Performance énergétique des bâtiments

En attente de la position du Conseil en 1ère lecture

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

343
216
78

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

45
22
6
Parmi 79 députés, 73 ont votés.
14 mars 2023
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
14 mars 2023

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°2 🚫 Annulé

1. Les États membres fixent, aux fins d’optimiser l’utilisation d’énergie des systèmes techniques de bâtiment, des exigences concernant ces systèmes qui utilisent des technologies permettant de réaliser des économies d’énergie, en matière de performance énergétique totale, d’installation correcte et de dimensionnement, réglage et contrôle appropriés des systèmes techniques de bâtiment installés et, le cas échéant, des systèmes d’équilibrage hydraulique dans des bâtiments neufs ou existants. Lorsqu’ils établissent les exigences, les États membres tiennent compte des conditions de conception et des conditions de fonctionnement courantes ou moyennes . (Cet amendement concerne le premier alinéa la référence à la «partie introductive» dans le formulation de l’amendement à l’article 11, (A9-0 et permettent, lorsque cela est techniquement et économiquement faisable, l’utilisation d’équipements répondant aux critères des classes d’efficacité énergétique les plus élevées disponibles, conformément à la législation de l’Union sur l’étiquetage énergétique, compte tenu de l’efficacité du système et du principe de primauté de l’efficacité énergétique. de l’article 11, paragraphe 1. Merci d’ignorer bloc d’information. L’amendement complète la paragraphe 1, tel qu’il figure dans le rapport 033).)

Déposé par des députés dont aucun français

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📝 Amendement n°3 🚫 Annulé

(L’emplacement de cet amendement se base su nouvel article 11 bis comprenant quatre para rapport et non à la proposition de la Commiss se pl Article 11 bis Les indicateurs relatifs à la qualité de l’environnement intérieur et liés à la performance énergétique sont mesurés à l’intérieur du bâtiment et comprennent au moins: r la numérotation du rapport (A9-0033), où un graphes est inséré. Veuillez vous référer à ce ion pour comprendre où cet amendement doit acer.)

Déposé par des députés dont aucun français

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

(Cet amendement se base sur la numérota paragraphe 5 bis comprenant un point a) et un référer à ce rapport et non à la proposition amendement d 5 bis. a) le bâtiment appartient à une micro, petite ou moyenne entreprise telle que définie à l’article 2 de l’annexe de la recommandation 2003/31/CE de la Commission ou est occupé par une entreprise de ce type; ou tion du rapport (A9-0033), où un nouveau point b) est inséré à l’article 12. Veuillez vous de la Commission pour comprendre où cet oit se placer.)

Déposé par des députés dont aucun français

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311
316
4
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

5 ter. Les États membres peuvent adapter les exigences concernant le nombre d’emplacements de stationnement en application des paragraphes 1, 2 et 4 pour des catégories particulières de bâtiments résidentiels et non résidentiels, lorsque le respect des exigences prévues aux paragraphes 1, 2 et 4 entraînerait des coûts disproportionnés, serait économiquement irréalisable ou injustifiable, ou lorsque les conditions locales ne justifient pas le respect des exigences.

Déposé par des députés dont aucun français

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325
301
10
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°6 ✅️ Adopté

2. Les États membres peuvent décider d’adapter de ne pas définir ou de ne pas appliquer les exigences visées au paragraphe 1 pour les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, dans la mesure où l’application de certaines exigences minimales en matière de performances énergétiques modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable. Les États membres veillent à ce que la rénovation des monuments soit effectuée dans le respect des règles nationales de conservation, des normes internationales de conservation et de l’architecture originale des monuments concernés.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)

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323
292
8
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

Ces exigences sont appliquées à l’ensemble du bâtiment rénové ou de l’unité de bâtiment rénovée. À titre complémentaire ou alternatif, des exigences peuvent être appliquées aux éléments de bâtiment rénovés ou à des îlots intégrés .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)

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229
332
72
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°8 🚫 Annulé

b) la pose d’un précâblage , ou lorsque cela est techniquement et économiquement irréalisable, de conduits pour chaque emplacement de stationnement afin de permettre l’installation ultérieure de points de recharge pour les véhicules électriques , les vélos à assistance électrique et les autres véhicules de catégorie L ; et

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)

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📝 Amendement n°9 🚫 Annulé

5 bis. Les États membres peuvent décider d’adapter les exigences prévues aux paragraphes 1 et 2 à certaines catégories de bâtiments lorsque:

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)

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📝 Amendement n°11 🚫 Annulé

36. «normes relatives aux portefeuilles de prêts hypothécaires»: des mécanismes incitant les prêteurs hypothécaires à accroître la performance énergétique médiane du portefeuille de bâtiments faisant l’objet de leurs hypothèques et à encourager les clients potentiels à améliorer la performance énergétique de leur bien immobilier selon , dont les banques, les investisseurs et les autres établissements financiers concernés, notamment les détenteurs finaux d’hypothèques au sein d’entités ad hoc, les sociétés de titrisation et d’autres organismes intermédiaires, à définir une trajectoire pour accroître la performance énergétique médiane du portefeuille de bâtiments faisant l’objet de leurs hypothèques à l’horizon 2030 et 2050 afin de garantir des solutions fiables, abordables et fondées sur des données probantes pour leurs clients, conformément à l’ambition de décarbonation de l’Union et les aux objectifs correspondants en matière d’énergie, en se fondant sur la définition des activités économiques durables de la taxinomie de l’UE des plans nationaux de rénovation des bâtiments des États membres en matière de consommation d’énergie des bâtiments, en se fondant sur la définition des activités économiques durables de la taxinomie de l’UE et selon les certificats de performance énergétique et les PRP sur le cycle de vie, conformément à la présente directive ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

1. Chaque État membre établit un plan de rénovation des bâtiments pour garantir la rénovation du parc national de bâtiments résidentiels et non résidentiels, tant publics que privés, en vue de la constitution d’un parc immobilier à haute efficacité énergétique et décarboné d’ici à 2050, en vue de transformer les bâtiments existants promouvoir une transformation rentable de l’ensemble du parc immobilier européen existant en bâtiments à émissions nulles.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°14 ❌️ Rejeté

