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Leila CHAIBI

🇪🇺 Groupe de la Gauche au Parlement européen 🇫🇷 La France Insoumise

🗃️ Données

Amendement n°244 | ✅️ Adopté

(14 bis) Les contrôleurs d’accès peuvent également fournir d’autres services accessoires, par exemple de détail ou de distribution, ciblés sur les utilisateurs finaux, parallèlement à leurs services de plateforme essentiels. Ces services accessoires peuvent faire concurrence aux entreprises utilisatrices du service de plateforme essentiel et contribuer, dans une large mesure, au déséquilibre d’un marché donné, avec pour conséquence ultime une hausse injuste du pouvoir du contrôleur d’accès, y compris vis-à-vis de ses partenaires commerciaux, tels que les fournisseurs de biens ou de services, qui dépendent de ces services accessoires. Pour empêcher les contrôleurs d’accès de bénéficier injustement de l’effet de levier offert par la fourniture de services parallèles, ces services accessoires devraient être, eux aussi, soumis aux obligations applicables aux services de plateforme essentiels.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°245 | ❌️ Rejeté

f bis) garantit l’interopérabilité effective des contenus, des services ou des produits numériques acquis légalement par les utilisateurs finaux, qu’ils aient été acquis par l’intermédiaire du service du contrôleur d’accès ou par l’intermédiaire d’un fournisseur tiers, qui fournit des contenus, des services ou des produits numériques similaires;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°246 | ❌️ Rejeté

(52 bis) Afin d’éviter que les utilisateurs finaux ne se retrouvent bloqués dans des «silos» artificiels et que le choix des consommateurs et la concurrence loyale sur un marché donné soient de ce fait limités, les contrôleurs d’accès devraient veiller à ce que les contenus ou services numériques fournis par des fournisseurs tiers ou par leurs fournisseurs soient interopérables et accessibles lors de l’utilisation des fonctionnalités du matériel informatique ou du logiciel du contrôleur d’accès. Les fournisseurs des contrôleurs d’accès ainsi que les fournisseurs de matériel informatique tiers devraient avoir la possibilité d’exiger des contrôleurs d’accès qu’ils fournissent les informations d’interopérabilité nécessaires pour garantir l’interopérabilité des contenus ou des services numériques avec le matériel informatique ou le logiciel du contrôleur d’accès ou des tiers.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

35. insiste sur la nécessité d’affiner l’indicateur de l’indice des prix des logements; considère qu’un logement est abordable si le budget qui reste à la disposition de l’occupant est au moins suffisant pour couvrir les autres dépenses essentielles à une vie digne; souligne la nécessité d’élaborer une définition globale de l’accessibilité à des logements abordables au niveau européen en tenant compte d’un large éventail d’indicateurs tels que les taux d’expulsion et de pauvreté; souligne que l’actuel seuil de référence pour le taux de surcharge du coût du logement, à savoir 40% du revenu disponible d’un ménage, représente d’une manière insuffisante le nombre de ménages pour lesquels le coût du logement est une charge excessive; demande une réévaluation du seuil de référence et invite Eurostat à produire un ensemble plus large de données sur les dépenses à la Commission de fixer le seuil de référence pour le taux de logement surcharge des ménages, avec des intervalles de 5 % entre 25 % et 40 % du revenu disponible coûts du logement à 25 % maximum du revenu disponible d’un ménage ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Aurore LALUCQ (PP) et Anne-Sophie PELLETIER (LFI)
273
393
19
🤖 Vote électronique
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

43 bis. invite la Commission et les États membres à faire en sorte que des logements sociaux adéquats et abordables soient disponibles en quantité suffisante pour couvrir les besoins en matière de logement des trois quintiles inférieurs de la société et à réduire de moitié la surcharge des coûts du logement de ces groupes d’ici 2030; appelle la Commission et les États membres à mettre en place une norme imposant qu’au moins 30 % de tous les nouveaux logements soient des logements abordables pour les groupes à faible revenu et qu’au moins 30 % soient des logements abordables pour les groupes à revenu moyen;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Aurore LALUCQ (PP) et Anne-Sophie PELLETIER (LFI)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

40 bis. souligne que les poissons sont des êtres sensibles et qu’il faut leur épargner des souffrances inutiles; invite la Commission et les États membres à prendre des mesures pour élaborer et mettre en œuvre des méthodes plus douces de capture, de débarquement et d’abattage des poissons afin de réduire le stress et d’améliorer la qualité du poisson;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV) et Marie TOUSSAINT (EELV)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

41 bis. constate que la législation de l’Union sur le bien-être animal ne s’applique pas à l’heure actuelle aux invertébrés marins, alors que plusieurs pays tiers ont inclus ces animaux dans leur propre législation en la matière; invite la Commission et les États membres à prendre des mesures pour améliorer le bien-être des invertébrés marins, tels que les crabes et les homards, en intégrant ces animaux dans leur législation sur le bien- être animal et en interdisant la pratique consistant à plonger ces animaux vivants dans l’eau bouillante;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV) et Marie TOUSSAINT (EELV)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

M bis. considérant que les études scientifiques sur le sujet ont suscité des inquiétudes quant à l’incidence négative à long terme de certaines techniques de pêche, telles que les engins de fond et les dispositifs de concentration de poissons (DCP), sur les stocks, la biodiversité marine et l’environnement marin;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

8. invite la Commission à continuer de soutenir les plans visant à améliorer la sélectivité et, dans le cadre d’une mise en œuvre d’une approche écosystémique en matière de gestion des pêches, à identifier les pratiques qui ont une incidence néfaste , dans le cadre de la mise en œuvre d’une approche écosystémique de la gestion de la pêche, à continuer de soutenir les plans visant à améliorer la sélectivité et la survie des espèces non ciblées, à réduire l’incidence de la pêche sur les écosystèmes marins et à tenir compte des résultats d’études montrant l’impact négatif de certaines pratiques sur les stocks, la biodiversité des océans océanique et les milieux marins et à mettre en place des mesures pour les limiter et les faire évoluer , en limitant fortement leur utilisation ;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

20. se félicite que la Commission, dans sa stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, demande qu’au moins 30 % de la superficie marine de l’Union soit protégée , notamment par des zones de reconstitution des stocks de poissons, comme le prévoit la PCP, et des zones où les techniques de pêche et les activités économiques les plus destructrices seraient limitées ;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

20 bis. demande qu’un tiers de cette superficie, à savoir 10 % des eaux européennes, bénéficie d’un niveau élevé de protection, y compris les zones où toutes les captures et toutes les activités économiques sont interdites (zones interdites de pêche);

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Pierre KARLESKIND (RE), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

21. invite la Commission à procéder à une analyse d’impact de la présente proposition accompagner chaque proposition législative d’analyses d’impact fondées sur les meilleurs avis scientifiques, en étroite coordination avec les communautés et autorités locales ;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°482 | ❌️ Rejeté

(46) Il est possible d'agir plus rapidement et de manière plus fiable contre les contenus illicites lorsque les plateformes en ligne prennent les mesures nécessaires pour faire en sorte que les notifications soumises par des signaleurs de confiance par l’intermédiaire des mécanismes de notification et d’action requis par le présent règlement soient traitées en priorité, sans préjudice de l’obligation de traiter et de statuer sur toutes les notifications soumises dans le cadre de ces mécanismes, en temps utile, avec diligence et objectivité. Ce statut de signaleur de confiance ne devrait être accordé qu’aux entités, et non aux personnes physiques, qui ont démontré, entre autres, qu’elles ont possèdent une expertise et une compétence particulières dans la lutte contre les contenus illicites , qu’elles représentent des intérêts collectifs et qu’elles travaillent de manière diligente et objective. Il peut s'agir d'entités publiques, comme, en ce qui concerne les contenus terroristes, les unités de signalement des contenus sur l’internet des autorités répressives nationales ou de l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs («Europol»); il peut s’agir également d’organisations non gouvernementales et d’organismes semi- publics, tels que les organisations faisant partie du réseau INHOPE de permanences téléphoniques pour le signalement de matériel pédopornographique et les organisations ayant pour objectif de signaler les expressions racistes et xénophobes illégales en ligne. En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, il est possible d’octroyer le statut de signaleur de confiance aux organisations d’opérateurs industriels et , aux personnes morales et aux organisations de titulaires de droits ayant démontré qu’elles remplissent les conditions requises. Les règles du présent règlement relatives aux signaleurs de confiance ne devraient pas être interprétées comme empêchant les plateformes en ligne de traiter de la même manière les notifications soumises par des entités ou des particuliers qui ne bénéficient pas du statut de signaleur de confiance prévu par le présent règlement, ou de coopérer d’une autre manière avec d’autres entités, conformément au droit applicable, notamment au présent règlement et au règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil43 . . _________________ 43 Règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2016 relatif à l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) et remplaçant et abrogeant les décisions du Conseil 2009/371/JAI, 2009/934/JAI, 2009/935/JAI, 2009/936/JAI et 2009/968/JAI (JO L 135

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°483 | 🔍 Résultat inconnu

(106 bis) Le modèle commercial axé sur le profilage et la «recherche d’attention» utilisé sur les marchés numériques, dans lequel les algorithmes privilégient les contenus controversés et contribuent ainsi à leur diffusion en ligne, sape la confiance des consommateurs dans les marchés numériques. Par conséquent, le présent règlement devrait mettre fin à cette pratique et donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la manière dont les classements sont présentés,

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°484 | 🔍 Résultat inconnu

6 bis. Lorsque des places de marché en ligne et des boutiques en ligne ont précédemment retiré, supprimé ou désactivé l’accès à des biens et services illicites, elles prennent toutes les mesures raisonnables et proportionnées pour bloquer, désactiver ou supprimer définitivement ledit contenu illicite ou tout contenu identique.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°510 | ❌️ Rejeté

(26) Alors que les règles du chapitre II du présent règlement se concentrent sur l’exemption de responsabilité des fournisseurs de services intermédiaires, il est important de rappeler que, malgré le rôle généralement important joué par ces fournisseurs, le problème des contenus et activités illicites en ligne ne devrait pas être traité sous le seul angle de leurs responsabilités. Dans la mesure du possible, les tiers affectés par des contenus illicites transmis ou stockés en ligne devraient tenter de résoudre les conflits relatifs à ces contenus sans impliquer les fournisseurs de services intermédiaires en question. Les bénéficiaires du service devraient être tenus responsables des contenus illicites qu’ils fournissent et qui peuvent être diffusés par des services intermédiaires, lorsque les règles applicables du droit de l’Union et du droit national déterminant cette responsabilité le prévoient. Le cas échéant, d’autres acteurs, tels que les modérateurs de groupe dans des environnements en ligne fermés , , notamment dans le cas de grands groupes, devraient également contribuer à éviter la diffusion de contenus illicites en ligne, dans le respect de la législation applicable. En outre, lorsqu’il est nécessaire d’impliquer des fournisseurs de services de la société de l’information, y compris des fournisseurs de services intermédiaires, toute demande ou toute injonction concernant cette implication devrait, en règle générale, être adressée à l’acteur qui a la capacité technique et opérationnelle d’agir contre des éléments de contenus illicites spécifiques, de manière à prévenir et à réduire au minimum tout effet négatif éventuel sur la disponibilité et l’accessibilité d’informations qui ne constituent pas des contenus illicites.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°511 | ❌️ Rejeté

(38) Tout en respectant en principe la liberté contractuelle des fournisseurs de services intermédiaires, il convient de fixer des règles concernant le contenu, l’application et le contrôle de l’application des conditions générales de ces fournisseurs, dans un souci de transparence, de protection des bénéficiaires du service protection des droits fondamentaux, en particulier ceux liés à la liberté d’expression et d’information, de transparence, de protection des bénéficiaires du service, y compris de leurs intérêts légitimes, et de prévention de conséquences discriminatoires, inéquitables ou arbitraires. Cela signifie que les fournisseurs de services intermédiaires devraient accorder la plus grande attention aux règles pertinentes applicables aux médias et mettre en place des procédures spécifiques afin de faire en sorte que les médias soient rapidement informés et aient la possibilité de contester toute mesure de modération de contenu avant sa mise en œuvre. Les conditions générales ne devraient pas restreindre la liberté et le pluralisme des médias, consacrés à l’article 11 de la charte. En particulier, il est tout aussi important de veiller à ce que les conditions générales soient rédigées dans un langage clair et sans ambiguïté, conformément au droit de l’Union et au droit national applicables. Les conditions générales devraient inclure des informations sur les politiques, procédures, mesures et outils utilisés pour les besoins de la modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes, le réexamen par un être humain, ainsi que sur le droit de résilier le service. Les fournisseurs de services intermédiaires devraient également fournir aux bénéficiaires des services un résumé concis et facile à lire reprenant les principaux éléments des conditions générales, notamment les recours existants, en utilisant, le cas échéant, des éléments graphiques, tels que des icônes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°512 | ✅️ Adopté

(39 bis) Pour que l’obligation en matière de traçabilité des entreprises utilisatrices soit appliquée de manière efficace et adéquate, sans imposer de contraintes disproportionnées, les fournisseurs de services intermédiaires concernés devraient, avant l’utilisation de leur service, contrôler avec toute la diligence requise la fiabilité des informations fournies par l’entreprise utilisatrice concernée, notamment en utilisant des bases de données en ligne ou des interfaces en ligne officielles librement accessibles, telles que les registres nationaux du commerce, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice concernée de fournir des pièces justificatives dignes de confiance, telles que des copies de documents d’identité, des relevés bancaires certifiés, des certificats d’entreprise et des certificats d’immatriculation au registre du commerce. Elles peuvent également utiliser d’autres sources d’informations, disponibles pour une utilisation à distance, qui présentent un degré équivalent de fiabilité aux fins du respect de cette obligation.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°513 | ✅️ Adopté

1. Les fournisseurs de services intermédiaires indiquent dans leurs conditions générales les renseignements relatifs aux éventuelles restrictions qu’ils imposent en ce qui concerne l’utilisation de leur service eu égard aux informations fournies par les bénéficiaires du service. Ces renseignements ont trait, notamment, aux politiques, procédures, mesures et outils utilisés à des fins de modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes et le réexamen par un être humain. Ils sont énoncés clairement et sans ambiguïté et sont publiquement disponibles dans un format facilement accessible utilisent des conditions générales équitables, non discriminatoires et transparentes. Ils rédigent ces conditions générales dans un langage clair, simple, intelligible et sans ambiguïté et les rendent publiquement disponibles dans un format facilement accessible et lisible par une machine, dans les langues de l’État membre auquel le service est destiné. Dans leurs conditions générales, les fournisseurs de services intermédiaires respectent la liberté d’expression, la liberté et le pluralisme des médias, ainsi que les autres libertés et droits fondamentaux consacrés par la charte, de même que les règles applicables aux médias dans l’Union .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°514 | ❌️ Rejeté

Article 13 bis Traçabilité des entreprises utilisatrices 1. Le fournisseur de services intermédiaires veille à ce que les entreprises utilisatrices ne puissent utiliser ses services que s’il a obtenu les informations suivantes: a) le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et l’adresse de courrier électronique de l’entreprise utilisatrice; b) un exemplaire du document d’identification de l’entreprise utilisatrice ou toute autre identification électronique au sens de l’article 3 du règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil1 bis; c) les coordonnées bancaires de l’entreprise utilisatrice, lorsque cette dernière est une personne physique; d) lorsque l’entreprise utilisatrice est inscrite sur un registre du commerce ou un registre public similaire, le registre du commerce sur lequel l’entreprise utilisatrice est inscrite et son numéro d’enregistrement ou un moyen équivalent d’identification figurant dans ce registre. 2. Lorsqu’il reçoit ces informations et jusqu’à la fin de la relation contractuelle, le fournisseur de services intermédiaires entreprend des efforts raisonnables pour évaluer si les informations visées aux points a) et d) du paragraphe 1 sont fiables et à jour au moyen de toute base de données ou interface en ligne officielle libre d’accès mise à disposition par un État membre ou l’Union, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice de fournir des documents justificatifs provenant de sources fiables. 3. Lorsque le fournisseur de services intermédiaires obtient des renseignements indiquant qu’une information visée au paragraphe 1 obtenue de l’entreprise utilisatrice concernée est inexacte ou incomplète, il demande à l’entreprise utilisatrice de corriger l’information dans la mesure nécessaire afin que toutes les informations soient exactes et complètes, dans les meilleurs délais ou dans le délai prévu par le droit de l’Union et le droit national. Lorsque l’entreprise utilisatrice ne corrige pas ou ne complète pas cette information, le fournisseur de services intermédiaire suspend la fourniture de son service à l’entreprise utilisatrice jusqu’à ce que la demande soit satisfaite. 4. Le fournisseur de services intermédiaires stocke les informations obtenues au titre des paragraphes 1 et 2 de façon sécurisée pendant toute la durée de sa relation contractuelle avec l’entreprise utilisatrice concernée. Il supprime par la suite ces informations. 5. Sans préjudice du paragraphe 2, le fournisseur de services intermédiaires divulgue les informations à des tiers uniquement lorsque le droit applicable le prévoit, notamment les injonctions visées à l’article 9 et toute autre décision des autorités compétentes des États membres ou de la Commission aux fins de l’exécution des missions qui leur incombent en vertu du présent règlement. 6. Le fournisseur de services intermédiaires met les informations énumérées aux points a) et d) du paragraphe 1 à la disposition des bénéficiaires du service, de manière claire, aisément accessible et compréhensible. _________________ 1 bis Règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur et abrogeant la directive 1999/93/CE (JO L 257 du

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°515 | ❌️ Rejeté

6. Les fournisseurs de services d’hébergement traitent les notifications qu’ils reçoivent par les mécanismes prévus au paragraphe 1, et prennent leurs décisions concernant les informations auxquelles la notification se rapporte en temps opportun, de manière diligente et objective. Lorsque des décisions de retrait ou de désactivation de l’accès au contenu sont prises, ils prennent toutes les mesures nécessaires pour éviter que le même contenu illégal ne réapparaisse sur leur service. Lorsqu’ils font appel à des moyens automatisés aux fins de ce traitement ou de cette prise de décisions, ils mentionnent l’utilisation de ces procédés dans la notification visée au paragraphe 4.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°516 | ❌️ Rejeté

b) elle représente des intérêts collectifs ou elle a un intérêt légitime important, de même qu’elle possède une expertise reconnue et une expérience attestée dans le signalement de contenus illicites avec un taux d’exactitude élevé, et est indépendante de toute plateforme en ligne ; .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI) et Leila CHAIBI (LFI)
Amendement n°22 | ❌️ Rejeté

111 ter. demande instamment à la Commission de dresser une liste de tous les vétérinaires disponibles, avec leurs coordonnées, dont les chauffeurs devraient pouvoir disposer à tout moment pour venir en aide aux animaux transportés;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°23 | ❌️ Rejeté

125 bis. désapprouve fermement le fait que, depuis l’entrée en vigueur du règlement (CE) nº 1/2005, les autorités compétentes de l’Union aient régulièrement approuvé des voyages vers des pays tiers sans la garantie que le règlement serait appliqué jusqu’à la destination finale, ce qui constitue une violation de l’arrêt C-424/13 de la Cour de justice et une violation systématique du règlement aux frontières extérieures de l’Union, notamment en raison des temps d’attente longs et stressants pour les animaux, de même que des nombreux problèmes de bien-être animal liés au transport signalés dans des pays tiers;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°24 | ❌️ Rejeté

129 bis. invite la Commission et les États membres à donner suite à la déclaration1 des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Luxembourg sur les conclusions du Conseil relatives au bien-être animal pendant le transport maritime à longue distance vers des pays tiers en mettant en place une interdiction au niveau de l’Union pour le transport de bétail sur de longues distances vers des pays tiers par route et par mer; ______________ 1 https://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST -10086-2021-ADD-1/fr/pdf

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°25 | ❌️ Rejeté

131. reconnaît qu’il n’existe actuellement aucun système de contrôle pour le transport vers les pays tiers, et qu’il en résulte des situations où les exportations d’animaux vers les pays tiers enfreignent régulièrement le règlement (CE) nº 1/2005 et l’arrêt rendu sur cette question par la Cour de justice dans l’affaire C-424/13; demande que le transport d’animaux entre l’Union et les pays tiers ne soit autorisé que pas autorisé lorsque le respect des normes européennes établies dans l’arrêt rendu par la Cour de justice dans l’affaire C-424/13 peut ne peut pas être garanti;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°26 | ❌️ Rejeté

131 bis. rappelle la violation de l’arrêt de la Cour de justice dans l’affaire C-424/13, dans lequel la Cour a statué que le règlement (CE) no 1/2005 s’appliquait également au transport d’animaux comprenant un long trajet qui commence sur le territoire de l’Union et se poursuit à l’extérieur de celui-ci; invite la Commission et les États membres à ne pas autoriser l’exportation d’animaux vivants lorsque ces animaux ne sont plus protégés par le règlement (CE) no 1/2005 et que l’application de l’arrêt C-424/13 de la CJUE ne peut plus être garantie;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°27 | ❌️ Rejeté

131 ter. recommande que les animaux vivants ne soient pas transportés vers des pays tiers qui ne disposent pas de normes de bien-être animal ou qui ne les respectent pas, en particulier les normes de l’Organisation mondiale de la santé animale en matière de bien-être lors de l’abattage; recommande de ne pas autoriser la vente et le transport d’animaux qui seront abattus sans étourdissement préalable;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°28 | ❌️ Rejeté

131 quater. souligne que, une fois les animaux en dehors des frontières de l’Union, il est impossible de garantir le respect des normes européennes en matière de bien-être animal et que, dans la pratique, ces derniers ne bénéficient plus de la protection conférée par le règlement (CE) no 1/2005, tant pendant le trajet qu’à l’arrivée, étant donné que les autorités de l’Union ne sont pas en mesure d’effectuer des contrôles et que les pays tiers ne sont pas liés par la législation de l’Union, et estime par conséquent que le transport d’animaux vivants vers des pays tiers ne devrait pas être autorisé;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°29 | ❌️ Rejeté

9 bis. souligne qu’une baisse de la consommation des produits d’origine animale, tels que la viande, les produits laitiers et les œufs, réduira le nombre d’opérations de transport faisant intervenir des animaux vivants et que cette démarche contribuera de façon positive au bien-être animal, à l’environnement et à la santé publique et constitue un facteur majeur dans la lutte contre le changement climatique;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°30 | ❌️ Rejeté

12 bis. souligne que la production agricole de l’Union, industrielle et axée sur l’exportation, y compris le transport des animaux à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union, est néfaste pour l’environnement, la biodiversité et le bien- être animal, et demande par conséquent que le nombre d’animaux élevés, tués et transportés soit réduit en faisant mieux correspondre la production et la consommation au sein de l’Union, ce qui permettrait d’assurer la production locale et de remplacer les systèmes agricoles industriels par des systèmes agroécologiques;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

A bis. considérant que le principe de précaution, tel que prévu à l’article 191, paragraphe 2, du traité FUE, et défini notamment dans la communication de la Commission du 2 février 2000 sur le recours au principe de précaution (COM(2000)0001), est important pour la sécurité des produits et des consommateurs et devrait être dûment pris en considération dans la définition des critères d’évaluation de la sécurité d’un produit;

Déposé par des députés dont Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
325
356
19
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

2 bis. souligne que le principe de précaution devrait être la pierre angulaire de la révision de la DSGP;

Déposé par des députés dont Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
323
360
17
🤖 Vote électronique
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

b. encourager l’élaboration et l’harmonisation d’un étiquetage facultatif élaborer et introduire un étiquetage obligatoire, afin de fournir aux consommateurs des informations claires, immédiatement visibles et faciles à comprendre sur la durée de vie estimée et la réparabilité d’un produit au moment de l’achat; souligne qu'un tel système d'étiquetage doit être élaboré en associant toutes les parties intéressées, sur la base de normes harmonisées, transparentes et fondées sur la recherche, à la suite d’analyses d’impact qui en démontrent la pertinence, la proportionnalité et l’efficacité dans le cadre la réduction des incidences environnementales négatives et de la protection des consommateurs; estime qu’un tel étiquetage pourrait doit notamment inclure des informations sur la durabilité et la réparabilité, comme un score de réparation, et pourrait prendre la forme d’un indice de performance environnementale tenant compte de multiples critères tout au long du cycle de vie des produits, en fonction de la catégorie de produits; estime qu’il devrait fournir aux consommateurs, au moment de l’achat, des informations immédiatement visibles, claires et faciles à comprendre;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
378
306
17
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

g. lutter contre l’obsolescence programmée prématurée des produits , en étudiant la possibilité d’ajouter à la liste figurant à l’annexe I de la directive 2005/29/CE les pratiques qui visent uniquement, et à dessein, à raccourcir raccourcissent la durée de vie d’un bien pour en accroître le taux de remplacement et limiter ainsi indûment la réparabilité des biens, y compris les logiciels; insiste sur la nécessité de définir clairement ces pratiques sur la base d’une définition objective et commune, en tenant compte de l’évaluation de toutes les parties intéressées, comme les établissements de recherche et les organisations de consommateurs, d’entreprises et de défense de l’environnement;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
344
342
15
🤖 Vote électronique
Amendement n°4 | 🚫 Annulé

7 bis) l’article suivant est inséré: «Article 31 ter Fournisseur national unique d’électricité 1. Les États membres peuvent confier au gestionnaire du réseau de distribution ou de transport à l’échelle nationale le rôle de fournisseur d’électricité unique pour tous les consommateurs finals sur le territoire de cet État membre. 2. Si un gestionnaire de réseau de transport assume la tâche d’être le seul fournisseur d’électricité opérant dans cet État membre, il établit un prix de l’électricité payé par les consommateurs finals sur la base du coût moyen net de l’électricité produite dans l’État membre, de l’amortissement des nouveaux investissements dans la production et le stockage d’électricité, du coût net de l’importation d’électricité, des taxes applicables et de l’accès au réseau. 3. Le prix fixé par le gestionnaire de réseau de transport ou de distribution agissant en tant que fournisseur national d’électricité conformément aux conditions fixées au paragraphe 2 est sans préjudice du tarif établi par le gestionnaire de réseau de transport conformément à l’article 18 pour réaliser tous les investissements nécessaires liés au réseau et aux capacités de stockage de l’électricité. 4. Le prix de péréquation fixé conformément au paragraphe 2 est sans préjudice du système de tarification spéciale applicable aux ménages en situation de précarité énergétique et aux entreprises grandes consommatrices d’énergie.»

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°5 | 🚫 Annulé

Les États membres veillent à ce que les clients vulnérables soient protégés contre les interruptions de fourniture d’électricité. Cette protection est fournie dans interruptions de fourniture d’électricité soient interdites pour les PME, les organisations caritatives et les ménages. L’électricité fournie aux ménages ne doit jamais être inférieure à 9 kVA ou à une capacité supérieure si une puissance de 9 kVA n’est pas suffisante pour garantir la satisfaction des besoins fondamentaux et le cadre respect de la notion de clients vulnérables visée à l’article 28, paragraphe 1, de la présente directive et sans préjudice des mesures énoncées à l’article10, paragraphe 11 dignité des êtres humains, tels que le chauffage de l’eau, le chauffage, la climatisation et la cuisine, ainsi que l’accès aux technologies de l’information et de la communication en même temps. L’électricité fournie aux PME ne doit pas empêcher l’entreprise d’exercer ses activités .

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | 🚫 Annulé

10 bis)L’article suivant est inséré: «Article 66 ter Évaluation des incidences de la libéralisation du secteur de l’énergie Au plus trad le ... [1 an à compter de la date d’entrée en vigueur du règlement modifié sur l’organisation du marché de l’électricité], la Commission publie une étude détaillée qui analyse les effets sur les prix payés par les consommateurs finals, le développement de la capacité de production d’électricité et la qualité du service fourni à ces mêmes consommateurs dans chaque État membre, en les comparant au niveau de prix et de qualité des services constaté avant ladite libéralisation du secteur de l’énergie. La Commission évalue de manière explicite, aussi bien à l’échelle des États membres que de l’Union européenne, si un monopole public de la production d’électricité, avec et sans fourniture, permettrait de mieux atteindre les objectifs susmentionnés en matière de développement de la production d’électricité, de réduction de prix et de qualité du service fourni.»

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°7 | 🚫 Annulé

10 ter) L’article suivant est inséré: «Article 66 quater Accès à des prix de l’électricité abordables et stables grâce à des prix réglementés pour les consommateurs finals. 1. Un prix de détail réglementé de l’électricité peut être fixé par les États membres et être appliqué à l’intégralité de la consommation d’électricité de tous les consommateurs finals qui souhaitent opter pour une telle offre, y compris les ménages, les entreprises, les organisations caritatives et les autorités publiques. 2. Tous les consommateurs d’électricité finals peuvent profiter de ce prix réglementé s’ils souhaitent ne pas opter pour une offre fondée sur le marché. 3. Le prix de détail réglementé correspond au prix moyen national de l’électricité qui tient compte du coût des importations de l’électricité, des taxes applicables et de l’accès au réseau. Les régulateurs nationaux de l’énergie calculent ce prix tous les six mois. 4. Lorsque ce prix a augmenté de 15 % par rapport à l’année précédente, les États membres peuvent fixer un prix réglementé de l’électricité à un niveau inférieur au prix fixé en vertu du paragraphe 3. 5. Les consommateurs finals qui souhaitent changer de fournisseur afin de bénéficier du prix de détail réglementé ne se voient pas imposer de frais par leur fournisseur actuel.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°25 | ✅️ Adopté

K bis. considérant que l’Union s’est engagée à parvenir à la neutralité climatique d’ici à 2050 et que la BCE a pour mission de l’y aider; que les missions de la BCE ne se limitent pas à la stabilité des prix, mais comprennent également la sécurité et la solidité du système bancaire ainsi que la stabilité du système financier;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°26 | ✅️ Adopté

1 bis. se félicite de la création d’un centre sur le changement climatique en tant que nouvelle unité au sein de la BCE;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°27 | ❌️ Rejeté

5 bis. rappelle qu’en tant qu’institution de l’Union, la BCE est liée par l’accord de Paris sur le changement climatique et que cela devrait se refléter dans ses politiques; remarque que plusieurs institutions bancaires (la Réserve fédérale, la Banque d’Angleterre, la Banque des règlements internationaux) ont déjà reconnu l’existence d’un risque systémique financier lié au climat; appelle la BCE a reconnaître le risque systémique que représente le changement climatique pour la stabilité financière et à présenter une feuille de route claire assortie d’une présentation détaillée des mesures qu’elle prend pour parer à ces risques;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°28 | ✅️ Adopté

19 bis. demande une gestion des risques proactive et qualitative, qui intègre les risques systémiques liés au changement climatique;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°29 | ✅️ Adopté

33 bis. rappelle que seules deux des six membres du directoire de la BCE sont des femmes; signale qu’en dépit des nombreuses demandes formulées par le Parlement au Conseil de remédier à l’absence d’équilibre hommes-femmes au sein du directoire de la BCE, le Conseil n’a pas pris cette demande au sérieux; rappelle l’engagement du Parlement à ne pas prendre en compte les listes de candidats dans lesquels le principe d'équilibre hommes-femmes n’est pas respecté; invite les gouvernements des États membres, le Conseil européen, le Conseil, l’Eurogroupe et la Commission à œuvrer activement en faveur de l’équilibre hommes-femmes dans leurs propositions de nomination et lors desdites nominations;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

A bis. considérant que cela fait des décennies que l’Amérique latine est la cible d’entreprises de déstabilisation, de violences et de tentatives de coup d’état imputables à des forces extérieures et d’extrême droite, qui, au Brésil, ont abouti à la destitution de l’ancienne présidente Dilma Rousseff et ouvert la voie à l’élection de Jair Bolsonaro; B9-0059/2023 } B9-0060/2023 } B9-0082/2023 } RC1/Am. 2

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

2 bis. exprime sa solidarité totale avec le peuple brésilien et tous les citoyens touchés depuis des années par les violences, les assassinats et les tentatives de déstabilisation ; les soutient dans leur volonté de s’attaquer aux racines du «bolsonarisme»;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°22 | ❌️ Rejeté

6 bis. rappelle qu’il doit être donné suite aux conclusions de la conférence conformément aux procédures législatives d’usage et que toute modification des traités doit être traitée conformément à la procédure ordinaire de révision définie à l’article 48 du traité sur l’Union européenne, qui prévoit la ratification par tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives; encourage fortement les États membres dont les règles constitutionnelles permettent d’organiser des référendums à se servir de cette possibilité; de la même manière, encourage fortement les États membres dont les règles constitutionnelles ne prévoient pas la possibilité d’un référendum à faire en sorte que l’avis des citoyens soit pris en compte;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°23 | ❌️ Rejeté

7. souligne que, malgré la pandémie, l’engagement direct des citoyens, des organisations de la société civile, des partenaires sociaux et des représentants élus doit rester une priorité de la conférence; souligne, à cet égard, qu’une participation importante des députés et des parlements nationaux et régionaux est essentielle afin de garantir la perspective nationale du processus et de ses résultats, ce qui est indispensable pour que la conférence soit couronnée de succès; attend donc avec intérêt le début de la conférence afin de bâtir une Union plus démocratique, plus efficace et plus résiliente avec tous les citoyens de l’Union;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°2 | 🔍 Résultat inconnu

H. considérant que de nombreux travailleurs transfrontières et saisonniers sont rendus particulièrement vulnérables de par leurs conditions de travail et en ce qui concerne la santé et leur sécurité au travail dans le contexte de la crise de COVID-19; considérant que des signalement inquiétants concernant des violations des droits des travailleurs transfrontières et saisonniers concernant leurs conditions de travail et de vie ont été rapportés pendant la crise, notamment sur le temps de travail, les salaires minimums, les licenciements abusifs, les normes de santé et de sécurité sur le lieu de travail, l’absence d’instructions écrites et de panneaux d’affichage sur le lieu de travail, l’absence de transports sûrs et de logements décents répondant aux exigences sanitaires et où les mesures de distanciation sociale peuvent être maintenues, des modes de travail sous haute pression et non adaptés, des modalités de détachement et des pratiques de sous-traitance, le non-respect des restrictions de confinement et de l’aide au rapatriement, et une fourniture insuffisante d’équipements de protection individuelle (EPI); que ces signalements et la crise en général ont mis en évidence et exacerbé le dumping social et la précarité de nombreux travailleurs transfrontières et saisonniers, et démontré qu’il existait des lacunes dans la mise en œuvre et l’application de la législation existante pour leur protection; que nombre de ces travailleurs sont, dans la pratique, dépendants de leur employeur ou de leur agence de travail intérimaire, non seulement pour leurs revenus, mais aussi pour leur logement; qu’ils sont également nombreux à s’être retrouvés dans la rue après avoir été licenciés; qu’en raison de leur vulnérabilité, du manque d’informations ou de la crainte de perdre leurs revenus, leur logement ou leur statut de résident, ces travailleurs peuvent également hésiter à signaler des abus ou à s’absenter s’ils se sentent malades;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°3 | 🔍 Résultat inconnu

1. salue les orientations données en permanence par la Commission dans le cadre de l’actuelle coordination pour une réaction commune de l’Union européenne à la pandémie de COVID‑19, notamment en ce qui concerne l’application des principes d’égalité de traitement et de non‑discrimination, ainsi que l’exercice du droit de circulation libre et équitable des travailleurs; souligne que les contrôles aux frontières, les dépistages médicaux et les restrictions en matière de circulation doivent rester proportionnés et exceptionnels, et que la liberté de circulation doit être rétablie dans son intégralité dès que cela sera jugé sûr compte tenu des situations nationales au regard de la COVID‑19; insiste sur le fait que la santé et la sécurité ainsi que l’égalité de traitement des travailleurs doivent être les considérations prioritaires pour rétablir le fonctionnement du marché intérieur. rappelle que le principe d’égalité de traitement ne se limite pas aux seuls travailleurs transfrontières et saisonniers dans les secteurs et professions essentiels mais s’applique à tous les travailleurs qui ont besoin de franchir des frontières intérieures dès lors que les secteurs dans lesquels ils travaillent sont également ouverts aux travailleurs locaux dans l’État membre d’accueil où le travail est exercé; demande aux États membres qui ne l’ont pas encore fait de lever dès que possible toutes les restrictions aux déplacements et toutes les mesures de confinement et de quarantaine discriminatoires pour les travailleurs transfrontières et saisonniers afin d’éviter des pénuries de main‑d’œuvre dans les secteurs essentiels, et dans l’intérêt des travailleurs, tout en garantissant leur santé et leur sécurité;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | 🔍 Résultat inconnu

5. demande à la Commission et aux États membres de garantir de toute urgence l’application en bonne et due forme et le respect de la législation européenne en vigueur s’agissant des droits des travailleurs transfrontières et saisonniers, notamment en ce qui concerne le droit à une rémunération identique pour un même travail au même endroit, y compris au moyen d’inspections du travail concertées et communes nationales et transfrontières; souligne à cet égard que les mesures d’austérité au détriment des inspections du travail nationales et le sous- financement chronique des structures d’inspection du travail ont été préjudiciables à la bonne application du droit du travail; insiste sur la nécessité de mesures précises pour garantir avant le départ des travailleurs la bonne compréhension par les travailleurs de leurs contrats, droits et obligations, l’exhaustivité des informations données à leur sujet ainsi qu’un libre accès à ces contrats, droits et obligations, et pour garantir que ces contrats sont mis à la disposition des services de protection du travail compétents pour la zone d’emploi; demande aux États membres d’accroître les capacités des inspections du travail et de donner la priorité aux secteurs où les travailleurs sont exposés à des risques;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°51 | ❌️ Rejeté

1. rappelle que le changement climatique est l’un des défis majeurs auxquels le plus grand défi auquel se trouve confrontée l’humanité et que tous les États et acteurs à travers le monde doivent faire tout leur possible pour le combattre; insiste sur le fait qu’une coopération internationale en temps utile, la solidarité ainsi qu’un engagement cohérent et sans faille en faveur de l’action commune sont les seules solutions envisageables qui nous permettront d’assumer collectivement la responsabilité qui nous revient de préserver la planète;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
123
534
13
🤖 Vote électronique
Amendement n°52 | ✅️ Adopté

3 bis. reconnaît que le fardeau du changement climatique pèse déjà et continuera de peser principalement sur les pays de l’hémisphère Sud, que ces pays sont plus vulnérables aux effets néfastes du changement climatique que dans l’hémisphère Nord, qu’ils subissent d’ores et déjà des pertes et préjudices, que leurs capacités d’adaptation sont limitées et que leur part responsabilité dans la crise climatique est nettement moindre que celle de l’hémisphère Nord;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
420
231
19
🤖 Vote électronique
Amendement n°53 | ❌️ Rejeté

23. se prononce en faveur d’une actualisation des CDN de l’Union, comportant l’adoption d’un objectif de réduction de 55 70 % des émissions de gaz à effet de serre européennes de l’ensemble de l’économie d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990; invite dès lors les dirigeants de l’Union à s’engager en faveur d’une révision à la hausse du niveau d’ambition des CDN de l’Union; considère qu’il convient d’effectuer cette révision en conjonction avec l’inscription dans le droit de l’Union de l’objectif visant à parvenir à la neutralité climatique dès que possible , idéalement avant 2040 et au plus tard d’ici 2050; invite également les autres économies mondiales à actualiser leurs CDN de manière à produire des effets à l’échelle mondiale;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
131
409
129
🤖 Vote électronique
Amendement n°54 | ❌️ Rejeté

24. attend du pacte vert européen qu’il établisse une stratégie complète et ambitieuse pour parvenir à une Europe neutre pour le climat au plus tard d’ici 2050, stratégie comprenant l’objectif de réduction de 55 70 % des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union d’ici 2030; invite la Commission à adapter l’ensemble de ses politiques concernées en conséquence, notamment en matière de climat, d’agriculture et de cohésion;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°55 | ❌️ Rejeté

32. salue le fait que le Chili soit l’un des pays émergents ayant le mieux réussi dans la transition vers des énergies propres et, notamment, que le pays présente la hausse la plus importante de production d’énergie solaire au monde; considère que les engagements du Chili visant à traiter l’urgence climatique devraient inspirer de nombreux pays en Amérique du Sud et dans le monde prend acte de la situation au Chili qui suscite sa plus vive inquiétude, et souligne la nécessité d’une mutation sociale transformative pour remédier aux déséquilibres structurels et garantir une transition énergétique porteuse de perspectives pour tous, notamment en faveur des groupes marginalisés ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°56 | ❌️ Rejeté

34. est conscient du rôle joué par les approches collaboratives en vue de relever le niveau d’ambition concernant les résultats des actions en matière d’atténuation et d’adaptation, ainsi que dans le soutien du développement durable et de l’intégrité environnementale; insiste sur le fait que ces efforts doivent permettre de réduire globalement les émissions et d’éviter une augmentation des émissions tant à l’échelle mondiale qu’à l’échelle nationale dans les périodes déterminées par les CDN ou entre celles‑ci; s’inquiète des progrès limités accomplis lors de la 50e réunion intersessions de la CCNUCC, tenue à Bonn, en ce qui concerne les mécanismes fondés ou non sur le marché;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°57 | ❌️ Rejeté

35. invite la Commission et les États membres à plaider en faveur de règles internationales strictes et solides relatives à l’article 6 de l’accord de Paris; est conscient des nombreux problèmes posés en matière d’intégrité et de durabilité environnementales par un grand nombre de projets liés au mécanisme pour un développement propre (MDP) et à la mise en œuvre conjointe (MOC) au titre du protocole de Kyoto; demande d’éviter les écarts comptables ou la double comptabilisation des réductions d’émissions et de remédier aux lacunes en matière d’additionnalité des réductions d’émissions; s’inquiète de l’utilisation potentielle des unités émises au titre du protocole de Kyoto aux fins des objectifs des CDN, étant donné que cela nuirait gravement à l’intégrité environnementale des mécanismes futurs établis au titre de l’article 6; souligne que les droits d’émissions échangés dans le cadre des nouveaux mécanismes de marché doivent être additionnels et augmenter les efforts d’atténuation des CDN actuelles et futures; préconise d’affecter une partie des bénéfices tirés des mécanismes de l’article 6 au Fonds pour l’adaptation, lequel est sous-financé; soutient l’intégration de garanties relatives aux droits de l’homme et à la dimension hommes-femmes dans tous les mécanismes de l’article 6, et l’application d’un mécanisme de traitement des plaintes pour les communautés touchées par la mise en œuvre de ces mécanismes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
280
375
12
🤖 Vote électronique
Amendement n°58 | ❌️ Rejeté

35 bis. invite la Commission et les États membres à contribuer à un résultat concluant du réexamen du mécanisme international de Varsovie sur les pertes et dommages qui permette aux piliers de devenir tous pleinement opérationnels, notamment le troisième pilier concernant le soutien et le financement de la protection du climat pour les pertes et dommages liés au climat, et garantisse que toutes les politiques de l’Union sont en cohérence avec l’objectif de prévenir, de minimiser et de prendre en compte les effets du changement climatique et ne compromettent pas, par inadvertance, ces objectifs.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
261
388
16
🤖 Vote électronique
Amendement n°59 | ❌️ Rejeté

35 ter. invite la Commission et les États membres à s’engager utilement dans les négociations et les ateliers relatifs au plan d’action en faveur de l’égalité des sexes lors de la COP25, dans l’optique de garantir l’égalité des sexes (y compris tous les groupes marginalisés, les femmes, les filles et la communauté transgenre) dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et de renforcer la position des femmes pour la mise en œuvre des politiques.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
263
386
11
🤖 Vote électronique
Amendement n°60 | ✅️ Adopté

40. salue la publication par la Commission du rapport sur la mise en œuvre de la stratégie de l’Union relative à l’adaptation au changement climatique, qui met en évidence certains progrès réalisés dans le cadre de chacune des huit actions individuelles de la stratégie; constate néanmoins que malgré les efforts déployés au niveau mondial pour réduire les émissions, les répercussions du changement climatique sont inévitables et d’autres mesures d’adaptation sont essentielles; invite dès lors la Commission à revoir la stratégie à la lumière des conclusions du rapport selon lesquelles l’Union reste vulnérable aux effets du changement climatique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières; souligne que le secteur de l’assurance doit investir dans l’adaptation et que des investissements publics et privés doivent être réalisés dans la recherche et l’innovation; considère que protéger la santé humaine et les populations, freiner le déclin de la biodiversité et la dégradation des sols et encourager l’adaptation urbaine constituent autant de priorités;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
549
98
21
🤖 Vote électronique
Amendement n°61 | ❌️ Rejeté

42. réaffirme que des mesures d’adaptation s’imposent inéluctablement à tous les pays soucieux de réduire au minimum les effets néfastes du changement climatique et de tirer pleinement parti des perspectives offertes par une croissance et un développement durable résilients au changement climatique; insiste sur la nécessité d’élaborer des systèmes et des outils uniformes permettant de suivre l’avancement et l’efficacité des actions et des plans nationaux d’adaptation; déplore que les projets de plans nationaux en matière d’énergie et de climat des États membres manquent d’ambition concernant les objectifs en matière d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable et ne comportent pas d’informations sur la prise en compte de l’égalité entre hommes et femmes, bien que celles-ci fassent partie des informations requises ; rappelle que les énergies renouvelables, y compris les énergies marines renouvelables, en tant qu’élément d’une économie circulaire, font partie intégrante de la solution pour atténuer les effets du changement climatique et pour s’y adapter; invite souligne qu’un processus inclusif de développement et de mise en œuvre, qui intègre des membres de toutes les communautés marginalisées, y compris les femmes, les communautés transgenres et les populations autochtones, permettra de recenser les besoins des communautés concernées et de favoriser l’échange de bonnes pratiques, ce afin de parvenir à une transition énergétique juste; invite, dès lors, les États membres à renforcer leurs plans nationaux en matière d’énergie et de climat en vue de mettre pleinement en œuvre l’accord de Paris;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°62 | ❌️ Rejeté

