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Brice HORTEFEUX

🇪🇺 Parti populaire européen 🇫🇷 Les Républicains

🗃️ Données

Amendement n°244 | ✅️ Adopté

(14 bis) Les contrôleurs d’accès peuvent également fournir d’autres services accessoires, par exemple de détail ou de distribution, ciblés sur les utilisateurs finaux, parallèlement à leurs services de plateforme essentiels. Ces services accessoires peuvent faire concurrence aux entreprises utilisatrices du service de plateforme essentiel et contribuer, dans une large mesure, au déséquilibre d’un marché donné, avec pour conséquence ultime une hausse injuste du pouvoir du contrôleur d’accès, y compris vis-à-vis de ses partenaires commerciaux, tels que les fournisseurs de biens ou de services, qui dépendent de ces services accessoires. Pour empêcher les contrôleurs d’accès de bénéficier injustement de l’effet de levier offert par la fourniture de services parallèles, ces services accessoires devraient être, eux aussi, soumis aux obligations applicables aux services de plateforme essentiels.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°245 | ❌️ Rejeté

f bis) garantit l’interopérabilité effective des contenus, des services ou des produits numériques acquis légalement par les utilisateurs finaux, qu’ils aient été acquis par l’intermédiaire du service du contrôleur d’accès ou par l’intermédiaire d’un fournisseur tiers, qui fournit des contenus, des services ou des produits numériques similaires;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°246 | ❌️ Rejeté

(52 bis) Afin d’éviter que les utilisateurs finaux ne se retrouvent bloqués dans des «silos» artificiels et que le choix des consommateurs et la concurrence loyale sur un marché donné soient de ce fait limités, les contrôleurs d’accès devraient veiller à ce que les contenus ou services numériques fournis par des fournisseurs tiers ou par leurs fournisseurs soient interopérables et accessibles lors de l’utilisation des fonctionnalités du matériel informatique ou du logiciel du contrôleur d’accès. Les fournisseurs des contrôleurs d’accès ainsi que les fournisseurs de matériel informatique tiers devraient avoir la possibilité d’exiger des contrôleurs d’accès qu’ils fournissent les informations d’interopérabilité nécessaires pour garantir l’interopérabilité des contenus ou des services numériques avec le matériel informatique ou le logiciel du contrôleur d’accès ou des tiers.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°482 | ❌️ Rejeté

(46) Il est possible d'agir plus rapidement et de manière plus fiable contre les contenus illicites lorsque les plateformes en ligne prennent les mesures nécessaires pour faire en sorte que les notifications soumises par des signaleurs de confiance par l’intermédiaire des mécanismes de notification et d’action requis par le présent règlement soient traitées en priorité, sans préjudice de l’obligation de traiter et de statuer sur toutes les notifications soumises dans le cadre de ces mécanismes, en temps utile, avec diligence et objectivité. Ce statut de signaleur de confiance ne devrait être accordé qu’aux entités, et non aux personnes physiques, qui ont démontré, entre autres, qu’elles ont possèdent une expertise et une compétence particulières dans la lutte contre les contenus illicites , qu’elles représentent des intérêts collectifs et qu’elles travaillent de manière diligente et objective. Il peut s'agir d'entités publiques, comme, en ce qui concerne les contenus terroristes, les unités de signalement des contenus sur l’internet des autorités répressives nationales ou de l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs («Europol»); il peut s’agir également d’organisations non gouvernementales et d’organismes semi- publics, tels que les organisations faisant partie du réseau INHOPE de permanences téléphoniques pour le signalement de matériel pédopornographique et les organisations ayant pour objectif de signaler les expressions racistes et xénophobes illégales en ligne. En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, il est possible d’octroyer le statut de signaleur de confiance aux organisations d’opérateurs industriels et , aux personnes morales et aux organisations de titulaires de droits ayant démontré qu’elles remplissent les conditions requises. Les règles du présent règlement relatives aux signaleurs de confiance ne devraient pas être interprétées comme empêchant les plateformes en ligne de traiter de la même manière les notifications soumises par des entités ou des particuliers qui ne bénéficient pas du statut de signaleur de confiance prévu par le présent règlement, ou de coopérer d’une autre manière avec d’autres entités, conformément au droit applicable, notamment au présent règlement et au règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil43 . . _________________ 43 Règlement (UE) 2016/794 du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2016 relatif à l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) et remplaçant et abrogeant les décisions du Conseil 2009/371/JAI, 2009/934/JAI, 2009/935/JAI, 2009/936/JAI et 2009/968/JAI (JO L 135

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°483 | 🔍 Résultat inconnu

(106 bis) Le modèle commercial axé sur le profilage et la «recherche d’attention» utilisé sur les marchés numériques, dans lequel les algorithmes privilégient les contenus controversés et contribuent ainsi à leur diffusion en ligne, sape la confiance des consommateurs dans les marchés numériques. Par conséquent, le présent règlement devrait mettre fin à cette pratique et donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la manière dont les classements sont présentés,

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°484 | 🔍 Résultat inconnu

6 bis. Lorsque des places de marché en ligne et des boutiques en ligne ont précédemment retiré, supprimé ou désactivé l’accès à des biens et services illicites, elles prennent toutes les mesures raisonnables et proportionnées pour bloquer, désactiver ou supprimer définitivement ledit contenu illicite ou tout contenu identique.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°509 | ❌️ Rejeté

(22) Afin de bénéficier de l’exemption de responsabilité relative aux services d’hébergement, le fournisseur devrait, dès qu’il a effectivement connaissance ou est informé d’un contenu illicite, agir rapidement pour retirer ce contenu ou en rendre l’accès impossible. Il convient de retirer des informations ou d’en rendre l’accès impossible dans le respect du principe de la liberté d’expression après avoir pris conscience du caractère illicite du contenu et donc en avoir effectivement connaissance ou en être informé, agir rapidement pour retirer ce contenu ou en rendre l’accès impossible. «Rapidement» signifie «aussi rapidement que possible» pour l’ensemble des contenus et «immédiatement» pendant les diffusions en direct ainsi que pour les contenus pour lesquels le facteur temps joue un rôle particulier. Il convient de retirer des informations ou d’en rendre l’accès impossible dans le respect d’un niveau élevé de protection du consommateur et de la charte des droits fondamentaux, y compris le principe de la liberté d’expression et le droit de recevoir et de communiquer des informations et des idées sans ingérence des autorités publiques . Le fournisseur peut avoir effectivement connaissance ou être informé de tels contenus du caractère illicite du contenu au moyen, notamment, d’enquêtes effectuées de sa propre initiative ou de notifications qui lui sont soumises par des particuliers ou des entités conformément au présent règlement, dans la mesure où ces notifications sont assez précises et suffisamment étayées pour permettre à un opérateur économique fournisseur de services d’hébergement diligent d’identifier et d’évaluer raisonnablement le contenu présumé illicite et, le cas échéant, d’agir contre celui-ci. Dans la mesure où les fournisseurs fondent leurs actions sur des connaissances réelles, ils devraient bénéficier des exemptions de responsabilité visées dans le présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Amendement n°510 | ❌️ Rejeté

(26) Alors que les règles du chapitre II du présent règlement se concentrent sur l’exemption de responsabilité des fournisseurs de services intermédiaires, il est important de rappeler que, malgré le rôle généralement important joué par ces fournisseurs, le problème des contenus et activités illicites en ligne ne devrait pas être traité sous le seul angle de leurs responsabilités. Dans la mesure du possible, les tiers affectés par des contenus illicites transmis ou stockés en ligne devraient tenter de résoudre les conflits relatifs à ces contenus sans impliquer les fournisseurs de services intermédiaires en question. Les bénéficiaires du service devraient être tenus responsables des contenus illicites qu’ils fournissent et qui peuvent être diffusés par des services intermédiaires, lorsque les règles applicables du droit de l’Union et du droit national déterminant cette responsabilité le prévoient. Le cas échéant, d’autres acteurs, tels que les modérateurs de groupe dans des environnements en ligne fermés , , notamment dans le cas de grands groupes, devraient également contribuer à éviter la diffusion de contenus illicites en ligne, dans le respect de la législation applicable. En outre, lorsqu’il est nécessaire d’impliquer des fournisseurs de services de la société de l’information, y compris des fournisseurs de services intermédiaires, toute demande ou toute injonction concernant cette implication devrait, en règle générale, être adressée à l’acteur qui a la capacité technique et opérationnelle d’agir contre des éléments de contenus illicites spécifiques, de manière à prévenir et à réduire au minimum tout effet négatif éventuel sur la disponibilité et l’accessibilité d’informations qui ne constituent pas des contenus illicites.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°511 | ❌️ Rejeté

(38) Tout en respectant en principe la liberté contractuelle des fournisseurs de services intermédiaires, il convient de fixer des règles concernant le contenu, l’application et le contrôle de l’application des conditions générales de ces fournisseurs, dans un souci de transparence, de protection des bénéficiaires du service protection des droits fondamentaux, en particulier ceux liés à la liberté d’expression et d’information, de transparence, de protection des bénéficiaires du service, y compris de leurs intérêts légitimes, et de prévention de conséquences discriminatoires, inéquitables ou arbitraires. Cela signifie que les fournisseurs de services intermédiaires devraient accorder la plus grande attention aux règles pertinentes applicables aux médias et mettre en place des procédures spécifiques afin de faire en sorte que les médias soient rapidement informés et aient la possibilité de contester toute mesure de modération de contenu avant sa mise en œuvre. Les conditions générales ne devraient pas restreindre la liberté et le pluralisme des médias, consacrés à l’article 11 de la charte. En particulier, il est tout aussi important de veiller à ce que les conditions générales soient rédigées dans un langage clair et sans ambiguïté, conformément au droit de l’Union et au droit national applicables. Les conditions générales devraient inclure des informations sur les politiques, procédures, mesures et outils utilisés pour les besoins de la modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes, le réexamen par un être humain, ainsi que sur le droit de résilier le service. Les fournisseurs de services intermédiaires devraient également fournir aux bénéficiaires des services un résumé concis et facile à lire reprenant les principaux éléments des conditions générales, notamment les recours existants, en utilisant, le cas échéant, des éléments graphiques, tels que des icônes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°512 | ✅️ Adopté

