Résolution sur la conférence 2021 des Nations unies sur les changements climatiques à Glasgow, Royaume-Uni (COP26)

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

527
134
35

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
21 octobre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

25 bis. encourage les délégations de la Commission et des États membres se trouvant à une distance raisonnable de Glasgow à se rendre sur les lieux de la COP26 en train ou par d’autres modes de transport à faible émission de carbone;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

25 ter. souligne l’impact positif sur le climat d’une transition vers des régimes alimentaires davantage axés sur les plantes; demande à la présidence britannique de la COP26 d’approuver le concept de restauration respectueuse du climat, à savoir le concept «plant-based by default» (alimentation végétale par défaut), qui encourage l’adoption de régimes alimentaires davantage axés sur des plantes, sans restreindre la liberté de choix alimentaire des citoyens, en proposant des aliments d'origine végétale aux participants, à moins qu’ils n'aient demandé au préalable de la viande ou du poisson; souligne qu’il est possible de revenir sur la norme actuelle qui veut que l'on serve de la viande par défaut afin de réduire l’empreinte climatique de la COP 26 et de donner un exemple positif sur le plan climatique pour la société;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

93 bis. reconnaît les limites de ce qui peut être réalisé par la seule action volontaire et que des mesures réglementaires sont désormais nécessaires pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre indispensable pour atteindre les objectifs climatiques de l'accord de Paris; souligne l’importance d’objectifs de réduction des émissions contraignants pour tous les secteurs pertinents;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

103 bis. insiste sur l'obstacle de taille que pose l’actuel traité sur la charte de l’énergie (TCE) aux États membres dans le cadre de la transition énergétique prônant l'abandon les combustibles fossiles; invite l’Union et les États membres signataires du TCE à ne plus soutenir aucun investissement dans les combustibles fossiles ou à se retirer du traité;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

27 bis constate que l’inclusion d’émissions de gaz à effet de serre produites par les secteurs militaires désagrégées dans les déclarations des parties soumises à la CCNUCC est volontaire et que, pour l’heure, il est donc impossible de déterminer les émissions de GES militaires déclarées provenant d'autres émissions dans les données soumises à la CCNUCC; encourage davantage de parties à soumettre une déclaration des émissions militaires désagrégées à la CCNUCC; demande aux États membres de montrer l’exemple et de faire de la publication des données nationales sur les émissions de GES de leurs armées et de leurs industries de technologie militaire une pratique courante;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

10. salue le fait que le président Biden ait pris des mesures, le premier jour de son mandat, pour que les États-Unis retournent dans l’accord de Paris, ainsi que son engagement de réduire de moitié les émissions de GES des États-Unis d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2005, et de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici à 2050; espère que des mesures stratégiques concrètes et des flux financiers suivront rapidement afin de respecter les engagements des États-Unis; souligne l’importance du partenariat entre l’Union et les États-Unis et de leur rôle de premier plan aux fins de la réalisation des objectifs dudit accord; souligne que la lutte contre le changement climatique, la dégradation de l’environnement et la perte de biodiversité, ainsi que la promotion d’une croissance verte de modèles économiques durables et la protection de nos océans sont au cœur du nouveau programme transatlantique commun, et que l’Union européenne et les États-Unis se sont engagés conjointement à tout mettre en œuvre afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C; reconnaît les efforts déployés par le président Biden pour renforcer l’ambition mondiale en matière d’action pour le climat, notamment en organisant le sommet des dirigeants sur le climat en avril 2021;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

40. souligne que la croissance économique durable les modèles économiques durables et le développement de nouvelles technologies vertes doivent être encouragés, car ils peuvent être des moteurs importants de l’atténuation du changement climatique;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

98. souligne les possibilités qu’offre une stratégie robuste en matière exhaustive de résilience et de croissance développement pour la relance à la suite de la COVID-19, non seulement pour surmonter la crise économique et pour accroître la prospérité pour tous , mais aussi pour développer une économie verte et durable au sein de l’Union en réalisant les transitions numérique et écologique , ainsi que la neutralité carbone d'ici 2050, au plus tard ; constate avec inquiétude qu’il serait préjudiciable au secteur industriel de l’Union de ne pas tirer parti de la dynamique favorable engagée, compte tenu de l’ampleur de la transformation industrielle nécessaire pour atteindre les objectifs à l’horizon 2030 dans un environnement hautement compétitif et en constante évolution;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°9 ❌️ Rejeté

