Réduction des émissions de méthane dans le secteur de l'énergie

En attente de la position du Parlement en 1ère lecture

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

499
73
55

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
2
13
Parmi 79 députés, 71 ont votés.
9 mai 2023
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
9 mai 2023

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°69 ✅️ Adopté

1. Lorsqu’elles fixent ou approuvent les tarifs de transport ou de distribution ou les méthodes à utiliser par les gestionnaires de réseau de transport, les gestionnaires de réseau de distribution, les gestionnaires de terminaux GNL ou d’autres entreprises soumises à la réglementation, y compris, le cas échéant, les gestionnaires de stockage souterrain de gaz, les autorités réglementaires tiennent compte des coûts supplémentaires supportés et des investissements réalisés pour se conformer aux obligations prévues par le présent règlement, dans la mesure où ils correspondent à ceux d’un gestionnaire efficace et ayant une structure comparable , , qui est soumis à la réglementation. Les coûts d’investissement unitaires visés au paragraphe 2 peuvent être utilisés par les autorités de régulation pour comparer les coûts supportés par les gestionnaires.

Déposé par la commission compétente

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371
224
24
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°129 ✅️ Adopté

a) une fois tous les deux mois pour tous les composants en surface utilisant des dispositifs de détection ayant la limite de détection minimale visée au paragraphe 3, point a);

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°130 ✅️ Adopté

b) une fois tous les quatre mois pour tous les composants en surface utilisant des dispositifs de détection ayant la limite minimale de détection visée au paragraphe 3, point b);

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°131 ✅️ Adopté

c) une fois tous les cinq mois, ou aux fréquences fixées dans la partie 1 de l’annexe I, pour tous les composants souterrains utilisant des dispositifs de détection ayant la limite de détection minimale visée au paragraphe 3, point a);

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°162 ✅️ Adopté

5. Le Outre les conditions énoncées au paragraphe 2, le torchage n’est autorisé que si la réinjection du méthane, son utilisation sur site , son traitement du gaz ou son expédition vers un marché ne sont pas réalisables pour des raisons autres qu’économiques. Dans ce cas, conformément aux obligations de déclaration qui leur incombent au titre de l’article 16, les exploitants démontrent aux autorités compétentes la nécessité d’opter pour le torchage plutôt que pour la réinjection du méthane, son utilisation sur site ou son expédition vers un le marché.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°167 ✅️ Adopté

1. Lorsqu’une installation est construite, remplacée ou rénovée, ou lorsque de nouvelles torchères ou d’autres dispositifs de combustion sont installés, les exploitants n’installent que Les exploitants équipent toutes les torchères qui utilisent des dispositifs de combustion équipés d’un dispositif d’allumage automatique ou d’un pilote fonctionnant en continu et dont l’efficacité en matière de destruction et d’élimination des hydrocarbures est totale. d’au moins 99 %, au plus tard le... [18 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement].

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°170 ✅️ Adopté

1. Au plus tard le... [ 12 six mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement], les États membres établissent et rendent public un inventaire de tous les puits inactifs et puits bouchés de façon permanente et désaffectés sur leur territoire ou relevant de leur compétence, comprenant au moins les éléments énumérés à l’annexe IV.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°172 ✅️ Adopté

3. Les déclarations contenant les mesures visées des informations sur la quantification des émissions de méthane dans l’air et dans l’eau, selon le cas, depuis tous les puits visés au paragraphe 2 1 sont soumises aux autorités compétentes au plus tard le... [ 24 18 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement] et au plus tard le 30 mars de chaque année par la suite, et portent sur la dernière année civile pour laquelle des données sont disponibles . . Lorsque les autorités compétentes reçoivent des éléments de preuve fiables prouvant qu’il n’y a pas eu d’émissions de méthane provenant d’un puits bouché de façon permanente et désaffecté au cours des cinq dernières années, l’obligation de déclaration visée au présent paragraphe ne s’applique pas à ce puits. Avant qu’elles soient soumises aux autorités compétentes, les déclarations prévues au présent paragraphe sont évaluées par un vérificateur et comprennent une déclaration de vérification délivrée conformément aux articles 8 et 9.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°184 ✅️ Adopté

