Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) 2014-2020: mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la COVID-19

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Ce texte a pour objet de modifier le règlement du FEAD afin de l’adapter aux spécificités du COVID-19. J’ai cependant préféré m’abstenir car le rapport demande d’inclure des ONG (lesquelles? au nom de quoi?) dans le processus d’attribution des fonds, au lieu de laisser les États décider.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue car en dépit de la situation difficile, ce texte essentiellement technique définit de très nombreux critères d’attribution des fonds alloués aux plus démunis selon des clés de répartition défavorables pour la France. C’est d’autant plus problématique que notre pays est particulièrement touché par les effets de la pandémie.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
Alors que la crise de la Covid-19 a augmenté le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté, j’ai voté en faveur de ce règlement adapté qui permet aux États-membres de continuer à utiliser les fonds supplémentaires mis à disposition pour la relance post-Covid 19 dans le cadre de REACT EU en 2021 et 2022 pour augmenter urgemment les ressources prévues pour l’aide alimentaire et d’autres aides de base destinées aux personnes les plus démunies (règlement FEAD).
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Selon Eurostat, 92,4 millions d’Européens soit plus de 21% de la population européenne, étaient menacés d’exclusion ou de pauvreté en 2019. Le Secours populaire a rapporté que 45% des personnes qu’il soutient depuis mars 2020 sont des nouveaux bénéficiaires.Malheureusement, cette catastrophe sociale va s’aggraver du fait du ralentissement économique, et c’est pourquoi la solidarité européenne à travers le Fonds européen d’aide aux plus démunis est essentielle. J’ai donc soutenu le recours au fonds React-EU afin de financer des programmes liés au FEAD pour en augmenter les ressources.La France bénéficiera ainsi de 132 millions d’euros qui viendront compléter les 647 millions d’euros du Fonds social européen et les 90 millions de reliquat de la période précédente, soit 869 millions d’euros en tout. Cela représente une augmentation de 48 % par rapport à la période 2014-2020, ce dont je me réjouis.Les besoins sont importants compte tenu de l’augmentation du nombre de bénéficiaires mais à côté de l’action des banques alimentaires, ce sont les mesures sociales et économiques au niveau national et européen qui importeront pour sortir toutes ces personnes de la pauvreté.
France JAMET | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte puisque certains aspects m’ont semblé douteux. Ainsi, la clé de répartition des fonds obéira à des principes politiques auxquels je suis opposée : il s’agira d’une part de prendre en compte la « prospérité économique de l’État membre » ce qui désavantage la France par rapport aux pays les plus pauvres de l’UE, en outre des comptes-rendus effectués par des ONG très politisées serviront à élaborer la clef de répartition sous un angle idéologique.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte dont je ne conteste pas la finalité car il s’agit de modifier le règlement européen sur le Fonds d’aides aux plus démunis (FEAD) afin de l’adapter au contexte actuel de crise sanitaire. Mais les modifications proposées ne sont pas acceptables car elles désavantagent la France, en dirigeant en priorité les crédits vers les pays les moins prospères de l’Union européenne.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) soutient les actions menées par les pays de l'UE pour apporter une aide alimentaire et/ou une assistance matérielle de base aux plus démunis. Il s'agit notamment de denrées alimentaires, de vêtements et d'autres biens essentiels à usage personnel, tels que des chaussures, du savon ou du shampooing.Cette assistance matérielle doit s'accompagner de mesures d'intégration sociale, notamment des services de conseil et d'assistance visant à aider les personnes à sortir de la pauvreté.Il ne s’agit dans ce rapport que d’une proposition de modification du règlement du FEAD pour l’adapter à la période de Covid-19. Les modifications portent essentiellement sur des aspects techniques.Cependant, certains aspects méthodologiques m’empêchent de soutenir pleinement ce rapport. En effet, la clé de répartition des fonds obéira à des principes politiques contestables: il s’agirait de prendre en compte la «prospérité économique de l’État membre», ce qui désavantage la France par rapport aux pays les plus pauvres de l’Europe.J’ai donc choisi l’abstention.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce rapport relatif aux mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la COVID-19 dans le cadre du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD). Face aux graves conséquences sociales et économiques engendrées par la crise sanitaire, le texte débloque des ressources supplémentaires pour le FEAD, qui soutient chaque année 13 millions de démunis en Europe, dont 4 millions d’enfants de moins de 15 ans. Concrètement, le texte mobilise 132 millions d’euros pour la France au titre du FEAD.