1. Les États membres veillent à ce qu’à partir des dates suivantes, les bâtiments neufs soient des bâtiments à émissions nulles conformément à l’annexe III: a) le 1er janvier 2027 2032 en ce qui concerne les bâtiments neufs occupés ou exploités par des autorités publiques ou appartenant à des autorités publiques; et b) le 1er janvier 2030 2035 en ce qui concerne tous les bâtiments neufs Jusqu’à la mise en application des exigences visées au premier alinéa, les États membres garantissent que tous les bâtiments neufs sont au moins à consommation d’énergie quasi nulle et respectent les exigences minimales en matière de performance énergétique fixées conformément à l’article 5.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°15 🚫 Annulé

2. Les États membres veillent à ce que le potentiel de réchauffement planétaire (PRP) PRP tout au long du cycle de vie soit calculé conformément à l’annexe III et apparaisse dans le certificat de performance énergétique du bâtiment : a) à partir du 1er janvier 2027 pour tous les bâtiments neufs dont la surface au sol utile est supérieure à 2 000 mètres carrés; et b) à partir du 1er janvier 2030 2032 pour tous les bâtiments neufs.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°16 🚫 Annulé

3 bis. Au plus tard le 1er janvier 2032, afin de garantir les réductions des émissions de gaz à effet de serre, les États membres publient une feuille de route détaillant l’introduction de valeurs limites pour le PRP cumulatif total tout au long du cycle de vie de tous les bâtiments neufs et fixent des objectifs pour les bâtiments neufs à partir de 2035, en tenant compte d’une tendance progressive à la baisse, ainsi que d’exigences maximales, détaillées pour les différentes zones climatiques et typologies de bâtiments. Lorsqu’ils fixent des valeurs limites maximales pour le PRP cumulatif total tout au long du cycle de vie, les États membres déterminent des valeurs de référence appropriées sur la base des données communiquées pour les types de bâtiments concernés, conformément aux exigences énoncées au paragraphe 2. La Commission publie des orientations, partage des éléments d’information sur les politiques nationales existantes et offre un soutien technique aux États membres qui en font la demande afin de déterminer les valeurs de référence nationales appropriées. Ces valeurs limites maximales sont conformes aux objectifs de l’Union visant à atteindre la neutralité climatique.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°17 🚫 Annulé

3 bis. 3 ter. Au plus tard le 1er janvier 2032, les États membres prennent des mesures administratives et financières spéciales pour encourager les bâtiments collectifs les moins performants.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°18 ❌️ Rejeté

a) les bâtiments et unités de bâtiment appartenant à des organismes publics , y compris les institutions, organes et organismes de l’Union et ceux loués par ces organismes après le... [date d’entrée en vigueur de la présente directive] satisfont, au plus tard i) après le à partir du 1er janvier 2027 2032 , au moins aux exigences de la classe de performance énergétique F E ; et ii) après le à partir du 1er janvier 2030 2035 , au moins aux exigences de la classe de performance énergétique E D ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°19 ❌️ Rejeté

b) les bâtiments et unités de bâtiment non résidentiels , autres que ceux appartenant à des organismes publics, visés au point a) satisfont, au plus tard i) après le à partir du 1er janvier 2027 2032 , au moins aux exigences de la classe de performance énergétique F E ; et ii) après le à partir du 1er janvier 2030 2035 , au moins aux exigences de la classe de performance énergétique E D ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°21 | Partie 2 🚫 Annulé

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📝 Amendement n°23 🚫 Annulé

Article 9 bis Énergie solaire dans les bâtiments 1. Au plus tard [48 mois après la date d’entrée en vigueur du présent règlement], les États membres veillent à ce que tous les bâtiments neufs soient conçus pour optimiser leur potentiel de production d’énergie solaire sur la base de l’irradiation solaire du site, ce qui permettra l’installation ultérieure de technologies solaires rentables. 2. Les États membres encouragent, au moyen de mesures d’information et de régimes d’autorisation rationalisés, le déploiement d’installations d’énergie solaire appropriées dans tous les bâtiments faisant l’objet d’une rénovation importante ou d’une rénovation en profondeur combinée à la rénovation de l’enveloppe du bâtiment, au remplacement des systèmes techniques de bâtiment et à l’installation d’équipements de stockage d’électricité, d’infrastructures de recharge des véhicules électriques, de technologie des pompes à chaleur et de systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments. 3. Les États membres veillent au déploiement d’installations d’énergie solaire appropriées, si elles conviennent techniquement et sont économiquement et fonctionnellement réalisables, comme suit: a) au plus tard [48 mois après la date d’entrée en vigueur du présent règlement], sur tous les bâtiments publics neufs et bâtiments non résidentiels neufs; b) au plus tard le 31 décembre 2030, sur tous les bâtiments publics et non résidentiels existants (c) c) au plus tard le 31 décembre 2032, sur tous les bâtiments résidentiels et parkings couverts neufs; d) au plus tard le 31 décembre 2035, sur tous les bâtiments faisant l’objet d’une rénovation importante. 4. Les États membres établissent et publient des critères au niveau national pour la mise en œuvre pratique des délais fixés au paragraphe 3 et pour d’éventuelles exemptions pour certains types de bâtiments, en fonction du potentiel technique et économique évalué des installations solaires et des caractéristiques des bâtiments couverts par ces obligations. 5. Le déploiement d’installations d’énergie solaire appropriées sur tous les bâtiments résidentiels et parkings couverts neufs ainsi que sur tous les bâtiments faisant l’objet d’une rénovation importante conformément au paragraphe 3, points c) et d), est combiné, le cas échéant, à une isolation des combles et du toit, compte tenu du fonctionnement du bâtiment. Le déploiement d’installations d’énergie solaire appropriées, tel que défini au paragraphe 3, est combiné à la procédure d’octroi des autorisations pour l’installation d’équipements d’énergie solaire dans des structures artificielles telle que prévue à l’article 16 quater de la directive (UE) 2018/2001 [directive sur les énergies renouvelables modifiée telle que proposée dans le document COM(2022)0222]. Pour les installations solaires d’une puissance inférieure à 50 kW, les États membres autorisent une procédure de notification simple telle que prévue à l’article 17 de la directive (UE) 2018/2001. 6. Les États membres établissent dans leurs plans nationaux de rénovation des bâtiments une trajectoire assortie d’objectifs chiffrés pour leur contribution nationale au déploiement de l’énergie solaire et des pompes à chaleur dans les bâtiments. 7. Les États membres veillent à ce que leurs cadres réglementaires prévoient les capacités administratives, techniques et financières requises ainsi que les incitations nécessaires au déploiement de l’énergie solaire dans les bâtiments, y compris en combinaison avec des systèmes techniques de bâtiment tels que les batteries domestiques, les pompes à chaleur pour l’autoconsommation ou les pompes à chaleur à grande échelle distribuant de la chaleur par l’intermédiaire de systèmes de chauffage urbain. Les États membres garantissent, en matière de réglementation, des conditions de concurrence égales pour toutes les technologies solaires et de chauffage. 8. Les États membres veillent à ce que des représentants des autorités réglementaires nationales, des gestionnaires de réseau de distribution, des communautés d’énergie renouvelable, des organisations de consommateurs, des fournisseurs de stockage et d’autres parties prenantes évaluent les mesures supplémentaires au vu du système de distribution afin d’atteindre les objectifs du présent article. Cette évaluation comprend la nécessité d’un raccordement à une production d’énergie distribuée flexible et d’un approvisionnement en énergie de ce type, conformément aux dispositions du règlement (UE) 2019/943 du Parlement européen et du Conseil et de la directive (UE) 2019/944 du Parlement européen et du Conseil, en tenant notamment compte de la nécessité de conditions de concurrence équitables et d’une rémunération juste pour les clients actifs et les communautés énergétiques. 9. Les États membres encouragent les mesures visant à garantir la sécurité incendie des installations d’énergie solaire dans les bâtiments, y compris en association avec des systèmes techniques de bâtiment tels que les batteries domestiques ou les pompes à chaleur pour autoconsommation.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°24 ❌️ Rejeté

