Programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027 (programme "EU4Health")

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

615
34
39

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
13 novembre 2020
↩️ Renvoi en commission
❌️ Rejeté
🖐 Vote à main levée
13 novembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

(3) L’article 168 du TFUE dispose que l’Union doit compléter et appuyer les politiques nationales de santé, encourager la coopération entre les États membres , particulièrement dans les régions frontalières, et promouvoir la coordination de leurs programmes, en respectant pleinement les responsabilités des États membres de chaque État membre en ce qui concerne la définition de leur sa propre politique de santé, ainsi que l’organisation , la fourniture et la fourniture gestion de services de santé et de soins médicaux.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°10 ✅️ Adopté

(10) Compte tenu de la nature grave des menaces transfrontières sur la santé, il convient que le programme appuie la réalisation de mesures coordonnées en matière de santé publique à l’échelon de l’Union ainsi que dans les pays du voisinage pour maîtriser divers aspects de ces menaces. En vue de renforcer la capacité, dans l’Union, à se préparer à une toute future crise sanitaire, à y riposter et à la gérer, il convient que le programme fournisse un soutien aux actions menées dans le cadre des mécanismes et structures établies en application de la décision nº 1082/2013/UE du Parlement européen et du Conseil10 et d’autres mécanismes et structures pertinents établis à l’échelon de l’Union, au rang desquelles pourraient figurer notamment la constitution de stocks stratégiques de fournitures médicales essentielles ou le renforcement des capacités de réaction en cas de crise, des mesures de prévention liées à la vaccination et à l’immunisation ou des programmes de surveillance renforcés , des informations sur la santé et des plateformes de partage des bonnes pratiques . Dans ce contexte, il convient que le programme favorise la mise en place, partout dans l’Union et dans l’ensemble des secteurs, de capacités de prévention, planification préalable à l’intervention, surveillance, gestion et riposte en situation de crise chez les acteurs à l’échelon de l’Union et à l’échelon national, régional et local, y compris les exercices de planification d’urgence et de planification préalable à l’intervention, conformément à l’approche aux approches «Une seule santé» et «intégration des questions de santé dans toutes les politiques» . Le programme devrait faciliter la mise en place d’un cadre de communication sur les risques intégrée et transversale opérationnel à toutes les phases d’une crise sanitaire (prévention, préparation préalable à l’intervention et réaction ). ). __________________ 10 Décision nº 1082/2013/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2013 relative aux menaces transfrontières graves sur la santé et abrogeant la décision p. 1).

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°11 ✅️ Adopté

(11) En temps de crise sanitaire Dans le contexte des crises de santé publique , l’évaluation des technologies de la santé et les essais cliniques peuvent , lorsqu’ils sont menés en urgence, contribuer à la mise au point rapide de contre-mesures médicales; il convient donc que le programme fournisse un appui de nature à faciliter les actions de ce type contribuer à la mise au point, l’identification et la mise à disposition rapides de contre-mesures médicales . La Commission a adopté une proposition11 sur l’évaluation des technologies de la santé en vue d’appuyer la coopération en matière d’évaluation des technologies de la santé à l’échelon de l’Union. Le programme devrait soutenir ces actions pour en faciliter la mise en œuvre. __________________ 11 Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant l’évaluation des technologies de la santé et modifiant la directive 2011/24/UE

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°19 ✅️ Adopté

(15 quater)Le programme devrait faciliter la révision du mandat de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) afin de promouvoir des lieux de travail sains et sûrs dans l’Union et de soutenir les activités de l’agence et ses analyses portant sur la sécurité et la santé au travail. La Commission devrait proposer un nouveau cadre stratégique de l’Union en matière de santé et de sécurité au travail pour la période 2021-2027 et continuer à mettre à jour la directive 2004/37/CE du Parlement européen et du Conseil12 bis . Le programme devrait également soutenir des actions visant à faciliter le retour au travail de personnes après un congé maladie de longue durée et à améliorer l’intégration des malades chroniques ou des personnes souffrant d’un handicap au sein de la population active. __________________ 12 bis Directive 2004/37/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l'exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail (sixième directive particulière au sens de l'article 16, paragraphe 1, de la directive 89/391/CEE du Conseil) (JO L

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°32 ✅️ Adopté

(25) La législation de l’Union en matière de santé a une incidence directe sur la santé publique et la sécurité publiques , la vie des citoyens, l’efficacité et la résilience des systèmes de santé ainsi que sur le bon fonctionnement du marché intérieur. Le cadre réglementaire applicable aux produits et technologies médicaux (médicaments, dispositifs médicaux et substances d’origine humaine), ainsi qu’en ce qui concerne la législation sur le tabac, les droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers et les menaces transfrontières graves pour la santé est essentiel à la protection de la santé dans l’Union. Le programme devrait dès lors soutenir l’élaboration, l’application et le contrôle du respect de la législation de l’Union en matière de santé et , en collaboration avec les partenaires clés tels que l’EMA et l’ECDC, fournir des données de haute qualité, objectives, comparables et fiables pour étayer l’élaboration de politiques et leur suivi , incluant des données sur les soins de santé, collectées localement dans toute l’Europe, grâce à une méthodologie homogène bien définie, afin d’étayer l’élaboration de politiques et leur suivi, fixer des objectifs et développer des outils permettant de mesurer les progrès accomplis .

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°54 ✅️ Adopté

Le programme poursuit les objectifs généraux suivants, conformément à l’approche d’intégration des questions de santé dans toutes les politiques, le cas échéant conformément , et à l’approche «Une seule santé»:

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°55 ✅️ Adopté

1) protéger les citoyens de l’Union contre les menaces transfrontières graves sur améliorer et favoriser la santé dans l’Union, en soutenant la promotion de la santé et la prévention des maladies, en réduisant les inégalités en matière de santé et en assurant un accès égal et complet à la santé;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°58 ✅️ Adopté

3) renforcer les systèmes de santé et leur viabilité, ainsi que le personnel de santé, notamment par la transformation numérique et par l’action intégrée et coordonnée accrue des États membres, y compris aux niveaux national, régional et local, par la mise en œuvre durable des bonnes pratiques et du par le partage des de données , afin comparables et interopérables, dans le but d’améliorer le niveau général de la santé publique . et des connaissances dans le domaine de la santé, et rendre les systèmes de santé plus résilients et réactifs;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°59 ✅️ Adopté

Les objectifs généraux visés à l’article 3 passent par les objectifs spécifiques suivants, dans le respect de l’approche d’intégration des questions de santé dans toutes les politiques, le cas échéant conformément à , et de l’approche «Une seule santé»:

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°60 | Partie 1 🚫 Annulé

🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible

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📝 Amendement n°60 | Partie 2 🚫 Annulé

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📝 Amendement n°61 ❌️ Rejeté

2) assurer la disponibilité, dans l’Union, de réserves ou de stocks de produits nécessaires en cas de crise, ainsi que d’une réserve de personnels médicaux, soignants et auxiliaires prêts à être mobilisés face à une situation de crise soutenir des actions visant à permettre la mobilisation de personnel médical en cas de crise, par exemple celle du personnel du Corps médical européen, y compris en améliorant la formation des professionnels de la santé et en mettant à jour leurs connaissances ;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°63 | Partie 1 🚫 Annulé

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📝 Amendement n°63 | Partie 2 🚫 Annulé

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📝 Amendement n°71 ✅️ Adopté

9) soutenir les travaux intégrés entre les États membres, et en particulier leurs systèmes de santé, y compris la mise en œuvre de pratiques de prévention à fort impact, et développer la mise en réseau par l’intermédiaire des réseaux européens de référence et d’autres réseaux transnationaux soutenir le recensement des technologies de la santé qui doivent subir une évaluation de l’Union ainsi que le renforcement et le développement de la mise en réseau par l’intermédiaire des RER, développer et mettre en œuvre des réseaux d’excellence pour les maladies transmissibles et non transmissibles à forte prévalence et d’autres réseaux transnationaux, en pleine synergie avec Horizon Europe et ses missions et partenariats, et viser à améliorer la couverture des patients et la réaction à un plus grand nombre de maladies, et de problèmes de santé ;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°72 🚫 Annulé

10) soutenir la contribution de l’Union aux initiatives internationales et engagements internationaux et mondiales mondiaux en matière de santé . ;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°120 🚫 Annulé

i) actions visant à développer, dans toute l’Union et dans tous les secteurs, les capacités des acteurs en matière de prévention et gestion des crises sanitaires et de préparation et réaction à celles-ci, au niveau local, régional, national et de l’Union, y compris les tests de résistance et les exercices de préparation et de planification des mesures d’urgence et la mise à niveau des compétences du personnel médical, soignant et de santé publique;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°136 ✅️ Adopté

viii bis) soutien à la mise en place d’un cadre de l’Union et des outils numériques interopérables y afférents aux fins du renforcement de la coopération entre les États membres et dans les réseaux pour l’évaluation des technologies de santé, y compris les réseaux nécessaires pour que les États membres puissent réaliser, conjointement et en temps utile, des évaluations cliniques et des consultations scientifiques fiables et de qualité ainsi que d’autres activités pertinentes à l’appui des décideurs afin d’échanger les résultats de la coopération en matière d’évaluation des technologies de la santé.

