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Nathalie COLIN-OESTERLÉ

🇪🇺 Parti populaire européen 🇫🇷 Les centristes

🗃️ Données

Amendement n°244 | ✅️ Adopté

(14 bis) Les contrôleurs d’accès peuvent également fournir d’autres services accessoires, par exemple de détail ou de distribution, ciblés sur les utilisateurs finaux, parallèlement à leurs services de plateforme essentiels. Ces services accessoires peuvent faire concurrence aux entreprises utilisatrices du service de plateforme essentiel et contribuer, dans une large mesure, au déséquilibre d’un marché donné, avec pour conséquence ultime une hausse injuste du pouvoir du contrôleur d’accès, y compris vis-à-vis de ses partenaires commerciaux, tels que les fournisseurs de biens ou de services, qui dépendent de ces services accessoires. Pour empêcher les contrôleurs d’accès de bénéficier injustement de l’effet de levier offert par la fourniture de services parallèles, ces services accessoires devraient être, eux aussi, soumis aux obligations applicables aux services de plateforme essentiels.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°245 | ❌️ Rejeté

f bis) garantit l’interopérabilité effective des contenus, des services ou des produits numériques acquis légalement par les utilisateurs finaux, qu’ils aient été acquis par l’intermédiaire du service du contrôleur d’accès ou par l’intermédiaire d’un fournisseur tiers, qui fournit des contenus, des services ou des produits numériques similaires;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°246 | ❌️ Rejeté

(52 bis) Afin d’éviter que les utilisateurs finaux ne se retrouvent bloqués dans des «silos» artificiels et que le choix des consommateurs et la concurrence loyale sur un marché donné soient de ce fait limités, les contrôleurs d’accès devraient veiller à ce que les contenus ou services numériques fournis par des fournisseurs tiers ou par leurs fournisseurs soient interopérables et accessibles lors de l’utilisation des fonctionnalités du matériel informatique ou du logiciel du contrôleur d’accès. Les fournisseurs des contrôleurs d’accès ainsi que les fournisseurs de matériel informatique tiers devraient avoir la possibilité d’exiger des contrôleurs d’accès qu’ils fournissent les informations d’interopérabilité nécessaires pour garantir l’interopérabilité des contenus ou des services numériques avec le matériel informatique ou le logiciel du contrôleur d’accès ou des tiers.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°482 | ❌️ Rejeté

(46) Il est possible d'agir plus rapidement et de manière plus fiable contre les contenus illicites lorsque les plateformes en ligne prennent les mesures nécessaires pour faire en sorte que les notifications soumises par des signaleurs de confiance par l’intermédiaire des mécanismes de notification et d’action requis par le présent règlement soient traitées en priorité, sans préjudice de l’obligation de traiter et de statuer sur toutes les notifications soumises dans le cadre de ces mécanismes, en temps utile, avec diligence et objectivité. Ce statut de signaleur de confiance ne devrait être accordé qu’aux entités, et non aux personnes physiques, qui ont démontré, entre autres, qu’elles ont possèdent une expertise et une compétence particulières dans la lutte contre les contenus illicites , qu’elles représentent des intérêts collectifs et qu’elles travaillent de manière diligente et objective. Il peut s'agir d'entités publiques, comme, en ce qui concerne les contenus terroristes, les unités de signalement des contenus sur l’internet des autorités répressives nationales ou de l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs («Europol»); il peut s’agir également d’organisations non gouvernementales et d’organismes semi- publics, tels que les organisations faisant partie du réseau INHOPE de permanences téléphoniques pour le signalement de matériel pédopornographique et les organisations ayant pour objectif de signaler les expressions racistes et xénophobes illégales en ligne. En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, il est possible d’octroyer le statut de signaleur de confiance aux organisations d’opérateurs industriels et , aux personnes morales et aux organisations de titulaires de droits ayant démontré qu’elles remplissent les conditions requises. Les règles du présent règlement relatives aux signaleurs de confiance ne devraient pas être interprétées comme empêchant les plateformes en ligne de traiter de la même manière les notifications soumises par des entités ou des particuliers qui ne bénéficient pas du statut de signaleur de confiance prévu par le présent règlement, ou de coopérer d’une autre manière avec d’autres entités, conformément au droit applicable, notamment au présent règlement et au règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil43 . . _________________ 43 Règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2016 relatif à l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) et remplaçant et abrogeant les décisions du Conseil 2009/371/JAI, 2009/934/JAI, 2009/935/JAI, 2009/936/JAI et 2009/968/JAI (JO L 135

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°483 | 🔍 Résultat inconnu

(106 bis) Le modèle commercial axé sur le profilage et la «recherche d’attention» utilisé sur les marchés numériques, dans lequel les algorithmes privilégient les contenus controversés et contribuent ainsi à leur diffusion en ligne, sape la confiance des consommateurs dans les marchés numériques. Par conséquent, le présent règlement devrait mettre fin à cette pratique et donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la manière dont les classements sont présentés,

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°484 | 🔍 Résultat inconnu

6 bis. Lorsque des places de marché en ligne et des boutiques en ligne ont précédemment retiré, supprimé ou désactivé l’accès à des biens et services illicites, elles prennent toutes les mesures raisonnables et proportionnées pour bloquer, désactiver ou supprimer définitivement ledit contenu illicite ou tout contenu identique.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°509 | ❌️ Rejeté

(22) Afin de bénéficier de l’exemption de responsabilité relative aux services d’hébergement, le fournisseur devrait, dès qu’il a effectivement connaissance ou est informé d’un contenu illicite, agir rapidement pour retirer ce contenu ou en rendre l’accès impossible. Il convient de retirer des informations ou d’en rendre l’accès impossible dans le respect du principe de la liberté d’expression après avoir pris conscience du caractère illicite du contenu et donc en avoir effectivement connaissance ou en être informé, agir rapidement pour retirer ce contenu ou en rendre l’accès impossible. «Rapidement» signifie «aussi rapidement que possible» pour l’ensemble des contenus et «immédiatement» pendant les diffusions en direct ainsi que pour les contenus pour lesquels le facteur temps joue un rôle particulier. Il convient de retirer des informations ou d’en rendre l’accès impossible dans le respect d’un niveau élevé de protection du consommateur et de la charte des droits fondamentaux, y compris le principe de la liberté d’expression et le droit de recevoir et de communiquer des informations et des idées sans ingérence des autorités publiques . Le fournisseur peut avoir effectivement connaissance ou être informé de tels contenus du caractère illicite du contenu au moyen, notamment, d’enquêtes effectuées de sa propre initiative ou de notifications qui lui sont soumises par des particuliers ou des entités conformément au présent règlement, dans la mesure où ces notifications sont assez précises et suffisamment étayées pour permettre à un opérateur économique fournisseur de services d’hébergement diligent d’identifier et d’évaluer raisonnablement le contenu présumé illicite et, le cas échéant, d’agir contre celui-ci. Dans la mesure où les fournisseurs fondent leurs actions sur des connaissances réelles, ils devraient bénéficier des exemptions de responsabilité visées dans le présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°510 | ❌️ Rejeté

(26) Alors que les règles du chapitre II du présent règlement se concentrent sur l’exemption de responsabilité des fournisseurs de services intermédiaires, il est important de rappeler que, malgré le rôle généralement important joué par ces fournisseurs, le problème des contenus et activités illicites en ligne ne devrait pas être traité sous le seul angle de leurs responsabilités. Dans la mesure du possible, les tiers affectés par des contenus illicites transmis ou stockés en ligne devraient tenter de résoudre les conflits relatifs à ces contenus sans impliquer les fournisseurs de services intermédiaires en question. Les bénéficiaires du service devraient être tenus responsables des contenus illicites qu’ils fournissent et qui peuvent être diffusés par des services intermédiaires, lorsque les règles applicables du droit de l’Union et du droit national déterminant cette responsabilité le prévoient. Le cas échéant, d’autres acteurs, tels que les modérateurs de groupe dans des environnements en ligne fermés , , notamment dans le cas de grands groupes, devraient également contribuer à éviter la diffusion de contenus illicites en ligne, dans le respect de la législation applicable. En outre, lorsqu’il est nécessaire d’impliquer des fournisseurs de services de la société de l’information, y compris des fournisseurs de services intermédiaires, toute demande ou toute injonction concernant cette implication devrait, en règle générale, être adressée à l’acteur qui a la capacité technique et opérationnelle d’agir contre des éléments de contenus illicites spécifiques, de manière à prévenir et à réduire au minimum tout effet négatif éventuel sur la disponibilité et l’accessibilité d’informations qui ne constituent pas des contenus illicites.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°511 | ❌️ Rejeté

(38) Tout en respectant en principe la liberté contractuelle des fournisseurs de services intermédiaires, il convient de fixer des règles concernant le contenu, l’application et le contrôle de l’application des conditions générales de ces fournisseurs, dans un souci de transparence, de protection des bénéficiaires du service protection des droits fondamentaux, en particulier ceux liés à la liberté d’expression et d’information, de transparence, de protection des bénéficiaires du service, y compris de leurs intérêts légitimes, et de prévention de conséquences discriminatoires, inéquitables ou arbitraires. Cela signifie que les fournisseurs de services intermédiaires devraient accorder la plus grande attention aux règles pertinentes applicables aux médias et mettre en place des procédures spécifiques afin de faire en sorte que les médias soient rapidement informés et aient la possibilité de contester toute mesure de modération de contenu avant sa mise en œuvre. Les conditions générales ne devraient pas restreindre la liberté et le pluralisme des médias, consacrés à l’article 11 de la charte. En particulier, il est tout aussi important de veiller à ce que les conditions générales soient rédigées dans un langage clair et sans ambiguïté, conformément au droit de l’Union et au droit national applicables. Les conditions générales devraient inclure des informations sur les politiques, procédures, mesures et outils utilisés pour les besoins de la modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes, le réexamen par un être humain, ainsi que sur le droit de résilier le service. Les fournisseurs de services intermédiaires devraient également fournir aux bénéficiaires des services un résumé concis et facile à lire reprenant les principaux éléments des conditions générales, notamment les recours existants, en utilisant, le cas échéant, des éléments graphiques, tels que des icônes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°512 | ✅️ Adopté

(39 bis) Pour que l’obligation en matière de traçabilité des entreprises utilisatrices soit appliquée de manière efficace et adéquate, sans imposer de contraintes disproportionnées, les fournisseurs de services intermédiaires concernés devraient, avant l’utilisation de leur service, contrôler avec toute la diligence requise la fiabilité des informations fournies par l’entreprise utilisatrice concernée, notamment en utilisant des bases de données en ligne ou des interfaces en ligne officielles librement accessibles, telles que les registres nationaux du commerce, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice concernée de fournir des pièces justificatives dignes de confiance, telles que des copies de documents d’identité, des relevés bancaires certifiés, des certificats d’entreprise et des certificats d’immatriculation au registre du commerce. Elles peuvent également utiliser d’autres sources d’informations, disponibles pour une utilisation à distance, qui présentent un degré équivalent de fiabilité aux fins du respect de cette obligation.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°513 | ✅️ Adopté

1. Les fournisseurs de services intermédiaires indiquent dans leurs conditions générales les renseignements relatifs aux éventuelles restrictions qu’ils imposent en ce qui concerne l’utilisation de leur service eu égard aux informations fournies par les bénéficiaires du service. Ces renseignements ont trait, notamment, aux politiques, procédures, mesures et outils utilisés à des fins de modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes et le réexamen par un être humain. Ils sont énoncés clairement et sans ambiguïté et sont publiquement disponibles dans un format facilement accessible utilisent des conditions générales équitables, non discriminatoires et transparentes. Ils rédigent ces conditions générales dans un langage clair, simple, intelligible et sans ambiguïté et les rendent publiquement disponibles dans un format facilement accessible et lisible par une machine, dans les langues de l’État membre auquel le service est destiné. Dans leurs conditions générales, les fournisseurs de services intermédiaires respectent la liberté d’expression, la liberté et le pluralisme des médias, ainsi que les autres libertés et droits fondamentaux consacrés par la charte, de même que les règles applicables aux médias dans l’Union .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°514 | ❌️ Rejeté

Article 13 bis Traçabilité des entreprises utilisatrices 1. Le fournisseur de services intermédiaires veille à ce que les entreprises utilisatrices ne puissent utiliser ses services que s’il a obtenu les informations suivantes: a) le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et l’adresse de courrier électronique de l’entreprise utilisatrice; b) un exemplaire du document d’identification de l’entreprise utilisatrice ou toute autre identification électronique au sens de l’article 3 du règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil1 bis; c) les coordonnées bancaires de l’entreprise utilisatrice, lorsque cette dernière est une personne physique; d) lorsque l’entreprise utilisatrice est inscrite sur un registre du commerce ou un registre public similaire, le registre du commerce sur lequel l’entreprise utilisatrice est inscrite et son numéro d’enregistrement ou un moyen équivalent d’identification figurant dans ce registre. 2. Lorsqu’il reçoit ces informations et jusqu’à la fin de la relation contractuelle, le fournisseur de services intermédiaires entreprend des efforts raisonnables pour évaluer si les informations visées aux points a) et d) du paragraphe 1 sont fiables et à jour au moyen de toute base de données ou interface en ligne officielle libre d’accès mise à disposition par un État membre ou l’Union, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice de fournir des documents justificatifs provenant de sources fiables. 3. Lorsque le fournisseur de services intermédiaires obtient des renseignements indiquant qu’une information visée au paragraphe 1 obtenue de l’entreprise utilisatrice concernée est inexacte ou incomplète, il demande à l’entreprise utilisatrice de corriger l’information dans la mesure nécessaire afin que toutes les informations soient exactes et complètes, dans les meilleurs délais ou dans le délai prévu par le droit de l’Union et le droit national. Lorsque l’entreprise utilisatrice ne corrige pas ou ne complète pas cette information, le fournisseur de services intermédiaire suspend la fourniture de son service à l’entreprise utilisatrice jusqu’à ce que la demande soit satisfaite. 4. Le fournisseur de services intermédiaires stocke les informations obtenues au titre des paragraphes 1 et 2 de façon sécurisée pendant toute la durée de sa relation contractuelle avec l’entreprise utilisatrice concernée. Il supprime par la suite ces informations. 5. Sans préjudice du paragraphe 2, le fournisseur de services intermédiaires divulgue les informations à des tiers uniquement lorsque le droit applicable le prévoit, notamment les injonctions visées à l’article 9 et toute autre décision des autorités compétentes des États membres ou de la Commission aux fins de l’exécution des missions qui leur incombent en vertu du présent règlement. 6. Le fournisseur de services intermédiaires met les informations énumérées aux points a) et d) du paragraphe 1 à la disposition des bénéficiaires du service, de manière claire, aisément accessible et compréhensible. _________________ 1 bis Règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur et abrogeant la directive 1999/93/CE (JO L 257 du

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°38 | ✅️ Adopté

56. estime que l’énergie nucléaire n’est ni sûre ni durable sur le plan environnemental ou économique; propose, par conséquent, de mettre au point une stratégie de transition juste visant à supprimer progressivement la production d’énergie nucléaire dans l’Union, en proposant de nouveaux emplois aux personnes qui travaillent dans le secteur du nucléaire et en intégrant des plans sûrs de démantèlement des centrales nucléaires et de traitement à long terme des déchets nucléaires peut contribuer à atteindre les objectifs en matière de climat dès lors que c’est une énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre, et qu’elle peut également représenter une part non négligeable de la production électrique en Europe; considère néanmoins qu’en raison des déchets qu’elle génère, cette énergie nécessite une stratégie à moyen et long terme qui tienne compte des avancées technologiques (laser, fusion, etc.) visant à améliorer la durabilité du secteur ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (Indé.), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE) et Stéphanie YON-COURTIN (RE)
322
298
45
🤖 Vote électronique
Amendement n°44 | ❌️ Rejeté

63 bis. condamne vivement les attaques terroristes inhumaines et non provoquées contre Israël et sa population; se dit révolté par les assassinats et les enlèvements brutaux de bébés, d’enfants, de familles, de personnes âgées et de personnes handicapées; salue l'annonce de la Commission indiquant qu’elle allait immédiatement revoir l’ensemble de l’aide financière aux territoires palestiniens pour qu’aucun crédit ne bénéficie directement ou indirectement au Hamas ou à d’autres organisations terroristes; demande la suspension de tous les paiements relatifs à l'aide au développement aux territoires palestiniens jusqu’à ce que la Commission ait la garantie que les crédits de l’Union ne soutiennent pas, directement ou indirectement, le terrorisme et l’antisémitisme; demande que l’aide humanitaire prenne la forme de prestations en nature, comme des médicaments, des denrées alimentaires et des abris; demande à la Commission et aux États membres d’intervenir au plus vite;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°32 | ❌️ Rejeté

16. salue l’objectif de la Commission de réduire d’au moins 10 % la consommation nocive d’alcool d’ici à 2025; encourage la Commission et les États membres à promouvoir des actions de réduction et de prévention des dommages liés à l’alcool dans le cadre d’une stratégie révisée de l’Union en matière d’alcool43, notamment une stratégie européenne pour l’absence de consommation d’alcool par les mineurs, associée, le cas échéant, à des propositions législatives, tout en respectant le principe de subsidiarité et les législations nationales en vigueur relatives à la limite d’âge pour la consommation d’alcool; plaide en faveur d’une meilleure communication d’informations aux consommateurs grâce à l’amélioration de l’étiquetage des boissons alcoolisées par l’ajout d’avertissements sanitaires et à l’introduction d’une obligation d’indiquer la liste des ingrédients et les informations nutritionnelles, ainsi que grâce à l’adoption de l’étiquetage numérique; demande à la Commission de prendre des mesures spécifiques pour lutter contre la consommation excessive et dangereuse d’alcool44; considère qu’il est important de protéger les mineurs des communications commerciales relatives à la consommation d’alcool, ainsi que du placement de produits et du parrainage par des marques d’alcool, y compris dans l’environnement numérique, les publicités ne devant pas viser spécifiquement les mineurs ni encourager la consommation d’alcool; réclame l’interdiction, d’une part, des publicités pour l’alcool dans le cadre des manifestations sportives auxquelles assistent en majorité des mineurs et, d’autre part, du parrainage du sport par des marques d’alcool; demande un suivi rigoureux de l’application de la directive révisée sur les services de médias audiovisuels45; souhaite que la proposition de législation sur les services numériques renforce la capacité des États membres à faire respecter et appliquer les actes législatifs visant à protéger les mineurs et autres populations vulnérables des communications commerciales pour des boissons alcoolisées; encourage l’affectation de financements publics aux campagnes de sensibilisation nationales et européennes; soutient le réexamen prévu de la législation de l’Union relative à la taxation de l’alcool et aux achats transfrontières d’alcool par des particuliers et se dit favorable à un réexamen des politiques de tarification de l’alcool, et notamment à une éventuelle augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées; afin de garantir un système de taxation de l’alcool équitable qui tienne compte du rôle plus large et primordial de la production de vin dans le maintien de l’activité et de l’emploi dans les zones rurales et des coûts de production plus élevés; _________________ 43 Communication de la Commission du 24 octobre 2006 intitulée «Une stratégie de l’Union européenne pour aider les États membres à réduire les dommages liés à l’alcool » (COM(2006)0625). 44 »

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°34 | ✅️ Adopté

15. rappelle que l’éthanol et l’acétaldéhyde issu du métabolisme de l’éthanol contenus dans les boissons alcoolisées sont considérés comme cancérigènes pour l’être humain par le CIRC et qu’en Europe, la proportion estimée de cancers attribuables à la consommation d’alcool s’élève à 10 % pour les hommes et à 3 % pour les femmes40; met en avant que plus la quantité d’alcool consommée est faible, plus le risque de développer un cancer est limité; rappelle souligne que la consommation l’abus d’alcool est un facteur de risque pour de nombreux cancers différents, comme celui de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du foie, le cancer colorectal et le cancer du sein chez la femme; rappelle l’étude mentionnée par l’OMS41 dont il ressort qu’il n’existe pas de niveau de consommation d’alcool sans danger quand il s’agit de prévention du cancer, et insiste sur la nécessité d’en tenir compte lors de la conception et de la mise en œuvre des mesures de prévention du 42 cancer ; _______________ cancer42; _______________ 40 Scoccianti C., Cecchini M., Anderson A.S. et al., «European Code against Cancer 4th Edition: Alcohol drinking and cancer», Cancer Epidemiol, 45, décembre 2016, p. 181 . . https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27816465

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Christophe GRUDLER (MoDem) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°35 | ✅️ Adopté

15. rappelle que l’éthanol et l’acétaldéhyde issu du métabolisme de l’éthanol contenus dans les boissons alcoolisées sont considérés comme cancérigènes pour l’être humain par le CIRC et qu’en Europe, la proportion estimée de cancers attribuables à la consommation d’alcool s’élève à 10 % pour les hommes et à 3 % pour les femmes40; met en avant que plus la quantité d’alcool consommée est faible, plus le risque de développer un cancer est limité; rappelle que la consommation d’alcool est un facteur de risque pour de nombreux cancers différents, comme celui de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du foie, le cancer colorectal et le cancer du sein chez la femme; rappelle l’étude mentionnée par l’OMS41 dont il ressort qu’il n’existe pas de que le niveau de consommation d’alcool sans danger le plus sûr quand il s’agit de prévention du cancer est de ne pas en consommer , et insiste sur la nécessité d’en tenir compte lors de la conception et de la mise en œuvre des mesures de prévention du cancer42; _______________ 40 Scoccianti C., Cecchini M., Anderson A.S. et al., «European Code against Cancer 4th Edition: Alcohol drinking and cancer», Cancer Epidemiol, 45, décembre 2016, p. 181.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Christophe GRUDLER (MoDem) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°36 | 🔍 Résultat inconnu

16. salue l’objectif de la Commission de réduire d’au moins 10 % la consommation nocive d’alcool d’ici à 2025; encourage la Commission et les États membres à promouvoir des actions de réduction et de prévention des dommages liés à l’alcool dans le cadre d’une stratégie révisée de l’Union en matière d’alcool43, notamment une stratégie européenne pour l’absence de consommation d’alcool par les mineurs, associée, le cas échéant, à des propositions législatives, tout en respectant le principe de subsidiarité et les législations nationales en vigueur relatives à la limite d’âge pour la consommation d’alcool; plaide en faveur d’une meilleure communication d’informations aux consommateurs grâce à l’amélioration de l’étiquetage des boissons alcoolisées par l’ajout d’ avertissements sanitaires une mention invitant à une consommation responsable et modérée et à l’introduction d’une obligation d’indiquer la liste des ingrédients et les informations nutritionnelles, ainsi que grâce à l’adoption de l’étiquetage numérique; demande à la Commission de prendre des mesures spécifiques pour lutter contre la consommation excessive et dangereuse d’alcool44; considère qu’il est important de protéger les mineurs des communications commerciales relatives à la consommation d’alcool, ainsi que du placement de produits et du parrainage par des marques d’alcool, y compris dans l’environnement numérique, les publicités ne devant pas viser spécifiquement les mineurs ni encourager la consommation d’alcool; réclame l’interdiction, d’une part, des publicités pour l’alcool dans le cadre des manifestations sportives auxquelles assistent en majorité des mineurs et, d’autre part, du parrainage du sport par des marques d’alcool; demande un suivi rigoureux de l’application de la directive révisée sur les services de médias audiovisuels45; souhaite que la proposition de législation sur les services numériques renforce la capacité des États membres à faire respecter et appliquer les actes législatifs visant à protéger les mineurs et autres populations vulnérables des communications commerciales pour des boissons alcoolisées; encourage l’affectation de financements publics aux campagnes de sensibilisation nationales et européennes; soutient le réexamen prévu de la législation de l’Union relative à la taxation de l’alcool et aux achats transfrontières d’alcool par des particuliers et se dit favorable à un réexamen des politiques de tarification de l’alcool, et notamment à une éventuelle augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées ; _____________ ; _______________ 43 Communication de la Commission du 24 octobre 2006 intitulée «Une stratégie de l’Union européenne pour aider les États membres à réduire les dommages liés à l’alcool» (COM(2006)0625 ). 44 ).

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°37 | 🔍 Résultat inconnu

44. souligne que la consommation de tabac et l’abus d’alcool, une mauvaise alimentation, un indice de masse corporelle élevé, un mode de vie sédentaire et la pollution de l’environnement constituent des facteurs de risque qui sont également associés à d’autres maladies chroniques; estime dès lors que la prévention du cancer et les mesures de réduction des risques doivent s’effectuer dans le cadre d’un programme intégré de prévention des maladies chroniques, en coopération étroite avec le groupe de pilotage sur la promotion de la santé, la prévention des maladies et la gestion des maladies non transmissibles; demande la tenue d’un sommet dressant le bilan de la prévention axé sur les déterminants commerciaux du cancer et d’autres maladies chroniques, réunissant les institutions européennes, les États membres, les associations de patients et les organisations de la société civile actives dans le domaine de la santé;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

E bis. considérant que veiller à la disponibilité de matières premières naturelles (nourriture et biomasse) est l’objectif premier de l’agriculture et de la foresterie;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
326
313
2
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

P. considérant qu’un cadre réglementaire efficient et robuste et un financement approprié seront nécessaires pour assurer la commercialisation et le déploiement en temps utile de technologies de captage, d’absorption et de stockage du carbone, ainsi que des infrastructures de CO requises ; 2 ; qu’un modèle de 2 financement durable, à long terme et fondé sur le marché doit être créé sans puiser dans les fonds de la PAC;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

9. invite les secteurs industriels à proposer des solutions innovantes et des initiatives visant à éliminer progressivement le carbone fossile et à réduire les émissions de carbone; soutient la promotion, notamment au moyen d’incitations financières, de solutions technologiques pour le captage et l’utilisation du carbone, ainsi que la production de carburants de synthèse durables ou d’autres produits à base de carbone non fossile; invite la Commission, en coopération avec les secteurs industriels et les autres parties prenantes, y compris les organisations de la société civile, qui participent aux pratiques et technologies d’absorption du carbone à présenter des solutions et des initiatives concrètes visant à remplacer le carbone fossile par des flux durables de carbone recyclé; souligne que, compte tenu du niveau élevé des émissions d’origine fossile, l’agriculture carbonée ne peut compenser ces émissions que dans une mesure très limitée; fait remarquer que l’utilisation de matières premières biogéniques est un premier pas vers la mise en place d’un cycle naturel du carbone;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

17. souligne que l’intérêt croissant pour l’agriculture carbonée devrait être l’occasion pour les agriculteurs de transformer leur modèle économique et devrait permettre de mieux récompenser les agriculteurs qui s’engagent dans une transition vers des pratiques d’agroforesterie agroécologiques et durables; demande à la Commission d’élargir sa définition des pratiques d’agriculture carbonée aux mesures d’atténuation au sein même des exploitations, en plus des mesures de séquestration dans les champs; souligne l’importance de garantir l’intégrité sociale, environnementale et économique de l’agriculture carbonée afin de garantir la sécurité alimentaire, un revenu décent pour les agriculteurs et des incidences limitées sur l’environnement; estime que l’agriculture carbonée peut être une activité volontaire et que, par conséquent, les rétributions financières pour l’agriculture carbonée devraient compenser les efforts supplémentaires que déploient les agriculteurs et les forestiers au-delà des obligations qui leur incombent en vertu de la législation de l’Union et des États membres; note que les initiatives d’agriculture carbonée peuvent être financées par la politique agricole commune et/ou d’autres instruments de financement public tels que les aides d’État, par des initiatives privées, par exemple des solutions fondées sur le marché, ou par un système de crédits carbone négociables ou une combinaison de ces options de financement , avec des contributions de programmes d’agriculture carbonée du marché privé ; estime qu’il y a lieu de développer l’agriculture carbonée sur la base d’un cadre politique crédible et efficace tenant compte de la nécessité d’un ensemble de règles clair pour les agriculteurs et les forestiers qui décident de mettre en œuvre des pratiques d’agriculture carbonée; insiste sur le fait que la mise en place réussie de l’agriculture carbonée dépend d’une gestion globale de tous les réservoirs de carbone dans les sols, les matériaux et la végétation, en intégrant les flux de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux à la fois pour les terres et le bétail; souligne en outre qu’il importe de garantir un prix à la sortie de l’exploitation et une rémunération équitables; souligne que les incitations à l’agriculture carbonée ne doivent pas avoir d’effets secondaires négatifs, tels que l’accaparement des terres par de grandes entreprises qui ont l’intention d’utiliser les terres à des fins de compensation des émissions de carbone et non pour des réductions réelles d’émissions; souligne le principe général selon lequel les bénéficiaires de paiements liés aux absorptions de carbone devraient répondre de leurs émissions de gaz à effet de serre;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

20. souligne que la séquestration du carbone dans le sol et la biomasse devrait être considérée comme une contribution précieuse à la lutte contre le changement climatique en cours; insiste sur le fait que les secteurs de l’utilisation des terres et de la foresterie ont une capacité de stockage naturel du carbone maximale; souligne que la séquestration du carbone peut être soumise à des facteurs externes qui ne sont pas toujours sous le contrôle des agriculteurs et qui pourraient compromettre la durée des absorptions; répète que les absorptions de gaz à effet de serre par les puits de carbone naturels sont difficiles à calculer et potentiellement réversibles et que le changement climatique ajoute encore au risque de réversibilité des absorptions par les puits de carbone naturels; souligne la nécessité d’assurer une définition claire de la permanence ainsi que des règles de responsabilité en cas d’inversion éventuelle; souligne que l’agriculture carbonée dans les sols agricoles présente un risque accru de rejet involontaire de carbone dans l’atmosphère, notamment en raison de fuites dues à des catastrophes naturelles;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
301
320
21
🤖 Vote électronique
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

29. souligne que les solutions fondées sur les technologies de captage et stockage du CO (CSC) et de captage et utilisation 2 du CO (CUC) peuvent jouer un rôle dans 2 la décarbonation, en particulier pour l’atténuation des émissions de procédé dans l’industrie, pour les États membres qui optent pour ces technologies . . souligne le rôle de la BECSC par la combustion ou la fermentation du carbone biogénique;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

33. estime que passer de sources d’énergie fossile à une utilisation industrielle de sources d’énergie issue de la biomasse a un effet induit assorti de répercussions négatives sur la quantité de carbone stockée dans le secteur de l’utilisation des terres; rappelle que du point de vue du changement climatique, l’accroissement des émissions persiste jusqu’à l’écoulement du temps de retour carbone, ce qui peut durer des siècles pour une culture énergétique; souligne que, par rapport à l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5oC, les temps de retour carbone de plus d’une décennie sont devenus inappropriés et contre-productifs21; demande des mesures stratégiques qui renforcent les absorptions et le stockage du carbone dans les écosystèmes en apportant des incitations compétitives aux gestionnaires de terres ; ; estime qu’il est essentiel de mettre au point une nouvelle chaîne de valeur industrielle pour le captage, le recyclage, le transport et le stockage durables du carbone au moyen de technologies innovantes et de couloirs de transit existants; _________________ 21 ESAC, EASAC’s Environmental Experts call for international action to restrict climate-damaging forest bioenergy schemes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

42. souligne la nécessité d’accroître la coopération, l’échange d’informations et le partage de bonnes pratiques entre les acteurs concernés, afin de favoriser une meilleure connaissance et une compréhension plus approfondie des possibilités et des risques dans la mise en œuvre des initiatives de cyclage du carbone; félicite la Commission pour sa récente création d’un groupe d’experts sur l’absorption du carbone, celui-ci réunissant des spécialistes issus des sphères publique et privée du domaine de l’absorption du carbone;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
271
335
34
🤖 Vote électronique
Amendement n°308 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres prennent les mesures nécessaires pour qu’aucune installation relevant du champ d’application du présent chapitre ne soit exploitée sans autorisation ou sans être enregistrée , et pour que l’exploitation des de toutes les installations relevant du champ d’application du présent chapitre soit conforme aux conditions uniformes pour les règles d’exploitation prévues à l’article 70 decies. Les États membres peuvent utiliser toute procédure similaire préexistante pour l’enregistrement des installations afin de ne pas créer de charge administrative.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°309 | 🔍 Résultat inconnu

1) Élevage de bovins, de porcs ou de volailles dans des installations de 150 unités de gros bétail (UGB) ou plus truies représentant 750 emplacements ou 375 UGB ou plus, à l’exclusion des activités d’élevage qui sont menées dans le cadre de régimes de production biologique conformément au règlement (UE) 2018/848, ou lorsque la densité d’élevage est inférieure à 2 UGB/hectare utilisé uniquement pour le pâturage ou la culture de fourrage servant à l’alimentation des animaux et que les animaux sont élevés à l’extérieur pendant une période significative au cours d’une année ou qu’ils sont élevés à l’extérieur de façon saisonnière .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°310 | 🔍 Résultat inconnu

2) Élevage de toute combinaison porcs (de plus de 30 kg) autres que les truies représentant 2 000 emplacements ou 600 UGB ou plus, à l’exclusion des types activités d’ animaux suivants: bovins, porcs, volailles, dans des installations de 150 UGB ou plus élevage qui sont menées dans le cadre de régimes de production biologique conformément au règlement (UE) 2018/848, ou lorsque la densité d’élevage est inférieure à 2 UGB/hectare utilisé uniquement pour le pâturage ou la culture de fourrage servant à l’alimentation des animaux et que les animaux sont élevés à l’extérieur pendant une période significative au cours d’une année ou qu’ils sont élevés à l’extérieur de façon saisonnière .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°311 | 🔍 Résultat inconnu

3) Élevage de volailles représentant 40 000 emplacements ou 750 UGB ou plus, le seuil le plus bas étant retenu.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°312 | 🔍 Résultat inconnu

L’équivalent approximatif en UGB est basé sur les taux de conversion établis à l’annexe II du règlement d’exécution (UE) nº 808/2014 de la Commission*. La quantité d’UGB d’une installation est calculée à l’aide des taux de conversion suivants: Porcins: truies reproductrices > 50 kg ... 0,500 autres porcins > 30kg ... 0,300 Volailles: poulets de chair ... 0,007 poules pondeuses ... 0,014 dindons et dindes ... 0,03 canards ... 0,010 oies ... 0,020 autruches ... 0,350 autres volailles ... 0,001

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | 🚫 Annulé

18 bis. estime que la campagne d’information institutionnelle du Parlement contribue au débat sur les questions de politique publique européenne, participe à la formation d’une conscience politique européenne en faveur de la démocratie parlementaire et apporte un soutien à la campagne électorale menée par tous les partis politiques européens; se félicite des efforts coordonnés déployés par toutes les institutions de l’Union européenne à cet égard;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

H bis. considérant que le maintien du blocage géographique pour les œuvres protégées par le droit d’auteur et les objets protégés est l’un des principaux outils permettant de garantir la diversité culturelle;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Nora MEBAREK (PS), Max ORVILLE (MoDem), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Catherine AMALRIC (PR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

23. souligne qu’il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour répondre aux attentes des consommateurs que des mesures supplémentaires sont en cours d’élaboration en ce qui concerne la disponibilité , entre les catalogues, et la trouvabilité des retransmissions de manifestations sportives par les services de diffusion en continu, ainsi que l’accès à ces contenus par-delà les frontières , telles que les initiatives sectorielles et les partenariats dirigés par le marché visant à diffuser davantage les contenus dans toute l’Union et à en améliorer l’accès et la disponibilité , afin de stimuler et d’accroître l’accès aux contenus et leur trouvabilité dans l’ensemble de l’Union ; invite dès lors la Commission et les États membres à examiner attentivement toutes les manières de réduire les obstacles injustifiés et discriminatoires liés au blocage géographique pour l’accès aux services audiovisuels et aux manifestations sportives, tout en tenant compte de l’incidence potentielle d’une telle mesure sur les sur la diversité des modèles commerciaux actuels et du financement disponible pour le du secteur de la création; souligne que le financement des œuvres audiovisuelles et cinématographiques implique des investissements très importants; invite la Commission à présenter au Parlement les résultats détaillés de son dialogue avec les parties prenantes portant sur l’éventuelle extension du champ d’application du règlement relatif au blocage géographique aux contenus audiovisuels, y compris des mesures concrètes et des objectifs spécifiques pour améliorer l’accès aux contenus audiovisuels et leur disponibilité la trouvabilité des contenus audiovisuels par-delà les frontières, ce qui permettra de diffuser la diversité et la richesse de la culture en Europe;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Nora MEBAREK (PS), Max ORVILLE (MoDem), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Catherine AMALRIC (PR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

2. Les États membres peuvent décider d’adapter de ne pas définir ou de ne pas appliquer les exigences visées au paragraphe 1 pour les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, dans la mesure où l’application de certaines exigences minimales en matière de performances énergétiques modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable. Les États membres veillent à ce que la rénovation des monuments soit effectuée dans le respect des règles nationales de conservation, des normes internationales de conservation et de l’architecture originale des monuments concernés.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
323
292
8
🤖 Vote électronique
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

Ces exigences sont appliquées à l’ensemble du bâtiment rénové ou de l’unité de bâtiment rénovée. À titre complémentaire ou alternatif, des exigences peuvent être appliquées aux éléments de bâtiment rénovés ou à des îlots intégrés .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
229
332
72
🤖 Vote électronique
Amendement n°8 | 🚫 Annulé

b) la pose d’un précâblage , ou lorsque cela est techniquement et économiquement irréalisable, de conduits pour chaque emplacement de stationnement afin de permettre l’installation ultérieure de points de recharge pour les véhicules électriques , les vélos à assistance électrique et les autres véhicules de catégorie L ; et

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°9 | 🚫 Annulé

5 bis. Les États membres peuvent décider d’adapter les exigences prévues aux paragraphes 1 et 2 à certaines catégories de bâtiments lorsque:

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°28 | ❌️ Rejeté

2) «bâtiment à émissions nulles»: un bâtiment à très haute performance énergétique, telle que déterminée conformément à l’annexe I, la très faible quantité d’énergie encore requise étant entièrement fournie par des sources renouvelables utilisées sur place, par une communauté d’énergie renouvelable au sens de la directive (UE) 2018/2001 [RED modifiée ] ], par de l’énergie à faible intensité de carbone distribuée via le réseau électrique ou par un réseau de chauffage et de refroidissement urbain, conformément aux exigences énoncées à l’annexe III;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)
Amendement n°29 | ✅️ Adopté

a) les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, ou les autres bâtiments du patrimoine, dans la mesure où l’application des normes modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable ; ou dans le cas où leur rénovation s’avère impossible sur le plan technique ou économique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)
Amendement n°166 | 🚫 Annulé

3 bis. 3 ter. Les compensations liées au climat et les allégations de réduction d’émissions fondées sur des crédits carbone devraient être utilisées principalement pour les émissions résiduelles d’un professionnel conformément au règlement délégué (UE) 2023/2772 au moyen de crédits carbone certifiés conformément à la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre de certification de l’Union relatif aux absorptions de carbone.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°23 | 🔍 Résultat inconnu

(11) Sous réserve d’une évaluation de la Commission réalisée dans le cadre d’un suivi régulier de l’effet du présent règlement et lancée à la suite d’une demande dûment motivée d’un État membre ou de l’initiative même de la Commission, il convient de prévoir la possibilité de prendre toutes les mesures nécessaires concernant les importations de tout produit relevant du champ d’application du présent règlement ayant des effets préjudiciables sur le marché de l’Union ou le marché d’un ou de plusieurs États membres pour des produits similaires ou directement concurrents. Il existe une situation particulièrement précaire sur les marchés des céréales, de la volaille, des œufs , du sucre et du sucre miel , qui pourrait nuire aux producteurs agricoles de l’Union si les importations en provenance d’Ukraine devaient augmenter. Il y a lieu d’introduire une mesure de sauvegarde automatique pour le blé, l’orge, l’avoine, le maïs, les œufs, les volailles , le sucre et les produits du secteur du sucre à base de miel , à activer si les quantités importées en vertu du présent règlement dépassent la moyenne arithmétique des quantités importées en 2021, 2022 et 2023.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°24 | 🔍 Résultat inconnu

7. Si, au cours de la période comprise entre le 6 juin et le 31 décembre 2024, les volumes cumulés des importations de blé tendre, de farine et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre, d’orge, de farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge, d’avoine, de maïs, de farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs, de gruaux et semoules d’orge, de grains de céréales autrement travaillés, de miel, d’œufs, de volailles ou de sucre depuis le 1er janvier 2024 atteignent la moyenne arithmétique respective des volumes d’importation enregistrés en 2021, 2022 et 2023, la Commission, dans un délai de 21 14 jours et après en avoir informé le comité des sauvegardes institué par l’article 3, paragraphe 1, du règlement (UE) 2015/478 : : a) réintroduit pour ce produit le contingent tarifaire correspondant suspendu par l’article 1er, paragraphe 1, point b), jusqu’au 31 décembre 2024; et b) introduit, à partir du 1er janvier 2025, soit un contingent tarifaire égal aux cinq douzièmes de cette moyenne arithmétique, soit le contingent tarifaire correspondant suspendu par l’article 1er, paragraphe 1, point b), le montant le plus élevé étant retenu. Si, au cours de la période comprise entre le 1er janvier et le 5 juin 2025, les volumes cumulés des importations de blé tendre, de farines et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre, d’orge, de farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge, d’avoine, de maïs, de farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs, de gruaux et semoules d’orge, de grains de céréales autrement travaillés, de miel, d’œufs, de volailles ou de sucre pour la période écoulée depuis le 1er janvier 2025 atteignent les cinq douzièmes de la moyenne arithmétique respective des volumes d’importation enregistrés en 2021, 2022 et 2023, la Commission, dans un délai de 21 14 jours et après en avoir informé le comité des sauvegardes, réintroduit pour ce produit le contingent tarifaire correspondant suspendu par l’article 1er, paragraphe 1, point b ). ). Aux fins du présent paragraphe, les termes «œ «blé tendre», «farine et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre», «orge», «farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge», «avoine», «maïs», «farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs», «gruaux et semoules d’orge», «grains de céréales autrement travaillés», «miel», «œ ufs», « volailles volaille » et «sucre» désignent tous les produits couverts par les contingents tarifaires visés dans l’appendice de l’annexe I-A de l’accord d’association pour, respectivement, le blé tendre, les farine et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre, l’orge, les farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge, l’avoine, le maïs, les farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs, les gruaux et semoules d’orge, les grains de céréales autrement travaillés, le miel, les œufs et albumines, les viandes de volaille et les préparations à base de viande de volaille ainsi que les sucres et la moyenne arithmétique est calculée en divisant par deux trois la somme des volumes d’importation en 2021, 2022 et 2023.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°10 | 🔍 Résultat inconnu

Article 1 bis Le règlement (CE) nº 853/2004 est modifié comme suit: à l’article 1er, paragraphe 3, le point d) est remplacé par le texte suivant: « d) à l’approvisionnement direct par le producteur, en petites quantités de viande de volaille et de lagomorphes abattus dans l’exploitation, du consommateur final ou du commerce de détail local fournissant directement cette viande au consommateur final sous la forme de viande fraîche; ;».

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

29 bis. estime que l’Union européenne devrait envisager la mise en œuvre d’un acte législatif favorisant l’achat de produits européens (Buy European Act); estime que, pour certains produits et pour les secteurs économiques considérés comme stratégiques (secteur pharmaceutique, économie numérique et agriculture) ou définis comme essentiels à la réussite du pacte vert, le Buy European Act devrait fixer un critère selon lequel les produits devraient être composés d’au moins 50 % de produits locaux pour être éligibles aux marchés publics; est d’avis que le Buy European Act établirait des conditions de concurrence équitables dans le domaine des marchés publics et constituerait l’un des principaux piliers d’une politique industrielle européenne plus intégrée; estime également que la création d’un Buy European Act permettrait à l’Union de renouer avec la souveraineté sur des secteurs essentiels, contribue à promouvoir une économie durable sur le plan social et environnemental, et renforce les entreprises locales, et en particulier les PME;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Agnès EVREN (LR), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°9 | 🔍 Résultat inconnu

49. condamne les activités de captation de l’élite azerbaïdjanaise dans plusieurs organisations internationales visant à tempérer les critiques internationales à l’égard du régime, en particulier dans le domaine des droits de l’homme, comme le démontre le cas de certains membres actuels et anciens de l’APCE qui se seraient livrés à des activités de corruption en faveur de l’Azerbaïdjan; exprime la profonde inquiétude que lui inspire l’éventuelle persistance de ces activités de corruption au sein des institutions internationales dénoncée par plusieurs organisations médiatiques, telles que l’Organized Crime and Corruption Reporting Project; demande, à la lumière de ces informations, une protection accrue des institutions européennes contre l’ingérence étrangère;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°454 | ❌️ Rejeté

a bis) tous les emballages en bois couverts par le règlement (CE) nº 1935/2004;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°455 | ❌️ Rejeté

1. Au plus tard le 1er janvier 2029, les États membres prennent peuvent prendre les mesures nécessaires pour que des systèmes de consigne soient mis en place pour:

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°456 | ❌️ Rejeté

2. L’obligation La disposition prévue au paragraphe 1 ne s’applique pas aux emballages:

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°457 | ❌️ Rejeté

3. Sans préjudice du paragraphe 1 du présent article, un État membre est exempté de l’obligation la disposition prévue au paragraphe 1 dans les conditions suivantes:

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1145 | 🔍 Résultat inconnu

Au moins 30 35 % de la contribution totale du Feader au plan stratégique relevant de la PAC telle que définie à l’annexe IX sont réservés aux interventions tendant aux objectifs spécifiques liés à l’environnement et au climat définis à l’article 6, paragraphe 1, points d), e) et f), du présent règlement, à l’exclusion des y compris aux interventions fondées sur l’article 66.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

O. considérant que les femmes restent largement sous-représentées et ne sont pas reconnues à leur juste valeur dans les processus de politique et de prise de décision, y compris dans le domaine de la politique étrangère et de la sécurité internationale dans l’Union et dans le monde; que, dans l’Union européenne, 6 femmes occupent le poste de ministre de la défense et que seules 3 des 27 ministres des affaires étrangères sont des femmes; que cette sous-représentation a une incidence majeure sur les choix politiques opérés la parité des nominations apporte une forte valeur ajoutée aux processus décisionnels ;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

15. salue la démarche stratégique adoptée par l’Union au regard des femmes, de la paix et de la sécurité ainsi que le plan d’action qu’elle a adopté à cet égard en 2019, et plaide pour la mise en œuvre effective de ceux-ci; déplore cependant que, malgré des objectifs et des indicateurs clairs, la concrétisation de cet engagement stratégique reste problématique et requiert des efforts constants; souligne l’importance des plans d’action nationaux pour la mise en œuvre du programme concernant les femmes, la paix et la sécurité; se félicite du fait que presque tous les États membres de l’Union adopteront, d’ici la fin de l’année, des plans d’action nationaux au regard de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies ; regrette toutefois qu’un seul d’entre eux ait alloué un budget à la mise en œuvre de son plan d’action; invite les États membres à allouer un tel budget et à élaborer des mécanismes de contrôle parlementaire à l’échelon national, ainsi qu’à introduire des quotas pour la participation des femmes aux mécanismes de contrôle, d’évaluation et de suivi; regrette que de nombreux membres du personnel de l’Union n’aient pas intégré le programme en faveur des femmes, de la paix et de la sécurité dans leurs travaux et que l’application de ce programme soit considérée comme une option envisageable pour améliorer l’efficacité et leur demandede garantir l’égalité d’accès des femmes à la prise de décision dans ce domaine; invite les membres du personnel de l’Union à intégrer le programme des femmes, de la paix et de la sécurité dans leurs travaux afin de renforcer encore les droits des missions femmes et non comme un moyen en soi de garantir les droits des femmes et l’égalité des sexes l’égalité entre les hommes et les femmes ;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

24. se félicite du travail accompli jusqu’à présent par le conseiller principal du SEAE sur les questions d’égalité des sexes et par le groupe de travail informel de l’Union sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment en assurant la participation des organisations de la société civile concernées à leurs discussions; déplore toutefois la capacité limitée des effectifs et des ressources dont le conseiller principal du SEAE sur les questions d’égalité des sexes bénéficie et plaide pour qu’il rende compte directement au VP/HR; souligne la nécessité d’une utilisation encore plus efficace des ressources affectées à cette fonction; demande au VP/HR de poursuivre ses efforts d’intégration de l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’ensemble des activités de l’Union, de nommer avec l’appui d’ un conseiller à plein temps sur ces questions dans chaque direction du SEAE, placé sous la tutelle directe du conseiller principal, et d’encourager son personnel à travailler en étroite collaboration avec l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes; souligne que le partage des connaissances entre les institutions et les agences de l’Union est un outil important et très efficace pour éviter des coûts administratifs élevés et une bureaucratie inutile;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

25. salue la stratégie du SEAE en faveur de l’égalité des sexes et des chances pour la période 2018-2023 et invite à l’actualiser par des engagements politiques concrets , mesurables et contraignants mesurables sur la présence des femmes aux postes d’encadrement; demande instamment que soit atteint l’objectif de 50 % des avancées en matière de femmes parité aux postes d’encadrement, y compris en tant que aux postes de chefs de délégation et de missions et opérations relevant de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC); se félicite des progrès réalisés par la Commission à cet égard, les femmes représentant 41 % des cadres à tous les niveaux; déplore que le SEAE soit loin de cet objectif, puisque les femmes ne représentent que deux des huit représentants spéciaux et n’occupent que 31,3 % des postes d’encadrement intermédiaire et 26 % des postes d’encadrement supérieur; invite le VP/HR à prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation et les rappelle que, lors de son audition au Parlement, le VP/HR s’est engagé à «lutter pour» un objectif de 40 % de femmes aux postes de direction du SEAE, et un porte-parole de l’Union a souligné que le VP/HR «chercherait à garantir l’égalité des chances et la diversité au sein du SEAE tout au long de son mandat»; relève toutefois que ses trois premières décisions concernant le personnel de haut niveau ont été trois nominations aux postes de secrétaires généraux adjoints du SEAE prises sans tenir compte de l’équilibre entre les hommes et les femmes ni de l’équilibre géographique; invite le VP/HR à prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation, en particulier en vue des nominations à venir, y compris au poste de secrétaire général du SEAE, et demande aux États membres à de proposer davantage de femmes aux postes à responsabilités;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

26. souligne le manque de diversité au sein des institutions européennes et, par conséquent, l’importance de fixer des objectifs en la matière, notamment en ce qui concerne la race, les aptitudes et l’origine ethnique l’importance du principe de non-discrimination et de diversité au sein des institutions de l’Union, consacré par l’article 21 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ; indique que le SEAE doit adapter ses procédures de recrutement et d’embauche afin qu’elles soient encore plus attentives à la diversité et à l’inclusion; souligne que les procédures de recrutement doivent répondre aux besoins spécifiques des hommes et des femmes, notamment celles de l’Office européen de sélection du personnel; préconise d’inclure dans la description des postes d’encadrement intermédiaire et supérieur la capacité à diriger en tenant compte des besoins besoins spécifiques des hommes et des femmes;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

47. relève qu’en 2018, l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies ont convenu d’un nouvel éventail de priorités pour l’avenir en matière de coopération pour les opérations de maintien de la paix et la gestion de crise pour la période 2019-2021; souligne la nécessité de faire de la mise en place d’une plateforme collaborative UE-Nations unies sur la question des femmes, de la paix et de la sécurité une priorité absolue un élément important du programme en matière d’affaires étrangères et de sécurité ;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

A bis. considérant que le rapport du Centre commun de recherche récemment publié intitulé «Modelling environmental and climate ambition in the agricultural sector with the CAPRI model: Exploring the potential effects of selected Farm to Fork and Biodiversity strategies targets in the framework of the 2030 Climate targets and the post 2020 Common Agricultural Policy» (Modélisation de l’ambition environnementale et climatique dans le secteur agricole au moyen du modèle CAPRI: étude des effets potentiels d’une sélection d’objectifs des stratégies «De la ferme à la table» et «Biodiversité» dans le cadre des objectifs climatiques à l’horizon 2030 et de la politique agricole commune pour l’après-2020) conclut, avec d’autres études récentes, que la mise en œuvre des objectifs de la stratégie aurait une incidence considérable sur la production agricole dans l’Union; que ces études soulignent la nécessité d’évaluations d’impact ex ante scientifiques et solides portant sur la durabilité sous les angles économique, social et environnemental, ainsi que le besoin de tenir compte des effets cumulatifs, des éventuels compromis, de la disponibilité des moyens d’atteindre les objectifs et des différents modèles agricoles dans les États membres dans le cadre de toute proposition législative au titre de la stratégie «De la ferme à la table»;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Gilles BOYER (HOR), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Bernard GUETTA (RE) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°281 | 🚫 Annulé

(13) Le centre de compétence devrait créer et administrer un registre électronique et une base de données électronique contenant des informations détaillées sur les BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres, y compris les résultats des contrôles du caractère essentiel, les avis, les rapports, la jurisprudence disponible dans le monde, les règles relatives aux BEN dans les pays tiers, et les résultats d’études portant spécifiquement sur les BEN. Afin de sensibiliser les PME à la question de l’octroi des licences pour les BEN et de faciliter ce processus pour celles-ci, le centre de compétence devrait leur offrir une assistance. La création et l’administration d’un système de contrôles relatifs au caractère essentiel et de procédures de détermination de la redevance agrégée et des conditions FRAND par le centre de compétence devraient inclure des actions d’amélioration continue du système et des procédures, notamment au moyen de nouvelles technologies. Conformément à cet objectif, le centre de compétence devrait mettre en place des procédures de formation des évaluateurs du caractère essentiel et des conciliateurs pour leur permettre de donner leur avis sur la redevance agrégée ainsi que sur la détermination des conditions FRAND, et devrait encourager ceux-ci à adopter des pratiques uniformes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°282 | 🔍 Résultat inconnu

(14) Le centre de compétence devrait être soumis aux règles de l’Union en matière d’accès aux documents et de protection des données. Ses tâches devraient être conçues de façon à accroître la transparence en mettant les informations existantes pertinentes pour les BEN à la disposition de toutes les parties prenantes de manière centralisée et systématique. Il conviendra donc de trouver un équilibre entre le libre accès du public aux informations de base et la nécessité de financer le fonctionnement du centre de compétence. Afin de couvrir les frais de maintenance, une taxe d’enregistrement devra être exigée pour l’accès aux informations détaillées contenues dans la base de données, telles que les résultats des éventuels contrôles relatifs au caractère essentiel et les rapports de détermination des conditions FRAND non confidentiels. supprimé

Déposé par
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Amendement n°283 | 🔍 Résultat inconnu

(24) Afin de garantir davantage encore la qualité du registre et d’éviter le surenregistrement, des contrôles relatifs au caractère essentiel doivent également être effectués de manière aléatoire par des évaluateurs indépendants sélectionnés selon des critères objectifs à déterminer par la Commission. Un seul BEN d’une même famille de brevets doit être soumis à un contrôle du caractère essentiel. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°284 | 🔍 Résultat inconnu

(25) Il convient que ces contrôles relatifs au caractère essentiel soient effectués sur un échantillon des portefeuilles de BEN afin de garantir que l’échantillon est à même de produire des résultats statistiquement valables. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel de l’échantillon doivent déterminer le taux de BEN jugés essentiels parmi tous les BEN enregistrés par chaque titulaire de BEN. Le taux de brevets jugés essentiels doit être actualisé chaque année. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°285 | 🔍 Résultat inconnu

(26) Les titulaires de BEN ou les utilisateurs peuvent également désigner chaque année jusqu’à 100 BEN enregistrés qui seront soumis à un contrôle relatif au caractère essentiel. Si les BEN présélectionnés sont jugés essentiels, les titulaires de BEN peuvent utiliser cette information lors des négociations et en tant que preuve devant les tribunaux, sans préjudice du droit d’un utilisateur de contester en justice le caractère essentiel d’un BEN enregistré. Les BEN sélectionnés n’ont aucune incidence sur le processus d’échantillonnage, puisque l’échantillon est sélectionné parmi l’ensemble des BEN enregistrés de chaque titulaire de BEN. Si un BEN présélectionné et un BEN sélectionné pour l’échantillon sont identiques, un seul contrôle du caractère essentiel doit être effectué. Les contrôles relatifs au caractère essentiel ne doivent pas être répétés sur des BEN de la même famille de brevets. supprimé

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Amendement n°286 | 🔍 Résultat inconnu

(27) Les appréciations du caractère essentiel des BEN effectuées par une entité indépendante avant l’entrée en vigueur du règlement, par exemple dans le cadre de communautés de brevets, ainsi que les procédures de détermination du caractère essentiel par des autorités judiciaires doivent être consignées dans le registre. Ces BEN ne doivent pas être soumis à un nouveau contrôle du caractère essentiel après présentation au centre de compétence des preuves pertinentes à l’appui des informations figurant dans le registre. supprimé

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Amendement n°287 | 🔍 Résultat inconnu

(28) Les évaluateurs doivent travailler en toute indépendance conformément au règlement de procédure et au code de conduite à déterminer par la Commission. Le titulaire du BEN peut demander une évaluation par les pairs avant qu’un avis motivé ne soit rendu. À moins qu’un BEN soit soumis à une évaluation par les pairs, il n’est procédé à aucun autre réexamen des résultats du contrôle du caractère essentiel. Les résultats de l’évaluation par les pairs doivent servir à améliorer le processus de contrôle du caractère essentiel, à mettre en évidence ses lacunes et à y remédier, et à améliorer sa cohérence. supprimé

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Amendement n°288 | 🔍 Résultat inconnu

(29) Le centre de compétence doit publier les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel, qu’ils soient positifs ou négatifs, dans le registre et dans la base de données. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel ne sont pas juridiquement contraignants. Par conséquent, tout litige ultérieur concernant le caractère essentiel doit être porté devant la juridiction compétente. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel, qu’ils soient demandés par un titulaire de BEN ou fondés sur un échantillon, peuvent toutefois être utilisés pour démontrer le caractère essentiel des BEN en question dans le cadre de négociations ou de communautés de brevets et devant les tribunaux. supprimé

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Amendement n°289 | 🔍 Résultat inconnu

(30) Il est nécessaire de veiller à ce que l’enregistrement et les obligations qui en découlent prévues dans le présent règlement ne soient pas contournés au moyen de la radiation d’un BEN du registre. Lorsqu’un évaluateur estime qu’un brevet prétendument essentiel à une norme est non essentiel, seul le titulaire du BEN peut demander sa radiation et uniquement après que le processus d’échantillonnage annuel a été exécuté et que la proportion de brevets véritablement essentiels à une norme dans l’échantillon a été établie et publiée. supprimé

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Amendement n°290 | 🔍 Résultat inconnu

(46) Les PME peuvent être concernées par l’octroi de licences pour les BEN à la fois en tant que titulaires de BEN et en tant qu’utilisateurs. S’il existe actuellement peu de PME titulaires de BEN, les gains d’efficacité produits grâce au présent règlement devraient néanmoins faciliter l’octroi de licences pour leurs BEN. Des conditions supplémentaires sont nécessaires pour réduire la charge financière pesant sur ces PME, comme des réductions des taxes d’administration et des réductions potentielles de taxes pour les contrôles relatifs au caractère essentiel et la conciliation, en plus de l’assistance et de la formation gratuites. Les BEN des micro et petites entreprises ne doivent pas faire l’objet d’un échantillonnage aux fins du contrôle relatif au caractère essentiel, mais ces entreprises doivent pouvoir proposer des BEN à soumettre à des contrôles relatifs au caractère essentiel si elles le souhaitent. Les PME qui sont des utilisateurs devraient elles aussi bénéficier de réductions sur les taxes d’accès et d’une assistance et d’une formation gratuites. Enfin, il convient d’encourager les titulaires de BEN à inciter les PME à acquérir des licences au moyen de remises sur faible volume ou d’exemptions des redevances FRAND. supprimé

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Amendement n°291 | ❌️ Rejeté

1 bis. Le présent règlement s’applique uniquement aux brevets qui sont en vigueur après l'entrée en vigueur du présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
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Amendement n°292 | 🔍 Résultat inconnu

2. Le présent règlement s’applique aux brevets qui sont essentiels à une norme ayant été publiée par un organisme d’élaboration de normes, devant lequel le titulaire de BEN a pris l’engagement d’octroyer des licences d’utilisation de ses BEN à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (FRAND) et qui n’est pas soumis à une politique de propriété intellectuelle d’octroi sans redevance , , si la Commission a déterminé à l'égard de la norme concernée, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, que le fonctionnement du marché intérieur était gravement affecté.

