Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2021/621 de la Commission du 15 avril 2021 modifiant le règlement (UE) n° 37/2010 afin de classifier la substance «imidaclopride» en ce qui concerne sa limite maximale de résidus dans les aliments d’origine animale

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

441
232
18

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

69
8
1
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
9 juin 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Cette objection met en évidence une incohérence majeure du nouveau règlement sur la transparence (2019/1381) et concerne la présence de l’imidaclopride, un produit interdit dans l’Union suite à une décision de la CJUE. De plus, des solutions alternatives existent à cet insecticide comme la présence d’autres poissons mangeurs de parasites au sein des élevages. J’ai donc voté pour.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté pour cette objection portant sur un insecticide utilisé contre les poux de mer dans les cultures de saumons. Il s'agit d'appliquer le principe de précaution.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette objection porte sur la limite maximale de résidus de l'imidaclopride, un produit à usage aquatique. Cette substance est interdite en France pour l'agriculture mais autorisée dans le cadre d'une utilisation vétérinaire. La limite actuelle se base sur une recommandation de l’Agence européenne des médicaments pour tous les poissons à nageoires. En raison d'absence d'avis scientifiques contraires au niveau français et du respect de la législation européenne, j’ai voté contre cette objection.
France JAMET | Rassemblement national
Comme d’habitude, j’ai voté en faveur de ce type d’objection par simple bon sens lié au principe de précaution. Ici, l’imidaclopride représente surtout un danger pour la faune aquatique et l’environnement, plus que pour les humains. Qui plus est, une entreprise non européenne risque d’être la grande gagnante de cette opération commerciale.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour cette objection à l’augmentation des limites maximales autorisées de résidus d’imidaclopride, car cette substance est classée comme dangereuse pour l’environnement et très toxique pour la vie aquatique.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Cette résolution vise à classifier la substance «imidaclopride», molécule de la famille des néonicotinoïdes, utilisée comme médicament sur les animaux pour prévenir et traiter les infestations de puces. C’est un puissant neurotoxique pour les insectes. Il est par ailleurs considéré comme un produit polluant, pouvant avoir des conséquences irréversibles sur les populations d’insecte les consommateurs de viande et sur l’environnement, en particulier sur les cours d’eau et les rivières où se retrouvent ses rejets. Alors que ce produit est particulièrement nocif, la Commission a proposé une limite maximale de résidus de cette substance dans les produits d'origine animale, qui se trouve être dix fois supérieure à la limite recommandée par l’OMS. La Commission doit revoir sa copie et abaisser les limites maximales de résidus «imidaclopride» afin de protéger la nature et les consommateurs. J’ai donc voté en faveur de cette objection.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Cette objection concerne la présence d'imidaclopride dans les denrées alimentaires d'origine animale, un pesticide néonicotinoïde controversé. Il est banni en France dans l’agriculture mais reste autorisé à des fins vétérinaires. Ici, il s’agit de cibler son usage dans la salmoniculture (culture du saumon), en particulier dans l’élevage intensif. L’imidaclopride y est utilisé pour protéger les saumons contre les poux de mer, un parasite ravageur qui se greffe sur le poisson. J’ai donc voté pour l’objection.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté contre cette objection à la limite maximale de résidus pour l'imidaclopride. La fixation d’un seuil d’imidaclopride à 600 microgrammes par kilo pour tous les poissons à nageoires n’a pas fait l’objet d’avis scientifique contraire et a respecté le droit de l’Union.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette objection vise à s’opposer à la proposition de la Commission qui souhaite établir une limite maximale de résidus d’imidaclopride présent dans les produits d'origine animale dix fois supérieure à la recommandation de l’OMC. Cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes est pourtant toxique à la fois pour les insectes pollinisateurs et les crustacés, mollusques et poissons. J’ai donc voté pour ce texte qui participe à la protection de la santé des consommateurs et de la biodiversité.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La Commission européenne a proposé un règlement visant à modifier le règlement (UE) n˚ 37/2010 qui fixe une valeur limite de résidus (LMR) pour l'imidaclopride pour l'usage aquatique. L'imidaclopride est une substance active de pesticide tueur d'abeille et une substance pharmacologiquement active. Cette volonté de la Commission est un scandale écologique, tant nous avons nombre de preuves quant aux effets dévastateurs du recours à l’imidaclopride sur la biodiversité, en particulier sur celle des rivières et des cours d’eau. Je ne peux que soutenir cette résolution du Parlement européen qui vise à empêcher la Commission de poursuivre cette entreprise insensée!
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Cet insecticide est utilisé contre les poux de mer dans la culture des saumons. Il est nocif pour la faune aquatique et l’environnement. Comme souvent, tant que l’innocuité de ces substances n’est pas établie, nous votons pour l’objection, et donc contre la décision de la Commission.Pour.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