2. L’éventage du méthane par des puits d’aérage dans les mines de charbon émettant plus de 0,5 tonne cinq tonnes de méthane/kilotonne de charbon extrait, autres que les mines de charbon à coke , est interdit à compter du 1er janvier 2027 , sauf dans les cas où cela constituerait une menace directe pour la santé et la vie des mineurs au travail et augmenterait les risques pour la sécurité au travail dans les installations minières. L’éventage du méthane par des puits d’aérage dans les mines de charbon émettant plus de trois tonnes de méthane/kilotonne de charbon extrait, autres que les mines de charbon à coke, est interdit à compter du 1er janvier 2031. Ces seuils s’appliquent par an, par mine et par exploitant, si une entité exploite plusieurs mines .

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°202 ✅️ Adopté

2 bis.À compter du 1er janvier 2026, les importateurs de charbon, de pétrole et de gaz prouvent que les exportateurs de charbon, de pétrole et de gaz vers l’Union respectent les exigences en matière de mesurage, de surveillance, de déclaration et de vérification, de détection et de réparation des fuites, d’éventage et de torchage établies aux chapitres 3 et 4 du présent règlement ou, sinon, satisfont aux exigences relatives aux dérogations énoncées au paragraphe 2 ter du présent article.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°207 ✅️ Adopté

2 septies. Lorsqu’un importateur n’est pas en mesure de communiquer les informations visées aux paragraphes 1, 2 bis et 2 ter, mais est en mesure de prouver aux autorités compétentes des État membres d’importation qu’il a pris toutes les mesures raisonnables pour obtenir ces informations, les États membres peuvent envisager de réduire les sanctions visées au paragraphe 2 sexies, voire de ne pas en imposer.

Déposé par la commission compétente

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385
227
7
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°223 ✅️ Adopté

l bis) manquement des importateurs, dans la mesure où ils y sont tenus en vertu de l’article 27, à l’obligation de prouver que les exportateurs de charbon, de pétrole et de gaz respectent les exigences en matière de surveillance, de déclaration et de vérification, de détection et de réparation des fuites, et d’éventage et de torchage systématiques, conformément à l’article 27;

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°268 🚫 Annulé

1. Lorsqu’elles fixent ou approuvent les tarifs de transport ou de distribution ou les méthodes à utiliser par les gestionnaires de réseau de transport, les gestionnaires de réseau de distribution, les gestionnaires de terminaux GNL ou d’autres entreprises soumises à la réglementation, y compris, le cas échéant, les gestionnaires de stockage souterrain de gaz, les autorités réglementaires tiennent compte des coûts supportés et des investissements réalisés pour se conformer aux obligations prévues par le présent règlement, dans la mesure où ils correspondent à ceux d’un gestionnaire efficace et ayant une structure comparable, qui est soumis à la réglementation. Les coûts d’investissement unitaires visés au paragraphe 2 peuvent être utilisés par les autorités de régulation pour comparer les coûts supportés par les gestionnaires.

Déposé par des députés dont aucun français

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📝 Amendement n°269 ❌️ Rejeté

Pour les périodes pendant lesquelles les exploitants peuvent démontrer aux autorités compétentes qu’ils satisfont aux normes de performance, ils sont exemptés des obligations pertinentes énoncées aux articles 14, 15 et 18.

Déposé par des députés dont aucun français

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°271 ❌️ Rejeté

La période comprise entre les enquêtes ultérieures visées au paragraphe 2, points a), b) et c), peut être doublée si, dans quatre enquêtes consécutives, le pourcentage de composants sur lesquels des fuites ont été constatées reste inférieur à 2,0 %, ou si l’exploitant utilise des systèmes de surveillance continue au niveau du site après approbation de l’autorité compétente.

