Résolution sur les droits de l’enfant, à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
❌️ Rejeté

🇪🇺 Députés européens

128
497
40

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

20
43
Parmi 79 députés, 63 ont votés.
26 novembre 2019
👍 Proposition de résolution
❌️ Rejeté

🇪🇺 Députés européens

128
523
20

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

20
44
Parmi 79 députés, 64 ont votés.
26 novembre 2019
👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

495
58
87

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

39
17
4
Parmi 79 députés, 60 ont votés.
26 novembre 2019

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

– vu la directive 2002/90/CE du Conseil du 28 novembre 2002 définissant l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irréguliers3 et la décision-cadre 2002/946/JAI du Conseil du 28 novembre 2002 visant à renforcer le cadre pénal pour la répression de l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irréguliers4, _________________________________

Déposé par ECR

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155
505
21
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

– vu sa résolution du 4 octobre 2017 sur la nécessité de mettre fin aux mariages d’enfants6, sa résolution du 4 juillet 2018 intitulée «Vers une stratégie extérieure de l’Union de lutte contre les mariages précoces et forcés – prochaines étapes7», et sa résolution du 7 février 2018 sur la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines8, ___________________________ 7 Textes adoptés de cette date, P8_TA(2018)0292.

Déposé par ECR

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178
476
24
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

– vu la déclaration conjointe de 1997 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) contre les mutilations génitales féminines, la déclaration de 2008 de l’OMS sur l’élimination des mutilations génitales féminines, qui préconisait d’intensifier les actions de sensibilisation afin d’éradiquer cette pratique, et le rapport publié en 2010 par l’OMS et intitulé «Stratégie mondiale visant à empêcher le personnel de santé de pratiquer des mutilations sexuelles féminines»,

Déposé par ECR

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196
468
14
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

– vu l’article 165 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (traité FUE),

Déposé par ECR

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164
509
7
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

– vu sa résolution du 29 novembre 2018 sur le rôle des services allemands de l’aide sociale à l’enfance (Jugendamt) dans les litiges familiaux transnationaux5, ____________________________ 5 Textes adoptés de cette date, P8_TA(2018)0476.

Déposé par ECR

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

A bis. considérant que l’article 6 de la CNUDE dispose que «les États parties reconnaissent que tout enfant a un droit inhérent à la vie»; que des pratiques telles que la gestation pour autrui vont à l’encontre de la véritable interprétation du principe de «droit à la vie»;

Déposé par ECR

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133
464
74
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

C. considérant que la promotion protection des droits de l’enfant , avant et après leur naissance, est un objectif explicite dans les politiques de l’Union et est consacrée dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne , qui exige que l’intérêt supérieur de l’enfant soit une considération primordiale dans chaque action de l’Union;

Déposé par ECR

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199
418
54
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

P bis. considérant que la famille, en tant qu’unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l’assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté; considérant que l’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension;

Déposé par ECR

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199
471
10
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°9 ❌️ Rejeté

N. considérant que près d’un quart des victimes de la traite des êtres humains détectées dans l’Union sont des enfants et que ceux-ci y sont même parfois exposés au sein de leur État membre; que les filles sont principalement visées et constituent une cible privilégiée du trafic à des fins d’exploitation sexuelle7; considérant que l’article 79 du traité FUE dispose que l’Union développe une politique commune de l’immigration visant à lutter contre la

Déposé par ECR

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146
508
23
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°10 ❌️ Rejeté

N bis. considérant que le trafic d’enfants migrants peut déboucher sur la traite d’êtres humains, car l’exploitation et les maltraitances sont susceptibles de débuter en cours de route ou à destination, même s’il y avait consentement au départ; considérant que les filles en sont de loin les premières cibles et qu’elles font l’objet d’un trafic à des fins d’exploitation sexuelle; considérant que le train de mesures relatives aux passeurs (directive 2002/90/CE du Conseil et décision-cadre 2002/946/JAI du Conseil) constitue un instrument important pour lutter contre la traite d’êtres humains et l’exploitation sexuelle des enfants;

Déposé par ECR

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312
357
9
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°11 ❌️ Rejeté

N ter. considérant qu’il est indispensable d’obtenir les données biométriques et de procéder dans les meilleurs délais à l’identification et à l’enregistrement des enfants migrants, en particulier des mineurs non accompagnés, pour garantir leur protection et éviter leur disparition ou leur exploitation;

Déposé par ECR

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292
344
41
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