2. Au plus tard le 31 décembre 2025 2027 , le certificat de performance énergétique est conforme au modèle figurant à l’annexe V . Il indique la classe de performance énergétique du bâtiment, sur une échelle fermée allant de la lettre A à la lettre G. La lettre A correspond aux bâtiments à émissions nulles au sens de l’article 2, point 2), et la . Par dérogation au premier alinéa du présent paragraphe, les États membres qui ont révisé leur système de certification de la performance énergétique des bâtiments entre le 1er janvier 2019 et le [date d’entrée en vigueur de la présente directive] peuvent continuer à utiliser ce système pour se conformer à l’article 9, paragraphe 1, et peuvent déterminer leurs bâtiments les moins performants en utilisant les données de leur parc immobilier entre le 1er janvier 2019 et le [date d’entrée en vigueur de la présente directive] comme base de référence, en rénovant au moins le nombre équivalent ou la surface au sol utile équivalente des bâtiments les moins performants visés à l’article 9, paragraphe 1 bis, ou le niveau équivalent d’amélioration de la performance énergétique. Lorsqu’un État membre bénéficie de la dérogation prévue au présent alinéa, il actualise, au plus tard le 1er janvier 2030, ses classes de performance conformément au premier alinéa sur la base de la performance de leur parc immobilier national entre le 1er janvier 2019 et le [date d’entrée en vigueur de la présente directive]. Conformément au premier alinéa du présent paragraphe, les États membres indiquent la classe de performance énergétique du bâtiment, sur une échelle fermée allant de la lettre A à la lettre G. La lettre A correspond aux bâtiments à émissions nulles au sens de l’article 2, point 2). Les États membres peuvent définir une classe de performance énergétique A+ pour les bâtiments qui remplissent toutes les conditions suivantes: a) normes d’efficacité élevées, les besoins en énergie pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation et l’eau chaude ne dépassant pas 30 kWh/m2/an; b) production sur place de plus de kilowattheures à partir d’énergie renouvelable, sur la base d’une moyenne mensuelle; c) bilan carbone positif en ce qui concerne le PRP sur tout le cycle de vie du bâtiment, notamment en ce qui concerne les matériaux de construction et les installations énergétiques au cours de la fabrication, de l’installation, de l’utilisation, de l’entretien et de la démolition. La lettre G correspond aux 15 10 % de bâtiments les moins performants du parc immobilier national au moment de l’introduction de l’échelle. Les États membres veillent à ce que les autres classes ( de B A à F ) assurent une répartition en tranches uniformes des indicateurs de performance énergétique entre les classes de performance énergétique. Les États membres veillent à ce que les certificats de performance énergétique présentent une identité visuelle commune sur leur territoire.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°25 ❌️ Rejeté

10. Le certificat de performance énergétique est valable pendant cinq ans au maximum. Cependant, pour les bâtiments appartenant aux classes de performance énergétique A, B ou C établies en application du paragraphe 2, le certificat de performance énergétique est valable pendant dix ans au maximum.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°26 🚫 Annulé

a) tous les bâtiments ou unités de bâtiment construits, ayant fait l’objet d’une rénovation importante, vendus ou loués à un nouveau locataire ou dont le contrat de location est renouvelé ; et

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°27 🚫 Annulé

1. Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer aux articles 1er à 3, 5 à 26, 29 et 32 et aux annexes I à III et V à IX au plus tard le […]. [36 mois après l’entrée en vigueur de la présente directive]. Ils communiquent immédiatement à la Commission le texte de ces dispositions ainsi qu’un tableau de correspondance.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°28 ❌️ Rejeté

2) «bâtiment à émissions nulles»: un bâtiment à très haute performance énergétique, telle que déterminée conformément à l’annexe I, la très faible quantité d’énergie encore requise étant entièrement fournie par des sources renouvelables utilisées sur place, par une communauté d’énergie renouvelable au sens de la directive (UE) 2018/2001 [RED modifiée ] ], par de l’énergie à faible intensité de carbone distribuée via le réseau électrique ou par un réseau de chauffage et de refroidissement urbain, conformément aux exigences énoncées à l’annexe III;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)

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📝 Amendement n°29 ✅️ Adopté

a) les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, ou les autres bâtiments du patrimoine, dans la mesure où l’application des normes modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable ; ou dans le cas où leur rénovation s’avère impossible sur le plan technique ou économique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)

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📝 Amendement n°30 | Partie 1 ❌️ Rejeté

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°30 | Partie 2 ❌️ Rejeté

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°31 ❌️ Rejeté

c) les bâtiments et unités de bâtiment résidentiels satisfont l’ensemble du parc immobilier résidentiel satisfait , au plus tard , en moyenne:

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°33 🚫 Annulé

ii) après le à partir du 1er janvier 2033, au moins aux exigences de la classe de performance énergétique E.