(39 bis) Pour que l’obligation en matière de traçabilité des entreprises utilisatrices soit appliquée de manière efficace et adéquate, sans imposer de contraintes disproportionnées, les fournisseurs de services intermédiaires concernés devraient, avant l’utilisation de leur service, contrôler avec toute la diligence requise la fiabilité des informations fournies par l’entreprise utilisatrice concernée, notamment en utilisant des bases de données en ligne ou des interfaces en ligne officielles librement accessibles, telles que les registres nationaux du commerce, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice concernée de fournir des pièces justificatives dignes de confiance, telles que des copies de documents d’identité, des relevés bancaires certifiés, des certificats d’entreprise et des certificats d’immatriculation au registre du commerce. Elles peuvent également utiliser d’autres sources d’informations, disponibles pour une utilisation à distance, qui présentent un degré équivalent de fiabilité aux fins du respect de cette obligation.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°513 | ✅️ Adopté

1. Les fournisseurs de services intermédiaires indiquent dans leurs conditions générales les renseignements relatifs aux éventuelles restrictions qu’ils imposent en ce qui concerne l’utilisation de leur service eu égard aux informations fournies par les bénéficiaires du service. Ces renseignements ont trait, notamment, aux politiques, procédures, mesures et outils utilisés à des fins de modération des contenus, y compris la prise de décision fondée sur des algorithmes et le réexamen par un être humain. Ils sont énoncés clairement et sans ambiguïté et sont publiquement disponibles dans un format facilement accessible utilisent des conditions générales équitables, non discriminatoires et transparentes. Ils rédigent ces conditions générales dans un langage clair, simple, intelligible et sans ambiguïté et les rendent publiquement disponibles dans un format facilement accessible et lisible par une machine, dans les langues de l’État membre auquel le service est destiné. Dans leurs conditions générales, les fournisseurs de services intermédiaires respectent la liberté d’expression, la liberté et le pluralisme des médias, ainsi que les autres libertés et droits fondamentaux consacrés par la charte, de même que les règles applicables aux médias dans l’Union .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°514 | ❌️ Rejeté

Article 13 bis Traçabilité des entreprises utilisatrices 1. Le fournisseur de services intermédiaires veille à ce que les entreprises utilisatrices ne puissent utiliser ses services que s’il a obtenu les informations suivantes: a) le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et l’adresse de courrier électronique de l’entreprise utilisatrice; b) un exemplaire du document d’identification de l’entreprise utilisatrice ou toute autre identification électronique au sens de l’article 3 du règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil1 bis; c) les coordonnées bancaires de l’entreprise utilisatrice, lorsque cette dernière est une personne physique; d) lorsque l’entreprise utilisatrice est inscrite sur un registre du commerce ou un registre public similaire, le registre du commerce sur lequel l’entreprise utilisatrice est inscrite et son numéro d’enregistrement ou un moyen équivalent d’identification figurant dans ce registre. 2. Lorsqu’il reçoit ces informations et jusqu’à la fin de la relation contractuelle, le fournisseur de services intermédiaires entreprend des efforts raisonnables pour évaluer si les informations visées aux points a) et d) du paragraphe 1 sont fiables et à jour au moyen de toute base de données ou interface en ligne officielle libre d’accès mise à disposition par un État membre ou l’Union, ou en demandant à l’entreprise utilisatrice de fournir des documents justificatifs provenant de sources fiables. 3. Lorsque le fournisseur de services intermédiaires obtient des renseignements indiquant qu’une information visée au paragraphe 1 obtenue de l’entreprise utilisatrice concernée est inexacte ou incomplète, il demande à l’entreprise utilisatrice de corriger l’information dans la mesure nécessaire afin que toutes les informations soient exactes et complètes, dans les meilleurs délais ou dans le délai prévu par le droit de l’Union et le droit national. Lorsque l’entreprise utilisatrice ne corrige pas ou ne complète pas cette information, le fournisseur de services intermédiaire suspend la fourniture de son service à l’entreprise utilisatrice jusqu’à ce que la demande soit satisfaite. 4. Le fournisseur de services intermédiaires stocke les informations obtenues au titre des paragraphes 1 et 2 de façon sécurisée pendant toute la durée de sa relation contractuelle avec l’entreprise utilisatrice concernée. Il supprime par la suite ces informations. 5. Sans préjudice du paragraphe 2, le fournisseur de services intermédiaires divulgue les informations à des tiers uniquement lorsque le droit applicable le prévoit, notamment les injonctions visées à l’article 9 et toute autre décision des autorités compétentes des États membres ou de la Commission aux fins de l’exécution des missions qui leur incombent en vertu du présent règlement. 6. Le fournisseur de services intermédiaires met les informations énumérées aux points a) et d) du paragraphe 1 à la disposition des bénéficiaires du service, de manière claire, aisément accessible et compréhensible. _________________ 1 bis Règlement (UE) nº 910/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur et abrogeant la directive 1999/93/CE (JO L 257 du

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI), Leila CHAIBI (LFI), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°516 | ❌️ Rejeté

b) elle représente des intérêts collectifs ou elle a un intérêt légitime important, de même qu’elle possède une expertise reconnue et une expérience attestée dans le signalement de contenus illicites avec un taux d’exactitude élevé, et est indépendante de toute plateforme en ligne ; .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), François-Xavier BELLAMY (LR), Manuel BOMPARD (LFI) et Leila CHAIBI (LFI)
Amendement n°116 | ✅️ Adopté

29 bis)l’article suivant est inséré: «Article 54 bis Clause de réexamen Au plus tôt le... [insérer la date correspondant à six ans après la date d’entrée en vigueur du présent règlement], la Commission présente un rapport au Parlement européen et au Conseil concernant l’évaluation et la classification des substances d’origine botanique renouvelable contenant plus d’un composant visé à l’article 5, paragraphe 3 bis.»;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et François-Xavier BELLAMY (LR)
318
293
12
🤖 Vote électronique
Amendement n°38 | ✅️ Adopté

56. estime que l’énergie nucléaire n’est ni sûre ni durable sur le plan environnemental ou économique; propose, par conséquent, de mettre au point une stratégie de transition juste visant à supprimer progressivement la production d’énergie nucléaire dans l’Union, en proposant de nouveaux emplois aux personnes qui travaillent dans le secteur du nucléaire et en intégrant des plans sûrs de démantèlement des centrales nucléaires et de traitement à long terme des déchets nucléaires peut contribuer à atteindre les objectifs en matière de climat dès lors que c’est une énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre, et qu’elle peut également représenter une part non négligeable de la production électrique en Europe; considère néanmoins qu’en raison des déchets qu’elle génère, cette énergie nécessite une stratégie à moyen et long terme qui tienne compte des avancées technologiques (laser, fusion, etc.) visant à améliorer la durabilité du secteur ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (Indé.), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Irène TOLLERET (RE) et Stéphanie YON-COURTIN (RE)
322
298
45
🤖 Vote électronique
Amendement n°77 | 🔍 Résultat inconnu

c) le paragraphe 2 est supprimé; remplacé par le texte suivant: «Afin d’éviter les fuites de carbone et les distorsions de concurrence, un mécanisme d’ajustement est adopté pour la part des coûts du SEQE de l’UE sur les vols intra- EEE qui est attribuée à des passagers en transit vers une destination finale située en dehors de l’Union et vice versa. Ce mécanisme d’ajustement est calculé comme suit par exploitant d’aéronef: conformément à l’annexe IV et au plus tard le 31 mars de chaque année, les exploitants d’aéronefs assurant des vols auxquels les traités s’appliquent communiquent à l’autorité nationale compétente et au vérificateur, pour chaque paire de villes, la consommation annuelle de carburant sur les liaisons individuelles et le rapport entre le nombre de passagers avec correspondances sortant de l’EEE ou y entrant (ci-après, “les passagers en correspondance”) et le nombre total de passagers sur cette liaison (ci-après, “les passagers”); l’ajustement pour chaque paire de villes est égal à: (nombre de passagers en correspondance/nombre total de passagers) x consommation de carburant x facteur d’émission; le montant cumulé de ce mécanisme d’ajustement pour toutes les paires de villes est déduit de la quantité totale d’émissions vérifiées pour lesquelles l’exploitant d’aéronef doit restituer des quotas au cours de la même période.»

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°78 | 🔍 Résultat inconnu

9 bis) L’article suivant est ajouté: Article 30 bis Mesure d’ajustement carbone Afin d’éviter les fuites de carbone et les distorsions de concurrence, une mesure d’ajustement est adoptée pour la part des coûts du SEQE de l’UE sur les vols intra- EEE qui est attribuée à des passagers en transit vers une destination finale située en dehors de l’Union et vice versa. Cette mesure d’ajustement est calculée comme suit par exploitant d’aéronef: a) conformément à l’annexe IV et au plus tard le 31 mars de chaque année, les exploitants d’aéronefs assurant des vols auxquels le traité s’applique communiquent à l’autorité nationale compétente et au vérificateur, pour chaque paire de villes, la consommation annuelle de carburant sur les liaisons individuelles et le rapport entre le nombre de passagers avec correspondances à destination ou au départ de l’EEE (ci- après, «les passagers en correspondance») et le nombre total de passagers sur cette liaison (ci-après, «les passagers»); b) l’ajustement pour chaque paire de villes est égal à: (nombre de passagers en correspondance/nombre total de passagers) x consommation de carburant x facteur d’émission; c) le montant cumulé de cet ajustement pour toutes les paires de villes est déduit de la quantité totale d’émissions vérifiées dont l’exploitant d’aéronef doit restituer les quotas correspondants au cours de la même période.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°290 | ❌️ Rejeté

