🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
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A bis. Considérant que le droit du marché du travail reste une compétence des États membres, d'où un rôle limité au niveau de l’Union; que les marchés nationaux du travail des États membres se caractérisent par une extrême diversité; que les États membres sont libres de mener leurs propres politiques du marché du travail, y compris les politiques de migration économique, et qu’ils les définissent effectivement au moyen de processus démocratiques nationaux et qu’ils les adaptent à leurs réalités économiques et sociales nationales;
Déposé par ECR
1 bis. estime que le droit du marché du travail est et doit rester une compétence nationale; est en désaccord avec les tentatives menées au niveau de l’Union pour accroître la migration de main- d’œuvre moyennement et peu qualifiée vers les États membres; souligne qu'il vaut mieux définir, au niveau national, les politiques du marché du travail, y compris en ce qui concerne la migration économique;
Déposé par ECR
- Afin de prévenir l’exploitation au travail, l’Union et les États membres devraient ratifier la convention sur les travailleuses et travailleurs domestiques de l’Organisation internationale du travail et veiller à la pleine application des normes en matière d'emploi. La Commission devrait faciliter le dialogue social dans le but d’inclure le travail domestique et les soins dans les programmes nationaux de migration de main-d’œuvre existants, y compris ceux basés sur des évaluations des professions en situation de pénurie. À cet égard, tout futur cadre devrait intégrer une dimension intersectionnelle, qui accorde une attention particulière aux multiples formes de discrimination et aux différentes expériences auxquelles les femmes migrantes sont confrontées, en particulier dans les secteurs où elles sont majoritairement employées, tels que les soins de santé, le travail domestique et les soins.
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes) , S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
1 bis. invite la Commission à cesser sa politique de lutte contre les défis démographiques en cherchant à attirer en Europe des ressortissants de pays tiers non qualifiés; encourage les États membres à promouvoir des politiques sociales qui encouragent les Européens à avoir plus d’enfants; suggère d’investir davantage dans l’éducation et la formation en général et d’adapter l’éducation au marché du travail et à son évolution; suggère que les États membres investissent davantage dans la formation de leurs propres travailleurs peu qualifiés afin de répondre aux exigences de leur marché du travail;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
1 ter. déplore la diffusion d'arguments fallacieux, par exemple, que le vieillissement de la population doit être compensé par une immigration massive; souligne que les États membres peuvent s’attaquer au problème du vieillissement de la population grâce à des politiques familiales avantageuses plutôt que par la création de voies légales supplémentaires en faveur de la migration; s’inquiète non seulement des taux de chômage élevés dans l’Union, en particulier parmi les jeunes et les travailleurs non qualifiés, mais aussi du nombre croissant de personnes hautement qualifiées dans différents États membres qui quittent leur pays pour se rendre vers des destinations plus intéressantes en dehors de l’Union;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
2 bis. souligne qu’il n’existe pas, dans les traités, de base juridique relative à une politique commune du travail et qu’en ce qui concerne l’immigration, les États membres jouissent du droit souverain de déterminer le nombre d’immigrants qu’ils souhaitent autoriser à entrer sur leur territoire; insiste sur le plein respect de l’article 79, paragraphe 5, du traité FUE;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
2 ter. demande à la Commission et aux autres institutions de l’Union de cesser d’empiéter sur le droit souverain des États membres de décider et de contrôler leur politique d’immigration et leurs régimes de séjour temporaire; souligne que les «voies légales» ou la «mobilité» pour les ressortissants de pays tiers vers les États membres ne constituent pas la solution permettant de stopper l’immigration clandestine;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
3.