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°38 🚫 Annulé

a) en prévoyant des mesures financières appropriées , y compris des subventions , notamment en faveur des ménages vulnérables, des ménages à revenu intermédiaire et des personnes touchées par la précarité énergétique ou des personnes vivant dans les logements sociaux, conformément à l’article 22 de la directive (UE) .../…. [refonte de la DEE];

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°46 🚫 Annulé

b) la pose d’un précâblage pour chaque emplacement de stationnement , par exemple en posant des conduites vides, afin de permettre l’installation ultérieure de points de recharge pour les véhicules électriques dans la mesure où cela est techniquement et économiquement réalisable et justifiable ; et

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°47 🚫 Annulé

2. Pour tous les bâtiments non résidentiels comprenant plus de vingt emplacements de stationnement, les États membres veillent, pour le 1er janvier 2027 au plus tard, à l’installation d’au moins un point de recharge pour dix emplacements de stationnement et à la présence d’au moins un emplacement de vélo pour chaque emplacement de stationnement de voiture , lorsque cela est techniquement, fonctionnellement et économiquement réalisable . Dans le cas de bâtiments appartenant à des autorités publiques ou occupés par des autorités publiques, les États membres assurent, pour le 1er janvier 2033 au plus tard, le précâblage d’au moins un emplacement de parking sur deux.

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°48 ❌️ Rejeté

2 bis. Pour les bâtiments non résidentiels qui ne sont pas considérés comme des bâtiments à usage de bureaux, les États membres veillent à ce qu’un nombre suffisant de points de recharge y soient déployés.

Déposé par ECR

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°49 ❌️ Rejeté

3 bis. Les États membres peuvent adapter les exigences concernant le nombre d’emplacements de vélo à prévoir en application des paragraphes 1 et 2 pour des catégories particulières de bâtiments non résidentiels, lorsque le respect des exigences prévues à ces paragraphes entraînerait des coûts disproportionnés, serait économiquement réalisable ou justifiable, ou lorsque les conditions locales ne justifient pas le respect des exigences.

Déposé par ECR

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°50 | Partie 1 ❌️ Rejeté

🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°50 | Partie 2 🚫 Annulé

🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible

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📝 Amendement n°51 🚫 Annulé

4. Pour concourir à la mobilisation des investissements, les États membres favorisent la mise en place de financements et d’outils financiers de base, tels que des prêts et hypothèques écoénergétiques pour la rénovation de bâtiments, des contrats de performance énergétique, des incitations fiscales, des systèmes de financement sur fiscalité et sur facture, des fonds de garantie, des fonds ciblant les rénovations en profondeur, des fonds ciblant les rénovations garantissant un seuil minimal significatif de gains d’énergie et des normes afférentes aux portefeuilles de prêts hypothécaires. Ils orientent les investissements vers la constitution d’un parc de bâtiments publics efficace sur le plan énergétique, conformément aux orientations d’Eurostat sur l’enregistrement des contrats de performance énergétique dans les comptes publics. Les États membres s’assurent que les informations concernant le financement et les outils financiers disponibles sont mises à la disposition du public d’une façon transparente et aisément accessible.

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°52 ❌️ Rejeté

(23 bis) La Commission devrait publier un rapport sur la situation et l’amélioration de l’efficacité et de la performance énergétiques des bâtiments de l’Union à l’échelon local, régional et national, en s’intéressant en particulier aux bâtiments les moins performants afin de diriger les efforts et les investissements de manière appropriée, ainsi que sur l’efficacité des mesures financières existantes et sur la nécessité de mesures supplémentaires pour faciliter une transition juste, y compris de nouveaux moyens de financement adéquats.

Déposé par des députés dont Pierre LARROUTUROU (ND)

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274
340
22
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°53 ❌️ Rejeté

(46 bis) Les États membres devraient fournir des garanties aux établissements financiers afin de promouvoir des produits financiers ciblés, des aides et des subventions pour améliorer la performance énergétique des bâtiments où vivent des ménages vulnérables ainsi qu’aux propriétaires vivant dans les bâtiments les moins performants à familles multiples et dans des bâtiments en zone rurale et à d’autres groupes ayant des difficultés à accéder au financement ou à obtenir des prêts hypothécaires traditionnels. Les États membres devraient veiller à ce que ces groupes bénéficient de programmes de rénovation neutres en matière de coûts, par exemple au moyen de programmes de rénovation entièrement subventionnés, ou de combinaisons entre subventions, contrats de performance énergétique et systèmes de financement sur facture. Il est nécessaire de prévoir un instrument spécial de rénovation au niveau de l’Union (le «prêt européen pour rénovation») afin de permettre aux propriétaires de profiter des coûts d’emprunt à long terme de l’Union pour des rénovations en profondeur. Dans ce contexte, la Commission devrait présenter, au titre du cadre financier pluriannuel 2028-2034, des propositions législatives visant à renforcer les instruments financiers existants de l’Union et à proposer des instruments financiers supplémentaires de l’Union pour soutenir la mise en œuvre de la présente directive.

Déposé par des députés dont Pierre LARROUTUROU (ND)

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221
351
61
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°54 ✅️ Adopté

6 bis. Au plus tard le 31 décembre 2027 et tous les deux ans par la suite, la Commission présente au Parlement européen et au Conseil un rapport relatif aux progrès accomplis dans l’amélioration de l’efficacité et de la performance énergétiques des bâtiments. Le rapport suit et évalue en particulier l’efficacité des mesures financières existantes et présente des outils supplémentaires pour faciliter une transition juste, y compris des moyens financiers adéquats, au niveau de l’Union, des États membres ou au niveau local, afin d’assurer une transition juste et d’atténuer toute incidence socio- économique négative, notamment dans les régions et les communautés les plus touchées.

Déposé par des députés dont Pierre LARROUTUROU (ND)

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📝 Amendement n°55 ❌️ Rejeté

6 ter. La Commission présente, au titre du cadre financier pluriannuel 2028- 2034, des propositions législatives visant à adapter et à renforcer les instruments financiers existants de l’Union et à proposer des instruments financiers supplémentaires de l’Union pour soutenir la mise en œuvre de la présente directive.

