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Stéphane BIJOUX

🇪🇺 Renew Europe 🇫🇷 Renaissance

🗃️ Données

Amendement n°151 | ✅️ Adopté

Article 30 bis Transferts en provenance d’une région ultrapériphérique 1. Pour ce qui concerne les transferts de déchets entre une région ultrapériphérique visée à l’article 349 du traité FUE et son État membre, lesquels nécessiteraient le transit par un autre État membre, par dérogation à l’article 5, paragraphe 5, à l’article 8, paragraphes 3 à 6, et à l’article 9, paragraphes 1, 2, 6 et 7, une décision tacite de consentement au transit est réputée avoir été émise par l’autorité de transit, à moins que celle-ci ne s’y oppose dans un délai de trois jours à compter de la réception du consentement écrit de l’autorité compétente d’expédition et de destination. 2. Ce consentement tacite est valable pour la période mentionnée dans le consentement écrit de l’autorité compétente d’expédition et de destination.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°38 | ✅️ Adopté

56. estime que l’énergie nucléaire n’est ni sûre ni durable sur le plan environnemental ou économique; propose, par conséquent, de mettre au point une stratégie de transition juste visant à supprimer progressivement la production d’énergie nucléaire dans l’Union, en proposant de nouveaux emplois aux personnes qui travaillent dans le secteur du nucléaire et en intégrant des plans sûrs de démantèlement des centrales nucléaires et de traitement à long terme des déchets nucléaires peut contribuer à atteindre les objectifs en matière de climat dès lors que c’est une énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre, et qu’elle peut également représenter une part non négligeable de la production électrique en Europe; considère néanmoins qu’en raison des déchets qu’elle génère, cette énergie nécessite une stratégie à moyen et long terme qui tienne compte des avancées technologiques (laser, fusion, etc.) visant à améliorer la durabilité du secteur ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (Indé.), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE) et Stéphanie YON-COURTIN (RE)
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🤖 Vote électronique
Amendement n°89 | ❌️ Rejeté

(25) Il convient d’accorder une attention particulière à la promotion de l’accessibilité pour les régions ultrapériphériques de l’Union . Par conséquent, une dérogation au SEQE de l’UE devrait être prévue pour les émissions résultant de vols effectués entre un aérodrome situé dans une région ultrapériphérique d’un État membre et un aérodrome situé dans le même État membre. , en tenant compte de l’éloignement de ces régions par rapport aux territoires continentaux et de leur forte dépendance à l’égard de l’aviation pour le transport de passagers et de marchandises, ainsi que pour leur attractivité en tant que destination touristique de l’Union. Par conséquent, une dérogation au SEQE de l’UE devrait être prévue pour les émissions résultant de vols effectués au départ et à destination d’une région ultrapériphérique, entre deux régions ultrapériphériques et entre les îles appartenant à des régions ultrapériphériques. (Cet amendement remplace l’amendement de la commission ENVI [30] relatif aux régions ultrapériphériques au considérant 25)

Déposé par des députés dont Stéphane BIJOUX (RE) et Christophe GRUDLER (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°90 | 🚫 Annulé

(26 bis) Conformément à l’article 30, paragraphe 4, de la directive 2003/87/CE, la Commission a présenté une analyse actualisée des incidences de l’aviation, en dehors des 1 bis émissions de CO . Cette analyse 2 confirme que les incidences des activités aériennes sur le climat qui ne sont pas liées au CO2 sont, au total, au moins aussi importantes que celles résultant uniquement des émissions de CO . Elle a 2 également conclu qu’il restait une part d’incertitude quant à ces incidences et à la manière de les mesurer en termes d’émissions équivalentes. De surcroît, un risque politique pèse sur l’intégrité du SEQE de l’Union en raison, d’une part, des difficultés à trouver un multiplicateur approprié pour tenir compte des effets sur le climat des émissions hors CO et, 2 d’autre part, de l’incertitude quant à l’incidence des Nox sur le climat et à leurs éventuelles conséquences imprévues. Il est toutefois essentiel de garantir systématiquement que toutes les mesures de décarbonation sont évaluées, y compris les effets hors CO . Par 2 conséquent, la Commission devrait mettre à jour son analyse d’ici à 2026 et, le cas échéant, proposer des mesures législatives pour lutter contre les émissions autres que le CO , telles que la fixation d’exigences 2 visant à réduire la teneur en composés aromatiques et en soufre des carburants d’aviation conventionnels. _________________ 1 bis Analyse actualisée des incidences sur le climat de l’aviation, en dehors des émissions de CO , et mesures stratégiques 2 potentielles, en application de l’article 30, paragraphe 4, de la directive relative au système d’échange de quotas d’émission. (Cet amendement remplace l’amendement de la commission ENVI [11] relatif aux émissions autres que de CO . Demande de 2 mise aux voix avec l’amendement 11 de la commission ENVI.)

Déposé par des députés dont Stéphane BIJOUX (RE) et Christophe GRUDLER (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°91 | ❌️ Rejeté

5 bis. La Commission détermine chaque année jusqu’en 2040, sur la quantité totale de quotas visée au paragraphe 5, la part de quotas destinés être alloués gratuitement aux exploitants d’aéronefs qui embarquent des carburants d’aviation durables, sur la base des obligations de mélange visées à l’annexe I du règlement (UE) ... [règlement ReFuelEU] et de l’évolution des prix de ces carburants. (Cet amendement remplace l’amendement de la commission ENVI [36] relatif à la suppression progressive des allocations gratuites de quotas)

Déposé par des députés dont Stéphane BIJOUX (RE) et Christophe GRUDLER (MoDem)
Amendement n°92 | ❌️ Rejeté

7. Par dérogation à l’article 12, paragraphe 2 bis, à l’article 14, paragraphe 3, et à l’article 16, les États membres considèrent que les exigences énoncées dans lesdites dispositions sont satisfaites et ne prennent aucune mesure vis-à-vis des exploitants d’aéronefs en ce qui concerne les émissions survenant jusqu’en 2030 et liées à des vols entre un aérodrome situé dans une région ultrapériphérique d’un État membre et un aérodrome situé dans le même État membre en dehors de la région ultrapériphérique en question.». liées à des vols à destination et en provenance d’un aérodrome situé dans une région ultrapériphérique, à des vols entre deux régions ultrapériphériques différentes et entre des îles situées dans des régions ultrapériphériques; (Cet amendement remplace l’amendement de la commission ENVI [38] relatif aux régions ultrapériphériques)

Déposé par des députés dont Stéphane BIJOUX (RE) et Christophe GRUDLER (MoDem)
Amendement n°93 | ❌️ Rejeté

( 3) Les articles 3 sexies et 3 septies sont supprimés. L’article 3 sexies est remplacé par le texte suivant: Article 3 sexies Allocation et délivrance de quotas aux exploitants d’aéronefs pour l’embarquement de carburants d’aviation durables. 1. À compter du [date d’entrée en vigueur de la présente directive], la quantité totale de quotas visée à l’article 3 quater, paragraphe 5 bis, est allouée à titre gratuit pour l’embarquement de carburants d’aviation durables, tels que déclarés à l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne en vertu des articles 7, 8 et 9 du règlement ... [règlement ReFuelEU]. 2. Chaque exploitant d’aéronef peut demander l’allocation de quotas à titre gratuit pour chaque année jusqu’en 2040, sur la base de l’embarquement des carburants visés au paragraphe 1, à compter du ... [date d’entrée en vigueur de la présente directive]. 3. Pour chaque type de carburant d’aviation durable déclaré, la quantité de quotas reçus correspond à la quantité de quotas que l’exploitant d’aéronef aurait été tenu de restituer pour le même volume de kérosène fossile, sur la base des multiplicateurs fixés par la Commission conformément au paragraphe 3 du présent article. La quantité de quotas est proportionnelle à la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre, sur la base du traitement de ces carburants conformément à la directive (UE) 2018/2001 et aux actes d’exécution visés à l’article 14, paragraphe 1, de la directive sur le SEQE de l’UE, en tenant compte des prix moyens du marché pour chaque type de carburant d’aviation durable déclaré. 4. Durant une période transitoire s’étendant jusqu’à l’entrée en vigueur des actes d’exécution visés à l’article 14, paragraphe 1, les carburants renouvelables d’origine non biologique se voient attribuer un facteur d’émission égal à zéro pour les exploitants d’aéronefs qui les utilisent. 3. La Commission publie chaque année la différence de coût entre le kérosène et les carburants d’aviation durables, sur la base du rapport publié en vertu de l’article 12 du règlement ... [règlement ReFuelEU]. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 23 pour compléter la présente directive en ce qui concerne la quantité de quotas par an à allouer gratuitement conformément à l’article 3 quater, paragraphe 5 bis, le multiplicateur par type de carburant d’aviation durable (CAD) et les modalités détaillées de l’allocation. 4. Une quantité de quotas gratuits visée à l’article 3 quater, paragraphe 5 bis, doit être maintenue au-delà de 2040, sauf si, à la suite d’une analyse d’impact, la Commission détermine et justifie le contraire au Parlement européen et au Conseil, sur la base de l’adoption évidente des carburants d’aviation durables par le marché.» (Cet amendement remplace l’amendement de la commission ENVI [37] sur les carburants durables à l’article 3 quater, paragraphe 5 ter)

Déposé par des députés dont Stéphane BIJOUX (RE) et Christophe GRUDLER (MoDem)
Amendement n°94 | ❌️ Rejeté

3. La délégation de pouvoir visée à l’article 3 quinquies, paragraphe 3, à l’article 3 sexies, à l’article 10, paragraphe 4, à l’article 10 bis, paragraphes 1 et 8, à l’article 10 ter, paragraphe 5, à l’article 12, paragraphe 7, troisième alinéa, à l’article 19, paragraphe 3, à l’article 22, à l’article 24, paragraphe 3, à l’article 24 bis, paragraphe 1, à l’article 25 bis, paragraphe 1, et à l’article 28 quater peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen ou le Conseil. La décision de révocation met fin à la délégation de pouvoir qui y est précisée. La révocation prend effet le jour suivant celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de l’Union européenne ou à une date ultérieure qui est précisée dans ladite décision. Elle ne porte pas atteinte à la validité des actes délégués déjà en vigueur.»;

Déposé par des députés dont Stéphane BIJOUX (RE) et Christophe GRUDLER (MoDem)
Amendement n°95 | 🚫 Annulé

9 bis) À l’article 30, le paragraphe suivant est ajouté: 4 bis. D’ici au 1er janvier 2025, la Commission: a) publie une analyse actualisée des incidences sur le climat de l’aviation, en dehors des émissions de CO , en tenant 2 compte des travaux scientifiques les plus récents, et décide, le cas échéant, de présenter un ensemble de propositions législatives visant à traiter et à réduire l’intensité des émissions autres que le CO ; 2 b) présente, le cas échéant, une proposition législative au titre de la présente directive relative à une mesure d’ajustement carbone pour lutter contre la fuite de carbone; (Cet amendement remplace l’amendement de la commission ENVI [51] relatif aux émissions autres que de CO . Demande de 2 mise aux voix avec l’amendement 51 de la commission ENVI.)

Déposé par des députés dont Stéphane BIJOUX (RE) et Christophe GRUDLER (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

116. demande à l’Union, en particulier, d’interdire le recours au chalutage de fond dans toutes les zones marines protégées aux techniques néfastes dans ses zones marines strictement protégées, sur la base des meilleurs avis scientifiques disponibles ; demande de veiller à ce que le FEAMP serve à accompagner utilement la transition des flottes de pêche de l’Union vers des techniques de pêche plus sélectives et moins néfastes;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Sylvie BRUNET (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE) et Sandro GOZI (RE)
Amendement n°165 | ❌️ Rejeté

Méthodes pour déterminer les facteurs de récompense liés aux sources d’énergie de substitution Si des sources d’énergie de substitution sont installées à bord, un facteur de récompense pour les sources d’énergie de substitution peut être appliqué. Dans le cas de l’énergie éolienne et de la propulsion éolienne, ce facteur de récompense est déterminé comme suit : : Facteur de récompense pour les sources d’énergie de substitution- ÉNERGIE ÉOLIENNE (f ) wind 0,99 0, 1 05 0,97 0, 2 1 0,95 0,15 0,8 ⩾ 0, 3 5 L’indice d’intensité des émissions de GES d’un navire est ensuite calculé en multipliant le résultat de l’Équation (1) par le facteur de récompense.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
Amendement n°166 | ❌️ Rejeté

(14 bis) Un nombre croissant de projets de navires utilisant la propulsion éolienne pour le transport sont en cours de développement et pourraient être construits en Asie plutôt qu’en Europe en raison du coût de la main-d’œuvre. On observe de graves problèmes de compétitivité et de souveraineté européenne, en particulier dans le contexte du paquet «Ajustement à l'objectif 55». À cet égard, l’Union devrait continuer à soutenir et à investir dans des projets dont l’objectif est de développer et de mettre en œuvre l’utilisation de la propulsion éolienne sur les navires pour relancer l’industrie navale européenne et de réaffirmer sa souveraineté industrielle et devenir le champion des navires verts;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
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🤖 Vote électronique
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

21 bis.prie instamment les institutions européennes de s’interroger sur le mouvement de protestation profondément enraciné en Iran et de faire preuve d’une prudence particulière dans leurs financements et leurs campagnes de communication en ce qui concerne le symbolisme du hijab islamique pour les femmes et les filles;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
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Amendement n°61 | 🔍 Résultat inconnu

(9) Les systèmes modulaires européens (EMS) ont été longuement utilisés et expérimentés et se sont révélés être une solution intéressante pour améliorer l’efficacité économique et énergétique des opérations de transport, tout en garantissant la sécurité routière et la protection des infrastructures, grâce au fait qu’ils soient limités aux parties adéquates des réseaux routiers. Compte tenu des spécificités nationales, des intérêts économiques différents, des besoins de transport et de la diversité de leurs capacités en matière d’infrastructures de transport, les États membres sont les mieux placés pour évaluer et autoriser la circulation des EMS sur leur territoire. Dans le même temps, afin d’élargir les incidences socio- économiques et environnementales positives de l’utilisation des EMS, il est essentiel d’éliminer les obstacles inutiles à leur utilisation dans les opérations transfrontières entre États membres voisins qui autorisent ces ensembles de véhicules sur leur territoire, sans limitation du nombre de frontières franchies, pour autant qu’ils respectent les poids et dimensions maximaux autorisés pour les EMS établis par les États membres sur leurs territoires respectifs. Il s’agit de garantir que les EMS utilisés dans les opérations transfrontières respectent la limite de poids et de dimension commune la plus basse applicable dans ces États membres. Dans un souci de sécurité opérationnelle, de transparence et de clarté juridique, il convient d’établir des conditions communes pour la circulation des EMS en trafic national et international, notamment en fournissant des informations claires sur les limites de poids et de dimensions des EMS et sur les parties du réseau routier compatibles avec les spécifications de ces véhicules, et en surveillant les incidences de l’utilisation des EMS sur la sécurité routière, les infrastructures routières et la coopération modale, ainsi que les incidences environnementales des systèmes modulaires européens sur le système de transport, y compris les incidences sur la part modale. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°62 | ❌️ Rejeté

b) l ' État membre qui permet que des opérations de transport soient effectuées sur son territoire par des véhicules ou des ensembles de véhicules s ' écartant des dimensions prévues à l ' annexe I , autorise également la circulation de systèmes modulaires européens, conformément au paragraphe 4 bis, l'utilisation de véhicules à moteur, remorques et semi-remorques conformes aux dimensions de l'annexe I, combinés de telle manière que l ' on puisse atteindre obtenir au moins la longueur de chargement autorisée dans cet ces État membre et afin que tout opérateur puisse bénéficier de conditions égales de concurrence.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Karima DELLI (EELV), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR), Lydie MASSARD (R&PS), François THIOLLET (EELV) et Guy LAVOCAT (RE)
Amendement n°63 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres peuvent autoriser, sur leur territoire, la circulation en trafic national et international de systèmes modulaires européens, pour autant que toutes les conditions suivantes soient remplies: a) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives aux poids et dimensions maximaux applicables à la circulation des systèmes modulaires européens sur leur territoire; b) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives à la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens; c) les États membres assurent la connectivité entre la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens au sein de leur territoire et le réseau routier des États membres voisins qui autorisent également la circulation de systèmes modulaires européens, afin de rendre possible le trafic transfrontalier; d) les États membres mettent en place un système de suivi et évaluent l’incidence des systèmes modulaires européens sur la sécurité routière, sur les infrastructures routières et sur la coopération modale, ainsi que les incidences environnementales des systèmes modulaires européens sur le système de transport, y compris les incidences sur la répartition modale. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°64 | 🚫 Annulé

Les États membres peuvent autoriser, pour une période limitée, les essais de véhicules ou d’ensembles de véhicules intégrant de nouvelles technologies ou de nouveaux concepts qui ne peuvent satisfaire aux exigences de la présente directive. Ces véhicules ou ensembles de véhicules sont autorisés à effectuer certaines opérations de transport national ou international pendant la période de l’essai. En particulier, les essais relatifs aux systèmes modulaires européens sont autorisés pour une période maximale de cinq ans. Le nombre d’essais n’est pas limité. Les États membres en informent la Commission.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR), Lydie MASSARD (R&PS), François THIOLLET (EELV) et Guy LAVOCAT (RE)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

4. rappelle l’engagement pris par l’Union de parvenir à la neutralité climatique d’ici à 2050 au plus tard , conformément à l’accord de Paris; souligne à cet égard le rôle de premier plan joué par l’Union et insiste sur la nécessité de négocier également au niveau international, dans le cadre de l’OMI, la réduction des émissions émissions de gaz à effet de CO serre engendrées par le secteur du 2 transport maritime, compte tenu de l’aspect international et concurrentiel de ce secteur; rappelle réaffirme les précédentes positions du Parlement sur l’inclusion du secteur maritime dans le SEQE de l’Union ; souligne à cet égard que l’inclusion du secteur maritime européen dans le SEQE de l’Union10 devrait se fonder sur une analyse d’impact globale prenant dûment en considération, notamment, la compétitivité des opérateurs et des entreprises de l’Union, l’emploi dans le secteur maritime et le risque de transfert d’émissions de carbone; propose qu’au moins 50 % des recettes du SEQE liées au secteur maritime soient dirigées vers le financement d’un programme de renouvellement et de modernisation de la flotte ainsi que vers la recherche et l’innovation afin d’améliorer l’efficacité énergétique des navires et de soutenir les investissements dans les technologies et infrastructures innovantes et économes en énergie pour décarboner le secteur des transports maritimes de l’Union, y compris le transport maritime à courte distance et les ports, et le déploiement de carburants alternatifs propres et d’investissements liés au transport par voie d’eau; ___________ 10 Directive 2003/87/CE , y compris sur la mise à jour de l’analyse d’impact10 bis; ____________ 10 Directive 2003/87/CE. 10 bis Textes adoptés, P9_TA(2020)0219 .

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Valérie HAYER (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

5. invite la Commission et les États membres, compte tenu de la stratégie initiale de l’OMI sur la réduction des émissions de gaz à jouer effet de son influence au sein de l’OMI pour mettre en place un système de compensation des émissions de carbone dans le secteur du transport maritime international, et à établir une trajectoire réaliste de réduction des émissions serre des navires adoptée en 2018 et de sa révision à venir, à se servir de leur influence au sein de l’OMI pour veiller à ce que cette dernière adopte des mesures concrètes pour établir une trajectoire ambitieuse et réaliste vers un transport maritime à émissions nulles, qui soit cohérente avec l’objectif de l’accord de Paris en matière de température, contribuant ainsi à l’égalité des conditions de concurrence à l’échelle internationale ;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Leila CHAIBI (LFI), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (AEI), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (EELV), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

– vu ses résolutions du 16 février 2006 sur l’Azerbaïdjan1, du 20 mai 2021 sur les prisonniers de guerre à la suite du dernier conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan2, du 17 février 2022 sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – rapport annuel 20213, du 10 mars 2022 sur la destruction du patrimoine culturel au Haut- Karabakh4 et , du 8 juin 2022 sur la sécurité dans la zone du partenariat oriental et le rôle de la politique de sécurité et de défense commune5 , _________________ , et du 19 janvier 2023 sur les conséquences humanitaires du blocus dans le Haut-Karabakh5 bis; _________________ 5 bis Textes adoptés de cette date, P9_TA(2023)0012.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

A. considérant que, depuis plus de 30 ans et jusqu’à aujourd’hui, le conflit du Haut-Karabakh et la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont entraîné l’occupation de territoires internationalement reconnus comme appartenant au territoire souverain de l’Azerbaïdjan, ont fait des dizaines de milliers de victimes, ont occasionné d’immenses destructions, y compris de sites culturels et religieux, et ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
281
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🤖 Vote électronique
Amendement n°420 | 🚫 Annulé

3 bis. Lorsqu’un distributeur final met à disposition sur le marché sur le territoire d’un État membre, dans des emballages de vente, des boissons alcoolisées, à l’exception du vin, des vins mousseux et des boissons spiritueuses qui font l’objet d’une IG (indication géographique), d’une IGP (indication géographique protégée) ou d’une AOP (appellation d’origine protégée): a) il veille à ce qu’à partir du 1er janvier 2030, au moins 10 % de ces produits soient mis à disposition dans des emballages réemployables dans le cadre d’un système de réemploi; b) il vise à faire en sorte qu’à partir du 1er janvier 2040, au moins 25 % de ces produits soient mis à disposition dans des emballages réemployables dans le cadre d’un système de réemploi; c) il atteint les objectifs visés aux points a) et b) du présent paragraphe de manière à ce que la catégorie des autres boissons alcooliques, au sens de la directive 92/83/CEE du Conseil, contribue équitablement à l’objectif de réemploi; d) il veille à ce que les marques détenues par le distributeur final contribuent équitablement à l’objectif de réemploi; e) il laisse aux fabricants la flexibilité nécessaire pour atteindre les objectifs de réemploi sur l’ensemble de leur portefeuille.

