Règlement sur la déforestation

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

453
57
123

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
1
19
Parmi 79 députés, 76 ont votés.
13 septembre 2022
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
13 septembre 2022

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°16 | Partie 1 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°16 | Partie 2 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°19 ✅️ Adopté

(15) Mettre un terme à la déforestation , à la dégradation des forêts et à leur conversion ainsi qu’à la conversion et à la dégradation des forêts autres écosystèmes est un élément essentiel des ODD. Le présent règlement devrait contribuer en particulier à réaliser les objectifs concernant la vie terrestre (ODD 15), la lutte contre les changements climatiques (ODD 13), la consommation et la production durables (ODD 12), l’objectif «faim zéro» (ODD 2) et la santé et le bien - - être (ODD 3). L’objectif pertinent 15.2, à savoir mettre un terme à la déforestation d’ici à 2020, n’a pas été atteint, ce qui souligne l’urgence d’entreprendre une action ambitieuse et efficace.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°25 ✅️ Adopté

(19 ter) Il convient d’intégrer dans les mandats de négociation des clauses robustes sur la déforestation, la dégradation des forêts et leur conversion ainsi que sur a conversion et la dégradation des autres écosystèmes et d’y inclure des référentiels durables relatifs aux matières premières concernées pour ce qui est de l’octroi de nouvelles préférences commerciales.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°31 | Partie 1 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°31 | Partie 2 ✅️ Adopté

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378
230
22
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°40 ✅️ Adopté

(27 bis) Le présent règlement devrait s'appliquer aux établissements financiers, dès lors que leurs services sont susceptibles de soutenir des activités directement ou indirectement liées à la déforestation, à la dégradation des forêts et à leur conversion. Il convient donc d’inclure dans le champ d’application du présent règlement toutes les activités bancaires, d’investissement et d’assurance des établissements financiers afin d’éviter qu’elles ne soutiennent des projets directement ou indirectement liés à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à leur conversion.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°43 ✅️ Adopté

(30) Un grand nombre d’organisations et d’organismes internationaux (par exemple l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le Programme des Nations unies pour l’environnement, l’accord de Paris, l’Union internationale pour la conservation de la nature, la Convention sur la diversité biologique) ont produit des travaux dans le domaine de la déforestation et de la dégradation des forêts ainsi que sur la conversion et la dégradation des autres écosystèmes, et les définitions figurant dans le présent règlement s’appuient sur ces derniers.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°53 ✅️ Adopté

(38 bis) Il existe un lien direct entre, d'une part, déforestation et conversion des écosystèmes et, d'autre part, violations des droits de l’homme, en particulier ceux des populations autochtones et des communautés locales. Il est nécessaire d’accorder une attention particulière à leurs besoins et à leur pleine participation à la mise en œuvre du présent règlement. Le respect intégral des textes et normes internationaux, y compris la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, les droits fonciers coutumiers et le droit à donner son consentement préalable, libre et éclairé, doit être assuré. Il convient également de promouvoir les droits des travailleurs consacrés par les conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail, les droits des femmes, les droits relatifs à la protection de l’environnement et le droit de défendre les droits de l’homme et l’environnement.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°68 | Partie 1 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°68 | Partie 2 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°76 ✅️ Adopté

(55) Afin de veiller à ce que les exigences en matière d’informations que les opérateurs doivent respecter et qui sont énoncées dans le présent règlement restent pertinentes et conformes aux progrès scientifiques et technologiques, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d’adopter des actes conformément à l’article 290 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en vue de compléter la liste des marchandises figurant à l’annexe I du présent règlement ainsi que d’ajouter des exigences que les opérateurs doivent respecter à celles prévues dans le présent règlement en ce qui concerne les informations requises dans le contexte de la procédure de diligence raisonnée ou en ce qui concerne les informations et les critères aux fins de l’évaluation du risque et de l’atténuation du risque. Il importe particulièrement que la Commission procède aux consultations appropriées durant son travail préparatoire, y compris au niveau des experts et avec les parties prenantes , et que ces consultations soient menées conformément aux principes définis dans l’accord interinstitutionnel du 13 avril 2016 «Mieux légiférer». En particulier, pour assurer leur égale participation à la préparation des actes délégués, le Parlement européen et le Conseil devraient recevoir tous les documents au même moment que les experts des États membres, et leurs experts devraient systématiquement avoir accès aux réunions des groupes d’experts de la Commission traitant de la préparation des actes délégués.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°80 ✅️ Adopté

(58 bis) Compte tenu que le Parlement, dans sa résolution du 22 octobre 2020 sur un cadre juridique de l’Union pour enrayer et inverser la déforestation dont l’Union est responsable à l’échelle mondiale, mais aussi la grande majorité des participants, au nombre de presque 1,2 million, à la consultation publique organisée par la Commission sur la déforestation, la dégradation des forêts et leur conversion induites par la demande ont réclamé l’inclusion des écosystèmes non forestiers au présent règlement, la Commission devrait faire reposer son évaluation et sa proposition législative tendant à élargir le champ d’application du présent règlement à d’autres écosystèmes sur les définitions des notions d’«écosystèmes naturels», de «conversion d’un écosystème naturel» et de «dégradation des forêts et des écosystèmes naturels» et sur la date butoir du 31 décembre 2019 qu’établit le présent règlement.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°83 ✅️ Adopté

Le présent règlement établit des règles relatives à la mise sur le marché de l’Union et à la mise à disposition sur le marché de l’Union, ainsi qu’à l’exportation à partir du marché de l’Union, de bovins, de cacao, de café, de palmier à huile, de soja porcins, d’ovins et de caprins, de volailles, de cacao, de café, de palmier à huile et de dérivés de l’huile de palme, de soja, de maïs, de caoutchouc et de bois (les «produits de base en cause») et de produits, dont le charbon de bois et les produits en papier imprimé, figurant à l’annexe I, qui contiennent des produits de base en cause, ou ont été nourris ou fabriqués avec ces derniers (les «produits en cause»), afin:

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°84 ✅️ Adopté

a) de réduire au minimum la contribution de l’Union à la déforestation et , à la dégradation des forêts et à leur conversion dans le monde;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°87 ✅️ Adopté

Le présent règlement définit également des obligations pour les établissements financiers opérant dans l’Union ou y ayant leur siège, qui fournissent des services financiers à des personnes physiques ou morales dont les activités économiques consistent en la production, la fourniture, la mise sur le marché de l’Union ou l’exportation depuis celui-ci des produits de base et des produits en cause au sens du présent article, ou y sont liées.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°89 ✅️ Adopté

1 bis)«conversion d’un écosystème»: la modification d’un écosystème naturel aux fins d’une autre utilisation des sols ou la modification de la composition en espèces, de la structure ou de la fonction d’un écosystème naturel; relèvent de cette définition les fortes dégradations ou l’introduction de pratiques de gestion qui entraînent une modification substantielle et durable de la composition en espèces, de la structure ou de la fonction d’un écosystème naturel;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°92 ✅️ Adopté

5 bis)«écosystème naturel»: un écosystème, y compris un écosystème géré par l’homme, qui ressemble sensiblement, du point de vue de la composition en espèces, de la structure et de la fonction écologique, à un écosystème qui se trouve ou se trouverait dans une zone donnée en l’absence d’importantes répercussions de l’activité humaine; cette définition englobe, en particulier, les terres présentant des stocks de carbone importants et celles présentant une grande valeur sur le plan de la biodiversité;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°93 ✅️ Adopté

6) «dégradation des forêts et d’autres écosystèmes naturels »: la diminution ou la disparition , directement anthropique ou non, de la productivité biologique ou économique et de la complexité des écosystèmes forestiers causées par des opérations de récolte non durables, entraînant la réduction à long terme de l’offre globale d’avantages que procure la forêt, ce qui englobe le bois, la biodiversité et d’autres produits ou services forêts et autres surfaces boisées et d'autres écosystèmes naturels, affectant leur composition en espèces, leur structure ou leur fonction; cette définition englobe l’exploitation illégale des forêts, d’autres surfaces boisées ou d’autres écosystèmes naturels ainsi que l’utilisation de pratiques de gestion ayant une incidence substantielle ou durable sur leur capacité à soutenir la biodiversité ou à fournir des services écosystémiques ;

Déposé par la commission compétente

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336
288
7
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°95 ✅️ Adopté

8) «“zéro déforestation ”»: a) ”»: que les produits de base et produits en cause, y compris ceux utilisés pour les produits en cause ou contenus dans ceux - - ci, ont été produits sur des terres n’ayant pas fait l’objet d ' activités de déforestation après le 31 décembre 2020, et b) que le bois a été récolté dans la forêt sans causer et n’ont pas causé de dégradation des forêts ou de dégradation conversion des forêts , ou n’y ont pas contribué, après le 31 décembre 2020 2019 ;

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📝 Amendement n°99 ✅️ Adopté

21) «rapport étayé faisant état de préoccupations»: une allégation fondée sur des informations objectives et vérifiables concernant la non-conformité avec le présent règlement et pouvant nécessiter l’intervention des autorités compétentes; (Ne concerne pas la version française.)

