Système des ressources propres de l’Union européenne

En attente de décision finale

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

440
117
77

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

51
21
Parmi 79 députés, 72 ont votés.
23 novembre 2022
👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

399
138
61

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

50
16
Parmi 79 députés, 66 ont votés.
9 novembre 2023

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

(2 ter) La Commission doit prendre des mesures supplémentaires en temps utile si les nouvelles ressources propres proposées ne sont pas adoptées ou ne génèrent pas le niveau de recettes escompté pour le budget de l’Union. Conformément à l’accord interinstitutionnel juridiquement contraignant du 16 décembre 2020, la Commission devrait présenter une proposition relative à un deuxième panier de nouvelles ressources propres d’ici à la fin de 2023, qui pourrait comprendre une taxe sur les transactions financières et une ressource propre liée au secteur des entreprises.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

(3) Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE, établi par la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil7, est un élément central de la politique climatique de l’Union. Compte tenu du lien étroit entre l’échange de quotas d’émission et les objectifs de la politique climatique de l’Union des États membres de l’Union. Pour cette raison , il est approprié d’affecter une part la totalité des recettes concernées au budget de l’Union. 30 % des recettes des enchères devraient être transférés au budget de l’Union. tirées de la mise aux enchères des quotas d’émission aux budgets nationaux des États membres. _________________ 7 Directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003 établissant un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre dans l’Union et modifiant la directive 96/61/CE p. 32).

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

(6) Le règlement (UE) 2023/956 du Parlement européen et du Conseil9 établit un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières afin de compléter le système d’échange de quotas d’émission de l’Union et d’assurer l’efficacité de la politique climatique de l’Union. Compte tenu du lien étroit entre le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et la politique climatique de l’Union, il convient qu’une partie des recettes provenant de la vente des certificats soit transférée au budget de l’Union en tant que ressource propre . . Étant donné que le MACF couvre la production de fer et d’acier, de ciment, d’engrais, d’aluminium, d’hydrogène et d’électricité, les États membres devraient garder à l’esprit que le prix de ces matières premières essentielles, qui se répercutera sur les produits en aval, sera à un niveau historiquement plus élevé en Europe que dans le reste du monde, sapant la compétitivité de nos industries. _________________ 9 Règlement (UE) 2023/956/CE du Parlement européen et du Conseil établissant un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (JO L 130 du

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

(9) Les dispositions concernant la contribution provenant de la mise aux enchères des quotas dans le cadre du système actuel d’échange de quotas d’émission ainsi que celles concernant la contribution fondée sur les statistiques relatives aux bénéfices des entreprises devraient s’appliquer à compter du 1er janvier 2024 à compter du 1er janvier 2023. Dès que la directive 2003/87/CE aura été modifiée, les dispositions relatives à la contribution provenant de la mise aux enchères des quotas dans le cadre du nouveau système révisé d’échange de quotas d’émission pour devraient s’appliquer à compter du 1er janvier 2024 à compter du 1er janvier 2024. Compte tenu des prévisions positives de la Commission européenne en ce qui concerne les recettes perçues dans le cadre de l’actuel mécanisme SEQE I (80 milliards EUR doivent être perçus au lieu de 55 milliards), les secteurs du bâtiment , des routes et du transport routier ainsi que pour d’autres secteurs devraient s’appliquer le 1er janvier 2028 à compter du premier jour suivant le dernier jour du délai de transposition de cette modification devraient être exclus de la mise aux enchères dans le cadre du SEQE II, car ils concernent des besoins vitaux des citoyens . Les dispositions relatives à la contribution provenant du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières devraient s’appliquer à partir du 1er janvier 2026 de la date d’application du règlement . [Les dispositions relatives à l’accord du Cadre inclusif OCDE/G20 concernant le Pilier Un devraient entrer en vigueur dès que la directive relative à la mise en œuvre de l’accord mondial sur la réattribution des droits d’imposition s’appliquera et que la convention multilatérale prendra effet.]

