Résolution sur la recommandation du Conseil en matière d’enseignement et de formation professionnels (EFP) en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

616
22
58

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
17 décembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

16 bis. rappelle à la Commission que vivre dans son propre pays est un droit et que la mobilité des travailleurs encouragée par l’Union européenne ne devrait avoir lieu que sur une base volontaire, sans chantage à l’emploi ni pressions économiques;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

55 bis. souligne que les systèmes d’enseignement et de formation professionnels (EFP) relèvent en premier lieu de la responsabilité des États membres et que l’Union européenne, n’ayant qu’un rôle de soutien, n’est pas fondée à étendre ses compétences dans ce domaine;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte. Malgré de nombreux points positifs, je ne peux accepter les références au pacte vert qui deviendrait un cadre pour la formation ainsi que les allusions à certains groupes dits "vulnérables", expression sujette à caution.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte car je soutiens les constats qui y sont fait : importance de la formation professionnelle, effets préoccupants de la crise sanitaire sur le marché du travail, augmentation du taux de chômage... Pour autant, les solutions proposées sont une fois de plus des atteintes directes aux compétences nationales. Accepter d’intégrer ces sujets dans le champ d’action de la Commission européenne revient à en déposséder les États et expose au risque que les autorités nationales ne soient plus en mesure de décider de leurs propres orientations.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le but de ce cette résolution est de souligner les remarques que le Parlement européens fait part au Conseil quant à la Recommandation que ce dernier devrait bientôt adopter à propos de l’enseignement et de la formation professionnels (EFP). Le Parlement appelle à promouvoir la modernisation numérique de l’EFP et l’apprentissage à distance, particulièrement du fait de la pandémie, et à garantir un financement approprié des politiques d'EFP.Ce texte met en évidence que « la perturbation de l'EFP exacerbe les inégalités préexistantes en matière d'éducation en réduisant les opportunités pour de nombreuses personnes les plus vulnérables qui doivent être soutenues par des investissements durables et des mesures non financières efficaces dans le secteur ». Il rappelle aussi la valeur intrinsèque de l'éducation au-delà de son rôle sur le marché du travail.J’ai voté en faveur de ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur la recommandation relative à l’enseignement et à la formation professionnels (EFP). La pandémie de COVID-19 a mis à rude épreuve les activités d’enseignement et de formation professionnelle ainsi que l’enseignement standard. En réponse à ces difficultés, le texte propose l’amélioration des solutions numériques, l’égalité d'accès aux compétences et le renforcement du caractère inclusif en particulier pour les groupes les plus vulnérables.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution mise aux voix en plénière à la suite d’une question orale adressée au Conseil et à la Commission. Cette résolution est porteuse de suggestions qui permettront d’assurer, dans le cadre de l’enseignement et de la formation professionnelle (EFP), une compétitivité durable, l’équité sociale et la résilience. La formation est un levier d’action essentiel pour l’emploi en Europe et le texte, que nous avons ainsi adopté, propose l’amélioration des solutions numériques, l’égalité d'accès aux compétences, et le renforcement du caractère inclusif en particulier pour les groupes les plus vulnérables. Les politiques en matière d’EFP devraient doter les personnes de solides compétences de base et de compétences clés pour leur permettre de s’adapter aux évolutions actuelles et futures du marché du travail et socioéconomiques, ainsi que de saisir les occasions et de relever les défis liés aux transitions écologique et numérique, au changement démographique.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter la position du Parlement sur la recommandation du Conseil en matière d’enseignement et de formation professionnels. Elle souligne l’importance des filières professionnelles, invite les États membres à garantir un niveau de financement approprié, appelle à la coopération étroite avec les partenaires sociaux et préconise de mieux accompagner le développement des emplois verts. J’ai donc voté pour ce texte qui présente des constats pertinents et des recommandations utiles pour renforcer l’enseignement et la formation professionnels.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La formation et l'enseignement professionnels sont absolument essentiels à la réussite de la bifurcation écologique et sociale car nous aurons besoin de travailleurs disposant d’un haut niveau de technicité. Malheureusement ce secteur de l'enseignement est particulièrement touché par la pandémie, étant plus dépendant de la participation physique des personnes en formation. Cette résolution vise donc à proposer des solutions pour soutenir et renforcer ce secteur, notamment en garantissant un financement approprié des politiques de formation et d’enseignement professionnels tant au niveau national qu'européen, en assurant une coopération étroite notamment avec les partenaires sociaux pour la conception et à la mise en œuvre de ces politiques, en mettant en place des politiques de congés-éducation payés conformément aux conventions de l'OIT. Je soutiens donc pleinement cette très bonne résolution et vote en sa faveur.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté en faveur du texte rédigé par la commission Emploi et Affaires sociales du Parlement, auquel j'ai contribué en tant que membre de la commission Culture et Éducation. Nous demandons que l'enseignement professionnel et l'apprentissage soient rendus plus attractifs au vu de leur importance quant au marché de l'emploi. Nous plaidons pour une européanisation des cursus d'apprentissage, notamment via la création d'un cadre européen pour l'apprentissage, qui permettrait de lever les freins à la mobilité européenne et à la reconnaissance des diplômes et des compétences.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Malgré de nombreux points très positifs pour améliorer les échanges entre États, certains points nous posent problème. Ceux-ci sont repris dans des amendements supplémentaires ainsi que dans des consignes de vote séparés.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Alors que le Conseil a adopté en novembre une recommandation relative à l’enseignement et la formation professionnels en Europe, nous avons souhaité affirmer notre position et nos priorités à travers une résolution. De manière générale, nous soulignons que les parcours d’enseignement et de formation professionnels doivent être rendus plus attrayants, accessibles, flexibles et inclusifs. Nous plaidons en outre pour la modernisation des politiques en la matière afin de contribuer à la reprise et aux transitions verte et numérique. À cet effet, parmi les propositions que nous mettons en avant, nous invitons les États membres à établir un objectif ambitieux en matière d’apprentissage à l’étranger pour les étudiants et à aider les PME à encourager les apprenants à participer à la mobilité. Nous soulignons également l’importance de promouvoir le modèle d’enseignement et de formation professionnels en alternance dans la mesure où il pourrait faciliter l’accès des jeunes au marché du travail. En outre, nous estimons qu’il est nécessaire de tirer parti du développement du secteur des emplois verts et d’encourager la participation des femmes qui étudient dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Pour toutes ces raisons, j’ai soutenu notre résolution.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car malgré de nombreux points très positifs, il s’immisce dans le domaine de l’enseignement et la formation professionnelle (EFP) relevant de la compétence des États membres et fait la part belle aux migrants.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’enseignement et la formation professionnelle (EFP) relève de la compétence des États, alors que l’Union européenne quant à elle ne dispose jusqu’à présent que d’un rôle de soutien en la matière, prenant en compte « les exigences liées au niveau élevé d’éducation et de formation » (Art 9 TFUE). Dans cette veine, le présent texte a pour objectif de promouvoir ces points, en fixant les objectifs à poursuivre. Partant du constat selon lequel le marché du travail subit de nombreuses transformations, obligeant les travailleurs à se former tout au long de leur carrière pour maintenir leur intégration économique, le texte revient également sur la réalité de la formation professionnelle aujourd’hui, très présente dans le monde de l’entreprise. L’impact de la crise sanitaire et l’augmentation des taux de chômage au sein des États-membres incite l’Union européenne à agir dans le domaine de la formation. Le texte prévoit également d’encourager davantage les réseaux d’échanges, en favorisant la création d’un portail européen de l’emploi. Mais le texte s’immisce dans le domaine de l’EFP devant rester la prérogative des nations. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
L’enseignement et la formation professionnelle relève de la compétence des États, alors que l’Union européenne quant à elle ne dispose jusqu’à présent que d’un rôle de soutien en la matière. L’impact de la crise sanitaire et l’augmentation des taux de chômage au sein des États-membres incite l’Union européenne à agir dans le domaine de la formation. Le texte prévoit également d’encourager davantage les réseaux d’échanges, en favorisant la création d’un portail européen de l’emploi afin de faciliter la mobilité des travailleurs à travers l’UE dans le but de les y former. L’idée est de coordonner les systèmes nationaux, et de les rendre compatibles et interconnectés entre eux. L’un des points avancés concerne l’équivalence des formations et des compétences à travers l’Union européenne. Tout d’abord, il s’agit d’un problème de souveraineté mais le sujet de la formation professionnelle et l’échange entre nos États en la matière reste malgré tout globalement positif, c’est pourquoi j’ai voté abstention.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
L’enseignement et la formation professionnelle (EFP) relève de la compétence des États, l’UE ne disposant à ce jour que d’un rôle de soutien en la matière. Ce texte prévoit la création d’un portail européen de l’emploi pour faciliter la mobilité des travailleurs à travers l’UE pour les y former. Il s’agirait de coordonner les systèmes nationaux, d’aboutir à l’équivalence des formations et des compétences à travers l’Union européenne, mais aussi d’articuler la formation professionnelle autour de programmes comme Erasmus +, la Garantie jeune ou encore le Pacte vert. Toutes choses qui ne vont pas sans poser un problème de souveraineté nationale en ce qu’elles peuvent être légitimement appréhendées comme une première étape pour intégrer l’EFP dans les rouages de l’Europe bruxelloise et contraindre les États en la matière. Nous récusons aussi deux paragraphes (4 et 39), un qui adosse l’EFP à un Green Deal très contraignant, l’autre qui fait la part belle aux « minorités, aux groupes ethniques ainsi qu’aux personnes issues de l'immigration et les réfugiés ». J’ai voté contre les paragraphes 4 et 39, je me suis abstenue sur l’ensemble du texte.
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Ilana CICUREL | Renaissance