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°435 | ✅️ Adopté

4 bis. Au plus tard le 31 décembre 2025, la Commission élabore une méthode pour certifier que les matériaux présentés, sur l’étiquetage et dans la documentation, comme du contenu recyclé mis sur le marché de l’Union sont effectivement produits à partir de matériaux valorisés et recyclés, et ne sont pas des matières vierges. La Commission veille à ce que cette méthode soit prise en compte lors des vérifications effectuées au titre du présent article.

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

54 ter. souligne l’incidence des phénomènes liés au changement climatique sur les régions moins développées et leurs économies, ainsi que sur les conditions de travail, en particulier dans les secteurs et professions les plus exposés; considère que la négociation collective verte est essentielle pour permettre aux travailleurs comme aux employeurs de gérer les effets de la transition écologique sur la cohésion territoriale et sociale, la santé et la sécurité au travail, la formation et la reconversion professionnelle des travailleurs et la création d’emplois de qualité au sein d’un marché du travail en pleine évolution;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie TOUSSAINT (EELV), Marina MESURE (LFI) et Lydie MASSARD (R&PS)
Amendement n°36 | ✅️ Adopté

36. insiste sur l’importance de la modernisation, conclue récemment, de l’accord d’association UE-Mexique et de la conclusion de l’accord d’association avec le Mercosur, l’un et l’autre étant susceptibles d’approfondir notre partenariat stratégique avec l’Amérique latine, de donner une nouvelle dimension à nos relations commerciales avec ces pays et de contribuer à la diversification des chaînes d’approvisionnement de l’économie européenne; estime que l’accord d’association entre l’Union européenne et le Mercosur représente le plus large accord de ce type entre deux blocs et pourrait créer un espace de marché ouvert avantageux pour les deux parties et où vivent 800 millions de personnes environ; rappelle que cet accord, comme tous les accords commerciaux de l’Union européenne, doivent assurer des conditions de concurrence loyale et garantir le respect des normes et modes de production européens; rappelle que l’accord contient un chapitre contraignant sur le développement durable qui doit être appliqué, mis en œuvre et pleinement évalué, ainsi que des engagements spécifiques en ce qui concerne les droits des travailleurs et la protection de l’environnement, y compris la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat et des règles d’application y afférentes; s’inquiète vivement de la politique environnementale de Jair Bolsonaro qui est en contradiction avec les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris, notamment en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de protection de la biodiversité; souligne que, dans ces conditions, l’accord UE-Mercosur ne peut être ratifié en l’état;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (Indé.), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Chrysoula ZACHAROPOULOU (RE) et Sandro GOZI (RE)
Amendement n°1145 | 🔍 Résultat inconnu

Au moins 30 35 % de la contribution totale du Feader au plan stratégique relevant de la PAC telle que définie à l’annexe IX sont réservés aux interventions tendant aux objectifs spécifiques liés à l’environnement et au climat définis à l’article 6, paragraphe 1, points d), e) et f), du présent règlement, à l’exclusion des y compris aux interventions fondées sur l’article 66.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°126 | ❌️ Rejeté

118. prend acte du sommet qui s’est tenu les 17 et 18 juillet 2023 entre l’Union européenne et la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes et espère qu’il permettra d’améliorer les relations birégionales, compte tenu notamment de l’influence croissante de la Chine et de la Russie en Amérique latine et dans les Caraïbes; invite les États membres et le SEAE à mener une diplomatie proactive dans la région, en mettant fortement l’accent sur la défense de l’ordre multilatéral mondial, du droit international et du respect de la démocratie et des droits de l’homme; se félicite de la conclusion des négociations sur l’accord-cadre avancé UE-Chili et demande que des progrès soient réalisés en vue de la signature et de la ratification de l’accord d’association UE-Mexique; invite la Commission et les présidences espagnole et belge du Conseil à faire des progrès décisifs et à conclure l’accord avec le Mercosur avant la fin de la législature actuelle, tout en maintenant le niveau d’ambition le plus élevé en ce qui concerne l’application de ses dispositions en matière de durabilité; rappelle également la nécessité de finaliser la ratification de l’accord d’association UE-Amérique centrale; réaffirme que la politique commerciale de l’UE devrait inclure des chapitres exécutoires sur le développement durable qui respectent pleinement les engagements internationaux, en particulier l’accord de Paris, les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail et le programme de développement durable à l’horizon 2030, comme indiqué dans la communication de la Commission du 22 juin 2022 intitulée «La puissance des partenariats commerciaux: ensemble pour une croissance économique verte et juste»1 bis; souligne que l’accord actuellement proposé entre l’Union et le Mercosur n’est pas conforme à cette approche et ne prévoit pas de garanties pour les normes agricoles ni d’engagements contraignants en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la déforestation et de protection de la biodiversité; souligne, dans ce contexte, que l’accord UE- Mercosur ne peut pas être ratifié en l’état; rappelle qu’il y a lieu de finaliser la ratification de l’accord d’association entre l’Union et l’Amérique centrale; ______________ 1 bis COM(2922)0409.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Lydie MASSARD (R&PS) et Guy LAVOCAT (RE)
180
286
67
🤖 Vote électronique
Amendement n°66 | ✅️ Adopté

Article 3 bis Accès au FTJ L’accès au FTJ est soumis à l’adoption d’un objectif national en vue de la réalisation de la neutralité climatique à l’horizon 2050. Les États membres qui n’ont pas encore défini d’objectif national en vue de la neutralité climatique ne bénéficient que de 50 % de leur dotation nationale, les 50 % restants étant mis à leur disposition après l’adoption dudit objectif.

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate) et S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
Amendement n°11 | ✅️ Adopté

E. considérant qu’il y a lieu d’établir un dialogue constructif durable durable constructif et équilibré sur la base d’objectifs communs pour élaborer un programme transatlantique fort et ambitieux et aplanir toute divergence transatlantique par une coopération plus étroite, notamment dans des domaines tels que les relations avec la Chine et la Russie, les engagements et les capacités en matière de défense, le conflit du Proche-Orient et d’autres questions de sécurité et de stabilité, et qu’il convient de définir des démarches communes dans la mesure du possible; que l’alliance transatlantique ne peut, de toute évidence, être considérée comme acquise et qu’elle doit être redynamisée et constamment consolidée;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Chrysoula ZACHAROPOULOU (RE) et Ilana CICUREL (RE)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

27 bis. estime que, par «transparence», on entend notamment: – révéler les sources utilisées par la Commission pour déclencher le mécanisme; – révéler le contenu des notifications écrites adressées aux États membres; – révéler les réponses des États membres et les mesures de correction proposées; – révéler l’évaluation de la Commission aboutissant à la levée potentielle des mesures adoptées au titre du mécanisme; – tenir le Parlement informé et l’associer à chaque étape de la procédure afin de veiller au contrôle démocratique du mécanisme et des fonds de l’Union;

Déposé par des députés dont Dominique RIQUET (PR), Michèle RIVASI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (Indé.), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Chrysoula ZACHAROPOULOU (RE), Ilana CICUREL (RE) et Sandro GOZI (RE)
Amendement n°13 | 🔍 Résultat inconnu

1. Le nombre des représentants au Parlement européen élus dans chaque État membre pour la législature 2024-2029 est fixé comme suit: Belgique 21 22 Bulgarie 17 République 21 tchèque Danemark 15 Allemagne 96 Estonie 7 Irlande 14 Grèce 21 Espagne 61 63 France 79 83 Croatie 12 Italie 76 Chypre 6 Lettonie 9 Lituanie 11 Luxembourg 6 Hongrie 21 Malte 6 Pays-Bas 31 Autriche 20 Pologne 52 Portugal 21 Roumanie 33 Slovénie 9 Slovaquie 15 Finlande 15 Suède 21

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

47 bis. encourage la création d’une association de jeunes pêcheurs européens afin de promouvoir le renouvellement générationnel dans le secteur de la pêche et de représenter et de rassembler les jeunes pêcheurs et leurs organisations dans toute l’Union européenne; invite la Commission à soutenir la mobilisation de ressources budgétaires pour la mise en œuvre de projets à cette fin;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (Indé.), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem) et Ilana CICUREL (RE)
Amendement n°48 | ✅️ Adopté

31 bis. se dit vivement préoccupé par les multiples informations faisant état du financement d'associations ayant des liens avec des organisations religieuses et politiques radicales, comme les Frères musulmans; invite la Commission à faire en sorte que les fonds de l’Union ne financent que des organisations qui respectent scrupuleusement l’ensemble des valeurs européennes, dont la liberté de pensée, la liberté de parole et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment au moyen du programme «Citoyens, égalité, droits et valeurs»; invite par conséquent la Commission à imposer aux organisations bénéficiaires la signature d’une charte les engageant à respecter ces valeurs avant de mettre les fonds à leur disposition;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
341
228
64
🤖 Vote électronique
Amendement n°109 | ✅️ Adopté

c bis) les paiements résultant d’achats, de ventes, de livraisons, de commissions ou d’opérations d’agence contribuant à la fabrication de livres, ainsi que pour la fourniture de papier et d’autres consommables destinés à l’impression, à la reliure ou à l’édition de livres, en raison de leur statut particulier de produits culturels à rotation lente, lorsque les conditions de paiement sont définies par accord entre les parties concernées.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR) et Guy LAVOCAT (RE)
Amendement n°10 | ✅️ Adopté