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°178 ✅️ Adopté

i bis) mise au point du dossier médical électronique européen et soutien à la mise en œuvre de celui-ci dans les États membres afin de développer le recours à la santé en ligne et d’améliorer la viabilité et la résilience des systèmes de santé;

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°196 ✅️ Adopté

1 quinquies. Proportion de la population des États membres ayant accès à leurs données dans l’espace européen des données de santé

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°220 🚫 Annulé

(10) Compte tenu de la nature grave des menaces transfrontières sur la santé, il convient que le programme appuie la réalisation de mesures coordonnées en matière de santé publique à l’échelon de l’Union , ainsi qu’entre régions voisines, pour maîtriser divers aspects de ces menaces. En vue de renforcer la capacité, dans l’Union, à se préparer à une toute future crise sanitaire, à y riposter et à la gérer, il convient que le programme fournisse un soutien aux actions menées dans le cadre des mécanismes et structures établies établis en application de la décision nº 1082/2013/UE du Parlement européen et du Conseil10 et d’autres mécanismes et structures pertinents établis à l’échelon de l’Union, au rang desquelles pourraient figurer notamment la constitution de stocks stratégiques de fournitures médicales essentielles ou le renforcement des capacités de réaction en cas de crise, des mesures de prévention liées à la vaccination et à l’immunisation ou des programmes de surveillance renforcés , l’information en matière de santé et des plateformes de partage des bonnes pratiques . Dans ce contexte, il convient que le programme favorise la mise en place, partout dans l’Union et dans l’ensemble des secteurs, de capacités de prévention, planification préalable à l’intervention, surveillance, gestion et riposte en situation de crise chez les acteurs à l’échelon de l’Union et à l’échelon national, régional et local, y compris les exercices de planification d’urgence et de planification préalable à l’intervention, conformément à l’approche aux approches «Une seule santé» et «Intégration des questions de santé dans toutes les politiques» . Le programme devrait faciliter la mise en place d’un cadre de communication sur les risques intégrée et transversale opérationnel à toutes les phases d’une crise sanitaire (prévention, préparation préalable à l’intervention et réaction ). ). __________________ 10 Décision nº 1082/2013/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2013 relative aux menaces transfrontières graves sur la santé et abrogeant la décision p. 1).

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°221 🚫 Annulé

(2) assurer la disponibilité, dans l’Union, de réserves ou de stocks de produits nécessaires en cas de crise, ainsi que et soutenir des actions pour permettre la mobilisation d’une réserve de personnels médicaux, soignants et auxiliaires prêts à être mobilisés face à une situation de crise , par exemple la mobilisation du personnel du Corps médical européen, y compris en améliorant la formation des professionnels de la santé et en mettant à jour leurs connaissances ;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°222 ✅️ Adopté

(4) renforcer l’efficacité, l’accessibilité, la durabilité et la résilience des systèmes de santé, notamment en soutenant la transformation numérique, l’adoption d’outils et de services numériques y compris la création et la mise en œuvre d’un espace européen des données de santé , les réformes systémiques , et la mise en œuvre de nouveaux modèles de soins et la couverture santé universelle, et remédier aux inégalités , renforcer l’accès, sur un pied d’égalité et en temps utile, à des soins de santé et à des services de soins liés de qualité, durables, abordables, axés sur la personne et sur les résultats, réaliser la couverture santé universelle, comprenant l’accès à la santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation, et réduire les inégalités et les injustices en matière de santé;

Déposé par Renew S&D GUE/NGL Verts/ALE

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📝 Amendement n°223 ✅️ Adopté

(10) soutenir la contribution de l’Union aux initiatives internationales et engagements internationaux et mondiales mondiaux en matière de santé . , y compris l’accès à la santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation;

Déposé par Renew S&D GUE/NGL Verts/ALE

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📝 Amendement n°224 ❌️ Rejeté

Le programme poursuit les objectifs généraux suivants, le cas échéant conformément conformément à l’approche d’intégration des questions de santé dans toutes les politiques et à l’approche «Une seule santé»:

Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)

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📝 Amendement n°225 ❌️ Rejeté

Les objectifs généraux visés à l’article 3 passent par les objectifs spécifiques suivants, le cas échéant conformément conformément à l’approche d’intégration des questions de santé dans toutes les politiques et à l’approche «Une seule santé»:

Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)

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📝 Amendement n°226 ✅️ Adopté

1) renforcer les capacités de l’Union en matière de prévention, de préparation et de réaction rapide face aux menaces transfrontières graves sur la santé ainsi que la gestion des crises sanitaires, notamment par la coordination, la fourniture et le déploiement de moyens sanitaires d’urgence, la collecte de données et la surveillance , la coordination des tests de résistance des systèmes nationaux de soins de santé et l’élaboration de normes en matière de soins de santé de qualité ;

Déposé par S&D Verts/ALE

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📝 Amendement n°227 ✅️ Adopté

i) actions visant à développer, dans toute l’Union et dans tous les secteurs, les capacités des acteurs en matière de prévention et gestion des crises sanitaires et de préparation et réaction à celles-ci, au niveau local, régional, national et de l’Union, y compris les tests de résistance, les exercices de préparation et de planification des mesures d’urgence , l’élaboration de normes en matière de soins de santé de qualité et la mise à niveau des compétences du personnel médical, soignant et de santé publique;

Déposé par S&D Verts/ALE

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📝 Amendement n°229 ✅️ Adopté

14 bis. Décès attribuables à la pollution de l’environnement (pour 100 000 personnes), standardisés par âge et ventilés par sexe et par âge

Déposé par S&D Verts/ALE

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📝 Amendement n°230 ❌️ Rejeté

-1) renforcer les stratégies, les politiques et les services de santé publique des États membres afin de garantir un accès universel, gratuit et de qualité à la santé; Or. pt

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°231 ❌️ Rejeté

3 bis) aider les États membres à élaborer des politiques pour les médicaments, fondées sur des critères scientifiques stricts et répondant aux besoins réels des patients; Or. pt

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°232 ❌️ Rejeté

vi bis) soutien aux actions visant à garantir un accès rapide aux médicaments, qui ne soit pas entravé par différents opérateurs dans la chaîne de production et de distribution; Or. pt

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°233 ❌️ Rejeté

2 bis) organiser au niveau de chaque État membre la constitution de pôles publics du médicament, dotés de la personnalité juridique et de l'autonomie financière, chargés d'assurer l'approvisionnement des États membres en dispositifs médicaux; Or. fr

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°234 ❌️ Rejeté

1 bis) assurer une relocalisation et une production publique de médicaments, de principes actifs, de réactifs et de diagnostics, selon une planification établie par chaque État membre en coordination avec la Commission; Or. fr

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°235 ❌️ Rejeté

9 bis) soutenir les États membres souhaitant procéder à la nationalisation des industries pharmaceutiques, sociétés et sites industriels jugés nécessaires à leur indépendance sanitaire; Or. fr

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°236 ❌️ Rejeté

1) protéger les citoyens de l’Union contre les menaces transfrontières graves sur améliorer et favoriser la santé dans les États membres et dans l’Union, en soutenant la promotion de la santé et la prévention des maladies, et garantir des capacités supplémentaires adéquates pour faire face aux crises sanitaires, réduire les inégalités en matière de santé et garantir un accès égal et complet à la santé;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°237 ❌️ Rejeté

3) renforcer les systèmes de santé et publique et leur viabilité, ainsi que le personnel de santé, notamment par des conditions de travail de qualité, la transformation numérique et par l’action intégrée et coordonnée accrue des États membres, y compris aux niveaux national, régional et local, par la mise en œuvre durable des bonnes pratiques et du par le partage des de données , afin comparables et interopérables, dans le but d’améliorer le niveau général de la santé publique . et des connaissances dans le domaine de la santé, et de rendre les systèmes de santé plus résilients et réactifs. (La formulation de cet amendement «systèmes de santé publique» s’applique à l’ensemble du texte, à chaque fois qu’il est fait référence aux «systèmes de santé». Son adoption impose des adaptations techniques dans tout le texte.)

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°238 ❌️ Rejeté

3) soutenir les actions visant à garantir la disponibilité et l’accessibilité appropriées ainsi que le caractère abordable des produits nécessaires en cas de crise et d’autres fournitures médicales essentielles , y compris la création d’une ou de plusieurs entreprises pharmaceutiques européennes, publiques ou à but non lucratif, agissant dans l’intérêt public pour fabriquer des médicaments essentiels ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°239 ❌️ Rejeté

vi bis) soutien aux actions visant à garantir que, en cas de pénurie de médicaments, les brevets pharmaceutiques ne constituent pas un obstacle à l’accès aux diagnostics, aux traitements et aux vaccins, ou à l’approvisionnement en fournitures ou au renforcement des capacités de production, et soutien aux actions permettant la transparence du financement de la recherche et du développement;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°240 🚫 Annulé

(3) L’article 168 du TFUE dispose que l’Union doit compléter et appuyer les politiques nationales de santé, encourager la coopération entre les États membres et promouvoir la coordination de leurs programmes, en respectant pleinement les responsabilités des États membres de chaque État membre en ce qui concerne la définition de leur sa propre politique de santé, ainsi que l’organisation , la fourniture et la fourniture gestion de services de santé et de soins médicaux.