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°9 ❌️ Rejeté

f bis) étant donné que les producteurs de pays tiers exportant dans le marché unique des produits relevant du champ d’application du MACF peuvent bénéficier d’une déduction des coûts du MACF en démontrant qu’ils se sont déjà acquittés du prix du carbone dans un pays tiers sur les émissions intrinsèques utilisées pour la production des biens importés, les producteurs de l’Union pourraient subir une discrimination si le prix du carbone payé par les producteurs de pays tiers ne l’a jamais été en termes réels; par conséquent, les États membres doivent avoir le pouvoir d’adopter des mesures anticontournement afin de rétablir des conditions de concurrence équitables, lorsque cela est nécessaire.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

(2 quater) La Commission devrait prendre des mesures supplémentaires en temps utile si les nouvelles ressources propres proposées ne sont pas adoptées ou ne génèrent pas le niveau de recettes escompté pour le budget de l’Union. Conformément à l’accord interinstitutionnel juridiquement contraignant du 16 décembre 2020, la Commission présentera une proposition relative à un deuxième panier de nouvelles ressources propres d’ici la fin de 2023, qui devrait comprendre une taxe sur les transactions financières et une ressource propre liée au secteur des entreprises.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – La proposition de la Commission vise à introduire dans le système de ressources propres de l’UE les 3 nouvelles taxes que le Parlement a adoptées il y a quelques mois et qui sont supposées répondre à deux objectifs: rembourser les emprunts liés au plan de relance européen sans devoir augmenter les contributions budgétaires des Etats membres et contribuer à atteindre les objectifs du Pacte Vert. La taxe carbone aux frontières comme la prise en compte du premier pilier de l’accord de l’OCDE sur la taxation des multinationales sont acceptables, encore que l’affectation de la totalité de leur recette au budget de l’UE le soit moins. En revanche le système ETS, c’est à dire une taxe carbone qui frappera non seulement les industries mais également les particuliers, n’est pas envisageable. J’ai voté contre ce rapport.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis opposée à ce rapport concernant les ressources propres. En parfaite cohérence avec notre opposition faite aux système des quotas ainsi qu’à tous les mécanismes prévoyant de permettre à l’UE de récolter directement de l’argent par ses propres moyens, nous refusons de lui donner encore davantage la main dans cette opération qui n’a qu’un seul objectif : saper la souveraineté des nations et financer directement des politiques contre lesquelles nous nous battons!
Dominique BILDE | Rassemblement national
La Commission européenne propose d’introduire trois nouvelles ressources propres, notamment l’une portant sur le système d’échange de quotas d’émission et une autre portant sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.Je me suis opposée à l’introduction des ressources propres. En particulier, le groupe Identité et Démocratie a rappelé par voie d’amendements que l’intégralité des recettes provenant de la mise aux enchères des quotas d’émission devrait revenir aux budgets nationaux. La même remarque s’applique au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte vise à introduire de nouvelles ressources propres dans le budget de l’UE pour couvrir les nouvelles dépenses liées au prêt finançant le plan de relance NextGenerationEU et le fonds social pour le climat. Parmi ces nouvelles ressources, on peut nommer le mécanisme d’ajustement aux frontières pour le carbone ou encore les excédents de produits des impôts dans certaines circonstances, dans le cadre de l’accord international OCDE/G20 sur l’imposition des entreprises multinationales. Favorable à ces mesures, j’ai voté pour ce texte.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur de ce rapport proposant que l’Union européenne instaure trois nouvelles sources de ressources propres issues d’une politique écologique: à travers l’échange de quotas d’émissions, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE, et la taxation temporaire des bénéfices des entreprises. Ces ressources sont essentielles pour rembourser au plus vite les dettes liées au plan de relance NextGenerationEU. De plus, nous répondons aux préoccupations des citoyens de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai soutenu ce rapport qui approuve la proposition de la Commission, qui aligne les ressources propres fondées sur le système d’échange de quotas d’émission («SEQE») et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières («MACF») sur les résultats des négociations législatives «Ajustement à l'objectif 55». La proposition vise également à modifier le taux d’appel pour la ressource propre fondée sur le SEQE, qui passerait de 25 % à 30 %. Outre ces quelques ajustements, la Commission propose une nouvelle ressource propre temporaire fondée sur les bénéfices des sociétés.
France JAMET | Rassemblement national