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📝 Amendement n°100 ✅️ Adopté

28) « législation pertinente du pays de production»: droit et normes pertinents»: a) les règles applicables dans le pays de production relatives au statut juridique de la zone de production en ce qui concerne les droits d’utilisation des terres, la protection de l’environnement, les droits de tiers et les réglementations commerciales et douanières pertinentes en vertu du cadre législatif applicable dans le pays de production . ; b) les droits de l’homme protégés par le droit international, en particulier les instruments protégeant les droits fonciers coutumiers et le droit au consentement préalable, libre et éclairé, énoncés notamment par la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones et les accords internationaux contraignants en vigueur, la convention de 1989 relative aux peuples indigènes et tribaux (nº 169), qui englobent le droit à la protection de l’environnement et le droit de défendre l’environnement sans faire l’objet d’aucune forme de persécution ou de harcèlement, et d’autres droits de l’homme internationalement reconnus liés à l’utilisation des terres, à l’accès à la terre ou à la propriété des terres;

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📝 Amendement n°105 ✅️ Adopté

Article 3 bis Les établissements financiers ne fournissent des services financiers à leurs clients que lorsque lesdits établissements concluent que le risque que les services en question puissent concourir, directement ou indirectement, à des activités entraînant la déforestation, la dégradation des forêts ou leur conversion, est tout au plus négligeable.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°106 ✅️ Adopté

1. Les opérateurs font preuve de diligence raisonnée avant de mettre des produits de base et produits en cause sur le marché de l’Union ou avant d’en exporter à partir de celui-ci, afin de garantir leur conformité avec l’article 3 , points a) et b). . À cette fin, ils utilisent un cadre de procédures et de mesures, ci-après dénommé «diligence raisonnée», établi à l’article 8.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°109 ✅️ Adopté

a) les produits de base et produits en cause ne sont pas conformes à l’article 3 , point a) ou b); ;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°110 ✅️ Adopté

b) l’exercice de la diligence raisonnée a révélé l’existence d’un risque non négligeable que les produits de base et produits en cause ne soient pas conformes à l’article 3 , point a) ou b); ;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°123 ✅️ Adopté

d) les coordonnées de géolocalisation, la latitude et la longitude de toutes les parcelles sur lesquelles les produits de base et produits en cause ont été produits, ainsi que la date ou la période de production ou les coordonnées de géolocalisation, la latitude et la longitude de tous les points d’un polygone pour les parcelles sur lesquelles les produits de base et produits en cause ont été produits; toute déforestation ou dégradation des parcelles considérées, localisées soit par un seul point de latitude et de longitude, soit par polygone, empêche automatiquement tous les produits et produits de base issus de ces parcelles d’être mis sur le marché et mis à disposition sur celui-ci, ou d’en être exportés; les opérateurs communiquent la date ou la période de production ou la saison de récolte du produit de base ou du produit; la Commission est habilitée à adopter des actes délégués afin de compléter le présent règlement en ce qui concerne la taille des parcelles au-dessus de laquelle les entreprises sont tenues de fournir des polygones comme seul moyen de géolocalisation pour les matières premières et les produits concernés ;

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📝 Amendement n°129 ✅️ Adopté

3 bis.La Commission peut adopter des actes délégués conformément à l’article 33 afin de compléter les paragraphes 1 et 1 bis en ce qui concerne d’autres informations pertinentes dont l’obtention peut être nécessaire pour garantir l’efficacité du système de diligence raisonnée.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°130 ✅️ Adopté

1. Les opérateurs et établissements financiers vérifient et analysent les informations recueillies conformément à l’article 9 ainsi que tout autre document pertinent et, sur cette base, procèdent à une évaluation du risque visant à déterminer s’il existe un risque que les produits de base et produits en cause destinés à être mis sur le marché de l’Union ou exportés à partir de celui-ci ne soient pas conformes aux exigences du présent règlement. Lorsque l’opérateur n’est pas en mesure de recueillir de manière adéquate les informations requises par le présent règlement, il a le droit de demander à l’autorité compétente des éclaircissements ou une assistance concernant sa mise en œuvre. Si les opérateurs ne peuvent démontrer que le risque de non-conformité est négligeable, ils ne mettent pas le produit de base ou produit en cause sur le marché de l’Union ou et ne l’exportent pas. Si les établissements financiers ne peuvent conclure que le risque de non-conformité est négligeable, ils ne fournissent pas le service financier au client en cause.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°138 ✅️ Adopté

i bis) les informations fournies au titre du mécanisme d’alerte rapide;

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📝 Amendement n°139 ❌️ Rejeté

3. Les produits du bois relevant du champ d’application du règlement (CE) nº 2173/2005 du Conseil qui font l’objet d’une autorisation FLEGT valable émise par un régime d’autorisation opérationnel sont réputés conformes à l’article 3 aux règles applicables dans le pays de production, telles qu’énoncées à l’article 3 et que définies à l’article 2, paragraphe 28 , point b a ), du présent règlement.

Déposé par la commission compétente

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218
375
39
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°145 ✅️ Adopté

2. Sauf disposition contraire d’autres instruments législatifs de l’Union fixant des exigences en matière de diligence raisonnée dans la chaîne de valeur de la durabilité, les opérateurs qui ne sont pas des PME Les opérateurs rendent compte chaque année publiquement, aussi largement que possible, y compris sur l’internet, de leur système de diligence raisonnée, notamment en ce qui concerne les démarches entreprises en vue d’honorer leurs obligations telles que définies à l’article 8 aux articles 8, 9 et 10, ainsi que de la mise en œuvre et des résultats de leur processus de diligence raisonnée, et des mesures qu’ils ont prises pour encourager les petits exploitants à respecter les règles, y compris au travers d’investissements et du renforcement des capacités . Les opérateurs qui relèvent également du champ d’application d’autres instruments législatifs de l’Union fixant des exigences en matière de diligence raisonnée dans la chaîne de valeur peuvent s’acquitter des obligations de comptes rendus qui leur incombent en application du présent paragraphe en fournissant les informations requises lorsqu’ils rendent des comptes dans le contexte d’autres instruments législatifs de l’Union.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°148 ✅️ Adopté

Article 11 bis Obligations des établissements financiers 1. En vue de la conformité avec l’article 3, les établissements financiers exercent une diligence raisonnée avant de fournir des services financiers à des clients dont les activités économiques consistent ou sont liées à la négociation ou à la mise sur le marché de produits de base et de produits en cause. 2. La diligence raisonnée couvre notamment: a) la collecte des informations et des documents, tels que visés à l’article 9, paragraphe 1 bis, nécessaires au respect de l’exigence énoncée au paragraphe 1 du même article; b) les mesures d’évaluation et d’atténuation du risque telles que mentionnées à l’article 10. 3. Les établissements financiers ne fournissent pas de services financiers aux clients sans avoir préalablement soumis une déclaration de diligence raisonnée aux autorités compétentes. 4. Les établissements financiers ayant établi une relation d’affaires permanente avec des clients avant le... [date d’entrée en vigueur du présent règlement] effectuent les procédures de diligence correspondantes au plus tard le... [Office des publications: veuillez insérer la date une année après l’entrée en vigueur du présent règlement].