P bis. considérant que les mutilations génitales féminines recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales; qu’elles sont reconnues au niveau international comme une violation des droits fondamentaux des filles et des femmes et qu’elles sont principalement pratiquées sur des jeunes filles, entre la petite enfance et l’âge de 15 ans;

Déposé par ECR

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218
443
15
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°13 ❌️ Rejeté

P ter. considérant qu’il convient de lutter contre la promotion d’initiatives visant à diffuser l’enseignement de la «théorie du genre» dans les écoles;

Déposé par ECR

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133
506
36
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°14 ❌️ Rejeté

P quater. considérant que l'article 165 du traité FUE dispose que: «L’Union contribue au développement d’une éducation de qualité en encourageant la coopération entre États membres et, si nécessaire, en appuyant et en complétant leur action tout en respectant pleinement la responsabilité des États membres pour le contenu de l’enseignement et l’organisation du système éducatif ainsi que leur diversité culturelle et linguistique»;

Déposé par ECR

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168
492
15
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°15 ❌️ Rejeté

1. estime que les droits de l’enfant doivent figurer au cœur des politiques de l’Union européenne et que le 30e anniversaire de la CNUDE offre une occasion unique d’assurer sa pleine mise en œuvre, tant au niveau politique que pratique, et de prendre des mesures supplémentaires pour garantir le respect des droits de chaque enfant , nés ou à naître, partout dans le monde, en particulier des plus vulnérables, en n’en laissant aucun de côté;

Déposé par ECR

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210
417
42
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°16 ❌️ Rejeté

1 bis. rappelle que le droit à la vie est inhérent à la personne humaine et que la vie humaine doit toujours être protégée, dès le moment de la conception; souligne qu’il est essentiel d’offrir aux femmes tout le soutien nécessaire afin d’éviter qu’elles envisagent la possibilité d’avoir recours à l’avortement;

Déposé par ECR

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168
428
72
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°17 ❌️ Rejeté

10 bis. constate avec une vive inquiétude que les problèmes signalés par des pétitions de parents non allemands concernant le système allemand du droit de la famille, dont le rôle controversé des services allemands de l’aide sociale à l’enfance (Jugendamt), ne sont toujours pas résolus; souligne que la commission des pétitions du Parlement reçoit constamment des pétitions de parents non allemands rapportant de graves discriminations dues aux procédures et aux pratiques adoptées concrètement par les autorités allemandes dans les litiges familiaux transnationaux impliquant des enfants;

Déposé par ECR

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°18 ❌️ Rejeté

27. invite les États membres à garantir le droit de tout enfant à l’éducation; rappelle que les États membres sont pleinement responsables de l’organisation de leurs systèmes éducatifs, du contenu de leur enseignement ainsi que de leur diversité culturelle et linguistique;

Déposé par ECR

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301
351
16
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°20 ❌️ Rejeté

34 bis. rappelle qu’en vertu de l’article 37 de la CNUDE, l’arrestation, la détention ou l’emprisonnement d’un enfant doit être en conformité avec la loi, n’être qu’une mesure de dernier ressort, et être d’une durée aussi brève que possible;

Déposé par ECR

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311
349
15
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°21 ❌️ Rejeté

35 bis. souligne l’importance de l’enregistrement des données biométriques des enfants réfugiés; se félicite de la proposition de la Commission de 2016 en vue d’une refonte du règlement Eurodac11; souligne l’importance de l’enregistrement des enfants réfugiés dès l’âge de six ans pour aider à identifier et à suivre les enfants disparus, tout en les empêchant de se retrouver à la merci des réseaux de traite des êtres humains; ______________

Déposé par ECR

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310
328
40
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°22 ❌️ Rejeté

38 bis. invite l’Union et les États membres à intensifier leurs efforts de lutte contre la traite des êtres humains et le trafic d’enfants migrants, en particulier de mineurs non accompagnés, puisqu’ils sont davantage exposés aux risques d’exploitation et de traite des enfants; invite les États membres à mettre en œuvre efficacement le train de mesures relatives aux passeurs afin de lutter contre le modèle économique des passeurs et ainsi de protéger les enfants migrants contre l’exploitation et les abus;

Déposé par ECR

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308
336
34
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°23 ❌️ Rejeté

