur trois types d’outils.

Nous avons d’abord besoin d’aides financières supplémentaires, dans cette période où les difficultés s’accumulent. Les coûts de production flambent, l’inflation affecte les aides existantes, et les agriculteurs se retrouvent pris en tenaille.

Nous avons aussi besoin d’un cadre pour aller plus loin dans nos pratiques, et j’appelle de mes vœux un engagement clair et rapide de la Commission européenne pour pouvoir explorer de nouvelles techniques génomiques.

Enfin, Monsieur le Commissaire, le secteur agricole est porteur de nombreuses solutions, et nous devons favoriser leur développement: nous devons investir massivement dans l’agriculture de précision, nous devons réfléchir à l’utilisation du frass ou du digestat, issu de la méthanisation.

Les solutions existent, elles sont à portée de main, mais aujourd’hui c’est d’investissements massifs que nous avons besoin.

European initiative to promote civic engagement to protect and better support European volunteers (debate)

En effet, la Cour de justice et son interprétation particulièrement large de la directive sur le temps de travail pourraient mettre en danger le volontariat en Europe, en assimilant le temps d’astreinte à un temps de travail.

La justice européenne fragilise ainsi un système qui fonctionne. Il est vrai que ces 3,5 millions de sapeurs-pompiers volontaires constituent la colonne vertébrale de la protection civile en Europe et dans mon pays, la France.

Les événements climatiques extrêmes de l’été dernier sont la preuve que cet engagement est un pilier de notre société et que nous devons le protéger et l’encourager. Cette mobilisation de volontaires bénéficie, de manière générale, à la société dans son ensemble, grâce au lien social qu’elle assure en plus de la sécurité. Nos sociétés sont riches de ces engagements volontaires.

Alors, avec mes collègues Sylvie Brunet et Sylvie Guillaume, ainsi qu’avec de nombreux autres collègues du Parlement européen, nous demandons à la Commission européenne si elle compte promouvoir une initiative sur l’engagement citoyen en Europe au profit des sapeurs-pompiers volontaires, mais aussi de l’ensemble des volontaires européens.

Une vision à long terme pour les zones rurales de l’Union européenne — Pour des zones rurales plus fortes, connectées, résilientes et prospères d’ici 2040

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, les zones rurales sont le cœur battant du territoire européen. Dans ma région, elles représentent 40 % de la population. Pourtant, ces territoires sont confrontés à des défis et à des difficultés majeurs, par exemple l’accès à des services, le développement des infrastructures, le renouvellement des générations ou encore l’accès à l’enseignement. Aujourd’hui encore, l’inflation, la précarité énergétique, le coût des carburants et le risque de délestage électrique pèsent plus fort encore sur nos zones rurales.

Ce sont pourtant elles qui pourront nous apporter une réponse aux défis majeurs auxquels nous devons faire face, que ce soit la sécurité alimentaire, l’indépendance énergétique ou, bien sûr, les enjeux environnementaux. Larges pourvoyeurs de richesses et d’emplois, les secteurs agricole et sylvicole doivent demeurer au centre de ces territoires.

Je voudrais saluer le mécanisme de test pour les zones rurales qui doit être mis en place, parce qu’en évaluant les nouvelles politiques et leurs effets sur ces zones rurales, nous éviterons, je l’espère, que ces dernières soient lésées par des politiques mises en place de manière négative. C’est un vrai enjeu pour l’ensemble de l’Europe.

Revision of the Medical Devices Regulation – how to ensure the availability of medical devices (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, nos hôpitaux et soignants portent sur leurs épaules une pression très forte et, aujourd’hui, une nouvelle difficulté s’ajoute à cela concernant l’approvisionnement de matériel médical. Les respirateurs, les défibrillateurs, les prothèses et bien d’autres dispositifs encore, essentiels à la santé de tous, risquent de manquer, avec tout ce que cela implique en termes de prise en charge des patients.

Les entreprises du secteur et notre Parlement ont, à plusieurs reprises déjà, alerté la Commission européenne au cours des dernières années. En plus de la situation économique actuelle, ces entreprises se voient imposer des contraintes administratives lourdes et parfois, aujourd’hui en tout cas, impossibles à remplir faute d’organismes de certification en nombre suffisant. Ces entreprises ont aujourd’hui besoin de sécurité. Alors, nous nous tournons vers la Commission européenne à qui nous demandons de trouver rapidement des solutions concrètes.

Protection of livestock farming and large carnivores in Europe (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je crois qu’il est vraiment urgent d’agir. Jura, Doubs, tout près d’ici. Eh bien, ces dernières semaines, les attaques de loups se sont multipliées. Ici comme ailleurs en France et en Europe. Nous devons donc intervenir rapidement parce que, aujourd’hui, les populations de loups se déplacent et causent des pertes inestimables, des pertes économiques, mais aussi des pertes psychologiques pour nos éleveurs et leurs familles. Et au delà de cela, la préservation du pastoralisme et l’entretien de certaines terres sont clairement en jeu.

Alors oui, il faut clairement repenser le classement du loup dans nos régions, parce que cette espèce n’est définitivement plus menacée aujourd’hui. Il faut aussi un meilleur suivi des meutes de loups, notamment à travers une approche transfrontalière. Il faut une meilleure gestion et on ne peut pas sans arrêt renvoyer la balle aux États membres. Les mesures préventives ne suffisent plus, il faut passer à l’action. C’est aussi le renouvellement de nos générations d’agriculteurs qui est en jeu.

Communication on ensuring availability and affordability of fertilisers (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, M. le commissaire a annoncé aujourd’hui même une communication sur les engrais, ce dont je me réjouis tant le sujet est explosif pour nos agriculteurs européens. Vous rappelez des mesures qui existent déjà: la priorisation de l’approvisionnement en gaz pour le secteur des engrais, la flexibilité en matière d’aides d’État… Tout cela va évidemment dans le bon sens. Néanmoins, ce sont essentiellement des mesures qui ont déjà été prises. Ce sont aussi des mesures qui renvoient vers les États membres.

Ma question est donc simple, Monsieur le Commissaire: quelle stratégie réellement européenne, quelles nouvelles mesures pour faire face à cette explosion des coûts et favoriser l’accessibilité des engrais pour les agriculteurs?

Le risque, avec ce renvoi aux États membres, est un risque de renationalisation, mais aussi de fragmentation et de concurrence au niveau du marché et au niveau des agriculteurs européens.