Kevin est revenu fort de cet esprit de conquête, dont nous souhaitons que chaque jeune Européen soit doté. Et ce qui lui a donné cette force, c’est la confiance qu’on lui a accordée, peut-être pour la première fois, à travers Erasmus. Nous voulons des milliers de Kevin, des millions de Kevin qui parcourent l’Europe, venant de nos villages, de nos bourgs, de nos villes.

Et pourtant, vous le savez: la mobilité Erasmus ne bénéficie que trop peu aux apprenants de la voie professionnelle. Parmi nos propositions, nous encourageons l’élaboration d’un véritable statut de l’apprenti en Europe. Il est clair que nous devons aller plus loin si nous voulons faire de l’Europe une puissance éducative, un véritable espace d’éducation pour toute notre jeunesse. Il y a urgence. Comme pour l’université, nous devons engager un processus de Bologne pour la voie professionnelle.

Jamais la formation n’a été placée aussi haut dans l’agenda européen. Faire de la voie professionnelle une véritable voie d’excellence et d’avenir doit être l’une des priorités de notre législature. Je veux aujourd’hui adresser un message fort à l’ensemble de notre jeunesse: l’Europe est là pour vous et vous êtes là pour l’Europe, car, armés de cet esprit de conquête, vous serez notre fierté.

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