J’avais voté contre l’introduction des ressources propres mentionnées dans ce texte, contre cette feuille de route avant sa modification, et j’avais également voté contre l’introduction du deuxième panier de ressources propres. Ce seront les États membres qui financeront in fine ce manque à combler… D’où mon opposition à ce dossier.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je me félicite de l’adoption par le Parlement européen du paquet de nouvelles ressources propres, proposé par la Commission.Les ressources propres de l’UE constituent l’une des sources de revenus de son budget. Ce nouveau paquet est composé des recettes du marché carbone avec les échanges de quotas d’émission, celles de la taxe carbone aux frontières et d’une ressource propre statistique temporaire basée sur les bénéfices des entreprises.Son objectif est de contribuer au remboursement dès 2028 de l’emprunt contracté pour le plan de relance. Je m’en réjouis car une bonne gestion de la dette européenne est nécessaire pour garantir la crédibilité budgétaire de l’UE.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il souhaite étendre au transport routier et maritime et au secteur du bâtiment le Système d’échange de quotas d’émissions de l’UE, qui ne concernait jusque-là que le transport aérien. Or je combats cette extension car, sous prétexte d'alimenter directement le budget de l'UE, elle entraînera des coûts supplémentaires pour les entreprises des secteurs concernés et donc pour les consommateurs.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car je suis hostile par principe à la mise en place de nouvelles ressources propres pour l’UE, qui a pour but d’accélérer la création d’un État fédéral européen.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur le système des ressources propres de l’Union. Le texte souligne la nécessité pour l’Union de disposer d’un panier de ressources propres, ce qui permettrait de réduire la contribution des États membres. Il rappelle que le système des ressources propres, une fois parvenu à son régime de croisière, devrait annuellement rapporter au moins 16 milliards d’euros au budget de l’Union.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur le système des ressources propres de l'Union. Ce texte technique aligne les ressources propres fondées sur le système d’échange de quotas d’émission (SEQE) et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) sur les résultats des négociations législatives «Ajustement à l'objectif 55». Il modifie le taux d’appel pour la ressource propre fondée sur le SEQE, qui passera de 25 % à 30 %. Enfin, il introduit une nouvelle ressource propre temporaire fondée sur les bénéfices des sociétés.
Anne SANDER | Les Républicains
. – Le Parlement a adopté un avis sur la proposition de décision du Conseil modifiant la décision relative au système des ressources propres de l’Union européenne. L’objectif est d’aligner les ressources propres fondées sur le système d’échange des quotas d’émission (SEQE) et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) sur les résultats des négociations «Ajustement à l'objectif 55». Une nouvelle ressource propre temporaire fondée sur les bénéfices des sociétés est également proposée. Cette contribution nationale sera calculée sur base des données statistiques relatives à l’excédent brut d’exploitation des secteurs financier et non financier, disponibles dans le cadre du système européen des comptes nationaux. Un taux d’appel de 0,5 % sera appliqué. Cette contribution aura vocation, à terme, à être remplacée par la fiscalité des entreprises, via un mécanisme BEFIT. La ressource propre statistique devrait générer environ 16 milliards d’euros/an, à partir de 2024, et contribuerait à diversifier davantage les sources de recettes du budget de l'UE. Les revenus engendrés devraient permettre de contribuer au financement de NextGeneration EU qui avait été la réaction européenne face à la crise de la COVID. J’ai voté en faveur de ce texte.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement européen sur le premier «panier» de nouvelles ressources propres proposé par la Commission. Il demande qu’une part plus importante des recettes liées au mécanisme carbone aux frontières soit alloué au budget de l’Union européenne, ainsi qu'une part liée à la taxation des multinationales, le tout afin de renforcer ses investissements écologiques et sociaux. Il appelle également la Commission à étudier la création d’une taxe sur les transactions financières au niveau européen, qui permettrait de dégager des marges de manœuvre budgétaire considérables tout en s’attaquant aux dérives des systèmes bancaires et boursiers. J’ai donc voté pour ce texte qui met la pression sur la Commission pour renforcer le budget de l’Union européenne sur des bases de justice fiscale.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
. – Financé par 800 milliards d’euros d’emprunt public, le plan de relance européen Next Generation EU s’est avéré crucial pour faire face à la crise sanitaire et économique. Afin de rembourser de manière responsable cette dette et renforcer l’autonomie financière de l’Union européenne, il est nécessaire que nous disposions de davantage de ressources fiscales propres.Je soutiens donc pleinement ce rapport porté par ma collègue de la délégation française Renew Europe Valérie Hayer, qui comprend de nouvelles recettes européennes issues du système d’échange de quotas d’émission, du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et des bénéfices des entreprises.Avec ce texte, nous évitons d’augmenter les contributions des États membres et de réduire les ressources des programmes européens essentiels à nos citoyens et à nos industries.
Jérôme RIVIÈRE | Indépendant