Enfin, Monsieur le Commissaire, vous n’avez pas voulu lever les droits antidumping sur les engrais produits par des pays tiers. Là aussi, je crois que nous avons besoin d’une mesure qui aille dans ce sens.

Au-delà d’une stratégie pour les engrais, c’est d’une stratégie pour la sécurité alimentaire que nous avons besoin.

Global food security as follow-up to the G20 Agriculture Ministers meeting (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, depuis le début de la guerre en Ukraine, nous nous sommes rappelé que manger à sa faim doit être notre priorité. Lors de la crise de 2008 et l’éclatement des premières émeutes de la faim dans les pays arabes, l’arme alimentaire avait déjà montré son pouvoir majeur de déstabilisation politique. Cette menace qui pèse sur le monde n’est donc pas à prendre à la légère.

En Europe, nous avons depuis longtemps oublié cette réalité. Or, si les Européens ont aujourd’hui de quoi se nourrir, c’est bien le fruit d’une politique agricole, cependant vivement critiquée. Et dès le début du conflit ukrainien, l’Europe a su, là encore, trouver des solutions concrètes en aidant à libérer des céréales jusque-là bloquées en Ukraine. Ce sont des mesures d’urgence qui ont été prises, mais il nous faut maintenant des solutions pérennes pour assurer la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres.

Je voudrais donc reprendre à mon compte l’une des ambitions affichées du directeur général de la FAO, qui soutient la nécessité de développer le recours aux nouvelles technologies et notamment génétiques. C’est un levier important pour assurer une meilleure résilience de nos systèmes agroalimentaires et augmenter la production dans les pays qui en ont le plus besoin. J’invite donc la Commission à faire preuve de courage sur ce sujet-là et à être à la hauteur des enjeux qui nous attendent en nous faisant des propositions rapidement.

International Day for the Eradication of Poverty (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, en cette journée pour l'éradication de la pauvreté, je souhaite d'abord rappeler une bien triste réalité: en Europe, ce sont un peu plus de 10 % des citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté.

Les politiques européennes que nous avons mises en place ces dernières années, notamment avec des initiatives comme la mobilisation de 80 milliards d'euros dans le cadre du Fonds social européen en 2014, ont quand même permis d'enregistrer certains succès et de réduire cette tendance. C'est la preuve que notre modèle européen d'économie sociale de marché dispose d'un certain nombre d'armes pour lutter contre la pauvreté.

Pour ma part, je considère que le travail, un emploi rémunéré, est sans doute le meilleur des filets de sécurité. Mais on voit bien aujourd'hui, avec le COVID et la guerre en Ukraine, que ce filet de sécurité n'est plus suffisant parce que même ceux qui travaillent sont confrontés à de graves difficultés, notamment en raison du coût des carburants. Donc, plus que jamais, il est de notre responsabilité, au niveau européen, de trouver des solutions, notamment pour lutter contre le prix de l'énergie.

Lignes directrices pour les politiques de l'emploi des États membres

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, notre débat arrive dans un contexte difficile en France, puisqu’un conflit social menace notre économie tout entière, entraînant une pénurie de carburant. C’est un véritable coup de massue pour les travailleurs et les entreprises, déjà en proie à la crise énergétique et à l’inflation.

Dans la situation actuelle, en France, mais aussi ailleurs en Europe, soutenir l’emploi est essentiel et constitue notre premier levier d’action pour lutter contre la pauvreté. Cette dernière année, en Europe, les chiffres du chômage ont connu une légère baisse. Toutefois, les jeunes demeurent, ici encore, les plus touchés et peinent à s’insérer dans la vie active. Il est donc plus que jamais impératif de mettre l’accent sur la formation pour développer les compétences des travailleurs d’aujourd’hui et de demain. L’adéquation entre la formation et les besoins des entreprises est vraiment essentielle au bon fonctionnement du marché du travail: c’est le meilleur moyen pour lutter contre le chômage.

Alors que le spectre de la récession plane sur l’Europe, nous devons redoubler d’efforts.

The urgent need for an EU strategy on fertilisers to ensure food security in Europe (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, aujourd’hui plus que jamais le monde agricole a besoin que nous agissions au niveau européen pour lui venir en aide. Outre la détresse immense de certains producteurs, qui font face, qui ont fait face à la sécheresse, nous voici au cœur d’une crise majeure.

Les prix de l’énergie flambent, entraînant dans leur sillage le prix des engrais. Alors que certains agriculteurs, contraints et forcés, limitent leur recours aux fertilisants et que des industriels réduisent, voire arrêtent leur production d’engrais, des conséquences désastreuses sur la sécurité et l’autonomie alimentaire de l’Europe sont à redouter.

Nous voyons désormais une vraie volonté politique émerger pour protéger les Européens sur les questions énergétiques. Nous devons faire preuve du même courage sur la question des engrais. L’inaction européenne en la matière serait une erreur gravissime.

Je propose ainsi qu’à court terme la Commission lève les droits antidumping sur les engrais produits dans des pays tiers, et qu’à long terme nous investissions massivement dans la recherche, pour soutenir une fabrication européenne et innovante. Vous avez déjà levé les droits de douane sur l’ammoniac et l’urée afin de faire baisser la pression à laquelle sont soumis les agriculteurs; il faut à présent aller beaucoup plus loin et changer d’ambition.

La cohésion économique, sociale et territoriale dans l'UE : le 8e rapport sur la cohésion

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, je voudrais moi aussi saluer ce rapport, qui reprend toutes les opportunités des régions frontalières, mais qui montre aussi les difficultés. Habitant moi-même en Alsace, dans le Grand Est, des territoires profondément frontaliers, je voudrais témoigner des difficultés – en particulier l’engorgement sur les routes – que subissent les travailleurs frontaliers qui traversent les frontières chaque jour, avec son lot d’effets négatifs sur la santé humaine, mais aussi sur la santé de notre planète.