(15) En 2013, la Commission a adopté une stratégie visant à intégrer progressivement les émissions du transport maritime dans la politique de l’Union relative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans un premier temps, l’Union a mis en place un système de surveillance, de déclaration et de vérification des émissions du transport maritime dans le cadre du règlement (UE) 2015/757 du Parlement européen et du Conseil47, suivi de la fixation d’objectifs de réduction pour le secteur maritime et de l’application d’un mécanisme fondé sur le marché. Conformément à l’engagement des colégislateurs exprimé dans la directive (UE) 2018/410 du Parlement européen et du Conseil48, l’action de l’organisation maritime internationale (OMI) ou de l’Union devrait commencer à partir de 2023, notamment sous la forme de travaux préparatoires concernant l’adoption et la mise en œuvre d’une mesure garantissant que le secteur contribue dûment aux efforts nécessaires pour atteindre les objectifs arrêtés dans le cadre de l’accord de Paris, ainsi qu’un examen approprié de ces questions par toutes les parties prenantes . . Lorsqu’elle définit et met en œuvre ces actions, l’Union devrait tenir compte de la compétitivité du secteur maritime, notamment de la position concurrentielle des ports de l’Union, et devrait éviter de créer des fuites de carbone et des fuites commerciales. Il est important de prendre en considération les escales dans les ports voisins de l’Union effectuées avant et après les escales dans les ports de l’Union. La Commission devrait donc mettre en place un dispositif de surveillance et proposer des mesures pour évaluer et lutter contre les fuites de carbones et les fuites commerciales liées aux détournements et aux escales de contournement, ainsi que pour déterminer les possibles incidences d’un tel système régional sur la compétitivité et la connectivité des ports en Europe, ainsi que sur la répartition modale. _________________ 47 Règlement (UE) 2015/757 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2015 concernant la surveillance, la déclaration et la vérification des émissions de dioxyde de carbone du secteur du transport maritime et modifiant la directive 2009/16/CE (JO 48 Directive (UE) 2018/410 du Parlement européen et du Conseil du 14 mars 2018 modifiant la directive 2003/87/CE afin de renforcer le rapport coût-efficacité des réductions d’émissions et de favoriser les investissements à faible intensité de carbone, et la décision (UE) 2015/1814

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°291 | ❌️ Rejeté

(16 bis) Considérant que les activités de transport maritime visées par la directive 2003/87/CE incluent les émissions de CO de navires d’une jauge 2 brute supérieure à 5 000 conformément au règlement (UE) 2015/757, la Commission devrait, au plus tard le [xx ans après l’entrée en vigueur de la présente directive], déterminer au moyen d’une analyse d’impact la valeur ajoutée de l’intégration progressive au cadre de l’Union des émissions de navires plus petits d’un tonnage supérieur à 400 GT, y compris, éventuellement, les navires desservant des installations offshore. Ces navires pourraient ainsi être soumis au système de surveillance, de déclaration et de vérification des émissions de CO 2 pendant une phase pilote d’application de ce système pendant au moins deux périodes de déclaration. La Commission pourrait envisager d’analyser, entre autres données, le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’ampleur des contraintes administratives ainsi que les répercussions financières. À l’issue de cette analyse d’impact, la Commission pourrait présenter au Conseil et au Parlement européen, s’il y a lieu, des propositions législatives modifiant le règlement (UE) 2015/757 et la directive 2003/87/CE. (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI relatif à la «jauge brute de 400».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°292 | ❌️ Rejeté

(17 bis) Le SEQE de l’UE devrait contribuer à décarboner effectivement et autant que possible les activités de transport maritime. La transition des combustibles fossiles vers les carburants renouvelables et à faibles émissions de carbone jouera un rôle considérable dans ce processus. Toutefois, compte tenu des difficultés liées à la réduction des émissions dans le secteur maritime en raison de l’absence, pour l’heure, de solutions technologiques viables pour une propulsion à faibles émissions, comme le reconnaît la stratégie de la Commission pour une mobilité intelligente et durable, et compte tenu de la forte concurrence entre les compagnies maritimes ainsi que de l’écart de prix sensible entre les carburants classiques et les carburants renouvelables et à faibles émissions de carbone, il convient de favoriser cette transition par des incitations économiques qui prennent en considération l’avantage environnemental des carburants de substitution et les rendent plus compétitifs pour les compagnies de transport maritime pour éviter ainsi les fuites de carbone. À cette fin, il convient d’allouer des quotas à titre gratuit aux compagnies maritimes, proportionnellement à la quantité de combustibles de substitution utilisée et déclarée. Le montant des quotas alloués à titre gratuit devrait être ajusté par des multiplicateurs afin de tenir compte du fait que certains types de carburants de substitution offrent des avantages environnementaux plus importants et sont plus coûteux à l’achat pour les compagnies maritimes. La Commission devrait réexaminer régulièrement le niveau des multiplicateurs sur la base des informations relatives aux prix du marché des carburants. En outre, dans sa résolution du d’avril 2021 relative à un transport maritime plus efficace et plus propre, le Parlement a reconnu l’importance des technologies de transition, telles que le GNL et les infrastructures connexes, dans le secteur maritime. Il convient donc de favoriser l’utilisation de telles technologies pendant une phase transitoire initiale par l’allocation partielle de quotas à titre gratuit.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°293 | ❌️ Rejeté

(17 ter) Si nécessaire, la Commission devrait réexaminer le règlement (UE) 2015/757 afin de veiller à ce que les informations sur l’utilisation de tous les types de carburants de substitution soient disponibles pour déterminer le montant des quotas gratuits dans le cadre du SEQE de l’UE.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°294 | ❌️ Rejeté

(17 quater) Un Fonds pour la transition maritime devrait être créé afin d’apporter des financements aux États membres à l’appui de leurs politiques en faveur de la décarbonation du secteur du transport maritime. Cet objectif devrait être atteint grâce, notamment, au déploiement de technologies innovantes afin de décarboner le secteur, à la production de combustibles de substitution durables, au sens du règlement (UE) XXX/XXX relatif à l’utilisation de carburants renouvelables et à faible intensité de carbone dans le transport maritime, y compris les systèmes de collecte de matières premières pour les combustibles de substitution, les investissements dans la recherche et le développement et la première application industrielle de technologies et de modèles réduisant les émissions de gaz à effet de serre, la recherche de nouveaux moteurs et de nouvelles technologies, ainsi que les infrastructures portuaires. La Commission devrait présenter des propositions législatives pour la création d’un Fonds pour la transition maritime. Ce Fonds devrait être un programme de dépenses entièrement budgétisé dans le CFP. L’enveloppe budgétaire de ce programme devrait être exprimée sous forme d’un montant fixé à un niveau équivalent à 75 % des recettes attendues de la mise aux enchères des quotas maritimes. Le Fonds pour la transition maritime devrait fonctionner en gestion partagée avec les États membres dans le cadre du règlement (UE) 2021/1060 du Parlement européen et du Conseil. (Remarque: cet amendement correspond à l’amendement [X] de la commission ENVI relatif au «Fonds pour les océans».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°295 | ❌️ Rejeté

(27) Compte tenu du fait que la présente directive modifie la directive 2003/87/CE par rapport à une période de mise en œuvre qui a déjà débuté le 1er janvier 2021, dans un souci de prévisibilité, d’efficacité environnementale et de simplicité, la trajectoire de réduction linéaire plus marquée du SEQE de l’UE devrait constituer une ligne droite de 2021 à 2030, de manière à parvenir à une réduction des émissions de 61 % dans le cadre du SEQE de l’UE d’ici à 2030, étape intermédiaire appropriée vers la neutralité climatique à l’échelle de l’économie de l’Union en 2050. Étant donné que l’augmentation du facteur de réduction linéaire ne peut s’appliquer qu’à partir de l’année suivant l’entrée en vigueur de la présente directive, une réduction ponctuelle de la quantité de quotas devrait permettre de diminuer la quantité totale de quotas de manière à ce qu’elle corresponde au niveau de réduction annuelle obtenu à partir de 2021 au plus tard en 2050 .

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°296 | 🚫 Annulé

(28) Pour réaliser l’ambition accrue en matière de climat, des ressources publiques et privées importantes au niveau de l’Union ainsi que des budgets nationaux devront être consacrés à la transition climatique. Afin de compléter et de renforcer les dépenses substantielles liées au climat inscrites au budget de l’Union, toutes les recettes de la mise aux enchères qui ne sont pas attribuées au budget de l’Union devraient être utilisées à des fins liées au climat , tout en assurant une transition juste et l’intégrité environnementale des mesures prises . Cela inclut l’apport d’une aide financière pour traiter les aspects sociaux au sein des ménages à revenu faible et intermédiaire en réduisant les impositions qui ont un effet de distorsion. En outre, pour remédier aux effets distributifs et sociaux de la transition dans les dans les territoires les plus touchés des États membres à faible revenu, un montant supplémentaire de 2,5 % de la quantité de quotas pour l’ensemble de l’Union entre [année d’entrée en vigueur de la directive] et 2030 devrait être utilisé pour financer la transition énergétique des États membres dont le produit intérieur brut (PIB) par habitant est inférieur à 65 % de la moyenne de l’Union en 2016-2018, par l’intermédiaire du Fonds pour la modernisation visé à l’article 10 quinquies de la directive 2003/87/CE . . (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI relatif au «Fonds de modernisation».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°297 | 🚫 Annulé

(33) Le champ d’application du Fonds pour l’ innovation investissement climatique visé à l’article 10 bis, paragraphe 8, de la directive 2003/87/CE devrait être étendu afin de soutenir l’innovation dans les technologies et procédés carburants à zéro carbone et à faible intensité de carbone, y compris les technologies de pointe recensées dans les trajectoires de transition des écosystèmes industriels, et les procédés à zéro carbone et à faible intensité de carbone pertinents pour la consommation de combustibles dans les secteurs le secteur du bâtiment et du transport routier . Les investissements réalisés par l’intermédiaire du Fonds devraient être pleinement cohérents avec les politiques de l’Union en matière de climat et d’environnement, y compris ses objectifs spécifiques en matière d’énergie et de climat à l’horizon 2030 et son objectif de neutralité climatique à l’horizon 2050 . En outre, le Fonds pour l’ innovation investissement climatique devrait servir à soutenir les investissements visant à décarboner le secteur du transport maritime par des investissements simultanés dans des solutions à court terme, telles que la propulsion au GNL et les infrastructures de ravitaillement, et, en particulier, dans le développement de solutions novatrices à moyen terme, et par le soutien au déploiement de technologies innovantes , y compris les investissements réalisés dans les combustibles de substitution durables et les infrastructures connexes , tels que l’hydrogène et l’ammoniac produits à partir de sources renouvelables , et dans les technologies de propulsion à émissions nulles telles que les technologies éoliennes. durables, la première application industrielle, les infrastructures de recharge et de ravitaillement dans les ports, y compris le raccordement au réseau électrique et à d’autres infrastructures énergétiques, et dans les technologies de propulsion à émissions nulles telles que les technologies éoliennes. Afin de garantir que le Fonds pour l’investissement climatique contribue à soutenir l’innovation dans le secteur maritime, une partie proportionnelle aux quotas provenant de l’extension du SEQE de l’Union au transport maritime devrait être utilisée pour soutenir l’innovation et la décarbonation du secteur maritime. Étant donné que les recettes générées par les sanctions perçues au titre du règlement xxxx/xxxx [FuelEU Maritime]52 sont allouées au Fonds pour l’ innovation investissement climatique en tant que recettes affectées externes conformément à l’article 21, paragraphe 5, du règlement financier, la Commission devrait veiller à ce qu’il soit dûment tenu compte du soutien aux projets innovants visant à accélérer le développement et le déploiement de carburants renouvelables et à faibles émissions de carbone dans le secteur maritime, comme précisé à l’article 21, paragraphe 1, du règlement xxxx/xxxx [FuelEU Maritime]. Afin de garantir la disponibilité d’un financement suffisant en faveur de l’innovation dans le cadre de ce champ d’application élargi, le Fonds pour l’ innovation investissement climatique devrait être complété par [ 50 millions ] de quotas, provenant en partie des quotas qui pourraient sinon être mis aux enchères, et en partie des quotas qui pourraient sinon être alloués à titre gratuit, en fonction de la part actuelle du financement fourni par chaque source au Fonds pour l’ innovation. investissement climatique. _________________ 52 [ajouter la référence au règlement FuelEU Maritime ]. ]. (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI relatif au «Fond pour l’investissement climatique».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°298 | ❌️ Rejeté

