Résolution sur la réduction du taux de sans-abrisme dans l’Union européenne

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Adoption du texte
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

647
13
32

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

74
Parmi 79 députés, 74 ont votés.
23 novembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – J’ai voté pour ce texte qui, malgré ce que pourrait laisser penser son titre, ne fait que dresser l’état un état des lieux sur le sujet et demander de plus grands efforts pour éviter que des gens se retrouvent sans-abri. Le logement reste une compétence des États membres et, pour une fois, le Parlement ne semble pas vouloir s’immiscer dans ces politiques.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté pour ce texte, sur lequel j'ai travaillé dans le cadre de la commission emploi.Je regrette, certes, que certains points n'aient pas été abordés (notamment la question des sans-papiers présents sur le sol européen). Pour autant, il est louable de réclamer une plus grande prise en compte des personnes sans-abri dans les politiques européennes sans nouveau transfert de compétences.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
La crise sanitaire met encore davantage en exergue les inégalités, les failles structurelles de notre société et les difficultés d’insertion d’une part importante de notre population. C’est ainsi près de 4 millions d’européens qui sont concernés par le sans-abrisme, sans faire pour autant l’objet d’une véritable politique publique à l'échelle européenne. Ce texte invite donc l’Union européenne à adopter une définition-cadre européenne qui permettrait d’évaluer de manière uniforme le sans-abrisme et d’engager, par la suite, une politique de lutte efficace. C’est également l’occasion de rappeler que pendant cette crise, le Parlement européen a accueilli près de 100 femmes sans abri au sein même de ses locaux. Je me suis donc prononcé en faveur de ce texte.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour cette résolution car elle invite les États membres à lutter contre le mal-logement. Il y a en France plus de 300 000 sans-abris, et cela ne pourra que s’aggraver avec la crise économique et sanitaire que nous traversons. Il est nécessaire de se saisir du sujet pour améliorer cette situation dramatique.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Cette résolution est le fruit d’un travail de la commission PETI à partir de pétitions citoyennes demandant à l’Union européenne des mesures pour aider les personnes sans domicile à sortir de leur situation. A ces demandes se sont greffés des ajouts de la commission EMPL sur la question du logement abordable. Le texte rappelle que le logement est un droit fondamental et que les sans-abris ont d’importantes difficultés d’accès au soin, alors que la rue les met déjà à trop rude épreuve. Il pose l’année 2030 comme objectif définitif d’accès au logement pour tous les sans-abris d’Europe. J’ai voté pour ce texte, en espérant qu’il ait des incidences réelles.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Alors que la fondation Abbé Pierre vient de publier un rapport montrant que la France compte plus de 300 000 sans-abris, la présente résolution vise à enjoindre la Commission européenne ainsi que l’ensemble des États-membres à lutter contre ce phénomène dans l’Union européenne. Le texte mentionne le chiffre actuel de 4 millions de sans-abris en Europe, soutenant à juste titre que la crise économique due à la crise sanitaire ne fera qu’aggraver la situation. Le texte énumère de nombreux éléments permettant aux États de réduire le taux de sans-abris comme les partenariats avec les associations, les actions au niveau local ou encore la promotion de l’entreprenariat social pour favoriser l’intégration. J’ai évidemment voté en faveur de cette résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur la réduction du taux de sans-abrisme dans l’Union européenne. Le texte souligne que plus de 4 millions de nos concitoyens européens n’ont pas de domicile fixe. Il relève que le nombre de sans-abri a augmenté de 70% en 10 ans. Cette situation est directement liée à la difficulté d’exercer d’autres droits fondamentaux, comme l’accès aux soins de santé. Le texte invite les États membres à assumer la responsabilité première de la lutte contre le sans-abrisme, à œuvrer de manière préventive et à intervenir de manière précoce, ce qui se révèle bien souvent plus efficace économiquement et moins préjudiciable. Il appelle à faire de l’éradication du sans-abrisme d’ici 2030 un objectif de l’Union.