Centre européen de prévention et de contrôle des maladies

Procédure terminée

🎯 Résumé

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

598
84
13

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
15 septembre 2021
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
15 septembre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°28 ✅️ Adopté

(19) Le présent règlement ne devrait conférer aucun pouvoir réglementaire au Centre. Cependant, le Centre devrait exercer des compétences de coordination larges, et disposer du pouvoir de formuler des recommandations aux niveaux national, interrégional et de l’Union sous forme de propositions claires, uniformes et basées sur des informations scientifiques.

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°48 ✅️ Adopté

e bis)organise au cas par cas des inspections à la source dans les États membres afin d’apporter un soutien supplémentaire et de suivre les progrès de la mise en œuvre et du respect des obligations énoncées à l’article 5 ter du présent règlement, au besoin en tenant compte des résultats des tests de résistance visés à l’article 5, paragraphe 5, du règlement (UE) .../... [le règlement relatif aux menaces transfrontières graves pour la santé]; les résultats de l’inspection dans un État membre sont communiqués dans un rapport transmis à la Commission, au Parlement européen, au Conseil et aux agences compétentes de l’Union;

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – La crise sanitaire a souligné les carences de l’agence. Cette révision de son mandat était l’occasion de l’améliorer à la lumière de l’expérience récente. Il n’en est rien : les agents, déjà en sous-nombre et débordés, se voient confier de nouvelles missions telles que surveiller l’effet des maladies transmissibles sur celles non-transmissibles (par exemple « l’effet du Covid sur le diabète ») ou la santé mentale des Européens. Plus inquiétant, l’agence se voit désormais autorisée à envoyer des missions pour inspecter les capacités de santé des États membres et vérifier que ses recommandations sont en place, et ce alors que la santé est une compétence exclusive des États. J’ai voté contre.
Nicolas BAY | Reconquête!
. – Le Centre de prévention et de contrôle des maladies avait correctement joué son rôle de surveillance et lancé les bonnes alertes lors de la crise du Covid. La Commission européenne a préféré l’ignorer et s’en remettre à l’OMS, avec comme conséquence la réaction tardive que l’on sait.Utilisant donc fallacieusement le prétexte de la crise du Covid, ce texte prétend renforcer les compétences de l’ECDC afin de conférer plus de pouvoir à l’Union européenne en matière de santé, lui permettant de coordonner, de centraliser ou d’harmoniser ce qui relève pourtant de la compétence exclusive des États. On a vu toute l’inefficacité de la lourde bureaucratie bruxelloise lors de la crise: les crises sanitaires requièrent de l’agilité et des décisions rapides. J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce rapport, qui fait partie du "Paquet santé" de la Commission européenne.Ce texte élargit les compétences du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, alors même que celui-ci peine déjà, en raison du manque de personnel, à assurer les missions qui lui incombent actuellement. Il est particulièrement contestable que le Centre se voie désormais investi de missions d'inspection des capacités de santé des Etats membres.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte.Il s’agit d’un texte qui fait partie du « Paquet santé », présenté par la Commission européenne.Il s’agit, pour cette dernière, de renforcer le rôle de ses agences et d’améliorer la capacité de réaction de l’Union européenne, à la suite de la pandémie de COVID-19.Par ailleurs, cela revient à alourdir le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, alors que celui-ci est déjà en sous-effectifs pour assurer ses missions existantes.Le centre se verrait, ainsi, investi de missions de « préparation, de planification et de coordination dans la lutte contre les menaces transfrontalières graves pour la santé dans l’Union ».
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Dans le cadre de la construction d’une Union européenne de la santé, la Commission a proposé le 11 novembre 2020 un nouveau cadre de sécurité sanitaire, fondé sur les enseignements tirés de la pandémie de coronavirus. Ce train de mesures comprend notamment une proposition visant à étendre le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. L'ECDC aurait alors vocation à aider l'UE à lutter contre les maladies infectieuses, en préparant et en coordonnant des interventions pour gérer les défis en matière de santé. Le Parlement européen a adopté des amendements pour compléter la proposition de la Commission. Il propose notamment la mise en place d’une capacité permanente et d’une capacité d’urgence de la task force de l’UE sur la santé. J’ai donc naturellement pris position en faveur de ce texte.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte qui va beaucoup trop loin dans l’ingérence et s’écarte beaucoup trop de ce qui, pour moi, devrait être le rôle de l’ECDC, à savoir : « prévenir » et « contrôler » les maladies, rôle qu’il a difficilement rempli ces derniers mois.
France JAMET | Rassemblement national
