Définition de la violence fondée sur le genre comme un nouveau domaine de criminalité énuméré à l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

427
119
140

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

55
23
1
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
16 septembre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

L. que la violence fondée sur le genre vise les femmes et les filles dans toute leur diversité ainsi que les personnes LGBTIQ+, et qu’elle est animée exacerbée par le désir de punir les personnes considérées comme transgressant les normes sociétales des hiérarchies de genre, de l’expression de genre et des systèmes binaires de genre; que la violence fondée sur le genre a pour objectif d’établir des inégalités de genre, de leur donner effet et de les perpétuer, ainsi que de renforcer les normes et les stéréotypes de les inégalités structurelles entre les genres et les stéréotypes de genre préjudiciables, en même temps qu’elle contribue à perpétuer ces inégalités et ces stéréotypes, problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes dans toute leur diversité et les personnes LGBTIQ+ en raison de leur genre;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

N. considérant que l’exposition à la violence exercée par un partenaire intime, qu’elle soit physique, sexuelle ou psychologique, a de graves répercussions sur les enfants et qu’elle perpétue la maltraitance pour les générations futures, car les enfants qui sont témoins de la violence exercée par un partenaire intime à l’égard de leur mère ou de l’un de leurs parents risquent davantage de connaître ce type de violence ultérieurement, à la fois en tant que victimes et en tant qu’auteurs; que la législation qui protège la dignité de l’enfant et reconnaît l’enfant comme une victime dans ce type de situation joue un rôle crucial dans la protection des femmes et des enfants victimes; que les lois relatives à la garde des enfants doivent être conçues de manière à ne pas attribuer de droits de garde aux auteurs de violences entre partenaires intimes garantir que l’exercice du droit de visite ou de garde ne porte pas atteinte aux droits et à la sécurité de la victime ou des enfants; que l'intérêt supérieur de l'enfant doit constituer une considération primordiale dans toutes les décisions qui le concernent ;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

5. affirme que la violence à l’égard des femmes et les autres formes de violence fondée sur le genre restent entourées de silence et résultent de la persistance manifeste de l’inégalité historique caractérisant l’accès aux pouvoirs et aux ressources et leur répartition, qui a conduit à la domination et à la discrimination exercées par les hommes à l’endroit des femmes ainsi qu’à la violence dirigée contre les personnes LGBTIQ+, avec , y compris celle qui vise les personnes LGBTIQ+, demeurent l’un des plus grands problèmes de nos sociétés et qu’elles trouvent leur origine profonde dans l’inégalité entre les genres; souligne en outre que la violence fondée sur le genre, sous toutes ses formes, demeure négligée et insuffisamment signalée, tant au sein de l’Union que dans les pays tiers, et qu’elle a des répercussions considérables pour les victimes, leurs familles et leurs communautés;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

7. mesure les progrès réalisés en matière d’égalité grâce à la lutte féministe opiniâtre menée contre l’oppression globale des femmes et des filles souligne que l’égalité est, selon les traités, une valeur fondamentale commune aux États membres, et insiste sur la nécessité pour l’Union de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans toutes ses activités ;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

20. préconise des mesures qui s’attaquent aux causes profondes des inégalités entre les genres, notamment en luttant contre le sexisme et les normes, les valeurs et les stéréotypes patriarcaux en matière de genre stéréotypes ; regrette le manque de travaux de recherche et de connaissances, qui sont essentiels à l’élaboration de politiques et de lois efficaces propres à prévenir la violence fondée sur le genre; demande donc à l’EIGE et à Eurostat de former un pôle de connaissances sur les violences faites aux filles dans l’Union; souligne que la violence des hommes à l’égard des femmes débute par celle exercée par les garçons à l’encontre des filles; estime dès lors que les mesures préventives doivent commencer dès le plus jeune âge; souligne la nécessité d’accorder une place centrale à l’égalité des genres dans l’éducation et appelle de ses vœux encourage les États membres à adopter des mesures pédagogiques axées sur les jeunes et mises en œuvre avec eux, dont des informations adaptées à chaque âge, une éducation sexuelle complète, le développement de relations non violentes et des cours d’autodéfense féministe dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 12, paragraphe 6, de la convention d’Istanbul et du point 125, g), relatif à l’objectif stratégique D.1. du programme d’action de Beijing, ainsi que des mesures plus générales destinées à lutter contre la ségrégation, les inégalités entre les genres et les discriminations;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