39 bis. demande une révision rapide du CFP afin d’augmenter les instruments de défense de l’ Union tels que le Fonds européen de la défense, la mobilité militaire et les futurs mécanismes d'acquisitions conjointes pour la défense de l’Union, à savoir l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes et le programme européen d’investissement dans le domaine de la défense, pour autant qu’ils renforcent la base industrielle et technologique de défense européenne et qu’ils garantissent une valeur ajoutée européenne;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🚫 Aucun amendement
Résolution sur le pacte vert pour l'Europe
. – J’ai voté en faveur de cette résolution sur le pacte vert pour l’Europe. Après avoir déclaré l’urgence climatique le 28 novembre dernier, le Parlement européen confirme son engagement de faire de l’Europe le premier contient climatiquement neutre avant 2050. Dans toutes les thématiques abordées, trois points ont une dimension ultramarine importante: 1/ l’économie circulaire: c’est un sujet majeur pour nos outre-mer. Nous devons articuler nos économies avec les ressources présentes sur nos territoires. À la Réunion, nous devons concilier économie et écologie. Si nous jouons la carte de l’innovation et des savoir-faire, l’environnement pourra devenir créateur d’emplois ! 2/ la restauration des écosystèmes et la protection de notre biodiversité. 80% de la biodiversité ultramarine se trouve en Outre-mer. Il était donc important que le Parlement européen prévoie des actions spécifiques pour les Outre-mer européens (tant les RUP que les PTOM). 3/ la juste transition. J’ai pu échanger avec le vice-président Dombrovskis, et il me paraît important que les régions ultrapériphériques puissent avoir un accès facilité à ce fonds. Comptez sur mon engagement pour défendre dans les mois à venir la dimension des défis auxquels les territoires outre-mer sont confrontés dans les textes législatifs qui seront discutés au Parlement européen.
Programme InvestEU
J’ai voté en faveur de l’accord en trilogue sur le programme InvestEU, qui permettra de soutenir fortement l’investissement des entreprises, notamment médicales, durant la période 2021-2027.Les entreprises pourront ainsi être aidées, grâce à un budget record de 26,2 milliards d’euros pour sept ans, dans leurs investissements stratégiques et les trésoreries des PME européennes pourront être soutenues. Ce programme est une réponse forte de l’Union européenne pour les entreprises de nos territoires dans un contexte sanitaire et économique qui reste préoccupant. Enfin, pour accélérer la transition écologique, 30 % des investissements devront soutenir le climat.
Programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027 (programme "EU4Health")
J’ai voté en faveur de l’accord en trilogue sur le programme d’action «l’UE pour la santé». Grâce à cet accord interinstitutionnel, le nouveau programme de santé européen, doté d’un budget de 5,1 milliards d’euros, permettra d’investir pour la recherche sur les maladies chroniques et de longue durée, de financer des plans de prévention et de créer une Agence européenne dédiée à la gestion de crise sanitaires.Sous mon impulsion, ce programme soutiendra également l’action en faveur de la réduction des inégalités en matière de fourniture de soins de santé dans les régions ultrapériphériques pour parvenir à une croissance inclusive. La Commission s’est engagée à aider les États membres à atteindre les objectifs de développement durable fixés dans le «programme de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 des Nations unies», en particulier l’objectif 3, «Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge».
Vers un mécanisme européen d’ajustement des émissions de carbone aux frontières compatible avec l’OMC
J’ai voté pour la mise en place d’un mécanisme européen d’ajustement des émissions carbone aux frontières de l’Union européenne. C’était une promesse de campagne du programme de la Délégation Renaissance (Renew Europe). Ce dispositif permettra de ne pas créer de déséquilibres entre les entreprises européennes qui doivent s’engager pour l’environnement et les entreprises étrangères. C’est une question de justice fiscale et environnementale. Les entreprises européennes sont soumises à des obligations environnementales dans le cadre de leur production industrielle, ce texte a pour objectif à la fois de mettre fin au déséquilibre entre les entreprises européennes et les entreprises hors-UE mais aussi de responsabiliser les entreprises étrangères.Tout en soutenant la démarche globale, nous appelons cependant à ce que les spécificités des Régions Ultrapériphériques soient prises en compte dans le cadre du mécanisme carbone.
Résolution sur la déclaration de l’Union européenne en tant que zone de liberté pour les personnes LGBTIQ
J’ai voté en faveur de cette résolution du Parlement européen, initiée par mon collègue Pierre Karleskind, qui déclare l’Union européenne «zone de liberté pour les personnes LGBTIQ».Avec mon groupe politique, nous menons un vrai combat contre les discriminations partout en Europe. Nous construisons une Europe qui respecte les libertés. Chacun doit être libre d’être soi-même sans avoir peur d’être agressé, discriminé, pourchassé à cause de son orientation sexuelle. La peur doit changer de camp! Et au Parlement, les artisans de la haine ne peuvent pas se déguiser derrière des amendements «de bonne conscience» pour cacher leur vrai visage. Je ne suis pas dupe et j’ai donc voté contre tous les amendements déposés par le groupe ID (qui rassemble les élus d’extrême droite au Parlement européen).
Programme-cadre pour la recherche et l’innovation «Horizon Europe» 2021–2027
. – J’ai voté en faveur de l’accord en trilogue de décembre 2020 sur le nouveau programme Horizon Europe 2021-2027.Doté d’un budget de près de 100 milliards d’euros, Horizon Europe soutiendra la recherche notamment dans les domaines de la santé, du numérique, du climat ou encore de l’énergie et de l’espace.Avec un soutien accru aux PME et favorisant les synergies avec les programmes européens, notamment Invest EU, ce programme Horizon Europe offrira des opportunités réelles pour nos Outre-mer.
Mécanisme de protection civile de l’Union
. – J’ai voté pour le nouveau mécanisme de protection civile de l’Union européenne.Ce nouveau mécanisme tire les leçons de la pandémie de COVID-19, en permettant à l’Union européenne et ses États membres d’être mieux préparés pour répondre aux urgences à grande échelle. Pour accélérer le déploiement de l’aide, la Commission européenne pourra ainsi acquérir directement les ressources nécessaires au titre de RescEU, dispositif lancé en 2019 qui s’appuie sur une réserve européenne pour faire face aux urgences (hélicoptère bombardier d’eau, avion d’évacuation médicale, matériel médical, hôpitaux de campagne...)
Accord de commerce et de coopération UE/Euratom/Royaume-Uni et accord UE/Royaume-Uni relatif aux procédures de sécurité pour l’échange d’informations classifiées et leur protection
. – J’ai voté en faveur de la ratification de l’accord de commerce et de coopération entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.Après des négociations difficiles, il était important que cet accord soit voté par le Parlement européen pour que nos relations avec le Royaume-Uni suite au Brexit puissent s’inscrire dans un cadre adapté. Cet accord doit impérativement garantir des règles de concurrence équitable entre nous.Comme nous le rappelons dans la résolution, le Parlement doit pouvoir contrôler la mise en œuvre de cet accord, et je porterai une grande attention à l’impact de l’accord et du Brexit sur nos régions ultrapériphériques
. – J’ai voté pour un mandat fort du Parlement européen sur la proposition de certificat vert numérique de la Commission européenne.Ce certificat que nous appelons «EU COVID 19 Certificat» doit être un facilitateur de la libre circulation et en aucun cas constituer un passeport pour pouvoir voyager. Il est important de souligner que ce certificat s’adresse aux personnes vaccinées, à celles qui disposent d’un test PCR ou sérologique négatif et à celles qui sont rétablies du Covid. Il est fondamental que sa durée soit limitée et que les données personnelles soient strictement protégées.Je me félicite que le Parlement européen ait proposé de rendre le dispositif accessible aux ressortissants ultramarins, tant des régions ultrapériphériques que des pays et territoires d’outre-mer.
Régime de l'impôt «octroi de mer» dans les régions ultrapériphériques françaises
La Commission européenne a proposé pour 2022 un nouveau régime d’octroi de mer qui se veut plus juste et plus transparent. Seront désormais exonérées d’octroi mer, les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 550 000 euros (à la place de 300 000 actuellement). C’était important de protéger les plus petites structures économiques.Mais ce qui est important c’est que cette taxe permette de protéger et soutenir la production locale en appliquant un différentiel de taxation plus important sur les produits importés.J’ai voté en faveur de ce nouveau régime, tout en réaffirmant qu’il faut à la fois soutenir la production locale et trouver des points d’équilibre pour ne pas augmenter la cherté de la vie dans nos territoires.
Mobilisation of the European Union Solidarity Fund: assistance to Greece and France in relation to natural disasters and to Albania, Austria, Belgium, Croatia, Czechia, Estonia, France, Germany, Greece, Hungary, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Montenegro, Portugal, Romania, Serbia, Spain in relation to a public health emergency
J’ai voté en faveur de la mobilisation de plus de 616 millions d’euros du Fonds de solidarité de l’Union pour venir en soutien à près d’une vingtaine d’États européens affectées par des catastrophes naturelles (tremblement de terres, inondation, tempêtes) et pour faire face à l’urgence de santé publique due au COVID 19.La France a ainsi pu recevoir près de 60 millions d’aides suite à la tempête meurtrière Alex a frappé le sud de la France au mois d’octobre 2020.Cette démarche doit aussi protéger les Outre-mer.
L’incidence du changement climatique sur les populations vulnérables des pays en développement
J’ai voté en faveur de ce rapport qui souligne l’incidence du changement climatique sur les populations vulnérables des pays en développement.Conscient que le changement climatique a un impact accru dans les pays en développement et notamment dans les petits États insulaires en développement (PEID), il était important de rappeler le rôle de l’Union européenne dans la stratégie mondiale pour lutter contre les effets du changement climatique en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre et en promouvant l’adaptation.La question des déplacés climatiques est importante et doit être traitée au niveau international avec une structure juridique solide pour qu’une solution pérenne soit trouvée pour les personnes obligées de migrer suite aux effets du changement climatique.
Inverser les tendances démographiques dans les régions de l'Union utilisant les instruments de la politique de cohésion
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative qui se concentre sur l’identification des outils permettant d’inverser les tendances démographiques actuelles au sein de l’Union européenne (vieillissement, migration de l’est vers l’ouest, exode rural...) en soulignant les bonnes pratiques des États membres qui ont réussi à inverser ces tendances.Il insiste également sur le rôle important que peut jouer la politique de cohésion en soutenant l’adaptation régionale au changement démographique, en réduisant la fuite des cerveaux dans les régions de l’UE et les écarts de développement entre régions.Je me réjouis qu’une mention spécifique à la situation démographique des RUP françaises que j’ai portée dans le rapport ait été adoptée, dans la mesure où les prévisions affichent une augmentation de la population de 38 % d’ici à 2050 à Mayotte par rapport au niveau de 2010 et, pour la Guyane, de 26 %.
La dimension de genre dans la politique de cohésion
J’ai apporté mon soutien à ce rapport, qui insiste sur la nécessité d’intégrer une dimension de genre dans la politique de cohésion européenne. Ce texte rappelle que le combat en faveur de l’égalité hommes-femmes ne peut pas se limiter à certains domaines, et doit irriguer toutes les politiques de l’UE. Le rapport propose notamment d’établir des lignes directrices contraignantes assorties d’un contrôle plus strict après l’adoption des programmes opérationnels, d’introduire des objectifs spécifiques en matière d’égalité des genres dans tous les programmes, ou bien encore d’organiser des formations pour les autorités de gestion et les partenaires de la mise en œuvre des fonds structurels. En soutenant largement ce texte, le Parlement reconnaît que le combat en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes est à la fois une urgence et une priorité absolue.
Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030: Ramener la nature dans nos vies
J’ai voté en faveur d’une stratégie biodiversité de l’Union européenne ambitieuse. Présentée en mai 2020, cette stratégie doit répondre à la dynamique du Green Deal, pour que notre biodiversité soit défendue pour les années à venir, mais qu’elle soit aussi restaurée et développée. La mise en œuvre de cette stratégie, et notamment du cadre juridique de protection d’au moins 30% des terres et 30% des mers, ainsi qu’une réduction de 50% de l’utilisation de pesticides et d’un objectif de 25% minimum d’agriculture biologique, aura de grandes conséquences positives et visibles dans nos territoires, dont la bonne santé économique et sociale dépend principalement de la qualité de l’environnement. Quand on parle de biodiversité, les territoires ultramarins sont une richesse unique - ils abritent 80% de la biodiversité européenne - et sont des laboratoires des bonnes pratiques et ils doivent inspirer les politiques de l’Union dans ce domaine. Cette stratégie est une nouvelle voie vers un cadre de protection de l’écosystème, à la fois de la nature, mais aussi de ces territoires.
Résolution sur le thème «Relever le défi mondial de la COVID-19: les effets d’une dérogation à l’accord de l’OMC sur les ADPIC, en ce qui concerne les vaccins, le traitement, le matériel et l’augmentation des capacités de production et de fabrication dans les pays en développement»
J’ai voté en faveur de cette résolution qui exprime la position et les propositions du Parlement européen pour faciliter l’accès des pays en voie de développement aux vaccins contre la COVID-19. Ce texte rappelle l’urgence de poursuivre les solutions efficaces sur le court terme: don de doses de vaccins, notamment via COVAX, levée des restrictions d’exportations et augmentation des capacités de production. La résolution appelle également à accroitre les transferts de technologie et les accords de licence volontaire ou obligatoire. Elle marque aussi son soutien à une démarche constructive et proactive s’agissant des discussions sur la suspension temporaire des accords sur la propriété intellectuelle (les ADPIC) à l’OMC. Si la levée des brevets ne peut être considérée comme la seule solution, cette piste mérite d’être explorée.Étant entendu que personne ne sera vraiment protégé tant que tout le monde ne sera pas vacciné, je me réjouis que le Parlement européen soutienne la logique d’un portefeuille de solutions pour accélérer l’accès des pays en développement aux outils pour vaincre la pandémie et ouvre la voie à la reconnaissance du vaccin contre la COVID-19 comme bien public mondial.
Résolution sur le point de vue du Parlement concernant l’évaluation en cours, par la Commission et le Conseil, des plans nationaux pour la reprise et la résilience
J’ai apporté mon vote à la résolution du Parlement européen lui permettant d’accompagner la Commission Européenne dans l’évaluation des plans de relance de chaque État membre de l’Union. Par un accord historique, le paquet «Next Generation EU» de 672.5 milliards d’euros doit permettre à l’Union de rétablir son économie et d’aider tous ses territoires à repartir vers la croissance et la prospérité, mais aussi aider la jeunesse, soutenir l’égalité, l’innovation, la transition écologique et énergétique, auquel 37 % de ce plan sera dédié. Cette initiative sans précédent rend nécessaire d’assurer la meilleure analyse et le meilleur suivi possibles de l’ensemble des plans de relance. Ils seront soumis à une première évaluation au mois de juin, ce qui justifie le besoin d’un vote sans attente de cette résolution. Nos régions ont affronté la crise de la COVID-19 avec un contexte qui leur a été aussi propre qu’incertain. Une évaluation forte de la cohérence et de l’efficacité des plans de relance, à laquelle tous les acteurs de l’Europe prennent part, c’est aussi s’assurer que personne n’est laissé sur le bord du chemin.
Loi européenne sur le climat
J’ai voté en faveur de l’accord sur la loi climat européenne. Ce texte trace le chemin vers la neutralité climatique. Avec lui nous tenons l'un de nos principaux engagements politiques : faire de l’Europe la première puissante verte. Cet texte est une pierre angulaire du pacte vert qui inscrit dans le marbre l’objectif de faire de l’Union européenne le premier continent à atteindre la neutralité climatique en 2050. En plus de relever nos ambitions climatiques, avec jusqu’à 57 % de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre en 2030, ce texte historique marque des avancées majeures. Il engage la Commission européenne à évaluer systématiquement et assurer la cohérence climatique de toutes ses futures propositions législatives, il prévoit la création d’un Haut Conseil pour le Climat européen destiné à évaluer l’alignement de l’action européenne avec l’objectif de neutralité climatique, il introduit un « budget carbone », soit la totalité des émissions à ne pas dépasser pour respecter nos engagements. À partir de cet été, cette loi sera déclinée en un ensemble de propositions législatives visant à réaliser concrètement le pacte vert.
Rapport 2020 de la Commission sur l’état de droit - COM(2020)0580
Je soutiens ce texte, car l’Europe est avant tout une Communauté de valeurs humaines et démocratiques.Le respect des droits fondamentaux de l’Union, liés à la Démocratie et aux Libertés, doit être un impératif non négociable.J’adhère à cette exigence qui dit clairement: «pas de respect des valeurs européennes: pas de fonds européens».Le rapport de la Commission est le nouvel outil dédié à cet objectif: nous devons nous assurer que chaque État-membre protège l’égalité entre citoyens, l’indépendance de la justice, la liberté de la presse. Il permet d’évaluer l’État de droit dans l’Union, d’identifier les insuffisances et les progrès à réaliser. Ce mécanisme, ce réflexe du contrôle, doit concerner autant les États-membres que les Institutions européennes.
Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes
Au Parlement européen, nous avons gagné une nouvelle bataille pour les droits des femmes. Une victoire contre les ultraconservateurs, contre ceux qui cherchent à priver les femmes de leurs droits les plus élémentaires. C’est avec conviction que j’ai soutenu ce rapport qui appelle à la protection des droits sexuels et reproductifs, consacrés comme composante essentielle de santé publique: droit à l’avortement sûr et légal, accès à l’éducation sexuelle, à la contraception et aux soins liés à la maternité, lutte contre la précarité menstruelle, etc... Il y a huit ans, un texte similaire était rejeté par le Parlement européen. Aujourd’hui, une majorité nette est du côté de la défense des droits des femmes et je m’en réjouis. Nous continuerons à nous battre pour protéger les droits des femmes partout et toujours.
Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche 2021–2027
J’ai voté pour le nouveau Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA). Ce fonds sanctuarise une enveloppe de 131 millions d’euros en faveur des pêcheurs et aquaculteurs ultramarins pour les sept prochaines années. Il reconnait les contraintes spécifiques des régions ultrapériphériques (RUP) et prévoit ainsi des plans pour compenser les surcoûts liés à l’insularité et à l’éloignement. Avec ce fonds, l’Europe accompagne les Outre-mer pour développer une économie bleue et durable. De manière plus générale, le FEAMPA comporte des avancées significatives que je salue : une logique du « mieux pêcher », des dispositifs d’aide pour les jeunes pêcheurs, ou encore des mesures de réponse aux situations de crise comme les arrêts temporaires d’activité.
Résolution sur la création de zones marines protégées (ZMP) de l’Antarctique et la préservation de la biodiversité dans l’océan Austral
Parce que sauver l’Antarctique est une urgence absolue, j’ai soutenu cette résolution qui appelle l’Union européenne à agir en faveur de la création de deux zones maritimes protégées dans le pôle Sud. L’océan Austral abrite des écosystèmes aussi riches que vulnérables, qui subissent la fonte des glaces et l’effondrement de la biodiversité. Protéger l’Antarctique est aussi un impératif stratégique: cette région convoitée par les puissances étrangères compte des territoires européens, les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). En plus d’abriter la plus grande réserve naturelle de France, les TAAF sont cruciales pour nos forces militaires et la recherche scientifique sur le réchauffement climatique. L’Europe doit donc s’engager pour protéger l’Antarctique, car si elle ne le fait pas, ce sont les générations futures qui en paieront le prix.
Résolution sur les violations du droit de l’UE et des droits des citoyens LGBTIQ en Hongrie par suite de l’adoption de modifications de la législation au Parlement hongrois
Je soutiens pleinement et fortement cette résolution qui condamne une loi hongroise ouvertement et scandaleusement homophobe. L’Europe est une communauté de valeurs, de protection des libertés, fondée sur l’ouverture et la tolérance. Le Parlement européen a adopté cette résolution à une large majorité et appelle à sanctionner ceux qui bafouent l’état de droit.Pas un centime du budget de l’Union ne doit aller dans les poches d’un État qui autorise le rejet de l’autre.Dans l’ADN du projet européen, la première des libertés, c’est celle d’être soi-même.
Association des pays et territoires d'outre-mer à l'Union européenne, y compris les relations UE/Groenland/ Danemark 2021–2027
J’ai bien entendu apporté mon vote à cette nouvelle décision d’association outre-mer (DAO), pour soutenir nos pays et territoires d’outre-mer comme partenaires privilégiés d’une Europe présente sur trois océans. Cette nouvelle DAO simplifie et unifie l’ensemble des législations préexistantes pour les PTOM, vers un seul et même cadre juridique accompagné d’un nouveau fonds de soutien de 500 millions d’euros pour la période 2021-2027. 25% de ce fonds sera dédié à soutenir les PTOM en vue des objectifs de développement durable fixés à 2030. Le fonds contribuera à l’intégration régionale de ces territoires et à leur développement économique. Il prend en compte les contraintes provoquées par l’insularité face aux crises économiques, climatiques et sanitaires, en disposant d’une enveloppe de soutien d’urgence. De nos territoires du Pacifique à l’océan Austral en passant par les Caraïbes, nos PTOM témoignent des grands défis qui se dressent devant nous : le dérèglement climatique, le combat pour la restauration de la biodiversité, et les nouveaux rapports de forces géostratégiques. Face à ces enjeux, spécifiques à chacune de leur région, ils sont les yeux et les oreilles de l’Europe. Et l’Europe répond présente avec ce nouveau partenariat.
Vers un renforcement du partenariat avec les régions ultrapériphériques de l’Union
Comment être à la fois à la périphérie et au centre de l’action publique européenne ? Cette question est celle de 5 millions de citoyens européens vivant dans neuf territoires ultramarins de l’UE. Alors que l’actuelle Stratégie européenne pour les régions ultrapériphériques (RUP) arrive à échéance, mon rapport fixe le nouveau cap politique pour les RUP. Il propose de systématiser un « réflexe RUP » dans toutes les institutions de l’UE, avec l’objectif d’irriguer toutes les politiques européennes. La nouvelle Stratégie que je défends est construite autour de trois priorités : consolider les acquis, respecter les spécificités des RUP, ouvrir de nouveaux horizons. J’appelle en effet à changer le regard sur les RUP, afin que celles-ci ne soient plus seulement considérées comme des territoires de subventions, mais comme de véritables territoires de solutions pour l’Europe. Je propose ainsi de miser sur les atouts des RUP pour mener la transition écologique, développer l’économie bleue, faire émerger les métiers de demain ou encore accélérer l’innovation et la recherche. L’ambition de ce texte, c’est faire de chaque RUP une chance pour l’Europe. Je m’assurerai que les propositions de mon rapport sont bien prises en compte dans la nouvelle Stratégie européenne pour les RUP, qui sera présentée par la Commission au printemps prochain.
Menaces transfrontières graves sur la santé
J’ai soutenu ce rapport qui pose un jalon important pour aboutir à une véritable Union européenne de la santé. La pandémie de COVID-19 a jeté la lumière sur les limites de l’UE en matière de préparation et de réaction aux graves crises sanitaires. Elle nous a aussi placé face à l’urgence de prendre les mesures nécessaires pour mieux protéger les citoyens européens et mieux faire face aux futures crises. C’est précisément la vocation de ce rapport, consacré à une proposition de règlement établissant un véritable plan européen d’urgence sanitaire. Les mesures contenues dans ce texte prévoient notamment la possibilité de déclarer une urgence de santé publique européenne, d’améliorer la coordination opérationnelle au niveau européen, de renforcer la surveillance et le partage d’informations entre États membres, d’assurer la souveraineté européenne en matière de produits de santé, ou encore de soutenir la signature d’un Traité international sur les pandémies.
Conditions de travail, droits et protection sociale justes pour les travailleurs de plateformes - nouvelles formes d'emploi liées au développement numérique
J’ai voté en faveur de ce rapport qui propose un cadre européen pour les travailleurs des plateformes, fidèle à l’objectif d’approfondir l’Europe sociale. Recourir aux services et professionnels des plateformes numériques – chauffeurs VTC, livreurs... – est entré dans notre quotidien. Cependant, l’émergence de nouveaux métiers liés, notamment sous l’effet de la transformation numérique, ne doit pas signifier un recul des droits des travailleurs et des conditions de travail. C’est justement le message porté par ce rapport, qui établit la position du Parlement dans la perspective d’une législation européenne qui sera proposée par la Commission européenne d’ici la fin de l’année. Le texte propose notamment d’assurer des conditions de travail décentes et transparentes, de renforcer l’accès des travailleurs des plateformes à la protection sociale, à la négociation collective ou à la formation. Il souligne aussi le potentiel du travail de plateforme en matière de création d’entreprises ou d’innovation technologique. Par ailleurs, ce sujet fera partie des priorités portées par la Présidence française du Conseil de l’UE.
Résolution sur la situation en Afghanistan
J’ai voté en faveur de cette nouvelle résolution sur l'Afghanistan, car les dramatiques événements de l’été dans le pays appellent l’Europe à la responsabilité. L’instauration d’un régime porté par les Talibans ne laisse aucun doute sur les menaces qui pèseront sur ceux qui se sont dévoués au développement de la démocratie, des droits de l’homme et de l’égalité, mais aussi et bien entendu sur les femmes et les filles afghanes, sur leurs libertés et leurs droits fondamentaux, comme l’éducation. À cela, l’Europe doit répondre par une action humanitaire plus efficace, et plus coordonnée. Elle doit répondre par une politique solidaire d’accueil des réfugiés afghans. Elle doit répondre par plus d’échange d’informations entre les États-membres pour lutter contre la menace terroriste. Mais surtout, l’Europe doit prendre conscience de ses fragilités pour atteindre l’autonomie stratégique, devenir plus forte et plus efficace sur les grands défis géopolitiques d’aujourd’hui.
Une stratégie «De la ferme à la table» pour un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement
J’ai soutenu ce rapport qui présente notre vision pour des systèmes agroalimentaires européens plus durables, plus sains et plus justes. La stratégie «De la ferme à la table» devra contribuer à la transition agroécologique, garantir la sécurité alimentaire et la qualité des produits pour les consommateurs, assurer un revenu juste aux agriculteurs et participer à la souveraineté alimentaire de l’Europe. Avec cette stratégie, nous souhaitons concilier la protection de la santé et de l’environnement, la prospérité du monde agricole et la défense de nos intérêts dans les échanges commerciaux.
Budget général 2022: toutes sections
J’ai approuvé ce rapport qui établit la position du Parlement sur le budget de l’Union européenne pour l’année 2022. Ce budget reflète nos priorités en faveur de la santé, de la jeunesse, de l’état de droit ou de la solidarité internationale. Nous soutenons ainsi une hausse de la contribution européenne à l’initiative COVAX pour accélérer la vaccination dans le monde, un renforcement du budget pour Erasmus ou encore une augmentation des moyens consacrés par l’Europe à l’aide humanitaire. Dans le cadre du vote de ce texte, le Parlement a aussi réaffirmé son soutien aux Régions ultrapériphériques, en particulier au budget du POSEI, le programme spécifiquement dédié aux agriculteurs et éleveurs de ces régions. Cela s'inscrit dans le combat que je mène depuis mon élection pour préserver les budgets "Outre-mer".
Résolution sur la conférence 2021 des Nations unies sur les changements climatiques à Glasgow, Royaume-Uni (COP26)
