La protection des droits de l’homme et la politique migratoire extérieure de l’UE

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

358
309
26

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

48
31
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
19 mai 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

– vu sa résolution du 25 novembre 2020 intitulée «Rendre le développement plus efficace et l’aide plus efficiente»1 bis, ___________________ 1 bis Textes adoptés de cette date, P9_TA(2020)0323.

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

13. souligne les implications pratiques en matière de droits de l’homme liées au nombre croissant, et donc à la nature extrajudiciaire, des arrangements informels en matière de retour et de réadmission, qui sont conclus sans contrôle démocratique et sans contrôle parlementaire appropriés et ne font pas l’objet d’un contrôle juridictionnel; observe prend acte du nombre croissant des arrangements informels en matière de retour et de réadmission; estime que les droits des demandeurs d’asile dépendent intrinsèquement de la possibilité de faire évaluer les violations des droits de l’homme par un tribunal ; ; invite instamment la Commission à élaborer un plan et à prendre toutes les mesures nécessaires pour entamer ou finaliser des négociations et, en conséquence, signer des accords de réadmission, afin de donner la priorité à la conclusion d’accords de réadmission formels, garantissant ainsi le plein respect de l’article 218, paragraphe 6, du traité FUE, et de veiller à ce que les accords de réadmission formels de l’UE excluent les accords informels , si les circonstances le permettent ; estime que le Parlement doit examiner les accords informels qui comportent des engagements sur des questions relevant de ses compétences, telles que la réadmission, et que la Commission doit être prête à prendre de nouvelles mesures, y compris la suspension, si ces accords informels s’avèrent incompatibles avec les traités; demande à la Commission de mettre en place un cadre général garantissant la surveillance et l’évaluation efficaces de la mise en œuvre de tous les accords de réadmission actuels et futurs de l’Union, ainsi que l’inclusion, dans leurs textes, de certaines clauses spéciales de surveillance;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)

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📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

15. souligne l’importance des accords sur le statut pour la sécurité des frontières extérieures de l’Union ainsi que pour garantir un cadre juridique pour la coopération entre Frontex et les autorités de gestion des frontières des pays tiers; rappelle que des accords ad hoc sur le statut, qui doivent être approuvés par le Parlement européen, sont nécessaires pour le déploiement des équipes de gestion des frontières de Frontex dans un pays tiers où les membres des équipes exerceront des pouvoirs d’exécution; regrette que les deux accords sur le statut conclus à ce jour ne prévoient pas de mesures spécifiques pour la mise en œuvre des droits de l’homme dans le cadre de la gestion des frontières et ne veillent pas à ce que le soutien matériel et les formations destinés aux pays tiers ne profitent pas à des auteurs de violations des droits de l’homme; regrette que ces accords ne réglementent pas non plus clairement l’obligation de rendre des comptes en cas de violations potentielles des droits de l’homme, et demande que de telles mesures soient incluses dans les futurs accords sur le statut;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

20. observe avec une vive inquiétude qu’il est impossible de déterminer l’identité de la majorité des personnes qui décèdent lors d’une tentative de traversée de la Méditerranée mer ; estime qu’il est nécessaire de mettre en place une approche européenne coordonnée afin de garantir des d’améliorer les procédures d’identification rapides et efficaces et de créer une base de données des personnes décédées sur leur route vers l’Union migratoire , ainsi que de leurs effets et objets personnels, afin de fournir des informations à leur famille et à leurs proches et de faciliter l’identification des corps; demande à l’Union et à ses États membres de mieux coordonner et d’améliorer l’action européenne afin de garantir des opérations de recherche et de sauvetage adéquates et efficaces;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