41. déplore toutes les formes de violence fondée sur le genre à l’encontre des filles et demande instamment aux États membres de prendre d'appliquer des mesures concrètes pour mettre un terme fin aux mariages d’enfants, aux mutilations génitales féminines et aux autres pratiques délétères qui constituent des violations graves des droits fondamentaux de l’enfant; invite les États membres, par conséquent, à ratifier la convention d’Istanbul et à donner effet à ses résolutions du 4 octobre 2017 sur la nécessité de mettre fin aux mariages d’enfants, du 4 juillet 2018 intitulée «Vers une stratégie extérieure de l’Union de lutte contre les mariages précoces et forcés – prochaines étapes» et du 7 février 2018 sur la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines16; ____________ ; invite l’Union et les États membres à davantage sensibiliser et former les professionnels médicaux et de la santé vis-à-vis des pratiques de mutilation génitale féminine, ainsi qu’à promouvoir des campagnes de sensibilisation au sein des différentes communautés;

Déposé par ECR

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152
504
26
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°24 ❌️ Rejeté

A bis. considérant que le préambule de la CNUDE affirme que les enfants ont besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, «notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance»;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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137
508
30
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°25 ❌️ Rejeté

A ter. considérant que l’éducation est l’un des meilleurs moyens d’inculquer des valeurs telles que la paix, le concept de dignité humaine et la justice, qu’il s’agisse de méthodes d’éducation formelles, non formelles ou informelles utilisées au sein des familles ou des écoles, et considérant que la responsabilité d’éduquer un enfant incombe toujours principalement aux parents;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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133
481
53
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°26 ❌️ Rejeté

27 bis. considère que le droit primordial des parents à éduquer leurs enfants doit être respecté dans toutes les formes de collaboration entre parents, enseignants et autorités scolaires, et notamment dans les formes de participation visant à permettre aux parents de s’exprimer au sujet de la gestion des écoles;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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129
497
53
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°27 ❌️ Rejeté

27 ter. souligne que les enfants élevés au sein d’un foyer stable par une mère et un père ont bien plus de chances de réussir à l’école, sont plus heureux, en meilleure santé mentale et physique globalement, et moins susceptibles d’adopter des comportements impulsifs, de devoir consulter des psychologues ou des psychiatres pour des problèmes de santé mentale, ou de souffrir de dépression et d’avoir des pensées suicidaires;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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94
527
60
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°28 ❌️ Rejeté

33 bis. incite les États membres à enquêter sur les conséquences néfastes de l’avortement sur les familles (syndrome du survivant à la suite d’un avortement) et à adopter des mesures à cet égard, des études ayant démontré qu’il s’agit de l’une des principales causes de dépression chez les adultes et les enfants dans le monde entier;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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118
518
42
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°29 ❌️ Rejeté

33 ter. encourage les États membres à mettre en place une politique selon laquelle la garde partagée paritaire des enfants est la solution par défaut au cas où une famille doive affronter le traumatisme d’une séparation, et qui punit la discrimination à l’encontre des pères, qui laisse de fait des millions d’enfants sans père, et les pères déprimés et suicidaires;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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136
502
41
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°30 ❌️ Rejeté