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Amendement n°293 | 🔍 Résultat inconnu

a) après l’entrée en vigueur du présent règlement, à l’exception des cas prévus au paragraphe 3; supprimé

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Amendement n°294 | 🔍 Résultat inconnu

b) avant l’entrée en vigueur du présent règlement, conformément à l’article 66. supprimé

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Amendement n°295 | 🔍 Résultat inconnu

3. Les articles 17 et 18 et l’article 34, paragraphe 1, ne s’appliquent pas aux BEN dans la mesure où ils sont mis en œuvre pour les cas d’utilisation déterminés par la Commission conformément au paragraphe 4. supprimé

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Amendement n°296 | 🚫 Annulé

4. Lorsqu’il existe des éléments suffisants démontrant, eu égard à des cas d’utilisation déterminés de certaines normes ou parties de normes, que les négociations en vue de l’octroi de licences pour les BEN à des conditions FRAND n’entraîneront pas de difficultés ou d’inefficiences significatives affectant le fonctionnement du marché intérieur, la Commission , établit, d’ici au [JO: veuillez insérer la date correspondant à 24 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement] et après un processus de consultation approprié, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, établit une liste desdits cas d’utilisation, normes ou parties de normes , aux fins du paragraphe 3 .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
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Amendement n°297 | 🔍 Résultat inconnu

f) administration d’une procédure de détermination de la redevance agrégée; supprimé

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Amendement n°298 | 🔍 Résultat inconnu

b) l’octroi ou le transfert d’une licence par l’intermédiaire de communautés de brevets, le cas échéant en vertu de l’article 9; supprimé

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Amendement n°300 | 🔍 Résultat inconnu

g) la date de suspension de l’enregistrement du BEN dans le registre en vertu de l’article 22; supprimé

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🖐 Vote à main levée
Amendement n°301 | 🔍 Résultat inconnu

f) des informations non confidentielles relatives aux procédures de détermination des conditions FRAND conformément à l’article 11; supprimé

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Amendement n°303 | 🔍 Résultat inconnu

j) les BEN sélectionnés en vue de contrôles relatifs au caractère essentiel conformément à l’article 29, les avis motivés ou les avis motivés définitifs conformément à l’article 33; supprimé

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Amendement n°304 | 🚫 Annulé

b) un contrôle relatif au caractère essentiel réalisé avant le [JO: prière d’insérer la date = 24 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement] par un évaluateur indépendant dans le contexte , par exemple, d’une communauté de brevets , mentionnant le numéro d’enregistrement du BEN, l’identité de la communauté de brevets et de son administrateur, ainsi que l’évaluateur.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
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Amendement n°306 | 🔍 Résultat inconnu

e) la liste des BEN évalués et la liste des BEN sous licence; supprimé

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Amendement n°307 | ❌️ Rejeté

a) l’administration des enregistrements de BEN , des contrôles relatifs au caractère essentiel et des procédures de conciliation conformément au présent règlement;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
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Amendement n°308 | 🔍 Résultat inconnu

Article 15 Notification d’une redevance agrégée au centre de compétence 1. Les titulaires de BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres pour lesquels des engagements FRAND ont été pris peuvent notifier conjointement au centre de compétence la redevance agrégée applicable aux BEN pertinents pour une norme. 2. La notification effectuée conformément au paragraphe 1 contient les informations sur les éléments suivants: a) le nom commercial de la norme; b) la liste des spécifications techniques qui définissent la norme; c) le nom des titulaires de BEN effectuant la notification mentionnée au paragraphe 1; d) le pourcentage estimé de titulaires de BEN visés au paragraphe 1 parmi tous les titulaires de BEN; e) le pourcentage estimé de BEN qu’ils possèdent collectivement parmi tous les BEN liés à la norme; f) les applications dont les titulaires de BEN mentionnés au point c) ont connaissance; g) la redevance agrégée mondiale, sauf si les parties notifiantes précisent que la redevance agrégée n’est pas mondiale; h) l’éventuelle durée de validité de la redevance agrégée mentionnée au paragraphe 1. 3. La notification mentionnée au paragraphe 1 est effectuée au plus tard 120 jours: a) après qu’une norme a été publiée par l’organisme d’élaboration de normes pour les applications dont les titulaires de BEN visés au paragraphe 2, point c), ont connaissance; ou b) après qu’une nouvelle application de la norme a été portée à leur connaissance. 4. Le centre de compétence publie les informations fournies au titre du paragraphe 2 dans la base de données. supprimé

Déposé par
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Amendement n°309 | 🔍 Résultat inconnu

Article 16 Réévaluation de la redevance agrégée 1. En cas de réévaluation de la redevance agrégée, les titulaires de BEN notifient la redevance agrégée réévaluée et des motifs de la réévaluation au centre de compétence. 2. Le centre de compétence publie dans la base de données la redevance agrégée initiale, la redevance agrégée réévaluée et les motifs de la réévaluation dans le registre. supprimé

Déposé par
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Amendement n°310 | 🔍 Résultat inconnu

Article 17 Procédure de facilitation des accords de détermination de la redevance agrégée 1. Les titulaires de BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres qui représentent au moins 20 % de l’ensemble des BEN d’une norme peuvent demander au centre de compétence de désigner un conciliateur de la liste des conciliateurs afin de faciliter les discussions en vue de la présentation conjointe d’une redevance agrégée. 2. Cette demande est introduite au plus tard 90 jours après la publication de la norme ou 120 jours après la première vente d’une nouvelle application sur le marché de l’Union pour les applications inconnues au moment de la publication de la norme. 3. La demande contient les informations suivantes: a) le nom commercial de la norme; b) la date de publication de la dernière spécification technique en date ou la date de la première vente de la nouvelle application sur le marché de l’Union; c) les applications dont les titulaires de BEN visés au paragraphe 1) ont connaissance; d) les noms et les coordonnées des titulaires de BEN appuyant la demande; e) le pourcentage estimé de BEN qu’ils possèdent individuellement et collectivement parmi tous les éventuels brevets prétendument essentiels à la norme. 4. Le centre de compétence notifie les titulaires de BEN visés au paragraphe 3), point d), et leur demande de manifester leur intérêt en vue de participer à la procédure et de communiquer leur pourcentage estimé de BEN parmi tous les BEN liés à la norme. 5. Le centre de compétence désigne un conciliateur de la liste des conciliateurs et en informe tous les titulaires de BEN qui ont manifesté leur intérêt en vue de participer à la procédure. 6. Les titulaires de BEN qui ont fourni des informations confidentielles au conciliateur produisent une version non confidentielle des informations fournies à titre confidentiel suffisamment détaillée pour permettre une compréhension raisonnable du contenu des informations fournies à titre confidentiel. 7. En l’absence de notification conjointe de la part des titulaires de BEN dans les 6 mois à compter de la désignation du conciliateur, ce dernier met un terme à la procédure. 8. Si les contributeurs se mettent d’accord sur une notification conjointe, la procédure prévue à l’article 15, paragraphes 1), 2) et 4), s’applique. supprimé

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Amendement n°311 | ❌️ Rejeté

6. Si les demandes de participation concernent des titulaires de BEN représentant collectivement une part estimée à au moins 20 % de l’ensemble des BEN liés à la norme, et des utilisateurs détenant collectivement au moins 10 % de part de marché pertinente dans l’Union ou au moins 10 PME toute combinaison de cinq titulaires de BEN ou utilisateurs , le centre de compétence désigne un comité de trois conciliateurs sélectionnés sur la liste possédant les qualifications adéquates dans le domaine technologique pertinent.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
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Amendement n°312 | ❌️ Rejeté

2. Une telle demande peut être introduite à tout moment , excepté entre la sélection du BEN à des fins de contrôle du caractère essentiel conformément à l’article 29 et la publication du résultat du contrôle relatif au caractère essentiel dans le registre et la base de données en vertu de l’article 33, paragraphe 1 .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
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Amendement n°313 | 🔍 Résultat inconnu

1. Un évaluateur est chargé des contrôles du caractère essentiel. supprimé

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Amendement n°314 | 🔍 Résultat inconnu

4. Le centre de compétence désigne [10] évaluateurs de la liste des évaluateurs qui feront office de pairs évaluateurs pendant une période de [trois] ans. supprimé

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🖐 Vote à main levée
Amendement n°315 | ❌️ Rejeté

b) les procédures visées aux articles 17 , 18, 31 et 32 18 et au titre aux titres V et VI.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
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Amendement n°316 | 🔍 Résultat inconnu

Article 28 Exigences générales applicables aux contrôles relatifs au caractère essentiel 1. Le centre de compétence administre un système de contrôles relatifs au caractère essentiel, qui garantit que ceux-ci sont effectués de manière objective et impartiale et que la confidentialité des informations obtenues est garantie. 2. Le contrôle relatif au caractère essentiel est effectué par un évaluateur sélectionné conformément à l’article 27. Les évaluateurs effectuent les contrôles relatifs au caractère essentiel des BEN pour la norme pour laquelle ils sont enregistrés. 3. Un seul contrôle relatif au caractère essentiel est effectué par famille de brevets. 4. Le fait qu’un contrôle relatif au caractère essentiel n’a pas été effectué ou est en cours n’empêche pas d’entamer des négociations en vue de l’octroi d’une licence ni d’engager une procédure juridictionnelle ou administrative en relation avec un BEN enregistré. 5. L’évaluateur résume le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel et les motifs de ce dernier dans un avis motivé ou, dans le cas d’une évaluation par les pairs, dans un avis motivé définitif, qui n’est pas juridiquement contraignant. 6. Le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel et l’avis motivé de l’évaluateur ou l’avis motivé définitif du pair évaluateur peuvent être utilisés en tant que preuves devant des parties prenantes, des communautés de brevets, des autorités publiques, des tribunaux ou des arbitres. supprimé

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Amendement n°318 | 🔍 Résultat inconnu

Article 31 Examen du caractère essentiel d’un BEN enregistré 1. L’examen du caractère essentiel est réalisé suivant une procédure qui garantit un délai suffisant, la rigueur et la qualité. 2. L’évaluateur peut inviter le titulaire de BEN concerné à présenter ses observations dans un délai fixé par l’évaluateur. 3. Lorsqu’un évaluateur à des raisons de croire que le BEN n’est pas essentiel à la norme, le centre de compétence informe le titulaire de BEN de ces raisons et fixe un délai dans lequel le titulaire de BEN peut présenter ses observations ou un tableau des revendications modifié. 4. L’évaluateur examine dûment toute information fournie par le titulaire de BEN. 5. L’évaluateur rend son avis motivé au centre de compétence dans les 6 mois à compter de sa désignation. L’avis motivé inclut le nom du titulaire de BEN et de l’évaluateur, le BEN soumis au contrôle relatif au caractère essentiel, la norme concernée, un résumé de la procédure d’examen, le résultat du contrôle du caractère essentiel et les motifs sur lesquels ce résultat est fondé. 6. Le centre de compétence communique l’avis motivé au titulaire de BEN. supprimé

Déposé par
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Amendement n°319 | 🔍 Résultat inconnu

Article 32 Évaluation par les pairs 1. Une fois le titulaire de BEN informé par le centre de compétence conformément à l’article 31, paragraphe 3, le titulaire de BEN peut demander une évaluation par les pairs avant l’expiration du délai de présentation de ses observations en vertu de l’article 31, paragraphe 3. 2. Si le titulaire de BEN demande une évaluation par les pairs, le centre de compétence désigne un pair évaluateur. 3. Le pair évaluateur examine dûment toutes les informations fournies par le titulaire de BEN, les motifs pour lesquels l’évaluateur initial a jugé que le BEN n’était pas essentiel à la norme, et tout tableau des revendications modifié ou toute observation supplémentaire fourni(e) par le titulaire de BEN. 4. Si l’évaluation par les pairs confirme les conclusions préliminaires de l’évaluateur selon lesquelles le BEN évalué pourrait ne pas être essentiel à la norme pour laquelle il a été enregistré, le pair évaluateur en informe le centre de compétence et motive son avis. Le centre de compétence informe le titulaire de BEN et invite celui-ci à présenter ses observations. 5. Le pair évaluateur examine dûment les observations du titulaire de BEN et rend un avis motivé définitif au centre de compétence dans les 3 mois suivant sa désignation. L’avis motivé définitif précise le nom du titulaire de BEN, de l’évaluateur et du pair évaluateur, le BEN soumis au contrôle du caractère essentiel, la norme concernée, un résumé de la procédure d’examen et de la procédure d’évaluation par les pairs, les conclusions préliminaires de l’évaluateur, le résultat de l’évaluation par les pairs et les motifs sur lesquels ce résultat est fondé. 6. Le centre de compétence notifie l’avis motivé définitif au titulaire de BEN. 7. Les résultats de l’évaluation par les pairs servent à améliorer le processus de contrôle du caractère essentiel et à garantir l’uniformité des contrôles. supprimé

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Amendement n°320 | 🔍 Résultat inconnu

Article 33 Publication des résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel 1. Le centre de compétence consigne le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel ou de l’évaluation par les pairs dans le registre et l’avis motivé ainsi que l’avis motivé définitif dans la base de données. Le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel prévu par le présent règlement est valable pour tous les BEN de la même famille de brevets. 2. Le centre de compétence publie dans le registre le pourcentage des BEN échantillonnés par titulaire de BEN et par norme enregistrée spécifique qui ont passé le contrôle relatif au caractère essentiel avec succès. 3. Si la publication des résultats contient une erreur imputable au centre de compétence, ce dernier rectifie l’erreur de sa propre initiative ou à la demande du titulaire de BEN enregistrant et publie la rectification. supprimé

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Amendement n°321 | 🚫 Annulé

2. Lorsqu’une procédure parallèle a été engagée par une partie avant ou pendant la détermination des conditions FRAND, le conciliateur comité de conciliateurs ou, lorsque celui ou celle -ci n’a pas été désigné (e), , le centre de compétence, met un terme à la détermination des conditions FRAND sur demande de l’ autre partie une des parties .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°322 | ❌️ Rejeté

2. Si les montants demandés ne sont pas intégralement payés dans les dix jours à compter de la date de la demande, le centre de compétence peut le notifier à la partie en défaut et lui donner la possibilité de procéder au paiement requis dans les [cinq] jours. Dans le cas d’une redevance agrégée ou d’une détermination des conditions FRAND, il transmet une copie de la demande à l’autre partie.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°323 | 🔍 Résultat inconnu

Article 66 Ouverture de l’enregistrement pour une norme existante 1. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], les titulaires de brevets essentiels à des normes publiées avant l’entrée en vigueur du présent règlement (ci-après les «normes existantes»), pour lesquelles des engagements FRAND ont été pris, peuvent, en vertu des articles 14, 15 et 17, notifier au centre de compétence des normes ou parties de normes existantes qui seront déterminées dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences relatives aux procédures relatives à la notification et à la publication prévues dans le présent règlement s’appliquent mutatis mutandis. 2. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], les utilisateurs d’une norme publiée avant l’entrée en vigueur du présent règlement, pour laquelle un engagement FRAND a été pris, peuvent, en vertu de l’article 14, paragraphe 4, notifier au centre de compétence des normes ou parties de normes existantes qui seront déterminées dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences relatives aux procédures relatives à la notification et à la publication prévues dans le présent règlement s’appliquent mutatis mutandis. 3. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 30 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], un titulaire de BEN ou un utilisateur peut demander un avis d’expert en vertu de l’article 18 concernant des brevets essentiels à une norme ou à des parties d’une norme existante, qui sera déterminée dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences et procédures prévues à l’article 18 s’appliquent mutatis mutandis. 4. Lorsque le fonctionnement du marché intérieur est gravement affecté en raison d’inefficiences dans l’octroi de licences d’utilisation des BEN, la Commission, après un processus de consultation approprié, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, détermine quelles normes existantes, quelles parties de normes existantes ou quels cas d’utilisation pertinents peuvent être notifiés conformément au paragraphe 1 ou au paragraphe 2, ou peuvent faire l’objet d’une demande d’avis d’expert conformément au paragraphe 3. L’acte délégué détermine également quelles exigences en matière de procédures, de notification et de publication prévues dans le présent règlement s’appliquent à ces normes existantes. L’acte délégué est adopté au plus tard le [JO: prière d’insérer la date = 18 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement]. 5. Le présent article s’applique sans préjudice des actes conclus et des droits acquis avant le [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement]. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°324 | 🚫 Annulé

2. Le pouvoir d’adopter des actes délégués visé à l’article 1er, paragraphe 4, à l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et à l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , est conféré à la Commission pour une durée indéterminée à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°325 | 🚫 Annulé

3. La délégation de pouvoir visée à l’article 1er, paragraphe 4, à l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et à l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen ou le Conseil. La décision de révocation met fin à la délégation de pouvoir qui y est précisée. La révocation prend effet le jour suivant celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de l’Union européenne ou à une date ultérieure qui est précisée dans ladite décision. Elle ne porte pas atteinte à la validité des actes délégués déjà en vigueur.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°326 | 🚫 Annulé

6. Un acte délégué adopté en vertu de l’article 1er, paragraphe 4, de l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et de l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , n’entre en vigueur que si le Parlement européen ou le Conseil n’a pas exprimé d’objections dans un délai de deux mois à compter de la notification de cet acte au Parlement européen et au Conseil ou si, avant l’expiration de ce délai, le Parlement européen et le Conseil ont tous deux informé la Commission de leur intention de ne pas exprimer d’objections. Ce délai est prolongé de deux mois à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°327 | ❌️ Rejeté

1 bis. Au plus tard ... [veuillez insérer la date correspondant à six mois après l’entrée en vigueur du présent règlement], la Commission crée un groupe d’experts des parties prenantes composé d’experts externes indépendants et d’une représentation équilibrée de toutes les parties intéressées, y compris les titulaires et les utilisateurs de BEN et les PME. Le groupe d’experts des parties prenantes est chargé d’évaluer l’incidence du présent règlement sur l’écosystème européen et mondial de la propriété intellectuelle et de l’innovation et sur la compétitivité européenne ainsi que la compatibilité du présent règlement avec les accords de l’OMC. Le groupe d’experts des parties prenantes formule son évaluation et ses recommandations dans un rapport adressé à la Commission au plus tard... [veuillez insérer la date correspondant à 12 mois après l’entrée en vigueur du présent règlement] et tous les trois ans par la suite. Ce rapport est également rendu public.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

R bis. considérant que les minorités religieuses et ethniques, y compris les chrétiens, continuent d’être persécutées dans de nombreux pays du Moyen-Orient et qu’il conviendrait de leur garantir la pleine jouissance de leurs droits et de leurs libertés;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

R ter. considérant que les événements récents en Iran ont encore aggravé la crise des droits de l’homme préexistante; qu’à la suite de la mort de Mahsa Amini, des manifestations de masse ont éclaté dans tout le pays et que les autorités iraniennes ont réagi par des mesures répressives inacceptables visant en particulier les femmes qui protestent contre les abus et les discriminations systémiques;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

15. souligne l’engagement de longue date de l’Union en faveur des résolutions des Nations unies sur le sujet et de la précédente résolution du Parlement du 17 février 2022 sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune, qui correspondent à la position de l’Union sur le conflit israélo-palestinien, et insiste sur son engagement de longue date en faveur d’une solution juste et globale fondée sur la coexistence de deux États; souligne en outre qu’en vertu du droit international, les colonies illégales entravent la mise en place d’une solution fondée sur la coexistence de deux États, politique définie par l’Union européenne; rappelle que les pourparlers de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne en vue de parvenir à un règlement définitif du conflit fondé sur une solution permettant aux deux pays de coexister dans la paix et la sécurité, sur la base des frontières de 1967, sont une condition préalable pour la stabilité régionale , notamment ; fait à nouveau part de sa profonde inquiétude quant à la détérioration rapide de la situation humanitaire dans la bande de Gaza et demande la levée de toutes les mesures restreignant le mouvement des personnes et des biens imposées par Israël sur le territoire, qui ont un effet dévastateur sur la population; invite la Commission et le Conseil à décourager toutes les activités des deux parties qui compromettent la solution fondée sur la coexistence de deux États, telles que l’expansion des colonies; déplore vivement la persistance des violences, les actes de terrorisme et l’incitation à la violence, qui sont fondamentalement incompatibles avec le développement d’une solution pacifique fondée sur la coexistence de deux États; souligne l’importance d’organiser des élections palestiniennes; demande à l’Union européenne d’accorder une attention particulière au conflit israélo- palestinien en raison de son exceptionnelle longévité et de l’évolution actuelle de la situation qui ne laisse entrevoir aucune perspective réaliste de stabilité au Moyen- Orient;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

5. souligne l’importance de l’ICE en tant que seul outil participatif au niveau européen ayant la capacité de mener à l’adoption d’une législation; appelle de ses vœux un renforcement du suivi qui est donné aux ICE grâce l’adoption d’une résolution parlementaire pour chaque ICE réussie; constate qu’il faut que la Commission assume pleinement ses obligations juridiques et motive suffisamment ses décisions de donner suite ou non à une initiative citoyenne européenne (ICE) et estime que cette démarche doit être plus globale afin de fournir aux citoyens un tableau précis des tenants et aboutissants du dialogue et du lancement d’une ICE; regrette que la Commission n’ait pas assuré le suivi des ICE fructueuses par des mesures législatives; estime, conformément à l’article 15 du règlement (UE) nº 2019/788 sur l’ICE, que dans le cas où la Commission n’a pas publié ses intentions dans les délais impartis ou qu’elle a indiqué dans une communication qu’elle n’entendait pas donner suite à une ICE, laquelle a satisfait aux exigences procédurales et est conforme aux traités, en particulier aux valeurs fondamentales de l’Union consacrées à l’article 2 du traité UE, le Parlement pourrait, en vertu de l’article 222 de son règlement intérieur, décider de donner suite à l’ICE au moyen d’un rapport d’initiative législative (INL); demande instamment à la Commission de s’engager à présenter une proposition législative à la suite de l’adoption par le Parlement d’une telle INL; propose à cet égard est d’avis que, dans ce cas, la Commission devrait réévaluer sa réponse initiale, afin de modifier respecter l’ accord-cadre actuel entre le Parlement et la Commission INL du Parlement ; demande que le règlement sur l’ICE soit modifié afin d’encourager la Commission à soumettre une proposition législative lorsque les conditions de présentation d’une ICE sont remplies;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

13. se félicite de la proposition de création d’un organisme chargé des questions d’éthique sous la forme d’une autorité indépendante chargée de renforcer la transparence au sein des institutions de l’Union;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

19. appelle de ses vœux une implication active des jeunes et des organisations de jeunes dans la préparation, la mise en œuvre et l’évaluation des manifestations et des programmes dans le dialogue avec les décideurs politiques, afin que leurs opinions soient entendues au cours de l’élaboration de la politique de l’Union en faveur de la jeunesse ; salue le travail accompli par le dialogue de l’Union en faveur de la jeunesse pour inclure les jeunes et les organisations de jeunesse dans l’élaboration des politiques et la prise de décision; invite les institutions de l’Union à s’engager à prendre des mesures concrètes fondées sur les résultats du dialogue de l’Union en faveur de la jeunesse;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

38. souligne que les citoyens doivent avoir accès aux mécanismes participatifs dans leur langue maternelle tous les langues officielles de l’Union ; rappelle que la barrière linguistique éloigne les institutions européennes des citoyens et empêche le développement d’une démocratie européenne véritablement inclusive;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

63. espère croit que la conférence sur l’avenir de l’Europe contribuera grandement offrira une occasion importante de contribuer davantage à développer la participation des citoyens au processus législatif de l’Union; souhaite qu’elle ouvre la voie à la mise en place de nouveaux des mécanismes permanents efficaces de participation des citoyens;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

3. souligne qu’il est important de mettre en place des politiques qui tiennent compte du défi démographique et promeuvent l’égalité des chances pour tous, en particulier pour les personnes qui sont les plus touchées par la crise, comme les groupes vulnérables, les familles dans toute leur diversité, les jeunes et les personnes âgées, et de s’assurer que tous les débouchés commerciaux créés par la révolution technologique et numérique actuelle sont axés sur les femmes;

Déposé par des députés dont Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°109 | ✅️ Adopté

c bis) les paiements résultant d’achats, de ventes, de livraisons, de commissions ou d’opérations d’agence contribuant à la fabrication de livres, ainsi que pour la fourniture de papier et d’autres consommables destinés à l’impression, à la reliure ou à l’édition de livres, en raison de leur statut particulier de produits culturels à rotation lente, lorsque les conditions de paiement sont définies par accord entre les parties concernées.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR) et Guy LAVOCAT (RE)
Amendement n°299 | 🚫 Annulé

Article 5 bis Viol 1. Les États membres veillent à ce que les comportements intentionnels suivants soient passibles de sanctions en tant qu’infractions pénales: a) la pénétration vaginale, anale ou orale non consentie, à caractère sexuel, du corps d’autrui avec toute partie du corps ou avec un objet; b) le fait de contraindre une autre personne à se livrer à tout acte non consenti de pénétration vaginale, anale ou orale à caractère sexuel avec toute partie du corps ou avec un objet. 2. Le consentement doit être donné volontairement comme résultat de la volonté libre de la personne considérée dans le contexte des circonstances environnantes. 3. Les parties prennent les mesures législatives ou autres nécessaires pour garantir que les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent également aux actes commis à l’encontre d’anciens ou actuels conjoints ou partenaires.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

24. invite la Commission à présenter des obligations de diligence pour les institutions financières de assurer la mise en œuvre effective du règlement (UE) 2020/85211 pour déterminer, de prévenir et de limiter les conséquences environnementales et sociales ainsi que les incidences en matière de droits de l’homme de la déforestation imputable à l’Union afin de garantir qu’aucune entité financière ou bancaire de l’Union n’est liée directement ou indirectement à la déforestation, à la dégradation des forêts, à la conversion et à la dégradation des écosystèmes naturels ainsi qu’à des violations des droits de l’homme ; ; salue en outre l’actuel réexamen de la directive sur la communication d’informations non financières et invite la Commission à renforcer la qualité et le champ d’application de la communication d’informations non financières, en particulier sur des aspects environnementaux, et à promouvoir l’intégration de considérations propres aux forêts dans la responsabilité sociale des entreprises; _________________ 1 Règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables, et modifiant le règlement (UE) 2019/2088,

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

39. dénonce souligne que l’utilisation accrue du bois pour les biocarburants et la bioénergie , qui engendre une pression sur les devraient accroître la taille et la durabilité des forêts de l’Union et de la planète compte tenu de l’augmentation de la demande en énergie produite à partir de sources renouvelables;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