Dans cette version finale du retour de trilogue, l’apparition de précautions de langage ne masquent pas l’essence supranationale du Centre. J’ai voté contre ce texte qui matérialise la volonté de « surveiller » les politiques sanitaires des Etats membres.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car il renforce le rôle du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, menaçant ainsi la souveraineté nationale en matière de santé. La santé n’est pas une compétence de l’Union européenne !
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il vise à renforcer le rôle du Centre européen de prévention des maladies afin de le doter d’une plus grande capacité d’action. Il sera notamment chargé de surveiller les politiques sanitaires des États membres, ce qui est contraire aux traités européens qui n’accordent aucune compétence à l’UE en matière de santé.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le texte élargit les missions du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEDC), dans le cadre du paquet de l'Union de la Santé proposé par la Commission, en lui attribuant un rôle important de coordination avec les États membres pour la préparation, la surveillance et l'évaluation des risques. La coopération entre les États est fortement encouragée. Cette proposition tire les conséquences du bilan de la gestion de la pandémie de COVID 19 par l'UE. Les failles, et les erreurs, ont été nombreuses et ont eu des conséquences dramatiques. La nécessité de mieux coordonner les actions des États membres est devenue une évidence. En conséquence, le Centre européen se voit investi de nouvelles missions afin de coordonner le partage des informations dans le cadre de la surveillance épidémiologique, de suivre et d'évaluer la capacité des systèmes de santés nationaux à répondre aux menaces de maladies transmissibles, de préparer la réponse à des crises sanitaires. Cette proposition, même si l'on peut regretter l'insuffisance des moyens avancés, répond à un besoin de santé publique face à des menaces sanitaires transfrontalières. Ainsi, j'ai voté en faveur.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Ce texte renforce le mandat du Centre pour lui permettre d’assumer de nouvelles missions au service de la sécurité sanitaire de l’Union : surveillance épidémiologique en temps réel, « task force » sanitaire de l'UE, mise en place d’un réseau de laboratoires de référence, etc.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Il s’agit d’un accord de trilogue visant à renforcer les compétences de l’ECDC en matière de surveillance, de préparation, d’alerte précoce et de réaction en ce qui concerne la situation sanitaire du continent.
Anne SANDER | Les Républicains
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) coopère avec les autorités nationales et européennes afin permettre une bonne coordination des actions pour la gestion des épidémies. Le Parlement a entériné l’accord conclu avec le Conseil qui vise à étendre le mandat de l’ECDC afin que l’Union européenne soit mieux préparée à prévenir, et à faire face à de nouvelles pandémies, telle que celle du Covid-19. C’est pourquoi je me suis prononcée en faveur de ce texte.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du Parlement européen afin de réviser le mandat du centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) pour répondre aux lacunes révélées par la crise sanitaire. Il demande notamment une augmentation du budget de l’ECDC, un renforcement de la surveillance épidémiologique en temps réel, l’élaboration d’indicateurs de santé commun en Europe et la tenue de tests sur la solidité des systèmes de santé des Etats membres. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’un renforcement des coopérations en matière de santé afin de tirer les leçons des difficultés rencontrées lors de la pandémie de Covid.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à proroger le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et à renforcer ses capacités. Il prévoit notamment de développer la surveillance épidémiologique, l’évaluation des risques et les capacités de réaction de l’Union et des Etats membres face aux menaces sanitaires transfrontalières. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte des enjeux de santé publique au sein de l’Union européenne.
|
Le règlement visant à renforcer la préparation de l'Union européenne aux menaces sanitaires transfrontières et projet de révision du mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) font tous deux partie du paquet législatif présenté par la Commission européenne censé jeter les fondements d’une Union européenne de la santé. Ces deux rapports demandent aux États membres d’élaborer des plans nationaux de préparation et de réaction face aux menaces sanitaires présentes et à venir. Ils élargissement également le mandat de l’ECDC au-delà des maladies transmissibles pour l’étendre aux principales maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires et respiratoires, le cancer, le diabète et les maladies mentales. Il s’agit donc de bonnes avancées que je soutiens. Néanmoins, afin d’assurer la bonne santé des citoyens européens à l’avenir, nous devons rompre avec les contraintes budgétaires qui sabrent les politiques de santé publique centrée sur les patients, constituer des pôles publics du médicament et mettre en place une véritable planification sanitaire. Surtout nous devons rompre avec un mode de production économique qui en détruisant les écosystèmes et maltraitant le reste du vivant prépare les pandémies de demain.