Déposé par des députés dont Pierre LARROUTUROU (ND)

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📝 Amendement n°56 ❌️ Rejeté

(40) La promotion de la mobilité verte est un volet essentiel du pacte vert pour l’Europe et les bâtiments peuvent jouer un rôle important en fournissant les infrastructures nécessaires pour la recharge, non seulement des véhicules électriques, mais aussi des vélos. Le passage à une mobilité douce telle que le vélo peut réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports. Comme Avec l’augmentation de la vente de vélos à assistance électrique et d’autres types de véhicules de catégorie L et afin de faciliter l’installation ultérieure de points de recharge, le précâblage à l’intention de ces véhicules devrait être obligatoire dans les nouveaux bâtiments résidentiels et, lorsque cela est techniquement et économiquement réalisable, le précâblage ou le raccordement devrait être obligatoire dans les bâtiments résidentiels faisant l’objet d’une rénovation importante. Comme indiqué dans le plan cible en matière de climat à l’horizon 2030, l’accroissement des parts modales du transport privé et public propre et efficace, tel que le vélo, réduira fortement la pollution due au transport et apportera des avantages considérables pour les particuliers et les collectivités. L’absence de places de stationnement pour les vélos constitue un obstacle majeur à l’adoption de ce mode de transport, tant dans les bâtiments résidentiels que non résidentiels. Les exigences de l’Union et les codes de construction nationaux peuvent soutenir efficacement la transition vers une mobilité moins polluante en fixant des exigences concernant un nombre minimal d’emplacements de stationnement pour vélos et l’aménagement d’emplacements de stationnement pour vélos et d’infrastructures connexes dans les zones où le vélo est moins utilisé sous réserve d’une évaluation des autorités locales. Les États membres devraient aider les autorités locales à élaborer et à mettre en œuvre des plans de mobilité urbaine durable en mettant en particulier l’accent sur la mise en cohérence des politiques du logement avec la mobilité durable et la planification urbaine. Un nombre minimal d’emplacements de stationnement de voiture dans les nouveaux bâtiments ou les bâtiments faisant l’objet d’une rénovation importante dans les zones urbaines densément peuplées sont nécessaires non seulement pour réduire le nombre de voitures garées le long des routes et pour accroître la qualité de la vie au centre ville pour tous les usagers de transport, mais aussi pour permettre le transport de matériaux de construction importants pour soutenir la vague de rénovations .

Déposé par des députés dont François-Xavier BELLAMY (LR)

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211
360
65
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°57 ❌️ Rejeté

27. «ménages vulnérables»: les ménages en situation de précarité énergétique qui risquent de se trouver en situation de précarité en matière d’énergie et de transport ou les ménages, y compris ceux à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, qui sont particulièrement exposés aux coûts élevés de l’énergie et qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour rénover le bâtiment qu’ils occupent ; conformément aux indicateurs de l’article 8, paragraphe 3 [refonte DEE];

Déposé par des députés dont François-Xavier BELLAMY (LR)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°58 🚫 Annulé

32 bis. «précâblage»: l’installation électrique nécessaire comprenant des points de raccordement accessibles, et disposant d’une puissance nominale suffisante pour l’installation future de points de recharge dans les emplacements de stationnement concernés, comme prévu à l’article 12;

Déposé par des députés dont François-Xavier BELLAMY (LR)

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📝 Amendement n°65 | Partie 1 ❌️ Rejeté

🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible

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296
325
15
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°67 ✅️ Adopté

Il est possible de couvrir également toute la consommation annuelle totale d’énergie primaire ou la part restante de celle-ci par de l’énergie renouvelable provenant du réseau répondant aux critères établis au niveau national uniquement , certifiée par des accords d’achat d’électricité et des contrats d’achat de chauffage et de refroidissement renouvelables tels que visés dans la [RED modifiée] ou par de l’énergie provenant d’un réseau de chauffage et de refroidissement urbain efficace conformément à l’article 24, paragraphe 1, de la directive (UE) .../... [refonte de la DEE] lorsque, en raison de la nature du bâtiment ou de l’absence d’accès à des communautés d’énergie renouvelable ou à des de l’énergie renouvelable provenant de réseaux de chauffage et de refroidissement urbains éligibles ou à de la chaleur fatale , il n’est techniquement ou économiquement pas faisable de satisfaire pleinement aux exigences énoncées au premier alinéa. La Commission publie des orientations sur la manière de mettre en œuvre et de vérifier les critères susvisés, en accordant une attention particulière à la faisabilité technique et économique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)