41. appelle la Commission et les États membres à tenir pleinement compte de l’incidence de l’utilisation accrue de certains biocarburants sur la déforestation; invite par conséquent la Commission à réformer en profondeur les politiques de l’Union en matière de bioénergie, c’est-à-dire à réviser la directive sur les sources d’énergie renouvelables assurer la mise en œuvre rapide et efficace de la récente révision de la directive sur les sources d’énergie renouvelables et à continuer d’évaluer et de réduire au minimum le risque de créer des incitations involontaires en faveur de la biomasse non durable lors de la prochaine révision ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
🚫 Aucun amendement
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2019/707 de la Commission du 7 mai 2019 modifiant le règlement d’exécution (UE) no 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives alpha-cyperméthrine, beflubutamide, bénalaxyl, benthiavalicarbe, bifénazate, boscalide, bromoxynil, captane, cyazofamide, desmédiphame, diméthoate, diméthomorphe, diurone, éthéphon, étoxazole, famoxadone, fénamiphos, flumioxazine, fluoxastrobine, folpet, foramsulfuron, formétanate, métalaxyl-M, méthiocarbe, métribuzine, milbémectine, Paecilomyces lilacinus – souche 251, phenmédiphame, phosmet, pirimiphos-méthyl, propamocarbe, prothioconazole, S-métolachlore et tébuconazole
La Commission européenne a proposé de prolonger de quelques mois l’autorisation de mise sur le marché d’un paquet de substances actives, dont la substance active flumioxazine, afin de permettre que la procédure d’analyse scientifique de ces substances se termine. Il s’agit là d’une procédure purement administrative.Néanmoins j’ai voté contre cette prolongation car plusieurs substances composant ce paquet représentent un risque potentiel pour la santé des citoyens selon l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) au regard de leur probabilité cancérigène, mutagène, perturbateur endocrinien ou toxique. Maintenir de telles substances sur le marché me semble donc irresponsable.Par ce vote je souhaitais également dénoncer le retard pris dans la procédure, retard imputable aux États membres, qui est parfaitement inacceptable quand on évoque la santé des citoyens européens, et dénoncer la pratique de la Commission européenne de présenter ces autorisations en « paquet » mélangeant des substances à risque comme des substances ne présentant a priori aucun risque pour la santé. Cette manière de faire étant préjudiciable pour nos agriculteurs.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation des périodes d’approbation des substances actives amidosulfuron, béta-cyfluthrine, bifénox, chlorotoluron, clofentézine, clomazone, cyperméthrine, daminozide, deltaméthrine, dicamba, difénoconazole, diflubenzuron, diflufénican, fenoxaprop-P, fenpropidine, fludioxonil, flufénacet, fosthiazate, indoxacarbe, lénacile, MCPA, MCPB, nicosulfuron, piclorame, prosulfocarbe, pyriproxyfène, thiophanate-méthyl, triflusulfuron et tritosulfuron
La Commission européenne a proposé de prolonger de quelques mois l’autorisation de mise sur le marché d’un éventail de substances actives, dont le chlorotoluron, afin de permettre la conclusion de la procédure d’analyse scientifique de ces substances. Il s’agit là d’une procédure purement administrative.Néanmoins j’ai voté contre cette prolongation car plusieurs substances composant ce paquet représentent un risque potentiel pour la santé des citoyens selon l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) au regard de leur probabilité cancérigène, mutagène, perturbateur endocrinien ou toxique. Maintenir de telles substances sur le marché me semble donc irresponsable.Par ce vote, je souhaitais également dénoncer le retard pris dans la procédure, retard imputable aux États membres, qui est parfaitement inacceptable quand on évoque la santé des citoyens européens, et dénoncer la pratique de la Commission européenne consistant à présenter ces autorisations en «paquet», mélangeant des substances à risque avec des substances ne présentant a priori aucun risque pour la santé. Cette manière de faire est préjudiciable pour nos agriculteurs.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MZHG0JG (SYN-ØØØJG-2), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
En la matière, la procédure européenne de mise sur le marché d’OGM a été respectée, et c’est pourquoi la Commission européenne a proposé aux États membres, qui l’ont validé, de mettre sur le marché du maïs génétiquement modifié MZHG0JG (SYN-ØØØJG-2).Néanmoins, sur ces dossiers, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées.Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui sont en cours d’évolution, et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé de nos citoyens.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié A2704-12 (ACS-GMØØ5-3), consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
En la matière, la procédure européenne de renouvellement de mise sur le marché d’OGM a été respectée, et c’est pourquoi la Commission européenne a proposé aux États membres, qui l’ont validé, de mettre remettre sur le marché le soja génétiquement modifié A2704-12 (ACS-GMØØ5-3).Néanmoins, sur ces dossiers, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées.Or notre agence nationale française, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) qui sont en cours d’évolution, et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé de nos citoyens.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 × 1507 × MON 88017 × 59122 × DAS-40278-9 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux, trois ou quatre des événements simples MON 89034, 1507, MON 88017, 59122 et DAS-40278-9, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
En la matière, la procédure européenne de mise sur le marché d’OGM a été respectée, et c’est pourquoi la Commission européenne a proposé aux États membres, qui l’ont validé, de mettre remettre sur le marché du maïs génétiquement modifié MON 89034 × 1507 × MON 88017 × 59122 × DAS-40278-9 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux, trois ou quatre des événements simples MON 89034, 1507, MON 88017, 59122 et DAS-40278-9.Néanmoins, sur ces dossiers, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées.Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui sont en cours d’évolution, et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé de nos citoyens.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Budget général 2020: toutes sections
Nous avons voté la position du Parlement sur le projet de budget général de l’Union européenne pour l’exercice 2020. Ce vote est l’occasion d’exprimer sa vision de l’Union européenne en montrant clairement où l’on souhaite mettre les priorités. J’ai donc voté pour préserver les Fonds européen agricole de garantie (FEAGA), de développement rural (FEADER) et des affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Ces fonds sont essentiels pour ces secteurs, il faut donc non seulement les garantir mais aussi les renforcer.J’ai évidemment soutenu le maintien de l’Initiative pour l’emploi des jeunes, le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), le programme en faveur de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport (ERASMUS), comme les programmes de recherche. On parle beaucoup de solidarité mais on s’interroge souvent sur ce que concrètement fait l’Europe en la matière et ces mécanismes en sont l’exemple concret.Enfin, ce fût l’occasion de rappeler mon engagement de campagne pour la fin des négociations d’adhésion avec la Turquie.La balle est maintenant dans le camp du Conseil, et donc des Ministres des États membres, de faire du budget européen un budget répondant aux appels des citoyens et de montrer l’orientation qu’ils souhaitent pour l’Union.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant le règlement (UE) nº 546/2011 en ce qui concerne l’évaluation de l’impact des produits phytopharmaceutiques sur les abeilles communes
Alors que nous assistons à un déclin spectaculaire de la fréquence et de la diversité de tous types de pollinisateurs tels que les abeilles, la Commission européenne a proposé un projet de règlement sur l’évaluation de l’impact des produits phytopharmaceutiques sur les abeilles communes qui n’est pas suffisamment protecteur.Cette attitude est inacceptable et c’est pourquoi j’ai voté contre la proposition de règlement de la Commission européenne.Contrairement aux États membres au sein du Conseil, le Parlement européen a pris ses responsabilités et réaffirmé que l'avis des scientifiques doit-être la base de toutes les décisions en la matière.Par notre objection nous demandons à la Commission européenne de revoir sa copie en intégrant les propositions effectuées par notre agence européenne, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Cette dernière propose de ne pas se contenter d’étudier l’impact des produits phytopharmaceutiques sur les abeilles communes mais bien d'inclure plus largement les pollinisateurs et de tenir compte des effets à long terme de ces produits.Nous avons une chance unique de freiner ce déclin. C’est un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité et de la production agricole.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission accordant partiellement une autorisation pour une utilisation du trioxyde de chrome en vertu du règlement (CE) nº 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil (Cromomed S.A. et autres)
Personne ne conteste que le trioxyde de chrome possède des propriétés cancérogènes, mutagènes et repro-toxiques, qui nécessitent de strictes précautions d’usage tant pour protéger les travailleurs que l’environnement. Cependant, la Commission européenne et les agences européennes concernées estiment que les risques résultant de cette substance peuvent être maitrisés et les entreprises utilisant cette substance doivent répondre à des obligations sanitaires et environnementales très strictes.Si certains procédés de substitution existent, ils présentent encore de nombreuses limites et n’offrent pas la même efficacité d’usage. De plus, ces alternatives ont un coût beaucoup plus élevés et de lourds investissements seraient à prévoir pour les entreprises concernées. Le trioxyde de chrome étant utilisé notamment par les équipementiers automobiles, dont nombreux sont des PME.Une interdiction de cette substance entrainerait, en outre, l’importation de pièces produites avec des normes sanitaires moins strictes hors de l’Union européenne et n’aurait pour conséquence que de transférer le problème hors de l’Union au lieu de travailler réellement à une amélioration de la situation. En effet, le règlement n’interdisant pas aux constructeurs d’utiliser des pièces en chrome 6 importées. J’ai donc voté contre cette objection.
Résolution sur les opérations militaires de la Turquie dans le nord-est de la Syrie et leurs répercussions
Les opérations militaires menées par la Turquie dans le Nord-est de la Syrie contre le peuple kurde font l'objet d'une condamnation unanime des pays européens, et j'ai soutenu cette résolution qui en est la traduction politique.Des sanctions doivent être prises, financières et diplomatiques. Ces évènements tragiques confortent mon opposition résolue à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Il serait tout à fait irresponsable de supprimer l'aide pour la gestion des réfugiés accordée par l'UE à la Turquie comme le proposent certains, mais il n'en demeure pas moins que le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE doit être définitivement interrompu.
Opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée
Le groupe PPE a défendu une résolution complète englobant l’ensemble du large spectre que recouvre ce sujet: du départ du pays d’origine jusqu’à l’arrivée sur les côtes européennes, les procédures de demandes d’asile, la répartition des migrants et les procédures de retour.Le texte rappelait et clarifiait le rôle de chacun des acteurs: États membres, Frontex, ONG, pays tiers et rappelait une règle fondatrice du droit maritime, à savoir l’obligation de secours en mer d’un navire en détresse.Cette résolution n’a pas obtenu les voix de gauche qui ont fait de ce sujet une tribune politique en présentant un texte très incomplet et motivé par le fait d’apparaître aux yeux des ONG comme leur relai politique.En refusant la mise en commun le plus en amont possible des informations sur les personnes en détresse et l’identification précise des navires des ONG opérant en mer, le texte ne permettait pas de coopération entre les acteurs, condition pourtant nécessaire à l’efficacité des moyens de sauvetage. Pire, il mettait en danger des migrants à secourir du fait de cette absence de coopération.Leur texte ne s’attaquait également pas suffisamment au problème des passeurs aux activités macabres et lucratives.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Conformément aux engagements pris durant la campagne électorale, j'ai voté contre la résolution visant à accélérer le processus de pré-adhésion à l'Union européenne de la Macédoine du Nord et de l'Albanie.La priorité doit être donnée non pas à l'élargissement mais à la consolidation de l'Union européenne dans sa configuration actuelle. De nombreuses politiques sociales ou environnementales notamment doivent être davantage harmonisées, et c'est bien cela l'enjeu des cinq prochaines années.
Résolution sur la criminalisation de l'éducation sexuelle en Pologne
À travers cette résolution, le Parlement européen se prononce sur un texte portant sur l’éducation sexuelle en Pologne. Nous affirmons que l’éducation sexuelle fait partie intégrante de l’éducation (respect du partenaire, apprentissage des moyens de contraception, etc.) et qu'elle est également une question de santé publique (information sur les maladies sexuellement transmissibles notamment). Nous défendons également le respect dû aux éducateurs, dans la mesure où ils respectent leur responsabilité déontologique, et le fait que l’enseignement ne doit pas être otage de débats idéologiques. Nous ne soutenons pas ce projet de texte de loi en discussion au sein du Parlement polonais.Cependant, la résolution soumise au vote des députés européens ce jour n’était pas suffisamment précise ni suffisamment ciblée. Elle relevait davantage de l’ingérence dans la gouvernance d’un État membre, en contradiction avec le principe de subsidiarité, fondateur de la construction européenne. Par ailleurs, il est à préciser que cette résolution vise un projet de loi encore en discussion au Parlement polonais et de ce fait non encore voté ni adopté.Je me suis donc abstenue sur le vote de cette résolution.
Résolution sur les droits de l’enfant, à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant
À l’occasion des 30 ans de la convention internationale des droits de l’enfant, le Parlement européen s’est prononcé sur une résolution rappelant les fondamentaux liés à la protection des enfants.Éducation, environnement sain, accès aux soins et à la culture sont autant de principes fondamentaux garantis par la convention internationale des droits de l’enfant qu’il convient d’encourager et que la résolution a rappelés. J’ai voté pour cette résolution commune soutenue par le PPE auquel j’appartiens. Toutefois, je me suis abstenue sur deux points de la résolution traitant de la problématique de l’accompagnement des mineurs non accompagnés. Leur nombre n’a cessé d’augmenter en France (17 000 ces deux dernières années). La gestion de ces mineurs constitue une charge budgétaire que les départements français ne parviennent plus à assumer sans une aide supplémentaire de L’État. Il n’est donc pas responsable d’intensifier la prise en charge des mineurs non accompagnés.
Résolution sur l'urgence climatique et environnementale
J’ai voté en faveur de la déclaration du Parlement européen sur l’état d’urgence climatique et environnementale. C’est un symbole fort que le Parlement européen a lancé au lendemain de la mise en place de la nouvelle Commission européenne. Par cette déclaration, nous appelons la Commission européenne comme les États membres à prendre la mesure de la situation et à y apporter des réponses concrètes à court, moyen et long terme. Nous avons également rappelé que la science doit être la base de ces réponses et qu’aucune urgence ne devrait jamais être utilisée pour affaiblir les institutions démocratiques ou pour porter atteinte aux droits fondamentaux, que toutes les mesures seront toujours adoptées dans le cadre d’un processus démocratique.
Résolution sur la conférence des Nations unies de 2019 sur les changements climatiques à Madrid, Espagne (COP 25)
En matière climatique nous devons prendre des engagements forts et ça a été l’objet de la résolution que j’ai soutenu en amont de la COP25, qui se tiendra du 2 au 13 décembre prochain à Madrid. La politique environnementale dépasse bien évidemment le cadre national. Nous devons partager des objectifs communs et mettre en place une stratégie à long terme pour parvenir à la neutralité carbone en 2050 et entraîner les autres pays dans ce mouvement. Nous devons intensifier nos efforts, tout en garantissant une transition équitable et en aidant les pays qui ne sont pas au même niveau d’avancement sur ce sujet. De la même manière, les accords commerciaux signés par l’Union Européenne doivent être pleinement compatibles avec l’accord de Paris sur le climat. C’est tout le sens de la barrière écologique que nous soutenons aux frontières de l’UE pour que les produits importés respectent les mêmes normes environnementales et sanitaires que celles imposées à nos agriculteurs, à nos producteurs et à nos industriels et je me réjouis que cette idée ait été largement adoptée dans cette résolution.
Résolution sur l'adhésion de l'UE à la convention d'Istanbul et autres mesures de lutte contre la violence à caractère sexiste
Aujourd’hui, une femme sur trois en Europe subit des violences au cours de son existence. Plus d’une femme sur deux est confrontée au harcèlement sexuel et une sur vingt est victime de viol. Aucune femme n’est à l’abri, quel que soit son milieu social, quelle que soit son éducation. Ces chiffres effrayants montrent à quel point notre mobilisation doit être totale.La convention d’Istanbul de 2011, signée par le Parlement européen en 2017, est aujourd’hui le texte le plus contraignant. Il traite de la prévention, de la protection des victimes et des sanctions contre les auteurs de violences. Or, à ce jour, sept États membres ne l’ont toujours pas ratifié.Alors que nous votons au Parlement européen de nombreuses résolutions appelant les pays du monde entier à davantage de démocratie et au respect des droits de l’homme, nous ne pouvons pas accepter, sur ce sujet, que les États membres ne soient pas unis et ne s’engagent pas tous pleinement.La lutte contre les violences faites aux femmes est urgente et doit-être une priorité. J’ai donc voté pour cette résolution.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission modifiant le règlement d’exécution (UE) no 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la période d’approbation des substances actives benfluraline, dimoxystrobine, fluazinam, flutolanil, mancozèbe, mécoprop-P, mépiquat, métirame, oxamyl et pyraclostrobine
La Commission européenne a proposé de prolonger de quelques mois l’autorisation de mise sur le marché d’un paquet de substances actives, dont la substance active mancozèbe, afin de permettre que la procédure d’analyse scientifique de ces substances se termine. Il s’agit là d’une procédure purement administrative.Néanmoins, j’ai voté contre cette prolongation car cette substance représente un risque potentiel pour la santé des citoyens en raison de doutes exprimés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Cette substance est très toxique pour la vie aquatique, est soupçonnée d’endommager l’enfant à naître et peut provoquer une réaction allergique cutanée. Maintenir de telles substances sur le marché me semble donc irresponsable.Par ce vote je souhaitais également dénoncer le retard pris dans la procédure, retard imputable aux États membres, qui est parfaitement inacceptable quand on évoque la santé des citoyens européens, et dénoncer la pratique de la Commission européenne de présenter ces autorisations en «paquet» mélangeant des substances à risque comme des substances ne présentant a priori aucun risque pour la santé. Cette manière de faire étant préjudiciable pour nos agriculteurs.
Résolution sur la discrimination publique et le discours de haine à l’égard des personnes LGBTI, notamment les «zones sans LGBTI»
Les droits LGBTI sont des droits fondamentaux, c’est pourquoi les institutions de l’Union Européenne et les États membres ont le devoir de les faire respecter. C’est le sens de mon vote en faveur de cette résolution.Au sein même de certains États membres de l’Union européenne, les minorités LGBTI souffrent des discriminations les plus graves. Ces derniers mois, le nombre d’actes visant les communautés LGBTI a considérablement augmenté.Pire, en Pologne, certaines associations ou collectivités locales ont entrepris de créer des «zones sans LGBTI», comme s’il pouvait exister des endroits où les citoyens, en fonction de leur orientation sexuelle, ne pourraient se déplacer librement. Ceci rappelle les pires heures de l’apartheid ou du régime nazi. Nous n’accepterons jamais cela au sein de l’Union européenne.Je condamne fermement toute forme de discrimination ou de discours de haine. La discrimination à l’égard des personnes LGBTI est inacceptable. La résolution votée aujourd’hui rappelle que nous devons nous concentrer sur la protection du droit des personnes à vivre à l’abri de la violence, de la haine, du harcèlement et de la discrimination.
Résolution concernant l’initiative européenne sur les pollinisateurs
Nous assistons à un déclin spectaculaire des pollinisateurs, dû notamment à l’utilisation de certains pesticides, cette proposition de résolution, que j’ai soutenue, est essentielle puisqu’elle fixe de manière claire des objectifs à atteindre et des obligations afin d’enrayer ce déclin.C’est un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité et de la production agricole car, sans pollinisateurs, se posera la question de notre souveraineté alimentaire. Avec cette résolution, c’est un message fort que nous souhaitons adresser aujourd’hui au nouveau commissaire.Il y a quelques semaines, la Commission européenne avait proposé un projet de règlement sur l’évaluation de l’impact des produits phytopharmaceutiques sur les abeilles, qui n’était pas suffisamment protecteur et qui n’allait pas suffisamment loin. À l’occasion de ce débat, nous avions déjà affirmé l’importance d’avoir des législations adaptées pour la protection des pollinisateurs, avec un soutien renforcé à la recherche et à l’innovation, permettant le développement de pratiques durables.Il est nécessaire de faire de cette question une priorité, d’apporter des solutions concrètes afin d’enrayer ce déclin, lequel aurait des conséquences très graves pour notre agriculture.
Résolution – Permettre la transformation numérique des services de santé et de soins dans le marché unique numérique; donner aux citoyens les moyens d’agir et construire une société plus saine
J’ai voté pour la résolution "Permettre la transformation numérique des services de santé et de soins dans le marché unique numérique; donner aux citoyens les moyens d’agir et construire une société plus saine" qui a pour objectif de promouvoir la santé au niveau européen, prévenir les maladies et les combattre, contribuer à répondre aux besoins non satisfaits des patients et faciliter l’accès égal des citoyens à des soins de grande qualité grâce à une utilisation judicieuse des innovations numériques.Bien que les questions de santé relèvent de la politique nationale de chaque État membre, si nous voulons qu’il y ait une interopérabilité des systèmes entre États membres il est nécessaire qu’un format européen unique d’échange de données informatiques voie le jour. Cela concerne notamment les dossiers des patients, les ordonnances électroniques, les résultats de laboratoire, l’imagerie médicale, les rapports de sortie de l’hôpital, etc.La résolution rappelle également la nécessité d'aider financièrement les États membres qui n’ont pas encore un développement numérique suffisant, de fixer un calendrier et des objectifs concrets, et de garantir la protection des informations privées afin qu’elles soient utilisées dans l’intérêt exclusif des patients.
Résolution sur le pacte vert pour l'Europe
Le pacte vert a un objectif clair que je partage entièrement: faire de l’Europe le premier continent neutre sur le plan climatique sans pour autant renoncer à la vitalité de notre économie et à la compétitivité de nos industries et de nos entreprises. Parmi le catalogue étendu de mesures, je salue particulièrement l’adoption d’une taxe carbone aux frontières, proposée sous la forme d’un «mécanisme d’ajustement aux frontières». Cette barrière écologique est indispensable à la protection des consommateurs, agriculteurs et industriels européens qui ne doivent pas payer à eux seuls les conséquences d’un phénomène mondial. La création d’un Fonds pour la transition juste, avec une enveloppe conséquente, est un autre succès. Il permettra aux personnes les plus fragiles et aux territoires les moins avancés de se battre à armes égales contre le changement climatique. De même, les propositions visant à renforcer les moyens dédiés à la recherche, à l’innovation et à la création de nouveaux emplois sont également très positives. Le pacte vert européen doit désormais se traduire par des actes législatifs et nous mener à une Europe durable et compétitive par des mesures concrètes pour les territoires.
Résolution sur les auditions en cours au titre de l’article 7, paragraphe 1, du traité UE en ce qui concerne la Pologne et la Hongrie
Je tiens à réaffirmer mon attachement aux valeurs citées à l'article 2 du traité sur le fonctionnement de l’UE (respect de l’état de droit et des droits de l'Homme), que tous les États membres, sans exception, doivent évidemment respecter.Si certains États membres font l’objet d’une procédure d’infraction au titre de l’article 7 du même traité, d’autres États, Malte en particulier, devraient faire l'objet du déclenchent de cette procédure, afin d'examiner les circonstances relatives à l'assassinat de la journalise Daphnée Caruana Galizia et l'implication du pouvoir en place. Ce n'est pas le cas aujourd'hui et il ne peut y avoir deux poids, deux mesures.Enfin, chaque procédure doit faire l’objet de débats et votes distincts en raison des circonstances et situations différentes. Or, la résolution commune sur la Pologne et la Hongrie présentée ce jour ne permettait pas d'avoir pas une analyse précise et différenciée de ces situations.Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue sur cette résolution.
Résolution sur la 15e réunion de la conférence des parties (COP15) à la convention sur la diversité biologique
C’est dans le contexte des incendies en Australie que nous avons voté la résolution sur la préservation de la biodiversité en vue de la 15e réunion de la Convention de l'ONU qui se tiendra en octobre prochain en Chine. Cette résolution, que j’ai soutenue, appelle à ce que ce grand rendez-vous international aboutisse à des engagements ambitieux et efficaces en faveur de la préservation et de la restauration de la biodiversité, autrement dit à adopter des objectifs réalistes mais mesurables, assortis de délais et juridiquement contraignants pour s’assurer de leur application. Cette résolution demande également l’établissement d’un objectif de 30% de zones protégées pour 2030 et de restauration de 30% d’écosystèmes dégradés, mais pour être un succès cet objectif devra impérativement prendre en compte les spécificités de chaque État membre. Enfin sur la question des pesticides à large spectre, tel que le glyphosate, il est indispensable de travailler sur cette question et d’accompagner les agriculteurs vers des pratiques toujours plus respectueuses de l’environnement sans les laisser dans des impasses techniques.
Accord sur le retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de l'Union européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique
Lors de cette session, le Parlement européen s’est prononcé sur l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.Même si je suis convaincue que le Brexit est une mauvaise décision, j’ai voté pour l’accord de sortie tel que négocié par Michel Barnier, afin de respecter la décision souveraine du peuple britannique.Une période transitoire de 11 mois s’ouvre désormais pour négocier avec le Royaume-Uni. Notre proximité géographique et notre interdépendance économique nous obligent à trouver un bon accord afin d’organiser nos relations futures, notamment commerciales.Nous devons éviter l’apparition d’un paradis fiscal aux frontières de l’Union européenne et empêcher tout dumping fiscal, social ou environnemental.La priorité est de protéger les 500 millions de consommateurs et les 22 millions d’entreprises européennes en œuvrant à un partenariat équitable avec le Royaume-Uni.
Classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges
Le dioxyde de titane est couramment utilisé dans un grand nombre de domaines: cosmétiques, médicaments, céramique, emballage, bâtiment, composants automobiles, équipements électriques et électroniques, etc.En s'appuyant sur les avis formulés par le comité d'évaluation des risques (CER) de l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA), le Commission européenne propose de classer cette substance en tant que cancérogène de catégorie 2 par inhalation. La cancérogénicité du dioxyde de titane pour les poumons étant associée à l’inhalation de particules de dioxyde de titane respirables, à la rétention et à la faible solubilité des particules dans les poumons. Elle propose que des notes spécifiques et un étiquetage soient ajoutés pour classifier les formes dangereuses et celles qui ne le sont pas. De plus en France, les analyses de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) ont conduit à l'interdiction de l'utilisation du dioxyde de titane sous sa forme alimentaire, E171, en raison des risques cancérigènes. Au regard des analyses scientifiques tant européennes que françaises, j’ai voté contre cette objection qui visait à supprimer la classification proposée par la Commission européenne et allait donc à l’encontre d’une protection renforcée pour les citoyens européens.
Résolution sur un chargeur universel pour les équipements radioélectriques mobile
J’ai voté en faveur de la résolution sur la mise en place d’un chargeur universel commun dans l’Union européenne. Malgré une opposition forte des géants du numérique, le Parlement européen, par cette proposition, veut faire un pas de plus vers une Europe concrète et pratique pour ses citoyens. L’objectif de la résolution, adoptée ce jour, est d’inciter la Commission et le Conseil à légiférer sur ce sujet.Nous produisons chaque année, dans le monde, plus de 50 millions de tonnes de déchets électroniques, ce qui représente au niveau européen un peu plus de 12 millions de tonnes, soit 16,6 kg en moyenne par habitant. Alors que nous en appelons sans cesse à la conscience collective, que nous mettons en place au niveau européen un pacte vert pour l’Europe (green deal ) afin de réduire notre impact et de lutter contre le gaspillage, une initiative concrète telle qu’un chargeur universel va dans le bon sens.C’est aussi l’occasion de réduire le coût des matériels électroniques pour le citoyen.
Résolution sur l'écart de salaire entre hommes et femmes
L’article 157 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne consacre le principe de l’égalité des rémunérations. Il est repris dans une directive relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité des chances et de l’égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d’emploi et de travail.Toutefois, l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes est toujours présent. Dans l’Union européenne, le salaire horaire moyen des femmes, tous secteurs économiques confondus, est inférieur de plus de 16 % à celui des hommes. J’ai voté pour cette résolution qui demande notamment à la Commission européenne ainsi qu’aux États membres de prendre des initiatives fortes afin de réduire encore ces inégalités.
Accord de libre-échange UE/Viêt Nam
L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Viêt Nam comporte des avancées par rapport aux précédents accords de libre-échange conclus avec des pays tiers.S’il prévoit le respect des accords de Paris sur le climat et des mesures sanitaires et environnementales plus importantes, il ne prévoit pas en revanche de mesures contraignantes ni de mécanismes de sanction en cas de non-respect.Il n’intègre pas non plus les exigences que le Parlement européen a adoptées dans sa résolution sur le Green Deal au mois de janvier dernier.De plus, le Viêt Nam fait partie des pays dans lesquels la persécution des minorités, dont les chrétiens, est la plus importante au monde avec des lois récentes réduisant davantage encore la liberté religieuse.J’ai donc choisi de m’abstenir sur ce texte.
Infrastructures énergétiques transeuropéennes: liste des projets d'intérêt commun de l'Union
La liste des projets «d’intérêt commun» a un objectif simple, celui de permettre la réussite de la transition énergétique, tel que définie dans le Pacte vert. Cette liste comprend plus d’une centaine de projets d’interconnexions électriques permettant le développement des énergies renouvelables, énergies essentielles pour atteindre nos objectifs énergétiques et climatiques. En effet, alors que notre demande en énergie augmente de jour en jour, nous devons absolument soutenir le développement d’énergies vertes. Cette liste comprend également une trentaine de projets correspondant à des infrastructures de transports de gaz. Ces projets peuvent interroger sur leur valeur ajoutée en matière de neutralité carbone et de sécurité d’approvisionnement. Sur ces points, la Commission européenne, via son vice-président Frans Timmermans, a été très claire: ces projets seront analysés à l’aune du Pacte vert. Ils ne pourront bénéficier de financements qu’à condition d’être compatibles avec nos objectifs environnementaux, comme par exemple permettre à certains États membres de sortir de leur dépendance au charbon. Les projets gaziers pourront aussi servir à l’avenir pour le transport du biogaz ou de l’hydrogène vert. En raison de l’assurance donnée par la Commission européenne et de l’importance de ces projets, j’ai soutenu la proposition de la Commission.
Résolution sur la proposition de mandat de négociation en vue d’un nouveau partenariat avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord
Le Parlement a voté cette semaine une résolution dans laquelle il affirme sa position sur le futur accord de partenariat avec le Royaume-Uni suite au Brexit.La priorité doit être donnée à la protection des 500 millions de citoyens européens et des 22 millions d’entreprises. Pour cela, l’accord devra éviter tout dumping fiscal, social et environnemental au bénéfice du Royaume-Uni.La coopération en matière de sécurité, de défense devrait se poursuivre compte tenu des menaces extérieures qui pèsent sur nos démocraties occidentales. Le Royaume-Uni restera ainsi un partenaire privilégié sur ces sujets.Parmi les sujets d’importance liés au Brexit, celui de la pêche devra être étudié avec la plus grande attention afin que les pêcheurs européens, et en particulier français ne subissent pas la concurrence déloyale de leurs homologues britanniques, que ce soit en terme de quotas de pêche ou de zone de pêche.9% du commerce de l’Union européenne se fait avec le Royaume Uni et 47% des exportations britanniques sont en direction de l’Union européenne. Notre proximité géographique et notre interdépendance économique nous obligent à trouver un accord et c’est tout l’objet de cette période transitoire de 11 mois qui doit organiser nos relations futures, notamment commerciales.
Résolution sur la protection du marché intérieur et des droits des consommateurs de l’UE contre les conséquences néfastes du trafic d’animaux de compagnie
Outre la dimension criminelle, et la question du bien-être animal, le trafic illégal d’animaux de compagnie représente un véritable danger pour la santé publique. En effet, les animaux domestiques élevés et vendus illégalement sont pour la plupart mal ou non vaccinés. 70 % des maladies apparues chez l’homme au cours des dernières décennies sont d’origine animale. Les consommateurs, attirés par les prix peu élevés, achètent souvent leur animal sur internet en ligne sans être conscients des risques qu’ils encourent. Environ 100 000 animaux de compagnie entreraient illégalement sur le territoire français chaque année. Ces animaux sont le plus souvent élevés en batterie, non sevrés, avec un contrôle sanitaire quasi inexistant et sont donc porteurs de diverses maladies. Avec ce texte, nous appelons à un renforcement de l’information des citoyens sur ces risques. Nous demandons à la Commission européenne une harmonisation des règles au sein de l’Union européenne, la création d’un système obligatoire d’identification et d’enregistrement des animaux domestiques, le renforcement des contrôles et des sanctions plus sévères à l’encontre de ceux qui fournissent de faux passeports pour les animaux de compagnie. Il s’agit de lutter efficacement contre ce commerce illégal.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87708 × MON 89788 × A5547-127, consistant en ce soja ou produits à partir de celui‑ci
La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87708 × MON 89788 × A5547-127.Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé. C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.J’ai également soutenu l’amendement proposé par certains collègues rappelant que nous devions impérativement garantir des contrôles efficaces des produits agricoles importés des pays tiers. Il me semble essentiel non seulement d’assurer un niveau élevé de protection de la santé des citoyens européens mais aussi de garantir à nos agriculteurs des conditions de concurrence équitable en interdisant l’importation de produits ne respectant pas nos normes.
Décharge 2018: Budget général UE, Parlement européen
J’ai voté contre la résolution accolée à la décharge du Parlement européen qui comporte des attaques inacceptables contre le siège de Strasbourg. Les traités européens prévoient un seul siège pour le Parlement européen, celui de Strasbourg. Dès lors, si les différents lieux de travail devaient être regroupés comme le suggère la résolution, cela ne pourrait bien sûr qu’être à Strasbourg. Bien que certains aspects de la résolution aillent dans le bons sens, j’ai choisi de voter contre la résolution.
Décharge 2018: 8e, 9e,10e et 11e Fonds européens de développement (FED)
J’ai voté contre la résolution accolée à la décharge du fonds européen de développement. En effet, le texte était très orienté politiquement et s’opposait au principe qui doit guider l’action extérieure de l’UE, à savoir la conditionnalité des aides. Nous devons en effet bâtir de vraies stratégies avec nos partenaires dans le cadre de notre politique de développement. Je regrette que cette résolution n’en fasse pas mention.
Recommandation du Parlement européen au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur le Partenariat oriental, en vue du sommet de juin 2020
Je me suis abstenue sur ce rapport relatif au partenariat oriental de l’Union européenne. Ce texte a en réalité une double portée que je juge problématique. Je soutiens bien entendu le partenariat oriental de l’UE avec les pays comme l’Ukraine, la Moldavie ou encore la Géorgie. Toutefois, le rapport qui nous était soumis va trop loin dans le processus de coopération avec ces pays, semblant préparer à moyen ou long terme un nouvel élargissement de l’UE auquel je suis fermement opposée. Il est impossible de privilégier les mesures d’élargissement et l’harmonisation des normes avec les pays tiers alors même que subsistent encore de nombreuses divergences au sein de l’Union européenne.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission / haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécuritésur les Balkans occidentaux, après le sommet de 2020
J’ai voté contre le rapport sur les affaires étrangères et la politique de sécurité concernant les Balkans occidentaux. En effet, sans contester l’importance stratégique de ce partenariat, le texte se positionne pour l’accélération du processus d’élargissement, qui est contraire à ma position. La priorité doit être donnée à l’harmonisation des normes entre les pays de l’Union européenne et non à une nouvelle intégration.
Résolution sur les manifestations contre le racisme après la mort de George Floyd
Je me suis abstenue sur le vote de la résolution Georges Floyd car celle-ci ne correspond plus au texte initial, suite à l’adoption d’amendements de l’extrême gauche, et stigmatise de manière excessive et sans aucune nuance le travail des forces de l’ordre qui nous protègent au quotidien et parfois au péril de leur vie.Je condamne bien entendu avec une très grande fermeté toute forme de racisme et souhaite une transparence absolue dans les affaires de violences policières.Toute décision doit reposer sur la transparence et une justice qui doit être la même pour tous, c’est le fondement du pacte républicain.Mais je veux aussi exprimer mon soutien aux forces de l’ordre qui font leur travail dans des conditions très difficiles. Je souhaite que leurs moyens soient renforcés et leurs conditions de travail améliorées. Les agissements d’une infime minorité de doivent pas jeter l’opprobre sur la majorité de nos forces de sécurité.
Résolution sur la protection européenne accordée aux travailleurs transfrontières et saisonniers dans le contexte de la pandémie de COVID-19
J’ai voté en faveur de la résolution sur la protection européenne accordée aux travailleurs transfrontaliers et saisonniers dans le contexte de la pandémie de COVID-19.Durement touchées par les mesures de fermeture des frontières intérieures pour contenir et empêcher la propagation du virus, de nombreuses activités économiques ont dû être suspendues ou interrompues, entraînant une hausse du chômage et de graves problèmes de relocalisation domiciliaire et d’accès aux soins pour ces travailleurs. Cette résolution est non seulement l’occasion de prévenir les conséquences d’une prochaine crise similaire, mais également d’appeler à une amélioration la situation des travailleurs transfrontaliers.
Budget rectificatif 5/2020: maintien du soutien aux réfugiés et aux communautés d'accueil en réponse à la crise syrienne en Jordanie, au Liban et en Turquie
Je me suis abstenue sur le vote de ce budget rectificatif visant à transférer des fonds PAC pour les affecter à l'aide aux pays partenaires accueillant des réfugiés.Il n’est pas question pour moi de remettre en cause le bien-fondé de ces aides.En revanche l’incohérence de l’exécutif européen pose question.Alors que les viticulteurs demandent depuis des mois des aides pour ce secteur particulièrement touché par la crise et en grande difficulté, la Commission a refusé de débloquer ces fonds agricoles en raison de « contraintes réglementaires », lesquelles semblent disparaître lorsqu’il s’agit de mobiliser ces fonds pour une autre cause...La crise du COVID a pourtant permis d’introduire de la flexibilité réglementaire et budgétaire pour nombre de dispositifs.La persistance de tels blocages administratifs n’est pas admissible, et il n’est pas plus acceptable que certaines causes soient prises ainsi en otage par la technostructure bruxelloise.
Objection formulée conformément à l'article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur:certaines utilisations du trioxyde de chrome
Personne ne conteste que le trioxyde de chrome possède des propriétés cancérogènes, mutagènes et repro-toxiques, qui nécessitent de strictes précautions d’usage tant pour protéger les travailleurs que l’environnement. Cependant, la Commission européenne et les agences européennes concernées estiment que les risques résultant de cette substance peuvent être maitrisés et les entreprises utilisant cette substance doivent répondre à des obligations sanitaires et environnementales très strictes.Si certains procédés de substitution existent, ils présentent encore de nombreuses limites et n’offrent pas la même efficacité d’usage. De plus, ces alternatives ont un coût beaucoup plus élevé et de lourds investissements seraient à prévoir pour les entreprises concernées. Le trioxyde de chrome étant utilisé notamment par les équipementiers automobiles, dont nombreux sont des PME.Une interdiction de cette substance entraînerait, en outre, l’importation de pièces produites avec des normes sanitaires moins strictes hors de l’Union européenne et n’aurait pour conséquence que de transférer le problème hors de l’Union au lieu de travailler réellement à une amélioration de la situation. En effet, le règlement n’interdisant pas aux constructeurs d’utiliser des pièces en chrome 6 importées. J’ai donc voté contre cette objection.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives beflubutamide, bénalaxyl, benthiavalicarb, bifénazate, boscalid, bromoxynil, captane, cyazofamid, diméthomorphe, éthéphon, étoxazole, famoxadone, fenamiphos, flumioxazine, fluoxastrobine, folpet, formétanate, métribuzine, milbémectine, Paecilomyces lilacinus – souche 251, phenmedipham, phosmet, pirimiphos-méthyl, propamocarbe, prothioconazole et S-métolachlore
La Commission européenne a proposé de prolonger de quelques mois l’autorisation de mise sur le marché d’un paquet de substances actives, dont la substance active flumioxazine, afin de permettre que la procédure d’analyse scientifique de ces substances se termine. Il s’agit là d’une procédure purement administrative.Néanmoins je me suis abstenue lors du vote car plusieurs substances composant ce paquet sont encore en cours d’analyse par notre agence nationale, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) au regard de leur probabilité cancérigène, mutagène, perturbateur endocrinien ou toxique.
Résolution sur la stratégie de santé publique de l’Union européenne après la COVID-19
Alors que nous traversons actuellement une crise sanitaire sans précédent, que le mise en place de mesures harmonisées au niveau européen ont été tardives avec les conséquences que nous connaissons, il est impératif l’Union européenne se mette à niveau non seulement pour la sortie de cette crise mais aussi en cas de nouvelle pandémie. La résolution que nous avons votée sur la stratégie de santé publique de l’Union européenne après la COVID-19 est un message politique fort du Parlement européen rappelant les actions prioritaires à prendre, notamment en termes de coopération, d'accès aux traitements, de soutien à la recherche. Nous ne devons plus jamais connaître une telle situation.
Le rôle de l'UE en matière de protection et de restauration des forêts de la planète
J’ai voté en faveur du rapport de Stanislav POLČÁK sur le rôle de l'Union européenne en matière de protection et de restauration des forêts de la planète. Il traite à la fois à la fois la question de la déforestation hors Union européenne et l’état des forêts européennes. Ce rapport invite à prendre des mesures favorisant une transition équitable vers des modes d’exploitations plus écologiques, notamment le développement de systèmes de certification de gestion forestière durable. Ce texte inclue également la question de la responsabilité sociale et financière des entreprises sur l’utilisation du bois pour les biocarburants et bioénergies.Je me réjouis de l’approche équilibrée du rapport quant à la protection, la restauration et la gestion durable des forêts. Entre outre, le rapport vise à la création d’un Système Européen de surveillance et de préservation des forêts ainsi qu’à modeler un rôle plus important pour le secteur privé.
Mécanisme de protection civile de l’Union
La crise de la COVID-19 nous l’a montré, les catastrophes ne connaissent pas de frontières. Il faut repenser et renforcer nos outils afin de mieux se préparer à l’avenir, notamment le mécanisme de protection civile de l’Union. L’objectif général de ce mécanisme est de renforcer la coopération entre les États membres de l’UE afin de permettre une réponse conjointe coordonnée. Il permet également de mettre en commun l’expertise et les capacités des premiers intervenants, d’éviter la duplication des opérations de secours et de veiller à ce que l’aide réponde aux besoins des personnes touchées. Bien qu’une action collective à l’échelle de l’Union soit nécessaire, il est essentiel de reconnaitre le rôle déterminant des autorités locales. Il s’agit d’un amendement que j’ai fermement soutenu lors du vote. En soutenant cette résolution, j’envoie un message clair et j’appelle à la mise en place de mesures basées sur les principes de solidarité et de responsabilité partagée. Il faut rendre compte d’un objectif commun de l’Union en apportant une aide plus efficace à ses citoyens en case de crise et d’urgence en Europe et au-delà.
Système des ressources propres de l'Union européenne
J’ai voté en faveur du rapport sur le projet de décision du Conseil relative au système des ressources propres de l’Union européenne. Ces ressources permettront de financer le plan de relance européen inédit de 750 milliards d’Euros et dont la France profitera à hauteur de 40 milliards d’euros. Il est nécessaire d’accroître les capacités financières de l’UE à laquelle on demande toujours davantage pour nos agriculteurs, nos PME, notre tissu industriel, pour le pacte vert et la transition écologique. En revanche, il n’est pas question de créer des ressources venant taxer davantage les citoyens européens.C’est pourquoi je suis pour la mise en place d’une barrière écologique aux frontières de l’UE pour une concurrence équitable, d’une taxe sur les géants du numérique, sur les transactions financières ou encore sur le plastique à usage unique. Toute tentative d’intégrer un quelconque impôt sur les sociétés au niveau de l’Union européenne est à rejeter. Il est essentiel que le Conseil reste sur sa position initiale excluant l’impôt des sociétés en tant que ressource propre, ce type de mesure est inadmissible.
Émissions en conditions de conduite réelles (RDE)
J’ai apporté mon soutien à ce rapport portant sur la réception des véhicules à moteur au regards des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers (Euro 5 et Euro 6) et concernant les informations sur la réparation et l’entretien des véhicules. Le rapport demande notamment l’abaissement graduel du facteur de conformité dans les tests RDE. Bien que les avancées technologiques ne permettent actuellement pas d’assurer sa disparition en 2022, j’exprime mon soutien à cette démarche. Il s’agit d’un texte fort, qui s’inscrit dans la lutte contre les émissions d’oxydes d’azote dangereuses pour la santé et l’environnement, en demandant aux industriels d’effectuer davantage d’efforts.
Fonds pour une transition juste
J’ai voté en faveur du rapport sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant le Fonds pour une transition juste. Il est nécessaire de mettre à niveau les États membres, de soutenir la diversification et la reconversion économiques des territoires.Toutefois, et conformément au vote sur les amendements, je ne soutiens pas l’ajout du gaz naturel en tant qu’énergie pouvant faire l’objet de plans territoriaux de transition. Au vu de la situation climatique et du Pacte vert dont le Fonds de transition juste fait partie, je ne peux cautionner l’introduction d’une énergie fossile au sein de ce Fonds. Laisser des territoires investir dans des activités liées au gaz naturel sur fond de subventions européennes serait déplorable. Aussi, il est préférable d’inciter ces territoires à investir dès maintenant dans des énergies propres abordables afin qu’ils ne soient dans un futur plus ou moins proche les premières victimes de textes législatifs et réglementaires relatifs aux énergies fossiles.Dans le cadre des futures négociations sur ce règlement, j’espère qu’aucune mention ne permettra le soutien à l’investissement dans les énergies fossiles.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) nº 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus de cycloxydim, de flonicamide, d’haloxyfop, de mandestrobine, de mépiquat, de Metschnikowia fructicola, souche NRRL Y-27328, et de prohexadione présents dans ou sur certains produits
Sur la base des études des agences européennes et dans le respect des normes européennes existantes, la Commission européenne a proposé de modifier les limites maximales applicables aux résidus de cycloxydim, de flonicamide, d’haloxyfop, de mandestrobine, de mépiquat, de Metschnikowia fructicola, souche NRRL Y-27328, et de prohexadione présents dans ou sur certains produits, qui sont des substances actives que l’on retrouve notamment dans les insecticides ou herbicides.Bien que ces produits restent essentiels pour de nombreux secteurs, dont le milieu agricole, et que les normes européennes aient été respectées, je me suis abstenue sur cette objection, appelant à rejeter la proposition de la Commission, car des analyses sont encore en cours pour certaines de ces substances dans de nombreux États membres et notamment en France.
Résolution sur la COVID-19: coordination au niveau de l’Union des évaluations sanitaires et de la classification des risques et conséquences pour l’espace Schengen et le marché unique
La crise de la COVID-19 a réveillé les réflexes nationaux, mettant en danger la coopération au sein du marché intérieur. Par cette résolution, nous envoyons un message fort sur l’importance pour les États membres de mettre en commun leurs ressources et capacités de production (comme le matériel médical) mais aussi à garantir la libre circulation des personnes et des produits dans le but d’assouvir la demande médicale et sanitaire accrue et éviter la fragmentation du marché intérieur comme nous l’avons malheureusement vu ces derniers mois. Cette résolution appelle à réformer la gouvernance de Schengen et à intensifier l’intégration de tous les États membres dans l’espace afin que des mesures coordonnées et harmonisées s'appliquent de la même manière dans toute l'Union et pour l’ensemble des citoyens de façon équitable. Ces mesures sont particulièrement essentielles dans les régions transfrontalières - comme le Grand Est - durement impactées lors de cette pandémie et c’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution.
Résolution sur l’année européenne pour des villes plus vertes 2022
Les villes ont un rôle important à jouer dans l’atteinte des objectifs de Paris ainsi que pour la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies. La résolution que nous avons adoptée, et que j’ai soutenue, appelle à faire de l’année 2022 l’année européenne pour des villes plus vertes en proposant des objectifs à atteindre en terme de sensibilisation de la population, de recherche et d’innovation, de développement d’espaces verts au sein des villes, de développement d’une écologisation urbaine des toitures et des façades afin d’améliorer le climat urbain, la qualité de l’air ainsi que l’isolation, de réduction du trafic urbain par notamment la promotion et les investissements dans les transports publics etc.Afin que ces idées se concrétisent nous demandons le soutien de la Commission européenne dans le développement de ses politiques par une réelle prise en compte de ces mesures, mais aussi de la part des États membres et des autorités locales et régionales par la mise en place de plans d’action en la matière.
J’ai voté en faveur du rapport proposant la création d’un mécanisme de l’Union pour la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux. Aujourd’hui, nos libertés civiles, la liberté des médias et le pluralisme sont soumis à d’immenses pressions dans certains États membres.Ce rapport permettra de créer un mécanisme permanent et annuel de suivi de l'état de droit et des valeurs de l'Union européenne dans chaque État membre. Ce mécanisme sera coordonné par le Parlement européen, la Commission et le Conseil avec un groupe d’experts indépendants. Le texte voté va dans le bon sens : il supprime les outils existants pour n'en créer qu'un seul et milite en faveur de l'octroi de financements européens à la condition du respect de l'état de droit. Je regrette toutefois que les règles de majorité s’appliquant aux procédures de sanction des violations de l'état de droit soient modifiées via une majorité qualifiée inversée.Je resterai particulièrement vigilante au respect des valeurs qui fondent notre engagement européen.
Loi européenne sur le climat
La lutte contre le changement climatique ne peut plus attendre, c’est pourquoi j’ai soutenu la loi européenne sur le climat, malgré mon opposition à l’objectif adopté de faire baisser de 60% d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serres par rapport aux taux observés en 1990. Alors que nous traversons une crise économique sans précédent la surenchère purement politique en matière de pourcentage me semblait incohérente. J’ai pour ma part soutenu l’objectif de 55%, objectif déjà ambitieux et basé sur l’étude d’impact réalisée par la Commission européenne. Néanmoins, cette loi cadre est essentielle afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et maintenir ainsi le réchauffement climatique sous la barre de 1,5 degré. Suite à notre vote, nous entrons maintenant en négociation avec le Conseil, nous devons rester ambitieux dans les discussions à venir, mais nous devons également préserver la vitalité de notre économie. Pour cela, nous devons prendre toutes les mesures nécessaires afin d’accompagner nos industries, entreprises et nos artisans à devenir les acteurs de cette transformation. En effet, nos décisions auront des impacts dans de nombreux secteurs comme celui du bâtiment (rénovation énergétique) ou des transports (véhicules propres) car nous devons transformer profondément nos modèles économiques.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant l’annexe du règlement (UE) nº 231/2012 établissant les spécifications des additifs alimentaires énumérés aux annexes II et III du règlement (CE) nº 1333/2008 en ce qui concerne les spécifications du dioxyde de titane (E 171)
J’ai voté en faveur de l’objection proposant de rejeter le projet de règlement de la Commission européenne modifiant l’annexe du règlement établissant les spécifications des additifs alimentaires en ce qui concerne les spécifications du dioxyde de titane (E 171), qui est un additif alimentaire ayant pour seul objet de rendre certains produits, comme le sucre par exemple, plus blanc. En effet, dans l’attente de la révision par la Commission des limites de cet additif alimentaire, ce projet autorisait les fabricants à mettre sur le marché leurs produits afin d’écouler les stocks existants répondant aux normes actuelles (mesures transitoires pour 6 mois). Or, notre agence nationale, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, a déclaré cet additif alimentaire dangereux (risque de cancer)interdit en France pour un an. De plus, il a été démontré que des alternatives moins toxiques existaient. D'ailleurs, de nombreux professionnels ont déjà annoncé qu'ils allaient retirer cette substance de leurs produits. Je ne pouvais donc en l’état justifier le maintien d’une substance sur le marché représentant un risque pour la santé des citoyens.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant le règlement (CE) nº 1881/2006 en ce qui concerne les teneurs maximales en acrylamide dans certaines denrées alimentaires pour nourrissons et enfants en bas âge
Cette objection vise à rejeter la proposition de la Commission européenne concernant la réglementation des quantités d’acrylamide dans certains aliments pour nourrissons. L’acrylamide est une substance qui se forme au moment de la cuisson à haute température de certains aliments riches en asparagine (un acide aminé) et en amidon. Cette molécule est reconnue par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) cancérogène avéré pour l’animal et cancérogène possible pour l’Homme, en particulier pour les enfants selon la quantité d’ingestion par rapport au poids.Notre agence française l'ANSES suit de très près les études relatives à cette substance et travaille en étroite collaboration avec l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), afin que les connaissances sur cette molécule et sa toxicité soient consolidées.Dans sa proposition, la Commission propose, avec une période d’adaptation pour les industriels, de modifier les taux limites de cette substance pour deux types d'aliments seulement, laissant de côté de nombreuses autres catégories d'alimentation pour bébés. Bien que cela soit déjà une avancée, elle ne me semble pas suffisante. En conséquence, je me suis abstenue.
L'égalité hommes-femmes dans la politique étrangère et de sécurité de l'Union
J’ai voté en faveur du rapport sur l'égalité hommes-femmes dans la politique étrangère et de sécurité de l'Union. C’est une question fondamentale qui nous engage, la résolution que nous avons adoptée propose de nombreuses pistes en la matière qu’il me semblait important de soutenir. Nous devons travailler tous ensemble à l’amélioration et à la défense des droits des filles et des femmes et à l’égalité des genres afin de faciliter l’intégration de cette question dans toutes les politiques de l’Union, y compris en ce qui concerne la politique étrangère et de sécurité. Néanmoins, j’estime que le dogmatisme dont certains peuvent faire preuve lorsque l’on aborde ces thèmes est contreproductif. Cette lutte qui nous engage doit-être faite de façon déterminée mais aussi et surtout de façon réfléchie et intelligente pour garantir des résultats effectifs sur le terrain.
Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
J’ai voté en faveur de la politique agricole commune. Il faut savoir que nous revenons de loin, puisque si l’on prend en compte le budget et le plan relance nous disposons de près de 16 milliards d’euros additionnels par rapport à la proposition initiale de la Commission européenne de 2018. La PAC est un outil d’économie agricole essentiel pour accompagner les agricultures européennes dans leur développement, leur structuration, dans leur montée en gamme, pour les aider à faire face à la mondialisation des échanges ou encore pour améliorer leur niveau de vie. La PAC ici votée permet un équilibre entre soutien à l’agriculture et préservation de notre environnement. Une barrière écologique est par exemple mise en place avec l’introduction d’une interdiction d’entrée sur le marché européen pour les produits qui ne respectent pas les standards sanitaires et environnementaux européens.
Budget général 2021: toutes sections
Je me suis abstenue sur le vote final de la résolution sur le budget 2021. Le budget 2021 est le premier du nouveau cadre financier pluriannuel. Pour répondre aux enjeux économiques, sanitaires et sécuritaires auxquels la France et l’Europe sont confrontées, des financements ambitieux sont nécessaires. Nous nous félicitons à ce titre des dispositions appelant à renforcer le soutien pour la santé, l’agriculture ou la protection des frontières. Mais la situation actuelle devrait aussi nous obliger, plus que jamais, à concentrer les financements européens là où ils apportent une réelle valeur ajoutée, tout en rationalisant certaines dépenses administratives et institutionnelles. En proposant une augmentation de l’ensemble des rubriques pour un total de quinze milliards d’euros, le texte de la résolution fait malheureusement l’impasse sur cet impératif. Aussi, sur la question des financements dont bénéficie la Turquie au titre de la pré-adhésion, j'exige la fin des financements directs et indirects adressés au gouvernement turc. L'hypocrisie doit cesser. Seule la société civile turque est légitime à percevoir des fonds européens.
Programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027 (programme "EU4Health")
Alors que d’autres parlent à tort et à travers, nous agissons concrètement pour bâtir une véritable Europe de la santé par l'adoption du rapport sur le programme santé (EU4Health). Il s’agit d’un plan ambitieux qui permettra de faire face aux futures pandémies et menaces sanitaires et de rendre les systèmes de santé de l'Union plus résistants. Nous faisons des propositions concrètes pour de meilleures préparation et coordination des États membres, permettant de faire face aux urgences sanitaires. Nous soutenons également toutes les mesures visant à rétablir l'indépendance pharmaceutique et à remédier aux pénuries, comme je le préconisais dans mon rapport sur la pénurie des médicaments. Je regrette néanmoins que ma proposition sur la création d'un ou de plusieurs établissements publics à but non lucratif pour produire les médicaments essentiels n'ait pas été retenue. À la suite de ce vote, nous allons entrer en négociation avec le Conseil; aux États membres maintenant de prouver que les grands discours tenus durant cette crise sanitaire seront bien suivis d’effets. À eux de s’investir et de prouver qu’ils souhaitent également un programme ambitieux faisant de l’Union un espace où la santé des citoyens européens est la priorité!
Vers un marché unique durable pour les entreprises et les consommateurs
J’ai voté en faveur du rapport promouvant un marché unique plus durable pour les entreprises et les consommateurs. L’esprit du texte est intéressant puisqu’il a pour objectif de promouvoir la durabilité en demandant des mesures pour renforcer le "droit à la réparation" des consommateurs et lutter contre les pratiques qui raccourcissent volontairement la durée de vie d’un produit. Néanmoins, le rapport présente certaines marges d’amélioration. Cependant, certaines mesures peuvent apparaitre contre-productives en imposant plutôt qu’en incitant (durée de vie estimée d’un produit comme principale caractéristique).
Une nouvelle stratégie industrielle pour l’Europe
J’ai voté en faveur du rapport Calenda qui répond à la proposition de la Commission européenne de mettre en place une nouvelle stratégie industrielle pour l’Europe conforme à l’objectif de neutralité d’ici 2050 au plus tard. Il souligne le soutien à la double transition écologique et numérique tout en maintenant et en créant des emplois de qualité. Par mon vote, j’invite la Commission européenne à soutenir les programmes européens et nationaux encourageant l’augmentation des capitaux propres des entreprises et à faciliter la relance. Nous demandons également à la Commission européenne de stimuler la demande intérieure et la croissance à long terme de l’Union en attirant davantage d’investissements, dans la recherche et l’innovation, dans le développement de nouvelles technologies durables et numériques. Cela permettra non seulement de limiter la délocalisation mais aussi de favoriser la réimplantation des industries européennes, notamment dans le domaine pharmaceutique, tout en préservant un marché ouvert. Il s’agit là d’un plan ambitieux qui permettra de palier aux effets de la COVID-19. Ce rapport tourné vers l’avenir présente un message fort en espoirs et ambitions pour bâtir une véritable économie circulaire.
Plomb dans la grenaille de chasse utilisée à l’intérieur ou autour de zones humides
Je me suis abstenue sur l’objection portant sur une demande de modification de la proposition de la Commission européenne consistant à mettre en place un arrêt progressif de l’utilisation de la grenaille de plomb dans les zones humides. Bien que je partage pleinement l’objectif de fond de la Commission européenne, il est dûment justifié pour des raisons sanitaires comme environnementales, je regrette que cette proposition ne prenne pas en compte les recommandations faites par l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) et qu’elle soit imprécise. En effet, elle ne tient pas correctement compte des différents secteurs économiques impactés (comme le tir sportif au pigeon d’argile par exemple), certaines définitions sont imprécises et le délai de transposition recommandé par l’ECHA a été réduit, fragilisant une bonne application de la législation. Je ne pouvais donc en l’état soutenir pleinement la proposition de la Commission, néanmoins au regard de l’enjeu sanitaire et environnemental et ma volonté de voir aboutir le plus rapidement possible une interdiction du plomb je ne souhaitais pas non plus retarder davantage cette procédure.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2020/1511 de la Commission du 16 octobre 2020 modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de l’approbation des substances actives «amidosulfuron», «bifénox», «chlorotoluron», «clofentézine», «clomazone», «cyperméthrine», «daminozide», «deltaméthrine», «dicamba», «difénoconazole», «diflufénican», «fenoxaprop-P», «fenpropidine», «fludioxonyl», «flufénacet», «fosthiazate», «indoxacarbe», «lénacile», «MCPA», «MCPB», «nicosulfuron», «huiles de paraffine», «piclorame», «prosulfocarbe», «soufre», «triflusulfuron» et «tritosulfuron»
L’objection porte sur la proposition de la Commission européenne de prolonger jusqu'au 31 octobre 2021 l’autorisation de mise sur le marché du paquet de 27 substances, dont la substance active « chlorotoluron », et ceci afin de permettre la fin de la procédure d’analyse scientifique au niveau européen. Il s’agit là d’une procédure purement administrative.Néanmoins j’ai voté contre cette prolongation car plusieurs substances composant ce paquet représentent un risque potentiel pour la santé des citoyens selon l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) au regard de leur probabilité cancérigène, mutagène, perturbateur endocrinien ou toxique. Maintenir de telles substances sur le marché me semble donc irresponsable.Ce vote marque également la dénonciation de la pratique de la Commission européenne de présenter ces autorisations en « paquet » mélangeant des substances à risque comme des substances ne présentant a priori aucun risque pour la santé.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission approuvant la carbendazime en tant que substance active existante destinée à être utilisée dans des produits biocides relevant des types de produits 7 et 10
Cette objection qui porte sur une autorisation de la Commission européenne concernant des produits biocides pour une période de trois ans pour des films plastiques et pour des conservateurs de maçonnerie. La carbendazime est une substance active de produit phytosanitaire, qui présente un effet fongicide, et qui appartient aux familles chimiques des benzimidazoles et des carbamates. Cette substance présente des risques en matière de santé et est d’ailleurs interdite en agriculture. En effet, notre agence nationale l’ANSES a déclaré cette substance comme préoccupante et l’ECHA a également signalé des risques concernant cette substance. C’est pourquoi au regard du risque potentiel pour la santé, j’ai voté en faveur de cette objection, en demandant ainsi à la Commission européenne de revoir sa copie.
Bilan des élections européennes
Je me suis abstenue sur le rapport Durand qui concerne le bilan des élections européennes 2019. Le rapport émet des recommandations concernant les priorités politiques, l'accès de tous au vote, y compris les personnes handicapées, les sans-abris et les personnes âgées ou la représentativité des députés européens. Il insiste sur la nécessité de réformer le processus des têtes de liste à la présidence de la Commission européenne et d'accroitre la visibilité des partis et mouvements européens au cours des campagnes pour les élections européennes. Toutefois, les références aux listes transnationales ont été conservées dans le rapport. Ce processus électoral éloignerait encore davantage les citoyens européens de leurs parlementaires européens alors même que dans le contexte actuel, chaque élu se doit d’avoir un ancrage territorial. La mise en place d’un organe éthique indépendant ou l’harmonisation de l’âge de la majorité électorale à seize ans tels qu’ils sont mentionnés dans le rapport me semblent problématiques.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté en faveur de la résolution qui traite de l’escalade des tensions à Varosha suite aux actions illégales de la Turquie et à la nécessité urgente de reprendre les pourparlers. Cette résolution intervient dans le cadre de la réouverture de la zone littorale de Varosha, ville chypriote abandonnée après l’intervention de l’armée turque en 1974, et à la déclaration du président Erdogan qui préconise la création de deux États sur l’île de Chypre. Le président turc contrôle la zone de Chypre Nord avec le soutien du président nouvellement élu, Ersin Tatar, un islamo-nationaliste, et n’hésite pas à entretenir le brasier du conflit actuel entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en incitant ce dernier à reconnaître officiellement la République de Chypre Nord. Les déclarations, les décisions et les actions du président turc engendrent une escalade de violences et des contestations à Chypre mais aussi des tensions avec la Grèce. Je demande l’arrêt des financements directs et indirects adressés au gouvernement turc au titre du mécanisme de pré-adhésion. L'hypocrisie doit cesser. Seule la société civile turque est légitime à percevoir des fonds européens. Aussi, il faut mettre un terme à toutes les négociations relatives à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.
Résolution sur l’interdiction de fait du droit à l’avortement en Pologne
J’ai voté en faveur de la résolution sur le droit à l’avortement en Pologne. Le 22 octobre 2020, le Tribunal constitutionnel polonais décidait de rendre l‘avortement quasi-illégal. La position du Tribunal constitutionnel aboutit en effet à priver presque totalement les Polonaises de l’accès à l’IVG, qui était déjà notablement restreint. L’avortement ne serait désormais possible qu’en cas de grossesse résultant d’un viol, d’un inceste ou en cas de mise en danger de la santé. Ce retour en arrière sur le droit à l’IVG est dangereux. J’estime que l’accès à l’avortement légal et contrôlé devrait être la norme afin de permettre aux femmes de choisir elle-même du maintien ou non de leur grossesse. En cas de restriction du droit à l’IVG, les pratiques d’avortements clandestins pourraient devenir de plus en plus fréquentes, mettant en péril la vie des femmes qui s’y risqueront.
Budget rectificatif 9/2020: augmentation des crédits de paiement conformément aux prévisions actualisées de dépenses et d'autres ajustements des dépenses et recettes
J’ai voté contre le projet de budget rectificatif n° 10/2020. S’il comportait des éléments intéressants et nécessaires comme le renforcement du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), le versement de nouveaux fonds au titre de la préadhésion à la Turquie est une ligne rouge. Je demande l’arrêt des financements directs et indirects adressés au gouvernement turc au titre du mécanisme de pré-adhésion. L'hypocrisie doit cesser. Seule la société civile turque est légitime à percevoir des fonds européens. Aussi, il faut mettre un terme à toutes les négociations relatives à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Il est important de privilégier le versement de fonds, par exemple, aux deux fonds précités afin d’accompagner toujours mieux le secteur agricole européen, si important pour notre indépendance alimentaire.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87751 × MON 87701 × MON 87708 × MON 89788, consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87751 × MON 87701 × MON 87708 × MON 89788, consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci.Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n'a pu finaliser ses analyses en attente de plus d'informations de la part des demandeurs et donc éliminer tout risque pour la santé. C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, je me suis abstenue. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87427 × MON 89034 × MIR162 × MON 87411 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques MON 87427, MON 89034, MIR162 et MON 87411, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87427 × MON 89034 × MIR162 × MON 87411 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques MON 87427, MON 89034, MIR162 et MON 87411.Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé. C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MIR604 (SYN-IR6Ø4-5), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du maïs génétiquement modifié MIR604 (SYN-IR6Ø4-5), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci.Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé. C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 88017 (MON-88Ø17-3), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci.Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé. C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 (MON-89Ø34-3), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 (MON-89Ø34-3), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci.Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et a estimé que la mise sur le marché de cet OGM pouvait représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur la mise en œuvre de la législation de l’Union européenne relative à l’eau
J'ai voté en faveur de la résolution sur la mise en œuvre de la législation de l’Union européenne relative à l’eau. Cette résolution rappelle que bien que des avancées majeures aient été faites grâce à cette législation comme la mise en place d'un cadre de gouvernance de la gestion intégrée de l’eau ou encore le ralentissement de la détérioration de la qualité de l’eau, tous les objectifs ne sont toujours pas atteints (manque de financement, lenteur, application insuffisante, explosion des dérogations, absence d’intégration aux politiques sectorielles) et le principe de récupération des coûts est peu appliqué par les États membres.Dans ce texte nous demandons également à la Commission en outre de mettre à jour la liste des substances chimiques annexée à la directive-cadre sur l’eau, à rationaliser et améliorer les systèmes de surveillance de la qualité de l’eau, à soutenir les États membres par une assistance technique et le partage de bonnes pratiques ainsi qu’à prendre des mesures visant à poursuivre les infractions à cette législation. C'est un message fort que nous envoyons par cette résolution, nous voulons une application réelle et efficace de la législation!
Résolution sur la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité
J’ai voté en faveur de la résolution sur la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité. La stratégie présentée par la Commission est saluée mais certains pans méritent toutefois d’être renforcés afin de toujours mieux protéger les citoyens européens et notre espace de liberté. Il s’agit notamment de la lutte contre la criminalité organisée, y compris la traite des êtres humains et les abus sexuels sur les enfants, la corruption et le terrorisme, qui sont des priorités. Une vigilance accrue doit également être portée sur le renforcement des agences européennes comme Europol et Frontex, sur la cybercriminalité, sur les trafics (armes, drogues, organes..) ou sur les menaces hybrides comme la désinformation ou les discours de haine.
Nouveau plan d’action en faveur d’une économie circulaire
J’ai voté en faveur du rapport sur le nouveau plan d’action pour l’économie circulaire qui a pour objectif d’accélérer le changement transformationnel requis par le "Green Deal" européen et parvenir ainsi à une économie plus propre, neutre sur le plan climatique, efficace sur le plan des ressources et compétitive. Il est étroitement lié à de nombreuses autres stratégies de l'UE comme celle pour l'industrie, les produits chimiques, les énergies propres ou encore la loi sur le climat.Le présent rapport souligne les avantages de l'économie circulaire notamment en matière d'environnement, d'emploi et de croissance. Il insiste également sur le fait que l'instrument Next Generation EU devrait être utilisée pour stimuler l'économie circulaire et le potentiel de la numérisation. Enfin, il souligne l'importance des communautés locales et régionales pour assurer son succès.
Mise en oeuvre de la directive 2011/36/UE concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes
Je me suis abstenue sur le rapport concernant la mise en œuvre de la directive relative à la lutte contre la traite des êtres humains. Ce rapport identifie les principaux modèles et défis liés à la lutte contre la traite des êtres humains. Le texte contient des dispositions intéressantes et factuelles, par exemple concernant l'exploitation sexuelle faite avec les femmes et jeunes filles. Toutefois, certains paragraphes ne me permettent pas de voter en sa faveur. Le rapprochement qui consiste à considérer quasi-systématiquement un migrant venu en Europe grâce à des réseaux de passeurs comme une victime de la traite des êtres humains est infondé. S'il faut, bien sûr, protéger toute personne victime de la traite et punir ses auteurs, il ne faut pas trop élargir cette notion juridique au risque d'encourager l'immigration illégale plutôt que de la freiner.
Rapport sur la mise en œuvre de l’article 43 de la directive 2013/32/UE relative à des procédures communes pour l’octroi et le retrait de la protection internationale
J’ai voté contre le rapport Marquardt qui se focalise sur la mise en œuvre des procédures aux frontières par les États membres. L'article 43 de la directive 2013/32/UE relative à des procédures communes d'octroi et de retrait d'une protection internationale (directive sur les procédures d'asile - DPA) établit les procédures à la frontière comme une possibilité que les États membres peuvent utiliser dans le cadre du fonctionnement du régime d'asile européen commun. Lorsqu'une demande d'asile est présentée à la frontière ou dans une zone de transit, les États membres peuvent, sous certaines conditions, examiner la demande à ces endroits. Ce rapport pose de nombreux problèmes. En effet, il formule des préconisations en vue de vider de sa substance la procédure à la frontière applicable aux demandeurs d'asile et d'en restreindre l'usage par les États membres. Or, cette procédure à la frontière, au-delà de la rapidité et de l’efficacité qu’elle implique, comme par exemple la rétention de la personne pendant l’examen de sa demande, est un pilier du nouveau pacte «asile» présenté par la Commission. Par conséquent, ce rapport aboutit à fragiliser le système actuel en proposant des alternatives plus laxistes.
Programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027 (programme "EU4Health")
. – J’ai voté en faveur de ce rapport qui place la santé au cœur des priorités afin d’améliorer les systèmes de santé des États membres, en résonnance avec les apprentissages de la Covid-19. Le programme Santé EU4Health adopté par le Parlement européen permet de multiplier par 10 pour les six prochaines années le budget alloué au soutien des systèmes de santé nationaux.Il a ainsi pour objectif de former davantage de personnel de santé, de réduire les inégalités en termes d’accès aux soins, de soutenir la numérisation et surtout de lutter contre les pénuries de médicaments et de relocaliser au maximum la production en Europe. Ce programme est ambitieux et il permettra également de financer le plan cancer de l’Union européenne.Je me réjouis de l’approche équilibrée de ce rapport quant au soutien des actions menées dans le domaine de la santé.
Vers un mécanisme européen d’ajustement des émissions de carbone aux frontières compatible avec l’OMC
. – Alors que l’UE s’est engagée sur la voie de la neutralité carbone en 2050, j’ai voté en faveur d’une résolution afin de mettre en place, au 1er janvier 2023, un mécanisme d’ajustement des émissions de carbone aux frontières de l’Europe. Il s’agit d’un outil qui permettra d’élargir le champ de la politique climatique européenne aux importations. Le nouveau mécanisme a pour principe d’imposer le même prix du carbone aux produits fabriqués dans et en dehors de l’Union européenne. Il s’agit à la fois de mieux prendre en compte l’empreinte carbone de l’Europe, de limiter les fuites de carbone et d’inciter les industries européennes et non-européennes à décarboner, conformément aux objectifs de l’accord de Paris.C’est la création d’une barrière écologique aux frontières de l’UE, l’un de nos engagements de notre campagne, qui permettra de lutter contre la concurrence déloyale entre nos entreprises et les entreprises hors-Europe. Cette barrière protègera les consommateurs européens en leur assurant des produits qui respectent nos normes environnementales et sanitaires.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2021/52 de la Commission du 22 janvier 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la période d’approbation des substances actives «benfluraline», «dimoxystrobine», «fluazinam», «flutolanil», «mécoprop-P», «mépiquat», «métirame», «oxamyl» et «pyraclostrobine»
. – Cette objection s'oppose à la proposition de la Commission européenne de prolonger de quelques mois l’autorisation de mise sur le marché d’un paquet de substances actives, dont la substance active dimoxystrobine, afin de permettre que la procédure d’analyse scientifique de ces substances se termine.Bien qu'il s'agisse d'une simple procédure administrative, les retards pris sont inadmissibles car ce paquet de substances est maintenant sur le marché depuis 2016 sous couvert de retard dans les analyses, or des doutes ont été soulevés par diverses agences sur la non-toxicité de certaines de ces substances et il me semble que nos décisions doivent impérativement être prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. C’est pourquoi, au vu du risque pour la santé, et comme je l'avais déjà fait lors d'un vote similaire le 19 décembre 2019 dernier, j’ai voté en faveur de l’objection. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur le projet de décision d'exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié GHB614 × T304-40 × GHB119, consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) n° 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du coton génétiquement modifié GHB614 × T304-40 × GHB119.Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MZIR098 (SYN-ØØØ98-3), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du maïs génétiquement modifié MZIR098 (SYN-ØØØ98-3).Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et a rendu un avis négatif quant à l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.
Résolution sur la déclaration de l’Union européenne en tant que zone de liberté pour les personnes LGBTIQ
. – J’ai voté en faveur de la résolution proclamant l’Union européenne comme zone de liberté LGBTIQ. Une centaine de collectivités polonaises sont aujourd’hui des «zones libres de l’idéologie LGBTIQ». Il est inconcevable qu’au sein de l’Union européenne, quel que soit l’État membre, des villes puissent se déclarer ouvertement «anti LGBTIQ». Il est intolérable que soient créées des zones réservées engendrant suprématie et discriminations au sein des frontières intérieures de l’Union. Chaque citoyen européen doit pouvoir vivre en totale liberté, quel que soit son genre, son sexe ou son orientation sexuelle. L’Union européenne doit lutter contre toutes les formes de discrimination. Les moyens employés à la lutte contre ces discriminations doivent être ambitieux et équilibrés. Ils ne doivent en aucun cas tomber dans une forme de militantisme poussé à l’extrême, cela serait nuisible à l’essence même du combat contre les discriminations.
Résolution sur les droits de l’enfant dans la perspective de la stratégie de l’Union européenne sur les droits de l’enfant
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la future stratégie de l’Union européenne sur les droits de l’enfant. Cette résolution du Parlement européen propose des axes de travail à la Commission européenne en vue de la présentation qu’elle fera le 24 mars 2021. Cette résolution, pour laquelle j’étais shadow rapporteure pour le PPE, a permis de défendre nos positions. Nos attentes en la matière sont fortes. Nous avons pris en compte l’impact de la pandémie sur nos enfants de manière large: pauvreté, exclusion sociale, éducation, accès aux soins. Nous avons renforcé la lutte contre les violences en ligne et hors ligne à l’égard des enfants: inceste, mutilations génitales féminines, congés scolaires forcés, crimes dits d’honneur. Nous souhaitons également que la justice soit mieux adaptée à nos enfants ou encore que les litiges familiaux transfrontaliers soient mieux appréhendés et jugés dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) nº 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus d'aclonifène, d'acrinathrine, de Bacillus pumilus QST 2808, de chlorantraniliprole, d'éthirimol, de lufénuron, de penthiopyrade, de piclorame et de Pseudomonas sp. souche DSMZ 13134, présents dans ou sur certains produits
Cette objection concerne les limites maximales de résidus d’un paquet de substances et pose la question plus spécifique du lufénuron. Cette substance a été interdite au niveau européen en raison de risques pour la santé, notamment chez les femmes enceintes. Or, bien que cette substance soit interdite sur le territoire européen depuis deux ans, et que les États membres aient jusqu’au 30 juin de cette année pour écouler les stocks, la Commission propose de relever les limites maximales applicables aux résidus pour les importations. Cette proposition aurait de lourdes conséquences, comme de la concurrence déloyale, en fournissant aux agriculteurs hors UE une substance à laquelle les agriculteurs européens n’ont pas droit. Cette proposition pourrait remettre en cause nos stratégies de « La Ferme à la Table » et en faveur de la biodiversité, et tournerait le dos aux initiatives de « One Health » (une seule santé). Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de l’objection. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos concitoyens.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) n° 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus d’acéquinocyl, d’acibenzolar-S-méthyle, de Bacillus subtilis, souche IAB/BS03, d’émamectine, de flonicamide, de flutolanil, de fosétyl, d’imazamox et d’oxathiapiproline présents dans ou sur certains produits
Cette objection s’oppose à la proposition de la Commission européenne qui entend relever les limites maximales de résidus d’un paquet de substances, dont le flonicamide. Il s’agit de substances largement utilisées par les producteurs de fruits et légumes européens, et notamment français, afin de lutter contre les pucerons. Ces substances sont nécessaires à l’économie de ces secteurs car, à ce jour, il n’existe pas de véritables alternatives viables à ces substances. Mais surtout, il n’a pas été relevé, par les agences européennes ou nationales françaises, de risques graves pour la santé. J’ai donc, pour toutes ces raisons, soutenu la Commission européenne et voté contre cette objection.
Résolution sur le résultat des négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni
Après plus de quatre longues années de négociations suite à la décision du peuple britannique de sortir de l’Union européenne, nous avons enfin ratifié l’accord commercial et de coopération entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Ce divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne restera un échec. Cependant, c’est en partie grâce au remarquable travail de Michel Barnier que nous avons évité le pire scénario du no-deal, et avons pu voter cet accord historique ici au Parlement européen. Le Royaume-Uni continuera de participer à un certain nombre de programmes phares de l’Union, tel que le programme Horizon Europe pour la période 2021-2027. J’ai donc voté en faveur de ce rapport.A l’avenir, il ne faudra cesser de rappeler quelles sont les plus-values de l’Europe, fortifier cette Union qui apporte tant au quotidien des citoyens et toujours mieux répondre aux attentes des citoyens européens.
J’ai voté en faveur de ce rapport qui vise à mettre en place un certificat vert numérique, dont le but est de faciliter la libre circulation des ressortissants de pays tiers dans l’UE pendant la pandémie de COVID-19. Il représente un véritable intérêt économique, permettra de relancer le tourisme et posera des bases communes pour tous les États membres. C’est la réponse européenne pour mettre fin à cette cacophonie et améliorer le quotidien de nombreux frontaliers. Il prouvera qu’une personne a été vaccinée contre la COVID-19, a reçu un résultat négatif à un test de dépistage ou a guéri de la COVID-19. Tous les vaccins reconnus via le certificat devront faire partie des vaccins homologués par l’EMA.Ce certificat ne constituera pas une condition préalable à l’exercice de la libre circulation et ne pourra être interprété comme établissant une obligation ou un droit d’être vacciné. Bien que le certificat vert soit gratuit, je resterai vigilante à ce que les tests PCR ou antigéniques soient rendus abordables afin de garantir le droit à la libre circulation au sein de l’UE sans discrimination fondée sur les possibilités économiques ou financières.
J’ai voté en faveur de ce rapport qui vise à mettre en place un certificat vert numérique, dont le but est de faciliter une libre circulation sûre des ressortissants de pays-tiers dans l’UE pendant la pandémie de COVID-19. Tous les vaccins reconnus via le certificat devront faire partie des vaccins homologués par l’EMA. Ce certificat ne constituera pas une condition préalable à l’exercice de la libre circulation et ne pourra être interprété comme établissant une obligation ou un droit d’être vacciné. Bien que le certificat vert soit gratuit, je resterai vigilante à ce que les tests PCR ou antigéniques soient rendus abordables afin de garantir le droit à la libre circulation au sein de l’UE sans discrimination fondée sur les possibilités économiques ou financières. Ce rapport souligne qu’il est absolument nécessaire de garantir que le même cadre s’applique aux ressortissants de pays tiers qui séjournent ou résident légalement sur le territoire d’un État membre de l’UE et qui ont le droit de se rendre dans un autre État membre conformément au droit de l’Union.
Droits et obligations des voyageurs ferroviaires. Refonte
J’ai voté en faveur du rapport Liberadzki qui porte sur les droits et obligations des voyageurs ferroviaires. Ce texte adopté est la nouvelle législation sur les droits des passagers ferroviaires qui remplacera la réglementation en vigueur depuis 2009. Cette réforme négociée depuis près de quatre ans renforcera les droits de tous les passagers, y compris des personnes handicapées et à mobilité réduite, tout en rendant le transport ferroviaire plus compétitif par rapport au transport aérien et par autocar. Les passagers seront désormais davantage protégés, notamment en prenant un autre moyen de transport public (qui sera remboursé) au bout de 100 minutes si aucune solution de réacheminement n’est proposée par la compagnie ferroviaire. D’autre part, les entreprises ferroviaires bénéficieront d’un regain d’intérêt pour le rail comme moyen de transport; ainsi, ce secteur sera rendu plus compétitif avec notamment une nouvelle règle encadrant la clause de force majeure. Pour toutes ces raisons évoquées, cette législation me semble être une véritable réussite pour toutes les parties prenantes.
La protection des droits de l’homme et la politique migratoire extérieure de l’UE
J'ai voté contre le rapport Strik sur la protection des droits de l'homme et la politique migratoire extérieure de l'Union européenne. Le rapport est loin d'être satisfaisant. Il propose par exemple de subordonner la réinstallation à la coopération du pays de transit en matière de réadmission ou de contrôle des frontières. Je considère qu'il faut un juste équilibre entre la protection des droits de l'homme et la gestion de notre politique migratoire. Il n'est ici pas respecté.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Turquie
J’ai voté contre les rapports 2019-2020 de la Commission concernant la Turquie. La détérioration de la démocratie en Turquie, la consolidation d’un régime autoritaire et l’absence de respect des droits fondamentaux, droits humains et liberté d’expression sont inadmissibles. Le président Erdogan ne cesse de s’éloigner des valeurs européennes. Les actions unilatérales en Méditerranée orientale et ses déclarations provocatrices à l’égard de l’Union et de ses États membres ne sont pas tolérables. Par conséquent, je souhaite que nous mettions un terme aux négociations en cours. Je demande également l’arrêt des financements directs et indirects adressés au gouvernement turc au titre du mécanisme de pré-adhésion. Seule la société civile turque est légitime à percevoir des fonds européens.
Résolution sur l’accélération des progrès et la lutte contre les inégalités en vue d’éliminer le sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030
J’ai voté en faveur de la résolution sur le sida. En 2019, plus de 136 000 personnes ont été diagnostiquées positives dans le monde, dont environ 20 % dans l’Espace économique européen. Si le nombre de morts du sida a considérablement baissé depuis le début des années 2000, il ne faut pas cesser de développer la recherche et les campagnes de prévention. L’amendement déposé par The Left sur la levée temporaire des droits de propriété intellectuelle pour les vaccins, les équipements et les traitements contre la COVID-19, est une instrumentalisation du débat. J’ai voté contre cet amendement. Dans l’immédiat le sujet est davantage de renforcer nos lignes de production, d’encourager les coopérations entre industriels et de poursuivre nos exportations de vaccins vers les pays tiers. L’Union européenne a déjà exporté plus de 150 millions de doses de vaccins vers des pays tiers, alors que faut-il le rappeler les USA qui demandent aujourd’hui la levée des brevets, ont bloqué pendant des mois leurs exportations ce qui n’a pas été le choix de l’Union européenne. La levée des brevets comporterait un risque majeur, celui de tuer à terme la recherche et l’innovation.
Environnement: accès à l'information et à la justice, participation du public, application de la Convention d'Aarhus
Nous avons voté lors de cette session plénière le rapport Doleschal sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) nº 1367/2006 du Parlement européen et du Conseil du 6 septembre 2006 concernant l’application aux institutions et organes de la Communauté européenne des dispositions de la convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement.Il s’agit d’une proposition de révision du règlement européen qui transpose la convention internationale d’Aarhus relative à l’accès à la justice en matière d’environnement afin d'améliorer la mise en œuvre de cette convention. Le "comité d’examen du respect des dispositions de la convention" avait publié un avis estimant que le règlement actuellement en vigueur ne garantissait pas la pleine conformité de l’UE à toutes les exigences de la convention. Ce rapport vise à aligner le champ d’application et la définition des actes couverts sur le droit international et la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne. J’ai donc voté en faveur de ce rapport et envoie message favorable au commencement des négociations interinstitutionnelles.
De nouvelles voies pour une migration économique légale
Je me suis abstenue sur le rapport Guillaume. Ce rapport traite de l'immigration légale de main-d'œuvre, en recommandant une approche progressive et envisage une réforme plus globale de la politique européenne en matière d'immigration légale. Il est préconisé d'ouvrir la voie à une migration économique légale pour les professions peu et hautement qualifiées pour lesquelles l'Union européenne est en pénurie de main-d'œuvre, au motif que notre population vieillit.S'il est vrai que la population européenne vieillit, il n'en demeure pas moins que le chômage au sein de l'Union européenne reste élevé et concerne environ 8,1 % de la population active de la zone euro en mars 2021. Il est aujourd'hui plus que nécessaire de privilégier d'abord la formation du public peu qualifié et en recherche d'emploi, résidant au sein de l'Union européenne. Quant aux emplois hautement qualifiés et dont la formation est plus longue, la révision de la directive carte bleue adoptée le 17 mai 2021 permettra de mieux cibler les secteurs pour lesquels nous sommes en pénurie et qui devront être soutenus afin de renforcer notre compétitivité et réussir la transformation écologique et numérique de l'UE.
J’ai voté en faveur de l’accord trouvé en trilogue sur le certificat européen COVID-19, dont le but est de faciliter la libre circulation des ressortissants de l’UE d’un pays à l’autre. Le certificat prouvera qu'une personne a été vaccinée contre la COVID-19, a reçu un résultat négatif à un test de dépistage ou a guéri de la COVID-19. Il représente un véritable intérêt économique, permet de relancer le tourisme et pose des bases communes pour tous les États membres. C’est la réponse européenne pour mettre fin au patchwork de règles différentes, de quarantaines ou autres restrictions particulières qu’ont trop longtemps subies les citoyens européens. C’est maintenant de la responsabilité de chaque État membre de mettre ce certificat en application en veillant au caractère nécessaire et proportionné en cas d’imposition de mesures restrictives supplémentaires. Bien que le certificat vert soit gratuit, je resterai vigilante à ce que le fonds de 100 millions d’euros débloqué par la Commission au titre de l’instrument d’aide d’urgence soit réparti de manière optimale pour rendre les coûts des tests abordables.
Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030: Ramener la nature dans nos vies
J’ai voté en faveur du rapport Luena sur la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. Protéger et restaurer notre biodiversité passe par l’amélioration de la qualité de l’air, par la protection de nos fleuves, de nos rivières, de nos espaces marins, de nos forêts et de nos sols. Il est urgent d’agir sur le plan européen, national et local.Le Parlement a fixé comme objectif la protection efficace d’au moins 30% des surfaces terrestres et marines de l’Union. Des objectifs de réduction de 50 % des pesticides chimiques et de 50 % des nutriments sont mentionnés. Ces derniers feront l'objet d'une évaluation d'impact avant d'être traduits dans la législation.Je me félicite de cette réponse du Parlement européen à la stratégie de l'UE pour la biodiversité à l'horizon 2030 présentée par la Commission il y a un an. C’est un message fort qui va dans le bon sens pour l’avenir de la biodiversité dans nos sociétés ; une réponse ambitieuse et équilibrée.
Résolution sur le thème «Relever le défi mondial de la COVID-19: les effets d’une dérogation à l’accord de l’OMC sur les ADPIC, en ce qui concerne les vaccins, le traitement, le matériel et l’augmentation des capacités de production et de fabrication dans les pays en développement»
Je me suis opposée à cette résolution par laquelle le Parlement invite à une levée des brevets encadrant les vaccins anti Covid-19. La dérogation au régime de la propriété intellectuelle de l’OMC a tout d’une fausse bonne idée. Le levier principal pour atteindre une immunité collective mondiale grâce aux vaccins n’est pas la propriété intellectuelle mais l’augmentation de la capacité de production. La meilleure preuve étant que les 46 pays les moins avancés disposent déjà d’une exemption, mais que leurs faibles capacités de production ne leur permettent pas de vacciner leurs populations. Si nous empêchons aujourd’hui les entreprises qui innovent d’avoir un retour sur investissements, aucun laboratoire ne souhaitera investir demain dans le développement de nouveaux traitements.Pour une vaccination mondiale, il est préférable pour l’Union européenne que nous renforcions nos lignes de production, encouragions les coopérations entre industriels et poursuivions nos exportations de vaccins vers les pays tiers. L’Union européenne a déjà exporté plus de 150 millions de doses de vaccins vers des pays tiers, alors que, faut-il le rappeler, les USA, qui demandent aujourd’hui la levée des brevets, ont bloqué pendant des mois leurs exportations, ce qui n’a pas été le choix de l’Union européenne.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2021/621 de la Commission du 15 avril 2021 modifiant le règlement (UE) n° 37/2010 afin de classifier la substance «imidaclopride» en ce qui concerne sa limite maximale de résidus dans les aliments d’origine animale
Cette objection porte sur la substance active «imidaclopride» en ce qui concerne sa limite maximale de résidus dans les aliments d’origine animale. La Commission européenne a proposé de modifier le règlement (UE) n 37/2010 qui fixe une valeur limite de résidus pour l'imidaclopride pour l'usage aquatique. Ayant reçu une demande d'autorisation de cette substance dans les salmonidés, l'Agence européenne des médicaments a recommandé de fixer la valeur limite de résidus pour l’imidaclopride à 0,6mg/kg (600 µg/kg) pour tous les poissons à nageoires.Bien que cette substance soit interdite en France pour l'agriculture, elle est autorisée dans le cadre d'une utilisation vétérinaire. En raison d'absence d'avis scientifiques contraires au niveau français et du respect de la législation européenne j’ai décidé de voter contre cette objection qui avait pour objet d’interdire cette utilisation.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2021/745 de la Commission du 6 mai 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives sulfate d’ammonium et d’aluminium, silicate d’aluminium, beflubutamid, benthiavalicarb, bifénazate, boscalid, carbonate de calcium, captane, dioxyde de carbone, cymoxanil, diméthomorphe, éthéphon, extrait de l’arbre à thé, famoxadone, résidus de distillation de graisses, acides gras de C7 à C20, flumioxazine, fluoxastrobine, flurochloridone, folpet, formétanate, acide gibbérellique, gibbérellines, heptamaloxyloglucan, protéines hydrolysées, sulfate de fer, métazachlore, métribuzine, milbémectine, Paecilomyces lilacinus - souche 251, phenmedipham, phosmet, pirimiphos-méthyl, huiles végétales/huile de colza, hydrogénocarbonate de potassium, propamocarbe, prothioconazole, sable quartzeux, huile de poisson, répulsifs olfactifs d’origine animale ou végétale/graisses de mouton, S-métolachlore, phéromones de lépidoptères à chaîne linéaire, tébuconazole et urée
Il s’agit d’une objection sur un paquet de substances dont la substance active flumioxazine.La Commission européenne a proposé de prolonger jusqu'au 30 juin 2022 l’autorisation de mise sur le marché de ce paquet afin de permettre à la procédure d’analyse scientifique de ces substances de se terminer. En effet, la procédure a pris plus de temps que prévu et n’a pu être conclue dans les temps impartis et surtout avant la fin de la période d’autorisation de ces substances au niveau européen. Ce prolongement vise donc à éviter une pénurie immédiate sur le marché et n’est pas une procédure de renouvellement.Les analyses sur plusieurs de ces substances sont encore en cours au sein de notre agence nationale l'ANSES concernant leur probabilité cancérigène, mutagène, perturbateur endocrinien ou toxique. En attente des conclusions de notre agence nationale l'ANSES, et afin de ne pas prendre de risque pour la santé des citoyens j’ai préféré m’abstenir lors du vote en plénière.
Résolution sur l’initiative citoyenne «End the Cage Age»
Cette résolution fait suite à une initiative citoyenne européenne enregistrée en 2018 et demandant à la Commission européenne de mettre fin à la détention des animaux d’élevage en cage. L’initiative citoyenne européenne avait récolté 1,4 million de signatures. Dans cette résolution, le Parlement appelle à une suppression progressive des cages d’ici à 2027 en tenant compte des besoins des différentes espèces et en prenant soin d’analyser l’impact avant toute mesure.J’ai choisi d’apporter mon soutien à ce texte. En effet, le bien-être animal est un élément important qu’il faut prendre en considération dans tout texte qui traite de près ou de loin de la question animale. La résolution prévoit des garanties suffisantes pour que les agriculteurs et les éleveurs puissent bénéficier d’une période de transition suffisamment longue et d’un soutien adéquat pour passer à l’élevage sans cage, et demande notamment de fonder cette suppression sur une analyse d’impact étayée par des données scientifiques.Je ne peux toutefois que déplorer l’adoption d’un amendement visant à interdire le gavage des oies et des canards pour la production de foie gras, lequel fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé en France.
Loi européenne sur le climat
. – J’ai voté en faveur du rapport Guteland mettant enfin en place la loi européenne sur le climat. Ce texte, à la fois ambitieux et réaliste, définit un objectif de neutralité carbone pour le continent à l’horizon 2050 afin de maintenir le réchauffement climatique sous la barre de 1,5 degrés ainsi qu’une obligation de diminution des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.La loi européenne sur le climat vient s’inscrire comme l’une des initiatives phares du pacte vert, et renforce la position européenne de leader mondial sur le terrain environnemental. Je regrette l’opposition des Verts, des socialistes français, de l’extrême-gauche (LFI) et de l’extrême droite (RN) sur ce texte. Si le scepticisme écologique du RN n’est pas une surprise, je dénonce l’hypocrisie des groupes de gauche qui, bien que ne cessant de distribuer des certificats de bonnes intentions, viennent de s’opposer à un texte environnemental ambitieux et soutiennent donc le statu quo actuel.
Contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale exportés par des pays tiers dans l’Union afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens
. – J’ai voté en faveur de ce rapport qui vise à l’interdiction effective de certains antimicrobiens dans les produits d’élevage importés depuis des pays tiers afin de lutter contre la résistance aux médicaments antimicrobiens à usage vétérinaire et humain. Il est important de garantir le plus haut niveau de sécurité sanitaire pour les citoyens européens sans pénaliser non plus les petites exploitations. C'est pourquoi, j’ai soutenu un amendement visant à maintenir une dérogation au profit des petites exploitations agricoles pour leur permettre de commercialiser leur production après un abattage sur place. La promotion d’un approvisionnement local des consommateurs constitue l’une des priorités principales de la stratégie "De la ferme à la fourchette". En ce sens, l’amendement adopté permettra de protéger nos éleveurs qui commercialisent directement leurs produits et réalisent un travail considérable pour une alimentation saine et durable dans l’UE, tout en assurant la sécurité sanitaire des produits en vente.
Rapport 2020 de la Commission sur l’état de droit - COM(2020)0580
. – J’ai voté en faveur du rapport d‘initiative Ruiz Devesa relatif au rapport annuel 2020 sur l’État de droit de la Commission et aux moyens de renforcer le suivi de l’État de droit dans l’UE.Le texte, adopté à une large majorité, souhaite notamment que le Parlement soit consulté sur la méthodologie adoptée par la Commission pour rédiger ce rapport annuel. Il propose également que la Commission englobe toutes les valeurs de l’article 2 du TFUE dans chacun de ses rapports annuels sur l’état de droit avec des détails plus précis afin qu’il puisse éventuellement servir de base au déclenchement de la procédure de l’article 7 du TUE. Des recommandations claires, adressées aux États membres, devraient également figurer dans chaque rapport annuel de la Commission sur l’État de droit afin que chaque État membre puisse les suivre.
Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes
. – Je me suis abstenue sur le rapport Matić qui appelait à la protection des droits et de la santé sexuels et reproductifs dans l’UE.Si je soutiens de nombreux points abordés tels que ceux qui concernent l’éducation sexuelle, l’accès à la contraception, la garantie de soins d’avortement sûrs et légaux pour la santé des femmes ou encore la dépénalisation de l’avortement, plusieurs points sont problématiques. Il est tout d’abord important que tout professionnel de santé puisse exercer sa liberté de conscience sans que cela ne puisse faire obstacle au patient d’accéder à des soins grâce à un autre professionnel. Or, voter en faveur de ce texte m’aurait amenée à remettre en cause cette liberté alors même que la clause de conscience est à mon sens un droit essentiel pour tous les professionnels de santé.Je considère également que le texte va trop loin sur de nombreux sujets qui relèvent de compétences nationales. Le Parlement devrait se concentrer sur les compétences européennes afin d’apporter des réponses concrètes aux citoyens pour ne pas les détourner du projet européen.
Résolution sur le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD25) (Sommet de Nairobi)
. – J’ai voté en faveur de la résolution, qui appelle à la mise en œuvre des engagements souscrits en 2019 au Sommet de Nairobi qui a marqué le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) (Nairobi, 1994) qui, pour la première fois, a reconnu les droits sexuels et reproductifs comme des droits humains.En condamnant les mutilations génitales féminines, le refus d’accorder l’accès à une éducation sexuelle complète, aux services de planification familiale, aux contraceptifs et aux soins de santé maternelle ainsi qu’à l’avortement légal et sans risques, ce texte rappelle à quel point l’Union européenne doit se placer en chef de file de la reconnaissance des droits sexuels et génésiques des femmes et jeunes filles.Alors que la Turquie vient de se retirer de la convention d’Istanbul ce 1er juillet, je me réjouis de l’adoption de cette résolution qui marque aussi notre engagement pour lutter contre les violences faites aux femmes avec l’invitation faite, notamment aux États membres, de ratifier et d’appliquer dans les meilleurs délais cette convention.
Utilisation de technologies par des prestataires de services de communications interpersonnelles non fondés sur la numérotation en vue du traitement des données à caractère personnel et autres, afin de lutter contre la pédopornographie en ligne (dérogation temporaire à certaines dispositions de la directive 2002/58/CE)
J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue qui permet de déroger au code européen des communications électroniques aux fins de lutter contre la pédopornographie en ligne. L’Europe est l’épicentre mondial des sites web hébergeant des images d’abus sexuels sur les enfants avec près de 90 % de ces contenus situés dans l’Union européenne.En décembre 2020, le code européen des communications électroniques est entré en vigueur et, pour des raisons de confidentialité, il ne permettait pas aux services de messagerie en ligne de détecter, supprimer, ou signaler les contenus pédopornographiques échangés sur leurs applications. Ainsi, la dérogation temporaire votée cette session permet à nouveau aux services de messagerie en ligne de lutter contre ces abus sexuels commis sur les enfants.C’est une avancée majeure et je regrette vivement que les députés européens, notamment français, d’Europe Écologie les Verts et de la France insoumise aient voté contre cette dérogation, préférant ainsi tourner le dos aux millions d'enfants victimes de ces actes odieux.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié DAS-81419-2, consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
Cette objection porte sur des produits contenant du soja génétiquement modifié DAS-81419-2 et son autorisation de mise sur le marché. Bien que la procédure européenne ait été respectée notre agence nationale française, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), a relevé que l’étude de toxicité subchronique de 90 jours sur des rats ne permet pas de se prononcer sur la sécurité sanitaire de ces derniers.Ainsi, en raison de l'avis de l'ANSES et au vu du risque potentiel pour la santé, j’ai voté en faveur de cette objection. Nous ne devons pas prendre de risque lorsqu’il s’agit de la santé de nos concitoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié DAS-81419-2 × DAS–44406–6, consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
Cette objection porte sur des produits contenant du soja génétiquement modifié DAS-81419-2 X DAS-4406-6 et son autorisation de mise sur le marché. Bien que la procédure européenne ait été respectée, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), a relevé que des réserves demeurent sur le plan de l’évaluation de la toxicité de deux évènements parentaux.Ainsi, en raison de l’avis de l’ANSES et au vu du risque potentiel pour la santé, j’ai voté en faveur de cette objection. Nous ne devons pas prendre de risque lorsqu’il s’agit de la santé de nos concitoyens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié 1507 × MIR162 × MON810 × NK603 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques 1507, MIR162, MON810 et NK603, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
Cette objection concerne la mise sur le marché ou le renouvellement de mise sur le marché de maïs génétiquement modifiés 1507 X MIR162 X MON810 X NK 603 et maïs génétiquement modifié combinant deux des trois manifestations MIR162, MON810 et NK603. Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, ni notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), ni l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) n'ont rendu d'avis défavorable sur ces produits. J’ai voté contre cette objection, estimant qu'il n'existe pas de risque avéré en matière de sécurité alimentaire et en accord avec le respect de la législation européenne.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié Bt 11 (SYN-BTØ11-1), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
Cette objection concerne la mise sur le marché ou le renouvellement de mise sur le marché de maïs génétiquement modifiés Bt 11 (SYN- BTØ11-1). Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, ni notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), ni l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) n'ont rendu d'avis défavorable sur ces produits. J’ai donc voté contre cette objection, estimant qu'il n'existe pas de risque avéré en matière de sécurité alimentaire et en accord avec le respect de la législation européenne.
Agence européenne des médicaments
J’ai voté en faveur de ce rapport, qui vise à renforcer le rôle de l’Agence européenne des médicaments dans la préparation et la gestion des crises en ce qui concerne les médicaments et les dispositifs médicaux. Il est un pas de plus vers la construction d’une Europe de la santé, que j’appelle de mes vœux depuis plusieurs mois.Je me réjouis tout particulièrement de voir reprises certaines des dispositions d’ores et déjà proposées dans mon rapport sur les pénuries de médicaments adopté en septembre 2020: le renforcement de la coopération et de la coordination entre les États membres, la mise en place d’échanges structurés avec toutes les parties prenantes du secteur pharmaceutique ou encore la construction d’une base de données européennes permettant de mieux prévenir les risques de pénuries ainsi que de lutter efficacement contre le sur-stockage au sein des États membres ou les problèmes d'approvisionnement. Ce sont de réelles avancées répondant à la fois aux demandes des professionnels de santé et aux besoins des patients.
Programme d'action de l’Union pour l'environnement (2021-2030)
J’ai voté en faveur de ce rapport sur le programme d’action général de l’Union à l’horizon 2030. Le 14 octobre 2020, la Commission a présenté une proposition législative afin de mettre en œuvre un cadre général pour la politique environnementale de l'Union européenne. L'objectif de ce huitième programme d’action est de coordonner et de soutenir la réalisation des objectifs environnementaux du pacte vert européen, des objectifs de développement durable des Nations unies et des stratégies et initiatives connexes.Ce programme d’action est un outil de plus qui permettra de répondre aux ambitions européennes en matière de climat que sont la neutralité climatique d’ici 2050, l’adaptation au climat, la protection de la biodiversité ou encore l’ambition zéro pollution.Il fera ainsi de l’Union européenne le chef de file dans la lutte pour la protection de l’environnement tout en envoyant un message fort aux autres États.
Résolution sur la répression de l’opposition en Turquie, en particulier du Parti démocratique des peuples (HDP)
J’ai soutenu la condamnation de la répression des partis politiques d’opposition exercée par le pouvoir en place en Turquie, à l’égard en particulier du parti HDP, troisième force politique du Parlement turc. Tous les partis politiques doivent pouvoir exercer librement et pleinement leurs activités, conformément aux principes fondamentaux d’un régime pluraliste et démocratique. La demande de dissolution du HDP déposée par le procureur général de Turquie auprès de la Cour constitutionnelle vise à saper l’exercice démocratique de tout parti d’opposition. Cela n’est qu’un acte de plus exercé par le pouvoir en place depuis le putsch manqué de 2016. Le président Erdoğan ne cesse de s’éloigner des valeurs européennes. Je souhaite que nous mettions un terme aux négociations en cours. Je demande également l’arrêt des financements directs et indirects adressés au gouvernement turc au titre du mécanisme de pré-adhésion. Seule la société civile turque est légitime à percevoir des fonds européens.
Résolution sur les violations du droit de l’UE et des droits des citoyens LGBTIQ en Hongrie par suite de l’adoption de modifications de la législation au Parlement hongrois
J’ai voté en faveur de la résolution qui traite des violations du droit de l’Union par la Hongrie à la suite de l’adoption par le Parlement hongrois d’une loi discriminante à l’égard de la communauté LGBT+ le 15 juin dernier.Cette loi interdit notamment toute communication sur l’homosexualité auprès des jeunes avant l’âge de 18 ans. Il est inconcevable qu’au sein de l’Union européenne, un État membre puisse promulguer une loi discriminant les homosexuels et, pire encore, jette l’opprobre sur cette communauté. L’homosexualité n’est ni un crime, ni une honte. Il est urgent de faire entendre la voix de l’Europe et de faire respecter les droits de toutes les minorités, au nom des valeurs fondatrices de l’Union et du respect de l’état de droit. Je salue ainsi la procédure d'infraction lancée le 15 juillet par la Commission à l’égard de la Hongrie.
Résolution sur les droits des personnes LGBTIQ dans l’Union européenne
J’ai voté en faveur de la résolution sur les droits des personnes LGBTIQ dans l’UE. Il est impensable qu’au sein d’une Union fondée sur des valeurs d’égalité et de non-discrimination, des couples et des familles puissent être totalement privés de leur liberté de circulation en raison de leur orientation sexuelle.Il est cependant utile de rappeler que la compétence pour légiférer en matière de droit de la famille appartient aux États membres. Le rapprochement des législations relatives au mariage et aux unions doit donc nécessairement respecter le principe de subsidiarité, l’identité constitutionnelle et les traditions des États membres.
Contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale exportés par des pays tiers dans l’Union afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens
J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue sur l’interdiction effective de certains antimicrobiens dans les produits d’élevage importés depuis des pays tiers. Cela permettra de mieux lutter contre la résistance aux médicaments antimicrobiens à usage vétérinaire et humain. Il est important de garantir le plus haut niveau de sécurité sanitaire pour les citoyens européens sans pénaliser non plus les petites exploitations. C'est pourquoi, j’ai soutenu un amendement visant à maintenir une dérogation au profit des petites exploitations agricoles pour leur permettre de commercialiser leur production après un abattage sur place. La promotion d’un approvisionnement local des consommateurs constitue l’une des priorités principales de la stratégie "De la ferme à la fourchette". En ce sens, l’amendement adopté permettra de protéger nos éleveurs qui commercialisent directement leurs produits et réalisent un travail considérable pour une alimentation saine et durable dans l’UE, tout en assurant la sécurité sanitaire des produits en vente.
Directive relative à la carte bleue européenne
J’ai voté en faveur de la révision de la directive carte bleue européenne qui organise l’entrée et le séjour dans l’Union des ressortissants de pays tiers titulaires d’un emploi hautement qualifié. En France, moins de 10 000 «cartes bleues» sont délivrées chaque année en raison de critères particulièrement sélectifs (niveau de qualification, durée du contrat de travail conclu avant l’arrivée en Europe, niveau de salaire).Ce type de visa permet d’accueillir dans l’Union européenne des personnes hautement qualifiées dans des secteurs souvent en tension. La révision intervient notamment à la demande des acteurs économiques qui considéraient les critères trop stricts pour attirer suffisamment de talents sur le sol européen dans des domaines en pénurie de main d’œuvre.Les nouveaux critères sont plus souples mais restent de nature à n’attirer que des hauts potentiels. Par exemple, le salaire du détenteur de la «carte bleue» devrait être compris dans une fourchette de salaire égal à supérieur de 40 % au salaire moyen de l’État membre, soit pour la France entre 38 000 et 53 000 euros bruts annuels.
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
Ce rapport, que j’ai soutenu, vise à consolider le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) en matière de surveillance, de préparation, d’alerte précoce et de réaction. Ses compétences sont notamment renforcées dans les domaines suivants : surveillance épidémiologique en temps réel, formulation de recommandations pour la gestion des risques, création d’un réseau de laboratoires de référence au sein de l’UE, etc.Avec mes collègues du Parlement européen, nous avons veillé à modifier la proposition de la Commission pour y introduire une surveillance et un échange d’informations de l’impact des maladies transmissibles sur les principales maladies non-transmissibles. Cet ajout me semble extrêmement important au regard des conséquences de virus comme celui de la Covid pour les personnes souffrant de maladies chroniques, malheureusement davantage vulnérables aux effets secondaires graves.
Menaces transfrontières graves sur la santé
J’ai voté en faveur de ce texte qui met en place un cadre juridique plus solide afin de permettre une réaction rapide et le déclenchement de mesures de préparation et de réaction aux menaces transfrontières pour la santé dans toute l’Union européenne.Il reprend notamment la plupart des mesures comprises dans mon rapport sur les pénuries adopté à une très large majorité l’année dernière : partage d’informations sur les stocks de médicaments essentiels, renforcement du dialogue avec l’industrie, ou encore l’élaboration d’un cadre commun d’accords de passation conjointe de marché. En outre, en cas de crises, grâce aux mesures comprises dans ce rapport, nous ne verrons plus d’États membres interdire des exportations de médicaments et de matériel médical à destination de leurs partenaires européens, ni de travailleurs frontaliers empêchés de se rendre sur leurs lieux de travail, ce dont je me réjouis tout particulièrement.
Critères pour la désignation des antimicrobiens qui doivent être réservés au traitement de certaines infections chez l’homme
Cette objection avait pour objectif de s’opposer au règlement délégué établissant les critères réservant l’usage de certains antibiotiques à certaines infections chez l’humain. C’est un sujet majeur de santé publique : la résistance aux antibiotiques est à l’origine de 33 000 décès par an en Europe et 700 000 dans le monde.J’ai décidé de voter contre cette objection car il m’est apparu que les critères définis dans ce règlement pour réserver ces antibiotiques à l’homme étaient à la hauteur de l’enjeu : importance du médicament pour la santé humaine, risque de transmission de la résistance et caractère non essentiel de l’antimicrobien pour la santé animale. Ce troisième critère, accusé par certains de ne pas être suffisamment précis, et de permettre un usage trop important d’antibiotiques pour l’élevage, a été l’objet de toutes les discussions.Suivant les positions scientifiques, notamment de l’OMS et de l’EMA, je suis arrivée à la conclusion qu’une restriction trop importante de l’usage des antibiotiques pour les animaux augmenterait les risques de zoonoses et nuirait au bien-être animal. L’équilibre établit par cet acte délégué est le bon.
Définition de la violence fondée sur le genre comme un nouveau domaine de criminalité énuméré à l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE
J’ai voté en faveur de la résolution visant à faire inscrire la violence fondée sur le genre comme nouveau domaine de criminalité au titre de l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE. En plus d’établir une base juridique pour combattre les crimes fondés sur le genre, la résolution propose de mettre en place des sanctions pénales minimales. Cette résolution appelle à mettre en place des instruments de coopération, via un échange de bonnes pratiques, d’informations et d’expertise entre les États membres. Cette coordination entre les États membres doit également se faire sur la question des féminicides. Je me félicite ainsi du paragraphe 4, qui reprend l’amendement que j’ai déposé en commission LIBE et qui demande notamment à l’Union d’élaborer un plan à l’égard des féminicides visant à prévenir et à combattre la violence, à détecter les situations à risque, à accompagner les victimes et à les protéger.
Renforcer la transparence et l’intégrité des institutions de l’UE par la création d’un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique
J’ai voté en faveur de la proposition de créer un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique. Le texte proposé entend harmoniser les règles applicables aux institutions, notamment en donnant une définition commune du conflit d’intérêts. Cette base commune est nécessaire afin d’éviter que l’Union européenne ne soit dotée de structures et règles variées dans chaque institution. Cela permet aussi d’assurer une meilleure transparence et intégrité des institutions.Le rapport, qui s’inspire de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique française, constitue un premier pas encourageant vers le renforcement des règles éthiques dans l’Union européenne. Toutefois, je serai vigilante à ce que les pouvoirs existants du Parlement européen, en particulier de la commission JURI, notamment dans le processus d’approbation des Commissaires européens, ne soient pas remis en cause par cet organe qui doit venir en appui.
Environnement: accès à l'information et à la justice, participation du public, application de la Convention d'Aarhus
J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue concernant la proposition de révision du règlement européen qui transpose, dans le droit de l’Union européenne, la convention internationale d’Aarhus relative à l’accès à la justice en matière d’environnement. Cette convention vise à améliorer l'information des données environnementales fournie par les autorités publiques, à favoriser la participation du public à la prise de décisions ayant des incidences sur l’environnement (par exemple, sous la forme d'enquêtes publiques) et à étendre les conditions d’accès à la justice en matière de législation environnementale et d’accès à l’information.La proposition de révision du règlement vise à améliorer la mise en œuvre de la convention d’Aarhus. Elle répond notamment aux préoccupations du «comité d’examen du respect des dispositions de la convention» qui estimait que le règlement actuellement en vigueur ne garantissait pas la pleine conformité de l’UE à toutes les exigences de la convention.
L’intelligence artificielle en droit pénal et son utilisation par les autorités policières et judiciaires dans les affaires pénales
J’ai voté contre le texte portant sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en droit pénal. Si le texte adopté souligne à juste titre la nécessité de protéger les droits fondamentaux et les données à caractère personnel dans le cadre de l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle, il n’est cependant pas équilibré. En effet, en appelant à l’interdiction de la reconnaissance automatique pour le contrôle aux frontières ou dans les espaces publics, le rapport néglige les avantages que l’on peut tirer de l’intelligence artificielle en matière pénale. Certains systèmes, comme la reconnaissance faciale, permettent de prévenir et de lutter plus efficacement contre la criminalité organisée et le terrorisme.
Les conséquences des violences conjugales et des droits de garde sur les femmes et les enfants
J’ai voté en faveur du texte traitant de l’impact de la violence entre partenaires intimes et du droit de garde sur les femmes et les enfants. Ce rapport d’initiative invite les États membres à mieux promouvoir l'accès à la protection juridique, à des audiences et des ordonnances de restriction, à des conseils et à des fonds pour les victimes de violences conjugales. Sur ce sujet majeur qui touche tous les pays européens, l’Union européenne doit se mobiliser. C’est pourquoi, je serai particulièrement attentive au texte législatif européen qui sera proposé d’ici la fin de l’année 2021 pour lutter contre les violences faites aux femmes. Je souhaite également que l’Union élabore un plan spécial pour prévenir les féminicides. Les violences conjugales sont un drame qui touche le couple mais pas seulement. Elles ont aussi un impact majeur sur les enfants. Ils doivent faire l’objet de toute notre attention avec des protections spéciales et appropriées.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) n° 2021/1449 de la Commission du 3 septembre 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives amidosulfuron, bifénox, chlorméquat, chlorotoluron, clofentézine, clomazone, cyperméthrine, daminozide, deltaméthrine, dicamba, difénoconazole, diflufénican, diméthachlore, étofenprox, fenoxaprop-P, fenpropidine, fludioxonyl, flufénacet, fosthiazate, huile de paraffine, huiles de paraffine, hydroxy-8-quinoléine, indoxacarbe, lénacile, MCPA, MCPB, nicosulfuron, penconazole, phénylphénol-2 (y compris ses sels comme le sel de sodium), piclorame, propaquizafop, prosulfocarbe, quizalofop-P-éthyle, quizalofop-P-téfuryle, soufre, tétraconazole, triallate, triflusulfuron et tritosulfuron
Certaines substances comprises dans ce paquet sont préoccupantes, puisqu’elles présentent un critère d’exclusion. Plus précisément, des substances à caractère de perturbation endocrinienne ont été décelées. De plus, depuis 2017, l’EFSA a signalé un dépassement du seuil de toxicité aiguë pour l’exposition alimentaire avec l’indoxacarbe sur plusieurs matrices.Ainsi, en raison de l’avis de notre agence française l’ANSES, de celui de notre agence européenne l’EFSA et au vu du risque potentiel pour la santé, j’ai voté en faveur de cette objection. Nous ne devons pas prendre de risque lorsqu’il s’agit de la santé de nos concitoyens.
Critères d’examen technique permettant de déterminer à quelles conditions une activité économique peut être considérée comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si cette activité économique ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux
Pour une transition énergétique efficace, toutes les technologies bas carbone doivent être intégrées et/ou développées. Le nucléaire civil en fait partie. Malheureusement, cette énergie n'apparaît pas dans le premier acte délégué de la Commission européenne recensant les activités considérées comme «vertes». Cela risque de détourner les investisseurs du nucléaire, énergie 100 % pilotable dont les émissions de gaz à effet de serre sont faibles.Les négociations sur ce sujet étant complexes, la Commission a annoncé qu'un second acte délégué, intégrant le nucléaire et le gaz, serait publié dans les prochains mois. J'y serai particulièrement vigilante. Le vote d’objections au Parlement sur la taxonomie est un moyen de faire pression sur la Commission, qui a ainsi pu prendre connaissance du rapport de forces existant sur ce sujet. Il faut rassurer définitivement les acteurs de cette filière d'excellence française en faisant intégrer son activité dans la taxonomie.Le nucléaire ne doit pas faire l’objet d’immobilisme, il est donc important de prendre en considération toutes les questions que se posent les citoyens européens sur cette énergie, notamment celles qui concernent le traitement des déchets nucléaires. Il est donc important que des investissements soient faits en ce sens dans la recherche et le développement.
Rapport d’exécution sur les fonds fiduciaires de l'Union et la facilité en faveur des réfugiés en Turquie
Je me suis abstenue lors du vote du rapport d’exécution sur les fonds fiduciaires de l’Union et la facilité en faveur des réfugiés en Turquie. Ce rapport fait une évaluation politique complète de la mise en œuvre des fonds fiduciaires de l’Union et de la facilité pour les réfugiés en Turquie au cours des dernières années. Il met par exemple en évidence les lacunes et les avantages de la facilité pour les réfugiés en Turquie et demande plus de transparence sur la manière dont les fonds sont utilisés. Toutefois, les déclarations provocatrices à l’égard de l’Union et de ses États membres, l’instrumentalisation des réfugiés ou encore les comportements diplomatiques inacceptables, par exemple dans le domaine maritime, sont intolérables.Je souhaite que nous mettions un terme aux négociations d’adhésion toujours en cours et demande également l’arrêt des financements directs et indirects adressés au gouvernement turc au titre du mécanisme de pré-adhésion.
Résolution sur la situation en Biélorussie après une année de manifestations violemment réprimées
J’ai voté en faveur de la Résolution sur la situation en Biélorussie. Depuis l’élection présidentielle d’août 2020, dont les résultats ne sont pas reconnus par l’UE en raison de son caractère frauduleux, Alexander Lukashenko réprime massivement les manifestants, journalistes et membres de l’opposition. Aujourd’hui, la répression du peuple biélorusse n’a toujours pas cessé et les tentatives d’intimidation des médias ou des voix d’opposition critiquant le pouvoir en place continuent. Pire encore, le gouvernement biélorusse instrumentalise les migrants bloqués à sa frontière avec l’Union européenne en représailles aux mesures restrictives prononcées par l’UE. Une attitude ferme à l’encontre du pouvoir en place est primordiale.
Budget rectificatif 4/2021: actualisation des recettes; prévisions révisées de ressources propres et autres recettes
. – Je me suis abstenue sur le vote du budget rectificatif n°4 pour 2021. Si je soutiens l’introduction de la nouvelle ressource propre fondée sur les déchets d’emballages en plastique non recyclés, je regrette vivement la hausse conséquente de la contribution française du budget de l’UE. Notre pays finance ainsi à hauteur de 1.3 milliards d’euros les rabais accordés à plusieurs États-membres. La solidarité européenne n’est pas à la carte lorsqu’il s’agit de contribuer au budget de l’Union européenne.
Une stratégie «De la ferme à la table» pour un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement
. – La stratégie proposée par la Commission en mai 2020 est l’une des initiatives clés du pacte vert pour l’Europe avec des objectifs en matière de climat, de biodiversité, de pollution et de santé publique. Elle vise à faire évoluer le système alimentaire actuel de l’Union européenne vers un modèle durable. Cette stratégie se traduira en 27 propositions législatives.Je salue la stratégie et partage de nombreux objectifs de cette stratégie comme la réduction de l’utilisation des engrais et des pesticides, la défense du bien-être animal ou encore la réduction du gaspillage alimentaire.Cependant, les études récentes montrent que cette stratégie pourrait avoir des répercussions importantes sur la souveraineté alimentaire européenne, un impact finalement très mesuré sur les objectifs climatiques alors que des efforts considérables sont demandés aux agriculteurs.Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue sur ce rapport d’initiative et reste donc dans l’attente d’une étude d’impact indépendante et complète, qui permettra aux eurodéputés de travailler sereinement sur les propositions législatives à venir.
Budget général 2022: toutes sections
. – Face à l’urgence de la pandémie, il fallait agir fort et donner la possibilité à la Commission européenne de réaliser des commandes groupées de vaccins. Cette réalisation, en permettant d’éviter une concurrence effrénée sur les prix, les quantités et les dates de livraisons entre pays européens, a constitué un tournant majeur : plus de 70% de la population adulte de l’Union européenne est aujourd’hui totalement vaccinée.Cette réussite a été permise grâce aux 2,7 milliards d’euros de fonds européens débloqués pour financer une partie des coûts initiaux relatifs à la mise au point des vaccins. L’ampleur de cette somme impose une transparence totale, notamment sur ce qui relève de la responsabilité des laboratoires, sur les dates, ou encore sur les volumes de doses livrées à chaque État membre.J’ai toutefois été contrainte de m’abstenir sur ce texte car un amendement introduisant une demande de levée des brevets a été adopté. C’est une fausse bonne idée : si nous empêchons aujourd’hui les entreprises innovantes d’avoir un retour sur investissement, aucun laboratoire ne souhaitera investir demain dans le développement de nouveaux traitements.
Résolution sur la transparence de l’Union au regard de la mise au point, de l’acquisition et de la distribution des vaccins contre la COVID-19
. – Face à l’urgence de la pandémie, il fallait agir fort et donner la possibilité à la Commission européenne de réaliser des commandes groupées de vaccins. Cette réalisation, en permettant d’éviter une concurrence effrénée sur les prix, les quantités et les dates de livraisons entre pays européens, a constitué un tournant majeur : plus de 70% de la population adulte de l’Union européenne est aujourd’hui totalement vaccinée.Cette réussite a été permise grâce aux 2,7 milliards d’euros de fonds européens débloqués pour financer une partie des coûts initiaux relatifs à la mise au point des vaccins. L’ampleur de cette somme impose une transparence totale, notamment sur ce qui relève de la responsabilité des laboratoires, sur les dates, ou encore sur les volumes de doses livrées à chaque État membre.J’ai toutefois été contrainte de m’abstenir sur ce texte car un amendement introduisant une demande de levée des brevets a été adopté. C’est une fausse bonne idée : si nous empêchons aujourd’hui les entreprises innovantes d’avoir un retour sur investissements, aucun laboratoire ne souhaitera investir demain dans le développement de nouveaux traitements.
Résolution sur la conférence 2021 des Nations unies sur les changements climatiques à Glasgow, Royaume-Uni (COP26)
. – Du 31 octobre au 12 novembre 2021, la 26e conférence des parties (COP 26) à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques se réunira à Glasgow, au Royaume-Uni, en vue de finaliser les règles d’application de l’accord de Paris de 2015 et de renforcer l’engagement mondial en faveur de l’action pour le climat.Conformément à l’article 136 du règlement, le Parlement européen prend position en vue de la COP26 au moyen de questions orales au Conseil et à la Commission et d’une résolution à adopter en plénière.Cette résolution rappelle notamment les engagements de l’Union européenne pour 2030 et 2050 et appelle à relever le niveau d’engagement des autres États, celui-ci étant actuellement insuffisant. Le texte ne posant pas de problèmes particuliers, j’ai voté en faveur de cette résolution.
Résolution sur la crise de l’état de droit en Pologne et la primauté du droit de l’Union
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la crise de l’état de droit en Pologne et la primauté du droit de l’Union. Aujourd’hui, la justice, le pluralisme des médias, le droit des femmes et des communautés LGBTI sont menacés en Pologne. En rejetant et en instrumentalisant le principe de primauté du droit européen, le gouvernement polonais s’attaque aux valeurs européennes d’état de droit, de respect des droits de l’homme et d’indépendance de la justice. Ce sont en réalité les fondements mêmes de l’Union européenne qui sont remis en cause. Les traités doivent être respectés et la Commission européenne doit pleinement assumer son rôle de gardienne des traités. C’est ce que, nous parlementaires, lui avons demandé, notamment en l’enjoignant à introduire des procédures d’infraction, à faire usage du mécanisme de conditionnalité budgétaire et à ne pas approuver le projet de plan pour la reprise et la résilience polonais.
Menaces transfrontières graves sur la santé
En septembre dernier, le Parlement européen avait adopté sa position sur ce règlement qui vise à mettre en place un cadre juridique plus complet afin de permettre à l'Union de réagir rapidement et de déclencher la mise en œuvre de mesures de préparation et de réaction aux menaces transfrontières graves pour la santé. Le lendemain, la Commission européenne officialisait la création de l'Autorité de préparation et de réaction aux situations d'urgence sanitaire (HERA).À travers les amendements votés ici, le Parlement a ajusté sa position afin d'y intégrer l'HERA. J'approuve particulièrement le message politique qui y est intégré : la gouvernance d'une telle autorité ne peut se faire sans un véritable rôle pour le représentant de la seule institution européenne élue au suffrage universel direct. Je salue également les demandes relatives à la mise en place d'une procédure de contrôle budgétaire et à l'avancement de la clause de révision de l'HERA à 2023 au lieu de 2025.Je reste toutefois extrêmement vigilante. Le budget conféré à l'HERA provient des programmes EU4Health, Horizon Europe et RescEU. En aucun cas, cette nouvelle autorité ne doit rendre inopérants ces programmes, essentiels à l'émergence de l’Europe de la Santé.
Partis politiques européens - rapport 2021
J’ai voté en faveur du rapport sur les partis politiques européens. Ce rapport a tout d'abord vocation à faire le bilan de l’application du règlement 1141/2014 relatif au financement et au statut des partis et fondations politiques européens. Les améliorations proposées en ce qui concerne les capacités de financement des partis politiques européens et fondations politiques européennes, notamment via la création de nouvelles catégories de ressources propres ainsi qu’un allègement des contraintes comptables excessives pesant sur les partis sont intéressantes. J’ai également voté en faveur d’un amendement visant à supprimer la possibilité pour les personnes morales de financer les partis politiques européens. Ce système existant par exemple en France permet de lutter efficacement contre les conflits d’intérêts.
Résolution sur le premier anniversaire de l'interdiction de fait de l'avortement en Pologne
Il y a un an, le Tribunal constitutionnel polonais, considéré comme une juridiction non indépendante car composée uniquement de membres nommés par le gouvernement, a jugé qu’une des trois exceptions jusqu’alors prévue à l’interdiction de l’avortement était contraire à la Constitution. Désormais, les femmes polonaises ne peuvent plus avorter en cas de malformation grave et irréversible ou en cas de danger pour la vie du fœtus. Cela revient de fait à rendre illégaux 98 % des avortements pratiqués en Pologne.L’accès à l’avortement légal, sûr et contrôlé doit être la norme afin de permettre aux femmes de choisir et de lutter contre les pratiques d’avortements clandestins, lesquelles sont fréquentes et mettent en péril la vie et la santé des femmes qui s’y risquent. J’ai donc voté en faveur de cette résolution qui condamne la décision du 22 octobre 2020.
Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
J’ai voté en faveur de la nouvelle politique agricole commune 2023-2027. Après plus d’un an de négociations interinstitutionnelles, cet accord permet de répondre aux défis environnementaux tout en apportant un soutien fort aux agriculteurs afin de les soutenir dans la transition vers une agriculture plus durable. Un fonds agricole de 450 millions d’euros a été créé pour lutter contre les crises et les agriculteurs ont désormais un droit à l’erreur lorsqu’ils constituent leurs dossiers de demandes d’aides européennes. C’était une mesure très attendue par les agriculteurs.Nous devons soutenir le secteur agricole européen, il en va de notre souveraineté alimentaire, et c’est l’un des grands défis pour les années à venir.
Politique agricole commune (PAC): financement, gestion et suivi 2021–2027
J’ai voté en faveur de la nouvelle politique agricole commune 2023-2027. Après plus d’un an de négociations interinstitutionnelles, cet accord permet de répondre aux défis environnementaux tout en apportant un soutien fort aux agriculteurs afin de les soutenir dans la transition vers une agriculture plus durable. Un fonds agricole de 450 millions d’euros a été créé pour lutter contre les crises et les agriculteurs ont désormais un droit à l’erreur lorsqu’ils constituent leurs dossiers de demandes d’aides européennes. C’était une mesure très attendue par les agriculteurs.Nous devons soutenir le secteur agricole européen, il en va de notre souveraineté alimentaire, et c’est l’un des grands défis pour les années à venir.
Politique agricole commune (PAC) 2021–2027
J’ai voté en faveur de la nouvelle politique agricole commune 2023-2027. Après plus d’un an de négociations interinstitutionnelles, cet accord permet de répondre aux défis environnementaux tout en apportant un soutien fort aux agriculteurs afin de les soutenir dans la transition vers une agriculture plus durable. Un fonds agricole de 450 millions d’euros a été créé pour lutter contre les crises et les agriculteurs ont désormais un droit à l’erreur lorsqu’ils constituent leurs dossiers de demandes d’aides européennes. C’était une mesure très attendue par les agriculteurs.Nous devons soutenir le secteur agricole européen, il en va de notre souveraineté alimentaire, et c’est l’un des grands défis pour les années à venir.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis abstenue sur le vote du budget pour l’année 2022. Si je salue l’action menée par le Parlement pour renforcer notamment le programme Erasmus ou l’Europe de la Santé, je regrette plusieurs éléments de ce budget. Par exemple, alors même que l’Union européenne subit une pression migratoire inquiétante depuis plusieurs mois, d’abord en Grèce, puis aux Canaries ou encore actuellement en Pologne, les États membres ont souhaité diminuer de 65 millions le budget proposé par la Commission européenne pour notre agence européenne de protection de nos frontières extérieures, FRONTEX.
Une stratégie pharmaceutique pour l’Europe
J'ai voté en faveur de ce rapport d'initiative parlementaire qui fait suite à la publication de la stratégie pharmaceutique publiée par la Commission européenne en novembre 2020. Ce rapport est un texte équilibré qui intègre la plupart des mesures recommandées dans mon rapport sur les pénuries adopté l'an dernier par le Parlement européen, notamment l'importance de retrouver une souveraineté sanitaire européenne, d'accentuer la coordination entre États membres, de relocaliser en Europe la production de médicaments, de créer des réserves communes de médicaments, mais également d'augmenter les capacités de recherche, la coordination et l’échange d’informations sur la question des maladies rares ou des cancers pédiatriques en particulier. Je veillerai à ce que la Commission européenne tienne compte de ces propositions lorsqu'elle initiera la révision de la législation pharmaceutique en 2022.
Politique et législation en matière de migration légale
J’ai voté contre le rapport Al-Sahlani établissant des recommandations à la Commission sur la politique et la législation en matière de migration légale. S’il faut bien sûr limiter l’immigration illégale au sein de l’UE grâce à des règles strictes et un renforcement des agences, notamment Frontex, la migration légale économique doit aussi être strictement limitée. Or, le rapport demande un « régime ambitieux » d’accueil des travailleurs étrangers peu ou moyennement qualifiés. Il faut être ouverts et justes avec ceux qui ont besoin de protection, fermes avec les candidats qui ne sont pas éligibles à l’accueil et intraitables avec les trafiquants qui exploitent les personnes vulnérables.
Agence européenne des médicaments
. – J'ai voté en faveur de ce texte élargissant les compétences de l'Agence européenne des médicaments. En ces temps de crise sanitaire, renforcer la coordination européenne en matière de surveillance et d'évaluation des médicaments ainsi que de développement de contre-mesures médicales en cas d'urgence de santé publique m’apparaît essentiel.Sur la question des pénuries qui me tient particulièrement à cœur, je me dois toutefois d’exprimer quelques regrets. Si je salue la mise en place de deux groupes de pilotage sur les pénuries (l'un sur les médicaments, l'autre sur les dispositifs médicaux), je regrette qu'on ne leur donne pas les moyens d'avoir une efficacité réelle via l'établissement d'une véritable base de données européenne sur l'approvisionnement en médicaments et en dispositifs médicaux.Demandée par le Parlement européen dans sa position adoptée en juillet dernier et devant permettre un suivi permanent et en temps réel de l'état de stocks, celle-ci a été transformée par les États membres en une simple plateforme numérique mettant à jour les données uniquement en cas de crise majeure. Mince consolation, une clause de révision mettant l'accent sur cette plateforme figure dans le texte à l'horizon 2026.
. – Je me suis abstenue sur le vote de la position du Parlement européen sur le Digital service act qui permettra ensuite l'ouverture des trilogues. Ce texte a été totalement vidé de sa substance opérationnelle. Le résultat final est loin des ambitions premières. Le texte exempte les plateformes de toute responsabilité quant aux médias hébergés. Si les GAFA constituent des outils formidables d’innovation et de progrès, ils méritent d’être aussi rendus responsables des contenus qu’ils diffusent. Sur la question de la lutte contre les contenus illégaux en ligne, le texte ne comporte aucun outil concret qui pourrait permettre aux plateformes de mieux coopérer avec les autorités. Ainsi, le texte ne comporte aucune obligation de transmettre systématiquement aux autorités compétentes (police et justice) les contenus manifestement illicites bloqués ou retirés par les plateformes. Le droit d'auteur est également peu abordé dans cette position. S'il est urgent et nécessaire de réguler les services numériques, cela ne peut pas se faire de manière détricotée. J'espère que la phase de trilogue permettra des avancées sur les sujets évoqués.
Recommandation à l'intention du Conseil et de la Commission à la suite de l’enquête sur les allégations d’infraction et de mauvaise administration dans l’application du droit de l’Union en ce qui concerne la protection des animaux pendant le transport, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Union
. – Cette résolution fait suite à une enquête sur les allégations d’infraction et de mauvaise administration dans l’application du droit de l’Union en ce qui concerne la protection des animaux pendant le transport, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Union.J’ai choisi d’apporter mon soutien à ce texte. En faisant, à la fois, une analyse de la mise en œuvre du Règlement n°1/2005 mais aussi en édictant un certain nombre de propositions nouvelles, la résolution vise à garantir une meilleure prise en compte du bien-être animal lors du transport terrestre et maritime.Le bien-être animal est un élément important qu’il faut prendre en considération de manière pragmatique dans tout texte qui traite de près ou de loin de la question animale. Les mesures décidées à ce sujet doivent relever du bon sens sans tomber dans une idéologie extrême qui nuirait aux éleveurs européens.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié GMB151 (BCS-GM151-6), consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du soja génétiquement modifié GMB151. Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et elle n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.Cette objection portant sur un acte d’exécution, le Parlement n'a aucun pouvoir en la matière et la Commission n'a aucune obligation de tenir compte de ces objections.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié GHB614 (BCS-GHØØ2-5), consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du coton génétiquement modifié GHB614. Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.Cette objection portant sur un acte d’exécution, le Parlement n’a aucun pouvoir en la matière et la Commission n’a aucune obligation de tenir compte de ces objections.
Durée d’acceptation des certificats de vaccination délivrés au format du certificat COVID numérique de l’UE attestant l’achèvement du schéma de primovaccination
. – J’ai voté contre l’objection déposée par le groupe ECR sur la «Période d’acceptation des certificats de vaccination délivrés dans le format de certificat COVID numérique de l’UE indiquant l’achèvement des séries de vaccination primaire». Suite à la mise en place du certificat européen Covid-19, la Commission européenne a proposé un acte délégué visant à introduire une durée d’acceptation standard de 270 jours pour les certificats de vaccination attestant l’achèvement du schéma de primovaccination. Ces règles ne s’appliquent qu’aux certificats de vaccination utilisés dans le but de voyager dans l’UE. L’immunité à la Covid-19 conférée par un schéma de primovaccination étant limitée dans le temps, cette durée permet de limiter le risque de propagation du virus.
Une stratégie européenne pour l'énergie marine renouvelable
. – J'ai décidé de m'abstenir sur ce rapport relatif à une stratégie européenne pour l'énergie marine renouvelable. Si je soutiens l'idée que la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen doit augmenter dans les années à venir, je souhaite que ce développement se fasse en coordination avec les élus locaux et les populations voisines, le tout en pleine considération des impacts de ces technologies sur l'environnement, la biodiversité et les activités économiques existantes comme la pêche.Cet équilibre délicat ne se retrouve malheureusement pas dans le texte final qui appelle à une augmentation sans précédent de la production d'énergie éolienne en mer, sans mentionner suffisamment l'existence d'autres moyens de production d'énergie décarbonnée, comme le nucléaire.
Renforcer l’Europe dans la lutte contre le cancer - vers une stratégie globale et coordonnée
. – J’ai voté en faveur du rapport Renforcer l'Europe dans la lutte contre le cancer - vers une stratégie globale et coordonnée.Afin de faciliter la vie des malades et de ceux qui les accompagnent, le Parlement européen a décidé d’agir et de définir des priorités fortes : le droit à l’oubli, un véritable statut pour les aidants, la lutte contre les pénuries d’anticancéreux ou encore une meilleure prise en charge des coûts annexes liés à la maladie. Ce sont ces mesures essentielles que j’ai défendues tout au long de ces derniers mois et je me félicite de les retrouver dans le texte final. Ce plan d’action représente une réelle avancée dans la construction d’une Europe de la santé résiliente.Je me suis par ailleurs prononcée sur les amendements visant à encadrer la consommation excessive d’alcool. Si l’abus d'alcool fait bien entendu peser des risques sur la santé, il convient de prendre des mesures adaptées et proportionnées sans stigmatiser ce secteur qui participe de notre mode de vie.
Résolution sur les priorités de l’Union européenne pour la 66e session de la commission de la condition de la femme des Nations unies
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur les priorités de l’UE pour la 66e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies. Ce texte adresse des recommandations au Conseil en vue de la session de la Commission de la condition de la femme qui aura lieu du 14 au 25 mars 2022 et souligne la manière dont les femmes sont affectées par le changement climatique et les catastrophes naturelles. Ce texte propose par ailleurs de lutter contre ces impacts négatifs en mettant en place des mesures concrètes pour favoriser l‘autonomisation et la participation des femmes aux processus décisionnels.
Taxation des poids lourds pour l’utilisation de certaines infrastructures
. – J’ai voté en faveur de la directive Eurovignette qui a pour objet de faire payer aux poids lourds une redevance au kilomètre parcouru en fonction de leurs émissions plutôt, qu’une simple vignette annuelle basée sur le temps. Ce texte est important pour le réseau transeuropéen de transport (RTE-T) central, notamment pour les autoroutes lorraines, puisqu’il va permettre de mieux lutter contre les émissions de gaz à effet de serre tout en apportant une réponse aux questions liées à la congestion des routes et au financement des infrastructures routières.
Le rétrécissement de l’espace dévolu à la société civile en Europe
. – Je me suis abstenue sur le rapport DONATH sur le rétrécissement de l’espace dévolu à la société civile en Europe. Tout d’abord, je souhaite reconnaître le rôle majeur que jouent les organisations de la société civile à la promotion des valeurs de l’Union consacrées par l’article 2 du traité sur l’Union européenne. Toutefois, si je partage certains constats et propositions faites dans ce rapport, notamment celle d’inclure un chapitre dédié à la situation des organisations de la société civile dans le rapport annuel sur l’État de droit, je regrette plusieurs passages du texte, notamment ceux visant à restreindre, voire empêcher tout contrôle par les États membres des financements étrangers apportés aux ONG.
Le rôle de la culture, de l’éducation, des médias et du sport dans la lutte contre le racisme
. – J’ai voté en faveur du rapport YENBOU sur le rôle de la culture, de l’éducation, des médias et du sport dans la lutte contre le racisme. Ce rapport d’initiative permet de lister les discriminations répandues dans l'UE et aggravées par la pandémie. La culture, l'éducation, les médias et le sport jouent un rôle clef dans la lutte contre le racisme. Nous devons combattre toutes les formes de racisme exercées en ligne ou hors ligne!
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié GHB811 (BCS-GH811-4), consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du coton génétiquement modifié GHB811. Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est donc pas contraignant pour la Commission.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du colza génétiquement modifié 73496 (DP-Ø73496-4), consistant en ce colza ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – La Commission européenne a proposé de mettre sur le marché des produits contenant du colza génétiquement modifié 73496. Néanmoins, il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens.Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est donc pas contraignant pour la Commission.
Programme d'action de l’Union pour l'environnement (2021-2030)
. – J’ai voté en faveur du programme d’action général de l’Union à l’horizon 2030, qui place une nouvelle fois l’Union européenne en chef de file de la lutte pour la protection de l’environnement. Ce texte est l’aboutissement d’un processus législatif qui avait commencé le 14 octobre 2020 par la publication de la proposition de la Commission européenne visant à établir un cadre général pour la politique environnementale de l’Union européenne.À travers ce huitième programme d’action, il s’agit de coordonner et de soutenir la réalisation des objectifs environnementaux du pacte vert pour l’Europe, des objectifs de développement durable des Nations unies et des stratégies et initiatives connexes. Il est un outil de plus qui permettra d’atteindre trois grandes ambitions européennes en matière de climat: la préservation de la nature et de la biodiversité, la décarbonation de notre économie et la préservation de la santé humaine.
Approche intégrée de l’égalité des femmes et des hommes au Parlement européen – rapport annuel 2020
. – J’ai voté en faveur du rapport relatif à l'approche intégrée de l’égalité des femmes et des hommes au Parlement européen. Alors que les femmes sont encore en sous-effectif au sein de notre institution, ce texte vise à promouvoir leur intégration dans tous les domaines d’activité du Parlement européen. La résolution adoptée vise en outre, au niveau politique, à garantir leur représentation à chaque étape du processus législatif : au sein des commissions et délégations, mais également lorsqu’il s’agit d’assurer un meilleur équilibre dans la désignation des coordinateurs, rapporteurs et rapporteurs fictifs.
Résolution sur l’état de droit et les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne
. – J'ai voté en faveur de la résolution sur l’état de droit et les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, suite à la validation, par la juridiction européenne, du mécanisme de conditionnalité. Pour rappel, ce mécanisme vise à suspendre l'octroi de fonds européens s'ils sont utilisés de manière abusive par les États membres, en violation de l'état de droit. S’il est évident que le mécanisme devra à l’avenir s’appliquer et que le respect de l'état de droit est primordial pour nos institutions, j’en appelle au bon sens de la Commission. Dans un contexte de guerre, l’heure est à l’unité européenne. Il faut saluer les efforts remarquables que font aujourd’hui la Pologne et la Hongrie dans l’accueil des réfugiés ukrainiens.
Piles et déchets de piles
. – J'ai voté en faveur de la position du Parlement européen relative au règlement sur les batteries. L'objectif de ce règlement est triple : il s'agit de renforcer le fonctionnement du marché intérieur en garantissant des conditions de concurrence équitables, de promouvoir une économie circulaire et de réduire les incidences environnementales et sociales à toutes les étapes du cycle de vie des batteries.Alors que la transition environnementale augmente la présence des batteries dans notre quotidien, il m'apparaît indispensable d'assurer le développement d'une filière dédiée sur notre continent. L'harmonisation réglementaire en cours de la production, de la distribution, de la commercialisation et de la réutilisation des batteries vient ainsi initier une certaine autonomie européenne en la matière, à la fois ambitieuse sur les plans environnementaux et sociaux et capable d'imposer ses standards à la concurrence internationale.
Rapport 2020 sur la citoyenneté de l'Union: Donner aux citoyens les moyens d'agir et protéger leurs droits
. – J’ai voté en faveur du rapport TOOM sur le rapport 2020 sur la citoyenneté de l’Union et souhaitant donner aux citoyens les moyens d’agir et protéger leurs droits. Le paragraphe 10, que j’ai entièrement soutenu, concernait plus particulièrement la question de la fiscalité des travailleurs frontaliers. Les conventions bilatérales sont importantes pour les bassins de vie frontaliers et permettent de s’adapter aux problèmes spécifiques de chaque territoire. Cependant, pour résoudre les problèmes de double taxation, il m’apparaît opportun de renforcer la concertation au niveau européen entre les États membres intéressés pour éviter que les frontaliers ne soient les premières victimes des lacunes juridiques pouvant apparaître, parfois, dans ces conventions. Cela a par exemple été le cas récemment avec la convention fiscale franco-luxembourgeoise signée pour éviter une double imposition mais qui s'est traduite in fine par une double imposition.
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
. – J'ai voté en faveur du mandat pour une négociation en trilogue sur le texte en matière d'égalité de rémunération entre hommes et femmes. Le principe de l'égalité de rémunération est inscrit à l'article 157 du TFUE. Cependant, dans l'ensemble de l'Union européenne, l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes persiste et s'élève à environ 14 %, avec des variations importantes entre États membres. Ce rapport ambitieux vise à garantir une transparence salariale et un meilleur accès à la justice en cas de discriminations en matière de rémunération. Le Parlement européen souhaite, à travers la future directive, que les entreprises de plus de 50 employés fassent preuve d’une transparence totale en matière de rémunération et s’attaquent aux écarts salariaux via des plans d’action concrets. Si le rapport sur les salaires fait état d’un écart de rémunération entre les sexes d'au moins 2,5 %, les États membres seraient tenus de garantir que les employeurs, en coopération avec les représentants des travailleurs, procèdent à une évaluation conjointe des rémunérations et élaborent un plan d'action. Toutefois, il est nécessaire que l’écart de salaire soit mesuré aussi en fonction de critères qualitatifs tels que les qualifications, les compétences, la responsabilité et les conditions de travail.
Révision de la réserve de stabilité du marché pour le système d'échange de quotas d'émission de l'UE
. – J’ai voté en faveur de la révision de la réserve de stabilité du marché pour le système d'échange de quotas d'émission de l’Union européenne qui fait partie du paquet «Fit for 55». Il s’agit d’un plan d’action pour le climat dont l’objectif est de permettre à l’Union européenne d’atteindre ses objectifs de réduction de 55 % de ses émissions de gaz à d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et de neutralité carbone d’ici 2050. Dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission (SEQE) de l’UE, les entités réglementées achètent ou reçoivent des quotas d’émission qu’elles peuvent échanger entre elles en fonction des besoins. Une réserve de stabilité du marché, en place depuis 2019, vise à remédier au déséquilibre structurel entre l’offre et la demande de quotas sur le marché et à stabiliser le marché en supprimant les quotas excédentaires.
Protection des droits de l’enfant dans les procédures relevant du droit civil, du droit administratif et du droit de la famille
. – J’ai voté en faveur du rapport d’initiative concernant la protection des droits de l’enfant dans les procédures relevant du droit civil, du droit administratif et du droit de la famille. Toutes les mesures prises par les institutions publiques, en particulier dans les procédures judiciaires, ont des conséquences directes et indirectes pour l’enfant. Seul le critère de l’intérêt supérieur de l’enfant doit guider les décisions prises par les autorités. Il n’est pas concevable que la nationalité d’un des parents puisse lui permettre de primer sur l’issue de la décision au détriment, parfois, de l’intérêt de l’enfant. La proposition faite de créer un cadre de l’UE pour la protection des droits de l’enfant dans les litiges civils transnationaux est une bonne chose. Ensuite, la volonté d’adapter la justice aux enfants par exemple sur le droit d’être entendu par des professionnels formés va dans le bon sens. Chaque individu doit pouvoir bénéficier d’un accès à la justice adapté à son âge.
Orientations pour le budget 2023 - section III
. – Je me suis abstenue sur le rapport Stefanuta concernant les orientations pour le budget 2023. Chaque année, en amont de la publication du projet de budget par la Commission, le Parlement adopte ses orientations pour l’influencer. Le rapport Stefanuta appelle ici à renforcer le budget de nombreux programmes mais ne propose pas de pistes d’économies. Je partage, bien entendu, la condamnation ferme de l’invasion de l’Ukraine, la mise en œuvre des nouvelles ressources propres ou encore l’appel à des efforts financiers supplémentaires dans la transition verte. Toutefois, je regrette certains passages qui visent à avaliser la politique d’élargissement dans les pays des Balkans occidentaux ou encore l’intégration de la Roumanie-Bulgarie-Croatie dans l’espace Schengen.
Mise en œuvre d’actions d’éducation à la citoyenneté
. – Je me suis abstenue sur le rapport Ruiz-Devesa relatif à l'éducation civique. Ce texte comporte, en effet, plusieurs dispositions problématiques, notamment en ce qu'il estime que «des compétences partagées devraient être mises en place dans le domaine de l’éducation, au moins en ce qui concerne l’éducation civique». Je regrette tout d’abord qu’aucune définition ne soit donnée de l’éducation civique. Ensuite, je considère que l’éducation doit donc rester une compétence nationale, de telles compétences partagées ne peuvent être envisagées en vertu du principe de subsidiarité. Cependant, cela n’empêche en rien les États membres de se coordonner en matière d’éducation, notamment sur le rôle et le fonctionnement de l’Union européenne ou sur les matières fondamentales (mathématiques notamment). J’estime que l’Union européenne doit avant tout continuer à harmoniser ses règles en matière de reconnaissance mutuelle des diplômes afin de faciliter la liberté d’établissement et de prestation de services avant de vouloir élargir à tout prix ses compétences en matière d’éducation.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87769 × MON 89788, consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution concernant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié. Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées.Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n'est donc pas contraignant pour la Commission.
. – J’ai voté en faveur du texte permettant de contrebalancer les effets néfastes du Brexit sur l’accès aux soins des patients nord-irlandais, irlandais, chypriotes et maltais. En raison de liens historiques et économiques importants, Chypre, Malte et l’Irlande sont dépendants du Royaume Uni en ce qui concerne les produits pharmaceutiques. Selon les représentants de l’industrie pharmaceutique irlandaise, le rétablissement des frontières entre le Royaume-Uni et ses voisins présente un risque pour l’approvisionnement de 9 000 produits pharmaceutiques rien qu’en Irlande du Nord. Afin qu’un maximum de médicaments restent accessibles aux patients de ces pays, le Parlement européen a autorisé la mise en place de dérogations au protocole de retrait de Royaume-Uni de l’Union européenne. Elles s’appliqueront pour une durée de trois ans pour Malte, Chypre et l’Irlande et indéfiniment pour l’Irlande du Nord.
. – J’ai voté en faveur du texte permettant de contrebalancer les effets néfastes du Brexit sur l’accès aux soins des patients nord-irlandais, irlandais, chypriotes et maltais. En raison de liens historiques et économiques importants, Chypre, Malte et l’Irlande sont dépendants du Royaume-Uni en ce qui concerne les produits pharmaceutiques. Selon les représentants de l’industrie pharmaceutique irlandaise, le rétablissement des frontières entre le Royaume-Uni et ses voisins présente un risque pour l’approvisionnement de 9 000 produits pharmaceutiques rien qu’en Irlande du Nord. Afin qu’un maximum de médicaments expérimentaux (médicaments distribués pour la réalisation d’essais cliniques notamment) restent accessibles aux patients de ces pays, le Parlement européen a autorisé la mise en place de dérogations au protocole de retrait de Royaume-Uni de l’Union européenne. Elles s’appliqueront pour une durée de trois ans pour Malte, Chypre et l’Irlande et indéfiniment pour l’Irlande du Nord.
Résolution sur le droit à la réparation
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur le droit à la réparation. Cette résolution du Parlement invite à donner à l’industrie de la réparation, y compris aux réparateurs indépendants, et aux consommateurs, l’accès gratuit à l’information sur la réparation et l’entretien des produits. Elle souligne que les pratiques qui restreignent indûment le droit à la réparation ou conduisent à l’obsolescence pourraient être considérées comme des «pratiques commerciales déloyales».Différentes mesures visant à motiver les consommateurs à choisir la réparation plutôt que le remplacement sont également proposées dans le texte. Il peut s’agir de l’obligation de fournir un bien de remplacement pour la durée d’une réparation de certains produits, de l’extension des garanties ou encore de l’octroi de primes aux consommateurs qui choisissent de réparer. Je resterai attentive à la proposition législative qui sera faite fin 2022 par la Commission européenne sur le droit à la réparation. L’économie circulaire est un pilier important pour atteindre les objectifs fixés par le Pacte Vert.
Résolution sur la protection accordée par l’Union européenne aux enfants et aux jeunes qui fuient en raison de la guerre en Ukraine
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la protection accordée par l’Union européenne aux enfants et aux jeunes qui fuient en raison de la guerre en Ukraine. La Convention internationale des droits de l’enfants confère à chacun d’entre eux le droit d’être protégé de la violence et de ne pas subir la guerre. Les enfants réfugiés ukrainiens sont particulièrement vulnérables et sont exposés à de nombreux risques: trafic d’êtres humains, abus ou violences. Nous avons le devoir de les protéger. Pour cela, il faut les accueillir, les héberger, les soigner et leur garantir l’accès à l’éducation dans leur langue natale avec l’aide d’interprètes. Nous devons aussi leur assurer des canaux d’arrivée sécurisés en enregistrant tous les enfants ukrainiens présents sur le sol européen et en veillant à bien les informer sur leurs droits d’asile, dans un format adapté à leur âge.
Proposition de règlement du Conseil portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, abrogeant la décision du Conseil (76/787/ECSC, CEE, Euratom) et l’acte portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, annexé à cette décision
. – J'ai voté contre le rapport Ruiz Devesa portant sur la réforme de la loi électorale du Parlement européen. S'il est nécessaire de susciter l'intérêt des citoyens pour les questions européennes, les propositions faites risquent de provoquer l’effet inverse. La création de listes transnationales et d'une circonscription unique additionnée aux circonscriptions nationales aura pour effet de complexifier encore plus le processus électoral européen. Les membres élus sur les listes transnationales, sans ancrage territorial, courent le danger d'être déconnectés des réalités locales. Ils risquent par ailleurs de reléguer les députés élus sur la base des listes nationales au rang de "députés européens de seconde zone". Plus on crée de structures et niveaux, moins les citoyens comprennent le fonctionnement de l'UE.
Polluants organiques persistants
. – J’ai voté en faveur du rapport sur la modification des annexes IV et V du règlement (UE) 2019/1021 du Parlement européen et du Conseil concernant les polluants organiques persistants. Les polluants organiques persistants sont un groupe de composés organiques qui ont des propriétés toxiques, persistent dans l’environnement, s’accumulent dans les chaînes alimentaires et présentent un risque pour la santé humaine et l’environnement. La proposition votée au Parlement européen vise à mettre à jour la liste des substances couvertes par le règlement en y ajoutant de nouveaux éléments et à durcir les valeurs limites de concentration pour cinq substances qui figuraient déjà sur la liste afin de tenir compte des progrès scientifiques et techniques.
Le plan d’action de l’UE sur l’agriculture biologique
. – J’ai voté en faveur du rapport d’initiative relatif à un plan d’action pour le développement de la production biologique dans l’Union européenne. Il vise à assurer le développement plus large de cette production dans l’Union européenne. Ce plan est prévu dans le cadre de la stratégie «De la ferme à l’assiette». Actuellement, 8,5 % de la surface agricole de l’UE est consacrée à l’agriculture biologique. Les chiffres varient largement d’un État membre à l’autre (entre 25 % et 0,5 %) et peuvent également être assez variables d’une région à l’autre au sein d’un même État. En France la part de la production biologique s’élèverait à environ 9,5 % de notre production agricole totale.Il s’agit dans l’ensemble d’un rapport équilibré, qui néanmoins ne condamne pas la production conventionnelle. Il n’existe pas de politique environnementale valable sans le concours des agriculteurs.
Rapport sur l'intelligence artificielle à l'ère du numérique
. – J’ai voté en faveur du rapport sur l’intelligence artificielle à l’ère du numérique. L’Union européenne risque de voir les futures techniques d’IA se développer à l’étranger si rien n’est fait sur notre continent. Cette technologie peut nous apporter croissance et innovation dans des secteurs clefs, tels que l’industrie ou la santé. Elle peut aussi avoir des répercussions positives sur notre compétitivité et notre vie au quotidien. Cependant, elle est aussi un immense défi en termes de normes éthiques, de responsabilité et de transparence pour garantir le plein respect des valeurs européennes et la confiance des citoyens en cette évolution technologique.
Résolution sur le suivi des conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe
. – Je me suis abstenue sur la résolution sur le suivi de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Cette résolution fait suite à la dernière plénière de la Conférence au cours de laquelle ont été adoptées plus de 300 propositions élaborées conjointement par les citoyens et les représentants des institutions. Certaines de ces propositions telles que l’inclusion de la santé dans le cadre des compétences partagées de l’Union constituent des avancées considérables, notamment à la suite de la crise sanitaire. Je m’oppose, en revanche, à d’autres suggestions comme celle portant sur l’abolition du vote à l’unanimité au Conseil. Cette mesure aurait pour effet de décrédibiliser l’Union européenne dans des domaines où elle doit parler d’une seule voix, comme les politiques de sécurité et de défense.
Renforcement du mandat d'Europol: coopération avec des parties privées, traitement de données à caractère personnel, et appui à la recherche et l'innovation
. – J’ai voté en faveur du nouveau mandat d’Europol. Ce nouveau mandat prévoit notamment une coopération efficace avec les parties privées afin de recevoir des données à caractère personnel directement de la part de parties privées et d’analyser ces données pour identifier les États membres qui pourraient ouvrir des enquêtes sur des crimes. Un rôle de soutien pour Europol dans l’émission d’alertes d’information sur les combattants terroristes étrangers est aussi ajouté, Europol peut désormais proposer aux États membres d’introduire dans le système d’information Schengen les informations reçues des pays tiers sur les suspects et les criminels, en particulier les combattants étrangers. La coopération sera aussi renforcée avec les pays tiers, tout comme la coopération avec le Parquet européen.
. – J’ai voté en faveur de la procédure d'urgence relative au projet de règlement 2019/6 concernant les règles transitoires sur l'emballage et l'étiquetage des médicaments vétérinaires. Le projet de règlement proposé vise à introduire une période de transition de cinq ans avec effet rétroactif au 28 janvier 2022 (date d’entrée en vigueur du règlement 2019/6), soit jusqu’au 29 janvier 2027, pour la mise sur le marché des médicaments vétérinaires respectant les nouvelles dispositions relatives à l’emballage et à l’étiquetage. Cette disposition vise à éviter toute rupture dans la chaîne d’approvisionnement afin de permettre aux médicaments vétérinaires qui ne respecteraient pas les nouvelles dispositions relatives à l’emballage et à l’étiquetage de continuer à être commercialisés et ainsi laisser le temps à l’industrie de s’adapter.
Politique de concurrence - rapport annuel 2021
. – J’ai voté en faveur du rapport annuel 2021 sur la politique de concurrence. Les règles de concurrence doivent être révisées pour les adapter à l'ère numérique, à ce titre, une expertise scientifique et technique doit être développée au sein des services de la Commission. J’espère également une proposition rapide de la nouvelle définition du marché pertinent. Sur les fusions-acquisitions, il est primordial de prendre en compte l’impact de la mise en commun des données par les entreprises. Les règles relatives aux aides d'État doivent être assouplies pour aider les entreprises de l'UE affectées par les sanctions contre la Russie. Le rapport évoque également le règlement VBER.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la reprise des auditions en cours au titre de l’article 7, paragraphe 1, du traité de l’UE en ce qui concerne la Pologne et la Hongrie. Le Parlement européen doit poursuivre sa mission de surveillance, par le biais des auditions, pour analyser les risques de violation des valeurs européennes. Ce sujet est fondamental pour l’unité européenne, particulièrement en raison du contexte actuel. Le Conseil doit faire preuve d’un véritable engagement dans la défense de ces valeurs, notamment en adressant des recommandations aux États concernés. Bien que le respect de l’état de droit et des valeurs européennes soit nécessaire au bon fonctionnement de l’Union européenne, il faut faire preuve d’équilibre. Un conflit majeur a lieu aux portes de l’Europe et il faut saluer le rôle majeur que joue la Pologne dans l’accueil des réfugiés Ukrainiens.
. – J’ai voté en faveur du rapport sur le système d’échange de quotas d’émission (l’ETS). Il constitue la pierre angulaire du paquet climat ayant pour objectif de diminuer d’au moins 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. La proposition de révision de l’ETS renforce et dynamise la contribution de l'industrie, des secteurs de l'énergie, des transports maritimes et routiers et des bâtiments vers l'objectif du pacte vert.Je regrette profondément le rejet de ce texte, qui entraîne également l’ajournement de deux dossiers interdépendants: le Fonds social pour le climat et le MACF. En effet, les groupes politiques n’ont pas trouvé de compromis au sujet de la fin progressive des quotas gratuits. Mon vote en faveur de la fin des quotas gratuits en 2034 renforçait de manière réaliste la proposition de la Commission qui visait 2036. Cette date traduit notre volonté de voir le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) démontrer pleinement son efficacité avant de mettre définitivement fin à ces quotas.Je resterai particulièrement attentive à la renégociation de ces textes renvoyés pour examen en commission parlementaire.
Révision du système d'échange de quotas d'émission de l'UE pour l'aviation
. – J’ai voté en faveur du rapport sur l’ETS Aviation prévoyant d’étendre le système d’échange de quotas d’émission (ETS) de l’Union européenne aux émissions de tous les vols d’avion au départ d'un aéroport situé dans l'Espace économique européen vers des pays tiers.Je regrette qu’une concurrence loyale entre compagnies aériennes européennes et non européennes n’ait pas été davantage préservée. Lorsqu’un vol nécessite une correspondance, nous devons éviter qu’un transfert via un hub non européen ne devienne plus attractif qu’un transfert par un aéroport européen.D’autre part, j’ai défendu lors des votes la protection de notre continuité territoriale. Je me félicite donc de la position du Parlement en faveur d’une dérogation à l’ETS jusqu’en 2030 pour les vols entre les États membres et leurs régions ultrapériphériques, ainsi qu’entre les régions ultrapériphériques entre elles.
Normes d'émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes
. – L'objectif de commercialisation de 100% de véhicules neufs "zéro émission" à l'horizon 2035 me laisse perplexe. Tout d'abord, il me faut rappeler que ce texte est un mandat de négociations permettant d'ouvrir les négociations avec les Etats membres. Il n'est donc pas définitif.Ensuite, si je soutiens pleinement l'objectif d'électrification de la flotte de véhicules européenne, j'aurais préféré que la cible soit 90%, telle que proposée par le PPE. Une marge de 10% aurait permis aux constructeurs de continuer à développer des véhicules thermiques à faibles émissions (hybrides par exemple) dans le cas où nous ne serions pas prêts pour une électrification totale en 2035. L'incertitude au regard des véhicules électriques est grande: Produirons-nous suffisamment d'électricité propre? Disposerons-nous de suffisamment de bornes de recharge? Serons-nous en bons termes avec la Chine dont les ressources sont indispensables à la fabrication des batteries?Enfin, je condamne fermement l'adoption d'amendements exemptant Ferrari et les petits constructeurs de contraintes environnementales jusqu'en 2036, là où les autres constructeurs devront graduellement s'y plier dès 2025.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai voté en faveur de la résolution portant sur l’État de droit et l’approbation éventuelle du plan de relance national polonais. Il est essentiel d’apporter un soutien financier au Gouvernement polonais qui subit les conséquences de la guerre en Ukraine et fait œuvre de solidarité, notamment en accueillant un grand nombre de réfugiés ukrainiens. Pour autant, nous devons rester fermes lorsqu’il s’agit de protéger nos valeurs et nous assurer que les fonds européens ne seront pas versés à la Pologne tant qu’elle n’aura pas effectivement mis en œuvre les réformes du pouvoir judiciaire demandées par la Commission.
Le droit d'initiative du Parlement
. – J’ai voté en faveur du rapport sur le droit d’initiative du Parlement européen. Le Parlement européen est la seule institution démocratiquement et directement élue par les citoyens. Cependant, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des systèmes constitutionnels des États membres, il ne dispose pas d'un droit d’initiative législative direct et général. En tant que représentants des citoyens européens, il est nécessaire que les eurodéputés puissent décider de l’agenda politique des institutions et ainsi refléter les priorités de leurs électeurs.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai voté en faveur de la résolution portant sur les menaces contre le droit à l’avortement dans le monde et sur l’éventuelle remise en cause du droit à l’avortement aux États-Unis par la Cour suprême. Nous devons encourager le gouvernement américain à, d’une part, soutenir le droit à l’avortement, et d’autre part, intensifier ses efforts pour garantir un accès légal et sûr à l’interruption volontaire de grossesse. L’avortement fait partie intégrante des soins de santé, c’est pourquoi sa restriction pourrait avoir de graves répercussions sur le bien-être ainsi que sur la vie des femmes. Je suis fortement préoccupée par le recul, constaté depuis quelques années, des législations nationales en la matière. Nous le savons, interdire l’avortement n’en diminue pas l’ampleur. Un accès sûr et légal doit donc être la norme afin de lutter contre la pratique des avortements clandestins.
Résolution sur la convocation d’une convention pour la révision des traités
. – Je me suis abstenue sur la résolution portant sur la convocation d’une convention pour la révision des traités. Si je suis évidemment favorable à une révision de nos textes fondateurs afin de tirer les leçons des crises auxquelles l’Union a fait face, comme la pandémie ou la guerre en Ukraine, la révision des traités n’est pas une question à prendre à la légère. La modification de nos traités nécessite un processus organisé, réfléchi et rigoureux, qui doit par ailleurs respecter les conditions posées à l’article 48 du traité UE. Précipiter une prise de position du Parlement européen sans réelle consultation est discutable, en particulier sur des questions cruciales pour l’équilibre institutionnel telles que le changement des règles de vote au sein du Conseil.
Résolution sur un nouvel instrument commercial visant à interdire les produits issus du travail forcé
. – Par cette résolution, que j’ai soutenue, le Parlement européen a souhaité s’exprimer sur l’initiative à venir de la Commission européenne, qui bannira du marché européen les produits fabriqués par le travail forcé. En plus du problème éthique évident que ce phénomène pose, il s’agit également d’un problème de compétitivité pour nos entreprises. Comment, en effet, pourraient-elles produire moins cher que des concurrents qui ne payent pas leur main-d’œuvre? Les consommateurs que nous sommes choisissent ensuite logiquement les produits les moins chers et ne peuvent se rendre compte de la filière qu’ils soutiennent car l’information est introuvable. À l’avenir, sur demande des autorités, les entreprises devront fournir les informations dont elles disposent sur leurs chaînes d’approvisionnement. S’il est avéré qu’elles-mêmes ou leurs filiales recourent au travail forcé, elles ne pourront plus commercialiser leurs produits en Europe.
. – J’ai voté en faveur de la révision du système d’échange de quotas, l’un des textes fondateurs du paquet Climat qui nous permettra d’atteindre notre objectif de réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.Chaque année, l’Union européenne détermine une quantité maximale de gaz à effet de serre – quotas – pouvant être émise sur notre continent. Ces quotas sont ensuite distribués aux entreprises. Celles-ci décident alors d’utiliser l’intégralité de leurs quotas ou de les revendre aux entreprises les plus polluantes. Il existait toutefois une exception à ce système d’échange. Pour ne pas pénaliser les secteurs clefs de notre économie soumis à concurrence internationale, comme le ciment ou la sidérurgie, certaines entreprises très polluantes bénéficiaient de quotas supplémentaires gratuits. La mise en place de la taxe carbone aux frontières qui doit mettre fin à la concurrence déloyale, justifie donc la suppression progressive de ces quotas gratuits.Cette révision implique également la création d’un deuxième système d’échange de quotas couvrant les émissions issues du chauffage des bâtiments et du transport routier. Ce système ne s’appliquera dans un premier temps qu’aux bâtiments commerciaux et aux activités commerciales de transport routier, à partir de 2025.
Fonds social pour le climat
. – J’ai voté en faveur du Fonds social pour le climat qui permettra d’accompagner les ménages les plus vulnérables pour faire face aux coûts de la transition énergétique. Il ne faudra laisser personne sur le bord du chemin.Ce Fonds sera lié au futur système d’échange de quotas couvrant les émissions issues du chauffage des bâtiments et du transport routier. Il servira à financer des investissements dans l’efficacité énergétique, la décarbonation et le transport durable et, sous forme de plans climat sociaux nationaux, à soutenir des mesures d’aides directes de soutien aux ménages. Il fera l’objet, d’une part, de mesures temporaires de soutien direct aux revenus (comme une réduction des taxes) pour faire face à l’augmentation des prix et, d’autre part, d’investissements structurels à long terme (comme la rénovation des bâtiments).
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
. – Fidèle à notre promesse de 2019, j’ai soutenu la position du Parlement relative à la taxe carbone aux frontières. Le principe est simple : il s’agit de mettre fin à la concurrence déloyale en taxant les importations de certains biens en provenance de l’extérieur de l’Union qui ne respectent pas nos normes environnementales. De cette manière, les industries européennes qui, elles, sont tenues de respecter ces normes, sont préservées et d’éventuelles délocalisations sont évitées. C’est donc avec surprise que j’ai constaté que les députés du Rassemblement national ont refusé de soutenir ce texte et donc de protéger notre industrie.Avec mon groupe politique, le PPE, nous avons par ailleurs gagné un arbitrage important sur le point faible de cette taxe carbone: la protection des exportations européennes. Les normes environnementales de plus en plus exigeantes augmentent en effet les coûts de production sur notre continent. Une taxe carbone aux frontières renchérit les importations pour les mettre sur un pied d’égalité avec les produits européens, mais l’inverse n’est pas vrai. Afin de rééquilibrer cette situation, les produits européens destinés à l’export seront exemptés de certaines exigences liées au marché européen du carbone (ETS), assurant ainsi leur compétitivité à l’étranger.
Résolution sur le statut de pays candidat de l’Ukraine, de la République de Moldavie et de la Géorgie
. – J’ai voté en faveur de la résolution appelant les chefs d'État et de gouvernement à accorder «sans délai» le statut de candidat à l'UE à l'Ukraine et à la République de Moldavie. Ce statut de candidat est une première étape qui ne préjuge en rien de l’adhésion finale. Celle dernière ne pourra aboutir que si les pays candidats remplissent des conditions économiques, ou de gouvernance comme le respect de l’État de droit. La Géorgie ne s’est, quant à elle, pas vu reconnaitre le statut de candidat. Elle doit encore progresser sur certaines réformes, notamment liées à la liberté de la presse ou la justice. L’adhésion à l'UE doit rester un processus structuré et fondé sur le mérite. Il exige le respect des critères d'adhésion à l'Union et dépend de la mise en œuvre effective des réformes nécessaires.
Certificat COVID numérique de l’UE - citoyens de l'Union
. – J’ai voté en faveur de l’accord conclu le 13 juin, lequel vise à prévenir les restrictions à la libre circulation dans l’UE en cas d’apparitions de nouveaux variants ou d’autres menaces liées à la pandémie. Les règles actuelles, qui devaient arriver à expiration le 30 juin 2022, sont donc prolongées jusqu’au 30 juin 2023.Le certificat européen COVID-19 a pour but de faciliter la libre circulation des ressortissants de l’UE d’un pays à l’autre. Le certificat prouvera qu’une personne a été vaccinée contre la COVID-19, qu’elle a reçu un résultat négatif à un test de dépistage ou qu’elle a guéri de la COVID-19. Il représente un véritable intérêt économique, permet de relancer le tourisme et pose des bases communes pour tous les États membres. C’est la réponse européenne pour mettre fin au patchwork de règles différentes, de quarantaines ou autres restrictions particulières qu’ont trop longtemps subies les citoyens européens. Il en va maintenant de la responsabilité de chaque État membre de mettre ce certificat en application, en veillant à son caractère nécessaire et proportionné en cas d’imposition de mesures restrictives supplémentaires.
Certificat COVID numérique de l’UE - ressortissants de pays tiers
. – J’ai voté en faveur de l’accord conclu le 13 juin, lequel vise à prévenir les restrictions à la libre circulation dans l’UE en cas d’apparitions de nouveaux variants ou d’autres menaces liées à la pandémie. Les règles actuelles, qui devaient arriver à expiration le 30 juin 2022, sont donc prolongées jusqu’au 30 juin 2023.Le certificat européen COVID-19 a pour but de faciliter la libre circulation des ressortissants de l’UE d’un pays à l’autre. Le certificat prouvera qu’une personne a été vaccinée contre la COVID-19, qu’elle a reçu un résultat négatif à un test de dépistage ou qu’elle a guéri de la COVID-19. Il représente un véritable intérêt économique, permet de relancer le tourisme et pose des bases communes pour tous les États membres. C’est la réponse européenne pour mettre fin au patchwork de règles différentes, de quarantaines ou autres restrictions particulières qu’ont trop longtemps subies les citoyens européens. Il en va maintenant de la responsabilité de chaque État membre de mettre ce certificat en application, en veillant à son caractère nécessaire et proportionné en cas d’imposition de mesures restrictives supplémentaires.
Objection, conformément à l’article 112, paragraphes 2 et 3, concernant la désignation d'antimicrobiens ou de groupes d'antimicrobiens réservés au traitement de certaines infections chez l’homme
. – Cette objection avait pour objectif de s’opposer au règlement d’exécution établissant une liste d’antibiotiques devant être réservés à l’humain. C’est un sujet majeur de santé publique : la résistance aux antibiotiques est à l’origine de 33 000 décès par an en Europe et 700 000 dans le monde.J’ai toutefois décidé de voter contre cette objection car il m’est apparu que cette liste respecte les critères définis pour établir un équilibre entre la lutte contre la résistance aux antibiotiques chez l’humain et la préservation de la santé animale. Ils sont au nombre de trois : importance du médicament pour la santé humaine, risque de transmission de la résistance et caractère non essentiel de l’antimicrobien pour la santé animale.Si certains de mes collègues auraient souhaité que la liste restreigne davantage l’accès des animaux aux antibiotiques, j’ai préféré me fier aux avis scientifiques, notamment de l’OMS et de l’EMA et en suis arrivée à la conclusion qu’une restriction encore plus importante de l’usage des antibiotiques pour les animaux augmenterait les risques de zoonoses et nuirait au bien-être animal.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié DP4114 × MON 810 × MIR604 × NK603 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques DP4114, MON 810, MIR604 et NK603, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution concernant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié. Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées.Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n'est donc pas contraignant pour la Commission.
Résolution sur la décision d’exécution (UE) 2022/797 de la Commission du 19 mai 2022 autorisant la mise sur le marché de produits contenant le maïs génétiquement modifié NK603 × T25 × DAS-40278-9 et sa sous-combinaison T25 × DAS-40278-9, consistant en ce maïs et sa sous-combinaison ou produits à partir de ceux-ci, conformément au règlement (CE) no 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution concernant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié. Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées.Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), effectue des analyses plus poussées que celles de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et n’a pu garantir l’innocuité de ces produits. La mise sur le marché de cet OGM pourrait ainsi représenter un risque pour la santé.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n'est donc pas contraignant pour la Commission.
Rapport sur la mise en œuvre de la facilité pour la reprise et la résilience
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la mise en œuvre de la facilité pour la reprise et la résilience, aussi appelé plan de relance européen. Il vise à atténuer les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 en fournissant des subventions et des prêts aux États membres pour un total de 750 milliards d'euros répartis entre États membres. L’octroi d’un tel financement implique le respect de conditions spécifiques, tels qu'un pourcentage minimum d'investissements dans des projets environnementaux (37%) ou digitaux (20%). Le respect de l'état de droit est également un préalable au versement des fonds comme le rappelle la résolution à propos des cas hongrois ou polonais.
Rapport sur le rapport 2021 de la Commission concernant le Monténégro
. – Je me suis abstenue sur le rapport de l’année 2021 sur le Monténégro. Si le Monténégro est le pays le plus avancé sur la voie de l’adhésion, de nombreuses réformes restent à mettre en œuvre, notamment en ce qui concerne les droits fondamentaux et en particulier la lutte contre les discriminations, la liberté d’expression, en matière de criminalité organisée et de corruption. Enfin, alors que nos valeurs européennes sont menacées par certains de nos propres États membres, la priorité devrait être de mettre fin à ces violations internes et non pas de mener une course effrénée vers l’élargissement.
. – J'ai voté en faveur de l'accord de trilogue visant à réguler les services numériques (Digital Service Act ). Avec le DSA, les citoyens seront mieux protégés. Les GAFAM vont devenir plus responsables des contenus qu’ils hébergent. Lorsqu’ils opéreront sur le territoire européen, tous les moteurs de recherche et les réseaux sociaux devront supprimer les contenus illégaux et dangereux, les discours de haine, les contrefaçons ou produits dangereux. Cette loi permettra de saisir l’autorité nationale compétente afin de faire retirer plus rapidement et dans un délai strict les contenus hébergés sur les réseaux sociaux ou les produits illégaux vendus en ligne. Le DSA est un texte historique pour qu'internet ne soit plus une zone de non-droit.
Législation sur les marchés numériques
. – J'ai voté en faveur de l'accord de trilogue visant à réguler les marchés numériques (Digital Market Act). Avec le DMA, les entreprises seront mieux protégées des comportements abusifs des grandes plateformes en ligne. Finis les Google, Amazon ou Apple qui abusent de leurs positions dominantes pour mettre automatiquement en avant leurs produits ou vous empêcher d’installer des boutiques d’applications concurrentes à l’AppStore ou au Playstore. Il s’agit ainsi de protéger les plus petits acteurs du numérique afin que le marché européen reste compétitif et innovant. Il était urgent de réguler au niveau européen les grandes plateformes.
La pauvreté des femmes en Europe
. – J’ai voté en faveur de la résolution évoquant les pistes d’amélioration visant à éradiquer la pauvreté des femmes en Europe. L’inégalité salariale au sein de l’Union européenne est en moyenne de 13 % et la pauvreté, qui a augmenté ces dernières années, touche davantage les femmes que les hommes. Nous devons être particulièrement attentifs aux effets pervers que peut avoir la pauvreté dans certains ménages. Si les violences à l’égard des femmes, notamment conjugales, existent dans tous les milieux, les femmes qui disposent de peu de ressources et qui dépendent économiquement de leur conjoint ont encore plus de difficultés à s’en sortir. Pour aider ces femmes, nous devons agir au niveau européen en faisant de la violence fondée sur le genre un nouveau domaine de criminalité et en créant des structures de prise en charge globale, de la mise à l’abri au soutien judiciaire.
Vers une action européenne commune en matière de soins
. – J’ai voté en faveur du rapport « Vers une action commune en matière de soins ». Le texte propose une série de recommandations visant à garantir des services de soins de qualité accessibles à tous et abordables. Il aborde également la question des conditions de travail décentes et l'accès à la protection sociale. De nombreuses actions législatives et non législatives sont proposées, notamment la création d'un programme européen pour les aidants informels.Ce rapport envoie un message fort en faveur de la reconnaissance du rôle essentiel des aidants informels. Je me battrai pour qu' un statut spécifique soit créé à leur égard avec l'introduction de congés spéciaux, l’accès à des formations ainsi que la création d’un réseau de soutien. C'était une de mes priorités dans le plan cancer adopté en mars 2022.
Modification de l’«acte délégué relatif au volet climatique de la taxinomie» et de l’«acte délégué relatif aux informations à publier en lien avec la taxinomie»
. – J’ai décidé de soutenir l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie, cette règlementation qui liste les énergies durables afin d’y orienter les investissements privés. Le nucléaire est la seule solution pour faire face à l’augmentation de la demande européenne en électricité dans les prochaines années. Ce choix va nous permettre de diminuer notre dépendance à l’égard des producteurs hors UE tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. Comme les experts du GIEC et de la Commission européenne l’ont confirmé, la transition écologique ne se fera pas sans compléter les renouvelables par du nucléaire. Je regrette cependant l’inclusion du gaz dans la taxonomie. S’il est certain que le gaz est une énergie fossile dont il faut à terme se débarrasser, les conditions pour qu’il puisse être défini comme durable sont extrêmement nombreuses et strictes et permettront à certains États de diminuer leurs émissions durant une période de transition s’étalant jusqu’à 2030.
Discrimination intersectionnelle dans l’Union européenne: situation socio-économique des femmes d’origine africaine, du Moyen-Orient, latino-américaine et asiatique
. – Je me suis abstenue sur la résolution portant sur la discrimination intersectionnelle dans l’UE et la situation socio-économique des femmes d’origine africaine, du Moyen-Orient, latino-américaine et asiatique. Je regrette que ce rapport porte un discours au prisme uniquement identitaire. S’il ne faut pas nier la réalité de la discrimination intersectionnelle, parler de pratiques structurelles, institutionnelles et systémiques est caricatural. Ces discours ne font qu’alimenter l'anti-vivre-ensemble et créent des comportements de méfiance systématique à l’égard des institutions.
Carburants d'aviation durables («ReFuelEU Aviation»)
. – La lutte indispensable contre le changement climatique nous oblige à diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans différents secteurs, dont l’aviation. J’ai donc voté en faveur de ce texte, qui vise à accélérer le développement du carburant durable dans l’Union européenne dans l’aviation. C’est une position ambitieuse qui contraindra les avions à voler avec 85 % de carburants durables à l’horizon 2050. Ces derniers devront respecter des critères stricts et aucun carburant ne pourra, par exemple, être issu de cultures destinées à l’alimentation ou contenir de l’huile de palme.
Résolution sur la décision de la Cour suprême des États-Unis de remettre en cause le droit à l'avortement aux États-Unis, et nécessité de protéger ce droit ainsi que la santé des femmes, y compris dans l'Union européenne
. – Le Parlement européen s’est prononcé sur la décision de la Cour suprême des États-Unis qui remet en cause le droit à l’avortement aux États-Unis. L’avortement fait partie intégrante des soins de santé, c’est pourquoi sa restriction pourrait avoir de graves répercussions sur le bien-être ainsi que sur la vie des femmes. Je suis fortement préoccupée par le recul, constaté depuis quelques années, des législations nationales en la matière. Nous le savons: interdire l’avortement n’en diminue pas l’ampleur. Un accès sûr et légal doit donc être la norme afin de lutter contre la pratique des avortements clandestins. Alors que 14 États américains ont déjà interdit l’avortement ou sont en passe de le faire, nous devons encourager le gouvernement fédéral à soutenir le droit à l’avortement, mais aussi à intensifier ses efforts pour garantir un accès légal et sûr à l’interruption volontaire de grossesse. J’ai donc voté en faveur de la résolution, qui défend le droit à l’avortement.
Nouvelle stratégie de l'Union européenne pour les forêts pour 2030 – Gestion durable des forêts en Europe
. – J’ai voté en faveur de la nouvelle stratégie pour les forêts pour 2030. Après un été dévastateur pour nos forêts et nos territoires, l’heure est à la mobilisation pour mieux les protéger. Celle-ci repose sur deux piliers:- Un pilier environnemental: les forêts abritent de la biodiversité, stockent du carbone et offrent des solutions audacieuses en matière de bioénergie.- Un pilier économique: nos forêts créent de l’emploi partout en Europe, notamment dans le Grand Est où 55 000 personnes les entretiennent et les valorisent.Je me félicite de l’adoption de ce rapport car, s’il s’agit d’un texte non législatif, il permettra de fixer un cap sur les objectifs de la politique forestière des États membres.
Règlement sur la déforestation
. – Je me suis prononcée en faveur du rapport sur les exportations et la mise à disposition sur le marché de l'Union de certaines matières premières et de produits associés à la déforestation et à la dégradation des forêts. Le projet de règlement permettrait de s’assurer que les produits importés dans l’Union européenne et exportés depuis l’Union européenne n’ont pas engendré de déforestation ou de dégradation des forêts. Le texte inclut notamment le principe de diligence raisonnée obligatoire pour les entreprises importatrices et exportatrices de plusieurs produits à risque de déforestation comme le café, le cacao, l’huile de palme, le soja, le bœuf, le bois, ou encore le caoutchouc.Avec cette législation pionnière, l’Union européenne prend ses responsabilités en matière de lutte contre la déforestation. Pour lutter contre le réchauffement climatique, les forêts sont essentielles pour capter le carbone. Il est donc nécessaire de les préserver.
Directive sur l'efficacité énergétique
. – J'ai voté en faveur de ce texte relatif à l'efficacité énergétique, qui combine les enjeux environnementaux, économiques et géopolitiques. Il s'agit notamment de mettre en œuvre la volonté de la Commission européenne de doubler les taux de rénovation des bâtiments au cours des dix prochaines années, ce qui permettrait la rénovation de 35 millions de bâtiments et la création de 160 000 emplois verts à l'horizon 2030, mais aussi la réduction de notre dépendance à l'énergie russe utilisée pour nous chauffer.Alors que ce sont trop souvent les plus modestes d'entre nous qui sont concernés par la précarité énergétique, je soutiens tout particulièrement l'obligation faite aux États membres de rénover chaque année 3 % des bâtiments publics, incluant les parcs de logements sociaux. L'entrée en vigueur d'une telle mesure changera concrètement le quotidien de millions de citoyens européens et des plus de 5 millions de ménages français qui ne parviennent pas à se chauffer convenablement.
Salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne
. – J'ai voté en faveur de l'accord de trilogue relatif à la directive européenne sur les salaires minimaux adéquats dans l'UE. Il ne s’agit pas ici d’établir un smic unique pour tous les États européens. Le but est de favoriser la mise en place de salaires décents dans chaque État membre en fonction de critères nationaux afin de mieux protéger nos travailleurs et d’éviter le dumping social.
Directive sur les énergies renouvelables
. – Je me suis abstenue sur le texte relatif au développement des énergies renouvelables. Il s'agit ici de la position du Parlement européen permettant d’ouvrir les négociations avec les États membres. Il n’est donc pas définitif et reviendra au Parlement européen une fois que les négociations auront abouties. Si je soutiens fortement le développement des énergies renouvelables, je regrette l’empiètement sur la liberté des États membres à déterminer leur mix énergétique.Le texte précise que la Commission doit élaborer une stratégie d’importation d’hydrogène. S’il sera certainement pertinent d’utiliser l’hydrogène pour certains usages - comme les secteurs des transports aérien et maritime -, il semble risqué pour l'environnement d'affirmer que produire de l’hydrogène sur le continent africain - à l'aide de grandes quantités d'eau - puis de le transporter en Europe - par voie maritime après l’avoir transformé en ammoniac - en fasse un vecteur énergétique dit «renouvelable».Grâce au nucléaire, la France produit une énergie bas carbone. Elle ne peut donc se voir soumise aux mêmes contraintes que certains pays qui continuent à recourir massivement à des centrales à charbon.
Existence d’un risque clair de violation grave par la Hongrie des valeurs sur lesquelles l’Union est fondée
. – Je me suis abstenue sur le rapport intérimaire constatant l’existence d’un risque clair de violation grave, par la Hongrie, des valeurs sur lesquelles l’Union est fondée. Si le rapport mentionne un certain nombre d'éléments factuels, il s'appuie parfois sur des sources non officielles dont l'objectivité peut, dès lors, être remise en cause. De même, il ne prend pas assez en considération les dernières réformes annoncées par le gouvernement hongrois afin de se conformer aux recommandations de la Commission en matière d’état de droit. Le Parlement devrait, lorsque nos valeurs sont en jeu, faire preuve de la plus grande objectivité. Si certains comportements nuisent clairement à l'état de droit en Hongrie et restreignent par exemple la liberté des médias ou favorisent la corruption, d'autres situations exposées dans ce rapport ne relèvent pas d'une violation des valeurs sur lesquelles l'Union est fondée et pourraient même s'appliquer à de nombreux pays européens. Pour ne pas nuire à l'état de droit, il faut le défendre et le protéger de manière objective et en laissant de côté les intérêts politiques visant à ne cibler que certains pays et pas d'autres.
Situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne en 2020 et 2021
. – J’ai voté en faveur du rapport sur la situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne en 2020 et en 2021. Ce rapport revient en particulier sur les conséquences des mesures liées à la COVID-19 sur la démocratie et les libertés fondamentales. Le rapport revient également sur la violence fondée sur le genre en évoquant le recul des droits des femmes et des filles ou dénonce les États membres non signataires de la convention d’Istanbul. Toutefois, certains passages relatifs à l’usage excessif de la force ou à la gestion des frontières extérieures de l’UE vont trop loin et remettent clairement en cause nos forces de surveillance et d’intervention.
Régions frontalières de l’UE: des laboratoires vivants de l’intégration européenne
. – J'ai voté en faveur du rapport Omarjee sur les régions frontalières de l’UE comme laboratoires vivants de l’intégration européenne. Les régions frontalières représentent plus de 40 % du territoire de l’Union et constituent un espace de vie pour plus de 150 millions de citoyens européens. Cependant, elles sont encore trop souvent confrontées à des obstacles administratifs, juridiques et linguistiques. Afin de faciliter les projets frontaliers, j'ai voté en faveur de la révision du mécanisme relatif à l’ECBM qui permettrait de faciliter les projets transfrontaliers. Ce mécanisme permettrait de faciliter la coopération transfrontalière sur des projets communs en permettant à une région d’appliquer de façon encadrée et volontaire la législation de l’État membre voisin pour un projet transfrontalier précis afin de lever les obstacles juridiques.
Résolution sur les conséquences de la sécheresse, des incendies et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes: intensifier les efforts de l’Union pour lutter contre le changement climatique