2 bis. rappelle les conclusions du rapport de synthèse sur les CDN publié par la CCNUCC le 17 septembre 2021, qui indiquent que, si l’on s’en tient aux CDN mises à jour qui ont été communiquées avant la fin du mois de juillet 2021, 89 % du reste du budget carbone mondial compatible avec la limite de 1,5 °C aura été utilisé d’ici à 2030, ce qui laissera, pour l’après 2030, un budget carbone équivalent à environ un an d’émissions mondiales actuelles de GES; souligne, par conséquent, qu’il est urgent de réduire rapidement les émissions avant 2030, afin de ne pas devoir tabler sur des scénarios d’atténuation intenables après 2030; estime que l’Union devrait montrer l’exemple en transformant son paquet «Ajustement à l’objectif 55» en un véritable train de mesures d’«ajustement à l’objectif de 1,5 °C»;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

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📝 Amendement n°11 ✅️ Adopté

7 ter. rappelle que toutes les parties devraient rendre les flux financiers – publics et privés, nationaux et internationaux – compatibles avec un scénario de 1,5 °C et un développement résilient face aux changements climatiques; invite instamment la Commission à présenter, dans le cadre du prochain train de mesures sur le climat et l’énergie qui doit être publié le 14 décembre 2021, un examen complet de la situation actuelle en ce qui concerne le respect, par l’Union et les États membres, de l’article 2, paragraphe 1, point c), de l’accord de Paris, et à prendre toutes les mesures nécessaires pour combler les éventuelles lacunes;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

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📝 Amendement n°12 ✅️ Adopté

26 bis. réaffirme son soutien à l’introduction d’une politique spécifique en matière de conflits d’intérêts dans le cadre de la CCNUCC et invite la Commission et les États membres à jouer un rôle moteur dans ce processus;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

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📝 Amendement n°13 ❌️ Rejeté

118 bis. insiste sur la décision historique du Comité des droits de l’homme des Nations unies dans l’affaire Teitiota contre Nouvelle-Zélande, qui reconnaît que les populations qui fuient des catastrophes naturelles et liées au climat sont en droit de réclamer une protection internationale au titre du pacte international relatif aux droits civils et politiques; invite la Commission et les États membres à prendre acte de cet arrêt et à reconnaître les besoins et les vulnérabilités spécifiques des personnes touchées par des déplacements induits par le climat, à renforcer leur protection et à redoubler d’efforts pour trouver des solutions visant à mettre un terme à leur déplacement;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

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📝 Amendement n°14 ✅️ Adopté

91. se réjouit que l’administration américaine Biden et le président chinois Xi Jinping aient annoncé leur intention de ratifier l’amendement de Kigali au protocole de Montréal qui, avec la révision prochaine des règles de l’Union sur les gaz à effet de serre fluorés, constitue une occasion unique de rapprocher les différentes régions du monde pour ouvrir la voie à la réalisation des objectifs de l’accord de Paris; invite la Commission à présenter une révision ambitieuse du règlement sur les gaz fluorés d’ici fin 2021 afin d’accélérer l’élimination progressive des hydrofluorocarbones (HFC ); ); estime que des mesures supplémentaires devraient également être prises contre l’utilisation de l’hexafluorure de soufre (SF ); 6

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°15 ❌️ Rejeté

95 bis. est favorable à la création d’un «calculateur climatique de l’Union» qui aiderait les industries à calculer le rôle que joue une technologie dans la réduction des émissions de carbone et permettrait la promotion de nouvelles technologies vertes qui peuvent contribuer utilement à réduire les émissions de CO ; 2 rappelle que cela permettrait de lutter efficacement contre l’écoblanchiment; souligne que la méthodologie d’un «calculateur climatique de l’Union» devrait se fonder sur la science ainsi que sur des données probantes et inclure des analyses du cycle de vie;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°16 ❌️ Rejeté

E bis. considérant que la réduction des émissions de GES à l’échelle mondiale ne suffira pas pour atténuer le changement climatique si elle ne s’accompagne pas d’une augmentation et d’une amélioration de l’élimination du CO , des 2 puits de carbone et de la séquestration du carbone; qu’il est impératif d’augmenter et d’améliorer simultanément l’élimination du CO , les puits de carbone 2 et la séquestration du carbone pour annuler les effets néfastes des changements climatiques résultant d’un excès d’émissions de GES;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°17 ❌️ Rejeté