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°241 🚫 Annulé

(10) Compte tenu de la nature grave des menaces transfrontières sur la santé, il convient que le programme appuie la réalisation de mesures coordonnées en matière de santé publique à l’échelon de l’Union pour maîtriser divers aspects de ces menaces. En vue de renforcer la capacité, dans l’Union, à se préparer à une crise sanitaire, à y riposter et à la gérer, il convient que le programme fournisse un soutien aux actions menées dans le cadre des mécanismes et structures établies en application de la décision nº 1082/2013/UE du Parlement européen et du Conseil 10 et d’autres mécanismes et structures pertinents établis à l’échelon de l’Union, au rang desquelles pourraient figurer notamment la constitution de stocks réserves stratégiques de fournitures médicales essentielles ou le la promotion des initiatives de renforcement des capacités de réaction en cas de crise à l’échelle des États membres , des mesures de prévention liées à la vaccination et à l’immunisation ou , et des programmes de surveillance renforcés. Dans ce contexte, il convient que le programme favorise la mise en place, partout dans l’Union et dans l’ensemble des secteurs, de capacités de prévention, planification préalable à l’intervention, surveillance, gestion et riposte en situation de crise chez les acteurs à l’échelon de l’Union et à l’échelon national, régional et local, y compris les exercices de planification d’urgence et de planification préalable à l’intervention, conformément à l’approche «Une seule santé». Le programme devrait faciliter la mise en place d’un cadre de communication sur les risques intégrée et transversale opérationnel à toutes les phases d’une crise sanitaire (prévention, préparation préalable à l’intervention et réaction ). ). _________________ 10 Décision nº 1082/2013/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2013 relative aux menaces transfrontières graves sur la santé et abrogeant la décision p. 1).

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°242 ❌️ Rejeté

(11) En temps de crise sanitaire Dans le contexte des crises de santé publique , l’évaluation des technologies de la santé et les essais cliniques peuvent , lorsqu’ils sont menés en urgence, contribuer à la mise au point rapide de contre-mesures médicales ; , et il convient donc que le programme fournisse un appui de nature à faciliter les actions de ce type. La Commission a adopté une proposition11 sur l’évaluation des technologies de la santé (ETS) en vue d’appuyer la coopération en matière d’évaluation des technologies de la santé à l’échelon de l’Union . . Cette proposition n’a toutefois pas beaucoup avancé au Conseil, car certains États membres ont contesté sa compatibilité avec le principe de subsidiarité et se sont opposés à l’adhésion obligatoire aux rapports d’ETS communs. _________________ 11 Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant l’évaluation des technologies de la santé et modifiant la directive 2011/24/UE

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°243 🚫 Annulé

(25) La législation de l’Union en matière de santé a une incidence directe sur la santé publique, la vie des citoyens, l’efficacité et la résilience des systèmes de santé ainsi que sur le bon fonctionnement du marché intérieur. Le cadre réglementaire applicable aux produits et technologies médicaux (médicaments, dispositifs médicaux et substances d’origine humaine), ainsi qu’en ce qui concerne la législation sur le tabac, les droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers et les menaces transfrontières graves pour la santé est essentiel à la protection de la santé dans l’Union. Le programme devrait dès lors soutenir l’élaboration, l’application et le contrôle du respect de la législation de l’Union en matière de santé et fournir des , en collaboration avec des agences et organisations partenaires essentielles telles que l’Agence européenne des médicaments et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, contribuer à l’apport de données de haute qualité, comparables et fiables pour étayer l’élaboration de politiques et leur suivi.

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°244 ❌️ Rejeté

(1) renforcer les capacités de l’Union , dans le respect strict de l’article 168, paragraphe 5, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, les capacités de l’Union, et notamment de l’Agence européenne des médicaments et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, en matière de prévention, de préparation et de réaction face aux menaces transfrontières graves sur la santé ainsi que la gestion des crises sanitaires, notamment par la coordination, la fourniture et le déploiement de moyens sanitaires d’urgence, la collecte de données et la surveillance;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°245 ✅️ Adopté

(6) soutenir les actions concernant la surveillance, la prévention, le diagnostic, le traitement et les soins des maladies non transmissibles, le diagnostic précoce des maladies neuro-dégénératives et autres maladies du cerveau, et notamment du cancer;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°246 ✅️ Adopté

(9) soutenir les travaux intégrés entre les États membres, et en particulier leurs systèmes de santé, y compris la mise en œuvre de pratiques de prévention à fort impact, et développer la mise en réseau par l’intermédiaire des réseaux européens de référence et d’autres réseaux transnationaux , dont le réseau Orphanet ;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°247 ❌️ Rejeté

2. L’évaluation intermédiaire du programme est effectuée dès lors qu’il existe suffisamment d’informations sur sa mise en œuvre, et au plus tard quatre ans après le début de celle-ci et avant toute décision sur les futurs programmes de travail. Les conclusions de cette évaluation intermédiaire sont rendues publiques .

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°249 ✅️ Adopté

20 bis. Le programme devrait contribuer à la mise en place d’une réserve de produits nécessaires en cas de crise sanitaire, par exemple de médicaments, de vaccins et de dispositifs médicaux essentiels, en synergie et complémentarité avec rescEU, l’instrument d’aide d’urgence, l’instrument pour la résilience et d’autres politiques, programmes et fonds de l’Union.

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°250 ✅️ Adopté

(2) assurer la disponibilité, dans l’Union, de réserves ou de stocks de produits nécessaires en cas de crise, ainsi que d’une réserve de personnels médicaux, soignants et auxiliaires prêts à être mobilisés face à une situation de crise en synergie avec d’autres instruments, programmes et fonds de l’Union, soutenir des actions pour permettre la mobilisation de personnels médicaux, soignants et auxiliaires face à une situation de crise, par exemple la mobilisation du personnel du Corps médical européen, y compris en améliorant la formation du personnel et en mettant à jour ses connaissances, et soutenir des actions visant à contribuer à la disponibilité dans l’Union, pendant une crise, de produits nécessaires en cas de crise sanitaire, par exemple de médicaments, de vaccins et de dispositifs médicaux essentiels ;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°251 ✅️ Adopté