. – La proposition de la Commission vise à introduire dans le système de ressources propres de l’UE les 3 nouvelles taxes que le Parlement a adoptées il y a quelques mois et qui sont supposées répondre à deux objectifs: rembourser les emprunts liés au plan de relance européen sans devoir augmenter les contributions budgétaires des Etats membres et contribuer à atteindre les objectifs du Pacte Vert. La taxe carbone aux frontières comme la prise en compte du premier pilier de l’accord de l’OCDE sur la taxation des multinationales sont acceptables, encore que l’affectation de la totalité de leur recette au budget de l’UE le soit moins. En revanche le système ETS, c’est-à-dire une taxe carbone qui frappera non seulement les industries mais également les particuliers, n’est pas envisageable. J’ai voté contre ce rapport.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J'ai voté en faveur du rapport visant à modifier la décision 2020/2053 relative au système des ressources propres de l’UE. Après la mise en place de la contribution plastique en 2021, la Commission européenne a présenté de nouvelles ressources propres en décembre 2021, lesquelles ont été révisées et complétées en juin 2023. La proposition de la Commission aligne les ressources propres du système d’échange de quotas d’émission («SEQE») et du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières («MACF») aux résultats des négociations sur le Pacte vert européen. Le taux d'appel pour la ressource propre fondée sur le SEQE serait également augmenté de 25% à 30%, et 75% des revenus générés par le MACF seraient alloués au budget de l'UE. Une nouvelle ressource propre temporaire fondée sur les bénéfices des sociétés, payée directement par chaque État membre, est introduite. Ce panier de ressources propres, une fois approuvé par les États et les parlements nationaux, pourrait générer environ 45 milliards d’euros/an (prix courants) dès 2028, notamment pour financer le Fonds social pour le climat ou rembourser le plan de relance européen.
Valérie HAYER | Renaissance
J'ai adopté comme une très forte majorité du Parlement ce rapport sur les ressources propres dont j’avais la responsabilité. La Parlement européen réaffirme la nécessité d’adopter rapidement de nouvelles ressources propres, qui seront nécessaires au remboursement du plan de relance NextGenerationEU. Pour rappel, la Commission, le Conseil et Parlement européen se sont accordés en 2020 sur l’introduction de trois nouvelles ressources propres : le mécanisme d’ajustement carbone aux frontière, le marché carbone européen et l’accord OCDE/G20 sur l’imposition minimale des multinationales (cette dernière ressource se substituant à la taxe sur les géants du numérique). Le vote du Parlement européen est sans appel: les ressources propres seront essentielles à la stabilité de l’architecture budgétaire européenne.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre l’introduction du Système d’échange de quotas d’émission de l’UE, car nous sommes contre le principe de ce mécanisme. Même si 75 % des bénéfices iront aux États Membres, nous sommes contre le fait de transférer 25 % au budget de l’UE. De plus, les coûts de ce mécanisme seront répercutés sur nos entreprises et citoyens. Nous pouvons être tentés par le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières, pourtant nous considérons que 100 % de cette taxe devrait revenir aux budgets nationaux. Un seul point peut être soutenu, il s’agit de l’introduction de la taxe sur les multinationales, car les revenus devraient appartenir uniquement aux États Membres. Compte tenu du fait que le vote englobe ces trois propositions, le vote «contre» était le plus logique.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Nous sommes opposés à l’introduction des ressources propres. Nous rappelons qu’il est du ressort des États membres de lever des taxes et pas celui de l’UE. J’ai évidemment voté contre ce texte.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce texte pour les raisons suivantes:- Je suis contre le SEQE, dont 30% des bénéfices servent au budget de l’UE. De plus, les coûts de ce mécanisme se répercuteraient sur nos entreprises et nos citoyens;- Concernant le MACF et le BEFIT, ces mécanismes ne devraient pas être gérés par la Commission mais par les États membres, et les bénéfices devraient uniquement bénéficiés aux États membres.Il ne faut pas oublier que les estimations des recettes provenant des ressources propres susmentionnées ne sont que des estimations, que nous ne connaissons pas les moyens qui ont permis d’élaborer cette estimation, et donc que ces ressources propres peuvent ne pas apporter les recettes attendues et que les États membres devront financer ce manque à combler.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La pandémie de COVID-19 a provoqué la plus grave récession économique depuis des décennies dans l’UE. Suite à cela, l’UE a pris des mesures sans précédent pour faire face à la crise. Le cadre financier pluriannuel 2021-2027 de l’UE a été doté d’une enveloppe totale de 1 800 milliards d’euros, aux prix de 2018. Ensuite, l’UE lève sur les marchés de capitaux 750 milliards d’euros (aux prix de 2018) additionnels, pour soutenir son plan européen pour la relance. Des nouvelles recettes sont nécessaires pour couvrir le remboursement des coûts du financement des emprunts, étalés sur trois décennies, jusqu’à 2058.Dans le cadre de l’accord interinstitutionnel du 16 décembre 2020, le Parlement, le Conseil et la Commission ont déclaré que les dépenses du budget de l’Union, qui ont trait au remboursement de l’instrument de relance de l’UE, ne devraient pas entraîner une réduction des dépenses liées aux programmes ou aux instruments dans le CFP.Ici, les coûts de ce mécanisme seront répercutés sur nos entreprises et citoyens. Nous pouvons être tentés par le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières, pourtant nous considérons que 100 % de cette taxe devrait revenir aux budgets nationaux. J’ai voté contre.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
