Réduire les inégalités, avec une attention particulière à la pauvreté des travailleurs

Procédure terminée

🎯 Résumé

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

365
118
208

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

43
23
12
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
9 février 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport, qui passe à côté de ce qu’il aurait dû être: il ne contient rien sur les délocalisations, les traités de libre-échange qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens, rien sur l’immigration massive qui tire les salaires vers le bas. Plutôt que de tenter de remonter aux causes de la pauvreté grandissante dans nos États, ce texte continue de penser en dehors de toutes les réalités et ne propose que des artifices ne réglant aucun problème de fond.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, qui inclut la question du salaire minimum européen, laquelle doit faire l’objet d’un débat plus approfondi. Par ailleurs, il est inadmissible d’assimiler les travailleurs pauvres aux migrants.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
L’objectif initial de la Commission pré-pandémie était de réduire de 20 millions le nombre de personnes en précarité dans l’Union. La crise de la COVID-19 a rendu encore plus important cet objectif. Ce rapport d’initiative vient donc très justement faire des propositions dans le but de lutter contre ces inégalités. Cependant, parmi ces propositions, le rapport établit des mesures qui pourraient jouer en défaveur des secteurs maritimes et aériens. Compte tenu de la période que nous connaissons, j’ai considéré que ces secteurs ne devaient pas être davantage déstabilisés. Je me suis donc abstenu sur ce rapport.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
En 2014, l’Union européenne s’était fixée l’objectif de réduire de 20 millions le nombre de personnes en situation de précarité en Europe. Malheureusement, elle a non seulement échoué, mais la pauvreté en Europe a même augmenté du fait de la pandémie qui a déclenché une crise économique et sociale. Les dernières statistiques font état de 11 % d’Européens vivant sous le seuil de pauvreté, 92 millions de personnes sur un continent de 450 millions d’habitants. En France, sur les deux millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire, la moitié sont de nouveaux demandeurs. Nous voyons de plus en plus de jeunes, d’étudiants, de travailleurs pauvres, de personnes âgées et de mères isolées solliciter l’aide des banques alimentaires, au point que ces dernières sont débordées.Ainsi, le rapport sur la réduction des inégalités énumère une série de propositions dont certaines sont bienvenues. Toutefois, ce rapport prône également un cadre européen sur le revenu minimum, le salaire minimum pour tous les travailleurs, y compris les travailleurs atypiques, et une directive sur le stress au travail, ce qui revient à interférer dans l’organisation du travail.À mon sens, ce rapport prône de mauvaises solutions à un problème très concret. C’est pourquoi je me suis abstenu.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte passe à côté de l’essentiel, à savoir: les problèmes de l’immigration, des délocalisations, des traités de libre-échange qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens. Pour marquer mon désaccord sans laisser penser que je suis indifférente à la problématique des travailleurs pauvres, j’ai soutenu la résolution alternative déposée au nom du groupe ID.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il préconise de très mauvaises solutions pour régler le problème des travailleurs pauvres en Europe. En plus de porter gravement atteinte aux souverainetés des États membres en préconisant notamment un numéro de sécurité sociale européen, il ne tient aucun compte des vraies causes de la pauvreté des travailleurs. Je ne suis cependant pas indifférent au problème des travailleurs pauvres, c’est pourquoi j’ai voté en faveur du texte alternatif déposé par mon groupe Identité et Démocratie.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport invite la Commission européenne et les États membres à faire preuve d’ambition dans la lutte contre les inégalités et contre la pauvreté sous toutes leurs formes (logement, salaires, conditions de travail, précarité énergétique). Le texte fait référence à un revenu, un salaire et une retraite minimum au niveau européen. Il prône le renforcement des conventions contractuelles encadrant les emplois atypiques, notamment pour lutter contre le dumping salarial fondé sur «l’uberisation». Mais l’ambition originelle du texte a été altérée par la droite, précisément sur la limitation du phénomène des travailleurs des plateformes et la transition vers un modèle plus centré sur la question des conditions de travail et de rémunération. En conséquence, je me suis abstenu sur ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Ce rapport passe complètement à côté de ce qu’il aurait pu être: un texte fort sur les problèmes de l’immigration, des délocalisations, des traités de libre-échange qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens. En revanche, toutes les dispositions proposées répondent à un agenda politique précis que je rejette (numéro de sécurité sociale européen, salaire minium, extension des compétences de la Haute autorité du travail, extension des prérogatives de la Commission, etc.). J’ai donc voté contre ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur cette résolution relative à la réduction des inégalités. Si l’objectif de lutter contre la pauvreté est louable, en particulier dans un contexte d’accroissement des inégalités engendré par la crise sanitaire, ce texte confus, fourre-tout et à faible valeur ajoutée rédigé par un rapporteur d’extrême-gauche, présentait des dispositions excessives contraires au principe de subsidiarité et au respect de la souveraineté des États membres: par exemple, une invitation à mettre en place au niveau européen un cadre sur les revenus minima. Je ne pouvais donc le soutenir.
