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En effet, ce que nous redoutions est déjà là; la guerre de l’eau est là. Pendant qu’ici même nous parlons, dans le monde, du Nil au Mékong, plusieurs milliers d’humains se battent, avec des armes, pour avoir accès à l’eau. D’ici la fin de la décennie, 700 millions de personnes vont être obligés de quitter leur région parce que leur territoire sera devenu invivable, complètement brûlé, dévasté par la sécheresse.
Alors, que pouvons-nous faire? D’abord, l’Europe doit agir, car notre responsabilité collective est engagée dans ce dérèglement climatique. Qu’allons-nous faire? Eh bien, au vu de ce défi mondial, il faut en premier lieu organiser la coopération internationale pour financer des solutions de recherche, de préservation et de distribution de l’eau. Nous disposons également d’outils au niveau européen, tels que la politique de développement, qui doit être mobilisée pour garantir l’accès à l’eau. Enfin, il faut changer nos modes de vie: moins de gaspillage, plus de solidarité.
D’ici 2050, un humain sur deux sera confronté à une pénurie d’eau. Agir est une urgence vitale, mais les mots ne suffisent plus. Il faut agir, et, surtout, agir vite.
Refusons que toute activité industrielle ou agricole compromette l'accès à l'eau dans les États tiers. Aucune entreprise européenne ne doit concourir à ces activités et nous devons être vigilants quant à l'impact de nos accords commerciaux sur l'eau. La reconnaissance internationale de crime d'écocide est un levier de lutte essentiel pour protéger le droit à l'eau. C'est pourquoi j'appelle mes collègues à voter ce rapport qui reconnaît ces éléments en l'état. Chers collègues, l'arrivée de l'eau en bourse en 2020 est une des dernières aberrations d'un système en faillite. Relevons la barre pour la planète et pour le droit.
Aujourd'hui encore, un tiers de la population des Antilles n'a pas accès à l'eau potable, particulièrement et cruellement en cette période post-cyclonique du passage de la tempête Fiona. Afin de mettre un terme à ce désastre sanitaire, je demande à la Commission européenne d'appliquer l'article 168 du TFUE pour venir en aide aux populations des régions ultrapériphériques françaises Guadeloupe, Martinique et Mayotte, afin qu'une eau propre et potable coule en permanence au robinet de ces trois départements français.