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📝 Amendement n°149 ✅️ Adopté

Article 11 ter 1. Les établissements financiers vérifient et analysent les informations recueillies conformément à l’article 9, paragraphe 1 bis, ainsi que tout autre document pertinent et, sur cette base, procèdent à une évaluation du risque visant à déterminer s’il existe un risque que la fourniture de services financiers à un client ne soit pas conforme aux exigences de l’article 12 bis, paragraphe 1. Si l’établissement financier ne peut démontrer que le risque de non- conformité est négligeable, il ne fournit pas le service financier au client en cause.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°150 ✅️ Adopté

1. Lorsqu’ils mettent des produits de base ou produits en cause sur le marché de l’Union ou qu’ils en exportent à partir de celui-ci, les opérateurs ne sont pas tenus de s’acquitter des obligations découlant de l’article 10 , paragraphe 2, points a), b), b bis), b ter), c), d), e), h), h bis) ou j), ou l’article 10, paragraphe 6, s’ils peuvent établir que tous les produits de base et produits en cause ont été produits dans des pays ou parties de pays qui ont été recensés comme présentant un risque faible conformément à l’article 27.

Déposé par la commission compétente

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326
298
5
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°158 ✅️ Adopté

7 ter. Les autorités compétentes contrôlent le respect des exigences du présent règlement par les établissements financiers.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°161 ✅️ Adopté

9. Les États membres veillent à ce que les contrôles annuels effectués par leurs autorités compétentes respectives portent sur au moins 5 10 % des opérateurs qui exportent à partir du marché de l’Union chacun des produits de base ou des produits en cause ou qui mettent ces derniers sur leurs marchés nationaux ou qui les mettent à disposition sur ceux-ci; ils veillent en outre à ce que lesdits contrôles concernent 5 10 % de la quantité de chacun des produits de base ou des produits en cause mis sur leurs marchés nationaux, mis à disposition sur ces derniers ou exportés à partir de ceux-ci . . Pour les produits de base ou les produits en provenance de pays ou de parties de pays considérés comme à faible risque tels que visés à l’article 27, un État membre peut ramener les contrôles annuels à 5 %.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°166 ✅️ Adopté

13 ter. Si la Commission reçoit des informations selon lesquelles un État membre n’effectue pas à des contrôles suffisants pour garantir que les produits de base et les produits en cause mis à disposition sur le marché de l’Union ou exportés à partir de celui-ci sont conformes aux exigences énoncées dans le présent règlement, elle est habilitée, en concertation avec l’État membre concerné, à apporter des modifications au plan visé au paragraphe 3 établi par cet État membre afin de veiller à ce que la situation soit corrigée.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°178 ✅️ Adopté

Article 18 bis Imagerie satellitaire et accès aux données forestières La Commission met en place une plateforme utilisant l’imagerie satellitaire, y compris les Sentinelles Copernicus, qui couvre les zones forestières dans le monde entier et est assortie d’une gamme d’outils permettant à toutes les parties d’évoluer rapidement vers des chaînes d’approvisionnement «zéro déforestation». La plateforme comprend: a) des cartes thématiques, y compris une carte d’occupation des sols reprenant les séries chronologiques depuis la date butoir fixée à l’article 2, paragraphe 8, et un ensemble de classes permettant de déterminer la composition du paysage; b) un système d’alerte qui s’appuie sur un suivi mensuel de l’évolution du couvert forestier; c) un éventail d’analyses et de résultats facilement exploitables et sécurisés, qui décrivent la manière dont les chaînes d’approvisionnement sont liées à la déforestation. La plateforme est mise à la disposition des autorités des États membres, des autorités des pays tiers intéressées, des opérateurs et des commerçants.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°180 ✅️ Adopté

Lorsque des produits de base ou produits en cause ont été produits dans un pays ou une partie de pays recensés comme présentant un risque élevé conformément à l’article 27, ou s’il existe un risque qu’entrent dans la chaîne d’approvisionnement concernée des produits de base ou produits en cause dont la production advient dans un tel pays ou une telle partie de pays, les États membres veillent à ce que les contrôles annuels effectués par leurs autorités compétentes respectives portent sur au moins 15 20 % des opérateurs qui exportent à partir du marché de l’Union chacun des produits de base et produits en cause issus de pays ou de partie de pays présentant un risque élevé, ou qui mettent ces derniers sur leurs marchés nationaux ou qui les mettent à disposition sur ceux-ci; ils veillent en outre à ce que lesdits contrôles concernent 15 20 % de la quantité de chacun des produits de base et produits en cause mis sur leurs marchés nationaux, mis à disposition sur ces derniers ou exportés à partir de ceux-ci. Les autorités compétentes veillent à ce que les contrôles annuels effectués sur la base du présent article comprennent tous les éléments énumérés à l’article 15.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°186 ✅️ Adopté

1. Les États membres déterminent le régime de sanctions applicable lorsque des opérateurs et commerçants enfreignent les dispositions du présent règlement et prennent toute mesure nécessaire pour assurer la mise en œuvre de celles-ci. Les États membres notifient ces dispositions et toute modification ultérieure les concernant à la Commission dans les meilleurs délais Dans les six mois suivant l’entrée en vigueur du présent règlement, la Commission adopte les actes délégués complétant le présent règlement en ce qui concerne les sanctions uniformes applicables aux infractions au présent règlement commises par les opérateurs et commerçants , afin d’assurer l’application de normes harmonisées au sein de l’Union. Les États membres prennent toute mesure nécessaire pour assurer la mise en œuvre de celles-ci .

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°192 ✅️ Adopté

d bis)l’interdiction temporaire ou permanente de mettre sur le marché de l’Union ou de mettre à disposition sur le marché de l’Union, ou d’exporter à partir de celui-ci, des produits de base et des produits en cause, en cas d’infraction grave ou d’infractions répétées;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°227 | Partie 1 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°227 | Partie 2 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°227 | Partie 3 ✅️ Adopté

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📝 Amendement n°233 ✅️ Adopté

4. À la suite d’un réexamen prévu au paragraphe 3, la Commission peut adopter des actes délégués conformément à l’article 33 pour modifier l’annexe I afin d’y inclure les produits en cause qui contiennent des produits de base en cause ou ont été fabriqués avec ces derniers de l’un des réexamens prévus aux paragraphes 1 à 4, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 33 pour compléter la liste figurant à l’annexe I ou, le cas échéant, à présenter une proposition législative visant à modifier le présent règlement .

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°234 ✅️ Adopté

4. Avant l’adoption d’un acte délégué, la Commission consulte les parties prenantes et les experts désignés par chaque État membre, conformément aux principes définis dans l’accord interinstitutionnel du 13 avril 2016 «Mieux légiférer».

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°239 ✅️ Adopté

3. Pays de production et toutes les parcelles de production, y compris ou partie de celui-ci et toutes les coordonnées de géolocalisation, la latitude et la longitude . de toutes les parcelles, tel que précisé à l’article 9, paragraphe 1, point d). Lorsqu’un produit ou un produit de base contient des matières, des ingrédients ou des composants produits sur différentes parcelles ou polygones , les coordonnées de géolocalisation de toutes ces parcelles ou polygones doivent être indiquées.

Déposé par la commission compétente

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°240 ✅️ Adopté

9) «produit» ou «dont la production advient»: cultivé, récolté, élevé, nourri ou obtenu sur une parcelle donnée , ou, en ce qui concerne le bétail, toutes les parcelles concernées entrant dans le processus d’élevage ;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate, Les Écologistes)

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📝 Amendement n°241 ❌️ Rejeté

1. Les opérateurs recueillent des informations, documents et données attestant de la conformité des produits de base et produits en cause avec l’article 3 , pour autant que le recueil des informations, documents et données respecte le droit national et que les exigences de traçabilité prennent en compte les petits et moyens agriculteurs ainsi que les marchands de bois . À cette fin, les opérateurs collectent, organisent et conservent pendant cinq ans les informations suivantes relatives aux produits de base ou produits en cause, étayées par des éléments probants:

