Résolution sur l’autonomisation de la jeunesse européenne: emploi et reprise sociale après la pandémie

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

580
57
55

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

55
22
Parmi 79 députés, 77 ont votés.
16 février 2022

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

26 bis. invite la Commission à étudier la possibilité de fusionner les plateformes existantes du portail européen de la jeunesse, d’Europass et du réseau Eures en un environnement numérique unique, dans le but d’offrir à tous les jeunes Européens des informations et des perspectives en matière de formations, d’emplois, de stages, d’offres d’enseignement et de formation professionnels, d’aides financières, de programmes de mobilité, de conseils pour la création d’entreprise, de programmes de tutorat, de programmes de volontariat, de droits liés à la citoyenneté européenne, d’accès à la culture, entre autres; propose d’utiliser la plateforme unique pour centraliser toutes les candidatures aux divers offres et programmes et pour fournir des informations sur les différentes possibilités que l’Union offre aux jeunes Européens en fonction de leur situation personnelle; se félicite de la création de guichets uniques dans un plusieurs d’États membres et soutient cette centralisation des services hors ligne, qui est essentielle pour atteindre les bénéficiaires et leur fournir des conseils et une assistance, et préconise leur création dans tous les États membres et dans différentes villes, afin d’atteindre les groupes de jeunes les plus vulnérables;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

15. invite les États membres à faciliter l’accès des jeunes à des stages et apprentissages rémunérés, inclusifs et de qualité; demande que les systèmes de suivi soient renforcés afin de garantir que les jeunes bénéficient d’une première expérience professionnelle appropriée et de qualité, de possibilités de formation et d’acquisition de nouvelles qualifications ou références; condamne la pratique des stages et apprentissages non rémunérés comme une forme d’exploitation des jeunes travailleurs et une violation de leurs droits, et demande à la Commission et aux États membres, en collaboration avec le Parlement et dans le respect du principe de subsidiarité, de proposer un cadre juridique commun destiné à , de proposer un cadre juridique commun pour une interdiction effective et applicable des stages non rémunérés, et d’ assurer une juste rémunération des stages et apprentissages pour éviter les pratiques d’exploitation; condamne la pratique des contrats «zéro heure» et demande aux États membres de soutenir les employeurs qui proposent des stages et des apprentissages aux jeunes en situation de handicap;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

15. invite les États membres à faciliter l’accès des jeunes à des stages et apprentissages rémunérés, inclusifs et de qualité; demande que les systèmes de suivi soient renforcés afin de garantir que les jeunes bénéficient d’une première expérience professionnelle appropriée et de qualité, de possibilités de formation et d’acquisition de nouvelles qualifications ou références; condamne la pratique des stages non rémunérés , lorsqu’ils ne sont pas liés à l’obtention de qualifications scolaires, comme une forme d’exploitation des jeunes travailleurs et une violation de leurs droits, et demande à la Commission et aux États membres, en collaboration avec le Parlement et dans le respect du principe de subsidiarité, de proposer des pistes pour l’introduction d’ un cadre juridique commun destiné à assurer une juste rémunération des stages et apprentissages pour éviter les pratiques d’exploitation; condamne la pratique des contrats «zéro heure» et demande aux États membres de soutenir les employeurs qui proposent des stages et des apprentissages aux jeunes en situation de handicap;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

L. considérant qu’une enquête mondiale publiée en septembre 2021, menée par l’Université de Bath dans dix pays, a révélé que près de 60 % des jeunes se disent très inquiets ou extrêmement inquiets face à l’urgence en raison des informations qu’ils reçoivent sur le changement climatique, que plus de 45 % des jeunes interrogés affirment que leurs pensées au sujet du climat troublent leur vie quotidienne et que trois quarts d’entre eux trouvent l’avenir effrayant; que 83 % d’entre eux reconnaissent que nous n’avons pas pris soin de la planète, tandis que 65 % estiment que les gouvernements n’ont pas été à la hauteur vis-à-vis des jeunes;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