estime
souligne
que
la création d’un réservoir de talents à l’échelle de l’Union pour les ressortissants de pays tiers qui souhaitent postuler à un emploi en vue d’une migration légale vers un État membre, ainsi que pour permettre aux employeurs établis dans l'Union de rechercher des travailleurs potentiels dans des pays tiers, serait un outil essentiel pour atteindre l’objectif de l’acte proposé et invite la Commission à inclure la création d’un tel réservoir de talents dans sa proposition; propose que la Commission inclut, dans le réservoir de talents, un réseau européen à distance de talents qui permettrait aux ressortissants de pays tiers de travailler à distance dans un État membre autre que celui dans lequel ils résident et à la Commission et aux États membres de travailler ensemble afin de mieux comprendre les avantages et les inconvénients liés au recrutement à distance des talents que représentent des ressortissants de pays tiers, et de promouvoir un recrutement à distance équitable de talents internationaux; souligne que les États membres pourraient utiliser ce réseau à titre facultatif
l'émigration légale de citoyens hautement qualifiés draine le capital humain des pays d'origine, en particulier des pays en développement les plus pauvres, et freine gravement leur développement économique et social en les privant d’une main-d’œuvre instruite; demande que soient consentis des efforts visant à résoudre les problèmes de «fuite des cerveaux» et d’«afflux des cerveaux» afin de s’attaquer aux causes profondes de la migration; souligne que la mauvaise gouvernance, la corruption et l’explosion démographique dans différentes régions sont la principale cause de la migration; appelle de ses vœux une politique qui s’attaque à ces causes profondes
;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
3 bis. rappelle les niveaux élevés de chômage dans l’Union, en particulier parmi les jeunes et la main-d’œuvre non qualifiée; note que, selon Eurostat, le taux de chômage dans l’EU-27 était de 7,3 % en mars 2021; estime que de nombreux ressortissants de pays tiers au chômage, y compris, dans une large mesure, des ressortissants de pays tiers non employables, ne figurent pas dans les programmes nationaux de travail et ne sont donc pas pris en compte dans les chiffres du chômage d’Eurostat;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
4.
soutient
alerte sur le fait que contrairement à ce que suggère
la déclaration de la Commission dans sa communication du 23 septembre 2020 sur un nouveau pacte sur la migration et l’asile concernant le renforcement d'une véritable mobilité à court terme en complément des voies légales,
en particulier à des fins de recherche ou d’études, afin d’améliorer la coopération en amont avec les pays tiers
légaliser la migration illégale ne réduira pas la migration vers l'Europe, mais continuera d'entraîner une migration de masse et l'augmentera,
et demande à la Commission
d’explorer davantage
de renoncer à aller dans
cette voie;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
16 bis. invite la Commission à financer des barrières physiques aux frontières extérieures de l’Union afin d’empêcher l’entrée illégale de migrants, comme l’ont demandé 12 États membres;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Il est aujourd’hui évident que le mantra immigrationniste se fonde sur des postulats erronés. D’une part, comment l’immigration pourrait-elle stimuler la croissance et l’emploi, quand on sait que les étrangers extra-européens sont davantage inactifs que les nationaux, en France ? Comment pourrait-elle fournir les talents dont nous manquerions, quand les immigrés qui arrivent en France sont essentiellement peu qualifiés ?
Les « gains économiques » escomptés sont purement théoriques. Ils sont contrebalancés, du reste, par l’impact social et culturel désastreux de l’immigration massive - impact que les Français ressentent déjà douloureusement. Impact également sur leurs salaires, puisque l’immigration exerce fatalement une pression à la baisse. L’Union européenne ne saurait éternellement aller à contre-courant de la volonté des peuples et, sur la question migratoire, elle s’inscrit particulièrement en faux avec elle.
– Monsieur le Président, ceux qui font croire à l’immigration zéro trompent et mentent au peuple, car dans les faits, ça n’existe pas. Mais ceux qui laissent entrer n’importe qui et n’importe comment desservent le peuple, car nous le savons, l’immigration incontrôlée est le meilleur carburant de la xénophobie. Voici une solution et une méthode.
La solution est de laisser chaque pays décider librement du nombre d’immigrés légaux qu’il fait entrer sur son territoire. Cette décision ne doit pas revenir à l’Europe. Elle doit appartenir à chaque pays souverain.
Une méthode: le parlement de chaque pays doit pouvoir voter démocratiquement des plafonds annuels de visas selon des facteurs qu’il déterminera lui-même. Par exemple, zéro visa aux pays sources qui refusent de reprendre sur leur sol leurs clandestins.
Choisir son immigration, c’est pour chaque pays et donc pour l’ensemble de l’Union européenne la seule manière d’agir avec bon sens, fermeté et humanité.
– Monsieur le Président, ouvrir des voies légales contrôlées et sécurisées est une des conditions pour mettre en œuvre une politique migratoire mature et digne de notre Union. C’est un signal que je veux adresser à tous les apprentis sorciers qui, dans plusieurs États membres, dont le mien, se lancent dans l’inventaire de l’idée et de la surenchère la plus stupide et inflammatoire.