Déposé par des députés dont aucun français

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°272 ❌️ Rejeté

3 bis. Les exploitants peuvent utiliser des systèmes de surveillance continue au niveau du site, à condition que: a) l’autorité compétente approuve leur utilisation dans le cadre du programme de détection et de réparation des fuites visé au paragraphe 1; b) le système de surveillance continue soit conforme à la limite minimale de détection pertinente fixée par les spécifications techniques contenues dans les normes européennes.

Déposé par des députés dont aucun français

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°273 ❌️ Rejeté

5. Le Outre les conditions énoncées au paragraphe 2, le torchage n’est autorisé que si la réinjection du méthane, son utilisation sur site , son traitement du gaz ou son expédition vers un marché ne sont pas réalisables pour des raisons autres qu’économiques. Dans ce cas, conformément aux obligations de déclaration qui leur incombent au titre de l’article 16, les exploitants démontrent aux autorités compétentes la nécessité d’opter pour le torchage plutôt que pour la réinjection du méthane, son utilisation sur site ou son expédition vers un marché , notamment l’analyse coûts-avantages le cas échéant .

Déposé par des députés dont aucun français

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°274 ❌️ Rejeté

1. Lorsqu’une installation est construite, remplacée ou rénovée, ou lorsque de nouvelles torchères ou d’autres dispositifs de combustion sont installés, les exploitants n’installent que Pour les activités de torchage conformément à l’article 15, paragraphes 2 et 3, qui dépassent le seuil annuel de combustion de 250 tonnes de méthane par installation, les exploitants installent toutes les torchères qui utilisent des dispositifs de combustion équipés d’un dispositif d’allumage automatique ou d’un pilote fonctionnant en continu et dont l’efficacité en matière de destruction et d’élimination des hydrocarbures est totale d’au moins 99 % au plus tard 18 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement .

Déposé par des députés dont aucun français

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°275 🚫 Annulé

1. Au plus tard le... [12 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement], les États membres établissent et rendent public un inventaire de tous les puits inactifs et puits définitivement bouchés et désaffectés sur leur territoire ou relevant de leur compétence, comprenant au moins les éléments énumérés à l’annexe IV.

Déposé par des députés dont aucun français

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📝 Amendement n°276 ❌️ Rejeté

1 bis. Par dérogation au paragraphe 1, les États membres comptant au total au moins 15 000 puits inactifs, puits temporairement bouchés et puits définitivement bouchés et désaffectés peuvent établir un calendrier échelonné pour réaliser l’inventaire, d’une durée maximale de 6 ans à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement.

Déposé par des députés dont aucun français

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°277 ❌️ Rejeté

3. Les déclarations contenant les mesures visées au paragraphe 2 des informations sur la quantification des émissions de méthane dans l’air ou sur la surveillance de la pression de tous les puits inactifs, si un tel équipement de surveillance existe sur les têtes de puits, sont soumises aux autorités compétentes au plus tard le... [ 24 18 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement] et au plus tard le 30 mars de chaque année par la suite, et portent sur la dernière année civile pour laquelle des données sont disponibles. Si la surveillance de la pression met en évidence une fuite de méthane provenant du puits, il y a lieu d’établir un plan d’assainissement prévoyant le rétablissement des barrières de puits et de procéder à la quantification des émissions et à son inclusion dans le rapport. Par dérogation au paragraphe susmentionné, lorsque les autorités compétentes reçoivent des preuves fiables d’importantes émissions de méthane provenant de puits définitivement bouchés et désaffectés, l’obligation énoncée dans le présent paragraphe pour les puits définitivement bouchés et désaffectés s’applique à ces puits. Dans ce cas, l’assainissement, la réhabilitation ou le rebouchage de ces puits sont effectués par la partie responsable. Lorsqu’un puits n’est plus en service et est en cours de déclassement, il est considéré comme définitivement bouché conformément à la définition figurant à l’article 2, point 24 bis). Avant qu’elles soient soumises aux autorités compétentes, les déclarations prévues au présent paragraphe sont évaluées par un vérificateur et comprennent une déclaration de vérification délivrée conformément aux articles 8 et 9.

