🇪🇺 Députés européens
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25 bis. encourage les délégations de la Commission et des États membres se trouvant à une distance raisonnable de Glasgow à se rendre sur les lieux de la COP26 en train ou par d’autres modes de transport à faible émission de carbone;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
25 ter. souligne l’impact positif sur le climat d’une transition vers des régimes alimentaires davantage axés sur les plantes; demande à la présidence britannique de la COP26 d’approuver le concept de restauration respectueuse du climat, à savoir le concept «plant-based by default» (alimentation végétale par défaut), qui encourage l’adoption de régimes alimentaires davantage axés sur des plantes, sans restreindre la liberté de choix alimentaire des citoyens, en proposant des aliments d'origine végétale aux participants, à moins qu’ils n'aient demandé au préalable de la viande ou du poisson; souligne qu’il est possible de revenir sur la norme actuelle qui veut que l'on serve de la viande par défaut afin de réduire l’empreinte climatique de la COP 26 et de donner un exemple positif sur le plan climatique pour la société;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
93 bis. reconnaît les limites de ce qui peut être réalisé par la seule action volontaire et que des mesures réglementaires sont désormais nécessaires pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre indispensable pour atteindre les objectifs climatiques de l'accord de Paris; souligne l’importance d’objectifs de réduction des émissions contraignants pour tous les secteurs pertinents;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
103 bis. insiste sur l'obstacle de taille que pose l’actuel traité sur la charte de l’énergie (TCE) aux États membres dans le cadre de la transition énergétique prônant l'abandon les combustibles fossiles; invite l’Union et les États membres signataires du TCE à ne plus soutenir aucun investissement dans les combustibles fossiles ou à se retirer du traité;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
27 bis constate que l’inclusion d’émissions de gaz à effet de serre produites par les secteurs militaires désagrégées dans les déclarations des parties soumises à la CCNUCC est volontaire et que, pour l’heure, il est donc impossible de déterminer les émissions de GES militaires déclarées provenant d'autres émissions dans les données soumises à la CCNUCC; encourage davantage de parties à soumettre une déclaration des émissions militaires désagrégées à la CCNUCC; demande aux États membres de montrer l’exemple et de faire de la publication des données nationales sur les émissions de GES de leurs armées et de leurs industries de technologie militaire une pratique courante;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
10. salue le fait que le président Biden ait pris des mesures, le premier jour de son mandat, pour que les États-Unis retournent dans l’accord de Paris, ainsi que son engagement de réduire de moitié les émissions de GES des États-Unis d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2005, et de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici à 2050; espère que des mesures stratégiques concrètes et des flux financiers suivront rapidement afin de respecter les engagements des États-Unis; souligne l’importance du partenariat entre l’Union et les États-Unis et de leur rôle de premier plan aux fins de la réalisation des objectifs dudit accord; souligne que la lutte contre le changement climatique, la dégradation de l’environnement et la perte de biodiversité, ainsi que la promotion
d’une croissance verte
de modèles économiques durables
et la protection de nos océans sont au cœur du nouveau programme transatlantique commun, et que l’Union européenne et les États-Unis se sont engagés conjointement à tout mettre en œuvre afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C; reconnaît les efforts déployés par le président Biden pour renforcer l’ambition mondiale en matière d’action pour le climat, notamment en organisant le sommet des dirigeants sur le climat en avril 2021;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
40. souligne que
la croissance économique durable
les modèles économiques durables
et le développement de nouvelles technologies vertes doivent être encouragés, car ils peuvent être des moteurs importants de l’atténuation du changement climatique;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
98. souligne les possibilités qu’offre une stratégie
robuste en matière
exhaustive de résilience et
de
croissance
développement
pour la relance à la suite de la COVID-19, non seulement pour surmonter la crise économique
et pour accroître la prospérité pour tous
, mais aussi pour développer une économie verte et durable au sein de l’Union en réalisant les transitions numérique et écologique
, ainsi que la neutralité carbone d'ici 2050, au plus tard
; constate avec inquiétude qu’il serait préjudiciable au secteur industriel de l’Union de ne pas tirer parti de la dynamique favorable engagée, compte tenu de l’ampleur de la transformation industrielle nécessaire pour atteindre les objectifs à l’horizon 2030 dans un environnement hautement compétitif et en constante évolution;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
2 bis. rappelle les conclusions du rapport de synthèse sur les CDN publié par la CCNUCC le 17 septembre 2021, qui indiquent que, si l’on s’en tient aux CDN mises à jour qui ont été communiquées avant la fin du mois de juillet 2021, 89 % du reste du budget carbone mondial compatible avec la limite de 1,5 °C aura été utilisé d’ici à 2030, ce qui laissera, pour l’après 2030, un budget carbone équivalent à environ un an d’émissions mondiales actuelles de GES; souligne, par conséquent, qu’il est urgent de réduire rapidement les émissions avant 2030, afin de ne pas devoir tabler sur des scénarios d’atténuation intenables après 2030; estime que l’Union devrait montrer l’exemple en transformant son paquet «Ajustement à l’objectif 55» en un véritable train de mesures d’«ajustement à l’objectif de 1,5 °C»;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible
