Résolution sur les priorités de l’Union européenne pour la 66e session de la commission de la condition de la femme des Nations unies

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

526
67
91

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

55
24
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
17 février 2022

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

Q. que les femmes doivent jouer un rôle plus important dans les questions relatives au changement climatique, en tant que leaders, représentantes élues, professionnelles et actrices du changement sur le plan technique; que les femmes restent sous-représentées dans les organes de décision sur le changement climatique au niveau national dans les États membres de l’Union et au niveau de l’Union, y compris au Parlement européen, et ne représentent que 32 % de la main-d’œuvre mondiale dans le secteur des énergies renouvelables5; _____________ renouvelables; ______________ 5 Note d’information de l’EPRS, «Beijing Platform for Action, 25-year review and future priorities» (Programme d’action de Pékin, bilan après 25 ans et priorités pour l’avenir), 27 février 2020, consultable à l’adresse suivante:

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

R bis. considérant que les femmes ne sont pas seulement touchées de manière disproportionnée par le changement climatique, mais subissent aussi de plein fouet le coût de la transition écologique; que la parité est donc essentielle dans la lutte contre le changement climatique; que l’Union interparlementaire a publié un plan d’action pour des parlements sensibles au genre; qu’il convient de redoubler d’efforts pour parvenir à la parité au sein du Parlement européen, notamment au moyen de listes électorales garantissant l’égalité des perspectives d’élection entre les femmes et les hommes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte, qui instrumentalise les défis auxquels font face les femmes, notamment du fait du changement climatique ou encore des catastrophes naturelles.On ne peut pas davantage envisager des quotas de femmes dans les organes de décision liés aux politiques climatiques.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car, si son objectif premier concernant la défense des femmes dans le contexte du changement climatique est louable, je ne peux cautionner les lubies progressistes qui tentent encore une fois de promouvoir les droits des minorités LGBTQI+.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution relative aux priorités de l’UE pour la 66e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies. Le texte formule plusieurs propositions pour combattre les violences faites aux femmes, soutenir leur inclusion sur le marché du travail, ou encore faciliter leur accès à l’information et à l’éducation. J’ai soutenu des dispositions en faveur des droits sexuels et génésiques.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution présente les observations et les recommandations du Parlement en amont de la tenue de la 66e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU. Elle insiste sur la nécessité de s’attaquer au caractère intersectionnel des discriminations, alerte sur la dimension de genre de l’impact du dérèglement climatique, souligne l’aggravation des inégalités entre les femmes et les hommes en raison de la pandémie et appelle à renforcer la protection des femmes défenseures des droits humains et de l’environnement. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte des inégalités entre les femmes et les hommes au niveau mondial.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Jeudi 17 février, j’ai voté en faveur de cette résolution qui porte sur les priorités de l’UE pour la 66e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies. Ce texte a pour objectif d’être la voix du Parlement européen auprès de cette Commission des Nations unies, qui aura lieu entre les 15 et 22 mars prochain et de porter des recommandations fortes pour les femmes sur le thème «Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le cadre des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophes».
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J’ai voté en faveur de la résolution sur les priorités de l’UE pour la 66e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies. Ce texte adresse des recommandations au Conseil en vue de la session de la Commission de la condition de la femme qui aura lieu du 14 au 25 mars 2022 et souligne la manière dont les femmes sont affectées par le changement climatique et les catastrophes naturelles. Ce texte propose par ailleurs de lutter contre ces impacts négatifs en mettant en place des mesures concrètes pour favoriser l‘autonomisation et la participation des femmes aux processus décisionnels.
Agnès EVREN | Les Républicains
La 66e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies aura lieu du 14 au 25 mars 2022. À cet égard, j’ai voté en faveur d’une résolution qui présente les priorités européennes sur la question. J’ai ainsi soutenu un texte qui défend l’importance d’intensifier la lutte contre la violence fondée sur le sexe dans toutes ses formes et qui plaide en faveur d’efforts accrus pour une plus grande inclusion des femmes sur le marché du travail. Il est donc impératif pour l’Union européenne de mettre en œuvre son leadership dans ce domaine à l’occasion de la 66e Commission des Nations unies sur le statut de la femme.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La 66e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU aura lieu du 14 au 25 mars 2022. L’objectif est de contribuer à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Certes, les femmes sont largement majoritaires parmi les personnes déplacées par le changement climatique et les catastrophes naturelles. Il est également avéré que l’impact de ces problématiques aggravent les risques de violence sexuelle, de traite des êtres humains et les difficultés d’accès aux soins. Il semble pour autant abusif de considérer que toute action en faveur du climat doive inclure des perspectives de genre ou d’envisager implicitement des quotas de femmes dans les organes de décision liés aux politiques climatiques. Si la majorité du texte est acceptable et est une succession de pétitions de principes et de bonnes intentions, nous ne pouvons en valider la totalité. Ainsi, le texte nous demande, entre autres, de promouvoir les droits spécifiques de communautés telles que les femmes noires, les migrantes ou les LGBTIQ (etc.), pour enfin, «intégrer l’analyse intersectionnelle dans tous les organes des Nations unies ainsi que dans l’Union européenne et ses États membres». Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La 66e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU aura lieu du 14 au 25 mars 2022. Chaque session a un thème, pour cette 66e session, il s’agit de la «Réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programmes dans les domaines des changements climatiques et de la réduction des risques environnementaux et de catastrophe».Certes, les femmes sont largement majoritaires parmi les personnes déplacées par le changement climatique et les catastrophes naturelles. Il est également avéré que l’impact de ces problématiques sur la situation socio-économique de certaines régions du monde aggravent les risques de violence sexuelle, de traite des êtres humains et les difficultés d’accès aux soins.Si la majorité du texte est acceptable et est une succession de pétitions de principes et de bonnes intentions, il n’est pas possible de cautionner certaines lubies du Parlement. Ainsi, le texte demande, entre autres, de reconnaître que les secteurs dans lesquels la majorité de la main-d’œuvre est féminine sont neutres en carbone ou de promouvoir les droits spécifiques de communautés telles que les femmes noires, les migrantes ou les LGBTIQ... pour, enfin, «intégrer l’analyse intersectionnelle dans tous les organes des Nations unies ainsi que dans l’Union européenne et ses États membres».Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Si le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles ont plus d’impact pour les femmes dans les pays en développement, on ne peut cautionner que toute action en faveur du climat doive inclure des perspectives de genre et des perspectives intersectionnelles, ou d’envisager des quotas de femmes dans les organes de décision liés aux politiques climatiques. Je me suis donc abstenue sur cette résolution.
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