Déposé par des députés dont aucun français

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°278 ❌️ Rejeté

2 bis. À compter du 1er janvier 2026, les importateurs de charbon, de pétrole et de gaz, ou de produits qui en sont dérivés, prouvent que les importations de charbon, de pétrole et de gaz vers l’Union respectent les exigences en matière de mesurage, de surveillance, de déclaration et de vérification, de détection et de réparation des fuites, d’éventage et de torchage établies aux chapitres 3 et 4 du présent règlement ou, sinon, satisfont aux exigences relatives aux dérogations énoncées au paragraphe 2 ter.

Déposé par des députés dont aucun français

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📝 Amendement n°279 ❌️ Rejeté

2 ter. Lorsqu’un importateur n’est pas en mesure de communiquer les informations visées aux paragraphes 1, 2 bis et 2 ter, mais est en mesure de prouver aux autorités compétentes des États membres d’importation qu’il a pris toutes les mesures raisonnables pour obtenir ces informations, les États membres n’imposent pas de sanctions telles que visées au paragraphe 2 sexies.

Déposé par des députés dont aucun français

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenu car le texte part d’un bon sentiment sas toutefois apporter des réponses cohérentes et en phase avec les intérêts de mon pays, la France. En effet, l’Union souhaite réduire les émissions de méthane en fixant des réglementations contraignantes. J’ai privilégié l’ABS car la production de méthane est difficilement contrôlable car elle est issue de facteurs naturels. On considère par exemple que l’océan serait également un grand émetteur de méthane.La France, qui mise principalement sur son énergie nucléaire, est moins impactée que l’Allemagne qui a déjà rouvert fin 2022 au moins 16 centrales à charbon sur fin 27 prévues.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce texte vise à réduire de 80% les émissions de méthane du secteur de l’énergie - pétrole, gaz, charbon et biométhane injecté dans le réseau gazier – d’ici à 2030 pour atteindre les objectifs climatiques de l’UE et améliorer la qualité de l’air . Il entend fixer des objectifs contraignants de réduction des émissions par secteur dès 2025, avec pour horizon 2030. Ce texte propose également que ces nouvelles règles s’appliquent au secteur de la pétrochimie ainsi qu’aux énergies fossiles importées dès 2026. Favorable à ce texte car l’effort collectif doit être engagé pour l’amélioration de la qualité de l’air sans néanmoins oublier que l’Europe n’est responsable que de 2% des émissions de gaz à effet de serre, j’ai voté pour.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je salue le vote du rapport sur le règlement visant à réduire les émissions de méthane. Un gaz à effet de serre responsable de problèmes de santé et d’un tiers du réchauffement climatique mondial. Ce règlement prévoit la mise en place d’un système de mesure des émissions de méthane dans le secteur de l’énergie, pour mieux localiser les sources. Il renforce aussi les obligations de détection et de réparation des fuites de méthane.Ce rapport instaure aussi un objectif contraignant de réduction des émissions de méthane de l’UE à l’horizon 2030, et des mesures visant à améliorer la sécurité des travailleurs des mines de charbon. L’adoption de ce rapport démontre notre engagement continu au sein du groupe Renew Europe pour une Europe plus respectueuse de l’environnement et pour une protection de la santé des citoyens.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur la réduction des émissions de méthane dans le secteur de l’énergie. Le méthane est, après le dioxyde de carbone, le gaz qui contribue globalement le plus au changement climatique. Il est responsable d’environ un tiers du réchauffement actuel. Le texte introduit donc des mesures pour réduire les fuites de méthane dans l’atmosphère lors de la production d’énergie, en particulier le renforcement des pouvoirs de contrôle des autorités des États membres et de l’Union européenne, ou encore l’accroissement des obligations déclaratives qui incombent aux entreprises émettrices de méthane.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai décidé de voter en faveur du rapport sur la réduction des émissions de méthane dans le secteur de l’énergie. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre et un important polluant atmosphérique étant responsable de près d’un tiers du réchauffement climatique. Ces émissions de méthane provenant d’un large éventail de secteurs européens, la proposition législative concerne notamment les émissions provenant des secteurs du pétrole, du gaz fossile et du charbon ainsi que du biométhane une fois injecté dans le réseau gazier. Par des mesures telles que l’interdiction de l’évacuation et du torchage routinier du méthane ou encore une réduction immédiate des émissions de méthane par la détection et la réparation des fuites obligatoire, ce rapport est un réel pas en avant vers un secteur de l’énergie plus responsable.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à approuver la position du Parlement européen sur le règlement encadrant les émissions de méthane (puissant gaz à effet de serre) du secteur de l’énergie. Il améliore de manière notable la proposition de la Commission, en proposant d’ajouter un objectif global de réduction contraignant des émissions de méthane, en intégrant le secteur de la pétrochimie, prévoyant notamment que les importations de combustibles fossiles soient soumises aux mêmes exigences que ceux produits au sein de l’Union européenne. J’ai donc voté pour ce texte qui marque des progrès importants par rapport à la proposition initiale de la Commission.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
Ce règlement permet à l’UE de se doter enfin d’une législation pour s'attaquer spécifiquement aux émissions de méthane du secteur de l'énergie. Il était temps, car le méthane est un gaz à effet de serre très puissant : bien que sa durée de vie soit plus courte que le CO2, son effet est plus fort. On estime aujourd’hui que le méthane est responsable d’environ un quart du réchauffement climatique, il contribue également à la pollution de l’air.Dans le règlement sont définies les obligations des exploitants et des États membres en ce qui concerne la mesure et la déclaration des données relatives aux émissions de méthane (MRV), ainsi que les obligations en matière de réduction des émissions sur les sites concernés. Il introduit des outils de transparence pour les émissions de méthane des importations de combustibles fossiles. Un ajout important et positif du rapport est que les importations de combustibles fossiles seraient soumises aux mêmes exigences que les producteurs européens.J’ai voté pour ce texte, car il permet une bonne prise en compte des dangers du méthane, en régulant pour la première fois les émissions de méthane dans le secteur de l’énergie. Il est toutefois regrettable que certains facteurs de pollution, comme les navires, aient été laissés de côté.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, responsable d’un tiers du réchauffement climatique actuel... Et pourtant, ses émissions dans le secteur de l’énergie (secteur concentrant 20% des émissions de méthane dans l’UE) ne sont pas régulées.Il est indispensable, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, que l’Union européenne pose la première pierre d’une réglementation des émissions de méthane. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte, qui prévoit l’instauration d’un système de mesurage, rapportage et vérification (MRV) pour mieux identifier les sources d’émissions de méthane, et interdit d’ici 2027 l'éventage et le torchage de méthane pour la production de charbon
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – La production de méthane est difficilement contrôlable car elle est issue de facteurs naturels. On considère par exemple que l’océan serait également un grand émetteur de méthane. En revanche, dans le présent règlement, ce sont les énergies fossiles essentiellement importées dans l’UE et dont elle souhaite pouvoir se passer à terme, qui sont visées. La France, qui mise principalement sur son énergie nucléaire, est moins impactée que l’Allemagne qui a déjà rouvert fin 2022 au moins 16 centrales à charbon sur fin 27 prévues. Je me suis donc abstenu sur ce texte.