Anne SANDER | Les Républicains
Le rapport d’initiative d’Özlem Demirel vise à réduire les inégalités en Europe, avec une attention particulière sur la pauvreté des travailleurs. La pandémie de la COVID-19 et les crises économiques et sociales qui en découlent, a creusé davantage les inégalités déjà existantes dans l’Union européenne et a augmenté de façon considérable la pauvreté. Ce rapport préconise donc des mesures à l’échelle européenne pour lutter contre ce fléau. Néanmoins, bien que le sujet soit louable, ce texte est beaucoup trop déséquilibré. En effet, le rapport préconise par exemple un cadre européen pour fixer un revenu minimum européen, ce qui n’est pas réaliste au regard des écarts de revenus considérables entre les pays européens. De plus, le texte soutient la mise en place d’un régime européen de réassurance des allocations de chômage à long terme, alors que les politiques de chômage doivent rester une prérogative des États membres. Ainsi, j’ai décidé de m’abstenir sur ce texte qui va beaucoup trop loin.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du Parlement pour lutter contre les inégalités économiques et le phénomène des travailleurs pauvres. Il appelle notamment à renforcer les systèmes de sécurité sociale, à lutter plus activement contre la fraude et l’évasion fiscale, à instaurer un cadre européen sur les revenus minimums, à mettre fin aux stages non rémunérés et à mettre fin aux contrats zéro heure. J’ai donc voté pour ce texte ; qui va dans le sens d’une meilleure protection des citoyens européens.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Alors qu’à l’heure actuelle, 95 millions d’Européens sont en risque de pauvreté et 7 travailleurs sur 10 payés au salaire minimum ont du mal à joindre les deux bouts chaque mois, ce rapport aurait été une belle occasion d’appeler à décréter l’état d’urgence sociale dans l’Union et de proposer des mesures immédiates pour combattre le fléau de la pauvreté au travail. Malheureusement, et bien que le rapport comporte de nombreux éléments positifs, il ne fait rien de tout cela et, pire encore, valorise les conditions d’exploitation des travailleurs des plateformes et des travailleurs détachés comme pouvant être «positives» pour l’intégration sur le marché du travail... Je suis donc profondément déçu par ce texte et ne m’abstiens que par égard aux éléments positifs par ailleurs présents tels que la nécessité de renforcer les services publics et les systèmes de sécurité sociale.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
En Europe, 1 travailleur sur 6 est payé à bas salaire, et 7 travailleurs sur 10 payés au salaire minimum disent souffrir de difficultés financières. Le phénomène des travailleurs pauvres est préoccupant et mérite d’être mis à la table des priorités. C’est pourquoi ma collègue du groupe de La Gauche Özlem Demirel, s’est employée à rédiger un texte ambitieux, visant à inclure toutes les formes que revêt la pauvreté: mal-logement, contrats précaires, salaire minimum… Malheureusement, ce texte a été détricoté par les députés de droite, qui y considèrent «que le travail de plateforme favorise de manière générale l’insertion professionnelle» ou encore que le salaire minimum devrait être déterminé en prenant en compte la «compétitivité». Je regrette que l’idéologie libérale puisse saper un sujet aussi important, d’autant plus que le nombre de travailleurs pauvres augmentera dans les prochaines années en raison des conséquences de la crise sanitaire. C’est pourquoi, impliquée au quotidien contre la précarité des travailleurs des plateformes numériques, et luttant pour un salaire minimum européen juste et décent, j’ai pris la décision de m’abstenir lors du vote de ce texte.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative appelant la Commission et les États membres à atteindre l’objectif de conditions de vie comparables au sein de l’UE par le biais de la convergence sociale vers le haut.Sur certains amendements et parties du texte, mon vote diffère de la ligne de mon groupe politique. J’ai en effet voté pour les parties les plus ambitieuses socialement, telles que l’introduction d’un protocole de progrès social dans les traités, l’interdiction des contrats «zéro heure» et des stages non rémunérés, la directive sur les salaires minimaux, ou encore la mise en œuvre d’un régime européen de réassurance chômage.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Ce texte contient des points problématiques comme le salaire minimum européen ou le travail des plateformes qui n’ont pas encore été discutés en commission EMPL. En plus de refuser le fait accompli qui nous est imposé ici, ce texte assimile les migrants à des travailleurs pauvres comme les autres, ce qui pose de nombreuses questions quant au tournant social que veut se donner l’Union européenne. J’ai donc voté contre.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car il promeut le salaire minimum européen ou assimile les migrants à des travailleurs pauvres comme les autres.
Virginie JORON | Rassemblement national