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°243 ❌️ Rejeté

6 bis. Chapitre 6 bis Réparation Article 30 bis Fonds européen de réparation pour les forêts et les écosystèmes 1. Un Fonds européen de réparation pour les forêts et les écosystèmes est créé (ci- après le «Fonds de réparation»). La Commission assure, directement ou indirectement, le fonctionnement et la gestion du Fonds de réparation. 2. Sans préjudice de l’article 17, les États membres transfèrent au Fonds de réparation 85 % des amendes perçues et des revenus confisqués en application de l’article 23 qu’ils accompagnent d’informations indiquant le lieu et l’époque de production des produits de base ou produits en cause. La Commission rend ces informations accessibles au public. 3. Le Fonds de réparation sert à soutenir les seuls projets qui: a) profitent directement aux populations autochtones et aux communautés locales ayant des droits collectifs ou un droit particulier sur des terres ayant subi les conséquences de la production des produits de base ou produits en cause; ou b) restaurent, réhabilitent ou remplacent des terres ayant subi les conséquences de la production des produits de base ou produits en cause. 4. Les personnes physiques ou morales peuvent solliciter auprès de la Commission des subventions du Fonds de réparation pour financer des projets qui contribueront de manière notable à la réalisation de l’un des objectifs visés au paragraphe 3 ou des deux à la fois. Les projets peuvent se présenter sous la forme de diverses mesures, dont des transferts monétaires, la fourniture de biens ou de services, l’achat de terres et d’équipements et des programmes de soutien. Les projets susceptibles d’apporter la contribution la plus élevée à la réalisation des objectifs du paragraphe 3 sont prioritaires. 5. Les demandes relatives aux terres concernées sont introduites par les populations autochtones et les communautés locales elles-mêmes, ou avec elles, ou encore pour leur compte ou avec leur soutien écrit. Les demandes portant sur des terres faisant l’objet de droits fonciers coutumiers sont introduites avec le consentement préalable, libre et éclairé des titulaires concernés. 6. Les subventions au titre du Fonds de réparation sont accordées et gérées conformément au présent article et au titre VIII du règlement (UE, Euratom) 2018/1046 du Parlement européen et du Conseil. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 33 en vue de compléter le présent article par des règles détaillées relatives au fonctionnement du Fonds de réparation et des critères d’accès aux financements. 7. Le présent article est applicable sans préjudice des droits à indemnisation ou réparation que quiconque peut détenir indépendamment du présent règlement.

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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251
343
36
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°244 ❌️ Rejeté

j) les informations complémentaires sur la conformité avec le présent règlement, qui peuvent comprendre des informations provenant de systèmes de certification ou d’ de tous autres systèmes vérifiés par des tiers, notamment les systèmes volontaires reconnus par la Commission en vertu de l’article 30, paragraphe 5, de la directive (UE) 2018/200149 , pour autant que ces informations satisfassent aux exigences énoncées à l’article 9. ; __________________ 49 Directive (UE) 2018/2001 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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241
371
15
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°245 ✅️ Adopté

3. Les produits du bois relevant du champ d’application du règlement (CE) nº 2173/2005 du Conseil qui font l’objet d’une autorisation FLEGT valable émise par un régime d’autorisation opérationnel sont réputés conformes à l’article 3, point b aux règles applicables dans le pays de production, telles que visées à l’article 3, point b), et définies à l’article 2, paragraphe 28, point a ), du présent règlement.

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°249 🚫 Annulé

(6) «dégradation des forêts»: la diminution ou la disparition de la productivité biologique ou économique et de la complexité des écosystèmes forestiers causées par des opérations de récolte non durables, entraînant la réduction à long terme de l’offre globale d’avantages que procure la forêt, ce qui englobe le bois, la biodiversité et d’autres produits ou services les changements structurels à long terme et irréversibles directement anthropiques du couvert forestier prenant la forme d’une conversion de forêts primaires en forêts de plantation ou en d’autres surfaces boisées ;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°252 🚫 Annulé

d) les coordonnées de géolocalisation, la latitude et la longitude de toutes les parcelles sur lesquelles les produits de base et la géolocalisation de toutes les parcelles sur lesquelles ont été produits les produits de base en cause que contiennent les produits en cause, ou qui ont servi à leur fabrication, ainsi que la date ou la période de production; lorsqu’un produit en cause contient des produits de base en cause produits sur différentes parcelles de terrain ou a été fabriqué avec de tels produits de base en cause, la géolocalisation de toutes les parcelles de terrain doit être indiquée; pour les produits en cause qui contiennent des produits bovins ou ont été fabriqués à partir de bovins, et pour de tels produits en cause qui ont été produits, ainsi que la date ou la période de production nourris avec des produits en cause, la géolocalisation renvoie à la situation géographique de chacun des locaux ou lieux où les bovins ont été élevés ;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°255 ❌️ Rejeté

1. Lorsqu’ils mettent des produits de base ou produits en cause sur le marché de l’Union ou qu’ils en exportent à partir de celui-ci, les opérateurs ne sont pas tenus de s’acquitter des obligations découlant de l’article 10 et de l’article 9, paragraphe 1, point d), s’ils peuvent établir que tous les produits de base et produits en cause ont été produits dans des pays ou parties de pays qui ont été recensés comme présentant un risque faible conformément à l’article 27.

Déposé par ECR

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°256 🚫 Annulé

9. Les États membres veillent à ce que les contrôles annuels effectués par leurs autorités compétentes respectives portent sur au moins 5 1 % des opérateurs qui exportent à partir du mettent sur le marché de l’Union chacun des produits de base en cause ou qui mettent ces derniers sur leurs marchés nationaux ou qui les mettent à disposition sur ceux-ci; ils veillent en outre à ce que lesdits contrôles concernent 5 % de la quantité de chacun des produits de base en cause mis sur leurs marchés nationaux, mis à disposition sur ces derniers ou exportés à partir de ceux-ci , mettent à disposition sur le marché de l’Union, ou exportent à partir du marché de l’Union, des produits en cause contenant, ou fabriqués avec, des produits de base en cause produits dans un pays ou dans des parties de pays recensés comme présentant un risque standard conformément à l’article 27 .

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°257 ❌️ Rejeté

Lorsque des produits de base ou produits en cause ont été produits dans un pays ou une partie de pays recensés comme présentant un risque élevé conformément à l’article 27, ou s’il existe un risque qu’entrent dans la chaîne d’approvisionnement concernée des produits de base ou produits en cause dont la production advient dans un tel pays ou une telle partie de pays, les États membres veillent à ce que les contrôles annuels effectués par leurs autorités compétentes respectives portent sur au moins 15 5 % des opérateurs qui exportent à partir du marché de l’Union chacun des produits de base en cause issus de pays ou de partie de pays présentant un risque élevé, ou qui mettent ces derniers sur leurs marchés nationaux ou qui les mettent à disposition sur ceux-ci; ils veillent en outre à ce que lesdits contrôles concernent 15 5 % de la quantité de chacun des produits de base en cause mis sur leurs marchés nationaux, mis à disposition sur ces derniers ou exportés à partir de ceux-ci.

Déposé par ECR

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°260 🚫 Annulé

3. Pays de production et géolocalisation de toutes les parcelles de production, y compris terrain où les coordonnées produits de géolocalisation, la latitude et la longitude. Lorsqu’un produit ou un produit de base contient des matières, des ingrédients ou des composants produits sur différentes parcelles, les coordonnées de base en cause ont été produits. Lorsque le produit en cause contient des produits de base produits sur différentes parcelles ou a été fabriqué avec de tels produits de base, la géolocalisation de toutes ces les parcelles doivent doit être indiquées. indiquée;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°261 ❌️ Rejeté

(35) Aux fins de la reconnaissance des bonnes pratiques, il pourrait être tenu compte de systèmes de certification ou d’autres systèmes vérifiés par des tiers dans la procédure d’évaluation et d’atténuation du risque; toutefois, ces systèmes ne devraient pas se substituer à la responsabilité de l’opérateur en matière de diligence raisonnée.

Déposé par la commission INTA

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231
320
74
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°262 ❌️ Rejeté

a) les pratiques en matière de gestion des risques de modèles, y compris les pratiques appliquées au titre de systèmes de certification ou d’autres systèmes vérifiés par des tiers, la production de rapports, la tenue de registres, le contrôle interne et la gestion de la conformité, y compris pour les opérateurs qui ne sont pas des PME, la désignation d’un responsable de la conformité au niveau de l’encadrement;

Déposé par la commission INTA

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234
383
12
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°263 ❌️ Rejeté

12. Les contrôles sont réalisés sans que l’opérateur ou le commerçant n’en soient préalablement avertis, sauf dans les cas où une notification préalable de l’opérateur ou du commerçant est nécessaire afin d’assurer l’efficacité des contrôles , et sont effectués en étroite coopération avec les parties prenantes .

Déposé par la commission INTA

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259
344
21
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°264 ❌️ Rejeté

1 bis. Les contrôles sont réalisés de la manière la moins perturbatrice possible pour les activités des opérateurs et des commerçants, tout en garantissant le respect du présent règlement.