E ter. considérant que les chapitres D.1.4 et D.1.5 du sixième rapport d’évaluation du GIEC affirment l’importance de l’élimination anthropique du CO en 2 continu pour annuler les effets néfastes des changements climatiques résultant d’un excès d’émissions de GES; que la recherche de moyens innovants pour augmenter et améliorer considérablement et continuellement les puits de carbone naturels et l’élimination technologique du carbone par toutes les parties, y compris au moyen du captage atmosphérique direct, ainsi que du stockage et de l’utilisation du carbone, peut avoir, à l’échelle mondiale, une incidence suffisante pour annuler les effets néfastes des changements climatiques;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°18 ❌️ Rejeté

14 bis. encourage l’Union et toutes les parties à s’efforcer de rechercher des moyens innovants de renforcer et d’augmenter les puits de carbone naturels et l’élimination technologique du carbone, y compris par le captage atmosphérique direct, ainsi que par la séquestration et le stockage du carbone; souligne qu’il est important de rechercher des moyens innovants pour faire en sorte que les puits de carbone naturels et l’élimination technologique du CO soient 2 considérablement et constamment développés et améliorés par toutes les parties; signale que l’élimination anthropique de CO permet de retirer du 2 CO de l’atmosphère et de le stocker 2 durablement dans des réservoirs, et que, si elle se solde par des émissions nettes négatives au niveau mondial, elle peut avoir, à l’échelle mondiale, une incidence suffisante pour annuler les effets néfastes des changements climatiques, y compris en ce qui concerne la diminution de la concentration de CO dans l’atmosphère 2 et la réversibilité de l’acidification des eaux de surface des océans;