Cette objection porte sur la substance active «imidaclopride» en ce qui concerne sa limite maximale de résidus dans les aliments d’origine animale. La Commission européenne a proposé de modifier le règlement (UE) n 37/2010 qui fixe une valeur limite de résidus pour l'imidaclopride pour l'usage aquatique. Ayant reçu une demande d'autorisation de cette substance dans les salmonidés, l'Agence européenne des médicaments a recommandé de fixer la valeur limite de résidus pour l’imidaclopride à 0,6mg/kg (600 µg/kg) pour tous les poissons à nageoires.Bien que cette substance soit interdite en France pour l'agriculture, elle est autorisée dans le cadre d'une utilisation vétérinaire. En raison d'absence d'avis scientifiques contraires au niveau français et du respect de la législation européenne j’ai décidé de voter contre cette objection qui avait pour objet d’interdire cette utilisation.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour cette objection car cet insecticide est nocif pour la faune aquatique et l’environnement.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Cet insecticide est utilisé contre les poux de mer dans la culture des saumons. Il est nocif pour la faune aquatique et l’environnement. Étant donné que l’innocuité́ de ces substances n’est pas établie à l’heure actuelle, j’ai voté en faveur de l’objection, et donc contre la décision de la Commission.
Catherine GRISET | Rassemblement national
L'imidaclopride est un pesticide néonicotinoïde controversé, banni en France dans l’agriculture mais autorisé à des fins vétérinaires. Son cas pose question dans le domaine de la salmoniculture, en particulier dans l’élevage intensif. Cette substance, censée protéger les saumons contre les poux de mer, représente aussi une menace sur la faune aquatique et l’environnement. Sans garantie sur l’innocuité de telle ou telle substance, il est nécessaire de s'en remettre au principe de précaution et de privilégier des alternatives. J'ai donc soutenu cette objection.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Cette objection concerne la présence d'imidaclopride dans les denrées alimentaires d'origine animale, un pesticide néonicotinoïde controversé. Il est banni en France dans l’agriculture mais reste autorisé à des fins vétérinaires. Ici, il s’agit de cibler son usage dans la salmoniculture (culture du saumon), en particulier dans l’élevage intensif. L’imidaclopride y est utilisé pour protéger les saumons contre les poux de mer, un parasite ravageur qui se greffe sur le poisson. La résolution met en évidence une incohérence majeure avec le nouveau règlement sur la transparence (2019/1381). Ce règlement ne s’applique pas concernant les denrées alimentaires d'origine animale, lorsque le résidu de pesticide est un médicament vétérinaire évalué par l'EMA. Il est incompatible avec le droit de l'Union et avec le rapport d'évaluation de l'ECHA qui classe l'imidaclopride comme «dangereux pour l'environnement» et «très toxique pour la vie aquatique». J’ai voté pour cette objection car l’imidaclopride représente un danger pour la faune aquatique et l’environnement, plus que pour les humains.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Cette objection concerne la présence d'imidaclopride dans les denrées alimentaires d'origine animale, un pesticide néonicotinoïde controversé. Il est banni en France dans l’agriculture mais reste autorisé à des fins vétérinaires. Ici, il s’agit de cibler son usage dans la salmoniculture (culture du saumon), en particulier dans l’élevage intensif. L’imidaclopride y est utilisé pour protéger les saumons contre les poux de mer, un parasite ravageur qui se greffe sur le poisson.Non seulement la marge entre tuer les poux et tuer le poisson est, selon les experts, assez faible, mais des traces de cette substance sont retrouvées sur le produit destiné au consommateur. En 15 ans, l’imidaclopride est devenu un des insecticides les plus détectés dans les cours d’eau.Il existe des techniques alternatives pour protéger les salmonicultures, notamment l’introduction d’autres espèces de poisson se nourrissant des parasites ou l’usage d’autres produits comme le peroxyde d’hydrogène.Enfin, la CJUE a récemment confirmé l’interdiction de l’imidaclopride par l’UE.Le RN vote régulièrement en faveur de ces objections, comme celles contestant l’autorisation de mise sur le marché de maïs Monsanto et de soja génétiquement modifié. Ici, l’imidaclopride représente surtout un danger pour la faune aquatique et l’environnement.J’ai donc voté pour.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Cette objection concerne la présence d'imidaclopride dans les denrées alimentaires d'origine animale, un pesticide néonicotinoïde controversé. Il est banni en France dans l’agriculture mais reste autorisé à des fins vétérinaires. Ici, il s’agit de cibler son usage dans la salmoniculture (culture du saumon), en particulier dans l’élevage intensif. L’imidaclopride y est utilisé pour protéger les saumons contre les poux de mer, un parasite ravageur qui se greffe sur le poisson. Le RN vote régulièrement en faveur de ces objections, comme celles contestant l’autorisation de mise sur le marché de maïs Monsanto et de soja génétiquement modifié. Ici, l’imidaclopride représente surtout un danger pour la faune aquatique et l’environnement, plus que pour les humains. Encore une fois, une entreprise non européenne risque d’être la grande gagnante. J'ai voté pour cette objection.
Annika BRUNA | Rassemblement national
. – J’ai voté en faveur de cette objection concernant l’autorisation de mise sur le marché de l’imidaclopride, un pesticide néonicotinoïde controversé qui représente surtout un danger pour la faune aquatique et l’environnement, plus que pour les humains.
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