À la suite de la pandémie de COVID-19, la Commission a introduit un plan de relance NextGenerationEU, d’une valeur de 750 milliards (aux prix de 2018), pour garantir une reprise durable et résiliente dans l’ensemble de l’UE. La Commission avait donc la possibilité d’emprunter sur les marchés financiers à des taux très avantageux pour lutter contre la récession.Composé de divers mécanismes distincts, ce texte finance une partie du budget de l’Union européenne auquel je suis déjà opposée. De plus ces mécanismes devraient être gérés par les États membres et non par la Commission européenne elle-même. Quant aux recettes, leur estimation faite de façon floue n’apporte aucune garantie et engage les États membres à combler un éventuel déficit. J’ai donc voté contre ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Nous avons voté contre l’introduction du Système d’échange de quotas d’émission de l’UE, au nom de notre opposition au principe même de ce mécanisme. De plus, les coûts de celui-ci seront répercutés sur nos entreprises et contribuables. Pour ce qui est du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières, nous considérons que 100 % de cette taxe devrait revenir aux budgets nationaux. A contrario nous sommes favorables à l’introduction de la taxe sur les multinationales, dont les revenus devraient appartenir uniquement aux États Membres.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Les estimations des recettes provenant des ressources propres, ne sont que des estimations : nous ne connaissons pas les moyens qui ont permis d’élaborer cette estimation, donc ces ressources propres peuvent ne pas apporter les recettes attendues et dans ce cas, au final, ce sont donc les États membres qui devront financer ce manque à combler. J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre l’introduction de ce système d’échange de quotas d’émission car 25 % des bénéfices alimenteront le budget de l’UE. En outre, les coûts de ce mécanisme fragiliseront une nouvelle fois nos entreprises et nos citoyens.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte pour deux raisons. Même si 70% des bénéfices du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre de l’UE (SEQE) reviennent aux États membres, je refuse que 30% reviennent au budget de l’UE. De plus, les coûts de ce mécanisme se répercuteraient sur nos entreprises et nos citoyens. Ensuite, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) ne devrait pas être géré par la Commission mais par les États membres.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce texte vise à attribuer de nouvelles ressources propres à l’UE. Un premier poste de recettes proposé correspond à l’argent tiré du système d’échanges quota émissions (SEQE). Bien que critiques de ce procédé, qui consiste finalement à donner des droits à polluer, il s’agissait de se positionner avant tout sur le principe de ressources propres attribuées à l’UE plutôt que sur l’origine de ces ressources propres en tant que telles. Ces nouvelles ressources propres sont aussi constituées d’une partie des recettes du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et d’une taxation des bénéfices résiduels des entreprises multinationales.Nous sommes favorables au principe de l’attribution de ressources propres au niveau de l’UE, car elles permettent de financer de nouvelles politiques européennes, notamment les dépenses liées à la pandémie par le programme NextGenerationEU, mais aussi par exemple en matière climatique. Nous y sommes également favorables, car la création de ressources propres permet de réduire la contribution financière des États membres, souvent au profit d’une taxation des grandes entreprises. Ce texte demande d’ailleurs la création d’une taxation sur les transactions financières, que nous soutenons, et qui pourrait rapporter 50 milliards d’euros. Pour ces raisons, j’ai voté en faveur de ce texte.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport de nature technique a pour objet les mises à jour effectuées par la Commission sur les premières nouvelles ressources propres. Cette dernière propose une nouvelle ressource propre fondée sur les bénéfices des sociétés, calculée sur la base de données statistiques relatives à l’excédent brut d’exploitation dans le cadre du système européen d’échange de quotas d’émission et du mécanisme d’ajustement carbone. Le rapport précise que cette décision fait partie de la feuille de route en vue de la mise en place de nouvelles ressources propres, et que cela sera complété par de futures réformes afin de fonder les ressources propres sur une fiscalité plus réelle. Ainsi, en raison de la nature principalement technique du rapport, j’ai décidé de voter en faveur de ce dernier.
🚫 Aucune explication de vote
France JAMET | Rassemblement national

