Comptes économiques européens de l'environnement: nouveaux modules

En attente de la position du Parlement en 1ère lecture

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

449
102
41

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

47
16
1
Parmi 79 députés, 64 ont votés.
9 novembre 2023
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
9 novembre 2023

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°5 🚫 Annulé

(6) Afin de mieux suivre les progrès accomplis sur la voie d’une économie circulaire verte, compétitive et résiliente ainsi que dans la réalisation des objectifs de développement durable dans le contexte de l’Union, des données supplémentaires sont nécessaires d’atteindre l’objectif de neutralité climatique d’ici à 2050, l’Union doit aligner l’ensemble de sa législation et de ses processus sur ses objectifs environnementaux et climatiques à long terme, tels qu’établis dans le pacte vert pour l’Europe, le règlement (UE) 2021/1119 (ci-après «loi européenne sur le climat»), en particulier son article 6, paragraphe 4, et le paquet «Ajustement à l’objectif 55». Plusieurs actes législatifs de l’Union nécessitent déjà un suivi étroit des tendances et, partant, des données supplémentaires et plus précises. Selon les données de la Commission, la réalisation de l’ambitieux programme du pacte vert pour l’Europe nécessitera d’importants investissements publics et privés estimés à près de 520 milliards d’euros par an pour les dix années à venir. La Commission considère également que la réduction de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles issus de pays tiers et l’accélération de la transition énergétique et de l’abandon des combustibles fossiles nécessiteront des investissements supplémentaires estimés à 210 milliards d’euros d’ici à la fin 2027. Il est par ailleurs clair que, même si les investissements seront en grande partie pris en charge par le secteur privé, la part de l’investissement public devra elle aussi considérablement augmenter. Il est dès lors essentiel d’obtenir des États membres des données pertinentes et détaillées sur leurs lacunes en matière d’investissement dans les domaines du climat, de l’énergie et de l’environnement, pour allouer suffisamment de capitaux publics et privés à la transition verte et garantir ainsi que l’Union est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs du pacte vert pour l’Europe. Pour toutes ces raisons, le système des comptes économiques européens de l’environnement doit être rapidement transformé en un outil complet fournissant des données supplémentaires importantes pour le suivi de la mise en œuvre du droit de l’Union en matière d’environnement et de l’élaboration des politiques environnementales. La Commission devrait par conséquent être habilitée à adopter, au moyen d’actes délégués, de nouveaux modules reprenant toutes les données et valeurs de déclaration pertinentes relatives aux objectifs de l’Union .

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°8 🚫 Annulé

(6 quater) L’adaptation est un élément essentiel de la riposte mondiale à long terme au changement climatique. Il est nécessaire de se pencher sur les risques sanitaires croissants liés au climat, qui comprennent notamment des épisodes plus fréquents et plus intenses de canicule, d’incendies et d’inondations, des menaces sur la sécurité et la sûreté des aliments et de l’eau, ainsi que l’émergence et la propagation de maladies infectieuses. Il est possible que les incidences néfastes du changement climatique dépassent les capacités d’adaptation des États membres. Il convient, dès lors, que les États membres et l’Union renforcent leur capacité d’adaptation, accroissent leur résilience et réduisent leur vulnérabilité au changement climatique, comme énoncé à l’article 7 de l’accord de Paris, et qu’ils maximisent les retombées bénéfiques avec les autres politiques et actes législatifs. L’article 5 du règlement (UE) 2021/1119 dispose que les États membres adoptent des stratégies et des plans d’adaptation nationaux fondés sur des analyses solides du changement climatique et des vulnérabilités, des évaluations des progrès accomplis et des indicateurs, tout en étant guidés par les meilleures et les plus récentes données scientifiques disponibles. Afin de suivre les progrès accomplis sur la voie de l’adaptation au changement climatique, un nouveau module sur l’adaptation au changement climatique devrait être adopté au moyen d’actes délégués pour recueillir toutes les données pertinentes et les valeurs de rapport relatives à l’adaptation au changement climatique.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°9 🚫 Annulé