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Le 14 septembre 2021, j’ai voté la proposition de règlement sur l’augmentation des compétences du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.Cette agence européenne est indispensable pour que l’Union européenne parvienne à mieux prévenir les maladies et à lutter contre les grands fléaux sanitaires. Surveillance, évaluation, communication, alertes… ce règlement permettra de renforcer l’ensemble des compétences de cette agence.Alors que, rappelons-le, l’Union ne dispose que d’une compétence d’appui dans le domaine de la santé, davantage de moyens financiers et humains seront attribués à ce Centre, et ce afin de mieux prévenir et de mieux réagir face aux maladies tout en réduisant notre vulnérabilité face à de futures épidémies.
Jérôme RIVIÈRE | Reconquête!
Le Centre de prévention et de contrôle des maladies avait correctement joué son rôle de surveillance et lancé les bonnes alertes lors de la crise du Covid. La Commission européenne a préféré l’ignorer et s’en remettre à l’OMS, avec commeconséquence la réaction tardive que l’on sait. Utiliser le prétexte de la crise du Covid, ce texte prétend renforcer les compétences de l’ECDC afin de conférer plus de pouvoir à l’Union européenne en matière de santé, lui permettant de coordonner, de centraliser ou d’harmoniser ce qui relève pourtant de la compétence exclusive des États. On a pourtant vu toute l’inefficacité de la lourde bureaucratie bruxelloise lors de la crise du Covid : les crises sanitaires requièrent de l’agilité et des décisions rapides. J'ai voté contre.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
Ce rapport, que j’ai soutenu, vise à consolider le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) en matière de surveillance, de préparation, d’alerte précoce et de réaction. Ses compétences sont notamment renforcées dans les domaines suivants : surveillance épidémiologique en temps réel, formulation de recommandations pour la gestion des risques, création d’un réseau de laboratoires de référence au sein de l’UE, etc.Avec mes collègues du Parlement européen, nous avons veillé à modifier la proposition de la Commission pour y introduire une surveillance et un échange d’informations de l’impact des maladies transmissibles sur les principales maladies non-transmissibles. Cet ajout me semble extrêmement important au regard des conséquences de virus comme celui de la Covid pour les personnes souffrant de maladies chroniques, malheureusement davantage vulnérables aux effets secondaires graves.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J'ai voté en faveur du texte renforçant les pouvoirs et missions de l'ECDC. Il faisait partie du paquet de propositions législatives publiées en novembre 2020, en réaction à la crise relative à la Covid-19. Le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) se voit renforcé pour lui permettre de mieux assurer ses missions de surveillance, d'alerte précoce, de préparation et de réaction face aux éventuelles menaces épidémiques. Je regrette cependant que les États membres aient refusé que l'ECDC soit en charge de mesurer l'incidence de la propagation d'une maladie infectieuse sur les systèmes de santé en général, comme le demandait le Parlement européen. Chacun sait pourtant que la Covid-19 a fortement impacté les personnes souffrant de maladies chroniques (cancer, asthme...), davantage vulnérables aux effets secondaires graves. Le texte prévoit toutefois que la possibilité d'étendre le mandat de l'ECDC dans cette direction soit évaluée tous les cinq ans.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur révision du mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Le texte prévoit ainsi un renforcement du mandat de l'ECDC, afin qu'il puisse soutenir la Commission européenne et les États membres, notamment dans la surveillance épidémiologique, la fourniture de recommandations pour la gestion des risques ou encore la planification de la préparation et de la réponse aux crises. Nous avons également appelé à ce que le mandat de l’ECDC couvre également les principales maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires et respiratoires, le cancer, le diabète et les maladies mentales.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur la révision du mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies qui permettra de renforcer ses capacités en matière de surveillance, de prévention, de préparation et de réaction pour faire face aux futures menaces sanitaires. Cette révision est particulièrement utile pour avancer sur l’Union européenne de la santé et améliorer la résilience des systèmes de santé européens. La pandémie de COVID-19 a révélé les carences de l’Union en matière de gestion des crises sanitaires et a démontré l’importance d’une meilleure coordination au niveau de l’Union permettant de réagir rapidement et collectivement en cas de menaces. Les nouvelles missions du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies permettront d’aider les États membres à contrôler les foyers de maladie grâce au développement de capacités de détection et d’analyse de données épidémiologiques.