P. considérant que le Fonds social européen plus (FSE+) est le principal fonds européen visant à faciliter l’accès des jeunes à l’emploi, à promouvoir l’égalité d’accès et le suivi jusqu’à son terme d’un parcours d’éducation ou de formation inclusive et de qualité jusqu’à l’enseignement supérieur, en passant par l’enseignement général et l’enseignement et la formation professionnels, notamment l’enseignement tout au long de la vie et la facilitation de la mobilité à des fins d’apprentissage, ainsi qu’à promouvoir l’intégration sociale des personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, y compris les jeunes les plus démunis; que, jusqu’à présent, le financement du FSE n’a pas été efficace dans de nombreux domaines, comme en témoigne le rapport spécial de la Cour des comptes du 8 décembre 2021 sur le soutien du FSE à la lutte contre le chômage de longue durée;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

Y. considérant que la discrimination à l’encontre des jeunes en général reste un problème au sein de l’Union, les jeunes femmes et les jeunes issus des groupes vulnérables faisant souvent l’objet de discrimination fondée sur le genre, l’origine ethnique (comme les Roms), l’orientation et l’identité sexuelles, le handicap ou le milieu socio-économique défavorisé tout en étant exposés à un risque beaucoup plus élevé de chômage, de pauvreté des travailleurs et d’exclusion sociale le chômage des jeunes est un problème en Europe depuis des décennies; que le chômage des jeunes continue de présenter des différences marquées entre les États membres; que le chômage des jeunes a des causes structurelles et est étroitement lié à des décisions politiques; que, à titre d’exemple, la Grèce était confrontée à un certain nombre de problèmes structurels spécifiques avant le début de la crise financière et économique de 2008, tels que des passages longs et incomplets de l’éducation à la vie active, une ségrégation sectorielle du marché du travail, des disparités régionales et une part élevée de chômage informel; qu’en 2019, avant le début de la pandémie de COVID-19, le chômage des jeunes dans l’Union était déjà trois fois plus élevé que celui des plus de 55 ans ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

2. souligne que de nombreuses personnes ont déjà perdu leur emploi à la suite de la crise de la COVID-19, en particulier les jeunes, qui se trouvent plus fréquemment en situation d’emploi précaire, sont plus susceptibles d’avoir des contrats de travail temporaires ou à temps partiel et n’ont pas d’économies; salue dans ce contexte les projets de la Commission visant à renforcer la garantie pour la jeunesse et invite la Commission et s’inquiète du fait que, dans de nombreuses régions d’Europe, le chômage de longue durée des jeunes et l’emploi précaire contribuent à la baisse des taux de natalité; invite les États membres à faire de la lutte contre le chômage des jeunes une priorité;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°9 ❌️ Rejeté

3. constate avec une grande inquiétude le taux élevé de chômage des jeunes dans un certain nombre d’États membres et la fragilité des contrats de travail des jeunes travailleurs, en particulier dans les secteurs gravement touchés par la COVID-19; demande que soit renforcée est d’avis que la garantie pour la jeunesse dans le but de réduire le chômage de longue durée et le chômage des jeunes d’au moins 50 % d’ici 2030, en y incluant également le critère de création d’emplois de qualité, conformément à l’objectif de développement durable nº 8 du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies; estime qu’il est temps de rendre n’a pas été efficace jusqu’à présent; souligne que, dans plusieurs pays, les employeurs ont utilisé les fonds pour créer des emplois temporaires, sans véritablement en tirer profit pour développer les compétences des jeunes; note que, selon la Cour des comptes, la garantie renforcée pour la jeunesse à la fois contraignante et inclusive pour tous les États membres, notamment par des mesures actives de sensibilisation à l’égard des NEET à long terme et des jeunes issus de milieux socio-économiques défavorisés, tels que les jeunes handicapés, les jeunes LGBTIQ+ et les jeunes Roms manque d’une véritable stratégie et qu’il existe un risque que les États membres cessent d’investir dans les jeunes pour ne compter que sur la garantie pour la jeunesse ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°10 ❌️ Rejeté