(38) Le champ d’application du Fonds pour la modernisation devrait être aligné sur les objectifs les plus récents de l’Union en matière de climat en exigeant que les investissements soient compatibles avec les objectifs du pacte vert pour l’Europe et du règlement (UE) 2021/1119, et en supprimant continuant le soutien à tout investissement lié aux combustibles fossiles et aux technologies de transition durables . En outre, il y a lieu de porter à 80 % le pourcentage du Fonds pour la modernisation qui doit être consacré aux investissements prioritaires; de cibler l’efficacité énergétique en tant que domaine prioritaire du côté de la demande; et d’inclure dans le champ d’application des investissements prioritaires le soutien apporté aux ménages pour lutter contre la précarité énergétique , , y compris dans les zones rurales et éloignées . . (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI relatif au «Fonds de modernisation».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°299 | ❌️ Rejeté

v) «compagnie maritime», le propriétaire du navire ou tout autre organisme ou personne, tel que l’armateur gérant ou l’affréteur coque nue, auquel le propriétaire du navire a confié la responsabilité de l’exploitation du navire et qui, en assumant cette responsabilité, a accepté de s’acquitter des tâches et des obligations imposées par le code international de gestion pour la sécurité de l’exploitation des navires et la prévention de la pollution, figurant à l’annexe I du règlement (CE) nº 336/2006 du Parlement européen et du Conseil (*); (*); lorsque la responsabilité finale de l’exploitation du navire et des décisions ayant une incidence sur ses émissions de gaz à effet de serre est assumée, en vertu d’un accord contractuel, par une entité ou des entités différentes, cette ou ces entités sont directement tenues d’assumer les fonctions, les responsabilités et des coûts liés à la mise en conformité au titre de la présente directive dans la mesure prévue par l’accord contractuel. Aux fins du présent article, l’exploitation du navire comprend la détermination de la cargaison transportée, de l’itinéraire ou de la vitesse de déplacement du navire; (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI relatif à la définition de «compagnie maritime».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°300 | 🔍 Résultat inconnu

w bis) «port d’escale», le port dans lequel s’arrête un navire pour charger ou décharger des marchandises ou pour embarquer ou débarquer des passagers; ce qui exclut dès lors, aux fins de la présente directive, les arrêts uniquement destinés au ravitaillement en combustible, à l’approvisionnement, au changement d’équipage, à la mise en cale sèche ou à des réparations à effectuer sur le navire ou ses équipements, les arrêts dans un port dus au fait que le navire a besoin d’assistance ou est en détresse, les transferts de navire à navire effectués en dehors des ports, les arrêts effectués dans un port de transbordement d’un pays tiers voisin, ainsi que les arrêts effectués à seule fin de trouver abri par mauvais temps ou rendus nécessaires par des activités de recherche et de sauvetage; (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] présenté par la commission ENVI portant sur le «port d’escale».)

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°301 | 🔍 Résultat inconnu

w ter) «port de transbordement», un port situé dans un pays tiers voisin à une distance de maximum 300 milles nautiques d’un port relevant de la juridiction d’un État membre, où le mouvement d’un type de marchandise à transborder dépasse la majorité du trafic total de ce port. Il faut considérer que les marchandises, les conteneurs ou les biens sont transbordés lorsqu’ils sont déchargés d’un navire au port dans le seul but d’être chargés sur un autre navire; (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] présenté par la commission ENVI portant sur le «port de transbordement», s’il est adopté.)

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°302 | ❌️ Rejeté

w quater) «voies de haute mer», les voies de navigation maritime qui relient deux ou plusieurs continents entre eux et sont utilisées par des services réguliers sur plus de 3 000 km de distance, le long desquelles les navires effectuent des opérations de transbordement dans tout port situé sur ces voies;

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°303 | 🔍 Résultat inconnu

w quinquies) «opération de transbordement», une opération au cours de laquelle les marchandises, les conteneurs ou les biens sont déchargés d’un navire au port dans le seul but d’être chargés sur un autre navire;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°304 | 🚫 Annulé

1. L’allocation de quotas et les exigences en matière de restitution en ce qui concerne les activités de transport maritime s’appliquent pour cinquante pour cent (50 %) des émissions des navires effectuant des voyages au départ d’un port relevant de la juridiction d’un État membre et à destination d’un port situé en dehors de la juridiction d’un État membre, cinquante pour cent (50 %) des émissions des navires effectuant des voyages au départ d’un port situé en dehors de la juridiction d’un État membre et à destination d’un port relevant de la juridiction d’un État membre, cent pour cent (100 %) des émissions des navires effectuant des voyages au départ et à destination d’un port relevant de la juridiction d’un État membre, et cent pour cent (100 %) des émissions des navires à quai dans un port relevant de la juridiction d’un État membre . . Lorsque la distance entre un port relevant de la juridiction d’un État membre et un port situé en dehors de la juridiction d’un État membre est inférieure à 300 milles nautiques, l’allocation de quotas et les exigences en matière de restitution en ce qui concerne les activités de transport maritime s’appliquent pour cent pour cent (100 %) des émissions des navires effectuant des voyages au départ d’un port relevant de la juridiction d’un État membre et à destination d’un port situé en dehors de la juridiction d’un État membre, y compris les ports de transbordement, et pour cent pour cent (100 %) des émissions des navires effectuant des voyages au départ d’un port situé en dehors de la juridiction d’un État membre, y compris les ports de transbordement, et à destination d’un port relevant de la juridiction d’un État membre. (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] présenté par la commission ENVI portant sur le «secteur géographique».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°305 | 🔍 Résultat inconnu

Les compagnies maritimes sont tenues de restituer des quotas selon le calendrier suivant: conformément aux parts/pourcentages des émissions des navires visés à l’article 3 octies selon le calendrier suivant: (Remarque: ces amendements remplacent les amendements [X] présentés par la commission ENVI portant sur l’«introduction progressive des exigences applicables au transport maritime».)

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°306 | 🔍 Résultat inconnu

(a) 20 25 % des émissions vérifiées déclarées pour 2023 la première année suivant les 18 mois après l’entrée en vigueur de la présente directive ;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°307 | 🔍 Résultat inconnu

(b) 45 50 % des émissions vérifiées déclarées pour 2024 la deuxième année suivant les 18 mois après l’entrée en vigueur de la présente directive ;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°308 | 🔍 Résultat inconnu

(c) 70 75 % des émissions vérifiées déclarées pour 2025 la troisième année suivant les 18 mois après l’entrée en vigueur de la présente directive ;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°309 | 🔍 Résultat inconnu

(d) 100 % des émissions vérifiées déclarées pour 2026 et chaque année par la suite la quatrième année suivant les 18 mois après l’entrée en vigueur de la présente directive .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°310 | 🚫 Annulé

Dans la mesure où moins de quotas sont restitués par rapport aux émissions vérifiées du transport maritime pour les années 2023, 2024 et 2025, une fois la différence entre les émissions vérifiées et les quotas restitués établie pour chaque année, il est procédé à l’annulation d’un nombre équivalent de quotas plutôt qu’à leur mise aux enchères conformément à l’article 10 Les États membres accordent au moins 30 % des quotas gratuits dans le cadre du système d’échanges de quotas d’émission aux compagnies maritimes opérant sur des voies de haute mer pour les navires qui effectuent au moins 40 % des opérations de transbordement lors d’une escale dans un port de l’Union, à condition que les navires exploités sur ces voies n’empruntent pas d’autres voies de contournement et que la preuve de leur haut rendement, mesuré grâce à un indicateur de performance environnemental, puisse être apportée. Ces routes sont inscrites sur une liste et réexaminées chaque année par la Commission .

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°311 | 🔍 Résultat inconnu

Article 3 octies bis bis 1. Une compagnie maritime reçoit des quotas alloués à titre gratuit: a) proportionnellement à son utilisation de biocarburants, de biogaz, de carburants renouvelables d’origine non biologique et de carburants à base de carbone recyclé, vérifiés par un système reconnu par la Commission conformément à l’article 30, paragraphes 5 et 6, de la directive (UE) 2018/2001, b) jusqu’au 31 décembre 2030, pour les navires fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL) [et aux combustibles fossiles de substitution pour une phase transitoire telle que définie à l’article 2 du [règlement (UE) xxx/xxx [ReFuel Maritime]], en ce qui concerne 50 % des quotas que la compagnie maritime est tenue de restituer pour ces navires. 1 bis. Jusqu’au 31 décembre 2030, chaque compagnie maritime est autorisée à utiliser des crédits internationaux jusqu’à un maximum de 6 % de ses émissions vérifiées par an pour respecter ses obligations inscrites à l’article 12, si elle apporte la preuve officielle que ces crédits sont obtenus grâce à la participation à des projets de décarbonation dans les régions de l’Union où elle exploite ses navires. 2. Pour chaque type de carburant visé au paragraphe 1, point a), le montant des quotas reçus correspond au montant des quotas que la compagnie maritime aurait été tenue de restituer pour le même volume de carburants conventionnels, sur la base des multiplicateurs fixés par la Commission conformément au paragraphe 3 du présent article. 3. La Commission publie chaque année la différence de coût entre les différents types de carburants maritimes. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 23 pour compléter la présente directive en ce qui concerne la quantité de quotas par an à allouer gratuitement en vertu du présent article, le multiplicateur par type de carburants renouvelables et à faible intensité de carbone, tels que définis dans le règlement (UE) xxx/xxx [ReFuel Maritime] et les modalités détaillées de l’allocation. 4. Une compagnie maritime ne reçoit pas de quotas alloués à titre gratuit pour l’utilisation de biocarburants et de biogaz qui ne respectent pas les critères de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre définis à l’article 29 de la directive (UE) 2018/2001. 5. Au plus tard le 1er janvier 2030, les multiplicateurs visés au paragraphe 3 sont réexaminés afin de tenir compte de l’évolution du marché et des avancées techniques. 6. Au plus tard le 1er janvier 2029, la Commission évalue s’il convient de reporter la suppression progressive des quotas gratuits visés au paragraphe 1, point b), et de l’utilisation des crédits internationaux visés au paragraphe 1 bis au-delà du 31 décembre 2030, sur la base d’une analyse complète qui tient compte de l’approche de la meilleure technologie disponible (MTD).