46. relève que l’Union et ses États membres représentent ensemble le premier pourvoyeur de fonds publics pour lutter contre le changement climatique; salue la décision prise lors de la COP24 d’arrêter un objectif plus ambitieux à partir de 2025, au-delà de l’engagement actuel de mobiliser 100 milliards d’USD par an à compter de 2020, mais s’inquiète du fait que les engagements effectivement pris par les pays développés restent bien en deçà de l’objectif collectif de 100 milliards d’USD par an fonds dédiés à l’action climatique ne sont pas répartis de manière équilibrée entre l’atténuation et l’adaptation, bien que l’article 9 de l’accord de Paris invite les pays à s’efforcer de procéder de la sorte et que, par ailleurs, les engagements effectivement pris par les pays développés restent bien en deçà de l’objectif collectif de 100 milliards d’USD par an, et sont essentiellement constitués de prêts et non de subventions; regrette que les fonds destinés aux mesures d’adaptation au changement climatique demeurent nettement inférieurs à ceux consacrés à l’atténuation, et qu’aucun financement ne soit prévu pour faire face aux pertes et aux préjudices ; attend des économies émergentes qu’elles contribuent, à partir de 2025, à la hausse du financement international de la lutte contre le changement climatique;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
137
482
47
🤖 Vote électronique
Amendement n°63 | 🚫 Annulé

52. insiste sur le fait que le budget de l’Union devrait correspondre aux engagements internationaux de celle-ci en matière de développement durable ainsi qu’ , à ses objectifs de moyen et de long terme sur le plan du climat et de l’énergie et au mécanisme de Varsovie sur les pertes et préjudices , et ne devrait pas agir de manière contre - - productive ou empêcher leur mise en œuvre; invite dès lors la Commission à garantir que les investissements de l’Union sont respectueux du climat et de la biodiversité et à proposer, le cas échéant, des règles harmonisées et contraignantes; demande à la Commission de garantir la conformité du prochain CFP avec l’accord de Paris et de veiller à ce qu’aucune dépense n’aille à son encontre; souligne l’importance du processus de reconstitution du Fonds vert pour le climat et encourage les États membres à au moins doubler leurs contributions dans le cadre de la mobilisation initiale des ressources; invite la Banque européenne d’investissement à mettre rapidement un terme aux prêts accordés aux projets prévoyant le recours aux combustibles fossiles , à l’exception des cas où le gaz est utilisé, en combinaison avec des sources d’énergie renouvelables, comme technologie de transition pour remplacer le charbon en l’absence d’autres solutions, lorsque des mesures de sauvegarde visant à éviter les effets de verrouillage sont mises en place et que des mesures sont prises pour garantir que la trajectoire des émissions reste conforme aux objectifs de l’accord de Paris; et demande aux États membres d’appliquer le même principe en matière de garanties de crédit à l’exportation; demande des garanties publiques spécifiques en faveur des investissements écologiques, ainsi que des labels et des avantages fiscaux pour les fonds d’investissement écologiques et les émetteurs d’obligations vertes; souligne la nécessité d’un financement plus ambitieux de la recherche et de l’innovation application à l’industrie;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°64 | ❌️ Rejeté

52 bis. regrette que la Banque européenne d’investissement, qui a récemment revu sa politique de prêt dans le secteur de l’énergie, ait certes décidé de mettre fin progressivement au financement des projets axés sur combustibles fossiles à partir de 2021, mais conserve néanmoins la possibilité d’approuver tout projet d’infrastructure gazière figurant sur la 4e liste des projets d’intérêt commun bénéficiant d’un cofinancement du budget de l’Union jusqu’à fin 2021; souligne que les décisions relatives aux infrastructures sont à l’origine de dépendances historiques, et demande donc qu’il soit mis un terme au développement de nouvelles infrastructures de combustibles fossiles, y compris celles destinées au gaz naturel liquéfié;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
125
536
5
🤖 Vote électronique
Amendement n°65 | ✅️ Adopté

53. met l’accent sur l’importance d’une transition équitable vers une économie neutre pour le climat et la nécessité d’adopter une stratégie d’anticipation et participative afin que les citoyens profitent de la transition et en vue de soutenir les régions et les communautés les plus vulnérables; considère la création d’un fonds pour une transition équitable comme un outil unique à l’échelle de l’Union européenne afin de garantir une transition inclusive et éclairée à l’intention des populations et des régions les plus touchées par la décarbonation, comme les régions charbonnières en transition; prend acte du fait que les fonds de compensation ne peuvent pas à eux seuls garantir une transition juste, et qu’une stratégie européenne globale pour le développement et la modernisation de ces régions européennes et le soutien des chefs de file de la transition doit donc être au cœur de toute politique de transition; estime que la transition climatique de l’Europe doit être durable sur les plans écologique, économique et social; invite l’Union et les États membres à mettre en place des politiques et un financement appropriés à cet égard, subordonnés à des engagements clairs, crédibles et contraignants de la part des États membres concernés en faveur d’une décarbonation de l’économie dans son ensemble à court et long termes, y compris en intégrant dans leurs plans nationaux intégrés en matière d'énergie et de climat des stratégies concrètes de suppression progressive du charbon , des autres combustibles fossiles et des subventions en faveur des combustibles fossiles dans un délai compatible avec l’engagement de l’Union de maintenir le réchauffement planétaire conforme aux objectifs à long terme de l’accord de Paris et à l'objectif de neutralité climatique à l’horizon 2050;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
336
314
6
🤖 Vote électronique
Amendement n°66 | ❌️ Rejeté

62. souligne que 80º% des personnes déplacées en raison du changement climatique sont des femmes et des enfants qui subissent généralement davantage les effets du changement climatique que les hommes, alors qu’ils ne sont pas autant associés au processus décisionnel relatif à l’action climatique; souligne par conséquent que l’émancipation de l’ensemble des communautés de genres marginalisés , (y compris les femmes, les filles et la communauté transgenre), ainsi que leur participation pleine et entière, sur un pied d’égalité, aux forums internationaux, et l’exercice de responsabilités dans ce cadre, notamment au sein de la CNCUCC, tout comme leur association à l’action climatique aux niveaux national, régional et local, sont essentiels pour le succès et l’efficacité de l’action menée; estime que l’Union et les États membres devraient pleinement soutenir le déploiement du plan d’action sur l’égalité des sexes de la CCNUCC, en particulier en intégrant une perspective sexospécifique dans les politiques climatiques et de développement de l’Union, et promouvoir la participation des femmes autochtones et des défenseurs des droits des femmes au sein de la CCNUCC;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
269
381
19
🤖 Vote électronique
Amendement n°67 | ❌️ Rejeté

64 bis. estime que le SEQE de l’Union s’est révélé un échec, vu son incapacité à atteindre ses objectifs de réduction des émissions; met en évidence le fait que la création d’autres marchés du carbone réduit l’efficacité des autres formes de réglementation environnementale; souligne la nécessité d’adopter des solutions de substitution du commerce du carbone et de remplacer l’approche de marché par des approches réglementaires plus justes et plus efficaces;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
104
430
128
🤖 Vote électronique
Amendement n°68 | ❌️ Rejeté

70. rappelle que 23 % des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale proviennent de l’agriculture et que 80 % de la déforestation à l’échelle mondiale est imputable à l’agriculture; insiste sur le fait que pour garantir une alimentation suffisante à une population mondiale croissante, nous devons investir dans des techniques agricoles et l’agriculture agroécologique et dans des méthodes modèles de production intelligentes, telles que la capture du méthane du fumier, une utilisation plus efficace des engrais, l’utilisation de la biomasse dans des cycles, ainsi qu’une production plus efficace de la viande et des produits laitiers et de consommation durables; souligne que l’efficacité ne constitue pas à elle seule une stratégie de décarbonation adéquate pour le secteur agricole; invite toutes les parties à promouvoir des régimes alimentaires sains et durables ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
165
474
21
🤖 Vote électronique
Amendement n°69 | ❌️ Rejeté

71. rappelle qu’alors que l’agriculture est responsable d’environ 10 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Union, ce secteur a la possibilité d’aider l’Union à réduire ses émissions grâce à une réduction de sa dépendance à l’égard des protéines en provenance de pays tiers, une réduction de l’utilisation des pesticides et des engrais, une bonne gestion des sols, à l’agroforesterie, à la protection de la biodiversité et à d’autres techniques de gestion des terres; reconnaît que l’agriculture peut contribuer à réduire les émissions annuelles d’environ 3,9 gigatonnes équivalent CO d’ici 2050, 2 ce qui représente environ 8 % des émissions mondiales actuelles de gaz à effet de serre;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°70 | ✅️ Adopté

73. reconnaît le rôle positif et important que joue le secteur agricole dans la lutte contre le changement climatique et souligne l’importance de la politique agricole commune pour le soutien des agriculteurs dans l’élaboration de procéder à une réforme de la politique agricole commune afin d’aider les agriculteurs à élaborer et mettre en place des pratiques agricoles adaptées au changement climatique, telles que la séquestration du dioxyde de carbone et la réutilisation des émissions de dioxyde de carbone;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
429
198
18
🤖 Vote électronique
Amendement n°71 | ❌️ Rejeté

113. souligne qu’il convient d’intégrer l’ambition climatique dans toutes les politiques de l’Union, y compris la politique commerciale; exhorte la Commission à veiller à ce que tous les nouveaux accords en matière de commerce et d’investissement signés par l’Union soient pleinement compatibles avec l’accord de Paris et à ce que les dispositions environnementales et climatiques soient juridiquement contraignantes et exécutoires; demande à la Commission d’effectuer et de publier une évaluation complète de la cohérence des accords existants et futurs avec l’accord de Paris; demande à la Commission de veiller à ce que tous les accords commerciaux contiennent des dispositions contraignantes quant au respect de l’objectif de 1,5°C contenu dans l’accord de Paris, y compris des dispositions relatives à la gestion et à la préservation durable des forêts; invite la Commission à accorder une attention particulière au cycle de vie des marchandises, depuis leur conception jusqu’à leur consommation, à protéger les ressources naturelles et à tenir compte des effets cumulés, y compris en ce qui concerne le transport;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°72 | ❌️ Rejeté

114 bis. considère que la libéralisation du commerce mondial a des incidences non négligeables sur l’augmentation de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre; demande par conséquent qu’il soit mis fin à la conclusion de nouveaux accords de libre-échange; rejette les politiques néolibérales qui privilégient les grandes entreprises et transfèrent le fardeau de la crise climatique à la population; condamne les politiques et les programmes néolibéraux qui laissent à l’agro-industrie le champ libre pour s’approprier les richesses naturelles des pays souverains;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
100
481
77
🤖 Vote électronique
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

A. considérant qu’une action immédiate et ambitieuse est essentielle pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 ºC et éviter une perte massive de biodiversité ; , et que cette action devrait avoir aussi pour but de parvenir à la neutralité climatique idéalement à l’horizon 2040, et au plus tard à l’horizon 2050; B9-0212/2019 } B9-0220/2019 } RC1/Am. 13

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°13 | ❌️ Rejeté

B. considérant que les citoyens ainsi l’action d’urgence nécessaire exige que tous les secteurs de la société et de l’économie, y compris l’industrie, doivent être associés à cette action de manière durable et équilibrée socialement les transports et l’agriculture, se décarbonent et enrayent la perte de biodiversité ; considérant que ladite action doit s’accompagner de mesures sociales et d’inclusion fortes destinées à garantir une transition juste et équitable sans perte nette d’emplois, et respecter la nécessité de disposer d’un niveau élevé de protection sociale ainsi que d’assurer l’accès à des emplois et à une formation de bonne qualité ; ; B9-0212/2019 } B9-0220/2019 } RC1/Am. 14

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

C. considérant que cette urgence ne devrait jamais être utilisée pour affaiblir les institutions démocratiques ou pour porter atteinte aux droits fondamentaux; que toutes les mesures devraient toujours qu’une action d’urgence peut être mise en œuvre de manière à garantir les droits fondamentaux et à améliorer les moyens de subsistance pour tous et peut être adoptées décidée dans le cadre d’un processus démocratique ; et inclusif; B9-0212/2019 } B9-0220/2019 } RC1/Am. 15

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°15 | ❌️ Rejeté

2. demande instamment à la nouvelle Commission d’évaluer pleinement l’incidence de toutes les propositions législatives et budgétaires pertinentes l’ensemble de la législation, des politiques, des fonds et des budgets sur le climat ainsi que sur l’environnement, et de veiller, d’une part, à ce qu’elles soient pleinement alignées sur l’objectif consistant à limiter le réchauffement de la planète à moins de 1,5 °C et, d’autre part, à ce qu’elles ne contribuent pas à la perte de biodiversité;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
148
514
9
🤖 Vote électronique
Amendement n°23 | ❌️ Rejeté

i bis) l’alinéa suivant est inséré après le premier alinéa: «En cas de graves perturbations des marchés alimentaires, les États membres prennent des mesures temporaires de suspension de la production des biocarburants, des bioliquides et des combustibles issus de la biomasse, pour autant qu’ils soient réellement en concurrence avec des cultures destinées à l’alimentation humaine, afin de réduire la demande d’énergie pour des produits alimentaires de base, de garantir un approvisionnement alimentaire supplémentaire et de stabiliser les marchés mondiaux des produits alimentaires de base.»;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Benoît BITEAU (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Marie TOUSSAINT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°169 | ❌️ Rejeté

(15 bis) Les États membres devraient veiller à ce que le public ait la possibilité de participer à l’élaboration des plans et d’être consulté à ce sujet à un stade précoce et de manière effective, conformément, le cas échéant, à la convention de la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEE- ONU) sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement du 25 juin 1998 (la «convention d’Aarhus») et au règlement (UE) 2021/1767 du Parlement européen et du Conseil1 bis, respectivement. Les États membres devraient également s’efforcer de limiter la complexité administrative lorsqu’ils remplissent leurs obligations en matière de consultation publique. _________________ 1 ibs Règlement (UE) 2021/1767 du Parlement européen et du Conseil du 6 octobre 2021 modifiant le règlement (CE) nº 1367/2006 concernant l’application aux institutions et organes de la Communauté européenne des dispositions de la convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement (JO L 356

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

13. estime que le volet des recettes du budget de l’Union devrait être utilisé de manière stratégique pour renforcer la compétitivité et la durabilité de l’Union et pour promouvoir l’innovation dans l’Union, ainsi que la justice sociale, fiscale et environnementale; souligne qu’il convient de compléter les ressources propres écologiques par des ressources propres fondée sur l’impôt des sociétés pour des raisons de suffisance ainsi que des particuliers et des ménages les plus riches pour des raisons de suffisance, d’égalité sociale et économique , d’équivalence fiscale (ceux qui tirent parti de l’Union et de ses marchés ouverts doivent aussi contribuer dans une juste proportion à son financement) et d’équité de la distribution globale entre les États membres et les secteurs;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

29 bis. met en avant les importantes inégalités qui existent en matière de revenus et de richesse dans l’Union et souligne l’importance des formes progressives d’imposition pour lutter contre ces inégalités et promouvoir l’équité sociale, économique et fiscale; invite la Commission à présenter une proposition de nouvelle ressource propre fondée sur un impôt sur la fortune pour les particuliers ou les ménages privés afin d’y remédier; considère qu’un impôt sur la fortune progressif à l’échelle de l’Union contribuerait à sortir celle-ci de la multitude de crises récentes, qu’il peut être utilisé pour lutter contre l’inflation et la hausse des prix et qu’il réduira les inégalités sociales et économiques corrosives;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

29 ter. rappelle que les bénéfices exceptionnels ne correspondent pas aux bénéfices réguliers que les grandes entreprises auraient ou auraient pu obtenir dans des circonstances normales si des événements imprévisibles, tels que la pandémie et la guerre en Ukraine, n’avaient pas eu lieu; réaffirme son soutien aux mesures visant à taxer tous les secteurs qui profitent des crises mondiales et souligne que les recettes des bénéfices exceptionnels devraient profiter aux consommateurs et aux entreprises, et en particulier soutenir les ménages vulnérables et les PME; demande dès lors à la Commission de réaliser d’urgence une évaluation d’une nouvelle ressource propre fondée sur une taxe de solidarité applicable à toute entreprise qui tire des profits excessifs des crises, y compris celles des secteurs énergétique, alimentaire, financier et pharmaceutique; estime qu’une telle ressource propre pourrait être fondée sur un taux d’imposition plus élevé appliqué aux bénéfices excédentaires des grandes multinationales des secteurs concernés au-delà d’un certain pourcentage du rendement annuel mondial ou européen;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

29 quater. invite la Commission à évaluer le potentiel d’une nouvelle ressource propre fondée sur un impôt minimal de l’Union sur les plus-values, dans le but d’imposer les bénéfices réalisés sur un actif au moment de la vente; considère qu’un tel impôt s’appliquerait à la plus-value des revenus du capital, qui sont souvent moins imposés que les revenus du travail dans la plupart des États membres; estime, en outre, qu’un tel impôt pourrait couvrir un certain nombre d’immobilisations, notamment les actions, les obligations, les actifs numériques tels que les cryptomonnaies, et les biens immobiliers; invite donc la Commission à évaluer la faisabilité d’une telle ressource propre et à présenter une proposition pertinente;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

29 quinquies. estime en outre que, compte tenu de l’inégalité substantielle et croissante des richesses dans le monde, il est grand temps que l’Union prenne des mesures pour imposer les revenus les plus élevés; estime que l’établissement d’un niveau minimal d’imposition pour les hauts revenus et d’une tranche d’imposition supplémentaire pour les revenus «excessifs» serait la voie à suivre pour garantir la justice sociale et économique; invite la Commission à évaluer l’incidence d’un tel type de nouvelle ressource propre et à présenter une proposition de nouvelle ressource propre fondée sur un impôt sur les plus hauts revenus;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

14 bis. est très préoccupé par l’incidence croissante de l’aviation sur les émissions de gaz à effet de serre et le fait que ce secteur reçoit constamment plus d’aides que des moyens de transport plus durables; demande instamment à la Commission de présenter une proposition visant à faire payer au secteur de l’aviation sa juste part et à créer des conditions de concurrence équitables pour garantir la transition vers une économie neutre sur le plan climatique, tout en apportant de nouvelles recettes importantes au budget de l’Union sous la forme de ressources propres; invite la Commission, dans ce contexte, à présenter des propositions en vue d’une taxe européenne sur le kérosène;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

Un «mécanisme d’ajustement Une «amende équitable aux frontières» de l’Union

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS) et Marina MESURE (LFI)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

17. invite dès lors la Commission à réaliser une consultation des parties prenantes et une analyse d’impact approfondie concernant une éventuelle proposition législative relative à un «mécanisme une «amende d’ajustement équitable aux frontières», exigeant des entreprises qui importent des marchandises sur le marché unique de l’Union qu’elles versent aux travailleurs employés dans des pays tiers dans leur chaîne d’approvisionnement mondiale un salaire journalier supérieur au seuil de pauvreté correspondant et suffisant pour leur permettre d’échapper à la pauvreté absolue, telle que définie par les organisations internationales compétentes; souligne que si une entreprise importe sur le marché unique de l’Union des produits fabriqués dans des pays tiers par des travailleurs dont le salaire est inférieur à un seuil de pauvreté fixé, en violation d’une telle législation, elle devrait payer une redevance équivalente amende supérieure à la différence entre ce seuil et le salaire effectivement perçu par ses travailleurs; estime que le produit des redevances amendes obtenues dans le cadre de l’exécution d’une telle mesure devrait alimenter le budget de l’Union; attend de la Commission qu’elle fournisse une estimation de l’incidence d’une telle mesure sur les conditions de travail dans les pays tiers, ainsi que de sa compatibilité avec les règles pertinentes de l’OMC; estime qu’une telle mesure pourrait renforcer la compétitivité des entreprises productrices dans l’Union qui respectent certaines normes de travail, conditions de travail et niveaux de salaires; invite la Commission, lors de l’examen d’ un éventuel «mécanisme une éventuelle «amende d’ajustement équitable aux frontières», à tenir compte des enseignements tirés des mécanismes comparables existants dans l’Union et dans le monde, tels que le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS) et Marina MESURE (LFI)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

39. rappelle qu’il dispose de compétences consultatives s’agissant de la décision relative aux ressources propres; est convaincu qu’il devrait se voir accorder un rôle renforcé, en sa qualité d’autorité législative et budgétaire, dans la législation sous-jacente, ainsi que dans la procédure budgétaire annuelle relative au volet des recettes et aux niveaux d’endettement; estime, en outre, qu’il devrait jouer un rôle accru égal à celui du Conseil dans le processus décisionnel relatif aux ressources propres afin de garantir la visibilité, la légitimité et la responsabilité démocratique des finances publiques de l’Union;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS) et Marina MESURE (LFI)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

115 bis. demande à l’Union de s’attaquer d’urgence aux effets néfastes sur le climat, l’intégrité des fonds marins, les populations piscicoles et les espèces sensibles (en tant que prises accessoires) des moyens de pêche tels que les engins de fond, les filets dérivants, les sennes de fond ou les dispositifs de concentration de poissons, notamment en limitant leur utilisation;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre KARLESKIND (RE), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

116 bis. invite l’Union à lancer et à financer des programmes de recherche scientifique afin de dresser la carte des habitats marins riches en carbone dans l’Union, qui servira de base à la définition de ces sites comme zones marines strictement protégées, dans le but de préserver et de restaurer les puits de carbone marins, conformément à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ainsi que les écosystèmes, en particulier des fonds marins, en vertu de la directive-cadre «stratégie pour le milieu marin», et notamment de les protéger des activités humaines susceptibles de les perturber et de provoquer une libération de carbone dans la colonne d’eau, telles que les activités de pêche aux engins de fond;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre KARLESKIND (RE), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

116 ter. invite l’Union à interdire l’ensemble des activités industrielles d’extraction néfastes pour l’environnement, telles que l’exploitation minière et l’extraction de combustibles fossiles dans les zones marines protégées;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre KARLESKIND (RE), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

1. se félicite de la communication de la Commission sur un plan d’action en faveur du développement de la production biologique, de l’objectif d’accroître la surface agricole de l’UE consacrée à l’agriculture biologique pour la porter à 25 % d’ici à 2030 par le développement de l’offre et de la demande, et de la reconnaissance par la Commission de l’agriculture biologique comme l’un des principaux éléments de la transition de l’Union vers des systèmes alimentaires plus durables, recourant à des pratiques agricoles plus durables, utilisant plus efficacement les sources d’énergie renouvelables, garantissant des normes plus élevées en matière de bien-être animal et contribuant à garantir des revenus plus élevés aux agriculteurs européens;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

22 bis. se félicite de la déclaration de la Communication, selon laquelle l’agriculture biologique devrait rester le modèle en vue de la protection du bien- être animal et devrait comprendre une garantie donnée au consommateur que les animaux ont été bien traités tout au long de la chaîne et que leurs besoins et comportements naturels ont été respectés, que ce soit dans l’exploitation ou pendant le transport, afin de garantir que toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux, y compris lors de la mise à mort; invite la Commission à développer plus avant les règles relatives à l’élevage, à la mutilation, au transport et à la mise à mort dans le cadre de la production biologique, notamment à la lumière de ses travaux sur l’étiquetage en matière de bien-être animal;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

28. souligne le rôle que doivent jouer les supermarchés et les différentes chaînes d’approvisionnement alimentaire dans la promotion et dans le soutien du logo biologique de l’Union; attend les futures initiatives de la Commission visant à mieux orienter les consommateurs dans leur choix de denrées alimentaires grâce à des campagnes d’étiquetage, de promotion et d’information, ainsi qu’à un régime d’étiquetage nutritionnel et environnemental, envisagé par la Commission, fondées sur des bases scientifiques solides, indépendantes et opérationnelles et sur des méthodologies complètes et cohérentes; constate qu’un étiquetage obligatoire indiquant l’origine de tous les produits alimentaires dans l’UE est susceptible d’accroître sensiblement la transparence et la traçabilité, et ainsi de lutter contre la fraude et les méthodes de production illégales, ainsi que de renforcer la confiance des consommateurs;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

31 bis. demande à la Commission de créer un réseau d’acteurs publics participant à l’introduction de produits biologiques dans les cantines publiques afin de favoriser le partage d’expériences, notamment en matière de procédures de passation de marchés publics, de rassembler des données dans une base de données commune et de promouvoir des régimes sains, durables et accessibles pour les enfants scolarisés et pour tous les résidents de l’Union;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

57 bis. rappelle qu’il est nécessaire d’opérer un changement des habitudes de consommation à l’échelle de toute la population en faveur de produits, de régimes alimentaires et de modes de vie plus sains, y compris d’une consommation accrue de produits végétaux ou d’origine végétale cultivés de façon durable et au niveau local, tels que des fruits et des légumes de saison et des grains entiers, ainsi que de remédier à la surconsommation de viandes, d’aliments ultra-transformés et de produits dont la teneur en sucre, en sel et en gras est élevée, ce qui bénéficierait également à l’environnement et au bien-être animal;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
237
328
66
🤖 Vote électronique
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

U. considérant que les défenseurs et les ONG reçoivent des centaines d’appels de femmes enceintes fuyant l’Ukraine qui ne sont pas en mesure d’interrompre leur grossesse, en raison de l’interdiction de fait de l’avortement en Pologne; que l’avortement médical en début de grossesse n’est pas légal en Slovaquie et n’est pas permis en Hongrie; qu’étant donné que de nombreuses femmes ont été violées pendant le conflit par les agresseurs russes et qu’il est essentiel qu’elles puissent accéder à la contraception d’urgence, à la prophylaxie post-exposition et aux services d’avortement sûrs et légaux en Ukraine et dans les pays d’accueil et de transit; que tous les pays d’accueil, y compris la Pologne, doivent remplir leur obligation, y compris en vertu du droit national, de garantir l’accès aux soins d’avortement aux femmes enceintes à la suite d’un viol; que les services de santé et de droits en matière de sexualité et de procréation sont des services de santé essentiels et que les États membres devraient garantir l’accès à ces services à tous, y compris l’accès à des soins et à des services d’avortement sûrs et légaux en toutes circonstances;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

V. considérant que la législation ukrainienne autorise la gestation pour autrui et que l’Ukraine représente plus d’un quart du marché mondial de la gestation pour autrui et que, selon les estimations, 2 000 à 2 500 bébés naissent chaque année dans le pays grâce à la gestation pour autrui; qu’en raison de la guerre, les mères porteuses éprouvent de grandes difficultés à assumer poursuivre leur grossesse ; que certaines agences de gestation pour autrui ont demandé aux mères porteuses de ne pas quitter l’Ukraine avant la naissance; que la guerre a empêché de nombreux parents de voir leurs nouveau-nés dans des conditions propices à leur bien-être, ainsi qu’à accéder aux services de santé pendant la grossesse, l’accouchement et la puerpéralité; que certaines agences de gestation pour autrui ont demandé aux mères porteuses de ne pas quitter l’Ukraine avant la naissance; que les nouveau-nés sont particulièrement vulnérables et que, du fait de la guerre, il est difficile pour les parents intentionnels d’exercer l’autorité parentale et pour les institutions publiques d’assumer leur tutelle et leurs soins dans des conditions adéquates, le cas échéant ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

10. souligne que la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle et à d’autres fins demeure l’un des plus grands risques auquel sont exposés les femmes et les enfants fuyant l’Ukraine qui se trouvent dans une situation particulièrement vulnérable; constate que même avant la guerre, les femmes ukrainiennes figuraient parmi les principales cibles de la traite des êtres humains vers l’Union; prie instamment les États membres de garantir la sécurité et l’absence d’exploitation sexuelle des femmes et des filles réfugiées, y compris en assurant un transport sûr et coordonné entre les États membres; invite instamment les États membres et l’Union européenne à identifier et à poursuivre rapidement les réseaux de traite des êtres humains qui tirent profit de l’exploitation sexuelle des femmes et des filles réfugiées; rappelle que la prostitution alimente la traite des femmes vulnérables; encourage l’Union à aider l’Ukraine à investir dans des mesures de sensibilisation et de prévention dans le domaine de la traite des êtres humains du côté ukrainien, par exemple en diffusant des informations sur ces risques; souligne que les mères porteuses se trouvent dans une situation de vulnérabilité et de précarité particulières; insiste fermement sur le fait que l’intérêt principal en jeu est la vie des femmes et qu’elles ne devraient pas être empêchées de quitter l’Ukraine si elles le souhaitent; rappelle que l’exploitation sexuelle à des fins de gestation pour autrui et de reproduction est inacceptable et constitue une violation de la dignité humaine et des droits de l’homme;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
322
149
107
🤖 Vote électronique
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

10 bis. condamne la pratique de la gestation pour autrui, qui peut exposer à l’exploitation les femmes du monde entier, en particulier celles qui sont plus pauvres et se trouvent dans des situations de vulnérabilité, comme dans le contexte de la guerre; demande à l’Union et à ses États membres d’accorder une attention particulière à la protection des mères porteuses pendant la grossesse, l’accouchement et la puerpéralité, et de respecter l’ensemble de leurs droits, ainsi que ceux des nouveau-nés;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
257
166
147
🤖 Vote électronique
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

10 ter. insiste sur les graves répercussions que la gestation pour autrui a pour les femmes, pour leurs droits et pour leur santé, sur les conséquences négatives pour l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que sur les difficultés découlant des implications transfrontalières de cette pratique, comme cela a été le cas pour les femmes et les enfants touchés par la guerre contre l’Ukraine; demande à l’Union et à ses États membres d’étudier les dimensions de cette industrie, le contexte socio- économique et la situation des femmes enceintes, ainsi que les conséquences pour leur santé physique et mentale tout comme pour le bien-être des bébés; demande la mise en place de mesures contraignantes pour lutter contre la gestation pour autrui et pour protéger les droits des femmes tout comme des nouveau-nés;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

13. invite la Commission et les États membres à améliorer la coordination aux points de passage frontaliers et dans les structures d’accueil, à garantir un enregistrement précis des réfugiés et leur accès aux documents nécessaires; se félicite du programme d’enregistrement des bénévoles qui aident les réfugiés, afin de conserver une trace des personnes qui apportent de l’aide; invite la Commission à redoubler d’efforts dans la prévention et la lutte contre les crimes dont pourraient être victimes les femmes réfugiées, tels que la traite des êtres humains, la violence sexuelle et sexiste, l’exploitation et les abus; souligne que la traite des êtres humains sous toutes ses formes, en particulier à des fins d’exploitation sexuelle par des maquereaux, des propriétaires de maisons closes et des clients de services sexuels, mais aussi à d’autres fins, constitue l’un des plus grands risques pour les femmes et les enfants réfugiés fuyant l’Ukraine; invite les forces de police des États membres et Europol à superviser et à mener des campagnes de sensibilisation aux points de transit utilisés par les trafiquants, tels que les gares ferroviaires et routières, les stations-service, les autoroutes ou les aéroports, par lesquels ils peuvent passer clandestinement leurs victimes, ainsi que dans les centres d’accueil des réfugiés où les victimes peuvent être prises pour cible;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

4. souligne que, dans l’Union, l’aquaculture répond à des normes élevées en ce qui concerne la qualité des produits et la santé animale, mais que des améliorations peuvent être encore apportées en matière de diversification, de compétitivité et de performances environnementales; estime que l’aquaculture à faible incidence (comme l’aquaculture à faible niveau trophique, multitrophique ou biologique) et les services environnementaux de l’aquaculture peuvent, pour peu qu’on les développe, doivent constituer une priorité pour la poursuite du développement, si l’aquaculture est censée contribuer notablement au pacte vert pour l’Europe, à la stratégie «De la ferme à la table» et à une économie bleue durable17 ; _____________ 17 «Transformer l’économie bleue de l’Union européenne pour assurer un avenir durable» (2021) ; ___________

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Marina MESURE (LFI)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

11. souligne que le potentiel de croissance du secteur aquacole de l’Union doit être développé de manière durable, en prenant en considération les trois piliers – économique, social et environnemental – du développement durable; souligne qu’il est nécessaire de disposer d’un secteur attractif et axé sur le marché, également pour les nouveaux pisciculteurs, doté d’un cadre juridique propre à attirer les investissements des entreprises, à créer et à maintenir de bonnes conditions de travail, et à protéger l’environnement en utilisant des sources d’alimentation animale durables et , tout en préservant également la sécurité alimentaire dans les pays tiers, et en améliorant la santé aquatique, le bien - - être animal et la biosécurité, ainsi qu’en réduisant l’utilisation des antimicrobiens conformément aux meilleurs avis scientifiques disponibles, et en encourageant des pratiques responsables et prudentes, conformément à la stratégie «De la ferme à la table»;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Marina MESURE (LFI)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

19 bis. estime qu’il est préférable de ne pas introduire de nouvelles espèces carnivores dans l’aquaculture et de ne pas laisser émerger un secteur de l’élevage de poulpes;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Marina MESURE (LFI)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

37. souligne l’importance de disposer d’ingrédients durables destinés aux aliments pour animaux destinés à l’aquaculture dans l’Union; estime que l’aquaculture ne peut combler l’écart halieutique que si toutes les espèces élevées apportent un gain net en protéines de poisson, ce qui signifie que l’aquaculture n’élimine pas davantage de poissons sauvages des océans et des autres masses d’eau pour satisfaire aux besoins en aliments pour animaux qu’elle ne produit; souligne qu’au niveau mondial une grande partie du poisson utilisé pour produire de la farine et de l’huile de poisson est capturée dans les zones économiques exclusives des pays en développement , ce qui a des conséquences potentiellement négatives sur la sécurité alimentaire et le secteur de la pêche de ces pays ; souligne qu’il est nécessaire de promouvoir des protéines et des huiles marines durables sur le plan écologique à utiliser comme aliments pour animaux sous la forme de sous-produits et de chutes de parage, d’autres protéines et solutions innovantes, telles que la farine d’insectes et les microalgues, et le remplacement partiel des protéines et des huiles marines par des solutions de substitution non marines produites de manière durable; invite la Commission et les États membres à investir dans la recherche et l’innovation afin de promouvoir la transition vers de nouvelles sources de protéines durables, et demande à la Commission de déterminer si d’éventuels changements législatifs s’imposent à cet égard; invite la Commission et les États membres à promouvoir des pratiques durables et à augmenter le pourcentage de farines et d’huiles de poisson certifiées de manière indépendante dans les aliments pour animaux, la certification étant effectuée par des systèmes de certification environnementale et sociale crédibles et indépendants qui utilisent des critères d’évaluation de l’indice trophique bas et le code de conduite de la FAO;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Marina MESURE (LFI)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

50. invite la Commission à poursuivre ses efforts en vue de créer des conditions de concurrence équitables pour l’aquaculture de l’Union vis-à-vis des producteurs de pays tiers en procédant à la révision des accords commerciaux internationaux et à la signature éventuelle de nouveaux accords, en ce qui concerne les importations de produits qui n’ont pas le même accès au marché, la durabilité environnementale et sociale ou les normes en matière de bien-être des poissons que ceux produits dans l’Union, y compris en actualisant les règles en vue d’une meilleure mise en œuvre de l’étiquetage des aliments aquatiques; estime que, dans des cas spécifiques tels que l’étiquetage du caviar, le cadre juridique relatif à l’information des consommateurs devrait être révisé; invite la Commission à analyser, au moyen d’une analyse d’impact, l’inclusion des secteurs de l’aquaculture durable dans le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union afin d’inciter les possibilités de garantir que les secteurs européens et les partenaires commerciaux de l’Union à décarboner décarbonent leurs secteurs en faveur de mesures de mise en œuvre et mettent en place des mesures qui auront des effets positifs sur la réduction des gaz à effet de serre dans l’optique d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre, et par conséquent à soutenir conformément à l’accord de Paris, soutenant ainsi l’action face au changement climatique, tant au niveau de l’Union qu’au niveau mondial, vers un bilan neutre des émissions de gaz à effet de serre et, dans le même temps, sans discrimination ni restriction déguisée au commerce international;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Marina MESURE (LFI)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

56. invite la Commission à élaborer une proposition relative à un plan européen de gestion des grands cormorans qui permettrait de résoudre de manière appropriée et définitive le problème auquel le secteur aquacole est confronté encourager des solutions efficaces dans le cadre juridique existant face aux conflits potentiels entre les cormorans et les secteurs de la pêche et de l’aquaculture de manière à résoudre le problème auquel ces secteurs sont confrontés depuis de nombreuses années, sur la base des meilleurs avis scientifiques disponibles et des expériences et pratiques déjà testées dans les États membres ; demande instamment que le plan soit conçu pour atténuer et contrôler efficacement leurs effets sur les exploitations aquacoles, afin , afin de prévenir et de réduire leur l’ incidence économique , environnementale et sociale des cormorans sur la production halieutique et la biodiversité; souligne que le plan devrait inclure une liste aquacole, et de contrôler l’efficacité des mesures adoptées; souligne l’importance de mesures éligibles concernant les solutions de coexistence préventive et la compensation adéquate des pertes et des mesures, financées par des fonds européens ou nationaux , tels que le FEAMPA ; insiste sur le fait que le soutien financier à la recherche sur mesure visant à trouver et à tester des mesures préventives est essentiel, mais aussi pour permettre un suivi adéquat, y compris l’enregistrement et l’analyse des effets des mesures prises; invite les États membres à mettre en œuvre ces mesures au cas par cas et à présenter un rapport chaque année à la Commission sur la mise en œuvre du plan, y compris sur l’efficacité des mesures choisies; invite la Commission à évaluer tous les cinq ans le vaste plan de gestion des cormorans de l’Union et à présenter un rapport au Parlement; demande instamment à la Commission d’élaborer, à titre de mesure immédiate, un document d’orientation sur les modalités d’application des dérogations prévues à l’article 9 de la directive «Oiseaux», et d’évaluer la nécessité de modifier la législation actuelle lorsque les mesures préventives se sont révélées insuffisantes et que l’incidence financière et sociale ne permet pas de trouver des solutions de coexistence, conformément aux meilleurs avis scientifiques et l’efficacité des mesures; demande instamment aux États membre d’observer le document d’orientation sur les modalités d’application des dérogations prévues à l’article 9 de la directive «Oiseaux», et de soutenir de nouveaux travaux de recherche de manière à améliorer l’efficacité des mesures existantes et de développer et de tester des méthodes supplémentaires conformément à la directive «Oiseaux» pour minimiser les dommages, lorsque les mesures existantes se sont révélées insuffisantes ;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Marina MESURE (LFI)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

50. invite la Commission à poursuivre ses efforts en vue de créer des conditions de concurrence équitables pour l’aquaculture de l’Union vis-à-vis des producteurs de pays tiers en procédant à la révision des accords commerciaux internationaux et à la signature éventuelle de nouveaux accords, en ce qui concerne les importations de produits qui n’ont pas le même accès au marché, la durabilité environnementale et sociale ou les normes en matière de bien-être des poissons que ceux produits dans l’Union, y compris en actualisant les règles en vue d’une meilleure mise en œuvre de l’étiquetage des aliments aquatiques; estime que, dans des cas spécifiques tels que l’étiquetage du caviar, le cadre juridique relatif à l’information des consommateurs devrait être révisé; invite la Commission à analyser, au moyen d’une analyse d’impact, l’inclusion des secteurs de l’aquaculture durable dans le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union afin d’inciter les possibilités de garantir que les secteurs européens et les partenaires commerciaux de l’Union à décarboner décarbonent leurs secteurs en faveur de mesures de mise en œuvre et mettent en place des mesures qui auront des effets positifs sur la réduction des gaz à effet de serre dans l’optique d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre, et par conséquent à soutenir conformément à l’accord de Paris, soutenant ainsi l’action face au changement climatique, tant au niveau de l’Union qu’au niveau mondial, vers un bilan neutre des émissions de gaz à effet de serre et, dans le même temps, sans discrimination ni restriction déguisée au commerce international;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Nora MEBAREK (PS) et Marina MESURE (LFI)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

19. estime que les États membres devraient concevoir leurs systèmes fiscaux nationaux de manière à favoriser la prospérité, l’égalité et l’inclusion sociale, et qu’ils devraient redistribuer plus efficacement les revenus et les fortunes à l’aide d’une fiscalité équitable; invite la Commission à publier des orientations techniques à l’intention des États membres qui souhaitent introduire des impôts sur le capital et/ou les actifs nets afin d’éviter les divergences au sein de l’Union, le cas échéant; demande à la Commission de limiter les pratiques fiscales dommageables qui visent à attirer les revenus, fortunes ou actifs d’origine étrangère;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

19 bis. estime que l’Union et ses États membres devraient jouer un rôle prééminent pour ce qui est d’imposer plus efficacement les plus-values de capitaux et la fortune; prend acte des propositions présentées aux États-Unis en la matière; invite les États membres à introduire des prélèvements de solidarité sur les fortunes élevées afin d’obtenir des fonds pour atténuer les plus grandes difficultés de notre époque; soutient les appels à entamer des discussions au niveau international en vue de mettre en place un impôt sur la fortune progressif, à l’instar de l’accord fiscal mondial de l’OCDE et du G20 relatif aux sociétés;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

22. rappelle que les impôts sur les mesures relatives aux bénéfices exceptionnels en vigueur dans certains États membres sont des mesures temporaires et limitées visant à lutter contre la pression inflationniste; considère que les États membres doivent régulièrement examiner la proportionnalité, l’adéquation et l’effectivité de ces impôts mesures ; rappelle son soutien à la contribution temporaire de solidarité pour le secteur des combustibles fossiles établie par le règlement (UE) 2022/1854 du Conseil sur une intervention d’urgence pour faire face aux prix élevés de l’énergie; invite la Commission à procéder à une évaluation complète de l’incidence de la contribution de solidarité temporaire pour le secteur des combustibles fossiles; demande à la Commission de réaliser une analyse d’impact approfondie sur les mesures fiscales relatives aux bénéfices exceptionnels qui pourraient être prises en réaction pour réagir à de futures crises, en prenant en considération l’expérience acquise avec la contribution de solidarité temporaire et en proposant de nouvelles solutions pour les situations d’urgence, notamment pour le soutien apporté aux ménages vulnérables et à la classe moyenne, le renforcement de la compétitivité, la maîtrise de l’inflation et la stabilité budgétaire; salue les prélèvements sur les bénéfices exceptionnels récemment mis en place en Pologne pour les entreprises charbonnières et en Italie, en Tchéquie, en Lituanie et en Espagne pour les banques; invite la Commission à étudier notamment la possibilité d’un impôt temporaire sur les bénéfices exceptionnels dans d’autres secteurs lors de futures crises, afin de limiter le pouvoir oligopolistique de certaines entreprises et de stimuler la compétitivité; signale notamment les bénéfices exceptionnels du secteur bancaire issus de la hausse des taux d’intérêt;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

25 bis. demande la mise en place, au niveau de l’Union, d’une taxe prohibitive sur les jets privés;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

19 bis. estime que l’Union et ses États membres devraient jouer un rôle prééminent pour ce qui est d’imposer plus efficacement les plus-values de capitaux et la fortune; prend acte des propositions présentées aux États-Unis en la matière; invite les États membres à introduire des prélèvements de solidarité sur les fortunes élevées afin d’obtenir des fonds pour atténuer les plus grandes difficultés de notre époque; soutient les appels à entamer des discussions au niveau international en vue de mettre en place un impôt sur la fortune progressif, à l’instar de l’accord fiscal mondial de l’OCDE et du G20 relatif aux sociétés;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

22. rappelle que les impôts sur les mesures relatives aux bénéfices exceptionnels en vigueur dans certains États membres sont des mesures temporaires et limitées visant à lutter contre la pression inflationniste; considère que les États membres doivent régulièrement examiner la proportionnalité, l’adéquation et l’effectivité de ces impôts mesures ; rappelle son soutien à la contribution temporaire de solidarité pour le secteur des combustibles fossiles établie par le règlement (UE) 2022/1854 du Conseil sur une intervention d’urgence pour faire face aux prix élevés de l’énergie; invite la Commission à procéder à une évaluation complète de l’incidence de la contribution de solidarité temporaire pour le secteur des combustibles fossiles; demande à la Commission de réaliser une analyse d’impact approfondie sur les mesures fiscales relatives aux bénéfices exceptionnels qui pourraient être prises en réaction pour réagir à de futures crises, en prenant en considération l’expérience acquise avec la contribution de solidarité temporaire et en proposant de nouvelles solutions pour les situations d’urgence, notamment pour le soutien apporté aux ménages vulnérables et à la classe moyenne, le renforcement de la compétitivité, la maîtrise de l’inflation et la stabilité budgétaire; salue les prélèvements sur les bénéfices exceptionnels récemment mis en place en Pologne pour les entreprises charbonnières et en Italie, en Tchéquie, en Lituanie et en Espagne pour les banques; invite la Commission à étudier notamment la possibilité d’un impôt temporaire sur les bénéfices exceptionnels dans d’autres secteurs lors de futures crises, afin de limiter le pouvoir oligopolistique de certaines entreprises et de stimuler la compétitivité; signale notamment les bénéfices exceptionnels du secteur bancaire issus de la hausse des taux d’intérêt;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Manon AUBRY (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

4 bis. rappelle que, le 10 avril 2002, lors de la deuxième Intifada, le Parlement a adopté une résolution invitant le Conseil à «instaurer un embargo sur les livraisons d’armes en Israël et en Palestine», à envisager «l’envoi d’une force internationale d’interposition et d’observation dans la région sous l’égide des Nations unies» et à «suspendre l’Accord d’association euroméditerranéen UE-Israël»; demande au Conseil et à la Commission de convoquer d’urgence le Conseil d’association UE-Israël afin que l’Union expose sa position au gouvernement israélien et lui demande de se conformer aux dernières résolutions des Nations unies; demande à la Commission et au Conseil de suspendre l’Accord d’association euro- méditerranéen UE-Israël1 bis jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu durable soit mis en œuvre; invite le Conseil à instaurer un embargo sur les armes à l’encontre d’Israël et de la Palestine; demande que soit envisagé l’envoi d’une réserve internationale d’interposition et d’observation dans la région sous l’égide des Nations unies; _______________ 1 bis Accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et l’État d’Israël,

Déposé par des députés dont Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Lydie MASSARD (R&PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