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21
🤖 Vote électronique
🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté CONTRE l’obligation de rénovation des bâtiments. La raison n’est pas que je m’oppose à ces travaux nécessaires pour de très nombreux logements, véritables passoires énergétiques qui alourdissent les factures des ménages. En revanche, je refuse de fixer cette nouvelle règle car aucune piste de financement n’est sur la table. L’État ne peut pas prendre en charge ces travaux au-delà des aides et des primes que chaque État peut consentir en fonction des budgets nationaux à disposition. Notons que nous ne pouvons pas mettre le couteau sur la gorge des familles françaises qui ne pourront pas payer et qui se retrouveront de facto dans une situation intenable pour revendre un bien. Dès lors, à l’image de ces discours complètement irréels qui se font dans les bureaux aux vitres teintés de Bruxelles, nous ne pouvons pas obliger sous peine de sanction des Français à changer toutes leurs fenêtres à leur frais. Il faut donc être réaliste et pragmatique : c’est tout ce que l’UE ne fait pas, et que nous réclamons depuis toujours.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport porte sur la directive sur la performance énergétique des bâtiments, qui vise à réguler l’isolation des bâtiments dans l’Union et réduire leur consommation énergétique. Malgré un objectif louable, cette directive est, à mon sens, inadaptée aux capacités et aux réalités de nos concitoyens. Ce texte propose en effet un certain nombre de mesures dont certaines conduiraient à l’obligation de rénovation d’une part trop importante des logements des Européens et des Français, bien au-delà de l’impératif de lutter contre les passoires thermiques. Parce que cette mesure est financièrement impossible à supporter pour les propriétaires et les pouvoirs publics et parce qu’elle pose un certain nombre de problème eu égard à l’impossibilité de remplir les critères qu’elle impose pour les bâtiments historiques non classés, qui correspondent à la majeure partie de notre patrimoine architectural, je me suis abstenu de voter ce texte.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Ce rapport constitue une autre preuve d’ambitions écologistes irréalistes qui bafouent les droits européens et créent un fardeau inconsidéré pour nos citoyens. Rénover presque la moitié du parc européen d’ici 2033 est non seulement impossible, mais représente également un coût inimaginable, à la fois pour les États membres et pour les propriétaires. Une transition écologique et une évolution de la performance énergétique de nos bâtiments sont absolument nécessaires, mais celles-ci doivent se faire dans le respect de la neutralité technologique et en protégeant notre patrimoine immobilier. Je refuse de voter en faveur d’un idéalisme vert qui pénalisera non seulement les citoyens français en leur imposant de porter le coût de cet idéal, mais aussi la France qui ne pourra encore une fois pas compter sur le nucléaire pour satisfaire les critères énergétiques de ce texte. J’ai donc choisi de m’abstenir.
France JAMET | Rassemblement national
Si je suis consciente de l'importance de rendre les bâtiments dans lesquels nous vivons économes en énergie, car les bénéfices sont principalement pour les consommateurs qui payent les factures d’énergie, ce texte frappe de plein fouet le patrimoine immobilier français, composé de nombreuses petites propriétés, souvent héritées du passé familial, et des catégories sociales les plus défavorisées. J’ai donc voté contre.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je salue l’adoption du rapport sur la performance énergétique des bâtiments (DEPB). L’objectif est de réduire à zéro d’ici 2050 les émissions de CO² du parc immobilier, responsable de 40% des dépenses énergétiques en Europe et s’inscrit dans le cadre du Green Deal. Le rapport propose pour cela : de nouvelles normes énergétiques, la rénovation des anciens bâtiments, l’interdiction des chauffages à combustibles fossiles, et des mesures d’incitation à l’utilisation d’énergies renouvelables. Pour ne pas accabler les plus précaires nous proposons une application proportionnelle des normes de performance.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il vise à obliger les logements européens à devenir économes en énergie. En France, cela obligera 95% des logements à engager des travaux de rénovation énergétique, dans des délais très courts et pour des coûts élevés auxquels peu de ménages pourront faire face.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
J’ai voté en faveur de la proposition du Parlement européen sur la performance énergétique des bâtiments car celle-ci prévoit de nouveaux objectifs d’efficacité énergétique à atteindre selon le type de bâtiments. La réduction de la consommation d’énergie (électricité, gaz…) des bâtiments est une nécessité, alors que le secteur est responsable de près de 40% de la consommation énergétique de l’UE, et que nombre de bâtiments restent des passoirs thermiques. Concrètement, la proposition prévoit d’ajouter dans les objectifs l’élimination progressive des combustibles fossiles utilisés dans les bâtiments, la maximisation de l’utilisation du solaire ou encore la lutte contre la précarité énergétique. Sur le plan financier, des subventions aux ménages vulnérables sont prévues ainsi que la fin du soutien aux chaudières utilisant de l’énergie fossile d’ici 2024. Toutefois, il faudra être vigilant quant aux dérogations possibles de rénovation sur les logements sociaux.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur cette refonte de la directive performance énergétique des bâtiments (EPBD). Si je suis favorable à une plus grande performance énergétique des bâtiments de l’Union pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et protéger le pouvoir d’achat des citoyens européens qui font face à la hausse de leurs factures d'énergie, ce texte ne permettait pas d’y parvenir dans des conditions technologiques ni socialement acceptables. Il prévoyait par exemple de rénover 40 millions de bâtiments en moins de 10 ans, ce qui est irréaliste et représente, selon plusieurs études scientifiques récentes, un bilan énergétique discutable au regard des charges supplémentaires assumées par les propriétaires des logements à rénover. De plus, il refusait d’inclure l’énergie nucléaire dans les sources d’électricité bas carbone, ce qui est un non-sens. Je ne pouvais donc le soutenir.
Anne SANDER | Les Républicains
Était soumis au vote du Parlement européen, une directive visant à accélérer la rénovation énergétique du bâti européen, cela constituant un défi majeur pour assurer la décarbonation de l’Europe. Par ailleurs, assurer une meilleure isolation des logements est aussi une mesure de justice sociale pour ceux qui ne parviennent pas à se chauffer convenablement l’hiver ou ceux qui souffrent l’été des vagues de chaleur. La rénovation des bâtiments crée aussi des dizaines de milliers d’emplois, emplois qui émaillent les territoires. Enfin, avec mes collègues nous nous sommes battus pour obtenir une dérogation pour les bâtiments non classés mais qui présentent un grand intérêt patrimonial comme les maisons à colombages des rues alsaciennes. Malheureusement, telle que retenue dans le texte, la rénovation présente des contraintes bien trop élevées pour les propriétaires et mettrait en danger ce si beau patrimoine. En effet, le délai proposé aujourd’hui est irréaliste. D’ici à 10 ans, 40% du parc immobilier européen ne pourra pas être rénové. Ce texte présente ainsi un intérêt considérable mais il est trop contraignant, manque de réalisme et pourrait se révéler contreproductif. J’ai donc décidé de ne pas approuver ce texte en l’état en m’abstenant.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à approuver la position du Parlement sur la révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments. Dans le cadre des objectifs climatiques de l’UE, il prévoit notamment des mesures à la fois incitatives et contraignantes pour encourager la rénovation thermique d’un secteur responsable d’environ 40% de la consommation d’énergie européenne. Il revoit ainsi à la hausse les ambitions de la Commission en introduisant des objectifs plus élevés par exemple en termes d’obligation de rénovation des passoires ou de classe énergétique à atteindre, et vise l’élimination totale de l’utilisation des combustibles fossiles d’ici 2040 au plus tard. J’ai donc voté pour ce texte qui aurait dû aller plus loin mais reste une amélioration significative par rapport à la proposition de la Commission et la réglementation actuelle.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