37. rappelle que les violations des droits sexuels et génésiques, y compris la violence sexuelle, la violence sexuelle, au même titre que les violences gynécologiques et obstétricales et les pratiques préjudiciables , sont des formes de violence fondée sur le genre à l’égard des femmes et des qui touchent les femmes, les filles et des les personnes transgenres et non binaires, LGBTIQ+, comme il ressort de la stratégie pour l’égalité LGBTIQ , et ; estime que ces violations constituent une entrave à l’égalité des genres;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

39. souligne reconnaît que la coercition reproductive et le refus de soins sûrs et légaux en cas d’avortement constituent également une forme de violence fondée sur le genre; souligne que la Cour européenne des droits de l’homme a jugé à plusieurs reprises que des lois restrictives en matière d’avortement santé sexuelle et génésique des femmes est liée à de multiples droits de l’homme, y compris le droit à la vie, le droit de ne pas être soumis à la torture, le droit à la santé, le droit à la vie privée, le droit à l’éducation et l’ absence interdiction de mise en œuvre étaient contraires aux droits humains des femmes; souligne que l’autonomie et la capacité des femmes et des filles à prendre des décisions libres et indépendantes concernant leur corps et leur vie sont des conditions préalables à leur indépendance économique, à l’égalité des genres et à l’élimination de la violence fondée sur le genre; condamne fermement les attaques contre les droits des femmes et l’égalité des genres dans l’Union, en particulier le retour en arrière en matière la discrimination; souligne que les États membres sont tenus de respecter, de protéger et de faire valoir les droits liés à la santé sexuelle et génésique de toutes les femmes et jeunes filles, sans coercition, discrimination ni violence; salue l’engagement pris par la Commission, tel qu’il ressort de la stratégie en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes 2020-2025, selon lequel l’Union continuera de soutenir les droits des femmes, leurs défenseurs, la santé et les droits sexuels et génésiques, ainsi que les efforts visant à lutter contre les violences sexuelles et à caractère sexiste dans le monde entier, y compris dans les situations de fragilité, de santé conflit et de droits sexuels et génésiques des femmes et l’interdiction de facto de l’avortement sans risque et légal en Pologne d’urgence; condamne fermement les attaques contre les droits des femmes et l’égalité des genres dans l’Union ;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

45. souligne que la plupart des lois répressives sur les migrations et les réfugiés en Europe ne tiennent pas compte de la vulnérabilité des femmes migrantes et réfugiées, ce qui se traduit notamment par une exposition accrue de ces femmes à la violence fondée sur le genre lors de leurs déplacements, par des conditions d’accueil peu sûres, un manque de mesures de protection et un accès à la justice insuffisant des migrants dans l’Union l’Union devrait intensifier ses efforts afin de garantir aux migrants des conditions d’accueil sûres, des mesures de protection suffisantes et un accès à la justice et de faire en sorte que le droit en matière d’asile et de migration tienne compte de la vulnérabilité des femmes migrantes et réfugiées afin qu’elles soient moins exposées à différentes formes de violence fondée sur le genre ;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°9 ❌️ Rejeté

49. invite les États membres à veiller à ce que les enfants soient également considérés comme des victimes de la violence fondée sur le genre dans les cas de violence entre partenaires intimes, et à ce que leur dignité et leur sécurité soient au centre des préoccupations; se félicite, à cet égard, de l’adoption de lois qui érigent en infraction l’exposition d’un enfant à la violence dans les relations intimes; invite en outre encourage les États membres à veiller à ce que les , lorsqu’ils élaborent leurs lois relatives à la garde des enfants soient conformes à ce principe, de manière à ne pas accorder de droits de garde au parent auteur de violences entre partenaires intimes , à ce que l’exercice du droit de visite ou de garde ne porte pas atteinte aux droits et à la sécurité de la victime ou des enfants; souligne que l’intérêt supérieur de l’enfant doit constituer une considération primordiale dans tous les actes relatifs aux enfants ;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°10 ❌️ Rejeté