D bis. considérant que le 6 mars 2024, l’Afrique du Sud a demandé à la CIJ d’indiquer d’urgence d’autres mesures conservatoires à la lumière de faits nouveaux, en particulier la situation de famine généralisée, afin d’assurer la sûreté et la sécurité des 2,3 millions de Palestiniens à Gaza; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 10

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

1. condamne fermement les entraves posées par Israël à l’aide humanitaire et les attaques contre les convois humanitaires; demande instamment à Israël d’autoriser et de faciliter sans délai et partout dans Gaza l’acheminement de l’aide dans sa totalité, sans entrave et en toute sécurité, par tous les points de passage existants; salue l’ouverture de corridors d’aide maritimes, mais rappelle que la distribution par voie terrestre doit être privilégiée ; ; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 11

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

2. condamne fermement les attaques répétées menées par Israël contre les civils cherchant de l’aide, ainsi que contre les structures humanitaires et médicales et leur personnel; déplore les conséquences catastrophiques de ces attaques pour les civils à Gaza, en particulier pour les enfants; demande instamment à toutes les parties Israël d’y mettre fin immédiatement; exige l’ouverture d’une enquête internationale indépendante ; ; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 12

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

4 bis. souligne que la crise humanitaire actuelle dans la bande de Gaza n’est pas simplement une conséquence collatérale, mais le résultat direct de crimes de guerre délibérés et systématiques, qui pourraient constituer des actes de génocide commis intentionnellement par le gouvernement israélien à l’encontre des Palestiniens de la bande de Gaza; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 13

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°13 | ❌️ Rejeté

5. se déclare profondément préoccupé par la situation humanitaire désastreuse qui règne à Gaza, en particulier par le risque de famine imminente, la propagation de maladies et les décès avérés d’enfants pour cause de malnutrition et de déshydratation; exprime son inquiétude quant à l’acheminement de l’aide qui s’effectue dans des conditions dangereuses; souligne qu’il est urgent de garantir un accès rapide, sûr et sans entrave à l’aide humanitaire; exhorte à nouveau les autorités israéliennes à rouvrir les points de passage de Rafah, de Kerem Shalom, de Karmi et d’Erez; reconnaît le rôle indispensable de l’UNRWA dans le secteur ; ; dénonce la suspension des fonds alloués à l’UNRWA et demande à l’Union et à ses États membres de soutenir l’UNRWA en lui octroyant les fonds nécessaires; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 14

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
233
285
20
🤖 Vote électronique
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

6. condamne le fait qu’Israël n’ait pris aucune mesure pour se conformer à l’arrêt de la CIJ, bien qu’il fasse l’objet d’une enquête en tant que responsable potentiel d’un génocide; rappelle que le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné le fait d’affamer les civils comme méthode de guerre; demande à Israël de respecter les dispositions du droit humanitaire international et de se conformer à la résolution 2712 du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant le recours à «l’ensemble des voies d’accès et de circulation disponibles dans toute la bande de Gaza,» afin de faciliter l’acheminement de l’aide; exige la mise en œuvre des ordonnances de la CIJ du 26 janvier 2024, en particulier la prise «sans délai des mesures effectives pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence »; »; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 15

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°15 | ❌️ Rejeté

6 bis. exige, conformément aux autres demandes qu’il a formulées précédemment au sujet d’autres conflits et dans le cadre du droit international, qu’un embargo immédiat et complet sur les armes dans les deux sens soit mis en place à l’encontre d’Israël jusqu’à ce que ce dernier se conforme indiscutablement à ses obligations; demande instamment aux États membres de cesser immédiatement toutes les exportations d’armes et de technologies militaires vers Israël, conformément à la décision 2008/944/PESC du Conseil; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 16

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°16 | ❌️ Rejeté

6 ter. rappelle que, le 10 avril 2002, lors de la deuxième Intifada, le Parlement a adopté une résolution invitant le Conseil à «instaurer un embargo sur les livraisons d’armes en Israël et en Palestine» et à «suspendre l’Accord d’association euroméditerranéen UE-Israël»; demande au Conseil et à la Commission de réunir d’urgence le Conseil d’association UE- Israël afin d’exposer sa position au gouvernement israélien et lui demander de se conformer aux dernières résolutions des Nations unies; invite la Commission et le Conseil à suspendre immédiatement l’accord d’association euroméditerranéen UE-Israël jusqu’à ce l’arrêt des attaques sur la bande de Gaza et l’obtention de garanties claires sur la fin des violations systématiques des droits de l’homme dans l’ensemble des territoires palestiniens; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 17

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°17 | ✅️ Adopté

4. renouvelle ses appels à un cessez- le-feu immédiat et permanent pour parer au risque imminent de famine généralisée à Gaza, et demande également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ; ; condamne fermement la montée de la violence de colons extrémistes et les attaques des forces armées israéliennes contre les Palestiniens en Cisjordanie, qui ont déjà fait des centaines de morts et des milliers de blessés parmi les civils palestiniens; condamne fermement le fait que la colonisation illégale des terres palestiniennes s’accélère, ce qui constitue une violation du droit international; B9-0189/2024 } B9-0190/2024 } B9-0192/2024 } RC1/Am. 18

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°20 | ❌️ Rejeté

7. exige la remise en état immédiate des infrastructures vitales afin d’éviter que la famine et l’insécurité alimentaire ne s’aggravent; réaffirme que tout doit être mis en œuvre pour éviter d’autres victimes civiles innocentes; demande la levée immédiate du blocus;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

3. rappelle que le secteur maritime devrait contribuer aux efforts de l’Union en matière de réduction des émissions de GES tout en assurant sa compétitivité ; souligne également l’importance de maintenir la compétitivité du secteur ; insiste sur la nécessité de recourir à toutes les solutions durables qui peuvent être déployées facilement pour réduire les émissions maritimes, et d’investir dans ces domaines, notamment les technologies de transition telles que notamment les alternatives aux huiles combustibles lourdes, tout en recherchant et finançant des alternatives à émissions nulles; reconnaît l’importance des technologies de transition telles que le GNL et les infrastructures connexes aux fins d’une transition progressive vers que des investissements ont été faits dans les technologies alternatives telles que le GNL et les navires propulsés au GNL; estime qu’il s’agit là d’une alternative à court terme; souligne toutefois que les carburants alternatifs ne doivent pas contribuer à l’augmentation des solutions émissions de substitution à émissions nulles dans le secteur maritime GES; rappelle que les émissions de méthane provenant des navires propulsés au GNL ont une forte incidence sur le changement climatique et les objectifs climatiques de l’Union ;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

4. rappelle l’engagement pris par l’Union de parvenir à la neutralité climatique d’ici à 2050 au plus tard , conformément à l’accord de Paris; souligne à cet égard le rôle de premier plan joué par l’Union et insiste sur la nécessité de négocier également au niveau international, dans le cadre de l’OMI, la réduction des émissions émissions de gaz à effet de CO serre engendrées par le secteur du 2 transport maritime, compte tenu de l’aspect international et concurrentiel de ce secteur; rappelle réaffirme les précédentes positions du Parlement sur l’inclusion du secteur maritime dans le SEQE de l’Union ; souligne à cet égard que l’inclusion du secteur maritime européen dans le SEQE de l’Union10 devrait se fonder sur une analyse d’impact globale prenant dûment en considération, notamment, la compétitivité des opérateurs et des entreprises de l’Union, l’emploi dans le secteur maritime et le risque de transfert d’émissions de carbone; propose qu’au moins 50 % des recettes du SEQE liées au secteur maritime soient dirigées vers le financement d’un programme de renouvellement et de modernisation de la flotte ainsi que vers la recherche et l’innovation afin d’améliorer l’efficacité énergétique des navires et de soutenir les investissements dans les technologies et infrastructures innovantes et économes en énergie pour décarboner le secteur des transports maritimes de l’Union, y compris le transport maritime à courte distance et les ports, et le déploiement de carburants alternatifs propres et d’investissements liés au transport par voie d’eau; ___________ 10 Directive 2003/87/CE , y compris sur la mise à jour de l’analyse d’impact10 bis; ____________ 10 Directive 2003/87/CE. 10 bis Textes adoptés, P9_TA(2020)0219 .

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Valérie HAYER (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

5. invite la Commission et les États membres, compte tenu de la stratégie initiale de l’OMI sur la réduction des émissions de gaz à jouer effet de son influence au sein de l’OMI pour mettre en place un système de compensation des émissions de carbone dans le secteur du transport maritime international, et à établir une trajectoire réaliste de réduction des émissions serre des navires adoptée en 2018 et de sa révision à venir, à se servir de leur influence au sein de l’OMI pour veiller à ce que cette dernière adopte des mesures concrètes pour établir une trajectoire ambitieuse et réaliste vers un transport maritime à émissions nulles, qui soit cohérente avec l’objectif de l’accord de Paris en matière de température, contribuant ainsi à l’égalité des conditions de concurrence à l’échelle internationale ;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°1 | 🔍 Résultat inconnu

(37) Une entreprise ferroviaire ne devrait cependant pas être tenue de verser une indemnisation si elle est en mesure de prouver que le retard a résulté de circonstances extraordinaires telles que des conditions météorologiques extrêmes, une catastrophe naturelle majeure compromettant l’exploitation du service en toute sécurité. Un tel événement devrait avoir le caractère d’une catastrophe naturelle exceptionnelle, par opposition à des conditions météorologiques saisonnières normales, telles qu’une tempête automnale ou des inondations régulières en zone urbaine causées par des marées ou par la fonte des neiges. Par ailleurs, une entreprise ferroviaire ne devrait pas être tenue de verser une indemnisation si elle est en mesure de prouver que le retard a résulté d’une crise de santé publique majeure, telle qu’une pandémie. En outre, lorsque le retard est imputable au voyageur ou à certains actes de tiers, l’entreprise ferroviaire ne devrait pas être tenue de verser une indemnisation pour le retard. Les entreprises ferroviaires devraient prouver qu’elles n’auraient pas pu prévoir ou éviter ces évènements, ni empêcher le retard, même si toutes les mesures raisonnables avaient été prises, notamment un entretien préventif approprié de leur matériel roulant. Les grèves menées par le personnel de l’entreprise ferroviaire, et les actions ou les omissions de la part d’autres exploitants ferroviaires utilisant la même infrastructure, du gestionnaire de l’infrastructure ou des gestionnaires de gares ne devraient pas affecter la responsabilité en cas de retard. Les circonstances dans lesquelles les entreprises ferroviaires ne sont pas tenues de verser une indemnisation devraient être objectivement justifiées. Lorsque les entreprises ferroviaires ont à leur disposition une communication ou un document du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, d’une autorité publique ou d’un autre organisme indépendant des entreprises ferroviaires, précisant les circonstances sur lesquelles elles s’appuient pour être dispensées de l’obligation d’indemnisation, elles devraient mentionner ces communications ou documents aux voyageurs et, au besoin, aux autorités concernées. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

3 bis. Les entreprises ferroviaires, en coopération avec les gestionnaires des gares et les gestionnaires de l’infrastructure, indiquent dans les horaires les informations relatives aux gares et aux connexions ferroviaires accessibles.

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

Aux fins du premier alinéa, l’expression " « entreprise ferroviaire unique " » couvre également toutes les entreprises ferroviaires qui soit sont entièrement dont au moins 50 % des parts sont détenues par le même propriétaire , soit ou qui sont des filiales entièrement détenues par de l’une des entreprises ferroviaires concernées.

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

Lorsque les possibilités de réacheminement disponibles ne sont pas communiquées au voyageur dans un délai de 100 60 minutes à compter de l’heure de départ prévue du service retardé ou annulé ou de la correspondance manquée, le voyageur a le droit de conclure un tel contrat avec d’autres prestataires de services de transport public par chemin de fer, autocar ou autobus. L’entreprise ferroviaire rembourse au voyageur les coûts nécessaires, appropriés et raisonnables qu’il a supportés.

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
Amendement n°7 | 🔍 Résultat inconnu

10. Une entreprise ferroviaire n’est pas tenue de verser une indemnisation si elle peut prouver que le retard, la correspondance manquée ou l’annulation a été causé directement par, ou était intrinsèquement lié à : a) des circonstances exceptionnelles extérieures à l’exploitation ferroviaire, telles que des conditions météorologiques extrêmes, une catastrophe naturelle majeure ou une crise de santé publique majeure, que l’entreprise ferroviaire, bien qu’elle ait fait preuve de la diligence requise dans les circonstances de l’espèce, ne pouvait pas éviter et aux conséquences desquelles elle ne pouvait pas obvier; b) une faute du voyageur; ou c) le comportement d’un tiers que l’entreprise ferroviaire, bien qu’elle ait fait preuve de la diligence requise dans les circonstances de l’espèce, ne pouvait pas éviter et aux conséquences duquel elle ne pouvait pas obvier, comme la présence de personnes sur la voie ferrée, le vol de câbles, les urgences à bord du train, les activités de maintien de l’ordre, le sabotage ou le terrorisme. Les grèves du personnel de l’entreprise ferroviaire, les actes ou omissions d’autres entreprises exploitant la même infrastructure ferroviaire et les actes ou omissions des gestionnaires de l’infrastructure et des gares ne sont pas couverts par la dérogation visée au point c) du premier alinéa. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

a) l’assistance est fournie dans les gares est fournie durant l’horaire de fonctionnement des services ferroviaires à condition que l’entreprise ferroviaire, le gestionnaire des gares, le vendeur de billets ou le voyagiste auprès duquel le billet a été acheté, ou, le cas échéant, le point de contact unique visé au point f), se soit vu notifier, au moins vingt-quatre douze heures à l’avance, le besoin d’assistance du voyageur. Une notification unique par voyage suffit Dans les gares où le trafic quotidien dépasse 10 000 voyageurs, aucune notification préalable n’est nécessaire; toutefois, toute personne ayant besoin d’assistance doit arriver à la gare concernée au moins 30 minutes avant le départ du train. Dans les gares où le trafic quotidien est compris entre 2 000 et 10 000 passagers, cette notification est abaissée à trois heures maximum . Ces notifications sont transmises à l’ensemble des autres entreprises ferroviaires et gestionnaires des gares intervenant dans le voyage . de la personne;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

Lorsqu’un billet ou un abonnement permet d’effectuer plusieurs voyages, une seule notification suffit, pour autant que des informations suffisantes soient fournies sur les horaires des voyages ultérieurs , et en tout cas au moins vingt-quatre heures avant le premier besoin d’assistance . Le voyageur ou son représentant s’efforce, dans la mesure du raisonnable, de notifier toute annulation de ces voyages ultérieurs au moins douze heures à l’avance.

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
Amendement n°10 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres peuvent autoriser que le délai de 24 heures prévu pour les notifications visées au premier, deuxième et troisième alinéas soit porté à trente- six heures, mais il ne peut aller au-delà du 30 juin 2026. Dans ce cas, les États membres notifient cette autorisation à la Commission et fournissent des informations sur les mesures prises ou envisagées pour réduire le délai; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

10 bis. se félicite que le plan d’action aborde également la possibilité d’introduire des mesures supplémentaires pour renforcer la sélectivité, y compris des innovations visant à améliorer la sélectivité des engins et dispositifs de pêche, ainsi que des mesures visant à réduire les captures de juvéniles et les prises accessoires d’espèces sensibles; rappelle que les captures accidentelles d’espèces marines sensibles doivent être réduites, voire éliminées si possible, de sorte à ne pas menacer l’état de conservation de ces espèces, comme l’exige le règlement (UE) 2019/1241 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 relatif à la conservation des ressources halieutiques et à la protection des écosystèmes marins par des mesures techniques;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

10 ter. salue les demandes de la Commission visant à réduire les prises accessoires d’espèces sensibles; souligne en particulier la nécessité urgente d’agir pour réduire les prises accessoires de dauphins communs et de marsouins, en fermant certaines zones de pêche sur le court terme, en utilisant des dispositifs de dissuasion acoustique et en améliorant les systèmes de surveillance, conformément aux avis scientifiques; rappelle que des compensations et des incitations financières sont disponibles au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (Feampa) afin d’atténuer les conséquences socio-économiques de ces mesures;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

11 bis. souligne, par exemple, que des études scientifiques montrent qu’une augmentation des dimensions de la maille et de la taille minimale des débarquements permettrait de laisser les poissons les plus jeunes dans l’eau, et donc d’augmenter les chances de reproduction des populations de poissons, ce qui augmenterait les rendements pour les pêcheurs et les débarquements par unité d’effort;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

13 bis. observe qu’il existe un fort consensus scientifique quant au fait que les ZMP peuvent être bénéfiques pour la pêche, grâce à leur effet d’entraînement et à leurs retombées positives sur l’embauche, par exemple parce qu’elles protègent les sites de reproduction, les jeunes poissons et les grands poissons femelles ayant une capacité de reproduction élevée, comme on l’a vu dans diverses ZMP à travers l’Union; souligne que les ZMP couronnées de succès peuvent générer d’importants avantages socio-économiques, en particulier pour les communautés côtières et les secteurs de la pêche et du tourisme, et jouer un rôle écologique essentiel dans la reproduction et la résilience des populations de poissons, par exemple en offrant des zones de frai et d’alevinage;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

13 ter. regrette que de nombreux États membres aient désigné un nombre important de ZMP au cours des dernières décennies sans accorder suffisamment d’attention à leur niveau de protection et à leur gestion effective; suggère aux États membres de redessiner leur carte des ZMP sur la base de critères de haute qualité et de construire des réseaux écologiques qui s’appuient sur des données scientifiques et regroupent des zones efficaces et suffisamment protégées, y compris des zones d’interdiction de pêche et de collecte, qui soient bénéfiques pour l’océan, les pêcheurs et la société dans son ensemble;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

14 bis. suggère de nouveau le lancement et le financement de programmes de recherche scientifique visant à dresser la carte des habitats marins riches en carbone dans les eaux de l’Union, ce qui fournirait une base à la définition de ces sites comme ZMP strictement protégées, dans le but de préserver et de restaurer les puits de carbone marins, conformément à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ainsi que les écosystèmes, en particulier ceux des fonds marins, conformément à la directive- cadre «stratégie pour le milieu marin», et ainsi de les protéger des activités humaines susceptibles de les perturber et de provoquer une libération de carbone dans la colonne d’eau, telles que les activités de pêche de fond;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°8 | ✅️ Adopté

17 bis. se déclare vivement préoccupé par l’incidence de l’extraction de pétrole et de gaz sur le milieu marin, la pêche et l’aquaculture; réclame une nouvelle fois l’interdiction de l’ensemble des activités industrielles d’extraction néfastes pour l’environnement, telles que l’exploitation minière et l’extraction de combustibles fossiles, dans les ZMP;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

18 bis. se déclare de nouveau inquiet face aux nombreuses perturbations physiques des fonds marins dans les eaux côtières de l’Union, en particulier celles qui résultent du chalutage de fond, sachant que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a déterminé que les chaluts de fond sont les engins qui contribuent le plus aux niveaux annuels de rejets et qu’ils nuisent fortement aux fonds marins, en fonction de la pêche et des particularités des zones exploitées; note que le chalutage de fond est l’une des techniques de pêche les plus utilisées dans l’Union et que sa réduction devrait être effectuée avec soin et correctement planifiée par les gouvernements sur la base des meilleurs avis scientifiques disponibles;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

18 ter. se félicite que le plan d’action invite les États membres à éliminer progressivement le chalutage de fond dans les ZMP et à atténuer ses effets sur les écosystèmes des fonds marins; souligne qu’il y a besoin de visibilité à long terme et de soutien financier si l’on veut assurer une transition juste qui ne laisse aucun pêcheur de côté; estime que les mêmes objectifs devraient être défendus au niveau international;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

23 bis. réaffirme son soutien à la lutte contre les effets néfastes sur le climat, l’intégrité des fonds marins, les populations de poissons et les espèces sensibles (en tant que prises accessoires) causés par les techniques de pêche telles que les sennes de fond, les engins de fond mobiles, les filets dérivants ou les dispositifs de concentration de poissons (DCP), lutte qui passe notamment par une limitation de leur utilisation;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

23 ter. rappelle sa position sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (UE) nº 1380/2013 du 11 décembre 2013 en ce qui concerne les restrictions d’accès aux eaux de l’Union1 bis, qui préconise l’interdiction de la senne de fond (senne danoise et écossaise) dans les eaux françaises, comme le réclament les organisations régionales de pêche; demande à l’Union et à ses États membres d’interdire l’utilisation de la senne de fond dans toutes les eaux de l’Union; ______________ 1 bis Textes adoptés de cette date, P9_TA(2022)0395.

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°13 | ❌️ Rejeté

23 ter. demande qu’il soit interdit aux navires de pêche d’une longueur supérieure à 25 mètres de pêcher dans les eaux de l’Union jusqu’à 12 milles marins des lignes de base;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°14 | ✅️ Adopté

39 bis. rappelle que les États membres doivent pleinement mettre en œuvre l’article 17 de la PCP lorsqu’ils attribuent des possibilités de pêche; invite les États membres à attribuer des possibilités de pêche sur la base de critères transparents et objectifs, fondés sur les performances sociales et environnementales des flottes de pêche, et à mettre en œuvre l’article 17 en tant qu’outil visant à encourager les pratiques de pêche responsables à faible incidence;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Lydie MASSARD (R&PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°43 | ❌️ Rejeté

5. se déclare profondément préoccupé par la terrible situation humanitaire dans la bande de Gaza, qui se détériore rapidement, et par ses graves répercussions sur la population civile; souligne la nécessité urgente d’un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave à toute la bande de Gaza; souligne les obligations des parties au conflit en vertu du droit international humanitaire en ce qui concerne la fourniture de l’aide humanitaire; condamne le blocus de la bande de Gaza par Israël, qui prive les civils de l’accès à l’eau, aux denrées alimentaires et aux médicaments et cause de grandes souffrances dans la population civile; réclame la levée immédiate du blocus; prie instamment les autorités israéliennes de garantir l’accès continu de l’aide humanitaire à la bande de Gaza, en mettant l’accent sur la livraison ininterrompue de biens de première nécessité, telles que le carburant, les denrées alimentaires, l’eau, le matériel médical et des abris, conformément au droit international ; ; exige la remise en fonctionnement immédiate des infrastructures vitales, en particulier pour prévenir le risque de faim catastrophique et de famine, ainsi que la propagation éventuelle de maladies infectieuses;

Déposé par
Amendement n°45 | ❌️ Rejeté

5 ter. souligne que le blocus et le bombardement de la bande de Gaza ainsi que les autres attaques des forces israéliennes contre des populations civiles sont une forme de sanction collective et constituent des attaques aveugles et disproportionnées susceptibles de constituer des crimes de guerre; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 46

Déposé par
Amendement n°47 | ❌️ Rejeté

5 quinquies. invite les autorités israéliennes à permettre aux travailleurs humanitaires, aux journalistes et aux autres parties prenantes internationales d’accéder à la bande de Gaza; invite les Nations unies à déployer du personnel dans la bande de Gaza dès que la situation le permettra ainsi qu’à y surveiller la situation des droits de l’homme et à en rendre compte; regrette que certains pays aient choisi de mettre un terme à leur aide à la bande de Gaza dans un contexte où il en faut davantage; invite les États membres à accroître leur aide au peuple palestinien; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 48

Déposé par
Amendement n°48 | ❌️ Rejeté

6. appelle de ses vœux une initiative européenne pour remettre sur la bonne voie la solution à deux États; invite l’Union européenne et les États membres à reconnaître l’État de Palestine dans les frontières de 1967 et sa capitale à Jérusalem-Est ainsi qu’à respecter le droit au retour des réfugiés palestiniens, comme les définissent les résolutions des Nations unies; demande le retrait d’Israël de tous les territoires occupés, et notamment de toutes les colonies illégales; insiste sur la nécessité absolue de relancer immédiatement le processus de paix; salue, à cet égard, la Journée pour la paix au Proche-Orient lancée juste avant les attaques par l’Union européenne et la Ligue des États arabes ; ; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 49

Déposé par
Amendement n°49 | ❌️ Rejeté

6 bis. demande à l’Union de réexaminer la viabilité d’une solution fondée sur la coexistence de deux États, eu égard aux décennies d’expansion coloniale continue de la part d’Israël, au mépris flagrant du droit international, et eu égard à l’incapacité de la communauté internationale d’imposer des mesures restrictives utiles; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 50

Déposé par
Amendement n°50 | ❌️ Rejeté

7. demande une nouvelle fois la fin de l’occupation des territoires palestiniens; rappelle que les colonies israéliennes en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international; appelle à la désescalade des tensions en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est; condamne fermement la montée de la violence extrémiste des colons à l’encontre des Palestiniens et et les attaques commises par les forces armées israéliennes à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie, qui ont déjà fait des centaines de morts et des milliers de blessés parmi les civils palestiniens; condamne fermement l’accélération de la colonisation illégale de terres palestiniennes, qui constitue une violation du droit international; demande que des mesures restrictives soient prises contre les colons extrémistes qui violent les droits de l’homme et le droit international ; ; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 51

Déposé par
Amendement n°51 | ❌️ Rejeté

10. souligne le rôle joué par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche - - Orient (UNRWA), qui fournit actuellement un abri à plus d’un million de déplacés internes et est devenu la principale plateforme d’aide humanitaire pour la population de la bande de Gaza ; ; demande de soutenir l’appel d’urgence lancé par l’UNRWA pour répondre aux besoins humanitaires urgents dans la bande de Gaza et de débloquer rapidement tous les fonds en attente destinés à l’UNRWA; prie instamment l’Union européenne et la communauté internationale de continuer à soutenir politiquement et financièrement l’UNRWA en réaction à son appel visant à répondre aux besoins humanitaires urgents et considérables; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 52

Déposé par
Amendement n°52 | ❌️ Rejeté

12. rappelle que l’Union européenne est le plus grand donateur d’aide humanitaire et d’aide au développement dans les territoires palestiniens occupés; souligne que toute aide humanitaire internationale à la population de la bande de Gaza doit être planifiée de manière à prévenir et dissuader tout projet visant à déplacer de force cette population à l’intérieur du territoire ou à l’expulser vers des pays tiers, et que cette planification doit créer les conditions nécessaires à un retour de cette population en toute sécurité et lui assurer un niveau de vie décent; insiste sur le fait que l’aide européenne au développement en faveur de l’Autorité palestinienne ne devrait pas être entravée ni suspendue; salue la nomination de Sigrid Kaag au poste de coordinatrice principale de l’aide humanitaire et de la reconstruction à Gaza; salue les efforts déployés par l’Union européenne et ses États membres pour fournir une aide humanitaire à la population de la bande de Gaza; se félicite que l’aide humanitaire apportée par l’Union à la bande de Gaza ait quadruplé au cours des trois derniers mois ; ; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 53

Déposé par
Amendement n°53 | ❌️ Rejeté

13. rappelle que le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques constitue un élément essentiel de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël; demande la suspension immédiate de l’accord d’association jusqu’à ce que cessent les attaques contre la bande de Gaza et que des garanties claires soient apportées sur la fin des violations systématiques des droits de l’homme que subit la population palestinienne;

Déposé par
Amendement n°56 | ❌️ Rejeté

19. condamne avec la plus grande fermeté les attaques menées rappelle que pendant le cessez-le- feu du 24 au 30 novembre 2023, la perturbation par les Houthistes contre de la navigation des navires marchands au large des côtes du Yémen ; demande que les membres de l’équipage du Galaxy Leader, navire immatriculé au Japon, parmi lesquels figurent des ressortissants roumains et bulgares et qui sont détenus depuis le 19 novembre 2023, soient libérés immédiatement et sans condition; exhorte les États membres à déployer immédiatement des efforts concertés afin de réagir à ces attaques, y compris en montant une opération navale au titre de la politique de sécurité et de défense commune, en étroite coopération avec les acteurs régionaux et les partenaires internationaux; a sensiblement diminué; réaffirme être en faveur d’un cessez-le-feu total et permanent en tant que seule voie vers la désescalade régionale; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 57

Déposé par
Amendement n°57 | ❌️ Rejeté

19 bis. se déclare profondément préoccupé par le risque d’escalade du conflit; souligne qu’au fil des ans, l’implication unilatérale d'acteurs internationaux et régionaux majeurs a contribué à la déstabilisation de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, notamment par des guerres illégales et l’incitation à des affrontements interconfessionnels, comme c’est le cas en Iraq, en Syrie et au Yémen; condamne l’ensemble des actions militaires contre des pays tiers qui risquent d’envenimer le conflit en question, y compris celles qui sont menées par les États-Unis et le Royaume-Uni contre le Yémen; prie instamment les États-Unis et leurs alliés de retirer leurs forces militaires de la région, étant donné que celles-ci contribuent à la poursuite de l’escalade et de la déstabilisation dans la région; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 58

Déposé par
Amendement n°58 | ❌️ Rejeté

22. condamne la flambée d’antisémitisme, d’islamophobie et de racisme en Europe ; ; invite l’Union et ses États membres à protéger ses citoyens et leurs institutions contre toutes les formes de violence et de discrimination racistes, y compris l’antisémitisme et l’islamophobie; condamne les poursuites engagées contre des organisations et des symboles de solidarité avec le peuple palestinien, ainsi que l’interdiction de ceux-ci; B9-0071/2024 } B9-0073/2024 } RC1/Am. 59

Déposé par
Amendement n°59 | ❌️ Rejeté

5 sexies. invite instamment les États membres à mettre un terme à toute exportation d’armes vers Israël, conformément à la position commune 2008/944/PESC du Conseil1 bis, compte tenu du risque réel de voir ces armes utilisées pour commettre des crimes de guerre; insiste sur le risque de se rendre complice de crimes de guerre si les transferts d’armes ne sont pas interrompus; ___________________ 1 bis Position commune 2008/944/PESC du Conseil du 8 décembre 2008 définissant des règles communes régissant le contrôle des exportations de technologie et d’équipements p. 99).

Déposé par
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

54 ter. souligne l’incidence des phénomènes liés au changement climatique sur les régions moins développées et leurs économies, ainsi que sur les conditions de travail, en particulier dans les secteurs et professions les plus exposés; considère que la négociation collective verte est essentielle pour permettre aux travailleurs comme aux employeurs de gérer les effets de la transition écologique sur la cohésion territoriale et sociale, la santé et la sécurité au travail, la formation et la reconversion professionnelle des travailleurs et la création d’emplois de qualité au sein d’un marché du travail en pleine évolution;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Lydie MASSARD (R&PS)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

O. considérant qu’il est nécessaire d’investir davantage dans l’enseignement professionnel ainsi que dans le perfectionnement et la reconversion professionnels; que les employeurs partenaires sociaux connaissent le mieux la main-d’œuvre, les aptitudes et les compétences dont ils ont besoin qui sont nécessaires au renforcement de l’économie européenne ; qu’il importe de faire correspondre ces besoins aux aspirations des citoyens et de renforcer la croissance de l’Europe ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

P. considérant que disposer d’une main-d’œuvre qualifiée alignée sur les exigences du marché du travail améliore le fonctionnement des marchés du travail, réduit l’inadéquation des compétences, contribue à une croissance durable , et favorise l’innovation et améliore la compétitivité des entreprises ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

3. salue la communication de la Commission intitulée «La compétitivité à long terme de l’UE: se projeter au-delà de 2030», qui vise à rationaliser et à simplifier les obligations d’information de 25 % pour les domaines thématiques écologique, numérique et économique, et la présentation, par la Commission, d’une proposition afin d’atteindre cet objectif d’ici à l’automne 2023; demande à la Commission de démontrer cet engagement rapidement, en améliorant la compétitivité de toutes les entreprises de l’Union, y compris les PME, et en relevant le niveau des conditions de base pour la justice sociale et la prospérité; rappelle que les PME constituent l’épine dorsale de notre cohésion sociale le travail effectué par la Commission en vue du bon fonctionnement de l’économie sociale de marché, qui soit fondée sur une croissance durable et des emplois de qualité et qui investisse dans la transition écologique et la transition numérique; demande à la Commission de continuer à intensifier ce travail afin de soutenir la compétitivité de toutes les entreprises de l’Union, y compris les PME, en même temps que la justice sociale et la prospérité; rappelle que des emplois de qualité et les PME sont essentiels à la cohésion sociale et à une économie compétitive et productive ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

13. souligne la charge réglementaire pesant sur les employeurs de l’Union et son incidence négative éventuelle sur la compétitivité, la croissance et la création d’emplois de qualité dans le contexte des transitions écologique et numérique; continue de soutenir le principe «un ajout, un retrait» et invite la Commission à élaborer un programme pour une meilleure réglementation plus ambitieux, qui devrait conduire à une réduction de la charge réglementaire pour les employeurs de l’Union nécessité de simplifier les procédures administratives pour les PME, tout en garantissant des conditions de travail correctes, une croissance durable et la création d’emplois de qualité dans le contexte des transitions écologique et numérique; invite la Commission à poursuivre sa coopération avec les employeurs et les travailleurs de l’Union afin qu’ils soient associés aux transitions ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

25. souligne que les établissements d’enseignement et de formation doivent renforcer la pertinence de leurs formations en fonction des besoins des marchés du travail concurrentiels des formations sur le lieu de travail et des formations professionnelles et préparer les apprenants, les formateurs et les enseignants aux connaissances et aux compétences nécessaires pour être des acteurs actifs du changement en vue d’une transition juste vers des économies durables sur le plan environnemental et une société où chacun a sa place;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°35 | ❌️ Rejeté

49. rappelle sa position exprimée dans son précédent rapport sur la mise en œuvre de la PCC; souligne que le plan d’action en 15 points du 27 février 2018 établi par les services de la Commission constitue une bonne base de réflexion pour améliorer la mise en œuvre du chapitre sur le commerce et le développement durable; souligne que les accords de dernière génération comprennent des clauses relatives aux droits de l’homme et des chapitres sur le développement durable, à mettre en œuvre de manière globale et dans leur intégralité afin de sauvegarder et de promouvoir le respect des droits de l’homme, des valeurs de l’Union et des normes de travail, sociales et environnementales élevées; prend note de l’évaluation des chapitres sur le développement durable présente dans le rapport de la Commission sur la mise en œuvre des ALE et demande que les dispositions existantes sur le commerce et le développement durable soient rapidement mises en œuvre; demande à la Commission de développer une méthode précise et spécifique pour le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de ces chapitres, étant donné l’impossibilité de procéder à leur évaluation sur la base de données uniquement quantitatives; invite la Commission à présenter des propositions sur la manière de renforcer la mise en œuvre du chapitre sur le développement durable dans les accords commerciaux; demande à nouveau à l’Union d’intégrer systématiquement dans ses chapitres sur le commerce et le développement durable des dispositions contraignantes et exécutoires sujettes à des mécanismes appropriés et efficaces de règlement des différends, et d’envisager, parmi diverses méthodes d’exécution, un mécanisme fondé sur des sanctions;

Déposé par
Amendement n°8 | ✅️ Adopté

33. rappelle qu’une part importante des émissions de méthane provenant du secteur agroalimentaire est due aux importations; invite l’Union européenne à promouvoir les bonnes pratiques auprès de ses partenaires commerciaux en leur demandant de prendre des mesures analogues à celles qui s’appliquent aux producteurs de la Commission à garantir des conditions de concurrence équitables pour les producteurs européens en insistant pour que les importations en provenance de pays tiers respectent les mêmes normes élevées que celles applicables dans l ' Union;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°9 | ✅️ Adopté

36. se félicite prend acte de l’étude de la Commission sur le statut des nouvelles techniques génomiques et soutient pleinement la conclusion selon laquelle ces techniques peuvent contribuer à un système alimentaire plus durable; souligne également que l’étude met en avant des possibilités et des avantages pour le secteur de l’élevage; demande que le cadre juridique de ces biotechnologies soit adapté aux dernières évolutions scientifiques et technologiques dans le droit de l’Union et à la lumière de l’arrêt rendu par la Cour de justice dans l’affaire C-528/161a [SWD(2021)0092], ainsi que de l’annonce de la Commission indiquant qu’elle prévoit de lancer une action réglementaire comprenant une analyse d’impact et une consultation publique sur les plantes dérivées de certaines nouvelles techniques génomiques, afin de maintenir un niveau élevé de protection de la santé humaine et animale et de l’environnement tout en tirant parti des avantages potentiels de la science et de l’innovation, en particulier pour contribuer à la durabilité et aux objectifs du pacte vert pour l’Europe dans ce domaine ainsi qu’à la stratégie «De la ferme à la table»; insiste sur le principe de précaution et la nécessité de garantir la transparence et la liberté de choix pour les agriculteurs, les transformateurs et les consommateurs, et souligne que cette mesure devrait comprendre des évaluations des risques ainsi qu’une description et une analyse complètes des options en matière de traçabilité et d’étiquetage dans le but d’effectuer une surveillance réglementaire adéquate et de fournir aux consommateurs des informations pertinentes, y compris pour les produits provenant de pays tiers, afin de garantir des conditions de concurrence équitables ;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

37. constate que l’élevage extensif peut certes se traduire par moins d’émissions de méthane au niveau des exploitations, mais qu’il augmente les peut également entraîner une augmentation des émissions par unité de produit fabriqué; invite la Commission et les États membres à tenir compte des effets des stratégies d’atténuation des émissions mondiales de méthane promouvoir, dans un cadre global, à la fois l'extensification et la réduction des émissions de méthane, en accordant une attention particulière au bien-être des animaux, à la santé des sols, à la nécessité de favoriser les chaînes d'approvisionnement courtes et la production de denrées alimentaires de qualité, et à la nécessité de prévenir la déforestation, ainsi qu'aux bénéfices connexes pour la santé publique et la santé de notre environnement commun ;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

39. invite la Commission, conformément à la loi européenne sur le climat, à étudier la possibilité d’élaborer toutes les possibilités de mettre en place un cadre réglementaire pour la certification des absorptions de carbone sur la base d’ sûres, durables et permanentes, en veillant à ce qu’il n’y ait pas d’effets négatifs sur l’environnement, en particulier sur la biodiversité, la santé publique et les objectifs sociaux, et en recourant à une comptabilité carbone solide et transparente qui tienne compte des différences entre les gaz à effet de serre , ainsi qu’ ; appelle en outre la Commission à vérifier l’authenticité des absorptions de carbone et à récompenser les agriculteurs pour leurs efforts d’atténuation; souligne que les marchés du carbone font partie d’un ensemble plus large de mesures réglementaires et non réglementaires visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

42. reconnaît que les prairies permanentes servent essentiellement à la production animale qui garantit la survie, la stabilité économique et l’existence des exploitations rurales dans les régions montagneuses, ce qui empêche la prolifération de ces zones; invite la Commission à centrer ses efforts d’investissement sur le financement de l’innovation dans le domaine des inhibiteurs de méthane, notamment ceux destinés aux systèmes basés sur le pâturage le pâturage d’animaux sur des prairies permanentes soutient l’économie rurale de nombreuses régions vallonnées et montagneuses et peut empêcher la prolifération de ces zones; invite la Commission à soutenir les solutions innovantes visant à réduire les émissions de méthane dans ces régions et à collaborer avec les pays tiers engagés dans des activités de recherche efforts similaires;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°30 | ❌️ Rejeté

40. invite les institutions de l’Union et les États membres à soutenir activement une réforme institutionnelle globale des institutions multilatérales, au premier chef le système des Nations unies et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, réforme qui devrait inclure des mesures visant à limiter le recours au veto, à renforcer la représentation régionale, à amener les organes exécutifs à rendre des comptes aux assemblées qui les élisent et à redéfinir la composition des membres du Conseil de sécurité afin de mieux tenir compte de la réalité géopolitique, notamment en établissant un siège permanent pour l’Union garantissant une meilleure représentativité mondiale en prévoyant davantage de sièges pour les pays du Sud global ; demande à la Commission de veiller, dans un monde de plus en plus multipolaire, à garantir le rôle indispensable de l’Union sur le plan stratégique; demande aux institutions de l’Union de veiller à ce que l’Union parle d’une seule voix au sein des Nations unies, en particulier au sein du Conseil de sécurité; demande la poursuite du dialogue avec le Royaume-Uni afin de préserver la coopération au sein du Conseil de sécurité; invite tous les États membres des Nations unies à prendre des mesures pour révoquer le droit de veto de la Russie au sein du Conseil de sécurité;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°31 | 🚫 Annulé

88. condamne avec la plus grande fermeté les attentats terroristes abjects commis par le Hamas contre Israël et exprime son soutien à l’État d’Israël et à sa population; condamne avec la plus grande fermeté le bombardement indiscriminé de Gaza et le ciblage délibéré des travailleurs des Nations unies, des journalistes, des médecins, des artistes et de tous les civils; reconnaît le droit d’Israël à la légitime défense, consacré et limité par le droit international, et souligne qu’à ce titre, les actions d’Israël doivent respecter strictement dénonce le fait qu’Israël ne respecte pas le droit international humanitaire; est très préoccupé par la forte détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza et appelle à un cessez-le-feu immédiat afin de mettre un terme aux massacres de civils, dont la plupart sont des femmes et des enfants, ainsi qu’à la mise en place de trêves humanitaires afin que l’aide puisse être apportée aux civils dans la bande de Gaza; prie instamment la communauté internationale de poursuivre et d’accroître son aide humanitaire à la population de la région et réaffirme que l’aide humanitaire de l’Union doit continuer à lui être acheminée; demande instamment à l’Égypte et à Israël de coopérer avec la communauté internationale afin de créer des couloirs humanitaires vers la bande de Gaza; déplore que l’Autorité palestinienne n’ait pas organisé d’élections depuis 2005, ce qui nuit à sa crédibilité, et espère que des élections auront lieu prochainement;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°32 | ❌️ Rejeté

88 bis. souligne que l’arrêt provisoire rendu par la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction des Nations unies, indique qu’il existe des preuves plausibles permettant d’enquêter sur Israël pour génocide et demande à Israël de prendre des mesures pour empêcher ce génocide; invite les États membres à soutenir la CIJ et à exiger d’Israël qu’il se conforme immédiatement aux ordonnances juridiquement contraignantes rendues par la Cour;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°33 | ❌️ Rejeté

88 ter. relève qu’Israël est accusé de génocide et que la Cour internationale de justice a ordonné à Israël de prévenir les actes de génocide; demande par conséquent la résiliation immédiate de l’accord d’association UE-Israël, étant donné que l’Union européenne et les États membres ne peuvent être complices des crimes de guerre israéliens à Gaza;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°34 | ❌️ Rejeté

88 quater. invite les États membres à cesser immédiatement les exportations d’armements vers Israël, conformément à la position commune 2008/944/CFSP du Conseil définissant des règles communes régissant le contrôle des exportations de technologie et d’équipements militaires1a; met en garde contre le fait que les États qui soutiennent Israël par des livraisons d’armes peuvent désormais être poursuivis devant la Cour internationale de justice pour avoir aidé et encouragé le génocide contre les Palestiniens, en violation de l’article 3 sexies de la convention sur le génocide, qui érige la complicité en infraction pénale; ______________ 1a Position commune 2008/944/PESC du Conseil du 8 décembre 2008 définissant des règles communes régissant le contrôle des exportations de technologie et d’équipements militaires (JO L 335 du

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°36 | ❌️ Rejeté

118. prend acte du sommet qui s’est tenu les 17 et 18 juillet 2023 entre l’Union européenne et la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes et espère qu’il permettra d’améliorer les relations birégionales, compte tenu notamment de l’influence croissante de la Chine et de la Russie en Amérique latine et dans les Caraïbes; invite les États membres et le SEAE à mener une diplomatie proactive dans la région, en mettant fortement l’accent sur la défense de l’ordre multilatéral mondial, du droit international et du respect de la démocratie et des droits de l’homme; se félicite de la conclusion des négociations sur l’accord-cadre avancé UE-Chili et demande que des progrès soient réalisés en vue de la signature et de la ratification de l’accord d’association UE-Mexique; invite la Commission et les présidences espagnole et belge du Conseil à faire des progrès décisifs et à conclure l’accord avec le Mercosur avant la fin de la législature actuelle, tout en maintenant le niveau d’ambition le plus élevé en ce qui concerne l’application de ses dispositions en matière de durabilité; rappelle également déclare préoccupé par la crise climatique mondiale et prend acte des préoccupations des agriculteurs européens quant à la concurrence déloyale dans l’agriculture; demande un moratoire sur la nécessité conclusion de finaliser la ratification de l’accord d’association UE- Amérique centrale tout nouvel accord de libre-échange ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°125 | ❌️ Rejeté

118. prend acte du sommet qui s’est tenu les 17 et 18 juillet 2023 entre l’Union européenne et la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes et espère qu’il permettra d’améliorer les relations birégionales, compte tenu notamment de l’influence croissante de la Chine et de la Russie en Amérique latine et dans les Caraïbes; invite les États membres et le SEAE à mener une diplomatie proactive dans la région, en mettant fortement l’accent sur la défense de l’ordre multilatéral mondial, du droit international et du respect de la démocratie et des droits de l’homme; se félicite de la conclusion demande l’arrêt des négociations sur l’accord -cadre avancé UE-Chili et demande que des progrès soient réalisés en vue de la signature et de la ratification de l’accord d’association UE-Mexique; invite la Commission et les présidences espagnole et belge du Conseil à faire des progrès décisifs et à conclure l’accord avec le Mercosur avant la fin de la législature actuelle, tout en maintenant le niveau d’ambition le plus élevé en ce qui concerne l’application de ses dispositions en matière de durabilité; rappelle également la nécessité de finaliser la ratification de l’accord d’association UE- Amérique centrale UE-Mercosur, qui placera les agriculteurs européens face à la concurrence déloyale de produits soumis à des normes environnementales et sociales moins strictes, soit l’inverse des conditions nécessaires à la mise en œuvre du pacte vert pour l’Europe dans le secteur de l’agriculture ;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Lydie MASSARD (R&PS) et François THIOLLET (EELV)
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