15. invite les États membres à faciliter l’accès des jeunes à des stages et apprentissages rémunérés, inclusifs et de qualité; demande que les systèmes de suivi soient renforcés afin de garantir que les jeunes bénéficient d’une première expérience professionnelle appropriée et de qualité, de possibilités de formation et d’acquisition de nouvelles qualifications ou références; condamne la pratique des stages non rémunérés comme une forme d’exploitation des jeunes travailleurs et une violation de leurs droits, et demande à la Commission et aux États membres, en collaboration avec le Parlement et dans le respect du principe de subsidiarité, de proposer un cadre juridique commun destiné à aux États membres d’ assurer une juste rémunération des stages et apprentissages pour éviter les pratiques d’exploitation; condamne la pratique des contrats «zéro heure» et demande aux États membres de soutenir les employeurs qui proposent des stages et des apprentissages aux jeunes en situation de handicap;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°11 ❌️ Rejeté

22. demande une nouvelle fois à la Commission et au Conseil d’encourager davantage le développement de l’enseignement et la formation professionnels (EFP) et de mieux promouvoir les compétences commerciales, en s’attachant à éviter les perceptions négatives majoritairement présentes dans plusieurs États membres, tout en renforçant l’attrait de l’EFP au moyen de campagnes de communication et de sensibilisation, de centres ou de pôles de compétences commerciales pour les jeunes, d’écosystèmes spéciaux pour l’EFP dans les communautés locales, de systèmes de formation en alternance et de mobilité à long terme pour les apprentis; salue, à cet égard, l’initiative visant à créer des centres européens d’excellence professionnelle, dont l’objectif est de fournir des compétences professionnelles de haute qualité et de soutenir les activités entrepreneuriales; demande à la Commission et aux États membres de créer un espace autonome pour l’EFP et un statut européen pour l’apprentissage , mais aussi d’échanger les bonnes pratiques et d’apprendre les uns des autres ; rappelle que les stages devraient faire partie de la formation scolaire et professionnelle et inclure, par conséquent, une dimension pédagogique; souligne qu’il est important d’améliorer les mécanismes de reconnaissance transfrontière des compétences et des qualifications et attire l’attention sur l’importance de promouvoir et de soutenir des pratiques telles que la solidarité intergénérationnelle et le mentorat pour diminuer les inégalités et garantir le soutien à la jeunesse;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

24. souligne que la protection du salaire minimal s’est révélée être est d’avis que la réduction des impôts sur les bas salaires est un moyen efficace de remédier à la pauvreté des travailleurs; souligne que, dans certains États membres, les jeunes travailleurs perçoivent en pratique une rémunération inférieure au salaire minimal légal en raison des variations actuelles, ce qui contribue à perpétuer une situation de discrimination structurelle fondée sur l’âge; demande aux États membres de garantir un traitement équitable des jeunes sur le marché du travail, y compris en ce qui concerne le salaire minimal légal inscrit dans la proposition de directive relative à des salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne (COM(2020)0682); ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°13 ❌️ Rejeté