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Comme son nom l’indique, l’ECDC a normalement pour rôle de « prévenir » et « contrôler » les maladies, rôle qu’il a difficilement rempli ces derniers mois.Là où nous aurions pu espérer qu’une révision de son mandat puisse aider à l’améliorer, il n’en est rien : cette institution déjà débordée se voit ici confier de nouvelles missions, entre autre surveiller l’effet des maladies transmissibles sur celles non-transmissibles ou encore la santé mentale des européens.Pire, le Centre se voit désormais autoriser à envoyer des « missions » pour inspecter les capacités de santé des Etats membres et vérifier que ses recommandations sont en place, au mépris total de la subsidiarité puisque la santé est une compétence des États membres. J’ai voté contre ce texte car il va beaucoup trop loin dans l’ingérence et s’écarte beaucoup trop de ce qui, pour nous, devrait être le rôle de l’ECDC.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Via l’élargissement des compétences de cet outil supranational qu’est le Centre Européen de prévention et de contrôle des maladies, ce texte cherche à faire avancer l’Europe de la santé au détriment de la souveraineté des Etats membres. J’ai donc voté contre.
Virginie JORON | Rassemblement national
L’ECDC a normalement pour rôle de « prévenir » et « contrôler » les maladies, rôle qu’il a difficilement rempli ces derniers mois.Là où j’aurais pu espérer qu’une révision de son mandat puisse aider à l’améliorer, il n’en est rien : cette institution déjà sous-staffée et débordée se voit confier de nouvelles missions, entre autre surveiller l’effet des maladies transmissibles sur celles non-transmissibles ou encore la santé mentale des européens. De plus, le Centre se voit désormais autoriser à envoyer des « missions » pour inspecter les capacités de santé des états membres et vérifier que ses recommandations sont en place, au mépris total de la subsidiarité (on ne le rappellera jamais assez, la santé est une compétence des états membres).J’ai voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
La pandémie de Covid-19 a mis en lumière les limites dans l’action du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies qui, non content d’avoir réagi très tardivement dans cette crise, s’est aussi perdu en mauvais conseils et a été très peu suivi. Avec ce texte, cette institution déjà sous-staffée et débordée se voit confier de nouvelles missions, et obtient des pouvoirs de supervision sur la politique de santé des Etats membres, au mépris du principe de subsidiarité. C'est pourquoi j'ai voté contre.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Le texte pousse trop loin les prorogatives du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. L’ECDC doit rester dans sa mission de prévention et de contrôle des maladies. Je me suis opposée par mon vote à cette nouvelle forme d’ingérence.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Via l’élargissement des compétences de cet outil supranational qu’est le Centre Européen de prévention et de contrôle des maladies, ce texte cherche à faire avancer l’Europe de la santé au détriment de la souveraineté des Etats membres. J’ai donc voté contre.
|
Ce texte fait partie du « Paquet santé » de la Commission européenne qui, suite à la crise sanitaire de la COVID-19, a décidé de renforcer le rôle de ses Agences pour améliorer la capacité de réaction européenne. Plus spécifiquement, la crise COVID a mis en lumière les limites dans l’action du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, qui non content d’avoir été très en retard à l’allumage dans cette crise, s’est aussi perdu en mauvais conseils et a fait preuve d’une grande inutilité car très peu suivi ou écouté. Ce texte est censé revoir son rôle afin de le doter de plus de moyen, et d’une plus grande capacité d’action : l’objectif à peine dissimulé est d’en faire un « CDC » européen, calqué sur l’américain. Le Centre se voit désormais autoriser à envoyer des « missions » pour inspecter les capacités de santé des états membres et vérifier que ses recommandations sont en place, au mépris total de la subsidiarité. J’ai donc voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce dossier fait partie du « Paquet santé » de la Commission européenne qui, suite à la crise sanitaire de la COVID-19, a décidé de renforcer le rôle de ses Agences pour améliorer la capacité de réaction européenne.Comme son nom l’indique, l’ECDC a normalement pour rôle de « prévenir » et « contrôler » les maladies, rôle qu’il a difficilement rempli ces derniers mois.Là où nous aurions pu espérer qu’une révision de son mandat puisse aider à l’améliorer, il n’en est rien : cette institution déjà sous-staffée et débordée se voit confier de nouvelles missions, entre autre surveiller l’effet des maladies transmissibles sur celles non-transmissibles (y lire par exemple « l’effet du Covid sur le diabète »), ou encore la santé mentale des européens.Pire, le Centre se voit désormais autoriser à envoyer des « missions » pour inspecter les capacités de santé des états membres et vérifier que ses recommandations sont en place, au mépris total de la subsidiarité.Ce texte va beaucoup trop loin dans