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(5) Le Semestre européen associe les différents instruments dans un cadre global de coordination et de surveillance multilatérales intégrées des politiques économiques
, sociales, environnementales
et de l’emploi. En même temps qu’il poursuit des objectifs de durabilité environnementale, de productivité,
d’inclusivité,
d’équité et de stabilité, le Semestre européen
intègre
devrait davantage intégrer
les principes du socle européen des droits sociaux
(ci-après dénommé « socle européen »), y compris le principe 11 concernant l’accueil de l’enfance et l’aide à l’enfance
, ainsi que son outil de suivi, le tableau de bord social, et
prévoit
prévoir
un dialogue étroit avec les partenaires sociaux, la société civile et les autres parties prenantes. Il
contribue
devrait contribuer
à la réalisation des objectifs de développement durable
(ODD) des Nations unies, y compris l’ODD 1 («Pas de pauvreté»), l’ODD 4 («Éducation de qualité»), l’ODD 5 («Égalité entre les sexes»), l’ODD 7 («Énergie propre et d’un coût abordable»), l’ODD 8 («Travail décent et croissance économique») et l’ODD 10 («Inégalités réduites»). Il convient de garantir une éducation de qualité inclusive et équitable ainsi que des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous et de les intégrer aux politiques sociales et en matière d’emploi. L’égalité entre les hommes et les femmes devrait être intégrée dans toutes les politiques de l’Union. L’indice d’égalité de genre pourrait être l’un des outils du Semestre pour mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs en matière sociale et d’emploi ainsi que les effets des politiques sociales et d’emploi sur les questions de genre
. Les politiques économiques et de l’emploi de l’Union et des États membres devraient aller de pair avec la transition
juste et
équitable de l’Europe vers une économie numérique, climatiquement neutre
et
,
durable sur le plan environnemental
, améliorer la compétitivité, garantir des conditions de travail adéquates, favoriser l’innovation, promouvoir la justice sociale et l’égalité des chances, ainsi que lutter contre les inégalités et les disparités régionales
et socialement inclusive, assurer la convergence sociale ascendante, améliorer la compétitivité d’une manière durable, soutenir les PME, dont les microentreprises, garantir des conditions de travail décentes et des systèmes de protection sociale résilients, favoriser l’innovation, promouvoir la justice sociale et l’égalité des chances pour tous, éradiquer la pauvreté, soutenir et investir dans les enfants et les jeunes, ainsi que lutter contre l’exclusion sociale, les inégalités, la discrimination intersectionnelle et les disparités régionales, en particulier en ce qui concerne les régions éloignées et ultrapériphériques. Il est nécessaire de garantir des emplois durables et de qualité en étroite coopération avec les partenaires sociaux, sur la base d’initiatives législatives ou d’une révision de la législation existante, le cas échéant, notamment en ce qui concerne le télétravail, les congés parentaux et les congés pour s’occuper d’une personne dépendante, la santé et la sécurité au travail, l’intelligence artificielle (IA) sur le lieu de travail, une stratégie européenne de lutte contre la pauvreté, ainsi qu’un cadre juridique général concernant la sous-traitance, assorti d’une transparence accrue et de recommandations en matière de responsabilité. Un acte législatif de l’Union sur le droit à la déconnexion est débattu en ce moment par les partenaires sociaux européens dans le contexte de leur accord-cadre sur la numérisation. Ce débat devrait déboucher sur des normes et conditions minimales pour garantir que les travailleurs sont en mesure d’exercer leur droit à la déconnexion de manière effective et pour réglementer l’utilisation des outils numériques nouveaux et existants à des fins professionnelles. Un cadre juridique commun visant à garantir une rémunération équitable des stages, des formations et des apprentissages devrait être introduit au niveau de l’Union, afin d’éviter l’exploitation des jeunes travailleurs et la violation de leurs droits. Les États membres devraient garantir des conditions de travail décentes et l’accès à la protection sociale pour les stagiaires, les personnes en formation et les apprentis
.
Déposé par la commission compétente
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Pensez-vous donc que les États membres sont si incompétents, si incapables de prendre seuls des décisions? Êtes-vous allés si loin dans vos illusions fédéralistes que vous vous sentez obligés de dire quoi faire à nos gouvernants? Quel que soit le sujet sur la table, vous n’avez qu’une seule réponse: plus d’UE. Vous la rêvez toute puissante et présente dans tout. Et dans les quelques domaines que nous avons encore réussi à préserver, malgré vos assauts, vous vous permettez conseils et orientations.