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur le FEAD et les mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la Covid-19. Nous traversons une crise sans précédent et la pandémie a de graves conséquences sociales comme l’augmentation de la pauvreté ou la hausse du chômage. Les contraintes logistiques, les ressources humaines, les confinements et les règles de distanciation sociale ont fragilisé la chaîne de solidarité. Les nombreux bénévoles doivent pouvoir poursuivre leurs actions dans les meilleures conditions tout respectant les règles de précaution sanitaire. En outre, cette crise impacte considérablement les plus démunis, et de plus en plus de personnes basculent dans la grande précarité. Le présent rapport complète le règlement FEAD précédemment adopté en avril 2020 et permettra de débloquer des ressources supplémentaires par l’intermédiaire des ressources additionnelles de REACT‐EU qui pourront être allouées au FEAD et servir exclusivement à répondre à la crise liée à la pandémie actuelle. Ce vote est le témoin d’une Europe qui vient en aide à ceux qui en ont le plus besoin dans cette période difficile, y compris les familles, les étudiants et les travailleurs et je me réjouis de pouvoir adopter ces mesures qui nous permettront de mieux faire face aux conséquences de la crise.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider une augmentation des ressources du Fonds européen d’aide aux plus démunis afin de répondre à la crise sociale que nous traversons. Il prévoit ainsi une enveloppe supplémentaire de 58 millions € pour abonder les financements des associations de lutte contre la précarité. J’ai donc voté pour ce texte qui apporte une réponse certes insuffisante mais bienvenue face à l’explosion de la pauvreté en Europe.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) vise à soutenir les politiques nationales en faveur des personnes en situation de précarité, et, dans le cadre de la stratégie Europe 2020, réduire d’au moins 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté dans l’Union européenne. Il s’agit donc d’un fonds européen extrêmement important à mes yeux. Par ce texte la Commission propose une modification du règlement établissant le FEAD afin d’accroître les ressources disponibles pour celui-ci et ainsi mieux répondre aux conséquences sociales de la pandémie actuelle. Ainsi il augmente de 58 millions d’euros les ressources pour la lutte contre la pauvreté et entend mieux prendre en compte la féminisation de la pauvreté. Cette proposition est plus que jamais nécessaire. Il faut déclarer au plus vite l’état d’urgence socialr dans l’Union européenne. Le renforcement du FEAD est un premier pas indispensable en ce sens. Je vote donc en faveur de ce texte.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
La crise a d’ores et déjà eu de graves conséquences économiques et sociales. Elle a aggravé la situation de plus de 109 millions de personnes touchées, ou menacées, par la pauvreté.C’est dans ce contexte que la Commission propose une augmentation des fonds alloués au Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) qui soutient directement les associations caritatives et les États membres pour apporter une assistance matérielle, nourriture ou vêtements par exemple, aux plus démunis.J’ai évidemment voté pour ce rapport en sachant que la France fait partie des premiers bénéficiaires de ce fonds et que des associations comme les Restos du Cœur, le Secours Populaire, la Croix-Rouge ou encore la Fédération française des banques alimentaires comptent sur ce fonds pour poursuivre leurs actions.Je suis également satisfaite du fait que ce règlement appelle à une meilleure prise en compte du phénomène de féminisation de la pauvreté.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport modifiant le règlement (UE) n⁰ 223/2014 sur le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) en ce qui concerne l’instauration de mesures spécifiques pour faire face à la crise de la COVID-19. La crise économique liée à la pandémie de COVID-19 a encore davantage creusé les inégalités avec une augmentation de la pauvreté et de nombreuses pertes d’emplois. Ce texte permet ainsi aux États membres de continuer à utiliser des fonds supplémentaires en 2021 et 2022 pour fournir de la nourriture et répondre aux besoins essentiels des personnes les plus démunies.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour ce rapport car il soutient les actions menées par les pays de l'UE pour apporter une aide alimentaire et/ou une assistance matérielle de base aux plus démunis. Il s'agit notamment de denrées alimentaires, de vêtements et d'autres biens essentiels à usage personnel, tels que des chaussures, du savon ou du shampooing.Cette assistance matérielle doit s'accompagner de mesures d'intégration sociale, notamment des services de conseil et d'assistance visant à aider les personnes à sortir de la pauvreté.