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°312 | 🔍 Résultat inconnu

Article 3 octies bis ter Jusqu’au 31 décembre 2030, 100 % des quotas alloués aux navires utilisés pour les importations de GNL le sont à titre gratuit. Au plus tard le 1er janvier 2029, la Commission détermine s’il convient de reporter la suppression progressive de l’allocation de quotas à titre gratuit aux navires utilisés pour les importations de GNL au-delà du 31 décembre 2030. Cette évaluation repose sur l’approche de la MTD et sur une évaluation relative à la sécurité de l’approvisionnement en gaz et à son caractère abordable.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°313 | 🚫 Annulé

Article 3 octies bis ter Le Fonds pour la transition maritime 1. La Commission propose la création d’un fonds spécifique pour la transition maritime (ci-après le «Fonds pour la transition maritime») au moyen d’un acte législatif dans le but de soutenir et d’accélérer les projets, les investissements, les innovations et la première application industrielle, en facilitant la décarbonation dans le secteur maritime de l’Union, y compris le transport maritime à courte distance et les ports; 2. Le Fonds pour la transition maritime fait partie intégrante du budget de l’UE et son budget est établi en totalité dans les limites du cadre financier pluriannuel. L’enveloppe budgétaire allouée à ce programme est exprimée sous forme d’un montant déterminé à un niveau équivalent à 75 % des recettes attendues de la mise aux enchères des quotas du secteur maritime. Le Fonds fonctionne en gestion partagée avec les États membres dans le cadre du règlement (UE) 2021/1060 du Parlement européen et du Conseil. 3. Le Fonds pour la transition maritime soutient la transition vers un secteur maritime de l’Union efficace sur le plan énergétique et résilient au changement climatique en encourageant le développement de technologies innovantes pour décarboner le secteur, la production de carburants de substitution durables tels que définis dans le règlement (UE) XXX/XXX sur l’utilisation de carburants durables, renouvelables, à faible intensité de carbone et à émissions nulles dans le transport maritime, y compris les systèmes de collecte de matières premières pour la fabrication de carburants de substitution, les investissements dans la recherche et le développement et la première application industrielle de technologies et de conceptions réduisant les émissions de gaz à effet de serre, y compris au sein de la flotte, ainsi que la promotion du renouvellement de la flotte dans le secteur européen de la construction navale, la recherche de nouveaux moteurs et de nouvelles technologies, et les infrastructures portuaires; 4. Les recettes du Fonds pour la transition maritime sont utilisées pour contribuer à la protection, à la restauration et à la meilleure gestion des écosystèmes marins touchés par le réchauffement climatique, tels que les zones maritimes protégées, et pour promouvoir une économie bleue durable transversale, telle que l’énergie marine renouvelable. 5. L’allocation des ressources du Fonds pour la transition maritime à chaque État membre prend en considération l’incidence de la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la directive 2003/87/CE sur le secteur, ainsi que le potentiel d’innovation du projet et les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés dans la présente directive. 6. Les ressources du Fonds pour la transition maritime ne sont pas générées par une réaffectation de ressources prises à d’autres politiques, fonds ou programmes de l’Union. 7. Tous les investissements soutenus par le Fonds pour la transition maritime sont rendus publics et sont compatibles avec les objectifs de la présente directive. 8. Le Fonds pour la transition maritime montre l’exemple et la Commission, en coopération avec les États membres, maintient un dialogue ouvert avec l’OMI pour faire pression en faveur de la création d’un fonds international pour entreprendre la décarbonation du secteur maritime à l’échelle mondiale. (Remarque: le présent amendement correspond à l’amendement [X] d’ENVI sur le «Fonds pour les océans».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°314 | 🔍 Résultat inconnu

a) publie, avant le 1er février 2024, une liste des compagnies maritimes qui, le 1er janvier 2023 de la deuxième année suivant les 18 mois après l’entrée en vigueur de la présente directive, une liste des compagnies maritimes qui, le 1er janvier de la première année suivant les 18 mois après l’entrée en vigueur de la présente directive ou à partir de cette date, exerçaient une activité maritime visée à l’annexe I et relevant du champ d’application de l’article 3 octies, en indiquant l’autorité responsable de chaque compagnie maritime conformément au paragraphe 1; et

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°315 | ❌️ Rejeté

e) l’obligation de restituer, chaque année civile, dans les quatre mois qui suivent la fin de chaque cette année civile, des quotas correspondant conformes aux émissions totales de l’installation au cours de l’année civile écoulée, telles dispositions de la présente directive, tels qu’ elles ils ont été vérifiées vérifiés conformément à l’article 15.». 3 octies quater et à l’article 15.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°316 | 🚫 Annulé

«En [l’année suivant l’entrée en vigueur de la présente modification], la quantité de quotas pour l’ensemble de l’Union est diminuée de [-- millions de quotas (à déterminer en fonction de l’année d’entrée en vigueur)]. La même année, la quantité de quotas pour l’ensemble de l’Union est augmentée de 79 millions augmentée de [nombre correspondant au champ d’application des activités de transport maritime conformément à l’article 3 octies de la directive 2003/87/CE] de quotas pour le transport maritime. À partir de [l’année suivant l’entrée en vigueur de la présente modification], le facteur linéaire est de 4,2 %. 5,09 % jusqu’en 2030. La Commission publie la quantité de quotas pour l’ensemble de l’Union dans un délai de 3 mois à compter du [insérer la date d’entrée en vigueur de la modification].».

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°317 | ✅️ Adopté

En outre, 2,5 % de la quantité totale de quotas entre [l’année suivant l’entrée en vigueur de la directive] 2024 et 2030 sont mis aux enchères au profit du Fonds pour la modernisation. Les États membres bénéficiaires de cette quantité de quotas sont les États membres dont le PIB par habitant aux prix du marché est inférieur à 65 % de la moyenne de l’Union pendant la période 2016-2018. Les fonds correspondant à cette quantité de quotas sont répartis conformément à l’annexe II ter, partie B .»; .»; (Remarque: le présent amendement remplace l’amendement [X] d’ENVI sur le «Fonds pour la modernisation».)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°318 | ❌️ Rejeté

(a bis) À compter de 2019, les États membres mettent aux enchères l’intégralité des quotas qui ne sont pas délivrés à titre gratuit conformément aux articles 10 bis, 3 octies bis (nouveau), 3 octies ter (nouveau) et 10 quater de la présente directive et qui ne sont pas placés dans la réserve de stabilité du marché créée par la décision (UE) 2015/1814 du Parlement européen et du Conseil (ci- après dénommée «réserve de stabilité du marché») ou ne sont pas annulés conformément à l’article 12, paragraphe 4, de la présente directive.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°319 | ❌️ Rejeté

3. Les États membres déterminent l’usage qui est fait des recettes tirées de la mise aux enchères des quotas, à l’exception des recettes établies en tant que ressources propres conformément à l’article 311, paragraphe 3, du TFUE et inscrites au budget de l’Union , et des recettes transférées au Fonds pour la transition maritime conformément à l’article 3 octies quinquies . Les États membres utilisent les recettes tirées de la mise aux enchères des quotas visée au paragraphe 2, à l’exception des recettes utilisées pour compenser les coûts indirects du carbone visés à l’article 10 bis, paragraphe 6, pour une ou plusieurs des fins suivantes , y compris le soutien aux carburants et aux technologies renouvelables et à faible intensité de carbone :»;

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°320 | ❌️ Rejeté

4. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 23 afin de compléter la présente directive en ce qui concerne le calendrier, la gestion et les autres aspects de la mise aux enchères, y compris les modalités du transfert d’une part des recettes au budget de l’Union et au Fonds pour la transition maritime , afin de faire en sorte que celle - - ci soit réalisée de manière ouverte, transparente, harmonisée et non discriminatoire.».