Cela vous surprendra peut-être, mais nous n’avons pas besoin de vos conseils. Nous élisons démocratiquement nos gouvernements et, qu’on les soutienne ou pas, c’est à eux que revient la charge de nous gouverner. Nous rejetons fermement cette ingérence européenne qui donne des leçons alors qu’elle devrait se taire. Nos États membres sont les mieux placés pour savoir seuls de quoi ils ont besoin.
En cette période troublée faite de crises à répétition, la décence voudrait que vous laissiez les pays faire ce qu’il faut pour sortir leur population de la crise. Les peuples ont le regard tourné vers vous, chers collègues, et les récentes élections révèlent la défiance qu’ils ont vis-à-vis de l’Union européenne. Il serait temps de les écouter.
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, notre débat arrive dans un contexte difficile en France, puisqu’un conflit social menace notre économie tout entière, entraînant une pénurie de carburant. C’est un véritable coup de massue pour les travailleurs et les entreprises, déjà en proie à la crise énergétique et à l’inflation.
Dans la situation actuelle, en France, mais aussi ailleurs en Europe, soutenir l’emploi est essentiel et constitue notre premier levier d’action pour lutter contre la pauvreté. Cette dernière année, en Europe, les chiffres du chômage ont connu une légère baisse. Toutefois, les jeunes demeurent, ici encore, les plus touchés et peinent à s’insérer dans la vie active. Il est donc plus que jamais impératif de mettre l’accent sur la formation pour développer les compétences des travailleurs d’aujourd’hui et de demain. L’adéquation entre la formation et les besoins des entreprises est vraiment essentielle au bon fonctionnement du marché du travail: c’est le meilleur moyen pour lutter contre le chômage.
Alors que le spectre de la récession plane sur l’Europe, nous devons redoubler d’efforts.
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, cher Nicolas, chers collègues, je veux redire ma conviction qu’il est urgent de mettre en place un semestre structurellement plus social. À cet effet, je voudrais souligner quelques points.
Il faut apporter des réponses sociales aux grandes crises que nous traversons, hélas! ‒ que ce soit la pandémie, que ce soit la guerre ‒ et je pense notamment au programme SURE, qu’il est absolument important de rendre permanent pour accompagner le chômage partiel.
Il est également indispensable de lutter contre la grande pauvreté, de continuer à lutter contre la grande pauvreté. Nous nous sommes donné comme objectif de réduire de 15 millions le nombre de personnes pauvres d’ici à 2030. Je me demande où nous en sommes en ce qui concerne ce grand objectif; je n’ai pas personnellement de chiffres.
Par ailleurs, il est aussi important d’instaurer des objectifs de création d’emplois de qualité, bien rémunérés, décents, par la coordination des politiques sociales et de l’emploi.
Enfin, puisque 2023 sera l’année des compétences, il faut continuer à investir en matière de formation pour ces compétences et pour les transitions numérique et verte.
Les lignes directrices que nous proposons et le cycle du Semestre européen permettent d’allier une bonne gouvernance économique et une relance plus juste, plus durable, qui accompagne les transitions verte et numérique. Elles permettent de fixer un cap pour la réalisation des trois grands objectifs de l’Union européenne pour 2030 en matière d’emplois, de compétences et de réduction de la pauvreté. La poursuite des réformes et des investissements judicieux par les États membres sera fondamentale pour soutenir les créations d’emplois et renforcer la justice sociale.
Nous avons le devoir de soutenir les générations futures par la mise en œuvre efficace de la garantie européenne pour l’enfance. Nous avons l’obligation de moderniser nos marchés du travail pour qu’ils soient plus résilients et plus inclusifs. Nous devons assurer des formations de qualité, l’investissement dans les compétences et l’apprentissage tout au long de la vie.
Dans le contexte actuel d’incertitude accrue, des mesures de soutien en faveur des ménages vulnérables sont indispensables. J’appelle solennellement le Conseil à tenir compte des demandes du Parlement afin d’assurer des politiques sociales et de l’emploi inclusives, protectrices et tournées vers l’avenir, qui ne laisseront aucun citoyen au bord du chemin.