68. invite la Commission à proposer une directive globale sur la violence fondée sur le genre qui mette en œuvre les normes de la convention d’Istanbul et d’autres normes internationales telles que la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et qui comprenne au moins les aspects suivants: – des mesures de prévention, y compris par des programmes éducatifs tenant compte de la dimension de genre et de l’intersectionnalité à l’intention des filles et des garçons, et par l’autonomisation des femmes et des filles; – des services de soutien et des mesures de protection des victimes et de réparation; – des mesures visant à lutter contre toutes les formes de violence fondée sur le genre, y compris la violence à l’égard des personnes LGBTIQ + fondée, entre autres, sur le genre, l’identité de genre, l’expression de genre et les caractéristiques sexuelles, ainsi que contre la violence fondée sur le genre en ligne ainsi que l’exploitation et les abus sexuels; – +; – des normes minimales en matière d’application de la loi; – une approche intersectionnelle et centrée sur la victime ; – ; l’obligation pour les États membres de veiller à ce que les prendre des mesures pour que, lors de la détermination des droits de garde et de visite des enfants soient dûment pris en considération dans , les affaires de violences fondées sur le genre , en plaçant les soient prises en considération, tout en garantissant la protection des droits et de la victime au centre de leurs lois; – sécurité de la victime ou des enfants; – des mesures garantissant que les informations sont disponibles dans toutes les langues pertinentes; et – des mesures visant à assurer la coopération entre les États membres et l’échange de bonnes pratiques, d’informations et d’expertise;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°11 ❌️ Rejeté

M. considérant que l’EIGE définit le féminicide comme le meurtre de femmes et de filles en raison de leur genre; qu’il peut prendre différentes formes, telles que le meurtre de femmes résultant de violences exercées par un partenaire intime, le meurtre de femmes et de filles en raison de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur expression de genre et de leurs caractéristiques sexuelles, ou par suite de mutilations génitales féminines ou intersexes, et les crimes dits «d’honneur »; », les infanticides commis sur les filles et les fœticides en fonction du sexe; que le féminicide est la manifestation la plus extrême des formes existantes de violence à l’égard des femmes et qu’il correspond à l’acte ultime de violence d’un continuum de violence; que de nombreux types de féminicide ne sont pas comptabilisés dans les statistiques officielles et demeurent invisibles;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

M bis. considérant qu’en dépit de la législation contre les pratiques de sélection selon le sexe, les filles font l’objet, de façon disproportionnée, d’une discrimination sexuelle implacable, qui va souvent jusqu’à frapper les fœtus identifiés comme féminins, lesquels font l’objet d’avortements, sont abandonnés ou assassinés, au seul motif que ce sont des fœtus féminins1 bis; _________________ 1 bis (2012/2273(INI))

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°13 ❌️ Rejeté

29. souligne que la violence fondée sur le genre est une atteinte grave aux droits de l’homme et à la dignité humaine qui peut prendre la forme d’une violence psychologique, physique, sexuelle ou économique et comprend entre autres le féminicide, la violence exercée par le partenaire intime, le harcèlement sexuel, la cyberviolence, la traque furtive, le viol, le mariage précoce et forcé, les mutilations génitales féminines, les crimes commis soi- disant au nom de l’«honneur», l’avortement forcé, la stérilisation forcée, la maternité de substitution, l’exploitation sexuelle et la traite des êtres humains, la violence institutionnelle, la violence secondaire, la violence indirecte et la revictimisation;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°14 ❌️ Rejeté

39 bis. se félicite des efforts consentis par les États membres afin de fournir des informations et des conseils aux femmes et aux familles quant aux dangers et aux séquelles des pratiques de sélection selon le sexe, de conseiller les femmes qui subissent des pressions pour avorter en cas de fœtus féminin et de les soutenir1 ter; _________________ 1 ter (2012/2273(INI))

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°15 ❌️ Rejeté

39 ter. affirme que, lors de l'application des clauses spécifiques relatives à l'interdiction de la coercition ou de la contrainte en matière de santé sexuelle et reproductive, adoptées lors de la Conférence internationale du Caire sur la population et le développement, ainsi que des instruments internationaux contraignants relatifs aux droits de l'homme, de l'acquis de l'Union et des compétences de celle-ci dans ces domaines, l'Union ne devrait apporter son assistance à aucune autorité, aucune organisation ou aucun programme qui incite, contribue ou participe à la gestion de toute action impliquant ce type de violations des droits de l'homme, telles que l'avortement forcé, la stérilisation forcée des femmes ou des hommes, la détermination du sexe du fœtus entraînant le choix prénatal du sexe d'un enfant ou un infanticide1 quater; _________________ 1 quater (2012/2273(INI))

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°16 ❌️ Rejeté

39 quater. souligne que le fœticide en fonction du sexe constitue une violation grave des droits de l’homme à laquelle les États membres doivent remédier dans leurs politiques;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°17 ❌️ Rejeté

H bis. considérant qu’il arrive que des athlètes nés hommes participent à des compétitions sportives féminines, ce qui nuit clairement à l’équité dans le sport et crée une discrimination à l’encontre des femmes;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°18 ❌️ Rejeté

