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5. invite la Commission à compléter
cette initiative en élaborant
l’initiative relative à la transparence des salaires en élaborant, en étroite collaboration avec les partenaires sociaux, et en introduisant
des lignes directrices pour des systèmes d’évaluation et de classification des emplois qui soient neutres du point de vue du genre et pour la définition de critères clairs
pour l’évaluation de la valeur d’un travail
(qualifications, niveau de responsabilité, pressions physiques et psychologiques, organisation du travail par équipes, etc.) pour l’évaluation de la valeur d’un travail, afin de permettre une comparaison de la valeur d’un travail dans différents postes et secteurs dans l’optique d’obtenir une rémunération plus équitable d’un poste dans des secteurs à prédominance féminine, généralement moins prisé et moins bien rémunéré que dans les secteurs à prédominance masculine
;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne) et Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
E bis. considérant que les différences de salaire et de rémunération sont révélatrices du fait que les femmes sont plus exploitées sur le marché du travail; que la discrimination persistante entre les femmes et les hommes est délibérément encouragée afin de faciliter et d’intensifier les politiques visant à imposer des salaires bas et à déréglementer le travail; que les causes profondes de la discrimination salariale entre les femmes et les hommes résultent de cette réalité plus générale de la déréglementation et de la dévaluation du travail, mais aussi de l’absence de mesures permettant un équilibre satisfaisant entre la vie professionnelle, familiale et personnelle des femmes, en raison de conditions de travail de plus en plus précaires qui ont pour conséquence des périodes de travail plus courtes au cours de la vie, et qui imposent aux femmes des situations de travail plus précaires telles que le travail à temps partiel ou temporaire et des salaires moins élevés;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
I bis. considérant qu’il est nécessaire de défendre les droits des femmes, dans la législation et dans la vie quotidienne, et de prendre des mesures pour lutter contre toutes les formes d’exploitation, de violence, d’oppression et d’inégalité entre les femmes et les hommes;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
J bis. considérant que cet écart en matière de retraites est dû aux inégalités accumulées tout au long de la vie professionnelle des femmes et aux périodes d’absence du marché du travail qui sont imposées aux femmes en raison de multiples formes d’inégalité et de discrimination, ainsi qu’à une rémunération plus faible et à une discrimination salariale; que, afin de surmonter les inégalités en matière de retraites et de préserver et d’augmenter les retraites en général, il est impératif que les systèmes de sécurité sociale continuent d’exister dans la sphère publique, qu’ils intègrent les principes de solidarité et de redistribution et que des efforts considérables soient déployés pour lutter contre le travail précaire et non réglementé;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
O bis. considérant que le droit juridiquement établi à un salaire égal pour un travail de valeur égale est souvent limité ou non respecté; qu’il est nécessaire de mieux détecter les discriminations – directes et indirectes – et de lutter efficacement contre celles-ci, notamment par l’intermédiaire des autorités nationales d’inspection du travail; que la négociation collective est un facteur décisif pour corriger et surmonter les inégalités; que, pour les personnes en situation de pauvreté, la garantie d’un salaire égal pour un travail de valeur égale est insuffisante en soi et qu’il convient donc de viser l’égalité salariale dans le cadre d’une augmentation générale des salaires des travailleurs;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
1 bis. déplore vivement que l’écart de salaire entre hommes et femmes persiste dans l’Union, ce qui a des répercussions négatives sur la situation socio- économique des femmes; invite les États membres à prendre des mesures concrètes et urgentes afin de surmonter les inégalités salariales et de garantir un salaire égal pour un travail égal, tout en favorisant une augmentation générale des salaires; invite les États membres à relever leur salaire minimum national à un niveau permettant de faire face au coût de la vie, et à garantir la pleine application de ces mesures; demande aux États membres, en outre, de prendre des mesures ciblées pour éliminer l’écart de retraite entre les hommes et les femmes, notamment par une augmentation générale, ponctuelle et substantielle des pensions de retraite;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
2 bis. rappelle que l’écart de salaire entre hommes et femmes et ses causes ont des conséquences négatives exponentielles sur les femmes tout au long de leur vie, lesquelles culminent avec un écart de retraite qui représente plus du double de l’écart de salaire; rappelle que les femmes âgées sont plus exposées au risque de pauvreté que les hommes à cette période de leur vie en raison des différences de salaire et de temps de travail tout au long de la vie, des âges de départ à la retraite différents pour les hommes et les femmes dans certains États membres et du fait que davantage de femmes âgées vivent seules; invite les États membres à mettre en œuvre des mesures spécifiques pour lutter contre le risque de pauvreté des femmes âgées, en augmentant les pensions de retraite, mais aussi en offrant des aides sociales; affirme qu’en plus de promouvoir une réglementation du travail fondée sur le renforcement des droits des travailleurs, le travail réglementé et l’interdiction des emplois précaires, il convient de rétablir, défendre et promouvoir la négociation collective en tant qu’outil décisif pour surmonter les inégalités, notamment en matière de salaires, mais aussi de défense et de consolidation des droits en matière de travail;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