– Monsieur le Président, passer d’un budget de 1 % du PIB de la zone euro à 10 % démontre une seule chose: l’Union européenne veut plus de pouvoir. Et pour y parvenir, elle dépossède les États membres de la maîtrise de l’impôt prélevé sur nos populations et nos entreprises et, plus grave encore, sur nos choix stratégiques énergétiques. J’en veux pour preuve la confirmation hier, par les commissaires Dombrovskis et Gentiloni, que le plan REPowerEU ne financerait pas la restauration de notre parc nucléaire français. Cela a au moins le mérite d’être clair, après toutes ces semaines de silence ou d’ambiguïtés entretenues de la gauche à la droite.

Mais en pleine crise énergétique et alors que cela fait plus de 50 ans que les Français finançaient à juste titre une filière d’excellence, on les en prive au moment où ils en ont le plus besoin. Notre devoir étant de prioriser l’intérêt général de nos compatriotes, nous ne validons ni la hausse de vos ressources ni votre politique, qui se font contre la France et les Français.

Valérie HAYER | Renaissance

Nous nous sommes engagés auprès des Européens. Nous, députés, Commission, États membres, nous nous sommes engagés. Nous avons pris l’engagement que cela ne se ferait ni en augmentant les impôts ni en coupant dans les programmes, parce que c’était aussi cela le risque que nous encourions si nous ne pensions, dès 2020, aux moyens de rembourser la dette.

Parce qu’à l’époque, deux options simples se présentaient aux États. Première option: augmenter leur contribution et, en conséquence, les impôts directs qui pèsent sur les citoyens, sur les entreprises, sur les PME dans nos territoires. Cela alors même que nous mettions en place cet instrument pour éviter à ces acteurs du territoire de payer les pots cassés de la crise économique liée au COVID, qui a plongé tout le monde dans les difficultés que nous connaissons. Évidemment, cette option, nous l’avons écartée.

Deuxième option: devoir se résoudre à aller piocher dans nos programmes européens, retirer des aides aux agriculteurs, réduire le nombre de jeunes pouvant partir en Erasmus, revoir à la baisse notre objectif en matière de dépenses de recherche et de développement. Tout cela pour faire de la place pour rembourser l’emprunt. Et bien sûr cette option-là, nous l’avons également écartée.

C’est avec responsabilité que nous nous sommes mis d’accord pour écarter ces deux hypothèses et que nous avons décidé d’une troisième voie. Non, chers collègues, les Européens ne porteront pas la charge de la dette parce que nous avons décidé collectivement que les grands pollueurs, les importateurs de CO2 étrangers, les grandes multinationales qui ne paient pas leur juste part d’impôts, les spéculateurs financiers, que tous ces acteurs-là contribueraient à ce remboursement. Et ce n’est pas seulement une question budgétaire, c’est aussi et avant tout une question de justice fiscale et sociale. Et les Européens auront raison de considérer que le plan de relance sera une réussite pleine et entière, à condition seulement que nous respections également cet accord de remboursement jusqu’au bout.

Et là, je me serais bien tournée vers le ministre représentant les États membres aujourd’hui, mais il n’y a plus personne. Alors, je le rappelle à tous et aux États également, cette dette commune, nous devrons la rembourser à partir de 2028, c’est-à-dire dans cinq ans, c’est-à-dire demain. C’est une question de respect de nos engagements en tant que décideurs politiques et de crédibilité auprès des investisseurs. C’est pourquoi le Parlement, à l’heure où nous sommes en train de finaliser les négociations sur la réforme du marché carbone, sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, le Parlement reconfirmera, au travers de ce vote, ce mandat avec fierté et force.

Et ce rapport n’est que le premier avant d’autres qui devront ouvrir la voie à encore plus de ressources propres, comme nous l’avons convenu dès 2020, là encore. L’Europe remboursera sa dette en faisant contribuer ceux qui ne paient pas leur juste part d’impôts et non pas en taxant plus les contribuables européens.