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – L’objectif de la Commission est de réduire les émissions des combustibles importées, notamment de pétrole et de gaz qui représentent 80 % de la consommation en imposant aux importateurs de justifier qu’ils respectent les exigences du règlement ; des règles plus strictes sont également prévues pour l’industrie interdisant de brûler les gaz résiduels à l’air libre par des torchères, de rejeter volontairement du méthane (éventage) et obligeant à la détection des fuites et à leur réparation.En revanche, le texte laisse plus de temps à l’industrie charbonnière pour s’adapter à de nouvelles normes d’émissions de méthane par rapport à la proposition initiale de la Commission, pour permettre notamment à la Pologne de s’adapter aux nouvelles normes d’émission.Les organisations professionnelles ne s’opposent pas fondamentalement au texte ils respectent déjà des niveaux de normes d’émission élevés mais ils mettent en garde sur la charge administrative que représente la surveillance des fuites provenant des importations et les inspections ainsi que l’obligation de surveiller les puits d’extraction inactifs.Deux amendements de plénière ont soutenu les entreprises, mais ne sont pas passés. Donc je me suis abstenue sur le texte final.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
L’objectif de la Commission est de réduire les émissions des combustibles importées, notamment de pétrole et de gaz qui représentent 80 % de la consommation en imposant aux importateurs de justifier qu’ils respectent les exigences du règlement ; des règles plus strictes sont également prévues pour l’industrie interdisant de brûler les gaz résiduels à l’air libre par des torchères, de rejeter volontairement du méthane (éventage) et obligeant à la détection des fuites et à leur réparation.En revanche, le texte laisse plus de temps à l’industrie charbonnière pour s’adapter à de nouvelles normes d’émissions de méthane par rapport à la proposition initiale de la Commission, pour permettre notamment à la Pologne de s’adapter aux nouvelles normes d’émission.Les organisations professionnelles ne s’opposent pas fondamentalement au texte ils respectent déjà des niveaux de normes d’émission élevés mais ils mettent en garde sur la charge administrative que représente la surveillance des fuites provenant des importations et les inspections ainsi que l’obligation de surveiller les puits d’extraction inactifs.Deux amendements de plénière ont soutenu les entreprises, mais ne sont pas passés. Donc je me suis abstenue sur le texte final.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – S’inscrivant dans le cadre du paquet «climat», cette proposition de règlement vise à réduire les émissions de méthane dans le secteur de l’énergie provenant du pétrole, du gaz fossile et du charbon, ainsi que du biométhane injecté dans le réseau de gaz. Or, la production de méthane est difficilement contrôlable, car elle est issue de facteurs naturels. Dans le présent règlement, ce sont les énergies fossiles essentiellement importées dans l’Union européenne et dont elle souhaite pouvoir se passer à terme, qui sont visées. La France, qui mise principalement sur son énergie nucléaire, est moins touchée que l’Allemagne qui a déjà rouvert fin 2022 au moins 16 centrales à charbon sur les 27 prévues. Je me suis abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
La proposition de règlement vise à réduire les émissions de méthane dans le secteur de l'énergie provenant du pétrole, du gaz fossile et du charbon, ainsi que du biométhane injecté dans le réseau de gaz. Je me suis abstenue sur ce texte car la production de méthane est difficilement contrôlable car elle est issue de facteurs naturels. En revanche, dans le présent règlement, ce sont les énergies fossiles essentiellement importées dans l’UE et dont elle souhaite pouvoir se passer à terme, qui sont visées.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce règlement permet à l’UE de se doter enfin d’une législation pour s'attaquer spécifiquement aux émissions de méthane du secteur de l'énergie. Il est estimé que ce gaz à effet de serre très puissant est responsable d’environ un quart du réchauffement climatique et contribue à 20 000 morts chaque année via la pollution de l’air en Europe. Le texte présente des avancées majeures - et ce malgré les tentatives de la droite d’en saper l’ambition - qui permettront de mieux contrôler et réduire les émissions de méthane. Les obligations de détection et réparation des fuites de gaz sont renforcées, la Commission doit proposer un objectif de réduction contraignant, et les procédés très émissifs de brûlage et la ventilation sont interdits (avec toutefois une considération bienvenue en cas d’atteinte à la sécurité des mineurs). Enfin, les importateurs de ressources fossiles doivent s’assurer que leurs produits ont été extraits dans le respect de la règlementation européenne. J’ai ainsi voté en faveur de ce texte qui permet à l’Europe de lutter efficacement contre les émissions de méthane.
🚫 Aucune explication de vote
Pascal CANFIN | Renaissance