Déposé par ECR

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Cette résolution est une énième charge pour culpabiliser les Européens sous un fond d’idéologie woke. La question ici n’est plus climatique mais politique : l’idéologie du genre n’a rien à faire dans les débats écologiques. J’ai donc voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre cette résolution.Ce texte se focalise sur la responsabilité occidentale dans le changement climatique, ce qui est un parti pris habituel, mais contestable.La contribution du libre-échange est éludée. Par ailleurs, on retrouve la mention des réfugiés climatiques, concept auquel je ne souscris pas.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution présente la position du Parlement européen en anticipation de la COP 26 qui se tiendra du 1er au 12 novembre 2021. Il rappelle les engagements de l’Union en matière de préservation de l’environnement pour 2030 et 2050 et appelle les États tiers à se montrer plus ambitieux dans leurs engagements. Je partage les ambitions de ce texte, notamment la création d’un cadre juridique commun pour la protection des sols, et estime que le dérèglement climatique, le réchauffement et la préservation de la biodiversité ne pourront se faire si l’Union seule s’engage en ce sens. Pour ces raisons, j’ai voté en faveur de ce texte.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte reprend toutes les lubies de l’idéologie écologiste dont le caractère scientifique est en réalité souvent politique. Cela se traduit par un catastrophisme ambiant servant les intérêts d’idéologues habilement reconvertis en défenseurs du climat, en attendant les migrations climatiques. J’ai voté contre.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution car elle promeut les valeurs du mondialisme, appelant notamment à une hausse des contributions financières des pays occidentaux dans le financement de la transition énergétique des pays en développement.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Cette résolution arrête la position du Parlement européen dans la perspective de la COP26 qui aura lieu à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre. Je ne peux soutenir un énième texte qui reprend toutes les lubies contemporaines d’une idéologie verte dont le caractère scientifique s’est en réalité souvent révélé être politique. La seule mention inopportune des questions de genre discrédite cette résolution. Cela se traduit par des transferts de richesses massifs vers le reste du monde sur fond de culpabilité climatique, une transformation radicale de nos économies réelles dans le sillage du pacte vert, un mondialisme encouragé (prétendument seule échelle à laquelle on peut régler les problèmes), en attendant les probables migrations climatiques. J’ai donc décidé de voter contre.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution qui expose la position du Parlement européen à l’approche de la COP 26 qui se tiendra du 1er au 12 novembre 2021. Le texte salue le fait que, cinq ans après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, les plus grandes économies mondiales s’engagent vers la neutralité climatique. Il souligne qu’il est essentiel que la COP 26 forge un nouveau consensus sur les mesures climatiques nécessaires et l’ambition d’atteindre la neutralité climatique mondiale d’ici le milieu du siècle.
Anne SANDER | Les Républicains
Cette présente résolution statue la position du Parlement européen en amont de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra en novembre 2021 à Glasgow. Cette résolution vise à rappeler les engagements de l’Union à parvenir à la réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et à la neutralité carbone à l’horizon 2050. La position du Parlement européen est ambitieuse et permettra d’aboutir à afficher les ambitions élevées de l’Europe en matière de lutte contre le réchauffement climatique et ce notamment avec nos partenaires dans le monde. Ainsi, l’Europe devra peser de tout son poids dans les futures négociations pour permettre à tous les autres pays du monde de relever également les ambitions en faveur du climat.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen en amont de la COP 26 de Glasgow. Elle appelle à renforcer l’ambition climatique de la Commission et du Conseil, demande que l’Europe augmente massivement ses financements en matière d’action climatique, souligne la nécessité de réduire nos émissions drastiquement dans tous les secteurs (transports, agriculture, énergie, etc.) et rappelle que les 1 % des plus riches de la population mondiale ont été responsables de plus du double des émissions de CO2 que la moitié la plus pauvre de l’humanité. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’un renforcement de l’action européenne en matière de lutte contre le dérèglement climatique.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La COP26 est la 26e conférence des parties à la CCNUCC (Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements climatiques). Elle aura lieu du 31 octobre au 13 novembre à Glasgow, en Écosse, sous la présidence conjointe du Royaume-Uni et de l'Italie. Cette COP est la première, depuis la COP21 (2015, Paris), où les parties sont censées s'engager à une ambition accrue : tous les cinq ans, elles doivent accroître leurs contributions déterminées au niveau national (CDN). Cette focalisation sur l'ambition rend cette COP extrêmement importante, car les COP précédentes depuis Paris ont été principalement occupées à finaliser l’accord de Paris. Cette résolution définit le mandat du Parlement dans ses propres réunions bilatérales à l’occasion de la COP26. Cette résolution appelle l’Union à faire davantage en matière climatique et environnementale, et critique le manque d’efforts des pays partenaires de l’Union, en particulier des États-Unis et de l’Australie. En effet, le texte rappelle que les engagements climatiques actuels des pays conduiraient à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030, et nous mènent vers un réchauffement de 2,7 °C. Par ailleurs, cette résolution réclame des progrès dans le respect de l’engagement des pays développés à mobiliser 100 milliards de dollars par an jusqu’en 2025 pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique ainsi que la fin des subventions directes et indirectes liées aux combustibles fossiles d’ici 2025. Il s’agit d’un texte positif que je soutiens.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte, énième fourre-tout idéologique centré sur l’autoflagellation occidentale en matière de responsabilité climatique, le financement de la transition énergétique du reste du monde par des transferts massifs de richesses, la transformation radicale de nos économies réelles conformément au Pacte vert, et actionnant le seul levier prétendument efficace, celui du mondialisme.