Déposé par la commission INTA

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°265 ✅️ Adopté

1 bis. La Commission et le Conseil s’engagent davantage à mettre en œuvre et à appliquer les accords commerciaux ainsi qu’à conclure de nouveaux accords commerciaux qui prévoient des dispositions solides en matière de durabilité, en particulier pour les forêts, ainsi qu’une obligation d’application effective des accords environnementaux multilatéraux, tels que l’accord de Paris et la Convention sur la diversité biologique.

Déposé par la commission INTA

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373
221
38
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°266 ✅️ Adopté

2. Les partenariats et la coopération devraient permettre la pleine participation de toutes les parties prenantes, y compris la société civile, les communautés populations autochtones et locales , les communautés locales, les femmes et le secteur privé, notamment les PME et les petits exploitants.

Déposé par la commission INTA

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🖐 Vote à main levée
🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
Cette proposition de règlement concerne la mise à disposition sur le marché de l'Union européenne et à l'exportation hors de l'Union des marchandises associées à la déforestation et à la dégradation des forêts. Si l'initiative est louable, puisqu’elle vise à réduire au minimum la consommation de produits provenant de chaînes d'approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts, il n’en reste pas moins que le texte propose des mécanismes que nous ne soutenons pas. Je me suis donc abstenue.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté pour l’accord provisoire, qui a répondu à certaines attentes exprimées lors de l’entrée en trilogue.L’objectif est de réduire au minimum la consommation de produits provenant des chaînes d’approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts, en fixant des règles de vigilance applicables aux entreprises concernées.Les matières premières concernées sont le bétail, le cacao, le café, le palmier à huile, le soja et le bois, et le champ d'action du texte s'étend aux produits qui contiennent, ont été alimentés avec ou ont été fabriqués à partir des matières premières concernées.Certains points sont tout à fait positifs, à l’instar d’une meilleure inclusion des questions environnementales dans les futurs accords commerciaux ou encore la défense des petits producteurs.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce rapport porte sur le règlement proposé par la Commission européenne visant à assurer que les produits importés sur le marché européen ou exportés depuis l’UE n’ont pas causé de déforestation ou de dégradation de forêts. Il instaure une diligence raisonnée obligatoire pour les entreprises importatrices et exportatrices de café, cacao, huile de palme, soja, bœuf et bois. Le Parlement européen a également ajouté à la liste de ces produits le caoutchouc. Partageant les ambitions et propositions de ce texte, j’ai voté en sa faveur.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur de cette nouvelle législation, qui impose aux entreprises de s’assurer que les marchandises vendues dans l’UE (notamment le bétail, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja et le bois ainsi que les produits qui en contiennent ou ont été nourris ou fabriqués à partir de ces marchandises (cuir, chocolat, bois)) ne causent pas de déforestation afin de lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité mais également respectent les droits humains et les droits des peuples autochtones.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
La déforestation et la dégradation des forêts se produisent à un rythme alarmant. La déforestation contribue à la crise climatique mondiale de multiples façons. Avant tout, elle augmente les émissions de gaz à effet de serre par le biais des incendies de forêt, supprime définitivement les capacités de puits de carbone et diminue la résilience au changement climatique de la zone touchée. La déforestation représente à elle seule 11% des émissions de gaz à effet de serre.Dans un contexte de crise énergétique et environnemental, la lutte contre la déforestation est un champ de bataille fondamental. La Commission européenne a présenté ce règlement pour s’assurer que les produits importés dans l’UE et exportés depuis l’UE n’ont pas engendré de déforestation ou de dégradation des forêts. Le texte est articulé autour du concept central de diligence raisonnée obligatoire pour les entreprises importatrices et exportatrices des six produits agricoles suivants : café, cacao, huile de palme, soja, bœuf et bois. Le Parlement y ajoute le caoutchouc. J’ai donc voté en faveur de ce rapport clé pour un environnement plus durable
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
La consommation de l’Union européenne représente environ 10% de la déforestation mondiale. Notre effort collectif pour réduire la contribution de l’Union au changement climatique et à la perte de la biodiversité doit également prendre en compte l’impact que nous avons au-delà de nos frontières. Ce règlement permettra aux consommateurs de s’assurer que les produits qu’ils achètent ne contribuent pas à la destruction des forêts en créant une obligation pour les entreprises de publier une déclaration de diligence raisonnable. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
France JAMET | Rassemblement national
Tantôt pertinents, tantôt délétères, l’ensemble des amendements ne me permet pas de voter en faveur d’un pareil texte. Face à des titres accrocheurs se cachent en réalité de véritables lignes rouges : les principes de diligence raisonnable, de justice internationale ou encore le recours à des ONG posent particulièrement problème et frisent avec l’ingérence de l'Union européenne au cœur des Etats membres. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens son objectif de lutter contre l’importation de produits, notamment agricoles, provenant de la déforestation. Mais le système de surveillance mis en place, reposant sur le principe flou de « diligence raisonnable », donnera à la Commission et aux ONG le pouvoir de contrôler directement nos entreprises, ce qui est très dangereux.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport car il vise à réduire au minimum la consommation de produits liés à la déforestation. Il va dans le bon sens de l’écologie et impose des normes qui permettent la relocalisation d’une partie de l’agriculture.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
J’ai voté pour ce règlement sur la déforestation car il vise à réduire la consommation de produits provenant de chaînes d'approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts et à accroître la demande et les échanges de matières premières et de produits légaux «exempts de déforestation» dans l'UE. Je regrette toutefois la prise en compte très amoindrie des droits humains (le Conseil ayant refusé toute référence au droit au consentement libre, préalable et éclairé) et la faiblesse des contrôles, qui atteignent au maximum 9% des importations. Mais le texte comporte de nombreux points positifs, tels que l’inclusion du caoutchouc, du charbon de bois, des produits imprimés et la plupart des dérivés importants de l'huile de palme ainsi que des sanctions financières pouvant atteindre 4% du chiffre d’affaires annuel de l’UE.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce règlement sur la déforestation. Dans un contexte où les forêts abritent 80 % de la biodiversité de la planète et constituent une source de moyens de subsistance pour 25 % de la population mondiale, ce texte introduit des mesures permettant de s’assurer que les produits importés ou exportés dans l’UE n’ont pas engendré de déforestation ni de dégradation des forêts. Il s’articule autour du concept de diligence raisonnée obligatoire pour les entreprises importatrices et exportatrices des plusieurs produits agricoles tels que le café, le cacao ou huile de palme.
Anne SANDER | Les Républicains
L’UE serait à l’origine de 16% de la déforestation du fait des produits que nous consommons. Or, nous imposons à nos acteurs économiques des contraintes importantes, et pourtant nous continuons d’importer des produits qui ne respectent pas nos normes et qui participent à la déforestation. Le Parlement européen a adopté sa position sur un nouveau règlement qui a pour objectif d’empêcher que soient introduites, sur le marché européen, des marchandises issues de la déforestation. Les produits ainsi visés sont le maïs, le soja, l’huile de palme, le caoutchouc, le café, le bois et la majorité des produits d’élevage. Le sucre de canne pourra être inclus à l’avenir, en fonction des analyses que mènera la Commission européenne. Cette nouvelle législation constitue la concrétisation d’une forme de réciprocité au profit de nos agriculteurs en leur offrant des conditions de concurrence plus équitable face aux productions étrangères, souvent moins vertueuses. Ce règlement préservera également des écosystèmes précieux qui constituent des réservoirs de biodiversité unique au monde ainsi que des puits de carbone. Ce texte correspond ainsi à ma ligne de conduite : un pragmatisme qui soutiendra nos agriculteurs tout en contribuant à la transition environnementale. J’ai donc décidé de voter en sa faveur.
Anne SANDER | Les Républicains