3. condamne avec la plus grande fermeté les attentats terroristes et les meurtres abjects commis par le groupe terroriste Hamas contre Israël, y compris la prise d’otages, et exprime son soutien à l’État d’Israël et à sa population; demande la libération immédiate et sans condition de l’ensemble des otages enlevés par le groupe terroriste Hamas et le rapatriement des dépouilles des otages décédés; souligne qu’Israël a le droit de se défendre dans le respect du droit international et du droit international humanitaire; demande que l’accès de l’aide humanitaire soit ininterrompu, rapide, sûr et sans entrave et que l’aide parvienne à ceux qui en ont besoin au moyen de toutes les mesures nécessaires, y compris des couloirs et des trêves humanitaires pour répondre aux besoins humanitaires; exprime sa plus profonde tristesse et sa totale solidarité avec les victimes innocentes des deux camps, leurs familles et leurs proches; demande que les responsables d’actes de terrorisme et de violations du droit international répondent de leurs actes; condamne le bombardement aveugle de Gaza et le fait que des employés des Nations unies, des journalistes, des médecins, des artistes et des civils aient été délibérément pris pour cible;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

3 bis. condamne le blocus de Gaza par Israël, qui prive les civils de l’accès à l’eau, aux denrées alimentaires et aux médicaments et cause de grandes souffrances dans la population civile; demande instamment sa levée immédiate;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°13 | ❌️ Rejeté

3 ter. souligne que le blocus et le bombardement de Gaza ainsi que les autres attaques des forces israéliennes contre des populations civiles constituent une sanction collective et des attaques aveugles et disproportionnées susceptibles de constituer des crimes de guerre;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
186
325
24
🤖 Vote électronique
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

3 quater. souligne que l’ordonnance rendue par la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance juridictionnelle des Nations unies, indique qu’il existe des indices plausibles permettant d’ouvrir une enquête sur Israël pour génocide et demande à Israël de prendre des mesures pour prévenir ce génocide; invite les États membres de l’Union à soutenir la CIJ et à exiger d’Israël qu’il se conforme immédiatement aux ordonnances contraignantes rendues par la CIJ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°15 | ❌️ Rejeté

3 quinquies. relève qu’Israël est accusé de génocide et que la CIJ lui a ordonné de prévenir les actes de génocide; demande par conséquent la résiliation immédiate de l’accord d’association UE-Israël car l’Union européenne et ses États membres ne peuvent pas être complices des crimes de guerre commis par Israël à Gaza;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°16 | ❌️ Rejeté

3 sexies. demande aux États membres de mettre immédiatement fin à l’exportation d’armement vers Israël conformément à la position commune 2008/944/PESC; souligne que les pays qui soutiennent Israël en lui fournissant des armes peuvent désormais être poursuivis devant la CIJ pour complicité de génocide contre les Palestiniens en violation de l’article 3, point e), de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, qui punit la complicité;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°19 | ❌️ Rejeté

18. demande la nomination d’un commissaire à l’Union de la défense au sein de la prochaine Commission, lequel sera responsable de l’aboutissement d’une véritable Union européenne de la défense et de toutes les questions liées à la défense, notamment la PSDC, à la suite d’une répartition claire des tâches entre lui et le VP/HR; estime que ce commissaire à l’Union de la défense devrait, avec la commission de la sécurité et de la défense qui devrait être mise en place à part entière au Parlement, surveiller un budget substantiel spécifique pour l’Union de la défense rappelle que, conformément à l’article 41, paragraphe 2, du traité UE, toute dépense afférente à des opérations ayant des implications militaires ou dans le domaine de défense ne doit pas être à la charge du budget de l’Union ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°52 | ❌️ Rejeté

67. reconnaît le droit d’Israël à la légitime défense, consacré et limité par le droit international; souligne que les actions d’Israël doivent donc respecter strictement le droit humanitaire international; réaffirme son soutien indéfectible au travail de la Cour pénale internationale; souligne l’importance de faire la distinction entre le peuple palestinien et ses aspirations légitimes, d’une part, et l’organisation terroriste du Hamas et ses actes terroristes, d’autre part; demande l’ouverture de canaux d’acheminement d’aide humanitaire pour les civils dans la bande de Gaza; exige que ces canaux restent ouverts en permanence; réaffirme son soutien sans faille à une solution négociée à deux États, sur la base des frontières de 1967, qui prévoit la coexistence de deux États souverains et démocratiques, vivant dans la paix et la sécurité garantie, avec Jérusalem pour capitale des deux entités et dans le strict respect du droit international; demande une enquête approfondie sur le rôle de l’Iran, du Qatar et de la Russie dans le financement et le soutien du terrorisme dans la région; se déclare déçu par les récentes déclarations du président turc selon lesquelles le Hamas ne serait pas une organisation terroriste; exprime son profond désaccord avec cette affirmation erronée; rappelle les événements survenus en avril 2002 lors de l’opération militaire israélienne «Rempart», menée en réaction à une série d’attaques terroristes; rappelle que cette riposte a tué plusieurs dizaines de personnes; rappelle que le 10 avril 2002, le Parlement européen a estimé que cette riposte était disproportionnée et qu’elle perpétuait un cycle mortifère faisant obstacle à la paix; fait observer qu’il a adopté une résolution demandant au Conseil «de suspendre l’Accord d’association euroméditerranéen UE-Israël» et «d’instaurer un embargo sur les livraisons d’armes en Israël et en Palestine»; rappelle le principe énoncé à l’article 2 de l’Accord d’association euroméditerranéen UE-Israël (signé en 1995 à la suite des accords d’Oslo), qui souligne que tout partenariat avec l’Union européenne doit être intrinsèquement lié à un engagement sans faille en faveur des droits de l’homme; rappelle la décision du 26 janvier 2024 de la Cour internationale de justice, qui affirme qu’il existe un risque «réel et imminent» de génocide; réaffirme sa conviction selon laquelle il est indispensable, pour instaurer une paix durable entre Israéliens et Palestiniens, que les nations amies des deux peuples interviennent de manière proactive; demande au Conseil et à la Commission de convoquer d’urgence le Conseil d’association UE-Israël afin d’exposer sa position au gouvernement israélien et lui demander de se conformer aux dernières résolutions des Nations unies; demande à la Commission et au Conseil, dans ce contexte, de suspendre l’Accord d’association euroméditerranéen UE- Israël jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu durable soit mis en œuvre;

Déposé par des députés dont Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV) et François THIOLLET (EELV)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

14. demande à l’Union de mettre en place une stratégie claire et cohérente de vaccination contre la COVID-19 à l’échelle mondiale, qui s’articule autour d’un accès égal, abordable et rapide à la vaccination pour les populations des pays en développement, en particulier celles appartenant à des groupes vulnérables et à haut risque, y compris les personnes infectées par le VIH/sida; demande par conséquent à l’Union de soutenir l’initiative présentée par l’Inde et l’Afrique du Sud devant l’Organisation mondiale du commerce, qui prévoit une dérogation temporaire sur les droits de propriété intellectuelle pour les vaccins, les équipements et les traitements contre la COVID-19, et demande instamment aux entreprises pharmaceutiques de partager leurs connaissances et leurs données par l’intermédiaire du groupement d’accès aux technologies contre la COVID-19 (C-TAP) de l’Organisation mondiale de la santé;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

21 bis. estime que l’absence de mécanismes exécutoires pour la mise en application du chapitre sur le commerce et le développement durable ne garantit pas le respect des engagements pris en matière de renforcement des droits du travail et des normes environnementales;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°15 | ❌️ Rejeté

21 ter. fait part de sa préoccupation quant au risque de délocalisation des entreprises de l’Union et à ses conséquences en matière de pertes d’emplois pour les travailleurs dans l’Union;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°16 | ❌️ Rejeté

21 quater. invite la Commission à revoir sa politique commerciale afin d’être cohérente avec ses propres engagements au titre de l’accord de Paris et de l’urgence climatique déclarée par le Parlement européen;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

S. considérant que le changement démographique n’a pas un effet uniforme sur tous les pays et régions mais a une plus grande incidence sur les régions qui sont déjà à la traîne, ce qui renforce les inégalités territoriales et sociales existantes; que les régions rurales, périphériques et ultrapériphériques, y compris les îles, sont les plus touchées par le dépeuplement, principalement chez les jeunes et les femmes, ce qui se traduit par une proportion croissante de personnes âgées sur place, ce qui pourrait accroître le risque d’isolement social ; ; que la population rurale de certaines régions est moins susceptible d’être exposée au risque de pauvreté et d’exclusion sociale que la population urbaine1 bis; _________________ 1 bis Service de recherche du Parlement européen, Perspectives démographiques pour l’Union européenne, mars 2020, p. 16.

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Leila CHAIBI (LFI) et Raphaël GLUCKSMANN (PP)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

AA bis. considérant que dans certains États membres il existe une tendance à instrumentaliser l’évolution démographique afin de remettre en question la santé et les droits génésiques et sexuels, contribuant ainsi au recul des libertés individuelles; que toutes les mesures en matière d’évolution démographique doivent être fondées sur les droits, axées sur les personnes, adaptées et basées sur des preuves, et doivent respecter les droits sexuels et génésiques;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

BA. considérant que les femmes sont davantage exposées au risque de pauvreté et d’exclusion sociale en raison, entre autres facteurs, du problème persistant de l’écart du taux d’emploi entre les femmes et les hommes, de l’écart de rémunération et de pension, de l’augmentation des interruptions de carrière en raison des responsabilités familiales et familiales , des préjugés sexistes dans les politiques fiscales, des transferts sociaux au détriment des femmes1 bis ainsi que du recours croissant à l’emploi à temps partiel36 partiel , parfois précaire et temporaire37 , , notamment dans le cas des mères célibataires; que ces facteurs font qu’il est, pour de nombreuses femmes, difficile d’économiser de l’argent pour leur avenir et les rendent particulièrement vulnérables à la pauvreté des personnes âgées; ___________ 1a Parlement européen, direction générale des politiques internes, département thématique Droits des citoyens et affaires constitutionnelles, «Gender equality and taxation in the European Union» (Égalité entre les femmes et les hommes et fiscalité dans l’Union européenne), avril 2017. 36 En 2018, 30,5 % des femmes et 9,2 % des hommes travaillaient à temps partiel dans l’UE-27 (Eurostat, enquête sur les forces de travail). 37 En 2018, 30,5 % des femmes et 9,2 % des hommes travaillaient à temps partiel dans l’UE-27 (Eurostat, enquête sur les forces de travail).

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

2. invite la Commission et les États membres à redoubler d’efforts pour lutter contre la discrimination fondée sur l’âge et toutes les autres formes de discrimination à l’égard des personnes âgées, en particulier à l’égard des femmes, notamment dans les domaines de l’emploi, de l’accès aux produits et services financiers, des soins de santé, du logement, de la promotion de l’autonomie, de l’éducation, de la formation et des loisirs ; ; demande en outre à la Commission et aux États membres de promouvoir une perception positive de la vieillesse dans la société et l’insertion sociale des personnes âgées en encourageant les environnements adaptés aux personnes âgées dans l’Union à l’aide de mesures adéquates, et de favoriser l’échange de bonnes pratiques à tous les niveaux de gouvernance et de renforcer leur soutien à l’économie des séniors en Europe; invite la Commission à donner une suite au rapport sur la mise en œuvre de la directive 2000/78/CE du Conseil, vingt ans plus tard, pour renforcer le cadre relatif à la discrimination fondée sur l’âge en matière d’emploi et de travail;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

2 bis. souligne l’importance de l’égalité entre les hommes et les femmes, de l’intégration de la dimension de genre et de la protection des droits des minorités pour relever les défis démographiques;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

8 bis. rappelle que l’évolution démographique est un phénomène qui ne concerne pas seulement les personnes âgées dans les zones rurales, mais touche en réalité toutes les générations, quel que soit leur lieu de résidence; souligne par conséquent l’importance d’une approche fondée sur le cycle de vie des politiques connexes couvrant toutes les régions, y compris les zones urbaines;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°8 | ✅️ Adopté

13. demande à la Commission et aux États membres d’élaborer et d’adopter une définition uniforme de la dépendance vis- à-vis de l’assistance d’autres personnes, en tenant également compte des besoins des aidants informels; souligne que pour pouvoir créer des systèmes efficaces de prise en charge des personnes dépendantes, notamment des personnes âgées, il est indispensable d’adopter une définition unique du degré de dépendance et un système d’évaluation de celui-ci de garantir une vie décente aux personnes dépendantes ; souligne la nécessité de promouvoir des stratégies de soutien personnalisé de qualité aux personnes dépendantes; souligne que les besoins spécifiques des personnes atteintes de différentes maladies, y compris les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et la démence, depuis le stade du diagnostic aux stades du traitement et des soins de longue durée, devraient être pris en considération;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

13 bis. plaide en faveur d’une directive- cadre sur les soins de longue durée qui énoncerait des principes fondamentaux et des critères fondés sur des éléments concrets pour des services de soutien et de soins de longue durée accessibles et de qualité dans l’ensemble de l’Union, en accordant une attention particulière à la santé physique et psychologique et aux aspects sociaux des soins de longue durée, et faciliterait en outre la mise œuvre d’autres approches, consistant par exemple à favoriser la transition vers des services de proximité et des systèmes de soins intégrés centrés sur la personne; souligne qu’il est essentiel d’accorder systématiquement une place centrale à la qualité des services lors de la prestation de soins de longue durée;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°10 | ✅️ Adopté

17 bis. invite la Commission à adopter une approche fondée sur des données probantes et sur les droits de l’homme pour relever les défis démographiques dans l’Union, en veillant à ce que tous les résidents de l’Union puissent jouir pleinement de leur santé et de leurs droits génésiques et sexuels; condamne toute tentative d’instrumentalisation de l’évolution démographique dans le but de remettre en question l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que la santé et les droits génésiques et sexuels, et invite la Commission et le Conseil à défendre les valeurs de l’Union à cet égard;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

42. salue la proposition de la Commission relative au lancement d’un programme de «volontaires du domaine numérique»52 permettant aux les programmes nationaux et de l’Union52 qui encouragent les jeunes qualifiés et aux les séniors expérimentés de à partager leurs compétences numériques avec les entreprises traditionnelles; , en particulier avec d’autres personnes et des entités à but non lucratif ; invite les États membres à développer le volontariat et le tutorat pour favoriser le transfert de connaissances entre les générations, afin de lutter contre l’exclusion sociale et contribuer au partage de compétences et d’expériences, d’encourager le renforcement des compétences des travailleurs jeunes ou âgés et de préserver les métiers soutenir le secteur de l’artisanat traditionnel qui constituent un élément du patrimoine européen; _____________ ; __________ 52 Communication de la Commission du 10 10 mars 2020 intitulée «Une stratégie axée sur les PME pour une Europe durable et numérique » ( » ( COM(2020)0103).

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Mounir SATOURI (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°12 | ✅️ Adopté

58. demande aux État membre États membres d ' utiliser les fonds de l’UE et les investissements privés, combinés à des investissements nationaux et locaux, pour fournir un logement abordable, adéquat, sûr et accessible et d’ adapter les bâtiments aux besoins des personnes âgées, vulnérables et défavorisées; souligne que les bâtiments devraient être dotés de caractéristiques d ' accessibilité; souligne qu’un logement sûr est un logement où l’on a limité les risques de danger et fait en sorte qu ' il soit plus facile de réagir en cas de danger; rappelle qu’un logement accessible devrait aller de pair avec des infrastructures adéquates;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Leila CHAIBI (LFI), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

45. met en avant l’avis du comité budgétaire européen selon lequel certaines dépenses viables clairement définies et génératrices de croissance seraient exclues du plafond des dépenses primaires nettes; soutient l’application d’un régime pareillement favorable, au titre du nouveau cadre budgétaire, aux dépenses conformes à la taxinomie verte de l’Union et à sa prochaine taxinomie sociale;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
133
419
142
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

50. préconise une utilisation plus efficace du rapport sur le mécanisme d’alerte (RMA), tout en prenant acte de la dernière révision technique du tableau de bord de la PDM par la Commission, et salue l’analyse détaillée et complète sur laquelle s’appuie le RMA; insiste sur le fait que le tableau de bord de la PDM doit être ciblé et rationalisé autour d’indicateurs et de seuils pertinents qui établissent plus clairement les déséquilibres dans la zone euro, et qu’il doit aussi se fonder sur des données et être transparent; souligne en particulier que les seuils de la balance courante devraient être ajustés de manière à rééquilibrer les excédents et les déficits; demande en outre que soient introduits des indicateurs sur le revenu disponible des ménages, la pauvreté et les coûts unitaires du capital, ainsi que des indicateurs sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs climatiques communs de l’Union et sur les investissements consentis dans la durabilité environnementale et l’innovation, assortis de seuils d’alerte signalant l’accumulation de déséquilibres; considère, en particulier, qu’il convient de cibler les inefficacités dans l’utilisation de l’énergie et des ressources, car elles sont susceptibles de détériorer de manière conséquente la balance courante et la compétitivité; rappelle que les recommandations par pays doivent être des orientations tournées vers l’avenir à l’intention des États membres; estime qu’il faut mieux respecter les recommandations revues à la baisse et que les recommandations par pays pertinentes pour la PDM devraient se focaliser sur les mesures susceptibles d’avoir une incidence directe sur les déséquilibres et être cohérentes avec les recommandations pour la zone euro, le cas échéant;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
128
505
62
🤖 Vote électronique
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

73 bis. souligne que la manière dont ces programmes ont été mis en œuvre a eu de lourdes conséquences sur le tissu social des États membres, entraîné des pertes permanentes de production et fait naître de sérieux doutes quant à leur légitimité démocratique; demande que le Mécanisme européen de stabilité (MES) soit intégré dans le droit de l’Union selon la méthode communautaire, notamment pour renforcer sa sécurité juridique du fait que ses actes et omissions ne pourraient dès lors échapper au contrôle judiciaire; souligne que cette intégration ne devrait pas être purement symbolique, mais devrait plutôt conduire à une refonte majeure de la gouvernance et du mode de fonctionnement du MES, en le transformant en une «agence de la dette» de l’Union;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
148
477
70
🤖 Vote électronique
Amendement n°29 | ❌️ Rejeté

15 bis. invite l’Union à redoubler d’efforts pour renforcer la cohésion et la convergence sociales en Europe; propose de doubler le budget du Fonds social européen, et notamment celui du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), pour lutter contre la pauvreté en Europe;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°30 | ❌️ Rejeté

15 ter. estime que le budget de l’Union devrait prévoir des moyens suffisants pour la réalisation de la cohésion économique, sociale et territoriale dans les régions ultrapériphériques de l’Union ainsi que des mesures spécifiques dans ces régions, comme le prévoit l’article 349 du traité FUE, en accord avec les objectifs et principes énoncés dans la communication de la Commission du 24 octobre 2017 intitulée «Un partenariat stratégique renouvelé et renforcé avec les régions ultrapériphériques de l’Union européenne»;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°31 | ❌️ Rejeté

34 bis. propose, à la suite de l’accord sur la nomination de la nouvelle cheffe du Parquet européen, de doter son bureau de moyens financiers et de personnel importants afin que le Parquet européen soit pleinement opérationnel après son entrée en fonction en 2020;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°32 | ❌️ Rejeté

40 bis. propose une augmentation considérable de la ligne «Développement humain», qui devrait viser à compenser la récente décision des États-Unis de réduire le financement du développement mondial, en particulier pour les ONG actives dans le domaine de la santé génésique;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°33 | ❌️ Rejeté

c) en ce qui concerne le Médiateur européen, ajouter deux postes AD par rapport au budget de 2020 , et opérer des coupes mineures dans trois lignes budgétaires afin d’équilibrer les montants rétablis dans deux autres lignes ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°36 | ❌️ Rejeté

7 bis. croit fermement qu’une transition rapide vers les énergies renouvelables constitue un élément essentiel de tout pacte vert pour l’Europe; demande par conséquent que soient supprimées toutes les subventions allouées aux combustibles fossiles, y compris au gaz naturel et à l’énergie nucléaire, et que ces fonds soient réaffectés à la promotion d’une transition complète vers les énergies renouvelables;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°37 | ❌️ Rejeté

31 bis. demande la suppression progressive de la PAC et le transfert des fonds subventionnant une production alimentaire et une agriculture industrielles et intensives, grandes émettrices de CO , vers une production 2 durable qui respecte le climat et ne met pas en danger la biodiversité;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°38 | ✅️ Adopté

8 bis. souligne que l’Union doit respecter pleinement ses engagements et, à ce titre, aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique et à s’y adapter;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°40 | 🔍 Résultat inconnu

45. estime que, compte tenu des tentatives récurrentes de la Turquie de compromettre la stabilité régionale, de son attitude agressive envers les États membres et de ses déficits dans les domaines de la démocratie, de l’état de droit et des droits fondamentaux, il est justifié de continuer à réduire les dotations accordées à la Turquie au titre de l’instrument d’aide de préadhésion; décide par conséquent de ne pas annuler les coupes décidées par le Conseil dans les fonds alloués à la Turquie, de réduire ce financement de 5 millions d’EUR supplémentaires et de mettre en réserve 100 millions d’EUR geler le versement des financements prévus pour la Turquie jusqu’à ce que celle-ci mette fin à l’invasion du nord-est de la Syrie ;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°41 | ❌️ Rejeté

30 bis. rappelle sa position, énoncée dans sa résolution d’octobre 2015, selon laquelle les crédits budgétaires ne devraient pas servir au financement d’activités liées à la tauromachie;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°42 | ✅️ Adopté

6 bis. rappelle l’engagement qu’elle a pris dans sa résolution de mars 2019 de demander à la Commission d’introduire, dans tous les accords commerciaux de l’Union avec des pays tiers, une clause obligatoire qui impose la ratification et la mise en œuvre de l’accord de Paris afin de lutter contre le changement climatique;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

N. considérant que la liberté d’expression en ligne et hors ligne devrait être garantie aux médias, aux organisations non gouvernementales (ONG) ainsi qu’aux personnes , particulièrement à la lumière de la tendance inquiétante consistant à retirer et à interdire les contenus LGBTI sur les réseaux sociaux ;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
482
148
52
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

8. condamne les cas de discours et crimes haineux en ligne et hors ligne motivés par le racisme, la xénophobie, l’intolérance religieuse ou par des préjugés à l’encontre du handicap, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, des caractéristiques sexuelles ou du statut de minorité d’une personne, lesquels se produisent quotidiennement dans l’Union européenne; condamne également la tendance consistant à retirer et à interdire les contenus LGBTI sur les réseaux sociaux; déplore que des discours haineux de plus en plus violents émanent de certaines autorités publiques, certains partis politiques et certains médias; demande à l’Union de s’ériger en exemple en s’opposant aux discours haineux au sein de ses institutions; s’inquiète de la multiplication des discours de haine sur l’internet et recommande aux États membres de mettre en place des procédures simples permettant aux citoyens de signaler la présence de contenus à caractère haineux en ligne;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
499
147
40
🤖 Vote électronique
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

12. condamne toute forme de discrimination ou de violence fondée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou les caractéristiques sexuelles; encourage la Commission à établir un programme assurant l’égalité des droits et des chances à tous les citoyens, dans le respect des compétences des États membres, ainsi qu’à veiller au suivi d’une transposition et d’une application correctes de la législation de l’Union relative aux droits des personnes LGBTI; salue, à cet égard, la liste d’actions préparée par la Commission pour promouvoir l’égalité LGBTI, notamment sa campagne de communication visant à lutter contre les stéréotypes et à accroître l’acceptation sociale des personnes LGBTI; prie instamment la Commission et les États membres de collaborer étroitement avec les organisations de la société civile défendant les droits des personnes LGBTI; invite la Commission à fournir un financement adéquat en vue du soutien à ces organisations, actives à l’échelle nationale et locale, notamment grâce au programme «Droits et valeurs»; observe que le travail de recherche sur le terrain de l’Agence des droits fondamentaux montre que les autorités publiques considèrent que le droit et la politique de l’Union sont les principaux catalyseurs permettant d’appuyer les efforts nationaux visant à promouvoir l’égalité LGBTI;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
461
167
56
🤖 Vote électronique
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

36. invite la Commission et les États membres à se mettre d’accord sur une position commune et ambitieuse de l’Union pour les négociations de l’OCDE, en veillant à ce que l’Union parle d’une seule voix et donne l’exemple pour garantir une répartition plus équitable des droits d’imposition et un niveau minimal d’imposition effective , en permettant l’équité dans l’environnement fiscal international afin de lutter contre la fraude fiscale, la planification fiscale agressive et l’évasion fiscale;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
314
370
8
🤖 Vote électronique
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

39. encourage vivement la Commission et les États membres à parvenir à un accord au niveau international, qui serait alors transposé au niveau de l’Union par la législation européenne et nationale pertinente; soutient également l’engagement pris par la présidente de la Commission de proposer une solution à l’échelle de l’Union si un accord international ne devait pas être atteint d’ici fin 2020, à condition que cette solution de l’Union ne se limite pas aux entreprises numériques; comprend qu’une telle solution renforcerait le marché unique encouragerait une fiscalité équitable en instaurant un niveau minimal taux d’imposition effectif minimal de 25 %, ce qui empêcherait l’adoption de mesures unilatérales;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
119
554
17
🤖 Vote électronique
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

1. souligne la résilience du secteur agroalimentaire au cours des récentes crises, sa capacité à maintenir le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement alimentaire et à garantir la sécurité alimentaire dans des circonstances très difficiles; constate que la pandémie de COVID-19 et l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie ont néanmoins mis en lumière des problèmes structurels dans le secteur agricole européen et présentent des risques importants pour les marchés agricoles des États membres, en particulier ceux qui sont géographiquement les plus proches de la guerre; souligne qu’une action immédiate de l’Union européenne est nécessaire pour protéger la sécurité alimentaire contre des menaces telles que le changement climatique et la perte de biodiversité; souligne que tant la sécurisation d’écosystèmes fonctionnels que l’atténuation du changement climatique sont essentielles pour assurer la disponibilité et l’accessibilité économique des denrées alimentaires, ainsi que pour garantir des moyens de subsistance en milieu rural;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

48. constate que la mise en place de nouvelles règles visant à réduire le risque que présentent les pesticides et leur utilisation dans l’Union dans le but de disposer d’un système alimentaire plus équitable, plus sain et plus respectueux de l’environnement, conformément au pacte vert pour l’Europe, répond à une demande importante de la société; souligne que plus d’un million de citoyens de l’Union ont signé l’initiative citoyenne européenne «Sauvons les abeilles et les agriculteurs», qui invite la Commission à proposer des actes juridiques dans le but de réduire de 80 % l’utilisation des pesticides de synthèse d’ici à 2030; rappelle que ces revendications figuraient dans les conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe; souligne que le règlement sur la restauration de la nature et le règlement sur une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable sont des étapes cruciales pour satisfaire ces revendications des citoyens;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Nora MEBAREK (PS), Marina MESURE (LFI) et Christophe CLERGEAU (PS)
Amendement n°1 | 🔍 Résultat inconnu

Article 3 1. Le nombre des représentants au Parlement européen élus dans chaque État membre pour la législature 2024-2029 est fixé comme suit: Belgique 21 22 Bulgarie 17 République tchèque 21 Danemark 15 Allemagne 96 Estonie 7 Irlande 14 Grèce 21 Espagne 61 63 France 79 83 Croatie 12 Italie 76 Chypre 6 Lettonie 9 Lituanie 11 Luxembourg 6 Hongrie 21 Malte 6 Pays-Bas 31 Autriche 20 Pologne 52 Portugal 21 Roumanie 33 Slovénie 9 Slovaquie 15 Finlande 15 Suède 21

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

Article 3 1. Le nombre des représentants au Parlement européen élus dans chaque État membre pour la législature 2024-2029 est fixé comme suit: Belgique 21 22 Bulgarie 17 République tchèque 21 Danemark 15 Allemagne 96 Estonie 7 Irlande 14 Grèce 21 Espagne 61 France 79 81 Croatie 12 Italie 76 Chypre 6 Lettonie 9 Lituanie 11 Luxembourg 6 Hongrie 21 Malte 6 Pays-Bas 31 Autriche 20 Pologne 52 Portugal 21 Roumanie 33 Slovénie 9 Slovaquie 15 Finlande 15 Suède 21

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

20. estime que la seule obligation de la Commission d’informer le Parlement des raisons pour lesquelles elle ne donne pas suite à un INL adopté à la majorité des membres qui le composent est beaucoup trop faible, et se félicite dès lors avec la plus grande énergie du soutien apporté par la présidente de la Commission, Mme von der Leyen, au droit d’initiative du Parlement et de l’engagement pris de toujours répondre par un acte législatif aux demandes du Parlement au titre de l’article 225 du traité FUE, dans le plein respect des principes de proportionnalité, de subsidiarité et d’une amélioration de la réglementation; attend de la Commission qu’elle respecte son engagement de présenter une initiative législative à la suite de l’adoption de toute demande en ce sens du Parlement, adoptée par la majorité des députés qui le composent dans le cadre d’un rapport d’initiative législative; estime que cet engagement devrait être renforcé et que le pouvoir du Parlement d’influencer le programme de l’Union devrait être renforcé en modifiant l’accord-cadre de 2010 ;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV) et Marie TOUSSAINT (EELV)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

34. estime qu’au terme de ce délai, la recommandation motivée de l’organisme indépendant chargé des questions d’éthique devrait, sans préjudice du règlement général sur la protection des données et des droits de la personne, être rendue publique avec la décision de l’autorité compétente, qui devrait apporter une explication si les recommandations ne sont pas intégralement suivies; estime, à titre de première mesure, que la publication ou transmission des recommandations et décisions pourraient constituer une forme de sanction en soi; souligne qu’un tel organisme ne peut pas se substituer à la Cour de justice; suggère que, dans les cas exceptionnels, lorsque l’autorité compétente justifie dûment qu’elle a besoin de plus de temps pour instruire l’affaire, elle puisse demander à l’organisme chargé des questions d’éthique de prolonger le délai jusqu’à 20 jours ouvrables supplémentaires avant de rendre sa décision; estime que cette démarche en deux étapes devrait s’appliquer lorsqu’il n’y a pas de motifs raisonnables de croire que la personne a agi de mauvaise foi lorsque la personne avait des motifs raisonnables de croire que les informations étaient véridiques au moment de leur divulgation et recommande que toute violation intentionnelle, négligence grave, dissimulation d’éléments de preuve, absence de respect des règles ou absence de coopération soit considérée comme circonstance aggravante pour les recommandations de sanctions, même lorsque la violation elle-même a cessé;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Michèle RIVASI (EELV), Pascal DURAND (RE), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)
Amendement n°10 | ✅️ Adopté

9 bis. invite la Commission à indiquer les liens de tous les fonds du CFP et de Next Generation EU avec les différents objectifs et catégories de la taxinomie de l’Union;

Déposé par des députés dont Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Ilana CICUREL (RE)
Amendement n°11 | ✅️ Adopté

65. demande la création d’un instrument pour les investissements publics durables afin de réaliser les objectifs fixés dans le pacte vert pour l’Europe mais souligne que, quel que soit le mode de financement retenu, l’augmentation des niveaux d’investissement public devrait contribuer à la viabilité des finances publiques dans l’Union; estime qu’un éventuel réexamen du cadre de gouvernance économique de l’Union devrait tenir compte des recommandations du comité budgétaire européen indépendant et devrait encourager les États membres à remettre leurs économies et leurs dépenses publiques en conformité avec les objectifs du pacte vert pour l’Europe ; soutient l’engagement de la Commission à explorer d’autres cadres favorables, tels que les normes relatives aux obligations vertes, et encourage la Commission à recenser les bonnes pratiques en matière de budgétisation verte;

Déposé par des députés dont Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Ilana CICUREL (RE)
Amendement n°12 | ✅️ Adopté

70. demande aux entreprises bénéficiant d’un soutien public de s’engager à publier des déclarations pays par pays, tout en respectant la possibilité de dérogations temporaires prévues pour protéger les informations sensibles d’un point de vue commercial; demande à ces entreprises de garantir également une concurrence loyale, de réduire l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, de respecter leurs obligations en matière d’informations non financières et à , de garantir l’emploi, ainsi qu’à de rendre public tout traitement favorable qui leur est accordé , et de s’abstenir strictement de recourir à des stratégies d’optimisation fiscale par le biais de filiales établies dans des territoires non coopératifs à des fins fiscales sans réelle activité économique ; insiste sur le fait que ces entreprises doivent contribuer équitablement aux efforts de relance en payant leur juste part d’impôts; réclame à cet égard un nouveau contrat social pour les entreprises, par l’harmonisation des objectifs de profit avec les considérations humaines et environnementales;

Déposé par des députés dont Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Mounir SATOURI (EELV), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Ilana CICUREL (RE)
Amendement n°13 | ✅️ Adopté

74. rappelle que les besoins d’investissement liés à la transition écologique vont croissants et que la fraude et l’évasion fiscales des entreprises entraînent des pertes potentielles de ressources pour les budgets des États membres et de l’Union, estimées entre un montant allant de 50 à 70 milliards d’euros et un montant allant de 160 et 190 milliards d’euros, qui pourraient être utilisées pour investir dans le plan d’investissement pour une Europe durable; engage les États membres à mobiliser des ressources pour financer la transition juste et durable en appliquant tout éventuel accord sur le cadre inclusif de l’OCDE, dont son deuxième pilier; demande une lutte accrue contre la fraude fiscale, l’évasion fiscale et la planification fiscale agressive ; ; demande une action coordonnée au niveau de l’Union afin de détecter les dispositifs de planification fiscale agressive de la part de particuliers et d’entreprises, d’enquêter à ce sujet et d’éviter ce phénomène; appelle de ses vœux une stratégie ambitieuse en matière de fiscalité des entreprises pour le XXIe siècle; invite le Conseil à actualiser les critères relatifs à la définition des régimes fiscaux dommageables dans le code de conduite dans le domaine de la fiscalité des entreprises et rappelle sa position du 26 mars 2019 sur les États membres facilitant la planification fiscale agressive; encourage la Commission à établir des critères d’évaluation des pratiques fiscales des États membres; rappelle à la Commission l’article 116 du traité FUE dans le contexte des dossiers fiscaux et encourage la Commission à recourir à cette disposition afin d’éviter les distorsions de concurrence au sein du marché unique;

Déposé par des députés dont Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Aurore LALUCQ (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Mounir SATOURI (EELV), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Marie TOUSSAINT (EELV), Salima YENBOU (EELV) et Ilana CICUREL (RE)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

U bis. considérant que, selon Amnesty International, les campagnes d’intimidation, les diffamations, le harcèlement et les enquêtes pénales à l’encontre de personnes qui défendent les droits de l’homme des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile à la frontière entre le Mexique et les États- Unis se sont intensifiés depuis 2018; B9-0027/2019 } B9-0030/2019 } RC1/Am. 2

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

18 bis. invite les pouvoirs publics à reconnaître le travail des défenseurs des migrants (y compris le réseau des refuges pour migrants) et à s’abstenir de prendre des mesures qui restreignent l’espace civil dans le domaine de la défense des droits de migrants; souligne que tous les défenseurs des droits de l’homme doivent pouvoir poursuivre leurs activités légitimes en faveur des droits de l’homme sans craindre de représailles et sans restrictions, notamment sans harcèlement judiciaire;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
259
332
18
🤖 Vote électronique
Amendement n°110 | ❌️ Rejeté

(-1) Au cœur du pacte vert pour l’Europe se trouve un système alimentaire durable. L’agroécologie permet de fournir une alimentation saine tout en maintenant la productivité, en augmentant la biodiversité et la fertilité des sols et en réduisant l’empreinte de la production alimentaire. L’agriculture biologique, en particulier, offre un grand potentiel pour les agriculteurs comme pour les consommateurs. Ce secteur crée des emplois et attire les jeunes agriculteurs. L’agriculture biologique fournit également 10 à 20 % d’emplois supplémentaires par hectare par rapport à l’agriculture conventionnelle et crée une valeur ajoutée pour les produits agricoles. Pour tirer le meilleur parti de ces possibilités, la Commission, dans le cadre de la stratégie «De la ferme à la table» et de la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité du pacte vert pour l’Europe, s’est fixé pour objectif d’affecter «au moins 25 % des terres agricoles de l’Union à l’agriculture biologique et d’augmenter nettement la part de l’aquaculture biologique d’ici à 2030».

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
222
382
15
🤖 Vote électronique
Amendement n°111 | ❌️ Rejeté

(1) Depuis 2001, année de l’adoption de la directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil32 relative à la dissémination volontaire d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’environnement, d’importants progrès en biotechnologie ont conduit à la mise au point de nouvelles techniques génomiques (NTG), au premier rang desquelles les techniques d’édition génomique qui permettent d’apporter des modifications au génome à des endroits précis . . Cependant, ces nouvelles techniques peuvent également déboucher sur des risques et des résultats inattendus, qui ne peuvent être entièrement prédits et qui peuvent être différents par rapport aux végétaux obtenus de manière conventionnelle. _________________ 32 Directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 mars 2001 relative à la dissémination volontaire d’organismes génétiquement modifiés dans l’environnement et abrogeant la directive 90/220/CEE du Conseil

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°112 | ❌️ Rejeté

(6 bis) Dans sa réaction à la stratégie «De la ferme à la table» pour un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement1 bis, le Parlement européen a souligné le principe de précaution et la nécessité de garantir la transparence et la liberté de choix pour les agriculteurs, les transformateurs et les consommateurs, arguant que toute action politique en matière de NTG devrait inclure des évaluations des risques ainsi qu’une vue d’ensemble et une évaluation complètes des options de traçabilité et d’étiquetage en vue de parvenir à une surveillance réglementaire adéquate, et qu’elle devrait fournir aux consommateurs des informations pertinentes, y compris pour les produits provenant de pays tiers, afin de garantir des conditions de concurrence équitables. _________________ 1 bis Résolution du Parlement européen du 20 octobre 2021 sur une stratégie «De la ferme à la table» pour un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement (2020/2260(INI), P9_TA(2021)0425)

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°113 | ❌️ Rejeté

(7 bis) Actuellement, le débat sur l’utilisation des NTG aux fins de l’obtention végétale est mené presque exclusivement entre les scientifiques, les organisations scientifiques et industrielles et les entreprises du secteur agroalimentaire, ainsi qu’un petit nombre d’ONG. Il importe toutefois que les citoyens participent à l’élaboration d’une nouvelle politique sur les NTG, non seulement parce que les biotechnologies ont le pouvoir de révolutionner nos vies, mais aussi parce qu’elles offrent la possibilité de repenser la pratique de l’agriculture et l’avenir de notre alimentation (ou système alimentaire). Notre mode de production alimentaire soulève des questions sur la façon dont nous voulons vivre sur cette planète et sur les relations que nous voulons entretenir avec les autres espèces. Dans un souci de démocratie, les citoyens doivent avoir leur mot à dire concernant les valeurs publiques qui entreront dans l’élaboration d’une nouvelle politique en matière de NTG.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°115 | 🔍 Résultat inconnu

(14) Les végétaux NTG qui pourraient également apparaître naturellement ou être produits au moyen de techniques d’obtention conventionnelles et leur descendance obtenue au moyen de techniques d’obtention conventionnelles (ci-après les «végétaux NTG de catégorie 1») devraient être traités comme des végétaux apparaissant naturellement ou produits au moyen de techniques d’obtention conventionnelles, étant donné qu’ils sont équivalents et que leurs risques sont comparables, ce qui permet de déroger entièrement à la législation de l’Union sur les OGM et aux exigences relatives aux OGM prévues par la législation sectorielle. Afin de garantir la sécurité juridique, le présent règlement devrait définir les critères permettant de déterminer si un végétal NTG est équivalent à un végétal apparaissant naturellement ou obtenu par obtention conventionnelle, et établir une procédure permettant aux autorités compétentes de vérifier le respect de ces critères et de prendre une décision à ce sujet, avant la dissémination ou la mise sur le marché de végétaux ou de produits NTG. Il est nécessaire que ces critères soient objectifs et fondés sur la science. Ils devraient couvrir le type et l’étendue des modifications génétiques qui peuvent être observées dans la nature ou dans les organismes obtenus par des techniques d’obtention conventionnelles et devraient inclure des seuils à la fois pour la taille et le nombre de modifications génétiques apportées au génome des végétaux NTG. Étant donné que les connaissances scientifiques et techniques évoluent rapidement dans ce domaine, il convient d’habiliter la Commission, conformément à l’article 290 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, à modifier ces critères afin de les adapter au progrès scientifique et technologique en ce qui concerne le type et l’ampleur des modifications génétiques qui peuvent apparaître naturellement ou par obtention conventionnelle. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°116 | ❌️ Rejeté

(15) Il convient que tous les végétaux NTG qui ne relèvent pas de la catégorie 1 (ci-après les «végétaux NTG de catégorie 2») restent soumis aux exigences de la législation de l’Union sur les OGM, car ils présentent des ensembles plus complexes de modifications du génome.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°117 | 🔍 Résultat inconnu

(16) Les végétaux et produits NTG de catégorie 1 ne devraient pas être soumis aux règles et exigences de la législation de l’Union sur les OGM ni aux dispositions d’autres textes législatifs de l’Union qui s’appliquent aux OGM. Dans un souci de sécurité juridique pour les opérateurs et de transparence, une déclaration de statut de végétal NTG de catégorie 1 devrait être obtenue avant toute dissémination volontaire, y compris aux fins de mise sur le marché. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°118 | ❌️ Rejeté

(23) Le règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement (CE) nº 834/2007 du Conseil47 interdit l’utilisation d’OGM et de produits issus d’OGM ou obtenus au moyen d’OGM dans la production biologique. Il définit les OGM aux fins de ce règlement par référence à la directive 2001/18/CE, en excluant de l’interdiction les OGM obtenus par les techniques de modification génétique énumérées à l’annexe 1.B de la directive 2001/18/CE. En conséquence, les végétaux NTG de catégorie 2 seront sont et devraient rester interdits dans la production biologique. Toutefois, il Il est nécessaire de clarifier le statut des végétaux NTG de catégorie 1 aux fins de la production biologique. L’utilisation de nouvelles techniques génomiques est actuellement incompatible avec le concept actuel de production biologique dans le règlement (CE) 2018/848 et la perception des consommateurs à l’égard des produits biologiques. L’utilisation de végétaux NTG de catégorie 1 devrait donc également être interdite dans la production biologique. veiller à ce que le secteur biologique dans son ensemble dispose des moyens de rester sans OGM. Les États membres devraient établir des règles visant à instaurer et à mettre en œuvre des zones tampons suffisamment larges entre les cultures biologiques, les cultures conventionnelles et les cultures de végétaux NTG. L’étiquetage et la traçabilité devraient être maintenus pour tous les végétaux NTG et les produits qui en contiennent afin d’éviter toute contamination croisée avec les végétaux et produits biologiques. _________________ 47 Règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) nº 834/2007

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°119 | ❌️ Rejeté

(24) Il convient de prendre des dispositions pour garantir la transparence en ce qui concerne l’utilisation des variétés végétales NTG de catégorie 1 , afin de s’assurer que les chaînes de production qui souhaitent rester exemptes de NTG puissent le faire et ainsi préserver la confiance des consommateurs. Les végétaux NTG ayant obtenu une déclaration de statut de végétal NTG de catégorie 1 devraient être répertoriés dans une base de données accessible au public. Pour garantir la traçabilité, la transparence et le choix des opérateurs, lors de la recherche et de l’obtention de végétaux, de la vente de semences aux agriculteurs ou de la mise à disposition de matériel de reproduction des végétaux à des tiers de toute autre manière, le matériel de reproduction des végétaux NTG de catégorie 1 devrait consommateurs, des producteurs d’aliments, des agriculteurs et des autres opérateurs, le matériel de reproduction des végétaux, les végétaux, les denrées alimentaires, les aliments pour animaux et les produits issus de végétaux NTG devraient être étiqueté étiquetés comme étant NTG de catégorie 1 OGM et NTG .

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°120 | ❌️ Rejeté

(25) Les végétaux NTG de catégorie 2 devraient rester soumis aux exigences de la législation de l’Union sur les OGM, étant donné que, sur la base des connaissances scientifiques et techniques actuelles, leurs risques doivent être évalués. Il est nécessaire de prévoir des règles spéciales afin d’adapter les procédures et certaines autres règles établies par la directive 2001/18/CE et le règlement (CE) nº 1829/2003 à la nature spécifique des végétaux NTG de catégorie 2 et aux différents niveaux de risque qu’ils peuvent présenter.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°121 | ❌️ Rejeté

(36) Les végétaux tolérants aux herbicides sont obtenus de sorte à être intentionnellement tolérants aux herbicides, afin d’être cultivés en combinaison avec l’utilisation de ces herbicides. Si cette culture n’est pas effectuée dans des conditions appropriées, elle peut entraîner La pratique démontre que cette culture entraîne l’apparition de mauvaises herbes résistantes à ces herbicides ou nécessiter l’augmentation des ainsi que la nécessité d’augmenter les quantités d’herbicides appliquées, quelle que soit la technique d’obtention. C’est pourquoi les végétaux NTG présentant des traits tolérants aux herbicides ne devraient pas pouvoir bénéficier de mesures d’incitation dans ce cadre. Toutefois, le présent règlement ne devrait pas prendre d’autres mesures spécifiques concernant les végétaux NTG tolérants aux herbicides, car de telles mesures sont prises horizontalement dans [la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant la production et la commercialisation de matériel de reproduction des végétaux dans l’Union, présentée par la Commission]. être considérés comme des végétaux NTG et leur culture ne devrait pas être autorisée dans l’Union.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°123 | ❌️ Rejeté

Les règles dans la législation de l’Union qui s’appliquent aux OGM s’appliquent aux végétaux NTG de catégorie 2 et aux produits NTG de catégorie 2 dans la mesure où le présent règlement ne prévoit pas de dérogation .