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7 ter. rappelle que toutes les parties devraient rendre les flux financiers – publics et privés, nationaux et internationaux – compatibles avec un scénario de 1,5 °C et un développement résilient face aux changements climatiques; invite instamment la Commission à présenter, dans le cadre du prochain train de mesures sur le climat et l’énergie qui doit être publié le 14 décembre 2021, un examen complet de la situation actuelle en ce qui concerne le respect, par l’Union et les États membres, de l’article 2, paragraphe 1, point c), de l’accord de Paris, et à prendre toutes les mesures nécessaires pour combler les éventuelles lacunes;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
26 bis. réaffirme son soutien à l’introduction d’une politique spécifique en matière de conflits d’intérêts dans le cadre de la CCNUCC et invite la Commission et les États membres à jouer un rôle moteur dans ce processus;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
118 bis. insiste sur la décision historique du Comité des droits de l’homme des Nations unies dans l’affaire Teitiota contre Nouvelle-Zélande, qui reconnaît que les populations qui fuient des catastrophes naturelles et liées au climat sont en droit de réclamer une protection internationale au titre du pacte international relatif aux droits civils et politiques; invite la Commission et les États membres à prendre acte de cet arrêt et à reconnaître les besoins et les vulnérabilités spécifiques des personnes touchées par des déplacements induits par le climat, à renforcer leur protection et à redoubler d’efforts pour trouver des solutions visant à mettre un terme à leur déplacement;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
91. se réjouit que l’administration américaine Biden et le président chinois Xi Jinping aient annoncé leur intention de ratifier l’amendement de Kigali au protocole de Montréal qui, avec la révision prochaine des règles de l’Union sur les gaz à effet de serre fluorés, constitue une occasion unique de rapprocher les différentes régions du monde pour ouvrir la voie à la réalisation des objectifs de l’accord de Paris; invite la Commission à présenter une révision ambitieuse du règlement sur les gaz fluorés d’ici fin 2021 afin d’accélérer l’élimination progressive des hydrofluorocarbones (HFC
);
); estime que des mesures supplémentaires devraient également être prises contre l’utilisation de l’hexafluorure de soufre (SF );
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Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
95 bis. est favorable à la création d’un «calculateur climatique de l’Union» qui aiderait les industries à calculer le rôle que joue une technologie dans la réduction des émissions de carbone et permettrait la promotion de nouvelles technologies vertes qui peuvent contribuer utilement à réduire les émissions de CO ; 2 rappelle que cela permettrait de lutter efficacement contre l’écoblanchiment; souligne que la méthodologie d’un «calculateur climatique de l’Union» devrait se fonder sur la science ainsi que sur des données probantes et inclure des analyses du cycle de vie;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
E bis. considérant que la réduction des émissions de GES à l’échelle mondiale ne suffira pas pour atténuer le changement climatique si elle ne s’accompagne pas d’une augmentation et d’une amélioration de l’élimination du CO , des 2 puits de carbone et de la séquestration du carbone; qu’il est impératif d’augmenter et d’améliorer simultanément l’élimination du CO , les puits de carbone 2 et la séquestration du carbone pour annuler les effets néfastes des changements climatiques résultant d’un excès d’émissions de GES;
Déposé par ECR
E ter. considérant que les chapitres D.1.4 et D.1.5 du sixième rapport d’évaluation du GIEC affirment l’importance de l’élimination anthropique du CO en 2 continu pour annuler les effets néfastes des changements climatiques résultant d’un excès d’émissions de GES; que la recherche de moyens innovants pour augmenter et améliorer considérablement et continuellement les puits de carbone naturels et l’élimination technologique du carbone par toutes les parties, y compris au moyen du captage atmosphérique direct, ainsi que du stockage et de l’utilisation du carbone, peut avoir, à l’échelle mondiale, une incidence suffisante pour annuler les effets néfastes des changements climatiques;
Déposé par ECR
14 bis. encourage l’Union et toutes les parties à s’efforcer de rechercher des moyens innovants de renforcer et d’augmenter les puits de carbone naturels et l’élimination technologique du carbone, y compris par le captage atmosphérique direct, ainsi que par la séquestration et le stockage du carbone; souligne qu’il est important de rechercher des moyens innovants pour faire en sorte que les puits de carbone naturels et l’élimination technologique du CO soient 2 considérablement et constamment développés et améliorés par toutes les parties; signale que l’élimination anthropique de CO permet de retirer du 2 CO de l’atmosphère et de le stocker 2 durablement dans des réservoirs, et que, si elle se solde par des émissions nettes négatives au niveau mondial, elle peut avoir, à l’échelle mondiale, une incidence suffisante pour annuler les effets néfastes des changements climatiques, y compris en ce qui concerne la diminution de la concentration de CO dans l’atmosphère 2 et la réversibilité de l’acidification des eaux de surface des océans;
Déposé par ECR
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre, cinq ans après l’accord de Paris, le faible niveau d’engagement des nations du monde entier pour la neutralité climatique est alarmant. Et si nous n’agissons pas, ou si peu, la planète connaîtra une augmentation de la température globale de 3,2 degrés d’ici à 2100, soit plus du double de l’objectif fixé lors de la COP21.
