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35. insiste sur la nécessité d’affiner l’indicateur de l’indice des prix des logements; considère qu’un logement est abordable si le budget qui reste à la disposition de l’occupant est au moins suffisant pour couvrir les autres dépenses essentielles à une vie digne; souligne la nécessité d’élaborer une définition globale de l’accessibilité à des logements abordables au niveau européen en tenant compte d’un large éventail d’indicateurs tels que les taux d’expulsion et de pauvreté; souligne que l’actuel seuil de référence pour le taux de surcharge du coût du logement, à savoir 40% du revenu disponible d’un ménage, représente d’une manière insuffisante le nombre de ménages pour lesquels le coût du logement est une charge excessive; demande
une réévaluation du seuil de référence et invite Eurostat à produire un ensemble plus large de données sur les dépenses
à la Commission de fixer le seuil de référence pour le taux
de
logement
surcharge
des
ménages, avec des intervalles de 5 % entre 25 % et 40 % du revenu disponible
coûts du logement à 25 % maximum du revenu disponible d’un ménage
;
Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Aurore LALUCQ (PP) et Anne-Sophie PELLETIER (LFI)
43 bis. invite la Commission et les États membres à faire en sorte que des logements sociaux adéquats et abordables soient disponibles en quantité suffisante pour couvrir les besoins en matière de logement des trois quintiles inférieurs de la société et à réduire de moitié la surcharge des coûts du logement de ces groupes d’ici 2030; appelle la Commission et les États membres à mettre en place une norme imposant qu’au moins 30 % de tous les nouveaux logements soient des logements abordables pour les groupes à faible revenu et qu’au moins 30 % soient des logements abordables pour les groupes à revenu moyen;
Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Aurore LALUCQ (PP) et Anne-Sophie PELLETIER (LFI)
– Monsieur le Président, une vingtaine de sans-papiers vivant dans 37 m2 dans le Val d’Oise, 200 migrants dans un squat à Marseille, une pénurie grandissante de logements sociaux en Île-de-France, des camps de migrants et de Roms aux abords de nos villes, ce sont là quelques exemples qui démontrent le triste état de notre pays la France aujourd’hui.
Nous ne cessons de répéter ce que vous refusez de voir: le flux migratoire incessant aggrave les problèmes de logement, n’en déplaise aux donneurs de leçon qui habitent volontairement bien loin de ceux qu’ils prétendent défendre. Pour en finir avec le fatalisme et l’hypocrisie des bien-pensants, stoppons l’immigration qui produit des effets catastrophiques pour les catégories populaires qui en subissent les effets de plein fouet. Affirmons la préférence nationale en matière d’attribution des logements sociaux, menons la guerre aux marchands de sommeil, qui à l’instar des passeurs, profitent du laxisme de nos États, en même temps que de la misère sociale. Stop à la tiers-mondialisation de nos nations.
Je voudrais revenir sur un point, étant donné que le temps nous est compté. Chers collègues, j’espère que dès la fin de cette fichue pandémie, vous pourrez revenir visiter Paris et quand vous vous baladerez entre les immeubles haussmanniens, je vous invite à repérer les vitres sales, les boîtes aux lettres pleines, à chaque fois ce sera le signe que l’immeuble est vide et vous verrez, il y en a plein. À Paris, près d’un logement sur cinq est vide: on appelle cela la spéculation immobilière. Moins il y a de logements sur le marché plus les immeubles se vendent cher, plus les prix des loyers montent et plus la crise du logement s’aggrave.
Pour sortir de cette crise, il faut remettre ces logements sur le marché et pour cela, il y a une solution, c’est la réquisition. Alors, à tous ceux qui hurlent à l’expropriation et à l’atteinte au droit de propriété, je vous rassure: réquisitionner c’est forcer un propriétaire à toucher un loyer tous les mois. Ça va, c’est loin d’être le goulag, vous en conviendrez. En plus, cela permettra à des millions de personnes d’avoir un toit sur la tête. Donc s’il y a une vraie raison de hurler, hurlons plutôt pour que le droit au logement soit réellement fondamental.