Valérie HAYER | Renaissance

Ce que je retiens de nos échanges aujourd’hui, c’est quand même que le Parlement est uni, qu’il est uni et qu’il ne cédera rien à ceux qui voudraient qu’on rebrousse chemin sur les ressources propres, que ce soit en utilisant les recettes pour d’autres objectifs ou bien en empêchant purement et simplement la mise en place de ces instruments. Je voudrais citer par exemple Viktor Orbán, qui continue à bloquer l’accord sur la taxation des multinationales par pur chantage politique, alors même que les Hongrois demandent eux aussi plus de justice fiscale.

Alors oui, il est justifié que les droits à polluer achetés par les grandes industries sur le marché européen reviennent à l’Europe et qu’en conséquence cet argent vienne rembourser l’emprunt qui a permis à nos industriels de ne pas mettre la clé sous la porte, mais aussi de décarboner leur production. Alors oui, il est justifié qu’ArcelorMittal paie des droits à polluer sur l’acier ultra carboné qu’il importe d’Inde pour le revendre chez nous et qu’en conséquence cet argent permette de rembourser l’emprunt qui a permis de maintenir la demande européenne sur le marché mondial. Et oui, il est justifié de faire contribuer les grandes multinationales qui prospèrent grâce à notre marché intérieur mais qui ne paient pas leur juste part d’impôts aujourd’hui et qu’en conséquence, là encore, cet argent rembourse l’emprunt qui a maintenu la consommation en Europe et qui, de ce fait, a protégé leurs activités.

Alors, chers collègues, soyons fermes, soyons déterminés, allons jusqu’au bout. Et maintenons la pression chaque jour, dans chaque négociation, jusqu’à ce que ces ressources propres soient sur pied. Parce que rien, aucune règle d’unanimité, aucune réserve idéologique ne doit nous arrêter dans cette quête de plus de justice fiscale et de plus de justice sociale.

Valérie HAYER | Renaissance

Mais, il faut le reconnaître, cet esprit a fané avec le temps. Les contributions nationales se sont imposées comme la nouvelle norme. Les États ont repris la main. Résultat, il ne se passe plus une négociation budgétaire où les contributeurs nets ne tapent sur les bénéficiaires nets. Loin, très loin de l’esprit de solidarité qui a fondé et qui, je le crois toujours, caractérise notre Union. Quand on parle d’argent, ce sont les égoïsmes nationaux qui reprennent le dessus. La surdépendance aux contributions nationales nous a menés à une impasse, avec un budget bloqué à 1 % du PIB de l’Union pour, j’ai envie de dire, presque l’éternité.

Alors, chers collègues, je nous pose une question existentielle: est-ce que l’Europe sera capable de s’élargir, ou plutôt sera-t-elle capable de fonctionner dans ces conditions: avec encore plus de membres, mais avec les mêmes règles anachroniques, la même façon de financer notre avenir commun? Je ne veux pas, moi, d’une Europe où 35 ministères des finances nationaux, chacun avec leurs propres contraintes, tirent l’action de l’Europe vers le bas, faute de volonté politique.

Chers collègues, le temps est venu. Le temps est venu de faire respecter la promesse qui a été faite avec ce plan de relance. La dette contractée ne devra pas être remboursée par les États avec les impôts des contribuables. Il est aussi hors de question de passer par des coupes dans nos soins de santé ou encore dans Erasmus. Le temps est donc venu d’acter ces nouvelles ressources propres. Les droits à polluer du marché carbone européen qui existent depuis 2003, ils sont européens? Ils vont donc au budget européen. La taxe carbone aux frontières, elle est bien européenne? Elle va donc au budget européen. Les grandes multinationales prospèrent grâce au marché européen? Elles contribuent donc au budget européen. Sortons de cette fébrilité, et assumons avec force – imposons même – ce qui est une évidence et qui aurait dû le rester. Si une politique européenne génère de l’argent, alors cet argent doit revenir à l’Europe.

Et au-delà de l’évidence, de la cohérence, défendons ce qui est désormais devenu primordial. En 2028, dans un peu plus de quatre ans, l’Union européenne sera tenue juridiquement de commencer à rembourser la dette contractée pour le plan de relance. On parle de 20 milliards d’euros par an. Si les États ne se décident pas à franchir un cap politique, le cap politique qu’ils s’étaient engagés eux-mêmes à respecter en 2020, alors nous courons droit à la solution que personne, personne ne veut: un remboursement par les États. Et en votant ce rapport aujourd’hui, nous signalons aussi aux États qu’un tel scénario ne serait pas de la responsabilité des parlementaires.

