🇪🇺 Députés européens
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(14) L’analyse menée dans le cadre du réexamen de la réserve et l’évolution attendue du marché du carbone montrent qu’un taux de 12 % du nombre total de quotas en circulation à placer dans la réserve chaque année après 2023 n’est pas suffisant pour empêcher une hausse significative de l’excédent de quotas dans le SEQE de l’UE.
Par conséquent, après 2023, le taux devrait être maintenu à 24 % et le nombre minimal de quotas à placer dans la réserve, à 200 millions
Si le taux du nombre total de quotas en circulation à placer dans la réserve chaque année repasse à 12 % après 2023, un excédent préjudiciable significatif de quotas dans le SEQE de l’UE pourrait compromettre la stabilité du marché et le bon fonctionnement du SEQE de l’UE, et en conséquence mettre en péril la réalisation des réductions des émissions de gaz à effet de serre nécessaires pour satisfaire aux objectifs climatiques juridiquement contraignants, comme signalé dans l’analyse d’impact réalisée par la Commission en vue de la présente décision
.
Déposé par la commission compétente
(15)
Si le taux du nombre total de quotas en circulation à placer dans la réserve chaque année repasse à 12 % après 2023, un excédent potentiellement préjudiciable de quotas dans le SEQE de l’UE pourrait compromettre la stabilité du marché. En outre, le taux de 24 % après 2023
Par conséquent, il importe de veiller à ce que le taux ne retombe pas en dessous de 24 % après 2023 et à ce que le nombre minimal de quotas à placer dans la réserve ne tombe pas en dessous de la barre des 200 millions. Cela
devrait être
fixé
fait
indépendamment du réexamen global de la directive 2003/87/CE et de la décision (UE) 2015/1814 en vue de renforcer le système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne conformément au niveau d’ambition climatique accru de l’Union
pour 2030
, afin de garantir
la prévisibilité du marché
son entrée en vigueur en temps utile et ainsi la prévisibilité du marché en éliminant le risque que le taux retombe en dessous de 24 %. Maintenir le taux de 24 % dans la présente décision devrait être sans préjudice d’autres réexamens de la réserve, notamment, s’il y a lieu, du taux de quotas à placer dans la réserve, dans le cadre de la révision générale de la directive 2003/87/CE et de la décision (UE) 2015/1814 prévue en 2022
.
Déposé par la commission compétente
(8 bis) Pour aligner efficacement l’échange de quotas d’émission sur les objectifs climatiques à l’horizon 2030, accroître la résilience du SEQE de l’Union face aux chocs dus aux prix et renforcer la sécurité de la programmation pour le développement de technologies de décarbonation et les investissements dans ces technologies, les interventions ad hoc dans la réserve de stabilité du marché devraient être soigneusement examinées et, dans la mesure du possible, évitées.
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
(12 bis) Tout réexamen et ajustement de la réserve de stabilité du marché devrait avoir pour objectif de minimiser la complexité réglementaire et la spéculation sur le marché, tout en garantissant un maximum de prévisibilité pour le marché et l’adéquation du SEQE de l’UE à sa finalité, conformément au niveau d’ambition climatique accru de l’Union pour 2030.
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
(2) Relever les défis climatiques et ceux liés à l’environnement et atteindre les objectifs de l’accord de Paris figurent au cœur de la communication intitulée «Le pacte vert pour l’Europe», adoptée par la Commission le 11 décembre 201926. Toutefois, les propositions législatives prévues dans «Le pacte vert pour l’Europe» devraient tenir compte de l’évolution de la situation et, en particulier, de la crise géopolitique, économique et énergétique à laquelle l’Union est actuellement confrontée et qui inflige un désavantage concurrentiel à de nombreuses entreprises et expose de nombreux ménages à un risque de pauvreté énergétique. __________________ 26 COM(2019)640 final.
Déposé par ECR
(10 bis) Pour garantir l’instauration d’incitations à une décarbonation efficace des secteurs relevant du SEQE de l’UE, plutôt que de simplement contribuer à la hausse de prix excessifs, la réserve de stabilité du marché doit être réactive et fonctionner de manière à ce que les perturbations du marché et les hausses artificielles ou disproportionnées des prix du carbone ou les insuffisances dans les quotas en circulation soient immédiatement gérées et corrigées.
Déposé par ECR
(14) L’analyse menée dans le cadre du réexamen de la réserve et l’évolution attendue du marché du carbone montrent qu’un taux de 12 % du nombre total de quotas en circulation à placer dans la réserve chaque année après 2023 n’est pas suffisant pour empêcher une hausse significative de l’excédent de quotas dans le SEQE de l’UE.
Par conséquent, après 2023, le taux devrait être maintenu à 24 % et le nombre minimal de quotas à placer dans la réserve, à 200 millions
Toutefois, cette analyse ne prenait pas en considération la crise géopolitique, économique et énergétique actuelle, qui a conduit, et continuera de conduire, à des hausses soudaines des prix de l’énergie pour les entreprises et les ménages dans l’Union. Toute proposition visant à maintenir les taux d’admission doublés au-delà de 2023 ne doit donc pas être examinée tant que les prix de l’énergie ne se sont pas stabilisés et ne sont pas redevenus abordables
.