32. constate avec inquiétude que les conditions se détériorent pour de nombreux jeunes en général, et en particulier pour les jeunes vulnérables qui souffrent déjà de du chômage de longue durée et d’exclusion sociale, tels que les jeunes Roms, , tels que les jeunes en situation de handicap, les jeunes membres des communautés LGBTIQ+ et les jeunes migrants, et plaide pour une approche coordonnée afin de créer et d’offrir à ces jeunes des possibilités d’inclusion sociale dans le cadre de la garantie renforcée pour la jeunesse, du FSE+ et de la FRR invite les États membres à intensifier leurs efforts pour aider ces jeunes vulnérables à accéder au marché du travail ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.Si la question de la jeunesse est cruciale, le texte regorge d'éléments inacceptables, notamment la promotion de l'immigration ou l'idéologie intersectionnelle. Je rejette également le projet de salaire minimum européen.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car sous prétexte de se préoccuper de la jeunesse européenne, il prône en fait l’idéologie intersectionnelle et l’immigration.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution relative à l’autonomisation de la jeunesse européenne. Le texte rappelle que le COVID-19 a eu un effet dévastateur sur l’emploi et la situation sociale des jeunes en Europe. Il salue le fait que la Présidente von der Leyen ait désigné l’année 2022 comme l’Année européenne de la jeunesse. Il suggère d’utiliser massivement les fonds du plan de relance pour investir dans la jeunesse européenne.
Anne SANDER | Les Républicains
Entre les confinements successifs et l’arrêt partiel de l’économie, les jeunes ont subi de plein fouet les conséquences de la pandémie. Il suffit de constater que le taux de chômage des jeunes ne cesse d’augmenter, avoisinant en moyenne les 20 % dans l’Union européenne. Ainsi, notre priorité aujourd’hui au Parlement européen est d’encourager les États membres à mettre en place des formations adaptées aux besoins des entreprises et du monde du travail, et de renforcer les outils existants, comme la garantie pour la jeunesse ou encore le FSE+, qui montrent leur efficacité tous les jours depuis leur lancement. C'est en ce sens que j'ai décidé de voter en faveur de cette résolution qui propose des pistes de réflexion pour mieux accompagner la jeunesse européenne vers la reprise économique et l'emploi.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement pour améliorer les conditions de vie et d’accès à l’emploi des jeunes en Europe. Elle appelle à interdire les stages non rémunérés, à faciliter l’accès des jeunes aux minima sociaux, à renforcer l’efficacité de la garantie pour la jeunesse et à tirer parti de l’année européenne de la jeunesse pour en faire une priorité d’action de l’Union. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte des difficultés économiques et sociales rencontrées par les jeunes partout en Europe.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
2022 est censée être l’Année européenne de la jeunesse. C’est à ce titre que le Parlement européen examine ce rapport. Ce dernier demande la création d'un cadre juridique européen destiné à assurer une juste rémunération des stages et apprentissages pour éviter les pratiques d’exploitation. Le texte exhorte les États membres à faciliter l’accès des jeunes à des stages et apprentissages rémunérés et de qualité et il condamne la pratique des stages non rémunérés comme une forme d’exploitation des jeunes travailleurs et une violation de leurs droits. Il s’agit d’une réelle avancée, bien que je déplore le rejet par la droite de notre demande d'interdiction pure et simple des stages non rémunérés. Je vote néanmoins en sa faveur.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté en faveur de cette résolution, qui s'inscrit dans le cadre de l'Année européenne de la jeunesse (pour laquelle j'étais négociatrice pour mon groupe). Ce texte réaffirme l’importance de la jeunesse européenne au sein du processus de relance post-pandémie et propose un certain nombre d’actions pour améliorer la situation des jeunes en Europe, autour de quatre axes : les investissements dans la jeune génération; l’intégration des jeunes sur le marché du travail; la mobilité du travail et les compétences pour l’avenir; et la lutte contre l’exclusion des jeunes. Concernant les stages non rémunérés, contre lesquels je m'engage, j'ai choisi de soutenir le compromis adopté en commission EMPL lors des négociations, qui demande un cadre juridique pour garantir une rémunération équitable des stages et des apprentissages.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