(6 quinquies) La perte de biodiversité, renforcée par le changement climatique, est l’une des principales vulnérabilités des économies. La biodiversité est en effet essentielle pour la sécurité alimentaire, le bien-être humain et la résilience globale des sociétés et des économies. Les États membres et l’Union devraient dès lors renforcer leur réponse à la crise de la biodiversité, conformément à leurs engagements internationaux pris dans le cadre mondial de Kunming-Montréal en matière de biodiversité. Un nouveau module sur la biodiversité devra être adopté au moyen d’actes délégués afin de suivre les progrès accomplis dans l’inversion du déclin de la biodiversité.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°13 🚫 Annulé

(11) La liste des futurs comptes économiques européens de l’environnement potentiels énumérés à l’article 10 du règlement (UE) nº 691/2011 doit Compte tenu de la nécessité urgente d’étendre le système des comptes économiques européens de l’environnement (CEEE) aux fins de l’élaboration des politiques et du suivi, la Commission devrait être mise habilitée à jour afin que ces comptes soient alignés sur les priorités politiques actuelles de l’Union adopter, au moyen d’actes délégués, les nouveaux modules énumérés dans le présent règlement et à améliorer et à développer les modules existants figurant dans les annexes du règlement (UE) nº 691/2011 .

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°17 🚫 Annulé

a bis)le paragraphe suivant est inséré: «1 bis. Au plus tard ... [trois ans à compter de la date l’entrée en vigueur du présent règlement], la Commission adopte des actes délégués conformément à l’article 9 afin de compléter le présent règlement par les modules suivants: a) subventions à l’énergie, y compris les subventions en faveur des combustibles fossiles; b) subventions ou mesures de soutien potentiellement néfastes pour l’environnement autres que celles visées au point a); c) comptes de l’eau (quantitatifs et qualitatifs); d) comptes relatifs aux déchets; e) taux d’utilisation circulaire des matériaux; f) atténuation du changement climatique; g) adaptation au changement climatique; h) protection et rétablissement de la biodiversité et des écosystèmes; i) prévention et contrôle de la pollution; j) comptes des dépenses de gestion des ressources, y compris pour les matières premières critiques; k) empreinte environnementale.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°20 ❌️ Rejeté

b bis)le paragraphe 4 bis ter suivant est inséré: 4 bis ter. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 9 pour modifier les annexes afin d’adapter et de développer les modules.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°36 ✅️ Adopté

(6) Afin de mieux suivre les progrès accomplis sur la voie d’une économie circulaire verte, compétitive et résiliente ainsi que dans la réalisation des objectifs de développement durable dans le contexte de l’Union, des données supplémentaires sont nécessaires d’atteindre l’objectif de neutralité climatique d’ici à 2050, l’Union doit aligner l’ensemble de sa législation et de ses processus sur ses objectifs environnementaux et climatiques à long terme, tels qu’établis dans le pacte vert pour l’Europe, le règlement (UE) 2021/1119 (ci-après «loi européenne sur le climat»), en particulier son article 6, paragraphe 4, et le paquet «Ajustement à l’objectif 55». Plusieurs actes législatifs de l’Union nécessitent déjà un suivi étroit des tendances et, partant, des données supplémentaires et plus précises. Selon les données de la Commission, la réalisation de l’ambitieux programme du pacte vert pour l’Europe nécessitera d’importants investissements publics et privés estimés à près de 520 milliards d’euros par an pour les dix années à venir. La Commission considère également que la réduction de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles issus de pays tiers et l’accélération de la transition énergétique et de l’abandon des combustibles fossiles nécessiteront des investissements supplémentaires estimés à 210 milliards d’euros d’ici à la fin 2027. Il est par ailleurs clair que, même si les investissements seront en grande partie pris en charge par le secteur privé, la part de l’investissement public devra elle aussi considérablement augmenter. Il est dès lors essentiel d’obtenir des États membres des données pertinentes et détaillées sur leurs lacunes en matière d’investissement dans les domaines du climat, de l’énergie et de l’environnement, pour allouer suffisamment de capitaux publics et privés à la transition verte et garantir ainsi que l’Union est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs du pacte vert pour l’Europe. Pour toutes ces raisons, le système des comptes économiques européens de l’environnement doit être rapidement transformé en un outil complet fournissant des données supplémentaires importantes pour le suivi de la mise en œuvre du droit de l’Union en matière d’environnement et de l’élaboration des politiques environnementales. La Commission devrait présenter une proposition législative visant à adopter de nouveaux modules recueillant toutes les données pertinentes et les valeurs de rapport relatives aux objectifs de l’Union .