J’ai soutenu cette résolution, qui rappelle nos exigences : la COP 26 doit aboutir à des décisions fortes et ambitieuses pour le climat. Tous les scientifiques s’accordent sur l’urgence d’agir : le réchauffement climatique s’intensifie et progresse beaucoup plus rapidement que prévu, alors que les catastrophes climatiques se multiplient. Nous attendons des 197 pays réunis à Glasgow qu’ils relèvent leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de respecter les objectifs fixés dans l’accord de Paris. Il est aussi nécessaire d’augmenter significativement les financements dédiés à la lutte contre le changement climatique et d’assurer une relance verte partout dans le monde. Avec son pacte vert, l’Europe est le porte-étendard de ce combat.
Résolution sur la crise de l’état de droit en Pologne et la primauté du droit de l’Union
J’ai voté en faveur de cette résolution qui appelle à mettre fin aux attaques graves et inacceptables contre l’état de droit menées par le gouvernement illibéral et homophobe de la Pologne. La Commission européenne doit agir rapidement et bloquer le versement des fonds européens tant que les valeurs européennes ne sont pas de nouveau respectées. Il est aussi de notre devoir d’apporter un soutien à la population polonaise, qui a manifesté son attachement à l’Europe. Enfin, nous rappelons avec cette résolution que la primauté du droit européen n’affaiblit pas les États membres et les souverainetés, elle est au contraire la condition de réussite du projet européen.
Agence de l’Union européenne pour l’asile
J’ai soutenu ce rapport qui achève la création d’une véritable agence européenne pour l’asile. Dotée de compétences étendues et de moyens renforcés, cette agence sera essentielle pour assurer à la fois une prise en charge efficace et respectueuse des droits fondamentaux pour les demandeurs d’asile en Europe, et une meilleure protection de nos frontières extérieures. Sa mise en place concrétise aussi un de nos engagements de campagne.
Renforcer la démocratie ainsi que la liberté et le pluralisme des médias dans l’UE: l’utilisation abusive d’actions au titre du droit civil et pénal pour réduire les journalistes, les ONG et la société civile au silence
J’ai soutenu ce rapport qui propose des mesures pour contrer les « procédures-bâillons », ces poursuites judiciaires utilisées pour étouffer la critique, censurer et empêcher les journalistes, les militants ou des ONG d’enquêter sur des questions d’intérêt public. Ces poursuites sont mortifères pour la liberté d’expression, le droit des citoyens d’être informé, et plus généralement pour la démocratie et l’état de droit. Alors que la liberté de la presse est attaquée au sein même de l’Union par des gouvernements illibéraux qui ne reculent devant rien pour mettre au pas les journalistes, nous réaffirmons aussi notre soutien indéfectible à l’indépendance des médias.
L'espace européen de l'éducation: une approche globale commune
J’ai voté en faveur de ce rapport qui appelle à construire un espace européen de l’éducation d’ici 2025. Dans ce texte, le Parlement propose des mesures concrètes pour réaliser notre ambition de faire de l’Europe une puissance éducative. Nos jeunes sont notre avenir, nous devons investir et miser sur leur formation, leurs projets, leurs compétences. Cette priorité doit être une exigence dans tous les territoires de l’Union, y compris dans nos outre-mer où la jeunesse est une force mais est aussi particulièrement confrontée aux fléaux du chômage et de la pauvreté. C’est un combat que nous allons d’autant plus porter que l’Europe s’est engagée à faire de 2022 l’Année européenne de la jeunesse.
Résolution sur le premier anniversaire de l'interdiction de fait de l'avortement en Pologne
J’ai voté pour cette résolution qui condamne le gouvernement et le Tribunal constitutionnel polonais, un an après leurs décisions de priver de fait les femmes polonaises du droit à l’avortement. Ces mesures, imposées dans un pays où les dirigeants s’en prennent sans relâche aux libertés et aux valeurs européennes, sont inacceptables et constituent un recul terrible. En Pologne comme partout ailleurs, le droit des femmes à avorter et disposer librement de leur corps doit être pleinement garanti. Avec ce texte, nous réaffirmons aussi notre combat pour les droits des femmes.
Politique agricole commune (PAC) 2021–2027
J’ai voté en faveur de ce rapport, un des trois piliers de la réforme qui va permettre à la Politique Agricole Commune d’être plus verte, plus juste et plus protectrice. L’adoption de ce texte est une grande victoire pour l’agriculture ultramarine, puisqu’il sanctuarise le maintien des fonds POSEI dédiés aux agriculteurs, éleveurs et planteurs des Régions Ultrapériphériques. Ainsi, les RUP françaises pourront continuer à bénéficier de 2 milliards d’euros sur les sept prochaines années. Nous devons en grande partie ce succès à une mobilisation coordonnée du Gouvernement français et de mon groupe politique au Parlement européen. Ce rapport consacre aussi une volonté affirmée de protéger la production locale des Outre-mer, conformément à la vision que j’ai défendue dans mon rapport sur une nouvelle Stratégie européenne pour les RUP. Il permettra d’expérimenter dans un premier temps à La Réunion un nouveau dispositif, les Contributions Interprofessionnelles Étendues, afin de mieux protéger les producteurs réunionnais et diversifier la production locale. Tous ces moyens sont essentiels pour aider nos régions ultramarines à relever les défis de la transition agroécologique et de l’autonomie alimentaire.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Convaincu de l’importance de défendre l’intérêt des enfants partout dans le monde, j’adhère pleinement à la Convention de la Haye du 25 octobre 1980, qui cherche à combattre l’enlèvement parental d’enfants en instaurant un système de coopération entre les autorités nationales et une procédure rapide de retour de l’enfant dans son État de résidence habituelle. J’ai donc soutenu ce rapport, qui approuve l’adhésion des Philippines à la Convention. J’entends néanmoins préciser que mon soutien à ce texte, dont le rapporteur est issu des rangs du groupe ID, ne saurait en aucun cas être interprété comme un lien avec les positions eurosceptiques que ce groupe politique défend et auxquelles je suis fermement opposé.
Année européenne de la jeunesse 2022
J’ai voté en faveur de cet accord qui précise les modalités de l’Année européenne de la jeunesse qui aura lieu en 2022. Notre jeunesse a dû consentir à de nombreux sacrifes. Nos jeunes sont courageux, audacieux, talentueux, et nous allons miser sur eux tout au long de l’année à venir. L’Europe continuera d’ouvrir de nouveaux horizons pour sa jeunesse, sur le continent comme dans les Outre-mer, avec Erasmus+, le Corps européen de solidarité ou encore le futur programme ALMA. La Présidence française du Conseil de l’UE envisage même la création d’un service civique européen. Je m’assurerai que cette Année européenne mette en valeur la jeunesse ultramarine.
Législation sur les marchés numériques
J’ai soutenu ce rapport qui marque un premier vers l’adoption d’une législation unique au monde en matière de régulation du numérique. Avec le «DMA», l’Europe s’apprête à mettre fin à la loi du plus fort avec notamment de nouvelles obligations et interdictions pour les géants du numérique, assorties de possibilités de sanctions rapides. Cette nouvelle législation introduira une concurrence plus juste pour les entreprises européennes, offrira plus de choix pour les consommateurs et facilitera l’émergence de champions européens du numérique. Elle s’inscrit pleinement dans notre objectif de faire de l’Europe une puissance du numérique et de l’innovation.
Nouvelles orientations pour l'action humanitaire de l'Union
J’ai soutenu ce rapport qui fait le bilan et ouvre de nouvelles perspectives pour l’action humanitaire de l’UE. Premier donateur mondial d’aide humanitaire, l’Europe fait figure d’exemple. Mais elle doit s’engager encore davantage pour aider ses partenaires à faire face à des urgences toujours plus graves, à l’image de la terrible famine qui terrasse plus d’un million de personnes à Madagascar. Pour agir avec cohérence et efficacité, l’Union européenne doit définir une approche globale de son action extérieure, afin de mieux traiter les défaillances et les causes des catastrophes humanitaires: extrême pauvreté, accès à l’eau et à l’éducation, droit à la santé, changement climatique, etc.
Agence européenne des médicaments
J'ai voté pour ce rapport qui acte le renforcement du mandat et des moyens de l'Agence européenne du médicament et qui permettra à l'Union européenne d'être mieux préparée aux futures crises sanitaires, notamment pour l'approvisionnement en médicaments critiques. Ce texte contribue à la mise en place d'une véritable Europe de la santé en mesure de protéger tous les citoyens européens.
J'ai soutenu ce texte qui permet au Parlement européen d'entrer en négociations sur l'un des projets législatifs phares de cette mandature. Une fois définitivement adopté, l'Acte sur les Services Numériques deviendra la législation la plus ambitieuse au monde en matière de lutte contre les contenus illégaux et préjudiciables en ligne, de responsabilité des plateformes et de défense des droits des utilisateurs et consommateurs. Complémentaire de l'Acte sur les Marchés Numériques, ces deux textes sont essentiels pour faire de l'Europe une puissance de protection et d'émancipation sur le numérique.
Mobilisation du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation: licenciements dans l'industrie du transport aérien en France
J’ai soutenu cette demande de mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation pour un montant de 3,7 millions d’euros. Les aides financières accordées par l’Europe à la France visent notamment à accompagner les 297 travailleurs d’Airbus qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie. Les fonds les aideront à trouver un nouvel emploi grâce à des conseils sur la manière de créer leur propre entreprise et à des aides au démarrage.
Rapport d’exécution sur le bien-être des animaux sur les exploitations
J’ai soutenu ce rapport porté par mon collègue Jérémy Decerle pour améliorer le bien-être animal dans les exploitations agricoles en Europe. Alors que le bien-être animal constitue désormais un sujet de préoccupation important pour les citoyens, ce texte appelle à faire évoluer le cadre règlementaire européen en harmonisant l’application des règles, à rémunérer davantage les éleveurs qui s’engagent pour le bien-être animal et à assurer une stricte réciprocité des standards pour les produits d’origine animale importés dans l’Union européenne.
Une stratégie européenne pour l'énergie marine renouvelable
J’ai soutenu ce rapport qui appelle à investir et miser sur le potentiel des énergies marines renouvelables en mer pour remplir les objectifs du Pacte vert et atteindre la neutralité climatique en Europe d’ici 2050. Plus particulièrement, ce texte invite l’Union européenne à soutenir le déploiement des énergies marines renouvelables dans les Régions Ultrapériphériques. Ces énergies représentent en effet une double-opportunité pour les RUP : elles permettent à la fois de décarboner leur mix énergétique et de réduire considérablement leur dépendance aux importations de combustibles fossiles. Les Outre-mer sont riches d’un formidable potentiel naturel et maritime, ils doivent devenir des territoires de solutions et d'innovation pour les énergies marines renouvelables.
J’ai apporté mon soutien à cette proposition de soutien macrofinancier d'urgence à l’Ukraine, adoptée quelques jours avant l’invasion du pays par les troupes russes. Cette aide sera suivie de nouvelles mesures de soutien politique, humanitaire, financier et matériel, auxquelles l’Union européenne s’est engagée pour répondre à l’agression injustifiée et sans précédent déclenchée par la Russie contre l’Ukraine
Renforcer l’Europe dans la lutte contre le cancer - vers une stratégie globale et coordonnée
J’ai voté en faveur de ce rapport de ma collègue Véronique Trillet-Lenoir qui porte un véritable plan de santé publique européen pour mieux prévenir, diagnostiquer et lutter contre le cancer, deuxième cause de décès dans l’Union européenne. Ce rapport est une réponse au plan présenté par la Commission européenne en février 2021, il doit aider les États membres à élaborer des stratégies efficaces contre le cancer. Ce rapport propose notamment de réduire les inégalités en termes de prévention, de diagnostic et d’accès aux traitements, et se concentre également sur la réinsertion des anciens malades. Ce plan constitue une étape de plus vers une véritable Union européenne de la santé.
Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune - rapport annuel 2021
Dans le contexte de conflits grandissants dans le voisinage européen et de la multiplication des menaces hybrides qui pèsent sur l’Union européenne, j’ai soutenu ce rapport de ma collègue Nathalie Loiseau sur la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune. Ce texte défend notamment l’adoption d’une «Boussole stratégique» européenne, la création d’une capacité de réaction rapide commune ou encore le renforcement du pilier européen de l’OTAN. Il réaffirme nos ambitions pour la constitution d’une véritable défense européenne.
Résolution sur l’autonomisation de la jeunesse européenne: emploi et reprise sociale après la pandémie
Alors que débute l'Année européenne de la jeunesse, j’ai voté en faveur de cette résolution qui appelle à soutenir la jeunesse après la crise de la COVID-19. Nos jeunes ont particulièrement souffert des conséquences de la crise sanitaire, il est essentiel de les accompagner et de miser sur leurs talents dans cette période de relance et de grandes transitions. Ce texte appelle notamment à investir dans les compétences de la jeune génération, à apporter des solutions pour favoriser l’accès des jeunes à la formation et au marché du travail et à ouvrir de nouvelles opportunités de mobilité et de métiers. Cette initiative importante s’adresse à tous nos jeunes en Europe, y compris dans les outre-mer, où la jeunesse fait face à des difficultés plus vives notamment en matière de chômage et d’accès à la mobilité.
Ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation
J’ai voté en faveur de ce rapport qui fait l’état des lieux des menaces d’ingérence étrangère qui pèsent sur les processus démocratiques au sein de l’Union européenne et formule des propositions pour les contrer. Ces dernières années, plusieurs élections dans l’UE ont été victimes d’opérations de déstabilisation menées depuis l’étranger, et la guerre en Ukraine fait craindre de nouvelles offensives notamment en provenance de la Russie. Plus particulièrement, ce texte propose des mesures pour mieux lutter contre les cyberattaques et la désinformation, véritable poison pour nos démocraties.
Approche intégrée de l’égalité des femmes et des hommes au Parlement européen – rapport annuel 2020
J’ai apporté mon soutien à ce rapport qui fait l’état des lieux des mesures destinées à intégrer la parité et l’égalité entre les femmes et les hommes dans le fonctionnement, les actions et les politiques du Parlement européen. Bien qu’il reste des progrès à accomplir, le Parlement européen montre la voie : notre assemblée n’a jamais été aussi féminine, puisque 40% de ses Membres sont des femmes.
Le troisième plan d’action de l’Union sur l’égalité entre les hommes et les femmes
J’ai soutenu ce rapport consacré au troisième plan européen d’action sur l’égalité entre les hommes et les femmes, qui détaille les priorités de l’action extérieure de l’Union européenne pour l’égalité. En tant que premier donateur mondial d’aide publique au développement, l’UE doit être à la pointe de la promotion des droits des femmes, de l’égalité des sexes et de la lutte contre les violences faites aux femmes auprès de ses partenaires internationaux.
Résolution sur l’état de droit et les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne
J’ai soutenu cette résolution qui appelle la Commission à appliquer sans délai le nouveau mécanisme de conditionnalité sur l’état de droit. Ce dispositif a été adopté il y a plus d’un an mais n’a encore jamais été activé en dépit de violations graves de l’état de droit commises dans certains États membres et qui portent atteinte aux intérêts financiers de l’UE. Ce mécanisme est essentiel pour assurer une distribution équitable et impartiale des financements européens, en particulier ceux qui font l’objet d’une gestion partagée à l’image des fonds de la politique de cohésion.
J’ai voté en faveur du règlement CARE qui vise à permettre aux États membres et régions de l’Union d’utiliser les fonds de cohésion européens pour venir en aide aux réfugiés qui fuient la guerre en Ukraine. Les régions bénéficieront d’une grande flexibilité pour mobiliser les financements du FEDER, du FSE et du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) non utilisés lors de la période 2014-2020 afin de financer un large éventail d’actions en faveur des réfugiés: mise en place de centres d’accueil, soutien pour l’accès à l’éducation, à l’emploi ou à la santé, fourniture d’une assistance matérielle et alimentaire d’urgence, etc. L’initiative CARE est une nouvelle démonstration concrète de la solidarité de l’Union européenne avec les Ukrainiens et fait partie de notre réponse commune à l’agression menée par la Russie.
J’ai soutenu cette proposition qui vise à modifier le Fonds européen «asile, migration et intégration» et le Fonds pour la sécurité intérieure afin d’aider les États membres à faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier l’afflux des réfugiés. Cette modification facilite l’accès aux ressources non dépensées sur la période de programmation 2014-2020, et permettra notamment de soutenir les capacités des États membres dans la mise en œuvre de la protection temporaire aux réfugiés ukrainiens, ainsi que la gestion des frontières extérieures de l’Union en renforçant la coopération policière, la prévention et la lutte contre la criminalité. Il s’agit d’un acte important pour assurer un accueil digne des réfugiés ukrainiens et une gestion efficace de nos frontières extérieures dans la mesure où quatre États membres sont frontaliers de l’Ukraine.
Mobilisation du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation: licenciements dans le commerce de gros de distributeurs automatiques en France
J’ai soutenu cette demande de mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation qui vise à apporter à la France une aide financière de quatre millions d’euros pour accompagner la formation et la requalification de travailleurs du secteur du commerce de gros (machines à café et distributeurs automatiques) qui ont perdu leur emploi suite à la pandémie de Covid-19.
Résolution sur la nécessité d’un plan d’action urgent de l’Union européenne visant à assurer la sécurité alimentaire à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union compte tenu de l’invasion de l’Ukraine par la Russie
J’ai apporté mon soutien à cette résolution qui insiste sur la nécessité d’un plan d’urgence européen pour faire face aux graves conséquences de la guerre en Ukraine pour la sécurité alimentaire en Europe et dans le monde. L’Ukraine étant un producteur important de céréales et d’engrais, les ravages du conflit menacent la sécurité alimentaire des pays qui sont le plus dépendants des exportations ukrainiennes, en particulier en Afrique et au Proche et Moyen-Orient, avec de vrais risques de famines. L’Union européenne n’est pas non plus épargnée, avec des conséquences sur les prix des matières premières agricoles, du carburant et de l’alimentation en général. Dans cette résolution, nous appelons l’Union à soutenir les agriculteurs et pêcheurs européens, à agir en coordination avec les organisations internationales pour éviter de graves crises alimentaires dans nos pays partenaires, y compris en Ukraine, et à œuvrer pour réduire notre dépendance et avancer vers la souveraineté alimentaire de l’Europe.
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
J’ai voté en faveur du mandat de négociation du Parlement européen sur la proposition de directive pour la transparence salariale. Ce texte est au cœur de nos ambitions pour assurer plus d’égalité entre les femmes et les hommes dans l’Union européenne. Il prévoit notamment des instruments et des droits pour l’ensemble des travailleurs et candidats à un emploi, quelle que soit la taille de l’entreprise, afin de renforcer la transparence des rémunérations et de lutter contre les écarts de rémunération injustifiés. En soutenant largement le mandat de négociation, le Parlement européen démontre qu’il est à la pointe des combats pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Résolution sur le début de la mise en œuvre de la politique de cohésion 2021-2027
J’ai soutenu cette résolution qui appelle la Commission européenne et les États membres à accélérer l’adoption des accords de partenariat et des programmes opérationnels, préalable indispensable au déploiement de la nouvelle politique de cohésion 2021-2027. Dans cette période où les impératifs de relance et de transitions écologique et numérique se conjuguent aux conséquences de la guerre en Ukraine, il est urgent de mettre en œuvre la nouvelle politique de cohésion. Dans nos territoires, notamment dans les régions ultrapériphériques, ces financements contribuent largement à assurer la cohésion économique, sociale, territoriale et à accélérer les projets.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté en faveur du règlement «CARE+» qui vise à augmenter le préfinancement REACT-EU de 3,4 milliards d’euros afin de permettre aux États membres et régions de l’Union d’utiliser plus facilement et plus rapidement les fonds de cohésion européens pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens. Ce préfinancement sera notamment plus élevé pour les États membres en première ligne de l’afflux des réfugiés. «CARE+» vient ainsi compléter l’initiative CARE, présentée et adoptée au mois dernier. C’est une nouvelle démonstration concrète que l’Union européenne se tient aux côtés des enfants, des femmes et des hommes qui fuient l’horreur du conflit en Ukraine.
Résolution sur la protection accordée par l’Union européenne aux enfants et aux jeunes qui fuient en raison de la guerre en Ukraine
J’ai soutenu cette résolution qui souligne l’urgence absolue de protéger et de prendre en charge les enfants qui fuient la guerre en Ukraine, alors que l’UNICEF estime que plus de la moitié des 7,5 millions enfants ukrainiens sont aujourd’hui réfugiés ou déplacés à cause de la guerre. Nous demandons notamment d’assurer une assistance humanitaire d’urgence aux enfants, l’accès aux droits de base, de lutter contre les adoptions illégales, les trafiquants d’êtres humains et les abus sexuels, ou encore de mobiliser les fonds et programmes européens pour soutenir les collectivités qui accueillent ces enfants.
Résolution sur les conclusions du Conseil européen des 24 et 25 mars 2022, y compris les dernières évolutions de la guerre en Ukraine et les sanctions de l’Union contre la Russie ainsi que leur mise en œuvre
J’ai voté en faveur de cette résolution dans laquelle le Parlement européen appelle à accélérer la mise en œuvre et à renforcer les sanctions prises contre le régime russe et les autorités du Belarus, suite à l’agression menée contre l’Ukraine. Alors que nous avons tous en tête les images terribles du massacre du Boutcha, et que d’autres exactions de ce type sont à craindre, nous défendons notamment un embargo total sur les importations de gaz, de pétrole, de charbon et de combustible nucléaire russes dans l’Union et l’exclusion de toutes les banques russes du système financier SWIFT. Avec ce texte, le Parlement européen envoie un signal politique fort et enjoint l’Union et ses États membres à se montrer intraitables vis-à-vis des responsables de cette guerre.
Proposition de règlement du Conseil portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, abrogeant la décision du Conseil (76/787/ECSC, CEE, Euratom) et l’acte portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, annexé à cette décision
J’ai soutenu ce rapport sur la réforme de la Loi électorale qui acte plusieurs pas importants vers un renforcement de la démocratie européenne. Par ce texte, le Parlement européen s’est clairement exprimé en faveur des listes paritaires pour assurer l’égalité entre les femmes et les hommes et pour permettre à tous les Européens âgés de 18 ans ou plus de se présenter aux élections européennes. Surtout, nous avons majoritairement approuvé le principe des listes transnationales, avec l’objectif de voir 28 députés supplémentaires élus sur une circonscription unique paneuropéenne, dans le respect des équilibres géographiques, lors des prochaines élections en 2024.
Vers une économie bleue durable dans l'Union européenne: rôle des secteurs de la pêche et de l'aquaculture
J’ai voté en faveur de ce rapport qui constitue la réponse du Parlement européen à la communication de la Commission européenne sur l’économie bleue durable. Ce texte s’exprime clairement en faveur d’une meilleure protection de la biodiversité marine, tout en rappelant que les secteurs de la pêche et de l’aquaculture sont essentiels au système alimentaire européen et constituent un vivier d’emplois très important en Europe. Il souligne également la nécessité de soutenir le secteur de la pêche dans les régions ultrapériphériques, de renforcer la sécurité des flottes de pêche et des pêcheurs ultramarins, et insiste sur le fort potentiel des régions ultrapériphériques pour développer une économie bleue durable. Ce rapport s’inscrit pleinement dans la vision que je porte pour une réconciliation de l’économie et de l’écologie créatrice de nouveaux métiers attractifs, notamment pour nos jeunes.
Résolution sur le suivi des conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe
J’ai voté en faveur de cette résolution consacrée aux conclusions de la Conférence sur l’avenir de l’Europe (COFE). Lancée il y a près d’un an, cette consultation citoyenne a associé des milliers d’Européens dans tous les territoires, y compris dans les Outre-mer, et vient de rendre ses conclusions avec l’approbation de 325 propositions citoyennes pour réformer l’Union européenne. Dans notre résolution, nous appelons au lancement d’une procédure de révision des traités de l’UE pour répondre aux demandes et idées formulées par les participants à la COFE. Nous resterons vigilants aux suites données.
Renforcement du mandat d'Europol: coopération avec des parties privées, traitement de données à caractère personnel, et appui à la recherche et l'innovation
J’ai approuvé ce texte qui valide l’accord sur la révision du mandat d’Europol. Dans le contexte d’une augmentation de la criminalité transfrontalière européenne et d’une menace terroriste qui reste élevée, l’agence de coopération policière de l’Union européenne voit son mandat renforcé. Europol bénéficiera désormais d’un droit d’initiative pour réclamer l’ouverture d’enquêtes criminelles lorsqu’elles relèvent des compétences de l’UE et sera mieux équipée, notamment en matière de droits fondamentaux, de protection des données et de gouvernance. Le renforcement d’Europol, au bénéfice de la protection et de la sécurité des citoyens européens, était un engagement de campagne de la délégation Renaissance.
Résolution sur l’impact de la guerre contre l’Ukraine sur les femmes
J’ai soutenu cette résolution qui souligne la situation critique des femmes et des filles ukrainiennes depuis le début de la guerre suite à l’agression russe. Ce texte condamne avec la plus grande fermeté l’horreur des exactions et violences sexuelles commises contre les Ukrainiennes, notamment les viols utilisés comme arme de guerre par les soldats russes. Il appelle à garantir les droits et la santé sexuelle et reproductive des Ukrainiennes, à apporter une assistance d’urgence aux réfugiées ukrainiennes et à les protéger des risques d’exploitation sexuelle et de traite des êtres humains. Fidèle à son engagement de se tenir aux côtés des Ukrainiennes et des Ukrainiens, le Parlement invite aussi l’Union européenne et les États membres à renforcer le soutien humanitaire, matériel et financier aux femmes et filles d’Ukraine victimes de ce conflit.
L'Union européenne et les enjeux liés à la sécurité dans la région indopacifique
J’ai voté pour ce rapport qui fait le point sur les défis sécuritaires pour l’Union européenne dans l’Indopacifique. Cette région hautement stratégique est le théâtre d’une concurrence géopolitique accrue, attisée par le renforcement des capacités militaires et la stratégie d’influence de la Chine. Les enjeux de sécurité maritime y sont immenses. L’Europe doit s’engager davantage dans l’Indopacifique, en misant notamment sur les Outre-mer français de la région comme postes avancés stratégiques et pivots d’influence et de coopérations. Elle doit aussi renforcer ses coopérations, en particulier avec les petits États insulaires en développement de l’Océan indien et du Pacifique, pour relever les défis communs sur le changement climatique, la préservation de l’océan, la protection de la biodiversité ou la transition vers une économie bleue durable.
Les îles et la politique de cohésion: situation actuelle et défis à venir
J’ai soutenu ce rapport qui appelle la Commission européenne à élaborer une stratégie insulaire pour répondre aux défis auxquels font face les régions insulaires en Europe. De l’océan indien à la Méditerranée, les îles européennes partagent de nombreux défis liés à l’adaptation au changement climatique, aux transitions énergétiques et numériques, à l’autonomie alimentaire, à l’emploi ou à la connectivité. Mais toutes les îles ne se ressemblent pas et il est impératif de ne pas mélanger les statuts et de ne pas mettre en concurrence les régions insulaires. Je me suis particulièrement mobilisé pour que ce rapport réaffirme les spécificités des régions ultrapériphériques et protège les outils qui leur sont spécialement dédiés, à l’image du programme POSEI. Avec ce texte, nous appelons aussi l’Union européenne à faire de 2024 l’Année européenne des îles.
Révision du système d'échange de quotas d'émission de l'UE pour l'aviation