Déposé par ECR
(15)
Si le taux du nombre total de quotas en circulation à placer dans la réserve chaque année repasse à 12 % après 2023, un excédent potentiellement préjudiciable de quotas dans le SEQE de l’UE pourrait compromettre la stabilité du marché. En outre, le taux de 24 % après 2023 devrait être fixé indépendamment du réexamen global de la directive 2003/87/CE et de la décision (UE) 2015/1814 en vue de renforcer le système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne conformément au niveau d’ambition climatique accru de l’Union, afin de garantir la prévisibilité du marché
Au contraire, pour le moment, il est préférable d’utiliser les quotas de la réserve pour lutter contre les prix élevés ainsi que contre les déséquilibres structurels du côté de l’offre de quotas auxquels certains États membres sont confrontés. Par conséquent, les quotas de la réserve ne devraient pas être annulés
.
Déposé par ECR
Quand on parle de réserve de stabilité, on s’attend justement à œuvrer pour la stabilité. Or, ici, nous n’avons pas les mêmes priorités. Vous parlez de stabilité des quotas d’émission en circulation quand, nous, nous parlons de la stabilité des prix. Par pure idéologie, vous allez aggraver la précarité et les fractures entre les pays européens. Quelle meilleure définition de l’écologie punitive?
Personne ne pouvait croire que ce dossier présenté comme technique ne deviendrait pas politique. N’oublions pas qu’il est aussi transversal. Il est lié à deux autres textes cruciaux du paquet climat: la taxe carbone aux frontières et, surtout, la révision du marché du SEQE. Et le pire est encore à venir. Ce dernier texte plaide pour la création d’un marché du carbone distinct, baptisé SEQE 2, pour les bâtiments et le transport routier. Concrètement, il s’agira de taxer tous les combustibles fossiles utilisés pour le chauffage et pour le transport. Malgré vos assurances de compensation, la hausse des prix de l’énergie n’en sera que plus brutale, en particulier pour les plus précaires. On n’ose croire que le Parlement et les gouvernements européens commettront cette erreur.
La priorité aujourd’hui est de faire le contraire de ce que vous préconisez. Il faut agir à l’équilibre et même à la baisse du prix du carbone, si besoin en injectant – et non pas en prélevant – des quotas d’émission dans le marché. La réserve de stabilité a été créée pour encaisser les chocs et les défaillances. C’est l’occasion de l’utiliser à bon escient en se souvenant des gilets jaunes.
– Madame la Présidente, chers collègues, si, par ambition, l’Union européenne entend nous mener sur la voie du suicide économique, et cela en pure perte, alors nous n’avons pas la même définition de ce mot et c’est fondamental. Vous aurez beau revoir toujours plus à la hausse les objectifs climatiques de l’UE, nos efforts seront engloutis par la croissance du reste du monde. Vous voulez faire de l’UE un continent totalement décarboné? Vous en ferez un continent totalement déclassé.
L’ambition doit porter sur la relocalisation massive de nos industries, la promotion des dernières technologies nucléaires et du renouvelable sur notre sol et le contrôle de nos chaînes d’approvisionnement. C’est en baissant nos émissions importées que nous avancerons et c’est en protégeant notre modèle que nous montrerons l’exemple.
Dans un contexte de bouleversement géopolitique aux répercussions majeures sur nos économies, fixer des objectifs contraignants aux États sans tenir compte de leurs spécificités et selon des critères injustes est une fuite en avant. Tout cela pour satisfaire aux exigences d’un pacte vert irréaliste.
– Madame la Présidente, chers collègues, dans le cadre de la feuille de route de l'Union européenne, pour mettre en œuvre les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat, le Parlement européen doit se prononcer sur les résultats des négociations interinstitutionnelles de certaines propositions législatives. L'objectif de diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre est le bon.
Mais encore une fois, les outils proposés ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions affichées. Si le développement des puits de carbone visant à mieux entretenir et protéger nos forêts contre la surexploitation et la bétonisation est une belle avancée, je suis beaucoup plus critique sur le renforcement des outils qui font reposer sur des logiques de marché, encore une fois, et non sur la planification, notre bifurcation écologique.
Depuis sa création, le marché carbone a eu des effets marginaux sur la réduction des émissions. Pire encore, certains industriels l'ont détourné et se sont gavés en revendant leurs droits à polluer. Nous avons accompli l'exploit de passer de pollueur-payeur au pollueur-payé. Tout ceci n'est pas sérieux.
C'était la même logique qu'il y a eu avec la soi-disant taxe carbone aux frontières qui n'en est pas une. Elle portait en elle de grands espoirs pour protéger nos secteurs stratégiques, pour produire davantage en Europe avec de meilleures normes sociales et environnementales. Mais finalement, le CBAM s'est contenté encore une fois de développer le marché carbone au reste du monde, ce qui n'est pas la solution.
En conclusion, réduire nos émissions est crucial, mais pour cela, il faut changer de logiciel. N'attendons plus que le marché décide à notre place, planifions et régulons par nous-mêmes dans le cadre de l'intérêt général.