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate)

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313
278
3
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°37 ✅️ Adopté

(6 bis) L’adaptation est un élément essentiel de la riposte mondiale à long terme au changement climatique. Il est nécessaire de se pencher sur les risques sanitaires croissants liés au climat, qui comprennent notamment des épisodes plus fréquents et plus intenses de canicule, d’incendies et d’inondations, des menaces sur la sécurité et la sûreté des aliments et de l’eau, ainsi que l’émergence et la propagation de maladies infectieuses. Il est possible que les incidences néfastes du changement climatique dépassent les capacités d’adaptation des États membres. Il convient, dès lors, que les États membres et l’Union renforcent leur capacité d’adaptation, accroissent leur résilience et réduisent leur vulnérabilité au changement climatique, comme énoncé à l’article 7 de l’accord de Paris, et qu’ils maximisent les retombées bénéfiques avec les autres politiques et actes législatifs. L’article 5 du règlement (UE) 2021/1119 dispose que les États membres adoptent des stratégies et des plans d’adaptation nationaux fondés sur des analyses solides du changement climatique et des vulnérabilités, des évaluations des progrès accomplis et des indicateurs, tout en étant guidés par les meilleures et les plus récentes données scientifiques disponibles. Compte tenu de la nécessité de suivre les progrès accomplis sur la voie de l’adaptation au changement climatique, la Commission devrait présenter une proposition législative visant à adopter un nouveau module sur l’adaptation au changement climatique pour recueillir toutes les données pertinentes et les valeurs de rapport relatives à l’adaptation au changement climatique.

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate)

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314
275
8
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°38 ✅️ Adopté

(6 ter) La perte de biodiversité, renforcée par le changement climatique, est l’une des principales vulnérabilités des économies. La biodiversité est en effet essentielle pour la sécurité alimentaire, le bien-être humain et la résilience globale des sociétés et des économies. Les États membres et l’Union devraient dès lors renforcer leur réponse à la crise de la biodiversité, conformément à leurs engagements internationaux pris dans le cadre mondial de Kunming-Montréal en matière de biodiversité. Compte tenu de la nécessité de suivre les progrès accomplis dans l’inversion du déclin de la biodiversité, la Commission devrait présenter une proposition législative visant à adopter un nouveau module sur la biodiversité.

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°39 ✅️ Adopté

(11) La liste des futurs comptes économiques européens de l’environnement potentiels énumérés à l’article 10 du règlement (UE) nº 691/2011 doit être mise à jour afin que ces comptes soient alignés sur les priorités politiques actuelles de l’Union Compte tenu de la nécessité urgente d’étendre le système des comptes économiques européens de l’environnement (CEEE) aux fins de l’élaboration des politiques et du suivi, la Commission devrait présenter une proposition législative visant à adopter les nouveaux modules énumérés dans le présent règlement et à améliorer et développer les modules existants qui figurent dans les annexes du règlement (UE) n° 691/2011 .

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°40 ✅️ Adopté

a bis) le paragraphe suivant est inséré: «1 bis. Au plus tard le [trois ans à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement], la Commission présente une proposition législative conformément à l’article 9 afin de développer les modules suivants: a) subventions à l’énergie, y compris les subventions en faveur des combustibles fossiles; b) subventions ou mesures de soutien potentiellement néfastes pour l’environnement autres que celles visées au point a); c) comptes de l’eau (quantitatifs et qualitatifs); d) comptes relatifs aux déchets; e) taux d’utilisation circulaire des matériaux; f) atténuation du changement climatique; g) adaptation au changement climatique; h) protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes; i) prévention et réduction de la pollution; j) comptes des dépenses de gestion des ressources, y compris pour les matières premières critiques; k) empreinte environnementale.»

