Modification du mécanisme présenté visant à lever les obstacles juridiques et administratifs dans un contexte transfrontalier

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

521
36
13

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

46
16
Parmi 79 députés, 62 ont votés.
14 septembre 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce nouveau mécanisme. L’idée n’est pas mauvaise en soi mais ce mécanisme créera encore de la confusion puisqu’il existe déjà des dispositifs (GIEI, GECT) qui fonctionnent et que se sont appropriés les collectivités concernées. Ici encore, l’intervention de l’UE consiste à empiler encore les règles, à toujours tout standardiser dans une logique purement normative mais sans aucun bénéfice pour l’usager final.
Dominique BILDE | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce texte. Ce texte porte sur la création d’un dispositif administratif censé soutenir les collectivités gérant des infrastructures ou des projets transfrontaliers.Le mécanisme qui en résulterait paraît d’un usage assez difficile et il serait donc préférable de continuer à recourir aux accords bilatéraux traditionnels ou encore aux outils existants, tels que les Groupement européen d’intérêt économique ou le Groupement européen de coopération territoriale.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport qui propose de mettre en place un cadre de coordination volontaire établissant les dispositions générales et les modalités procédurales auxquelles les États membres pourraient recourir pour remédier aux obstacles relatifs au contexte transfrontaliers.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport qui propose de mettre en place un cadre de coordination volontaire établissant les dispositions générales et les modalités procédurales auxquelles les États membres pourraient recourir pour remédier aux obstacles relatifs au contexte transfrontaliers.
France JAMET | Rassemblement national
Le mécanisme proposé à beau supprimer le dispositif le plus contestable dans la proposition de 2018 sur l’application d’un droit étranger contenu, il le remplace par une usine à gaz dont on voit mal comment elle simplifierait la vie des collectivités pour leur gestion de projets. De plus, les avantages d’un outil standardisé tel qu’il est proposé semblent faibles par rapport à des solutions classiques consistant à des accords bi ou multilatéraux. J’ai voté contre.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car sous prétexte de tenter de régler les problèmes administratifs qui surviennent dans les projets transfrontaliers, il met en réalité en place un nouvel outil complexe qui ne simplifiera en rien la gestion de ces projets par les collectivités.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur la modification du mécanisme proposé visant à lever les obstacles juridiques et administratifs dans un contexte transfrontalier. Le texte suggère de mettre en place un cadre de coordination volontaire établissant les dispositions générales et les modalités procédurales auxquelles les États membres pourraient recourir pour remédier aux obstacles relatifs au contexte transfrontalier.
Anne SANDER | Les Républicains
Le Parlement a adopté des recommandations sur une proposition de la Commission qui vise à lever les obstacles juridiques et administratifs dans un contexte transfrontalier. Les régions frontalières représentent plus de 40 % du territoire de l’Union européenne et 150 millions de personnes y vivent. La France est bien concernée car elle compte 3 000 kilomètres de frontières en métropole et 400 000 travailleurs frontaliers. Le Parlement s’est prononcé sur un mécanisme transfrontalier qui pourrait mettre en place un cadre de coordination volontaire établissant des procédures adaptées auxquelles les États-membres pourraient recourir pour remédier aux obstacles à la mise en œuvre d’un projet commun dans un cadre transfrontalier. En effet, les travailleurs frontaliers sont encore confrontés aujourd’hui à des blocages liés aux différents systèmes juridiques des États et à des lacunes dans la coordination en matière de fiscalité et de sécurité sociale. Le Parlement a également insisté sur l’importance de ne porter préjudice ni aux coopérations bilatérales existantes ni aux prérogatives nationales. J’ai donc voté pour ce rapport, après avoir défendu au moyen d’amendements une meilleure implication des citoyens et des autorités locales et régionales.