27. souligne que l’approche fondée sur les droits de l’homme est applicable à tous les piliers de l’IVCDCI, y compris la réaction à des situations de crise prévue dans le pilier de réaction rapide; souligne à nouveau que les dépenses relatives à la migration engagées dans le cadre de l’IVCDCI devraient être, à titre indicatif, de 10 % et que les activités relatives à la migration mises en place au titre de l’IVCDCI devraient viser porter en priorité sur les mesures de soutien à la gestion et à la gouvernance des migrations et des déplacements forcés, et qu’elles devraient également comprendre des actions visant à remédier aux causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés lorsqu’elles ciblent directement les défis spécifiques liés aux migrations et aux déplacements forcés, et à promouvoir un engagement accru en vue de faciliter des migrations responsables, régulières, ordonnées et sans danger, ainsi que mettre l’accent sur la mise en œuvre d’une gouvernance et de politiques migratoires planifiées et bien gérées; souligne que l’IVCDCI est un instrument extérieur et qu’il devrait y avoir une démarcation claire entre les fonds, les instruments et les politiques migratoires intérieurs et extérieurs de l’Union; souligne que l’accord final sur les activités liées à la migration dans le cadre de l’IVCDCI devrait être coordonné horizontalement avec les fonds intérieurs de l’Union ainsi qu’avec l’instrument d’aide de préadhésion (IAP) afin d’éviter les chevauchements; constate que les actions en rapport avec les migrations en situation de crise, dans le cadre du pilier de «réaction rapide» devraient, en particulier notamment , répondre aux besoins liés aux migrations, aux flux migratoires et aux déplacements forcés, y compris le soutien aux communautés d’accueil, conformément au droit international humanitaire et à ses principes; insiste à cet égard sur la nécessité de veiller à ce que le cadre financier pluriannuel 2021 -- - 2027 s’accompagne d’un cadre solide en matière de droits de l’homme en vue de l’identification, de la mise en œuvre et du suivi des futurs programmes de coopération en matière de migration, afin de lier le versement des fonds de l’Union aux obligations à ses obligations, notamment en matière de droits de l’homme;

