Promouvoir et adapter la formation professionnelle en tant qu’outil pour la réussite des travailleurs et élément constitutif de l’économie de l’Union dans la nouvelle industrie 4.0

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

508
12
76

🇫🇷 Députés français

🔎 Vote introuvable
11 juillet 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté en faveur de ce texte qui fait quelques propositions intelligentes pour le futur de la formation professionnelle tout en délimitant bien les compétences de l’UE afin de s’assurer qu’elle ne les outrepasse pas.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce rapport intervient dans le contexte de l’année européenne des compétences. Le texte vise à promouvoir et à adapter un enseignement et une formation professionnels de qualité et appelle les États membres à assurer une formation accessible pour tous. Favorable à ces mesures, j’ai soutenu ce texte par mon vote.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai soutenu ce rapport qui vise à promouvoir et à adapter un enseignement et une formation professionnels de qualité, qui sont essentiels pour une main-d'œuvre qualifiée sur des marchés du travail en évolution constante et pour la compétitivité durable des entreprises européennes. Il appelle notamment les États membres à assurer une formation accessible pour tous et encourage les entreprises à valoriser le tutorat pour favoriser la passation des compétences entre générations.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai toujours tenu une ligne cohérente : si un texte n’amène rien de contraignant mais aborde des sujets qui ne regardent pas l’UE, il n’y a pas de raison valable de le soutenir pour autant. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il affirme la compétence des États membres dans la mise en œuvre des formations pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre. Mais il omet volontairement les dérives financières induites par la mise en place de ces formations professionnelles au sein même des organismes de formation.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur la formation professionnelle. Le texte invite les États membres à promouvoir et à mettre en œuvre un enseignement et une formation professionnels de qualité, essentiels pour une main-d'œuvre qualifiée sur des marchés du travail en évolution constante et pour la compétitivité durable des entreprises européennes. Il encourage les entreprises à valoriser le tutorat pour favoriser la transmission des compétences entre générations.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les recommandations du Parlement européen pour améliorer la formation professionnelle au sein de l’Union. Il rappelle l’objectif de toucher 60% des adultes d’ici 2030, la nécessité de lutter contre les discriminations liées au coût des formations, le droit pour les travailleurs d’y accéder dans le cadre de leurs heures de travail et l’obligation pour les employeurs d’investir dans le développement des compétences et des qualifications de leurs salariés. J’ai donc voté pour ce texte.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
En 2016, seuls 37 % des adultes européens participaient à des activités d’enseignement ou formation professionnels (EFP), contre un objectif de 60% d’ici à 2030.Ce rapport mentionne les conditions de travail décentes, le salaire, l’autonomie, l’équilibre vie privée-vie professionnelle comme aspects prioritaires pour attirer et conserver les travailleurs. Il condamne à nouveau les stages et apprentissages non rémunérés. L’apprentissage peut être une expérience enrichissante pour l’apprenti, à condition qu’il se fasse dans des conditions de travail correctes, avec des horaires décents, pour un salaire qui rémunère justement le travail effectué, et dans une vraie perspective pédagogique. La formation professionnelle ne doit pas devenir une source de main d'œuvre précaire, comme le souhaite Emmanuel Macron en désorganisant la filière.J’ai voté pour ce rapport qui met en lumière un aspect trop souvent oublié des droits du travail, et qui analyse correctement les besoins de l’Union européenne à ce sujet.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Je me suis prononcée pour le rapport d’initiative sur la promotion et l’adaptation de la formation professionnelle. Les marchés du travail en Europe font face à de nombreux défis communs : plusieurs secteurs sont confrontés à une pénurie de compétences et d’importantes mutations sont en cours dues aux transitions verte et numérique. Ce texte entend identifier des solutions pour promouvoir l’attractivité de la formation professionnelle. Le Parlement se prononce en faveur du renforcement de l’accès des femmes et des publics vulnérables (situations de handicap, NEETs) à la formation professionnelle, et pour l’individualisation des parcours de formation, avec un suivi adapté à chacun. Renforcer les parcours de mobilité dans la formation des apprentis est également nécessaire, et doit s’accompagner d’un cadre commun pour la reconnaissance des « soft » compétences. L’adoption de ce rapport fait pleinement sens dans le cadre de l’année européenne des compétences, qui vise à promouvoir des opportunités de formation pour chacun, quel que soit son parcours.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur la promotion et l’adaptation de la formation professionnelle en tant qu’outil pour la réussite des travailleurs et élément constitutif de l’économie de l’Union dans la nouvelle industrie 4.0. Le Forum économique mondial estime ainsi que l’intelligence artificielle et la numérisation créeront 97 millions de nouveaux emplois d’ici à 2025. C’est pourquoi il est essentiel de compléter et de développer les compétences, y compris les compétences numériques, pour répondre aux besoins de ce nouveau marché du travail et prévenir le chômage technologique. Nous devons accélérer la formation des spécialistes dans ses nouveaux métiers, dont certains seront d’importance stratégique pour l’avenir de notre Union. Aussi, dans le cadre de l’Année européenne des compétences, le texte appelle à mener des campagnes et des activités éducatives afin de faire connaître les perspectives qu’ouvrent l’enseignement et la formation professionnels.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Au vu des enjeux, je me suis abstenu sur ce texte puisque malgré les balises empêchant l’Union européenne de marcher sur les plates-bandes des États, un doute est persistant. En effet, il est légitime de se demander si Bruxelles se limitera véritablement à un rôle de coordination et de complémentarité, tel qu'il est mentionné dans le texte, sans interférer dans les compétences nationales
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Bien que ce texte affirme que la formation et les compétences professionnelles relèvent des États membres, on peut légitimement se demander si Bruxelles s’en tiendra à la lettre à son rôle consistant à «coordonner et compléter» les démarches des États. En effet, un doute persiste étant donné que les transformations sont aujourd’hui majeures en matière d’éducation. En raisons de divers angles morts ignorés par le texte, quand bien même il n’amène rien de contraignant, l’abstention était préférable.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce texte est une nouvelle initiative cherchant à combiner la compétence des états en termes de formation, et les moyens européens.Si le texte semble apporter un équilibre judicieux pour respecter la souveraineté des États, le risque existe toujours que l’Union exploite ce texte afin d'agrandir ses compétences. Ces angles morts étant trop importants, nous ne pouvons prendre le risque de brader la souveraineté des États.Je me suis donc abstenue lors du vote de ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce texte est une nouvelle tentative consistant à poser une pierre pour ériger une stratégie permettant de réussir le tournant de l’économie 4.0 qui se traduit par la numérisation totale du processus de production. Malgré les balises empêchant l’UE de marcher sur les plates-bandes des États, il n’en demeure pas moins que le doute persiste : en effet, au vu des enjeux, peut-on réellement penser que Bruxelles ne touchera pas aux compétences, et s’en tiendra au rôle consistant à « coordonner et compléter » comme mentionné dans le texte, alors même que les transformations sont majeures en matière d’éducation ? Je me suis abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte car même si le texte n’amène rien de contraignant, des objectifs irréalistes sont présents comme l’objectif chiffré de 60% d’adultes devant suivre une formation par an et le gaspillage et les dérives au sein des organismes de gestion de formation doivent nous inciter à la prudence.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport a pour objet la promotion et l’adaptation de la formation professionnelle en tant qu’outil pour la réussite des travailleurs. Le rapport évoque le fait que les conditions de travail décentes, le salaire, l’autonomie, l’équilibre vie privée-vie professionnelle sont prioritaires pour attirer et conserver les travailleurs qualifiés avant toute considération sur les compétences. De plus, il souligne que les barrières à l’accès à la formation professionnelle sont le coût, le manque d’infrastructures, le manque de confiance en soi, et la préférence pour les employeurs de recruter du nouveau personnel plutôt que de former leurs travailleurs. Enfin, le rapport rappelle que les accords collectifs sont centraux pour assurer l’accès à la formation professionnelle pour tous les travailleurs. Ainsi, en raison de l’importance de soutenir de bonnes conditions de travail pour les travailleurs et de leur permettre de développer leurs compétences et qualifications, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
🚫 Aucune explication de vote
Ilana CICUREL | Renaissance