i bis) contribuer à la mise en place de la réserve de produits nécessaires en cas de crise sanitaire, en complémentarité avec rescEU, l’instrument d’aide d’urgence, l’instrument pour la résilience et d’autres instruments, programmes et fonds de l’Union, et veiller à la disponibilité de tels produits en temps de crise;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – La santé doit demeurer une compétence exclusive des États membres dans laquelle l’UE ne doit pas mettre son nez. La crise a prouvé que des instruments et organes de surveillance existent déjà, mais sont mal utilisés : c’est sur une réorientation de ces instruments que la Commission devrait se concentrer, au lieu de vouloir créer, à grand renfort de milliards, de nouveaux programmes inopérants.
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Par ce programme, l’UE espérait pouvoir s’ingérer dans tous les textes au nom de la «santé partout et en tout», portant atteinte à la subsidiarité des États en matière de santé, qui reste pourtant une prérogative des États garantie par les traités. Mais du fait d’une nette amélioration du texte après modification par le Conseil, qui réunit les chefs d’État et de gouvernements, je me suis abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.La crise a démontré que les instruments de surveillance existants sont mal utilisés. Du reste, la santé relève de la compétence des États membres.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.Selon l’article 168 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, c’est une coopération intra-gouvernementale qui doit s’appliquer en matière de santé publique.Je suis favorable au respect du principe de subsidiarité en la matière.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
La pandémie de COVID-19 a mis à rude épreuve l’ensemble des systèmes de santé des États membres, et plus particulièrement notre système hospitalier français. La question des carences de l’Union européenne et de son absence de compétences en la matière s’est alors posée en matière de politique sanitaire. Le Parlement européen propose donc à travers ce texte un véritable programme d’action pour les sept prochaines années en matière de santé. Ce programme s’est donné pour objectif de rendre les systèmes de santé de l'Union plus résistants et capables de faire face aux faiblesses actuelles, telles que les pénuries de médicaments, la résistance aux antimicrobiens et les inégalités en matière de santé, ainsi que de soutenir le secteur de la santé dans la transition numérique. Je me suis évidemment prononcé en faveur de ce texte car, face à un virus qui méprise les frontières, la coopération transfrontalière et une programmation globale qui anticipe les prochaines crises sont désormais nécessaires.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte définit l’action de l’Union en matière de santé pour la période de 2021 à 2027. Cet accord permet de mettre en place un programme de santé fort avec des orientations claires notamment en matière de recherche, d’innovation et de prévention. L’objectif de ce programme est de former davantage de personnels de santé, de réduire les inégalités en matière de santé, de soutenir la numérisation du secteur de la santé, de financer un plan directeur contre le cancer et de relocaliser la production de médicaments en Europe. Il est primordial pour l’Union européenne de tirer les leçons de la pandémie de COVID-19 et de fournir les supports nécessaires à l’amélioration des systèmes de santé des États membres. J’ai voté en faveur de ce texte.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur d’un programme EU4Health ambitieux, avec un budget de 5.1 milliards, obtenus par la ténacité du Parlement européen, soit nettement plus que l’objectif réduit des États membres. Je considère qu’il constitue un pas important vers des systèmes de santé plus résilients alors que la pandémie de COVID-19 a révélé des lacunes à l’échelle européenne et le besoin de renforcer nos systèmes de santé.
France JAMET | Rassemblement national
Malgré nombre d’éléments positifs, je me suis abstenue, car ce texte présente de nombreux points problématiques: je ne considère pas que l’UE est une plus-value en matière de santé, d’autant plus qu’elle tente de s’ingérer par tous les moyens dans les questions de santé, avec la même systématisation que les références au climat ou aux genres.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je me réjouis de l’adoption à une large majorité du programme EU4Health – «L’UE pour la santé» –, qui vise à mieux préparer les systèmes de santé de l’UE aux futures pandémies et menaces pour la santé. Ce programme doté d’un budget de 5,1 milliards d’euros pose les jalons d’une véritable Union européenne de la santé.Il permettra une meilleure préparation de l’UE aux principales menaces transfrontières pour la santé, ainsi qu’une accessibilité renforcée des médicaments et des dispositifs médicaux abordables dans tous les États membres, jouant ainsi un rôle essentiel dans la lutte contre les inégalités.De nombreuses priorités du groupe Renew ont été reprises dans ce programme, comme la création d’un réseau européen d’instituts contre le cancer, la création d’une autorité européenne pour la réaction aux urgences sanitaires ou le renforcement du mandat de l’Agence européenne du médicament.Avec le programme EU4Health, nous nous donnons les moyens financiers de construire une véritable Europe de la santé, sans attendre de modification des traités.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte, car c’est un appel à une Union européenne de la santé. Certes, le contexte de la crise du coronavirus nous montre que certains sujets tels que la disponibilité des médicaments doivent être traités en commun, mais la santé doit rester une compétence nationale. Je conteste le fait que la Commission de Bruxelles veuille s’accorder le droit de décider des politiques de santé à la place des États.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il est favorable à l’allègement du budget concerné de 5 milliards. Mais il porte atteinte aux prérogatives des États en matière de santé.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce texte est la réponse du Parlement au nouveau programme de santé présenté par la Commission européenne pour 2021-2027. L’épidémie que l’Europe traverse depuis 2020 a transformé le programme et conduit à le présenter dans le cadre du plan de relance. Il vise à renforcer les systèmes de santé de l’Union en coordonnant certaines politiques, comme la mise à disposition des médicaments et la réponse aux menaces sanitaires transfrontalières. Je salue donc l’efficacité de ce texte en réponse à l’épidémie, même si je regrette que nous n’allions pas plus loin dans l’indépendance pharmaceutique et l’autonomie sanitaire. Le rapport fait aussi droit à des sujets que le COVID ne doit pas occulter: les inégalités régionales dans l’accès aux soins, les maladies non transmissibles et les risques liés aux déterminants de la santé, la charge sanitaire croissante que causent la pollution et la dégradation de l’environnement. J’ai voté pour ce rapport, suffisamment lucide et ambitieux, qui se distingue notamment par un soutien à la proposition de la Commission de multiplier par 23 le budget de la santé.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Gravement mise en difficulté par son manque de moyens et de coordination lors de la crise sanitaire, l’Union européenne a subi les conséquences de son absence de dispositifs sanitaires partagés. Après une telle expérience, elle se doit de faire le nécessaire afin d’en acquérir de plus robustes. Le nouveau plan européen pour la santé pour l’exercice 2021-2027 propose un renforcement significatif des moyens financiers en multipliant son budget par treize et met notamment l’accent sur la prévention et la réduction des inégalités d’accès aux soins. Bien que les éléments contenus dans le plan soient en dessous de ce que préconisait le Parlement européen, ce plan va tout de même dans la bonne direction. Il offre la possibilité d’accroître nos leviers d’actions communs, en vue d’arriver un jour à une politique de santé européenne plus coopérative. J’ai donc décidé de voter pour ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Quatrième mouture d’un règlement élaboré par la Commission européenne depuis 1993, initialement prévu comme une simple communication sur des programmes de santé publique (ce qui peut s’entendre à l’échelle européenne) dans le cadre d’une coopération entre les états, ce texte est la réponse de l’Union aux voix qui demandent une Europe de la santé.Si nous admettons bien évidemment la nécessité d’un échelon européen dans la gestion des crises sanitaires, pour une coopération en matière de recherche ou pour une meilleure interopérabilité des systèmes de santé nationaux, nous rejetons en revanche l’idée d’une «politique européenne de santé», téléguidée par la Commission européenne, avec l’intention de se mêler de tout, portant atteinte à l’une des seules compétences exclusives des États membres qu’il nous reste.C’est parce que la France, après des années à subir des coupes successives dans ses budgets de recherche et de santé, ne pourra que bénéficier de ce programme, que je me suis abstenue.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027. Si la santé n’est pas une compétence de l’Union européenne, un programme en faveur de la santé permettra de mieux coordonner et compléter l’action des États membres pour faire face aux menaces sanitaires et soutenir les systèmes de santé nationaux. Le texte présente un ensemble de mesures pour y parvenir: rétablissement de l’indépendance pharmaceutique, renforcement de la lutte contre le cancer, lutte contre la réticence à la vaccination, etc.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport Programme d’action de l’Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027. Le texte prévoit de mobiliser 9,4 milliards d’euros en faveur de la santé des Européens, par exemple en luttant contre les menaces sanitaires transfrontières ou en améliorant la disponibilité des médicaments et la réduction de leurs coûts.
Anne SANDER | Les Républicains
Le rapport Busoi fournit une analyse complète du budget attribué au programme de la santé pour la période 2021-2027. La crise de la COVID-19 a mis en avant la nécessité de consolider les systèmes de santé des États européens, et a montré l’importance de renforcer la coopération européenne dans le domaine de la santé et de combattre les inégalités dans l’accès aux soins médicaux. Fondé sur les leçons tirées de cette crise, le rapport établit la nécessité d’augmenter le budget initialement proposé par le Conseil et propose la redéfinition de l’approche adoptée par l’Union européenne, permettant de répondre aux nouvelles priorités imposées par cette crise sans précédent. Je me suis donc prononcée en faveur de ce rapport, puisqu’il répond à ces nouvelles priorités et offre une perspective réaliste quant aux enjeux présents et futurs de la crise que nous traversons.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport présente la position du Parlement sur la proposition de programme d’action dans le domaine de la santé présenté par la Commission en mai 2020. Il soutient une augmentation importante du budget européen consacré à la santé, insiste sur l’enjeu des inégalités face à l’accès aux soins, alerte sur l’impact sanitaire de la dégradation de l’environnement et souligne la nécessité de renforcer la disponibilité et l’accessibilité des médicaments. J’ai donc voté pour ce texte qui tire les leçons d’une partie des difficultés rencontrées pendant la pandémie de COVID et prône un renforcement des coopérations européennes en matière de santé.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider le nouveau plan européen santé pour la période 2021 - 2027. Il sera doté d’un budget 13 fois plus important que le précédent et aura notamment pour objectifs de mieux coordonner les États face aux crises sanitaires, de renforcer la prévention et l’éducation à la santé, et de réduire les inégalités d’accès aux soins. J’ai donc voté pour ce texte qui marque un progrès important pour construire des coopérations sanitaires européennes utiles et tirer les leçons des difficultés rencontrées lors de la pandémie.