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°124 | ❌️ Rejeté

Étiquetage Traçabilité et exigences d’étiquetage pour les végétaux NTG, le matériel de reproduction des produits végétaux NTG de catégorie 2 autorisés , y compris du matériel de sélection et des produits NTG

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°125 | ❌️ Rejeté

Outre Les végétaux NTG, les produits qui consistent en un ou plusieurs végétaux NTG ou en contiennent et le matériel de reproduction des végétaux, y compris destiné à des fins de sélection et à des fins scientifiques, qui consiste en un ou plusieurs végétaux NTG ou en contient et qui est mis à la disposition de tiers, à titre onéreux ou gratuit, respectent les exigences en matière d’étiquetage visées à l’article 21 de la directive 2001/18/CE, aux articles 12, 13, 24 et 25 du règlement (CE) nº 1829/2003 et à l’article 4, paragraphes 6 à 7, du règlement (CE) nº 1830/2003, et sans préjudice des exigences prévues par d’autres législations de l’Union, l’étiquetage étiquettes qui doivent être suivies du numéro d’identification du ou des produits végétaux NTG de catégorie 2 autorisés peut aussi mentionner le ou les traits résultant de la modification génétique, comme spécifié dans l’autorisation conformément au chapitre III, section 2 ou 3, du présent règlement dont ils sont dérivés .

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°129 | ❌️ Rejeté

Lorsque l’Autorité prend une décision ou néglige d’agir en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par le présent règlement, cette décision ou cette carence peut faire l’objet d’un contrôle administratif de la part de la Commission, agissant de sa propre initiative ou à la demande d’un État membre ou de toute personne directement et individuellement concernée , et de toute personne physique ou morale ayant un intérêt suffisant. Toute organisation non gouvernementale qui œuvre en faveur de la protection de l’environnement et de la santé et qui remplit les conditions pouvant être requises en droit interne est réputée avoir un intérêt suffisant .

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°131 | ❌️ Rejeté

Article 32 quater Modification de la directive 98/44/CE À l’article 6, paragraphe 1, le point suivant est ajouté: «e) les végétaux NTG, le matériel végétal, les parties de ceux-ci, les informations génétiques et les caractéristiques des procédés qu’ils contiennent, tels que définis dans le règlement (UE) .../... [OP: veuillez insérer la référence au présent règlement];».

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°132 | ❌️ Rejeté

Article 32 quinquies Modifications de la directive 98/44/CE À l’article 8, les paragraphes suivants sont ajoutés: «3. Par dérogation au paragraphe 1, la protection conférée par un brevet relatif à une matière biologique dotée de propriétés déterminées ne s’étend pas au matériel végétal dans lequel cette matière biologique est incorporée et qu’il est impossible de distinguer d’un matériel végétal obtenu ou pouvant être obtenu par un procédé essentiellement biologique. 4. Par dérogation au paragraphe 2, la protection conférée par un brevet relatif à un procédé permettant de produire une matière biologique dotée, du fait de l’invention, de propriétés déterminées ne s’étend pas au matériel végétal dans lequel cette matière biologique est incorporée et qu’il est impossible de distinguer d’un matériel végétal obtenu ou pouvant être obtenu par un procédé essentiellement biologique.».

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°133 | 🚫 Annulé

Article 32 sexies Modification de la directive 98/44/CE À l’article 9, l’alinéa suivant est ajouté: «Par dérogation au premier alinéa, la protection conférée par un brevet à un produit contenant une information génétique ou consistant en une information génétique ne s’étend pas au matériel végétal dans lequel le produit est incorporé et dans lequel l’information génétique est contenue et exerce sa fonction, mais qu’il est impossible de distinguer d’un matériel végétal obtenu ou pouvant être obtenu par un procédé essentiellement biologique.».

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°134 | ❌️ Rejeté

Article 32 septies Modification de la directive 98/44/CE À l’article 15, le paragraphe suivant est ajouté: «3. Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive modifiée au plus tard le 30 décembre 2024. Ils en informent immédiatement la Commission.».

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°136 | 🔍 Résultat inconnu

Critères d’équivalence entre les végétaux NTG et les végétaux conventionnels Un végétal NTG est considéré comme équivalent à un végétal conventionnel lorsqu’il diffère du végétal récepteur/parental d’un maximum de 20 modifications génétiques des types visés aux points 1 à 5, dans toute séquence d’ADN partageant une similarité de séquence avec le site ciblé qui peut être prédite au moyen d’outils bio-informatiques. 1) substitution ou insertion de 20 nucléotides au maximum; 2) délétion de tout nombre de nucléotides; 3) à condition que la modification génétique n’interrompe pas un gène endogène: a) insertion ciblée d’une séquence d’ADN contiguë existant dans le pool génétique de l’obtenteur; b) substitution ciblée d’une séquence d’ADN contiguë existant dans le pool génétique de l’obtenteur à une séquence d’ADN endogène; 4) inversion ciblée d’une séquence de tout nombre de nucléotides; 5) toute autre modification ciblée de toute taille, à condition que les séquences d’ADN qui en résultent soient déjà présentes [éventuellement avec les modifications acceptées conformément aux points (1) et/ou (2)] dans une espèce du pool génétique des obtenteurs. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

1 bis. réaffirme que les négociations portant sur la transparence et l’éthique doivent elles-mêmes faire l’objet d’une transparence exemplaire; regrette profondément, à cet égard, que tous les groupes politiques n’aient pas été représentés au sein de l’équipe de négociation, comme c’est généralement le cas, et que l’équipe de négociation n’ait à aucun moment fait rapport sur l’avancement des négociations interinstitutionnelles;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

2 bis. estime que le Parlement devrait continuer à améliorer ses règles internes en matière d’éthique, sur la base des normes les plus élevées, en particulier en ce qui concerne le comité consultatif sur la conduite des députés; estime que le comité consultatif devrait jouer un rôle proactif, y compris en ayant la capacité d’agir de sa propre initiative, de traiter les plaintes directement et, surtout, de décider des sanctions;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

2 ter. demande la mise en place, au début de la prochaine législature, d’une commission spéciale chargée d’examiner et d’améliorer les règles applicables et les mécanismes permettant d’assurer l’intégrité des institutions européennes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

7. est d’avis que les experts indépendants, qui sont désignés consensuellement par les parties à l’accord, doivent posséder une expérience professionnelle spécifique dans les domaines de l’éthique, de l’intégrité et de la transparence, en plus des exigences énoncées à l’article 5, paragraphe 2, de l’accord, qui font référence à un comportement professionnel irréprochable et à une expérience dans des fonctions de haut niveau dans les institutions européennes, nationales ou dans les organisations publiques internationales; estime que, pour assurer l’application cohérente des normes éthiques et la prévisibilité, les avis des experts devraient avoir un caractère contraignant;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

9 bis. souligne que le Parlement européen devrait montrer l’exemple; demande, afin de limiter les conflits d’intérêts potentiels, qu’il soit interdit aux députés d’exercer des emplois ou des activités connexes rémunérés au nom d’organisations ou de personnes relevant du champ d’application du registre de transparence, en particulier en tant que dirigeants ou consultants, ou en tant que membres ou administrateurs de conseils d’administration ou de conseils consultatifs de sociétés cotées en bourse;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

1 bis. demande à l’Union et à ses États membres de dissuader activement Israël et l’Iran de procéder à de nouveaux actes de représailles susceptibles d’aggraver les conflits régionaux, de condamner toutes les déclarations et tous les actes mettant en péril la stabilité de la région et d’empêcher l’escalade du conflit; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 2

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

1 ter. demande instamment au Conseil de sécurité de l’ONU, à l’Union européenne et à ses États membres de prendre des mesures immédiates pour désamorcer et éviter un conflit de grande ampleur dans la région; prend acte, avec une vive inquiétude, des déclarations de responsables israéliens et iraniens menaçant de recourir à la force, y compris sous la forme d’éventuelles attaques contre des installations nucléaires; maintient qu’une diplomatie et des pressions politiques réfléchies et persévérantes, empruntant des voies diplomatiques appropriées, établies et reconnues, notamment dans le cadre des Nations unies, sont la seule voie à suivre; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 3

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

2. déplore condamne l’attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas, le 1er avril 2024, qui a fait plusieurs victimes; rappelle l’importance du principe de l’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires qui, en vertu du droit international, doit être respecté en tout état de cause ; ; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 4

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

2 bis. condamne toutes les déclarations et actions de toutes les parties qui accentuent le risque d’une escalade régionale du conflit, y compris les menaces, de la part du gouvernement israélien, d’une attaque et d’une opération au sol à Rafah et d’une guerre contre le Liban; rejette fermement toute hypothèse d’une attaque et d’une opération au sol des forces de défense israéliennes à Rafah, qui entraînerait une nouvelle catastrophe humanitaire; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 5

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°5 | 🚫 Annulé

9. insiste sur les graves répercussions de la guerre dans la bande de Gaza sur la stabilité de la région; souligne l’obligation qui incombe à Israël de respecter le droit international dans l’exercice de son droit à la légitime défense, conformément à la charte des Nations unies; condamne la réaction militaire disproportionnée d’Israël, qui a tué un nombre sans précédent de civils; exhorte Israël à permettre à la population affamée de la bande de Gaza d’accéder pleinement, sans entrave et en toute sécurité, à l’aide humanitaire et à se conformer aux ordonnances de la Cour internationale de justice et à la résolution 2728(2024) du Conseil de sécurité des Nations unies, qui demande un cessez-le- feu immédiat dans la bande de Gaza ; souligne qu’une solution politique durable au conflit israélo-palestinien améliorerait considérablement la stabilité et les perspectives de la région; réaffirme son soutien sans faille à une solution négociée à deux États, sur la base des frontières de 1967, qui prévoit la coexistence de deux États souverains et démocratiques, vivant dans la paix et la sécurité garantie, avec Jérusalem pour capitale des deux entités et dans le strict respect du droit international ; ; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 6

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

9 bis. réitère son appel en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel dans la bande de Gaza; demande la libération inconditionnelle des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 7

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

9 ter. demande à l’Union et à ses États membres de mettre immédiatement un terme à tous les transferts d’armes et de technologie militaire vers Israël, l’Iran et toutes les autres parties au conflit, conformément à la position commune 2008/944/PESC du Conseil1 bis; constate qu’à ce jour, alors que l’Union européenne interdit la vente d’armes à l’Iran, aucune restriction n’a été imposée à l’exportation d’armes et de technologie militaire vers Israël; ______________ 1 bis Position commune 2008/944/PESC du Conseil du 8 décembre 2008 définissant des règles communes régissant le contrôle des exportations de technologie et d’équipements militaires (JO L 335 du B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 8

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

9 quater. demande la suspension immédiate de l’accord d’association UE- Israël jusqu’à ce qu’Israël mette un terme aux attaques contre la bande de Gaza et aux violations systématiques des droits de l’homme de la population palestinienne, ainsi qu’à la suite de la non-application de l’ordonnance de la Cour internationale de justice, des violations répétées du droit humanitaire international dans la bande de Gaza et du non-respect par Israël des résolutions pertinentes des Nations unies sur la Palestine; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 9

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

9 quinquies. se félicite que deux États membres aient interpellé la Commission pour qu’elle examine d’urgence le respect par Israël des obligations qui lui incombent en matière de droits de l’homme au titre de l’accord d’association UE-Israël; déplore vivement que cette proposition ait été rejetée par d’autres États membres; B9-0237/2024 } B9-0249/2024 } B9-0250/2024 } B9-0252/2024 } RC1/Am. 10

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

18 bis. condamne la répression et l’assassinat en cours des Palestiniens en Cisjordanie par les forces de défense israéliennes et les colons, ainsi que la répression dont font l’objet les Palestiniens et les citoyens israéliens juifs, y compris des membres de la Knesset, qui s’opposent à la guerre, voire demandent un cessez-le-feu;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°9 | ✅️ Adopté

27 bis. se félicite de l’ambition de l’Union d’intensifier ses efforts pour lutter contre les taux alarmants de pauvreté infantile et contribuer à éradiquer la pauvreté des enfants grâce à la garantie européenne pour l’enfance récemment créée; met toutefois en garde contre le fait que les crises actuelles ont aggravé et aggraveront encore la détérioration de la situation actuelle des enfants pauvres ou exposés au risque de pauvreté et qu’elles auront des conséquences durables; réitère son appel en faveur d’une augmentation urgente du financement de la garantie européenne pour l’enfance, avec un budget spécifique d’au moins 20 milliards d’EUR pour la période 2021-2027, et insiste pour que ce budget spécifique fasse partie de la révision du CFP et du renforcement du FSE+; invite en outre la Commission à mettre à disposition toutes les ressources disponibles, et les États membres à les utiliser pleinement, afin de mettre dûment en œuvre la garantie pour l’enfance, y compris le FSE+, ReactEU et la FRR;

Déposé par des députés dont Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Leila CHAIBI (LFI), Valérie HAYER (RE), Aurore LALUCQ (PP), Ilana CICUREL (RE) et Nora MEBAREK (PS)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

J bis. considérant que le Parlement reste malheureusement un exemple de ségrégation horizontale; que ses portefeuilles socioculturels sont principalement attribués aux femmes et que la plupart des membres de ses commissions de nature économique sont des hommes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

J ter. considérant que seules deux des 20 commissions du Parlement comptent plus de femmes que d’hommes: la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres et la commission de l’emploi et des affaires sociales; que les femmes ne représentent que 19,5 % des membres de la commission des affaires constitutionnelles et 24 % de la commission des budgets;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

J quater. considérant que, même dans les commissions qui ont atteint la parité entre les hommes et les femmes, les députés masculins se voient souvent attribuer la responsabilité de la plupart des rapports politiques ou législatifs;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

J quinquies. considérant que le règlement intérieur du Parlement ne demande pas la parité entre les hommes et les femmes dans les bureaux des commissions; qu’en conséquence, à la suite des élections de mi-mandat, seules 11 des 27 commissions sont présidées par des femmes, tandis que 53 vice-présidents sont des hommes et seulement 39 sont des femmes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

3. se félicite du nombre croissant de femmes engagées dans la politique, mais souligne que nous sommes loin d’avoir atteint la parité entre les hommes et les femmes dans ce domaine et que les femmes présentes sur la scène publique, telles que les femmes politiques et les militantes, sont souvent la cible de harcèlement visant à les décourager de participer à la vie publique et d’entrer dans les sphères décisionnelles; souligne qu’aucune législation ni politique féministe axée sur l’égalité hommes-femmes n’est concevable sans la participation des femmes au processus décisionnel; rappelle qu’il est important de disposer d’un environnement de travail qui tienne compte de la dimension de genre en vue d’améliorer la représentation des femmes au Parlement, et ce, à tous les niveaux , y compris dans les groupes politiques et dans les cabinets des députés ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

8 bis. suggère d’établir une condition de duo paritaire dans les candidats proposés par chaque parti politique de l’Union ou chaque coalition de partis nationaux ou mouvements à la présidence de la Commission européenne;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

14. demande que des mesures de lutte contre la ségrégation horizontale soient mises en place pour assurer l’équilibre entre les femmes et les hommes dans les différentes commissions et pour mettre fin à la concentration des genres dans les portefeuilles, certains domaines où les femmes sont plus présentes étant moins valorisés; estime, à cette fin, que plusieurs modifications spécifiques du règlement intérieur du Parlement pourraient avoir un effet bien plus marqué pour parvenir à une plus grande parité; propose, par exemple, d’exiger qu’au moins 25 % des membres soient issus du sexe sous- représenté afin de pouvoir constituer une commission, en tant que mesure transitoire vers un meilleur équilibre hommes-femmes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

14 bis. constate qu’en moyenne, les députées sont plus jeunes; propose de remplacer la règle du plus ancien par celle du plus jeune, de sorte qu’en cas d’égalité, soit proclamé élu(e) le candidat ou la candidate le (la) plus jeune et non le (la) plus âgé(e);

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

15 bis. encourage vivement les groupes politiques à désigner conjointement une femme et un homme comme coprésidents; propose dès lors d’introduire une co- présidence paritaire des groupes politiques dans les conditions de constitution d’un groupe politique au titre de l’article 33, paragraphe 5, du règlement intérieur; souligne que cette modification viendrait simplement ajouter à la déclaration de constitution de groupe les noms de ces deux coprésidents paritaires, en sus de la dénomination du groupe, de la déclaration politique établissant l’objectif du groupe, ainsi que des noms de ses membres et des membres de son bureau;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

27 bis. invite la Conférence des présidents à tenir compte du critère de la parité entre les hommes et les femmes si les groupes politiques ne parviennent pas à un accord sur leur représentation proportionnelle au sein d’une ou de plusieurs commissions parlementaires (procédure décrite à l’article 209, paragraphe 2, du règlement intérieur);

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

53 bis. insiste sur l’importance d’une traduction correcte du vocabulaire lié à l’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les langues de l’Union; recommande d’utiliser autant que possible un langage inclusif dans les publications, les documents et la législation officiels;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

C. considérant que la Belgique a présenté la demande EGF/2019/001 BE/Carrefour en vue d’obtenir une contribution financière du FEM à la suite de 751 licenciements survenus dans le secteur économique relevant de la division 47 (commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles) de la NACE Rév 2, au cours de la période de référence, à savoir du 30 novembre 2018 au 30 mars 2019; que 268 travailleurs supplémentaires ont été licenciés avant ou après la période de référence; que, selon la Commission, un lien de causalité clair peut être établi avec l’événement ayant déclenché les licenciements au cours de la période de référence; que d’autres fonds ou programmes n’ont nullement été déployés en rapport avec les faits décrits dans la demande présentée par la Belgique; que Carrefour Belgique a réalisé un bénéfice de 70 millions d’EUR en 2017;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

2 bis. estime que cette aide financière aidera concrètement les travailleurs licenciés de Carrefour; fait néanmoins observer que le Fonds d’ajustement à la mondialisation serait plus efficace à long terme s’il était lié à un plan approprié d’investissement public à grande échelle remplaçant le Fonds européen pour les investissements stratégiques;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

7. est conscient que le commerce de détail traverse une période de modifications majeures dues à la mondialisation (commerce électronique, achats en ligne), ce qui entraîne des licenciements, et que l’évolution des habitudes des consommateurs et la numérisation ont également une incidence sur le commerce de détail; fait remarquer que les licenciements au sein de Carrefour Belgique SA ne touchent pas directement le secteur alimentaire, mais sont liés au commerce électronique de biens, comme les livres et les appareils électroniques; relève que les licenciements de ce type pourraient encore se multiplier à l’avenir en raison de la numérisation, question qu’il convient d’examiner dans le cadre des discussions sur le futur FEM dans le prochain cadre financier pluriannuel pour les années 2021 à 2027; fait toutefois observer que Carrefour Belgique a réalisé un bénéfice de 70 millions d’EUR en 2017;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

9 bis. souligne qu'il convient d’accorder la priorité à une meilleure protection contre les licenciements ainsi qu’à une vraie politique de prévention et d’anticipation des restructurations; fait observer qu’une telle approche pourrait contribuer à prévenir la perte d’emplois et, partant, à diminuer le nombre de nouveaux dossiers à traiter au titre du FEM;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

E bis. considérant que les différences de salaire et de rémunération sont révélatrices du fait que les femmes sont plus exploitées sur le marché du travail; que la discrimination persistante entre les femmes et les hommes est délibérément encouragée afin de faciliter et d’intensifier les politiques visant à imposer des salaires bas et à déréglementer le travail; que les causes profondes de la discrimination salariale entre les femmes et les hommes résultent de cette réalité plus générale de la déréglementation et de la dévaluation du travail, mais aussi de l’absence de mesures permettant un équilibre satisfaisant entre la vie professionnelle, familiale et personnelle des femmes, en raison de conditions de travail de plus en plus précaires qui ont pour conséquence des périodes de travail plus courtes au cours de la vie, et qui imposent aux femmes des situations de travail plus précaires telles que le travail à temps partiel ou temporaire et des salaires moins élevés;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

I bis. considérant qu’il est nécessaire de défendre les droits des femmes, dans la législation et dans la vie quotidienne, et de prendre des mesures pour lutter contre toutes les formes d’exploitation, de violence, d’oppression et d’inégalité entre les femmes et les hommes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

J bis. considérant que cet écart en matière de retraites est dû aux inégalités accumulées tout au long de la vie professionnelle des femmes et aux périodes d’absence du marché du travail qui sont imposées aux femmes en raison de multiples formes d’inégalité et de discrimination, ainsi qu’à une rémunération plus faible et à une discrimination salariale; que, afin de surmonter les inégalités en matière de retraites et de préserver et d’augmenter les retraites en général, il est impératif que les systèmes de sécurité sociale continuent d’exister dans la sphère publique, qu’ils intègrent les principes de solidarité et de redistribution et que des efforts considérables soient déployés pour lutter contre le travail précaire et non réglementé;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

O bis. considérant que le droit juridiquement établi à un salaire égal pour un travail de valeur égale est souvent limité ou non respecté; qu’il est nécessaire de mieux détecter les discriminations – directes et indirectes – et de lutter efficacement contre celles-ci, notamment par l’intermédiaire des autorités nationales d’inspection du travail; que la négociation collective est un facteur décisif pour corriger et surmonter les inégalités; que, pour les personnes en situation de pauvreté, la garantie d’un salaire égal pour un travail de valeur égale est insuffisante en soi et qu’il convient donc de viser l’égalité salariale dans le cadre d’une augmentation générale des salaires des travailleurs;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

1 bis. déplore vivement que l’écart de salaire entre hommes et femmes persiste dans l’Union, ce qui a des répercussions négatives sur la situation socio- économique des femmes; invite les États membres à prendre des mesures concrètes et urgentes afin de surmonter les inégalités salariales et de garantir un salaire égal pour un travail égal, tout en favorisant une augmentation générale des salaires; invite les États membres à relever leur salaire minimum national à un niveau permettant de faire face au coût de la vie, et à garantir la pleine application de ces mesures; demande aux États membres, en outre, de prendre des mesures ciblées pour éliminer l’écart de retraite entre les hommes et les femmes, notamment par une augmentation générale, ponctuelle et substantielle des pensions de retraite;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°8 | ✅️ Adopté

2 bis. rappelle que l’écart de salaire entre hommes et femmes et ses causes ont des conséquences négatives exponentielles sur les femmes tout au long de leur vie, lesquelles culminent avec un écart de retraite qui représente plus du double de l’écart de salaire; rappelle que les femmes âgées sont plus exposées au risque de pauvreté que les hommes à cette période de leur vie en raison des différences de salaire et de temps de travail tout au long de la vie, des âges de départ à la retraite différents pour les hommes et les femmes dans certains États membres et du fait que davantage de femmes âgées vivent seules; invite les États membres à mettre en œuvre des mesures spécifiques pour lutter contre le risque de pauvreté des femmes âgées, en augmentant les pensions de retraite, mais aussi en offrant des aides sociales; affirme qu’en plus de promouvoir une réglementation du travail fondée sur le renforcement des droits des travailleurs, le travail réglementé et l’interdiction des emplois précaires, il convient de rétablir, défendre et promouvoir la négociation collective en tant qu’outil décisif pour surmonter les inégalités, notamment en matière de salaires, mais aussi de défense et de consolidation des droits en matière de travail;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°9 | ✅️ Adopté

3 bis. invite les États membres à redoubler d’efforts pour mettre fin à l’écart de salaire entre les hommes et les femmes en imposant rigoureusement le respect du principe de l’égalité des rémunérations pour un même travail ou un travail de même valeur, non seulement au moyen de la législation et de mesures visant à combattre la discrimination salariale, mais aussi par le rétablissement, la promotion et la défense de la négociation collective; plaide en outre pour des mesures permettant de lutter contre la ségrégation verticale et horizontale en matière d’emploi et les pratiques discriminatoires dans le cadre des décisions relatives au recrutement et aux promotions; demande des mesures qui renforcent la protection sociale dans les domaines de la maternité, du chômage, de la maladie, des accidents du travail et des maladies professionnelles;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°10 | ✅️ Adopté

9 bis. souligne que l’accès au travail et les conditions qui le facilitent sont essentiels à l’émancipation et à l’indépendance des femmes dans chaque sphère de la vie, de l’emploi à la participation sociale, économique et politique, entre autres; estime que la recherche de l’égalité entre les femmes et les hommes et la défense des droits des femmes constituent une voie de progrès social pour l’ensemble de la société et permettent d’améliorer la situation socio- économique des femmes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

11 bis. fait observer que les effets à long terme des mesures néolibérales imposées par l’Union se répercutent de manière négative sur l’autonomisation économique des femmes et sur la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes, la hausse du chômage, la déréglementation du marché du travail, l’augmentation de la précarité et les faibles niveaux de salaires touchant en particulier les femmes, tandis que les coupes opérées dans les services publics, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation, et dans les prestations sociales accentuent encore les multiples formes de discrimination et d’inégalités auxquelles les femmes sont confrontées;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

13 bis. invite la Commission à s’abstenir de promouvoir toute recommandation politique qui conduirait à une augmentation des relations de travail précaires, à la déréglementation du travail et des horaires de travail, à une réduction des salaires, à des atteintes à la négociation collective ou à la privatisation des services publics ou des systèmes de sécurité sociale;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°13 | ✅️ Adopté

14 bis. souligne qu’il convient encore d’améliorer la collecte de données ventilées par sexe dans des domaines tels que l’emploi informel, l’entrepreneuriat, l’accès au financement et aux soins de santé, la violence à l’égard des femmes et le travail non rémunéré; souligne la nécessité de recueillir et d’utiliser des données de qualité et des preuves scientifiques pour que la conception de politiques puisse s’appuyer sur de vraies informations et des éléments de preuve; invite la Commission et les États membres à recueillir des données ventilées pour mieux évaluer et surveiller les progrès réalisés dans l’élimination de l’écart de rémunération entre hommes et femmes, tout en accordant une attention particulière aux groupes confrontés à des formes multiples et intersectionnelles de discrimination, comme les femmes handicapées, les migrantes et les femmes des minorités ethniques, les femmes roms, les femmes âgées, les mères célibataires et les personnes LGBTIQ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
368
249
35
🤖 Vote électronique
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

15 bis. demande aux États membres de renforcer les capacités des autorités publiques du travail, notamment au niveau des ressources humaines et des capacités techniques et structurelles, afin que les mesures nécessaires soient prises pour faire appliquer les droits des travailleurs définis par la législation ou par voie de convention collective, y compris en imposant des sanctions aux entreprises qui ne les respectent pas; demande en outre qu’une évaluation soit réalisée sur la possibilité de subordonner le financement de l’Union aux entreprises à l’application de normes de travail élevées et à l’absence de pratiques discriminatoires à l’égard des femmes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Amendement n°15 | ✅️ Adopté

