Réduire les inégalités et promouvoir l’inclusion sociale en temps de crise pour les enfants et leurs familles

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

386
87
141

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

47
1
24
Parmi 79 députés, 72 ont votés.
21 novembre 2023

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

7 bis. souligne que la marge de manœuvre nécessaire aux investissements sociaux essentiels à la mise en œuvre des principes du socle européen des droits sociaux et à la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté infantile devrait toujours être assurée dans les ajustements budgétaires prévus par les États membres;

Déposé par des députés dont Aurore LALUCQ (PP) et Pierre LARROUTUROU (ND)

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte. Ce texte est une longue liste de vœux pieux et il ne propose absolument rien d’utile pour aider à réduire la pauvreté des enfants. Rien n’en ressort, à part des demandes répétées aux États membres de faire plus dans tous les domaines.Cette approche européiste nous pose problème, car nous estimons que la réponse à la pauvreté doit se faire au niveau des États membres.Nous reconnaissons toutefois la sensibilité de ce sujet, qui mérite que l’on s’y intéresse.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce rapport fait suite à l’annonce faite par la Commission en 2019 sur la création d’une garantie européenne pour l’enfance. La crise actuelle, qui a débuté avec la pandémie de Covid-19, a révélé le besoin de garantir que chaque enfant en Europe exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ait accès aux droits les plus fondamentaux tels que les soins de santé et d’éducation. En raison de plusieurs dispositions qui ne sont pas en cohérence avec les engagements du PPE, je me suis abstenu sur ce texte.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, la pauvreté des enfants est un problème urgent auquel il faut remédier. Mais les États ont déjà largement mis en place des solutions à ce problème, qu’il convient de soutenir. Une hasardeuse harmonisation des politiques au niveau européen pourrait au contraire les menacer.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport appelle à éradiquer la pauvreté des enfants et de briser les cycles intergénérationnels de pauvreté en leur permettant à eux et à leurs familles d'accéder aux services publics nécessaires à un développement sain et stimulant, quelle que soit leur situation socio-économique. Il appelle notamment à des politiques contra-cycliques, des investissements massifs dans les services publics, et des mesures ciblées (indexation des allocations familiales sur l’inflation, gratuité des dépenses d’éducation). J'ai naturellement voté pour.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur cette résolution relative à la réduction des inégalités et la promotion de l’inclusion sociale en temps de crise pour les enfants et leurs familles. Le texte contenait des suggestions intéressantes, par exemple en faveur de l’accès pour chaque enfant aux droits les plus fondamentaux tels que les soins de santé et l’éducation. Mais il présentait aussi des dispositions de nature à remettre en cause le principe de subsidiarité et la souveraineté des États membres (demande d’une directive sur le revenu minimum), ou encore à favoriser l’immigration illégale (accès des migrants aux prestations sociales et familiales).
Anne SANDER | Les Républicains
. – Le Parlement a adopté un rapport d’initiative visant à apporter des solutions face aux inégalités vécues par les enfants et leurs familles et à promouvoir le droit de l’enfant. Ce texte fait suite à la création d’une Garantie européenne pour l’enfance en vue de garantir que chaque enfant en Europe exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ait accès aux droits les plus fondamentaux tels que les soins de santé et l’éducation. Si je soutiens pleinement l’objectif initial de ce rapport, malheureusement certains paragraphes outrepassaient le cadre de la réduction des inégalités pour les enfants, en particulier en encourageant un investissement dans la protection sociale et le soutien aux migrants sans aucune considération juridique. Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue sur ce texte.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les recommandations du Parlement européen pour réduire les inégalités et promouvoir l’inclusion sociale des enfants et de leurs familles en temps de crise. Il rappelle les origines systémiques et économiques de la pauvreté, souligne l’importance des systèmes de protection sociale et de l'accessibilité des services publics, appelle à renforcer les dépenses des Etats pour limiter l’impact des crises et demande l’adoption d’une directive cadre sur le revenu minimum. J’ai donc voté pour ce texte.