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le 28 mai 2020, la Commission a présenté un nouveau programme «EU4Health» pour 2021-2027 dans le cadre du plan de relance. Il s’agit du quatrième programme de santé de l’Union, qui est bien sûr transformé par la crise épidémique que traverse actuellement le continent. Son but est de mettre en place des systèmes de santé résilients dans l'Union en s'attaquant aux menaces transfrontalières pour la santé, en rendant les médicaments disponibles et abordables, en augmentant les ressources humaines et médicales et en renforçant la continuité des soins grâce au numérique. Ce programme relevait auparavant du cadre financier pluriannuel 2021-2027. Il est désormais partagé entre le CFP (1,6 milliard) et le plan de relance (7,7 milliards). À la suite de la pandémie de COVID-19, la Commission a proposé d’augmenter considérablement le budget du nouveau programme: 9,4 milliards d'euros contre 413 millions pour le plan 2014-2020. Le rapport soutient cette proposition de la Commission, ce qui est nécessaire au vu des velléités austéritaires des pays radins tels que les Pays-Bas ou la Suède. Je vote donc en faveur de ce texte.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le 28 mai 2020, la Commission a présenté un nouveau programme «EU4Health» pour 2021-2027 dans le cadre du plan de relance. Il s’agit du quatrième programme de santé de l’Union, qui est bien sûr transformé par la crise épidémique que traverse actuellement le continent. Son but est de mettre en place des systèmes de santé résilients dans l’Union en s’attaquant aux menaces transfrontalières pour la santé, en rendant les médicaments disponibles et abordables, en augmentant les ressources humaines et médicales et en renforçant la continuité des soins grâce au numérique. Nous devons ici voter sur la version de ce programme suite aux négociations avec le Conseil et la Commission. Cette version du programme est beaucoup plus ambitieuse et mieux dotée que la précédente (le budget a été multiplié par 13!) et vise à garantir que les systèmes de santé européens puissent faire face plus efficacement à de pandémies. Il s’attache en outre à promouvoir la prévention, à réduire les inégalités d’accès à la santé, à lutter contre le cancer, à lutter contre les pénuries de médicaments, etc. Je vote donc sans hésitation en faveur de ce texte.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Ce vendredi 13 novembre, j’ai voté pour le programme EU4Health, programme européen de santé approuvé par le Parlement européen à une large majorité (615 voix pour, 34 contre et 39 abstentions). Ce programme est une véritable avancée dans la construction européenne puisqu’il va permettre d’agir sur de nombreux points portés par le groupe Renew: placer la santé dans toute politique publique, œuvrer pour la réduction des inégalités de santé, pour une meilleure prévention des maladies ainsi que pour la santé et de la sécurité au travail, mais aussi assurer davantage de coordination entre les États membres pour répondre aux crises sanitaires, veiller à la mise en œuvre d’un plan européen pour lutter contre le cancer, déployer des réseaux européens de référence et soutenir l’accès aux droits sexuels et reproductifs. Le vote du Parlement européen en faveur de ce programme marque le début d’un projet colossal, mais rendu absolument nécessaire.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Mardi 9 mars, j’ai voté en faveur de l’établissement du programme «UE pour la santé» («EU4Health»). Rendu nécessaire par la crise sanitaire que nous traversons, ce nouveau programme est le premier à être exclusivement dédié à la santé des Européens, et sera doté de 5,1 milliards d’euros pour la période budgétaire 2021-2027. Axé sur la promotion de la santé et la prévention des maladies, il se concentrera également sur la réduction des inégalités de santé dans l’Union européenne afin que nos États membres puissent avancer ensemble vers une future Union de la santé.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur du règlement pour l’établissement d’un programme d’action de l’Union dans le domaine de la santé pour la période 2021 -2027.Ce rapport, qui précise la position du Parlement en vue des négociations avec le Conseil de l’Union européenne en matière de santé, est un instrument nécessaire étant donné le contexte de crise sanitaire actuelle. Il permettra aux États membres de répondre de manière plus efficace à de futures crises sanitaires éventuelles. Il prévoit notamment la mise en place d’une réserve de produits médicaux et pharmaceutiques, ainsi que la présence de laboratoires et centres de référence dans l’Union.C’est un pas très important pour la mise en place d’une méthode commune dans le secteur de la santé entre pays européens. Ce vote permet d’intégrer dans les objectifs du programme l’idée d’une couverture santé universelle, y compris pour la protection des droits sexuels et reproductifs, ce qui est une avancée majeure. Ce programme sera doté d’un budget de 5,1 milliards d’euros, une hausse significative par rapport aux 450 millions du programme pour la période actuelle, et dont je me félicite.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
La crise sanitaire que subit l’Europe depuis maintenant un an nous rappelle l’importance primordiale de la consolidation de nos systèmes de santé. Le nouveau programme de l’UE pour la santé, «EU4Health 2021-2027», doit permettre de relever de nombreux défis et de mieux agir à l’échelle européenne.À l’instar de mes collèges du groupe Renew, j’ai voté en faveur de ce plan qui permettra de mieux nous prémunir face aux futures pandémies et aux autres menaces sanitaires, avec un effort financier européen de 5,1 milliards d’euros.Mais ce programme va plus loin, et donne par exemple une place importante à la prévention contre les maladies chroniques. Il permettra également la mise en place d’une réserve stratégique de médicaments et de produits médicaux.De toute évidence, ce programme est une première étape vers une véritable «Europe de la santé», que j’appelle de mes vœux.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport réaffirmant la volonté du Parlement européen de garantir le versement de fonds européens aux initiatives concernant la santé. La pandémie de COVID-19 a montré la nécessité d’avoir une coordination à l’échelle européenne pour répondre le plus efficacement aux défis posés par les crises sanitaires et les épidémies. En soutenant ce rapport, je me positionne pour la prise en compte de la santé dans l’ensemble des politiques publiques, la réduction des inégalités de santé et la prévention des maladies. La situation sanitaire actuelle appelle les institutions à agir, aujourd'hui mais aussi après cette crise sanitaire. Le Parlement doit répondre présent pour les citoyens européens.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte. En effet, la santé est, et doit demeurer, une compétence exclusive des États membres dans laquelle l’Union européenne ne doit pas mettre son nez. La crise a prouvé que des instruments et organes de surveillance existent déjà, mais sont seulement mal utilisés. C’est sur une réorientation de ces instruments que la Commission devrait se concentrer, au lieu de vouloir créer, à grand renfort de milliards, de nouveaux programmes inopérants.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai voté en faveur de l’accord en trilogue sur le programme d’action «l’UE pour la santé». Grâce à cet accord interinstitutionnel, le nouveau programme de santé européen, doté d’un budget de 5,1 milliards d’euros, permettra d’investir pour la recherche sur les maladies chroniques et de longue durée, de financer des plans de prévention et de créer une Agence européenne dédiée à la gestion de crise sanitaires.Sous mon impulsion, ce programme soutiendra également l’action en faveur de la réduction des inégalités en matière de fourniture de soins de santé dans les régions ultrapériphériques pour parvenir à une croissance inclusive. La Commission s’est engagée à aider les États membres à atteindre les objectifs de développement durable fixés dans le «programme de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 des Nations unies», en particulier l’objectif 3, «Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge».
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu notre position sur le programme d’action de l’Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027. Ce nouveau programme permettra de renforcer la préparation et la coopération face aux crises sanitaires. Dans la mise en œuvre de ce programme, il faudra tenir compte de la santé dans toutes les politiques publiques, réduire les inégalités de santé, prévenir les maladies, développer un plan ambitieux pour vaincre le cancer, mettre en place une stratégie européenne contre les maladies chroniques, et garantir une plus grande implication de la société civile. Je me réjouis particulièrement de deux modifications apportées par le Parlement européen: d’une part, l’accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs dans les objectifs du programme, alors que l’accès à ces droits est parfois difficile pour les femmes dans certains pays de l’Union; d’autre part, la santé et la sécurité au travail afin de promouvoir des lieux de travail sains et sûrs dans l’Union.Le Parlement a fait de ce programme une priorité des négociations sur le budget et a obtenu un triplement de son financement, ce qui permettra de répondre à l’attente des citoyens d’une Europe de la santé.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
Alors que d’autres parlent à tort et à travers, nous agissons concrètement pour bâtir une véritable Europe de la santé par l'adoption du rapport sur le programme santé (EU4Health). Il s’agit d’un plan ambitieux qui permettra de faire face aux futures pandémies et menaces sanitaires et de rendre les systèmes de santé de l'Union plus résistants. Nous faisons des propositions concrètes pour de meilleures préparation et coordination des États membres, permettant de faire face aux urgences sanitaires. Nous soutenons également toutes les mesures visant à rétablir l'indépendance pharmaceutique et à remédier aux pénuries, comme je le préconisais dans mon rapport sur la pénurie des médicaments. Je regrette néanmoins que ma proposition sur la création d'un ou de plusieurs établissements publics à but non lucratif pour produire les médicaments essentiels n'ait pas été retenue. À la suite de ce vote, nous allons entrer en négociation avec le Conseil; aux États membres maintenant de prouver que les grands discours tenus durant cette crise sanitaire seront bien suivis d’effets. À eux de s’investir et de prouver qu’ils souhaitent également un programme ambitieux faisant de l’Union un espace où la santé des citoyens européens est la priorité!
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J’ai voté en faveur de ce rapport qui place la santé au cœur des priorités afin d’améliorer les systèmes de santé des États membres, en résonnance avec les apprentissages de la Covid-19. Le programme Santé EU4Health adopté par le Parlement européen permet de multiplier par 10 pour les six prochaines années le budget alloué au soutien des systèmes de santé nationaux.Il a ainsi pour objectif de former davantage de personnel de santé, de réduire les inégalités en termes d’accès aux soins, de soutenir la numérisation et surtout de lutter contre les pénuries de médicaments et de relocaliser au maximum la production en Europe. Ce programme est ambitieux et il permettra également de financer le plan cancer de l’Union européenne.Je me réjouis de l’approche équilibrée de ce rapport quant au soutien des actions menées dans le domaine de la santé.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport, qui prévoit la mise en place d'un mécanisme européen de réaction en matière de santé afin de préparer plus efficacement l’Union européenne aux enjeux sanitaires de demain. Ce rapport inclut de nombreuses priorités de la délégation Renaissance, notamment un objectif de réduction des inégalités en matière de santé, une meilleure prévention des maladies, une coordination renforcée pour répondre aux crises sanitaires, un renforcement de l’Europe du médicament, une amélioration de la santé et de la sécurité au travail, un plan ambitieux pour vaincre le cancer, une stratégie européenne contre les maladies chroniques et une plus grande implication de la société civile et des associations de patients. Ce rapport et le triplement du budget 2021-2027 consacré à la santé par rapport à la période précédente (accord entre le Conseil, le Parlement et la Commission), est une première pierre dans la construction de l’Europe de la santé que le Parlement européen appelle de ses vœux.