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur les conséquences de la sécheresse, des incendies et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes. Il faut intensifier les efforts de l’Union pour lutter contre le changement climatique.Cette résolution visait à l’origine à mettre en lumière la sécheresse qui sévissait en Europe depuis le mois de juin et son impact sur le monde agricole. Bien que le champ de la résolution ait été agrandi par la suite, en y intégrant tous les phénomènes météorologiques extrêmes et plus largement la lutte contre le changement climatique, elle demeure factuelle et juste. Les mesures annoncées lors du discours sur l'état de l'Union, comme le renforcement de la flotte de la protection civile européenne, sont encourageantes. Contre ces phénomènes répétés d'incendies ou d'inondations, la solidarité européenne est importante.
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
. – J'ai voté en faveur du texte renforçant les pouvoirs et missions de l'ECDC. Il faisait partie du paquet de propositions législatives publiées en novembre 2020, en réaction à la crise relative à la Covid-19. Le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) se voit renforcé pour lui permettre de mieux assurer ses missions de surveillance, d'alerte précoce, de préparation et de réaction face aux éventuelles menaces épidémiques. Je regrette cependant que les États membres aient refusé que l'ECDC soit en charge de mesurer l'incidence de la propagation d'une maladie infectieuse sur les systèmes de santé en général, comme le demandait le Parlement européen. Chacun sait pourtant que la Covid-19 a fortement impacté les personnes souffrant de maladies chroniques (cancer, asthme...), davantage vulnérables aux effets secondaires graves. Le texte prévoit toutefois que la possibilité d'étendre le mandat de l'ECDC dans cette direction soit évaluée tous les cinq ans.
Menaces transfrontières graves sur la santé
. – J'ai voté en faveur du règlement relatif aux menaces transfrontières graves pour la santé qui fait partie d'un paquet de propositions législatives publiées dès novembre 2020 pour mieux préparer l'Union européenne face aux crises. Il permettra notamment d'éviter les restrictions non nécessaires à la libre circulation des biens et des personnes comme nous en avons connues au plus fort de la pandémie (interdiction d'exportations de médicaments, blocage de travailleurs frontaliers...). Je me réjouis également que de nombreuses mesures préconisées dans mon rapport sur les pénuries de médicaments (septembre 2020) soient reprises dans ce règlement : la garantie d'une meilleure gestion des réserves stratégiques de médicaments et de matériel médical, une meilleure vue d'ensemble des capacités de production, ou encore l'élaboration d'un cadre commun de contrats de passation conjointe de marché.
Directive sur les équipements radioélectriques : chargeur universel pour les appareils électroniques
. – J'ai voté en faveur de l'accord de trilogue visant à mettre en place un chargeur unique USB-C pour différents produits électroniques. D'ici 2024, tous les smartphones, tablettes ou liseuses auront le même chargeur. Ce sera également le cas pour les ordinateurs portables en 2026. Grâce à cette mesure, les consommateurs européens économiseront en moyenne 250 millions d'euros par an et cela permettra de réduire considérablement le volume de déchets électroniques.
Polluants organiques persistants
. – J'ai voté en faveur de l'accord de trilogue sur la modification des annexes IV et V du règlement sur les polluants organiques persistants. Les polluants organiques persistants (POP) sont un groupe de composés toxiques qui s'accumulent dans les chaînes alimentaires et présentent un risque pour la santé humaine et l’environnement. La nouvelle proposition vise à mettre à jour la liste des substances couvertes par le règlement en restreignant les valeurs limites de concentration.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la Corne de l'Afrique
. – Je me suis abstenue sur le rapport concernant la Corne de l’Afrique. Le texte comporte de nombreux points que je partage, par exemple sur l’importance stratégique de la région ou sur la menace grave que représentent son instabilité pour l’Union. Le rapport est notamment très critique à l’égard de la Russie et de la Chine et met en exergue les conséquences désastreuses de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine (hausse des prix alimentaires et des matières premières). Le texte reconnait les effets positifs de l’engagement de l’UE et de ses partenaires internationaux. Toutefois, le texte reste beaucoup trop vague notamment sur le terrorisme islamiste ou l’insécurité. Le rapport tente également d’imposer le modèle agricole européen à la Corne de l’Afrique avec certains critères PAC.
Résolution sur la réaction de l’Union à la hausse des prix de l’énergie en Europe
. – Dans cette résolution que j'ai soutenue, le Parlement européen prend position sur les mesures à prendre pour soulager les citoyens et les entreprises face à la hausse des prix de l'énergie. Je me suis ainsi exprimé en faveur de la dissociation des prix du gaz et de l'électricité, du plafonnement du prix du gaz ou encore sur la taxation des surprofits.Les producteurs d'électricité issue du nucléaire, ou des énergies renouvelables ne dépendent pas du gaz russe et n'ont donc pas vu leurs coûts de production augmenter. Les surprofits réalisés par ces producteurs seront donc plafonnés afin que les recettes supérieures aux plafonds soient utilisées pour aider les consommateurs à faire baisser le montant de leurs factures.Concernant les compagnies qui exploitent des gisements de gaz et de pétrole ne provenant pas de Russie, la hausse des prix de l’énergie a pu largement leur profiter. Les surprofits réalisés par ces entreprises seront désormais taxés à hauteur de 33% minimum dans chaque État membre. À l’échelle européenne, ce sont 25 milliards d’euros qui seront redistribués aux ménages et entreprises.Je regrette cependant que l'énergie nucléaire ne soit pas abordée avec un soutien clair et marqué.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai soutenu la résolution sur la mort de Mahsa Amini et la répression des manifestants pour les droits des femmes en Iran. Nous avons exprimé notre soutien aux Iraniennes alors que les mouvements de protestation font rage suite à la mort de Mahsa Jina Amini, jeune femme dont quelques cheveux dépassaient de son voile. À cette occasion, nous avons également tenté de déposer un amendement oral exprimant notre «profonde préoccupation quant au fait que la Commission a récemment financé ou cofinancé des campagnes promouvant le voile islamique, affirmant par exemple que, [...], “la liberté est dans le hijab”; [et] soulign[ant] que les institutions européennes ne doivent financer aucune future campagne qui pourrait promouvoir le hijab». Les eurodéputés de gauche se sont malheureusement opposés à notre amendement, ceux-là mêmes qui se disent défendre la liberté et le droit des femmes. Leur attitude est insupportable.
Chapitres de REPowerEU dans les plans de relance et de résilience
. – Présentée en mai dernier, RePowerEU est une initiative de la Commission européenne qui vise à sortir l’Union de sa dépendance aux combustibles fossiles russes d’ici à 2027 et à renforcer les objectifs d’efficacité énergétique dans le cadre du Pacte vert européen.Ce texte, que j’ai soutenu, permettra aux États membres qui le souhaitent d’insérer des chapitres RePowerEU dans leur plan de relance soutenu financièrement par l’Union européenne. En d’autres termes, un État membre pourra bénéficier de financements européens pour installer davantage de capacités énergétiques renouvelables, et ce plus rapidement. Je tiens à saluer tout particulièrement l’adoption d’un amendement permettant d’intégrer le nucléaire aux dépenses concernées par cette mesure. La France pourra ainsi, si elle le demande, bénéficier d’argent européen pour effectuer les travaux nécessaires à la prolongation de parc nucléaire, instrument indispensable à son autonomie énergétique et à la baisse de ses émissions de gaz à effet de serre.
Justice raciale, non-discrimination et antiracisme dans l'UE
. – Je me suis abstenue sur le vote du rapport sur la justice raciale, la non-discrimination et la lutte contre le racisme dans l’UE. Je condamne bien entendu avec une très grande fermeté toute forme de racisme et soutiens plusieurs parties du texte, notamment celles évoquant les violences faites aux femmes (mutilations génitales féminines, crimes d’honneur…). Toutefois, le texte va beaucoup trop loin. Il stigmatise par exemple de manière excessive et sans aucune nuance le travail des forces de l’ordre, qui nous protègent au quotidien et parfois au péril de leur vie.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Je me suis abstenue sur le vote du budget 2023. L'accord trouvé avec le Conseil permet d'obtenir 1 milliard d’euros supplémentaires pour renforcer l’aide humanitaire, la gestion des frontières et des visas, et le développement économique du voisinage méridional et oriental de l’UE. Le programme Erasmus a également été renforcé pour venir en aide aux étudiants et professeurs d’Ukraine.Toutefois, les chefs d’État ont sabré de 50 millions d’euros le budget que la Commission européenne proposait pour FRONTEX et que je soutenais pour une meilleure défense de nos frontières extérieures. Même si ce budget est en augmentation par rapport à 2022, je regrette cette décision alors que l’Union européenne subit une pression migratoire inquiétante depuis plusieurs mois.
Résolution sur la désignation de la Fédération de Russie comme État soutenant le terrorisme
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la désignation de la Fédération de Russie comme État soutenant le terrorisme. Je condamne fermement les attaques et les atrocités commises par l’armée russe, notamment à l’encontre de la population civile ukrainienne, ainsi que les destructions d’infrastructures civiles essentielles qui n’ont pour autre but que de semer la terreur. Dans ce contexte d’escalade des violences, les institutions européennes se doivent d’être intraitables à l’égard de la Fédération de Russie et d’achever au plus vite l’adoption du neuvième paquet de sanctions contre Moscou. Les violations graves du droit international et du droit humanitaire équivalent à des actes de terreur et constituent des crimes de guerre. À la lumière de ces éléments, le Parlement reconnaît la Russie comme un État soutenant le terrorisme et comme un État qui «a recours aux moyens du terrorisme».
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la nouvelle stratégie de l'Union pour l'élargissement
. – Je me suis abstenue sur le vote du rapport Picula sur la nouvelle stratégie de l’Union pour l’élargissement. Si certains éléments vont dans le bon sens et ne sont pas problématiques (sur l’état d’avancement des négociations d’adhésion, par exemple), d’autres vont beaucoup trop loin. Le texte promeut l’élargissement en tant qu’instrument le plus efficace de la politique étrangère de l’Union, il souhaite l’introduction du vote à la majorité qualifiée dans les domaines liés au processus d’adhésion et entend accorder sans délai la libéralisation du régime des visas au Kosovo.
Résolution sur la prévention, la gestion et une meilleure prise en charge du diabète dans l’Union européenne à l’occasion de la Journée mondiale du diabète
. – J'ai voté en faveur de cette résolution. L'Europe compte 60 millions de citoyens atteints du diabète, dont 33 millions dans l'Union européenne. À travers ce texte adopté à l'occasion des 100 ans de la découverte de l'insuline, le Parlement européen rappelle la nécessité de garantir un accès aux soins équitable pour tous et demande à la Commission européenne et aux Etats membres d'agir pour réduire les inégalités d'accès aux traitements.Plus précisément, je tiens à saluer deux des mesures présentes dans la résolution : la demande faite à la Commission européenne de s'attaquer aux causes profondes des pénuries de traitements et la volonté de lutter contre les discriminations dont sont victimes les citoyens diabétiques. Ces derniers réclament depuis longtemps le droit de passer leurs permis de conduire dans les mêmes conditions que les autres citoyens ou encore d'accéder aux professions de l'armée ou de la police. Cette discrimination est anachronique depuis la mise sur le marché de nouveaux traitements. C'est pourquoi, le Parlement a demandé une adaptation des dispositions légales existantes.
. – J'ai voté en faveur de l'octroi d'un prêt de 18 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine afin de l'aider dans la guerre menée par la Russie sur son territoire. Cette aide servira notamment à soutenir les services publics essentiels dont le fonctionnement est gravement impacté par les destructions russes: hôpitaux, écoles, logements pour les personnes déplacées. Ce prêt, obtenu par l'UE sur les marchés financiers, sera versé par tranches trimestrielles de façon régulière et planifiée. Alors que les Ukrainiens se battent pour défendre nos valeurs européennes, il est indispensable de montrer que l'Ukraine peut compter sur le soutien de l'Europe, et notamment du Parlement. À cette fin l'UE prendra en charge le coût des intérêts liés à ce prêt.
Résolution sur les résultats de la modernisation du traité sur la Charte de l'énergie
. – Le Traité sur la Charte de l’Énergie, ratifié par une cinquantaine de pays et l’Union européenne, a vu le jour en 1994 pour protéger les investisseurs du secteur énergétique: il leur permet de demander, devant un tribunal arbitral, des dédommagements à un État dont les décisions pourraient affecter la rentabilité de leurs placements. Au moment où nous cherchons à décarboner notre mix énergétique, il fait donc courir aux Etats le risque d'être traduits en justice et de payer des dommages importants, ce qui est inacceptable et risquerait de retarder fortement les investissements dans les énergies renouvelables ou le nucléaire.C'est pourquoi, depuis 2016, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, et, récemment, la France et l’Allemagne, ont fait part de leur décision de quitter unilatéralement ce traité. A travers, cette résolution que j'ai soutenue, le Parlement européen appelle l'Union européenne à suivre la voie tracée par ces Etats membres en sortant de ce traité afin de cesser d'offrir une sécurité surdimensionnée aux investisseurs du secteur des énergies fossiles et de délier les mains des gouvernements nationaux dans la mise en place de politiques énergétiques ambitieuses. Une mesure nécessaire pour assurer au mieux notre souveraineté énergétique!
Résolution sur l’évaluation du respect par la Hongrie des conditions relatives à l'état de droit prévues par le règlement relatif à la conditionnalité et l’état d'avancement du PRR hongrois
. – J'ai voté en faveur de la résolution portant sur l'évaluation du respect par la Hongrie des conditions relatives à l'état de droit prévues par le règlement sur la conditionnalité. Il est important de souligner que, bien que la Hongrie ait pris 17 mesures correctives afin de répondre aux préoccupations de la Commission sur la situation de l'état de droit, celles-ci ne sont pas suffisantes pour faire face au risque systémique existant pour les intérêts financiers de l'UE. Dans une période où les Européens sont frappés de plein fouet par l'augmentation du coût de la vie, il est indispensable de s'assurer que les fonds européens sont utilisés à bon escient et que leur utilisation est affranchie de tout soupçon de corruption.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié A5547-127 (ACS-GMØØ6-4), consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du soja OGM A5547-127.Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), a émis un avis défavorable relatif à cette substance en 2015 et, à ce jour, des réserves demeurent. En particulier, les deux études de toxicité subchronique de 90 jours sur des rats ne respectent pas les exigences pour ce type d’études et ne permettent pas de conclure à la sécurité sanitaire de cet OGM.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est donc pas contraignant pour la Commission.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission octroyant une autorisation de l’Union pour la famille de produits biocides dénommée «CMIT/MIT À BASE DE SOLVANTS» conformément au règlement (UE) nº 528/2012 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s'agit d'une objection à un acte d'exécution pour la famille de produits biocides dénommée CMIT/MIT A BASE DE SOLVANTS. La proposition de la Commission prévoit l’autorisation dans l’Union européenne de produits biocides utilisés pour le pétrole brut et le fioul distillé. La Commission consulte les États membres afin de trouver une solution pour remplacer ces produits, mais aucun produit plus sûr n'existe à ce jour. Comme les autorités françaises n'ont pas émis d'avis défavorable concernant cette famille de produits biocides et que je prends ma décision en fonction des éléments scientifiques les plus stricts pour protéger la santé humaine, j'ai voté contre cette objection. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n'est donc pas contraignant pour la Commission.
Vers l’égalité des droits pour les personnes handicapées
. – Ce rapport vise à renouveler le cadre social, juridique et politique des droits des personnes handicapées ainsi qu’à mieux lutter contre les stéréotypes et discriminations dont ils peuvent faire l’objet. Le texte appelle à un système favorisant davantage la participation sociale, à l’extension des avantages de la carte européenne d’invalidité et à l’obligation pour tous les États membres d’appliquer certaines règles relatives notamment à l’inclusion dans les établissements d’enseignement général et à l’accès aux soins de santé. J'avais déposé un amendement, repris dans le texte adopté, demandant à ce que les États membres garantissent le droit à l'éducation de tous les enfants handicapés en veillant à ce qu'ils aient un égal accès à un enseignement inclusif et de qualité, depuis la petite enfance jusqu'à l'adolescence, grâce notamment à la mise en place d'infrastructures adaptées et de formations spécialisées à destination du personnel enseignant et accompagnant.
Plan d’action pour promouvoir le transport ferroviaire de voyageurs longue distance et transfrontière
. – J’ai voté en faveur de ce plan, présenté fin 2021 par la Commission européenne, qui doit notamment permettre d’accroître le nombre de trains à grande vitesse d’ici 2030 et de supprimer les obstacles et les liaisons manquantes en matière de transport ferroviaire transfrontalier. Ce plan fixe des objectifs ambitieux pour rendre le transport ferroviaire plus attrayant et plus efficace. Ce texte demande notamment le déploiement intégral du système de signalisation commun, ERTMS, qui contribuera à la création d’un espace ferroviaire numérique unique européen, une protection appropriée des passagers en cas de retard ou de correspondance manquée, l’accélération de la construction de nouvelles lignes ferroviaires, en particulier dans les zones où il n’existe actuellement aucune infrastructure à grande vitesse ou encore l’élimination des liaisons manquantes ainsi que l’achèvement des tronçons transfrontaliers. Ces mesures sont importantes pour notre Région transfrontalière! Je regrette toutefois l’introduction d’une langue unique de travail, à savoir l’anglais, pour les conducteurs de trains internationaux dans le texte adopté.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne: aide à l'Allemagne, à la Belgique, aux Pays-Bas, à l'Autriche, au Luxembourg, à l'Espagne et à la Grèce à la suite des catastrophes naturelles qui ont eu lieu dans ces pays pendant l'année 2021
. – J’ai voté en faveur du rapport Hahn sur la mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Ce dernier permet à l’Union de soutenir financièrement un État membre dont une des régions est victime de catastrophe naturelle majeure. En réaction à la crise de la COVID-19, le champ d’application du FSUE a été étendu en 2020 pour couvrir les urgences de santé publique majeures. Ce texte vise à mobiliser plus de 718 millions d’euros de ce fonds afin de venir en aide à l’Allemagne, à la Belgique, aux Pays-Bas, à l’Autriche, au Luxembourg, à l’Espagne et à la Grèce à la suite de catastrophes naturelles survenues dans ces pays au cours de l’année 2021.
Directives concernant les énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments et l'efficacité énergétique: amendements (REPowerEU)
. – Je me suis abstenue sur le texte législatif visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Cette directive propose un choix de mix énergétique éloigné du modèle français et ne garantit pas assez notre souveraineté énergétique face à l'importation des énergies fossiles. En effet, si la directive prévoit une accélération massive des investissements dans les énergies renouvelables intermittentes, elle n’exclut pas pour autant de se passer des installations énergétiques fonctionnant au gaz et au charbon. C'est pourtant un enjeu important, à la fois pour réduire nos importations en gaz russe mais aussi pour réduire nos émissions en Co2. J'ai toutefois soutenu plusieurs amendements visant à une plus grande protection des zones Natura 2000, à donner une plus grande information au public concerné par les installations de centrales renouvelables ou à ne pas soutenir le principe de "silence positif" qui permet l’approbation d’une étape administrative en l’absence de réponse de l’autorité concernée.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J'ai voté en faveur de la résolution sur les soupçons de corruption de la part du Qatar et nécessité, plus largement, de transparence et de responsabilité au sein des institutions européennes. Ces agissements sont criminels, et c’est notre démocratie européenne qui est attaquée. Après avoir démis de ses fonctions la vice-présidente mise en cause et déclenché une enquête interne, nous avons ici demandé la création d’une commission spéciale afin de détecter les lacunes potentielles du règlement intérieur du Parlement en matière de transparence, d’intégrité et de corruption, d’une commission d’enquête sur les cas de corruption et d’abus de pays tiers en vue d’une prise d’influence au Parlement européen, la suspension des titres d’accès des représentants d’intérêts qatariens au Parlement, la suspension de tous les travaux en cours relatifs au Qatar et davantage de transparence pour les groupes d’amitié. Il faut également davantage de transparence pour les ONG, notamment quant à l’origine des fonds permettant leur financement. Nous devons aussi et surtout créer un cadre règlementaire pour encadrer le dépôt des résolutions d’urgence.
Transferts de déchets
. – J’ai voté en faveur de ce texte qui vise à accroître le niveau de protection de l’environnement et de la santé publique découlant du transport transfrontalier de déchets. Les objectifs principaux sont de stimuler encore davantage l’économie circulaire en contrôlant davantage les exportations de déchets, ainsi que de limiter la pollution causée par les déchets européens dans les pays tiers.En faveur d’un texte ambitieux sur le sujet, il m’a toutefois semblé nécessaire de voter en faveur d’un amendement accordant une dérogation à certaines dispositions pour les départements et régions d’outre-mer. Ces territoires ne disposant pas de capacités de stockage suffisantes, il était nécessaire de leur permettre d’exporter plus facilement leurs déchets. Ces dérogations sont d’autant plus justifiées que la destination de ces déchets est le plus souvent la métropole qui est soumise à l’ensemble des dispositions du texte.
Mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – rapport annuel 2022
. – Ce rapport donne une vue d’ensemble sur les tendances actuelles des relations internationales et du rôle de l'UE dans ces relations. Le rapport tente de répondre aux questions suivantes renforcer les dispositions institutionnelles et décisionnelles de l’Union en matière de PESC, traduire l’autonomie stratégique sur le plan opérationnel, renforcer le multilatéralisme et établir des partenariats et enfin de renforcer la diplomatie parlementaire en tant qu’instrument de politique étrangère. Toutefois, il contient plusieurs parties problématiques : passage du vote à l’unanimité au vote à la majorité qualifiée ou encore le souhait de donner la priorité à la politique d'élargissement de l'UE, notamment pour les Balkans. En conséquence, j'ai décidé de m'abstenir sur le vote final.
Droits de l’homme et démocratie dans le monde et politique de l’Union européenne en la matière – rapport annuel 2022
. – L’objectif de ce rapport est de montrer les menaces qui pèsent sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la hausse des graves violations des droits de l’homme qui restent largement impunies. Si je partage plusieurs pans de ce rapport, plusieurs parties sont plus problématiques. Il y est notamment question de revoir les règles du vote à l'unanimité au Conseil pour les décisions de politique étrangère. En conséquence, j'ai décidé de m'abstenir sur le vote final.
Résolution sur la réaction de l’Union européenne face aux manifestations et aux exécutions en Iran
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la réaction de l'Union européenne face aux manifestations et aux exécutions en Iran. Depuis la mort de Mahsa Amini, tuée en septembre 2022, des milliers de femmes et d'hommes descendent dans la rue, au péril de leur vie, pour dénoncer un régime totalitaire qui impose la charia. Plusieurs centaines d’entre eux sont morts pour leur liberté. Si depuis septembre, des mesures ont été prises par l’Union européenne, telles que des gels d’avoirs bancaires, l’interdiction de certaines exportations vers l’Iran, nos sanctions doivent être plus ambitieuses. Il est, en particulier, nécessaire que le corps des Gardiens de la révolution qui dépend directement du chef de l’État iranien et est responsable de cette répression sanglante, soit inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes. C'était le sens de cette résolution.
Transparence et ciblage de la publicité à caractère politique
. – J'ai voté en faveur de la position du Parlement avant trilogue sur la " Transparence et ciblage de la publicité à caractère politique". La publicité politique joue un rôle important dans l'opinion publique, en particulier avant les élections. Ces dernières années, divers technologies et médias sociaux sont venus chambouler la manière de faire campagne ou d'influencer le débat politique. Si cela permet d'accroître la transparence de l'information et la création de davantage de débat démocratique, des risques existent notamment par la diffusion de fausses informations pour manipuler les électeurs. Certaines formes d'ingérence étrangère ont par exemple pu être constatées. C'est pourquoi, l'UE souhaite règlementer les messages diffusés par ou pour un acteur politique ou pour son compte. Toutefois, je regrette que le champ d'application voté ici soit si large en couvrant notamment les élections régionales et locales. Cela va trop loin. J'avais défendu une position contraire en tant que rapporteur fictif sur l'avis en AFCO en excluant du champ d'application du règlement les élections régionales et locales.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Au vu de la montée en compétences de l'Union européenne dans le domaine de la santé publique et de la trop grande variété de sujets traités en commission ENVI, j'ai voté en faveur de la création d'une sous-commission Santé. Depuis 2019, le Parlement n'a cessé d'être ambitieux pour renforcer l'Europe de la Santé. La création de cette assemblée permettra, je l'espère, de faire avancer au mieux les sujets de santé au niveau européen afin notamment d'améliorer la vie des patients.
Chapitres de REPowerEU dans les plans de relance et de résilience
. – Je me suis abstenue sur ce texte relatif aux financements de projets visant à sortir de la dépendance aux combustibles fossiles russes à l’horizon 2027. Doté de plus de 200 milliards d’euros principalement issus des fonds non utilisés du plan de relance européen post-COVID, REPowerEU permet aux États membres de financer des projets énergétiques. Problème: alors que nous nous étions battus pour que le nucléaire puisse bénéficier de ces financements en vue de produire davantage d’électricité propre, ni les députés Renaissance au Parlement européen ni le gouvernement français au Conseil n’ont jugé ce combat utile.Le résultat est que le nucléaire qui n'émet pas de CO2 sera privé de ces fonds européens, alors que certains investissements pétroliers pourront en bénéficier. Cette incohérence est d’autant plus regrettable que le Parlement a validé l’interdiction des moteurs thermiques: comment prétendre que les voitures électriques seront zéro émission si elles circulent grâce à de l’électricité issue de combustibles fossiles?
Normes d'émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes
. – J’ai voté contre ce texte qui interdit définitivement la vente de voitures neuves à moteur thermique à l’horizon 2035. Avec mes collègues du PPE, nous défendions une position plus équilibrée, qui consistait à abaisser l'objectif de 100% de véhicules zéro émission à 90%. Cela aurait permis de laisser aux constructeurs une marge de manœuvre pour continuer à commercialiser 10% de véhicules thermiques les plus performants, offrant ainsi une alternative aux seuls véhicules électriques.Il ne s'agit évidemment pas de s'opposer aux mobilités électriques, mais d’être réalistes. L’industrie automobile génère 240 000 emplois rien qu’en France: ne jouons pas aux apprentis sorciers car de nombreuses questions restent en suspens. Quid de l'installation de bornes en nombre suffisant ? De la dépendance aux batteries produites en Chine? Ou encore de la nécessaire augmentation de la production d'électricité propre?
Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la vioence à l'égard des femmes et la violence domestique: adhésion de l'Union européenne
. – J’ai voté en faveur de la résolution relative à la ratification par l’UE de la Convention d’Istanbul. La convention d’Istanbul est le premier texte international juridiquement contraignant en matière de violences faites aux femmes et de violences domestiques.La convention d’Istanbul a été signée l’Union européenne le 13 juin 2017. En raison d’incertitudes juridiques, liées notamment au type de majorité requise pour son adoption, le Conseil de l’UE n’a toujours pas ratifié la Convention. Certains États membres sont en effet réticents.Saisi par le Parlement européen, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu un avis le 6 octobre 2021 stipulant que le Conseil de l’UE pouvait ratifier la convention à la majorité qualifiée et non à l’unanimité.L’Union européenne pourrait donc ratifier la Convention d’Istanbul dans son champ de compétences (la coopération judiciaire en matière pénale et l’asile et le non refoulement).Le Parlement demande à Conseil d’agir au plus vite pour ratifier cette convention, essentielle pour assurer la protection des femmes victimes de violences. Les coups n’attendent pas!
. – Mobilisée depuis 2020 sur ce sujet, j'ai soutenu la proposition de la Commission visant à étendre les mesures transitoires pour la nouvelle certification des dispositifs médicaux. Le règlement relatif aux dispositifs médicaux (MDR) est entré en vigueur le 26 mai 2021. Adopté en 2017 à la suite du scandale des implants mammaires en France et en Allemagne, celui-ci améliore la sécurité des patients en renforçant les exigences de certification des dispositifs médicaux en Europe.Selon ce règlement, d'ici le 26 mai 2024, tous les dispositifs médicaux circulant en Europe devaient obtenir une nouvelle certification, qu'ils soient utilisés depuis des années ou qu'ils fassent l'objet d'une première mise sur le marché. En raison d’exigences réglementaires supplémentaires, le nombre d’organismes en capacité de délivrer ces certifications a été divisé par deux par rapport à la période pré-2021. En conséquence, les délais pour obtenir une certification se sont allongés et mettaient en danger l'accès des patients à plus de 20.000 dispositifs médicaux. Grâce aux modifications adoptées, les dispositifs médicaux bénéficient, selon leur classe de risque, de davantage de temps pour être certifiés, garantissant ainsi la sécurité des patients et la mise en place progressive des standards de qualité les plus élevés.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Je me suis abstenue sur la résolution sur une stratégie de l’UE pour stimuler la compétitivité industrielle, les échanges commerciaux et la création d’emplois de qualité. Ce texte est la position du Parlement européen sur le plan industriel vert présenté par la Commission européenne le 1er février, en réponse à l'Inflation Reduction Act américain du 16 août 2022.Bien que le texte propose plusieurs idées intéressantes comme les "tests de souveraineté", l'investissement dans les secteurs stratégiques, la mention de l'autonomie de l'Union ou la relocalisation de l'industrie, cette résolution pose deux problèmes fondamentaux. Le premier concerne l’augmentation des dépenses publiques avec une volonté assumée d’augmenter les budgets du cadre financier pluriannuel, ce qui suppose l’apport de nouveaux fonds par les États membres. Le second concerne la consolidation souhaitée des accords de libres échanges, Nouvelle-Zélande et Mercosur notamment. En l’état, ces accords peuvent pénaliser l’agriculture européenne en n’imposant pas une réciprocité des normes aux produits importés.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur la création d’un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique. Ce texte demande à la Commission, qui s’y est engagée dès 2019, de mettre en place un organisme chargé de veiller au respect des normes éthiques au sein de l’ensemble des institutions européenne. Alors que l’éthique et l’intégrité des institutions européennes sont remises en cause avec le scandale du Qatargate, il apparait nécessaire d’apporter des réponses rapides aux préoccupations des citoyens européens. Si les règles existantes doivent certes être renforcées, elles ne doivent pas pour autant créer un climat de défiance généralisé ou avoir pour effet de stigmatiser les députés qui exercent honnêtement leur mandat. Je serai à ce titre vigilante au contenu de la proposition de la Commission en la matière.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du colza génétiquement modifié MON 94100 (MON-941ØØ-2), consistant en ce colza ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du colza génétiquement modifié MON 94100 (MON-941ØØ-2).Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), estime que le calcul de puissance de l’étude de toxicité subchronique de 90 jours n’est pas valide et ne permet donc pas de statuer sur la sécurité sanitaire de cet OGM.C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est donc pas contraignant pour la Commission.
Réductions annuelles contraignantes des émissions de gaz à effet de serre par les États membres (Règlement sur la répartition de l'effort)
. – J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue sur le règlement concernant la répartition de l’effort. Il est question de relever les objectifs intermédiaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne de 30 % à 40 % d’ici 2030, par rapport au niveau de 2005. Pour parvenir à ce nouvel objectif, le règlement fixe pour chaque État membre des ambitions de réduction des émissions de CO2 en fonction de leur capacité nationale, à savoir de leur PIB par habitant et du rapport cout efficacité. Ce règlement cible les secteurs des transports, de l’agriculture, du bâtiment et de la gestion des déchets, qui représentent 60 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Le règlement, établi dans le cadre du paquet «Fit for 55» est une grande avancée climatique de l’Union européenne, qui nous aidera à atteindre la neutralité carbone du continent d’ici 2050.
L'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (UTCATF)
. – J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue sur le règlement concernant l’utilisation des terres et de la foresterie, qui permettra de renforcer les capacités d’absorption du CO2 par les forêts. Les forêts recouvrent 43 % du territoire de l’Union et absorbent chaque année 7 % des émissions totales de gaz à effet de serre du continent. Le règlement entend en ce sens exploiter le rôle primordial des forêts pour la captation du CO2 en augmentant de 15 % les puits de carbone à l’échelle de l’UE. Cette initiative permettra de pousser l’objectif intermédiaire de réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 à 57 %. Il est important de soutenir des actions ambitieuses pour mener l’Union européenne vers la neutralité carbone.
Révision de la réserve de stabilité du marché pour le système d'échange de quotas d'émission de l'UE
. – J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue sur le règlement concernant la réserve de stabilité du marché pour le système d’échange de quotas d’émissions de l’UE. Le système d’échange de quotas d’émissions est un dispositif mis en place en 2005 qui incite les industries de l’Union européenne à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, en mettant en place un seuil d’émissions de GES au-delà duquel une entreprise doit acheter des « quotas » d’émission. La réserve de stabilité de marché a été créée en 2019 pour équilibrer le marché de système de quotas en ajustant le nombre de quotas d’émissions en circulation afin d’aligner l’offre et la demande. Il est question de prolonger ce mécanisme de réserve de stabilité de marché jusqu’à 2030 afin de mettre en place un système d’échange de quotas d’émission fonctionnel pour permettre à l’Union européenne d’atteindre les objectifs intermédiaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Performance énergétique des bâtiments
. – Je me suis abstenue sur ce texte qui fixe notamment l’objectif de rénover en profondeur 40% du parc immobilier en Europe d’ici 2033. Si je soutiens pleinement l’ambition de diminuer les émissions de gaz à effet de serre d’un secteur qui est le quatrième plus émetteur dans notre pays, force est de constater que le diable se cache dans les détails.Le texte n’harmonise pas la nomenclature permettant de classer les bâtiments de A à G en Europe, mais définit simplement la catégorie G comme les 15% des bâtiments les moins performants dans chaque pays. Un bâtiment au même bilan énergétique pourra donc tomber sous le coup d’une obligation de rénovation en France, mais pas en Belgique. Par ailleurs, la définition d’un bâtiment zéro émission n’inclut que les bâtiments approvisionnés en énergies renouvelables. Or, pour décarboner les bâtiments, l’urgence est de remplacer les chaudières à gaz ou à fioul par des systèmes électriques alimentés par de l’électricité bas-carbone, issue du nucléaire. Enfin, la question budgétaire est négligée : alors que la Commission promet 150 milliards de budget européen, les besoins estimés sont de 275 milliards par an.
Règlement sur les données
. – J’ai voté en faveur de la position du Parlement européen sur la loi sur les données qui sera ensuite négociée en phase de trilogue. Les données générées par les nouvelles technologies sont des ressources trop souvent inconnues et inexploitées, pourtant elles peuvent être un réel facteur d’innovation pour les entreprises et les collectivités publiques. Les consommateurs doivent également pouvoir accéder aux données qu’ils génèrent, notamment via les objets connectés. Ce texte vient ainsi préciser qui peut accéder aux données et à quelles conditions.
Activités du Médiateur européen - rapport annuel 2021
. – J’ai voté en faveur du rapport annuel du médiateur européen pour l’année 2021. Le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne habilite le Médiateur européen à recevoir des plaintes concernant des cas de mauvaise administration dans l’action des institutions, organes ou organismes de l’Union (à l’exception de la Cour de Justice de l’Union européenne). En 2021, le Médiateur a ouvert 338 enquêtes, et clôturé 305 enquêtes.Étant membre de la commission spéciale sur le COVID, j’ai soutenu plusieurs amendements factuels soulignant l’ouverture d’enquêtes par la Médiatrice sur le refus de l’Agence européenne des médicaments d’accorder au public l’accès aux documents relatifs à la fabrication de vaccins à ARN messager contre la COVID-19 et le refus de la Commission d’accorder au public l’accès à des documents concernant l’achat de vaccins contre la COVID-19. Ces enquêtes sont essentielles en ce qu’elles permettent d’améliorer le fonctionnement et la transparence de l’administration, notamment en cas de pandémies lorsque les réticences et désinformations ont tendance à être plus courantes.
Règlement sur la sécurité générale des produits
. – J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue révisant la directive relative à la sécurité des produits. Ce texte permet de s’assurer que seuls les produits sûrs soient mis sur le marché en imposant des obligations aux fabricants, aux vendeurs et aux places de marché en ligne. Les fabricants devront désormais s'assurer que la documentation technique de leurs produits est à jour et la conserver pendant une période de dix ans après la mise sur le marché du produit. Ils devront aussi disposer d’un représentant légal européen et notifier aux autorités compétentes les accidents directement causés par leurs produits. Un ensemble de règles pour les marchés en ligne prévoit par exemple des délais précis quant au retrait des produits dangereux. En particulier, les places de marché en ligne comme Amazon et Facebook Marketplace seront obligées de retirer leurs produits dangereux dans un délai de deux jours maximum après que le produit ait été déclaré comme tel. Les utilisateurs devront pouvoir signaler un produit qu’ils jugent dangereux. Les places de marché en ligne devront vérifier et répondre à ces signalements dans un délai de trois jours. C’est une avancée majeure dans la protection des consommateurs européens !
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
. – J’ai voté en faveur de l’accord portant sur la proposition de directive visant à renforcer l’application du principe d’égalité des rémunérations entre hommes et femmes à travail équivalent. Ce texte a deux objectifs : garantir une transparence salariale et un meilleur accès à la justice en cas de discriminations en termes de rémunérations. Les entreprises devront fournir des informations sur les niveaux de rémunérations à leurs employés et sur l’écart salarial existant à travail égal. Toutefois, pour ne pas pénaliser les entreprises, des seuils d’obligations sont prévus en fonction du nombre d’employés.
Règlement sur les gaz fluorés
. – J'ai voté en faveur du mandat de négociations du Parlement européen relatif au règlement sur les gaz fluorés. C'est une première étape avant l'ouverture des négociations avec les États membres et l'adoption d'un texte définitif. Les émissions de gaz fluorés représentent 2,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre de l'UE et ont augmenté de 60 % depuis 1990. Leur potentiel de réchauffement est jusqu'à 25 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2). Ce texte vise à supprimer l'équivalent de 40 millions de tonnes supplémentaires d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2030.Je regrette cependant le rejet de certains amendements qui auraient laissé aux opérateurs la possibilité de réparer les installations utilisant des gaz fluorés jusqu'à leur fin de vie. Cette question se pose notamment pour certaines installations nucléaires et devra donc être réglée au cours des négociations à venir.
Substances appauvrissant la couche d'ozone
. – J'ai voté en faveur du rapport sur les substances appauvrissant la couche d’ozone. Ce texte s'appuie sur le succès d'un règlement existant, qui a éliminé la grande majorité des substances appauvrissant la couche d'ozone dans l'Union, en introduisant des mesures ciblant les quelques sources restantes d'émissions de ces substances. Ces mesures comportent notamment une exigence de récupération et de destruction des substances appauvrissant la couche d'ozone dans les mousses isolantes lors de la démolition de bâtiments, des actions pour lutter contre les activités illégales et l'élaboration de rapports étendus pour mieux comprendre le commerce restant de substances appauvrissant la couche d’ozone. La mise en œuvre de ce texte permettra d'éviter l'équivalent de 180 millions de tonnes de CO2 ou 32 000 tonnes d'émissions au potentiel d'appauvrissement de la couche d'ozone d'ici 2050.
Résolution sur le rapport 2022 sur l’état de droit – La situation de l’état de droit dans l’Union européenne
. – J’ai voté en faveur du rapport 2022 sur la situation de l’état de droit dans l’Union européenne. Ce texte, qui évalue la situation globale de l’état de droit en Europe, propose également à la Commission européenne de mettre en place des mécanismes de protection dès que des violations sont constatées dans les États membres, par exemple en matière de liberté de la presse ou d’indépendance du pouvoir judiciaire. Soyons vigilants lorsque nos valeurs démocratiques sont en jeu. La guerre à nos frontières nous rappelle à quel point elles peuvent être fragiles.
Règles spécifiques relatives aux médicaments à usage humain destinés à être mis sur le marché de l'Irlande du Nord
. – J'ai voté en faveur du rapport Canfin établissant les règles spécifiques à l'entrée en Irlande du Nord des médicaments à usage humain en provenance du Royaume-Uni. Ce texte permet d'aligner la législation de l'Union avec le cadre de Windsor, récemment signé par le Royaume-Uni et l'UE. En pratique, les nouvelles règles garantiront que les nouveaux médicaments seront autorisés et mis sur le marché en Irlande du Nord conformément aux règles britanniques et aux procédures d'autorisation britanniques uniquement. Les règles et autorisations de l'UE ne s'appliqueront plus à ces médicaments. L’objectif est de créer une solution permanente pour garantir que les habitants d’Irlande du Nord aient accès à tous les médicaments, y compris les nouveaux médicaments, en même temps et dans les mêmes conditions que les habitants du reste du Royaume-Uni.
Règles spécifiques relatives à l'entrée en Irlande du Nord en provenance d'autres parties du Royaume-Uni de certains envois de biens de consommation courante, de végétaux destinés à la plantation, de plants de pommes de terre, de machines et de certains véhicules exploités à des fins agricoles ou forestières ainsi qu'aux mouvements non commerciaux de certains animaux de compagnie à destination de l'Irlande du Nord
. – J’ai voté en faveur du rapport Hlavacek Canfin établissant les règles spécifiques à l'entrée en Irlande du Nord de certains biens en provenance du Royaume-Uni, dont les produits phytosanitaires, certains végétaux, les machines agricoles ou encore certains animaux de compagnie. Ce texte permet d'aligner la législation de l'Union avec le cadre de Windsor, signé par le Royaume-Uni et l'UE. En pratique, les produits concernés destinés à la consommation finale en Irlande du Nord pourront quitter la Grande-Bretagne avec des exigences et des contrôles minimaux en matière de certification. Les normes de santé publique du Royaume-Uni s'appliqueront pour ces biens destinés à la consommation finale en Irlande du Nord, tandis que les règles phytosanitaires et zoosanitaires de l’Union restent applicables pour la protection du marché unique de l’Union européenne.
Décharge 2021: budget général de l'UE - Commission
. – J’ai voté en faveur de la résolution accompagnant la décision de décharge de la Commission européenne pour l’année 2021. Je me réjouis de l’inclusion dans ce rapport d’un paragraphe invitant la Commission à cesser tout financement de l’islamisme et des organisations liées à l’islamisme, ainsi que des campagnes glorifiant ou légitimant le hijab. La Commission doit agir en tant que gardienne de nos valeurs européennes et ne pas se laisser aller à des considérations idéologiques.
Décharge 2021: budget général de l'UE - Parlement européen
. – Je me suis abstenue sur la résolution accompagnant la décision de décharge du Parlement européen pour l’année 2021. Cette résolution remet en cause l’existence du siège du Parlement européen à Strasbourg. Au lendemain de la journée de l’Europe, il est important de rappeler que le siège du Parlement, situé au cœur de l’Europe, est un symbole fort pour la France et aussi pour la construction européenne de par l‘histoire de Strasbourg. Son emplacement, prévu par les traités, ne se négocie pas. Je resterai attentive à toute tentative de transfert de compétences du siège de Strasbourg vers Bruxelles, lieu de travail du Parlement européen.
Décharge 2021: Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
. – J’ai voté contre la résolution accompagnant la décharge de l’agence FRONTEX pour plusieurs raisons. Le nombre de franchissements irréguliers des frontières de l’Union européenne a connu une hausse spectaculaire : + 64% en 2022 par rapport à 2021. Malgré ces chiffres avérés, une majorité de députés ont rejeté l’invitation faite à la Commission de mobiliser immédiatement des fonds et des ressources de l’Union pour aider les États membres à renforcer leurs capacités et infrastructures de protection des frontières avec des murs-clôtures ou avec des moyens de surveillance tels que la surveillance aérienne. Les chefs d’État et de gouvernement européens s’étaient d’ailleurs prononcés le 9 février dernier dans des termes quasi-similaires. Ensuite, je suis contre la tonalité générale du texte qui oppose sans cesse le respect des droits fondamentaux à la protection efficace des frontières extérieures de l‘UE n’est pas concevable. Pour que l’espace Schengen reste un espace de liberté, nous devons obligatoirement concilier les deux et non l‘inverse. Enfin, les critiques vindicatives à l’égard de l’ancienne direction de l’Agence vont trop loin.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai voté en faveur de la recommandation faite par le Parlement européen concernant la conclusion par l’Union européenne de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, plus communément appelée Convention d’Istanbul, en ce qui concerne les institutions et l’administration publique de l’Union . Par cette adhésion, l’Union européenne envoie un signal fort aux millions de femmes victimes de violences en Europe et dans le monde. Avec le travail en parallèle d’un texte législatif mettant en place des mesures concrètes visant à mieux prévenir, accompagner et protéger les victimes tout en sanctionnant de manière plus harmonisée les auteurs de violences, l’Union se dote au fur et à mesure d’un arsenal législatif pour lutter contre ce fléau.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai voté en faveur de la recommandation faite par le Parlement européen concernant la conclusion par l’Union de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, plus communément appelée Convention d’Istanbul, en ce qui concerne la coopération judiciaire en matière pénale, l’asile ou non-refoulement. Par cette adhésion, l’Union européenne envoie un signal fort aux millions de femmes victimes de violences en Europe et dans le monde. Avec le travail en parallèle d’un texte législatif mettant en place des mesures concrètes visant à mieux prévenir, accompagner et protéger les victimes tout en sanctionnant de manière plus harmonisée les auteurs de violences, l’Union se dote au fur et à mesure d’un arsenal législatif pour lutter contre ce fléau.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié 281-24-236 × 3006-210-23, consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié (281-24-236 x 3006-210-23). Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), en l’absence de preuves scientifiques, n’a pu garantir l’innocuité de cet OGM. Ces réserves sur le plan scientifique ne permettent pas de statuer sur la sécurité sanitaire de cet OGM; c’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, je me suis abstenue sur le vote de cette objection. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est pas contraignant pour la Commission.
Devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité
. – J'ai voté en faveur de la position du Parlement européen concernant la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité et modifiant la directive (UE) 2019/1937.Avec l'introduction de nouvelles règles pour intégrer les droits humains et l’impact environnemental dans la gouvernance des entreprises, les entreprises seront tenues d'identifier, de prévenir, de faire cesser ou d'atténuer l'impact négatif de leurs activités par exemple sur le travail des enfants, l’esclavage, l’exploitation par le travail, la pollution, la dégradation de l’environnement et la perte de biodiversité. Le Parlement européen a souhaité que seules les entreprises de + de 250 salariés et dont le chiffre d'affaires est supérieur à 40 millions d'euros entrent dans le champ d'application de ce texte.
Indications géographiques pour le vin, les boissons spiritueuses et les produits agricoles
. – J’ai voté en faveur du rapport de Castro relatif aux indications géographiques de l’Union européenne pour les vins, les boissons spiritueuses et les produits agricoles, et aux systèmes de qualité pour les produits agricoles, modifiant les règlements (UE) nº 1308/2013, (UE) 2017/1001 et (UE) 2019/787 et abrogeant le règlement (UE) nº 1151/2012.La proposition a été initialement annoncée dans la stratégie « De la ferme à la table » en 2020 en vue d’améliorer la contribution des indications géographiques à la production durable et de renforcer la position des agriculteurs et des groupements de producteurs. Le rapport permet de renforcer la protection des indications géographiques, de mieux lutter contre les contrefaçons ou encore de limiter le rôle de l'office européen des marques à un soutien administratif.
Résolution sur les violations de l’état de droit et des droits fondamentaux en Hongrie et le gel des fonds de l’Union européenne
. – J'ai voté en faveur de la résolution sur les violations de l’état de droit et des droits fondamentaux en Hongrie et le gel des fonds de l’Union européenne. Il est important de souligner que, bien que la Hongrie ait pris plusieurs mesures correctives afin de répondre aux préoccupations de la Commission sur la situation de l'état de droit et des droits fondamentaux, celles-ci ne sont pas encore suffisantes. Alors que les Européens sont frappés de plein fouet par l'augmentation du coût de la vie, il est indispensable de s'assurer que les fonds européens sont utilisés à bon escient et que leur utilisation est affranchie de tout soupçon de corruption. Il est également nécessaire que la Hongrie, qui assurera en 2024 la présidence tournante du Conseil puisse représenter les États membres en étant exempte de tout reproche.
Harcèlement sexuel dans l’Union européenne et évaluation de MeToo
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur le harcèlement sexuel dans l’Union européenne et l’évaluation de MeToo. Le rapport souligne que, depuis le développement du mouvement MeToo, les progrès en matière de lutte contre les violences sexuelles n’ont pas été uniformes dans tous les États membres. Le rapport met également en avant l’importance de lutter contre le harcèlement sexuel. Il me tient à cœur de soutenir des initiatives européennes pour prévenir le harcèlement sexuel, y compris au sein des institutions européennes. Si l’Union européenne entend lutter contre les violences sexistes et sexuelles, notamment par le biais de la directive contre les violences faites aux femmes, dont je suis rapporteure pour mon groupe, le PPE, il est important que notre action s’inscrive également au cœur de nos institutions.
Résolution sur l’action de l’Union pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens
. – La résistance aux antibiotiques est un problème majeur de santé publique qui causerait le décès prématuré de 35 000 personnes par an en Europe et 1,2 million dans le monde. Ce chiffre pourrait monter à 10 millions à l'horizon 2050 si rien n'est fait. Dans le contexte de la révision générale de la législation pharmaceutique publiée le 26 avril dernier, la Commission a proposé une recommandation du Conseil afin d'accroître la coordination des États membres sur ce sujet.Cette résolution du Parlement européen, que j'ai soutenue, salue la volonté d'agir de la Commission et estime qu'un acte législatif sera nécessaire si les actions nationales s'avéraient insuffisantes. Elle détaille les 3 piliers d'une bonne action de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, à savoir : une utilisation prudente des antimicrobiens pour les animaux et les humains, la bonne mise en œuvre de mesures de prévention et de contrôle, le développement de nouveaux antibiotiques et d'alternatives aux antibiotiques.
Nouveau règlement sur les produits de construction
J’ai voté en faveur du règlement qui instaure de nouvelles normes pour le secteur de la construction. Le rapport établit des conditions de commercialisation des produits de construction qui visent à assurer un meilleur fonctionnement du marché européen de ces produits, en simplifiant le cadre juridique. Ce rapport suggère par exemple de restreindre le domaine des produits couverts par le règlement par rapport à la proposition de la Commission ce qui peut rassurer le secteur. Il est en effet proposé de supprimer de la proposition tout ce qui concerne l'installation directe – c'est à dire l'utilisation d'éléments de construction préparés directement sur le chantier. Le champ d'application du règlement ne couvrirait plus les petites maisons unifamiliales préfabriquées d'une certaine taille.J’ai bien conscience en tant que députée européenne mais aussi élue locale qu’il ne faut pas aller vers une inflation normative qui impacterait négativement le tissu des TPE – PME du secteur des travaux. Nous souhaitons ici défendre au mieux les intérêts un marché unique des produits de construction et créer les conditions d'une concurrence équitable entre les fabricants.
Directive relative aux émissions industrielles
Chaque année, plus d'un millier de décès prématurés sont observés en Europe à cause des émissions industrielles. Face à cet enjeu de santé publique, j’ai décidé de soutenir cette directive visant à établir des normes pour les émissions provenant de l’industrie, y compris pour l’industrie extractive (des mines) et des usines de fabrication de batteries. Je me réjouis par ailleurs de l'exclusion de l'élevage bovin du champ d'application du texte. Nous ne devons pas imposer des obligations irréalistes à nos agriculteurs qui font déjà face aux normes les plus exigeantes du monde.
Portail des émissions industrielles
J’ai voté en faveur de la directive sur le portail des émissions industrielles. Celle-ci va de pair avec mon vote relatif à la directive relative aux émissions industrielles. Ce texte vise à mettre à jour l'actuel registre européen des rejets et des transferts de polluants afin de l'élargir à toutes les émissions industrielles qui tombent dans le champ d'application de la directive relative aux émissions industrielles. L'objectif est de rendre publiques les informations industrielles, en permettant aux citoyens d'accéder aux données relatives aux permis octroyés aux installations et aux activités polluantes. Il accroit ainsi la transparence et la surveillance des activités industrielles.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté en faveur de la résolution sur la Pologne, qui condamne les récentes atteintes à l’état de droit dans le pays. La Pologne s’est en effet dotée de nouvelles législations préoccupantes. Une nouvelle loi électorale dont la mise en œuvre favoriserait le parti au pouvoir, a été adoptée alors que les prochaines élections nationales doivent se tenir en automne 2023, suivies des élections européennes. Le rapport demande notamment à l’État polonais d’abroger la Commission d’État pour l’examen de l’ingérence russe, qui cible les opposants politiques, notamment Donald Tusk, ancien président du Parti populaire européen et principale figure de l’opposition en Pologne.
Mise en œuvre des clauses "passerelle" dans les traités de l'Union européenne
J’ai voté contre la résolution sur la mise en œuvre des clauses « passerelles » dans les traités de l’Union européenne. Les clauses passerelles permettent de passer d’un vote à l’unanimité à un vote à la majorité qualifiée au Conseil de l’Union européenne. Si l’existence de ces clauses est prévue par les Traités, leur usage doit être strictement encadré afin de respecter les domaines relevant de la souveraineté des États membres pour lesquels le vote à l’unanimité est essentiel. Le vote à l’unanimité doit rester en vigueur sur les sujets stratégiques fondamentaux, tels que la sécurité, la politique étrangère et la fiscalité.
Règlement sur l'écoconception des produits durables
J’ai voté en faveur du règlement sur l’écoconception qui vise à donner un moindre impact environnemental à l’ensemble du cycle de vie des produits, de leur conception à leur durée de vie à leur capacité de recyclage, et donc, par exemple, à bannir l'obsolescence programmée. Jusqu'à présent, seuls les produits consommateurs d'énergie étaient réglementés.Ce règlement élargit la réglementation à tous les produits de consommation et établit des normes supplémentaires en termes de durabilité, de possibilité de réparation, d'efficacité énergétique et de recyclage. Il instaure également un passeport numérique permettant de garantir la traçabilité d’un produit et de la rende publique aux yeux du grand public.
Redevances et droits dus à l’Agence européenne des médicaments
J’ai voté en faveur du règlement qui vise à simplifier et moderniser le système de financement de l’Agence européenne du médicament (EMA). En résumé, les industriels versent des redevances à l'EMA pour que celle-ci étudie leurs demandes d'autorisations de mise sur le marché et rémunère les autorités compétentes nationales qui contribuent aux travaux de l'EMA. Ce texte permet de remédier à certaines incohérences du financement de l'EMA : jusqu'à présent, le système de redevances de l'EMA s'est avéré trop complexe et il existait une discordance entre les montants des redevances et les coûts sous-jacents. En remédiant à ces difficultés, cette révision offre une occasion de renforcer la compétitivité du réseau réglementaire européen à l'échelle mondiale.
Restauration de la nature
Bien que fervente défenseure du Pacte vert européen et très engagée dans la lutte contre le changement climatique, j'ai soutenu le rejet de la proposition de la Commission sur la restauration de la nature pour plusieurs raisons. Il était prévu de rendre non productives 10% des terres agricoles européennes alors même que nous sommes de plus en plus dépendants de pays tiers qui ne respectent pas les normes environnementales que nous imposons à nos propres agriculteurs. Ce texte encourageait aussi le développement du bois mort dans nos forêts, un excellent combustible, alors même que l’étendue des forets brûlées a augmenté de 250% en 15 ans. J'ai en revanche soutenu la proposition finale, proche de celle des États membres, puisque de nombreux points problématiques ont été supprimés alors même que nous avons réussi à y intégrer des éléments importants comme le respect de clauses miroirs.
Résolution sur l’adhésion à l’espace Schengen
Je me suis abstenue sur la résolution qui appelle à l’élargissement rapide de l’espace Schengen à la Roumanie et la Bulgarie. Le rapport exige que l’entrée de ces deux pays dans l’espace Schengen soit l’une des priorités de la Présidence espagnole, et demande à ce sujet un nouveau vote au sein du Conseil, le plus rapidement possible. Conformément à nos engagements lors de la campagne des élections européennes de 2009 et à la ligne politique de la délégation française du PPE, je ne suis pas en faveur du soutien à l’élargissement accéléré de l’espace Schengen. La levée des contrôles aux frontières avec ces deux pays pourrait accroitre la tension migratoire, déjà forte, à nos frontières.
Résolution sur la situation au Liban
Je me suis abstenue sur la résolution sur le Liban. Le pays subit depuis plusieurs années une situation instable, notamment économique. Toutefois, le paragraphe 13 critique ouvertement les autorités libanaises pour leur traitement des réfugiés syriens alors même que plus de 80 % de la population libanaise vit elle-même sous le seuil de pauvreté et que le pays est aidé par l'ONU pour subvenir notamment aux besoins alimentaires de ces citoyens. Au drame national que subit le pays ne peuvent s'ajouter des critiques concernant la gestion de la crise migratoire.
Résolution sur la création de l’organisme européen chargé des questions d’éthique
J’ai voté en faveur de la résolution sur l’organe d’éthique européen indépendant chargé des questions d’éthique. Je soutiens les initiatives qui protègent nos institutions et cherchent à renforcer leur intégrité. Néanmoins il est à noter que cette résolution fait peser une présomption de culpabilité et de malhonnêteté sur les députés qui exercent avec éthique leur mandat. En outre, je suis en désaccord avec la volonté des groupes de Gauche et des Verts de donner à cet organe des pouvoirs d’enquête et de sanction là où de telles procédures sont déjà prévues dans nos droits nationaux.
Pandémie de COVID-19: leçons tirées et recommandations pour l'avenir
J’ai voté en faveur du rapport sur les leçons tirées de la pandémie et les recommandations pour l’avenir. Très impliquée sur les sujets de santé depuis mon arrivée au Parlement européen, je me félicite de l'adoption de ce rapport qui reprend mes priorités, en plaidant pour la création d’une pharmacie européenne à but non lucratif, d’une réserve d'urgence européenne, une meilleure surveillance des stocks de médicaments, la réduction des délais administratifs ou encore la transparence des contrats d'achat de vaccins. Ce rapport, divisé en quatre piliers thématiques (la santé, la démocratie et les droits fondamentaux, l’impact socioéconomique et l’UE et le monde), constitue une véritable feuille de route pour l'avenir en matière de préparation aux futures crises sanitaires. Nouvelle étape dans la construction d'une Europe de la santé résiliente !
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur les relations avec l'Autorité palestinienne
Je me suis abstenue sur le rapport relatif aux relations de l’Union européenne avec l’Autorité palestinienne. Si je suis favorable à l’instauration d'une paix durable dans la région, le rapport manque indéniablement de lucidité et ne demande pas à l’autorité palestinienne de condamner le terrorisme, source d'une recrudescence des violences ces derniers mois. Il ne mentionne également pas assez les pourparlers de paix demandés par Israël.
Recommandations pour la réforme des règles du Parlement européen en matière de transparence, d’intégrité, de responsabilité et de lutte contre la corruption
J’ai voté en faveur des recommandations de la résolution du Parlement européen en matière de transparence, d'intégrité, de responsabilité et de lutte contre la corruption. La résolution met en avant une série de mesures pour protéger l’intégrité du Parlement européen. Il demande par exemple une meilleure protection des lanceurs d’alerte, préconise un renforcement des règles sur les déclarations de transparence des députés, afin d’accroitre la transparence de leurs activités, et condamne fermement l’ingérence d’États tiers.
Accès du public aux documents - rapport annuel pour les années 2019 à 2021
J’ai voté en faveur du rapport annuel sur l’accès public aux documents, qui appelle à renforcer la transparence des institutions européennes, en rendant une partie de leurs activités publiques. Le rapport évoque par exemple les contrats passés par la Commission européenne dans le cadre de l’achat groupé de vaccins contre la Covid-19 ou encore les activités législatives du Conseil de l’Union européenne. L’accès du public aux documents des institutions européennes est essentiel pour renforcer la confiance des citoyens dans l’Union européenne et ses institutions, et pour leur permettre d’être mieux informés au sujet des politiques européennes. C’est un enjeu crucial à l’approche des élections européennes.
Normes de qualité et de sécurité des substances d’origine humaine destinées à une application humaine
. – Je me réjouis que le Parlement européen ait approuvé mon rapport relatif aux substances d'origine humaine (dons de sang, tissus, cellules, lait maternel, microbiote, gamètes) à une très large majorité. 25 millions de transfusions sanguines, 35 000 transplantations de cellules souches et un million de cycles de procréation médicalement assistée sont effectués chaque année au sein de l’Union européenne. Ces chiffres montrent à quel point ce futur règlement est crucial pour la sécurité des donneurs et des patients sur notre continent. Les traitements qui utilisent des substances d’origine humaine (SoHOs) touchent à des enjeux éthiques et reposent sur l’altruisme de citoyens volontaires. Le compromis auquel nous sommes parvenus avec les autres groupes politiques prend pleinement en compte cette spécificité, notamment en clarifiant le principe du don volontaire et non rémunéré. Je considère que celui-ci est indissociable de la notion de neutralité financière qui empêche la réalisation, pour un donneur, de tout profit à la suite d'un don. Les négociations avec les Etats membres démarreront dans les prochains mois, avant d'aboutir à un texte final au printemps 2024 au plus tard.
Instrument visant à renforcer l'industrie européenne de la défense au moyen d'acquisitions conjointes (EDIRPA)
. – J’ai voté en faveur de la mise en place de cet instrument qui incite les États membres à faire des acquisitions conjointes en matière de défense et à renforcer rapidement les capacités collectives de défense (armes, stocks de munition, artillerie légère et lourde ...). Ce texte renforce la construction d’une véritable Europe de la défense, la sécurité des États membres et la coopération des armées nationales.
Directive sur les énergies renouvelables
. – Je me suis abstenue sur cette directive relative aux développement des énergies renouvelables dans l'Union européenne. Si je soutiens pleinement le développement de celles-ci, ce texte restreint la liberté des Etats membres à déterminer leur mix énergétique. La France, qui produit une énergie bas carbone grâce au nucléaire, ne peut se voir soumise aux mêmes contraintes que certains pays qui continuent à recourir massivement à des centrales à charbon.En outre, Le texte précise que la Commission doit élaborer une stratégie d’importation d’hydrogène. S’il sera certainement pertinent d’utiliser l’hydrogène pour certains usages - comme les secteurs des transports aérien et maritime -, il semble risqué pour l'environnement d'affirmer que produire de l’hydrogène sur le continent africain - à l'aide de grandes quantités d'eau - puis de le transporter en Europe - par voie maritime après l’avoir transformé en ammoniac - en fasse un vecteur énergétique dit «renouvelable».
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87419, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87419. Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), en l’absence de preuves scientifiques, n’a pu garantir l’innocuité de cet OGM. Ces réserves sur le plan scientifique ne permettent pas de statuer sur la sécurité sanitaire de cet OGM; c’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, je me suis abstenue sur le vote de cette objection. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est pas contraignant pour la Commission.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié GA21 × T25, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – Il s’agit d’une objection à un acte d’exécution renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), estime que les analyses ne permettent pas de statuer sur la sécurité sanitaire de cet OGM, car il n'y pas d’étude de toxicité 28 jours avec la protéine densité minérale osseuse et l'analyse de puissance pour l’étude de toxicité 90 jours doit être fournie. C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, j’ai voté contre cette mise sur le marché. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est donc pas contraignant pour la Commission.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J'ai voté en faveur du texte sur a composition du Parlement européen. Ce texte attribue deux sièges supplémentaires à la France, qui comptera non plus 79 mais 81 députés lors de la prochaine législature. Cette intervention était la bienvenue puisque la France était proportionnellement moins représentée que d'autres États membres. Je salue également le fait que ce texte ne mentionne pas la mise en place de listes transnationales aux élections européennes, une proposition qui ne ferait que complexifier le vote et qui éloignerait encore plus les citoyens européens de leurs représentants.
Règlement intérieur du PE: renforcer l'intégrité, l'indépendance et l'obligation de rendre des comptes
. – J'ai voté en faveur de la révision du règlement intérieur du Parlement européen. Ce texte, adopté en réaction au scandale de corruption du Qatargate, renforce les obligations de déclarations des réunions que tiennent les députés, crée une définition élargie des conflits d'intérêts ou encore met en place des règles spécifiques pour les activités des groupes non officiels de députés. Si la transparence et la confiance des citoyens en leurs représentants sont essentielles dans nos régimes démocratiques, je tiens à rappeler qu'il ne faut pas faire peser une présomption de culpabilité sur les 99 % de députés qui exercent éthiquement leur mandat. Il faut également être réaliste sur le fait que même les règles les plus strictes n'empêcheront pas ce qui s'est produit lors du Qatargate.
La qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. Refonte
. – Je me suis prononcée en faveur de la révision des directives de l’UE sur la qualité de l’air pour un air plus pur en Europe. Cette révision est l’une des principales dispositions du plan d’action «zéro pollution». Ce plan a pour objectif de fixer des limitations plus strictes en ce qui concerne la pollution, de promouvoir des technologies plus propres et de créer un cadre permettant de faire face aux enjeux de la pollution de manière plus coordonnée et intégrée. La pollution de l’air est un véritable enjeu de santé publique. Elle est responsable de plus de 300 000 décès prématurés par an en Europe, dont 48 000 en France. Il y a urgence à agir en établissant des plafonds d’émissions pour les polluants les plus dangereux avec un calendrier ambitieux et des objectifs réalisables. Ainsi, je me félicite du report de l’alignement des normes de l’UE sur les recommandations de l’OMS à l’horizon 2035 par rapport au calendrier qui fixait initialement cet alignement à l’horizon 2030. En cas de violations des futures règles, le Parlement européen a voté en faveur d’un droit à l’indemnisation renforcé pour les dommages subis par les malades de la pollution excessive.
Rapport 2022 de la Commission concernant la Turquie
. – Je me suis abstenue sur le vote du rapport annuel 2022 concernant la Turquie. Il s’agit d’un rapport annuel qui a pour objectif d’évaluer les progrès ou l’absence de progrès de la Turquie en matière de droits de l’homme et d’état de droit. Le président Erdogan ne cesse de s’éloigner des valeurs européennes, notamment avec les actions unilatérales en Méditerranée orientale ou, pire encore, avec le retrait de la Convention d’Istanbul. Par conséquent, je souhaite que nous mettions un terme aux négociations en cours. Les financements directs et indirects adressés au gouvernement turc au titre du mécanisme de pré-adhésion doivent être également stoppés. Seule la société civile turque est légitime à percevoir des fonds européens.
Cadre permettant d'assurer un approvisionnement durable et sûr en matières premières critiques
. – J'ai voté en faveur de ce texte relatif aux matières premières critiques (cobalt, lithium...) visant à diminuer la dépendance industrielle notre continent à l'égard des pays tiers. Il s'agit ici de la position du Parlement européen permettant d’ouvrir les négociations avec les États membres. Il n’est donc pas définitif et reviendra au Parlement européen une fois que les négociations auront abouties.Alors que la demande de batteries au lithium pour les véhicules électriques devrait être multipliée par 12 d'ici à 2030, l'Union européenne souhaite mobiliser 3 leviers principaux pour être autonome : accroître les capacités de production de ces matières premières présentes naturellement dans certains des 27 Etats membres, renforcer la chaîne d'approvisionnement en développant des stocks et en diversifiant l'approvisionnement et mettre en place une économie circulaire en recyclant davantage.
Modification du mécanisme présenté visant à lever les obstacles juridiques et administratifs dans un contexte transfrontalier
. – Les régions frontalières intérieures couvrent 40% du territoire de l'UE, représentent 30% de sa population (150 millions de personnes) et accueillent près de 2 millions de travailleurs transfrontaliers. Afin de s'assurer qu'une nouvelle proposition législative soit préparée par la Commission européenne, le Parlement a souhaité insister sur cette nécessite pour les millions d’Européens confrontés à des obstacles en matière de droit du travail, de santé, de transports ou de garde d’enfants. Le rapport propose notamment la mise en place de points de contact transfrontaliers.
Rapport intérimaire sur la proposition de révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel 2021-2027
. – Je me suis abstenue sur la proposition de révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027. Le 20 juin dernier, la Commission a proposé une révision ciblée du CFP, en demandant aux États membres d’augmenter leur contribution de 65,8 milliards d'euros. Ces fonds seraient axés sur 3 grandes priorités : l’Ukraine, la migration et la compétitivité. La Commission souhaite également renforcer la ligne budgétaire dédiée aux dépenses administratives (salaires des fonctionnaires, pensions, entretien des bâtiments, etc.), en l’augmentant de 1,9 milliard d’euros. L'objet du présent rapport est de réagir à cette proposition. Bien que favorable à une révision du CFP avec une aide supplémentaire ciblée, notamment pour l’Ukraine, je regrette l’absence de pistes de réflexion pour réaliser des économies sur certains postes de dépenses tout en augmentant la contribution nationale des États membres.
Législation européenne sur la liberté des médias
. – Face à la montée des menaces contre les médias, j’ai voté en faveur du rapport sur la liberté des médias. Ce règlement vise à renforcer le pluralisme des médias et à protéger leur indépendance vis-à-vis des ingérences gouvernementales, politiques, économiques ou privées. Aucune pression extérieure ne peut être tolérée à leur égard. Une avancée majeure de ce texte est de rétablir une équité entre les très grandes plateformes en ligne et les médias, qui y ont fréquemment recours pour diffuser leur contenu. En effet, un mécanisme de contestation est mis en place, afin que ces plateformes ne puissent plus retirer de manière arbitraire le contenu diffusé par les médias. Ce texte demande aussi à ce que les médias publics disposent de financements suffisants, durables et prévisibles grâce à des budgets pluriannuels.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 × 1507 × MIR162 × NK603 × DAS-40278-9 et neuf sous-combinaisons, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – J'ai voté en faveur de l'objection formulée conformément à l'article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur sur la décision d'exécution de la Commission portant sur l'autorisation de mise sur le marché de produits contenant le maïs génétiquement modifié MON 89034 × 1507 × MIR162 × NK603× DAS-40278-9 et neuf sous-combinaisons. Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), a estimé que la sécurité sanitaire de cet OGM n’est pas démontrée. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est pas contraignant pour la Commission.
Résolution sur la décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MIR162, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci conformément au règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil et modifiant les décisions d’exécution (UE) 2016/1685, 2019/1305 et 2019/2087 de la Commission en ce qui concerne le matériau de référence
. – Il s’agit d’une objection formulée conformément à l’article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur et concernant la décision d’exécution de la Commission portant sur l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant le maïs génétiquement modifié MIR 162 2023/2810. Il me semble primordial que nos décisions soient prises en fonction des éléments scientifiques les plus stricts et répondant aux procédures les plus avancées. Or, notre agence nationale française, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), a émis des réserves sur le plan scientifique, ne permettant pas de statuer sur la sécurité sanitaire de cet OGM. C’est pourquoi, malgré le respect de la procédure européenne, je me suis abstenue sur le vote de cette objection. Nous ne devons pas prendre de risques lorsqu’il s’agit de la santé de nos citoyens. Cette objection portant sur un acte d’exécution, le vote du Parlement n’est pas contraignant pour la Commission.
Des transports européens qui fonctionnent pour les femmes
. – J’ai voté en faveur du rapport sur les transports européens pour les femmes. Ce rapport analyse les politiques publiques en matière de transports et évalue leur impact sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Le texte présente des recommandations pour, entre autres, faciliter la mobilité des femmes en situation de handicap, adapter les infrastructures à des déplacements avec un enfant en bas âge ou une poussette, assurer un éclairage public des arrêts de transport public suffisant pour garantir la sécurité des utilisatrices des transports en commun.
La classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et des mélanges
. – J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à la classification, à l’étiquetage, à l’emballage des substances et des mélanges (CLP). En résumé, il s’agit de la position du Parlement européen sur la révision des règles encadrant les étiquettes oranges qui figurent sur les produits chimiques que nous utilisons tous (inflammable, corrosif...) afin de les adapter aux dernières connaissances scientifiques, de mieux protéger la santé humaine et l’environnement, et de faciliter la vie des opérateurs économiques.Un des sujets clefs de ce rapport était la protection des producteurs d’huiles essentielles. Si le texte impose de classifier et d’étiqueter les substances à plusieurs composants (MOCS) selon les mêmes règles que les mélanges de substances, c’est-à-dire de les contraindre à une analyse composant par composant au lieu d’une analyse globale du produit, il prévoit une dérogation pour les huiles essentielles en raison d’une impossibilité, pour les producteurs artisanaux, de procéder à de telles analyses. Je me réjouis que des amendements aient été adoptés en plénière pour préciser et étendre cette dérogation.
Traitement des eaux urbaines résiduaires. Refonte
. – J'ai voté en faveur du rapport relatif au traitement des eaux usées. Ce texte vise à améliorer la surveillance des polluants toxiques à l'entrée et à la sortie des stations d'épuration des eaux usées urbaines, y compris les microplastiques, mettre en place la surveillance de la présence de paramètres de santé publique dans les eaux usées (tels que les virus comme la grippe ainsi que tout autre pathogène en cas d'urgence sanitaire). Il permettra également de créer un système de responsabilité élargie des producteurs pour les produits qui ont été identifiés comme les principales sources de micropolluants dans les eaux usées urbaines (tels que les médicaments à usage humain), avec une aide de financement des États membres pour la modernisation des stations d'épuration urbaines afin d'éviter des conséquences imprévues sur la disponibilité, le prix et l'accessibilité des produits vitaux, en particulier les médicaments.
Résolution sur la nouvelle stratégie européenne pour un internet mieux adapté aux enfants (BIK+)
. – J'ai voté en faveur de la résolution sur la nouvelle stratégie européenne pour un meilleur internet pour les enfants. Ce rapport souligne qu'il est nécessaire de mettre en place des mesures afin de mieux adapter la navigation sur internet aux enfants et d'assurer leur protection en ligne, notamment en rendant les contenus numériques plus sûrs. Cyber-harcèlement, harcèlement ou sollicitations sexuels en ligne, accès aux contenus pornographiques en ligne, sont autant de dangers dont nous devons protéger nos enfants. C’est pourquoi, nous demandons qu’une véritable stratégie européenne soit mise en place contre le harcèlement, la mise en place d’ici 2024 d’une norme européenne de vérification de l’âge en ligne, ou encore une meilleure lutte contre les sollicitations en ligne à des fins sexuelles.
Mécanisme de protection civile de l’Union
. – J'ai voté en faveur du rapport Cerdas sur le mécanisme de protection civile de l’Union. Ce mécanisme permet à l’Union européenne de soutenir, de coordonner et de compléter les actions des États membres dans le domaine de la protection civile en vue de prévenir les catastrophes naturelles ou causées par l’homme, de se préparer et d’y réagir, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union. Ce vote unique portait sur la fin de la période transitoire de RescEU qui permet à l’Union d’obtenir des capacités aériennes supplémentaires dans le cadre du mécanisme de protection civile du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027. Ce report de délai est proposé en raison d’un délai plus long que prévu pour la mise en place de la flotte permanente de l’Union.
Établissement de la plateforme Technologies stratégiques pour l'Europe («STEP»)
. – J'ai voté en faveur de cet embryon de fonds de souveraineté européen proposé par la Commission européenne en juin dernier. Ce nouvel instrument vise à orienter les financements existants vers des domaines technologiques qui sont essentiels pour le leadership de l’Europe, comme les biotechnologies, les technologies vertes ou de défense. Le Parlement a souhaité augmenter le budget alloué de 3 milliards supplémentaires, pour atteindre 13 milliards d'euros et susciter des investissements à hauteur de plus de 160 milliards d'euros.Si ce nouveau fonds semble une goutte d'eau face à l'ampleur des subventions étatiques chinoises ou américaines, je salue le changement de philosophie en cours en Europe. Petit à petit, l'Union européenne cesse d'être naïve pour investir dans ses industries, les protéger d'une concurrence internationale souvent déloyale et relocaliser la production de technologies essentielles. C'est ce que je demande depuis mon arrivée au Parlement européen en ce qui concerne la production de principes actifs et de médicaments. Nous ne pouvons plus accepter de dépendre de puissances étrangères dans un contexte où les pénuries de médicaments ont été multipliées par 20 au cours des 20 dernières années.
Budget général 2024: toutes sections
. – Je me suis abstenue sur la position du Parlement européen sur le budget de l’Union pour 2024. Si je salue la hausse demandée de certains budgets, notamment celui à destination des jeunes agriculteurs ou celui de la santé dans les amendements budgétaires, la résolution qui accompagne ces amendements comporte des lignes rouges: fonds de préadhésion, augmentation du programme qui a cofinancé, entre autres, la campagne «La liberté dans le hijab», absence de propositions d’économies alors que l’on demande d’allouer de l’argent frais à chaque nouvelle priorité.
Critères d’examen technique supplémentaires permettant de déterminer à quelles conditions certaines activités économiques peuvent être considérées comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si ces activités ne causent de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux
. – Je me suis abstenue sur cette objection relative à un acte délégué découlant de la taxonomie verte déterminant à quelles conditions certaines activités économiques peuvent être considérées comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci. Si je soutiens l'idée d'orienter les investissements vers la mobilité électrique qui est, à ce stade, la meilleure solution pour décarboner la mobilité individuelle, il me semble également crucial de garantir une certaine neutralité technologique permettant aux industriels d'explorer d'autres solutions.L'acte délégué cherche à favoriser les investissements dans les technologies de transport à zéro-émission (électriques) lorsque celles-ci sont mûres ou en cours de l'être. En revanche, dans les secteurs où il n'existe pas de technologies zéro-émission à ce stade (comme l'aviation), des technologies de transition sont désignées (carburants d'aviation durables notamment). L'objection défend que l'acte délégué n'est pas suffisant car les véhicules à zéro-émission seraient trop favorisés face aux autres technologies. Elle demande ainsi de favoriser les investissements dans les installations de biogaz, par exemple, et de rallonger la période de transition pour l'aviation.
Rapport 2022 de la Commission concernant le Monténégro
. – Je me suis abstenue sur le rapport sur le Monténégro pour 2022. Si le Monténégro est le pays des Balkans le plus avancé sur la voie de l'adhésion, il doit néanmoins intensifier ses efforts en faveur des libertés fondamentales ainsi que dans les domaines de la démocratie et de l'état de droit. Le Monténégro doit en particulier remédier à la situation fragile des médias et lutter contre la corruption, largement répandue dans le pays.
. – J’ai voté en faveur de cet accord de trilogue, qui vise à moderniser, simplifier et harmoniser la procédure de demande de visa en la numérisant, par le biais d’une plateforme européenne en ligne, et ce quel que soit l’État membre de destination.La plateforme déterminera automatiquement quel État membre est compétent pour examiner une demande, en particulier lorsque le demandeur a l’intention de se rendre dans plusieurs d’entre eux. Elle fournira également aux candidats toutes les informations nécessaires concernant les exigences et les procédures, y compris un dialogueur, nouvel outil de communication grâce auquel les candidats peuvent obtenir des informations et des liens utiles. L’objectif est de réduire les coûts, d’accélérer et d’harmoniser les procédures, d’accroître la traçabilité et de réduire le risque de sécurité présenté par la procédure papier.
Espace Schengen: numérisation de la procédure de visa
. – J'ai voté en faveur de cet accord de trilogue. Ce texte législatif vise à moderniser, simplifier et harmoniser le processus de demande de visa en numérisant la procédure de visa, en introduisant le visa numérique en remplacement de la vignette-visa. Le visa numérique contiendra l’image faciale du bénéficiaire ainsi que toutes les informations relatives à son identité et son séjour. Avec ces changements, l’objectif est de réduire le risque de fraude et de contrefaçon et de faciliter le processus de vérification à la frontière. Alors que le traitement des visas est déjà partiellement numérisé, les demandes et les décisions étant enregistrées dans le système d’information sur les visas (VIS), deux étapes importantes restaient basées sur papier : le processus de demande de visa et la délivrance du visa au demandeur au moyen d’une vignette-visa. Cela crée une charge pour les autorités des États membres qui délivrent des visas, mais aussi pour les demandeurs de visa.
Résolution sur les attaques terroristes abjectes du Hamas contre Israël, le droit d’Israël de se défendre conformément au droit humanitaire et international et la situation humanitaire à Gaza
. – J'ai voté en faveur de la résolution intitulée "les attaques terroristes abjectes du Hamas contre Israël, le droit d'Israël à se défendre conformément au droit humanitaire et international et la situation humanitaire à Gaza". Dans cette résolution, votée à une très large majorité (500 voix pour, 21 contre et 24 abstentions), le Parlement exprime son soutien à Israël et à son peuple et souligne la nécessité d’"éliminer l’organisation terroriste du Hamas". La résolution évoque clairement par son titre et dans son contenu le droit d'Israël à se défendre conformément au droit humanitaire et international. Les massacres du Hamas ont coûté la vie à plus de 1.400 personnes. Rappelons que le Hamas n’est pas comparable à une armée régulière d’un état démocratique. Ses actions ne sont pas non plus comparables à des actes de résistance. Surtout, le Hamas ne se bat pas pour l’émancipation des Palestiniens.
Renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’UE de l'avenir
. – J’ai voté en faveur du rapport sur le renouvellement des générations dans les exploitations européennes. La question du renouvellement des générations est primordiale tant pour les territoires ruraux que pour la société dans son ensemble, en particulier avec les enjeux de sécurité alimentaire et d’accessibilité des denrées que nous connaissons. En France, près de 45 % des agriculteurs ont plus de 55 ans et partiront à la retraite d’ici à 2030. Ce texte propose des solutions pour aider et inciter les jeunes agriculteurs à s’installer, avec des outils tels que la réduction des coûts et des charges, l’accès aux financements, aux services techniques, à la formation. Le texte évoque également l’importance du dialogue intergénérationnel et la mise en place d’un test afin d’analyser l’impact des nouvelles législations sur les jeunes agriculteurs.
Règlement sur les données
. – J'ai voté en faveur de l'accord de trilogue sur le règlement sur les données, communément appelé "Data Act". La nouvelle législation établit des règles sur le partage des données générées par l’utilisation de produits connectés ou de services connexes (par exemple, l’internet des objets, les machines industrielles) et permet aux utilisateurs d’accéder aux données qu’ils génèrent. Elle contribuera au développement de nouveaux services, en particulier dans le domaine de l’intelligence artificielle, où de grandes quantités de données sont nécessaires pour la formation des algorithmes. Elle vise également à rendre les services après-vente et les réparations d’appareils connectés moins chers. Ce nouveau texte précise que dans des circonstances exceptionnelles ou des situations d’urgence, comme des inondations et des incendies de forêt, les organismes du secteur public pourront accéder et utiliser les données détenues par le secteur privé.
Comptes économiques européens de l'environnement: nouveaux modules
. – J'ai voté en faveur de la révision du règlement relatif aux comptes économiques de l’environnement. L'objectif de ce règlement est de faciliter la comparaison des comptes économiques de l'environnement dans les pays de l'Union européenne en faisant appel à des données relatives à l'environnement compréhensibles et accessibles. Il définit un cadre commun pour la collecte, la compilation, la transmission et l’évaluation des comptes économiques européens de l’environnement. Ces comptes mesurent la contribution de l’environnement à l’économie et l’impact de l’économie sur l’environnement.
Réception par type des véhicules à moteur et des moteurs en ce qui concerne leurs émissions et leur durabilité (Euro 7)
. – J'ai voté en faveur de ce texte qui vise à réformer les règles relatives aux émissions de polluants des véhicules à moteur (Euro VII). Il s'agit ici de la position du Parlement européen permettant d'ouvrir les négociations avec les Etats membres. Il n'est donc pas définitif et reviendra au Parlement européen une fois que les négociations auront abouti.L'exposition aux particules fines cause environ 70 000 décès prématurés par an dans l'Union européenne. Il est donc primordial d'agir, notamment via la mise en œuvre de normes plus contraignantes pour les freins et les pneus qui représentent jusqu'à 40% des émissions totales des véhicules. J'ai toutefois veillé à ce que ce texte ne contraigne pas les constructeurs à des investissements démesurés dans l'amélioration des moteurs thermiques alors que les partis de gauche et Renaissance ont réussi à leur imposer le 100% électrique à l'horizon 2035. Bien que je regrette cette mesure, elle est désormais actée. Il serait encore plus problématique pour la compétitivité de notre industrie et les 400 000 emplois directs qu'elle représente de diluer les investissements en cours liés à l'électrification dans des obligations d'amélioration de moteurs thermiques voués à disparaître.
Système des ressources propres de l’Union européenne
. – J'ai voté en faveur du rapport visant à modifier la décision 2020/2053 relative au système des ressources propres de l’UE. Après la mise en place de la contribution plastique en 2021, la Commission européenne a présenté de nouvelles ressources propres en décembre 2021, lesquelles ont été révisées et complétées en juin 2023. La proposition de la Commission aligne les ressources propres du système d’échange de quotas d’émission («SEQE») et du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières («MACF») aux résultats des négociations sur le Pacte vert européen. Le taux d'appel pour la ressource propre fondée sur le SEQE serait également augmenté de 25% à 30%, et 75% des revenus générés par le MACF seraient alloués au budget de l'UE. Une nouvelle ressource propre temporaire fondée sur les bénéfices des sociétés, payée directement par chaque État membre, est introduite. Ce panier de ressources propres, une fois approuvé par les États et les parlements nationaux, pourrait générer environ 45 milliards d’euros/an (prix courants) dès 2028, notamment pour financer le Fonds social pour le climat ou rembourser le plan de relance européen.
Résolution sur l’efficacité des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur l’efficacité des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie. Si les mesures adoptées pour sanctionner la Russie depuis son invasion de l’Ukraine sont sans précédent, des lacunes existent. La Russie parvient en effet à contourner ces sanctions, notamment en important ses produits de manière parallèle, via l’Inde, pour les produits pétroliers, ou via la Chine et l’Asie centrale pour d’autres composants critiques.
Règles communes favorisant la réparation des marchandises
. – J’ai voté en faveur de la position du Parlement européen sur la directive visant à mettre en place des règles communes favorisant la réparation des marchandises. Son objectif est simple : réparer plutôt que jeter. Ce texte est à la fois bon pour le portefeuille des citoyens et bon pour l’environnement ! Grâce à cette directive, plutôt que de jeter directement un aspirateur, une machine à laver ou une cafetière qui ne fonctionne plus, le texte incite à leur réparation, notamment si le coût de réparation est inférieur au coût de remplacement. S'il est impossible de le réparer un appareil reconditionné pourra être proposé par le vendeur.
Cadre de mesures visant à renforcer l'écosystème européen de fabrication de produits technologiques à émissions nulles (règlement pour une industrie à zéro émission nette)
. – J'ai voté en faveur de ce texte relatif à l'établissement d'une industrie « zéro net » européenne. Il s'agit ici de la position du Parlement européen permettant d'ouvrir les négociations avec les Etats membres. Ce texte n'est donc pas définitif et reviendra au Parlement européen une fois que les négociations auront abouties.Il a pour objectif de renforcer la capacité de production des technologies « zéro net » stratégiques de l'Union pour atteindre au moins 40 % des besoins européens d'ici à 2030 et 25% de la demande mondiale. C’est une véritable prise de prise de conscience qui s'opère : l'Europe ne peut pas continuer à dépendre de puissances extérieures pour ses besoins les plus importants, particulièrement les technologies clefs à la transition environnementale comme les batteries ou pompes à chaleur. Autre point positif : l'inclusion des technologies nucléaires dans la liste de ces technologies « zéro net ». Alors qu’à mon arrivée, en 2019, ce secteur était banni des politiques européennes, il y occupe désormais une place centrale. Grâce à ce texte, le déploiement du nucléaire, sera accéléré et soutenu financièrement par les politiques européennes.
Renforcement des normes de performance en matière d’émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires lourds neufs
. – Je me suis abstenue sur ce texte qui renforce les normes relatives aux émissions de CO2 des véhicules lourds (camions, bus, cars...) Il s'agit ici de la position du Parlement européen permettant d'ouvrir les négociations avec les États membres. Ce texte n'est donc pas définitif et reviendra au Parlement européen une fois que les négociations auront abouties.A ce stade, je me réjouis notamment de l'adoption d'amendements de mon groupe politique, le PPE, visant à permettre d'ajouter une possibilité future d'équivalence entre carburants neutres en CO2 (dont les biocarburants) et l'électricité dans le respect de l'objectif de neutralité climatique de l'Union.En revanche, je regrette l'objectif prévu d'une réduction de 100% des émissions de CO2 pour les bus urbains dès 2030 au lieu de 2035. Alors que nos collectivités territoriales investissent depuis des années dans des bus fonctionnant au biométhane, un délai aussi court risquerait de rendre leurs investissements caduques si le biométhane n'était pas reconnu comme neutre en carbone. La charge financière qu'une telle réforme représenterait pour les collectivités aboutirait certainement à un rétrécissement des réseaux de transport en commun, ce qui est à l'opposé de ce qu'il nous faut réaliser collectivement.
Mise en œuvre du principe de la primauté du droit de l'Union européenne
. – Je me suis abstenue sur le rapport sur la primauté du droit européen. Si le principe de primauté a certes vocation à faire en sorte que les mêmes règles s'appliquent à l'ensemble des États membres et à éviter ainsi d'avoir une Europe "à la carte" où toute règle européenne pourrait être remise en cause par opportunisme politique, il est néanmoins indispensable que ce principe ne remette pas en cause la souveraineté des États ainsi que leurs identités constitutionnelles, dont les cours constitutionnelles nationales sont garantes.
Réduire les inégalités et promouvoir l’inclusion sociale en temps de crise pour les enfants et leurs familles
. – Je me suis abstenue sur le rapport Pereira sur la réduction des inégalités et la promotion de l’inclusion sociale en temps de crise pour les enfants et leurs familles.Ce rapport fait suite à l’annonce faite par la Commission en 2019 sur la création d’une garantie européenne pour l’enfance. La crise actuelle, qui a débuté avec la pandémie de Covid-19, a révélé le besoin de garantir que chaque enfant en Europe exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ait accès aux droits les plus fondamentaux tels que les soins de santé et l’éducation.Plusieurs points problématiques sont toutefois présents dans ce texte qui n’a aucune valeur législative. Parmi ses points figurent en particulier le souhait de favoriser la protection sociale et le soutien aux migrants, la demande de directive sur le revenu minimum ou encore la demande la reconnaissance de la parentalité entre les États membres.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Je me suis abstenue lors du vote du budget de l’UE pour 2024. Comme les années précédentes, de nombreuses hausses budgétaires ont été défendues par le Parlement. Certaines d’entre-elles vont d’ailleurs dans le bon sens, notamment en ce qui concerne la hausse du budget dédié aux jeunes agriculteurs (+120 millions d’€), la hausse du budget du programme Daphne (+1 million d’€) ou encore la hausse du budget dédié à la recherche avec Horizon Europe (+80 millions d’€, dont 25 millions d’€ pour la recherche médicale). Toutefois, je suis contre la baisse du budget de Frontex, l'agence européenne de garde-frontières et de gardes-côtes, de 15 millions d’€ alors même que les franchissements illégaux de frontières augmentent ou encore la baisse du budget du projet ITER de 120 millions d’€ alors même que le défi énergétique devrait être une de nos priorités.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Je me suis abstenue sur l’accord commercial entre l’UE et la Nouvelle-Zélande. Ce nouvel accord comporte plusieurs avancées en introduisant des chapitres environnementaux contraignants et sujets à sanction en cas de non-respect ou encore une bonne protection des indications géographiques. Si cet accord permettra une hausse des exportations européennes, il favorisera également l’importation de produits agricoles qui ne respectent pas toujours les normes environnementales que nous imposons nous-mêmes à nos agriculteurs. Il serait incohérent de voter en faveur d’un texte qui ouvre le marché européen à ces produits, alors que dans le même temps et le même jour, nous avions à nous prononcer sur un texte relatif à la limitation de l’usage des pesticides pour les agriculteurs européens.
Utilisation durable des produits phytopharmaceutiques
. – Le Parlement avait à se prononcer sur un règlement ayant pour objectif de réduire de 50% l’utilisation des pesticides dans l’Union européenne d’ici 2035. Malgré l’importance de ce texte, l’importance de son impact sanitaire et environnemental, la Gauche, les Verts, Renaissance et l’extrême droite ont encore une fois préféré rester sur leur posture idéologique plutôt que d’avancer concrètement sur ce sujet, jugeant ce texte trop peu ambitieux. Alors que ce texte avait pour objectif de réduire considérablement l’usage des pesticides tout en protégeant nos agriculteurs et leurs exploitations, essentielles pour assurer notre souveraineté alimentaire, une majorité de l'hémicycle a voté contre, préférant une écologie punitive à une écologie réaliste. Avec mes collègues Républicains du PPE, j'ai soutenu ce texte qui représentait une avancée majeure pour la protection de l’environnement et de la santé publique. Cela n'a malheureusement pas suffi et le texte a donc été rejeté.
Emballages et déchets d'emballages
. – Je me suis abstenue sur le texte visant à lutter contre l’augmentation des emballages et déchets d'emballages. Il s'agit ici de la position du Parlement européen permettant d'ouvrir les négociations avec les États membres. Ce texte n'est donc pas définitif et reviendra au Parlement européen une fois que les négociations auront abouties. Si ce texte a pour objectif louable de réduire l’usage du plastique et de favoriser des systèmes de consigne et de collecte des déchets, je regrette son manque de pragmatisme. Ce texte souhaite par exemple faire du système de consigne une règle de principe alors que son coût serait pourtant très élevé pour certaines collectivités territoriales. Nombre d'entre elles ont en effet déjà procédé à des investissements conséquents, depuis plusieurs années, dans des filières de recyclage et de tri efficaces et respectueuses de l’environnement. Les forcer à en changer serait donc contre-productif car coûteux et nocif pour l'environnement.
Projets du Parlement européen tendant à la révision des traités
. – J'ai voté contre le rapport sur la révision des Traités. Ce texte, qui a vocation à modifier les règles de fonctionnement de l'UE, constitue un véritable danger pour la souveraineté des États membres en ce qu'il vise à leur retirer leurs pouvoirs dans des domaines régaliens tels que la fiscalité, la sécurité ou la défense. Ce texte constitue par ailleurs une menace pour le principe d'égalité entre les EM car met en place de nouvelles règles de majorité au sein du Conseil réduisant à néant la voix des petits États membres. En outre, il propose de réduire le nombre de commissaires européens à 15, contre 27 actuellement, système qui permet pourtant à chaque État d'avoir un représentant au sein de la Commission. Alors qu'une révision des Traités est nécessaire, je regrette l'adoption d'un texte caricatural et empreint d'une idéologie fédéraliste impossible à mettre en œuvre en pratique.
Négociations sur un accord sur le statut des activités opérationnelles menées par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) en Mauritanie
. – J’ai voté contre le rapport STRIK sur une recommandation du Parlement européen concernant des négociations relatives à un accord sur le statut entre l’Union européenne et la République islamique de Mauritanie en ce qui concerne les activités opérationnelles menées par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) en République islamique de Mauritanie.Ce texte est résolument orienté contre l'action de Frontex et cherche à entraver l'Agence et ses agents par tout moyen. Il évoque exclusivement le sujet des droits fondamentaux mais à aucun moment la nécessaire lutte contre l'immigration illégale à destination de l'UE. Il est inacceptable.Il énonce par ailleurs des principes contradictoires, affirmant par exemple, dès le paragraphe 1, que le déploiement de Frontex en Mauritanie serait "susceptible d’avoir un effet positif sur le respect des droits fondamentaux", tout en comportant "un risque élevé de violations graves et susceptibles de persister des droits fondamentaux et des obligations en matière de protection internationale."
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International day for the elimination of violence against women (debate)