3 bis. invite les États membres à redoubler d’efforts pour mettre fin à l’écart de salaire entre les hommes et les femmes en imposant rigoureusement le respect du principe de l’égalité des rémunérations pour un même travail ou un travail de même valeur, non seulement au moyen de la législation et de mesures visant à combattre la discrimination salariale, mais aussi par le rétablissement, la promotion et la défense de la négociation collective; plaide en outre pour des mesures permettant de lutter contre la ségrégation verticale et horizontale en matière d’emploi et les pratiques discriminatoires dans le cadre des décisions relatives au recrutement et aux promotions; demande des mesures qui renforcent la protection sociale dans les domaines de la maternité, du chômage, de la maladie, des accidents du travail et des maladies professionnelles;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
9 bis. souligne que l’accès au travail et les conditions qui le facilitent sont essentiels à l’émancipation et à l’indépendance des femmes dans chaque sphère de la vie, de l’emploi à la participation sociale, économique et politique, entre autres; estime que la recherche de l’égalité entre les femmes et les hommes et la défense des droits des femmes constituent une voie de progrès social pour l’ensemble de la société et permettent d’améliorer la situation socio- économique des femmes;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
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13 bis. invite la Commission à s’abstenir de promouvoir toute recommandation politique qui conduirait à une augmentation des relations de travail précaires, à la déréglementation du travail et des horaires de travail, à une réduction des salaires, à des atteintes à la négociation collective ou à la privatisation des services publics ou des systèmes de sécurité sociale;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
14 bis. souligne qu’il convient encore d’améliorer la collecte de données ventilées par sexe dans des domaines tels que l’emploi informel, l’entrepreneuriat, l’accès au financement et aux soins de santé, la violence à l’égard des femmes et le travail non rémunéré; souligne la nécessité de recueillir et d’utiliser des données de qualité et des preuves scientifiques pour que la conception de politiques puisse s’appuyer sur de vraies informations et des éléments de preuve; invite la Commission et les États membres à recueillir des données ventilées pour mieux évaluer et surveiller les progrès réalisés dans l’élimination de l’écart de rémunération entre hommes et femmes, tout en accordant une attention particulière aux groupes confrontés à des formes multiples et intersectionnelles de discrimination, comme les femmes handicapées, les migrantes et les femmes des minorités ethniques, les femmes roms, les femmes âgées, les mères célibataires et les personnes LGBTIQ;
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– Madame la Présidente, mes chers collègues, cette résolution est nécessaire parce qu’elle rappelle l’inégalité économique structurelle entre les femmes et les hommes. Au sein de l’Union européenne, l’écart de salaire atteint 40 % si l’on inclut les taux d’emploi et de participation globale au marché du travail.
Cette inégalité existe aussi en matière de retraite: les pensions des femmes sont en effet de 37 % inférieures à celles des hommes. Or, au moment où nous votons cette résolution, une offensive a lieu en Europe contre nos systèmes de retraite sous l’impulsion de la Commission européenne. En France, malgré l’opposition majoritaire du peuple, le président Macron veut imposer sa retraite par points. Les femmes en seront les premières victimes.
En Suède, leurs pensions ont baissé de 90 % depuis l’introduction d’un tel système. J’adresse donc depuis cet hémicycle un message de soutien au peuple français en lutte depuis deux mois et je lui dis que notre délégation se battra partout où c’est possible pour obtenir le retrait de ce mauvais projet.
– Madame la Présidente, nous venons de voter un texte sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes et ce texte nous apprend que l’écart des pensions de retraite entre les hommes et les femmes au sein de l’Union européenne est de 37 %. Ce qui est en outre intéressant dans ce texte, c’est qu’il appelle les États membres, pour réduire ces écarts de pension, à garantir aux femmes un niveau de pension de retraite minimal décent.
Il se trouve que, dans mon pays, la France, le président Macron fait exactement l’inverse avec sa réforme du système de retraites. Dans son projet, les femmes sont les grandes perdantes, notamment parce que les pauses que font les femmes dans leur carrière, dues au fait qu’elles portent les enfants et qu’elles doivent s’arrêter en conséquence, et le fait qu’elles subissent le temps partiel imposé font que les femmes n’auront pas le nombre de points nécessaires pour avoir le droit à une retraite décente.
Aussi, depuis cet hémicycle, je voudrais, si vous me le permettez, lancer un appel au président français: Monsieur Macron, vous avez aujourd’hui deux possibilités. Soit vous continuez à faire le bon élève zélé de la Commission européenne, qui exige le démantèlement de notre système de retraite par répartition, soit vous écoutez ce Parlement qui est la seule instance de l’Union européenne démocratiquement élue. Je vous conseille bien évidemment la deuxième option. Abandonnez ce projet de réforme des retraites.