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce règlement qui vient acter la rehausse du programme de santé européen EU4Health que nous avions négocié en novembre 2020. Le programme sera donc doté de 5,1 milliards qui permettront de mettre en œuvre les objectifs européens en matière de santé. Ce règlement est aussi l’une des conséquences de la crise Covid qui a démontré la nécessité de créer une véritable Europe de la santé, capable de protéger ses citoyens et de négocier des vaccins à moindre coût. Les priorités établies pour le programme sont nombreuses et sont pour beaucoup des priorités poussées par le groupe Renew Europe. Aussi la lutte contre les maladies chroniques, l’accès aux soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que la mise en place d’un réseau européen contre le cancer seront-ils au cœur des futures politiques européennes en matière de santé. Les accords qui ont été trouvés sur les priorités politiques se reflètent dans ceux sur l’allocation des fonds. Ainsi, 20 % du montant total seront alloués à la promotion de la santé et à la prévention des maladies et 10 % serviront à constituer une réserve européenne de médicaments et produits médicaux.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai apporté mon soutien au rapport sur l’établissement d'un programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé. Ce rapport s’inscrit dans le cadre du plan de relance économique et a pour but de permettre la création de systèmes de santé résilients au sein des États membres de l’Union. Après des négociations difficiles, le Parlement européen a obtenu que le programme «UE pour la santé» soit doté d’un budget ambitieux pour la période 2021-2027. Il va ainsi permettre de répondre, au niveau européen, aux menaces sanitaires transfrontalières et constitue ainsi l'une des leçons tirées de la pandémie de COVID-19, qui a révélé de nombreuses lacunes dans nos systèmes de santé. C’est pourquoi ce rapport vise à rendre les médicaments plus accessibles et abordables pour les citoyens européens et à donner les équipements nécessaires aux hôpitaux ainsi que les ressources, humaines comme technologiques, vitales pour assurer la continuité des soins. En ce qui concerne les vaccins, le programme santé appelle à la mise en place de campagnes pour lutter contre la désinformation. Ce programme veut également permettre à l’Union de prendre des mesures coordonnées, rapides et décisives en cas de crise sanitaire et améliorer, sur le long terme, nos politiques sanitaires.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du programme EU4Health, le programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027. Ce programme s'appuiera sur les leçons tirées de la crise de la COVID-19 pour faire progresser trois grandes priorités: le renforcement des systèmes de santé, l’accès assuré à des médicaments abordables et la lutte contre les menaces sanitaires transfrontalières. Par ce vote, je soutiens les grandes transformations du domaine de la santé telles que la numérisation, la relocalisation des médicaments en Europe, la formation du personnel de santé et la réduction des inégalités entre les États membres dans ce domaine. Le rapport comprend également la création d'un groupe de pilotage EU4Health et d'un mécanisme européen de réponse sanitaire. Même si la santé publique relève du domaine de compétence des États membres, la crise actuelle nous prouve qu’un budget et une gouvernance européenne doivent être déployés pour faire face aux conséquences sanitaires et sociales.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car, si son but est que l’Union européenne dispose de tous les outils possibles pour relever les défis sanitaires à l’échelle nationale et européenne et qu’elle soit prête à faire face à toute nouvelle menace sanitaire émergente qui pourrait mettre en danger la population de l’Union, il risque d’être une atteinte à l’une des seules compétences exclusives des États membres, qui sont souvent mieux à même d'y faire face.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu sur ce rapport car, si une coopération intra-européenne en matière de santé publique est tout à fait justifiée dans le cadre d’une pandémie, cette révision d’un règlement acte la perte d’autonomie des États membres, pourtant prévue par l’article 168 du TFUE. Par ailleurs, ce texte est totalement brouillon et redondant, traduisant pleinement la confusion manifeste des technocrates en la matière, et sera accompagné dans des très brefs délais de règlements complémentaires, tous plus contraignants les uns que les autres.
Virginie JORON | Rassemblement national
Même si ce programme est bien meilleur que la position arrêtée par le Parlement en novembre dernier, il comporte malgré ces améliorations, de nombreux points problématiques: le concept de «la santé partout et en tout» est maintenu, ce qui signifie que l'UE pourra, au nom de la santé, s'ingérer dans tous les textes, avec la même systématisation que les références au climat ou aux genres. Je me suis donc abstenue.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Malgré les allègements apportés par l’approche plus sérieuse et plus réaliste du Conseil, ce texte demeure une atteinte au principe de subsidiarité des États en matière de santé, une des rares compétences encore en leur possession. On ne se privera d’ailleurs pas de douter du caractère mélioratif de l’UE dans ce domaine, ni de critiquer la façon qu’elle a de vanter en toutes circonstances son potentiel. J’ai décidé de m’abstenir.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce programme est la réponse de l’Union européenne aux voix qui se sont élevées en faveur d’une Union européenne de la santé, lors de la crise de la COVID-19. À travers ce règlement, l’Union veut donner une plus grande priorité à la santé, disposer de systèmes de santé prêts à fournir des soins de pointe et être prête à faire face aux épidémies et autres menaces sanitaires imprévisibles, conformément au règlement sanitaire international (RSI). L’objectif est de faire en sorte que l’UE reste «la région la plus saine du monde», qu’elle dispose de tous les outils possibles pour relever les défis sanitaires à l’échelle nationale et européenne et qu’elle soit prête à faire face à toute nouvelle menace sanitaire émergente qui pourrait mettre en danger la population de l’Union. S’agissant d’un règlement, il est donc prévu pour être appliqué «en l’état» dans nos États membres. J’ai voté contre ce texte, car la santé est, et doit demeurer, une compétence exclusive des États membres.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce texte est la quatrième mouture d’un règlement élaboré par la CE depuis 1993, initialement prévu comme une simple communication sur des programmes de santé publique dans le cadre d’une coopération entre les États. Mais peu à peu, au fil des versions successives, le texte a évolué point par point, devenant une atteinte à la subsidiarité des États en matière de santé, aussi bien sur leurs programmes de prévention, de distribution de soins, d’évaluation de leurs techniques, que des systèmes de protection sociale. Il est, objectivement, bien meilleur que la position arrêtée par le Parlement en novembre dernier, car le Conseil a obtenu gain de cause sur de nombreux points, retirant de fait les lourdeurs opérationnelles et administratives prévues dans le texte. Mais sous couvert de tournures de soutien, l'UE tente de s'ingérer par tous les moyens dans les questions de santé. Pour l’ensemble de ces raisons, je me suis abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce programme est la réponse de l’Union européenne aux voix qui se sont élevées en faveur d’une Union européenne de la santé, lors de la crise de la COVID-19.À travers ce règlement, l’Union veut donner une plus grande priorité à la santé, disposer de systèmes de santé prêts à fournir des soins de pointe et être prête à faire face aux épidémies et aux autres menaces sanitaires imprévisibles. L’objectif est de faire en sorte que l’Union reste «la région la plus saine du monde». Ce texte est la quatrième mouture d’un règlement élaboré par la Commission depuis 1993. Mais au fil des versions successives, le texte a évolué, devenant une atteinte à la subsidiarité des États en matière de santé. Comme il s’agit d’un règlement, et qu’il est donc prévu pour être appliqué en l’état dans nos pays, nous ne pouvons que nous inquiéter car la Commission européenne pilotera ce qui est encore une compétence exclusive des États. Pour autant, je souligne quelques points positifs dans ce texte, comme des amendements proposant des définitions claires, ou encore la possibilité pour les États de récupérer des fonds de recherche. J’ai donc choisi de m’abstenir sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce programme est la réponse de l’Union européenne aux voix qui se sont élevées en faveur d’une Union européenne de la santé, lors de la crise de la COVID-19.Le budget est grandement allégé (5 milliards au lieu des 10 milliards exigés par le Parlement européen) et les rappels fréquents de la souveraineté et des compétences nationales sont de mise.Malheureusement, malgré ces améliorations, il reste de nombreux points problématiques: le concept de «la santé partout et en tout» est maintenu, ce qui signifie que l’Union européenne pourra, au nom de la santé, s’ingérer dans tous les textes.Ce dossier fait l’unanimité dans le reste du Parlement malgré ces points négatifs. Je me suis donc abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce programme est emblématique de la volonté de la Commission de se mêler de tout, ici en s’attaquant à la santé, l’une des seules compétences exclusives qui restent aux États membres et qui doivent le rester. Il se veut la réponse à ceux qui ont réclamé, sur fond de crise de la COVID-19, une «Union européenne de la santé». L’objectif est de faire en sorte que l’Union dispose de tous les outils nécessaires pour faire face aux défis sanitaires et à toute nouvelle menace à l’échelle nationale et européenne. Or, il est tout de même assez malvenu que l’Union, qui a apporté la démonstration de son incompétence dans sa gestion de la crise sanitaire, veuille maintenant se mêler de notre santé! Cette crise a révélé que des instruments et organes de surveillance existent déjà, quand bien même ils auraient été mal utilisés. C’est pourquoi la Commission devrait s’atteler à une réorientation de ces instruments, au lieu de vouloir créer, à grand renfort de milliards, de nouveaux programmes inopérants. Les quelques (rares) points positifs de ce texte ne suffisent pas à le sauver. J’ai voté résolument contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce texte se veut la réponse de l’Union européenne à ceux qui militent en faveur d’une Union européenne de la santé, lors de la crise de la COVID-19. Il faut le souligner, ce programme est bien meilleur que la position arrêtée par le Parlement en novembre dernier. Le Conseil a en effet obtenu gain de cause sur de nombreux points, retirant de fait les lourdeurs opérationnelles et administratives prévues initialement. Le budget est aussi grandement allégé (5 milliards et quelques au lieu des 10 milliards), et les rappels fréquents de la souveraineté et des compétences nationales sont de mise. Malheureusement, il reste de nombreux points problématiques: le concept de «la santé partout et en tout» est maintenu, ce qui signifie que l’UE pourra, au nom de la santé, s’ingérer dans tous les textes, avec la même systématisation que les références au climat ou aux genres. Il est toujours indiqué que l’UE est une plus-value en matière de santé, ce que nous réfutons, et nous voyons bien qu’elle va tenter de s’ingérer par tous les moyens dans les questions de santé. Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
. – Si ce programme devait, initialement, consister en une simple communication sur des programmes de santé publique dans le cadre d’une coopération entre les États, la version finale de ce texte représente une atteinte à la subsidiarité des États en matière de santé, aussi bien sur leurs programmes de prévention, de distribution de soins et d’évaluation de leurs techniques, que sur leurs systèmes de protection sociale.Je me suis abstenue car, bien que ce texte présente quelques aspects positifs, notamment des amendements rappelant les prérogatives des acteurs, proposant des définitions claires et permettant l’octroi de fonds de recherche, ce règlement s’immisce dans les compétences exclusives de l’État.
Annika BRUNA | Rassemblement national
En matière de coopération européenne sur la santé publique, l’article 168 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, relatif à la protection de la santé humaine, est respectueux du principe de subsidiarité. Contrairement à ce rapport, brouillon et redondant, qui tend à favoriser une perte d’autonomie des États membres, dans le but d’imposer à bref délai des règlementations supplémentaires. Je me suis donc abstenue sur ce rapport.
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Joëlle MÉLIN | Rassemblement national