– Madame la Présidente, faire de la voie professionnelle une voie d’excellence est un combat que je porte dans mon pays, la France, comme au sein de ce Parlement. La voie professionnelle doit cesser d’être une voie par défaut et devenir une voie choisie parce qu’elle conduit à l’emploi et à l’épanouissement personnel.

Je voudrais insister sur une des composantes de la valorisation de la voie professionnelle: la mobilité européenne. Monsieur le Commissaire, vous avez annoncé le lancement d’un nouveau cadre de la mobilité européenne en cette Année européenne des compétences. Nous demandons que la mobilité courte et longue des apprentis et des alternants en soit la priorité. Parce que la valorisation d’une filière va toujours de pair avec son internationalisation. Parce que la mobilité permet d’acquérir de nouveaux savoirs. Parce qu’elle permet à nos jeunes de développer ce que l’on appelle les compétences du XXIe siècle: confiance en eux parce qu’on leur a fait confiance, capacité de s’adapter à un contexte nouveau, à travailler en équipe, à avoir un esprit d’initiative, à sortir de leur zone de confort, à découvrir les ressources insoupçonnées qu’ils ont en eux et que la mobilité révèle.

C’est un cadeau que l’Europe leur fait et se fait à elle-même, car ils deviendront demain d’excellents professionnels qui contribueront au rayonnement de notre union.

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