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A bis. considérant que les fonds fiduciaires de l’Union ne sont pas toujours plus efficaces que l’aide au développement traditionnelle, d’une part, et qu’ils sont moins transparents, d’autre part; que la Turquie se sert de la facilité en faveur des réfugiés en Turquie pour défier et faire chanter l’Union et ses États membres;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
3 bis. souligne le problème lié à l’obligation de rendre compte du programme d’aide en espèces déboursé au titre de la facilité et remet donc en question l’efficacité de cette aide financière;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
37 bis. rappelle que la Turquie, en instrumentalisant continuellement la crise des réfugiés, tire parti de la facilité afin d’obtenir des concessions politiques, économiques ou militaires, de justifier son comportement agressif envers les États membres et de poursuivre ses ambitions en matière de politique étrangère;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
37 ter. condamne dans les termes les plus forts les agressions de guerre hybride perpétrées sans relâche et sur de longues périodes contre la Grèce et les États membres par l’État turc, qui a fait de la migration une arme pour atteindre ses objectifs à l’égard des nations européennes; rappelle avec insistance que la Turquie ne devrait pas être autorisée à instrumentaliser les flux migratoires pour faire chanter l’Union à des fins politiques;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
43 bis. suggère que les États membres refusent ou réévaluent la coopération avec les pays tiers qui utilisent des méthodes de guerre hybride comme, entre autres, la militarisation de la migration contre les États membres; propose que l’aide au développement des pays tiers soit subordonnée à la coopération avec l’Union en matière de migration et de sécurité, ainsi qu’à la bonne mise en œuvre des accords de réadmission;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
47 bis. demande instamment que toutes les négociations d’adhésion avec la Turquie soient immédiatement et irrévocablement abandonnées, étant donné que, pour des raisons géographiques, culturelles et historiques, la Turquie ne pourrait jamais faire partie de l’Union européenne; demande en outre que tous les financements en faveur de la Turquie soient stoppés; répète que les provocations inacceptables du régime d’Erdoğan ne doivent pas être récompensées par un soutien financier permanent au titre de l’IAP ou de tout autre instrument de financement;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
– Madame la Présidente, chers collègues, vous vous demandez aujourd’hui si l’argent public versé par l’Union européenne à la Turquie est bien utilisé et bien contrôlé. La réponse est non.
Progressivement, la Turquie laïque, qui était un allié du monde libre, est devenu, disons-le, un pays islamiste prosélyte à visée impérialiste. On le voit sur la scène internationale avec une politique néo-ottomane ou même chez nous, lorsque le régime de M. Erdoğan tente d’instrumentaliser politiquement les diasporas turques de nos pays.
C’est cette même Turquie, à la recherche permanente d’une épreuve de force, qui développe des attitudes inamicales quand elle ne menace pas directement des membres de l’Union européenne, notamment en Méditerranée. Que dire de son attitude pour le moins ambiguë dans la lutte contre le terrorisme?
Nous, Européens, qui avons eu le tort de lui sous-traiter le contrôle de notre politique migratoire, sommes aujourd’hui l’objet d’un chantage de grande envergure avec pour menace notre submersion. Un chantage financier et politique, un chantage qu’aucune puissance ne peut accepter.
L’Union européenne s’est scandalisée de l’utilisation de l’arme migratoire par la Biélorussie contre ses voisins européens, et notamment la Lituanie. Les sanctions ont immédiatement été envisagées par l’Union européenne. Pourquoi cette fermeté avec la Biélorussie et cette complaisance vis-à-vis de la Turquie? Pourquoi continuer à financer à fonds perdus un partenaire qui n’en est pas un et poursuivre un processus d’adhésion de plus en plus anachronique?