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Ce texte propose de modifier le FEAD pour l’adapter à la crise du Covid-19. Ces modifications vont dans le bon sens car elles permettent aux États de faire preuve de plus de souplesse dans la règlementation budgétaire du fond. Toutefois, les critères de détermination de la clé de répartition des fonds m’empêchent de soutenir pleinement ce texte. En effet, la clé de répartition dépendra de critères politiques défavorables à la France (la « prospérité économique de l’Etat membre ») et des conclusions de rapports d’ONG dont on ne peut garantir l’indépendance politique. C’est pourquoi je me suis abstenu sur ce texte.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – La proposition modifie le règlement du FEAD (fonds d’aide alimentaire et matérielle) pour l’adapter à la période de Covid-19. Les plus démunis sont lourdement frappés par la crise. Cependant, le rapport désavantage la France, en prenant en compte un indice de prospérité économique. Il inclut également beaucoup trop d’ONG idéologiquement à l’opposé de nos combats, alors que cette politique doit relever des États. Refusant ces derniers points, mais ne souhaitant pas m’opposer à une aide auprès des plus démunis, j’ai voté abstention.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) soutient les actions menées par les pays de l'UE pour apporter une aide alimentaire et une assistance matérielle de base aux plus démunis. Il s'agit notamment de denrées alimentaires, de vêtements et d'autres biens essentiels à usage personnel. Cette assistance matérielle doit s'accompagner de mesures d'intégration sociale, notamment des services de conseil et d'assistance visant à aider les personnes à sortir de la pauvreté. Il s’agit ici d’une proposition de modification du règlement du FEAD pour l’adapter à la période de Covid-19, notamment par des ressources supplémentaires qui s’expliquent par la hausse de la grande pauvreté résultant de la crise économique liée à la pandémie. Il s’agit essentiellement d’ajustements techniques qui permettent aux États de faire preuve de plus de souplesse dans la règlementation budgétaire du fond. Même si le rapport va dans le bon sens, la clé de répartition des fonds obéira à des principes politiques auxquels je m’oppose: il s’agit de prendre en compte la «prospérité économique de l’État membre», ce qui désavantage la France par rapport aux pays les plus pauvres de l’Europe. Pour cette raison, je me suis abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le FEAD est un fonds permettant d’apporter de l’aide alimentaire et matérielle à nos concitoyens les plus démunis, notamment des biens de consommation de tous les jours. Il permet aussi un retour à la société pour ces personnes.La proposition modifie le règlement du FEAD pour l’adapter à la période de Covid-19. Les plus démunis sont lourdement frappés par la crise.Cependant, le rapport désavantage la France, en prenant en compte un indice de prospérité économique. Il inclut également beaucoup trop d’ONG idéologiquement à l’opposé de nos combats, alors que cette politique doit relever des États.Refusant ces derniers points, mais ne souhaitant pas m’opposer à une aide auprès des plus démunis, j’ai voté abstention.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Il est proposé de modifier le règlement du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), notamment par des ressources supplémentaires qui s’expliquent par la hausse de la grande pauvreté du fait du Covid. Le FEAD soutient les actions menées par les pays de l'UE pour apporter une aide alimentaire et d'autres biens essentiels aux plus démunis. Cette assistance matérielle doit s'accompagner de mesures d'intégration sociale, notamment des services de conseil et d'assistance visant à aider les personnes à sortir de la pauvreté. Les préconisations présentées ici sont essentiellement d’ordre technique, elles permettent aux États de faire preuve de plus de souplesse dans la réglementation budgétaire du fond. Le problème c’est que la clé de répartition des fonds obéira à des principes politiques auxquels nous sommes opposés. Il s’agira d’une part de prendre en compte la « prospérité économique de l’État membre » ce qui désavantage la France par rapport aux pays les plus pauvres de l’Europe. D’autre part, des rapports effectués par des ONG « spécialisées dans la pauvreté et l’exclusion sociale » serviront aussi à élaborer la clef de répartition. Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de cette modification du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) afin de l’adapter à pandémie de Covid-19. Cette crise sanitaire a entraîné une hausse de la pauvreté en Europe qui nécessite une plus grande souplesse budgétaire.
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France JAMET | Rassemblement national

