🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
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90.
rappelle que
prend acte du projet initial inscrit dans
le règlement sur la taxinomie24
contraint
que
la Commission
à publier
publie
un rapport afin d’étendre la portée de ce règlement au-delà des activités économiques durables sur le plan environnemental, notamment à d’autres objectifs de durabilité, tels que des objectifs sociaux;
insiste sur le fait que cette démarche contribuerait à la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux et du pacte vert pour l’Europe, tout en tenant compte de la situation des micro-entreprises et des PME
souligne toutefois que les coûts réglementaires ont augmenté et que l’environnement macroéconomique a considérablement changé depuis l’adoption du règlement sur la taxinomie; salue, dans ce contexte, la communication de la Commission du 16 mars 2023 intitulée «La compétitivité à long terme de l’UE: se projeter au-delà de 2030»25, qui vise à rationaliser et à simplifier les obligations d’information de 25 % pour chacun des domaines thématiques de ainsi que proposition présentée par la Commission en vue d’atteindre cet objectif d’ici à l’automne 2023; invite la Commission à concrétiser rapidement cet engagement, notamment à s’abstenir d’introduire de nouvelles exigences contraignantes, et, ainsi, à améliorer la compétitivité de toutes les entreprises de l’Union, notamment les PME, et à consolider les fondements de la justice sociale et de la prospérité
; ____________
24 Règlement (UE) 2020/852 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088
,
, 25 COM(2023)0168.
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
33.
demande également à son assemblée de nommer un rapporteur permanent sur la mise en œuvre des ODD afin de les intégrer à
relève que les trois dimensions du «développement durable», sociale, économique et environnementale, ne se reflètent pas de manière cohérente dans
la
législation
structure
de
l’Union par le truchement des commissions; salue, à cet égard, les efforts déployés par l’Alliance pour les ODD du Parlement; invite la Présidente du Parlement à désigner un vice-président en charge des ODD afin de promouvoir ces objectifs au sein du Bureau et d’assurer la représentation extérieure du Parlement européen pour ce qui est des ODD
ses commissions permanentes à l’heure actuelle; demande par conséquent au Parlement d’attribuer chacune de ces dimensions à la commission permanente compétente
;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
46. souligne, à cet égard, que l’Union européenne et ses États membres doivent éviter
les retombées négatives pour les pays du Sud qui compromettent les efforts de réalisation des ODD déployés par ces pays et résultent du modèle économique et technologique passé des États membres
toute retombée négative éventuelle de leurs politiques industrielles au détriment des pays du Sud et s’efforcer d’inciter tous les autres États les plus industrialisés en dehors de l’Union à faire de même
; plaide en faveur d’une coopération avec les partenaires mondiaux afin de transformer toute retombée négative en cercle vertueux;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
47. demande que toutes les
grandes
politiques de l’Union fassent l’objet d’une vérification obligatoire
destinée à évaluer tous les effets et dépenses qui affectent la mise en œuvre des ODD dans les pays du Sud et à remédier aux éventuels effets négatifs, au moyen notamment de mesures d’atténuation et, le cas échéant, de la révision des actes législatifs, en veillant
de la compatibilité avec les ODD afin de mieux comprendre les éventuels effets négatifs et d’y remédier, et de veiller
à ce que les changements dans ce domaine soient mesurables;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
44 bis. Note que la question du contrôle migratoire (et, spécifiquement, celle des retours) a toute sa place parmi les critères conditionnant potentiellement le bénéfice ou l’octroi de préférences commerciales, ainsi que, d’une manière générale, dans le cadre du dialogue avec les pays tiers et de la coopération au développement de l’Union européenne1 bis; __________________ 1 bis Voir EXPO_IDA(2022)653661. Or. fr
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
«Vaste programme», selon le mot fameux du général de Gaulle, mais qui n’est guère à l’unisson des aspirations de mes compatriotes en France. Plus avant, il faut le dire et le répéter, l’Europe ne saurait endosser éternellement la responsabilité du développement mondial. Les membres du Club de Paris ne détenaient plus en 2020 que 11 % environ de la dette des 73 pays les plus pauvres, contre 29 % en 2006. Pendant ce temps, la Chine en détient environ 21 % pour ce qui est du continent africain – et c’est sans compter l’endettement caché, qui échappe à la comptabilisation officielle. Je passe sur la pertinence et la qualité de certains projets d’infrastructures soutenus dans le cadre des «nouvelles routes de la soie» ou encore sur la question des taux d’intérêt abusifs.