Entre 1990 et 2020, c’est 420 millions d’hectares de forêts qui auraient été perdus à cause de la déforestation. L’Union européenne serait à l’origine de 16% de la déforestation du fait des produits que nous consommons. Aujourd’hui, nous imposons à nos acteurs économiques des contraintes importantes pour l’environnement, et pourtant nous continuons d’importer des produits qui ne respectent pas nos normes et qui participent à la déforestation. C’est pourquoi, ce règlement a pour objectif d’empêcher que soient introduites, sur le marché européen, des marchandises issues de la déforestation, instaurant ainsi une forme de réciprocité au profit des agriculteurs européens, en leur offrant des conditions de concurrence plus équitable face aux productions étrangères moins vertueuses. Les bovins, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja, le bois, le caoutchouc, le charbon seront couverts par ce règlement mais cette liste pourra être allongée. Les consommateurs européens pourront ainsi être certains que les produits qu’ils achètent ne contribuent pas à la destruction et à la dégradation des forêts, y compris des forêts primaires irremplaçables. C’est pourquoi, j’ai voté en faveur de cet accord.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider un règlement sur la déforestation importée au sein de l’Union européenne. Il permettra de garantir que les produits consommés en Europe ne soient pas liés à la destruction de forêts en corrigeant les failles de la réglementation existante et en présentant à la fois un champ d’application large ( prise en compte des droits humains, intégration des savanes forestières, extension au secteur financier) et des sanctions en cas de non-respect de la législation. J’ai donc voté pour ce texte qui marque un progrès significatif en matière de protection des forêts.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider l’accord de trilogue sur le règlement encadrant la déforestation importée dans le cadre du Paquet climat de l’Union européenne. Il inclut un champ relativement large (caoutchouc, charbon de bois, huile de palme, produits imprimés), rend possible l’ajout de nouveaux produits concernés dans les années à venir et prévoit des sanctions significatives comprenant des amendes dissuasives en cas de non-respect des règles. J’ai donc voté pour ce texte qui reste un premier pas important tout en regrettant qu’il n’inclut pas suffisamment la protection des droits humains et notamment des populations autochtones expropriées.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
Cette proposition vise à réduire la consommation de produits provenant de chaînes d'approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts et à accroître la demande et les échanges de matières premières et de produits légaux "exempts de déforestation" dans l'UE. En effet cette dernière, par ses importations, contribue grandement à cette déforestation («déforestation importée»). Il était donc essentiel de renforcer la législation sur le sujet.Le texte propose que les matières premières et les produits concernés ne puissent plus être placés ou mis à disposition sur le marché de l'Union, ou exportés du marché de l'Union, que si toutes les conditions suivantes sont remplies: ils sont exempts de déforestation, ils ont été produits conformément à la législation pertinente du pays de production, ils font l'objet d'une déclaration de devoir de vigilance. Les exigences en matière de devoir de vigilance seront renforcées, mais uniquement pour six catégories de produits où la déforestation est commune (bois, soja, café…). De plus, il ne prend pas suffisamment en compte les questions de droits humains liées à la déforestation.Cependant, l’UE est le premier continent à proposer un tel règlement visant à freiner la déforestation et la perte de la biodiversité. J’ai donc voté en sa faveur.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté en faveur de ce texte historique : il s'agit en effet de la toute première loi au monde contre la déforestation importé. Nous n’importerons plus en Europe les produits du quotidien ayant le plus d'impact sur la déforestation, si leurs importateurs ne sont pas capables de démontrer, documents satellitaires et géolocalisation à l'appui, qu'ils ne sont pas issus de zones ayant subi une importante déforestation. Cette législation couvre le bois, l’huile de palme, le cacao, le café, le soja et le boeuf.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
L’Union Européenne est indirectement responsable de 10% de la surface déforestée depuis 30 ans dans le monde. Ce règlement vise à interdire des produits de base, animaux et végétaux principalement, qui auraient été fabriqués sur des terres déboisées.J’ai voté en faveur de ce texte en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre importées de l’UE et enrayer la disparition de la biodiversité. Je salue la position forte que nous avons adoptée, qui est plus stricte que les propositions initiales de la Commission en matière de marchandises concernées et de contrôle douanier par exemple.En particulier, j’ai voté pour l’inclusion de la finance dans ce texte, ce qui empêchera les financiers d’investir dans des matières premières liées à la déforestation.
Jérôme RIVIÈRE | Indépendant
. – Je me suis abstenu sur ce texte qui entendu lutter contre la mise sur le marché européen de certains produits agricoles issus de la déforestation (initialement cacao, café, huile de soja, bois, bétail mais la liste a été élargie à plusieurs autres secteurs par le Parlement européen). Il édicte des obligations déclaratoires pour les entreprises et autorise la Commission à mettre en place un système d’évaluation de l’exposition des différents pays à la déforestation. Si l’intention est louable, je considère que ces problèmes de déforestation relèvent des accords commerciaux et de libre-échange conclus plutôt que d’un règlement technocratique qui accorde une trop grande place à la justice internationale et aux ONG, lesquels n’ont aucune légitimité.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai soutenu l’accord conclu sur ce texte majeur du Paquet Climat « Fit for 55 », un ensemble de législations destiné à lancer l’Union européenne sur la trajectoire de la neutralité climatique d’ici 2050, l’objectif du Pacte Vert européen. Ce texte est une première mondiale dans la lutte contre la déforestation importée : il interdira à une entreprise de faire entrer sur le marché européen un produit qui a contribué à la déforestation à l’extérieur de l’UE. Concrètement, grâce à des systèmes de surveillance satellite très précis, il sera possible de déterminer si du café, du cacao, du soja ou de l’huile de palme est issu de territoires déforestés d’Amazonie ou d’Indonésie, et d’empêcher sa mise sur le marché européen. C’est une immense victoire pour le climat et la biodiversité ainsi que pour notre Délégation L’Europe Ensemble qui en avait fait un engagement de campagne en 2019.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur de ce rapport ambitieux, unique au monde, visant à interdire l’importation et l’exportation de produits ayant contribué à la déforestation ou à la dégradation des forêts.Ce règlement, qui concerne le bœuf, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja, le bois, le caoutchouc et tous leurs dérivés, est le fruit d’un accord entre la plupart des partis politiques du Parlement.Désormais, toutes les entreprises important ou exportant les produits inclus dans le règlement devront prouver, par un processus de diligence raisonnée et grâce à la géolocalisation, que ce qu’ils importent n’a pas contribué à la déforestation. En encourageant la coopération entre les États, et en soutenant les petites et moyennes entreprises, ce texte va permettre à l’Union européenne de montrer la voie vers des échanges commerciaux et des chaînes de production durables.Avec des ajouts pertinents et progressifs par rapport à la proposition de la Commission, y compris l’inclusion du respect des droits des peuples autochtones et des définitions plus complètes et représentatives de la déforestation, ce texte est une avancée majeure pour la protection des consommateurs, mais principalement de l’environnement.Je salue le travail accompli et me réjouis de cette victoire pour notre planète et nos forêts.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Je me suis prononcée en faveur du rapport sur les exportations et la mise à disposition sur le marché de l'Union de certaines matières premières et de produits associés à la déforestation et à la dégradation des forêts. Le projet de règlement permettrait de s’assurer que les produits importés dans l’Union européenne et exportés depuis l’Union européenne n’ont pas engendré de déforestation ou de dégradation des forêts. Le texte inclut notamment le principe de diligence raisonnée obligatoire pour les entreprises importatrices et exportatrices de plusieurs produits à risque de déforestation comme le café, le cacao, l’huile de palme, le soja, le bœuf, le bois, ou encore le caoutchouc.Avec cette législation pionnière, l’Union européenne prend ses responsabilités en matière de lutte contre la déforestation. Pour lutter contre le réchauffement climatique, les forêts sont essentielles pour capter le carbone. Il est donc nécessaire de les préserver.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport pour l’adoption d’un règlement sur la déforestation, qui permettra de mettre un terme à la déforestation importée dans l’UE. Pour une série de produits à haut risque d’être issus de la déforestation (bois, soja, huile de palme, café, cacao, bœuf, caoutchouc, etc.), l’entrée dans le marché commun sera conditionnée à la réalisation de démarches de devoir de vigilance. Ce processus permettra de garantir que les produits mis en vente sur le marché européen ne seront pas issus de pratiques forestières agressives. Je me réjouis que ce qui était une priorité de la présidence française ait pu aboutir à l’adoption d’une législation ambitieuse au Parlement européen.
Valérie HAYER | Renaissance