Je voudrais qu’on réfléchisse ensemble à deux pistes. D’abord, la piste des mobilités transfrontalières à développer: des mobilités douces, mais aussi des mobilités ferroviaires, pour lesquelles il nous faut des financements. À quelques kilomètres d’ici, nous manquons par exemple de trains pour traverser le Rhin. Je voudrais aussi explorer une deuxième piste, celle – lorsque c’est possible – du télétravail pour nos travailleurs frontaliers. Ce télétravail qui était possible pendant le COVID et qui aujourd’hui est un véritable parcours du combattant pour les travailleurs parce qu’ils se retrouvent face au mur des États membres et dépendants de leur volonté, ou non d’ailleurs, pour avancer sur les législations sociales et fiscales. Et là, Madame la Commissaire, nous avons besoin aussi d’une impulsion forte, politique, de votre part et de la nôtre.

Salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, avec cette directive, le Parlement européen acte définitivement un pas supplémentaire vers une Europe plus sociale, plus juste et plus solidaire. Tout en respectant les traditions juridiques de chaque État membre, ce texte que nous adopterons demain établira un cadre commun pour porter la convergence sociale vers le haut.

À l’heure où les travailleurs sont pleinement touchés par l’inflation et par la hausse des prix, nous devons nous assurer que chacun puisse vivre décemment de son travail. Et c’est vraiment l’objectif de ce texte: que tous les travailleurs en Europe disposent d’un salaire minimum qui soit en adéquation avec le coût de la vie de leur pays et qui permette de vivre dignement. Alors voter ce texte, c’est aussi dire non au phénomène des travailleurs pauvres en Europe.

Nouvelle stratégie de l'Union européenne pour les forêts pour 2030 – Gestion durable des forêts en Europe

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, nos forêts ont été terriblement dévastées cet été avec la sécheresse et les incendies, avec des conséquences terribles pour nos territoires. Parce que sur le plan environnemental, rappelons que nos forêts abritent de la biodiversité, qu’elles stockent du carbone. Mais elles sont aussi porteuses de solutions importantes en matière de bioéconomie et de bioénergie, en valorisant nos ressources sylvicoles. Valoriser ces ressources fait partie intégrante de la bonne gestion forestière pour que nos forêts soient entretenues, en bonne santé, et pour permettre le renouvellement des peuplements mais aussi l’adaptation des essences au réchauffement climatique.

Je voudrais aussi rappeler le rôle économique de nos forêts. Dans ma région, dans le Grand Est, rien que là, la filière bois et forêts, ce sont 55 000 emplois.

Alors, au cours de cette semaine, chers collègues, soyons ambitieux pour notre planète et pragmatique d’un point de vue économique. Et ce, que ce soit pour la stratégie forestière, que ce soit pour le texte sur les énergies renouvelables ou encore pour le texte sur la déforestation.

Recent heat wave and drought in the EU (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la sécheresse devient récurrente au fil des années et soulève deux enjeux essentiels.

Le premier est la question de la gestion de l’eau sur nos territoires et la nécessité de concilier tous les usages de cette ressource vitale pour la consommation humaine, mais aussi pour les cultures, pour l’élevage, pour l’industrie et pour l’énergie. Le deuxième enjeu est celui de la sécurité alimentaire, qui est l’affaire de tous.

Voilà pourquoi il nous faut très vite des mesures exceptionnelles d’accompagnement du monde agricole pour lui permettre de produire. Pour cela, nous devons travailler au soutien et à plus de flexibilité pour les systèmes d’irrigation. Nous devons réfléchir à la question du stockage de l’eau. Il nous faut plus de recherche et d’innovation pour mieux gérer cette ressource qu’est l’eau.

Enfin, je voudrais aussi rappeler que nous devrions retravailler la question du déclenchement de l’outil de gestion des risques, qui peut venir en accompagnement, en cas de catastrophe.

Je crois que le monde agricole et le monde sylvicole aujourd’hui ont besoin d’un soutien clair et à très court terme de la part de notre assemblée.

Le plan d’action de l’UE sur l’agriculture biologique

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je voudrais d’abord remercier ma collègue, Simone Schmiedtbauer, pour ce rapport qui était un travail d’équilibriste, mais elle a bien relevé le défi, encourageant la production biologique, mais tout en ayant une approche pragmatique.

Et c’est ce qu’il faut aujourd’hui, du pragmatisme. Lorsqu’on se fixe des objectifs pour développer la production biologique, il faut surtout s’assurer qu’il y ait un marché en face. Et on voit bien dans un certain nombre de pays membres, c’est le cas chez moi en France, qu’il y a un véritable problème avec la production biologique car le coût est plus important. C’est notamment le cas dans le secteur du lait: les producteurs ont beaucoup de mal à écouler leur production et à trouver des débouchés. C’est notre responsabilité d’être attentifs à ce point-là parce que nous emmenons les agriculteurs vers des investissements colossaux. Donc, il faut être sûr que derrière, il puisse y avoir une rentabilité et une demande.

En assurant le développement plus large des marchés publics écologiques, ce rapport propose de très bonnes solutions. Bravo!

Je voudrais également saluer le fait que le rapport n’oppose pas l’agriculture biologique et l’agriculture plus conventionnelle, qui elle aussi fait beaucoup d’efforts pour se renouveler. Je crois que ça doit être salué. Nous avons déjà l’agriculture la plus exigeante en Europe.

Et enfin, je voudrais insister sur la nécessité de travailler à des chaînes d’approvisionnements locales, parce que ça aussi, c’est une piste à explorer, et pour l’alimentation et pour l’environnement.

Renforcer l’Europe dans la lutte contre le cancer - vers une stratégie globale et coordonnée

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le Ministre, chers collègues, la lutte contre le cancer, c’est vraiment le sujet pour lequel l’Union européenne apparaît comme la bonne échelle et a une véritable valeur ajoutée à apporter. En effet, nous sommes tous concernés, nous avons tous perdu des proches. Alors oui, l’accès à de meilleurs traitements et à une meilleure prise en charge des malades, le droit à l’oubli ou encore une meilleure coopération transfrontière dans l’accès aux thérapies doivent être des priorités.

Nous devons néanmoins rester raisonnables, notamment en ce qui concerne la consommation d’alcool. Oui, sans aucun doute, il faut se battre contre la consommation excessive d’alcool; mais non au zéro alcool. Le vin et la bière font partie de l’art de vivre dans nos campagnes et sont des secteurs économiques essentiels, créateurs d’emplois dans de nombreux territoires. Alors, soyons ambitieux dans notre lutte contre la maladie, mais faisons-le de manière pragmatique.