16 bis. demande aux États membres de renforcer la protection de la maternité, de la paternité et de la parentalité dans le droit du travail, notamment en augmentant le nombre de jours de congé, en garantissant la rémunération intégrale de ce congé, en réduisant le nombre d’heures de travail pendant la période d’allaitement et en adoptant des mesures appropriées pour mettre en œuvre cette protection, mais aussi en investissant dans la mise en place d’un réseau public gratuit de services d’éducation et d’accueil de la petite enfance et de soins de longue durée; s’oppose à la mise en œuvre de formules de travail souples comme outil de déréglementation du marché du travail et d’affaiblissement des droits des travailleurs; constate que l’indisponibilité, le coût prohibitif et le manque d’infrastructures suffisantes proposant des services de garde d’enfants de qualité demeurent un obstacle majeur – surtout – à la participation à parts égales des femmes à tous les aspects de la société, y compris l’emploi;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
🚫 Aucun amendement
Résolution sur la discrimination publique et le discours de haine à l’égard des personnes LGBTI, notamment les «zones sans LGBTI»
Cette résolution fait suite à celle, datant de novembre, sur la criminalisation de l’éducation sexuelle en Pologne, que j’ai soutenue.Ce texte condamne la montée de l’homophobie et du racisme dans plusieurs États membres. Constatant que les réponses des autorités publiques sont souvent insuffisantes, il formule aussi des recommandations concernant notamment la lutte contre l’homophobie dans le sport et le harcèlement scolaire dont sont victimes les enfants LGBTI, le soutien aux programmes de formations des autorités judiciaires et l’inclusion de la société civile dans la lutte contre le racisme et l’homophobie.Autre point fondamental: cette résolution demande au Conseil de conclure immédiatement la Directive antidiscrimination qui s’y trouve bloquée depuis 11 ans.De plus, je suis ravie que l’amendement codéposé par mon groupe, la GUE/NGL, demandant que les mariages et partenariats homosexuels soient reconnus de manière égale dans tous les États membres, ait été ajouté au texte.Pour toutes ces raisons, je vote évidemment pour cette résolution.
Résolution sur «Une fiscalité équitable dans une économie numérisée et mondialisée: BEPS 2.0»
Des négociations internationales se tiennent actuellement à l’OCDE pour améliorer la taxation des géants d’internet qui pratiquent l’évasion fiscale. En 2018, l’Union a failli adopter ses propres règles, mais la règle de l’unanimité en matière fiscale et le blocage de quelques États membres a permis d’empêcher la conclusion d’un accord.Dans cette résolution, les députés expriment leur inquiétude quant à l’absence d’approche commune au niveau de l’Union. Ils invitent la Commission et les États membres à adopter une position européenne ambitieuse. Par ailleurs, le Parlement soutient l’engagement de la présidente de la Commission de proposer une solution européenne si un accord international n’est pas conclu d’ici fin 2020.Cette résolution n’est pas parfaite, elle plaide pour une compétition fiscale «juste et transparente» quand nous considérons que les régimes fiscaux nationaux ne doivent jamais être mis en concurrence et que la fiscalité ne saurait être un levier de compétitivité pour les entreprises.Le texte est cependant suffisamment ambitieux, notamment en ce qu’il exige que les entreprises paient une part équitable de l’impôt là où l’activité économique réelle et la création de valeur ont lieu, et que les revenus fiscaux soient équitablement répartis entre tous les États membres.Je vote donc pour.
Résolution du Parlement européen du 18 décembre 2019 sur l’état de droit à Malte, après les récentes révélations sur l’assassinat de Daphne Caruana Galizia
Ce texte fait suite aux récentes révélations sur le meurtre de Daphne Caruana, blogueuse maltaise assassinée alors qu’elle enquêtait sur la corruption à Malte. Ses enquêtes montraient les nombreuses ramifications de la corruption endémique sur l’île et visaient explicitement le pouvoir de centre-gauche en place, et le Premier ministre Joseph Muscat en particulier.Cette résolution soutient l’enquête actuelle sur la mort de la journaliste et la liberté de la presse, avec notamment la création d’un prix pour le journalisme d’investigation. Elle réaffirme également le caractère problématique de la situation fiscale de Malte, qui place ce pays en situation de paradis fiscal au sein de l’Union.Devant le scandale et les manifestations massives dans la rue, Joseph Muscat a annoncé qu’il remettrait son mandat à la tête du Parti travailliste le 12 janvier. Le cas échéant, il ne démissionnerait qu’à l’issue de ce vote interne et partisan, ce qui est pour le moins problématique.Cette résolution fait donc part des inquiétudes du Parlement quant aux entorses à l’état de droit. Les critiques en la matière ne peuvent pas être réservées aux seuls gouvernements d’extrême-droite (Pologne, Hongrie...); par souci de cohérence, je vote pour.
Résolution concernant l’initiative européenne sur les pollinisateurs
Cette résolution part du constat que les efforts actuels en matière de préservation des animaux pollinisateurs (les abeilles notamment) ne sont pas suffisants. Elle propose donc une série de mesures faisant suite à une communication de la Commission.Ce texte reconnait notamment l’impact de l’agriculture intensive, de l’utilisation de produits phytosanitaires, de la pollution environnementale et du changement climatique sur le déclin des pollinisateurs. Il souligne le rôle central que la politique agricole commune doit jouer dans l’éradication de ces causes plutôt que dans leur financement comme c’est le cas actuellement et demande donc à la Commission de décourager les pratiques d’agriculture intensive.Je suis d’accord avec ces mesures et vote donc pour.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cet accord vise à mettre l’Union européenne en conformité avec une décision de la Cour européenne de justice en permettant à tous les transporteurs aériens européens d’avoir le même accès aux voies aériennes entre les États membres et la Chine. Bien que technique, cet accord s’inscrit dans le contexte de l’ouverture du ciel européen à laquelle je m’oppose. En effet, cette ouverture participe à l’augmentation du trafic aérien et donc de la pollution, et elle ne garantit pas le respect des normes sociales européennes par les pays tiers, créant ainsi du dumping social. Pour ces raisons, je vote contre.
Résolution sur la position du Parlement européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe
La nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen souhaite engager un processus de réflexion sur l’avenir de l’Union européenne sous la forme d’une conférence. Celle-ci devrait débuter en mai et se dérouler sur deux ans. Elle aurait pour but d’impliquer un échantillon représentatif des citoyens européens et de leur donner la possibilité de contribuer à réformer l’UE. Les discussions entre la Commission, le Conseil et le Parlement sont désormais engagées pour préciser le format exact de cette conférence.Le Parlement propose avec ce texte une organisation de travail pour le moins complexe: la conférence serait composée de multiples organes (plénière de la conférence, agora citoyenne, agora jeune, comité de direction et conseil exécutif de coordination). Par ailleurs, je ne suis pas dupe de l’utilisation politicienne du calendrier, la conférence devant s’achever sous présidence française du Conseil et donc à quelques semaines des présidentielles de 2022.Pour autant, ce texte exhorte le Conseil et la Commission à s’engager dans la voie d’une possible modification des traités, et souligne qu’un mécanisme permanent de participation citoyenne devrait être envisagé. Sans signer de chèque en blanc, je préfère les défier de tenir leurs engagements, et je m’abstiens.
Résolution sur la position du Parlement européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe
. – Cette résolution vise à pousser le Conseil à adopter sa position concernant la tenue de la Conférence sur l’avenir de l’Europe puisque, pour des raisons opaques, celui-ci a pris beaucoup de retard. Il s’agit également de rappeler la volonté du Parlement européen de garantir la pleine participation des citoyens et le respect de leur voix au sein de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Je regrette que cette résolution ne mentionne pas les problèmes posés par le Traité de Lisbonne et qu’elle aborde la nécessité d’une simple « réévaluation » de l’Union plutôt que d’une réelle « rupture ». Cependant, je suis satisfaite que la modification des traités soit une possibilité inscrite noir sur blanc. C’est pour cette raison que je vote pour cette résolution. Cependant, je resterai très attentive et vigilante à ce que la parole des citoyens dans le cadre de cette Conférence soit véritablement respectée, prise en compte et suivie de faits.
Résolution sur la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées pour l’après-2020
. – Cette proposition de résolution vise à donner la position du Parlement dans le cadre de la prolongation de la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées. Ce texte est exhaustif et inclusif. Il aborde un large panel de réalités et de situations auxquelles sont confrontées les personnes en situation de handicap, allant de la vie quotidienne au monde du travail, en passant par la prise en compte des problématiques spécifiques aux personnes en situation de handicap réfugiées, ou encore aux enfants et aux jeunes. La situation spécifique des femmes et des filles en situation de handicap y est également rappelée. De plus, les effets négatifs des mesures d'austérité sur le niveau de vie des personnes en situation de handicap ainsi que sur l'augmentation des niveaux de pauvreté et d’exclusion sociale de celles-ci sont mentionnés. Enfin, je suis aussi contente que la situation des aidants soit prise en compte. Je vote évidemment pour cette proposition de résolution.
Initiative citoyenne européenne: mesures temporaires concernant les délais pour les phases de collecte, de vérification et d'examen au vu de l'épidémie de COVID-19
. – Ce rapport vise à modifier le règlement sur les Initiatives citoyennes européennes, initiatives qui permettent aux citoyens de proposer de nouvelles législations à la Commission européenne. Il s’agit ici d’allonger de 6 mois le délai de collecte et de vérification des signatures pour faire suite à la crise du Covid-19. Ainsi, les initiatives pour lesquelles des signatures auraient dû être collectées entre le 11 mars et le 11 septembre 2020 voient leur période s’étendre jusqu’au 11 septembre 2021, ou plus tard encore si les circonstances le demandent. Je vote pour cette prolongation.
Résolution sur la protection européenne accordée aux travailleurs transfrontières et saisonniers dans le contexte de la pandémie de COVID-19
. – Cette résolution concerne les divers problèmes qu’ont pu rencontrer les travailleurs mobiles au sein de l’UE (travailleurs frontaliers, détachés, saisonniers) lors de la crise du Covid-19. En effet, au début de l’épidémie, les frontières ont été fermées sans coordination, laissant les travailleurs mobiles dans l’incertitude ou même bloqués loin de chez eux. Ensuite, ces restrictions ont été levées à la hâte, notamment pour permettre aux travailleurs saisonniers de se déplacer afin de répondre à des pénuries sectorielles. Je suis contente que la position de mon groupe, la GUE/NGL, liant indissociablement la libre circulation des travailleurs à la protection adéquate de leur santé et de leur sécurité au travail ait été entendue lors des négociations autour de cette résolution. De plus, je suis ravie que l’amendement de mon collègue Marc Botenga critiquant le dumping social ait été adopté. Pour toutes ces raisons, je vote pour ce texte.
Détachement de conducteurs dans le secteur du transport routier
. – Ce rapport lié au Paquet Mobilité concerne le détachement des chauffeurs routiers. Il s'agit de mettre en place une "lex specialis-loi spéciale" car la directive sur le détachement des travailleurs ne couvre pas les chauffeurs routiers. Cependant, ni le transport bilatéral (entre un pays A et un pays B), ni le transit (passage dans un pays C lors d'un transport entre un pays A et un pays B) ne sont inclus et il est possible de faire deux opération de cabotage pendant le trajet aller-retour sans être soumis à ces règles. Pourtant, ces modes de transport représentent l'essentiel des déplacements au sein de l'Union européenne. Ces mesures ne permettent donc pas de réduire suffisamment le dumping social, ou de façon bien trop maigre. Pour ces raisons et pour poursuivre la position défendue par la France Insoumise dans son programme, je vote contre ce texte.
Exigences minimales relatives aux durées maximales de conduite journalière et hebdomadaire et à la durée minimale des pauses et des temps de repos journalier et hebdomadaire; localisation au moyen de tachygraphes
. – Ce rapport lié au Paquet Mobilité concerne les conditions de travail des chauffeurs routiers. Les discussions ont été très âpres entre le Parlement européen et le Conseil, notamment sur la période de référence qui sert de base sur laquelle sont calculées le temps de travail et le temps de repos des chauffeurs routiers, et je regrette que cette période soit passée de 2 à 3 semaines. Cependant, ce texte comporte des avancées notables comme l'interdiction du repos en cabine pour les repos de 45h qui devra maintenant être organisé dans des logements payés par les employeurs. De plus, je suis ravie de l'obligation du retour du chauffeur chez lui toutes les trois semaines et de l'implémentation de tachygraphes dans les camions qui permettront de connaitre réellement les heures de travail des chauffeurs. Enfin, je suis contente de l'inclusion des conducteurs de véhicules utilitaires légers de plus de 2,5 tonnes dans ces mesures. Je vote pour ce texte qui permettra de réelles améliorations des conditions de travail des routiers et je me réjouis de poursuivre ma collaboration avec les organisations syndicales pour continuer afin d'améliorer toujours davantage les conditions de travail des chauffeurs routiers et de tous les travailleurs européens.
Exercice de la profession de transporteur par route et accès au marché du transport international de marchandises par route
. – Ce rapport lié au Paquet Mobilité concerne le cabotage, c'est-à-dire le droit pour un transporteur routier de réaliser des livraisons en plus de son itinéraire principal (donc de s'arrêter à un point C lors d'un transport entre un point A et un point B). Ce rapport comporte deux grosses avancées défendues par le Parlement européen. La première concerne la période de 4 jours de carence, c'est-à-dire l'interdiction pour un camion de retourner dans le même Etat membre durant ce délais, qui s'ajoute à la limite de 3 opérations en 7 jours, c'est un vrai moyen de limiter le dumping social. La seconde avancée est l'obligation pour le camion de rentrer toutes les 8 semaines dans son pays d'établissement. Cette mesure a été au coeur d'un dur conflit entre les Etats membres de l'ouest et ceux de l'Europe centrale car il s'agit d'éviter les entreprises boites aux lettres, c'est-à-dire les entreprises n'ayant qu'une adresse dans un Etat membre et lui permettant ainsi d'effectuer du transport dans toute l'Union européenne en donnant la protection sociale et le salaire le plus bas possible à ses chauffeurs. Je vote pour ce texte qui permettra de réelles avancées pour lutter contre le dumping social.
Loi européenne sur le climat
La loi européenne sur le climat s’inscrit dans le cadre de l’objectif de neutralité climatique pour 2050. Le rehaussement de la cible intermédiaire de réduction de gaz à effet de serre (GES) a été voté par le Parlement. Alors que la Commission proposait une réduction de l’ordre de 55% des émissions de GES à l’horizon 2030, le Parlement a arraché la demande d’une réduction de 60% aux membres les plus conservateurs du Parlement. Si c’est une avancée par rapport à la proposition initiale, que j’ai évidemment soutenue en votant pour ce texte, il faut souligner que le Parlement a manqué l’occasion d’envoyer un signal fort. En effet, en accord avec la science et l’ONU, il faudrait une réduction de 70% des émissions pour faire de l’Union européenne un continent neutre climatiquement en 2050, eu égard à la responsabilité historique du continent européen en matière de réchauffement climatique, cible que nous continuerons de défendre au sein de la délégation.
La sécurité du tunnel sous la Manche dépendait avant le Brexit d’une autorité régie par le cadre communautaire. L’objet de cette décision revient à ce que cette autorité conserve ses prérogatives malgré le Brexit. J’ai voté ce texte pour afin de ne pas tomber dans un vide juridique concernant la sécurité des usagers.
L’objet de cette décision vise à octroyer la compétence de négociation à la France pour les affaires qui concernent le tunnel sous la Manche. J’ai voté pour ce texte parce que le tunnel part de France, il est donc naturel que ce soit ce pays qui négocie avec le Royaume-Uni.
Résolution sur la garantie pour la jeunesse
Cette résolution du Parlement invite le Conseil à renforcer l’efficacité de la Garantie européenne pour la jeunesse. Face aux coupes budgétaires, au dumping social et à la précarité grandissante des jeunes, le Parlement propose un texte ambitieux dans lequel bon nombre de mes amendements ont été repris, notamment concernant les stages qui doivent prendre la forme d’accords écrits, être payés décemment et ne jamais remplacer un emploi. Je me félicite également que ce texte évoque les services publics de l’emploi qui souffrent de mesures d'austérité imposées suite à la précédente crise financière; j’ai donc voté pour cette résolution.
Résolution sur la réduction du taux de sans-abrisme dans l’Union européenne
Cette résolution sur le sans-abrisme rappelle des faits élémentaires pour lesquels nous nous battons. Elle évoque le fait que le droit au logement est un droit fondamental pour tous et rappelle l’objectif de mettre un terme au sans-abrisme d’ici à 2030 au sein de l’Union européenne. La résolution accorde une place privilégiée au logement social et abordable -ce dont je me félicite en tant que rapporteure fictive sur un rapport ciblant ce sujet au sein de la commission de l’Emploi et des affaires sociales- et la prise en compte des difficultés des personnes sans-abri pour l’exercice de leurs droits les plus élémentaires tels que l’accès aux soins de santé, l’éducation ou les services sociaux. Y sont dénoncés les discriminations que subissent ces citoyens comme les crimes de haine, de violence et la stigmatisation sociale. J’ai donc naturellement voté pour cette résolution.
Bilan des élections européennes
Ce rapport fait le bilan des élections européennes passées et vise à faire des propositions pour les prochaines. En tant que rapporteure fictive, j’ai pu intégrer des mesures auxquelles je suis particulièrement attachée, le droit de vote dès 16 ans et la facilitation d’accès au vote, pour les personnes sans-abri et les personnes en situation de handicap. La question de la parité est centrale: nous demandons des listes alternées entre femmes et hommes. De plus, ce rapport propose de mettre à l’ordre du jour de la conférence sur l’avenir de l’Europe la mise en place de listes transnationales aux élections européennes. Il s’agirait, en plus des listes nationales habituelles, d’avoir des listes communes aux différents Etats membres sur lesquelles des députés seraient élu par famille politique. Les candidats chefs de file qui composeraient ces listes transnationales seraient candidats à la présidence de la Commission. Le rapport ne se positionne pas sur ces deux sujets mais propose qu’ils soient débattus lors de la conférence sur l’avenir de l’Europe. Afin d’injecter plus de démocratie et de transparence au sein de l’Union européenne et parce qu’un certain nombre des amendements que je proposais ont été intégrés, je vote pour ce rapport.
Résolution sur l’interdiction de fait du droit à l’avortement en Pologne
Face à l’effroyable décision du Tribunal Constitutionnel polonais entrainant l’interdiction de facto du droit à l’avortement en Pologne, le Parlement a adopté cette résolution afin de rappeler des fondamentaux : la restriction du droit à l’avortement n’élimine nullement les avortements et met en danger la santé et la vie des femmes.De plus, je me réjouis qu’il soit rappelé clairement que les droits des femmes sont des droits humains. C’est pourquoi cette résolution témoigne de son soutien et de sa solidarité avec les polonaises qui manifestent depuis plus d’un mois ainsi qu’avec les personnes LGBT+ également victimes de répression. Ce texte condamne également la décision du ministre polonais de la Justice d’entamer la procédure de retrait de la Pologne de la Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes. La résolution alerte également sur le recours abusif à la clause de conscience des médecins et invite à abroger la loi restreignant l’accès de la pilule contraceptive d’urgence. J’ai évidemment voté pour cette résolution.
Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) 2014-2020: mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la COVID-19
La crise a d’ores et déjà eu de graves conséquences économiques et sociales. Elle a aggravé la situation de plus de 109 millions de personnes touchées, ou menacées, par la pauvreté.C’est dans ce contexte que la Commission propose une augmentation des fonds alloués au Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) qui soutient directement les associations caritatives et les États membres pour apporter une assistance matérielle, nourriture ou vêtements par exemple, aux plus démunis.J’ai évidemment voté pour ce rapport en sachant que la France fait partie des premiers bénéficiaires de ce fonds et que des associations comme les Restos du Cœur, le Secours Populaire, la Croix-Rouge ou encore la Fédération française des banques alimentaires comptent sur ce fonds pour poursuivre leurs actions.Je suis également satisfaite du fait que ce règlement appelle à une meilleure prise en compte du phénomène de féminisation de la pauvreté.
Accès à un logement décent et abordable pour tous
Aujourd’hui, 80 millions de citoyens européens sont incapables de faire face au coût de leur logement. Ainsi, bien qu’il s’agisse d’un droit fondamental, l’accès au logement reste encore difficile pour une grande partie de la population.Pour la première fois depuis 2013, le Parlement s’est emparé du problème du mal-logement via ce rapport qui a pour objectif de garantir l’accès à un logement décent et abordable pour tous. Ce texte est novateur, il s’attaque à la financiarisation du logement, pratique que je dénonce depuis de nombreuses années, notamment aux côtés du collectif Jeudi Noir.En tant que rapportrice fictive, je me suis battue afin d’ajouter des dispositions essentielles pour la lutte contre le mal-logement : mise en place d’un droit opposable au logement au niveau européen, instauration d’une trêve hivernale européenne, engagement de rénovation d’au moins 3% du parc immobilier par an, hausse des investissements publics, et enfin renforcement des droits des locataires devant un tribunal en cas d’expulsion.J’ai évidemment voté en faveur de ce rapport qui est un signal fort envoyé à la Commission et aux États membres, qui se doivent maintenant d’agir.
Droit à la déconnexion
Alors que le télétravail devient la règle pour de nombreuses professions, la frontière entre vie privée et vie professionnelle est rapidement devenue floue pour ces travailleurs.Afin de répondre à ce problème, ce rapport du Parlement européen appelle la Commission à présenter un projet de directive visant à établir un droit à la déconnexion pour tous les travailleurs européens.Ce qui devait être une initiative nécessaire et ambitieuse, a été sapée par un amendement voulu par le PPE et déposé par le S&D. Celui-ci appelle à attendre 3 ans avant d’agir au niveau européen pour établir un droit à la déconnexion. Le prétexte avancé, dire qu’il existe déjà un accord entre partenaires sociaux européens, est inexact. Pour preuve, les syndicats européens appellent à voter contre cet amendement et contre ce texte, si l’amendement est adopté. En accord avec la demande des syndicats, j’ai décidé de voter contre ce rapport. Si je soutiens évidemment le droit à la déconnexion, je ne peux accepter que des prétextes fallacieux soient utilisés afin de maintenir le statu quo actuel pendant plusieurs années encore, au détriment des travailleurs.
Facilité pour la reprise et la résilience
La facilité pour la reprise et la résilience (RRF) est le principal instrument du plan de relance européen, il vise à booster l’économie pour faire face à la crise sanitaire, et s’élève à 672,5 milliards d'euros.Nous soutenons le plan de relance, même si ce dernier pourrait être largement perfectible : si le montant semble énorme, en réalité il ne représente que 0,7% d’un PIB européen qui aura diminué de 6,4% en 2020.Par ailleurs, le principal problème réside dans le fait que pour qu’un État membre puisse être bénéficiaire, il faut que son plan de relance soit conforme avec une partie significative des recommandations spécifiques du Semestre européen. Dans le cas contraire, la Commission pourra refuser l’attribution de la somme allouée. Cette disposition est inacceptable car elle marque un pas de plus dans la prise de pouvoir de la Commission dans le contrôle des politiques des États membres avec l’imposition de politiques austéritaires et contraires à l’intérêt général.Enfin, il est dommage que l'objectif climat ne soit pas aussi ambitieux que ce que nous demandions. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de m’abstenir lors de ce vote.
Banque centrale européenne - rapport annuel 2020
Chaque année, le Parlement vote un texte sur la politique de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un contexte inédit de crise sanitaire, sociale et économique, l’occasion était donnée au Parlement d’avoir un regard critique sur la politique monétaire traditionnelle.Malheureusement, le Parlement a fait preuve de peu d’ambition. Le rapporteur a été hermétique aux propositions de notre groupe et le texte reste majoritairement un statu quo. Je regrette par ailleurs que des questions primordiales telles que la parité et le changement climatique aient été peu traitées.Le Parlement a manqué une opportunité de demander davantage de contrôle démocratique à la Banque centrale, qui est aujourd’hui totalement indépendante et peu contrôlée. Le peu d’ambition de ce texte, et l’oubli de sujets essentiels, m’ont poussé à voter contre ce rapport.
Réduire les inégalités, avec une attention particulière à la pauvreté des travailleurs
En Europe, 1 travailleur sur 6 est payé à bas salaire, et 7 travailleurs sur 10 payés au salaire minimum disent souffrir de difficultés financières. Le phénomène des travailleurs pauvres est préoccupant et mérite d’être mis à la table des priorités. C’est pourquoi ma collègue du groupe de La Gauche Özlem Demirel, s’est employée à rédiger un texte ambitieux, visant à inclure toutes les formes que revêt la pauvreté: mal-logement, contrats précaires, salaire minimum… Malheureusement, ce texte a été détricoté par les députés de droite, qui y considèrent «que le travail de plateforme favorise de manière générale l’insertion professionnelle» ou encore que le salaire minimum devrait être déterminé en prenant en compte la «compétitivité». Je regrette que l’idéologie libérale puisse saper un sujet aussi important, d’autant plus que le nombre de travailleurs pauvres augmentera dans les prochaines années en raison des conséquences de la crise sanitaire. C’est pourquoi, impliquée au quotidien contre la précarité des travailleurs des plateformes numériques, et luttant pour un salaire minimum européen juste et décent, j’ai pris la décision de m’abstenir lors du vote de ce texte.
Résolution sur les enjeux à venir pour les droits des femmes en Europe, plus de 25 ans après la déclaration et le programme d’action de Beijing
25 ans après la Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, le Parlement a pris l’initiative de rédiger un bilan des objectifs qui avaient été fixés, tout en intégrant les nouveaux enjeux mis en lumière par la crise du Covid-19.Il en ressort qu’au sein de l’Union européenne, les droits des femmes et des filles avancent lentement, voire régressent. Pour cette raison, le texte appelle les États membres à appliquer le programme d’action issu de la Conférence, et d’aller encore plus loin en intégrant les enjeux émanant de la crise du Covid-19. Le texte demande par exemple une prise en compte systématique des questions de genre dans les domaines d’action et programmes financés par l’Union européenne, des mesures pour remédier à la féminisation de la pauvreté ou encore des outils contraignants de transparence des salaires. J’ai évidemment voté pour ce texte.
Vers un mécanisme européen d’ajustement des émissions de carbone aux frontières compatible avec l’OMC
Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières vise à prévenir les fuites carbones, c’est-à-dire le fait que des activités émettrices de CO2 soient relocalisées vers des pays non-membres de l’Union européenne, là où la législation est plus souple, où cela coûte moins cher de polluer. Pour ce faire, les importateurs devront payer un « prix carbone » identique à celui des producteurs européens. Cependant, à l’exception du secteur énergétique, il existe de sérieux doutes quant à l’existence réelle de fuites carbones. Elles sont en effet couvertes par des allocations gratuites de quotas d’émission de CO2 accordées aux entreprises européennes, qui constituent de fait un droit de polluer en toute impunité.Par ailleurs, ce texte est en réalité une extension du marché carbone, dont nous réclamons l’abandon dans le programme pour les élections européennes. Le marché carbone s’est révélé totalement inefficace pour faire baisser les émissions.Enfin, le mécanisme est à trou, car il ne couvre ni les émissions résultant du transport des marchandises, ni les importations agricoles, alors qu’elles sont toutes les deux d’importantes sources d’émissions de CO2.Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter contre ce rapport.
Devoir de vigilance et responsabilité des entreprises
En Europe, les violations des droits de l’homme, les atteintes à l’environnement et les faits de corruption dans les chaînes de valeur des entreprises sont courants et donnent rarement lieu à des sanctions ou des réparations judiciaires appropriées.Pour répondre à ce problème, ce texte propose la mise en place d’une obligation pour les entreprises de mettre en œuvre toutes les mesures proportionnées et adéquates afin d’identifier, prévenir, et faire cesser ces pratiques.Je me réjouis de la portée de ce texte étant donné qu’il couvre toutes les grandes entreprises, ainsi que les petites et moyennes entreprises côtés et à risque, y compris celles qui ne sont pas européennes.Grâce à ce texte, elles seront soumises à une série d’obligations telles que la publication d’une stratégie de vigilance, afin de prévenir les risques susmentionnés, la consultation des parties prenantes, en particulier les syndicats, ou encore la mise en place des mécanismes d’alertes internes. Par ailleurs, ce texte prévoit de lourdes sanctions administratives en cas de manquement; c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Mise en œuvre de la directive 2000/78/CE du Conseil portant création d'un cadre général en faveur de l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail à la lumière de la CNUDPH
Aujourd’hui, seules 50,6% des personnes en situation de handicap occupent un emploi, ce qui signifie que le taux de chômage de cette catégorie de la population est deux fois plus élevé que celui de la population globale.Pour pallier cela, ce texte appelle à mettre pleinement en œuvre la convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées de 2010, et à mettre à jour un texte européen sur l’égalité en matière d’emploi.Afin de faciliter l’emploi des personnes en situation de handicap, le texte est force de proposition. Il demande par exemple de garantir la mise en place d’aménagements raisonnables sur le lieu de travail et de maintenir les prestations d'invalidité en cas d’emploi. J’ai évidemment soutenu ce texte.
Semestre européen pour la coordination des politiques économiques: aspects liés à l'emploi et à la politique sociale dans la stratégie annuelle 2021 pour une croissance durable
Ce texte vise à donner la position du Parlement sur la dimension sociale du Semestre européen. Je me réjouis du fait que le texte soit critique vis-à-vis de ce Semestre. En effet, il souligne le fait qu’il a échoué à résoudre les déséquilibres sociaux et les déséquilibres en matière d'emploi au sein de l’Union et appelle à sa réforme, afin qu’il ait une portée davantage sociale. Il est primordial que l’accent soit mis sur l’équité et les droits sociaux et non pas sur les objectifs économiques et la rigueur, c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Au sein de l’Union européenne, certains États membres violent constamment l’état de droit, c'est-à-dire le principe selon lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit, au même titre que les individus.En novembre dernier, après deux ans de négociations, un accord a été trouvé pour établir un mécanisme de conditionnalité lié à l’état de droit. Il prévoit une liste d’exemples de violations possibles de l’état de droit, qui inclut également la «mise en danger de l'indépendance du système judiciaire». En cas de violation de ces principes, le versement des fonds européens pourra être levé.Cependant, nous sommes maintenant en mars, et le mécanisme n’est toujours pas mis en œuvre alors qu’il aurait dû l’être dès le 1er janvier 2021. L’objectif principal de ce texte est de rappeler que le règlement de conditionnalité à l’état de droit est entré en vigueur et est contraignant. Il appelle la Commission à appliquer le mécanisme, en déclarant que si elle ne remplit pas ses obligations, le Parlement pourra saisir la Cour de Justice de l’Union européenne pour faire constater cette violation. Le respect de l’état de droit étant une priorité pour moi, j’ai évidemment soutenu ce texte.
Mise en oeuvre des directives sur la qualité de l'air ambiant: directive 2004/107/CE et directive 2008/50/CE
La pollution atmosphérique, en plus d’avoir des effets négatifs sur l’environnement, est le principal risque environnemental pour la santé. Chaque année, environ 400 000 personnes meurent prématurément de ses conséquences. Au sein de l’Union, plusieurs textes existent afin de préserver la qualité de l’air, cependant les bilans établis montrent que malgré un progrès global, le défi de la qualité de l’air est encore loin d’être résolu.Ce rapport d’initiative répond aux bilans qui ont été faits en proposant des améliorations afin de remplir les objectifs de protection de la santé humaine, animale et environnementale.Plutôt ambitieux au départ, ce texte a été affaibli par la droite. Il recommande en effet d’aligner les normes de l’UE sur les lignes directrices de l’OMS, au détriment de “l’alignement plein et complet” que nous soutenions.Malgré cela, le texte reste positif, il propose par exemple d’élargir la législation actuelle à d’autres polluants, et invite les autorités locales à concevoir des plans d'urbanisme durables avec des mesures telles que la création d'espaces verts, de zones piétonnes, mais aussi encourage l'utilisation de transports publics accessibles. Pour ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte.
Projet de règlement du Parlement européen fixant le statut et les conditions générales d’exercice des fonctions du Médiateur européen (statut du Médiateur européen) et abrogeant la décision 94/262/ECSC, CE, Euratom
La Médiatrice européenne a pour fonction d’examiner les plaintes contre des institutions, organes et agences de l’Union européenne. Ces plaintes peuvent être déposées par des citoyens ou des résidents des pays de l’Union européenne, ou par des associations ou entreprises de l’Union.Le statut de la Médiatrice européenne n’a pas été modifié depuis le traité de Lisbonne. Plus de dix ans après, le Parlement a souhaité adapter ce statut aux nouvelles réalités et pratiques institutionnelles.Le nouveau règlement est très ambitieux, notamment car il donne le droit à la Médiatrice de mener des enquêtes de sa propre initiative et lui confère un rôle explicite dans la surveillance du harcèlement – qui pourrait certes être encore renforcé –, des dénonciations et des conflits d’intérêts dans les institutions, bureaux, organes et agences de l’Union.Je me réjouis des nouvelles prérogatives accordées à la Médiatrice, j’ai donc voté en faveur de ce texte.
Loi européenne sur le climat
La loi européenne sur le climat est centrale dans la politique environnementale européenne. En octobre 2020, le Parlement européen avait adopté un texte qui demandait, entre autres, un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 60 % d’ici 2030 par rapport au niveau d’émissions de 1990, ainsi que la neutralité climatique d’ici 2050 pour chaque Etat membre et pour l’Union dans son ensemble. De notre côté, nous défendions un objectif de réduction des émissions de 65%-70 %, conformément aux recommandations du GIEC.Le nouveau texte qui nous a été proposé est très décevant, car bien en deçà de la position initiale du Parlement, elle-même insuffisante. En effet, l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050 ne s’appliquera finalement qu’à l’Union et l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet serre a été revu à la baisse, désormais fixé à au moins 55 % (52,8 % de réduction brut). Ce texte manque clairement d’ambition alors que la situation climatique s’aggrave et que l’Agence internationale de l’énergie prévoit un rebond des émissions de 5 % cette année.. Pour toutes ces raisons j’ai voté contre ce texte
Rapport 2020 de la Commission sur l’état de droit - COM(2020)0580
Le 30 septembre 2020, la Commission européenne a publié son premier rapport sur l’État de droit, qui a pour objectif de cartographier la situation de l’État de droit dans chacun des États membres de l’Union européenne. Autrement dit, elle analyse si la puissance publique, au sein des États membres, est soumise aux règles de droit, au même titre que les individus.Dans ce texte, le Parlement donne sa position concernant ce nouveau mécanisme et les évaluations qui ont été rendues pour chaque État membre. Le Parlement a accueilli favorablement le rapport de la Commission, car il permet de promouvoir une culture de l’État de droit. Cependant, même si ce mécanisme est bienvenu, je me réjouis que le Parlement ait émis un certain nombre de critiques afin de procéder à son amélioration. Ainsi, le rapport de la Commission est jugé trop descriptif, de portée limitée car ne fournit pas une analyse suffisante de la situation dans les États. Par ailleurs, le Parlement rappelle que la priorité principale de la Commission devrait être d’appliquer le droit de l’Union en cas de violation de l’État de droit. J’ai voté en faveur de ce texte.
Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes
Alors que certains États membres de l’Union européenne régressent en matière de santé et de droits génésiques et sexuels, ce texte aborde des thèmes importants en rappelant le droit de disposer de son corps et de décider de sa sexualité.Je me réjouis de la portée de ce texte qui traite de façon large les inégalités entre les genres, l’accès à la santé et aux droits génésiques et sexuels des femmes et l’accès à l’éducation sexuelle. Malgré un intense lobbying de la part d’organisations d’extrême-droite et conservatrices, des prises de positions fortes sont assumées concernant la dépénalisation de l’avortement, la clause de conscience, les violences gynécologiques et obstétricales ou encore la précarité menstruelle. Il est par exemple demandé aux États membres de veiller à mettre des produits menstruels gratuits à la disposition de toute personne qui en a besoin.Les divisions internes au Parlement concernant les droits génésiques et sexuels, émanant notamment de l’extrême-droite mais aussi de la droite, sont la preuve que des acquis comme le droit à l’avortement ne sont pas inébranlables. Je pense que ce texte est à la hauteur des enjeux qui en découlent, raison pour laquelle j’ai évidemment voté en faveur de ce rapport.
Modifications du règlement intérieur du Parlement concernant les articles 99, 197, 213, 214, 222, 223, 230 et 235, l'annexe V et l'ajout d'un nouvel article 106 bis
Ce texte vise à modifier le règlement intérieur du Parlement européen. Je me réjouis que les amendements que j’ai co-déposés sur la parité dans les bureaux soient présents dans ce texte. Maintenant, un équilibre de genre dans les bureaux des commissions ainsi que dans les délégations interparlementaires sera nécessaire. D’une part, le ou la président.e et le ou la premier.e vice-président.e ne pourront plus être du même genre. D’autre part, la parité devra également s’appliquer pour les autres membres du bureau du Parlement. C’est une avancée qui était nécessaire et urgente, et je suis vigilante à ce que la même direction soit prise dans les autres formations du Parlement européen. Autre élément positif : ce texte accorde au Parlement de nouvelles compétences en matière de fonds fiduciaires de l’Union pour les actions extérieures. J’ai évidemment voté en faveur de ce texte.
Vieillissement de la population du vieux continent - possibilités et enjeux liés à la politique du vieillissement de la politique après 2020
Après le constat d’une diminution de la population de l’Union européenne ainsi qu’une baisse des taux de natalité et de fécondité, ce texte traite des dynamiques démographiques relatives au vieillissement de la population. Certains éléments positifs sont à relever, notamment concernant la nécessité de renforcer les systèmes de sécurité sociale et de soins de santé. Je me réjouis également du fait qu’une description détaillée soit faite sur les difficultés que rencontrent les aidants, tout en appelant la Commission à adopter une stratégie en leur faveur.Cependant, je regrette certaines formulations utilitaristes concernant l’opportunité que représenterait « l’économie des seniors », tout en promouvant l’accès au travail des personnes âgées de 60 ans et plus. Des passages très maladroits se trompent de combat en encourageant les femmes seniors à travailler au-delà de l’âge légal de retraite afin d’augmenter leurs revenus accumulés tout au long de leur vie. Ces formulations néo-libérales sont regrettables, d’autant plus quand on sait que l’augmentation de l’espérance de vie est en partie due à la diminution de l’âge de départ à la retraite. J’ai donc décidé de m’abstenir lors du vote de ce texte.
Résolution sur la situation au Nicaragua
À quelques mois de l’élection présidentielle au Nicaragua, les arrestations de dirigeants d’opposition et potentiels candidats à l’élection se multiplient. Une vingtaine ont été recensées en seulement un mois. La situation est critique, le président actuel Daniel Ortega est à l’origine d’une forte répression politique afin de briguer son quatrième mandat. Le texte contient de très bons éléments et demande la libération des prisonniers politiques tout en condamnant la répression. Il s’inquiète de la dérive autoritaire du régime et appelle au retour du dialogue national. Cependant, je regrette que le texte soutienne l’ingérence américaine, en s’appuyant sur les recommandations de l’Organisation des États américains (OEA) plutôt que sur celles de Michelle Bachelet, haute responsable aux droits de l’homme de l’ONU, en ce qui concerne les élections. J’ai d’ailleurs déposé deux amendements pour dénoncer la chasse aux sorcières des anciens sandinistes et pour demander la mise en place d’une mission d’observation des élections. Malgré cela, j’ai tout de même décidé de soutenir ce texte en raison de l’urgence de la situation au Nicaragua.
Résolution sur les violations du droit de l’UE et des droits des citoyens LGBTIQ en Hongrie par suite de l’adoption de modifications de la législation au Parlement hongrois
Le 15 juin 2021, le Parlement hongrois a voté en faveur d'amendements proposés par le Fidesz, qui restreignent sévèrement la liberté d'expression et les droits des enfants. Cette loi interdit « la représentation et la promotion d'une identité de genre différente du sexe assigné à la naissance, le changement de sexe et l'homosexualité » dans les écoles, à la télévision et dans les publicités sur toutes les plateformes destinées aux personnes de moins de 18 ans, même à des fins éducatives. Cette loi exclut qu'un tel contenu puisse être considéré comme une annonce de service public ou une publicité de responsabilité sociale, même destiné aux adultes. Elle introduit des amendements à la loi sur la protection de l'enfance, à la loi sur la protection de la famille, sur l'activité publicitaire commerciale, sur les médias et à la loi sur l'éducation publique.Je considère que cette loi est contraire au droit européen et à la charte des droits fondamentaux ainsi qu'aux droits des personnes LGBTIQ en Hongrie. C'est pourquoi j'ai voté en faveur de la résolution « Violation du droit de l'UE et des droits des citoyens LGBTIQ en Hongrie par suite de l'adoption de modifications de la législation au Parlement hongrois ».
Conditions de travail, droits et protection sociale justes pour les travailleurs de plateformes - nouvelles formes d'emploi liées au développement numérique
Au cours des dernières années, les plateformes numériques, telles Uber et Deliveroo se sont développées en Europe en s’appuyant sur l'utilisation frauduleuse du statut de faux-indépendant. Ainsi leurs coursiers à vélo et leurs chauffeurs VTC n’ont ni accès au droit du travail, ni à la protection sociale et sont dans une situation de précarité, alors même qu'ils sont soumis dans les faits à un lien de subordination.Ce rapport, sur lequel j’étais rapportrice fictive pour mon groupe politique, adresse ces enjeux fondamentaux et propose des solutions ambitieuses telles que la mise en place d’une présomption de relation d’emploi en faveur des travailleurs qui doit s’appliquer dès le premier jour de la relation de travail, le renversement de la charge de la preuve grâce auquel ce sera à la plateforme de prouver que le travailleur est un vrai indépendant, et exclut totalement la création d’un statut tiers. Pour autant, les travailleurs qui sont vraiment indépendants et jouissent des prérogatives de ce statut, pourront bien évidemment le rester.J’espère que la Commission suivra les recommandations de ce rapport, qui a pu compter sur ma voix et sur le soutien d’une large majorité au Parlement, dans sa proposition prévue le 8 décembre 2021.
Renforcer la transparence et l’intégrité des institutions de l’UE par la création d’un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique
Les négociations autour de la création d'un organisme d'éthique indépendant, rapport sur lequel j’étais rapporteure fictive pour mon groupe politique, ont été très compliquées. En effet, la droite et les libéraux ont cherché, par tous les moyens, à tuer dans l’œuf l’idée même d’un nouvel organisme d’éthique ayant pour vocation de se pencher sur les conflits d'intérêts, les portes tournantes et les méthodes douteuses des lobbyistes au sein des institutions européennes.Si deux de mes priorités sont bien présentes dans ce rapport -limiter à un tiers maximum les anciens commissaires et eurodéputés membres de cet organisme afin d’assurer son indépendance et une fusion future entre les organismes d’éthique de chaque institution au sein de ce nouvel organisme d’éthique indépendant-, je regrette que le rapport ne propose pas d’octroyer de véritables pouvoirs à l’organisme comme celui de décider ou de sanctionner. Le résultat est décevant et le Parlement rate le coche. Si je vote pour ce rapport, c’est parce que je soutiens toute initiative liée à l’amélioration de l’éthique au sein de l’Union européenne, mais il sera nécessaire de faire preuve de plus d’ambition à l’avenir.
Résolution sur la désignation de la Fédération de Russie comme État soutenant le terrorisme
Cette résolution entend qualifier la Russie d’«État soutenant le terrorisme». Il est indéniable que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sont commis en Ukraine par le régime russe, dont je condamne, avec la plus grande fermeté, les méthodes employées – qui s’apparentent certainement à du terrorisme parce qu’elles frappent aveuglément la population civile. C’est pour cela que j’ai voté en faveur des huit dernières résolutions du Parlement depuis l’invasion russe ainsi que des sept programmes d’assistance financière à l’Ukraine. En tant que personne, je ne trouverai jamais de terme assez dur pour qualifier les atrocités commises. En tant que responsable politique, je me dois de faire preuve d’une grande exigence juridique afin de qualifier les faits commis car seuls le droit international et la diplomatie contribueront à une paix retrouvée. La notion d’«État soutenant le terrorisme» n’a pas de fondement en droit international. Les États-Unis et la France s’opposent d’ailleurs à cette appellation. La barbarie du régime russe ne doit en aucun cas nous engager dans une logique d’escalade. C’est pourquoi je me suis abstenue sur cette résolution, qui risque de sceller les dernières voies diplomatiques pouvant mettre fin au conflit.
L'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (UTCATF)
L’objet de ce règlement est de lutter contre la destruction des puits à carbone au sein de l’Union européenne afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone. Au-delà des forêts, le texte vise à protéger l’ensemble des puits carbone (zones humides, prairies...). Il est l’un des trois piliers législatifs concernant la baisse des émissions de gaz à effet de serre en Europe.J’ai voté pour ce texte, résultat d’un accord en trilogue, qui ajoute des critères qualitatifs en matière de protection de la biodiversité dans le développement des puits carbone. Il facilite aussi l’accès à la justice des citoyens européens et des ONG en cas de non-respect du règlement. L’application concrète du règlement est assurée par un mécanisme de pénalité qui tient les États membres responsables de leurs engagements écologiques.Même si le seuil visé de 310 millions de tonnes équivalent CO2 d'absorption nette d’ici 2030 n’est pas aussi haut que ce que nous avions demandé et qu’il y a de trop nombreuses flexibilités, je soutiens ce règlement qui inclut des objectifs qualitatifs en matière de protection de la biodiversité et de transition juste.
Révision de la réserve de stabilité du marché pour le système d'échange de quotas d'émission de l'UE
Ce règlement sur la répartition de l’effort est l’un des trois volets de la législation européenne concernant la baisse des émissions de CO2 en vue d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Il établit des objectifs spécifiques de réduction selon les pays, et vise un objectif de réduction globale pour l’UE de 40% des émissions d’ici 2030.J’ai voté pour ce texte résultat d’un accord en trilogue, car il établit des objectifs de réduction nette par Etat membre à la différence du marché carbone qui repose sur une logique de marché. Les cibles sectorielles de réduction des émissions sont le meilleur moyen d’atteindre les objectifs climatiques. Le fait que le Conseil scientifique sur le changement climatique soit associé à la mise en œuvre du règlement est une avancée.Cependant, je regrette que l’objectif global reste en deçà des préconisations scientifiques, que des flexibilités internes sur les objectifs de réduction demeurent et le texte ne comporte pas d’article sur l’accès à la justiceMalgré ce résultat mitigé, j’ai décidé de voter en faveur de ce règlement car il améliore la proposition initiale de la Commission européenne sur bien des aspects.
Performance énergétique des bâtiments
Cette proposition de révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments introduit de nouveaux objectifs de performance énergétique pour décarboniser le secteur du bâtiment. Elle est l’un des éléments principaux du paquet “Fit for 55” qui vise à accélérer la décarbonisation de l’Union Européenne.La rénovation et l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments est effectivement un élément crucial pour réduire la consommation énergétique, mais aussi lutter contre la précarité énergétique. La proposition de révision inclut à cet effet des mesures ambitieuses comme l’élimination progressive de l’utilisation des combustibles fossiles dans les bâtiments d’ici 2035, ou encore que les bâtiments publics neufs doivent être à émission nulle à partir de 2026.Cette transition n’est pas sans coût, et la proposition inclut des mesures sociales afin de ne pas laisser les personnes précaires de côté, telles que des subventions aux ménages vulnérables, ainsi que des mesures permettant d’éviter les expulsions après rénovation.J’ai donc voté pour cette révision qui redonne de l’efficacité aux mesures européennes de performance énergétique des bâtiments, sans oublier de protéger les travailleurs et les foyers précaires.
Règlement sur les données
Ce règlement vise à réguler le partage des données au sein de l’Union Européenne. C’est un texte très large, qui traite tant des frigidaires connectés que de la gestion des données de santé d’un pays entier en temps de pandémie. Il facilite le partage des données entre entreprises et avec les consommateurs.Le texte contient des points très positifs, notamment l’interdiction pour le détenteur des données de facturer aux consommateurs le coût du partage des données, mais aussi le fait que seules les données non-personnelles peuvent être partagées avec les autorités publiques en cas «d'urgence publique», ce qui était un point fondamental pour mon groupe de la Gauche. De plus, le règlement énonce que le détenteur de données ne doit pas rendre l'exercice des droits du consommateur indûment difficile, et offre des garanties contre l'accès illégal aux données non personnelles dans le nuage («cloud») par les gouvernements de pays tiers.Toutefois, des points très négatifs comme le fait que le détenteur de données peut envoyer les données à un tiers si cela est mentionné dans le contrat, ou le renforcement du secret commercial dans le transfert de données entre entreprises m’ont poussée à m’abstenir lors du vote de ce règlement.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cette résolution du Parlement condamne la répression en cours en Biélorussie, notamment les condamnations récentes d’Andrzej Poczobut (journaliste) et d’Ales Bialiatski (militant pro-droits humains).Le texte permet de rappeler qu’une répression violente est toujours en cours en Biélorussie, souvent omise en raison de la guerre voisine en Ukraine. Il condamne fermement les emprisonnements et condamnations arbitraires, les répressions contre les syndicats ainsi que contre les minorités ethniques et religieuses. Il demande d’ailleurs la libération immédiate des prisonniers politiques ainsi que l’abandon des charges retenues contre eux. La résolution réaffirme le soutien indéfectible du Parlement européen au peuple biélorusse, ainsi qu’aux ONG, militants et médias pro-démocratie réfugiés à l’étranger.J’ai voté pour cette résolution car il est inacceptable d’avoir sur le continent européen un État qui oppresse si violemment des partisans de la démocratie. Ces derniers méritent le soutien du Parlement européen.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cette résolution appelle la Commission et les Etats membres à améliorer les systèmes nationaux de revenu minimum par le biais d’une directive contraignante et ambitieuse, et non d’une simple recommandation non contraignante.Je soutiens ce texte car il rappelle également les enjeux d’un revenu minimum : c’est un filet de sécurité pour les personnes les plus vulnérables (ménages monoparentaux, jeunes, retraités...), particulièrement s’il est accessible de façon large. Lors de la séance plénière, le Commissaire Nicolas Schmit avait d’ailleurs réagi au refus d’Emmanuel Macron d’accorder le RSA aux moins de 25 ans : « On n’exclut pas les jeunes d’un droit essentiel. ».La résolution demande justement une directive sur des revenus minimum européens avec une clause qui interdit les discriminations liées à l’âge. En effet, la France est l’un des seuls pays européens à appliquer une clause discriminatoire liée à l’âge, interdisant l’accès au RSA aux -25 ans. Une telle directive changera la vie des jeunes français qui pourront enfin avoir accès au RSA.J’ai donc soutenu ce texte qui appelle à une vraie action sociale de l’UE.
L'Année européenne des compétences en 2023
Ursula von der Leyen a annoncé dans son discours sur l’état de l’Union en septembre 2022 qu’elle souhaitait faire de 2023 «l'Année européenne des compétences» afin de promouvoir le renforcement des qualifications et la reconversion des travailleurs européens. Lors de la séance plénière du 30 mars, le Parlement était amené à se prononcer sur cette année des compétences.J’ai fait le choix de voter en faveur de cette proposition. Elle permet en effet de mettre en avant l’importance des compétences des travailleurs dans l’Union européenne. Même si l’Année européenne des compétences est avant tout une opération de communication et n’entraîne pas de conséquences directes dans la législation sociale de l’UE, elle peut placer au centre du débat européen les questions de salaire et de conditions de travail. Il faut également rappeler que le problème principal du chômage ne vient pas du manque de compétences des travailleurs mais du manque d’offres d’emploi avec des salaires dignes.
Règlement sur la sécurité générale des produits
Ce règlement concernant la sécurité des produits a pour objectif d’être un “filet de sécurité” pour tous les consommateurs européens. Autrement dit, ils seraient protégés quand aucun autre texte européen en la matière ne s’applique.Le texte pose notamment une obligation générale de sécurité pour tous les produits mis sur le marché européen, qui permet d'étendre la protection des consommateurs. Du côté des producteurs et des fabricants, des obligations de contrôle qualité plus strictes sont prévues, mais également la tenue d’un registre des réclamations, ainsi qu’une obligation généralisée de prévenir à la fois les consommateurs (via une plateforme dédiée) et les autorités nationales de contrôle en cas de danger. Certains points auraient mérité d’être plus ambitieux, notamment les obligations en matière de documentation technique des produits, ou le régime de sanctions, qui sont assez faibles.J’ai toutefois voté pour ce règlement, qui permet une protection des consommateurs plus étendue, et qui prend en compte les changements apportés par les nouvelles technologies, notamment le e-commerce et les plateformes numériques.
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
A travail égal, les femmes doivent gagner autant que leurs collègues masculins. Cette directive s’en assure grâce des mesures permettant la transparence des rémunérations, avec notamment l’interdiction du secret salarial, mais aussi le droit d’être informé sur son futur salaire dès la candidature à un emploi. Pour les personnes victimes de discrimination salariale, celles-ci pourront prétendre à une indemnisation, et la charge de la preuve reviendra à l’employeur.Il est cependant regrettable que le texte ne s’applique qu’à certaines entreprises : il est estimé que seuls 0,5% des emplois européens seront concernés par cette directive. De plus, si les rapports sur les rémunérations révèlent un écart de rémunération entre les hommes et les femmes d'au moins 5%, les employeurs devront procéder à une évaluation des rémunérations en coopération avec les représentants des travailleurs. Un seuil de 2,5% aurait permis une application plus large. Il est également regrettable que la période de transposition soit de trois ans, et non de deux : les inégalités salariales doivent être supprimées le plus rapidement possible.J’ai tout de même voté pour cette directive qui est un pas en avant en matière d’égalité salariale, et qui je l’espère pourra inspirer d’autres textes européens.
Règlement sur les gaz fluorés
Plusieurs secteurs comme la réfrigération, la climatisation, les pompes à chaleur et les appareils de commutation (disjoncteurs, transformateurs de courant et de tension) contribuent à l’émission de gaz fluorés, qui participent à l’effet à de serre.La Commission a adopté une proposition de révision du règlement relatif à ces gaz le 5 avril 2022 afin de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030. La révision garantira la conformité de l’Union européenne à l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal (qui prévoit l’abandon progressif des gaz fluorés). Elle est la bienvenue, et aidera à atteindre les objectifs climatiques de l’Union. J’ai donc voté pour ce texte.Toutefois, il faudrait aller plus loin encore et accélérer la réduction de la production et de la consommation des hydrofluorocarbones, ainsi que mettre en place des interdictions supplémentaires pour les secteurs où il est possible de passer à des solutions sans gaz fluorés.
Substances appauvrissant la couche d'ozone
Le trou dans la couche d’ozone ne s’est résorbé que récemment, grâce à la limitation de certaines substances, y compris de certains gaz à effet de serre, dans le cadre du protocole de Montréal de 1987.Certains produits utilisés au sein de l’Union européenne utilisent encore des substances qui affaiblissent la couche d’ozone (SAO), ainsi que des gaz à effet de serre qui accélèrent le réchauffement climatique. Ils se retrouvent par exemple dans le processus d’ignifugation des avions, ou dans certaines mousses isolantes présentes dans les bâtiments. Ce texte vise donc à réviser la réglementation européenne existante sur les SAO qui participent au réchauffement climatique. Il prévoit l’ajout dans la réglementation de plusieurs nouvelles substances, ainsi que la récupération ou la destruction de ces substances dans les mousses isolantes utilisées dans le bâtiment.J’ai voté pour ce texte car il vise à réduire les émissions de l’équivalent de 180 millions de tonnes de CO2 Il aurait toutefois pu être plus ambitieux, par exemple en interdisant dès à présent l’utilisation des SAO comme intermédiaire de synthèse pour les pesticides et les plastiques et en éliminant progressivement toutes les autres utilisations d’ici à 2030.
Résolution sur le rapport 2022 sur l’état de droit – La situation de l’état de droit dans l’Union européenne
Ce texte vise à donner la position du Parlement sur le rapport 2022 de la Commission européenne sur l’état de droit. Publié depuis 2020, le rapport de la Commission fait un point annuel sur les systèmes judiciaires nationaux, les cadres de lutte contre la corruption, le pluralisme et la liberté des médias, et d’autres questions institutionnelles liées aux freins et contrepoids démocratiques.L’édition 2022 a la particularité d’inclure des recommandations pour chaque État membre. Il s’attarde également sur la question des médias de service public ou le financement des partis politiques. On peut déplorer le fait que le texte du Parlement soit concis, et qu’il se concentre sur l’évaluation de la méthodologie utilisée par la Commission et sur la réitération des appels du Parlement à améliorer le rapport, laissant moins de place pour l’évaluation des violations des droits fondamentaux qui se produisent dans les États membres.J’ai cependant voté pour ce texte, car il évoque adéquatement les faiblesses du rapport de la Commission, et appelle à des mesures concrètes pour les États membres qui ne respectent pas l’état de droit, en recommandant d’appliquer les procédures appropriées lorsqu’ils ne se conforment pas aux recommandations spécifiques à chaque pays.
Règlement sur les machines et équipements
La sécurité sur le lieu de travail n’est malheureusement pas encore un acquis à l’échelle européenne. En 2019, 80 000 travailleurs se sont blessés en travaillant avec des machines dans les États membres.Cette proposition de la Commission vise à mettre à jour et à améliorer sa précédente directive sur le sujet, qui avait près de 13 ans. Elle réintroduit la certification des machines à haut risque par un tiers, ce qui veut dire que les fabricants ne sont plus tout puissants pour estimer que leurs machines sont, ou non, dangereuses.Si le texte ne concerne pas toutes les machines, avec seulement 6 catégories couvertes sur 25, et que le délai d’application est trop long, c’est tout de même une avancée notable en faveur de la sécurité des travailleurs européens. J’ai donc voté en faveur de ce texte soutenu par les syndicats, qui empêchera des accidents évitables.
Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE ou ETS) est le plus important marché carbone actuellement en fonctionnement. Bien que cherchant à limiter l’émission de gaz à effet de serre, il crée de fait un droit à polluer pour les industriels. L’ETS2, qui devrait être en place dès 2027, prévoit son extension à deux domaines : les émissions du transport routier et des bâtiments (par exemple, les émissions liées au chauffage).Cette extension touchera de plein fouet les Européens qui doivent conduire leur voiture pour aller travailler et chauffer leur logement. Alors que l’inflation impacte déjà les ménages, l’un des scénarii analysés par des experts estime que l’essence augmentera encore davantage: +50 centimes par litre, et ce n’est pas le scénario le plus noir! Comme je l’ai déjà dit devant mes collègues en session plénière, cela ne peut que nourrir une nouvelle vague de Gilet Jaunes en Europe.J’ai donc voté contre ce texte, qui fera payer aux travailleurs européens l’inaction de leurs gouvernements, et les laissera de côté dans la transition écologique.
Surveillance, déclaration et vérification des émissions de dioxyde de carbone du secteur des transports maritimes
Ce texte détaille les dispositions techniques de l’inclusion du transport maritime dans le marché carbone européen (ETS). Les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport maritime étaient jusqu’ici non réglementées dans une large mesure.Si nous pensons que l’ETS n’est pas l’outil le plus efficace, ni le plus juste pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’inclusion du transport maritime permettra, a minima, d’inciter les compagnies maritimes à baisser leurs émissions et permettra un meilleur contrôle des émissions du secteur.De plus, le Parlement a réussi à inclure l’élargissement des émissions de CO2 aux émissions de méthane et de protoxyde d’azote, ce qui est important puisque les navires se tournent actuellement vers le gaz naturel liquéfié. Cela a permis d’améliorer l’ambition du texte, en augmentant la portée des émissions réglementées.J’ai donc voté en faveur de ce rapport, qui permet de réguler un secteur jusqu’ici ignoré
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
L’Union européenne dispose d’un marché carbone, contrairement à d’autres lieux de production dans le monde. Cela mène à des différences de tarification.Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) permet justement de compenser ces différences de tarification du carbone entre l’Union européenne et le reste du monde, en imposant aux importateurs de l'UE d’acheter des certificats carbone correspondant au prix du carbone qui aurait été payé si la production avait eu lieu dans l'UE.Cet accord post-trilogue a perdu de son ambition au fur et à mesure des négociations et n’incite pas réellement à une réduction du bilan carbone des biens importés. De plus, le MACF présenté ici n’est pas un instrument protectionniste comme nous le défendons. J’ai toutefois voté pour, car il permet d’introduire des premiers éléments de protectionnisme européen.
Fonds social pour le climat
Ce Fonds social pour le climat est pensé comme une compensation pour les ménages les plus défavorisés des effets régressifs d’une extension du marché carbone au logement et aux transports (ETS2).Il permettra d’aider, via des aides directes au revenu ou la subvention d’investissements, les ménages les plus vulnérables, et donc plus exposés à l’augmentation prévue des prix du carburant et du chauffage liée à l’ETS2. Je me félicite que ce Fonds consulte les parties prenantes au niveau national et infranational dans la préparation et l’évaluation des plans sociaux pour le climat. Enfin, ce Fonds doit contribuer à la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux ainsi qu'à la création d'emplois durables et de qualité.Bien que je déplore que ce Fonds soit adossé à l’extension du marché carbone au transport et au logement, il s’agit du premier instrument visant à atténuer les coûts sociaux de la transition climatique, et j’ai donc voté pour.
Révision du système d'échange de quotas d'émission de l'UE pour l'aviation
Ce rapport a pour objet la gestion du secteur aérien dans le système d’échange de quotas d’émission (ETS) et les modalités d’évolution du système de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA).Si le texte a le mérite de mieux surveiller et contrôler les émissions du secteur, il ne prévoit pas l’extension de l’ETS aux vols depuis et vers des pays tiers. C’est dommageable car ces derniers sont responsables de plus de la moitié des émissions de CO2 et d’oxydes d’azote du secteur. De plus, le système CORSIA, qui régit donc ces vols, n’a aucune intégrité environnementale : il n’impose pas de plafond global aux émissions, il incite seulement les compagnies aériennes à acheter des crédits qui compensent les émissions de CO2, même s’il y a de sérieux doutes sur le système de compensation.Face à ce résultat décevant et étant donné notre opposition au marché carbone, je me suis abstenue pour exprimer ma désapprobation.
Administration en ligne: accélérer la transition numérique des services publics qui étayent le fonctionnement du marché intérieur
Ce rapport propose de mettre en place le principe du tout numérique par défaut dans les administrations des Etats membres, et d’en accélérer la dématérialisation. Il pose que l'administration en ligne devrait être le principal mode de fonctionnement des services publics.La proposition fait de belles promesses : un meilleur service pour les citoyens, un accès plus large aux services publics dans les zones rurales, une aide pour les personnes qui ne sont pas formées au numérique… Or la déshumanisation des services publics, à laquelle participe la dématérialisation, “peut mettre en difficulté un certain nombre de personnes”, alerte le Défenseur des Droits dans son rapport annuel. Plus de 16 millions de Français se trouvent “éloignés du numérique”. L’objectif déclaré d’une administration plus efficace ne ferait que laisser de côté les Français sans accès au numérique.J’ai donc voté contre l’adoption de ce rapport, qui sous couvert d’aider les populations, ne ferait que les isoler encore plus. Pour qu’un service public soit accessible à tous, il doit être adapté à toutes les pratiques de ses usagers, que ce soit en ligne ou sur place.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Ce rapport comporte une série d’amendements au règlement intérieur (RI) du Parlement européen.Ils visent à l’adapter à la réforme de l'accord interinstitutionnel sur le registre de transparence et du statut du Médiateur, et mettre en œuvre un certain nombre de recommandations restantes du groupe de réflexion (‘Focus Group’) pour rendre les plénières plus attractives. Il pérennise dans le règlement intérieur la pratique récente des interventions de plénière depuis la tribune centrale par exemple.Bien que largement insuffisants, ce sont de bons changements, qui vont dans le sens de l’attractivité des échanges en plénière, et j’ai donc voté pour le rapport. Toutefois, cette révision du règlement aurait pu être l’occasion de renforcer les mesures de transparence du Parlement européen, en partant des mesures proposées par la Présidente Metsola, à la suite du QatarGate. Ce rapport était par exemple l’occasion de rendre la publication des rencontres avec des lobbies obligatoires pour tous les élus et pour leurs équipes.
Règlement sur la déforestation
Cette proposition vise à réduire la consommation de produits provenant de chaînes d'approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts et à accroître la demande et les échanges de matières premières et de produits légaux "exempts de déforestation" dans l'UE. En effet cette dernière, par ses importations, contribue grandement à cette déforestation («déforestation importée»). Il était donc essentiel de renforcer la législation sur le sujet.Le texte propose que les matières premières et les produits concernés ne puissent plus être placés ou mis à disposition sur le marché de l'Union, ou exportés du marché de l'Union, que si toutes les conditions suivantes sont remplies: ils sont exempts de déforestation, ils ont été produits conformément à la législation pertinente du pays de production, ils font l'objet d'une déclaration de devoir de vigilance. Les exigences en matière de devoir de vigilance seront renforcées, mais uniquement pour six catégories de produits où la déforestation est commune (bois, soja, café…). De plus, il ne prend pas suffisamment en compte les questions de droits humains liées à la déforestation.Cependant, l’UE est le premier continent à proposer un tel règlement visant à freiner la déforestation et la perte de la biodiversité. J’ai donc voté en sa faveur.
Résolution sur la lutte contre la discrimination dans l’Union européenne – la tant attendue directive horizontale anti-discrimination
Cette résolution vise à faire pression sur le Conseil de l’Union européenne et la Commission pour qu'ils travaillent au déblocage de la directive horizontale anti-discrimination (notamment en matière de droit des personnes en situation de handicap ou LGBTQI+), comme souhaité par la présidence suédoise. La directive est bloquée depuis 2008 au Conseil, où elle requiert l’unanimité pour être approuvée.J’ai voté en faveur de cette résolution car il est enfin temps que l’Union européenne se dote d’une législation anti-discrimination, afin d’assurer un seuil de protection à tous ses citoyens en matière d’accès au logement, de handicap, de droits des personnes LGTQI+, indépendamment de la situation dans leur État membre.
Assistance macrofinancière à la Moldavie
La Moldavie traverse une crise profonde en particulier du fait de sa proximité géographique avec l’Ukraine (100 000 réfugiés Ukrainiens se sont installés de manière permanente après avoir fui leur pays) et des menaces russes sur le pays. A cela, s'ajoute une forte instabilité politique.L'Union européenne et la République de Moldavie ont développé ces dernières années des relations politiques et économiques étroites.Pour ces raisons, une nouvelle assistance macro-financière est donc urgente. Elle se compose de 145 millions d'euros, dont 45 sous forme de dons et 100 sous forme de prêts,. Je regrette toutefois que la part des dons ne soit pas plus conséquente, et surtout que la mise en œuvre du programme du FMI est une précondition à la distribution de ces fondsCela étant dit, considérant la situation tout à fait exceptionnelle et la grande difficulté que rencontre la Moldavie, j’ai soutenu cette aide macro-financière.
Accord d’association UE/Euratom/Ukraine: libéralisation temporaire des échanges commerciaux complétant les concessions commerciales applicables aux produits ukrainiens
Ce règlement prolonge d'un an la suspension des droits d'importation existants sur toutes les exportations ukrainiennes vers l'UE. Il s'agit d'une prolongation de la libéralisation des contingents tarifaires que le Parlement a approuvée l'année dernière, et qui expire le 6 juin prochain.J’ai voté en faveur de ce règlement car des mesures sont prévues en cas de distorsion du marché en défaveur des Etats membres : en particulier l'introduction de procédures de sauvegarde accélérées qui s'appliqueront sur la base d'un suivi régulier, permettant la réintroduction potentielle de droits de douane.De plus, elle est exceptionnelle et limitée à un an : elle est reconductible ou non en fonction de l’évolution de la situation en Ukraine, mais elle ne signifie en aucun cas un accord de libre-échange permanent. Enfin, c’est avant tout une mesure de solidarité exceptionnelle, destinée à soutenir l’effort ukrainien, plus d’un an après le début du conflit.Même si je suis favorable à la protection tarifaire aux frontières de l’Union européenne, j’ai voté pour ce texte car c’est une mesure de solidarité envers le peuple ukrainien, une aide exceptionnelle et limitée dans le temps.
Réduction des émissions de méthane dans le secteur de l'énergie
Ce règlement permet à l’UE de se doter enfin d’une législation pour s'attaquer spécifiquement aux émissions de méthane du secteur de l'énergie. Il était temps, car le méthane est un gaz à effet de serre très puissant : bien que sa durée de vie soit plus courte que le CO2, son effet est plus fort. On estime aujourd’hui que le méthane est responsable d’environ un quart du réchauffement climatique, il contribue également à la pollution de l’air.Dans le règlement sont définies les obligations des exploitants et des États membres en ce qui concerne la mesure et la déclaration des données relatives aux émissions de méthane (MRV), ainsi que les obligations en matière de réduction des émissions sur les sites concernés. Il introduit des outils de transparence pour les émissions de méthane des importations de combustibles fossiles. Un ajout important et positif du rapport est que les importations de combustibles fossiles seraient soumises aux mêmes exigences que les producteurs européens.J’ai voté pour ce texte, car il permet une bonne prise en compte des dangers du méthane, en régulant pour la première fois les émissions de méthane dans le secteur de l’énergie. Il est toutefois regrettable que certains facteurs de pollution, comme les navires, aient été laissés de côté.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans le secteur des métaux en Espagne
Cette demande de l’Espagne pour le Fonds d’ajustement à la mondialisation est destinée à soutenir des employés licenciés. L’entreprise Alu Iberica, qui produisait de l’aluminium, a fait faillite, mettant au chômage 303 employés.Grâce à ce fonds, la Commission pourrait apporter une aide de 1 275 000 euros aux personnes licenciées. Cela comprend de l’orientation professionnelle, de la formation, de l’aide à la recherche d’emploi ou un suivi post-réinsertion. Un effort sera fait pour que les nouveaux postes soient adaptés à l’époque du numérique et de l’économie verte.J’ai voté en faveur de cette demande de l’Espagne. Les employés licenciés ont besoin du soutien financier de l’Union européenne dans ce moment difficile. L’Europe peut et doit accompagner les travailleurs mis en difficulté par la mondialisation.
Le nouveau cadre de mobilité urbaine de l’Union
Ce rapport d’initiative fait suite au cadre de la Commission pour la mobilité urbaine de décembre 2021 qui visait à améliorer la connectivité des transports entre les villes et à accroître l’efficacité de la mobilité urbaine pour les gens comme pour les marchandises, tout en tenant compte des objectifs climatiques de l’Union européenne. En effet, 70 % des citoyens de l’Union vivent dans des villes. Cette proportion devrait atteindre près de 84 % en 2050. En outre, 75 % des émissions totales de CO2 ont lieu dans les villes et environ 23 % des émissions dues aux transports dans l’Union proviennent des zones urbaines.Le rapport fait de nombreuses propositions à l’attention des États membres, de la Commission européenne et des autorités locales sur la question des transports urbains. S’il est regrettable qu’il le fasse à travers le prisme d’un marché ouvert, il aborde de nombreux aspects cruciaux pour améliorer la vie des citadins européens: le développement des systèmes de transport urbain et des transports sûrs, accessibles, inclusifs et abordables, tout en s’attaquant à la pollution et à la congestion et en promouvant la mobilité active (le vélo). J’ai donc voté pour ce rapport.
Décharge 2021: Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
Cette décharge concerne l’exercice budgétaire 2021 de Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes.Une enquête de l'OLAF a été clôturée en février 2022, révélant des fautes graves et une mauvaise gestion. Les problèmes identifiés sont liés non seulement à la gestion précédente, mais aussi au cœur même de l'Agence, où les changements structurels qui auraient été nécessaires n'ont pas eu lieu. Deux autres enquêtes de l'OLAF sont toujours en cours et elles pourraient être liées aux refoulements illégaux de Frontex.La résolution constate les efforts mis en place et la nouvelle stratégie organisationnelle de l’agence, mais ne manque pas de bien critiquer les fautes et souligner les allégations précédentes et présentes.Face à ces doutes sur la gestion de l’agence, j’ai décidé de voter contre la décharge. En revanche, la résolution fait un bon état des lieux de Frontex, entre fautes et mauvaises pratiques, mais aussi efforts d’amélioration, et j’ai donc voté pour.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cette procédure de consentement envoyée au Parlement européen par le Conseil de l’Union européenne avait pour but de ratifier la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe.Elle est le premier et le plus complet des traités internationaux sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.La convention établit également un cadre complet de mesures juridiques et politiques pour prévenir cette violence, protéger et soutenir les victimes et punir les auteurs, notamment par des investissements dans l’éducation, la formation d’experts, des programmes de traitement pour les auteurs et des services de soutien appropriés.Ce vote en particulier vise à la ratification de l’Union dans les domaines des institutions et de l’administration publique de l’Union, j’ai donc voté pour.La ratification constitue une étape majeure vers une approche harmonisée de la violence à l’égard des femmes dans l’Union, et j’ai donc voté pour.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cette procédure de consentement envoyée au Parlement européen par le Conseil de l’Union européenne avait pour but de ratifier la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe.Elle est le premier et le plus complet des traités internationaux sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.La convention établit également un cadre complet de mesures juridiques et politiques pour prévenir cette violence, protéger et soutenir les victimes et punir les auteurs, notamment par des investissements dans l’éducation, la formation d’experts, des programmes de traitement pour les auteurs et des services de soutien appropriés.Ce vote en particulier vise à la ratification de l’Union dans les domaines des institutions et de l’administration publique de l’Union, j’ai donc voté pour.La ratification constitue une étape majeure vers une approche harmonisée de la violence à l’égard des femmes dans l’Union, et j’ai donc voté pour.
Résolution sur une feuille de route pour une Europe sociale – deux ans après le Sommet social de Porto
Deux ans après la déclaration de Porto (fixant des objectifs chiffrés traduisant certains des principes du socle des droits sociaux) et à quelques jours d’un nouveau sommet social dans la même ville, le Parlement fait le bilan et trace des perspectives en matière sociale.La résolution souligne le contexte compliquant la réalisation des objectifs (COVID-19, inflation, guerre en Ukraine, Inflation Reduction Act américain) et invite la Commission et les États membres à en faire davantage pour la réalisation des objectifs, en particulier sur les salaires décents et la négociation collective (objectif d’un taux de couverture de 80 % d’ici à 2030). Elle rappelle les principaux objectifs de la déclaration de Porto, fait le bilan et appelle à l’action les autres institutions, où les textes sont bloqués. Elle souligne surtout que la mise en œuvre du plan d’action n’est pas satisfaisante.Et si ce bilan ne va pas assez loin, par exemple en n’exhortant pas la Commission à présenter une directive sur le revenu minimum malgré une résolution récente, j’ai tout de même voté pour, car il permet de garder en vue les objectifs sociaux de l’Union européenne et incite à ne pas abandonner maintenant.
Ce règlement porte sur le subventionnement de l’industrie de l’armement européenne, afin d’augmenter la capacité de production de munitions destinées à l’Ukraine, mais aussi des Etats membres. En effet, la guerre d’agression menée par la Russie entraîne une demande très importante de munitions par l’armée ukrainienne : les livraisons ont fortement diminué les stocks des armées des États membres et il est nécessaire d’augmenter la production pour les reconstituer.Le texte prévoit de conditionner l’octroi de subventions à des entreprises présentes sur le sol d’un Etat membre, ce qui est une vraie avancée vers plus de protectionnisme. Toutefois, il n’y a pas de condition de nationalité requise pour les entreprises souhaitant bénéficier des subventions, ce qui va contre cette opportunité de développer le protectionnisme. De plus, les subventions annoncées puiseraient dans les fonds de cohésion, ce que je regrette car ces fonds sont vitaux pour les régions de l’UE.J’ai donc préféré m’abstenir.
Devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité
La position du Parlement pour cette directive sur le devoir de vigilance énonce que les entreprises seront tenues responsables pour les atteintes aux droits humains et à l'environnement dans leurs chaînes de valeur, des fournisseurs de matières premières aux clients finaux. Les entreprises devront prendre toutes les mesures appropriées pour identifier, prévenir, faire cesser et réparer ces atteintes.C’est une importante avancée dans la protection des travailleurs, de l’environnement et de l’information des consommateurs. Cela met en lumière la chaîne de responsabilité du non-respect des droits humains ou de l’environnement, qui existe en grande partie car les entreprises à la fin de la chaîne de production préfèrent fermer les yeux.La directive prévoit pour cela une application étendue à toutes les entreprises de plus de 250 employés et de 40 millions d’euros de chiffre d'affaires opérant dans l'Union européenne (y compris les entreprises des pays-tiers), ainsi que des amendes et la facilitation des recours en justice pour les victimes. Si elle s’appliquait telle qu’elle, la position du Parlement irait plus loin dans la responsabilisation des entreprises que la loi française.J’ai donc voté pour.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) fournit une aide complémentaire européenne aux travailleurs subissant les conséquences de la mondialisation, comme l’incapacité à rivaliser avec des entreprises situées hors d’Europe. Le FEM peut être utilisé dans les cas où une entreprise européenne fait face à une restructuration et licencie une grande partie de ses employés. Il permet l’aide à la recherche d’emploi, la formation et l’accompagnement des personnes licenciées. Ce fonds est donc utile pour limiter les conséquences de la mondialisation comme les délocalisations et offrir une alternative aux travailleurs touchés.Ce texte permet de mobiliser 190 000 euros issus du FEM pour couvrir les dépenses techniques et administratives pour sa mise en œuvre, sous la forme notamment d’activités de préparation, de suivi, de contrôle, d’audit et d’évaluation.J’ai estimé que ces dépenses étaient justifiées, dans la mesure où elles permettent de préparer l’aide apportée aux travailleurs. J’ai donc voté pour.
Harcèlement sexuel dans l’Union européenne et évaluation de MeToo
Ce rapport de la commission FEMM porte sur le harcèlement sexuel, mais aborde également la question du harcèlement de façon plus large (cyberharcèlement, harcèlement psychologique...). Dans les institutions européennes, et au Parlement européen en particulier, des situations de harcèlement se perpétuent sans que les mesures existantes ne soient suffisantes.Le rapport contient de très bons éléments portants sur les multiples causes et conséquences du harcèlement et propose des solutions concrètes pour y remédier. Dans le cas du Parlement européen, les demandes formulées vont plus loin que par le passé : il est demandé que soit mise en place une formation obligatoire contre le harcèlement pour les députés, dont la non-participation entraînerait des sanctions, ainsi qu’une réforme de la prise en charge des cas de harcèlement, notamment en laissant plus de place aux experts externes dans le comité anti harcèlement. Un audit externe sur la façon dont sont pris en charge les signalements de harcèlement est également demandé.Si le Parlement est très vocal sur la lutte contre le harcèlement dans l’Union européenne, il peut et doit faire mieux entre ses murs : j’ai évidemment voté pour ce rapport que je soutiens sans réserve.
Budget rectificatif 1/2023: ajustements techniques découlant des accords politiques dégagés au sujet de plusieurs propositions législatives, y compris en ce qui concerne REPowerEU, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et le programme de l'Union pour une connectivité sécurisée
Ce rapport amende le règlement intérieur du Parlement européen afin de pouvoir commencer plus tôt les travaux sur les dossiers législatifs après leur publication par la Commission.Actuellement, le délai moyen entre la publication d'une proposition de la Commission et le moment où le Parlement peut commencer ses travaux est d'environ 3 mois, ce qui est très long quand les citoyens attendent que nous légiférons. Ce délai s'explique principalement par le fait que, selon les règles actuelles, le Parlement ne peut commencer ses travaux avant d'avoir reçu toutes les versions linguistiques et que la Commission tarde à transmettre les traductions, et ensuite, que les conflits internes sur la répartition des compétences entre les commissions s'éternisent.En proposant de commencer la répartition des compétences sur la base de la version linguistique originale et de réduire de 4 à 2 semaines le délai dont disposent les commissions pour soulever des conflits de compétences, ce rapport permettrait aux représentants élus par les Européen.nes de se saisir plus rapidement des dossiers, permettant une action plus efficace du Parlement.J’ai donc voté pour.
Grands projets d’infrastructures de transport dansl'UE
L’objectif de ce rapport d’initiative est d'évaluer la manière dont le financement des grands projets d'infrastructures de transport est suivi et la manière dont ces projets sont mis en œuvre dans les États membres de l'Union européenne (UE).Le texte contient des points positifs, comme l’inquiétude déclarée concernant le manque d'évaluation systématique des grands projets de transport dans l'UE sujets aux irrégularités, voire même à la corruption. Il appelle à plus de contrôles pour éviter la fraude, et les dépassements de coûts.Je me suis toutefois abstenue lors du vote de ce rapport. En dépit de ces points positifs, il apporte un soutien total au réseau RTE-T, y compris donc aux grands projets inutiles et imposés comme la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Par ailleurs, le rapport demande l’accélération des procédures d’évaluation environnementale, ce qui mènera immanquablement à une moindre prise en compte des impacts sur l’environnement des projets d’infrastructures.
Mise en œuvre des règlements relatifs à l’initiativecitoyenne européenne
Ce rapport d’initiative du Parlement européen rebondit sur l’évaluation de la Commission de la nouvelle législation sur l'initiative citoyenne européenne (ICE), et met en avant des pistes pour améliorer la procédure.Les statistiques montrent que, si le nombre d'ICE admissibles a augmenté au fil du temps, le nombre d'ICE remplissant tous les critères (1 million de signatures dans au moins 7 États membres) reste très faible. À ce jour, seules neuf ICE ont atteint le seuil d'un million de signatures.Le rapport contient de bonnes idées pour faciliter la procédure : un soutien financier pour les ICE atteignant 1 million de signatures, et la proposition que le Parlement européen se prononce par une résolution sur chaque ICE valide. Ces mesures inciteraient un plus grand nombre d'organisations de la société civile à lancer une ICE.J’ai donc voté pour ce rapport, qui aurait toutefois pu aller plus loin, en proposant par exemple que toute ICE réussie soit automatiquement suivie d’une proposition législative de la Commission. Pour l’instant, la Commission doit seulement répondre à l’initiative, ce qui n’est pas suffisant pour assurer la place des ICE au sein du processus décisionnel européen, et donc assurer une plus grande représentation des citoyens.
Législation sur l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle est une technologie nouvelle, complexe, et qui connaît une évolution très rapide. Si elle peut permettre des gains de temps et de productivité, elle pose surtout des questions éthiques.Ce texte réglemente la mise sur le marché et la mise en service des systèmes d’IA. Cette initiative d’encadrement européenne ferait de l’Union européenne une précurseure dans ce domaine récent.Nous avons voté ici sur la position du Parlement européen. Bien qu’elle contienne des lacunes et que je regrette que la définition des intelligences artificielles à haut-risque soit trop restreinte, des avancées sont à noter.En effet, ce texte dit clairement que la reconnaissance biométrique à distance en temps réel -c’est-à-dire la reconnaissance faciale- doit être interdite. C’est un revers pour Emmanuel Macron qui vient de l’autoriser “à titre expérimental” pendant les Jeux Olympiques de 2024 en France. Je m’étais déjà engagée, avec d’autres eurodéputés, en signant un appel dans la presse pour interdire cette pratique liberticide. Concernant la reconnaissance biométrique après coup, celle-ci serait autorisée mais seulement après autorisation judiciaire.C’est notamment du fait de ces deux éléments cruciaux pour nos libertés fondamentales que j’ai décidé de voter pour ce texte.
Mobilisation du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation: licenciements dans les services auxiliaires des transports en Belgique
Cette demande de la Belgique pour le Fonds d’ajustement à la mondialisation est destinée à soutenir des employés licenciés. Les entreprises Logistics Nivelles et son fournisseur SuperTransport ont fait faillite, mettant au chômage 603 employés.Grâce à ce fonds, la Commission pourrait apporter une aide de 2 153 000 euros aux personnes licenciées. Cela comprend de l’orientation professionnelle, de la formation, de l’aide à la recherche d’emploi, ainsi qu’un suivi post-réinsertion.J’ai voté en faveur de cette demande de la Belgique.
Mise en œuvre des clauses "passerelle" dans les traités de l'Union européenne
Les clauses passerelles permettent de passer du vote à l’unanimité au vote à la majorité qualifiée au Conseil de l’Union européenne sur certains sujets. Elles n’ont jamais été activées depuis leur création lors du traité de Lisbonne, malgré des demandes du Parlement européen et de la Commission. En effet, leur activation demande l’unanimité au Conseil ou Conseil européen.Ce rapport d’initiative propose de changer les traités pour passer de l’unanimité au vote à la majorité qualifiée, ou bien de pousser le Conseil à activer ces clauses, sur un certain nombre de sujets liés à la fiscalité, l’environnement, le cadre financier pluriannuel (CFP) mais aussi sur certains aspects de la politique étrangère et de sécurité commune.J’ai voté contre ce rapport. En effet, nos amendements sur le passage au vote à la majorité qualifiée sur les questions fiscales n’ont pas été retenus. C’est pourtant un enjeu essentiel pour la délégation France insoumise afin d’éviter que des Etats membres, tels que le Luxembourg, ne bloquent les avancée en matière de fiscalité plus juste.
Promouvoir et adapter la formation professionnelle en tant qu’outil pour la réussite des travailleurs et élément constitutif de l’économie de l’Union dans la nouvelle industrie 4.0
En 2016, seuls 37 % des adultes européens participaient à des activités d’enseignement ou formation professionnels (EFP), contre un objectif de 60% d’ici à 2030.Ce rapport mentionne les conditions de travail décentes, le salaire, l’autonomie, l’équilibre vie privée-vie professionnelle comme aspects prioritaires pour attirer et conserver les travailleurs. Il condamne à nouveau les stages et apprentissages non rémunérés. L’apprentissage peut être une expérience enrichissante pour l’apprenti, à condition qu’il se fasse dans des conditions de travail correctes, avec des horaires décents, pour un salaire qui rémunère justement le travail effectué, et dans une vraie perspective pédagogique. La formation professionnelle ne doit pas devenir une source de main d'œuvre précaire, comme le souhaite Emmanuel Macron en désorganisant la filière.J’ai voté pour ce rapport qui met en lumière un aspect trop souvent oublié des droits du travail, et qui analyse correctement les besoins de l’Union européenne à ce sujet.
Restauration de la nature
La biodiversité et la qualité des écosystèmes permettent de mieux résister aux effets du changement climatique. Pourtant dans l’Union européenne, 81% des écosystèmes et 70% des sols sont dégradés, et 50% des espèces de pollinisateurs sont en déficit de population.La loi sur la restauration de la nature est le volet “écosystèmes” du Green Deal annoncé par la Commission européenne. Elle comprend un ensemble de mesures ciblées pour restaurer la nature dans les Etats membres, en se concentrant sur différents écosystèmes (terrestre, marin, urbain, rural, etc.) et le retour de populations d’oiseaux et de pollinisateurs en déclin. L’objectif final est de couvrir 20% des terres et des mers de l’UE avec des mesures de restauration. Une mesure importante est le principe de non-détérioration : les États membres doivent veiller à ce que les zones couvertes par des mesures de restauration ne soient pas dégradées davantage.Le vote est passé de peu malgré les oppositions féroces des groupes de droite, au prix d’une perte d’ambition. J’ai tout de même voté pour, car les enjeux climatiques sont trop importants pour que l’Union européenne reste sans cadre pour restaurer la nature.
Résolution ur la situation de l’accord de dialogue politique et de coopération UE-Cuba à la lumière de la récente visite du Haut Représentant dans l’île
Du 25 au 27 mai, Josep Borrell, le Haut-Représentant de l’Union pour les Affaires étrangères a participé à La Havane au Conseil conjoint UE-Cuba, dans le cadre de l’Accord politique et coopération signé en 2016. Il a dit souhaiter que les liens économiques de Cuba avec l’Union européenne se renforcent, et a également dit espérer qu'avant la fin de l’année Bruxelles et La Havane ouvrent « un dialogue sur les droits humains”.Dans la foulée de cette visite officielle, les groupes de droite du Parlement (Renew, PPE, ECR) ont souhaité cette résolution, qui mène une attaque en règle contre l’Accord politique et coopération UE-Cuba, mais aussi contre le Haut-Représentant Borrell lui-même. Elle fait également preuve d’aveuglement, en considérant que la situation économique sur l'île tient de l'échec total de son système économique et productif, plutôt que de l’embargo américain imposé depuis 60 ans contre le peuple cubain.Comme tous mes collègues de gauche, j’ai évidemment voté contre cette résolution qui fait le choix de la confrontation avec Cuba plutôt que du dialogue.
Résolution sur la création de l’organisme européen chargé des questions d’éthique
Le scandale récent du Qatargate a remis en lumière le besoin urgent de règles de conduite et d’éthique réellement contraignantes au sein des institutions européennes. Un organe d'éthique devrait être la réponse pour une prévention indépendante, impartiale et efficace, la recommandation de sanctions et l'établissement de règles éthiques communes ambitieuses.La Commission a promis de présenter une telle proposition dès l'entrée en fonction d’Ursula von der Leyen. Elle arrive non seulement très tard, à la fin de la législature, mais elle est aussi inadaptée et donc très faible. Il s'agit essentiellement d'un groupe de travail interinstitutionnel, sur base de participation volontaire, pour l'harmonisation minimale des règles éthiques plutôt que d'une autorité garantissant le respect des règles éthiques, recommandant des règles et sanctions.Le texte voté ici est une résolution du Parlement européen, en réaction à cette proposition. Il appelle à une plus grande ambition pour un organe d’éthique pour l’UE. J’ai voté pour cette résolution. J’aurais cependant souhaité que le texte aille plus loin, et c’est dans ce sens que j’ai déposé un amendement demandant à la Commission européenne de revoir sa copie.
Pandémie de COVID-19: leçons tirées et recommandations pour l'avenir
La commission COVI a été créée afin d'examiner comment la réponse européenne à la pandémie et les leçons tirées peuvent contribuer à l'action future dans plusieurs domaines politiques de l'UE. Les travaux de la commission spéciale se sont concentrés sur quatre domaines liés à la pandémie : la santé, le respect de la démocratie et des droits fondamentaux, l'impact sociétal et économique, l'UE et le monde.Les conclusions et recommandations sont contradictoires : accroître la transparence des prix tout en respectant le secret des affaires est contradictoire, car il ne permettrait pas au Parlement d'exercer un contrôle et de rendre des comptes. De plus, la protection des brevets est présentée comme une incitation à l'innovation, alors qu’ils sont inefficaces pour plusieurs produits, notamment les antibiotiques.J’ai donc voté contre ce rapport. En effet, il n'est pas acceptable que les recommandations sur les leçons tirées de la pandémie ne fassent absolument aucune référence à la question de la renonciation aux droits de propriété intellectuelle ou à la discussion sur la renonciation aux ADPIC (Accords sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) au sein de l'OMC, combat de longue date de mon groupe au Parlement européen.
Résolution sur la nécessité d’une action de l’Union en matière de recherche et de sauvetage en Méditerranée
27 633 personnes ont disparu en Méditerranée depuis 2014 et la fin de l’opération de secours conjointe Mare Nostrum.Cette résolution appelle justement à ce que l’Union européenne et les Etats membres agissent de concert pour arrêter cette hécatombe. Elle invite la Commission à commencer immédiatement à travailler sur une nouvelle approche plus durable, et lui demande la mise en place d’une mission européenne de recherche et de sauvetage. Elle rappelle aussi le travail essentiel des ONGs, qui ne doit pas remplacer celui des Etats membres. Elle rappelle que les ports européens devraient rester ouverts pour les acceuillir. Enfin, elle invite la Commission et les États membres à évaluer les allégations de violations graves des droits fondamentaux par les gardes-côtes libyens et à mettre fin à la coopération en cas de violations graves des droits fondamentaux subies par les personnes interceptées en mer.S’il est regrettable que la résolution soit positive vis-à-vis de l’agence Frontex, qui est responsable de mauvais traitements infligés aux personnes migrantes et de refoulements, j’ai voté pour ce texte qui enverrait un message fort de la part de l’UE sur le besoin de se coordonner pour sauver des vies en mer.
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One-minute speeches on matters of political importance