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°321 | 🚫 Annulé

8. Sont rendus disponibles 365 millions de quotas sur la quantité qui pourrait sinon être allouée à titre gratuit conformément au présent article, et 85 millions de quotas sur la quantité qui pourrait sinon être mise aux enchères conformément à l’article 10, ainsi que les quotas résultant de la réduction de l’allocation à titre gratuit visée à l’article 10 bis, paragraphe 1 bis, pour alimenter un fonds destiné à soutenir l’innovation dans le domaine des technologies et des procédés à faibles émissions de carbone, et à contribuer à la réalisation des objectifs “zéro pollution” (ci-après dénommé “Fonds pour l’innovation”). climatique”). Les investissements soutenus par le Fonds sont pleinement cohérents avec les politiques de l’Union en matière de climat et d’environnement et soutiennent les combustibles et technologies à émissions nulles et à faible intensité de carbone. Les quotas qui ne sont pas délivrés à des exploitants d’aéronefs en raison de la cessation d’activités d’exploitants d’aéronefs et qui ne sont pas nécessaires pour compenser d’éventuels défauts de restitution de la part de ces exploitants sont également utilisés pour soutenir l’innovation aux termes du premier alinéa . . (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI sur le Fonds climatique.)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°322 | ❌️ Rejeté

Par ailleurs, le Fonds climatique soutient les mesures qui favorisent la transition vers un secteur maritime de l’Union économe en énergie et résilient au changement climatique, de nature à encourager le déploiement de carburants de substitution durables et à faible intensité de carbone ainsi que la mise au point de technologies et d’infrastructures innovantes et à émissions nulles, y compris en ce qui concerne les infrastructures de ravitaillement et de rechargement dans les ports, le raccord aux réseaux électriques et à d’autres infrastructures énergétiques, et la première application industrielle pour décarboner le secteur. (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI sur le Fonds climatique.)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
277
344
14
🤖 Vote électronique
Amendement n°323 | 🚫 Annulé

1. Un fonds destiné à soutenir les investissements proposés par les États membres bénéficiaires, notamment aux fins du financement de projets d’investissement à petite échelle, en vue de la modernisation des systèmes d’énergie et de l’amélioration de l’efficacité énergétique (le Fonds pour la modernisation) est mis en place pour la période 2021-2030. Le Fonds pour la modernisation est financé par la mise aux enchères de quotas prévue à l’article 10, pour les États membres bénéficiaires mentionnés à cet article . . Un soutien au titre du Fonds pour la modernisation est accordé aux États membres qui ont adopté des politiques en matière de climat compatibles avec l’objectif collectif de neutralité climatique d’ici à 2050 au plus tard, conformément au règlement (UE) 2021/1119 du Parlement européen et du Conseil. En outre, aucun soutien n’est accordé au titre du Fonds pour la modernisation en faveur d’investissements proposés par un État membre bénéficiaire qui fait l’objet de la procédure visée à l’article 6 du règlement (UE, Euratom) 2020/2092 ou à l’égard duquel le Conseil a adopté une décision d’exécution arrêtant des mesures appropriées conformément audit article. (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI sur le Fonds climatique.)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°324 | ❌️ Rejeté

Les investissements qui bénéficient d’un soutien sont compatibles avec les objectifs de la présente directive, ainsi qu’avec les objectifs de la communication de la Commission du 11 décembre 2019 relative au pacte vert pour l’Europe (*), les objectifs du règlement (UE) 2021/1119 du Parlement européen et du Conseil (**) et les objectifs à long terme énoncés dans l’accord de Paris. Aucun soutien au titre du Fonds pour la modernisation n’est accordé aux installations de production d’énergie qui utilisent des combustibles fossiles. Le Fonds pour la modernisation soutient les combustibles et technologies renouvelables et à faible intensité de carbone. (Remarque: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI sur le Fonds climatique.)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°325 | ❌️ Rejeté

19 bis)Article 29 bis bis Mécanisme de maîtrise de la volatilité des prix à court terme Lorsque, pendant plus de quatre semaines consécutives, le prix moyen des quotas mis aux enchères conformément à l’acte adopté en vertu de l’article 10, paragraphe 4, est supérieur de 15 % au prix moyen des quotas au cours des quatre semaines consécutives qui ont précédé les enchères des quotas, la Commission adopte d’urgence une décision visant à prélever x millions de quotas relevant du présent chapitre dans la réserve de stabilité du marché conformément à l’article 1er bis, paragraphe 7, de la décision (UE) 2015/1814. Trois mois après la décision prise au titre du présent article, la Commission européenne établit un rapport concernant les incidences globales sur le prix du carbone dans l’Union, les acteurs du marché et la réserve de stabilité du marché. Ce rapport est publié et mis à la disposition du public.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°326 | ❌️ Rejeté

19 ter) Article 29 bis ter Plafond virtuel temporaire Lorsque, pendant plus de quatre semaines consécutives, le prix des quotas mis aux enchères conformément à l’acte adopté en vertu de l’article 10, paragraphe 4, est le double du prix moyen en 2021 ou le triple du prix moyen en 2020, la Commission adopte, d’ici au [insérer la date (à savoir le 31 décembre 2025)], une décision visant à prélever suffisamment de quotas relevant du présent chapitre dans la réserve de stabilité du marché, conformément à l’article 1er bis, paragraphe 7, de la décision (UE) 2015/1814, pour soutenir le mécanisme existant de protection contre les fuites de carbone.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°327 | ❌️ Rejeté

SYSTÈME D’ÉCHANGE DE QUOTAS D’ÉMISSION POUR LES BÂTIMENTS ET LE TRANSPORT ROUTIER (La suppression du transport routier s’applique à l’ensemble du texte: Considérants: 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 66 Articles de la directive 2003/87/CE: Chapitre IV bis; Annexes III, III bis, III ter; Annexe IV – partie C; Annexe V – partie C; Articles de la décision (UE) 2015/1814: Article 1 bis;)

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°328 | ❌️ Rejeté

« 5. Pour une année donnée, si le nombre total de quotas en circulation se situe entre 833 et 1 096 millions, un nombre de quotas égal à la différence entre le nombre total de quotas en circulation, tel qu’établi dans la publication la plus récente visée au paragraphe 4 du présent article, et 833 millions est déduit du volume de quotas qui doit être mis aux enchères par les États membres au titre de l’article 10, paragraphe 2, de la directive 2003/87/CE et est placé dans la réserve sur une période de douze mois à compter du 1er septembre juillet de l’année en question. Si le nombre total de quotas en circulation est supérieur à 1 096 millions, le nombre de quotas à déduire du volume de quotas qui doit être mis aux enchères par les États membres au titre de l’article 10, paragraphe 2, de la directive 2003/87/CE et à placer dans la réserve sur une période de douze mois à compter du 1er septembre juillet de l’année en question est égal à 12 % du nombre total de quotas en circulation. Par dérogation à la dernière phrase, jusqu’au 31 décembre 2030, ce pourcentage est multiplié par deux.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°329 | 🚫 Annulé

-1 à l’article 2, le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant: «1. Le présent règlement s’applique aux navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 5 000, pour ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre, à savoir le CO2, comme le prévoit le règlement (UE) n°2015/757, produites lors des voyages de ces navires entre leur dernier port d’escale et un port d’escale relevant de la juridiction d’un État membre et entre un port d’escale relevant de la juridiction d’un État membre et leur port d’escale suivant, ainsi qu’à l’intérieur de ports d’escale relevant de la juridiction d’un État membre.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°330 | ❌️ Rejeté

i) «port d’escale», le port dans lequel s’arrête un navire pour charger ou décharger des marchandises ou pour embarquer ou débarquer des passagers; ce qui exclut dès lors, aux fins du présent règlement, les arrêts uniquement destinés au ravitaillement en combustible, à l’approvisionnement, au changement d’équipage, à la mise en cale sèche ou à des réparations à effectuer sur le navire ou ses équipements, les arrêts dans un port dus au fait que le navire a besoin d’assistance ou est en détresse, les transferts de navire à navire effectués en dehors des ports, les arrêts effectués dans un port de transbordement d’un pays tiers voisin, ainsi que les arrêts effectués à seule fin de trouver abri par mauvais temps ou rendus nécessaires par des activités de recherche et de sauvetage;

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°331 | ❌️ Rejeté

1 bis. Par dérogation au paragraphe 1, les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à l’article 1er, paragraphe 15, point -a) de la présente directive au plus tard le 31 janvier 2024. Ils communiquent immédiatement à la Commission le texte de ces dispositions. (Note: cet amendement remplace l’amendement [X] de la commission ENVI à l’article 4, paragraphe 1 bis (nouveau))

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°308 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres prennent les mesures nécessaires pour qu’aucune installation relevant du champ d’application du présent chapitre ne soit exploitée sans autorisation ou sans être enregistrée , et pour que l’exploitation des de toutes les installations relevant du champ d’application du présent chapitre soit conforme aux conditions uniformes pour les règles d’exploitation prévues à l’article 70 decies. Les États membres peuvent utiliser toute procédure similaire préexistante pour l’enregistrement des installations afin de ne pas créer de charge administrative.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°309 | 🔍 Résultat inconnu

1) Élevage de bovins, de porcs ou de volailles dans des installations de 150 unités de gros bétail (UGB) ou plus truies représentant 750 emplacements ou 375 UGB ou plus, à l’exclusion des activités d’élevage qui sont menées dans le cadre de régimes de production biologique conformément au règlement (UE) 2018/848, ou lorsque la densité d’élevage est inférieure à 2 UGB/hectare utilisé uniquement pour le pâturage ou la culture de fourrage servant à l’alimentation des animaux et que les animaux sont élevés à l’extérieur pendant une période significative au cours d’une année ou qu’ils sont élevés à l’extérieur de façon saisonnière .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°310 | 🔍 Résultat inconnu

2) Élevage de toute combinaison porcs (de plus de 30 kg) autres que les truies représentant 2 000 emplacements ou 600 UGB ou plus, à l’exclusion des types activités d’ animaux suivants: bovins, porcs, volailles, dans des installations de 150 UGB ou plus élevage qui sont menées dans le cadre de régimes de production biologique conformément au règlement (UE) 2018/848, ou lorsque la densité d’élevage est inférieure à 2 UGB/hectare utilisé uniquement pour le pâturage ou la culture de fourrage servant à l’alimentation des animaux et que les animaux sont élevés à l’extérieur pendant une période significative au cours d’une année ou qu’ils sont élevés à l’extérieur de façon saisonnière .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°311 | 🔍 Résultat inconnu

3) Élevage de volailles représentant 40 000 emplacements ou 750 UGB ou plus, le seuil le plus bas étant retenu.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°312 | 🔍 Résultat inconnu

L’équivalent approximatif en UGB est basé sur les taux de conversion établis à l’annexe II du règlement d’exécution (UE) nº 808/2014 de la Commission*. La quantité d’UGB d’une installation est calculée à l’aide des taux de conversion suivants: Porcins: truies reproductrices > 50 kg ... 0,500 autres porcins > 30kg ... 0,300 Volailles: poulets de chair ... 0,007 poules pondeuses ... 0,014 dindons et dindes ... 0,03 canards ... 0,010 oies ... 0,020 autruches ... 0,350 autres volailles ... 0,001

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | 🚫 Annulé

18 bis. estime que la campagne d’information institutionnelle du Parlement contribue au débat sur les questions de politique publique européenne, participe à la formation d’une conscience politique européenne en faveur de la démocratie parlementaire et apporte un soutien à la campagne électorale menée par tous les partis politiques européens; se félicite des efforts coordonnés déployés par toutes les institutions de l’Union européenne à cet égard;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

2. Les États membres peuvent décider d’adapter de ne pas définir ou de ne pas appliquer les exigences visées au paragraphe 1 pour les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, dans la mesure où l’application de certaines exigences minimales en matière de performances énergétiques modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable. Les États membres veillent à ce que la rénovation des monuments soit effectuée dans le respect des règles nationales de conservation, des normes internationales de conservation et de l’architecture originale des monuments concernés.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
323
292
8
🤖 Vote électronique
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

Ces exigences sont appliquées à l’ensemble du bâtiment rénové ou de l’unité de bâtiment rénovée. À titre complémentaire ou alternatif, des exigences peuvent être appliquées aux éléments de bâtiment rénovés ou à des îlots intégrés .