Cette proposition de révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments introduit de nouveaux objectifs de performance énergétique pour décarboniser le secteur du bâtiment. Elle est l’un des éléments principaux du paquet “Fit for 55” qui vise à accélérer la décarbonisation de l’Union Européenne.La rénovation et l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments est effectivement un élément crucial pour réduire la consommation énergétique, mais aussi lutter contre la précarité énergétique. La proposition de révision inclut à cet effet des mesures ambitieuses comme l’élimination progressive de l’utilisation des combustibles fossiles dans les bâtiments d’ici 2035, ou encore que les bâtiments publics neufs doivent être à émission nulle à partir de 2026.Cette transition n’est pas sans coût, et la proposition inclut des mesures sociales afin de ne pas laisser les personnes précaires de côté, telles que des subventions aux ménages vulnérables, ainsi que des mesures permettant d’éviter les expulsions après rénovation.J’ai donc voté pour cette révision qui redonne de l’efficacité aux mesures européennes de performance énergétique des bâtiments, sans oublier de protéger les travailleurs et les foyers précaires.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Afin que nous puissions atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, il est crucial d’accélérer la rénovation des bâtiments, résidentiels comme professionnels, et de parvenir à un parc immobilier hautement efficace sur le plan énergétique et à terme décarboné.L’immobilier européen représente pas moins de 40% de l'énergie consommée et 36% des émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes liées à l'énergie !C’est pourquoi j’ai fermement soutenu cette révision de nos objectifs européens pour la performance énergétique des bâtiments, dont les mesures s’imposent pour faire face au défi climatique tout en réduisant les factures de chauffage de nos bâtiments.
Jérôme RIVIÈRE | Indépendant
. – J’ai voté contre ce texte qui va avoir des répercussions importantes sur le parc immobilier français et européen, composé majoritairement de petites propriétés. Sous le prétexte de lutter contre le changement climatique, ce texte impose des délais tres courts et des objectifs très élevés et impossible à atteindre à moyen terme. De plus, ce texte s’immisce dans les politiques nationales des États membres.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai soutenu ce rapport qui valide la position du Parlement européen sur la révision de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments. À l’heure actuelle, les bâtiments sont responsables de 40% de la consommation d’énergie et de 36% des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne. Avec ce texte, nous affichons de nouveaux objectifs pour parvenir à un parc immobilier à « zéro émission » d’ici à 2050, notamment par l’introduction de nouvelles normes énergétiques minimales, la facilitation de la rénovation thermique ou encore un soutien renforcé pour les ménages vulnérables. Le texte que nous avons voté prévoit par ailleurs des aménagements pour les Régions Ultrapériphériques, qui auront la possibilité de déroger à certaines obligations d’installation de points de charge électrique dans les bâtiments, compte tenu des défis énergétiques spécifiques de nos Outre-mer. Cette nouvelle feuille de route fait partie de nos efforts pour réussir le Pacte Vert et atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Je me suis abstenue sur ce texte qui fixe notamment l’objectif de rénover en profondeur 40% du parc immobilier en Europe d’ici 2033. Si je soutiens pleinement l’ambition de diminuer les émissions de gaz à effet de serre d’un secteur qui est le quatrième plus émetteur dans notre pays, force est de constater que le diable se cache dans les détails.Le texte n’harmonise pas la nomenclature permettant de classer les bâtiments de A à G en Europe, mais définit simplement la catégorie G comme les 15% des bâtiments les moins performants dans chaque pays. Un bâtiment au même bilan énergétique pourra donc tomber sous le coup d’une obligation de rénovation en France, mais pas en Belgique. Par ailleurs, la définition d’un bâtiment zéro émission n’inclut que les bâtiments approvisionnés en énergies renouvelables. Or, pour décarboner les bâtiments, l’urgence est de remplacer les chaudières à gaz ou à fioul par des systèmes électriques alimentés par de l’électricité bas-carbone, issue du nucléaire. Enfin, la question budgétaire est négligée : alors que la Commission promet 150 milliards de budget européen, les besoins estimés sont de 275 milliards par an.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments. Elle permettra d’orienter le parc immobilier vers la neutralité carbone en 2050, alors que d’importants progrès restent à faire pour un secteur dont la consommation énergétique représente 36% des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne.Avec ce vote, nous actons l’introduction de nouvelles normes minimales de performance énergétique pour les bâtiments existants, ainsi que l’élaboration dans chaque État d’un Plan national de rénovation des bâtiments. Pour faciliter les travaux de rénovation, nous réduisons les obstacles administratifs et instituons un mécanisme de passeport de rénovation volontaire à destination des propriétaires. En parallèle, nous nous sommes prononcés pour un soutien résolu au logement social et aux locataires en situation de précarité énergétique.La rénovation des bâtiments est essentielle pour lutter simultanément contre le changement climatique et faire face à la crise de l’énergie. Je suis satisfaite que les priorités de mon groupe Renew aient été retenues dans cette révision de la directive.
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Ce texte sur la performance énergétique des bâtiments est essentiel afin de rénover les passoires énergétiques et ainsi baisser nos émissions tout comme la consommation d’énergie européenne. En effet, au sein de l’Union européenne, les bâtiments sont responsables de 40 % de notre consommation d’énergie et de 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Malheureusement, ce texte, n’est pas satisfaisant. En m’abstenant sur le vote final, j’ai notamment dénoncé l’exclusion du bas carbone et donc du nucléaire des sources d’énergies propres, la définition d’objectifs inatteignables à très court terme et la multiplication de détails normatifs comme le nombre de bornes de rechargement pour véhicules électriques par habitation. De telles décisions, purement dogmatiques, sont vraiment regrettables car elles fragilisent la stratégie définie et entament ainsi la crédibilité de l’Europe sur un sujet essentiel. Je me réjouis cependant que l’amendement permettant de prendre en compte la spécificité des bâtiments du patrimoine, comme les immeubles haussmanniens ait été approuvé par le Parlement européen.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
En octobre 2020, la Commission a présenté sa stratégie de rénovation, dans le cadre du Pacte Vert pour l’Europe. Elle contient un plan d'action avec des mesures de réglementation, de financement et d'habilitation pour stimuler la rénovation des bâtiments. Son objectif est d'au moins doubler le taux annuel de rénovation énergétique des bâtiments d'ici 2030 et d'encourager la rénovation en profondeur.En France, la moyenne des habitations a une performance énergétique E et seulement 5 % du parc immobilier est peu énergivore. Les 95 % restants devraient être renouvelées d'ici à 2033. Le texte propose des délais très courts et des objectifs élevés qui ne tiennent pas compte de l'état des bâtiments en France et des coûts exorbitants des matières premières.Le texte pousse aussi pour la fin des combustibles fossiles dans les chauffages d'ici 2035. La pression est forte pour lancer le marché des pompes à chaleur, beaucoup plus chères. Sur le marché, le prix moyen d’une pompe à chaleur est de 13.500 € alors que le prix d’une chaudière gaz est en moyenne de 3.400€.Pour protéger nos petits propriétaires et les héritages familiaux, ce texte ne peut pas être accepté en l’état.J’ai donc voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car même si je suis consciente de l'importance de rendre les bâtiments dans lesquels nous vivons économes en énergie, car les bénéfices sont principalement pour les consommateurs qui payent les factures d’énergie, le texte présente de nombreux inconvénients.Selon le texte, tous les nouveaux bâtiments devraient être exempts d'émissions à partir de 2028, et les nouveaux bâtiments occupés, exploités ou détenus par les autorités publiques à partir de 2026.La question qui se pose est la suivante: qui va payer ces rénovations essentiellement obligatoires? On ne peut pas imaginer que seul l'État, avec des primes et des subventions en cascade, financera les rénovations. Les citoyens ne peuvent pas se permettre de telles dépenses dans l'immédiat.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport vise à renforcer les obligations des États en matière de rénovation thermique des bâtiments. Le secteur du bâtiment représente 40% de la consommation d’énergie de l’UE : améliorer l’isolation thermique est un levier crucial vers la neutralité carbone, le renforcement de notre souveraineté énergétique et la protection des ménages précaires contre les passoires thermiques. En effet, améliorer la performance énergétique des bâtiments permet aussi de lutter contre la précarité énergétique et de générer des emplois si les États anticipent suffisamment ces objectifs. La révision proposée de la directive rehausse l’ambition de l’Union Européenne en la matière : les bâtiments publics devront respecter la catégorie « D » d’ici 2030 et tous les bâtiments neufs devront être à émissions nulles (isolation optimale assortie d’une production d’énergie renouvelable intégrée) à partir de 2028. Le texte prévoit d’interdire à les chaudières fonctionnant exclusivement grâce à des énergies fossiles dans les nouvelles constructions. Malgré plusieurs écueils et une vigilance à maintenir sur la préparation des pouvoirs publics à ces objectifs, cette révision est un pas en avant vers un secteur du bâtiment durable écologiquement et socialement. J’ai donc voté pour.
🚫 Aucune explication de vote
Thierry MARIANI | Rassemblement national