l’ingérence et s’écarte beaucoup trop de ce qui, pour nous, devrait être le rôle de l’ECDC.J’ai voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce texte est un retour de trilogue et fait partie du « Paquet santé » de la Commission qui a décidé de renforcer le rôle de ses Agences pour améliorer la capacité de réaction européenne. La crise COVID a mis en lumière les limites dans l’action du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et ce texte est censé revoir son rôle afin de le doter de plus de moyen, et d’une plus grande capacité d’action : l’objectif, à peine dissimulé, est d’en faire un CDC européen, calqué sur l’américain.L’ECDC est une institution en sous-effectif, débordée qui se voit ici confier de nouvelles missions notamment inspecter les capacités de santé des États-membres et vérifier que ses recommandations sont en place, au mépris total de la subsidiarité, la santé étant une compétence propre des États-membres.Cette version finale du texte adoucie en apparence ne cache pas l’essence supranationale de l’ECDC souhaitant surveiller la politique sanitaire des différents États-membre et entérine l’élargissement des compétences du centre.C’est pour l’ensemble de ces raisons que j’ai voté contre ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce dossier fait partie lui aussi du « Paquet santé » de la Commission européenne. Il va beaucoup trop loin dans l’ingérence et s’écarte beaucoup trop de ce qui, pour nous, devrait être le rôle de l’ECDC. J’ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Dans cette version finale du retour de trilogue, l’apparition de précautions de langage ne masquent pas l’essence supranationale du Centre. Y subsiste la volonté de « surveiller » les politiques sanitaires des États membres. Y est aussi entériné l’élargissement des compétences du Centre qui verra sa mission passer de la simple « identification, évaluation et communication des menaces sanitaires » à celle, entre autres, de « préparation, de planification et de coordination dans la lutte contre les menaces transfrontalières graves pour la santé dans l’Union ». J’ai donc voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), comme son nom l’indique, a pour fonction de « prévenir » et « contrôler » les maladies, rôle qu’il a difficilement rempli ces derniers mois.La révision de son mandat n’améliorera pas son fonctionnement car il se voit confier de nouvelles missions, en dépit d’effectifs insuffisants et déjà débordés.En outre, le Centre disposerait de nouvelles prérogatives telles que le droit d’inspecter les capacités de santé des Etats membres et de vérifier que ses recommandations sont mises en œuvre, au mépris total du principe de la subsidiarité puisque a santé est une compétence des Etats membres. J’ai donc voté contre ce rapport.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Ce dossier fait partie du « Paquet santé » de la Commission européenne qui, suite à la crise sanitaire de la COVID-19, a décidé de renforcer le rôle de ses Agences pour améliorer la capacité de réaction européenne. Ce texte est censé revoir son rôle afin de le doter de plus de moyen, et d’une plus grande capacité d’action : l’objectif, à peine dissimulé, est d’en faire un « CDC » européen, calqué sur l’américain. Comme son nom l’indique, l’ECDC a normalement pour rôle de « prévenir » et « contrôler » les maladies, rôle qu’il a difficilement rempli ces derniers mois. Là où nous aurions pu espérer qu’une révision de son mandat puisse aider à l’améliorer, il n’en est rien : cette institution déjà sous-staffée et débordée se voit confier de nouvelles missions, entre autre surveiller l’effet des maladies transmissibles sur celles non-transmissibles, ou encore la santé mentale des européens. Pire, le Centre se voit désormais autoriser à envoyer des « missions » pour inspecter les capacités de santé des états membres et vérifier que ses recommandations sont en place, au mépris total de la subsidiarité. J’ai donc voté contre ce rapport.
Marina MESURE | La France Insoumise
La proposition vise à proroger le mandat et renforcer les capacités du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies notamment en soutenant la préparation, la surveillance, l’évaluation des risques et la réaction face aux futures menaces transfrontalières pour la santé. Le mandat renforcé du Centre va permettre de soutenir la Commission et les États-membres dans la surveillance épidémiologique grâce à une task force de l’Union dans le domaine de la santé et une surveillance en temps réel. Le Centre peut seulement formuler des recommandations non contraignantes en matière de gestion des risques.Malgré le financement insuffisant du Centre son effectif réduit de 300 postes pour réaliser sa mission et, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte. En effet, le rapport évoque le lien entre la santé humaine, animale et l’environnement. De plus, le Centre a désormais la capacité d’étudier les maladies chroniques et leurs liens avec les maladies transmissibles. Le Centre peut également apporter son aide aux États-membres ne disposant pas de capacité suffisantes pour suivre et diagnostiquer une épidémie, un point particulièrement important au vu du contexte sanitaire dans lequel nous évoluons.
🚫 Aucune explication de vote
🚫 Aucune intervention en plénière