Les catastrophes naturelles qui parsèment l’actualité européenne nous ont encore rappelé l’urgence d’agir. Il faut donc respecter l’accord de Paris, mais il faudra même aller encore plus loin. La COP26 sera le baromètre de l’action mondiale en faveur du climat et, lors de celle-ci, il sera essentiel de réaffirmer, voire de réviser, l’objectif de limitation de la hausse des températures de 1,5 degré. Dans le cas contraire, les victimes se compteront par millions.
L’Europe doit être un acteur majeur en exhortant les États à rehausser leurs contributions nationales, à légiférer pour le climat, à soutenir les citoyens dans cette transition tout en mettant en place des stratégies ambitieuses dans tous les secteurs de l’économie. Se remettre réellement en question ou saborder définitivement notre avenir? Voici le choix qui se présente à nous.
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Représentant du Conseil, mes chers collègues, en matière de climat, la question n’est pas d’être pessimiste ou optimiste, mais réaliste. Va-t-on écouter les scientifiques? Va-t-on écouter cette vérité qui dérange?
Le succès de cette COP26 ne se fera pas sur des mots ni sur des promesses, mais sur des faits et des outils pour tenir nos engagements. Alors, qu’attendons-nous? Qu’attendez-vous? Nous sommes submergés. Notre planète, nos populations sont emportées par le même tsunami. Une apocalypse inarrêtable si nous n’agissons pas maintenant. Nous sommes à un point de bascule: soit c’est l’action, soit c’est la mort. Et que proposons-nous? Une série de mesurettes dictées par des intérêts économiques. Sur le transport – moi qui suis présidente de la commission des transports –, rien n’est réellement proposé.
Alors, allons-nous nous réveiller? La COP26 est la dernière opportunité de balayer devant notre porte, de faire de l’Europe la cheffe de file sur la bataille du climat. Qu’elle mette fin maintenant aux énergies fossiles, notamment, et qu’elle soit également l’exemple de la neutralité carbone. Mais je vous le dis, quoi qu’il advienne à Glasgow, il y aura un avant et un après. L’histoire retiendra ceux qui font preuve de courage et d’ambition. Mais l’histoire n’oubliera jamais ceux qui sont dans l’inaction et la résignation.
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Représentant du Conseil, chers collègues, nous le savons, la planète brûle avec les mégafeux, elle coule avec les inondations et chaque Européenne, chaque Européen ressent aujourd’hui dans sa chair le dérèglement climatique. Mais nous oublions trop souvent la famine à Madagascar ou les inondations en Inde.
Et pourtant, nous ne sommes qu’à 1,2 degré de réchauffement climatique. Au rythme actuel, le 1,5 degré ce n’est pas pour la fin du siècle, mais pour la fin de la décennie. Si tous les engagements, toutes les promesses sont tenus, ce sera 2,5 degrés et la catastrophe. Si nous n’agissons pas, ce sera 3,5 degrés et le chaos. Le GIEC nous dit tout des responsabilités et de l’origine de ce dérèglement climatique.
Mais ce qui nous importe, nous ici, c’est la responsabilité politique et, aujourd’hui, ce qui nous empêche d’avoir un avenir bienveillant pour nous et pour nos enfants, c’est le conformisme politique, c’est la complaisance ou, trop souvent, l’aliénation vis-à-vis de lobbies puissants, ces lobbies du vieux monde, ces lobbies des énergies sales ou de l’agriculture intensive.
Nous le voyons chaque jour du point de vue politique: la politique agricole commune n’est pas compatible, la politique commerciale n’est pas compatible avec notre agenda climatique. Et ce que nous avons aujourd’hui, ce sont des victimes du dérèglement climatique, ce sont des victimes de la crise énergétique. Alors, il nous faut investir dans les économies d’énergies, dans les énergies renouvelables. Et, s’il doit y avoir une prise de guerre à Glasgow, c’est la fin des subventions aux énergies fossiles. Au niveau mondial, au niveau européen, 50 milliards ou 100 milliards de subventions publiques aux énergies fossiles, c’est inacceptable! Pour nous, pour nos enfants, mettons fin aux subventions aux énergies fossiles.