– Monsieur le Président, chers collègues, la paix est ensevelie sous les décombres de Gaza. La paix, c’est le premier mot de la déclaration Schuman. Depuis 1950, on explique au monde que la paix est la raison d’être du projet européen. Et quand c’est le moment de concrétiser les principes fondateurs, que fait l’Europe? La guerre. À Gaza, les bombes israéliennes pleuvent sur des hôpitaux. Dans les cours d’école, des enfants sont massacrés par les missiles de Tsahal. Que fait Ursula von der Leyen? Elle se range du côté des bombes. Elle aurait pu exiger un cessez-le-feu, rappeler son ambassadeur en Israël, suspendre l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Rien. L’Europe a failli.

C’est pourquoi nous voulons déposer une motion de censure contre la Commission européenne. C’est un pouvoir dont dispose le Parlement européen et que nous devons aujourd’hui utiliser. Chers collègues, le monde nous regarde. Aussi, je vous demande solennellement d’apporter votre signature à ce projet de motion de censure pour exiger le cessez-le-feu, seul moyen d’obtenir la paix.

Establishment of the EU Ethics Body (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, vous avez bien pris votre temps pour présenter votre proposition d’organisme d’éthique indépendant. On se disait que, si vous preniez autant de temps, c’est parce que vous étiez en train de préparer une proposition solide et ambitieuse. La semaine dernière, vous nous avez finalement présenté votre proposition, et là, on s’est dit: «Tout ça pour ça!»

Le Parlement vous demandait un organisme qui fixe des règles d’éthique; vous proposez un groupe de travail pour des normes communes minimales. Le Parlement vous demandait un organisme d’éthique indépendant; votre organisme est composé de membres des institutions qui font leur propre autoévaluation. Le Parlement demandait que l’organisme d’éthique ait le droit d’enquêter sur les potentiels conflits d’intérêts et qu’il ait un pouvoir de sanction; vous ne proposez ni l’un ni l’autre. Bref, malgré son joli nom, cet organisme ne servira à rien du tout.

Madame la Commissaire, votre proposition est un affront. Nous vous demandons de retirer votre proposition et d’envisager un organisme d’éthique indépendant, tel que proposé par le Parlement, pour que l’Union européenne cesse enfin d’être le royaume des lobbies, du secret et de l’opacité.

One-minute speeches on matters of political importance

– Madame la Présidente, je crois que ça commence vraiment à se voir: je suis enceinte et dans deux mois je vais donner naissance à une petite fille.

Merci! C’est une bonne nouvelle, c’est vrai. Mais ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour celles et ceux qui m’ont élue. Parce que forcément, je me suis renseignée pour savoir si j’avais le droit à une absence pour congé maternité. Eh bien, là, j’ai découvert que non: au Parlement européen, rien n’est prévu, comme si, quand on était députée européenne, il fallait forcément renoncer à avoir des enfants. Comme si, finalement, pour être député européen, il fallait être un homme député européen.

Le problème, il n’est pas tant pour nous. Le problème, comme je le disais, est pour celles et ceux qui nous ont élus. Il y a un problème démocratique de représentativité. Alors, Madame la Présidente, s’il vous plaît, entendez cet appel, et rendez possibles les congés de maternité et de paternité pour les élus. On ne devrait pas devoir choisir entre exercer son mandat correctement et donner naissance à un enfant.

Résolution sur le renforcement du dialogue social

– Madame la Présidente, chers collègues, je voudrais ici, depuis l’hémicycle de notre Parlement européen, vous alerter sur la situation du dialogue social en France. Le gouvernement français a fait passer de façon autoritaire le recul de l’âge de départ à la retraite en ignorant toutes les demandes, toutes les propositions des partenaires sociaux, en refusant de négocier avec les syndicats, puis en ignorant et en bafouant la représentation parlementaire.

Vous l’avez bien compris, cette réforme qui va impacter considérablement la vie des Français a été adoptée sans vote, sans dialogue, que ce soit avec les partenaires sociaux ou avec la représentation nationale. Le pouvoir a encore franchi un cap, hier, en allant jusqu’à retirer le droit constitutionnel d’amendement aux députés de l’opposition. Manœuvres politiciennes, attaque contre le dialogue social, contre les syndicats, tout cela marque une dérive autoritaire dangereuse.

Chers collègues, en tant que parlementaires européens, cette manière de bafouer la démocratie sociale, cette manière d’attaquer les syndicats, cette manière d’attaquer la démocratie doit nous alerter au plus haut point.

Roadmap on a Social Europe: two years after Porto (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, Monsieur le Commissaire, avant, ma famille politique et moi nous avions l’impression de crier dans le désert. Mais la crise sanitaire et la guerre en Ukraine sont passées par là. Et face aux conséquences sociales terribles pour les ménages européens, on s’est rendu compte de l’importance des services publics, des hôpitaux, des aides d’État. Une porte s’est entrouverte. Les lignes ont bougé. Les dogmes de l’austérité, de la concurrence, ces logiciels sont devenus obsolètes.

Pourtant, depuis les promesses du sommet social de Porto il y a deux ans, que s’est-il passé? Plein de bonnes idées, mais toutes arrêtées au milieu du gué. Une directive sur les salaires minimums européens qui ne fixe pas de seuil. Une directive sur la transparence salariale qui va concerner moins de 1 % des travailleurs. Une initiative sur le revenu minimum qui est non contraignante. La porte est entrouverte, mais certains, derrière, poussent pour la refermer.

Les élections européennes de l’an prochain sont une occasion de trancher le débat. Déciderons-nous d’ouvrir complètement la porte, de mettre plus qu’un pied dedans, et de jeter à la poubelle ces dogmes qui mènent les peuples européens dans le mur? Je veux lancer un avertissement: si l’Union européenne laisse les citoyens à la porte, elle ne survivra pas.

Roadmap on a Social Europe: two years after Porto (debate)

Est-ce que vous pouvez faire passer le message que vous avez exprimé là au président de la République et au gouvernement français pour qu'il arrête de saboter la directive au Conseil et qu'on arrive à aller dans le sens de la proposition qui avait été faite par M. Nicolas Schmit d'une directive pour protéger les travailleurs des plateformes?

One-minute speeches on matters of political importance

– Monsieur le Président, chers collègues, aujourd’hui, c’est la Journée de l’Europe, et c’est le jour qu’ont choisi des travailleurs de plateformes de toute l’Europe pour interpeller, d’une voix commune, les ministres du travail européens. Ces travailleurs attendent la directive qui obligera leurs employeurs à respecter le droit du travail, et à payer des cotisations sociales.

Au Parlement européen, nous sommes prêts. Nous avons validé notre position depuis trois mois déjà. Mais au Conseil, ça bloque. Ça bloque parce que certains pays, comme la France, font tout pour torpiller la directive en ajoutant des critères, en multipliant les motifs d’exemption. Ça bloque, car la France et les amis d’Emmanuel Macron tentent de vider la directive de sa substance.

Alors je me joins à l’appel des chauffeurs Uber et des livreurs de Deliveroo. Mesdames et Messieurs les ministres, n’essayez pas de saboter cette directive. Les travailleurs européens s’impatientent. Ils attendent qu’on passe à la phase finale des négociations, qu’elle soit enfin adoptée, cette directive cruciale pour l’avenir du salariat. Mesdames et Messieurs les ministres du travail, montrez-leur que l’Europe ne roule pas pour Uber, mais pour les travailleurs des plateformes.

Révision du système d'échange de quotas d'émission de l'UE pour l'aviation

En validant l’extension du marché carbone au bâtiment et aux transports, vous allez faire payer la transition écologique par les ménages. À ceux qui n’ont d’autre choix que de mettre de l’essence dans leur voiture pour aller au travail, vous dites: «Le réchauffement climatique, c’est de votre faute. Vous allez payer plus cher, mais c’est pour la bonne cause et ne vous plaignez pas».

Ce n’est pas parce que vous rendez l’essence plus chère que les Européens vont consommer moins d’essence ou trouver les milliers d’euros pour s’acheter une voiture électrique. Ce n’est pas parce que vous rendez le chauffage plus cher que les Européens vont tout d’un coup trouver des milliers d’euros pour investir dans la rénovation thermique de leur logement. Dans ce contexte, le Fonds social pour le climat n’est qu’un pansement sur une jambe de bois.

Lutter contre le réchauffement climatique, oui, mais pas en faisant payer la transition écologique par les travailleurs et par les ménages les plus précaires. La Commission européenne elle-même reconnaît que tout cela impactera le portefeuille des ménages. Des experts parlent de 50 centimes d’augmentation par litre d’essence – et ce n’est pas le scénario le plus noir.

Certains ici ont la mémoire courte. Je pense surtout à mes collègues français et à ceux de Renaissance en particulier. Nous sommes bien placés, en France, pour savoir que frapper les travailleurs au portefeuille sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique, c’est contre-productif et ça crée de la colère sociale.

Prenez garde, chers collègues, de ne pas ajouter de l’injustice sociale à l’irresponsabilité climatique. Prenez garde, chers collègues, car si vous décidez que c’est aux travailleurs européens de payer la facture de la transition écologique, vous risquerez bien de retrouver sur tous les ronds-points d’Europe ce gilet jaune que je vous montre en guise d’avertissement.

More Europe, more jobs: we are building the competitive economy of tomorrow for the benefit of all (topical debate)

Pendant ce temps, Castorama se gave: près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022; pour les actionnaires, plus de 540 millions d’euros distribués. Les profits n’ont jamais été aussi élevés. Et la prospérité dont vous parlez, les salariés n’en voient jamais la couleur.

Après la crise sanitaire, après la guerre, après l’inflation, il faut arrêter de ressasser encore et toujours les mêmes dogmes – le marché unique comme solution magique, la sacro-sainte concurrence, les restrictions des aides d’État… Un élément doit être désormais au cœur de notre stratégie économique européenne: partager. Partager la richesse produite avec celles et ceux qui la créent, cette richesse: les travailleurs.

Need for immediate reform of the internal rules of the Commission to ensure transparency and accountability in light of alleged conflicts of interests (debate)

Le jour des révélations, la Commission européenne avait dit: «Ne vous inquiétez pas, on a bien vérifié. Non, non, non, on vous jure, il n'y a pas de conflit d'intérêts». Madame la Commissaire, des voyages de luxe payés par les pétrodollars du Qatar pendant qu'ont lieu au même moment des négociations pour un accord avec le Qatar, c'est un conflit d'intérêts. On ne peut pas se satisfaire d'un système dans lequel ce sont les hauts fonctionnaires qui contrôlent eux-mêmes si les cadeaux qu'ils reçoivent relèvent ou non d'un conflit d'intérêt.

C'est précisément pour cela que le Parlement vous demande un organisme d'éthique indépendant. Quand on est pris la main dans le sac, on arrête de tergiverser.

Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active

– Monsieur le Président, en France, il existe un revenu minimum qui s’appelle le revenu de solidarité active, le RSA. Mais quand on a moins de 25 ans, on n’y a pas droit. La France est un des seuls pays de l’Union européenne à mettre une condition d’âge dans l’accès au revenu minimum. Des milliers de jeunes Français se retrouvent condamnés à démarrer leur vie dans la pauvreté parce qu’ils sont discriminés dans l’accès au RSA.

Une directive peut remédier à ça. Pas une simple recommandation aux États membres, une directive. Une directive contraignante, avec une clause de non-discrimination, obligerait la France à ouvrir l’accès au RSA aux moins de 25 ans. Monsieur le Commissaire, faites une directive. Montrez aux jeunes Français qu’ils peuvent compter sur vous, qu’ils peuvent compter sur l’Union européenne.

Establishment of an independent EU Ethics Body (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, combien de mallettes de billets vous faudra-t-il, combien de valises, pour que vous vous décidiez enfin à publier une proposition législative?

Il y a quatre ans, Ursula von der Leyen a annoncé la création d’un organisme chargé de contrôler les conflits d’intérêts et la corruption. Il y a un an et demi, un rapport du Parlement vous a demandé de créer cet organisme d’éthique, et vous n’avez rien fait. Il y a deux mois, le scandale du «Qatargate» nous a couverts de honte, tous! Le plus gros scandale de corruption de l’histoire de l’Union européenne: des valises de billets retrouvées sous les lits des députés. On pensait que ça n’arrivait que dans les films.

On imagine la réaction des citoyens quand ils en ont reçu la notification sur leur téléphone, ces mêmes citoyens que l’on a tant de mal à intéresser à l’Europe. Sous l’effet d’un tel électrochoc, on s’est dit: tiens, la Commission européenne va se réveiller. Deux mois plus tard, toujours rien.

Si le Parlement avait le droit d’initiative législative, cet organisme d’éthique serait déjà sur pied. Tout à l’heure, nous nous réunissons avec les représentants des différents groupes politiques pour nous mettre d’accord sur une résolution d’urgence commune. Et on va insister, encore une fois, et on peut vous le dire dans toutes les langues – étant donné que l’on a la chance ici, au Parlement européen, d’avoir des interprètes dans 24 langues: activez-vous, s’il vous plaît! Présentez votre proposition d’organisme d’éthique indépendant!

En ce jour de Saint-Valentin, je vous rappelle qu’il n’y a pas d’amour sans preuve d’amour, et qu’il n’y aura pas d’éthique sans organisme d’éthique.

Droits électoraux des citoyens de l'Union aux élections au Parlement européen en cas de mobilité

Ces Européens ont le droit de travailler, de vivre et d’étudier dans un autre État membre et ça, ils le savent. Ces citoyens mobiles ont également le droit de voter aux élections européennes dans leur pays d’accueil mais souvent, cela, ils ne le savent pas. Et donc, en pratique, ils ne votent pas du tout: ni dans leur pays de base, car ils n’y vivent pas, ni dans leur pays d’accueil, car ils ne savent pas qu’ils en ont le droit.

Ce rapport vise justement à rendre ce droit effectif, d’abord et avant tout en favorisant l’accès à l’information, qui sera donnée aux citoyens mobiles dès qu’ils s’enregistrent dans leur nouveau pays de résidence. Ainsi, ils pourront choisir en toute connaissance de cause, dès leur arrivée, de voter dans leur État membre d’origine ou depuis leur État membre de résidence.

Dans un contexte où l’abstention est massive à chaque élection européenne – je ne dis pas que la révision de cette directive est une solution magique –, nous ne pouvons pas rechigner à ce que davantage de citoyens puissent se rendre aux urnes lors des élections européennes et ce rapport y contribue.

Révision de la directive relative au comité d'entreprise européen

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, Monsieur le rapporteur, un Français qui s’appelait Jean Jaurès disait à propos de démocratie: la grande Révolution a rendu les Français rois dans la cité et les a laissés serviles dans l’entreprise. Le rapport de Dennis Radtke ne propose pas malheureusement de faire la révolution dans l’entreprise. Pour autant, il est très important car il propose d’insuffler dans l’entreprise la démocratie en renforçant le pouvoir des comités d’entreprise européens.

La démocratie politique est pour nous tous, nous toutes, une évidence. La démocratie sociale sur les lieux de travail doit, elle, devenir une réalité. Il n’y a pas de raison que, le matin, en arrivant au travail, on fourre notre citoyenneté au fond de la poche. Il existe donc des comités d’entreprise, des comités d’entreprise européens, qui sont essentiels pour consulter les travailleurs quand des décisions importantes sont prises au sein de l’entreprise. Il ne faut pas être dupe pour autant. Au travail, les travailleurs sont soumis à un lien de subordination et n’auront jamais totalement le pouvoir. La démocratie ne sera jamais totalement parfaite dans l’entreprise. Et soyons conscients que, souvent, les comités d’entreprise européens et de manière générale les instances de démocratie sociale dans l’entreprise sont utilisés en guise de vernis démocratique sur des décisions prises unilatéralement par les directions.

N’oublions pas non plus que l’objectif in fine d’une entreprise, ce n’est pas de permettre la réalisation de la souveraineté des salariés, mais c’est de faire des profits. Ces profits, qui les crée? Qui crée la richesse? Sans les travailleurs, l’entreprise n’est rien, ne crée rien. Alors pourquoi les investisseurs seraient-ils consultés dans le cadre des assemblées générales pour valider les décisions stratégiques d’orientation des entreprises et pourquoi les salariés ne seraient-ils pas consultés, eux qui créent la richesse?

Les entreprises – et c’est selon moi l’intérêt majeur des comités d’entreprise – s’organisent désormais à l’échelle européenne, pour aller là où la législation les arrange le plus. Et les comités d’entreprise européens sont essentiels dans le sens qu’il s’agit de contre-pouvoirs. Parce que bien souvent, le crédo des entreprises, et je pense notamment à Amazon, c’est diviser pour mieux régner, jouer sur l’atomisation des salariés, leur dispersion, leur cloisonnement. Partout, partout où les travailleurs des multinationales ont mis en place des espaces de discussion, des espaces d’échanges, ils sont parvenus à renverser le rapport de force. C’est là, selon moi, que réside l’intérêt majeur des comités d’entreprise européens en tant qu’outil d’action transnationale au service de la mobilisation des travailleurs.

Terrorist threats posed by far-right extremist networks defying the democratic constitutional order (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, partout l’internationale fasciste gagne du terrain. Le dernier exemple en date, c’est la tentative de coup d’État avorté au Brésil, où des milliers de putschistes d’extrême droite ont envahi le palais présidentiel brésilien parce qu’ils refusaient le résultat des urnes. Plus près de nous, en Allemagne, c’est l’extrême droite séditieuse qui tente de prendre d’assaut le Bundestag. En France, des terroristes d’extrême droite tuent des Kurdes en plein cœur de Paris. Les ressemblances sont troublantes avec l’Europe de l’entre-deux-guerres.

Partout, l’extrême droite exprime une même détestation de la démocratie, une même détestation de l’ordre constitutionnel, une même violence xénophobe. Et je suis très, très inquiète quand je vois le glissement de la droite classique, la droite républicaine vers l’extrême droite, que ce soit en Suède, en Italie, en France, avec la victoire d’Éric Ciotti chez les Républicains. Pour défaire l’extrême droite, les déclarations d’intention ne suffisent plus, les postures moralisatrices ne suffisent plus. Ce qu’il faut, c’est construire par l’action un projet politique alternatif, casser la résignation et changer le quotidien.

Revelations of Uber lobbying practices in the EU (debate)

Et pourquoi est-il toujours d’actualité? Parce qu’il faut le dire, il bénéficie de la complicité de députés européens, des députés qui sont bizarrement absents aujourd’hui dans ce débat et qui passent leur temps à répéter comme des perroquets les arguments des plateformes, qui font pression sur les équipes de négociation de la directive sur les droits des travailleurs des plateformes. Des députés qui sont prêts à s’enfermer dans des salles, dans ce Parlement européen, pour se faire bourrer le crâne par des plateformes en refusant la présence de travailleurs, voire en les insultant quand ils ont l’audace de s’inviter eux-mêmes.

Chers collègues, notre Parlement doit valider sa position sur cette directive. Ce vote va faire tomber les masques et permettre de répondre à une question importante: pour qui roulons-nous? Pour qui roule ce Parlement? Pour les plateformes ou pour les travailleurs? Chers collègues, je compte sur vous. Je compte sur nous. Montrons que ce Parlement européen roule pour les citoyens et les travailleurs et que non, nous ne céderons pas au lobbying d’Uber et des plateformes.

Suspicions of corruption from Qatar and the broader need for transparency and accountability in the European institutions (debate) (debate)

– Monsieur le Président, plus d’un million et demi d’euros en liquide, cela représente 94 années au SMIC. Autrement dit, un couple qui travaille toute sa vie ne gagnera pas autant d’argent que ce qu’a dépensé le Qatar pour corrompre des élus européens. Et encore, nous n’en sommes qu’au début de l’enquête.