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Je me suis abstenue sur le rapport Pereira sur la réduction des inégalités et la promotion de l’inclusion sociale en temps de crise pour les enfants et leurs familles.Ce rapport fait suite à l’annonce faite par la Commission en 2019 sur la création d’une garantie européenne pour l’enfance. La crise actuelle, qui a débuté avec la pandémie de Covid-19, a révélé le besoin de garantir que chaque enfant en Europe exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ait accès aux droits les plus fondamentaux tels que les soins de santé et l’éducation.Plusieurs points problématiques sont toutefois présents dans ce texte qui n’a aucune valeur législative. Parmi ses points figurent en particulier le souhait de favoriser la protection sociale et le soutien aux migrants, la demande de directive sur le revenu minimum ou encore la demande la reconnaissance de la parentalité entre les États membres.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Ce texte est une longue liste de vœux pieux, qui ne propose absolument rien d’utile pour aider à réduire la pauvreté des enfants. Les banalités énoncées n’en sont pas moins des vérités. Pour ces raisons je me suis abstenu.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Ce texte est une suite de vœux pieux et d’évidences. Une fois que ces banalités ont été dites, les demandes tournent finalement en rond: l’UE demande aux États-membres de faire plus dans tous les domaines. Gageons que les États n’ont pas attendu l’UE pour réfléchir aux solutions à la pauvreté, et que leur inaction est soit un choix politique, soit un manque de moyens. Dans tous les cas, une piqûre de rappel de l’UE ne se justifie pas. Pour ces raisons, je me suis abstenue.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce texte est un rapport d’initiative qui justifie son existence en indiquant que, d’après les estimations, 25% des enfants seraient menacés de pauvreté et d’exclusion sociale, et que l’UE se doit donc « d’apporter sa pierre à l’édifice ».Le but du texte est de gommer autant que possible les inégalités dues au milieu social de naissance, en donnant accès aux mêmes conditions, services et chances.Ce texte est, objectivement, une suite de vœux pieux et d’évidences : oui la pauvreté des enfants est un problème, oui il faut y remédier, oui on se doit de leur donner le meilleur. Une fois que ces banalités ont été dites, les demandes tournent finalement en rond : l’UE demande aux États-membres de faire plus dans tous les domaines. Les États n’ont pas attendu l’UE pour réfléchir aux solutions à la pauvreté. Le versant ultra-progressiste du texte incite aussi à la prudence.Je me suis abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Ce texte est un rapport d’initiative qui justifie son existence en indiquant que, d’après les estimations, 25% des enfants seraient menacés de pauvreté et d’exclusion sociale, et que l’UE se doit donc « d’apporter sa pierre à l’édifice ». Le but du texte est de gommer autant que possible les inégalités dues au milieu social de naissance, en donnant accès aux mêmes conditions, services et chances. Les États n’ont pas attendu l’UE pour réfléchir aux solutions et aux moyens pour enrayer la pauvreté ! Je me suis abstenue
Max ORVILLE | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu sans réserve notre rapport sur la réduction des inégalités dès l’enfance. Ce texte est particulièrement important car nos enfants sont notre avenir. Alors que les multiples crises ont fortement affecté la résilience des enfants et de leurs familles, nous demandons des réponses solides basées sur l’inclusion de tous. Celles-ci doivent passer par des politiques intersectorielles concernant l’éducation, le logement ou encore la santé. Nous devons également renforcer les partenariats entre les services de l’enfance pour garantir le développement global de l’enfant. Cela nécessite d’investir durablement dans les services publics afin d’améliorer leur qualité et donner les moyens au personnel d’apporter un soutien individuel à chaque enfant. L’outil de la garantie européenne pour l’enfance doit notamment être plus largement déployé, en utilisant efficacement tous les fonds européens disponibles. Il est aussi primordial de prendre en compte la santé mentale des enfants en luttant contre tous les harcèlements, qu’ils aient lieu à l’école ou sur les réseaux sociaux. Parce que la meilleure politique de réduction des inégalités est la prévention des inégalités, nos politiques publiques doivent lutter contre celles-ci dès le plus jeune âge afin que chaque enfant puisse s’épanouir.
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