Dans le cadre du paquet climat « Fit for 55 », j’ai voté en faveur de ce rapport qui acte le mandat de négociation du Parlement européen sur l’extension du marché carbone ETS au secteur de l’aviation, avec une véritable prise en compte des spécificités des régions ultrapériphériques (RUP). Les RUP sont éloignées, isolées et très dépendantes au secteur de l’aviation. Il est nécessaire de ne pas imposer à leurs habitants la « double peine » de l’isolement et d’une hausse des prix des billets d’avion.Avec la délégation Renaissance, nous nous sommes mobilisés pour garantir une dérogation plus forte et plus étendue aux RUP. Alors que la Commission européenne propose de limiter la dérogation aux seuls vols entre une RUP et son État membre, nous avons obtenu une première victoire : le Parlement soutient une dérogation étendue à tous les vols au départ/à destination d’une RUP vers/depuis une autre RUP, une région de l’Espace économique européen ou au sein d’une même RUP. C’est un nouveau combat gagné pour le « réflexe RUP » et la prise en compte de nos spécificités.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu cette résolution qui exprime les vives inquiétudes du Parlement sur l’approbation par la Commission européenne des versements de l’UE au plan de relance de la Pologne. Alors que nous avons adopté la conditionnalité « état de droit » sur les fonds européens et que de graves violations des valeurs fondamentales persistent en Pologne, nous appelons le Conseil à ne pas approuver le plan de relance polonais tant que plusieurs conditions essentielles sur l’état de droit ne seront pas remplies.
J’ai soutenu ce rapport qui définit la position du Parlement européen sur la réforme du marché carbone ETS, pierre angulaire de la politique climatique de l’UE. Cette réforme prévoit notamment l’extension de l’ETS à d’autres secteurs économiques et la fin progressive des «droits à polluer». Alors que le marché ETS s’appliquera désormais au transport maritime, nous nous sommes battus pour obtenir une dérogation robuste pour les régions ultrapériphériques, considérant leur dépendance liée à l’éloignement et à l’isolement géographique. Ainsi, 55 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux trajets maritimes entre une RUP et son État membre ne seront pas couverts par l’ETS jusqu’en 2030. C’est une autre victoire pour l’adaptation du Green Deal aux spécificités des Outre-mer.
Fonds social pour le climat
J’ai voté pour ce texte qui exprime la position du Parlement européen sur la création d’un Fonds social pour le climat destiné à atténuer l’impact de la transition énergétique sur les territoires et les citoyens les plus fragiles. Ce Fonds a vocation à assurer une transition écologique socialement juste qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Le Parlement européen demande que le Fonds social pour le climat accorde une attention particulière à la situation des habitants des régions ultrapériphériques, plus vulnérables à la précarité liée à l’augmentation des coûts de l’énergie et du transport, en cohérence avec l’exigence d’une adaptation du pacte vert aux spécificités des Outre-mer.
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
J’ai soutenu ce rapport qui établit la position du Parlement européen sur la mise en place d’un Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) extérieures de l’Union européenne. Promis depuis longtemps, ce mécanisme permettra de mieux lutter contre la concurrence climatique déloyale pour les entreprises européennes sur une liste de secteurs de productions lourdes en carbone (ciment, acier, aluminium, etc.) importées depuis l’extérieur de l’UE. Dans ce texte, le Parlement demande également à la Commission européenne de fournir une étude d’impact avant son application dans les régions ultrapériphériques, en cohérence avec l’exigence d’une adaptation du pacte vert aux spécificités des Outre-mer. La création du MACF est un des piliers du pacte vert et l’un des principaux engagements de campagne de la délégation Renaissance.
J’ai approuvé l’adoption définitive du DSA et du DMA, deux législations majeures qui vont imposer des règles aux grandes plateformes et mettre fin à la loi du plus fort sur les marchés du numérique. Avec ces deux textes, l’Europe exige des géants du numérique qu’ils respectent un certain nombre d’obligations, notamment sur la transparence et le retrait des contenus illégaux, renforce la protection des utilisateurs, instaure les règles nécessaires pour éviter la concurrence déloyale et faire émerger des champions européens du numérique. Dans un contexte de désinformation croissante et de nouvelles menaces cyber, il est essentiel que l’Union européenne soit à l’avant-garde du développement d’un espace numérique ouvert et sûr pour chaque utilisateur, équitable pour chaque entreprise. L’adoption du DSA et du DMA est une des victoires majeures de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne et faisait partie des engagements de campagne de la délégation Renaissance.
Législation sur les marchés numériques
J’ai approuvé l’adoption définitive du DSA et du DMA, deux législations majeures qui vont imposer des règles aux grandes plateformes et mettre fin à la loi du plus fort sur les marchés du numérique. Avec ces deux textes, l’Europe exige des géants du numérique qu’ils respectent un certain nombre d’obligations, notamment sur la transparence et le retrait des contenus illégaux, renforce la protection des utilisateurs, instaure les règles nécessaires pour éviter la concurrence déloyale et faire émerger des champions européens du numérique. Dans un contexte de désinformation croissante et de nouvelles menaces cyber, il est essentiel que l’Union européenne soit à l’avant-garde du développement d’un espace numérique ouvert et sûr pour chaque utilisateur, équitable pour chaque entreprise. L’adoption du DSA et du DMA est une des victoires majeures de la Présidence françaises du Conseil de l’Union européenne et faisait partie des engagements de campagne de la délégation Renaissance.
Mesures de crise supplémentaires pour soutenir les secteurs de la pêche et de l'aquaculture de l'UE dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie
J’ai soutenu ce rapport dédié à la proposition de la Commission pour compenser financièrement les secteurs de la pêche et de l’aquaculture, affectés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Le Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA) sera mobilisé pour aider à couvrir les pertes de revenus et coûts additionnels liés à la guerre. Avec cet instrument d’urgence, l’Europe démontre à nouveau qu’elle se tient aux côtés de tous nos pêcheurs et aquaculteurs.
Question de la sécurité alimentaire dans les pays en développement
J’ai voté en faveur de ce rapport consacré à l’aide apportée par l’Union européenne pour accompagner les pays en développement dans la lutte face à l’insécurité alimentaire. La guerre en Ukraine et ses conséquences, la crise du COVID-19 ou encore l’intensification du dérèglement climatique aggravent l’insécurité alimentaire un peu partout dans le monde, à l’image de Madagascar où plus de 2 millions de personnes sont en situation de détresse alimentaire. Avec ce texte, nous appelons l’Union européenne, premier donateur mondial d’aide humanitaire et d’aide au développement, à s’engager davantage avec nos partenaires pour co-construire localement des solutions adaptées et combattre les causes de l’insécurité alimentaire à la racine.
Résolution sur la décision de la Cour suprême des États-Unis de remettre en cause le droit à l'avortement aux États-Unis, et nécessité de protéger ce droit ainsi que la santé des femmes, y compris dans l'Union européenne
J’ai voté en faveur de cette résolution, qui envoie un message fort pour la protection du droit à l’avortement partout dans le monde. La décision prise par la Cour suprême des États-Unis en juin dernier, qui a conduit à la révocation ou à la limitation du droit à l’avortement dans plusieurs États du pays, a provoqué un choc et une prise de conscience: les droits des femmes ne sont jamais acquis. Avec ce texte, nous condamnons le recul des droits des femmes aux États-Unis, nous rappelons notre grande vigilance sur les menaces contre les droits des femmes au sein de l’Union européenne et nous appelons à l’inscription du droit à l’avortement dans la charte européenne des droits fondamentaux.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai approuvé cette procédure de consentement qui permet d’ajuster le budget administratif et les contributions des pays signataires de l’Accord international sur le sucre, d’élargir le champ des études, évaluations et activités de recherche liées au sucre, et de modifier les règles de nomination du directeur exécutif du Comité administratif attaché à l’accord. Ce vote ne remet pas en cause ma vigilance sur la préservation des emplois et du secteur de la canne à La Réunion.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté en faveur de l’extension du protocole de l’accord de pêche durable entre l’Union européenne et l’île Maurice. Depuis 2014, cet accord permet à la flotte européenne, notamment à La Réunion, de pêcher jusqu’à 4 000 tonnes de thon dans les eaux mauriciennes. Chaque année, ce sont 45 navires de pêche réunionnais qui en bénéficient directement. L’extension du protocole permet ainsi de maintenir les activités de pêche en attendant la signature d’un nouvel accord.
Salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne
J’ai soutenu l’adoption définitive de la directive établissant un cadre européen pour le salaire minimum. Ce texte contribuera à assurer à chaque Européen un salaire décent et à lutter contre la concurrence déloyale sur les salaires en Europe. C’est une grande victoire pour notre délégation, qui en avait fait une proposition de campagne phare, pour la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, qui en avait fait une priorité, et une avancée concrète pour l’Europe sociale.
Directive sur les énergies renouvelables
J’ai voté en faveur de ce rapport qui fixe le mandat de négociation du Parlement européen sur la révision de la directive énergies renouvelables. Ce texte doit favoriser la transition énergétique de l’Europe en même temps qu’assurer son autonomie énergétique, un objectif rendu nécessaire par les conséquences de l’invasion russe en Ukraine. Dans le cadre de ce rapport, je me félicite de l’adoption de l’amendement Renew que j’ai porté et défendu, qui prévoit la possibilité pour les Régions Ultrapériphériques (RUP) de bénéficier de critères adaptés à leurs spécificités pour produire des combustibles, bioliquides et biocarburants issus de la biomasse, et qui autorise les États membres à accorder des aides publiques pour la production d'électricité à partir de biomasse forestière dans toutes les RUP. Notre mobilisation collective a permis l’adoption de cet amendement en session plénière, au nom du « réflexe Outre-mer » que je défends. C’était une question de cohérence avec nos objectifs de transition et d’autonomie énergétiques, et de responsabilité vis-à-vis des spécificités des RUP, notamment en Guyane, un territoire recouvert à plus de 90% par la forêt, où la filière bois-énergie est essentielle au tissu économique et social local et qui a démontré sa capacité à utiliser ses ressources forestières de manière raisonnée et durable.
La cohésion économique, sociale et territoriale dans l'UE : le 8e rapport sur la cohésion
J’ai soutenu ce rapport d’initiative, rédigé suite à la publication du 8e rapport sur la cohésion économique, sociale et territoriale par la Commission européenne, et qui exprime la position du Parlement européen sur l’avenir de la politique de cohésion. Ce texte porte un certain nombre de propositions sur la simplification de l’accès et de la gestion des fonds européens, sur l’extension et le renforcement du Fonds de solidarité de l’Union européenne pour aider les régions européennes à s’adapter au changement climatique et à faire face à la multiplication des catastrophes naturelles, et rappelle l’exigence d’une conditionnalité du versement des fonds de cohésion européens au respect de l’état de droit. Ce rapport rappelle également le rôle essentiel de la politique de cohésion dans les régions ultrapériphériques et réaffirme la nécessité de prévoir des législations adaptées aux spécificités de ces régions et de maintenir les instruments qui leur sont spécifiquement dédiés.
L'accès à l'eau en tant que droit de l'homme - aspects extérieurs
J’ai soutenu ce rapport qui appelle l’Europe à se mobiliser pour faire de l’accès à l’eau un droit pour tous et partout, alors qu’une personne sur trois n’a toujours pas accès à une potable et sûre dans le monde. Les récentes vagues de sécheresse extrêmes l’ont démontré : l’eau est une ressource vitale qui se raréfie et son accès devient, de plus en plus, une source de tensions entre communautés locales voire entre pays. Premier donateur mondial d’aide publique au développement, l’Union européenne a les moyens d’aider ses pays partenaires à construire des solutions adaptées et efficaces sur le terrain pour assurer à chacun le droit à l’eau, essentiel pour la santé humaine, l’éducation, l’agriculture ou encore l’industrie. Elle doit aussi être à l’initiative pour soutenir les efforts de changement des modes de vie et de réduction de la consommation d’eau. L’Europe a enfin un rôle à jouer pour favoriser les coopérations régionales, notamment dans les zones transfrontalières, pour désamorcer les risques de guerres de l’eau.
Résolution sur une dynamique pour les océans: renforcer la gouvernance et la biodiversité des océans
J’ai voté en faveur de cette résolution qui appelle l’Union européenne à prendre la tête du combat mondial pour sauver l’Océan. Régulateur du climat mondial, refuge d’une biodiversité exceptionnelle, l’Océan est gravement menacé par les conséquences du dérèglement climatique et par les dérives de la pression humaine. L’Europe doit agir avec la communauté internationale pour donner un cadre robuste à la gouvernance de l’Océan et prendre des mesures ambitieuses pour protéger sa biodiversité. La résolution insiste sur le rôle clé que doivent jouer les Outre-mer. En plus de donner à l’Europe un rayonnement maritime mondial, les Régions Ultrapériphériques et les Pays et Territoires d’Outre-mer doivent être directement associés à la mobilisation pour l’Océan et ont vocation, avec leurs atouts naturels, à devenir de véritables territoires de solutions pour enrayer l’effondrement de la biodiversité marine et combattre le dérèglement climatique.
Performance énergétique des bâtiments
J’ai soutenu ce rapport qui valide la position du Parlement européen sur la révision de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments. À l’heure actuelle, les bâtiments sont responsables de 40% de la consommation d’énergie et de 36% des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne. Avec ce texte, nous affichons de nouveaux objectifs pour parvenir à un parc immobilier à « zéro émission » d’ici à 2050, notamment par l’introduction de nouvelles normes énergétiques minimales, la facilitation de la rénovation thermique ou encore un soutien renforcé pour les ménages vulnérables. Le texte que nous avons voté prévoit par ailleurs des aménagements pour les Régions Ultrapériphériques, qui auront la possibilité de déroger à certaines obligations d’installation de points de charge électrique dans les bâtiments, compte tenu des défis énergétiques spécifiques de nos Outre-mer. Cette nouvelle feuille de route fait partie de nos efforts pour réussir le Pacte Vert et atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.
Cohérence des politiques au service du développement
J’ai voté en faveur de ce rapport qui envoie un nouveau signal fort pour la politique de coopération au développement de l’Union européenne. Avec ce texte, nous réaffirmons l’objectif de cohérence des politiques pour le développement, inscrit dans les traités européens, comme boussole de notre action vis-à-vis de nos partenaires internationaux. Cet objectif doit être porté par une véritable coordination des acteurs européens engagés dans la politique d’aide au développement, que ce soit les institutions européennes, les États membres, les délégations de l’UE ou encore les banques et les agences de développement. Faire respecter cet objectif dans nos coopérations est le meilleur moyen de chasser les incohérences qui subsistent et qui sont susceptibles d’affaiblir nos partenariats. C’est aussi un moyen de renforcer les standards environnementaux, sociaux ou sur les droits humains, et d’assurer une politique d’aide au développement plus efficace et plus visible chez nos partenaires.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu cette résolution qui exprime notre soutien à une initiative pour garantir des revenus minimaux adéquats dans chaque État membre. Dans un contexte marqué par la flambée des prix, notamment de l’énergie, et par la hausse du coût de la vie en général, le risque d’augmentation de la pauvreté est réel et il est donc nécessaire de renforcer les moyens pour mieux protéger les Européens les plus fragiles. Garantir un revenu minimum adéquat dans tous les États membres pourrait être aussi un moyen de faciliter l’intégration sur le marché du travail et de lutter contre l’exclusion sociale. Avec ma délégation, nous avons clairement soutenu l’appel à une directive sur le sujet.
L'Année européenne des compétences en 2023
J’ai soutenu ce texte qui fixe notre ambition politique pour l’Année européenne des compétences, dont le lancement est prévu le 9 mai 2023. Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la continuité de l’Année européenne de la jeunesse qui a jalonné 2022.L’objectif est de développer l’emploi en misant sur la formation notamment des jeunes, sur les nouvelles compétences liées aux transitions écologiques et numériques, sur la promotion des programmes de mobilité européens. L’Année européenne des compétences défend une approche très inclusive, que ce soit pour le public visé, avec une attention forte accordée aux groupes vulnérables, ou pour sa dimension territoriale.Ainsi, le texte que nous avons voté reconnait les difficultés particulières des Régions Ultrapériphériques en termes d’accès à l’emploi et accorde une attention spécifique à l’inclusion et à la formation des habitants des territoires ultramarins. Il prévoit aussi une implication concrète des RUP dans le cadre de l’Année européenne des compétences.
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
J’ai soutenu l’accord interinstitutionnel sur la mise en place d’une directive européenne ambitieuse pour réduire les écarts de salaire entre les femmes et les hommes et renforcer la transparence des rémunérations. Alors que les écarts de salaires hommes-femmes persistent encore à hauteur de 13% en moyenne dans l’Union européenne, ce nouveau texte vise à appliquer un principe fort : à travail égal, salaire égal. Il prévoit notamment la création d’un droit à l’information sur les niveaux de rémunération pour les employés et candidats à un emploi, des obligations de déclaration sur les écarts de salaire pour les entreprises, des mesures de rééquilibrage en cas d’écarts de rémunération injustifiés, et des sanctions en cas de non-respect de ces nouvelles obligations. Ce nouveau texte est une victoire législative majeure et une avancée importante pour faire progresser le Pacte Simone Veil pour l’égalité entre les femmes et les hommes que nous portons avec notre délégation depuis le début du mandat.
Règlement sur les gaz fluorés
J’ai voté en faveur de ce rapport qui fixe la position du Parlement européen sur la révision de la législation sur les émissions de gaz fluorés. Les gaz fluorés sont utilisés dans de nombreux équipements du quotidien, comme les réfrigérateurs, les climatiseurs ou les pompes à chaleur, mais ils provoquent un effet de serre très puissant et représentent à eux seuls environ 2,5% des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans l’Union européenne. Avec ce texte, nous proposons des objectifs plus stricts pour réduire de 98% la quantité de gaz fluorés pouvant être mise sur le marché européen d’ici 2050. Ce nouveau cadre permettra de mieux protéger l’environnement et la santé des Européens et contribuera à la réussite du Pacte Vert et de son objectif d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.
J’ai soutenu l’accord conclu sur ce texte majeur du Paquet Climat «Fit for 55», destiné à lancer l’Europe sur la trajectoire de la neutralité climatique d’ici 2050, l’objectif du Pacte Vert européen. Ce texte vise à réformer le marché carbone européen, qui applique le principe du « pollueur payeur » : les secteurs qui polluent le plus en Europe doivent être ceux qui contribuent le plus. Au cours des négociations, je me suis battu pour rappeler la situation spécifique des Régions Ultrapériphériques (RUP).L’accord que nous avons adopté prévoit une exclusion totale du marché carbone européen des trajets maritimes entre une RUP et son État membre, entre deux RUP d’un même État membre et au sein d’une même RUP. Concrètement : une liaison maritime entre la Guadeloupe et la Martinique ou entre Pointe-à-Pitre et Marie-Galante ne seront pas concernées. Cette adaptation très importante est la garantie que la nouvelle taxation carbone européenne ne conduira pas à une augmentation significative des prix du transport maritime dans les RUP. Cette victoire ancre la reconnaissance du «Réflexe Outre-mer» que je défends et concrétise un Pacte Vert européen qui respecte les spécificités des RUP et les accompagne dans les transitions écologiques.
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
J’ai soutenu l’accord conclu sur ce texte majeur du Paquet Climat «Fit for 55», un ensemble de législations destiné à lancer l’Union européenne sur la trajectoire de la neutralité climatique d’ici 2050, l’objectif du Pacte Vert européen. Promis depuis longtemps sans jamais être concrétisé, ce nouveau mécanisme permettra de mieux lutter contre la concurrence climatique déloyale que subissent nos entreprises sur une liste d’industries très polluantes (ciment, acier, aluminium, engrais, etc.). Concrètement, une entreprise européenne qui paye le «prix carbone» ne sera plus désavantagée par rapport à une entreprise qui importe sur le marché européen de l’acier chinois ou des engrais brésiliens. Ces produits importés devront désormais s’acquitter d’un prix carbone équivalent lors de leur entrée dans l’UE. À terme, 60 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine industrielle dans l’UE seront couverts par cet instrument. L’accord que nous avons obtenu accorde une attention particulière aux Régions Ultrapériphériques, dont les marchés économiques sont isolés et souvent dépendants de bassins régionaux spécifiques. La création du Mécanisme d’ajustement carbone est une véritable victoire pour le climat et pour notre Délégation L’Europe Ensemble qui en avait fait un engagement de campagne majeur en 2019.
Fonds social pour le climat
J’ai soutenu l’accord conclu sur ce texte majeur du Paquet Climat «Ajustement à l’objectif 55», destiné à lancer l’Union européenne sur la trajectoire de la neutralité climatique d’ici 2050, ce qui est l’objectif du pacte vert européen. Ce texte va instaurer un Fonds social pour le climat pour atténuer l’impact de la transition énergétique sur les territoires et citoyens les plus fragiles. Ce nouveau fonds, doté de 86,7 milliards d’euros, a vocation à assurer une transition écologique socialement juste, qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Il soutiendra des mesures temporaires pour aider directement les ménages et les entreprises à faire face à l'augmentation des prix des carburants et des combustibles de chauffage, ainsi que des investissements de long terme dans les transitions écologiques. L’accord que nous avons négocié prévoit que ce Fonds social pour le climat tienne compte de la situation particulière des habitants des régions ultrapériphériques (RUP), davantage vulnérables à l’augmentation des coûts de l’énergie et du transport. Cette adaptation importante est une nouvelle victoire pour le «réflexe outre-mer» que je défends, et concrétise un pacte vert européen qui respecte les spécificités des RUP et les accompagne dans les transitions écologiques.
Révision du système d'échange de quotas d'émission de l'UE pour l'aviation
J’ai soutenu l’accord conclu sur ce texte majeur du Paquet Climat « Fit for 55 », destiné à lancer l’Europe sur la trajectoire de la neutralité climatique d’ici 2050, l’objectif du Pacte Vert européen. Ce texte vise à réformer le volet aviation du marché carbone européen, qui applique le principe du « pollueur payeur » : les secteurs qui polluent le plus en Europe doivent être ceux qui contribuent le plus. Au cours des négociations, je me suis battu pour rappeler la situation spécifique des Régions Ultrapériphériques (RUP), territoires éloignés, isolés et dépendants du secteur aérien.L’accord que nous avons adopté prévoit une exclusion totale du marché carbone européen des vols entre une RUP et son État membre, entre deux RUP d’un même État membre et au sein d’une même RUP. Concrètement : un vol Saint-Denis de La Réunion–Paris ou un vol Cayenne–Fort-de-France ne seront pas concernés. Cette adaptation très importante est la garantie que la nouvelle taxation carbone européenne ne conduira pas à une augmentation significative des prix des billets d’avion dans les RUP. Cette victoire ancre la reconnaissance du « Réflexe Outre-mer » que je défends et concrétise un Pacte Vert européen qui respecte les spécificités des RUP et les accompagne dans les transitions écologiques.
Règlement sur la déforestation
J’ai soutenu l’accord conclu sur ce texte majeur du Paquet Climat « Fit for 55 », un ensemble de législations destiné à lancer l’Union européenne sur la trajectoire de la neutralité climatique d’ici 2050, l’objectif du Pacte Vert européen. Ce texte est une première mondiale dans la lutte contre la déforestation importée : il interdira à une entreprise de faire entrer sur le marché européen un produit qui a contribué à la déforestation à l’extérieur de l’UE. Concrètement, grâce à des systèmes de surveillance satellite très précis, il sera possible de déterminer si du café, du cacao, du soja ou de l’huile de palme est issu de territoires déforestés d’Amazonie ou d’Indonésie, et d’empêcher sa mise sur le marché européen. C’est une immense victoire pour le climat et la biodiversité ainsi que pour notre Délégation L’Europe Ensemble qui en avait fait un engagement de campagne en 2019.
Assistance macrofinancière à la Moldavie
J’ai soutenu la proposition de fournir à la Moldavie une nouvelle assistance financière de 145 millions d’euros. La Moldavie est en première ligne des conséquences de l’invasion russe en Ukraine, notamment de l’afflux de réfugiés ukrainiens et de la flambée des coûts de l’énergie. Dans ce contexte, l'Union européenne renouvelle son soutien à la Moldavie pour aider le pays à faire face à ces répercussions et à mettre en œuvre les réformes nécessaires en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption. C’est un nouveau signal fort que nous envoyons : le Parlement européen se tient aux côtés de tous les Moldaves et encourage la Moldavie dans son chemin d’adhésion vers l’Union européenne.
Décharge 2021: budget général de l'UE - Commission
Le Parlement européen remplit chaque année sa fonction de contrôle budgétaire en évaluant si le budget de l’Union européenne (UE) a été dépensé correctement et si l’utilisation des fonds européens respecte les objectifs politiques et les valeurs de l’UE. Dans ce cadre, j’ai voté en faveur de l’octroi de la décharge à la Commission européenne pour l’exercice budgétaire 2021. Avec ce vote, nous réitérons nos profondes inquiétudes sur les dérives liées à l’état de droit dans plusieurs États membres, notamment en Pologne et en Hongrie, en particulier les cas de conflits d’intérêt et de corruption sur l’utilisation des fonds européens, qui portent atteinte au budget de l’UE. Nous réaffirmons aussi nos exigences pour l’application du mécanisme de conditionnalité des fonds européens lié au respect de l’état de droit et pour une meilleure promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Décharge 2021: budget général de l'UE - Parlement européen
Le Parlement européen remplit chaque année sa fonction de contrôle budgétaire en évaluant si le budget de l’Union européenne (UE) a été dépensé correctement et si l’utilisation des fonds européens respecte les objectifs politiques et les valeurs de l’UE. Dans ce cadre, j’ai voté en faveur de l’octroi de la décharge au Parlement européen pour l’exercice budgétaire 2021. Dans la résolution que nous avons adoptée, nous exprimons notre grande vigilance sur les cas de conflits d’intérêts et nous soutenons une révision en profondeur des mesures liées à la transparence, à la responsabilité et à l’intégrité au sein du Parlement européen. Nous insistons notamment sur la nécessité d’appliquer les mêmes exigences et les mêmes règles à l’ensemble des représentants d’intérêt et nous appelons à nouveau la Commission européenne à créer un organe européen indépendant pour l’éthique, une priorité portée par notre groupe politique et notre délégation.
Décharge 2021 : Budget général de l'UE - 8e, 9e, 10e et 11e FED
Le Parlement européen remplit chaque année sa fonction de contrôle budgétaire en évaluant si le budget de l’Union européenne (UE) a été dépensé correctement et si l’utilisation des fonds européens respecte les objectifs politiques et les valeurs de l’UE.Dans ce cadre, j’ai voté en faveur de l’octroi de la décharge au Fonds Européen de Développement (FED) 8, 9, 10 et 11 pour l’exercice budgétaire 2021. Avant sa fusion dans le NDICI en 2021, le FED était le pilier financier de la politique de coopération au développement de l’Union européenne avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). C’était aussi l’instrument du soutien européen aux Pays et Territoires d’Outre-mer (PTOM), qui incluent notamment les territoires français du Pacifique, les TAAF, Saint-Pierre et Miquelon et Saint-Barthélemy.Avec ce vote, nous saluons l’utilisation des fonds du FED et réitérons notre soutien à l’engagement de l’UE auprès de nos pays partenaires et de nos territoires d’Outre-mer pour un développement économique, social et durable.
Évaluation de la nouvelle communication de la Commission européenne relative aux régions ultrapériphériques