Même si ce rapport passe à côté de ce qu’il aurait pu être, à savoir un texte fort sur les problèmes de l’immigration, des délocalisations, des traités de libre-échange qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens, les conséquences dramatiques de la crise actuelle qui frappe de plein fouet les travailleurs pauvres m’obligent à voter en sa faveur, même si je déplore son ampleur bien trop limitée. J’ai voté pour.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte pour deux raisons. Premièrement, il contient des avancées fédéralistes contraires aux aspirations des peuples européens (extension des compétences de la Haute autorité du travail, extension des prérogatives de la Commission dans le domaine, mise en place d’un numéro de sécurité sociale européen). D’autre part, il ne traite jamais des raisons profondes de la montée de la pauvreté dans les pays européens: politiques d’austérité, délocalisations, concurrence déloyale et dumping social. Malgré ces aspects négatifs, la lutte contre les inégalités et la pauvreté est plus que jamais primordiale: c’est pourquoi notre délégation a déposé une résolution alternative qui rappelle tous ces points.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Ce rapport passe à côté de ce qu’il aurait pu être: un texte fort sur les problèmes de l’immigration, des délocalisations, des traités de libre-échange qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens. Pour marquer notre désaccord sans laisser penser que nous sommes indifférents à la problématique des travailleurs pauvres, le RN a déposé une résolution alternative. J’ai donc voté contre le texte initial, mais pour notre résolution alternative.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Problèmes d’accès au logement, sans-abrisme, inégalités de genre, conditions de travail décentes et rémunérations minimum: ce rapport parle de tout sans pour autant aborder en profondeur les sujets soulevés. Tout d’abord, faisant le constat selon lequel la crise sanitaire va accentuer les inégalités, et reprenant l’ensemble des chiffres cités habituellement dans les autres rapports, ce texte évoque la pauvreté sous toutes ses facettes sans pour autant questionner les raisons de l’appauvrissement général de nombreux Européens. Le rapport donne de surcroît à la Commission une marge de manœuvre importante dans de nombreux domaines pour étendre ses prérogatives quand elle ne dispose pas de compétences directes, ou les renforce quand elle les partage avec les États membres. Ce rapport passe à côté de ce qu’il aurait pu être: un texte fort sur les problèmes de l’immigration, des délocalisations, des traités de libre-échange qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens. C’est la raison pour laquelle j’ai voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce texte constitue une liste non exhaustive sur les inégalités sociales et les travailleurs pauvres. Problèmes d’accès au logement, sans-abrisme, inégalités de genre, conditions de travail décentes et rémunérations minimum: ce rapport mélange tout mais oublie l’économie. De plus, le rapport parle de la mise en place d’un numéro de sécurité sociale européen, dont on ne sait que trop bien les conséquences importantes que celui-ci impliquerait pour la souveraineté des États dans le domaine des politiques sociales.Enfonçant des portes ouvertes, ce rapport passe à côté de ce qu’il aurait pu être: un texte fort sur les problèmes de l’immigration, des délocalisations, des traités de libre-échange qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens.Pour marquer notre désaccord sans laisser penser que nous sommes indifférents à la problématique des travailleurs pauvres, le RN a déposé une résolution alternative. J’ai donc voté contre le texte initial mais pour notre résolution alternative.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce rapport compile de nombreux sujets sur lesquels nous pouvons partager un même constat. Nos désaccords sont cependant conséquents et ont fait l’objet de notre part d’amendements ou de résolutions alternatives. Nous sommes ici résolument opposés aux demandes formulées d’une extension des compétences et des contrôles de la Haute autorité du travail contre lesquels nous avions voté à l’époque. Ce texte donne par ailleurs une marge de manœuvre importante à la Commission pour étendre ses prérogatives dans des domaines où elle ne dispose pas de compétences directes, ou les renforce quand elle les partage avec les États membres. De la même façon, nous refusons la mise en place d’un numéro de sécurité sociale européen, demandée explicitement ici, avec les conséquences très néfastes que celui-ci impliquerait pour la souveraineté des États dans le domaine des politiques sociales. Enfin, ce rapport fait l’impasse sur les problèmes de l’immigration, des délocalisations et des traités de libre-échange, qui organisent la concurrence déloyale et le dumping social à l’égard des travailleurs européens. J’ai voté contre le texte, mais pour la résolution alternative déposée au nom du groupe.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Si ce texte aborde les problèmes rencontrés par les travailleurs pauvres, notamment en termes d’accès au logement, d’inégalités de genre, de conditions de travail indécentes ou de faibles rémunérations, il n’apporte toutefois pas de solutions à ces problèmes.J’ai donc voté contre ce rapport, d’autant que les migrants y sont assimilés aux travailleurs pauvres, sans réflexion sur l’impact de cette immigration non qualifiée sur les travailleurs européens les plus précaires, avec lesquels ils entrent pourtant directement en concurrence pour l’emploi et les prestations sociales.
🚫 Aucune explication de vote
Dominique BILDE | Rassemblement national