Stéphane SÉJOURNÉ | Renaissance
Alors que le changement climatique et l’appauvrissement de la biodiversité sont parmi les défis majeurs auxquels l’humanité est confrontée, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) se tiendra à Glasgow au début du mois de novembre. La résolution adoptée par le Parlement européen et soutenue par Stéphane Séjourné déplore l’insuffisance des progrès réalisés depuis la tenue de la COP25 à Madrid en 2019. Un nouveau consensus sur les mesures climatiques est nécessaire pour atteindre la neutralité climatique alors qu’une partie de l’Union, principalement le bassin méditerranéen, pourrait être particulièrement impacté. Le succès du pacte vert pour l’Europe dépend de la promotion efficace de ses normes et standards à l’échelle mondiale et en partenariat avec les pays tiers, la COP26 sera donc l’occasion d’affirmer la politique climatique ambitieuse de l’UE et sa vision à long terme. De surcroit, la résolution souligne la nécessité de s’adapter au changement climatique ainsi que de combler le fossé en matière de financement durable du climat avec par exemple le Fonds pour l’adaptation. Enfin, le texte invite à un vaste effort de tous les secteurs comme le transport, l’agriculture et l’industrie pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris et les objectifs de développement durable des Nations unies.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai soutenu cette résolution, qui rappelle nos exigences : la COP 26 doit aboutir à des décisions fortes et ambitieuses pour le climat. Tous les scientifiques s’accordent sur l’urgence d’agir : le réchauffement climatique s’intensifie et progresse beaucoup plus rapidement que prévu, alors que les catastrophes climatiques se multiplient. Nous attendons des 197 pays réunis à Glasgow qu’ils relèvent leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de respecter les objectifs fixés dans l’accord de Paris. Il est aussi nécessaire d’augmenter significativement les financements dédiés à la lutte contre le changement climatique et d’assurer une relance verte partout dans le monde. Avec son pacte vert, l’Europe est le porte-étendard de ce combat.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai souhaité soutenir notre résolution sur la position du Parlement européen en amont de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Glasgow (COP26). Alors que le changement climatique et l’appauvrissement de la biodiversité comptent parmi les défis majeurs auxquels se trouve confrontée l’humanité, cette COP26 est une étape importante car il s’agit de la première réunion où tous les pays doivent avoir relevé leurs engagements nationaux en matière de réduction des émissions. Nous soutenons les objectifs politiques de cette COP26 d’appeler à une sortie progressive du charbon au niveau mondial et de mettre un terme à la construction de nouvelles centrales électriques au charbon, ainsi que la promotion des véhicules zéro-émissions. Bien que l’Europe s’emploie à atteindre ses ambitieux objectifs, une action coordonnée au niveau mondial sera nécessaire pour atteindre un niveau zéro d’émissions nettes à l’échelle mondiale d’ici 2050 au plus tard. Notre résolution souligne l'urgence d'intensifier l'action mondiale et appelle toutes les parties à relever leur niveau d'ambition conformément aux objectifs de l'accord de Paris. Nous soulignons enfin la nécessité de combler le fossé en matière de financement du climat en encourageant les investissements publics et privés.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Du 31 octobre au 12 novembre 2021, la 26e conférence des parties (COP 26) à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques se réunira à Glasgow, au Royaume-Uni, en vue de finaliser les règles d’application de l’accord de Paris de 2015 et de renforcer l’engagement mondial en faveur de l’action pour le climat.Conformément à l’article 136 du règlement, le Parlement européen prend position en vue de la COP26 au moyen de questions orales au Conseil et à la Commission et d’une résolution à adopter en plénière.Cette résolution rappelle notamment les engagements de l’Union européenne pour 2030 et 2050 et appelle à relever le niveau d’engagement des autres États, celui-ci étant actuellement insuffisant. Le texte ne posant pas de problèmes particuliers, j’ai voté en faveur de cette résolution.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai apporté mon soutien à la résolution exprimant la position du Parlement européen en amont de la Conférence des Nations unies de 2021 sur le changement climatique (COP 26). Si l’Union européenne s’est engagée avec force sur la voie de la neutralité carbone pour 2050 et prend les mesures nécessaires pour y arriver, il n’en va pas de tous les États les plus pollueurs. Or, seuls, nous n’y arriverons pas. Le niveau d’ambition international doit donc être considérablement rehaussé. Lors du débat en séance plénière sur ce sujet, j’ai en outre rappelé qu’il nous faut aider les pays en développement et mettre la sortie du charbon pour 2050 comme priorité absolue. Pour ce faire, il faudra d’ailleurs sortir de la naïveté sur nos sources d’énergies et enfin considérer le nucléaire comme l’un des outils indispensables à la réduction de nos émissions de CO2.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution car l’organisation de multiples COP censées ranimer l’accord de Paris est une preuve d’impuissance.Ce texte est un énième fourre-tout idéologique centré sur l’auto-flagellation occidentale en matière de responsabilité climatique, le financement de la transition énergétique du reste du monde par des transferts massifs de richesses, la transformation radicale de nos économies réelles conformément au pacte vert, et actionnant le seul levier prétendument efficace, celui du mondialisme, en attendant les réfugiés climatiques comme l’aboutissement de cette catastrophe.