J’ai voté en faveur de ce rapport qui est la réponse du Parlement européen à la nouvelle communication de la Commission européenne sur les régions ultrapériphériques (RUP). Ce texte s’inscrit dans la continuité du rapport que j’ai porté pour une nouvelle stratégie européenne pour les Outre-mer : il renouvelle l’exigence d’un réflexe RUP, c’est-à-dire une adaptation systématique des législations européennes aux spécificités des territoires d’Outre-mer. En tant que rapporteur pour mon groupe politique, je me suis battu pour que ce rapport réitère plusieurs demandes importantes pour le monde agricole et les pêcheurs des RUP : le renforcement du budget du programme POSEI, le déblocage du renouvellement des flottes de pêche, le soutien à l’objectif d’autonomie alimentaire des RUP. Ce rapport défend aussi la création de zones « priorité emploi » pour soutenir la création d’emplois ; la mise en place d’un programme spécifique pour les transports et la connectivité des RUP ; de nouvelles clauses commerciales pour mieux protéger les entreprises et la production locale ; ou encore de nouveaux dispositifs Erasmus+ pour nos jeunes. Ce nouveau rapport consolide l’engagement du Parlement européen pour les RUP et confirme l’Europe comme partenaire indispensable d’un nouveau modèle de développement pour les régions d’Outre-mer.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté en faveur du renouvellement de l’accord de pêche durable qui lie l’Union européenne à la République de Maurice. Cet accord fixe le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant : d’un côté, il sécurise l’accès de 85 navires européens aux eaux mauriciennes, dont la moitié sont des navires de pêche réunionnais ; de l’autre, il soutient financièrement le développement de la pêche et d’une économie bleue durable à Maurice. Cet accord est essentiel pour un développement mutuel des filières de pêche qui préserve aussi la ressource.
Garantir la sécurité alimentaire et la résilience à long terme de l’agriculture de l’UE
J’ai voté pour ce rapport qui fixe notre feuille de route collective pour garantir la sécurité alimentaire à la fois dans l’Union européenne et dans le monde. En tant que rapporteur pour la commission du développement, j’ai insisté sur la nécessité de prendre en compte la sécurité alimentaire comme un enjeu global qui est étroitement lié à l’urgence climatique, à l’accès à l’eau et aux conflits. Ainsi, le rapport que nous avons adopté appelle l’Union européenne à utiliser ses partenariats internationaux comme un levier pour accompagner les pays les plus vulnérables vers la sécurité alimentaire. Plus particulièrement, il invite l’Europe à co-construire, sur le terrain avec les acteurs locaux, des solutions adaptées aux réalités locales pour renforcer la résilience aux chocs alimentaires et mettre en œuvre les nécessaires transitions agroécologiques. Enfin, nous insistons aussi sur la nécessité de renforcer l’engagement humanitaire de l’Europe auprès des pays en première ligne de l’insécurité alimentaire, à l’image de Haïti qui est confronté à une très grave famine. Ce rapport envoie un message fort de solidarité européenne avec tous nos partenaires internationaux.
Mise en œuvre et réalisation des objectifs de développement durable (ODD)
J’ai approuvé ce rapport du Parlement européen sur l’évaluation annuelle de la mise en œuvre des objectifs de développement durables (ODD), le cadre commun fixé par l’ONU pour relever les défis mondiaux du développement. Ce rapport insiste sur l’interconnexion des crises mondiales qui rend les objectifs beaucoup plus difficiles à atteindre : urgence climatique, insécurité alimentaire, crises économiques liées à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine, etc. Il pointe aussi le besoin urgent de financements pour accompagner les pays les plus vulnérables face à ces urgences. Le rapport insiste par ailleurs sur l’opportunité ouverte par le Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial entre les pays du Nord et les pays du Sud, qui trace une feuille de route concrète pour aider les pays en développement à relever le double défi de la lutte contre la pauvreté et de l’adaptation au dérèglement climatique.En tant que premier partenaire de l’aide publique au développement dans le monde, l’Europe doit poursuivre son engagement pour la solidarité et pour des coopérations encore plus efficaces pour relever nos défis communs.
Directive sur les énergies renouvelables
J’ai voté pour l’adoption définitive de la réforme de la directive sur les énergies renouvelables (RED), visant à accélérer la transition énergétique dans l’Union européenne (UE) avec un objectif de 42,5% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030. Cette réforme reconnait la situation très spécifique des régions ultrapériphériques (RUP), isolées des réseaux d’interconnexion énergétiques et dépendantes des importations d’énergie, et leur fort potentiel dans les énergies renouvelables, à l’image de l’énergie osmotique.J’ai bataillé avec mon groupe Renew Europe pour obtenir des aménagements pour les RUP, qui vont aider à protéger beaucoup d’emplois locaux et qui vont accélérer les transitions et innovations nécessaires à la trajectoire d’autonomie énergétique en outre-mer. Plus concrètement, l’UE continuera d’autoriser le soutien à la production d’énergie à partir de la biomasse dans les RUP et favorisera aussi les bioliquides utilisés pour la production d’électricité afin de favoriser la sortie des énergies fossiles dans ces territoires. Cette réforme de la RED est une démonstration de l’application du « réflexe outre-mer » que je défends depuis le début de mon mandat, pour une adaptation systématique de la législation de l’UE : compte tenu de leurs spécificités, les RUP pourront emprunter un chemin adapté à leurs réalités locales pour atteindre les objectifs européens de transition énergétique.
Instrument du marché unique pour les situations d'urgence
J’ai approuvé le mandat de négociation du Parlement européenne sur cette proposition de bon sens qui vise à introduire des instruments adaptés pour protéger notre marché unique en temps de crise. La crise COVID-19 ou la guerre en Ukraine ont rappelé que nous devons être prêts à répondre aux circonstances exceptionnelles qui perturbent ou entravent le marché unique. Le texte que nous avons adopté fournit un cadre général pour l’action de l’Union en cas de crise sur le marché intérieur et ajoute également des dispositions sectorielles pour être le plus efficace possible. En soutenant ce rapport, nous défendons la croissance, la compétitivité et surtout la résilience de l’économie européenne. Dans notre mandat de négociation, nous insistons aussi sur la nécessité de prendre en compte la situation spécifique des régions ultrapériphériques, qui font face à des défis supplémentaires liés à leur éloignement géographique et à leur insularité.
La qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. Refonte
J’ai voté en faveur de ce rapport qui est une priorité absolue puisqu’il concerne la santé des citoyens européens. La pollution atmosphérique constitue la première cause environnementale de décès prématurés dans l’Union européenne. Chaque année, ce sont 300 000 Européens qui décèdent prématurément à cause de la pollution, ce sont 300 000 décès de trop. Nous avons donc adopté notre mandat de négociation sur la révision des règles de l’Union européenne en matière de qualité de l’air. Nous insistons notamment pour que la législation européenne s’aligne progressivement sur les normes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Je déplore cependant le vote des eurodéputés du Rassemblement National qui se sont opposés à ce texte qui vise à mieux protéger la santé des Européens et la santé de l’environnement.
Cadre permettant d'assurer un approvisionnement durable et sûr en matières premières critiques
J’ai voté en faveur du mandat de négociation du Parlement européen sur le règlement sur les matières premières critiques, une proposition législative essentielle pour atteindre notre objectif d’autonomie stratégie européenne. Cet objectif vise à réduire la dépendance de l’Union européenne aux pays tiers pour l’approvisionnement en matières premières essentielles à la transition énergétique, au développement des technologies de pointe ou à la production de médicaments. Cet enjeu européen est aussi un enjeu pour les territoires d’Outre-mer, en particulier en Nouvelle-Calédonie, premier producteur européen de nickel et parmi les principaux producteurs mondiaux. Dans le mandat que nous avons adopté, nous demandons justement à l’Union européenne de s’appuyer aussi sur les territoires d’Outre-mer dans le cadre des partenariats et des projets que nous soutiendrons à travers le monde pour construire notre autonomie stratégique. Nous envoyons ainsi un message fort pour consolider notre engagement européen auprès des Outre-mer, en particulier dans l’Axe-Pacifique : face aux offensives et aux investissements de la Chine, l’autonomie stratégique est autant un objectif de développement économique qu’un impératif de sécurité collective.
Modification du mécanisme présenté visant à lever les obstacles juridiques et administratifs dans un contexte transfrontalier
J’ai approuvé ce rapport d’initiative législative qui vise à répondre aux problématiques auxquelles les régions transfrontalières européennes continuent d’être confrontées. Après des années de négociations interinstitutionnelles, il nous parait essentiel de lever le blocage et les freins qui entravent le développement économique et social ce ces régions et compliquent le quotidien de leurs habitants. Nous défendons notamment un allégement de la charge administrative par la nomination d’un seul et unique organisme en charge de la coordination transfrontalière qui permettra de faciliter les démarches et de réduire les contraintes. Ce texte permet à la fois une meilleure agilité dans les réponses à apporter aux obstacles transfrontaliers et une meilleure coopération entre les régions et entre les États membres. Ce rapport nous rappelle aussi que la liberté des citoyens européens est et sera toujours une valeur cardinale de l’Union Européenne, que ce soit celle d’entreprendre ou de se déplacer.
Protection des travailleurs contre l’amiante
. – J’ai approuvé l’adoption de l’accord sur la révision de cette directive européenne qui vise notamment à réduire la limite d’exposition professionnelle à l’amiante. L’amiante est un agent cancérogène extrêmement dangereux, de loin la plus grande cause de cancer lié au travail puisque 78 % des cancers professionnels reconnus dans l’UE sont liés à l’exposition à ce matériau. Tous les corps de métiers ne sont pas concernés de la même manière: les travailleurs des secteurs de la construction, de la rénovation des bâtiments ou de la lutte contre les incendies sont particulièrement touchés. La nouvelle directive propose notamment l’utilisation de technologies plus modernes et plus précises pour détecter la présence de fibres fines d’amiante. Elle encourage aussi l’utilisation adéquate d’équipements de protection individuelle et respiratoire, le nettoyage sécurisé des vêtements ou encore une procédure de décontamination et des exigences de formation de haute qualité pour les travailleurs. Aujourd’hui encore, 70 000 personnes meurent chaque année en Europe à cause de l’amiante: c’est insupportable. Cette directive va résolument dans le sens d’une meilleure protection des travailleurs européens.
Législation européenne sur la liberté des médias
. – J’ai voté en faveur de ce rapport qui propose un cadre commun pour la protection des médias dans l’Union européenne. Ce texte vise à garantir la pluralité des médias et leur indépendance face aux ingérences gouvernementales, politiques, économiques ou privées. Dans l’intérêt de tous les Européens, ce rapport ambitionne notamment de rendre la propriété des médias plus transparente et de protéger ces derniers dans le contexte de la montée en puissance des grandes plateformes en ligne. Avec ce texte, nous envoyons aussi un message fort pour la protection des journalistes face aux pressions extérieures et aux méthodes d’intimidation. Alors que l’indépendance des médias est sérieusement menacée dans plusieurs États membres, nous réaffirmons que garantir une presse libre, pluraliste et indépendante ainsi que le droit à l’information des citoyens sont des valeurs au cœur de l’ADN européen que nous défendons.
La classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et des mélanges
. – J’ai voté en faveur du mandat de négociation du Parlement sur la législation relative à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges. Ce texte vise à modifier le règlement européen en vigueur pour garantir aux Européens un environnement sans produits chimiques toxiques. Cet objectif passe à la fois par une meilleure connaissance des produits dangereux, par une meilleure communication sur les risques chimiques et par un système juridique renforcé. Nous demandons notamment une meilleure information des consommateurs pour une réduction des risques liés aux produits chimiques dangereux. Nous allons dans le sens du combat que nous portons au Parlement européen: protéger à la fois la santé humaine et la santé environnementale, en cohérence avec l’approche «One Health». Dans le cadre de cette révision de la législation, nous soutenons également une exemption encadrée pour les huiles essentielles, sur la base d’un amendement défendu par mon groupe Renew Europe. Aujourd’hui, la France est le deuxième pays européen en matière de production d’huiles essentielles, c’est donc une filière très importante pour nos territoires. Je pense en particulier à mon île de La Réunion où sont produites des huiles essentielles d’excellence qui favorisent la valorisation de nos savoir-faire locaux.
Traitement des eaux urbaines résiduaires. Refonte
. – J’ai voté en faveur de ce rapport qui ambitionne de sécuriser l’accès des Européens à une eau propre et potable. Alors que la multiplication des pénuries d’eau dans l’UE est un véritable sujet de préoccupation, le rapport prévoit notamment de développer le traitement et la réutilisation des eaux usées. Nous demandons également à ce que l’ensemble des polluants chimiques (y compris les produits chimiques dits «éternels»), les microplastiques, les agents pathogènes et résistants aux antimicrobiens soient davantage surveillés. Nous soutenons également la mise en place d’un système de responsabilité élargie des producteurs pour les produits pharmaceutiques et cosmétiques lorsqu’ils nécessitent un traitement supplémentaire vis-à-vis des micropolluants. Plus particulièrement, nous demandons également une adaptation de cette législation aux spécificités géographiques de Madère, une Région Ultrapériphérique portugaise, en cohérence avec le «Réflexe RUP» que je défends depuis le début du mandat. L’eau est un bien commun en danger ; et je reste très mobilisé dans notre combat collectif pour garantir à tous les citoyens, partout, l’accès à une eau potable de qualité.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J’ai soutenu la résolution d’urgence sur la situation au Haut-Karabakh après l’offensive de l’Azerbaïdjan. Suite à l’attaque du 19 septembre dernier, nous condamnons fermement l’offensive militaire du régime de Bakou et le nettoyage ethnique en cours contre les Arméniens de la région du Haut-Karabakh. Nous demandons que l’Union européenne adopte au plus vite des sanctions ciblées contre les autorités de l’Azerbaïdjan. Nous appelons également l’Union européenne et tous ses États membres à renforcer l’aide humanitaire sur le terrain et à œuvrer de toute urgence pour obtenir des garanties pour les droits et la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh. Alors que l’intégrité territoriale de l’Arménie et le gouvernement arménien en place sont menacés, nous resterons extrêmement vigilants pour que le drame de l’invasion de l’Ukraine ne se répète pas en Arménie.
Création de la facilité pour l'Ukraine
J’ai voté en faveur de la création de la Facilité européenne pour l’Ukraine : un instrument financier européen qui vise à soutenir la relance, la reconstruction et la modernisation de l’Ukraine à hauteur de 50 milliards d’euros d’ici 2027. Cet outil va répondre à la fois aux besoins urgents à court terme et à la reconstruction et à la modernisation du pays à moyen terme. Nous avons également souhaité attacher à cette aide des mesures de transparence et de responsabilité démocratique sur les financements apportés. Par ce nouveau soutien, nous confirmons la solidarité de l’Union européenne avec l’Ukraine face à l’agression violente de la Russie. Nous continuerons de soutenir les Ukrainiens aussi longtemps qu’il le faudra.
Établissement de la plateforme Technologies stratégiques pour l'Europe («STEP»)
J’ai approuvé notre mandat de négociation sur la proposition de règlement établissant la Plateforme «Technologies stratégiques pour l’Europe» (STEP). Cette proposition est une première réponse de la Commission à la demande du Parlement européen de créer un Fonds européen de souveraineté. Elle contribuera à la politique industrielle européenne, en soutenant les investissements dans le numérique, les technologies «neutres en carbone», les biotechnologies; en soutenant aussi la formation de la main-d’œuvre, les compétences et l’innovation. En plus d’un renforcement de 10 milliards d’euros d’argent frais dans le budget de l’UE, STEP prévoit de mobiliser jusqu’à 160 milliards d’euros de nouveaux investissements dans tous les États membres.La proposition prévoit aussi la possibilité, pour les régions, de mobiliser les fonds de cohésion pour atteindre les objectifs de STEP. Elle autorise aussi la prolongation de 12 mois des délais de clôture pour les demandes de paiements sur la programmation des fonds de cohésion de la période 2014-2020 – en cohérence avec les demandes exprimées dans nos territoires – avec une adaptation spécifique et un délai supplémentaire pour les régions ultrapériphériques.STEP est une nouvelle étape pour continuer de construire la souveraineté européenne, en cohérence avec nos engagements de campagne.
Contrôle des pêches
J’ai approuvé l’accord final sur le nouveau règlement contrôle des pêches. Ce texte a pour objectif de mieux protéger nos pêcheurs européens et de mieux encadrer les opérations de pêche dans l’UE.Les nouvelles règles prévoient un meilleur suivi des navires de pêche, la déclaration électronique de toutes les prises et la traçabilité numérique tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Certains bateaux devront transporter des systèmes de surveillance électronique à distance, y compris des caméras de vidéosurveillance, pour s’assurer que les obligations de débarquement sont respectées.Le nouveau règlement assure également plus de réciprocité et moins de concurrence déloyale pour le secteur de la pêche européenne. Il prévoit ainsi que les produits importés respectent les mêmes règles que celles appliquées aux prises par les pêcheurs de l’UE, avec un meilleur contrôle et des nouvelles obligations. Il offre aussi une réponse à la politique opaque de la Chine qui refuse de communiquer sur les subventions attribuées aux activités de la flotte de pêche chinoise.Avec ce vote, nous renouvelons notre soutien à tous les pêcheurs européens.
Les implications des activités de pêche chinoises sur les pêcheries de l’Union et la voie à suivre
J’ai voté pour le rapport sur les implications des activités de pêche chinoises sur les pêcheries de l’Union, porté par mon collègue Pierre KARLESKIND. Ce texte défend nos pêcheurs européens et propose des solutions d’avenir pour notre politique en matière de pêche. Il fixe quatre priorités : plus de transparence, c’est-à-dire mieux connaître les pêcheries des flottes chinoises et les conditions dans lesquelles elles sont réalisées; plus de protection de notre filière de la pêche européenne, c’est-à-dire combattre la pêche illégale, les pratiques commerciales injustes et porter des exigences de traçabilité plus strictes pour les produits que nous importons dans l’UE; plus de protection des ressources halieutiques et plus de dialogue avec la Chine pour une pêche plus durable, afin de préserver la sécurité alimentaire liée à la pêche; enfin, une meilleure protection des droits humains dans les opérations de pêcherie.Ce rapport rappelle aussi que la pêche est une composante essentielle du projet de puissance de la Chine et un défi géostratégique majeur pour l’Union européenne, en particulier dans les régions ultrapériphériques où les pêcheurs sont particulièrement exposés aux opérations de surpêche ou de pêche illégale.
Résolution sur les attaques terroristes abjectes du Hamas contre Israël, le droit d’Israël de se défendre conformément au droit humanitaire et international et la situation humanitaire à Gaza
Nous avons tous été profondément marqués par les terribles attaques terroristes perpétrées en Israël le 7 octobre dernier. J’ai évidemment apporté mon soutien à la résolution du Parlement européen, qui renouvelle notre solidarité avec le peuple israélien, qui condamne les attaques terroristes du Hamas et qui rappelle le droit d’Israël à se défendre dans le respect du droit international. Grâce à un amendement de notre groupe Renew Europe, le Parlement européen a également soutenu un appel clair à une pause humanitaire à Gaza afin d’acheminer l’aide d’urgence aux populations durement affectées par le conflit. Alors que le texte a été largement soutenu par l’ensemble des groupes politiques, je regrette profondément que trois eurodéputés français du groupe The Left ont voté contre notre résolution. Face au drame en cours au Proche-Orient, il est impératif de préserver les règles du droit international humanitaire, de favoriser la désescalade du conflit et le retour d’un processus de paix. Mais dans un tel contexte, il est aussi important de combattre tous ceux qui tentent d’importer le conflit israélo-palestinien en Europe et qui attisent les haines. Nous défendrons toujours notre vivre-ensemble et le respect mutuel.
Renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’UE de l'avenir
J’ai approuvé ce rapport d’initiative qui vise à mettre en lumière l’importance et l’urgence d’assurer le renouvellement des générations dans le monde agricole européen. Il est absolument essentiel que cette profession perdure et se développe dans tous nos territoires. Ce rapport propose un cadre pour favoriser l’entrée dans la profession agricole; pour faciliter l’accès au crédit, au foncier, ou encore à la formation; pour promouvoir aussi la coopération et le dialogue intergénérationnel. Il rappelle aussi la nécessité d’accompagner le monde agricole face aux défis écologiques, climatiques et technologiques qui attendent la profession.Le texte que nous avons adopté rappelle que le renouvellement des générations d’agriculteurs est un défi encore plus grand dans les régions ultrapériphériques, compte tenu de leurs spécificités: c’est une urgence à la fois pour l’attractivité des métiers agricoles, pour l’avenir des filières et pour la construction de notre autonomie alimentaire. Avec ce vote, nous confirmons notre soutien aux agriculteurs, aux éleveurs et aux planteurs dans tous nos territoires, y compris en Outre-mer.
Cadre de mesures visant à renforcer l'écosystème européen de fabrication de produits technologiques à émissions nulles (règlement pour une industrie à zéro émission nette)
J’ai approuvé le mandat de négociation du Parlement sur ce règlement visant à renforcer l’écosystème européen de fabrication de produits de technologie «zéro net». Aujourd’hui l’Europe importe en grande partie les technologies énergétiques propres dont elle a besoin pour atteindre ses objectifs climatiques, à l’image des panneaux solaires ou des éoliennes. L’objectif de ce texte est de faire en sorte que, d’ici à 2030, la capacité de fabrication de ces technologies stratégiques dans l’UE atteigne au moins 40 % de ses besoins annuels. Nous avons souhaité élargir le champ d’application des règles pour englober l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et donner davantage d’ambition au texte. Dans le même sens, nous avons défendu que le règlement concerne une liste plus étendue de technologies, notamment les technologies de fission et de fusion nucléaires, les carburants durables pour l’aviation et les technologies industrielles spécifiques, des préoccupations prioritaires pour la France. Ce nouveau règlement nous permettra de tenir deux engagements : poursuivre le Pacte Vert et atteindre l’objectif d’autonomie stratégique européenne.
Renforcement des normes de performance en matière d’émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires lourds neufs
J’ai voté pour notre mandat de négociation sur la révision de notre législation pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre des poids lourds. Les véhicules lourds tels que les camions et les bus sont responsables de plus de 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant du transport routier dans l’UE et représentent plus de 6 % du total des émissions de GES dans l’UE. Nous défendons donc l’adoption de nouveaux objectifs pour une réduction progressive des émissions de GES par les poids lourds : une réduction de 15% d’ici 2025, de 45 % d’ici 2030 ; de 70% d’ici 2035 et de 90% d’ici 2040. Nous demandons aussi à ce que tous les bus urbains nouvellement immatriculés dans l’UE soient des véhicules à émissions nulles à partir de 2030. Cette nouvelle brique législative du Pacte Vert nous permettra de mieux lutter contre le dérèglement climatique et de mieux protéger les citoyens Européens contre la pollution de l’air.
Résolution sur la conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2023 (COP28) à Dubaï, Émirats arabes unis
J’ai voté pour la résolution du Parlement européen sur la COP 28, qui a lieu du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï. Nous défendons une augmentation des financements pour l’adaptation au changement climatique à destination des pays en développement et notamment des petits États insulaires en développement (PEID), en première ligne de l’urgence climatique. À cet égard, nous demandons la mise en œuvre de la feuille de route du Sommet de Paris pour un Nouveau Pacte Financier Mondial, initié par le Président Emmanuel Macron en juin 2023. Nous appelons également à intensifier les efforts pour mieux protéger, conserver et restaurer la biodiversité, notamment en cohérence avec l’accord sur le cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal. Nous demandons par ailleurs de nouveaux objectifs mondiaux pour tripler les énergies renouvelables d’ici 2030 et de mettre fin à toutes les subventions directes et indirectes aux combustibles fossiles. Il y a urgence à faire bouger les lignes : le dérèglement climatique a déjà des effets très concrets, à la fois dans l’UE et je pense en particulier aux territoires d’Outre-mer, et dans le reste du Monde. Avec cette résolution, le Parlement européen démontre une nouvelle fois son rôle moteur dans le combat mondial pour le Climat.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai approuvé le nouvel accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Cet accord démontre que l’Europe est en capacité de promouvoir un commerce plus juste, fondé sur des règles et des valeurs communes, en ligne avec nos objectifs pour le Pacte Vert. C’est la première fois qu’un accord commercial de l’UE comporte des standards aussi élevés en matière de normes environnementales et sociales, avec un chapitre sur le développement durable contraignant et des sanctions en cas de non-respect des engagements. La Nouvelle-Zélande est un partenaire clé dans nos relations commerciales et dans la construction d’un Axe Indo-Pacifique fort, y compris pour nos territoires d’Outre-mer du Pacifique. Cet accord doit servir de modèle pour nos futures négociations commerciales.
Emballages et déchets d'emballages
J’ai voté en faveur de notre mandat de négociation sur ce nouveau règlement qui vise à relever nos objectifs de lutte contre la pollution par les emballages et à favoriser une économie circulaire. Avec ce texte, nous fixons de nouveaux objectifs pour réduire les déchets d’emballages et interdire à terme tous les emballages à usage unique, et tout particulièrement ceux en plastique. D’ici 2030, tous les emballages mis sur le marché européen devront par ailleurs être recyclables, et effectivement recyclés à échéance 2035. Nous défendons aussi de nouvelles obligations de réemploi et de réutilisation, notamment pour les bouteilles en verre - en tenant compte des spécificités de certaines productions telles que les spiritueux produits dans les Régions Ultrapériphériques qui sont majoritairement exportées. Nous avons aussi inclus un cadre pour l’utilisation des emballages biosourcés et compostables. Par ailleurs, contrairement à ce qui a été dit : nous avons bien négocié une exemption temporaire pour les emballages en bois comme les boites à camembert, le temps de définir un cadre européen adapté. Enfin, nous protégeons la santé des Européens en demandant l’interdiction dans les emballages de certaines substances nocives en contact avec les aliments, comme les PFAS ou le bisphénol A.
Exploiter les talents dans les régions d’Europe
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative sur la valorisation des talents dans les régions d’Europe. Depuis plusieurs années, l’Union européenne connaît un déclin démographique qui touche particulièrement les zones rurales, montagneuses, isolées et certaines Régions Ultrapériphériques. Cela se traduit par un recul important des populations jeunes et une perte des talents dans ces régions particulièrement vulnérables, qui éprouvent désormais des difficultés à attirer des habitants sur leur territoire. Ce rapport porte un certain nombre de propositions pour lutter contre la « fuite des talents » qui impacte nos territoires, notamment via le développement des opportunités de formation, de mobilité et d’emploi et l’amélioration des conditions de vie. Nous avons introduit dans le texte une prise en compte des défis spécifiques des Régions Ultrapériphériques, en cohérence avec le « Réflexe RUP » que je défends depuis le début de mon mandat. Alors que la plupart des RUP se distinguent par une population jeune, nous devons impérativement miser sur notre jeunesse en valorisant les talents, les initiatives et les projets pour aider nos territoires à relever leurs défis.
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Water scarcity and structural investments in access to water in the EU (debate)