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de la résolution qui invite l'Union européenne et les États membres à mettre fin au sans-abrisme dans l'Union, d'ici à 2030, et à l’exclusion en matière de logement. Plus de 4 millions de sans-abris en Europe ont été dans l’incapacité de « rester chez eux » pendant la pandémie de la COVID-19. De trop nombreuses personnes, vivant dans des conditions précaires de logement, étaient particulièrement vulnérables face à la crise sanitaire. Le logement est un droit humain fondamental pour tous. Pour atteindre cet objectif, la résolution votée recommande d’augmenter le financement destiné aux États membres, de travailler sur la prévention et l’intervention précoce, d’offrir une égalité d’accès aux soins de santé et à l’éducation, de soutenir l’intégration sur le marché du travail, de dépénaliser le sans-abrisme et de mettre en œuvre des stratégies nationales à long terme pour les sans-abris. Cette résolution doit être le point de départ d’une lutte efficace contre le sans-abrisme en Europe.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter les propositions du Parlement pour s’attaquer à la situation des sans-abris au sein de l’Union européenne, qui s’est encore dégradée avec la pandémie de COVID 19. Elle rappelle notamment que le logement est un droit fondamental, demande que l’Union se fixe comme objectif de mettre un terme au sans-abrisme d’ici 2030 et insiste sur la nécessité de développer l’offre de logement social. J’ai donc voté pour ce texte qui exige une ambition et des mesures politiques fortes pour garantir que chaque citoyen européen ait accès à un logement digne.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Suite à la réception de plusieurs pétitions sur la situation des personnes sans-abris au sein de l'Union européennes, la commission des pétitions du Parlement a proposé une résolution. Il s’agit là d’un texte extrêmement juste. En effet, il rappelle des aspects capitaux, notamment que le logement est un droit humain fondamental, l’objectif pour mettre fin au sans-abrisme dans l'Union européenne d’ici 2030, la dénonciation des crimes de haine contre les personnes sans-abris, la difficulté de l'accès à la santé pour ces personnes, etc. Ce rapport est d’une pertinence dramatique à l’heure où la pauvreté explose partout en Europe et où les gouvernements ne font rien pour l’éradiquer, sacrifiant l’humain sur l’autel du profit. Je vote en faveur de cette résolution et appelle les gouvernements européens à faire enfin ce que le devoir d’humanité commande.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
Cette résolution sur le sans-abrisme rappelle des faits élémentaires pour lesquels nous nous battons. Elle évoque le fait que le droit au logement est un droit fondamental pour tous et rappelle l’objectif de mettre un terme au sans-abrisme d’ici à 2030 au sein de l’Union européenne. La résolution accorde une place privilégiée au logement social et abordable -ce dont je me félicite en tant que rapporteure fictive sur un rapport ciblant ce sujet au sein de la commission de l’Emploi et des affaires sociales- et la prise en compte des difficultés des personnes sans-abri pour l’exercice de leurs droits les plus élémentaires tels que l’accès aux soins de santé, l’éducation ou les services sociaux. Y sont dénoncés les discriminations que subissent ces citoyens comme les crimes de haine, de violence et la stigmatisation sociale. J’ai donc naturellement voté pour cette résolution.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Ce mardi 24 novembre, j’ai voté pour cette résolution visant à mettre fin au sans-abrisme dans l’Union européenne d’ici 2030. Chaque nuit, plus de 700 000 personnes dorment dehors dans l’Union européenne et avec cette résolution, nous demandons la mise en place d’un cadre européen de stratégies nationales. Dans ce cadre, nous soutenons la poursuite de la lutte contre le sans-abrisme par la mobilisation de fonds et la dépénalisation du sans-abrisme.