Lignes directrices pour les politiques de l'emploi des États membres
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📝 Amendement
(10) Les réformes du marché du travail, y compris les mécanismes nationaux de fixation des salaires, devraient respecter les pratiques nationales de dialogue social, en vue de garantir des salaires équitables permettant un niveau de vie décent
et une croissance durable
, une croissance durable et une convergence sociale et territoriale ascendante
. Elles devraient également offrir la marge de manœuvre nécessaire pour une large prise en compte des facteurs socio-économiques, notamment des améliorations possibles en matière de durabilité, de compétitivité, d’innovation, de création d’emplois de qualité, de conditions de travail
décentes
, de pauvreté des travailleurs, d’
enseignement et de compétences, de santé publique et d’inclusion, et des revenus réels
égalité entre les hommes et les femmes, d’enseignement, de formation, de compétences et de qualifications, de santé publique et d’inclusion sociale, ainsi que de revenus réels et de pouvoir d’achat. Les États membres devraient donc respecter le droit de négociation et d’action collective ainsi que la liberté de réunion et d’association, tels qu’ils sont énoncés dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et dans les conventions internationales pertinentes. En outre, les États membres devraient renforcer le rôle des partenaires sociaux, favoriser les comités d’entreprise et la représentation des travailleurs, promouvoir la négociation collective et soutenir une grande densité d’associations syndicales et patronales afin d’assurer une reprise inclusive et socialement juste
. En ce sens, la facilité pour la reprise et la résilience et d’autres fonds de l’UE aident les États membres à mettre en œuvre des réformes et des investissements conformes aux priorités de l’UE, rendant les économies et les sociétés européennes plus durables, plus résilientes et mieux préparées aux transitions écologique et numérique. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a encore aggravé les défis socio
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économiques préexistants liés à la crise de la COVID-19. Les États membres et l’Union devraient continuer à veiller à ce que les incidences sociales, économiques et en matière d’emploi soient atténuées et à ce
que les transitions soient justes et équitables sur le plan social, compte tenu également du fait que le renforcement de l’autonomie stratégique ouverte et l’accélération de la transition écologique contribueront à réduire la dépendance à l’égard des importations d’énergie et d’autres produits ou technologies stratégiques, notamment en provenance de Russie.
Il est essentiel
En vue
de renforcer la résilience et de poursuivre les efforts en faveur de la mise en place d’une société inclusive et résiliente, dans laquelle les citoyens sont protégés, disposent des moyens nécessaires pour anticiper et gérer les changements et sont à même de participer activement à la société et à l’économie
, il convient de mettre en place un train de mesures provisoire de résilience sociale, composé d’un ensemble de mesures et de moyens d’action permettant de renforcer les systèmes de protection sociale et de services sociaux dans l’Union, y compris au moyen de la poursuite et du refinancement de l’instrument SURE, tant que les conséquences socioéconomiques de l’invasion russe en Ukraine continueront d’avoir des répercussions négatives sur le marché du travail, conformément à la résolution du Parlement européen du 19 mai 2022 sur les conséquences sociales et économiques pour l'Union européenne de la guerre menée par la Russie en Ukraine - Renforcer la capacité d'action de l'Union ainsi que d’un dispositif de secours social assorti d’un soutien public accru aux instruments existants destinés aux plus pauvres
. Il est nécessaire de disposer d’un ensemble cohérent de politiques actives du marché du travail comprenant des mesures
temporaires
d’incitation à
l’embauche et à la transition, des politiques en matière de compétences et une
la transition, l’obtention de qualifications, la validation et l’acquisition de compétences ainsi qu’un enseignement tourné vers l’avenir, l’apprentissage tout au long de la vie, l’enseignement et la formation professionnels et l’
amélioration des services de l’emploi pour soutenir les transitions sur le marché du travail, dans l’optique également des transformations écologique et numérique, comme le souligne[nt] la recommandation (UE) 2021/402 [et la recommandation du Conseil visant à assurer une transition équitable vers la neutralité climatique
].
]. Une évaluation approfondie des politiques et des régimes de soutien nationaux qui ont été déployés pour atténuer les effets de la pandémie de COVID-19 est nécessaire afin de recenser les bonnes pratiques et les instruments à utiliser à l’avenir.