33 quater. relève que l’Académie nationale de médecine française a publié une déclaration le 21 septembre 2019 dans laquelle elle affirme que tout enfant a le droit d’avoir un père et une mère, et que la présence d’une figure paternelle est «fondatrice pour la personnalité de l’enfant»; apporte par conséquent son soutien aux politiques visant à promouvoir des noyaux familiaux stables dans l’intérêt supérieur de l’enfant;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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102
523
56
🤖 Vote électronique
🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
Cette résolution s’abrite derrière une cause inattaquable, celle des enfants, pour pousser des politiques nettement plus douteuses: soutien aux migrants, idéologie du genre, immixtion des États et de Bruxelles dans l’éducation des enfants, notamment en matière sexuelle...Le groupe ID a déposé une résolution alternative beaucoup plus mesurée qui se concentre exclusivement sur la protection et le bien-être des enfants ainsi que sur le respect de la subsidiarité des responsabilités, sans faire d’idéologie ni traiter de cas particuliers.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte.La résolution, bien qu’elle porte sur un sujet très louable, plaide pour des politiques contestables: soutien aux migrants, idéologie du genre, immixtion dans l’éducation des enfants, notamment en matière sexuelle...
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai décidé de m’abstenir sur la résolution concernant les droits de l’enfant à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. Il va de soi que je soutiens les droits de l’enfant et que nous ne devrions jamais remettre en cause les droits acquis, qui ne sont pas toujours une évidence dans certaines cultures, coutumes et familles.Néanmoins, la résolution ne se contente pas de rendre hommage à la convention des Nations unies. Elle émet également des propositions dans le domaine de la politique migratoire (interdiction de la biométrie, interdiction de la rétention dans certaines circonstances) qui sont justement exploitées par les migrants qui se font passer pour des mineurs pour augmenter leurs chances de se maintenir sur le territoire et éviter certains contrôles. La protection des mineurs est une priorité, mais nous ne devons pas renoncer à poursuivre les fraudeurs au nom des principes humanistes.Le devoir d’humanité n’est pas synonyme de naïveté. C’est pourquoi j’ai refusé de soutenir une telle résolution.
France JAMET | Rassemblement national
Derrière une cause inattaquable, cette résolution promeut une idéologie douteuse: soutien aux «migrants», idéologie du genre, immixtion des États et de Bruxelles dans l’éducation des enfants notamment en matière sexuelle... J’ai voté contre, mais j’ai soutenu la résolution alternative déposée par le groupe ID, qui se concentrait exclusivement sur la protection et le bien-être des enfants de même que sur la subsidiarité des responsabilités, sans faire d’idéologie ni traiter de cas particuliers.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution, car elle s’abrite derrière une cause inattaquable, celle des enfants, pour appuyer des politiques nettement plus douteuses: soutien aux migrants, idéologie du genre, immixtion de l’Union dans l’éducation des enfants notamment en matière sexuelle.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur cette résolution relative aux droits de l’enfant à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. Si ce texte contenait des dispositions que je soutiens pour mieux lutter contre la maltraitance et les violences sexuelles, il contenait aussi des paragraphes inacceptables en matière migratoire, proposant notamment de ne pas tenir compte du statut migratoire (clandestin ou régulier) des mineurs, de rendre impossible leur placement en Centre de Rétention Administratif, pourtant nécessaire afin de procéder à leur reconduite. Je refuse de cautionner un texte qui contient des mesures contraires à l’intérêt réel des mineurs et qui, par son laxisme, encourage de fait les filières de passeurs. Je n’accepte pas le dévoiement de la filière de l’asile et les arrivées massives de mineurs non accompagnés (MNA), en grande majorité des jeunes hommes, sur le territoire de l’Union. En France, nos départements doivent supporter la prise en charge de près de 40 000 MNA, dont certains sont de faux mineurs, pour un coût annuel de plus de 2 milliards d’euros financés par les contribuables. Les États d’origine, essentiellement africains et pour certains considérés comme pays sûrs, doivent assumer leur responsabilité vis-à-vis de leur jeunesse.
Anne SANDER | Les Républicains
Le Parlement européen s’est prononcé sur une résolution soulignant les principes fondamentaux liés à la protection des enfants, à l’occasion du 30e anniversaire de la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant. La protection des droits des enfants est essentielle, c’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution qui rappelle les différentes formes de violence subies par les enfants, notamment les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, le trafic et la violence psychologique. Je partage pleinement l’appel du Parlement à prendre des mesures concrètes pour éradiquer ces violences. Toutefois, j’ai voté contre deux points de la résolution traitant de la problématique de l’accompagnement des mineurs non accompagnés. Je considère en effet qu’il faut laisser aux autorités nationales la marge de manœuvre nécessaire pour gérer le nombre, croissant, de mineurs non accompagnés et également de faux mineurs.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution, rédigée à l’occasion du 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, intègre des éléments sur la lutte contre la pauvreté des enfants, la tolérance zéro en matière de travail des enfants, l’accès à l’éducation et la formation des enfants handicapés, les conditions de détention des enfants emprisonnés et le rapatriement des enfants des combattants étrangers. J’ai donc voté pour ce texte demandant le respect des droits des enfants, trop souvent bafoués, y compris au sein de l’Union.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