Résolution sur l’autonomisation de la jeunesse européenne: emploi et reprise sociale après la pandémie

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Messieurs les Présidents, chers collègues, les jeunes ont payé le prix fort de la crise du COVID. Et aujourd’hui encore, leur taux de chômage explose, fragilisant plus encore leur avenir. Paradoxalement, partout en Europe, nos entreprises ne parviennent pas à recruter. Artisans, hôteliers, restaurateurs, agriculteurs, aidants familiaux: dans tous ces secteurs, il y a un manque criant de main-d’œuvre pénalisant la reprise partout en Europe.

Alors, que pouvons-nous proposer: des fonds, des financements? Il en existe déjà un certain nombre. Des initiatives pour la mobilité? Là aussi, elles existent. Sans doute faudrait-il simplifier et mieux se coordonner. Mais moi, je pense que nous devons surtout amener les États membres à mettre en place des formations qualifiantes qui soient en adéquation avec les besoins du monde économique. C’est ainsi que nous parviendrons à aider les jeunes qui débordent d’énergie et de bonnes idées.

Politique agricole commune (PAC) 2021–2027

Cet accord interinstitutionnel permettra de maintenir un équilibre entre le développement économique nécessaire des filières agricoles et des territoires ruraux, le soutien essentiel au revenu de nos agriculteurs et la transition indispensable de l’agriculture européenne vers plus de durabilité.

Les dispositifs de soutien de la future PAC ainsi que les exigences financières et de contrôle resteront communs, garantie nécessaire pour limiter les distorsions de concurrence au sein même du marché intérieur.

En outre, nous avons renforcé les instruments de lutte contre la fraude tout en intégrant pour la première fois un droit à l’erreur pour les agriculteurs – ayant porté cette proposition, avec Michel Dantin avant moi, c’est une fierté personnelle.

Nous avons aussi réformé en profondeur l’organisation commune des marchés et une réserve de crise d’au moins 450 millions d’euros est établie pour lutter contre les crises. Les observatoires des marchés et les outils de gestion sont confortés.

Alors oui, tout n’est pas parfait. Néanmoins, cette nouvelle PAC, que j’appelle chacun et chacune d’entre vous à soutenir aujourd’hui, est l’antithèse du projet de décroissance du secteur agricole porté par certains groupes politiques. Soutenir la PAC, c’est permettre au secteur agricole de se développer. Voter contre, c’est souscrire à un projet pouvant mener à la fin de notre souveraineté alimentaire, confier le soin au reste du monde de nous nourrir sans pour autant engranger des gains environnementaux et climatiques significatifs. Pour ma part, j’ai fait mon choix.

Une stratégie «De la ferme à la table» pour un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, c’est avec sérieux et méthode que nous devrions travailler à la lutte contre le changement climatique et à la protection de nos ressources naturelles. C’est pourtant tout le contraire que je retrouve dans l’attitude de la Commission européenne, qui nous présente une stratégie privilégiant des effets d’annonce plutôt que des objectifs pragmatiques fondés sur la science. C’est aussi tout le contraire que je retrouve dans son refus catégorique de mener une analyse globale de l’impact de cette stratégie, décrédibilisant ainsi les objectifs qu’elle propose.

Au contraire, nous avons besoin d’inspirer la confiance, de croire au progrès et de stimuler l’innovation au lieu de présenter la décroissance comme seul horizon possible pour l’agriculture européenne. Nous avons besoin d’accompagner nos agriculteurs et de ne pas les accabler de contraintes et de taxes supplémentaires. Enfin, nous avons besoin de réorienter notre politique commerciale, car, sans cela, il est clair que les gains climatiques de nos politiques seront minimes.

The Council's lack of will to move the European cross-border mechanism forward (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, alors que près d’un Européen sur trois vit dans une région frontalière, le Conseil a décidé de ne pas continuer les travaux sur le règlement relatif à la création d’un mécanisme transfrontalier européen, outil que le Parlement européen a pourtant appelé de ses vœux.

Les régions frontalières sont de véritables petits laboratoires européens, qui innovent et vivent l’Europe au quotidien. C’est là que nous construisons ce beau projet européen. Ce règlement était donc très attendu dans des territoires comme le mien, ici en Alsace. Nul doute que si nous avions eu ce mécanisme, alors le tram allant de Strasbourg à Kehl aurait vraisemblablement été réalisé beaucoup plus rapidement. Nul doute aussi que nous aurions avancé plus rapidement dans notre projet actuel d’utilisation de l’énergie consommée dans une aciérie à Kehl pour chauffer Strasbourg. Ce sont des exemples du quotidien, qui pourraient également s’appliquer à la santé transfrontalière, à l’emploi transfrontalier et à la mobilité.

Alors oui, après la crise de la COVID-19, alors que l’activité reprend et qu’il y a une multitude de projets dans ces régions transfrontalières, nous avons vraiment besoin d’un tel mécanisme et nous attendons une nouvelle initiative et des alternatives de la part du Conseil.

Conditions de travail, droits et protection sociale justes pour les travailleurs de plateformes - nouvelles formes d'emploi liées au développement numérique

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, depuis plus d’une dizaine d’années, nous voyons se développer une forme de travail nouvelle offrant de nombreuses opportunités économiques pour nos entreprises, nos entrepreneurs et nos emplois. Avec la pandémie que nous venons de traverser, ces emplois liés au numérique ont pris une toute autre mesure. Les travailleurs des plateformes ont ainsi permis de sauver certains restaurateurs en leur permettant de continuer à fonctionner un minimum pendant ces mois de crise sanitaire. Ces hommes et ces femmes aux profils parfois très différents se trouvent parfois dans des conditions de travail difficiles et c’est notre rôle de les protéger, de garantir qu’ils aient accès au statut juridique adéquat et aux droits qui en découlent, tout comme il nous revient d’assurer une concurrence loyale à nos entrepreneurs vis-à-vis des plateformes.

Le rapport du Parlement exprime ici la nécessité de protéger les travailleurs des plateformes, en considérant en particulier que ceux-ci sont par défaut salariés. Concrètement, en cas de conflit, ce sera donc à la plateforme de prouver que le travailleur est indépendant si elle estime que c’est le cas. Ce mécanisme viendrait donc répondre aux problèmes de qualification existants, tout en laissant une flexibilité pour les plateformes faisant travailler de véritables indépendants. Je me réjouis donc de l’adoption de ce rapport qui protège les travailleurs et laisse la possibilité d’opportunités économiques.

