🇪🇺 Députés européens
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O. considérant que les femmes restent largement sous-représentées et ne sont pas reconnues à leur juste valeur dans les processus de politique et de prise de décision, y compris dans le domaine de la politique étrangère et de la sécurité internationale dans l’Union et dans le monde; que, dans l’Union européenne, 6 femmes occupent le poste de ministre de la défense et que seules 3 des 27 ministres des affaires étrangères sont des femmes; que
cette sous-représentation a une incidence majeure sur les choix politiques opérés
la parité des nominations apporte une forte valeur ajoutée aux processus décisionnels
;
Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
15. salue la démarche stratégique adoptée par l’Union au regard des femmes, de la paix et de la sécurité ainsi que le plan d’action qu’elle a adopté à cet égard en 2019, et plaide pour la mise en œuvre effective de ceux-ci; déplore cependant que, malgré des objectifs et des indicateurs clairs, la concrétisation de cet engagement stratégique reste problématique et requiert des efforts constants; souligne l’importance des plans d’action nationaux pour la mise en œuvre du programme concernant les femmes, la paix et la sécurité; se félicite du fait que presque tous les États membres de l’Union adopteront, d’ici la fin de l’année, des plans d’action nationaux au regard de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies
; regrette toutefois qu’un seul d’entre eux ait alloué un budget à la mise en œuvre de son plan d’action; invite les États membres à allouer un tel budget et à élaborer des mécanismes de contrôle parlementaire à l’échelon national, ainsi qu’à introduire des quotas pour la participation des femmes aux mécanismes de contrôle, d’évaluation et de suivi; regrette que de nombreux membres du personnel de l’Union n’aient pas intégré le programme en faveur des femmes, de la paix et de la sécurité dans leurs travaux et que l’application de ce programme soit considérée comme une option envisageable pour améliorer l’efficacité
et leur demandede garantir l’égalité d’accès des femmes à la prise de décision dans ce domaine; invite les membres du personnel de l’Union à intégrer le programme des femmes, de la paix et de la sécurité dans leurs travaux afin de renforcer encore les droits
des
missions
femmes
et
non comme un moyen en soi de garantir les droits des femmes et l’égalité des sexes
l’égalité entre les hommes et les femmes
;
Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
24. se félicite du travail accompli jusqu’à présent par le conseiller principal du SEAE sur les questions d’égalité des sexes et par le groupe de travail informel de l’Union sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment en assurant la participation des organisations de la société civile concernées à leurs discussions; déplore toutefois la capacité limitée des effectifs et des ressources dont le conseiller principal du SEAE sur les questions d’égalité des sexes bénéficie et plaide pour qu’il rende compte directement au VP/HR; souligne la nécessité d’une utilisation encore plus efficace des ressources affectées à cette fonction; demande au VP/HR de poursuivre ses efforts d’intégration de l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’ensemble des activités de l’Union,
de nommer
avec l’appui d’
un conseiller à plein temps sur ces questions dans chaque direction du SEAE, placé sous la tutelle directe du conseiller principal, et d’encourager son personnel à travailler en étroite collaboration avec l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes; souligne que le partage des connaissances entre les institutions et les agences de l’Union est un outil important et très efficace pour éviter des coûts administratifs élevés et une bureaucratie inutile;
Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
25. salue la stratégie du SEAE en faveur de l’égalité des sexes et des chances pour la période 2018-2023 et invite à l’actualiser par des engagements politiques concrets
, mesurables
et
contraignants
mesurables
sur la présence des femmes aux postes d’encadrement; demande instamment
que soit atteint l’objectif de 50 %
des avancées en matière
de
femmes
parité
aux postes d’encadrement, y compris
en tant que
aux postes de
chefs de délégation et de missions et opérations relevant de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC); se félicite des progrès réalisés par la Commission à cet égard, les femmes représentant 41 % des cadres à tous les niveaux; déplore que le SEAE soit loin de cet objectif, puisque les femmes ne représentent que deux des huit représentants spéciaux et n’occupent que 31,3 % des postes d’encadrement intermédiaire et 26 % des postes d’encadrement supérieur;