Ce rapport se propose donc d’adapter le règlement du Fonds européen d’aide aux plus démunis pour répondre à l’explosion de la pauvreté. Oui, il faut aider nos entreprises, il faut aider nos compatriotes plongés dans la misère et pour cela il faut utiliser à bon escient ce qui pourrait passer ici pour les largesses de l’Union européenne, mais qui concerne en fait l’argent pris dans la poche des contribuables.

Or, l’exposé des motifs de de ce texte est déroutant, on y indique que les données qui serviront à établir la distribution des fonds seront collectées et établies par des ONG dites spécialisées. Au-delà du fait que ces ONG s’arrogeraient des prérogatives des États, nombre d’entre elles sont très politisées et servent leur propre but idéologique avant tout.

Cette pandémie ne doit pas être non plus un prétexte pour laisser libre cours aux lubies politiques de la technocratie. Qu’elle n’oublie pas que les pauvres qu’elle prétend aider aujourd’hui ont été plongés dans la détresse et le dénuement par leur propre politique: absence de frontière, accords de libre-échange, délocalisations, désindustrialisation. Voilà en fait le bilan de la politique mondialiste européenne.

Anne SANDER | Les Républicains

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs, les plus démunis subissent de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire, économique et sociale liée à la COVID-19.

Dans cette période très particulière, de plus en plus de personnes basculent dans la grande précarité. Les contraintes logistiques et de ressources humaines, notamment en raison des mesures de confinement mises en place et de distanciation sociale, entravent de plus en plus la distribution de l’aide alimentaire et matérielle de base, ainsi que le soutien à l’inclusion sociale.

De nombreux bénévoles, et je tiens d’ailleurs à les saluer, qui sont des piliers du front ne peuvent plus aussi facilement se mobiliser car certains aussi, il faut bien le dire, appartiennent à des groupes à risque plus élevé de maladies graves. Il y a aussi parmi eux des personnes plus âgées.

C’est donc toute la chaîne de solidarité et d’aide aux plus vulnérables qui est fragilisée par cette pandémie. Pour faire face à cette situation très préoccupante, c’est l’Europe, c’est l’Union européenne qui est au rendez-vous, et je suis donc très contente que les mesures que nous avons déjà prises, que nous allons prendre permettront de lutter contre cette grande précarité.

Le présent rapport complète le règlement FEAD précédemment adopté et permettra de débloquer des ressources supplémentaires. C’est essentiel, c’est un beau témoignage de l’Europe solidaire, proche des démunis, l’Europe qui a du cœur.

Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je me félicite de cette seconde révision du règlement du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) depuis le début de la crise COVID-19 afin de l’adapter à la crise sanitaire, économique et sociale qui touche les plus vulnérables dans tous les pays de l’Union européenne.

En effet, cette révision va permettre de lutter plus efficacement contre la pauvreté en augmentant les crédits issus de l’initiative REACT-EU et les préfinancements en soutien des actions de terrain. En France, un tiers de l’aide alimentaire est financé par les fonds européens et la demande a malheureusement augmenté d’environ 30 % avec des jeunes, des personnes âgées, des femmes qui pour la première fois ont recours à cette aide. C’est dire combien l’action de l’Europe était attendue par les grandes associations et acteurs en charge de la distribution de l’aide alimentaire et j’en profite pour les remercier de leur engagement sans faille.

Je regrette cependant que l’obligation de consacrer une part minimale des ressources disponibles de REACT-EU à l’abondement du FEAD ait été écartée lors des négociations avec le Conseil: l’allocation de ressources restera volontaire et sans pourcentage minimal alors qu’il faudrait que tous les États membres puissent s’engager dans la même direction.

Je ne cesse de le répéter: nous ne pourrons réussir en Europe la transition environnementale et digitale en laissant de plus en plus de monde sur le bord de la route.

Maxette PIRBAKAS | Rassemblement national

– Monsieur le Président, cher Commissaire, je tiens à m’exprimer ce jour pour mes compatriotes guadeloupéens, martiniquais, réunionnais, guyanais, mahorais, qui sont eux aussi touchés par la crise sanitaire qui nous frappe.

Il faut savoir que les entreprises ultramarines, comme par exemple de la Guadeloupe, ont perdu 83 % de leurs exportations, ce qui aura pour effet des pertes d’emplois directes et indirectes dans toute l’île. Dans cette période de crise sanitaire, sociale et économique, pour moi, il est urgent d’agir sans délai pour les plus pauvres et les plus démunis de nos compatriotes ultramarins afin de garantir un minimum pour survivre. Aujourd’hui, notre insularité et notre éloignement créent des facteurs de pauvreté plus prononcés, ce qui devra aboutir à des aides plus fortes afin de faire vivre les familles des départements d’outre-mer français.

Je vous le dis, mes chers collègues, l’ambition de la reprise impulsée par les États membres et notre Parlement doit inclure fortement les régions ultrapériphériques, dont les cinq départements d’outre-mer français. Chers collègues, croyez-moi, c’est important pour nous de lutter contre la pauvreté dans les départements d’outre-mer. Nous devons réagir ensemble, ensemble pour nos territoires si lointains de l’Europe.

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