La gestion de la crise de 2008 a jeté des millions d’Européens dans la pauvreté à cause des remèdes catastrophiques que la troïka a mis en place sur notre continent. Aujourd’hui, vous faites mine d’avoir oublié le bain de sang social en présentant l’Union européenne comme un paradis social pour les travailleurs.

Pire, vous imaginez qu’elle est la solution, alors qu’elle est le problème. Vous utilisez une énergie folle à écrire vos rêves alors que vos politiques mondialistes sont notre cauchemar. Le dumping social, la concurrence déloyale, la destruction de nos services publics, la mondialisation sauvage, l’immigration massive expliquent la précarisation et l’appauvrissement général. Je refuse de penser en dehors de ces réalités.

Vous tentez de soigner la plaie que vous avez vous-mêmes ouverte. Il n’a pourtant jamais été aussi urgent d’opérer le malade avant que celui-ci ne rende son dernier souffle. Stop à cette hypocrisie. Laissez aux nations d’Europe la liberté d’agir souverainement pour leurs peuples.

Gwendoline DELBOS-CORFIELD | Les Écologistes

Nous ne parlons pas ici des immenses difficultés rencontrées par les sans-emploi ou les personnes âgées aux retraites bien trop modestes, mais de toutes celles et de tous ceux qui ont un emploi, mais qui ne permet pas de subvenir à leurs besoins. Contrats atypiques et flexibles, contrats «zéro heure», faux travail indépendant, travail temporaire, travail à temps partiel non choisi... Comment l’Union européenne peut-elle encore accepter ces dispositifs scandaleux qui précarisent avec violence la vie de tous ces travailleurs et travailleuses pauvres?

Travailleuses pauvres: une expression contradictoire et si cynique. Mais comme toujours, les femmes sont effectivement les plus grandes victimes des inégalités dans le monde du travail. On le sait, les secteurs féminisés sont souvent faiblement rémunérés et peu valorisés. Et ce sont aussi les femmes à qui on impose le plus ces contrats du désespoir. Femmes seules avec enfants, femmes subissant des discriminations, femmes handicapées, femmes ayant un faible niveau d’éducation... Et avec la pauvreté des femmes vient nécessairement la pauvreté des enfants, car ce sont les femmes qui achètent les produits de base.

Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, lutter contre le phénomène croissant de la pauvreté des travailleurs est une absolue nécessité pour nous tous.

En effet, la part des travailleurs européens exposés au risque de pauvreté était de 9,4 % en 2018, soit plus d’un point par rapport à il y a dix ans. C’est une réalité inacceptable qui risque encore de s’amplifier du fait de la COVID-19.

Je suis résolument en faveur de l’instauration d’un salaire minimum dans chaque pays de l’Union européenne. Un véritable bouclier social doit être rapidement mis en place afin que chaque travailleur puisse en bénéficier, ce qui lui assurerait un niveau de vie décent. En parallèle, il est impératif que soient renforcées la cohésion et la convergence sociales vers le haut.

Je souhaite aussi insister sur la situation de fragilité économique des femmes ou de certains travailleurs atypiques dont les fonctions sont pourtant essentielles au maintien ou à la relance de l’activité.

Enfin, il est clair que de telles mesures doivent s’inscrire dans un cadre global de lutte contre la pauvreté. C’est absolument indispensable pour réduire les inégalités dans nos sociétés.

🚫 Aucune intervention en plénière