invite le VP/HR à prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation et les
rappelle que, lors de son audition au Parlement, le VP/HR s’est engagé à «lutter pour» un objectif de 40 % de femmes aux postes de direction du SEAE, et un porte-parole de l’Union a souligné que le VP/HR «chercherait à garantir l’égalité des chances et la diversité au sein du SEAE tout au long de son mandat»; relève toutefois que ses trois premières décisions concernant le personnel de haut niveau ont été trois nominations aux postes de secrétaires généraux adjoints du SEAE prises sans tenir compte de l’équilibre entre les hommes et les femmes ni de l’équilibre géographique; invite le VP/HR à prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation, en particulier en vue des nominations à venir, y compris au poste de secrétaire général du SEAE, et demande aux
États membres
à
de
proposer davantage de femmes aux postes à responsabilités;
Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
26. souligne
le manque de diversité au sein des institutions européennes et, par conséquent, l’importance de fixer des objectifs en la matière, notamment en ce qui concerne la race, les aptitudes et l’origine ethnique
l’importance du principe de non-discrimination et de diversité au sein des institutions de l’Union, consacré par l’article 21 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne
; indique que le SEAE doit adapter ses procédures de recrutement et d’embauche afin qu’elles soient encore plus attentives à la diversité et à l’inclusion; souligne que les procédures de recrutement doivent répondre aux besoins spécifiques des hommes et des femmes, notamment celles de l’Office européen de sélection du personnel; préconise d’inclure dans la description des postes d’encadrement intermédiaire et supérieur la capacité à diriger en tenant compte des
besoins
besoins
spécifiques des hommes et des femmes;
Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
47. relève qu’en 2018, l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies ont convenu d’un nouvel éventail de priorités pour l’avenir en matière de coopération pour les opérations de maintien de la paix et la gestion de crise pour la période 2019-2021; souligne la nécessité de faire de la mise en place d’une plateforme collaborative UE-Nations unies sur la question des femmes, de la paix et de la sécurité
une priorité absolue
un élément important du programme en matière d’affaires étrangères et de sécurité
;
Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
– Monsieur le Président, tout d’abord, je souhaitais féliciter le personnel de Strasbourg et de Bruxelles qui a pu organiser dans de parfaites conditions une plénière à distance.
Monsieur le Président, mes chers collègues, je voudrais commencer par rendre hommage à Samuel Paty, décapité parce qu’il voulait enseigner la liberté d’expression, en 2020, en France. Le meilleur hommage que nous puissions rendre à lui et à tous ceux qui sont morts de terrorisme islamiste, c’est de combattre et d’éradiquer l’islamisme.
Le débat d’aujourd’hui porte sur l’égalité entre les hommes et les femmes dans la politique étrangère de l’Union européenne. L’Union européenne étant si désireuse de toujours montrer l’exemple, il est légitime de se demander quel exemple l’Europe et la France donnent réellement au reste du monde. Est-ce avec Axelle, percutée et traînée sur 800 mètres par un jeune alors qu’elle promenait son chien? Est-ce avec Mya, rouée de coups par trois jeunes? Avec C., 15 ans, violée, étranglée et brûlée par un violeur multirécidiviste alors qu’elle allait chercher un colis? Ou encore Mila, harcelée et menacée de mort? Ces barbaries prennent de l’ampleur au même rythme que l’arrivée de migrants à Lesbos ou à Lampedusa. Tout aussi nombreux sont les mariages forcés ou précoces, l’excision et les certificats de virginité pour les femmes. Des pratiques obscures arrivées récemment avec ces vagues migratoires qui se fichent pas mal de vos rapports de 40 pages sur l’égalité pour accéder à des conseils d’administration.
Au lieu de laisser l’Union européenne s’impliquer dans les questions de politique étrangère, je pense que l’Europe doit d’abord mettre de l’ordre dans sa propre maison et protéger toutes ses filles avant de vouloir imposer son idéologie égalitariste à l’autre bout du monde.