– Monsieur le Président, il y a un an, dans ce même hémicycle, pour la même journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, tous les espoirs étaient permis. Nous étions au travail pour proposer la toute première loi européenne visant à lutter contre les violences faites aux femmes et les violences conjugales. Aujourd’hui, alors que sept femmes meurent encore chaque jour sous les coups de leur conjoint, où en sommes-nous? Des négociations houleuses sont en cours entre le Parlement et les représentants des États membres réunis au Conseil. Là où le Parlement a été ambitieux, les États membres bloquent, voire reculent. La France fait partie de ceux-là.

Sur le viol, dont 100 000 femmes sont victimes chaque année dans l’Union européenne, la définition proposée par le Parlement européen et la Commission est claire: un rapport sexuel sans consentement est un viol. Les États membres n’ont même pas tenté de proposer une définition alternative, ils ont tout simplement supprimé le viol du texte, ni définition commune, ni sanction commune, ni protection commune.

Autre exemple: sur les mariages forcés, le Parlement a souhaité qu’il soit également puni dans l’ensemble de l’Union européenne. Là encore, les États membres ne souhaitent pas les pénaliser. Sur les refuges pour héberger les femmes victimes de violences, le Parlement a souhaité augmenter leur nombre en instaurant un quota d’hébergement par nombre d’habitants. Avec cette proposition, le nombre de places en France augmenterait de presque 70 %. Une avancée encore, pourtant le Conseil n’en veut pas.