Virginie JORON | Rassemblement national
Je ne souhaite pas soutenir un énième texte qui reprend toutes les lubies contemporaines d’une idéologie verte dont le caractère scientifique s’est en réalité souvent révélé être politique. La seule mention des questions de genre suffit au discrédit. La responsabilité morale d’un Occident presque christique en est la dimension spirituelle.Cela se traduit par des transferts de richesses massifs vers le reste du monde sur fond de culpabilité climatique, une transformation radicale de nos économies réelles dans le sillage du pacte vert, un mondialisme triomphant car constituant prétendument la seule échelle à laquelle on peut régler les problèmes, et un bond dans l’inconnu pour des millions de gens paralysés par un catastrophisme ambiant servant les intérêts d’idéologues habilement reconvertis en défenseurs du climat, en attendant les migrations climatiques.J’ai voté contre.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Cette résolution arrête la position du Parlement européen dans la perspective de la COP26 qui aura lieu à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre. La tenue de cette réunion est bien la preuve que l’accord de Paris est mort depuis longtemps. Mais ses promoteurs, dont même Greta Thunberg se moque, persistent à appeler les différents États signataires à respecter les promesses faites en grande pompe en 2015.En somme, il est question que les États augmentent leurs contributions déterminées au niveau national (CDN), c’est-à-dire les engagements nationaux chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et les établissent sur cinq ans.Cela se traduit par des transferts de richesses massifs vers le reste du monde sur fond de culpabilité climatique, une transformation radicale de nos économies réelles, un mondialisme triomphant et un bond dans l’inconnu pour des millions de gens paralysés par un catastrophisme ambiant.Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre ce texte.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Cette résolution arrête la position du Parlement européen dans la perspective de la COP26 qui aura lieu à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre. En somme, il est question que les États augmentent leurs contributions déterminées au niveau national. Ce surcroît d’ambition doit être ensuite suivi d’une mobilisation des pays du Nord en faveur du financement de la transition énergétique des pays en développement et des pays les moins avancés, sans aucune garantie concrète d’une utilisation idoine de l’argent du contribuable européen. Enfin, le texte réitère l’abandon de toutes les subventions aux énergies fossiles d’ici 2025, là aussi sans aucune assurance que le reste du monde suivra. Malheureusement, ce texte reprend toutes les lubies contemporaines d’une idéologie verte dont le caractère scientifique s’est en réalité souvent révélé être politique. Cela se traduit par des transferts de richesses massifs vers le reste du monde sur fond de culpabilité climatique, une transformation radicale de nos économies réelles dans le sillage du pacte vert, un mondialisme triomphant car constituant prétendument la seule échelle à laquelle on peut régler les problèmes, et un bond dans l’inconnu pour des millions de gens paralysés par un catastrophisme ambiant. J’ai donc voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Cette résolution arrête la position du Parlement européen dans la perspective de la COP26 qui aura lieu à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre. La tenue de cette réunion est bien la preuve que l’accord de Paris est mort depuis longtemps. Mais ses promoteurs, dont même Greta Thunberg se moque, persistent à appeler les différents États signataires à respecter les promesses faites en grande pompe en 2015.En somme, il est question que les États augmentent leurs contributions déterminées au niveau national (CDN), c’est-à-dire les engagements nationaux chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et les établissent sur cinq ans.Cela se traduit par des transferts de richesses massifs vers le reste du monde sur fond de culpabilité climatique, une transformation radicale de nos économies réelles, un mondialisme triomphant et un bond dans l’inconnu pour des millions de gens paralysés par un catastrophisme ambiant.Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
On ne saurait soutenir un énième texte qui reprend toutes les lubies contemporaines d’une idéologie verte martelant l’axiome selon lequel l’Occident aurait une responsabilité morale, ce qui nécessiterait de sa part des transferts de richesses massifs vers le reste du monde sur fond de culpabilité climatique, de transformation radicale de nos économies réelles dans le sillage du pacte vert, et de mondialisme triomphant. Un bond dans l’inconnu notamment pour des millions d’Européens paralysés par un catastrophisme ambiant servant les intérêts d’idéologues habilement reconvertis en défenseurs du climat, en attendant les migrations climatiques... J’ai voté contre.
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Eric ANDRIEU | Parti socialiste