37 bis. demande à la Commission et aux États membres de protéger l’équité dans le sport et d’interdire la participation d’athlètes nés hommes aux compétitions sportives féminines et vice versa;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°19 ❌️ Rejeté

38 bis. demande à la Commission et aux États membres de veiller à ce que les femmes enceintes ne soient soumises à aucune forme de pression pour interrompre leur grossesse;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°20 ❌️ Rejeté

— vu l’article 168 du traité FUE sur la santé publique, et notamment son paragraphe 7, en vertu duquel «l’action de l’Union est menée dans le respect des responsabilités des États membres en ce qui concerne la définition de leur politique de santé, ainsi que l’organisation et la fourniture de services de santé et de soins médicaux»,

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°21 ❌️ Rejeté

C bis. considérant que le terme «genre» n’est pas utilisé dans les traités; que les termes «genre» et «sexe» ne doivent pas être utilisés de manière interchangeable, car ils n’ont pas la même signification; que la notion de «sexe» fait référence à des caractéristiques biologiques objectives; que le terme «genre» évoque le ressenti profond d’un individu qui peut éventuellement s’écarter des caractéristiques physiques de celui-ci; que c’est avant tout à la violence à l’égard des femmes et des filles qu’il faut s’attaquer, plutôt qu’à la violence fondée sur le genre;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°22 ❌️ Rejeté

E bis. considérant que la violence à l’égard des femmes reste une réalité dans l’Union et que ce phénomène doit être combattu de toute urgence; que les États membres sont juridiquement compétents en la matière et qu’ils doivent donc jouer un rôle important dans la protection de tous, y compris de leurs citoyens, contre la violence;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°23 ❌️ Rejeté

E ter. considérant qu’il existe une promotion officielle d’une vision conflictuelle et déstructurée de la famille où règne un mode de vie chaotique, visant à saper la confiance dans les relations humaines, en particulier entre les femmes et les hommes, ce qui perturbe l’équilibre des enfants;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°24 ❌️ Rejeté

G bis. - considérant que l’avortement doit être reconnu comme la forme la plus grave de violence et le refus du droit fondamental à la vie;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°25 ❌️ Rejeté

1. condamne vivement toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles dans toute leur diversité ainsi que les autres formes de violence fondée sur le genre, telles que la violence à l’égard des personnes LGBTIQ+ en raison de leur genre, de leur identité de genre, de leur expression de genre ou de leurs caractéristiques sexuelles, qui s’entend de différents actes de violence en ligne ou hors ligne causant ou pouvant causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques de tous les êtres humains, et plus particulièrement des femmes et des filles, et est aux côtés de toutes les victimes de violences domestiques; s’inquiète, cependant, de ce que les incidents de violence contre des hommes commis par un conjoint ou un partenaire soient sous-signalés par les victimes masculines et ne reçoivent pas l’attention requise des services de police et judiciaires ;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°26 ❌️ Rejeté

5 bis. affirme que la violence à l’égard des femmes procède souvent de l’abus d’alcool et d’autres substances, de la déstructuration familiale, et de la fragmentation ou de la sexualisation de l’image de la femme dans les médias et la pornographie;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°27 ❌️ Rejeté

14. souligne que la convention d’Istanbul demeure la norme internationale et un instrument essentiel pour éradiquer la violence fondée sur le genre en suivant une approche globale et coordonnée qui est axée sur les droits de la victime et aborde les problèmes sous de nombreux angles; demande une nouvelle fois que l’Union conclue la ratification de la convention d’Istanbul autour d’une large adhésion, et souligne l’importance qu’elle soit ratifiée par la Bulgarie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Tchéquie; prend acte avec préoccupation des efforts déployés dans certains États membres pour diffuser de fausses informations sur la convention d’Istanbul, et notamment la dénégation de l’existence de la violence fondée sur le genre; déplore qu’une telle désinformation gagne du terrain en Europe, rendant ainsi plus difficile la protection des droits des femmes n’a toujours pas été signée par 13 États membres du Conseil de l’Europe; souligne que certains d’entre eux se prononcent ouvertement en défaveur de la convention d’Istanbul au motif de son caractère idéologique ;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°28 ❌️ Rejeté

16 bis. souligne le droit fondamental à la liberté de conscience, qui doit permettre la libre expression de toute opinion sur des théories ou des idéologies telles le genre, lorsque celles-ci peuvent constituer une menace pour une société démocratique et l’état de droit en promouvant des mesures susceptibles de violer l’objection de conscience, d’entraîner une discrimination fondée sur le sexe ou de porter atteinte à la présomption d’innocence;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°29 ❌️ Rejeté