Sur les moyens mis en place pour protéger les victimes, le Parlement a proposé des outils technologiques comme les bracelets électroniques, les téléphones «grave danger», afin qu’ils soient utilisés par les États membres pour surveiller les auteurs de violences et garantir qu’ils ne s’approchent plus de leurs victimes. Une proposition de bon sens, pourtant le Conseil ne le souhaite pas. Enfin, sur le harcèlement sexuel au travail, le Parlement a demandé que ces comportements, dont sont victimes encore trop de femmes soient incriminés. Une mesure essentielle, là non plus le Conseil ne souhaite pas l’inclure dans le texte.

La directive de lutte contre les violences faites aux femmes ne peut pas être une déclaration d’intention. Elle doit mettre en place des mesures concrètes pour protéger les femmes victimes. Nous ne pouvons continuer à débattre chaque année ici, dans cet hémicycle, à l’occasion de la Journée internationale, si nous n’agissons pas. Assez de paroles, il est temps de passer aux actes. Alors, on dit que l’Europe n’avance pas. Ce n’est pas l’Europe, ce n’est pas le Parlement, ce sont les chefs d’État et de gouvernement réunis en Conseil qui bloquent et refusent d’avancer par manque de volonté politique. Et non, nous n’accepterons pas une loi au rabais.

Normes de qualité et de sécurité des substances d’origine humaine destinées à une application humaine

Les dons de substances d’origine humaine sont indispensables à la survie et au rétablissement de nombreux patients dans l’Union européenne, ainsi qu’à la naissance de beaucoup de citoyens européens, avec de réels enjeux de santé publique: mieux protéger les donneurs et les receveurs partout en Europe, mieux harmoniser nos systèmes nationaux, et construire l’autonomie européenne.