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre, cinq ans après l’accord de Paris, le faible niveau d’engagement des nations du monde entier pour la neutralité climatique est alarmant. Et si nous n’agissons pas, ou si peu, la planète connaîtra une augmentation de la température globale de 3,2 degrés d’ici à 2100, soit plus du double de l’objectif fixé lors de la COP21.

Les catastrophes naturelles qui parsèment l’actualité européenne nous ont encore rappelé l’urgence d’agir. Il faut donc respecter l’accord de Paris, mais il faudra même aller encore plus loin. La COP26 sera le baromètre de l’action mondiale en faveur du climat et, lors de celle-ci, il sera essentiel de réaffirmer, voire de réviser, l’objectif de limitation de la hausse des températures de 1,5 degré. Dans le cas contraire, les victimes se compteront par millions.

L’Europe doit être un acteur majeur en exhortant les États à rehausser leurs contributions nationales, à légiférer pour le climat, à soutenir les citoyens dans cette transition tout en mettant en place des stratégies ambitieuses dans tous les secteurs de l’économie. Se remettre réellement en question ou saborder définitivement notre avenir? Voici le choix qui se présente à nous.

Karima DELLI | Les Écologistes

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Représentant du Conseil, mes chers collègues, en matière de climat, la question n’est pas d’être pessimiste ou optimiste, mais réaliste. Va-t-on écouter les scientifiques? Va-t-on écouter cette vérité qui dérange?

Le succès de cette COP26 ne se fera pas sur des mots ni sur des promesses, mais sur des faits et des outils pour tenir nos engagements. Alors, qu’attendons-nous? Qu’attendez-vous? Nous sommes submergés. Notre planète, nos populations sont emportées par le même tsunami. Une apocalypse inarrêtable si nous n’agissons pas maintenant. Nous sommes à un point de bascule: soit c’est l’action, soit c’est la mort. Et que proposons-nous? Une série de mesurettes dictées par des intérêts économiques. Sur le transport –  moi qui suis présidente de la commission des transports –, rien n’est réellement proposé.

Alors, allons-nous nous réveiller? La COP26 est la dernière opportunité de balayer devant notre porte, de faire de l’Europe la cheffe de file sur la bataille du climat. Qu’elle mette fin maintenant aux énergies fossiles, notamment, et qu’elle soit également l’exemple de la neutralité carbone. Mais je vous le dis, quoi qu’il advienne à Glasgow, il y aura un avant et un après. L’histoire retiendra ceux qui font preuve de courage et d’ambition. Mais l’histoire n’oubliera jamais ceux qui sont dans l’inaction et la résignation.

Yannick JADOT | Les Écologistes

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Représentant du Conseil, chers collègues, nous le savons, la planète brûle avec les mégafeux, elle coule avec les inondations et chaque Européenne, chaque Européen ressent aujourd’hui dans sa chair le dérèglement climatique. Mais nous oublions trop souvent la famine à Madagascar ou les inondations en Inde.

Et pourtant, nous ne sommes qu’à 1,2 degré de réchauffement climatique. Au rythme actuel, le 1,5 degré ce n’est pas pour la fin du siècle, mais pour la fin de la décennie. Si tous les engagements, toutes les promesses sont tenus, ce sera 2,5 degrés et la catastrophe. Si nous n’agissons pas, ce sera 3,5 degrés et le chaos. Le GIEC nous dit tout des responsabilités et de l’origine de ce dérèglement climatique.

Mais ce qui nous importe, nous ici, c’est la responsabilité politique et, aujourd’hui, ce qui nous empêche d’avoir un avenir bienveillant pour nous et pour nos enfants, c’est le conformisme politique, c’est la complaisance ou, trop souvent, l’aliénation vis-à-vis de lobbies puissants, ces lobbies du vieux monde, ces lobbies des énergies sales ou de l’agriculture intensive.

Nous le voyons chaque jour du point de vue politique: la politique agricole commune n’est pas compatible, la politique commerciale n’est pas compatible avec notre agenda climatique. Et ce que nous avons aujourd’hui, ce sont des victimes du dérèglement climatique, ce sont des victimes de la crise énergétique. Alors, il nous faut investir dans les économies d’énergies, dans les énergies renouvelables. Et, s’il doit y avoir une prise de guerre à Glasgow, c’est la fin des subventions aux énergies fossiles. Au niveau mondial, au niveau européen, 50 milliards ou 100 milliards de subventions publiques aux énergies fossiles, c’est inacceptable! Pour nous, pour nos enfants, mettons fin aux subventions aux énergies fossiles.

Agnès EVREN | Les Républicains

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, la COP 26 est un événement capital. L’Union européenne s’est engagée à être le premier continent neutre en carbone en 2050 et c’est tant mieux. Force est de constater qu’avec le paquet climat, les promesses se sont traduites en actions concrètes. Mais, à nous seuls, nous ne représentons que 10 % des émissions mondiales. Autant dire que sans approche globale et sans engagement mondial lors de la COP 26, nous n’irons pas bien loin.