67. demande à la Commission de présenter, sur la base de l’article 83, paragraphe 1, troisième alinéa, du traité FUE, une proposition de décision du Conseil définissant la violence fondée sur le genre comme nouveau domaine de criminalité qui répond aux critères précisés dans ledit article, conformément aux recommandations figurant en annexe, et demande à la Commission d’utiliser ce nouveau domaine de criminalité comme base juridique d’une directive du Parlement européen et du Conseil globale, axée sur les victimes, visant à prévenir et à combattre toutes les formes de violence fondée sur le genre, en ligne et hors ligne est d’avis que l’ajout de la violence fondée sur le genre à la liste des domaines de criminalité ne se justifie ni sur la forme ni sur le fond; considère que la prétendue infraction de violence fondée sur le genre ne relève pas de l’article 83 du traité FUE, car elle repose sur une base strictement idéologique ;

Déposé par ECR

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Loin de se contenter d’évoquer les violences motivées par le sexe de la victime, ce texte a de multiples autres revendications et professe une idéologie du genre allant toujours plus loin. Il cherche par ailleurs à empiéter sur les compétences des États. J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce rapport.Je regrette la définition idéologique adoptée par ce texte s'agissant du terme de "genre".Par ailleurs, la souveraineté des États membres en matière d'avortement est remise en cause. Je ne suis pour autant pas opposée à l'inscription des violences fondées sur le sexe comme nouveau domaine de criminalité au titre du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce rapport contient des recommandations à la Commission sur la définition de la violence fondée sur le genre comme un nouveau domaine de criminalité énuméré à l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE. Ce texte rappelle que la violence fondée sur le genre, en ligne et hors ligne, est une forme particulièrement grave de criminalité et une violation des libertés et droits fondamentaux répandue dans l’Union. Il convient ainsi, aux fins d’assurer l’égalité d’accès à la justice aux victimes de ces violences et de traduire leurs auteurs en justice de la manière la plus appropriée, de définir la violence fondée sur le genre comme relevant du domaine de la criminalité au sens du droit de l’Union. Je me suis donc positionné en faveur de ce texte.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur du rapport visant à identifier la violence fondée sur le genre comme un nouveau domaine de criminalité (énuméré à l'article 83, paragraphe 1, du traité FUE), car il est urgent d'intensifier l'action au niveau de l'UE. La violence domestique et les autres formes de violence fondée sur le genre ont augmenté de manière alarmante pendant la pandémie. Il est grand temps que l'UE prenne des mesures législatives pour y mettre fin, y compris la violence contre les personnes LGBTIQ+.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
La violence à l’égard des femmes et des personnes LGBTI est un phénomène préoccupant qui s’est aggravé depuis la crise de la COVID-19. Le Parlement européen a donc proposé d’inscrire cette forme de violence dans la liste des crimes énumérés à l’article 83 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.Je partage l’analyse qu’une définition minimale commune devrait être établie en Europe. C’est pourquoi, j’ai soutenu l’adoption de cette proposition.Je rejette toutefois les termes idéologiques utilisés par les rapporteurs de gauche qui ne servent pas la cause que nous défendons comme « structures hétéropatriarcales » ou « stéréotypes patriarcaux », le fait que les politiques en matière de migration soient qualifiées de répressives et m’oppose fondamentalement à l’affirmation que les femmes musulmanes voilées, du fait de l’interdiction du port du voile dans l’espace public, seraient à la fois victimes d’une discrimination fondée sur le genre et sur la religion, ce qui marque une profonde méconnaissance de notre conception de la laïcité en France.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte explique de façon caricaturale que cette violence trouve sa source dans les stéréotypes, les structures patriarcales, les asymétries de pouvoir. Il défend également la théorie du genre dans l’éducation, l’éducation sexuelle dite complète, et tend à présenter les hommes comme des oppresseurs en puissance. Il porte atteinte à la souveraineté des États membres en termes de droits sexuels et génésiques. Je ne peux cautionner cette vision idéologique. J’ai voté contre.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je me réjouis de l’adoption de ce rapport d’initiative législative par lequel le Parlement européen demande à la Commission européenne une législation et des politiques pour lutter contre les violences et discriminations fondées sur le genre.Nous demandons à la Commission européenne d’inscrire la violence fondée sur le genre à la liste des crimes européens, conformément aux traité européens. Nous demandons la création d’un cadre juridique européen pour protéger les victimes, et lutter contre les violences et discriminations fondées sur le genre, en ligne et hors ligne. Ce cadre devrait inclure des mesures de prévention, garantir la poursuite des auteurs des crimes, la bonne coopération entre États membres et assurer un suivi pour les victimes.Par ailleurs, alors que les droits des femmes sont remis en cause dans certains États membres, nous soulignons que le refus du droit à l’avortement est une forme de violence.