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
229
332
72
🤖 Vote électronique
Amendement n°8 | 🚫 Annulé

b) la pose d’un précâblage , ou lorsque cela est techniquement et économiquement irréalisable, de conduits pour chaque emplacement de stationnement afin de permettre l’installation ultérieure de points de recharge pour les véhicules électriques , les vélos à assistance électrique et les autres véhicules de catégorie L ; et

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°9 | 🚫 Annulé

5 bis. Les États membres peuvent décider d’adapter les exigences prévues aux paragraphes 1 et 2 à certaines catégories de bâtiments lorsque:

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°28 | ❌️ Rejeté

2) «bâtiment à émissions nulles»: un bâtiment à très haute performance énergétique, telle que déterminée conformément à l’annexe I, la très faible quantité d’énergie encore requise étant entièrement fournie par des sources renouvelables utilisées sur place, par une communauté d’énergie renouvelable au sens de la directive (UE) 2018/2001 [RED modifiée ] ], par de l’énergie à faible intensité de carbone distribuée via le réseau électrique ou par un réseau de chauffage et de refroidissement urbain, conformément aux exigences énoncées à l’annexe III;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)
Amendement n°29 | ✅️ Adopté

a) les bâtiments officiellement protégés comme faisant partie d’un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, ou les autres bâtiments du patrimoine, dans la mesure où l’application des normes modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable ; ou dans le cas où leur rénovation s’avère impossible sur le plan technique ou économique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), France JAMET (RN), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique BILDE (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Eric MINARDI (RN)
Amendement n°67 | ✅️ Adopté

Il est possible de couvrir également toute la consommation annuelle totale d’énergie primaire ou la part restante de celle-ci par de l’énergie renouvelable provenant du réseau répondant aux critères établis au niveau national uniquement , certifiée par des accords d’achat d’électricité et des contrats d’achat de chauffage et de refroidissement renouvelables tels que visés dans la [RED modifiée] ou par de l’énergie provenant d’un réseau de chauffage et de refroidissement urbain efficace conformément à l’article 24, paragraphe 1, de la directive (UE) .../... [refonte de la DEE] lorsque, en raison de la nature du bâtiment ou de l’absence d’accès à des communautés d’énergie renouvelable ou à des de l’énergie renouvelable provenant de réseaux de chauffage et de refroidissement urbains éligibles ou à de la chaleur fatale , il n’est techniquement ou économiquement pas faisable de satisfaire pleinement aux exigences énoncées au premier alinéa. La Commission publie des orientations sur la manière de mettre en œuvre et de vérifier les critères susvisés, en accordant une attention particulière à la faisabilité technique et économique.

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
308
305
21
🤖 Vote électronique
Amendement n°61 | 🔍 Résultat inconnu

(9) Les systèmes modulaires européens (EMS) ont été longuement utilisés et expérimentés et se sont révélés être une solution intéressante pour améliorer l’efficacité économique et énergétique des opérations de transport, tout en garantissant la sécurité routière et la protection des infrastructures, grâce au fait qu’ils soient limités aux parties adéquates des réseaux routiers. Compte tenu des spécificités nationales, des intérêts économiques différents, des besoins de transport et de la diversité de leurs capacités en matière d’infrastructures de transport, les États membres sont les mieux placés pour évaluer et autoriser la circulation des EMS sur leur territoire. Dans le même temps, afin d’élargir les incidences socio- économiques et environnementales positives de l’utilisation des EMS, il est essentiel d’éliminer les obstacles inutiles à leur utilisation dans les opérations transfrontières entre États membres voisins qui autorisent ces ensembles de véhicules sur leur territoire, sans limitation du nombre de frontières franchies, pour autant qu’ils respectent les poids et dimensions maximaux autorisés pour les EMS établis par les États membres sur leurs territoires respectifs. Il s’agit de garantir que les EMS utilisés dans les opérations transfrontières respectent la limite de poids et de dimension commune la plus basse applicable dans ces États membres. Dans un souci de sécurité opérationnelle, de transparence et de clarté juridique, il convient d’établir des conditions communes pour la circulation des EMS en trafic national et international, notamment en fournissant des informations claires sur les limites de poids et de dimensions des EMS et sur les parties du réseau routier compatibles avec les spécifications de ces véhicules, et en surveillant les incidences de l’utilisation des EMS sur la sécurité routière, les infrastructures routières et la coopération modale, ainsi que les incidences environnementales des systèmes modulaires européens sur le système de transport, y compris les incidences sur la part modale. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°62 | ❌️ Rejeté

b) l ' État membre qui permet que des opérations de transport soient effectuées sur son territoire par des véhicules ou des ensembles de véhicules s ' écartant des dimensions prévues à l ' annexe I , autorise également la circulation de systèmes modulaires européens, conformément au paragraphe 4 bis, l'utilisation de véhicules à moteur, remorques et semi-remorques conformes aux dimensions de l'annexe I, combinés de telle manière que l ' on puisse atteindre obtenir au moins la longueur de chargement autorisée dans cet ces État membre et afin que tout opérateur puisse bénéficier de conditions égales de concurrence.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Karima DELLI (EELV), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR), Lydie MASSARD (R&PS), François THIOLLET (EELV) et Guy LAVOCAT (RE)
Amendement n°63 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres peuvent autoriser, sur leur territoire, la circulation en trafic national et international de systèmes modulaires européens, pour autant que toutes les conditions suivantes soient remplies: a) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives aux poids et dimensions maximaux applicables à la circulation des systèmes modulaires européens sur leur territoire; b) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives à la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens; c) les États membres assurent la connectivité entre la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens au sein de leur territoire et le réseau routier des États membres voisins qui autorisent également la circulation de systèmes modulaires européens, afin de rendre possible le trafic transfrontalier; d) les États membres mettent en place un système de suivi et évaluent l’incidence des systèmes modulaires européens sur la sécurité routière, sur les infrastructures routières et sur la coopération modale, ainsi que les incidences environnementales des systèmes modulaires européens sur le système de transport, y compris les incidences sur la répartition modale. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°64 | 🚫 Annulé

Les États membres peuvent autoriser, pour une période limitée, les essais de véhicules ou d’ensembles de véhicules intégrant de nouvelles technologies ou de nouveaux concepts qui ne peuvent satisfaire aux exigences de la présente directive. Ces véhicules ou ensembles de véhicules sont autorisés à effectuer certaines opérations de transport national ou international pendant la période de l’essai. En particulier, les essais relatifs aux systèmes modulaires européens sont autorisés pour une période maximale de cinq ans. Le nombre d’essais n’est pas limité. Les États membres en informent la Commission.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR), Lydie MASSARD (R&PS), François THIOLLET (EELV) et Guy LAVOCAT (RE)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°166 | 🚫 Annulé

3 bis. 3 ter. Les compensations liées au climat et les allégations de réduction d’émissions fondées sur des crédits carbone devraient être utilisées principalement pour les émissions résiduelles d’un professionnel conformément au règlement délégué (UE) 2023/2772 au moyen de crédits carbone certifiés conformément à la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre de certification de l’Union relatif aux absorptions de carbone.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°23 | 🔍 Résultat inconnu

(11) Sous réserve d’une évaluation de la Commission réalisée dans le cadre d’un suivi régulier de l’effet du présent règlement et lancée à la suite d’une demande dûment motivée d’un État membre ou de l’initiative même de la Commission, il convient de prévoir la possibilité de prendre toutes les mesures nécessaires concernant les importations de tout produit relevant du champ d’application du présent règlement ayant des effets préjudiciables sur le marché de l’Union ou le marché d’un ou de plusieurs États membres pour des produits similaires ou directement concurrents. Il existe une situation particulièrement précaire sur les marchés des céréales, de la volaille, des œufs , du sucre et du sucre miel , qui pourrait nuire aux producteurs agricoles de l’Union si les importations en provenance d’Ukraine devaient augmenter. Il y a lieu d’introduire une mesure de sauvegarde automatique pour le blé, l’orge, l’avoine, le maïs, les œufs, les volailles , le sucre et les produits du secteur du sucre à base de miel , à activer si les quantités importées en vertu du présent règlement dépassent la moyenne arithmétique des quantités importées en 2021, 2022 et 2023.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°24 | 🔍 Résultat inconnu