Valérie HAYER | Renaissance

Les ressources propres, bien loin de leur aspect technique, sont avant tout une question politique. Ce sont elles qui détermineront la confiance que les marchés continueront à accorder au projet européen. Ce sont elles qui détermineront si oui ou non l’Union européenne aura les mains libres pour faire jeu égal avec les puissances américaines et chinoises dans les prochaines décennies. Ce sont les ressources propres qui définiront la réalité de l’Union européenne de demain: un club d’une trentaine de nations unies pour le plus petit dénominateur commun, ou bien enfin une entité géopolitique, industrielle et écologique forte.

Alors, Monsieur le Commissaire – j’aurais bien voulu le dire aussi à la présidence espagnole, qui n’est pas présente –, croyez en mon soutien et en notre soutien total au travail que vous menez. Il s’agit probablement d’un des combats techniques, politiques et idéologiques les plus durs qu’il soit à Bruxelles, et ce depuis des décennies. Alors, gardez bien à l’esprit que si vous réussissez, votre victoire n’en sera que plus belle.

Aurore LALUCQ | Place publique

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, ces dernières années, on a vu un certain nombre de mots tabous réémerger dans le débat politique et industriel: sortie du gaz, État-providence, fiscalité. Et j’aimerais qu’on réhabilite, une fois pour toutes ensemble, un autre mot, celui de politique budgétaire et celui de

En économie, on n’a pas quinze politiques possibles, on en a deux: la politique monétaire et la politique budgétaire. Et nous avons été assez créatifs au niveau européen pour faire quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs et surtout pas en économie: faire une monnaie sans budget. Cela ne fonctionne pas d’un point de vue macroéconomique et pas plus du point de vue de la solidarité.

La question qui se pose à nous aujourd’hui est de savoir si on va décider un jour ou pas de sortir de cet obscurantisme économique, si on va un jour ou pas décider de dépasser les égoïsmes nationaux pour avoir un budget, un vrai, des ressources propres, des vraies, avec une fiscalité – peu importe: pilier I,

David CORMAND | Les Écologistes

Sur le premier paquet, ce n’est pas assez et ce n’est pas assez vite. Quand on parle du MACF, c’est trop peu d’argent par rapport à ce que nous avons à rembourser. Quand on parle du SEQE, et notamment SEQE2, qui porte des risques de fiscalité injuste, notamment sur les ménages, ce n’est pas assez, ce n’est pas assez vite et ce n’est pas assez juste.

Pour dire un mot du deuxième panier de ressources propres, j’ai vu que la Commission a essayé de l’accélérer. Il y a des mots qu’on n’entend pas ici, qu’on n’entend pas assez: taxe sur les transactions financières. Taxe sur les transactions financières. Taxe sur les transactions financières. C’est 50 milliards d’euros par an. C’est un impôt juste, une fiscalité juste. C’est sur cet objectif que nous devrons concentrer nos efforts.

David CORMAND | Les Écologistes

Le Parlement a toujours été clair sur ses demandes: un budget européen fort pour une Europe forte. Pour cela, la solution la plus transparente, la plus juste, la plus démocratique, c’est de doter l’Union et le Parlement de réelles compétences fiscales. Après quatre ans de discussions, nous obtenons enfin de nouvelles ressources propres qui visent à couvrir le remboursement du plan de relance suite à la crise de la COVID. Mais ce paquet reste bien loin des attentes de notre Parlement. L’accord interinstitutionnel est pourtant clair en prévoyant un ensemble de ressources nouvelles bien plus importantes et plus équitables socialement que celles de ce premier paquet.

Nous attendons donc les nouvelles propositions de la Commission, à commencer par la taxation des entreprises. La proposition de ressources propres statistiques basées sur les profits des entreprises, environ 16 milliards d’euros par an, est un aveu d’échec face au Conseil qui traîne les pieds sur une fiscalité juste des multinationales. Elle sera remplacée à terme par la proposition législative BEFIT. Or, celle-ci rate la cible de la lutte contre les paradis fiscaux dans l’Union, qui est l’éléphant dans la pièce du Conseil, lorsque l’on veut atteindre une fiscalité juste et équitable.

Nous continuerons de porter la nécessité d’un paquet fiscalité juste, incluant une meilleure imposition de ceux qui échappent aujourd’hui largement à l’impôt, en proposant de mieux fiscaliser les plus-values, les rachats d’actions, la fortune, le kérosène et les transactions financières.

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