Je me suis prononcée en faveur de cet accord de trilogue historique sur le projet de règlement visant à lutter contre la déforestation importée. Pour un grand nombre de produits du quotidien tels que le bétail, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja, le bois, le caoutchouc, le charbon ou encore les produits en papier imprimé, les importateurs seront désormais contraints d’apporter les preuves (satellitaires notamment) que leurs produits ne seront pas issus de zones déforestées.Ce texte constitue une première mondiale dans la lutte contre la déforestation importée. C’est une victoire majeure pour l’Europe verte que nous promouvons, qui permettra d’imposer aux producteurs européens comme étrangers les mêmes règles en matière de préservation des espaces forestiers.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport de mon collègue Christophe Hansen sur la lutte contre la déforestation importée et exportée par l’Union européenne. J’ai souhaité que ce règlement pionnier soit le plus ambitieux possible et ainsi, que le Parlement renforce ce qui était proposé par la Commission européenne. Nous ajoutons donc le caoutchouc, la viande de porc, les ovins, les caprins, la volaille ou encore le maïs ou le charbon de bois à la liste prévue par la Commission. J’ai également souhaité que les institutions financières soient soumises à ce texte afin qu’il soit le plus efficace possible. Nous ne pouvons attendre plus longtemps pour agir contre la déforestation. Cette législation doit nous permettre de réduire significativement la contribution de l'Union à la déforestation mondiale, chiffrée à 10%, de par sa consommation de produits importés de régions qui dégradent ou détruisent la forêt. Ce règlement, outre lutter contre la déforestation, permettra également d’assurer des conditions de concurrence équitables aux agriculteurs européens.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur de l’accord de trilogues sur la lutte contre la déforestation importée et exportée par l’Union européenne. Ce règlement pionnier est articulé autour du concept central de diligence raisonnée obligatoire pour les entreprises importatrices et exportatrices de plusieurs produits à risque de déforestation comme l’huile de palme, le charbon de bois, le papier, le cacao, le soja, le bois, le café ou encore le caoutchouc. Concrètement, les entreprises soumises à cette loi devront vérifier, avant de mettre un produit sur le marché, qu’il n’est pas issu d’une terre qui a été déforestée. Cette législation s’appuiera sur la puissance de nos technologies satellites afin de surveiller le risque de déforestation et de s'assurer d'une production responsable. L’Union européenne montre l’exemple. J’espère que nous serons suivis ailleurs dans le monde afin de mettre un réel coup d’arrêt à la déforestation et, par la même, renforcer notre lutte contre le changement climatique et pour la préservation de notre biodiversité. Ce règlement, outre lutter contre la déforestation, permettra également d’assurer des conditions de concurrence équitables aux agriculteurs européens.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Entre des amendements pertinents allant dans le bon sens de l’écologie, et des amendements délétères qui franchissent des lignes rouges, j’ai préféré m’abstenir sur l’ensemble du texte.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour ce rapport visant à réduire au minimum la consommation de produits provenant de chaînes d'approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts. Elle vise à accroître la demande et le commerce dans l'Union européenne de matières premières et de produits jugés "sans déforestation".Le rapport souligne des points positifs comme la lutte contre la déforestation dans les pays tiers, une meilleure prise en compte des écosystèmes, une défense accrue des producteurs locaux avec une valorisation des biens produits, une défense des peuples autochtones et une volonté d’établir une cartographie plus précise. Enfin, le texte prévoit que dans les futurs accords avec les pays tiers la prise en compte des impacts environnementaux sera centrale dans les négociations.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte. Bien que j'approuve le principe de restreindre les importations dans l’UE de produits susceptibles de contenir des matières premières issues de la déforestation, et de renforcer les contrôles sur les produits issus de zones à risque en matière de déforestation, certains éléments de ce texte, adoptés sous la pression d'ONG écologistes très politisées, sont problématiques. En outre, tout l'effort de certification serait porté par la Commission, qui n'a pourtant jamais fait la preuve de sa transparence ni de son absence de conflits d'intérêts, deux éléments pourtant cruciaux pour ce dossier.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté en faveur de ce règlement, qui permettra d’interdire l’importation dans l’UE de produits issus de la déforestation. Les matières premières couvertes par la proposition sont le bétail, le cacao, le café, le palmier à huile, le soja et le bois, et son champ d'application s'étend aux produits qui contiennent, ont été alimentés avec ou ont été fabriqués à partir des matières premières concernées. Outre l’intérêt considérable de ce règlement dans la lutte contre la déforestation, il permettra également de mieux lutter contre la concurrence déloyale d’entreprises non-européennes qui ne respectent aucune des normes environnementales en vigueur dans l’UE.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Il s’agit de se prononcer sur la proposition de règlement relatif à la mise à disposition sur le marché de l'Union européenne et à l'exportation hors de l'Union des marchandises associées à la déforestation et à la dégradation des forêts. Cette proposition fait partie intégrante des objectifs généraux du Pacte vert européen et également de toutes les initiatives qui en découlent. L'initiative vise à réduire au minimum la consommation de produits provenant de chaînes d'approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts. Elle vise à accroître la demande et le commerce dans l'Union européenne de matières premières et de produits jugés "sans déforestation". Tantôt pertinents, tantôt délétères, l’ensemble des amendements ne nous permet pas de voter en faveur d’un pareil texte. Face à des titres accrocheurs, soyons prudents devant certains amendements qui cachent en réalité de véritables lignes rouges.Les principes de diligence raisonnable, de justice internationale ou encore le recours à des ONG ne sont pas consensuels et nous posent particulièrement problème. Certains amendements frisent parfois avec l’ingérence de l'Union européenne sur certains États dont sont issues les populations autochtones citées dans les amendements susnommés.Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Il s’agit de se prononcer sur la proposition de règlement relatif à la mise à disposition sur le marché de l'Union européenne et à l'exportation hors de l'Union des marchandises associées à la déforestation et à la dégradation des forêts. Hélas, l’ensemble des amendements ne nous permet pas de voter en faveur d’un pareil texte. Pour autant, il est difficile de s’opposer à l’importation de produits essentiellement agricoles qui concurrencent les agriculteurs européens. Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de ce rapport qui contient des points positifs comme la lutte contre la déforestation dans les pays tiers, une meilleure prise en compte des écosystèmes, une défense accrue des producteurs locaux avec une valorisation des biens produits, une défense des peuples autochtones et une volonté d’établir une cartographie plus précise.Enfin, le texte prévoit que dans les futurs accords avec les pays tiers la prise en compte des impacts environnementaux sera central dans les négociations et défend les PME qui ne seront pas mises en cause si elles reçoivent des biens provenant de la déforestation.
Marina MESURE | La France Insoumise
Via les produits qu’elle importe, l’Union européenne contribue fortement à la déforestationdans le monde, notamment du fait des terres agricoles nécessaires pour répondre à la demande européenne en viande, en huiles végétales et en biocarburant . Cette proposition de règlement vise à répondre à cette problématique.Le texte proposé introduit de nombreuses propositions pertinentes pour effectivement réduire l’impact de l’UE sur la déforestation et en atténuer les effets. La champ d’application de la proposition est assez large et inclut non seulement les forêts et la déforestation mais aussi la protection des savanes forestières et la dégradation forestière. Il s’applique également au secteur financier qui alimente la déforestation. Le texte prévoit aussi des dispositions relatives à la protection des peuples indigènes souffrant de la déforestation ainsi que des pénalités en cas de non-respect des règles énoncées.Cette proposition de règlement va clairement dans le bon sens en affichant un niveau d’ambition élevé et couvre de nombreuses dimensions de la déforestation importée sur les êtres humains, la biodiversité et le climat. J’ai donc voté pour.
Marina MESURE | La France Insoumise
Cette proposition vise à réduire la consommation de produits provenant de chaînes d'approvisionnement associées à la déforestation ou à la dégradation des forêts et à accroître la demande et les échanges de matières premières et de produits légaux «exempts de déforestation» dans l'UE. Si ce règlement est correctement mis en œuvre, il permettra de réduire la «déforestation importée» en Europe. Malgré certains affaiblissements du texte suite à son passage en trilogue, il inclue toujours certains produits importants comme le caoutchouc, le charbon de bois ou la plupart des dérivés de l’huile de palme. Quant aux marchandises comme le maïs et aux écosystèmes non inclus, il est prévu pour partie qu’ils le soient par la suite, lors de la révision du règlement d’ici quelques années. J’ai donc voté en faveur de ce texte qui, bien qu’encore insuffisant, instaure un mécanisme utile qu’il faudra continuer à renforcer.
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Pascal CANFIN | Renaissance