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il exploite le juste combat contre les violences à l’égard des femmes pour exposer des revendications politiques caricaturales, notamment sur les structures patriarcales, la théorie du genre, ou encore les droits de la prétendue communauté LGBTIQQ+.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le rapport demande au Conseil d'identifier la violence fondée sur le genre comme domaine de criminalité de l'article 83 du TFUE, afin de permettre une action de l'UE dans la lutte contre ces violences. La Commission devrait présenter une proposition allant dans ce sens afin d'exiger des États membres une politique de lutte contre ce phénomène. Pour permettre à la directive d'être efficace, une modification de l'article 83 du TFUE est nécessaire. Le rapport identifie la source des violences de genre et souligne la nécessité d’éliminer ces formes de violence dans le cadre de la lutte pour l’égalité des sexes. Les auteurs insistent sur la violation des droits de l’homme que représentent ces violences à l’encontre des femmes, des filles et des personnes LGBTI. Ces violences ont été multipliées pendant la pandémie du COVID 19, notamment à la suite des confinements qui ont isolé et fragilisé les victimes. Inscrire la violence de genre à l’article 83 du TFUE devrait servir de base juridique pour garantir des définitions et des normes communes aux 27 afin de demander aux États de lutter efficacement contre ces violences avec l’appui de l’UE. Aussi j’ai voté en faveur de ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative relatif à la définition de la violence fondée sur le genre comme un nouveau domaine de la criminalité énuméré à l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE. Le texte invite la Commission à inclure la violence fondée sur le genre parmi les infractions bénéficiant d’une qualification et de peines harmonisées au niveau européen. J’ai soutenu des dispositions en faveur des droits sexuels et génésiques, mais aussi de l’accès à des soins sûrs et légaux en cas d’avortement.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport exige que toutes les formes de violence et de discrimination exercées contre les femmes et les filles, ainsi que contre les personnes LGBTI, soient traitées comme un crime particulièrement grave, revêtant une dimension transfrontalière. Pour ce faire, le rapport demande instamment à la Commission européenne de faire le nécessaire pour étendre la liste européenne des crimes à la violence fondée sur le genre. Ce texte invite ainsi la Commission à étudier la possibilité de présenter une directive devant encadrer la mise en œuvre de mesures de prévention ainsi que de soutien et de protection pour les victimes, l’échange d’expertises entre États membres ou encore la prise en compte des violences de genre lors de la détermination de droits de garde. Je tiens à saluer le travail accompli sur cette question essentielle par ma camarade du Parti de gauche suédois, Malin Björk, membre de Maintenant le peuple ! Je vote sans aucune hésitation en faveur de ce texte.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Ce rapport, que j’ai soutenu et dont l’objectif est de protéger davantage les femmes victimes de violence par une action à l’échelle européenne, a été adopté par le Parlement européen à une large majorité (427 +, 119 -, 140 o). Ce texte appelle le Conseil de l’Union européenne à établir une proposition de décision identifiant la violence basée sur le genre comme un nouveau crime européen qu’il est nécessaire de combattre de manière commune. Le texte demande à la Commission d'utiliser ce nouveau domaine de criminalité comme base juridique à une directive européenne globale et centrée sur les victimes afin de prévenir et de combattre toutes les formes de violence sexiste.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
S’il s’agissait de violences fondées sur le sexe, nous pourrions accepter la demande d’inscription des violences fondées sur le genre, à l’article 83 du TFUE, la définissant comme nouveau domaine de criminalité.Cependant, les rapporteurs Verts et The Left promeuvent par ce texte l’idéologie du genre, dénoncent «l’oppression de la femme par l’homme» et demandent sa rééducation. La définition du genre, comme celle de la violence, est idéologique. La souveraineté des États membres est remise en cause (avortement, convention d’Istanbul), les réfractaires sont menacés de représailles (article 7), l’opinion et l’expression divergentes sont traquées (violences en lignes non définies, mouvements politiques jugés hostiles, «discours de haine»). L’objectif final de ce texte idéologique semble bien différent du but initial.Contre.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
La lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité de notre Parlement. Par l’adoption de cet acte à la majorité absolue, nous appelons à une proposition de décision du Conseil identifiant la violence basée sur le genre comme un nouveau crime européen. Ces violences touchent malheureusement toutes nos sociétés européennes, et certains types de violences, comme la violence en ligne, ne connaissent pas de frontière. Face à ce constat, nous devons unir nos forces pour combattre de manière commune la violence fondée sur le genre avec une nouvelle directive européenne globale et centrée sur les victimes. Cette directive sur la violence de genre devra appliquer les normes de la Convention d'Istanbul et d'autres normes internationales en matière de prévention, services d’accompagnement des victimes, et d’autonomisation des femmes. Le texte appelle aussi à nommer au niveau européen un coordinateur contre la violence à l'égard des femmes et d'autres formes de violences de genre et à mettre en place un réseau européen de lutte contre la violence basée sur le genre. Pour toutes ces raisons, et parce qu’il est urgent d’agir, j’ai soutenu cette résolution.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
J’ai voté en faveur de la résolution visant à faire inscrire la violence fondée sur le genre comme nouveau domaine de criminalité au titre de l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE. En plus d’établir une base juridique pour combattre les crimes fondés sur le genre, la résolution propose de mettre en place des sanctions pénales minimales. Cette résolution appelle à mettre en place des instruments de coopération, via un échange de bonnes pratiques, d’informations et d’expertise entre les États membres. Cette coordination entre les États membres doit également se faire sur la question des féminicides. Je me félicite ainsi du paragraphe 4, qui reprend l’amendement que j’ai déposé en commission LIBE et qui demande notamment à l’Union d’élaborer un plan à l’égard des féminicides visant à prévenir et à combattre la violence, à détecter les situations à risque, à accompagner les victimes et à les protéger.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – S’il s’agissait de violences fondées sur le sexe, nous pourrions accepter la demande d’inscription des violences fondées sur le genre, à l’article 83 du TFUE, la définissant comme nouveau domaine de criminalité.Cependant, les rapporteurs Verts et du groupe politique de la France Insoumise promeuvent par ce texte l’idéologie du genre, dénoncent « l’oppression de la femme par l’homme » et demandent sa rééducation. La définition du genre, comme celle de la violence, est idéologique. La souveraineté des États membres est remise en cause, les réfractaires sont menacés de représailles, l’opinion et l’expression divergentes sont traquées (violences en lignes non définies, mouvements politiques jugés hostiles, « discours de haine »). L’objectif final de ce texte idéologique semble bien différent du but initial. J’ai donc voté contre.
Virginie JORON | Rassemblement national
Ce texte défend également la théorie du genre dans l’éducation, l’éducation sexuelle dite complète, et tend à présenter les hommes comme des oppresseurs en puissance. Il porte atteinte à la souveraineté des États membres en termes de droits sexuels et génésiques. La politique souveraine de la Pologne est explicitement dénoncée et le recours à l’article 7 demandé. Les pays n’ayant pas ratifié la convention d’Istanbul sont également ciblés. De plus la lutte contre les violences domestiques incombe aux États membres.J’ai voté contre.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Le texte avance un certain nombre de thèmes militants LGBT d’extrême-gauche : théorie du genre, criminalisation des hommes, lutte contre les «discours de haine», etc... De plus certaines parties du texte ne relèvent pas de la compétence de l’UE. J’ai voté contre ce texte.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Il s’agit d’accorder un statut spécial aux violences de genre, parce qu’elles sont fondées sur le genre, c’est à dire lorsqu’elles visent des femmes parce qu’elles sont des femmes mais aussi si elles touchent une personne en fonction de son identité de genre, son expression de genre ou son orientation sexuelle. Le texte explique de façon caricaturale que cette violence trouve sa source dans les stéréotypes, les structures patriarcales, les asymétries de pouvoir. Les discriminations dites intersectionnelles sont également évoquées à de nombreuses reprises. Le texte défend également la théorie du genre dans l’éducation, l’éducation sexuelle dite complète, et tend à présenter les hommes comme des oppresseurs en puissance. Par ailleurs, il porte atteinte à la souveraineté des États membres en termes de droits sexuels et génésiques. J’ai donc voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Il s’agit d’accorder un statut spécial aux violences de genre. Le texte explique de façon caricaturale que cette violence trouve sa source dans les stéréotypes, les structures patriarcales, les asymétries de pouvoir. L’ensemble aurait « conduit à la domination et à la discrimination des femmes par les hommes. » On ne peut cautionner cette vision de conflit homme-femme permanent.Le texte a également de multiples autres revendications auxquelles nous sommes opposés. L’avis minoritaire du PPE l’explique assez bien, « certaines parties du texte ne relèvent pas de la compétence de l’Union et hypothèquent de ce fait l’ensemble du dossier », « l’angle d’approche choisi par les rapporteurs (La Gauche et Verts) compromet l’objectif visé ».J’ai donc voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
S’il s’agissait de violences fondées sur le sexe, nous pourrions accepter la demande d’inscription des violences fondées sur le genre. Le problème est que le texte a de multiples autres revendications gauchisantes et « progressistes » auxquelles nous sommes opposés. J’ai voté contre.
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Gwendoline DELBOS-CORFIELD | Les Écologistes