Résolution sur l’initiative citoyenne «End the Cage Age»

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, nous sommes tous, tout comme nos éleveurs européens, des défenseurs du bien-être animal et nous sommes tous d’accord pour dire que nous devons aller vers une amélioration constante du bien-être dans nos élevages.

Alors, si je me réjouis de l’adoption de cette résolution, je voudrais toutefois avouer qu’elle suscite également quelques inquiétudes. Nous demandons à nos agriculteurs d’assurer notre autonomie alimentaire, de nous fournir une alimentation saine et de qualité et de produire de manière plus durable et plus respectueuse du bien-être animal. Ils sont déjà pleinement engagés dans cette direction et ont déjà beaucoup fait évoluer leurs pratiques. Toutefois, nous devons prendre garde à ne pas vouloir leur imposer trop de contraintes trop vite.

Or, une partie de cette assemblée ne l’entend pas de cette voix et propose même de bannir des pratiques propres à certains de nos secteurs, porteurs de traditions représentatives de nos terroirs. Je veux parler ici du gavage, qui permet à notre secteur français du foie gras de perpétuer une tradition gastronomique propre à nos régions.

Cette proposition, redéposée dans un amendement de plénière, est hors du champ de la résolution que nous voterons aujourd’hui. Elle est malheureusement représentative de l’agribashing que subissent nos agriculteurs. Alors, j’espère que nous pourrons pleinement la rejeter.

Autism and inclusive employment (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, l’autisme est un handicap qui touche près de 5 millions d’Européens. En France, ce sont environ 700 000 personnes qui sont atteintes d’un trouble du spectre autistique.

Mais bien au-delà de ces chiffres, ces personnes sont confrontées à de réelles difficultés: des difficultés dans leur vie quotidienne, des difficultés pour se former, des difficultés pour trouver un emploi. Et c’est vrai que la pandémie de COVID-19 a rendu encore plus urgente l’adaptation de l’apprentissage à distance afin de le rendre plus inclusif. Aujourd’hui, il n’y a pas de solution magique qui pourrait être mise en œuvre pour aider ces personnes, parce qu’il y a une grande diversité concernant les personnes qui se trouvent en situation d’autisme et elles ont des besoins différents.

Alors, je crois que nous devons concentrer nos efforts sur trois axes de travail.

Premièrement, je pense qu’il nous faut davantage de chiffres, des informations pour savoir qui sont les personnes et quels sont leurs besoins. Aujourd’hui, encore trop peu de recherches sont menées sur les handicaps invisibles, dont fait partie l’autisme.

Deuxièmement, le taux d’emploi de ces personnes est largement en dessous de celui des personnes en situation de handicap. Donc, nous devons faire mieux, adapter des postes par exemple.

Et troisièmement, je pense que nous devons tout faire pour lutter contre les discriminations en améliorant l’accès pour tous à l’éducation, à l’apprentissage et à la formation.

Enfin, je voudrais dire que durant cette semaine, dans cet hémicycle, le leitmotiv tout au long de nos derniers débats a été celui d’une Europe sociale et inclusive qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Eh bien, mettons maintenant en œuvre toutes nos propositions.

Follow-up of the Porto Social Summit of 7 May 2021 (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, depuis un an, nous traversons une crise sans précédent. Le sommet de Porto était donc attendu et indispensable. C’est vraiment le moment pour franchir un nouveau cap en faveur d’une Europe sociale.

La pandémie l’a prouvé, nos jeunes souffrent tout particulièrement. Ils manquent notamment d’opportunités pour se former. Au cours de ce sommet social de mai, l’accent a été mis sur l’éducation et sur les compétences qui doivent être au cœur de notre action politique. En effet, le monde change et de nouvelles compétences seront nécessaires aux nouvelles générations. 65 % des enfants qui entrent à l’école primaire aujourd’hui exerceront un métier qui n’existe pas encore. C’est donc un défi majeur que nous devons relever.

Le développement du numérique et la transition environnementale que nous vivons aujourd’hui changeront considérablement les métiers de demain et nous devons nous y préparer très rapidement.

Les emplois d’aujourd’hui ne sont donc pas les emplois de demain. Nous devons préparer et investir dans notre avenir, dans l’avenir de notre jeunesse, à travers la formation, la formation professionnelle, l’apprentissage et l’apprentissage tout au long de la vie.

European Social Fund Plus (ESF+) 2021-2027 (continuation of debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, plus de 60 ans se sont écoulés depuis la création du Fonds social européen.

En France, au cours de la dernière programmation, ce sont près de quatre millions de personnes qui ont pu être accompagnées vers un retour à l’emploi, vers la reconversion ou vers une nouvelle formation. Après ces mois de pandémie, les 88 milliards d’euros de ce nouveau Fonds social européen devront être mobilisés rapidement pour venir en soutien aux plus vulnérables, aux plus démunis, aux enfants menacés de pauvreté. Ils devront également accompagner les jeunes, nos jeunes si touchés par la crise, souvent sans formation, sans stage, alors même que ce sont eux dont nous avons besoin pour créer, pour construire ensemble l’avenir de l’Europe.

Avec ce nouveau fonds, Mesdames et Messieurs, l’Europe est au rendez-vous de la solidarité. Mais la balle est maintenant dans le camp des États membres.

The severe impact of the recent spring frost on fruit and wine growers (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, depuis plus d’un an, les obstacles s’accumulent pour nos agriculteurs européens: guerre commerciale avec les États-Unis, pandémie et maintenant, terribles épisodes de gel.

En France, de nombreuses régions ont été impactées par cette vague de froid exceptionnel, causant d’importants dégâts dans nos cultures de fruits et de vin, et se traduisant par une perte sèche de revenus pour les producteurs. Les soutiens nationaux sont insuffisants pour pallier ces calamités agricoles. La situation actuelle montre, une fois de plus, l’importance d’outils de gestion des risques forts et capables d’aider nos agriculteurs face à ces pertes importantes.

La réforme de la politique agricole commune permettra d’avancer sur ces sujets, en donnant plus de flexibilité aux États membres, mais également en consolidant les avancées obtenues dans le cadre du règlement Omnibus et dans le règlement de transition.