Cessons donc de battre notre coulpe au travers d’une évocation obsessionnelle d’un supposé déficit de financement. De nouvelles ressources sont à portée de main, au-delà d’une seule aide publique occidentale, dépensée à fonds perdus depuis des années. Les contribuables européens vous en sauront gré.
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, les sept dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées sur la planète, et cette urgence climatique réduit fortement notre capacité à réaliser les objectifs de développement durable, d’autant plus que le rouleau compresseur climatique déferle absolument partout.
Il faut agir beaucoup plus vite; il faut surtout agir différemment. C’est d’ailleurs l’esprit du grand sommet international organisé à Paris dans quelques jours, à l’initiative du président Emmanuel Macron et de l’État caribéen de la Barbade.
L’objectif de ce nouveau pacte financier mondial est de trouver de nouveaux fonds pour aider les pays en développement à réaliser ces objectifs de développement durable. Dans ce combat commun pour la planète, nous devons justement mettre en commun ce que nous avons de meilleur: l’innovation, le partage de solutions et la coopération. Cette intelligence collective est un impératif et nous en avons absolument besoin.
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je souhaite féliciter la Commission européenne pour le premier examen volontaire de l’Union européenne sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Nous mesurons tout le chemin accompli. Cependant, nous pouvons aller plus loin et nous devons faire mieux.
Atteindre les ODD, c’est améliorer la qualité des sols, de l’eau et de l’air, et prévenir les aléas climatiques. C’est garantir l’accès à une eau potable, par le renouvellement des réseaux de distribution. Atteindre les ODD, c’est aussi augmenter la production agricole locale par la diversification des cultures et par la création de nouvelles unités de transformation. Atteindre les ODD, c’est, enfin, accélérer le déploiement des énergies renouvelables, par la multiplication des éoliennes, des panneaux solaires ou encore des centrales géothermiques, en fonction des atouts des territoires.
Par notre vote demain, nous témoignerons de l’engagement politique de l’Union européenne et nous demanderons à la Commission d’élaborer une stratégie politique pragmatique et un plan de financement adapté.
– Madame la Présidente, après la crise de la COVID-19, la question de la santé doit redevenir une priorité au cœur des objectifs de développement durable. Quelle sera la prochaine épidémie, et donc la prochaine crise? Nous ne le savons pas, mais croire qu’il n’y en aura pas serait une grave erreur. Puisque les épidémies viennent de l’extérieur, l’intérêt de l’Europe est de se mobiliser pour des progrès rapides en matière de santé partout dans le monde.
D’abord, pousser l’approche «Une seule santé», qui combine santé environnementale, santé alimentaire, santé animale et santé humaine. Ensuite, structurer des mécanismes de réaction rapide face à l’émergence des épidémies, ces mécanismes étant aujourd’hui inexistants dans de nombreux pays. Il faut renforcer également la résilience des systèmes de santé, aussi bien pour déployer des campagnes de vaccination que pour faire face à un afflux de malades. Rendre accessibles, enfin, les médicaments essentiels. L’ouverture de la propriété intellectuelle des vaccins n’est pas la seule réponse; il faut aussi permettre la production sur place à des prix adaptés des vaccins, des médicaments et du matériel médical.
Si nous voulons être au rendez-vous des ODD, nous devons ouvrir deux chemins: d’une part, préparer les sociétés aux crises et les rendre capables d’y faire face dans la solidarité et la cohésion; d’autre part, développer partout une souveraineté sanitaire pour permettre des réponses locales efficaces et éviter le chaos mondial.