Il est donc urgent d’augmenter les investissements dans les pays en voie de développement et d’ériger en priorité absolue la sortie du charbon dans le monde d’ici 2050. Mais pour cela, il nous faut cesser d’être naïfs. Il faut également que la Commission européenne fasse preuve de courage sur une énergie essentielle à la mise en œuvre de nos objectifs: le nucléaire. Comment se fait-il que nous ne sachions toujours pas, malgré les conclusions de plusieurs groupes d’experts en ce sens, si le nucléaire sera bien inclus par la Commission européenne dans la taxonomie? Comment est-ce possible qu’à l’heure de la flambée des prix de l’énergie, de la nécessaire décarbonation de notre mix énergétique, nous en soyons toujours à nous poser la question du soutien à une énergie non émettrice de carbone et peu coûteuse?

Mes chers collègues, le succès de la COP 26 doit être construit sur notre expérience et notre réalisme, pas sur une idéologie mortifère qui refuse de croire en l’innovation et voudrait nous faire penser que nous devons décroître pour progresser.

Marie TOUSSAINT | Les Écologistes

– Monsieur le Président, chers collègues, Monsieur le Commissaire, nous apprenons aujourd’hui – enfin, il nous est confirmé aujourd’hui, en 2021 – que l’une des plus grandes entreprises européennes, j’ai nommé Total, savait et avait connaissance des conséquences climatiques de ses actions depuis 1971. 1971: 50 ans, ça fait 50 ans que nous savons, que nos entreprises savent, et que nous œuvrons à marche forcée et à toute allure vers l’abîme.

Nous apprenons aussi aujourd’hui, le même jour, en même temps, que nous allons produire dans les années qui viennent 240 % de charbon en trop, 71 % de gaz en trop et 57 % de pétrole en trop pour respecter les engagements des accords de Paris. Nous aurions pu éviter le drame, mais dénis, connivences, fabrique du doute... Nous ne l’avons pas fait. Nous nous sommes entêtés sur la route des énergies fossiles. Il est temps de changer de position. Prenons nos responsabilités.

La COP de Glasgow doit sonner le glas des énergies fossiles. Condamnons les entreprises écocidaires et avec le Danemark, le Costa Rica, des milliers de scientifiques et des milliers d’ONG, décidons et lançons un traité de non-prolifération des énergies fossiles. Il faut en cesser la production tout de suite pour que plus jamais des entreprises comme Total ne puissent nous mener sciemment vers le désastre.

Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national

– Monsieur le Président, mes chers collègues, la défense de la biodiversité et des écosystèmes, si riches en Europe, est notre devoir vis-à-vis des générations futures. Cet objectif est atteignable, mais encore faut-il ne pas tomber dans le dogmatisme auquel nous habitue ce Parlement. Beaucoup de fonctionnaires européens se sont convertis à la religion, voire à la secte, Greta Thunberg. Pour ma part, je suis un député réaliste qui connaît la place de l’Europe dans le monde et les difficultés de nos nations respectives.

Sur fond de culpabilité climatique, cette résolution souhaite donc des transferts de richesses massifs des États membres vers le reste du monde. Espérer un changement de la part du tiers-monde est une vision utopique qui n’aura aucun effet, peu importe l’argent distribué. Encore une fois, nous menons seuls la bataille de l’écologie, alors que la plupart de la pollution mondiale vient d’Amérique et de Chine.

La COP26 est un énième exemple du paradoxe européen. Des efforts supplémentaires nous sont constamment demandés alors que nous ratifions dans le même temps de néfastes traités de libre-échange, pire exemples de mondialisation sauvage et d’empreinte carbone. Nous ne pouvons pas faire d’écologie sans frontière et il est donc impératif de revenir au bon sens en produisant en Europe et en France.

Alors que l’écologie est affaire de mesures, de limites et de frontières, l’Union européenne en fait un moyen de centralisation en faveur du global, du sans-frontières et des monopoles; alors que l’écologie est affaire de démocratie, de participation et de coopération, l’Union européenne en fait une affaire de bureaucrates et de gestionnaires de capitaux. Voilà pourquoi il est urgent de revenir à une écologie nationale qui préservera notre mode de vie, une écologie garante d’un avenir meilleur pour nous, pour tous, et non à une écologie punitive qui impactera une fois de plus nos concitoyens.

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