Déposé par des députés dont Arnaud DANJEAN (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce rapport, qui n'apporte rien à la lutte contre l'immigration illégale, mais relève plutôt de l'idéologie immigrationniste.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative vise à faire des recommandations sur la protection des droits de l’homme en matière de politique migratoire, sur la coopération de l’Union avec les pays tiers ainsi que sur la promotion des droits fondamentaux des migrants. Ce rapport est dans l’ensemble équilibré, même si certaines dispositions sur les migrants ne sont pas acceptables. J’ai voté contre ce rapport.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai voté contre ce rapport excessif dans sa tonalité, qui fait de la migration vers l’Europe une dimension centrale de la politique extérieure de l’Union européenne. Ainsi, le rapport plaide pour le renforcement des voies d’entrées sûres et légales, la mise en œuvre du Pacte de Marrakech sur des migrations sûres, ordonnées et régulières auquel je me suis toujours opposé, et critique les accords de réadmission et de coopération aux frontières.L’Union européenne a naturellement un rôle à jouer dans la protection des droits de l’homme à travers sa politique extérieure et sa politique d’aide au développement. Néanmoins, la solution ne réside pas dans davantage de migration vers l’Europe mais dans un renforcement de l’état de droit, une stabilité politique, juridique et institutionnelle et le développement économique des pays d’origine. C’est pourquoi j’ai soutenu la résolution alternative du groupe des conservateurs, qui correspondait davantage à l’approche que je défends.
France JAMET | Rassemblement national
Immigrationniste, droit-de-l’hommiste, établissant la figure du migrant comme martyr du XXIe siècle, ce rapport embrasse toutes les théories délirantes qui président à la justification des déferlements migratoires qui attentent à l’identité, aux mœurs et à la sécurité de nos nations.Imbu de la supériorité «morale» de la gauche européenne, il entreprend en outre de donner la leçon aux États prétendument autoritaires qui font face aux migrations Sud-Sud. J'ai bien sûr voté contre ce texte.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il est empreint d’une idéologie immigrationniste et droit-de-l’hommiste. Il justifie les déferlements migratoires qui attentent à l’identité, aux mœurs et à la sécurité de nos nations. Un chapitre entier exige la mise sous tutelle de Frontex par un système renforcé de contrôle du respect des dispositifs de respect des droits des migrants.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport entend étudier les améliorations nécessaires quant au respect des droits de l’homme dans la politique migratoire de l’Union européenne.Ce texte rappelle que des violations des droits de l’homme et du droit international des réfugiés sont de plus en plus signalées, notamment des cas de détentions arbitraires dans des conditions inhumaines ainsi que d’autres mauvais traitements, y compris des viols.Il demande, entre autres, que l’Union veille à ce que les accords de réadmission et les accords de coopération en matière de gestion des frontières ne soient conclus qu’avec des pays tiers qui s’engagent explicitement à respecter les droits de l’homme et que l’Union fasse en sorte que les personnes ayant subi des violations de leurs droits fondamentaux dans un pays tiers coopérant avec l’Union puissent porter plainte.J’ai naturellement voté en faveur de ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté contre ce rapport sur la protection des droits de l'homme et la politique migratoire extérieure de l’UE. Ce texte contenait des dispositions inacceptables, susceptibles d’encourager l’immigration illégale que subissent l’UE et la France: création de nouvelles voies migratoires vers l’Europe, appel à la mise en œuvre du Pacte de Marrakech, limitation des possibilités de signature des accords de réadmission des migrants illégaux, etc.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du Parlement pour renforcer la protection des droits humains dans le cadre de la politique migratoire de l’Union européenne. Il dénonce notamment la criminalisation des ONG de soutien aux migrants, condamne les détentions arbitraires des exilés dans des conditions inhumaines, demande que les accords de «coopération» en matière migratoire soient conditionnés au respect des droits humains et invite la Commission à mettre en place un mécanisme de suivi transparent des activités de Frontex. J’ai donc voté pour ce texte qui alerte sur les violations de plus en plus régulières des droits fondamentaux des migrants à nos frontières et la nécessité d’y mettre un terme.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport reproche à la Commission et à certains États membres d’avoir utilisé de façon abusive les accords informels relatifs aux retours et à la réadmission des migrants irréguliers alors que, depuis 2006, l’Union et certains États membres passent des accords et des arrangements bilatéraux informels avec des pays tiers sur le renforcement de leurs capacités de contrôle et de gestion à leurs frontières, la lutte contre la traite d’êtres humains ainsi que le retour et la réadmission des migrants irréguliers. Face à ce développement, ce rapport exige que les droits humains soient placés au cœur des accords de coopération avec les pays tiers en matière de migration et que soient priorisés de vrais accords de réadmission plutôt que des accords informels. Il s’agit donc d’un très bon texte que je n’ai pas de difficulté à soutenir.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte qui défend l'immigration à tout prix.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
J'ai voté contre le rapport Strik sur la protection des droits de l'homme et la politique migratoire extérieure de l'Union européenne. Le rapport est loin d'être satisfaisant. Il propose par exemple de subordonner la réinstallation à la coopération du pays de transit en matière de réadmission ou de contrôle des frontières. Je considère qu'il faut un juste équilibre entre la protection des droits de l'homme et la gestion de notre politique migratoire. Il n'est ici pas respecté.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport qui propose un point de situation quant à la protection des droits de l’homme dans le cadre de la politique «asile et migration» de l’Europe. Le rapport analyse la coopération entre les pays de l’Union et les pays tiers en matière de politique migratoire ainsi que l’influence européenne sur les droits fondamentaux des réfugiés et migrants. Des pistes d’amélioration y sont également proposées pour améliorer la gestion de cette politique par les États membres et assurer au mieux les droits fondamentaux des personnes réfugiées.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car il s’agit d’un concentré de bonne conscience immigrationniste voulant imposer la religion des droits de l’homme et le mondialisme dans les pays tiers plutôt que de les soutenir dans la lutte contre l’immigration illégale.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte qui, au nom de l’idéologie droit-de-l’hommiste, souhaite ouvrir toutes les portes de l’Europe à une immigration incontrôlée dont nous percevons chaque jour les effets délétères.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Immigrationniste, droit-de-l’hommiste, établissant la figure du migrant comme martyr du XXIe siècle, ce rapport embrasse toutes les théories qui président à la justification des migrations qui attentent à l’identité, aux mœurs et à la sécurité de nos nations. Imbu de la supériorité «morale» de la gauche européenne, il entreprend en outre de donner la leçon aux États prétendument autoritaires qui font face aux migrations du Sud. J’ai donc voté contre ce rapport.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le but du rapport est très mondialiste: accompagner le grand déménagement du monde, où les démographies fortes viendraient remplir le vide laissé par le manque de naissances en Occident, et tout particulièrement en Europe. Il s’agit de criminaliser par certains aspects la critique de l’immigration (pas dans ce rapport mais ailleurs) et d’établir suffisamment de normes de droits pour empêcher tout accord permettant le retour des migrants dans des pays tiers.Ce rapport embrasse toutes les théories qui défendent les déferlements migratoires qui attentent à l’identité, aux mœurs et à la sécurité de nos nations. Imbu de la supériorité «morale» de la gauche européenne, il entreprend en outre de donner la leçon aux États prétendument autoritaires qui font face aux migrations.J’ai bien évidemment voté contre ce rapport.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport sur les droits de l’homme et la politique migratoire extérieure de l’Union. Comme on pouvait s’y attendre, et malgré les conséquences délétères de l’immigration sur la sécurité et les dépenses publiques en Europe, ce rapport est favorable à une continuation de la politique d’immigration actuelle.
🚫 Aucune explication de vote
Mounir SATOURI | Les Écologistes