La plupart d’entre nous ne se sont pas vu proposer des mallettes de billets. Par contre, la plupart d’entre nous ont connu le hameçonnage. C’est le nom que l’on donne à une technique qui fait un peu comme si nous étions des poissons qu’on amadoue avec des appâts. Nous avons tous reçu ces appâts. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai reçu une invitation à aller dans l’un des hôtels les plus luxueux de Bruxelles, envoyée par l’ambassade du Qatar à mon adresse électronique du Parlement. Deux semaines avant, c’était une invitation à aller sur place au Qatar, visiter des stades, rencontrer des syndicats et observer la manière dont le Qatar avait mis en place un ensemble de mesures pour renforcer la protection sociale et les conditions de travail.

Chers collègues, nous devons nous attaquer aux racines de ce scandale et légiférer pour que le lobbying débridé et la corruption ne soient plus comme un poisson dans l’eau au Parlement européen.

The European Year of Youth 2022 Legacy (debate)

– Madame la Présidente, attention, Mesdames et Messieurs, roulement de tambour: l’Année européenne de la jeunesse touche à sa fin.

L’Année européenne de la jeunesse. J’ai fait le test hier soir, je suis allée à Strasbourg et j’ai demandé à tous les jeunes que je croisais s’ils avaient entendu parler de l’Année européenne de la jeunesse. Eh bien, figurez-vous que pas un seul ne m’a répondu oui. Pas un seul.

Pourtant, ça aurait pu être un événement. Elle avait toutes les raisons d’être, cette Année européenne de la jeunesse. Avec l’explosion du nombre de jeunes obligés de démarrer leur vie active en faisant la queue aux Restos du cœur. Une personne sur cinq qui fait la queue pour l’aide alimentaire a entre 15 et 25 ans – entre 15 et 25 ans! Elle avait du sens, cette Année européenne de la jeunesse, vu le nombre d’étudiants qui naviguent entre bourses et petits boulots et qui sont obligés de se contenter d’un repas par jour parce qu’ils ne peuvent pas payer leurs factures. Pourtant, nous pouvons le dire, aujourd’hui, cette Année européenne de la jeunesse a été une occasion manquée.

La garantie pour la jeunesse. La garantie pour la jeunesse aurait pu permettre aux jeunes d’accéder à un vrai emploi stable et de qualité. Mais non, finalement, elle les installe dans la précarité.

Sur le revenu minimum, on attendait une vraie directive contraignante de la Commission européenne, une directive qui donne accès à toutes et à tous au revenu minimum, quel que soit leur âge. Cette directive aurait forcé la France à mettre un terme à la discrimination des jeunes de moins de 25 ans dans l’accès au RSA. Mais non, nous avons eu une recommandation.

Même les stagiaires. Les stagiaires ont été obligés la semaine dernière de venir devant le Parlement européen pour nous demander l’interdiction de cet esclavage moderne que sont les stages non rémunérés.

Alors, c’est vrai, j’avoue, j’avais pris goût aux affiches grand format avec des jeunes souriants qui disent «Année européenne de la jeunesse» le matin quand on arrive au Parlement européen. C’est vrai que cela va me manquer. Mais avouez, avouez, on aurait pu faire tellement mieux.

International Day for the Eradication of Poverty (debate)

Entre les prix de l’alimentation et la flambée des prix de l’énergie, de plus en plus de ménages doivent se serrer la ceinture. La situation est devenue intenable. Pendant ce temps, les bénéfices de certaines multinationales explosent, leurs actionnaires se gavent. Chez nous, en France, un exemple est très parlant: le PDG de Total s’est augmenté de 52 % en 2021, alors que Total a versé 2,6 milliards de dividendes exceptionnels la semaine dernière. Tout cela alors que les gens peinent à remplir leur frigo et à se chauffer, et qu’ils doivent choisir entre mettre de l’essence dans leur voiture ou payer la facture d’électricité.

Pendant ce temps-là, que fait l’Union européenne? L’Union européenne palabre. Elle nous dit depuis des mois qu’elle va agir. Et depuis des mois, on attend, on attend. Ici, au Parlement européen, on attend en ce moment la proposition que doit faire la Commission européenne pour répondre à l’augmentation des prix de l’énergie. On attend, on attend. La Commission européenne a toujours été très douée pour mettre des plafonds ‒ plafonner la dette, plafonner les aides d’État, plafonner le déficit public. Mais quand il s’agit de plafonner les prix de l’énergie et les produits de première nécessité, de plafonner les profits des multinationales, il n’y a plus personne. Pourtant, c’est le moment. C’est le moment de plafonner. Plafonner les prix de l’énergie, cela aura un véritable impact sur la vie des gens.

Monsieur le Commissaire, Madame von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, 400 millions d’Européens vous regardent. À vous de mettre la main à la pâte.

Le droit d'initiative du Parlement

Le Parlement européen est le seul au monde à ne pas avoir le droit d’initiative législative, c’est-à-dire qu’il n’a pas le droit de proposer des lois et qu’il doit attendre que la Commission européenne les propose et les rédige. Une Commission européenne composée de fonctionnaires et de commissaires, qui n’ont pas la légitimité démocratique du suffrage universel que nous avons ici, nous, au Parlement européen, seule institution européenne élue au suffrage universel direct, la seule démocratiquement légitime, nous n’avons pas le pouvoir de proposer des lois.

Nous sommes parlementaires et nous sommes obligés de jouer aux lobbyistes vis-à-vis de la Commission européenne pour la pousser à proposer les lois que les citoyens qui nous ont élus souhaitent voir adoptées, en espérant que Sa Majesté la Commission européenne ait la gentillesse d’accepter de proposer un projet de directive sur les questions attendues et demandées par nos électeurs.

Vous savez, il y a deux ans, j’ai décidé de le prendre, ce droit d’initiative, et de rédiger une proposition de directive, parce que j’en avais marre d’attendre une proposition de la Commission européenne qui était annoncée et qui tardait à arriver. C’était sur la question des travailleurs des plateformes numériques. Je savais que ça n’avait pas de valeur législative, mais c’était en quelque sorte ma façon à moi de faire du lobbying. Vous n’imaginez pas les réactions: c’était original, inattendu, disruptif… Que les députés européens proposent des lois ne doit plus être original ou disruptif. Au contraire. C’est pourquoi il faut donner un vrai droit d’initiative générale au Parlement européen.

Notification au titre du régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA)

À écouter les lobbies, il faudrait continuer à arroser le marché carbone de ces droits à polluer pour ne surtout pas nuire à la compétitivité des entreprises, et tout ça au détriment du climat. Mais, malgré les pressions des lobbies, nous avons tenu bon, ici, au Parlement, avec une première victoire et un compromis qui propose d’ajourner le marché carbone pour le carburant et le chauffage pour les ménages à 2029 au minimum. L’inclusion du transport et du bâtiment dans le marché carbone n’aurait d’ailleurs fait qu’augmenter les factures déjà bien trop élevées de l’essence et du chauffage.

Nous l’affirmons: le marché carbone n’est pas la solution. Confier les clés de notre politique climatique aux fluctuations du marché, c’est aller droit dans le mur. Au contraire, ce dont nous avons besoin, c’est de planification, à la fois pour atteindre nos objectifs climatiques, mais également pour faire en sorte que la transition soit la plus juste possible.

C’est précisément dans cet esprit que j’étais chargée des négociations pour mon groupe sur le Fonds social pour le climat, un outil certes améliorable, mais qui permet qu’enfin on mette à l’ordre du jour la question des coûts de la transition. Pour les plus modestes, il faut tenir les deux bouts: n’augmenter ni le prix de l’essence ni la température.

Proposition de règlement du Conseil portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, abrogeant la décision du Conseil (76/787/ECSC, CEE, Euratom) et l’acte portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, annexé à cette décision

Vous constaterez que, dans ce rapport, il est fait mention de la possibilité d’avoir des listes alternées femmes, hommes, femmes, hommes, femmes, hommes. Alors les Français qui m’écoutent diront: «oui, et alors ?». Et moi avant de travailler sur ce rapport, j’aurais été la première à dire: «oui, et alors?» Parce qu’en France, les listes alternées, c’est la norme, c’est la loi. Toutes nos élections se déroulent par scrutin de listes alternées et personne de tous les bords de l’échiquier politique ne remet cela en question car ça permet d’assurer une représentation à peu près égale des deux genres dans les fonctions électives.

Et franchement, je n’aurais jamais cru que revendiquer des listes alternées fasse de moi une Simone de Beauvoir. Eh bien au contraire. Quand le sujet a commencé à être évoqué dans les négociations, certains ont hurlé au scandale. Donc, au final, les listes alternées sont mentionnées dans ce rapport, mais seulement à titre indicatif, comme une possibilité. Et c’est bien dommage que cela ne soit pas obligatoire, car cela aurait permis de rééquilibrer la proportion de députées européennes par rapport à la proportion de députés européens. Et cela sachant que 21 pays sur 27 envoient plus de députés européens que de députées européennes ici dans cet hémicycle, et que certains pays n’ont aucune femme élue au Parlement européen.

Alors je vous avoue que je me pose une question: la commission des affaires constitutionnelles dans laquelle nous avons négocié ce rapport est la moins paritaire du Parlement européen. Est-ce que j’ai l’esprit tordu de penser qu’il y a un lien avec le fait que les listes alternées aient été l’objet de tant de polémiques? J’ai la tentation de croire que, si notre Assemblée avait été paritaire, les listes alternées auraient été une évidence.

Un nouveau cadre stratégique de l'UE sur la santé et la sécurité au travail après 2020 (y compris une meilleure protection des travailleurs contre l'exposition à des substances nocives, le stress au travail et les lésions dues aux mouvements répétitifs)

– Monsieur le Président, hier, en Bretagne, un ouvrier agricole de 43 ans s’est fait happer par un engin qui servait à semer de l’herbe. Il est mort. Avant-hier dans l’Yonne, dans une entreprise qui fabrique des canapés et des fauteuils, un ouvrier de 50 ans qui avait pris son poste à 5 heures du matin s’est retrouvé écrasé par une machine. En France, plus de 800 personnes meurent chaque année au travail. C’est le chiffre le plus haut de l’Union européenne.

Emmanuel Macron, qui est, comme vous le savez, l’homme qui préside le Conseil de l’Union européenne en ce moment, a dit un jour: «La vie d’un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier parce qu’il peut tout perdre, lui, l’entrepreneur». Comment peut-il oser? Ce sont bien les ouvriers qui risquent leur vie chaque jour au travail. Deux tiers des morts au travail sont ouvriers et on ne réglera pas le problème en mettant un compteur d’accidents à l’entrée des usines, un peu comme dans le générique des Simpson ou à l’entrée des entrepôts Amazon. Comme si les accidents du travail n’étaient qu’une question de motivation, la faute aux ouvriers.

Ce n’est pas parce que les travailleurs sont étourdis, ce n’est pas parce qu’ils sont maladroits qu’il y a des accidents et des morts au travail – faut-il le répéter? Et ce n’est pas non plus une fatalité. Tout cela est le résultat de choix politiques qui encouragent une course aux profits où le capital humain est vu comme un coût, comme une charge. La productivité avant tout, et pour la sécurité, on verra plus tard.

La réponse est politique. Il faut stopper cette course aux profits, améliorer les conditions de travail. Il faut de façon très concrète redonner des moyens aux inspections du travail en doublant les effectifs des inspecteurs qui s’assurent que droit et sécurité sont respectés. Et il faut non seulement rétablir les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, ou CHSCT, que Macron, avec sa casquette de président de la République française, avait supprimé à peine élu, mais il faut aussi augmenter leurs moyens.

Travailler tue, et c’est inadmissible.

EU response to the transport poverty (debate)

–. Monsieur le Président, Madame la Commissaire, il n’y a pas de meilleur endroit qu’une station-service pour comprendre l’augmentation du prix de l’essence. C’est pourquoi je me suis rendue à la station de Champigny-sur-Marne, en région parisienne. Pourquoi cette station, me direz-vous ? Parce que c’était ce matin-là la moins chère de tout l’Est parisien. Certains des automobilistes que j’ai rencontrés avaient conduit 20 km afin d’économiser entre 3 et 5 euros sur leur plein de gazole. Ils m’ont fait part de leur difficulté à faire le plein et du manque de transports en commun en banlieue. Ils m’ont aussi dit qu’ils rognaient sur d’autres dépenses pour continuer à utiliser la voiture.

Madame la Commissaire, les gens souffrent de l’augmentation des prix du carburant, du gaz et de l’électricité, surtout quand les salaires, eux, n’augmentent pas. Pour faire face à cette situation, l’Europe va se doter d’un instrument, le Fonds social pour le climat. Un fonds qui ne sera utile que s’il permet aux gens de la station de Champigny de se déplacer sans saigner leur porte-monnaie.

La démocratie à l’œuvre: un cadre européen pour les droits de participation des travailleurs et la révision de la directive sur le comité d’entreprise européen

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, à propos de démocratie au travail, la démocratie au travail chez Amazon, c’est comme le père Noël, ça n’existe pas!

En Pologne, Magda, qui est membre du comité de santé et sécurité au travail, n’a pas été autorisée à rejoindre le comité d’enquête d’accident du travail alors qu’un de ses collègues venait de mourir sur son lieu de travail. Pire encore, elle a été licenciée pour des motifs fallacieux, sans doute après avoir dénoncé les mauvaises conditions de travail dans un entrepôt qui ont entraîné la mort.

Aux États-Unis, nous venons de l’apprendre, six travailleurs sont morts dans l’effondrement de leur entrepôt parce qu’Amazon a refusé de suspendre les activités, malgré des alertes de tornade. Les travailleurs des entrepôts ont interdiction d’accès à leurs téléphones portables durant leurs heures de travail, ils n’ont donc pas pu recevoir les alertes. Jeff Bezos piétine la loi face à des travailleurs impuissants en les empêchant de s’organiser parce qu’Amazon, c’est toujours le profit qui prime par-dessus tout.

Alors, chers collègues, même si c’est bientôt Noël, nous ne devons pas faire de cadeaux à Amazon. Au contraire, pour reprendre le slogan d’une campagne mondiale, «Faisons payer Amazon», «Make Amazon pay».

Résolution sur le premier anniversaire de l'interdiction de fait de l'avortement en Pologne

– Monsieur le Président, «l’enfant pèse 485 grammes, pour l’instant à cause de la loi sur l’avortement, je dois rester couchée. Ils attendront qu’il meure et sinon je peux – génial – m’attendre à une septicémie. C’est l’horreur. Ma vie est en danger et je dois attendre.»

Ce message, c’est celui qu’Isabella, 30 ans, une jeune Polonaise, a envoyé à sa mère. Isabella a dû attendre et elle en est morte. Elle est morte parce que les médecins lui ont refusé d’avorter alors qu’ils savaient que le fœtus qu’elle portait était mal formé.

Isabella est décédée à cause d’une nouvelle loi inhumaine qui interdit de facto l’avortement. Et à cause de cette loi, des dizaines de milliers de Polonaises ont recours à des avortements clandestins, se procurent seules des pilules abortives ou doivent aller à l’étranger, mettant en péril leur vie et leur santé.

Voilà où mènent les politiques d’extrême droite qui inspirent tant de réactionnaires et qui inspirent certains candidats à l’élection présidentielle chez nous. Ce combat est vital. Cautionner cette situation, c’est faire de la non-assistance à personne en danger. Chers collègues, il faut réagir! Et comme disent les Polonaises: pas une de plus!

Ani jednej więcej.

Protéger les travailleurs contre l'amiante

– Monsieur le Président, chers collègues, Monsieur le Commissaire, Paul Dupeyroux est décédé un an après que les médecins lui ont diagnostiqué un cancer de l’amiante, le mésothéliome. Paul a grandi à Aulnay-sous-Bois, à côté de Paris. Près de chez lui, il y avait une usine qui broyait de l’amiante. Une haute cheminée laissait s’échapper une poussière blanche, poussière blanche que les travailleurs et les habitants ont respirée pendant des décennies. Pendant dix-neuf ans, Paul a respiré la poussière d’amiante sans savoir qu’il s’empoisonnait.

Les maladies liées à l’amiante sont insidieuses. Elles mettent des années à se développer après l’inhalation de particules d’amiante. Chaque année, plus de 90 000 personnes meurent de l’amiante au sein de l’Union européenne. Trop souvent, les victimes sont laissées seules et ne savent pas que l’amiante est à l’origine de leur mal. Pour cela, je vous invite à soutenir le rapport porté par mon collègue Nikolaj Villumsen et les collègues de ma délégation de la France insoumise.

Car, comme ce rapport l’indique, il faut faciliter la reconnaissance et l’indemnisation des victimes de l’amiante. Et, surtout, il faut éliminer totalement l’amiante de toutes les constructions existantes pour que plus aucun Paul ne puisse mourir pour avoir respiré.

The state law relating to abortion in Texas, USA

– Madame la Présidente, sérieusement, chers collègues, on en est encore là? On en est encore à débattre pour savoir si, oui ou non, les femmes ont le droit de disposer de leur corps? On en est encore à entendre des députés – particulièrement de ce côté-ci de l’hémicycle – s’opposer au droit à l’avortement? Sérieusement?

Ce sont vos amis au Texas qui ont essayé d’interdire aux femmes d’avorter après six semaines, alors même qu’elles ne sont pas encore au courant de leur grossesse. En Pologne, vos amis interdisent l’IVG même si le fœtus est mal formé et donc obligent les femmes à être des cercueils vivants. On en est encore là? Vous ne voulez pas de l’avortement? Eh bien, n’avortez pas, mais laissez les femmes choisir et décider. Partout, les femmes vous opposent leur voix: au Chili, au Mexique, à Saint-Marin. Ce matin, une bonne nouvelle nous est venue du Texas, nous informant que la loi antiavortement était suspendue.

L’avortement est un droit fondamental. Laissez les femmes y avoir recours quand elles le souhaitent, où elles le souhaitent, comme elles le souhaitent. Nos corps, nos choix, nos droits.

Reversing the negative social consequences of the COVID-19 pandemic (debate)

Alors qu’en France, le président Macron a jugé que c’était le moment de baisser les aides au logement pour les étudiants et de supprimer les repas à 1 euro dans les universités et alors que le coût de la vie étudiante explose, ce dont les jeunes ont besoin, ce n’est pas d’un coup de com avec de belles affiches avec des jeunes aux quatre coins de l’Europe, et puis avec le joli logo de l’Union européenne à côté. Non, ce dont ils ont besoin, c’est des mesures concrètes et il n’y en avait aucune. Zéro, walou, rien, nada dans le discours d’Ursula von der Leyen ce matin, pas plus qu’il n’y avait de mesures sociales, d’ailleurs.

Il y a urgence. Les solutions, elles, sont à portée de main: un revenu minimum pour tous dès 18 ans, la construction de logements étudiants, des emplois de qualité. Décrétons l’urgence sociale à tous les niveaux. Et je compte sur vous, Monsieur le Commissaire Schmit, pour faire passer le message à la Commission européenne.

Conditions de travail, droits et protection sociale justes pour les travailleurs de plateformes - nouvelles formes d'emploi liées au développement numérique

Et la définition du mot présomption est sans ambiguïté. Du latin

Si nous vous demandons d’agir, Monsieur le Commissaire, ce n’est donc pas pour forcer les indépendants à se salarier. Si nous vous pressons, c’est d’abord pour remédier à l’extrême précarité des chauffeurs VTC et des livreurs de repas en deux-roues. Mais c’est aussi, et surtout, pour l’ensemble du monde du travail: si aujourd’hui, nous permettons à Uber d’avoir des travailleurs sous ses ordres sans assumer sa responsabilité d’employeur, demain, c’est tous les salariés dont le statut sera menacé de remplacement par un faux indépendant.

Labour rights in Bangladesh (debate)

– Monsieur le Président, pendant que certains ont la tête dans la lune, d’autres ont les mains dans le cambouis.

Chers collègues, Jeff Bezos quitte son poste de directeur général d’Amazon pour se consacrer à sa passion: le tourisme dans l’espace. Alors quand il mettra ses vêtements dans sa valise, j’espère qu’il aura une pensée pour les travailleurs de ses sous-traitants au Bangladesh qui fabriquent des vêtements pour Amazon. Ces travailleurs qui étaient en grève le 26 mai dernier; qui ont été renvoyés chez eux sans un centime pendant les confinements; qui sont, pour garder leur emploi, obligés d’accepter une paye à moins de 80 euros mensuels pour 12 heures par jour, six jours sur sept, dans des conditions déplorables. Et tout ça alors que Bezos, assis sur un petit nuage, engrange des milliards pour payer sa fusée.

Chers collègues, forçons Amazon et toutes les multinationales à redescendre sur terre, qu’ils payent leurs travailleurs avec un salaire qui permette de vivre dignement et pour lequel ils ne risquent pas leur vie. Vous conviendrez que ça, ce n’est pas demander de décrocher la lune.

Connecting Europe Facility - Streamlining measures for the realisation of the TEN-T - Railway safety and signalling: Assessing the state of play of the ERTMS deployment (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, il y a tout juste une semaine, le thermomètre du village de Lytton, au Canada, affichait 49,5 °C. Pas au Sahara ni au Moyen-Orient. Non, non, 49,5 °C au Canada! Le responsable de cette chaleur extrême dans un pays aussi au nord est connu, c’est le dérèglement climatique. D’ailleurs, les scientifiques ont prévenu: ce qui s’est produit au Canada pourrait très bien se reproduire en Europe d’ici peu.

Avec un tel signal d’alarme, on pourrait penser que l’Europe mettrait tout en œuvre pour freiner l’emballement du climat. Et pourtant, avec le mécanisme pour l’interconnexion en Europe, l’Union européenne s’apprête à financer des projets gaziers à tour de bras. Or, le gaz fossile peut être tout aussi dangereux pour le climat que le charbon ou le pétrole. Plutôt que de subventionner des gazoducs, l’Europe devrait financer des éoliennes et des panneaux solaires, pour la réussite de la bifurcation écologique, pour notre avenir et pour pouvoir profiter de l’été sans brûler.

Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes

– Monsieur le Président, ces tampons et ces serviettes, nous les avons toutes dans nos sacs. C’est un objet qui nous paraît à toutes banal. Et pourtant, c’est du luxe pour 20 % des femmes! 20 % des femmes déclarent avoir dû choisir entre un paquet de pâtes et un paquet de serviettes. Choisir entre se nourrir et rester propre: on appelle cela la précarité menstruelle.

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passerait si les hommes avaient leurs règles et pas les femmes? Eh bien, d’après Gloria Steinem, les règles deviendraient alors une source de fierté. Les hommes se vanteraient de la durée et du flux, et surtout, le gouvernement fournirait les fonds pour des protections sanitaires gratuites.

Alors, chers collègues, changeons les règles: supprimons la TVA partout en Europe sur les protections périodiques, mettons des distributeurs gratuits dans chaque collège, lycée, université, dans chaque centre social et pharmacie pour les mettre à la disposition de toutes, y compris des plus précaires.

Chers collègues, avoir ses règles n’est pas un choix, être propre n’est pas un luxe, éradiquons la précarité menstruelle. C’est aussi pour cette raison qu’il faut voter pour le rapport Matić.

Follow-up of the Porto Social Summit of 7 May 2021 (debate)

– Madame la Présidente, le sommet de Porto était censé marquer un tournant social. Quatre ans – cela faisait quatre ans qu’on attendait qu’un sommet social ait lieu, depuis le sommet de Göteborg en 2017.

La crise sociale liée à la COVID était passée par là. On pouvait s’attendre à des annonces ambitieuses, à la hauteur des enjeux. Eh bien non.

D’abord, les rares objectifs fixés sont insuffisants. Par exemple, sur la réduction du nombre de personnes pauvres, l’Union européenne propose de réduire ce nombre de 15 millions, quand il en existe plus de 100 millions.

Ensuite, des sujets étaient absents: le logement, par exemple, alors que des millions d’Européens ne sont plus en mesure de payer leur loyer.

Et puis, cerise sur le gâteau, on a assisté à un spectacle d’hypocrisie, dont l’acteur principal s’appelle Emmanuel Macron, qui est un petit peu le Docteur Jekyll et Mister Hyde, qui se fait le chantre du social à Porto, à Strasbourg, à Bruxelles également, alors qu’en France, il mène des politiques de casse sociale.

Les Européens et les Européennes méritent mieux que ça. Il y a urgence. Des actes, il faut des actes! Les déclarations de bonnes intentions ne suffisent plus.

Women in politics – combatting online abuse (debate)

– Monsieur le Président, hier soir, j’étais en terrasse, je discutais avec des amis de tout et de rien, et puis quelqu’un est venu à notre table et m’a dit: «Ferme ta gueule et laisse décider les Français! Étrangère!». Et puis une autre personne s’est approchée et a crié des: «Salope!», «Sale race!». À la fin, ils étaient 25 à me dire: «Abrutie!», «Pauvre idiote!».

Ça vous paraît bizarre, comme scène? En fait, ce n’était pas dans la vraie vie, mais c’est ce qui se passerait si on transposait Twitter dans la vraie vie. Et ces insultes, je les ai vraiment reçues sur les réseaux sociaux. Je les ai même imprimées. J’en ai imprimé juste quelques-unes. «Pauvre fille!», «Mais qu’est-ce qu’elle est sotte!», voilà, j’en ai un petit tas. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes des millions, des femmes pour la plupart d’entre nous, à nous coltiner ce genre de choses tous les jours. Trois quarts des femmes ont déjà fait l’objet de harcèlement en ligne, d’après l’ONU. Après avoir vécu une violence en ligne, un tiers cessent d’y donner leur opinion, selon Amnesty International.

Ces comportements, souvent proférés par des gens bien assis dans leur canapé, bien cachés derrière leur écran, sont des freins à la liberté d’expression. Le développement de ces propos et de ces comportements virilistes entraîne l’autocensure, invisibilise les femmes et légitime la haine et la violence. Internet doit être tout le contraire de cela, il doit être un lieu d’expression, de liberté, de débat, d’échange, un espace commun sur lequel tout le monde doit pouvoir discuter de tout et de rien, mais surtout de tout.

Incidence de la réglementation de l’Union sur la libre circulation des travailleurs et des services: la mobilité de la main-d’œuvre au sein de l’Union, un instrument pour faire coïncider besoins du marché du travail et compétences

– Madame la Présidente, aujourd’hui s’ouvre le procès de Terra Fecundis. Cette entreprise, qui est basée en Espagne, a envoyé des milliers de travailleurs ramasser des fruits et des légumes dans le Sud de la France. Elle est jugée aujourd’hui pour travail dissimulé.

C’est le plus important dossier de fraude à la sécurité sociale jamais jugé en France. Cette fraude, c’est un manque à gagner de 110 millions d’euros pour la sécurité sociale française. Cela a été possible car la directive européenne sur le détachement des travailleurs autorise les sociétés d’intérim à envoyer des travailleurs basés en Espagne vers la France, tout en payant les cotisations sociales patronales espagnoles, qui sont 40 % plus basses que les cotisations sociales patronales françaises.

Ce système vide les caisses publiques des États et crée du dumping social. C’est pourquoi nous proposons d’abroger la directive sur le travail détaché pour faire en sorte que les travailleurs détachés soient intégralement traités dans les conditions du pays où ils travaillent, cotisations comprises. À travail égal, salaire égal et cotisations sociales égales.

Résolution sur la pandémie de COVID-19 en Amérique latine

Cette obstination – houlala, il ne faudrait surtout pas que l’État intervienne dans l’économie! –, cette obstination dogmatique limite considérablement les capacités de production. C’est vrai en Europe, et cela l’est encore plus en Amérique latine. La levée des brevets permettrait pourtant de produire des vaccins en masse et à un prix abordable.

La situation sanitaire est dramatique en Amérique latine. La politique criminelle du gouvernement Bolsonaro au Brésil n’y est pas pour rien, loin de là, mais plutôt que de faire durer la tragédie, l’Union européenne devrait activer le seul levier efficace: lever les brevets sur les vaccins.

Résolution sur la garantie européenne pour l'enfance

– Madame la Présidente, aujourd’hui, la France a transmis son plan de relance à la Commission européenne et manifestement, aucune leçon n’a été tirée de la crise que nous traversons. C’est le retour au grand galop du monde d’avant et de ses mesures austéritaires. En effet, en échange des financements européens, la France s’engage à réformer l’assurance chômage et à relancer en profondeur la réforme des retraites.

Alors, Monsieur le Commissaire Schmit, Madame Zacarias, vous êtes venus ici nous parler de la stratégie de l’Union européenne sur les droits des enfants. Mais comment l’Union européenne peut-elle protéger les enfants si leurs parents sont confrontés à une austérité et une précarité que vous entretenez? La crise nous l’a montré: vos coupes budgétaires à tout va nous ont menés droit dans le mur. Et si nous commençons à nous en sortir, c’est grâce au service public, aux investissements publics et c’est grâce à la solidarité. Alors demandez plutôt aux États membres d’investir dans l’éducation, dans les logements, dans la culture, dans l’emploi, dans la protection sociale pour que la garantie pour l’enfance garantisse réellement un avenir aux enfants européens.

Saving the summer tourism season - EU support to the hospitality sector (debate)

– Madame la Présidente, avant la COVID, à une époque pas si lointaine, il était devenu normal de voir des touristes logés dans des appartements, pendant que les mal-logés étaient abrités dans des hôtels. Rare réjouissance depuis le début de la COVID: Airbnb a quitté nos grandes villes. Auparavant, durant des années, la plateforme avait chassé les habitants des villes pour remplacer leurs logements par des locations touristiques de courte durée. À cause d’Airbnb, les logements devenaient plus rares, plus chers, et nos centres-villes devenaient des musées.

Dans l’Europe d’après la COVID, je souhaite à tous les citoyens d’avoir accès à un logement digne, je souhaite aux hôteliers de ne plus subir la concurrence déloyale des plateformes et je souhaite aux Européens de partir en vacances dans des villes, des vraies villes, avec des vrais gens qui y habitent.

Alors pour le tourisme et pour les touristes, pour les citoyens, pour les habitants, dégageons Airbnb de nos villes, remettons les touristes dans les hôtels et les locataires dans les logements, et pas l’inverse!

Tackling the economic impact of the COVID pandemic by focusing on investment, competitiveness and skills (debate)

– Madame la Présidente, aux quatre coins de l’Europe, les gens se serrent la ceinture. Et dans le même temps, certains ont le bouton du pantalon qui explose: c’est le cas de Jeff Bezos, le patron d’Amazon. Depuis l’arrivée de la COVID-19, il y a un an sur notre continent, des secteurs entiers de l’économie sont ravagés, alors que pour Amazon, la COVID c’est un jackpot qui dure depuis des mois et des mois. Pendant tous ces mois où une partie de l’Europe était confinée, où les magasins étaient fermés, il vous suffisait d’aller sur le site d’Amazon pour vous faire livrer un vernis à ongles ou un collier pour votre chien. Depuis un an, les politiques sanitaires déroulent un tapis rouge à Amazon et au commerce électronique. Il est indécent que ces entreprises ne participent pas à l’effort collectif pour sortir de la crise. C’est pourquoi je vous propose, chers collègues, que nous mettions en place une taxe européenne obligatoire sur tous les profiteurs de crise. Ils sont les grands gagnants de cette crise, forçons-les à en financer les conséquences économiques.

Social and employment crisis in the COVID-19 pandemic and the EU's response in the Recovery Plan and the MFF (debate)

Des étudiants se jettent par la fenêtre de leur chambre universitaire, des livreurs de Deliveroo font la queue aux Restos du cœur. Je les ai vus de mes propres yeux. Ils livrent à manger, mais ils n’ont pas à manger pour eux-mêmes. Nous sommes au bord du précipice et à nos pieds, dans le gouffre, il y a une des pires crises sociales de l’histoire de l’humanité. Alors je vous demande d’écouter les cris d’alarme des associations qui voient défiler des travailleurs licenciés, des familles entières, des locataires pris à la gorge.

Les choix politiques ne doivent plus être pris à l’aune de la concurrence, du marché ou de la rigueur budgétaire, la situation nous oblige à laisser tomber tous ces dogmes, mais la seule chose qui doit désormais irriguer les décisions de l’Union européenne, c’est l’urgence sociale. Alors je vous le répète, je vous en conjure, décrétons l’état d’urgence sociale en Europe!

Accès à un logement décent et abordable pour tous

Je voudrais revenir sur un point, étant donné que le temps nous est compté. Chers collègues, j’espère que dès la fin de cette fichue pandémie, vous pourrez revenir visiter Paris et quand vous vous baladerez entre les immeubles haussmanniens, je vous invite à repérer les vitres sales, les boîtes aux lettres pleines, à chaque fois ce sera le signe que l’immeuble est vide et vous verrez, il y en a plein. À Paris, près d’un logement sur cinq est vide: on appelle cela la spéculation immobilière. Moins il y a de logements sur le marché plus les immeubles se vendent cher, plus les prix des loyers montent et plus la crise du logement s’aggrave.

Pour sortir de cette crise, il faut remettre ces logements sur le marché et pour cela, il y a une solution, c’est la réquisition. Alors, à tous ceux qui hurlent à l’expropriation et à l’atteinte au droit de propriété, je vous rassure: réquisitionner c’est forcer un propriétaire à toucher un loyer tous les mois. Ça va, c’est loin d’être le goulag, vous en conviendrez. En plus, cela permettra à des millions de personnes d’avoir un toit sur la tête. Donc s’il y a une vraie raison de hurler, hurlons plutôt pour que le droit au logement soit réellement fondamental.

Bilan des élections européennes

Je voulais vous parler de ma petite cousine Clotilde, qui a 16 ans. Elle a participé à toutes les manifs climat depuis un an et aux repas de famille, on ne peut pas l’arrêter quand elle commence à essayer de convaincre toute la famille de l’urgence écologique. Clotilde a un avis bien tranché sur la société, mais, pourtant, quand c’est le jour des élections, elle n’a pas le droit de s’exprimer dans les urnes.

Je voulais vous parler aussi de Lorenzo, qui a 16 ans. Il est italien. Il a le droit d’ouvrir son propre magasin de vêtements, il a même le droit d’être patron d’un restaurant. En revanche, voter c’est

Je voulais vous parler de Tobias, 16 ans. Il est allemand. Il a droit d’acheter de la bière, il a droit de sortir en discothèque avec ses amis de 16 ans, mais il n’a pas le droit de voter.

Je vous parlerai aussi de Carmen, qui a 16 ans. Elle est espagnole. Elle travaille 40 heures par semaine et elle a le droit de se marier. Pourtant, elle n’a pas le droit de voter, elle non plus.

Clotilde, Lorenzo, Tobias, Carmen et puis la majorité des jeunes européens de 16 ans s’engagent. Ils s’engagent pour le climat, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, mais ils n’ont pas le droit de participer à la démocratie, ils n’ont pas le droit d’élire les représentants qui décideront de comment doit s’organiser la vie dans la société dans laquelle ils et elles évoluent.

Vous savez, avant que les femmes aient le droit de vote, avant que les moins de 21 ans aient le droit de vote, on disait d’elles, on disait d’eux, pour justifier leur exclusion de la vie politique, que leur trop faible maturité d’esprit ne pouvait leur permettre de prendre une part intelligente à la conduite des affaires publiques.

Cela vous paraît obsolète quand on dit cela, pourtant ce sont les mêmes arguments qu’on entend ici à propos du droit de vote à 16 ans. Alors je voudrais demander à ceux qui s’opposent à l’idée du droit de vote à 16 ans, est-ce que, dans le fond, vous n’avez pas peur de vous retrouver avec un hémicycle transformé du fait de l’arrivée dans les urnes, du fait de l’arrivée dans les bureaux de vote de Clotilde, de Lorenzo, de Tobias, de Carmen et de tous les autres?

Je crois, au contraire, qu’il est grand temps de rétablir l’équilibre générationnel en rajeunissant le corps électoral pour mettre en adéquation le poids politique de la jeunesse avec son poids dans la société.

Résolution sur la protection européenne accordée aux travailleurs transfrontières et saisonniers dans le contexte de la pandémie de COVID-19

– Monsieur le Président, chers collègues, je voudrais vous parler de Yasmine.

Yasmine ramasse les melons, les abricots et les pêches qu’on aime bien manger en ce moment. Yasmine travaille 260 heures par mois, elle est payée des miettes. Elle a des journées sans pause, alors quand elle veut manger, elle est obligée de se cacher dans les toilettes. Yasmine est malade, elle a une sclérose en plaques, à cause de toutes ces années passées à travailler dans ces conditions. En plus, elle n’est même pas couverte par la sécurité sociale.

Ce dont je vous parle, c’est le quotidien de centaines de travailleurs et de travailleuses détachés, saisonniers, des travailleurs qui viennent d’Espagne et qui sont parfois originaires de Guinée, de Colombie, qui sont détachés en France, en Allemagne ou ailleurs pour ramasser les fruits et les légumes.

La crise de la COVID-19 a exacerbé les difficultés qui sont vécues par ces travailleurs exploités qui, souvent, ont été hébergés pendant cette crise dans des conditions de misère extrêmes, propices à la propagation du coronavirus.

L’exploitation de ces hommes et de ces femmes doit cesser. Elle est inacceptable et il est grand temps que l’Union européenne garantisse le respect des droits de ces travailleurs et abroge la directive sur le travail détaché.

70th anniversary of the Schuman Declaration (debate)

– Monsieur le Président, s’il est vrai que nous fêtons un anniversaire, alors c’est peut-être le moment de partager le gâteau. Nous fêtons aujourd’hui les soixante-dix ans de la déclaration Schuman et cela fait soixante-dix ans qu’en Europe, il y a les discours et les actes. Dans les discours, c’est solidarité et dans les actes, c’est concurrence et chacun pour soi.

Cela a commencé avec Robert Schuman, en 1950, qui nous expliquait que la solidarité allait être au cœur de la construction européenne et qui, en même temps, mettait en place les bases de l’Europe des marchés. Plus récemment, en France, le président Macron, à peine élu, nous a fait un discours grandiloquent, à la Sorbonne, sur l’Europe, dans lequel il a répété treize fois le mot solidarité et, en même temps, sur les recommandations de la Commission européenne, il s’est mis à casser, casser les services publics et casser notamment le service public de la santé, dont nous voyons aujourd’hui à quel point il est essentiel à la solidarité.

Partout en Europe, c’est la même histoire et il est grand temps d’écouter les citoyens, leur colère, la colère des citoyens qui n’en peuvent plus de ce jeu de dupes et qui, partout, réclament, à juste titre, leur part du gâteau.

Résolution sur les priorités de l’Union européenne pour la 64e session de la commission de la condition de la femme des Nations unies

– Monsieur le Président, chers collègues, c’est la deuxième fois en trois semaines qu’on vote une résolution sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Lors de la dernière session plénière, c’était un texte sur les inégalités de revenus entre les hommes et les femmes et aujourd’hui, donc, c’est un texte sur les priorités de l’Union européenne pour la 64e session de la commission des Nations unies sur le statut des femmes.

Encore une fois, dans ce texte qui a été voté à une large majorité par notre assemblée, je lis que la solution pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes, c’est d’augmenter les pensions de retraite des femmes et, par ailleurs, de développer les pensions de réversion – ces allocations qui sont versées à une veuve ou à un veuf quand le conjoint décède. J’ai vu que les collègues français du groupe Renew, de la République en marche, ont voté pour ce texte comme nous, et je veux dénoncer ici le double discours: le double discours parce que ces collègues votent pour cette résolution et, en même temps, en France, le gouvernement qu’ils représentent, celui d’Emmanuel Macron, est en train de restreindre l’accès aux pensions de réversion avec sa réforme des retraites. Stop à ce double discours, si l’on veut vraiment faire de l’égalité hommes-femmes une réalité.

A social Europe in a Digital world (topical debate)

Partout dans le monde, en Espagne, en Belgique et jusqu’en Californie, la justice arrive à la même conclusion: les plateformes numériques trichent et exploitent les plus précaires. Pour la première fois en France la semaine dernière, Deliveroo a été condamnée pour travail dissimulé. En fait, la justice a reconnu que, sous prétexte de liberté et de flexibilité, Deliveroo fraudait le code du travail, en obligeant ses livreurs à vélo à être de faux indépendants plutôt que de leur donner un contrat de travail.

Monsieur le Commissaire, à l’extérieur de ce Parlement, dehors, dans les rues de toutes nos villes en Europe, ces nouveaux forçats du numérique nous regardent, ils vous regardent et ils n’en peuvent plus d’attendre. Qu’attendez-vous, qu’attendons-nous pour obliger les plateformes à reconnaître les livreurs, à reconnaître les chauffeurs comme ce qu’ils sont réellement, c’est-à-dire des salariés? Des salariés à qui nous devons garantir les mêmes protections et le même accès à la représentation collective qu’à tous les autres salariés.

Résolution sur l'écart de salaire entre hommes et femmes

– Madame la Présidente, nous venons de voter un texte sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes et ce texte nous apprend que l’écart des pensions de retraite entre les hommes et les femmes au sein de l’Union européenne est de 37 %. Ce qui est en outre intéressant dans ce texte, c’est qu’il appelle les États membres, pour réduire ces écarts de pension, à garantir aux femmes un niveau de pension de retraite minimal décent.

Il se trouve que, dans mon pays, la France, le président Macron fait exactement l’inverse avec sa réforme du système de retraites. Dans son projet, les femmes sont les grandes perdantes, notamment parce que les pauses que font les femmes dans leur carrière, dues au fait qu’elles portent les enfants et qu’elles doivent s’arrêter en conséquence, et le fait qu’elles subissent le temps partiel imposé font que les femmes n’auront pas le nombre de points nécessaires pour avoir le droit à une retraite décente.

Aussi, depuis cet hémicycle, je voudrais, si vous me le permettez, lancer un appel au président français: Monsieur Macron, vous avez aujourd’hui deux possibilités. Soit vous continuez à faire le bon élève zélé de la Commission européenne, qui exige le démantèlement de notre système de retraite par répartition, soit vous écoutez ce Parlement qui est la seule instance de l’Union européenne démocratiquement élue. Je vous conseille bien évidemment la deuxième option. Abandonnez ce projet de réforme des retraites.

“Housing First” as urgent action to address the situation of homeless people in Europe (debate)

Par ailleurs, ceux qui ont un toit sur la tête mais qui risquent de se retrouver à la rue sont de plus en plus nombreux. Face à un parc locatif privé de plus en plus cher, le logement social est une solution, mais alors quelque chose m’interroge: comment est-il possible que, d’un côté, le droit au logement soit mentionné dans le socle européen des droits sociaux et dans la charte des droits fondamentaux et que, d’un autre côté, les États membres qui investissent dans le logement social soient sanctionnés par la Commission européenne sous prétexte qu’ils fausseraient la concurrence du sacro-saint marché?

Monsieur le Commissaire, le logement n’est pas une marchandise. Si vous êtes d’accord avec moi, prouvez-le et retirez l’investissement public dans le logement social de la règle des 3 %, parce que pour pouvoir vivre, pour pouvoir rêver, il faut savoir où dormir.

The danger of violent right-wing extremism (in the light of the recent events in Halle, Germany) (debate)

– Madame la Présidente, tout d’abord, j’aimerais adresser mes pensées aux victimes de l’attentat de Halle, assassinées par un militant d’extrême droite et ma compassion la plus totale à leurs proches.

En France, ces derniers temps, nous assistons à la multiplication des discours violents de la part d’une extrême droite animée par la haine. Il y a quelques jours encore, un élu du Rassemblement national, Julien Odoul, a violemment pris à partie une mère de confession musulmane qui accompagnait son fils en sortie scolaire, simplement parce qu’elle portait un voile.

La banalisation de ces propos et de ces actes haineux est aussi entretenue par la programmation sur une chaîne télévisée, à une heure de grande écoute, d’un polémiste qui s’appelle Éric Zemmour, et qui pourtant a été condamné pour provocation à la haine raciale.

Alors, depuis ma place ici, tout à gauche de cet hémicycle, je les vois particulièrement bien ceux qui sont tout à droite, à l’extrême droite de cet hémicycle. Ils sont juste en face de moi. Ils sont nombreux, c’est sûr, mais pour autant, il ne faut pas banaliser leur présence. Il ne faut pas laisser leurs idées se propager.

Mes chers collègues, résistons à leur volonté de haine avec notre volonté de vivre ensemble, avec notre bienveillance, avec notre diversité. C’est le seul moyen de faire en sorte que des attaques comme celle de Halle ne se reproduisent pas.

One-minute speeches on matters of political importance

– Monsieur le Président, non, ils ne sont pas en train de se la couler douce sur les plages de la Costa Brava. Si vous ne les avez pas vus depuis cinq mois, c’est parce qu’ils n’ont pas le droit de siéger. De qui parlons-nous? Nous parlons de nos trois collègues catalans, qui ont été démocratiquement élus comme nous tous ici, le 26 mai dernier, mais qui n’ont jamais pu mettre un seul pied dans cet hémicycle. Qu’est-ce qu’on leur reproche? On leur reproche d’avoir organisé un référendum. Ils n’ont tué personne, ils ont organisé un référendum.

Alors, honnêtement, en tant qu’élue française sur le fond de l’affaire, que la Catalogne soit ou non indépendante, ce n’est pas mon problème. Mon problème, notre problème, c’est l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Si nous laissons passer cela aujourd’hui, rien ne nous dit que cela ne créera pas un précédent et que, demain, d’autres n’en profiteront pas pour déclarer que tel ou tel membre d’un parti d’opposition n’a pas le droit de siéger au Parlement européen.

Je vous demande de réagir. Encore une fois, il ne s’agit pas, pour nous, de nous prononcer sur l’indépendance ou non de la Catalogne, il s’agit de défendre les libertés politiques. Il s’agit de défendre la démocratie. Il s’agit là d’un problème européen, et ce silence coupable de l’Union européenne ne peut plus durer.

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