Toutefois, ces avancées sont trop timides et la boîte à outils de gestion des risques de la PAC restera facultative pour les États membres. Je déplore, à ce titre, les résistances de certains d’entre nous sur les bancs de notre hémicycle qui nous empêchent d’aller plus loin, et ce d’autant plus que le réchauffement climatique sera malheureusement propice à la répétition de ce type d’événement. Je regrette également que les États membres ne soient pas plus ambitieux dans la mise en place d’une véritable réserve de crise.

Nous devons nous doter des moyens nécessaires pour accompagner nos producteurs dans ces pires moments, mais aussi pour leur donner les moyens de faire évoluer leur production vers plus de résilience lorsque cela est nécessaire.

Incidence de la réglementation de l’Union sur la libre circulation des travailleurs et des services: la mobilité de la main-d’œuvre au sein de l’Union, un instrument pour faire coïncider besoins du marché du travail et compétences

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la libre circulation des travailleurs est une pierre angulaire du projet européen. Cette mobilité représente des perspectives d’emploi que nous devons encourager, parce que dans certaines régions d’Europe, il y a beaucoup de main-d’œuvre, mais peu d’emplois, donc il faut mettre en adéquation la main-d’œuvre avec l’emploi.

En effet, aujourd’hui, seuls 4 % des travailleurs usent de cette liberté en travaillant dans un autre État membre que celui dont ils ont la nationalité. Or, le marché unique doit être une chance pour tous. Dans les régions frontalières, qui représentent 40 % des régions en Europe, cette mobilité a encore plus de sens. En tant qu’Alsacienne, j’ai bien vu les conséquences de la pandémie de COVID-19 et les difficultés causées pour des milliers de travailleurs frontaliers passant les frontières tous les matins.

Tout l’enjeu pour nous, aujourd’hui, est de trouver un bon équilibre pour faciliter les déplacements sans ajouter de surcharge administrative, en particulier dans les régions frontalières. Il faut aussi trouver un équilibre pour faire en sorte d’avoir un traitement équitable pour tous les travailleurs. Enfin pour nos entreprises, il faut assurer des conditions loyales de concurrence.

Dans tous les cas, la crise que nous traversons remet la libre circulation au cœur des enjeux.

European Globalisation Adjustment Fund (EGF) 2021-2027 (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, l’actualité nous montre très régulièrement de douloureuses images d’usines européennes qui doivent fermer leurs portes, victimes d’une mondialisation désordonnée, victimes de la pandémie de COVID, ou victimes de choix stratégiques d’entreprise – et je pense en particulier aux 261 salariés de Duppigheim, en Alsace, dont l’emploi est aujourd’hui menacé.

Alors plus que jamais, le Fonds européen de soutien à la mondialisation, qui a fait ses preuves en soutenant 150 000 travailleurs, doit être renforcé. C’est ce qui est proposé dans cet accord, en abaissant le seuil de personnes pouvant en bénéficier, en incitant également les salariés licenciés à créer leur propre entreprise et en permettant aussi de mieux concilier recherche d’emploi, nouvelle formation et vie privée.

Maintenant que l’outil est en place, cet outil qui montre que l’Europe peut s’engager aux côtés des plus fragiles, il nous reste simplement à espérer que nous n’aurons pas trop à l’actionner.

Long-term vision for rural areas (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, les zones rurales représentent près de la moitié du territoire européen et pour faire vivre ces espaces, l’agriculture joue un rôle crucial.

C’est pourquoi, il est essentiel de maintenir nos activités agricoles et de transformation au cœur de nos régions. Elles sont porteuses de richesses, de création d’emplois et font vivre nos territoires, leurs écoles et leurs commerces. Cette future initiative devra tenir compte du besoin d’accompagnement de notre agriculture face au changement climatique, à la mondialisation ou encore aux crises sanitaires.

Je voudrais rappeler ici le fait que la politique agricole commune ne peut pas être le seul outil pour soutenir le développement économique, social et durable de nos territoires ruraux. D’autres enjeux, autres que ceux agricoles, nécessitent d’autres financements. Le désenclavement physique et numérique de ces espaces représente un enjeu majeur et le FEDER doit lui aussi pleinement jouer son rôle afin de permettre aux territoires de se saisir des opportunités liées au pacte vert et au numérique. La coopération transfrontalière a ici également tout son rôle à jouer via le programme Interreg, qui permet de renforcer des bassins d’emplois porteurs de dynamisme pour ces territoires.

C’est donc une véritable synergie qu’il faut actionner pour permettre à ces zones rurales de relever les défis de demain.

Résolution sur la communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions sur une stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, bien avant la pandémie, nous savions déjà que les compétences et l’apprentissage étaient déterminants.

Avec la crise du COVID-19, la transformation du monde du travail s’est accélérée de manière exponentielle, vers toujours plus d’usages numériques. Nos entreprises ont donc besoin d’une main d’œuvre encore plus qualifiée pour répondre aux nouveaux défis, en particulier se préparer à l’apparition de nouveaux métiers. En effet, 65 % des enfants entrant à l’école primaire exerceront un métier qui n’existe pas encore.

Or, aujourd’hui, 42 % des Européens manqueraient de compétences informatiques de base. En plus, la crise actuelle met en difficulté bien des jeunes qui sont en train de se former – pas de stages, pas de mobilité, cours à distance –, ce qui occasionnera des difficultés supplémentaires pour les intégrer dans le monde du travail.

Plus que jamais, les liens doivent être renforcés entre la formation et le monde de l’entreprise. Et dans cet esprit, l’apprentissage doit être valorisé en tant que voie d’excellence pour l’insertion professionnelle et l’acquisition de nouvelles compétences.

Je salue donc cette stratégie que la Commission européenne souhaite mettre en œuvre, car elle permettra de répondre aux défis que l’Union européenne est en train de vivre.

Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) 2014-2020: mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la COVID-19

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs, les plus démunis subissent de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire, économique et sociale liée à la COVID-19.

Dans cette période très particulière, de plus en plus de personnes basculent dans la grande précarité. Les contraintes logistiques et de ressources humaines, notamment en raison des mesures de confinement mises en place et de distanciation sociale, entravent de plus en plus la distribution de l’aide alimentaire et matérielle de base, ainsi que le soutien à l’inclusion sociale.

De nombreux bénévoles, et je tiens d’ailleurs à les saluer, qui sont des piliers du front ne peuvent plus aussi facilement se mobiliser car certains aussi, il faut bien le dire, appartiennent à des groupes à risque plus élevé de maladies graves. Il y a aussi parmi eux des personnes plus âgées.