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Je vote POUR car en dépit de certains éléments qui auraient mérités de figurer dans cette résolution sur le sans-abrisme, comme l'importante présence de sans-papiers sur le sol européen, le texte est équilibré. En réclamamant une prise en compte plus importante des sans-abris dans les politiques européennes sans pour autant impliquer un transfert de compétences nationales vers l'UE montre que ce texte va dans le bon sens.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Le sans-abrisme concerne plus de 4 millions de nos concitoyens dans l’Union. C’est une situation inacceptable, d’autant plus dans un contexte de crise sanitaire, économique et sociale et du fait qu’elle empêche les individus concernés d’exercer d’autres droits fondamentaux tels que l’accès aux soins de santé. Il est donc fondamental que l’Union européenne et ses États membres mettent un terme au sans-abrisme d’ici 2030. Son éradication doit ainsi être une priorité dans le cadre du plan d’action sur le socle européen des droits sociaux. À cet effet, plusieurs pistes d’actions peuvent être envisagées. Les États membres devraient ainsi adopter le principe du « logement avant tout » faisant du logement un droit fondamental de l’homme et ouvrant ensuite la voie d’une intégration socio-professionnelle plus large. Par ailleurs, des mesures de soutien et de réconciliation spécifiques et individualisées ou des programmes et des formations intégrées pour l’emploi permettraient de soutenir l’intégration des personnes sans-abri sur le marché du travail. Il faut noter en outre, que des interventions préventives et précoces sont également des solutions efficaces pour lutter contre le sans-abrisme. Pour toutes ces raisons j’ai soutenu notre résolution sur la réduction du taux de sans-abrisme dans l’Union européenne.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution qui appelle l’Union européenne à mieux s’engager dans la lutte contre le sans-abrisme en Europe. La forte augmentation du taux de sans-abrisme est contraire à la tendance que l’on devrait observer dans la poursuite des objectifs de développement durable de l’ONU (ODD) à l’horizon 2030, en particulier la fin du sans-abrisme. Aujourd’hui, environ 4 millions de personnes dans l’UE sont sans-abris, et c’est sans compter l’impact très fort de la pandémie sur le phénomène. L’UE doit agir et mettre en place un cadre européen pour coordonner les stratégies nationales, qui se baserait sur le principe du « Housing First » (un logement d’abord – programme social visant à proposer avant toute chose un logement stable à toute personne sans-abris). Enfin, le texte demande le maintien voire l’augmentation des fonds européens (FEDER et FEAD en particulier) pour lutter contre le phénomène et assurer des conditions de vie décentes à tous.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur de la résolution sur la réduction du taux de sans-abrisme dans l’Union européenne. Cette résolution est issue d’une pétition que nous avions examinée en commission des pétitions qui fait état de la situation très préoccupante de plus de 4 millions de citoyens européens sans domicile fixe pendant la crise du coronavirus. Les personnes sans-abri ainsi que d’autres personnes vivant dans des conditions précaires de logement sont particulièrement vulnérables face à la crise sanitaire actuelle. Bien qu’il s’agisse d’une compétence nationale, la résolution invite l’Union européenne à soutenir les différentes initiatives des États membres et à échanger les bonnes pratiques de certains États membres. Mettre un terme au sans-abrisme d’ici 230 doit être un objectif européen. Le futur plan d’action sur le socle européen des droits sociaux devra en faire l’une de ses priorités.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour cette proposition de résolution car en dépit de certains éléments qui auraient mérité de figurer dans cette résolution sur les sans-abris, comme l’importante présence de sans-papiers sur le sol européen par exemple, il s’agit d’un texte équilibré. En réclamant une prise en compte plus importante des sans-abris dans les politiques européennes sans pour autant impliquer un transfert de compétences nationales vers l’UE, ce texte va dans le bon sens.