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°43 ❌️ Rejeté

(4) La première année de référence est 2024 2027 . En ce qui concerne la matrice de conversion, la première année de référence est 2027 2030 .

Déposé par ECR

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🖐 Vote à main levée
🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte.Afin de mettre en œuvre les objectifs du Pacte vert, la Commission européenne souhaite disposer de données statistiques plus fournies et précises. Elle propose donc l’ajout de nouveaux modules dans le règlement concerné, notamment sur les subventions à l’énergie - en particulier aux combustibles fossiles.Sous couvert de transparence, ces statistiques alimentent le Pacte vert auquel je ne suis pas favorable et stigmatisent les États membres.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Il est question dans ce dossier d’introduire de nouveaux modules de compte. Le rapport introduit également la possibilité pour la Commission européenne de mettre à jour des actes délégués pour introduire de nouveaux modules. N’étant pas favorable à la position arrêtée dans ce texte sur les actes délégués, je me suis abstenu.
France JAMET | Rassemblement national
La nature technique du texte n’empêche pas le Parlement d’y apporter sa contribution politique et idéologique. En somme, il s’agit de conformer un énième règlement aux objectifs climatiques du Pacte vert et des engagements pris et de demander aux États membres de fournir toujours plus de données à la Commission dans des conditions encore floues (plusieurs actes délégués sont attendus) afin de les utiliser contre ces mêmes États. J’ai voté contre ce texte.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il démontre la volonté de l’UE d’imposer aux États le respect des objectifs contraignants du Pacte Vert en leur imposant de fournir des données à la Commission européenne afin qu’elle puisse sanctionner ceux refusent de s’y plier.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif aux nouveaux modules des comptes économiques européens de l'environnement. L’objectif est d'obtenir des États membres des données pertinentes et détaillées sur leurs lacunes en matière d’investissement dans les domaines du climat, de l’énergie et de l’environnement, pour allouer suffisamment de capitaux publics et privés à la transition verte et garantir ainsi que l’Union est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs du pacte vert pour l’Europe. Les nouveaux modules comprendront pas exemple les comptes de l’eau, les taux d’utilisation circulaire des matériaux, ou encore les subventions à l’énergie.
Anne SANDER | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce texte sur la révision du règlement relatif aux comptes économiques européens de l’environnement (CEEE). Ces outils statistiques mesurent la contribution de l’environnement à l’économie et les conséquences de l’économie sur l’environnement. Les CEEE sont une source importante de données pour suivre et évaluer les politiques environnementales. La Cour des comptes avait estimé en 2019 que le potentiel de cet outil n’était pas pleinement exploité, d’où cette réforme utile à l’élaboration des politiques environnementales de l’Union. Ce texte introduit ainsi trois nouveaux modules de comptes: les comptes relatifs à la forêt, aux écosystèmes ainsi qu’aux subventions environnementales. La proposition initiale octroyait à la Commission la possibilité d’agir par actes délégués pour introduire de nouveaux modules. Le Parlement s’y est opposé et a invité la Commission à proposer une nouvelle législation dans le cas où elle voudrait introduire de nouveaux modules.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement européen sur la proposition de révision de la réglementation sur les comptes économiques européens de l’environnement. Il prévoit notamment d’ajouter de nouveaux modules statistiques sur les comptes forestiers, les comptes des écosystèmes et les comptes de subventions environnementales, afin de renforcer les bases de données existantes. J’ai donc voté pour ce texte.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J'ai voté en faveur de la révision du règlement relatif aux comptes économiques de l’environnement. L'objectif de ce règlement est de faciliter la comparaison des comptes économiques de l'environnement dans les pays de l'Union européenne en faisant appel à des données relatives à l'environnement compréhensibles et accessibles. Il définit un cadre commun pour la collecte, la compilation, la transmission et l’évaluation des comptes économiques européens de l’environnement. Ces comptes mesurent la contribution de l’environnement à l’économie et l’impact de l’économie sur l’environnement.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Il s’agit de l’alignement d’un règlement de 2011 sur les objectifs du Pacte vert.Avec ces données supplémentaires extorquées légalement, au prix de grosses charges administratives, dans des domaines réservés comme la forêt, l’UE pourra donc critiquer les États qui en font pas assez d’efforts pour atteindre des objectifs pourtant inatteignables et leur en faire porter la responsabilité. Nous résolument contre, je m’y suis donc opposé.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