A l’occasion du 30e anniversaire de la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant, les groupes du PPE, du S&D, de Renew, des Verts/ALE et de la GUE/NGL (le groupe de la France insoumise au Parlement européen) ont décidé d’adopter une résolution commune.Ce texte commun a intégré de nombreux éléments très positifs: un objectif de lutte contre la pauvreté des enfants; une application de la tolérance zéro en matière de travail des enfants; le droit à une éducation inclusive et à garantir l’accès à une information complète, et adaptée à leur âge, sur le sexe et la sexualité, ainsi qu’un accès aux soins de santé en matière de sexualité et de procréation; le droit pour les enfants en situation de handicap à une éducation et à une formation de qualité, etc.Je regrette profondément que ce texte oublie les enfants intersexes: les mutilations génitales qu’ils, elles, iels subissent à la naissance doivent cesser partout en Europe! C’est aux enfants intersexes de choisir si, quand, et comment leur corps sera modifié.C’est donc attristé par cette omission que je vote pour ce texte, pour les avancées qu’il consacre pour les autres enfants.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur de cette résolution du Parlement européen sur les Droits de l’Enfant. À l’occasion des 30 ans de la Convention internationale des Droits de l’Enfant, initiée par les Nations unies en 1989, nous rappelons dans ce texte les défis qui subsistent pour protéger les enfants, en Europe et dans le monde. Éducation, justice, migration, égalité des genres, droits sexuels, enfants vulnérables, consommation, participation politique: cette résolution appelle à faire primer l’intérêt supérieur de l’enfant dans un grand nombre de domaines, où il demeure nécessaire de montrer que les enfants ont des droits pleins et entiers.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
J’ai voté pour cette résolution qui rappelle l’importance des droits de l’enfant, à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. De nombreux aspects relatifs aux droits de l’Enfant sont rappelés dans cette résolution, des droits sexuels, à la notion d’intérêt supérieur de l’Enfant. Ce concept, au cœur de la Convention de 1989 que l’on commémore, est régulièrement mis à mal. Il est donc urgent de souligner de nouveau son importance.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J’ai voté contre résolution commune des groupes PPE, S&D, Renew, Verts/ALE et GUE/NGL, qui s’abrite derrière une cause inattaquable, celle des enfants, pour pousser des politiques nettement plus douteuses: soutien aux migrants, idéologie du genre, immixtion des États et de Bruxelles dans l’éducation des enfants notamment en matière sexuelle...
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Avec une large majorité de mes collègues, j’ai soutenu la résolution du Parlement européen sur les droits de l’enfant.Cette résolution a été débattue à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. Le principe introduit par cette convention est celui de l’intérêt supérieur de l’enfant. Nous souhaitons que ce principe directeur soit pleinement respecté dans toutes les législations de l’Union européenne, et par tous les États membres.Ainsi, la résolution revient notamment sur l’investissement dans la jeunesse et l’éducation. Nous y soulignons que la garantie pour l’enfance, par exemple, permettrait d’éviter que des enfants ne se retrouvent dans une situation de pauvreté ou d’exclusion sociale. De plus, nous réaffirmons le droit de chaque enfant à une éducation. Nous demandons aux États Membres de s’assurer que la connaissance et les compétences acquises durant cette éducation permettent un accès serein au marché du travail.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
À l’occasion des 30 ans de la convention internationale des droits de l’enfant, le Parlement européen s’est prononcé sur une résolution rappelant les fondamentaux liés à la protection des enfants.Éducation, environnement sain, accès aux soins et à la culture sont autant de principes fondamentaux garantis par la convention internationale des droits de l’enfant qu’il convient d’encourager et que la résolution a rappelés. J’ai voté pour cette résolution commune soutenue par le PPE auquel j’appartiens. Toutefois, je me suis abstenue sur deux points de la résolution traitant de la problématique de l’accompagnement des mineurs non accompagnés. Leur nombre n’a cessé d’augmenter en France (17 000 ces deux dernières années). La gestion de ces mineurs constitue une charge budgétaire que les départements français ne parviennent plus à assumer sans une aide supplémentaire de L’État. Il n’est donc pas responsable d’intensifier la prise en charge des mineurs non accompagnés.
Agnès EVREN | Les Républicains