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du parlement européen pour mettre en place un mécanisme permettant de lever les obstacles juridiques et administratifs. Il consiste notamment à permettre, sur la base volontaire des Etats, à certaines réglementations d’un Etat membre de s’appliquer dans un État voisin au sein de régions transfrontalières. J’ai donc voté pour ce texte.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai approuvé ce rapport d’initiative législative qui vise à répondre aux problématiques auxquelles les régions transfrontalières européennes continuent d’être confrontées. Après des années de négociations interinstitutionnelles, il nous parait essentiel de lever le blocage et les freins qui entravent le développement économique et social ce ces régions et compliquent le quotidien de leurs habitants. Nous défendons notamment un allégement de la charge administrative par la nomination d’un seul et unique organisme en charge de la coordination transfrontalière qui permettra de faciliter les démarches et de réduire les contraintes. Ce texte permet à la fois une meilleure agilité dans les réponses à apporter aux obstacles transfrontaliers et une meilleure coopération entre les régions et entre les États membres. Ce rapport nous rappelle aussi que la liberté des citoyens européens est et sera toujours une valeur cardinale de l’Union Européenne, que ce soit celle d’entreprendre ou de se déplacer.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu ce rapport amendant les mécanismes pour résoudre les obstacles administratifs et légaux dans les contextes transfrontaliers. En effet, 150 millions de citoyens européens vivent aujourd’hui dans des régions frontalières, et nombreux sont ceux qui doivent face à des barrières administratives liés aux frontières dans leur travail, leur vie privée... C’est particulièrement le cas pour beaucoup de nos citoyens français. Par exemple, un hôpital à la frontière franco-espagnole, géré côté espagnol, qui peine à recruter du personnel hospitalier français, pourtant nécessaire, en raison de barrières administratives de recrutement entre la France et l’Espagne. Le texte, porté par notre groupe Renew, s’applique à tous les projets existant dans un contexte transfrontalier, et prévoit un point de coopération transfrontalier par pays, qui pourra agir cas par cas, quand l’État membre le souhaite, afin de résoudre plus facilement le problème. Il s’agit d’une grande avancée pour que les citoyens transfrontaliers aient un meilleur accès aux droits qui leur sont garantis en tant qu’Européens.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Les régions frontalières intérieures couvrent 40% du territoire de l'UE, représentent 30% de sa population (150 millions de personnes) et accueillent près de 2 millions de travailleurs transfrontaliers. Afin de s'assurer qu'une nouvelle proposition législative soit préparée par la Commission européenne, le Parlement a souhaité insister sur cette nécessite pour les millions d’Européens confrontés à des obstacles en matière de droit du travail, de santé, de transports ou de garde d’enfants. Le rapport propose notamment la mise en place de points de contact transfrontaliers.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Le mécanisme proposé à beau supprimer le dispositif le plus contestable dans la proposition de 2018 sur l’application d’un droit étranger contenu, il le remplace par une usine à gaz dont on voit mal comment elle simplifierait la vie des collectivités pour leur gestion de projets. De plus, les avantages d’un outil standardisé tel qu’il est proposé semblent faibles par rapport à des solutions classiques consistant à des accords bi ou multilatéraux. Il faut donc continuer à utiliser ces accords bilatéraux traditionnels ou encore les outils déjà mis en place par l’Union européenne. J’ai voté contre ce rapport.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Le mécanisme proposé à beau supprimer le dispositif le plus contestable dans la proposition de 2018 sur l’application d’un droit étranger contenu, il le remplace par une usine à gaz dont on voit mal comment elle simplifierait la vie des collectivités pour leur gestion de projets. De plus, les avantages d’un outil standardisé tel qu’il est proposé semblent faibles par rapport à des solutions classiques consistant à des accords bi ou multilatéraux. J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car les avantages d’un outil standardisé tel qu’il est proposé dans le texte semblent faibles par rapport à des solutions classiques consistant à des accords bi ou multilatéraux.
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Sandro GOZI | Renaissance