Virginie JORON | Rassemblement national
En dépit de certains éléments qui auraient mérités de figurer dans cette résolution sur le sans-abrisme commel’importante présence de sans-papiers sur le sol européen par exemple, il s’agit d’un texte équilibré.En réclamant une prise en compte plus importante des sans-abris dans les politiques européennes sans pour autant impliquer un transfert de compétences nationales vers l’UE, j'ai voté en faveur de ce texte qui va dans le bon sens.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de ce texte qui appelle à une meilleure prise en compte des sans-abris dans les politiques européennes, tout en préservant la compétence des Etats membres dans ce domaine.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Malgré quelques points négatifs, comme l’omission de pointer du doigt l’immigration comme facteur de détérioration de la situation sociale en Europe, le texte est une bonne initiative en faveur des sans-abris. En pleine période de crise, il faut encourager les démarches de soutien aux personnes en grande difficulté sociale. J’ai naturellement voté en faveur du texte.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Alors que la fondation Abbé Pierre vient de publier un rapport montrant que la France compte plus de 300 000 sans-abris, la présente résolution vise à enjoindre la Commission européenne ainsi que l’ensemble des États-membres à lutter contre ce phénomène dans l’Union européenne. Le texte mentionne le chiffre actuel de 4 millions de sans-abris, soutenant à juste titre que la crise économique due à la crise sanitaire ne fera qu’aggraver la situation. Augmentation du prix des logements, précarisation sociale généralisée et difficultés d’accès au marché du travail : ce sont les causes énumérées dans le texte pour expliquer le sans-abrisme. La compétence liée au logement doit rester une prérogative nationale et aucune mention dans le texte ne laisse entendre qu’une volonté de transfert soit à l’ordre du jour. J’ai donc voté pour ce texte qui reprend pour l’essentiel des éléments déjà inclus dans les textes relatifs au sans-abrisme.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La France compte plus de 300 000 sans-abris, la présente résolution vise à enjoindre la Commission européenne ainsi que l’ensemble des États-membres à lutter contre ce phénomène dans l’Union européenne. Le texte énumère de nombreux éléments permettant aux États de réduire le taux de sans-abris comme les partenariats avec les associations, les actions au niveau local. Cette résolution fait surtout écho au climat social difficile qui s’annonce. En dépit du fait que la compétence liée au logement reste une prérogative nationale, aucune mention dans le texte ne laisse entendre qu’une volonté de transfert n’est à l’ordre du jour. En revanche, si la détérioration de la situation sociale explique en bonne partie l’augmentation du nombre de sans-abris, le problème lié à l’immigration et aux sans-papiers fait partie des réalités occultées par le texte. C’est pourquoi j’ai voté pour ce texte qui va dans le bon sens en cette période difficile.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Cette résolution entre en résonance avec les légitimes craintes actuelles et pointe une terrible réalité, celle du nombre des sans-abris en Europe (quatre millions dans l’UE, dont 300 000 en France). Une situation qui en toute hypothèse ne peut aller hélas qu’en s’aggravant du fait de la violence de la crise économique qui nous frappe. Ce texte, sans grande originalité au niveau de son contenu, rappelle que l’Union n'a pas de compétence directe en matière de politique de logement mais qu'elle peut cependant agir à la marge par le biais des aides allouées aux États, au droit fiscal ou au droit de la concurrence. Sont cités également les moyens qui pourraient permettre aux États de faire baisser le chiffre des sans-abris comme les partenariats avec les associations, la promotion de l’entreprenariat social pour favoriser l’intégration... Curieusement, cette résolution n’évoque pas le rôle joué par les immigrés clandestins et l’immigration tout court dans cette tension sur les logements et l’augmentation du nombre de sans-abris. Toutefois, au vu de l’urgence de la situation, j’ai voté pour cette résolution.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de cette résolution qui invite la Commission européenne et les Etats membres à réduire le nombre de sans-abris au sein de l’Union européenne. Actuellement, ils seraient plus de quatre millions et leur nombre augmente en raison de la crise économique actuelle.Je regrette en revanche que le problème lié à l’immigration soit occulté par ce texte, alors que cette pression migratoire rend encore plus difficile le traitement des situations de détresse sociale de nos compatriotes.
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