Cette crise de l’eau frappe le monde et est devenue une urgence. C’est même une urgence vitale pour les Européens à Mayotte. En ce moment même, près de 300 000 personnes, 300 000 Européens n’ont plus d’eau. Des hommes, des femmes, des milliers d’enfants sont dans une grande souffrance. Bien évidemment, le gouvernement français intervient et organise la solidarité nationale.

On peut certes polémiquer, on peut tomber dans la facilité de la polémique populiste, mais les Mahorais attendent surtout des solutions durables. Comme chacun de nous, ils savent que le monde entier va être frappé par cette crise de l’eau. Et à cet égard, Mayotte envoie en quelque sorte un signal d’alarme mondial.

Nous devons nous organiser, nous devons accompagner et favoriser le changement de nos modes de vie, comme nous devons – surtout – investir dans des infrastructures et dans des technologies innovantes. Ce combat pour l’eau doit devenir un grand combat européen. C’est un devoir de solidarité. C’est surtout un impératif d’avenir.

New Agenda for Latin America and the Caribbean in the aftermath of the EU-CELAC Summit (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Haut Représentant, nous sommes nombreux à alerter régulièrement sur le rouleau compresseur chinois qui dévaste nos relations avec le reste du monde, et notamment avec l’Amérique latine et les Caraïbes. Face à cette offensive chinoise, notre responsabilité collective est de riposter.

Beaucoup d’argent a été engagé. Que ferons-nous de cet argent? Une fois encore, je veux plaider pour l’intelligence de la coopération régionale. Dans cette région, nous avons plusieurs territoires européens, français, qui peuvent être des points d’ancrage et, en même temps, des points de projection pour construire cette relation gagnant-gagnant dont nous avons besoin.

Monsieur le Haut Représentant, je veux une nouvelle fois attirer votre attention sur ces territoires européens de la Caraïbe sur lesquels nous devons miser, et redire que jouer la carte de la coopération régionale, c’est aussi nous donner, en Européens, la capacité à être beaucoup plus efficace.

The water crisis in Europe (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, l’immense danger qui nous menace nous interdit d’être naïfs. Il faut bien comprendre que, quand Vladimir Poutine fait exploser un barrage hydraulique en Ukraine, c’est bien l’eau qu’il utilise comme une arme de guerre. Parce que Poutine, comme chacun de nous, sait très bien qu’on ne peut pas vivre sans eau. D’ailleurs, l’ONU lance l’alerte sur le fait que, d’ici quelques années, un humain sur deux va manquer d’eau.

Comment pouvons-nous éviter la catastrophe? Notre responsabilité collective est engagée. Il faut d’abord faire évoluer nos modes de vie. La sobriété n’est plus une option, elle est aujourd’hui indispensable. Les petits gestes comme les grandes solutions sont importants, et l’Europe doit impérativement miser et investir sur la recherche et sur l’innovation, sur le traitement des eaux usées, sur la lutte contre le gaspillage. Chaque effort individuel doit être encouragé, et chaque initiative collective doit être consolidée.

Une fois encore, il faut construire le bon équilibre entre tous les usagers de l’eau. Chacun doit faire preuve de responsabilité, mais aussi de solidarité.

Mise en œuvre et réalisation des objectifs de développement durable (ODD)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, les sept dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées sur la planète, et cette urgence climatique réduit fortement notre capacité à réaliser les objectifs de développement durable, d’autant plus que le rouleau compresseur climatique déferle absolument partout.

Il faut agir beaucoup plus vite; il faut surtout agir différemment. C’est d’ailleurs l’esprit du grand sommet international organisé à Paris dans quelques jours, à l’initiative du président Emmanuel Macron et de l’État caribéen de la Barbade.

L’objectif de ce nouveau pacte financier mondial est de trouver de nouveaux fonds pour aider les pays en développement à réaliser ces objectifs de développement durable. Dans ce combat commun pour la planète, nous devons justement mettre en commun ce que nous avons de meilleur: l’innovation, le partage de solutions et la coopération. Cette intelligence collective est un impératif et nous en avons absolument besoin.

Garantir la sécurité alimentaire et la résilience à long terme de l’agriculture de l’UE

Partout dans le monde l’insécurité alimentaire est aggravée par la crise climatique. Elle provoque également des conflits terribles, et, en réalité, personne n’est à l’abri. Nous avons cette responsabilité collective de travailler ensemble et de travailler vite. Face aux chocs climatiques et aux crises alimentaires, l’Europe doit être un partenaire fort de la construction de solutions locales, qui sont souvent aussi d’excellentes solutions globales. C’est un impératif pour gagner notre combat commun contre la faim. C’est aussi un véritable défi pour l’humanité et pour notre destin commun.

Évaluation de la nouvelle communication de la Commission européenne relative aux régions ultrapériphériques

– Madame la Présidente, Madame la Vice-Présidente, quelques mots d’abord pour remercier et féliciter le collègue Amaro et pour vous dire également que le rapport que nous allons voter demain réaffirme l’importance d’un engagement fort de l’Europe pour nos régions d’outre-mer.

Chez moi, à l’île de la Réunion, qui est un territoire européen de l’océan Indien, nos éleveurs, nos agriculteurs, nos pêcheurs, nos petites entreprises, nos jeunes savent que l’Europe est un partenaire fondamental de notre développement. Mais chacun sait aussi que l’efficacité de l’action publique passe par le respect de nos spécificités. Cette adaptation est importante dans tous les combats communs que nous avons à mener. Pour l’emploi, pour le climat, il faut miser sur l’innovation, sur l’audace. Comme il existe une Europe des solutions, il existe aussi des outre-mer des solutions, et l’Europe doit miser sur nous. C’est aujourd’hui non seulement une exigence, mais aussi une urgence.

Cohesion dimension of EU state aid and de minimis rules (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, aujourd’hui plus que jamais il faut impérativement simplifier les procédures européennes. Pour illustrer cette urgence, je vais une fois encore vous parler des hommes et des femmes d’outre-mer, de nos pêcheurs, qui mettent leur vie en danger à chaque fois qu’ils sortent sur des bateaux beaucoup trop vieux, de nos chefs d’entreprises, qui continuent à créer des emplois alors qu’ils croulent sous les factures, de nos agriculteurs, de nos éleveurs, qui travaillent dur face aux contraintes climatiques tropicales. Chez nous, tout le monde travaille dans des conditions extrêmement difficiles, et c’est pourquoi il faut leur simplifier l’accès aux fonds européens et aux aides d’État.

Je vais être clair: l’objectif n’est pas de se soustraire à la règle. Au contraire, l’objectif, c’est d’adapter la règle pour une plus grande efficacité de l’action publique. C’est le sens de ce réflexe outre-mer que je porte ici, pour une Europe plus solidaire, plus efficace et qui prend en compte la réalité de nos spécificités locales.

EU Global Health Strategy (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, de toute évidence aucune frontière ne peut stopper une pandémie. De la même façon, aucun mur ne peut arrêter une catastrophe naturelle. La menace est mondiale, il faut donc des solutions globales.

La santé humaine est directement connectée à la santé environnementale, et c’est bien là que l’Europe a un rôle à jouer avec l’aide au développement. Il faut renforcer nos coopérations: coopération pour les infrastructures de santé, coopération pour la recherche médicale, coopération pour le partage de solutions.

De toute évidence, si la planète est malade, nous serons tous malades. Il faut donc travailler ensemble, travailler plus, travailler mieux. Nous sommes déjà très en retard.

Advancing the 2022 Bridgetown Agenda (debate)

La question de la résilience, de la résistance au dérèglement climatique est non seulement une question de survie, mais c’est aussi une question d’argent. Et il faut en parler parce que cela coûte cher de reconstruire, de s’adapter, d’innover. Et ces pays en première ligne ont besoin de plus de financements avec des procédures plus simples et surtout plus rapides. L’agenda de Bridgetown porte des propositions fortes pour débloquer l’accès à des milliards d’euros d’investissements indispensables pour construire cette résilience climatique.

Mais pour réussir, nous devons mettre tout le monde autour de la table: les pays développés, les pays en développement, les institutions financières, le secteur privé également. Cette démarche inclusive est impérative pour arriver à des résultats concrets.

Vous l’avez dit, en juin prochain, la France organisera un sommet crucial pour un nouveau pacte financier mondial. Nous aurons alors l’obligation, l’obligation d’avancer tous ensemble, de partager des solutions, de soutenir des initiatives locales au plus près du terrain pour lutter contre cette spirale infernale du dérèglement climatique. L’heure est à la coopération, à la solidarité, à l’efficacité. Nous devons agir. Agir vite. Nous n’avons plus le temps.

The Global Gateway Initiative (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, on se dit les choses en face. Dans sa stratégie de coopération internationale, aujourd’hui, l’Europe est à un carrefour fondamental. Que devons-nous faire pour garantir à l’Europe une vraie place sur l’échiquier mondial, une vraie place, pas un strapontin? Il faut combattre fermement les nouvelles routes de la soie chinoises, qui sont un poison pour l’équilibre mondial. Tous les milliards que Pékin donne d’une main, le régime chinois les reprend violemment de l’autre en étranglant les pays en développement qui se sont laissés séduire par cette sorte de chant des sirènes. Au contraire, nous, les Européens, nous respectons nos partenaires.

Notre outil de coopération, le Global Gateway, est un outil de partenariat basé sur le respect. Ce n’est pas qu’une question d’argent. Ces 300 milliards doivent servir à concrétiser des projets pour lutter contre le changement climatique, pour les transitions énergétiques, pour l’intelligence collective, pour les initiatives locales. L’argent est là, mais il faut maintenant accélérer la construction de projets, de chantiers. Nous n’allons pas assez vite. Nous savons qu’il y a un danger. Il faut donc impérativement aller plus vite, aller plus loin. Nous sommes encore loin d’avoir réussi notre pari, et je veux ici aujourd’hui poser un point d’alerte, notamment sur l’axe indo-pacifique.

Situation de la pêche artisanale dans l’Union européenne et perspectives d’avenir

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, une fois de plus, je vais dénoncer ici les conditions de travail épouvantables des pêcheurs dans les territoires d’outre-mer. On ne peut pas parler de pêche en Europe sans redire que nos pêcheurs ultramarins sont des Européens. Ce ne sont pas de gros industriels avec des gros bateaux, ce sont des artisans avec des petits bateaux, avec du matériel hors d’usage. Ils n’ont rien à voir avec les pirates qui dévastent nos océans. Notre responsabilité collective, c’est de les protéger, c’est de les accompagner.

Alors il faut que cesse immédiatement cette partie de ping-pong insupportable entre Bruxelles et Paris, où chacun se renvoie la balle. C’est insupportable qu’un millefeuille administratif mette en danger la vie de nos marins, décourage nos jeunes qui voudraient prendre la relève et fragilise une filière artisanale indispensable à notre autonomie alimentaire. Alors il faut immédiatement autoriser, lancer, concrétiser le renouvellement des flottes de petits bateaux de pêche dans nos outre-mer. C’est une urgence absolue.

Question Time (VPC/HR) - The impact on third countries of Russia’s war of aggression against Ukraine in relation to the “Black Sea Grain Initiative” agreement

– Monsieur le Haut Représentant, au moment où nous nous parlons, l’onde de choc de la guerre en Ukraine percute violemment le monde entier. Et quand Vladimir Poutine utilise la sécurité alimentaire comme une arme de guerre, bien évidemment, il faut protéger tous les Européens, mais aussi nos partenaires internationaux et notamment les îles éloignées.

Je viens d’une petite île européenne de l’océan Indien, La Réunion, et en tant que président de la délégation parlementaire CARIFORUM, j’entends aussi les messages d’alerte inquiétants des États insulaires de la Caraïbe et c’est une bombe humanitaire économique qui menace d’exploser.

Alors, Monsieur le Haut Représentant, je souhaite vous demander ce que l’Europe compte faire pour accompagner les territoires insulaires qui, au lieu de céder aux sirènes et aux promesses chinoises et russes, ont fait au contraire le choix d’un partenariat renforcé avec l’Europe?

The situation of human rights in Haiti in particular related to gang violence

En tant que président de la délégation parlementaire Cariforum, j'ai toujours travaillé pour que l'Europe reste un partenaire fort et solidaire du peuple haïtien. Mais l'extrême violence qui ravage actuellement Haïti exige que le gouvernement haïtien prenne des mesures pour la sécurité et contre la corruption. Nous, ici, nous devons renforcer notre solidarité avec le peuple haïtien. L'Europe ne doit pas abandonner le peuple haïtien, mais l'Europe doit aussi protéger les citoyens européens de la région, les Antillais, les Guyanais qui sont aussi fortement impactés par les conséquences migratoires de ce chaos.

L'accès à l'eau en tant que droit de l'homme - aspects extérieurs

En effet, ce que nous redoutions est déjà là; la guerre de l’eau est là. Pendant qu’ici même nous parlons, dans le monde, du Nil au Mékong, plusieurs milliers d’humains se battent, avec des armes, pour avoir accès à l’eau. D’ici la fin de la décennie, 700 millions de personnes vont être obligés de quitter leur région parce que leur territoire sera devenu invivable, complètement brûlé, dévasté par la sécheresse.

Alors, que pouvons-nous faire? D’abord, l’Europe doit agir, car notre responsabilité collective est engagée dans ce dérèglement climatique. Qu’allons-nous faire? Eh bien, au vu de ce défi mondial, il faut en premier lieu organiser la coopération internationale pour financer des solutions de recherche, de préservation et de distribution de l’eau. Nous disposons également d’outils au niveau européen, tels que la politique de développement, qui doit être mobilisée pour garantir l’accès à l’eau. Enfin, il faut changer nos modes de vie: moins de gaspillage, plus de solidarité.

D’ici 2050, un humain sur deux sera confronté à une pénurie d’eau. Agir est une urgence vitale, mais les mots ne suffisent plus. Il faut agir, et, surtout, agir vite.

Question de la sécurité alimentaire dans les pays en développement

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, ici à Strasbourg, c’est l’heure de dîner. Mais aujourd’hui même sur la même planète, dans l’hémisphère Sud, à Madagascar, des millions d’enfants n’auront mangé qu’un petit bout de galette de manioc et un petit verre de jus de cactus: c’est cela, la réalité de l’insécurité alimentaire.