C’est donc toute la chaîne de solidarité et d’aide aux plus vulnérables qui est fragilisée par cette pandémie. Pour faire face à cette situation très préoccupante, c’est l’Europe, c’est l’Union européenne qui est au rendez-vous, et je suis donc très contente que les mesures que nous avons déjà prises, que nous allons prendre permettront de lutter contre cette grande précarité.

Le présent rapport complète le règlement FEAD précédemment adopté et permettra de débloquer des ressources supplémentaires. C’est essentiel, c’est un beau témoignage de l’Europe solidaire, proche des démunis, l’Europe qui a du cœur.

Dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) au cours de l'année 2021

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, dans ce règlement de transition, la contribution du Parlement européen a été essentielle pour apporter à nos agriculteurs une stabilité et une sécurité juridique dans des temps bien incertains. Nous avons obtenu une transition de deux ans, qui nous permettra de finaliser la négociation de la future PAC avec sérénité et sérieux.

Mais ce n’est pas tout, car nous avons également obtenu la réforme d’une série d’outils qui pourront accompagner nos agriculteurs pour faire face aux aléas et aux crises qui peuvent les frapper. Je pense en particulier à la révision des outils de gestion de risques et à la mise en place d’une exemption du régime des aides d’État, des dispositifs d’épargne et de précaution. Enfin, nous avons obtenu le maintien du budget du POSEI, ce qui n’était pas une mince affaire.

Dans le cadre de ce règlement, nous avons également intégré le plan de relance agricole européen. C’est près de huit milliards d’euros sur deux ans qui seront disponibles pour relancer l’activité économique de nos secteurs et de nos territoires ruraux. Je me réjouis d’avoir pu obtenir que plus de la moitié des fonds soient ciblés sur des investissements d’avenir durables et numériques et sur l’installation des jeunes.

Un regret néanmoins: c’est que la volonté du Parlement de réformer la réserve de crise ait été une fois de plus rejetée par le Conseil et la Commission. En cas de crise sévère dans les deux ans à venir, le Conseil et la Commission porteront donc une sacrée responsabilité.

End of the derogation for slaughter establishments laid down in Regulation (EU) 2017/185 (debate)

En ces temps de crise économique, il est essentiel de défendre ce modèle d’activité à la fois synonyme d’emplois et de richesse économique. La pérennisation de cette dérogation représente donc d’abord un réel enjeu pour certains de nos territoires ruraux qui risquent d’être fortement pénalisés, alors qu’ils traversent déjà une situation plus que difficile.

Mais au-delà de ces considérations économiques, ces modes de production trouvent aussi une résonance toute particulière à l’ère du pacte vert et de la stratégie «de la ferme à la table», qui nous appellent à encourager les circuits de proximité, répondant également en cela à une demande sociétale croissante.

Voilà pourquoi nous attendons une réponse de la Commission qui aille dans le bon sens, car ce monde agricole en a fortement besoin.

Politique agricole commune (PAC) 2021–2027

En tant que membre de l’équipe de négociation du groupe PPE sur cette réforme, je sais combien le processus de négociation a été difficile et parfois frustrant au cours des derniers mois. Néanmoins, un accord a été trouvé. L’intégration progressive des enjeux environnementaux et climatiques dans la politique agricole commune est l’une des lignes de force de son évolution. Néanmoins, ne cédons pas à la surenchère dans ce domaine en promouvant des totems politiques et des grands chiffres en dehors de toute réalité concrète. Je préfère m’appuyer sur le terrain et la vérité est que les agriculteurs ne nous ont pas attendus pour s’engager dans la transition de leurs pratiques et nous nous devons de les soutenir via l’incitation plutôt que la contrainte, via l’accompagnement plutôt que par les sanctions. Si l’ambition environnementale et climatique de la PAC sort renforcée de cet accord, elle assure également un équilibre entre ces objectifs et le soutien au revenu des agriculteurs et le développement économique des filières.

Chers collègues, nous nous sommes battus au cours des derniers mois pour que la politique agricole commune reste un outil d’économie agricole, tant cette politique est essentielle pour accompagner les filières européennes dans leur développement, leur structuration mais aussi pour les aider à faire face à la mondialisation des échanges.

Nous avons introduit de nouveaux programmes opérationnels, révisé les règles relatives aux outils de coopération entre agriculteurs, sécurisé les missions des interprofessions par rapport à l’application du droit de la concurrence, renforcé les outils de gestion de l’offre pour les produits sous signe de qualité et, enfin, pérennisé le système des autorisations de plantation jusqu’en 2050.

De même, nous nous sommes battus pour réformer la réserve de crise pour la rendre plus opérationnelle et mettre en place un observatoire européen pour améliorer la transparence des marchés et permettre à l’Union d’intervenir rapidement en cas de crise majeure.

Enfin, une barrière écologique est introduite via l’interdiction d’entrée sur le marché européen des produits qui ne respecteraient pas nos standards sanitaires et environnementaux.

Chers collègues, l’un des enjeux principaux de la réforme est aussi le maintien du caractère commun de la politique agricole commune. Si la PAC se doit d’être flexible pour s’adapter aux réalités des territoires européens, il est primordial de maintenir un socle commun fort, sinon nous irons vers 27 politiques agricoles européennes divergentes et nous ne pourrons garantir une égalité de traitement entre les agriculteurs.

Aussi, le Parlement s’est engagé contre cette tendance mortifère de l’idée européenne. Chers collègues, ensemble malgré nos divergences, défendons cette ambition commune.

Farm to Fork Strategy - the key role of farmers and rural areas (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, la stratégie de la fourche à la fourchette a le potentiel d’apporter beaucoup à notre secteur agroalimentaire ainsi qu’au consommateur final, mais pour réussir, il faudra faire preuve de cohérence et de réalisme.

Cohérence, car l’enjeu climatique nécessite un budget conséquent, à la mesure du défi auquel nous sommes confrontés. Nous ne pouvons pas accepter les coupes budgétaires proposées et demander à nos agriculteurs de faire plus avec moins. Nous devons également parfaire l’articulation entre la réforme de la PAC en cours et le pacte vert.

Réalisme, car nous devons absolument fonder nos décisions sur la science, et non pas sur l’idéologie. Ne menons pas nos secteurs dans des impasses techniques et ne les privons pas de technologies innovantes, alors que le monde et nos concurrents avancent à grands pas.

