🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
🇪🇺 Députés européens
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G. considérant que l’émergence d’une citoyenneté européenne dynamique a été freinée par un manque de connaissances et de lien émotionnel, ainsi que par l’absence de mécanismes favorisant la participation des citoyens et le dialogue; que l’identité européenne complète les multiples identités locales, nationales, géographiques, culturelles ou autres qu’une personne peut présenter; qu’une connaissance
insuffisante ou nulle
approfondie
de l’Union et une
mauvaise compréhension de son fonctionnement et de sa valeur ajoutée peuvent contribuer à la perception d’un
compréhension plus fine de son fonctionnement peuvent contribuer à une conscience accrue de son
déficit démocratique et favoriser
la
une
défiance
, le
légitime, un
désengagement civique
fondé
et
l’euroscepticisme
un euroscepticisme justifié
dans les États membres;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
3.
se dit préoccupé par
prend acte de
l’attention limitée accordée aux aspects européen et mondial de la citoyenneté dans les programmes scolaires nationaux; constate
avec inquiétude que seule la moitié des étudiants qui suivent un cursus dans l’Union déclarent avoir eu l’occasion d’apprendre à connaître l’Europe à l’école; souligne que plus le niveau d’instruction civique des étudiants est élevé, plus ils sont favorables à la coopération entre pays européens; déplore la tension croissante entre le niveau national et le niveau européen dans les programmes scolaires de certains États membres
que, conformément à l’article 165 du traité FUE, les États membres sont responsables du contenu de l’enseignement et de l’organisation du système éducatif ainsi que de leur diversité culturelle et linguistique
; se dit préoccupé par la politisation excessive de l’éducation civique et ses conséquences, telles que des modifications incessantes et drastiques du programme, et réaffirme la nécessité d’une stabilité et d’une cohérence sur la durée des programmes d’éducation civique;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
51. souligne qu’il est
nécessaire d’investir davantage dans les modules éducatifs consacrés à l’Union européenne dans les écoles et les universités, à la fois dans l’éducation formelle et dans l’enseignement et la formation professionnels, en élaborant de nouveaux programmes scolaires et universitaires dans ce domaine; invite la Commission à proposer une recommandation présentant des programmes scolaires d’enseignement primaire, secondaire et universitaire indicatifs, ainsi que des programmes indicatifs pour l’enseignement et la formation professionnels, consacrés à l’éducation civique européenne et mondiale en vue de sa mise en œuvre volontaire par les États membres, dans le plein respect des dispositions du traité, en particulier de l’article 165 du traité FUE; le contenu de cette recommandation serait préparé en collaboration avec, dans les États membres, des spécialistes, des facultés spécialisées dans les affaires européennes, des enseignants, des éducateurs, des étudiants et la communauté éducative dans son ensemble, et s’accompagnerait de mesures incitatives pour encourager sa mise en œuvre; estime que lesdits programmes indicatifs communs devraient
possible pour les États membres, dans le plein respect des dispositions du traité, en particulier de l’article 165 du traité FUE, de
favoriser une meilleure compréhension de l’histoire
de l’intégration européenne, de l’organisation et de la structure des institutions existantes de l’Union européenne, des processus électoral et décisionnel européens, y compris les voies de participation citoyenne à la vie démocratique de l’Union, en combinant différentes approches et méthodes pédagogiques, mêlant apprentissage théorique et apprentissage fondé sur des projets, adaptées aux besoins des apprenants;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
-1. souligne que les États membres demeurent pleinement compétents pour le contenu de l’enseignement et l’organisation du système éducatif ainsi que leur diversité culturelle et linguistique, conformément à l’article 165 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (traité FUE); réaffirme l’engagement de l’Union à respecter ces compétences;
Déposé par ECR
-1 bis. fait observer que l’absence de consensus, au niveau de l’Union, au sujet de l’éducation est tout à fait normale pour une union d’États souverains ayant chacun ses particularités territoriales, démographiques, culturelles et historiques; réaffirme la devise de rend incongrue toute velléité d’homogénéiser la culture et l’éducation; souligne qu’une telle homogénéité n’est pas l’objectif de l’Union;
Déposé par ECR
-1 ter. déplore que la conférence sur l’avenir de l’Europe se focalise sur l’éducation, qui est une compétence des États membres; relève avec préoccupation la tendance qui consiste à donner principalement l’occasion de s’exprimer aux voix qui demandent une intégration plus poussée dans le domaine de l’éducation, sans souci de préserver un bon équilibre des points de vue;
Déposé par ECR
– Monsieur le Président, le rapport de mon collègue Domènec Ruiz Devesa, que je félicite chaleureusement, liste une série d’événements et de changements sociaux survenus ces dernières années, tels que le Brexit, les attentats, les méfaits de la désinformation et de l’ingérence, ou encore la montée de l’euroscepticisme, qui prouvent tous un besoin urgent d’éducation à la citoyenneté et aux valeurs de l’Union européenne.
De nombreuses déclarations ont été faites en ce sens. Pourtant, le rapport dresse le constat regrettable qu’à ce jour, encore trop peu est réalisé pour atteindre cet objectif. Depuis l’adoption de ce rapport en commission, la guerre a éclaté aux portes de l’Europe, et si elle a unifié l’Union face à l’urgence, elle ne rend que plus nécessaire le besoin d’une éducation à long terme à la citoyenneté et aux valeurs de l’Union, qui sont les seuls antidotes à la propagande illibérale et au nationalisme.
Rappelons-le: les jeunes d’aujourd’hui dans l’Union, comme en Ukraine et en Russie j’espère, sont les vecteurs du changement et de la paix de demain. C’est pourquoi je soutiens l’objectif de ce rapport et j’appuie la mise en place des recommandations formulées, au premier rang desquelles l’exploitation maximale du potentiel des programmes européens y consacrés, comme le programme «Citoyens, égalité, droits et valeurs», mais également les actions pour une éducation civique européenne renouvelée.
Kamran est professeur d’histoire-géographie à Moscou. Il a 28 ans. La semaine dernière, il a dû démissionner car il refusait de relayer devant ses élèves le discours officiel du régime de Poutine.
Face à l’agression de l’Ukraine par la Russie, faire de l’Europe une puissance militaire et énergétique s’impose comme une évidence. Le rapport que nous avons à voter demain insiste sur une dimension non moins essentielle: faire de l’Europe une puissance éducative. Nous ne pouvons prétendre conserver la paix entre les peuples – nos peuples – si nous ne bâtissons pas une culture pédagogique commune dans laquelle l’éducation civique a un rôle capital pour porter les valeurs qui nous rassemblent: l’esprit critique, l’attachement à la démocratie, au pluralisme, à l’état de droit, aux droits humains, le respect des faits et de l’histoire.
La nouvelle ambition que nous défendons dans ce rapport insiste autant sur nos programmes scolaires, qui demandent plus de coordination et plus de cohérence, que sur les expériences d’engagement vécues par nos jeunes. À ce titre, permettez-moi de me réjouir qu’une priorité de la présidence française du Conseil ait fait l’objet d’un consensus: la création d’un véritable service civique européen, qui viendra amplifier la dynamique portée par le corps européen de solidarité. C’est pourquoi je vous demande d’être demain au rendez-vous pour que cette mobilité civique européenne, porteuse de nos valeurs en actes, devienne à terme, comme les Erasmus aujourd’hui, une voie puissante pour enraciner notre jeunesse dans les valeurs qui nous tiennent ensemble.