– Madame la Présidente, il existe deux formes d’écologie: l’une veut préserver la planète pour servir les hommes, l’autre veut faire passer l’idéologie verte avant les vies humaines.

Au Parlement européen, depuis le pacte vert, nous accumulons les textes qui ignorent totalement leur impact sur nos sociétés. Personne, bien sûr, n’est opposé à la rénovation thermique des bâtiments, qu’ils soient privés ou publics. Mais le texte propose des indicateurs inégaux entre les États pour justifier des classes de bâtiments. Pire, ce texte va imposer aux propriétaires des échéanciers impossibles à tenir pour mettre leurs biens en conformité. C’est une véritable crise du marché immobilier français qui se profile. Une crise qui mettra en danger de nombreux foyers dont les prêts ne suffiront pas à remplir les exigences de Bruxelles.

À quoi cela sert-il d’imposer ces exigences de force, sans se soucier de la réalité de notre paysage économique et artisanal pour les mettre réellement en place? La résolution prend-elle en compte les difficultés de nos artisans pour recruter? Non. La résolution prend-elle en compte les délais suffisants pour que les propriétaires puissent faire effectuer leurs travaux? Non.

Pour éviter de générer une véritable crise immobilière en France, nous voterons contre cette résolution.

François-Xavier BELLAMY | Les Républicains

– Madame la Présidente, chers collègues, demain, nous allons voter une directive sur l’efficacité énergétique des bâtiments. C’est très simple de voter, mais ce qui compte, c’est de réfléchir aux conséquences. Ce texte impose de faire des travaux majeurs de rénovation thermique sur 40 millions de bâtiments en Europe d’ici 2033 – 40 % de tout le parc immobilier en Europe en moins de dix ans.

Pour cela, la Commission promet 150 milliards de budget européen. Mais d’après ses propres calculs, le coût sera de 275 milliards par an. Par an, chers collègues. Et ce coût, que ce soit avec de l’argent public ou privé, à la fin, nous savons bien qui le paiera. Les gens ordinaires, ceux qui travaillent, qui contribuent, qui épargnent toute une vie pour acheter le lieu où ils vivent et qui vont se voir imposer des travaux dont les prix exploseront du fait de la demande brutale que ces nouvelles normes vont provoquer.

Et tout cela pourquoi? Pourquoi? Oui, chers collègues, nous voulons tous baisser les émissions de carbone. Mais toutes les données disponibles montrent l’aberration d’une politique de rénovation indifférenciée des bâtiments. Aux États-Unis, le retour d’expérience de campagnes massives montre que les économies d’énergie sont trois fois moindres qu’espéré pour des coûts deux fois plus importants que prévu.

L’Université de Cambridge a montré il y a quelques semaines que, cinq ans après les travaux, la consommation d’énergie ne baissait même pas. En Allemagne, après 340 milliards d’euros d’investissement dans la rénovation thermique, une étude montre que l’impact n’est même pas mesurable. La seule conséquence incontestable pour l’environnement, chers collègues, c’est l’explosion de l’usage des matériaux nécessaires.

Quel paradoxe absolu que des politiques qui se veulent écologistes veuillent mettre la moitié de tous les bâtiments européens en chantier dans les dix ans. Derrière cela, il y a la persistance d’une obsession dépassée: tout changer, tout refaire, disqualifier l’ancien, le patrimoine, l’héritage, pour tout recommencer à neuf. C’est cette logique qui a créé la crise écologique et nous comprenons malheureusement pourquoi de grands intérêts industriels soutiennent ce projet, évidemment. Mais derrière cette situation, il y a en réalité une crise majeure, une crise sociale et politique aussi que ce texte pourrait entraîner.

La seule vraie solution pour décarboner, c’est de passer du fioul, du gaz qui chauffent nos logements à l’électricité et d’utiliser toutes les sources décarbonées pour en produire beaucoup plus. Mais comme par hasard, ceux qui veulent réglementer la vie des Européens jusque dans leur espace privé sont aussi généralement ceux qui combattent, par exemple, l’énergie nucléaire. Nous avons déposé un amendement pour faire en sorte qu’un bâtiment zéro émission soit aussi un bâtiment qui profite de cette source d’énergie parmi d’autres.

Demain, chers collègues, en votant, réfléchissons aux conséquences.

Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate

– Madame la Présidente, chers collègues, parlons chiffres. Au travers de sa loi pour le climat, l’Europe s’est fixé un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % pour 2030. En 2020, l’Europe a déjà réussi à faire baisser ses émissions de 31 % par rapport à 1990. Maintenant, il nous faut encore 24 % en moins de sept ans.

Le parc immobilier actuel de l’Union européenne, c’est 36 % des émissions de gaz à effet de serre: plus d’un tiers. En connaissant ces chiffres, mes chers collègues, avons-nous vraiment le choix? Clairement, non. Il nous faut urgemment réduire les émissions de CO2 de nos bâtiments – évidemment, en tenant compte de la réalité de chaque pays. Et c’est ce que propose ce texte.

Il est donc temps d’être sérieux sur cette rénovation énergétique des bâtiments. Je vous appelle à soutenir très largement ce texte qui est essentiel pour réduire nos émissions de CO2.

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