Création d'emplois: transition juste et investissement dans l'impact

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

349
142
65

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

51
16
1
Parmi 79 députés, 68 ont votés.
23 novembre 2023

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

O. considérant qu’il est nécessaire d’investir davantage dans l’enseignement professionnel ainsi que dans le perfectionnement et la reconversion professionnels; que les employeurs partenaires sociaux connaissent le mieux la main-d’œuvre, les aptitudes et les compétences dont ils ont besoin qui sont nécessaires au renforcement de l’économie européenne ; qu’il importe de faire correspondre ces besoins aux aspirations des citoyens et de renforcer la croissance de l’Europe ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

P. considérant que disposer d’une main-d’œuvre qualifiée alignée sur les exigences du marché du travail améliore le fonctionnement des marchés du travail, réduit l’inadéquation des compétences, contribue à une croissance durable , et favorise l’innovation et améliore la compétitivité des entreprises ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

3. salue la communication de la Commission intitulée «La compétitivité à long terme de l’UE: se projeter au-delà de 2030», qui vise à rationaliser et à simplifier les obligations d’information de 25 % pour les domaines thématiques écologique, numérique et économique, et la présentation, par la Commission, d’une proposition afin d’atteindre cet objectif d’ici à l’automne 2023; demande à la Commission de démontrer cet engagement rapidement, en améliorant la compétitivité de toutes les entreprises de l’Union, y compris les PME, et en relevant le niveau des conditions de base pour la justice sociale et la prospérité; rappelle que les PME constituent l’épine dorsale de notre cohésion sociale le travail effectué par la Commission en vue du bon fonctionnement de l’économie sociale de marché, qui soit fondée sur une croissance durable et des emplois de qualité et qui investisse dans la transition écologique et la transition numérique; demande à la Commission de continuer à intensifier ce travail afin de soutenir la compétitivité de toutes les entreprises de l’Union, y compris les PME, en même temps que la justice sociale et la prospérité; rappelle que des emplois de qualité et les PME sont essentiels à la cohésion sociale et à une économie compétitive et productive ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

13. souligne la charge réglementaire pesant sur les employeurs de l’Union et son incidence négative éventuelle sur la compétitivité, la croissance et la création d’emplois de qualité dans le contexte des transitions écologique et numérique; continue de soutenir le principe «un ajout, un retrait» et invite la Commission à élaborer un programme pour une meilleure réglementation plus ambitieux, qui devrait conduire à une réduction de la charge réglementaire pour les employeurs de l’Union nécessité de simplifier les procédures administratives pour les PME, tout en garantissant des conditions de travail correctes, une croissance durable et la création d’emplois de qualité dans le contexte des transitions écologique et numérique; invite la Commission à poursuivre sa coopération avec les employeurs et les travailleurs de l’Union afin qu’ils soient associés aux transitions ;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

25. souligne que les établissements d’enseignement et de formation doivent renforcer la pertinence de leurs formations en fonction des besoins des marchés du travail concurrentiels des formations sur le lieu de travail et des formations professionnelles et préparer les apprenants, les formateurs et les enseignants aux connaissances et aux compétences nécessaires pour être des acteurs actifs du changement en vue d’une transition juste vers des économies durables sur le plan environnemental et une société où chacun a sa place;

Déposé par des députés dont Younous OMARJEE (LFI), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Aurore LALUCQ (PP), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Christophe CLERGEAU (PS)