À plusieurs reprises, notamment avec mon rapport sur la migration et le travail voté en mai, avec l’adoption de la carte bleue, et maintenant avec ce rapport, nous avons montré que parler de migration ne doit pas être synonyme de chaos, de désespoir ou d’instrumentalisation.
Une politique migratoire établissant des voies légales et sécurisées vers l’UE est possible pour combler le manque de main-d’œuvre dans des secteurs clés et pour offrir des voies sûres à ceux et celles qui souhaitent rejoindre notre continent. Je me réjouis d’ailleurs de l’intérêt porté dans ce rapport aux conditions des travailleurs peu ou moyennement qualifiés qui sont souvent oubliés par la législation et les victimes les plus vulnérables face aux réseaux des passeurs.
Cependant, l’approche sectorielle de la migration du travail ne constitue pas une panacée. Nous devons voir plus loin et travailler à l’élaboration d’un code de migration unique définissant des règles générales d’entrée et de séjour dans nos États membres. Ceci pourrait être une belle avancée et une belle ambition pour l’avenir.
En effet, certains secteurs clés de notre économie ont un besoin important de main-d’œuvre. Des domaines essentiels sont d’ailleurs déjà occupés par des travailleurs de pays tiers. Cela a été dit, ils représentent par exemple 5 % des soignants au sein de l’Union.
Nos propositions visent aussi à réduire les disparités entre les États membres en matière, d’une part, d’accès au marché du travail et, d’autre part, d’attractivité pour les talents venus de pays tiers, et ce, en respectant pleinement la compétence des États membres dans ce domaine.
Avec ce texte, nous appelons la Commission (mais vous nous avez dit qu’elle allait le faire, Monsieur le Commissaire) à soumettre des propositions législatives pour mieux harmoniser les conditions d’entrée des travailleurs étrangers dans l’Union européenne. Et je vous propose aussi, Monsieur le Commissaire, d’envisager des programmes de coopération pour la formation des talents que nous recrutons, dans les pays tiers d’où ils viennent. Cette migration légale est un objectif central pour l’attractivité et la compétitivité de l’Union européenne.
– Monsieur le Président, chers collègues, dans quelques années, quand l’Histoire jugera notre époque, elle ne manquera pas de la classer comme une période sombre pendant laquelle l’Union européenne aura été le creuset de toutes les traîtrises, de tous les renoncements face au danger mortel de l’invasion migratoire. Oui, danger mortel, car il s’agit bien d’une guerre de civilisation que vous laissez s’importer dans nos pays en imposant cette immigration folle, en cherchant à la légaliser par tous les moyens, comme en témoigne ce rapport surréaliste.
Dans cette guerre asymétrique, les migrants sont une arme. J’avais pu le constater avant l’épidémie de COVID, à la frontière entre la Grèce et la Turquie, où je m’étais rendu. J’ai vu les foules de migrants instrumentalisés par Erdoğan, profitant de la faiblesse inhérente de l’Union européenne pour la faire chanter. Aujourd’hui, les mêmes images nous viennent depuis la frontière polonaise. En dépit de cette menace, la majorité ici ne cesse d’attaquer cet État membre et quelques autres pour leurs choix souverains. Et cette Commission ne fait rien pour les assister et protéger notre frontière extérieure, bien au contraire.
Comme dans toutes les guerres, il y a aussi bien des traîtrises. Traîtrise, le refus de Mme von der Leyen de financer un mur à la frontière polonaise. Traîtrise, le financement des ONG mondialistes qui organisent l’immigration légale ou illégale, n’hésitant pas à travailler avec des trafiquants d’êtres humains. Traîtrise, les déclarations de Mme Johansson souhaitant créer de nouveaux parcours légaux pour les migrants. Traîtrise, l’aide inconditionnelle au développement à destination des pays qui nous envoient leurs flux de ressortissants et refusent de reprendre leurs clandestins. Traîtrise enfin, que ce rapport qui crée de nouvelles filières d’immigration.
Mais les peuples des nations d’Europe ne veulent pas mourir. Ils voient bien à travers vos mensonges – non, l’immense majorité des migrants ne sont pas des chercheurs. Alors, optimiste, je sais que leur volonté prévaudra. La détermination des Polonais à résister en est le magnifique exemple. Vos politiques suicidaires sont définitivement condamnées.