Enfin, rappelons-nous que nos agriculteurs sont la solution, qu’il faudra qu’ils soient au cœur de notre stratégie, et qu’il faudra aussi répondre aux impératifs vitaux de viabilité économique et de compétitivité.

Measures to address the impact on European agriculture of the WTO ruling on the Airbus dispute (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, une fois de plus, l’agriculture est la victime collatérale d’un conflit qui la dépasse. La décision américaine d’imposer près de 25 % de droits de douane sur des produits agricoles européens emblématiques est éminemment politique et frappe de plein fouet un secteur qui a déjà dû faire face aux sanctions russes depuis 2015 et qui doit aussi se préparer à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Aussi devons-nous œuvrer à la rapide désescalade des sanctions et des tensions commerciales, et la Commission européenne doit être prête à mobiliser tous les outils à sa disposition afin d’aider nos secteurs à diversifier leurs débouchés ou à renforcer leur présence sur le marché américain. À ce titre, je voudrais saluer les annonces du commissaire Hogan en faveur, notamment, de la mise en place d’actions transversales de promotion, de l’augmentation des taux de cofinancement et de l’assouplissement des règles de promotion dans les programmes nationaux viticoles. Ces propositions répondent à notre mobilisation. Néanmoins, Madame la Commissaire, nous devons rester vigilants, et si ces sanctions devaient mener à une déstabilisation plus profonde des secteurs touchés, nous devrions être prêts à user des outils de l’OCM uniques, c’est à dire au stockage privé ou à l’octroi de mesures de compensation.

Enfin, cet épisode nous montre bien que dans un monde de plus en plus instable, nous devons maintenir un budget agricole fort et continuer la réforme de nos outils de prévention et de gestion des marchés.

Accord d’association UE/Euratom/Ukraine: préférences commerciales applicables aux viandes de volaille et aux préparations à base de viandes de volaille

– Monsieur le Président, je ne souhaite pas blâmer outre mesure les négociateurs de la Commission, mais il faut bien reconnaître que les Ukrainiens nous ont bien eus. Les éleveurs européens de volailles, déjà sous pression, paient cher cette naïveté européenne, qui continuera durablement de se payer cher, puisque l’Ukraine a obtenu, dans l’affaire, un contingent supplémentaire de 50 000 tonnes.

Personnellement, je regrette que la demande de la commission de l’agriculture n’ait pas été reprise, à savoir l’introduction d’une clause de sauvegarde dite «de nouvelle génération». Cela étant, comme vous l’avez dit, Monsieur le Commissaire, ce texte met fin à une situation qui était hors contrôle et, bien évidemment, il convient d’y donner notre assentiment.

Threats to the status of volunteer firefighters in the European Union (debate)

Les événements de cet été nous ont bien rappelé que leur intervention est indispensable dans notre quotidien, pour assurer la protection à la fois des citoyens, des entreprises et des espaces ruraux.

Les pompiers volontaires participent également à créer du lien social, notamment dans les zones rurales. Leur engagement citoyen, altruiste, est indispensable pour une Europe plus solidaire.

Dans l’Union européenne, parmi les 3 millions et demi de sapeurs-pompiers, on compte de nombreux volontaires. En France, ces volontaires constituent 80 % des effectifs. Ils réalisent à eux seuls les deux tiers du temps d’intervention des services de protection.

Chers collègues, je voudrais ici tirer la sonnette d’alarme, car ce modèle nous semble en danger. Un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, rendu en février 2018, a qualifié de temps de travail la situation d’un sapeur-pompier volontaire belge en garde à domicile. Les périodes d’astreinte de ce pompier volontaire ont été reconnues comme du temps de travail et lui ont été dédommagées.

Si cet arrêt fait jurisprudence, cela devra être précisé, mais nous craignons que cette brèche mène à une possible intégration des pompiers volontaires dans le champ de la directive «temps de travail». Les obligations que fixe cette directive en termes de temps de repos, de travail, mais aussi de congés rendraient donc incompatible l’activité de sapeurs-pompiers volontaires avec un emploi salarié.

Il y a donc un véritable risque que le volontariat soit confondu avec une charge de travail. Si tel était le cas, cela sonnerait la fin de notre modèle de secours. Cela mettrait également à mal l’engagement citoyen libre que représente le volontariat. Les conséquences de cette situation seraient dramatiques en raison de l’insécurité juridique.

L’Europe, bien entendu, est censée promouvoir les formes de volontariat et garantir la sécurité des citoyens. On se retrouve là avec une situation où ce serait tout l’inverse. Voilà pourquoi nous nous mobilisons, je me mobilise, avec mes collègues présents aujourd’hui, mais aussi avec l’ensemble de mes collègues du groupe PPE, et nous demandons que la portée de cette directive soit clarifiée. Nous demandons à la Commission européenne de mettre en œuvre des actions concrètes, un cadre pour restaurer la sécurité juridique du système des sapeurs-pompiers volontaires.

Résolution sur la brevetabilité des plantes et des procédés essentiellement biologiques

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent, disait Chateaubriand. Si cela est vrai dans certaines parties du monde – et l’actualité de cet été nous l’a cruellement rappelé – l’Europe fait exception en la matière, puisque la forêt européenne s’étend d’un hectare toutes les quatre secondes. C’est une chance, mais c’est surtout une grande responsabilité.

Dans un contexte de vague de chaleur intense, d’attaque de parasites et de maladies du bois, nous devons redoubler nos efforts pour que nos forêts européennes soient bien gérées et continuent à jouer un rôle économique, social et environnemental. Car le potentiel des forêts européennes pour la réalisation de l’accord de Paris est extraordinaire. Encore faut-il s’autoriser à exploiter nos ressources dans le plein respect du développement durable et de la croissance de notre patrimoine forestier sur le long terme.

Certes, il n’existe pas de politique forestière commune, mais les politiques européennes peuvent avoir un impact sur les politiques nationales. Aussi me paraît-il essentiel, Monsieur le Commissaire, que les crédits du deuxième pilier de la PAC soient maintenus pour la prochaine programmation budgétaire. Ils sont essentiels pour soutenir les propriétaires forestiers dans leur gestion forestière durable. Nous pensons aussi que notre projet de recherche doit être mobilisé pour soutenir l’adaptation au changement climatique.

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