Alors, notre responsabilité collective exige que l’Europe s’engage – et elle s’engage déjà avec beaucoup de solidarité –, mais il faut aussi s’attaquer aux causes de cette insécurité alimentaire. Avec nos partenaires, nous devons coconstruire des solutions adaptées à l’agriculture, à l’accès à l’eau, à la santé. Mais nous devons aussi accélérer ce combat mondial contre le dérèglement climatique qui provoque la sécheresse, des famines et des conflits.

L’urgence, c’est de travailler ensemble parce que la cohérence, l’efficacité, la convergence sont les clés de notre défi collectif.

Mise en œuvre et réalisation des objectifs de développement durable (ODD)

Face à la menace climatique, les objectifs de développement durable sont à la fois une boussole et un thermomètre. La boussole dit le cap, et nous savons tous les efforts massifs que nous devons faire rapidement maintenant pour changer nos modes de vie. Le thermomètre dit où nous en sommes, et c’est un signal d’alarme, parce que la réalité est là: le dérèglement climatique menace tout le monde. C’est pour chacun une urgence et il faut agir vite. Il faut protéger tous les Européens, bien évidemment, et en particulier les plus éloignés, sur les îles, dans les outre-mers.

Mais je veux aussi redire notre responsabilité d’accompagner nos partenaires dans les pays en développement, parce que la solidarité de l’Europe face au dérèglement climatique, cette solidarité ne peut absolument pas s’arrêter aux seules limites géographiques du continent européen.

Les îles et la politique de cohésion: situation actuelle et défis à venir

Alors, il nous faut une stratégie commune pour compenser les effets de l'insularité, aggravés par l'éloignement et par l'isolement. Ce rapport doit être entendu comme un appel à la mobilisation pour toutes les îles européennes, parce que, de la Méditerranée à l'océan Indien en passant par l'Atlantique, on voit bien que nos points communs sont plus importants que nos différences.

Et ce rapport est aussi un appel au respect de nos spécificités dans chacun de nos territoires. Nous avons besoin d'une stratégie adaptée à la réalité, aux contraintes, aux défis de chacun de nos territoires, de chacune de nos îles. C'est là, je crois, la clé du succès et de l'efficacité d'une stratégie européenne pour toutes nos îles.

Résolution sur le début de la mise en œuvre de la politique de cohésion 2021-2027

– Madame la Présidente, chère Commissaire, je veux dire d’emblée que quand Vladimir Poutine attaque sauvagement l’Ukraine, il met aussi dans son collimateur l’unité de l’Europe et la cohésion des territoires européens.

Face aux grands défis qui sont les nôtres, y compris le grand défi de la paix, il faut renforcer la cohésion et la solidarité qui sont dans l’ADN de l’Union européenne. Territoire par territoire, région par région, cette guerre impactera absolument tout le monde. L’onde de choc est puissante. Elle ébranle déjà nos cœurs et elle impactera aussi nos économies et nos équilibres sociaux. Il faut accélérer le déploiement des fonds de cohésion au plus près des territoires. Il faut aussi poursuivre les efforts de simplification pour encourager les initiatives locales. La force de notre riposte et de notre résilience passe par l’intelligence collective des territoires.

Vous savez, le dictionnaire dit que la cohésion est une force qui unit. Mais ici, nous savons que c’est aussi une force qui est capable de réunir le meilleur de l’humanité pour affronter ensemble les pires moments de notre histoire commune.

Nouvelles orientations pour l'action humanitaire de l'Union

– Monsieur le Président, cher Commissaire, en ce moment même à l’est de l’Afrique, dans l’océan Indien, dans le sud de Madagascar, près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants sont dévastés par une famine épouvantable: il n’y a plus d’eau, la sécheresse brûle les sols, plus rien ne pousse et il n’y a plus rien à manger. Plus de 70 000 enfants ont faim et on leur donne un mélange de cactus et de cendre pour essayer de les maintenir en vie.

L’Europe intervient déjà, mais à Madagascar comme partout, il faut traiter les urgences. Il faut aussi s’attaquer aux causes. Et même quand il n’est pas le déclencheur direct des catastrophes humanitaires, le dérèglement climatique vient aggraver systématiquement des défaillances déjà existantes.

Nous avons beaucoup parlé de solidarité, mais j’insiste sur notre responsabilité. Nos partenaires sont nos voisins, ils sont aussi nos frères, alors leurs souffrances sont aussi nos souffrances.

The humanitarian situation in Haiti following the recent earthquake (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, je veux redire ici tout de suite que, malgré la distance géographique, Haïti est notre voisin. En effet, les grandes souffrances du peuple haïtien résonnent fort dans les territoires d’outre-mer européens proches d’Haïti.

Une fois encore, le drame haïtien est au cœur de cet hémicycle et je veux tout de suite remercier le Commissaire européen, Janez Lenarčič, pour son engagement aux côtés du peuple haïtien, tout de suite après ce terrible tremblement de terre. Bien évidemment, la mission humanitaire européenne doit se poursuivre auprès du peuple haïtien, mais nous savons que le combat contre la misère ne sera pas suffisant.

Des gangs criminels, parfois soutenus par des politiques locaux, sèment une terreur épouvantable et toute cette violence entrave le processus démocratique, empêche les réformes indispensables et impacte directement le fragile équilibre migratoire dans les régions d’outre-mer voisines.

Pour toutes ces raisons, l’Europe doit rester un partenaire fort du peuple haïtien, mais dans ses négociations avec les autorités d’Haïti, l’Europe doit être forte et exigeante pour que la sécurité reste au centre des priorités non négociables.

Assessing the Union’s measures for the EU tourism sector as the end of the Summer season nears (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, pour les trois millions de touristes qui avaient l’habitude de venir passer leurs vacances dans les Outre-mer français, nos territoires ont des allures de paradis; mais la violence de cette crise a été l’enfer pour nos professionnels du tourisme et pour nos économies insulaires.

Les urgences sont là et l’Europe doit impérativement soutenir la relance du tourisme dans les Outre-mer. Pourquoi? Parce qu’il faut encourager les investissements, il faut accompagner les compagnies aériennes régionales et il faut augmenter l’attractivité des métiers du tourisme, notamment pour les jeunes.

Je vous entends: vous voulez lancer un tourisme moderne, durable et responsable. Je vous dis «Misez sur nous!» parce que nous avons des trésors de biodiversité, parce que notre plus grande richesse, ce sont les hommes et les femmes de nos territoires, et parce que c’est aussi ça, le tourisme: des rencontres inoubliables et la possibilité de se construire dans l’ouverture aux autres et dans le respect de chacun.

Vers un renforcement du partenariat avec les régions ultrapériphériques de l’Union

En ce moment même, 5 millions d’Européens vivent dans l’océan Indien, dans les Caraïbes et dans l’Atlantique. Ils attendent notre réponse à leurs espoirs et à leurs urgences. Notre réponse, c’est ce rapport que je défends devant vous aujourd’hui. Je réclame une nouvelle stratégie européenne pour les régions ultrapériphériques (RUP). Ce sont neuf territoires français, espagnols et portugais: La Réunion, Mayotte, la Guyane, la Guadeloupe, Saint-Martin, la Martinique, Madère, les Açores, les Canaries. Je veux toutes les citer, parce que je veux redire ici que chacune de ces régions est une chance pour l’Europe.

Elles sont en première ligne des grands défis européens: le climat, la cohésion, la santé et bien évidemment l’environnement, puisque les RUP concentrent 80 % de la biodiversité européenne. Ce rapport est un appel à l’action, à l’action urgente pour construire ensemble un nouveau modèle de développement pour les outre-mer, pour les régions ultrapériphériques. Je veux d’ailleurs remercier ici tous mes collègues et leurs équipes.

Nous avons coconstruit cette stratégie en trois axes, protéger, développer, valoriser. Cette nouvelle stratégie, il faut qu’elle soit plus verte, bien évidemment, plus bleue, plus juste aussi. Il reste encore tellement de retard à rattraper; la pauvreté, le chômage, la précarité qui font que nos jeunes disent que leur horizon est cassé. Nous avons impérativement besoin d’un nouvel engagement européen volontariste et efficace. Alors, comment faire pour être efficace? C’est d’abord respecter l’article 349 du traité FUE et instaurer un véritable réflexe RUP dans toutes les institutions européennes. Je vais vous dire, nous oublier, c’est oublier que nous faisons partie des solutions européennes. Nous oublier, c’est oublier l’engagement qui est le nôtre de ne laisser personne sur le bord du chemin.

Ce réflexe RUP, c’est faire la preuve de l’intelligence collective face aux défis communs qui sont les nôtres. À l’urgence climatique qui exige la réconciliation de l’humain et de la nature, s’ajoutent aussi les urgences sociales et économiques. Face à ces fragilités, l’Europe agit avec sa politique de cohésion, son soutien aux agriculteurs, aux pêcheurs, aux éleveurs, ainsi qu’avec ses programmes de mobilité Erasmus. Notre nouvelle stratégie RUP appelle à consolider les acquis, à respecter les spécificités et surtout, à ouvrir de nouvelles perspectives pour nos jeunes.

Cela signifie créer des campus d’excellence, développer le numérique pour trouver des emplois. Cela signifie aussi faire de nos RUP des territoires moteurs de l’innovation, de la transition énergétique ou de la recherche.

Alors oui, je le redis ici, l’Europe est une chance pour les RUP. Mais chacun de nos territoires ultramarins est une chance pour l’Europe. Il faut de l’audace et de la détermination. C’est l’ambition que je porte ici dans cette nouvelle stratégie changer votre regard, changer notre regard. Parce que les RUP sont des territoires de solutions, des territoires avec des atouts géostratégiques, avec nos forces et avec nos faiblesses, avec nos fragilités et avec nos atouts, avec nos exigences et avec nos espoirs.

Nous sommes en quelque sorte le miroir de votre relation avec les plus éloignés, les plus fragilisés, les plus résilients aussi. Alors, je vous le dis, face aux défis climatiques et sociaux, peut-être aussi que nous sommes votre futur. Alors voilà, Madame la Commissaire, chers collègues, chers présidents, la balle est dans votre camp et partout, nous savons que nous pouvons compter sur vous.

Résolution sur la création de zones marines protégées (ZMP) de l’Antarctique et la préservation de la biodiversité dans l’océan Austral

– Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Monsieur le Commissaire, chers collègues, est-ce qu’un plaidoyer peut suffire pour le pôle Sud? Bien évidemment, non. Est-ce qu’il faut beaucoup plus qu’un plaidoyer? Absolument, oui. Oui, parce que sauver l’Antarctique est aujourd’hui une urgence absolue qui nécessite beaucoup plus que des mots. Il faut agir et il faut agir vite. Et c’est toute l’exigence de cette résolution que l’Europe doit porter comme un combat pour les générations futures.

Vous savez, les territoires européens les plus proches du pôle Sud, ce sont les Terres australes et antarctiques françaises. Là, des scientifiques et des militaires travaillent toute l’année dans des conditions difficiles, et je veux leur dire merci parce qu’ils sont beaucoup plus que nos ambassadeurs. Ils sont nos yeux et nos oreilles. Ils entendent craquer la banquise qui fond. Ils voient disparaître la biodiversité.

Les enjeux sont colossaux et je vais vous dire: l’Europe ne peut pas se contenter de constater. L’Europe doit s’engager et cet engagement doit être entendu au niveau mondial. Vous l’avez dit à plusieurs reprises, des puissances internationales convoitent ces territoires pour de mauvaises raisons. Il faut résister et construire ces zones marines protégées.

Au-delà de la géopolitique, aujourd’hui, la force et l’imminence du danger nécessitent et convoquent notre responsabilité. Le pôle Sud peut nous paraître loin, mais si l’Antarctique disparaît, c’est bien ici, au cœur de nos vies, que nous serons impactés. Et ce sont nos enfants que nous condamnerons.

Common provisions on the European Regional Development Fund, the European Social Fund Plus, the Cohesion Fund, the Just Transition Fund, the European Maritime, Fisheries and Aquaculture Fund and financial rules for those and for the Asylum, Migration and Integration Fund, the Internal Security Fund and the Instrument for Financial Support for Border Management and Visa Policy 2021-2027 – European Regional Development Fund (ERDF) and Cohesion Fund 2021-2027 – Specific provisions for the European territorial cooperation goal (Interreg) supported by the European Regional Development Fund (ERDF) and external financing instruments 2021-2027 (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, contrairement à l’extrême droite, nous pensons, nous, que aller vers les autres est une démarche constructive et que c’est même le meilleur chemin pour construire l’avenir. C’est aussi l’esprit et la force de ce programme Interreg pour l’environnement, contre les maladies infectieuses, pour l’emploi, pour l’innovation, pour sauvegarder aussi nos savoir-faire traditionnels: partout en Europe, Interreg abolit les obstacles de la géographie. Jouer la carte de la coopération régionale, c’est miser sur notre destin commun, c’est la raison pour laquelle nous avons ouvert de nouvelles portes pour et avec les outre-mer.

Alors je veux dire à ceux qui ont pour seul projet politique de nous isoler, d’apprendre à nos enfants la haine des autres, que toujours nous combattrons les murs de l’extrémisme et toujours nous travaillerons ensemble. Nous partagerons des solutions pour construire cette fraternité dont nous avons besoin pour réussir les défis d’aujourd’hui et de demain.

Résolution sur la situation en Haïti

Vu de Bruxelles, Haïti peut paraître loin; mais en réalité, dans cette région du monde, plusieurs territoires européens français sont en proximité directe avec le drame haïtien des Caraïbes, jusqu’en Guyane française. Partout, toujours, nous avons fait la démonstration de notre solidarité et nous savons que les urgences d’aujourd’hui exigent cohérence et efficacité.

Alors oui, il faut vérifier si les aides européennes à Haïti contribuent réellement à lutter contre la souffrance du peuple haïtien. Nous avons des doutes et ils sont légitimes; mais nous devons aussi mesurer les impacts de cette crise violente. En ce moment même, aux frontières de la Guyane française, plusieurs centaines de Haïtiens sont là et réclament l’asile. Nous ne pouvons pas laisser ce territoire européen seul face au drame haïtien. Le gouvernement français intervient; l’Europe doit aussi intervenir.

Dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) au cours de l'année 2021

– Monsieur le Président, chers amis, l’un de nos engagements ici est de ne laisser personne sur le bord du chemin. Le dire, c’est bien, mais quand on le fait, c’est mieux, surtout quand il s’agit de défendre et de protéger les hommes et les femmes qui travaillent dans des conditions difficiles dans nos territoires éloignés, dans nos territoires d’outre-mer.

Pour les régions ultrapériphériques, les négociations ont été difficiles. Je veux vous dire qu’il nous est arrivé de douter de notre volonté commune de respecter les spécificités des RUP. Je veux vous mettre en garde contre le sentiment d’abandon qui pourrait dévaster le cœur de nos planteurs et de nos éleveurs.

Notre monde agricole est courageux et nous sommes fiers de notre production locale. Bien évidemment, comme d’habitude, nous avons entendu tout à l’heure le discours d’autosatisfaction totalement injustifié de l’extrême droite. Chacun sait exactement qui a fait quoi, et je veux remercier les députés pro-européens, notre rapporteur et le gouvernement français, qui se sont beaucoup investis sur le dossier du POSEI.

Une solution transitoire a été trouvée. Il reste du travail à faire pour consolider ce dispositif. Soyez certains que, de la ferme à la fourchette, la route du pacte vert passe aussi par les Outre-mer.

The role of cohesion policy in tackling the socio-economic fallout from COVID-19 (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, ce matin, en ce moment même, l’un des territoires les plus touchés par la COVID-19 est un territoire français d’outre-mer aux portes du Brésil, la Guyane française. La Guyane européenne affronte une crise sanitaire effroyable. D’ailleurs dans 48 heures, le premier ministre français et le ministre des Outre-mer iront sur place pour renforcer la protection de la population, mais l’Europe doit aussi intervenir.

Bien évidemment il y a le dispositif rescEU, bien évidemment il faut intervenir, mais il faut aussi consolider et accompagner les solutions locales: les collectivités régionales et les PME en ont besoin. Il faut faire confiance à l’expérience et à l’expertise du terrain. Il faut tout faire pour combattre le virus, mais il faut aussi se battre contre le sentiment d’abandon face à la COVID-19.

Partout en Europe, il faut une réponse solidaire et la réponse, la solution, nous l’avons: c’est la cohésion, la cohésion entre les territoires, la cohésion entre tous les Européens. Alors la flexibilité, la simplification, la réactivité, tous ces outils de gestion de crise doivent être consolidés et ils doivent devenir la règle, la règle de la construction d’une Europe utile et solidaire.

Land grabbing and deforestation in the Amazonas (debate)

– Madame la Présidente, c’est un message pour chacune et pour chacun d’entre nous: je voudrais nous interroger collectivement sur le sens de ce que nous faisons ici pour construire le monde d’après.

Un monde plus juste, un monde plus solidaire, un monde qui replace l’homme et l’environnement au centre de chacune des actions que nous menons pour notre survie. Quel est le sens de tout cela si nous acceptons qu’aux portes de l’Europe, aux portes de la Guyane française, européenne, là, juste à côté de nous, au Brésil, un gouvernement d’extrême droite laisse exécuter froidement un plan criminel de destruction massive de la forêt amazonienne. Criminel contre les populations autochtones, criminel contre notre patrimoine commun de biodiversité mondiale, criminel contre les générations futures.

Les mots ne suffisent plus. Mille fois nous l'avons dit et mille fois nos alertes se sont fracassées sur le mur du cynisme arrogant de ce président d’extrême droite. Parce que figurez-vous que, pendant que nous étions confinés pour faire bloc ensemble contre le coronavirus, eh bien, au Brésil, au mois de mai, en quelques jours, c’est l’équivalent de 115 000 terrains de football qui ont été incendiés volontairement de façon criminelle.

Alors ne pas combattre la déforestation c’est nous rendre complices d’un crime programmé contre l'avenir de l’humanité.

Nous rêvons d’un monde d’après mais pour vivre, notre avenir a besoin de respirer et cette respiration vient de deux poumons: le poumon bleu de l’océan et le poumon vert de la forêt. Nous rêvons d’un monde d’après mais dès aujourd’hui nos destins sont liés, peu importe l’endroit de la planète où nous sommes, le moment est venu d’intervenir. Il y a 50 ans, un scientifique nous mettait en garde contre les effets d’un battement de papillon au Brésil. Si nous ne faisons rien, bientôt il n’y aura plus de papillons et il n’y aura plus d’humains non plus.

Rights of indigenous peoples (debate)

Alors, vous savez quand ils voient fondre leurs icebergs au Pôle Nord, comment ne pas comprendre qu’il y a une urgence absolue? Quand, dans leur forêt amazonienne, leurs rivières sont empoisonnées au mercure par des orpailleurs clandestins: il faut les protéger. Quand sur leurs îles dans le Pacifique, ils voient monter le niveau des océans, le Pacte vert européen doit intervenir.

Face au dérèglement climatique, nous cherchons des solutions. Eh bien, les populations autochtones ont des solutions, ce sont des savoir-faire ancestraux. Les protéger là-bas, c’est aussi sauver des vies ici.

Devastating Bushfires in Australia and other extreme weather events as a consequence of Climate Change (debate)

– Madame la Présidente, entendez-vous ce cri, même à 17 000 kilomètres de l’Australie? Entendons-nous la douleur des familles des victimes humaines et la souffrance des sinistrés qui ont absolument tout perdu? Entendons-nous les cris d’un milliard d’animaux carbonisés?

C’est un cri assourdissant, c’est un SOS bouleversant qui sonne comme un cri d’alarme planétaire et c’est bien de cette façon-là qu’il faut entendre le drame australien qui, bien malgré lui, fait la démonstration que nous avons raison de construire un pacte vert européen.

Vous le savez, 300 000 citoyens européens vivent à deux heures de Sydney, en Nouvelle-Calédonie: ils sont – et nous sommes, par conséquent – les premiers voisins et les premiers témoins de la catastrophe.

Aujourd’hui, en Europe, il faut se mobiliser au nom de la solidarité, bien évidemment, mais la réalité c’est qu’il faut une obligation d’intelligence collective et une mobilisation politique. Alors que nous venons de décréter l’état d’urgence climatique, comment ne pas comprendre que si nous n’accélérons pas notre lutte contre le dérèglement climatique, la catastrophe de l’Australie sera notre drame planétaire demain. Comment ne pas comprendre qu’il faut lutter contre les climato-sceptiques partout dans le monde, y compris ici, parce que les conséquences des drames écologiques n’ont pas de frontières: de l’Australie jusqu’au Chili, un nuage toxique vient de traverser le plus grand océan du monde, un océan riche en biodiversité. Je veux rappeler que 80 % de la biodiversité européenne vient des outre-mer: c’est avec cette légitimité-là que je réaffirme la nécessité d’actions concrètes pour protéger l’environnement et les générations futures et c’est avec cet optimisme assumé que je déclare que le pacte vert européen doit s’appuyer sur les outre-mer qui sont des territoires de solutions.

Amazon forest fires (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, je viens de l'outre- mer français et je veux porter ici le cri d'alarme, toujours aussi persistant, des peuples d'Amazonie, toujours autant menacés par des feux de forêt dévastateurs.

Toute l'humanité est concernée, nous l'avons dit, mais en première ligne, il y a près de 300 000 Européens. Ils vivent en Guyane française, dans la forêt amazonienne. La France et donc l'Europe, nous avons une frontière commune avec le Brésil, qui brûle, et cela nous donne une légitimité et même une responsabilité augmentée pour agir et pour protéger l'Amazonie.

Comme d'habitude, il y a bien évidemment le fond et la forme. Agir vite et bien, c'est une question d'urgence, mais agir dans le cadre d'une procédure, d'une démarche parlementaire structuré, déterminée, coordonnée, c'est une question de cohérence et d'efficacité.

Je nous demande d'utiliser tous les leviers disponibles pour qu'en Amazonie, nous ayons une stratégie et une exigence de respect, de respect, bien évidemment, des objectifs de développement durable, de respect de la fragilité de la biodiversité, de respect de la force des populations locales et de leurs cultures ancestrales et de respect, bien évidemment, des engagements qui ont été pris lors des accords de Paris.

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