Alors que débute l'Année européenne de la jeunesse, j’ai voté en faveur de cette résolution qui appelle à soutenir la jeunesse après la crise de la COVID-19. Nos jeunes ont particulièrement souffert des conséquences de la crise sanitaire, il est essentiel de les accompagner et de miser sur leurs talents dans cette période de relance et de grandes transitions. Ce texte appelle notamment à investir dans les compétences de la jeune génération, à apporter des solutions pour favoriser l’accès des jeunes à la formation et au marché du travail et à ouvrir de nouvelles opportunités de mobilité et de métiers. Cette initiative importante s’adresse à tous nos jeunes en Europe, y compris dans les outre-mer, où la jeunesse fait face à des difficultés plus vives notamment en matière de chômage et d’accès à la mobilité.
Agnès EVREN | Les Républicains
La pandémie de COVID-19 a eu un effet dévastateur sur l’emploi et la situation sociale des jeunes européens. J’ai voté en faveur de ce texte qui s’inscrit dans le cadre de « l’Année européenne de la jeunesse », et qui appelle à une inclusion et une consultation accrues des partenaires sociaux et des organisations de la jeunesse. Le texte vise ainsi à assurer la complémentarité entre l’instrument de facilité pour la reprise et la résilience et les fonds existants destinés à la jeunesse. J’ai principalement défendu la question de la santé mentale des jeunes citoyens européens, et le nécessaire renforcement des mesures relatives à l’éducation et à la formation. Enfin, j’ai soutenu les dispositions concernant la nouvelle initiative ALMA qui permettra de promouvoir une réelle mobilité et une formation professionnelle et des emplois de qualité pour tous les participants, y compris les jeunes issus d’un milieu défavorisé.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution car si le fait de se préoccuper des jeunes est bien sûr louable, elle regorge d’éléments inacceptables : idéologie intersectionnelle, promotion de l’immigration, ingérence de la Commission européenne, apologie du déracinement,...
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport qui fait la promotion de l’immigration et de l’idéologie intersectionnelle, tout en poussant toujours plus loin l’ingérence de la Commission européenne.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Les mesures de confinement et de distanciation prises par les gouvernements européens face à la pandémie de Covid-19 ont eu un fort impact sur les perspectives d’avenir professionnel des jeunes européens. Le rapport est une proposition de résolution émanant de la commission EMPL demandant à la Commission et au Conseil de prendre des mesures pour favoriser l’emploi des jeunes. Si le fait de se préoccuper des jeunes est bien sûr louable, le texte regorge d’éléments déplaisants comme l’idéologie intersectionnelle (où il est mention des jeunes de la « communauté LGBTI + », roms, migrants etc) ou la promotion de l’immigration (où il est dit que les États membres devraient fournir des stages professionnels aux demandeurs d’asile) ou enfin, la mention de l’initiative « ALMA », qui est un nouveau programme de mobilité transfrontière des jeunes visant à envoyer travailler temporairement dans un autre EM des jeunes défavorisés sans diplôme ni emploi. S’il s’agit d’une initiative qui peut être intéressante en elle-même, nous regrettons que les programmes de l’UE visent toujours à encourager le travail lointain alors que le vrai progrès social consisterait à donner au travailleur la possibilité de vivre et travailler près de ses proches. J’ai donc voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Les mesures de confinement et de distanciation prises par les gouvernements européens face à la pandémie de Covid-19 ont eu un fort impact sur les perspectives professionnelles des jeunes européens. Le rapport est une proposition de résolution émanant de la commission EMPL demandant à la Commission et au Conseil de prendre des mesures pour favoriser l’emploi des jeunes.Si le fait de se préoccuper des jeunes est bien sûr louable, le texte regorge d’éléments déplaisants : idéologie intersectionnelle, propagande LGBT, promotion de l’immigration, ingérence de la Commission européenne, etc.J’ai donc voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre cette proposition qui, sous couvert de se préoccuper de la jeunesse, fait la promotion de l’immigration, de l’idéologie intersectionnelle et de l’ingérence de la Commission européenne.
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Anne SANDER | Les Républicains