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, nous pouvons être fiers du texte que nous allons voter sur la déforestation importée. C’est une première mondiale. Nous sommes les premiers au monde à dire: «Stop, nous arrêtons de faire entrer sur notre marché des produits comme du café, du cacao, de l’huile de palme, du soja qui sont issus de la déforestation des forêts tropicales». Et cet exemple est un exemple formidable de la puissance de l’Europe lorsqu’elle utilise son marché unique pour fixer les règles de la mondialisation.

On le fait aujourd’hui contre la déforestation. On le fait aussi avec le mécanisme de taxation du carbone de nos importations. Ce sont des exemples très concrets de la façon dont l’Europe reprend le contrôle de la mondialisation et fixe ses propres règles du jeu.

Je crois que nous pouvons être fiers parce que nous allons aussi protéger tous les Européens qui, de fait aujourd’hui, sont les complices, sans le savoir, de la déforestation. Avec ce texte, ils auront la garantie qu’ils ne contribueront plus à la déforestation de l’Amazonie, par exemple.

Pascal CANFIN | Renaissance

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, on peut vraiment être fiers de voter ce texte qui est une première mondiale. On peut être fiers d’abord en tant que Parlement européen, puisque c’est largement nous qui avons été à l’initiative de ce texte il y a deux ans et qui avons poussé la Commission à agir, les États membres à accepter. Nous avons donc maintenant, demain, la possibilité de voter de manière définitive sur la première loi au monde qui va mettre fin à la déforestation importée.

La deuxième raison d’être fiers, c’est que nous devions cela aux Européens. Toutes les enquêtes d’opinion montrent que les Européens ne veulent pas contribuer à la déforestation, mais qu’ils n’avaient pas la possibilité de savoir, lorsqu’ils prennent une tasse de café le matin, ou une tasse de chocolat, qu’en fait, de facto, ils sont complices de la déforestation importée, de la déforestation de l’Amazonie ou des forêts d’Asie du Sud-Est ou d’Afrique centrale. Eh bien cela, nous allons y mettre fin et nous allons leur garantir qu’ils ne seront plus complices, sans le savoir, de cette déforestation. Et c’est là, je crois, un élément fort de la plus-value européenne.

Le troisième élément, c’est qu’en agissant ainsi, nous tirons le reste du monde vers le haut. Déjà, aux États-Unis, il y a un débat pour savoir si les États-Unis doivent suivre ce que l’Europe vient de faire. Nous utilisons la puissance de notre marché unique, qui est le premier marché au monde, pour fixer des règles du jeu qui tirent la mondialisation vers le haut. Nous pouvons pour tout cela être très fiers du vote de demain pour ce texte contre la déforestation importée.

Marie TOUSSAINT | Les Écologistes

Le réveil est brutal, puisque les forêts du monde, qui absorbent le carbone et abritent 80 % de la biodiversité, sont en train de disparaître. C’est l’équivalent de 800 terrains de foot qui sont sacrifiés toutes les heures. Cette folie, qui menace des populations entières et porte atteinte aux conditions mêmes de la vie sur Terre, se fait en notre nom pour notre soi-disant développement. Mais quel est le nom d’un développement qui sème le chaos et la destruction?

L’Union européenne, à elle seule, c’est 16 % de la déforestation mondiale. Je vous parle des forêts, mais je veux aussi vous parler d’êtres humains. Je veux vous parler du cacique Raoni qui, depuis des années, cherche à protéger les forêts. Je veux citer, parmi tant d’autres, Ari Uru-Eu-Wau-Wau, qui a perdu la vie parce qu’il documentait la déforestation illégale sur son territoire. Les défenseurs de la Terre sont aujourd’hui les premières cibles des firmes, mafias et parfois même de gouvernements véreux qui préfèrent les profits à la vie.

Ne pas agir, c’est se montrer complice. La Cour pénale internationale a d’ailleurs été saisie pour des faits relatifs à la déforestation au Cambodge. Heureusement, les temps changent. Nous décidons aujourd’hui d’interdire aux entreprises de commercialiser des produits issus de la déforestation. C’est un premier pas essentiel, mais je veux dire ici à la droite que refuser de contraindre nos banques à cesser de financer la déforestation, c’est fermer les yeux sur le pouvoir qu’a l’argent de détruire le monde.

Ne nous racontons pas d’histoires: le texte que nous adoptons aujourd’hui ne règle pas tout. Parce que nous avons cédé aux lobbies de l’agro-industrie, nous décidons de ne préserver ni le biome du Cerrado brésilien, ni la Colombie des ravages de l’exploitation de l’avocat. En cédant aux lobbies des énergies fossiles, nous refusons d’agir pour les tourbières du Congo menacées par le gaz et le pétrole.

La route est longue, nous n’en sommes qu’à mi-chemin. Cette première étape doit être suivie par d’autres pour qu’enfin nous vivions en harmonie avec les forêts et avec le vivant.

Marie TOUSSAINT | Les Écologistes

– Monsieur le Président, la décision que nous adoptons aujourd’hui est historique. C’est un immense pas en avant pour les forêts du monde, le climat, la biodiversité, mais aussi pour les droits humains et, il faut le rappeler, la régulation d’une économie devenue folle. Car les lois de l’économie ne sont pas au-dessus des lois de la nature.

Aujourd’hui, l’Union européenne est responsable de 16 % de la déforestation à travers des produits comme le soja ou le cacao. Et donc notre responsabilité, c’est de garantir aux Européennes et aux Européens qu’ils ne contribuent pas à la destruction des forêts à chaque fois qu’ils font leurs courses.

Je veux vraiment remercier ici mes collègues, le rapporteur et les rapporteurs fictifs. Face à l’ambition du Parlement, c’est vrai que les trilogues n’ont pas toujours été évidents. Nous pouvons nous féliciter d’avoir intégré des produits supplémentaires comme le caoutchouc ou le papier imprimé et d’avoir obtenu également des pénalités plus fortes pour les entreprises ne respectant pas leurs obligations.

Nous resterons vigilants car il est indispensable que ce texte soit élargi afin d’avoir un impact sur les écosystèmes fragiles comme les mangroves, d’inclure d’autres produits comme le maïs ou d’intégrer les acteurs financiers qui financent de nombreux projets menant à la déforestation. Dans deux ans, certaines forêts auront atteint un point de non-retour écologique. Il y a urgence.

Marie TOUSSAINT | Les Écologistes
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national

Vous avez attendu le scandale de la déforestation dite importée pour enfin agir. Mais à chaque désastre environnemental causé par la mondialisation, votre réponse reste la même: encore et toujours plus de mondialisme, et ce texte le prouve une fois de plus.

D’autre part, en donnant les pleins pouvoirs aux ONG, vous empiétez sur les nations, leurs compétences et leur souveraineté. Ce texte ne fera qu’affaiblir la voix d’une Europe arrivée en bout de course et affaiblira considérablement les États membres. Aux ONG non élues, chevaux de Troie des lobbies arpentant les couloirs de ce Parlement, opposons de véritables mesures de protection. Arrêtez votre hypocrisie et les traités de libre-échange qui vont avec. Protection des forêts est synonyme de protectionnisme et de souveraineté, ne vous en déplaise.

Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national

– Monsieur le Président, entre l’huile de palme, le soja ou encore la viande de bœuf, les importations de l’Union européenne représentent 16 % de la déforestation liée au commerce mondial. Le résultat? Nous sommes le deuxième responsable de la destruction de forêts tropicales dans le monde. Pour donner une image, la surface des cultures de soja concernées par ces importations atteint la superficie de la France, de l’Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas réunis.

Le règlement sur la déforestation que vous présentez ici va dans le bon sens. Malheureusement, il se heurte à d’énormes contradictions et sert de cache-sexe à l’activité néfaste de la Commission européenne en matière d’écologie. En effet, depuis des années, l’Union européenne multiplie les accords commerciaux avec les pays du monde entier contre l’intérêt environnemental. Comment ne pas songer, par exemple, à celui avec le Mercosur qui, en plus de tuer notre économie et nos agriculteurs, accélérera la déforestation dans les pays sud-américains.

Face à cette menace, nous devons refuser catégoriquement toutes ces logiques marchandes destructrices des peuples, des ressources naturelles et plus largement de l’environnement. En retour, l’Europe se doit de préserver les forêts en assurant une exploitation raisonnée qui garantira ainsi la pérennité de tous les écosystèmes naturels.

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