– Madam President, InvestEU and the EUR 26 billion guarantee for the four crucial objectives is a step in the right direction. We know that it may attract more than EUR 370 billion of investment across the EU.

However, that transition must be just and geographically balanced. From Lisbon through Bełchatów to the towns around the Baltic States. It is their citizens and particularly small enterprises that should have a chance to use InvestEU.

Still, this is not money for nothing. We should avoid financing grand, or should I say grandiose, projects that are not rooted in economic rationality but serve State propaganda.

Also, we have to remember that the transition must be based on the rule of law. Even the best designed house can’t survive without strong foundations, and for us, they are made of the values we share.

Michèle RIVASI | Les Écologistes

Vous avez notamment abordé le problème des stress tests, or vous savez que cela avait été une demande des Verts et je vous avais beaucoup interpellée sur ce sujet pour que nous fassions un état des lieux et que nous regardions, en cas de crise sanitaire, quel est l’état des systèmes de santé dans les différents pays, comment nous pouvons mieux harmoniser, comment nous pouvons comparer différentes stratégies, c’est très important pour avoir ensuite des réponses adaptées. En même temps, normalement, ce EU4Health doit améliorer la gestion des crises sanitaires, rendre les médicaments ainsi que des produits de santé plus accessibles et améliorer l’accès aux soins.

Nous avons appris que le budget a été voté à la commission budget, je l’en remercie. Nous, les eurodéputés, nous avons veillé à imposer certaines priorités à ce programme—cadre, en particulier à travers le soutien et la mise en place d’établissements public—privé pharmaceutiques sans but lucratif, pour produire des médicaments essentiels qui pouvaient manquer au niveau de l’Europe. Il s’agit de retrouver la souveraineté sanitaire. Et même à l’heure actuelle, au niveau de la crise, dans certains pays, il y a pénurie. Il est donc très important de le faire.

On parle beaucoup aussi d’épidémie de cancers, ces maladies chroniques, et là, nous sommes pour la création d’un institut européen du cancer, qui aura notamment pour mission de faire la synthèse des registres nationaux, existants et à venir, et qui permettra de connaître précisément le nombre de cancers par pays, de quel type de cancer il s’agit, selon quelle classe d’âge ou quel sexe. L’axe de la prévention est donc essentiel.

Mais la meilleure thérapie contre le cancer, rappelons-le, est d’abord de ne pas en développer. Et l’Europe a une responsabilité sur les pollutions chimiques, sur les perturbateurs endocriniens, voire aussi sur les ondes électromagnétiques. Alors je me réjouis de la complémentarité entre la stratégie de la Commission et ce rapport qui va définir le programme-cadre.

Michèle RIVASI | Les Écologistes

– Madam President, firstly, I welcome the InvestEU programme. I think it’s significant and it’s very important, Commissioner. There’s no doubt that, since the financial crisis, Europe has been struggling. For years, we have been waiting for the public sector to do the heavy lifting in terms of stimulating growth in the European Union. Now, facing the corona pandemic, we do need a stimulus package and I very much welcome this particular issue in trying to ensure that we can untap the private markets to invest in the European Union.

I welcome the sustainable investment window and the research and innovation digitisation window in particular. They are key areas in trying to develop a modern economy in the global context. So, for all those reasons, it is critically important. Of course, the small and medium—sized sector is the area that we very often forget when we are making policy and deciding on where money goes and where investment goes. So I also believe that we have to significantly encourage the markets to invest in the small and medium—sized sector, and of course that will require movement in the capital markets union and many other areas.

This particular InvestEU programme is designed to ensure that we don’t have a credit crunch. One of the biggest threats to a credit crunch in the years ahead is the review of the Stability and Growth Pact and the unwinding of the emergency clause, and that is certainly an area where I believe we have to get it right. The Council will have to play a key role in ensuring that we have a planned route from the general escape clause and the review of the Growth and Stability Pact. Otherwise, we will have credit crunches in countries with large public debt. But I do welcome this InvestEU programme.

Chrysoula ZACHAROPOULOU | Renaissance

Alors que nous faisons face à une pandémie d’une ampleur inédite, les femmes soignantes sont en première ligne dans tous les pays européens. Nous leur devons notre salut. Mais leur engagement rend encore plus insupportable une autre réalité: les inégalités et les disparités dans l’accès aux soins entre les femmes et les hommes. Il est donc urgent d’agir.

Nous devons faire progresser la connaissance des questions de genre et de sexe et les intégrer dans le programme EU4Health, dans les domaines de la prévention, des diagnostics, des traitements et de la recherche. Il faut aussi tenir compte des spécificités de chaque sexe pour pouvoir contribuer à l’information et à l’éducation de la population et des soignants.

Madame la Commissaire, chère Stella, parler de la santé des femmes n’est pas possible sans intégrer les questions de santé sexuelle et reproductive et l’éducation à la sexualité. Ces droits sont la condition première de l’émancipation des femmes. C’est un enjeu de santé publique, mais aussi une question de dignité. Pourtant, en Europe et dans le monde, les conservatismes s’attaquent encore et toujours au corps des femmes – dernier exemple en Pologne.

En Europe, pouvons-nous accepter le tourisme de l’IVG? Pouvons-nous accepter que des femmes européennes mettent leur vie en péril en ayant recours à des avortements clandestins?

Chers collègues, nous devons soutenir les amendements sur la santé sexuelle et reproductive. Madame la Commissaire, dans cette Europe des valeurs et cette Europe de la santé que nous voulons, la santé et les droits sont indissociables pour tous.

Jordan BARDELLA | Rassemblement national

– Madame la Présidente, avoir su «trop tard», avoir compris «trop tard»,, avoir agi «trop tard», c’est probablement, pour reprendre l’expression de MacArthur, les deux mots qui résument au mieux l’attitude de l’Union européenne sur la crise sanitaire.