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Messieurs les Présidents, chers collègues, les jeunes ont payé le prix fort de la crise du COVID. Et aujourd’hui encore, leur taux de chômage explose, fragilisant plus encore leur avenir. Paradoxalement, partout en Europe, nos entreprises ne parviennent pas à recruter. Artisans, hôteliers, restaurateurs, agriculteurs, aidants familiaux: dans tous ces secteurs, il y a un manque criant de main-d’œuvre pénalisant la reprise partout en Europe.

Alors, que pouvons-nous proposer: des fonds, des financements? Il en existe déjà un certain nombre. Des initiatives pour la mobilité? Là aussi, elles existent. Sans doute faudrait-il simplifier et mieux se coordonner. Mais moi, je pense que nous devons surtout amener les États membres à mettre en place des formations qualifiantes qui soient en adéquation avec les besoins du monde économique. C’est ainsi que nous parviendrons à aider les jeunes qui débordent d’énergie et de bonnes idées.

Salima YENBOU | Les Écologistes

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le Secrétaire d’État, chères jeunesses européennes, que je mets au pluriel. Chômage, conditions de travail inappropriées, santé mentale: les difficultés sociales et économiques ne sont pas une nouveauté pour nos jeunesses. La pandémie ne fait qu’exacerber des problèmes qui existaient déjà.

Désigner 2022 comme Année européenne de la jeunesse est un premier signal que nous avons déjà lancé, avec l’objectif ambitieux de donner des réponses aux demandes des jeunesses. Mais ce signal ne sert pas à grand-chose s’il se révèle n’être que de belles paroles, du blabla sans réel contenu concret. Nous sommes fin janvier. Un mois de cette année est déjà passé et nous attendons encore de découvrir les détails du programme ALMA, notamment comment il compte atteindre les jeunes les plus vulnérables, les plus éloignés de l’Europe. Quid des banlieues et des zones rurales, les grandes oubliées de toujours?

J’aurais aimé aussi voir une année qui s’engage clairement à donner suite à la demande que les jeunesses de toute l’Europe répètent depuis longtemps: la fin de tous les stages non rémunérés. Il a été décevant de constater que le Parlement n’était pas prêt à faire pression en ce sens. Mais je ne baisse pas les bras. Je suis donc curieuse, Madame la Commissaire, Monsieur Beaune, d’entendre votre position sur cette question. Êtes-vous prêts à revoir vos engagements en matière de stages et apprentissages de qualité, y compris à travers une rémunération juste et, soyons fous, pourquoi pas équitable pour tous les stagiaires?

Des mesures fortes et immédiates sont nécessaires pour garantir l’emploi après la pandémie et soutenir le rétablissement social et la santé mentale des jeunesses au sein de l’UE. Nos jeunesses nous parlent, crient depuis des années. La Commission et le Conseil sont-ils prêts à les écouter et à agir en conséquence?

Virginie JORON | Rassemblement national

– Monsieur le Président, ce débat porte sur l'avenir de la jeunesse européenne après la pandémie. Mais parlons du présent. La bonne nouvelle c'est que, pour vous, il y aura une fin de pandémie. Que le président Macron et ses acolytes vous entendent, afin de faire cesser au plus vite cette dictature sanitaire mise en place en France depuis deux ans. Deux ans d'enfer pour notre jeunesse française, qui ont engendré suicides, décrochages scolaires, pertes de stages en entreprise et, pour couronner le tout, un vaccin obligatoire pour faire du sport, aller au cinéma ou en discothèque.

Une jeunesse brisée, des enfants martyrisés à coups de masques de tests PCR imposés à la dernière minute d'Ibiza. En effet, l'histoire se souviendra qu'en direct de cette île dédiée à la fête, le 2 janvier, le ministre de l'éducation et de la jeunesse, Jean-Michel Blanquer, a annoncé le nouveau protocole COVID à appliquer dans les écoles. Avec un vaccin COVID si peu efficace contre la contagion et inadapté aux jeunes, faut-il encore pousser à la vaccination obligatoire de cette population?

Il est temps de revenir à la raison. Plus de 115.000 enfants de 5 à 9 ans ont été injectés en France. Combien dans les autres États membres? Pfizer fait 90 % de marge avec son vaccin. Mais pour nos jeunes, le bénéfice est-il plus grand que le risque? Selon l'EMA, il y a 6 000 morts suspectes tout âge confondu, des alertes médicales pour près de 1 000 enfants, dont 407 bébés. En France, rien que l'été dernier, c'est 917 myocardites. Je pense à cet adolescent de 16 ans qui a pris sa dose pour faire du sport et a fini aux urgences à Montpellier.

Face au COVID, il y a des pays qui ont préservé la liberté de leurs concitoyens et d'autres qui ont préféré sacrifier leur jeunesse. Un jour, ils devront rendre des comptes à cette jeunesse sacrifiée.

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