Les régions frontalières, qui englobent 40 % du territoire de l’Union européenne et abritent près de 30 % de sa population, sont le théâtre de défis législatifs et bureaucratiques souvent insurmontables et inacceptables. Les citoyens européens vivant dans ces zones frontalières sont constamment confrontés à des obstacles, petits et grands, qui entravent leur quotidien et leur qualité de vie. Par exemple, des parents se voient obligés de parcourir de longues distances pour amener leurs enfants à la crèche ou à l’école, simplement parce que l’établissement le plus proche de chez eux se trouve de l’autre côté de la frontière, où de nombreux obstacles empêchent l’inscription des élèves.

Prenons un instant pour nous pencher sur le cas de l’hôpital espagnol de Cerdagne, situé à la frontière entre la France et l’Espagne. Ce centre hospitalier, géré par un groupement européen de coopération territoriale, se voit dans l’incapacité, souvent, d’embaucher des professionnels de santé français en raison des formalités administratives, mettant ainsi en danger la santé et le bien-être des patients qui dépendent de ces services. Des exemples comme celui-ci, je pourrais en citer des dizaines, voire des centaines, et ils ne sont que la partie visible de l’iceberg.

Ignorer ces problèmes a un coût insupportable, selon plusieurs analyses de la Commission européenne, du Parlement européen et du Comité des régions. Chaque année, nous subissons une perte économique colossale de 457 milliards d’euros, et nous assistons à la disparition des près de 4 millions d’emplois, outre l’atteinte à des droits tels que l’éducation, la santé ou la libre circulation. Face à cette injustice grandissante, BRIDGEU émerge tel un rempart, une lueur d’espoir pour nos concitoyens. BRIDGEU signifie «Border Regions’ Instruments for Development and Growth in the EU». Bridge: un pont, un pont pour surmonter les murs bureaucratiques invisibles et absurdes.

Nous avons consacré un effort considérable pour prendre en compte les préoccupations et les perspectives du Conseil. BRIDGEU n’est pas une nouvelle obligation, mais une opportunité innovante et prometteuse. Nous reconnaissons pleinement que certaines entités, comme le Conseil nordique ou le Benelux, sont pleinement satisfaits de leur coopération régionale existante, et nous respectons leur choix. Notre objectif est de fournir de nouvelles opportunités à tous les autres acteurs qui aspirent à une meilleure coopération transfrontalière. Tout cela dans le respect absolu des constitutions des États membres, bien évidemment, et notamment en ce qui concerne les relations entre État et régions.

Nous proposons aux États membres d’élaborer des solutions concrètes, sur mesure, conçues au cas par cas. En tant que rapporteur, j’ai tout fait pour amener les États membres à la table des négociations, et je veux saluer aussi tous les efforts que la Commission européenne a fait dans ce sens. Mais cela n’a pas été possible. C’est la raison pour laquelle nous faisons usage de nos prérogatives, de notre droit d’initiative indirecte inscrit à l’article 225 de notre traité.

Ce matin, Ursula von der Leyen a prononcé un excellent discours sur l’état de l’Union, qui m’a rappelé un autre de ses discours, tenu devant cet hémicycle avant d’être élue présidente, dans lequel elle avait promis que tout rapport d’initiative législative adopté par le Parlement serait suivi d’une nouvelle proposition de la Commission. Je suis confiant que la Commission, et notamment la Commissaire Ferreira ici présente, que je remercie beaucoup, saura respecter cet engagement. Nous devons entamer le plus tôt possible des négociations sur un nouveau texte, comme nos citoyens et nos territoires le demandent depuis des années.

Sandro GOZI | Renaissance

On ne saurait trop insister sur le fait que cette proposition BRIDGEU n’a pas vocation à remplacer un quelconque traité ou accord en vigueur entre les États membres. Au contraire, la force de cette proposition est qu’elle vise à compléter, à rendre plus efficaces les accords existants. Et c’est un instrument qui est strictement volontaire, donc il ne touche en rien à la souveraineté des États membres.

Nous devons pleinement exploiter le potentiel de cette coopération régionale transfrontalière. BRIDGEU est plus qu’un simple outil politique, c’est une nécessité impérieuse. Je suis tout à fait d’accord avec votre intention – qui, je l’espère, deviendra un acte concret – de présenter une proposition révisée, parce que la proposition révisée, comme vous le disiez, Madame la Commissaire, cela nous fait gagner du temps et ça nous permettrait de reprendre les négociations avec le Conseil le plus tôt possible. Et je veux croire encore que, pendant cette mandature, nous pourrons offrir ce nouvel instrument à nos citoyens. Ne laissons pas passer cette opportunité historique qui se dresse devant nous. Je vous remercie tous pour votre soutien et votre attention.

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