Or, tous les scientifiques nous disent que les enjeux climatiques, c’est maintenant, que notre capacité à maintenir un monde qui se réchauffe de moins de deux degrés en 2100, c’est maintenant que cela se passe. Et donc ne pas avoir d’objectifs forts de réduction de méthane, aujourd’hui, alors que le méthane émet 80 fois plus de gaz à effet de serre que le CO2, est juste absurde et irresponsable.

C’est pour cela que, dans le texte que nous allons voter cette semaine, nous Parlement, nous demandons à la Commission, par la loi, de mettre en place un objectif légalement contraignant de réduction de nos émissions de méthane sur l’ensemble de l’économie.

Certes, ce texte ne porte que sur les émissions de l’énergie, et nous aurons à revenir dans le détail sur ces éléments. Et je pense qu’il faut le resituer dans un contexte plus global qui est que nous devons aller chercher nos émissions de méthane comme nous le faisons pour nos émissions de CO2, si l’on veut être cohérent en matière climatique. Nous avons d’ailleurs un engagement mondial que nous avons pris à Glasgow, il faut le décliner secteur par secteur. Or, il y a trois secteurs clés pour les émissions de méthane: l’énergie, l’industrie, l’agriculture.

Nous allons commencer, avec ce texte, par l’énergie et le Parlement européen, là aussi, prend les choses sérieusement. Lorsque l’on regarde nos émissions de méthane, du charbon, du gaz et du pétrole, l’essentiel vient du gaz et du pétrole. Est-ce que nous sommes de très gros producteurs de gaz et de pétrole? Non. L’essentiel de notre consommation, et donc des émissions de méthane associées à notre consommation, sont liées à nos importations. Or, la proposition initiale de la Commission ne couvre pas les importations de pétrole, de gaz et de charbon. Ce qui veut dire que l’immense majorité de l’impact que nous pouvons avoir en prenant des textes qui vont permettre, par exemple, de réduire les fuites de méthane, passe à côté, puisque l’essentiel de notre impact est lié à nos importations. C’est pour ça que l’une des mesures clés des propositions qui seront soumises au vote cette semaine, c’est précisément d’incorporer les importations de charbon, de gaz et de pétrole dans le champ du texte sur le méthane de l’énergie.

J’en viens maintenant au fait que nous avons voté en commissions de l’industrie et de l’environnement, de manière conjointe, à une majorité extrêmement large, un compromis équilibré qui a réuni, je le répète, à la fois la commission de l’environnement et la commission de l’industrie. Donc, je dois dire que je suis très surpris de voir que nos collègues du PPE reviennent sur les éléments clés de l’accord très largement voté, y compris par eux, en commission de l’industrie et en commission de l’environnement. À un moment donné, chers amis du PPE, il faut savoir passer à autre chose. On a voté un compromis, on avance et maintenant il faut que, ensemble, nous soyons unis pour défendre ces propositions face au Conseil, qui cherche progressivement à les rogner.

J’espère qu’aucun des compromis qui vont chercher à remettre en cause les textes votés en commission il y a quelques semaines ne passeront cette semaine en plénière et que nous aurons un mandat fort, ambitieux et cohérent avec notre action climatique face à la négociation qui s’annonce difficile dans les prochains mois sur ce sujet. Je compte sur vous, mes chers collègues.

Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national

Mais votre projet de loi fait peser un risque sur nos industries. Alors que les factures de nos entreprises explosent, les contraintes administratives sont toujours plus lourdes et la concurrence des pays tiers est plus étouffante que jamais. Dans ce texte, vous proposez pourtant des mesures aberrantes, il faut le dire. Vous souhaitez que les importations de matériaux indispensables, comme le charbon, le gaz, le pétrole, soient concernées par la nouvelle législation. Au lieu de venir en aide à l’industrie européenne, vous rajoutez encore et encore de nouvelles contraintes administratives et de nouvelles charges aux secteurs qui sont pourtant en première ligne pour assurer notre autonomie énergétique.

Alors, rappelons-le, nos entreprises sont de loin les plus vertueuses au monde. Rappelons aux Européens qu’avant d’être des industries polluantes, elles sont bien des acteurs indispensables à la survie de notre continent. Voici ce qui manque à votre texte: plus de soutien et moins de contraintes, beaucoup moins de contraintes. Nos industries stratégiques sont à bout. Si vous n’agissez pas pour les protéger, elles finiront par quitter définitivement notre continent.

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