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🚫 Aucun amendement
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Il s'agit d'un rapport d'initiative qui vise à lier transition environnementale et création d'emploi de qualité. L’objectif général de ce texte devant être encouragé, j’ai voté en faveur de ce rapport.
France JAMET | Rassemblement national
. – La transition écologique, telle qu’elle est engagée, va bouleverser notre rapport au travail, notre façon de travailler et le type d’emplois disponibles. Se poser la question de la suite, et de comment tirer au mieux parti de cette transition est donc légitime. Le problème est que leurs solutions passent toutes par le « tout européen », c’est une façon d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris ! J’ai voté contre.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car si je soutiens sa volonté d’engager une vraie réflexion sur les conséquences de la transition écologique, je refuse que tous les pouvoirs de contrôle et de décision sur l’avenir des Européens soient délégués à l’UE.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur la création d'emplois. Le texte émet une série de recommandations en faveur de la création d’emplois de qualité au service de la transition environnementale. Il souligne l'importance de la compétitivité des entreprises, notamment des PME, qui sont la colonne vertébrale de l'économie européenne. Il insiste également sur la baisse de la charge administrative pesant sur les entreprises via une rationalisation des demandes d'information tout en soutenant l'importance fondamentale de la formation et l'éducation dans l'adaptation au marché du travail.
Thierry MARIANI | Rassemblement national
Ce texte est un rapport d’initiative qui justifie son existence en indiquant que, d’après les estimations, 25% des enfants seraient menacés de pauvreté et d’exclusion sociale, et que l’UE se doit donc « d’apporter sa pierre à l’édifice ». Si nous devons apporter des réponses afin de remédier à ces problèmes, ce n’est pas à Bruxelles d’évaluer les besoins, définir les concepts et les objectifs, mais aux États membres. J’ai donc voté contre.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur le potentiel de création d’emplois de la bifurcation écologique et sociale de nos économies. Il appelle à réduire le temps de travail, renforcer la démocratie sur le lieu de travail, renforcer les financements pour la transition écologique et la formation des travailleurs. J’ai donc voté pour ce texte.
Marie-Pierre VEDRENNE | Mouvement Démocrate
Le rapport souligne que la transition verte, lorsqu'elle est gérée de manière efficace et bénéficie d'un soutien adéquat, aura un impact significatif sur le développement des activités économiques liées aux énergies renouvelables, à l'efficacité énergétique et à l'économie circulaire. Elle engendrera également une transformation des autres secteurs économiques, favorisant leur potentiel de croissance durable. Une transition juste implique de créer des opportunités d'emploi décent et en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte., un principe que notre délégation a déjà poussé à de nombreuses reprises, que cela soit dans le Fonds Social Climat, ou dans le Net Zero Industry Act pour une économie décarbonée.La transition doit profiter à la fois aux travailleurs actuels, qui font face à des changements substantiels dans leurs fonctions, et aux travailleurs licenciés en cours de transition vers de nouveaux emplois. Cela implique de garantir des conditions de travail décentes pour l'ensemble de ces travailleurs.Évidemment, fidèle à lui-même, le Rassemblement National s’est prononcé contre cette résolution.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – La raison d’être de ce texte n’est pas infondée : la transition écologique, telle qu’elle est engagée, va bouleverser notre rapport au travail, notre façon de travailler et le type d’emplois disponibles. Se poser la question de la suite, et de comment tirer au mieux parti de cette transition est donc légitime. Le problème, ce sont les conclusions auxquelles ce rapport arrive, puisque ses solutions passent toutes par le « tout européen ». L’UE est à la manette pour évaluer les besoins, définir les concepts et les objectifs, financer, évaluer, surveiller.... Pour ces raisons, j’ai voté contre ce texte.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Le véritable problème du texte sont les conclusions auxquelles ils arrivent, puisque leurs solutions passent toutes par le «tout européen». L’UE est à la manette pour évaluer les besoins, définir les concepts et les objectifs, financer, évaluer, surveiller ... Ce texte aurait pu être l’occasion de mettre en avant l’importance du travail, d’appeler à soutenir les États membres qui réévaluent les salaires, à se reconcentrer sur le local, il n’en est rien. Je me suis donc opposé à ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le rapporteur s’inquiète que la dimension sociale puisse être oubliée durant la transition écologique engagée par l’UE. Selon elle, les textes comme le Green Deal, l’Année européenne des compétences ou encore le règlement pour une industrie à zéro émission nette sont autant d’opportunité de développer des emplois stables, bien payés, effectués dans des conditions décentes, et avec une implication à tous les niveaux des syndicats et partenaires sociaux.La raison d’être de ce texte n’est pas infondée : la transition écologique, telle qu’elle est engagée, va bouleverser notre rapport au travail, notre façon de travailler et le type d’emplois disponibles. Se poser la question de la suite, et de comment tirer au mieux parti de cette transition est donc légitime. Le problème, ce sont les conclusions auxquelles ils arrivent, puisque leurs solutions passent toutes par le « tout européen ».J’ai tout de même voté en faveur.
Maxette PIRBAKAS | Indépendant
. – Je me suis abstenue sur ce rapport d’initiative qui entend se mêler d’un domaine qui n’appartient pas aux compétences de l’Union européenne. Même si la plupart des préconisations sont bonnes, quoique sans grande portée concrète, j’ai estimé que l’interférence avec les politiques internes des États membres, qui sont souvent le fruit d’équilibres spécifiques, n’était pas souhaitable.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Ce rapport d’initiative s’inquiète de ce que la dimension sociale puisse être oubliée durant la transition écologique engagée par l’UE. Cette réflexion n’est pas infondée : la transition écologique, telle qu’elle est engagée, va bouleverser notre rapport au travail, notre façon de travailler et le type d’emplois disponibles. Le problème, ce sont les conclusions auxquelles ils arrivent, puisque leurs solutions passent toutes par le « tout européen ». L’UE est à la manette pour évaluer les besoins, définir les concepts et les objectifs, financer, évaluer, surveiller. J’ai voté contre.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport met en avant le potentiel de création d’emplois d’une transition juste. Il appelle à l'intensification de l'apprentissage tout au long de la vie et à une meilleure implication des travailleurs et de leurs représentants dans la transition. Le rapport demande une prise en compte effective des travailleurs dont l’emploi pourrait être menacé par la transition écologique et utiliser la transition comme levier effectif d’une politique d’emploi juste. Malgré certaines lacunes, notamment sur la nécessité d’inscrire la transition dans le protectionnisme, en particulier concernant l’industrie, j’ai voté pour ce rapport progressiste qui rappelle que la transition écologique doit être un levier de politique sociale.
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