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, la COP 26 est un événement capital. L’Union européenne s’est engagée à être le premier continent neutre en carbone en 2050 et c’est tant mieux. Force est de constater qu’avec le paquet climat, les promesses se sont traduites en actions concrètes. Mais, à nous seuls, nous ne représentons que 10 % des émissions mondiales. Autant dire que sans approche globale et sans engagement mondial lors de la COP 26, nous n’irons pas bien loin.
Il est donc urgent d’augmenter les investissements dans les pays en voie de développement et d’ériger en priorité absolue la sortie du charbon dans le monde d’ici 2050. Mais pour cela, il nous faut cesser d’être naïfs. Il faut également que la Commission européenne fasse preuve de courage sur une énergie essentielle à la mise en œuvre de nos objectifs: le nucléaire. Comment se fait-il que nous ne sachions toujours pas, malgré les conclusions de plusieurs groupes d’experts en ce sens, si le nucléaire sera bien inclus par la Commission européenne dans la taxonomie? Comment est-ce possible qu’à l’heure de la flambée des prix de l’énergie, de la nécessaire décarbonation de notre mix énergétique, nous en soyons toujours à nous poser la question du soutien à une énergie non émettrice de carbone et peu coûteuse?
Mes chers collègues, le succès de la COP 26 doit être construit sur notre expérience et notre réalisme, pas sur une idéologie mortifère qui refuse de croire en l’innovation et voudrait nous faire penser que nous devons décroître pour progresser.
– Monsieur le Président, chers collègues, Monsieur le Commissaire, nous apprenons aujourd’hui – enfin, il nous est confirmé aujourd’hui, en 2021 – que l’une des plus grandes entreprises européennes, j’ai nommé Total, savait et avait connaissance des conséquences climatiques de ses actions depuis 1971. 1971: 50 ans, ça fait 50 ans que nous savons, que nos entreprises savent, et que nous œuvrons à marche forcée et à toute allure vers l’abîme.
Nous apprenons aussi aujourd’hui, le même jour, en même temps, que nous allons produire dans les années qui viennent 240 % de charbon en trop, 71 % de gaz en trop et 57 % de pétrole en trop pour respecter les engagements des accords de Paris. Nous aurions pu éviter le drame, mais dénis, connivences, fabrique du doute... Nous ne l’avons pas fait. Nous nous sommes entêtés sur la route des énergies fossiles. Il est temps de changer de position. Prenons nos responsabilités.
La COP de Glasgow doit sonner le glas des énergies fossiles. Condamnons les entreprises écocidaires et avec le Danemark, le Costa Rica, des milliers de scientifiques et des milliers d’ONG, décidons et lançons un traité de non-prolifération des énergies fossiles. Il faut en cesser la production tout de suite pour que plus jamais des entreprises comme Total ne puissent nous mener sciemment vers le désastre.
– Monsieur le Président, mes chers collègues, la défense de la biodiversité et des écosystèmes, si riches en Europe, est notre devoir vis-à-vis des générations futures. Cet objectif est atteignable, mais encore faut-il ne pas tomber dans le dogmatisme auquel nous habitue ce Parlement. Beaucoup de fonctionnaires européens se sont convertis à la religion, voire à la secte, Greta Thunberg. Pour ma part, je suis un député réaliste qui connaît la place de l’Europe dans le monde et les difficultés de nos nations respectives.
Sur fond de culpabilité climatique, cette résolution souhaite donc des transferts de richesses massifs des États membres vers le reste du monde. Espérer un changement de la part du tiers-monde est une vision utopique qui n’aura aucun effet, peu importe l’argent distribué. Encore une fois, nous menons seuls la bataille de l’écologie, alors que la plupart de la pollution mondiale vient d’Amérique et de Chine.
La COP26 est un énième exemple du paradoxe européen. Des efforts supplémentaires nous sont constamment demandés alors que nous ratifions dans le même temps de néfastes traités de libre-échange, pire exemples de mondialisation sauvage et d’empreinte carbone. Nous ne pouvons pas faire d’écologie sans frontière et il est donc impératif de revenir au bon sens en produisant en Europe et en France.
Alors que l’écologie est affaire de mesures, de limites et de frontières, l’Union européenne en fait un moyen de centralisation en faveur du global, du sans-frontières et des monopoles; alors que l’écologie est affaire de démocratie, de participation et de coopération, l’Union européenne en fait une affaire de bureaucrates et de gestionnaires de capitaux. Voilà pourquoi il est urgent de revenir à une écologie nationale qui préservera notre mode de vie, une écologie garante d’un avenir meilleur pour nous, pour tous, et non à une écologie punitive qui impactera une fois de plus nos concitoyens.