C’est pourquoi il faut inscrire les violences liées au genre dans le cadre de la criminalité européenne pour que ce soit une évidence partout que ces crimes ont la même cause et que nous avons des leviers communs pour les combattre, pour qu’il y ait un changement effectif et fonctionnel de nos schémas, de nos cultures, de nos structures, de nos mentalités et qu’il y ait une appropriation collective de l’égalité.

Chrysoula ZACHAROPOULOU | Renaissance

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, mes chers collègues, il y a deux ans, comme vous l’avez dit, la candidate à la présidence de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen, s’est engagée à faire de la violence de genre un crime européen. Ce matin, elle a annoncé qu’une loi sera proposée pour lutter contre les violences faites aux femmes. Une initiative fortement saluée par le Parlement. Maintenant, nous attendons que la Commission fasse preuve d’ambition et tienne ses engagements.

Car, mes chers collègues, comment peut-on prétendre lutter pour l’égalité en Europe lorsque nous n’arrivons pas à éradiquer la violence de genre? Comment peut-on accepter, je me le demande, que chaque jour, dans notre continent, des femmes soient assassinées parce qu’elles sont des femmes?

Nous devons combattre tous les types de violence, ensemble, à 27 et une fois pour toutes. Faire de la violence de genre un crime européen, c’est tout d’abord reconnaître que c’est un crime grave et qui n’a pas de frontières. Faire de la violence de genre un crime européen, c’est se donner les moyens de proposer une législation complète pour mettre fin à l’impunité des agresseurs. Mais surtout, faire de cette violence un crime européen, c’est protéger toutes les femmes de notre continent.

Mes chers collègues, le temps des excuses est terminé. La lutte contre les violences de genre commence par votre vote ce soir. Que chacun, alors, assume ses responsabilités.

Virginie JORON | Rassemblement national

– Monsieur le Président, nous sommes réunis aujourd’hui pour réfléchir à une définition de la violence fondée sur le genre, qui serait un nouveau domaine de criminalité. Mais pourquoi avons-nous besoin d’une nouvelle définition et pourquoi ce silence sur l’origine de ces criminels?

Toutes les sociétés connaissent malheureusement depuis toujours ces crimes odieux contre les femmes. C’est une réalité. En revanche, les femmes brûlées, les attaques à l’acide, les viols en groupe dans les caves, je ne l’ai jamais lu dans les romans de Flaubert ou le théâtre de Molière. Désormais, en Suède, en Autriche, en France, nos filles ont peur de sortir seules en jupe le soir. Pourquoi deux agressions sexuelles sur trois dans les transports en Île-de-France sont le fait d’étrangers? Pourquoi en Allemagne, la moitié des suspects de viols collectifs sont étrangers, afghans notamment? Pourquoi ces crimes sont plus rares en Europe de l’Est, alors que ces pays sont plus pauvres?

Est-ce qu’on a le droit de parler de ce rapport explosif du ministère de la justice suédois qui révèle que les étrangers nés en Afrique ou au Maghreb sont trois à cinq fois plus impliqués dans des viols? Est-ce qu’on a le droit de dire que cela suffit? Lisez le récit abominable du calvaire subi par Shaina. Cette jeune fille de 15 ans a été victime pendant des années de multiples viols et violences commis par des jeunes d’une cité parisienne. Celui qui lui a porté le coup de grâce s’appelait Driss. Après avoir mis enceinte cette adolescente, il l’a poignardée et brûlée vive. Car pour lui, il ne voulait pas que sa mère apprenne qu’il avait mis une «pute» enceinte, car il était musulman. Pensons d’abord à ces crimes, à ces femmes bien loin de toute idéologie.

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