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119. souligne
l’importance de la capture, de l
le rôle que peuvent jouer des conditions écologiquement sûres de piégeage, d
’utilisation et
du
de
stockage du
dioxyde de carbone
CO
pour atteindre les objectifs du
2
pacte vert pour l’Europe
, en soutenant l’économie circulaire, l’évolution des systèmes de piégeage
; se déclare favorable à un programme d’action intégré visant à favoriser le recours à des mesures écologiquement sûres de piégeage, d’utilisation et de stockage
du CO
et
pour
2 réduire
les
efforts
émissions
de
lutte contre les
2 changements climatiques; se déclare favorable à un système intégré de prise en compte du contexte stratégique et d’incitation visant à favoriser le recours à des mesures de piégeage, d’utilisation et de stockage du dioxyde de carbone écologiquement sûres qui se traduisent par une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre;
gaz à effet de serre dans l’objectif de neutraliser l’industrie lourde sur le plan climatique lorsqu’il n’existe aucune possibilité directe de réduction des émissions1 bis; réaffirme toutefois que la stratégie de l’Union pour parvenir à un niveau zéro d’émission nette doit donner la priorité à la réduction directe des émissions et aux action permettant de maintenir et de multiplier le nombre de puits et réservoirs naturels de l’Union2 bis; ________________ 1 bis Résolution du Parlement européen du 15 janvier 2020 sur le Pacte vert pour l’Europe, paragraphe 33. 2 bis Résolution du 14 mars 2019 du Parlement sur le changement climatique – une vision européenne stratégique à long terme pour une économie prospère, moderne, compétitive et neutre pour le climat conformément à l’accord de Paris, paragraphe 13.
Déposé par des députés dont Yannick JADOT (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), David CORMAND (EELV) et Mounir SATOURI (EELV)
Le nouveau plan d’action pour l’économie circulaire s’inscrit bien dans cette démarche. À ce titre, il irait dans le bon sens si l’on admet sous certaines réserves que 50 % des émissions de gaz à effet de serre et 90 % de la perte de la biodiversité résultent de l’extraction et de la transformation des ressources de la planète.
Ce dossier particulièrement important présente pourtant un double aspect. Le premier, parfaitement recevable, envisage de recycler quasi à l’infini nos ressources minérales et particulièrement énergétiques, nos ressources végétales nourricières et régulatrices de CO2, et même nos ressources animales, dans le respect dû aux animaux. C’est une démarche immédiatement gagnante, si nous participons tous au renversement d’attitude de 50 ans de consommation aveugle et effrénée. À moyen terme, c’est une grande opportunité de réorienter et de réimplanter nos industries en bout de modèle pour créer des filières plus locales et de très nombreux emplois.
Mais il y a une phase plus inquiétante, celle, déjà contraignante, du bucolique
Parce qu’un produit recyclé coûte moins cher à la production comme à la vente, on finit par persuader les consommateurs aux salaires toujours aussi bas et précaires qu’ils gardent un pouvoir d’achat. Cela est un vrai danger. C’est une grande partie de notre avenir qui se joue sur ce dossier, que nous voterons tout en en dénonçant les dérives potentielles.
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, la transition vers l’économie circulaire, c’est potentiellement entre 1,2 et 3 millions de nouveaux emplois créés d’ici 2030!
Industries de la chimie, PME spécialisées dans le recyclage ou la maintenance, la liste des acteurs impliqués est très longue.
Pour que l’économie circulaire fonctionne, elle nécessite un marché. Ce marché, c’est celui des matières premières recyclées. Plus concrètement, c’est permettre qu’un fabricant de bouteilles plastiques utilise du plastique recyclé plutôt que du plastique issu directement du pétrole.
Or, la réalité c’est qu’il n’y a pas assez de demande actuellement sur le marché pour les matières premières secondaires produites à partir de déchets. À nous donc de développer cela en stimulant cette demande, ce qui peut notamment être fait de deux façons.
D’abord, en introduisant des contenus recyclés obligatoires dans certains produits. Cela créera automatiquement une augmentation de la demande et donc des débouchés pour les matières premières recyclées.
Ensuite, en orientant les choix des consommateurs au travers de labels clairs et explicites sur la conception et la recyclabilité de ce qu’ils achètent. Ainsi, ils feront évoluer le marché.
N’en déplaise à certains, l’économie de marché peut être une formidable opportunité pour réussir la transition écologique.
C’est pourquoi, à côté de l’approche industrielle, il est essentiel de sensibiliser le secteur agricole et alimentaire à cette problématique, avec en ligne de mire la réduction au strict minimum de sa dette envers la nature.
Dans ce plan d’action en faveur de l’économie circulaire, la Commission ouvre des portes bienvenues aux alternatives à un modèle agricole productiviste toujours dominant, trop gourmand en ressources naturelles, peu vertueux pour le climat et destructeur d’emplois. Meilleur contrôle des intrants, réduction de la dépendance en protéines végétales, relocalisation de la production, valorisation des déchets, lutte contre le gaspillage alimentaire, information des consommateurs plus transparente, notamment par l’étiquetage, sont autant d’outils qui aideront à faire entrer enfin l’agriculture dans l’ère de l’économie circulaire.
Il est essentiel: de renforcer l’autonomie stratégique européenne et de faire de l’Europe un leader mondial dans la transition verte; de faire des investissements, y compris dans la R&D, dans les produits et services durables; d’avoir le droit de réparer; de mieux informer les consommateurs, notamment à travers un étiquetage harmonisé; de favoriser l’adoption par les marchés publiques de produits écologiques et innovants; d’en finir avec les pratiques entrainant une obsolescence programmée; de garantir un choix plus large et meilleur, ainsi que de garantir la protection des consommateurs pour tous les citoyens européens. Après tout, il ne peut y avoir d’économie circulaire sans nouveaux droits pour les citoyens. C’est là le sens le plus profond de notre engagement.