L’externalisation que l’Union européenne et ses États membres font de leur politique migratoire est une honte. Nous confions à des garde-côtes tunisiens ou libyens le soin de stopper les migrants qui partent de leurs côtes, alors que ceux-ci les fuient pour des questions de misère et de traitements inhumains.

Nous avons largement réorienté des fonds et des politiques voués au développement des pays tiers vers cette gestion migratoire par nos partenaires. Nous mettons même désormais des moyens militaires au profit de sa tâche – je parle de l’opération Irini, de l’agence Frontex et des voisins du Sud dans la Méditerranée. Cette sous-traitance coupable doit cesser.

Ce rapport est un bon début: il replace la dignité humaine au centre et rappelle l’Union à ses responsabilités. Certains conservateurs, pour affaiblir ce rapport, ont cherché à faire alliance en dernière minute avec la droite identitaire. Je tiens à dénoncer ici ce glissement politique hautement dangereux et irresponsable. Ce Parlement ne doit pas céder à ce populisme réactionnaire; ce Parlement doit réaffirmer le droit pour les migrants, d’où qu’ils viennent.

Jean-Lin LACAPELLE | Rassemblement national

– Madame la Présidente, pour la énième fois, nous étudions un rapport relatif à la politique migratoire de l’Union européenne, c’est-à-dire, comme d’habitude, un texte vantant les bienfaits de l’immigration et soulignant, en vertu des droits de l’homme, la nécessité de renforcer les droits des migrants.

Vous persistez dans le déni de réalité à travers une politique migratoire qui va à l’encontre des souhaits de nos compatriotes. Par exemple, 71 % des Français considèrent qu’il y a trop d’étrangers en France. Nos compatriotes réclament le droit de vivre sur un continent qui leur ressemble, le droit de préserver leur identité, leurs racines et leurs traditions, et le droit de préférer leur famille, leur nation et leur civilisation à celle des autres. Au lieu d’écouter la voix des peuples, vous la méprisez; au lieu de protéger nos identités, vous encouragez leur disparition; au lieu de renforcer nos frontières, vous les laissez ouvertes; au lieu de réprimer la clandestinité, vous la légalisez.

Ce n’est pas de cette Europe-là que nous voulons. Ce que nos compatriotes souhaitent, c’est une Europe qui protège, c’est une Europe qui coopère, c’est une Europe qui respecte les valeurs et l’identité des peuples: tout le contraire de ce que propose l’Union européenne.

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