À l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, j’ai voté en faveur de la résolution sur les droits de l’enfant, qui a pour objectif d’intensifier les efforts de la communauté internationale et de renouveler ses engagements pour protéger et promouvoir les droits fondamentaux des enfants. Si des progrès notables ont été accomplis au cours des trois dernières décennies, des défis importants restent à relever. Il est nécessaire que l’Union européenne agisse pour mettre fin à toutes les formes de violence à l’encontre des enfants et que soient développés les services publics destinés à l’enfance et à l’éducation, notamment pour les enfants les plus vulnérables. J’invite notamment la Commission européenne à agir dans ce sens et à prendre des mesures concrètes pour donner une plus grande visibilité aux actions de l’Union en matière de droits de l’enfant. Je regrette toutefois que certains amendements, qui dépassent le cadre de la convention des Nations unies et demandent des discussions spécifiques au niveau européen, aient été inclus dans la résolution.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution, car elle s’abrite derrière une cause inattaquable, celle des enfants, pour pousser des politiques nettement plus douteuses: soutien aux migrants, idéologie du genre, immixtion des États et de Bruxelles dans l’éducation des enfants notamment en matière sexuelle...
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte. Le texte de la résolution exploite la question des droits des enfants pour réclamer l’intervention de la Commission de Bruxelles dans l’enseignement et l’éducation des enfants. Pourtant, d’après les traités européens, le contenu de l’enseignement et l’organisation du système éducatif ainsi que les questions linguistiques sont une prérogative nationale. Le texte réclame ainsi une éducation sexuelle à l’école, basée sur l’idéologie du genre. Il appelle les États membres à consacrer au moins 0,7 % de leur PIB à l’aide au développement des pays hors d’Europe et fait la promotion de l’immigration. Nous n’acceptons pas une telle interférence.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
La protection des enfants permet aux défenseurs de cette résolution de se cacher derrière une cause inattaquable. Mais en réalité, les enfants sont ici pris comme prétexte pour faire passer le soutien aux migrants, l’idéologie du genre, l’immixtion de Bruxelles dans l’éducation des enfants ainsi que des mesures allant à l’encontre du principe de subsidiarité de l’Union. Pour ces raisons, j’ai voté contre ce texte, tout en soutenant la résolution alternative proposée par le groupe ID, qui est exempte de toute idéologie du même ordre.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le texte de la résolution commune instrumentalise la question des droits de l’enfant. En effet, il est notamment prévu la mise en place d’un représentant de l’Union pour les droits de l’enfant, qui aura pour rôle de garantir une approche cohérente et coordonnée dans toutes les politiques et actions intérieures et extérieures de l’Union. Une telle fonction aurait pour but l’harmonisation des États membres dans tout ce qui a trait aux droits de l’enfant, harmonisation qui menace le principe de subsidiarité. Ce texte invite également les États membres à légiférer pour interdire et punir les châtiments corporels à l’encontre des enfants, reprenant l’esprit de la loi du gouvernement Macron. Par ailleurs, ce texte prévoit pêle-mêle la promotion de l’immigration et l’inclusion des migrants, la mise en œuvre intégrale du régime d’asile européen et la mise en place dans tous les États membres d’une éducation sexuelle à l’école. Le texte demande en outre aux États membres de veiller à consacrer 0,7 % de leur PIB à l’aide au développement. Pour l’ensemble de ces raisons, j’ai décidé de voter contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La protection des droits de l’enfant nous touche tous et nous émeut profondément. C’est en partie pour cela qu’il me paraît inacceptable d’instrumentaliser cette cause à des fins idéologiques. Cette résolution profite malheureusement de l’émotion suscitée par ce sujet pour faire passer quelques marottes idéologiques, parmi lesquelles figurent évidemment l’immigration et l’accueil des migrants.Il s’agit là de prendre en otage les élus afin de rendre certaines prises de position inattaquables, ce à quoi je me refuse évidemment.J’ai donc voté contre la résolution PPE, Renew, S&D, Verts/ALE et GUE/NGL mais je me suis prononcée favorablement à celle des groupes ECR et ID.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution qui instrumentalise la juste cause des droits de l’enfant pour contrevenir au principe de subsidiarité, tendre à l’interdiction de la fessée, encourager l’immigration et véhiculer l’idéologie du genre.
🚫 Aucune explication de vote
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national

– Monsieur le Président, notre vote négatif sur le projet de résolution, présenté par les trois-quarts des groupes de ce Parlement n’est évidemment pas dirigé contre les enfants, bien au contraire. C’est justement parce que les quinze pages de cette très longue résolution ne sont que des vœux pieux que nous n’avons pas pu la suivre. Elle est la copie des textes qui n’ont en rien empêché les violences faites aux enfants.

Selon nous, il aurait fallu – et c’est ce que nous avons dit dans notre résolution alternative – faire apparaître une force morale éducative et économique impulsée par chaque État membre et relayée par l’Union européenne. Mais cette dernière n’a manifestement pas tenu son rôle. Elle aurait dû, à part entière, être en lutte contre toutes les perversions et toutes les violences dont sont victimes les enfants dans le monde entier. Elle aurait dû aussi manifester une force bien plus importante en matière économique, à la fois vis-à-vis des familles qui se retrouvent en état de pauvreté, mais aussi au regard des systèmes économiques nationaux qui stagnent depuis la dernière crise économique mondiale.

Les enfants du monde entier méritent mieux que l’attentisme d’un donneur de leçons européen.

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