Je remercie sincèrement mes collègues rapporteurs fictifs pour leur travail sur ce rapport qui, je crois, permet de répondre à toutes ces questions en rappelant le principe fondamental de don volontaire et non rémunéré, et la non marchandisation du corps humain.

Surrogacy in the EU - risks of exploitation and commercialisation (topical debate)

En revanche, l’Union européenne doit intervenir lorsque la gestation pour autrui devient un instrument d’exploitation des femmes. Peut-on accepter qu’une femme marchande son corps pour tenter de mettre fin à sa précarité? Peut-on accepter qu’une femme soit exploitée contre de l’argent, parfois par des réseaux criminels, pour que son corps soit réduit à un simple instrument de reproduction? Non. Alors que cette institution lutte à la fois contre la traite des êtres humains et contre les violences faites aux femmes, il est de notre devoir de veiller à lutter contre ces dérives.

Chers collègues, marchander le corps d’une femme est incompatible avec le respect de la dignité du corps de la femme. Louer l’utérus d’une femme pendant neuf mois durant est éthiquement inconcevable. Les femmes ne doivent pas devenir une simple capacité reproductive, dont les bébés deviendraient des produits à acheter ou à vendre. Les femmes doivent être libres de disposer de leur corps. Certes, la GPA peut soulever des questions juridiques au niveau européen, notamment lorsque, après la naissance d’un enfant, se pose la question de sa filiation. C’est alors l’intérêt de l’enfant uniquement qui doit primer. L’Union européenne doit rester fidèle à ses valeurs, en luttant contre toute forme d’exploitation des êtres humains, sans empiéter sur les compétences des États membres.

Surge of respiratory infections and the shortage of medication in Europe (debate)

Grippe, bronchiolite, Covid-19: dès qu’une épidémie apparaît, de nombreux patients sont confrontés aux pénuries de médicaments. Ce phénomène n’est pas nouveau; en Europe, les pénuries de médicaments ont été multipliées par 20 en 20 ans. Les causes sont multiples: augmentation de la demande et compression des prix, manque de diversification des sources d’approvisionnement et délocalisations massives de la production de substances actives, puisque 80 à 85 % des principes actifs utilisés pour produire des médicaments en Europe sont importés de Chine et d’Inde et que 45 % des médicaments commercialisés en Europe sont produits hors Union européenne. Nous sommes aujourd’hui ultra dépendants de pays qui peuvent décider de limiter leurs exportations, que ce soit pour privilégier leurs populations – c’est le cas en Chine actuellement avec le paracétamol – ou en cas de conflits géopolitiques. Cette situation n’est pas tenable.

Dans mon rapport sur les pénuries de médicaments adopté dans cet hémicycle en septembre 2020, une très large majorité des recommandations ont été formulées: relocalisation de l’intégralité de la chaîne de fabrication du médicament, de la substance active au conditionnement et à la distribution, avec des incitations fiscales et financières et en autorisant les aides d’État pour inciter les industriels à produire en Europe, création d’une réserve européenne de médicaments essentiels, surveillance européenne des stocks tant au niveau des industriels que de chaque État membre et, pour les médicaments qui ne présentent plus de rentabilité, la création d’établissements européens pharmaceutiques à but non lucratif en capacité de produire ces médicaments souvent anciens, mais qui demeurent essentiels pour la santé publique.

Alors oui, depuis 2020, l’Union européenne a renforcé son arsenal législatif pour mieux répondre à l’urgence des crises sanitaires. Il est temps désormais de privilégier le

Eliminating violence against Women (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le Ministre, en Europe, sept femmes meurent chaque jour sous les coups de leur partenaire ou de leur ex-partenaire. C’est un véritable fléau. Pour l’éradiquer, nous devons nous inspirer du modèle espagnol de lutte contre les violences faites aux femmes.

La future directive européenne sur laquelle nous travaillons doit être exclusivement centrée sur la protection des femmes et des enfants victimes. Ne nous éparpillons pas. Évitons les positions idéologiques et travaillons ensemble sur quatre axes essentiels: la prévention, avec des campagnes de sensibilisation à grande échelle, particulièrement à l’égard des plus jeunes; l’accompagnement, avec la création partout en Europe d’un numéro d’appel unique et de guichets uniques pour une prise en charge globale des victimes avec du personnel formé, des policiers, des magistrats spécialisés; la protection des femmes et des enfants victimes, avec partout en Europe la délivrance rapide d’ordonnances de protection, de téléphones «grave danger» et de bracelets anti-rapprochement; enfin, des sanctions harmonisées. Ce qui est considéré comme un viol ou un mariage forcé dans un État membre doit également l’être dans l’État voisin et sanctionné sur des bases communes.

Mobilisons-nous, car il y a urgence.

Fighting sexualised violence - The importance of the Istanbul Convention and a comprehensive proposal for a directive against gender-based violence (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, votre proposition de directive pour lutter contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques va tout à fait dans le bon sens. En tant que rapporteure pour mon groupe, le PPE, en commission des libertés civiles, je crois qu’il est urgent de nous inspirer fortement du modèle espagnol pour lutter efficacement contre ce fléau.

N’attendons pas de ratifier la convention d’Istanbul pour lutter dès maintenant contre ces violences. Les coups, eux, n’attendent pas et la violence se répand partout dans notre société. Chaque jour, ce sont des dizaines de femmes et de jeunes filles qui sont victimes d’un viol, de tortures ou de mutilations génitales. Chaque jour sur le sol européen, sept femmes meurent sous les coups de leur conjoint. Trop de femmes acceptent inconsciemment la violence conjugale, qu’elle soit psychologique, verbale, physique, entraînant jusqu’à la mort de la victime. Toutes ces femmes doivent être protégées. À nous de prévenir ces violences et d’apporter aux victimes des réponses concrètes.

Développons le 112 européen des violences conjugales, un numéro disponible 24 h sur 24, 7 jours sur 7, pour que n’importe quelle femme dans la détresse puisse obtenir une solution, peu importe son lieu d’habitation, son âge et son origine. Incitons les États membres à aider, notamment financièrement, ces femmes, pour qu’elles puissent quitter le domicile conjugal. Octroyons bien plus facilement des ordonnances, des téléphones «grave danger», la délivrance d’ordonnances de protection et de bracelet électronique. Créons un véritable réseau européen de points d’information sur les violences, mais également un réseau d’échange d’informations et de coordination pour apporter un soutien individualisé à chaque victime. Construisons un cadre clair et précis au niveau européen avec, dans chaque État membre, chaque région, chaque collectivité, des guichets uniques permettant d’orienter, de conseiller et de protéger les victimes. Magistrats, policiers, services sociaux, élus et collectivités, nous devons tous être formés pour être acteurs de cette lutte contre les violences.

Situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne en 2020 et 2021

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, on le sait, la pandémie a eu des répercussions économiques et sociales très importantes, mais elle a également privé certains citoyens de leurs droits fondamentaux. Je pense en particulier aux femmes et aux enfants, pour qui l’accès à certains services médicaux, éducatifs ou judiciaires a été beaucoup plus difficile qu’à l’habitude, voire impossible. Les confinements successifs ont accentué la violence, notamment domestique, à l’égard des femmes: obligées de cohabiter avec leurs bourreaux, nombre de femmes victimes n’ont pu ni avoir accès à des mécanismes de signalement efficaces, ni bénéficier d’une protection et d’un accompagnement adaptés.

En ce qui concerne les enfants, l’Unicef tire également la sonnette d’alarme: les fermetures prolongées de nombreuses écoles, des espaces culturels, d’activités périscolaires et d’activités sportives auront des conséquences durables sur leur développement. Nous le voyons déjà avec une augmentation des cas de décrochage scolaire ou encore deux fois plus de cas de dépression chez les jeunes. À cet égard, je me réjouis de l’initiative annoncée ce matin par Ursula von der Leyen en matière de santé mentale, c’est une priorité.

Un temps beaucoup plus important qu’à l’habitude passé sur Internet pendant cette période a également entraîné une multiplication des cas de violence en ligne. En Europe, les abus sexuels en ligne sur les enfants ont augmenté de 50 % durant la pandémie. Alors la Commission a présenté il y a quelques mois deux textes visant à lutter contre ces actes ignobles. L’un concernant les femmes victimes de violences et l’autre concernant les abus sexuels sur les enfants. Le Parlement va travailler sur ces textes législatifs avec trois volets: le volet prévention, le volet protection et le volet répression. Il nous faudra être particulièrement fermes vis-à-vis des auteurs de ces actes et la réponse, pénale notamment, doit être à la hauteur des attentes des victimes. Peu importe les situations de crise ou non, nos droits fondamentaux, le droit d’être protégés de la violence, de la maltraitance et de toutes formes d’abus doivent être défendus avec la plus grande fermeté et répondre aux attentes des personnes, notamment les plus vulnérables.

Rapport sur le rapport 2021 de la Commission concernant la Bosnie-Herzégovine

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, nous sommes tous d’accord pour affirmer que la lutte contre le changement climatique passera par la fin des énergies fossiles, objectif inatteignable sans le nucléaire.

Regardez la situation telle qu’elle est. D’ici 2050, rien qu’en France, la demande en électricité devrait augmenter de 35 % avec le développement des véhicules électriques ou d’une filière hydrogène propre. Parallèlement, la situation géopolitique nous contraint à faire de l’autonomie énergétique de notre continent une priorité absolue. Enfin, au moment où nous débattons, les moyens de production d’énergies renouvelables sont intermittents et ne peuvent répondre à une hausse soudaine de la demande. Face à cette réalité, les experts du GIEC et de la Commission européenne sont formels: la transition écologique ne se fera pas sans compléter les renouvelables par du nucléaire.

Alors demain, lors du vote, vous aurez le choix entre soutenir le nucléaire et le renouvelable pour sauver le climat, construire l’autonomie énergétique européenne et mettre fin aux énergies fossiles, ou bien enterrer le nucléaire, assumer notre dépendance au charbon et éteindre tout espoir de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre.

US Supreme Court decision to overturn abortion rights in the United States and the need to safeguard abortion rights and Women’s health in the EU (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, il y a une semaine, la Cour suprême américaine a mis fin à la jurisprudence quasi cinquantenaire qui consacrait le droit à l’avortement des femmes américaines. Cet arrêt ne rend pas automatiquement l’avortement illégal: il permet aux États de le considérer comme tel. Et vous l’avez rappelé, quatorze États ont ainsi déjà pénalisé l’avortement ou sont en passe de le faire.

C’est évidemment une grave régression pour les droits des femmes, et cela ne concerne pas que les États-Unis. Nous le savons: sur notre propre continent européen, les droits des femmes sont aussi menacés. Si l’avortement relève de la compétence de chaque État membre, le Parlement européen peut se prononcer. Il doit même le faire lorsque cela devient un enjeu de santé publique. Dans le monde, une femme meurt toutes les neuf minutes d’un avortement clandestin. Alors que nous construisons ici l’Europe de la santé, dans ce Parlement dont Simone Veil a été la présidente, et alors que nous légiférons pour permettre à tous les citoyens européens un accès égal aux soins, pouvons-nous continuer à accepter que des femmes mettent ainsi leur vie en danger?

Nous le savons: le fait de limiter l’accès à l’avortement n’en réduit pas le nombre. Nous devons donc rester extrêmement vigilants afin que la santé publique l’emporte sur toute autre considération.

La pauvreté des femmes en Europe

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, les statistiques le montrent: l’inégalité salariale au sein de l’Union européenne est en moyenne de 13 %, et la pauvreté touche davantage les femmes que les hommes. Elle a même augmenté ces dernières années.

Si les violences à l’égard des femmes, notamment conjugales, existent dans tous les milieux, les femmes qui disposent de peu de ressources et qui dépendent économiquement de leur conjoint ont encore davantage de difficultés à s’en sortir; car si elles quittent leur domicile avec peu ou pas de ressources, comment peuvent-elles se loger ou se nourrir?

La peur de sombrer dans la pauvreté et d’être exclues socialement ne doit pas – ne doit plus – être un frein. Pour aider ces femmes victimes de violences, nous devons profiter de la prochaine législation européenne pour créer un réseau de guichets uniques d’assistance. Il existe, en effet, de grandes disparités d’un État membre à l’autre en ce qui concerne les services fournis aux victimes. Or, nous devons assurer à ces femmes victimes une prise en charge globale, de la mise à l’abri au soutien économique, judiciaire, social et médical. Nous devons également créer une nouvelle infraction et définir un cadre commun afin de faire des violences fondées sur le genre un nouveau domaine de criminalité.

Sexual and Reproductive Health and Rights in the European Union (topical debate)

– Madame la Présidente, Madame la Vice-Présidente, Monsieur le Ministre, Simone Veil, première femme Présidente du Parlement européen, disait: «La contraception a consacré la liberté des femmes et la maîtrise qu’elles ont de leur corps.» C’était il y a 43 ans.

L’accès à la contraception, on le sait, est essentiel. Et pourtant, il est encore trop inégal en Europe, parfois, d’ailleurs, par simple manque d’information. Mais c’est également l’absence ou le faible remboursement de ce qui constitue pourtant un soin médical qui doit nous alerter. L’Union européenne doit veiller à ce que les restrictions à la contraception ne se multiplient pas en Europe. La Pologne était par exemple en 2020 le seul pays européen à avoir augmenté les restrictions à la contraception au cours des quatre dernières années.

Des inégalités existent également concernant l’accès à la contraception d’urgence, malheureusement considérée dans certains États membres comme un avortement. La pandémie a également aggravé les choses. Certains États membres ont jugé que la contraception n’était pas un service essentiel, pendant que d’autres suspendaient les services liés à l’IVG, compliquant encore davantage l’accès à l’avortement.

Comme sur la contraception, concernant le droit à l’avortement, nous devons avoir une position claire. On le sait, certains États membres n’ont toujours pas légalisé l’avortement et d’autres l’ont considérablement restreint. C’est évidemment une question sensible puisqu’elle relève de la compétence de chaque État membre.

Mais le Parlement européen peut se prononcer. Il doit même se prononcer lorsqu’il y a un enjeu de santé publique: dans le monde, une femme meurt toutes les neuf minutes d’un avortement clandestin. Nous ne pouvons accepter que des femmes citoyennes européennes mettent leur santé ou leur vie en danger. Si nous voulons construire cette Europe de la santé à laquelle nous aspirons, il faut bien évidemment nous saisir de ces questions.

Egalité entre les femmes et les hommes dans l'Union européenne pendant la période 2018-2020

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, au sein de l’Union européenne, nous avons encore beaucoup de progrès à faire en matière d’égalité hommes-femmes, c’est évident. Mais ce n’est ni avec des guides souhaitant remplacer «Mesdames et Messieurs» par «chers collègues», ni avec des déclarations caricaturales, ni avec le pronom «ielle» que nous parviendrons à cette égalité hommes-femmes.

En revanche, nous pouvons agir sur différents points. Tout d’abord en ce qui concerne l’orientation professionnelle des jeunes femmes. Les clichés sont encore trop nombreux. Pourquoi seulement 17 % de femmes entreprennent des études dans le secteur informatique? Pourquoi si peu de femmes dans le secteur du bâtiment? En France, seulement 4,5 % des peintres et 0,31 % des plombiers sont des femmes.

Les mentalités doivent changer. Dans des secteurs qui manquent cruellement de main d’œuvre, le Fonds social européen ou Erasmus+ peuvent permettre d’orienter davantage de femmes vers ces métiers dits «masculins» et qui recrutent.

Nous pouvons également agir pour mieux accompagner les femmes dans leurs carrières professionnelles. Beaucoup s’indignent du faible pourcentage de femmes accédant à des postes à responsabilités ou d’un grand nombre travaillant à temps partiel. Une des causes principales, on le sait, c’est la difficile conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Et à cet égard, le manque de structures d’accueil pour les jeunes enfants est un vrai problème. Combien de femmes ont-elles dû mettre leur carrière sur pause par manque de solutions de garde pour leurs enfants? L’Union européenne, au travers de ses politiques publiques, doit continuer à soutenir le développement de structures de petite enfance.

Enfin, l’Union européenne peut également agir pour l’égalité salariale, pour qu’à compétences et responsabilités égales le salaire soit égal. Je salue à ce titre la directive sur laquelle le Parlement travaille actuellement afin que les États puissent imposer des amendes dissuasives à tout employeur qui rémunèrerait moins les femmes pour un travail identique.

Alors oui, ici, au Parlement, nous pouvons faire avancer les choses à condition de proposer des mesures concrètes, réalisables et éloignées de toutes postures idéologiques.

Health technology assessment (debate)

Aujourd’hui, en Europe, ce ne sont pas moins de 50 agences nationales qui évaluent la plus-value d’un nouveau médicament qui est mis sur le marché. Cette approche fragmentée a un impact négatif sur la recherche et le développement, sur la rapidité des processus d’approbation et sur l’égalité d’accès aux soins pour les Européens. Le règlement que nous adopterons cette semaine est un premier pas vers une harmonisation de ces systèmes d’évaluation.

Alors, certes, nous aurions aimé aller plus loin, l’objectif initial étant de n’avoir plus qu’une seule évaluation européenne. Si les États membres ont souhaité conserver leurs agences nationales, ce règlement permettra qu’à terme, les médicaments innovants soient accessibles partout en Europe, au même moment et pour tous les citoyens. Il sera par exemple utile aux deux millions et demi d’Européens qui sont frappés chaque année par le cancer. Ces malades n’ont parfois pas accès à de nouveaux traitements qui sont disponibles dans l’État membre voisin, mais indisponibles ou non autorisés dans le leur. Il le sera également aux 7 à 8 millions de Français qui souffrent de migraines sévères et qui voient certains médicaments de nouvelle génération autorisés et remboursés en Allemagne ou en Italie, mais pas en France.

Grâce au Parlement européen, les anticancéreux sont les premières technologies qui pourront bénéficier de ce règlement. Puis viendra le tour des médicaments orphelins et tous les traitements à l’horizon 2030. Permettre l’accès à l’innovation médicale partout en Europe est une priorité et cette priorité s’intègre dans un enjeu beaucoup plus global, celui de l’égalité d’accès aux soins pour tous les Européens. Pendant la crise sanitaire, les achats groupés de vaccins ont répondu à cet enjeu et rappelé à chacun d’entre nous son importance. Un accès égal aux soins pour tous les Européens, c’est pouvoir obtenir son traitement partout en Europe, c’est pouvoir savoir où il est disponible et comment l’obtenir, c’est pouvoir se faire soigner n’importe où en Europe par des professionnels qualifiés.

C’est cet objectif que vise ce règlement et c’est parce qu’il répond aux besoins les plus élémentaires des patients qu’il est une avancée majeure pour l’Europe de la santé.

The International Day of Elimination of Violence Against Women and the State of play on the ratification of the Istanbul Convention (continuation of debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, la lutte contre les violences à l’égard des femmes est un sujet qui nous concerne tous, sur lequel nous devons agir et sur lequel nous ne pouvons pas échouer. L’Europe a un rôle à jouer. Aujourd’hui, évidemment, les États membres peuvent légiférer, mais c’est à leur bon vouloir.

Alors l’Europe, oui, a le devoir d’agir. Agir en ratifiant la convention d’Istanbul, premier instrument international contraignant pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et des enfants. Et l’Europe doit faire pression sur les six pays qui ne l’ont pas encore ratifiée, car cela n’est pas acceptable. L’Europe doit aussi agir en légiférant. La Commission européenne a annoncé qu’elle présenterait un texte en décembre prochain visant à créer une base commune et contraignante pour tous les États membres afin de lutter contre ces violences. Alors, j’attends que cette nouvelle législation intègre trois volets: un volet prévention, pour mieux former, dès le plus jeune âge, les citoyens européens à l’égalité des sexes; un volet protection, pour mieux accueillir, écouter et protéger les femmes victimes de violences; et un volet poursuites, pour définir un cadre commun au niveau européen et faire de la violence fondée sur le genre un nouveau domaine de criminalité.

Il est urgent de former tous les professionnels qui sont amenés à traiter des affaires de violence à l’égard des femmes. Il est urgent de créer un numéro d’appel gratuit européen, ouvert 24 heures sur 24 et disponible dans tous les États membres et dans toutes les langues. Il est urgent de créer un réseau européen de guichets uniques sécurisés d’assistance aux femmes victimes de violence et il est urgent d’augmenter le budget de Daphné, ce programme de l’Union européenne qui finance des projets visant à prévenir et à combattre la violence et à protéger les victimes.

The EU's role in combating the COVID-19 pandemic: how to vaccinate the world (topical debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le Ministre, chers collègues, l’Union européenne est le premier exportateur mondial de vaccins. 425 millions de doses ont été données aux pays les plus pauvres, plus d’un milliard de doses ont été exportées par l’Union européenne vers plus de 150 pays dans le monde. Les acteurs de l’excellence industrielle européenne ont permis la production de vaccins anti-COVID en Europe à une vitesse incroyable.

Alors oui, soyons fiers de cet exploit scientifique et industriel. Soyons fiers d’être la tête de proue mondiale de la solidarité avec les pays à revenu faible et intermédiaire, et fiers de contribuer réellement à la lutte contre cette pandémie, qui n’a pas de frontières.

Nous devons évidemment encore amplifier nos efforts pour aider les pays les plus pauvres à vacciner leur population, c’est une évidence, c’est une nécessité. Certains estiment que la levée des brevets serait la solution pour permettre au monde entier d’avoir accès aux vaccins. Ce n’est pas et ce ne sera jamais cette seule mesure qui permettra de vacciner le monde entier. Pourquoi? Parce que les pays qui pourraient bénéficier de cette levée de brevets ne sont pas en mesure de produire immédiatement des vaccins. Il faut près de deux ans pour construire une usine et monter une chaîne de production; il faut disposer d’une main-d’œuvre qualifiée tout en assurant un très haut niveau de sécurité.

La levée des brevets est aussi une fausse bonne idée. Pourquoi? Parce que les entreprises s’installeraient ailleurs, les capacités de recherche européennes seraient affaiblies et, pour autant, les pays tiers ne produiraient pas davantage de vaccins.

Alors oui, nous devons agir. Nous devons agir pour sortir au plus vite de cette pandémie. Et le chemin pour atteindre cet objectif tient en un seul mot: solidarité; solidarité en matière logistique, solidarité en matière de formation, solidarité en matière de recherche et de partage d’informations.

The first anniversary of the de facto abortion ban in Poland (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le Ministre, mes chers collègues, il y a un an, le désormais politisé Tribunal constitutionnel polonais, qui est aujourd’hui au centre des débats, jugeait contraire à la Constitution polonaise l’avortement en cas de malformation grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable ou potentiellement mortelle. Cela revient à rendre illégaux 98 % des avortements en Pologne.

Si le droit à l’avortement est une question sensible et qui relève de la compétence de chaque État membre, le Parlement européen peut se prononcer. Il doit même se prononcer lorsqu’elle devient un enjeu majeur de santé publique. Dans le monde, une femme meurt toutes les neuf minutes d’un avortement clandestin. La Pologne avait déjà jusqu’en 2020 l’une des législations les plus restrictives d’Europe en matière d’interruption volontaire de grossesse et comptait plus de 100 000 avortements clandestins par an. La Pologne est aussi l’un des pays européens où l’accès à la contraception est le plus difficile, derrière la Biélorussie, l’Ukraine et la Turquie.

Alors que nous construisons ici l’Europe de la santé, dans ce Parlement dont Simone Veil, si engagée sur les questions de santé, a été la présidente, et alors que nous légiférons pour permettre à tous les citoyens européens un égal accès aux soins, pouvons-nous continuer à accepter que des femmes, des citoyennes européennes, mettent ainsi leur vie en danger?

Nous le savons, le fait de limiter l’accès à l’avortement n’en réduit pas le nombre. Selon l’OMS, dans les pays où l’avortement est totalement interdit ou autorisé uniquement pour préserver la vie ou la santé d’une femme, seul un avortement sur quatre est sécurisé. Inversement, lorsque l’avortement est légal pour des motifs plus larges, neuf avortements sur dix sont pratiqués dans des conditions sûres. La question, Madame la Commissaire, qui se pose aujourd’hui est de savoir ce que fait le gouvernement polonais des femmes qui mettent ainsi leur propre vie en danger. Que fait-on? Que fait-on des mères qui portent leur enfant pendant neuf mois en sachant pertinemment qu’il ne survivra pas? La Pologne n’est malheureusement pas le seul pays à avoir restreint ses droits d’accès à l’avortement, mais il faut nous rester extrêmement vigilants afin que la santé publique l’emporte sur toute considération.

EU Health Emergency Preparedness and Response Authority: ensuring a coordinated EU approach for future health crises and the role of the European Parliament in this (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le représentant du Conseil, chers collègues, le 16 septembre dernier, nous avons pris connaissance de la copie de la Commission européenne concernant la nouvelle Autorité européenne de préparation et d’intervention en cas d’urgence sanitaire (HERA). L’intérêt d’une telle structure aurait dû être double.

D’une part, comme l’indiquait la présidente Ursula von der Leyen en 2020, il aurait dû s’agir de créer une agence de recherche et de développement, comme cela existe aux États-Unis, avec une véritable coopération public-privé.

D’autre part, c’était une nouvelle occasion d’affirmer la création d’une véritable Europe de la santé, c’est-à-dire de conférer une véritable compétence de coopération et de coordination sanitaires à l’Union européenne.

Malheureusement, dans les deux cas, l’objectif n’est pas atteint. À quoi bon annoncer qu’on prend modèle sur les États-Unis, si le budget alloué est in fine deux fois moindre et s’il ne s’agit que d’un simple service interne à la Commission? À quoi bon construire une Union de la santé, si le Parlement, seule institution élue au suffrage universel direct, y est cantonné à un simple rôle d’observateur?

Madame la Commissaire, j’entends vos justifications budgétaires et opérationnelles. Pour autant, elles ne me convainquent pas. Quant à l’éviction du Parlement européen, je n’ai entendu aucune justification. Pourtant, je souhaite rappeler ici que c’est grâce au Parlement européen que le budget de l’Europe de la santé est trois fois plus élevé que celui proposé initialement par les États membres.

Alors oui, le Parlement doit être pleinement associé, nous devons continuer à travailler ensemble pour construire une Europe de la santé efficace, démocratique et transparente aux yeux de nos concitoyens.

Les conséquences des violences conjugales et des droits de garde sur les femmes et les enfants

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, mes chers collègues, nous fêtons cette année le dixième anniversaire de la convention d'Istanbul. Ce texte est fondamental, puisqu’il est le premier instrument international contraignant visant à lutter contre la violence à l'égard des femmes et des enfants. Cependant, 2021 est un triste anniversaire pour la convention d'Istanbul: six États membres ne l'ont toujours pas ratifiée, un État membre souhaite en sortir et un pays candidat à l'adhésion, la Turquie, s'en est retiré, alors même qu'il en était le premier signataire. Comment ces États peuvent-ils s'éloigner d'un texte qui spécifie, par exemple, qu'il faut sanctionner la violence psychologique, le harcèlement, les violences physiques et sexuelles, le mariage forcé ou encore les mutilations génitales féminines?

Si, en signant la convention d'Istanbul en 2017, l'Union européenne s'est engagée à la ratifier, ce n'est pour autant toujours pas le cas. Est-ce toujours une priorité pour votre Commission? L'Union européenne doit envoyer un signal fort aux millions de femmes victimes de violences. Les coups n'attendent pas: rien qu'en France, 88 femmes sont décédées depuis le début de l'année. La dernière en date a d'ailleurs été tuée devant ses quatre enfants le 29 septembre dernier.

L'adhésion à la convention d'Istanbul est une première étape qui doit être suivie de réponses et d'actions concrètes. Je serai donc particulièrement attentive au texte législatif européen qui sera proposé d'ici la fin de l'année pour lutter contre les violences faites aux femmes. Je souhaite également que l'Union élabore un plan spécial pour prévenir les féminicides, visant à détecter les situations à risque, et à accompagner et protéger les victimes.

Les violences conjugales sont un drame qui ne se limite pas au couple. Elles ont aussi un impact majeur sur les enfants et l'intérêt supérieur de l'enfant doit toujours l'emporter, notamment en ce qui concerne le droit de garde et le droit de visite. Il doit faire l'objet de toute notre attention, avec une protection spéciale et appropriée, comme il est fait état, très justement, dans ce rapport.

Résolution sur la transparence de l’Union au regard de la mise au point, de l’acquisition et de la distribution des vaccins contre la COVID-19

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, depuis le début de la pandémie en 2020, la COVID-19 a tué plus de 750 000 personnes dans l’Union européenne. Sur le plan sanitaire, ce virus a créé plusieurs vagues successives de contamination, créant une tension hospitalière hors norme. Sur le plan économique, des secteurs entiers ont été mis complètement à l’arrêt et sur le plan social, les périodes successives de confinement ont créé de l’isolement et des impacts psychologiques durables qui sont à déplorer.

Mais depuis neuf mois, le vaccin est devenu le bouclier le plus efficace pour ralentir la propagation du virus. Ce vaccin est un frein à l’épidémie et aux formes graves de la COVID-19. Il est un facteur d’optimisme et un accélérateur de reprise économique. Face à l’urgence de la pandémie, il fallait agir vite et fort. Les commandes groupées de vaccins ont constitué un tournant majeur pour chaque État membre. Elles ont permis d’éviter une concurrence effrénée sur les prix, les quantités et les dates de livraison entre pays européens, le tout dans le respect des normes de sécurité les plus élevées au monde. L’Union a également exporté plus de 700 millions de doses vers les pays tiers.

Aujourd’hui, l’épidémie décroît. Le nombre de doses de vaccin injectées dans l’Union européenne dépasse les 550 millions d’unités et plus de 70 % des citoyens européens sont vaccinés. C’est une réussite européenne, malgré un retard certain en début de crise. Mais c’est aussi un succès grâce aux 2,7 milliards d’euros de fonds européens qui ont permis de financer une partie des coûts initiaux pour mettre au point ces vaccins.

Cette somme débloquée par l’Union européenne impose une véritable transparence et nous la réclamons depuis plusieurs mois. Cela concerne notamment les contrats passés par la Commission avec chacun des laboratoires pharmaceutiques. Et si l’on peut comprendre la confidentialité de certaines clauses, notamment techniques, la Commission doit faire toute la transparence sur ce qui relève notamment de la responsabilité des laboratoires, sur les dates et les volumes de doses livrées à chaque État membre et sur leur prix. Il faut aussi évaluer comment la stratégie de l’Union européenne concernant les vaccins contre la COVID-19 a été construite. Les erreurs commises, les obstacles rencontrés afin que nous puissions apprendre de nos erreurs. Nous pourrons ensuite tirer des leçons et mieux nous préparer pour les crises futures.

Menaces transfrontières graves sur la santé

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l’économie mondiale et tueront plus de personnes que la COVID-19, si rien n’est fait. Ces mots alarmants sont ceux d’experts scientifiques et sont sans appel. L’Europe doit s’armer face au risque de nouvelles pandémies et c’est ce qu’elle fait: cette semaine, et dans l’attente du renforcement des pouvoirs de l’Agence européenne des médicaments, nous adopterons les positions du Parlement sur les règlements visant à renforcer le rôle de l’agence européenne en charge de la prévention et du contrôle des maladies et à modifier la législation européenne sur les menaces transfrontières pour la santé.

En tant qu’élue d’un territoire frontalier, je souhaite saluer tout particulièrement certaines mesures: le renforcement indispensable de la coopération et de la coordination entre États membres, avec notamment le partage de données et la constitution de stocks de médicaments essentiels, la garantie de libre circulation des travailleurs frontaliers et des biens essentiels en cas de rétablissement des contrôles aux frontières intérieures, l’interdiction pour tout État membre de restreindre ses exportations de médicaments et matériel médical sans autorisation préalable de la Commission. À l’avenir, nous ne verrons plus d’États membres interdire des exportations de médicaments et de matériel médical, ni de travailleurs frontaliers empêchés de se rendre sur le lieu de travail. Ce sont de véritables avancées.

Je le répète, nous ne pourrons être forts qu’en renforçant la coopération et la coordination entre les États membres. C’est là que l’Union européenne de la santé prend tout son sens et s’impose chaque jour comme le tremplin indispensable vers une souveraineté sanitaire retrouvée.

State of play of the implementation of the EU Digital COVID Certificate regulations (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire Reynders, il aura fallu trois mois et 15 jours exactement à l’Union européenne pour lancer le certificat européen COVID-19 et pour que nous recouvrions notre liberté de circuler entre États membres. Seulement trois mois et demi pour que notre pass sanitaire européen entre en application. Trois mois et demi durant lesquels le Parlement et les États membres ont travaillé de concert pour trouver un accord sur les modalités de mise en œuvre de ce certificat. Trois mois et demi qui ont permis à l’Union européenne de mettre au point un portail numérique interconnecté avec les systèmes nationaux, grâce auquel chaque État membre peut vérifier l’authenticité d’un certificat de vaccination, d’un test PCR négatif ou d’un certificat de rétablissement délivré par tout autre pays européen.

Je souhaite tout particulièrement ici féliciter notre rapporteur, Jeroen Lenaers, pour son travail exemplaire. Depuis son entrée en vigueur le 1er juillet, ce sont déjà 250 millions de citoyens qui ont téléchargé ce certificat, soit plus d’un citoyen européen sur deux. L’Union européenne a été ici d’une efficacité redoutable pour permettre à chacun de nous de pouvoir voyager cet été et relancer ainsi le secteur du tourisme – 50 % du tourisme mondial, faut-il le rappeler, se faisant dans les pays européens. Alors oui, ce pass sanitaire européen est une véritable réussite.

Il est maintenant de la responsabilité de chacun des États membres d’adapter sa stratégie vaccinale pour vacciner davantage et pour que la reprise des contaminations, encore relativement localisée et due à l’apparition des nouveaux variants, ne se généralise.

Agence européenne des médicaments

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire Kyriakides, chers collègues, nous y sommes. Après le rapport sur les pénuries de médicaments, après la mise en œuvre du programme de l’UE pour la santé, après la proposition d’une stratégie pharmaceutique par la Commission, nous votons le renforcement des compétences de l’Agence européenne des médicaments. C’est un pas de plus vers la construction d’une Europe de la santé efficace, répondant aux demandes des professionnels de santé et aux besoins des patients.

Je me réjouis de voir reprises les propositions qui figuraient dans mon rapport sur les pénuries de médicaments, notamment le renforcement de la coopération et de la coordination entre les États membres, la mise en place d’échanges structurés avec toutes les parties prenantes (les industriels, les professionnels de santé et les associations de patients), ou encore une base de données européenne permettant de prévenir les pénuries de médicaments et les problèmes de chaîne d’approvisionnement ou de sur-stockage dans certains États membres. Autant d’avancées essentielles que nous défendrons dans le cadre des négociations qui s’ouvrent avec les États membres et qui doivent permettre notamment la création et la gestion de stocks de médicaments et dispositifs médicaux.

Après quasiment deux ans d’une crise sanitaire sans précédent et alors que les variants de la COVID-19 nous font craindre un rebond de la pandémie, il est impératif que nous gardions le cap. Nous avons besoin d’un système plus réactif afin de protéger davantage nos concitoyens aujourd’hui et demain, d’être mieux préparés et de renforcer notre souveraineté sanitaire afin que des médicaments sûrs, de haute qualité et efficaces, permettant de répondre aux urgences de santé publique, puissent être développés au sein de l’Union européenne.

Utilisation de technologies par des prestataires de services de communications interpersonnelles non fondés sur la numérotation en vue du traitement des données à caractère personnel et autres, afin de lutter contre la pédopornographie en ligne (dérogation temporaire à certaines dispositions de la directive 2002/58/CE)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, je vais m’exprimer pendant une minute, et durant cette minute, près de trente plaintes seront déposées dans l’Union européenne pour signaler des contenus pédopornographiques en ligne. C’est 17 fois plus qu’en 2010, et les violences en ligne ont augmenté de 57 % entre 2019 et 2020. L’Europe est devenue l’épicentre mondial des sites web hébergeant des images d’abus sexuels sur les enfants, avec près de 90 % de ces contenus sur des sites européens.

En décembre 2020, le code européen des communications électroniques est entré en vigueur. Pour des raisons de confidentialité, il ne permettait pas aux services de messagerie en ligne, comme Messenger ou WhatsApp, de détecter, supprimer ou signaler les contenus pédopornographiques échangés sur leurs applications.

Demain, nous allons enfin voter une dérogation temporaire de trois ans qui permettra à nouveau aux services de messagerie en ligne de lutter contre ces abus sexuels commis sur les enfants, dans l’attente de la proposition législative de la Commission au second semestre 2021. Cette proposition doit être ambitieuse, pérenne et beaucoup plus contraignante pour les services de messagerie, afin de protéger efficacement nos enfants.

EU Digital COVID Certificate - Union citizens – EU Digital COVID Certificate - third-country nationals (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, avec le certificat européen COVID-19, nous allons permettre aux citoyens européens de partir en vacances l’esprit tranquille, de voyager sereinement en Europe sans contraintes supplémentaires. À compter du 1er juillet, que vous soyez vacciné, testé négatif à un test PCR ou antigénique, ou rétabli de la COVID-19, vous pourrez vous déplacer sans aucune autre contrainte que celle de présenter ce certificat. Il sera gratuit, sous forme papier ou numérique, avec un QR code permettant de garantir sa sécurité et son authenticité.

Il va nous permettre de recouvrer notre liberté de circuler, de relancer le tourisme et d’améliorer le quotidien de nombreux frontaliers. L’Union européenne s’est ainsi mobilisée pour harmoniser les règles d’entrée dans les différents États membres, pour que ce certificat soit mis en place par tous et accepté partout en Europe. C’est maintenant aux États membres de le mettre en œuvre, et beaucoup d’entre eux sont déjà prêts à délivrer ce certificat.

Il est la réponse européenne permettant de mettre fin au patchwork de règles différentes de quarantaine ou autres restrictions particulières qu’ont trop longtemps subi les citoyens européens.

Résolution sur l’accessibilité et le caractère abordable des tests de dépistage de la COVID-19

– Madame la Présidente, si nous voulons retrouver rapidement notre liberté de circulation, ce certificat COVID-19 reconnu par les 27 États membres est

Ce certificat sera gratuit au format numérique ou papier, et assorti d’un code QR garantissant sa sécurité et son authenticité. Toute personne qui a été vaccinée, ou qui a guéri de la COVID-19, ou qui aura été testée négative pourra utiliser ce certificat si elle le souhaite, et sans obligation. À défaut, elle devra se soumettre aux règles sanitaires imposées par le pays de destination.

Mais, Monsieur le Commissaire, Madame la Secrétaire d’État, ce ne sera une véritable plus-value qu’à condition qu’aucun État membre ne puisse imposer seul dans son coin aux titulaires de ce certificat des conditions supplémentaires – une quarantaine, par exemple – pour entrer sur son territoire, et nous serons vigilants quant à l’obligation pour les États membres de s’en tenir à ce certificat dès lors qu’il est utilisé.

Il faut également veiller au caractère abordable des tests de dépistage, leur prix étant variable et parfois très élevé: plus de 300 euros dans certains États membres. Or pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu accès à la vaccination ou qui ne souhaitent pas se faire vacciner, cette question est extrêmement importante et ces tests doivent être gratuits – et je pense tout particulièrement aux jeunes. Nous devons garantir à chaque citoyen européen le droit de circuler librement, sans aucune discrimination de nature économique ou financière.

Résolution sur les droits de l’enfant dans la perspective de la stratégie de l’Union européenne sur les droits de l’enfant

Depuis un peu plus d’un an, nos enfants subissent de plein fouet la crise sanitaire. Certains sont tombés dans la précarité, d’autres sont victimes de décrochage scolaire ou développent un stress post-traumatique. La future stratégie de l’Union européenne pour les droits de l’enfant devra prendre en considération l’impact très fort de la crise sanitaire sur nos jeunes générations. Elle devra également proposer, comme nous le demandons dans cette résolution, un plan de lutte contre le travail forcé des enfants. Un plan de lutte contre les violences faites aux enfants en ligne et hors ligne, je pense évidemment aux enfants victimes d’abus sexuels et de harcèlement en ligne, aux violences familiales, à l’inceste, je pense également aux mariages forcés et aux enfants victimes de mutilations génitales. Également un plan de lutte contre les discriminations fondées sur la religion, le handicap, le sexe, le genre, l’origine ethnique afin que l’égalité des chances ne reste pas un vœu pieux. Des propositions devront également être faites afin d’adapter notre justice aux enfants: ils doivent se sentir protégés et écoutés.

Enfin, une réponse législative doit être apportée aux litiges familiaux transfrontaliers qui peuvent priver un enfant de l’un de ses parents en cas de divorce. Cette question concerne de nombreuses familles, elle crée de nombreuses injustices et reste aujourd’hui sans réponse. Toutes ces priorités sont aujourd’hui portées par le Parlement au travers de cette résolution et nous vous demandons, Madame la Commissaire, dans l’intérêt supérieur de nos enfants de les intégrer dans votre stratégie.

The state of play of the EU’s COVID-19 Vaccination Strategy (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Présidente de la Commission européenne, c’est à l’un des plus grands défis sanitaires que nous devons faire face aujourd’hui.

Je suis convaincue que seule une réponse européenne coordonnée était et reste la bonne approche, et il était indispensable d’éviter une concurrence effrénée entre 27 États membres, 27 prix différents et le chacun pour soi.

Pour autant, face à une telle crise, il y a une exigence de vérité et de transparence que nous devons aux citoyens européens. Bien sûr, nous pouvons comprendre que certains éléments des contrats passés entre la Commission européenne et les laboratoires relèvent du secret industriel et que certaines clauses soient confidentielles.

En revanche, la transparence doit être totale s’agissant des achats réalisés par les États membres et du calendrier des livraisons passées et à venir. Les citoyens européens se posent beaucoup de questions aujourd’hui: où sont les doses promises? Pourquoi n’arrivent-elles pas? Il faut répondre à ces interrogations. Il y va de la crédibilité de l’Union européenne. Il est urgent de publier un calendrier précis des livraisons et de préciser le nombre de doses livrées par chacun des laboratoires dans chacun des États membres. Il est également essentiel que soient mobilisées toutes nos capacités de production disponibles en Europe afin d’accélérer la vaccination qui seule nous permettra d’atteindre l’immunité collective et de sortir de cette pandémie.

Enfin, nous devons nous préoccuper de la souffrance tant psychique qu’économique de notre jeunesse qui bascule dans la précarité. Les images de longues files d’attente d’étudiants pour l’aide alimentaire ont marqué les esprits. Les actions communes doivent être entreprises par les États membres. Il y va de notre avenir et de celui des générations futures.

First voting session (continuation)

Cette crise a mis en évidence notre dépendance de plus en plus forte à l'égard de pays tiers, principalement la Chine et l'Inde, et la concentration de l'offre entre les mains de quelques fournisseurs. Nous découvrons, mais un peu tard, que la santé publique est devenue une arme géostratégique capable de mettre à genoux un continent et au-delà.

Si la santé relève de la compétence de chacun des États membres, il appartient à l'Union européenne de coordonner et de compléter ces actions nationales. Je me félicite des annonces faites ce matin par la présidente Ursula von der Leyen, qui souhaite construire une véritable Europe de la santé. J'invite la Commission et les États membres à retenir nos propositions qui vont dans ce sens. Elles reposent sur trois piliers: davantage de coopération, de coordination et d'harmonisation.

Nous proposons notamment la création d'une pharmacie européenne d'urgence et d’un panier commun de médicaments et de vaccins prioritaires, l'élargissement des compétences de l'Agence européenne des médicaments pour en faire l'autorité régulatrice garantissant une plus grande transparence dans la chaîne de distribution, mais également au niveau des stocks des États membres, le rapatriement en Europe, quand cela est possible, de l'ensemble des lignes de production, par des incitations fiscales et financières, et enfin la création d'un ou plusieurs établissements pharmaceutiques européens à but non lucratif, capables de produire les médicaments souvent essentiels, mais qui sont délaissés par les industriels, par manque de rentabilité.

Dans le même temps, bien sûr, nous devons faire de l'Europe le continent du médicament du futur, en investissant massivement dans la recherche et l'innovation et en diversifiant nos ressources. Au Parlement européen, nous avons pris nos responsabilités: nous avons travaillé de concert afin d'apporter des réponses. Je demande maintenant aux États membres de faire de même et d’agir collectivement. Arnaud Danjean le disait, les actions individuelles sont tout à fait contre-productives et nous l'avons vu. Nous avons besoin d'une véritable stratégie industrielle pharmaceutique européenne pour retrouver notre indépendance sanitaire et garantir la sécurité des patients.

Compatibility between the current EU - Mercosur Free Trade Agreement and the Commission's proposal for a European Green Deal (topical debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, nos échanges commerciaux et nos importations ne doivent pas être un frein dans la lutte que nous menons de manière collective contre le changement climatique. Or, l’accord Mercosur consiste à ouvrir notre marché en supprimant les droits de douane à l’importation sur 92 % des biens du Mercosur exportés vers l’Union européenne. Et c’est bien la question de l’équité qui se pose.

Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050, nous imposons à nos entreprises européennes des efforts supplémentaires en matière de réduction de leurs émissions de CO2. Nous ne pouvons les pénaliser en favorisant des importations qui n’auraient pas les mêmes contraintes. Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, prévu dans le pacte vert, doit être rapidement mis en place, avec des règles simples, compréhensibles et applicables par tous. Nous devons évidemment refuser toute concurrence déloyale. Comment justifier d’imposer toujours plus de normes à nos éleveurs, tout en ouvrant nos portes à des productions agricoles qui ne les respectent pas?

Nous devons garantir aux consommateurs européens le respect de nos normes sanitaires – c’est une question de santé publique – tout en assurant à nos industriels et à nos agriculteurs un marché avec des règles équitables.

Enfin, et ce n’est pas le cas dans cet accord, nous devons imposer une gestion durable des ressources en introduisant des clauses contraignantes dans nos échanges commerciaux, en respect des accords de Paris sur le climat et sur la protection des forêts, comme nous l’avions dit lors des débats sur les feux de forêt en Amazonie.

Il ne m’est pas possible de soutenir un accord qui ne répondrait pas aux exigences et aux contraintes annoncées, il y a quelques jours seulement, par la présidente Ursula von der Leyen, dans le cadre du pacte vert, qui doit être notre ligne directrice.

Résolution concernant l’initiative européenne sur les pollinisateurs

– Monsieur le Président, alors que nous assistons à un déclin spectaculaire des pollinisateurs, dû notamment à l’utilisation de certains pesticides, cette proposition de résolution qui, sans aucun doute, sera votée demain, est essentielle puisqu’elle fixe de manière claire des objectifs à atteindre et des obligations afin d’enrayer ce déclin.

C’est un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité et de la production agricole car, sans pollinisateurs, se posera la question de notre souveraineté alimentaire. Avec cette résolution, c’est un message fort que nous souhaitons adresser aujourd’hui au nouveau commissaire.

Il y a quelques semaines, la Commission européenne avait proposé un projet de règlement sur l’évaluation de l’impact des produits phytopharmaceutiques sur les abeilles, qui n’était pas suffisamment protecteur et qui n’allait pas suffisamment loin. À l’occasion de ce débat, nous avions déjà affirmé l’importance d’avoir des législations adaptées pour la protection des pollinisateurs, avec un soutien renforcé à la recherche et à l’innovation, permettant le développement de pratiques durables.

Il est nécessaire de faire de cette question une priorité, d’apporter des solutions concrètes afin d’enrayer ce déclin, lequel aurait des conséquences très graves pour notre agriculture.

Résolution – Permettre la transformation numérique des services de santé et de soins dans le marché unique numérique; donner aux citoyens les moyens d’agir et construire une société plus saine

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, avec la numérisation des systèmes de santé et de soins, l’enjeu est de taille. Il s’agit de promouvoir la santé au niveau européen, de prévenir les maladies et de les combattre, de contribuer à répondre aux besoins non satisfaits des patients et de faciliter l’accès égal des citoyens à des soins de grande qualité, grâce à une utilisation judicieuse des innovations numériques.

Les questions de santé relèvent de la politique nationale de chaque État membre, certes, mais si nous voulons que les systèmes soient interopérables entre États membres, il est nécessaire qu’un format européen unique d’échange de données informatiques voie le jour. Cela concerne notamment les dossiers des patients, les ordonnances électroniques, les résultats de laboratoire, l’imagerie médicale, les rapports de sortie de l’hôpital.

Pour faire cette Europe de la santé, nous devons tout d’abord aider financièrement les États membres qui n’ont pas encore un développement numérique suffisant, fixer un calendrier et des objectifs concrets, améliorer l’information du patient européen quant au prix des médicaments au sein de l’Union européenne. Ceci est d’autant plus important pour les patients atteints de maladies rares qui doivent se faire soigner dans un autre État membre que le leur. Enfin, garantir – et cela a été dit – la protection des informations privées afin qu’elles soient utilisées dans l’intérêt exclusif des patients.

La numérisation des services de santé et de soins est une réelle opportunité pour les citoyens européens et pour l’Europe de la santé, qui doit devenir réalité.

Fight against cancer (topical debate)

– Madame la Présidente, selon les dernières prévisions, le cancer va tuer 1 400 000 personnes en Europe en 2019. Chacun de nous est concerné par cette grande cause prioritaire qu'est la lutte contre le cancer. Nous avons donc besoin d'un grand plan européen pour renforcer et mutualiser les moyens dédiés à la recherche et à l'innovation. Nous devons également harmoniser les politiques en matière de santé publique car c'est ensemble que nous travaillerons efficacement et avancerons en matière de recherche et de lutte contre le cancer.

Je souhaite à cet égard évoquer la problématique d'approvisionnement et de rupture de stock de médicaments dans différents États membres. Ces pénuries concernent notamment certains médicaments voués au traitement de pathologies sévères comme les cancers. Les causes de ces pénuries doivent être connues et analysées. Il nous faut aussi responsabiliser tous les acteurs, harmoniser les réglementations au niveau européen et faciliter l'acheminement de médicaments entre États membres. L'accès aux soins pour tous les citoyens européens doit être garanti, avec une véritable transparence en matière de disponibilité des traitements au sein de l'Union européenne. Enfin, bien sûr, nous devons garantir un espace économique viable aux entreprises et laboratoires, ce qui est indispensable pour maintenir les investissements en matière de recherche et d'innovation en Europe. En même temps, ces acteurs doivent jouer le jeu, dans l'intérêt général.

Aujourd'hui, 60 % des composants essentiels aux médicaments sont fabriqués hors d'Europe, en Chine ou en Inde, afin de réduire le coût de la main d'œuvre et de profiter de réglementations moins strictes. Or, la délocalisation de la production est source de multiplication des cas de pénurie lorsque ces médicaments ne sont pas en conformité avec les règles sanitaires du pays où ils doivent être commercialisés. C'est donc au niveau européen que nous devons agir à cette grande cause mondiale. À nous d'apporter des réponses européennes.

Amazon forest fires (debate)

– Madame la Présidente, par nos échanges commerciaux nous portons une responsabilité dans ces incendies en Amazonie, parce que nous importons des produits issus de la déforestation et de la dégradation des forêts – viande bovine et soja, notamment.

L’Union européenne doit non seulement porter un discours fort, mais également imposer une gestion durable de la forêt par des clauses contraignantes en respect des accords de Paris sur le climat. Car, faut-il le rappeler, aucune sanction n’est aujourd’hui prévue en cas de non-respect. À l’heure des négociations avec le Mercosur, cette question est absolument cruciale.

Nous devons également mettre en place cette barrière écologique que nous avons défendue durant la campagne européenne et sur laquelle s’est engagée la présidente von der Leyen, ce dont nous nous félicitons.

Mais comment alors promouvoir cette barrière, tout en avançant sur de telles négociations? Nous devons protéger nos consommateurs, soutenir nos industries, nos agriculteurs, protéger l’environnement face aux producteurs étrangers pollueurs. Or, aujourd’hui, les accords négociés avec le Mercosur ne répondent pas à ces exigences. Cela nous responsabilise de fait sur la situation en Amazonie.

Clean air zone in EU cities (debate)

– Monsieur le Président, les élections européennes l’ont montré, le climat, l’environnement, la santé, sont des préoccupations majeures pour nos concitoyens.

Nous constatons tous les jours les méfaits de la pollution atmosphérique sur la santé, avec une augmentation des allergies, des pathologies respiratoires, notamment chez les enfants, ou encore des risques cardiovasculaires.

Vous l’avez rappelé, l’Union européenne a déjà agi en légiférant, notamment et récemment, sur les émissions de véhicules ou encore sur la performance énergétique des bâtiments. Pour autant, cela n’est pas suffisant. Les taux de pollution de l’air sont toujours trop élevés, les législations sont encore imparfaitement appliquées par les États membres, l’encouragement au changement de comportement des personnes, insuffisamment accompagné.

Nous devons poursuivre l’action engagée sur cette question de la qualité de l’air extérieur, mais également sur la qualité de l’air intérieur. La précarité énergétique, notamment en matière de chauffage, ou encore la problématique de la climatisation sont des sujets essentiels à cet égard. Les approches sont certes différentes d’un État membre à l’autre, mais cela ne doit pas pour autant nous empêcher d’y travailler.

Nous devons être ambitieux, pragmatiques et je pense que cette question majeure de la qualité de l’air intérieur manquait dans la présentation qui nous a été faite.

Les citoyens attendent de nous des actions concrètes, réalistes, applicables à court, moyen et long terme, bien plus que de grandes déclarations.

Régulièrement, nous regrettons que les citoyens se détournent de l’Europe. À nous de leur prouver la valeur ajoutée de cette Union au regard des problématiques mondiales, à nous d’apporter des réponses européennes et d’agir collectivement et de façon harmonisée.

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