La nature technique du texte n'empêche pas le Parlement d'apporter sa contribution politique. Il s'agit de conformer le règlement aux objectifs climatiques du Pacte vert, demandant aux États de fournir plus de données à la Commission dans des conditions floues. Ces statistiques supplémentaires, sous couvert de transparence, peuvent nourrir un discours hostile aux énergies fossiles, attribuant la responsabilité des impasses techniques du Pacte vert aux États membres. J’ai voté en défaveur de ce texte.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – La nature technique du texte n’empêche pas le Parlement d’y apporter sa contribution politique et idéologique. En somme, il s’agit de conformer un énième règlement aux objectifs climatiques du Pacte vert et des engagements pris et de demander aux États de fournir toujours plus de données à la Commission dans des conditions encore floues afin de les utiliser contre ces mêmes États.Sous couvert de transparence et derrière ce souci d’information améliorée, ces statistiques supplémentaires vont nourrir le discours hostile aux énergies fossiles tout en faisant porter la responsabilité de l’aporie et de l’impasse technique du Pacte vert aux États membres.Je me suis donc prononcée contre.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Commentaire :La nature technique du texte n’empêche pas le Parlement d’y apporter sa contribution politique et idéologique. En somme, il s’agit de conformer un énième règlement aux objectifs climatiques du Pacte vert et des engagements pris et de demander aux États de fournir toujours plus de données à la Commission dans des conditions encore floues (plusieurs actes délégués sont attendus) afin de les utiliser contre ces mêmes États.Sous couvert de transparence et derrière ce souci d’information améliorée, ces statistiques supplémentaires vont nourrir le discours hostile aux énergies fossiles tout en faisant porter la responsabilité de l’aporie et de l’impasse technique du Pacte vert aux États membres.J'ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – La Commission souhaite disposer de données statistiques plus fournies et précises afin de mettre en œuvre les objectifs du Pacte vert. La nature technique du texte n’empêche pas le Parlement d’y apporter sa contribution politique et idéologique. Sous couvert de transparence et derrière ce souci d’information améliorée, ces statistiques supplémentaires vont nourrir le discours hostile aux énergies fossiles tout en faisant porter la responsabilité de l’aporie et de l’impasse technique du Pacte vert aux États membres. J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui constitue un énième règlement qui demande aux Etats membres de se conformer aux objectifs climatiques du Pacte vert en fournissant toujours plus de données à la Commission dans des conditions encore floues.
Marina MESURE | La France Insoumise
Le rapport a pour objet la révision des comptes économiques européens de l’environnement par l’ajout de nouveaux modules. Les comptes économiques de l’environnement forment un cadre statistique qui combine des informations économiques et environnementales. Actuellement, il existe 6 modules statistiques : comptes des émissions atmosphériques, taxes environnementales par activité économique, comptes des flux de matières à l’échelle de l’économie, comptes des dépenses de protection de l’environnement, comptes du secteur des biens et services environnementaux et comptes des flux physiques d’énergie. Avec cette révision, 3 nouveaux modules seraient ajoutés : comptes forestiers, comptes des écosystèmes et comptes des subventions environnementales. Ainsi, cette modification permettra de produire et fournir des données statistiques environnementales plus complètes, tout en augmentant la transparence sur les données économiques et environnementales de l’Union. C’est donc pour toutes ces raisons que j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
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Pascal CANFIN | Renaissance
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