Alors que le tsunami arrivait, que des mesures de confinement drastiques étaient décrétées, en Chine notamment, l’Union européenne s’est contentée, dans un premier temps, de rappeler à l’ordre tous les États qui ont eu le bon sens de rétablir des contrôles aux frontières nationales pour se prémunir et ralentir la progression du virus, et de faire des tutos pour se laver les mains. Mais rien sur les masques, rien sur les productions de tests, rien sur la relocalisation de nos filières de médicaments, à tel point que cette inertie a jeté de nombreux pays, comme l’Italie, dans les bras de la Chine.

Le texte qui nous est présenté aujourd’hui est censé marquer l’acte de naissance de l’Europe de la santé. Mais cette Europe de la santé existe déjà depuis des années, lorsqu’il s’est agi de taper des États au portefeuille en leur imposant des cures d’austérité drastiques, notamment dans les services publics. À 63 reprises entre 2011 et 2018, la Commission européenne a recommandé aux États membres de réduire leurs dépenses publiques en matière de santé.

Poussée par l’Union européenne, l’Espagne a elle-même réduit ses dépenses de santé de 11 % sur la dernière décennie. Et aujourd’hui, ce n’est pas sans un certain cynisme que la Commission demande à l’Espagne d’investir dans la santé, précisément pour réparer des problèmes structurels révélés par l’épidémie. L’Union européenne se mord la queue en dénonçant les maux qu’elle a elle-même causés.

En Italie, ce sont quelque 37 milliards d’euros de ressources destinées à la santé qui ont été supprimées ces dernières décennies. Ces coupes se sont traduites par une diminution de 50 % du nombre de lits dans le secteur hospitalier et par la perte de 70 000 unités en soins intensifs.

Si la santé publique en tant que telle doit rester de la compétence exclusive des États, nous sommes évidemment favorables à une coopération entre nations souveraines face à la pandémie, notamment pour le financement de projets de recherche, les sommes à débloquer étant évidemment considérables. Mais pour que cette coopération soit efficace, elle doit s’organiser de la façon la plus souple possible, entre États, plutôt que d’être placée sous l’égide d’un organe centralisé et bureaucratique. Voilà tout le sens d’une Europe à la carte et des projets que nous défendons.

Véronique TRILLET-LENOIR | Renaissance

Merci, Madame la Commissaire, chère Stella, chère partenaire, comme vous dites, de nous avoir écoutés, ici, dans cet hémicycle, en avril, en juillet et en septembre. Merci d’avoir entendu nos appels pour une Europe de la santé renforcée, plus réactive et mieux coordonnée.

La première étape est franchie. Vous y avez perdu votre voix hier, en présentant le programme pour le renforcement de l’Union européenne dans la préparation aux crises sanitaires.

Les chefs de gouvernement doivent maintenant entendre l’appel des citoyens à une véritable Europe de la santé et valider le triplement du budget santé – merci à Nicolae Ştefănuță et à la commission des budgets de l’avoir porté.

Nous devons promouvoir la santé globale, veiller à la prise en compte de l’impact sanitaire de toutes les politiques européennes – emploi, agriculture, transports, éducation, développement. Cette vision holistique nous permettra d’accomplir notre objectif prioritaire: la réduction des inégalités de santé. Dans les négociations avec le Conseil, nous défendrons nos grandes priorités thématiques: un plan ambitieux contre le cancer, la prévention des maladies chroniques, la meilleure prise en compte des maladies rares, le renforcement de l’Europe du médicament, mais aussi la santé environnementale, la santé au travail et la santé sexuelle et reproductive. Nous plaiderons également pour une plus grande implication de la société civile et des associations de patients.

Nous espérons tous un mandat fort au vote demain, pour préfigurer cette Europe de la santé que nous souhaitons voir se développer dans le cadre de la conférence pour l’avenir de l’Europe.

Véronique TRILLET-LENOIR | Renaissance

L’Europe de la santé devra d’abord être celle de l’anticipation, qui nous a tellement fait défaut. Le programme privilégiera la formation et l’éducation à la prévention dans tous les domaines, en particulier celui des maladies chroniques.

L’Europe de la santé devra aussi reposer sur le partage d’informations, renforcement des réseaux d’excellence, coordination des organisations de lutte contre le cancer, analyses par compilation de données massives, coopération sur les essais cliniques. Nous aurons besoin pour cela de renforcer les missions et les moyens des principales agences sanitaires. Nous aurons surtout besoin de convaincre les États membres de renoncer à toute forme de nationalisme sanitaire.

Pour notre groupe Renew à vos côtés, chère Stella, et aux côtés du commissaire Breton, l’Europe de la santé devra plus vite et mieux accompagner la recherche et l’innovation, accélérer les achats groupés de médicaments, les partenariats public-privé selon la dynamique déjà engagée pour les vaccins et préparer ainsi la future autorité de réponse aux crises sanitaires.

Notre groupe a également plaidé pour défendre sa vision d’une santé globale au sein d’un écosystème de protection de l’environnement et du bien-être dans toutes les politiques européennes: travail, agriculture, transports.

L’Europe de la santé devra enfin être surtout celle de la santé solidaire, de la lutte contre les inégalités de santé d’un pays à l’autre, elle devra prendre la dimension mondiale de sa responsabilité et poursuivre, grâce aux financements que ce programme prévoit pour l’OMS, les dispositifs d’aide aux pays tiers, en particulier à l’Afrique, en particulier pour la prévention et le dépistage des cancers féminins, comme discuté avec la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres.

Pour tout cela, merci, cher Nico, pour ton combat: l’Europe de la santé doit disposer d’un budget et c’est bien celui que nous avons finalement obtenu dans nos négociations avec le Conseil, plus de cinq milliards d’euros pour protéger le bien le plus précieux des Européens et de leurs alliés: la santé.

Maxette PIRBAKAS | Rassemblement national

– Monsieur le Président, mes chers collègues, je tenais aujourd’hui à vous alerter et à vous sensibiliser sur un problème vital et sanitaire que nous vivons dans deux départements français, qui sont la Guadeloupe et la Martinique.

Est-ce que vous vous rendez compte qu’aujourd’hui, en 2021, des compatriotes guadeloupéens et martiniquais n’ont pas accès à l’eau à leurs robinets? Cela se passe dans des régions ultrapériphériques européennes, cela est inadmissible pour moi en tant qu’Antillaise.

Je souhaiterais que les institutions européennes s’occupent prioritairement et particulièrement de ce problème de santé grave en donnant des financements et des moyens d’accessibilité à l’eau pour l’ensemble de ces départements français. Les régions ultrapériphériques, notamment françaises, doivent bénéficier d’un grand plan de santé pour la période 2021-2027 sur la base de l’article 168 du traité de fonctionnement de l’Union européenne.

Sans oublier aujourd’hui un second problème très grave qui n’a jamais été résolu: le scandale du chlordécone. Alors, je pense qu’il est temps de dépasser la question de la reconnaissance de la responsabilité, maintenant, il est temps d’indemniser et d’aider l’ensemble de mes compatriotes guadeloupéens et martiniquais qui ont subi des dégâts corporels et de graves problèmes de santé comme des cancers depuis des dizaines d’années.

Chers collègues, la santé humaine de nos compatriotes ultramarins est en danger. Il ne faudra pas, dans ce plan de santé, oublier les départements d’outre-mer, il est temps d’agir pour donner une équité dans le domaine de la santé à tous ces territoires lointains qui sont souvent oubliés.

Jean-Lin LACAPELLE | Rassemblement national

– Monsieur le Président, l’Europe de la santé est un mirage et l’Union européenne n’a ni la compétence ni les compétences pour défendre les Européens dans une crise sanitaire comme celle que nous traversons depuis plus d’un an.

La négociation des vaccins a été un fiasco. Pas de négociateurs professionnels, juste des technocrates qui n’ont jamais connu l’entreprise et qui auraient été virés sur-le-champ, s’ils avaient été dans le secteur privé. Aucune transparence dans les contrats d’amateurs qui ne précisaient aucune condition de livraison, aucune implication des nations européennes et interdiction formelle pour elles de commander par leurs propres moyens. Quel piège!

Enfin, vous avez privilégié le prix comme clé d’entrée de la négociation. Mais quand on est en guerre, peu importe le prix quand il s’agit de protéger ses peuples. L’objectif, c’est d’être le plus fort, le plus efficace et le plus rapide. Tout le contraire, puisque nous sommes parmi les derniers en ayant vacciné seulement 6,2 % de la population européenne, quand les Britanniques, qui doivent bien sourire, ont déjà injecté une dose à plus de 32 % de leur population.

Alors, permettez-moi ces quelques questions: que fait la Commission pour tenter de corriger ses défaillances et où en est-elle dans l’homologation du vaccin russe? Quant à l’avenir, la Commission anticipe-t-elle les approvisionnements pour 2022 afin que le fiasco 1 ne se transforme pas en fiasco 2, si la pandémie ne disparaît pas? Enfin, quelles leçons retenez-vous de ces échecs industriels successifs et quelles décisions sont prises afin que l’Europe assure une souveraineté dans le domaine stratégique et notamment le médical? L’Union européenne est devenue la désunion européenne, il est temps de laisser aux nations la liberté de se protéger elles-mêmes. La protection de nos peuples ne se délègue pas.

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