7. Si, au cours de la période comprise entre le 6 juin et le 31 décembre 2024, les volumes cumulés des importations de blé tendre, de farine et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre, d’orge, de farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge, d’avoine, de maïs, de farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs, de gruaux et semoules d’orge, de grains de céréales autrement travaillés, de miel, d’œufs, de volailles ou de sucre depuis le 1er janvier 2024 atteignent la moyenne arithmétique respective des volumes d’importation enregistrés en 2021, 2022 et 2023, la Commission, dans un délai de 21 14 jours et après en avoir informé le comité des sauvegardes institué par l’article 3, paragraphe 1, du règlement (UE) 2015/478 : : a) réintroduit pour ce produit le contingent tarifaire correspondant suspendu par l’article 1er, paragraphe 1, point b), jusqu’au 31 décembre 2024; et b) introduit, à partir du 1er janvier 2025, soit un contingent tarifaire égal aux cinq douzièmes de cette moyenne arithmétique, soit le contingent tarifaire correspondant suspendu par l’article 1er, paragraphe 1, point b), le montant le plus élevé étant retenu. Si, au cours de la période comprise entre le 1er janvier et le 5 juin 2025, les volumes cumulés des importations de blé tendre, de farines et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre, d’orge, de farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge, d’avoine, de maïs, de farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs, de gruaux et semoules d’orge, de grains de céréales autrement travaillés, de miel, d’œufs, de volailles ou de sucre pour la période écoulée depuis le 1er janvier 2025 atteignent les cinq douzièmes de la moyenne arithmétique respective des volumes d’importation enregistrés en 2021, 2022 et 2023, la Commission, dans un délai de 21 14 jours et après en avoir informé le comité des sauvegardes, réintroduit pour ce produit le contingent tarifaire correspondant suspendu par l’article 1er, paragraphe 1, point b ). ). Aux fins du présent paragraphe, les termes «œ «blé tendre», «farine et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre», «orge», «farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge», «avoine», «maïs», «farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs», «gruaux et semoules d’orge», «grains de céréales autrement travaillés», «miel», «œ ufs», « volailles volaille » et «sucre» désignent tous les produits couverts par les contingents tarifaires visés dans l’appendice de l’annexe I-A de l’accord d’association pour, respectivement, le blé tendre, les farine et agglomérés sous forme de pellets de blé tendre, l’orge, les farine et agglomérés sous forme de pellets d’orge, l’avoine, le maïs, les farine et agglomérés sous forme de pellets de maïs, les gruaux et semoules d’orge, les grains de céréales autrement travaillés, le miel, les œufs et albumines, les viandes de volaille et les préparations à base de viande de volaille ainsi que les sucres et la moyenne arithmétique est calculée en divisant par deux trois la somme des volumes d’importation en 2021, 2022 et 2023.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°173 | ❌️ Rejeté

d bis) fournis directement par un producteur ou un importateur à une entreprise produisant des inhalateurs- doseurs destinés à l’administration de produits pharmaceutiques avant le 31 décembre 2028;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°183 | 🔍 Résultat inconnu

2. Les éléments de preuve visés au point 23 comprennent des documents établissant qu’à la suite d’un appel d’offres ouvert, aucune solution de remplacement appropriée (à savoir un équipement pilote exploité dans des conditions réelles depuis au moins 3 ans) n’était disponible et susceptible de remplir les conditions énoncées au point 23, pour des raisons techniques, compte tenu des spécificités démontrées de l’application , ou que la solution de remplacement appropriée n’était pas proposée par au moins deux fournisseurs . Les documents sont conservés par l’exploitant pendant au moins cinq ans et sont mis à la disposition de l’autorité compétente de l’État membre et de la Commission, sur demande.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°184 | 🔍 Résultat inconnu

2 bis. Les interdictions de mise sur le marché énoncées au point 23 ne s’appliquent pas aux pièces de rechange nécessaires à la maintenance et à la réparation d’équipements déjà installés, ni aux extensions des appareils de connexion à isolation gazeuse déjà installés.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°186 | ❌️ Rejeté

Si, après allocation de la totalité des quotas visés au deuxième alinéa, la quantité maximale est dépassée, tous les quotas alloués en vertu de l’annexe VII, point 4, sous-point i), seront réduits proportionnellement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°187 | ❌️ Rejeté

La mise sur le marché de produits et d’équipements , ainsi que de parties de ceux-ci, énumérés à l’annexe IV, à l’exception des équipements militaires, est interdite à compter de la date spécifiée dans ladite annexe avec, le cas échéant, des distinctions en fonction du type de gaz qu’ils contiennent ou du potentiel de réchauffement planétaire de ce gaz.

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°188 | ❌️ Rejeté

Pour le 1er janvier 2033, la Commission publiera un rapport sur la mise en œuvre du présent règlement , notamment en ce qui concerne l’incidence du présent règlement sur le secteur de la santé, en particulier la disponibilité d’inhalateurs doseurs pour l’administration d’ingrédients pharmaceutiques, et l’incidence sur le marché des équipements de refroidissement utilisés en combinaison avec des batteries, ainsi qu’un réexamen de l’état des équipements d’aéronefs-aérogires et des nouveaux certificats de types de véhicules aériens .

Déposé par des députés dont Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°10 | 🔍 Résultat inconnu

Article 1 bis Le règlement (CE) nº 853/2004 est modifié comme suit: à l’article 1er, paragraphe 3, le point d) est remplacé par le texte suivant: « d) à l’approvisionnement direct par le producteur, en petites quantités de viande de volaille et de lagomorphes abattus dans l’exploitation, du consommateur final ou du commerce de détail local fournissant directement cette viande au consommateur final sous la forme de viande fraîche; ;».

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

24 bis. salue le fait que la Commission apporte un soutien administratif et financier à la mise en place de plateformes d’information (comme la plateforme de l'UE sur les entreprises et la biodiversité pour le règlement sur la restauration de la nature), mais se demande si, dans certains cas, l’absence de contrôle de la fiabilité des informations diffusées pourrait encourager une influence politique partisane unilatérale et donner ainsi l’impression que l’exécutif influence le législatif, ce qui constituerait une mauvaise utilisation de l’argent des contribuables, nuirait à la neutralité de l’analyse scientifique et pourrait être perçu comme un conflit d’intérêts au sein des institutions de l’Union européenne;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

26 bis. se dit préoccupé par les situations où un cofinancement notable est accordé par le budget de l’Union à des bénéficiaires, dont des ONG, qui sont manifestement et majoritairement financés par des pays, des réseaux ou des fondations extérieurs à l’Espace économique européen et dont les activités de recherche influencent l’économie européenne d’une façon contraire aux intérêts de l’Union (comme dans l’affaire de signalement des dysfonctionnements dans le secteur européen des transports); demande instamment à la Commission de déterminer l’origine des fonds en remontant jusqu’au donateur initial afin d’empêcher tout préjudice pour les intérêts de l’Union; refuse l’octroi de tout financement à des organisations qui ont manifestement diffusé de fausses informations et dont les objectifs vont dans un sens contraire aux valeurs fondamentales et aux principes reconnus de l'économie sociale de marché de l’Union;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

47 bis. demande que l’ensemble des bénéficiaires financés par l’Union, y compris les ONG, publient en ligne toutes les réunions qu’ils ont avec des députés européens, des assistants de députés européens ou des représentants d’autres institutions, organes et organismes de l’Union lorsque ces réunions portent sur les dossiers législatifs de l’Union en cours ou sur le financement de l’Union que ces bénéficiaires reçoivent ou sollicitent, à l’instar des obligations qui incombent aux députés européens; demande que les institutions et organes de l’Union concernés prévoient les outils nécessaires à la publication de ces réunions tout en permettant des exceptions justifiées;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

48. considère demande, conformément aux recommandations précédents, l’adoption d ' un règlement sur les ONG comme une mesure discriminatoire ciblant les ONG mais aucun autre bénéficiaire de financements de l’Union; estime que les qui règle des questions telles que le pantouflage, la transparence des financements et des donations, la lutte contre le blanchiment de capitaux, la limitation de l’ingérence étrangère, l’indépendance de toute influence politique et économique , la dénonciation des dysfonctionnements et la dénonciation transparence des dysfonctionnements structures de gouvernance; estime que ces questions sont importantes pour toutes les entités bénéficiaires de fonds de l’Union et qu’elles ne devraient pas être utilisées pour restreindre le champ d’action d’ des ONG;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

29 bis. estime que l’Union européenne devrait envisager la mise en œuvre d’un acte législatif favorisant l’achat de produits européens (Buy European Act); estime que, pour certains produits et pour les secteurs économiques considérés comme stratégiques (secteur pharmaceutique, économie numérique et agriculture) ou définis comme essentiels à la réussite du pacte vert, le Buy European Act devrait fixer un critère selon lequel les produits devraient être composés d’au moins 50 % de produits locaux pour être éligibles aux marchés publics; est d’avis que le Buy European Act établirait des conditions de concurrence équitables dans le domaine des marchés publics et constituerait l’un des principaux piliers d’une politique industrielle européenne plus intégrée; estime également que la création d’un Buy European Act permettrait à l’Union de renouer avec la souveraineté sur des secteurs essentiels, contribue à promouvoir une économie durable sur le plan social et environnemental, et renforce les entreprises locales, et en particulier les PME;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Younous OMARJEE (LFI), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), David CORMAND (EELV), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Agnès EVREN (LR), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Caroline ROOSE (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

2. se félicite des nombreuses mesures prises par les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais pour surmonter leurs divergences et parvenir à une paix durable dans la région, et salue leur participation active aux négociations en cours; dénonce à cet égard le comportement des dirigeants azerbaïdjanais, qui sapent ces efforts, notamment en brandissant la menace de nouvelles attaques, en violant régulièrement les frontières, en formulant des revendications à l’égard du territoire dit de l’Azerbaïdjan occidental ou en diffusant des discours de haine à l’égard de la population arménienne, en particulier dans le cadre de l’éducation; demande aux dirigeants azerbaïdjanais de mettre un terme à ce comportement, et invite les deux parties à ne pas perdre l’élan, à s’entendre sur des mesures concrètes à prendre pour progresser, et à garantir un environnement sûr, sécurisé et prospère au profit de toutes les populations ethniques de la région;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Christophe GRUDLER (MoDem), Hervé JUVIN (Indé.), Nathalie LOISEAU (RE), Jérôme RIVIÈRE (Indé.), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°8 | ✅️ Adopté

3. condamne fermement la dernière agression militaire de grande envergure menée par l’Azerbaïdjan en septembre 2022 contre des cibles multiples sur le territoire souverain de l’Arménie, qui constitue une violation grave de la déclaration de cessez-le-feu de novembre 2020 et va à l’encontre des promesses antérieures, y compris celles faites dans le cadre des pourparlers dans lesquels l’Union avait joué un rôle de médiateur; condamne les incursions militaires menées à travers la frontière non délimitée depuis mai 2021; demande instamment le retour de toutes les forces à leurs positions initiales; condamne toute tentative visant à saper le processus de paix et demande instamment à toutes les parties au conflit de s’abstenir de tout nouveau recours à la force; réaffirme que l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan doit être pleinement respectée par toutes les parties; souligne que l’Union est prête à s’engager plus activement dans la résolution des conflits de longue durée dans la région; est vivement préoccupé par le blocus du corridor de Latchine; prie instamment les autorités azerbaïdjanaises de garantir la liberté et la sécurité de circulation le long de ce corridor, comme le prévoit la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020; invite l’Arménie et l’Azerbaïdjan à répondre à toutes les préoccupations relatives au fonctionnement du corridor de Latchine au moyen d’un dialogue et de consultations avec toutes les parties concernées; invite le Conseil à imposer des sanctions ciblées aux responsables du gouvernement azerbaïdjanais si l’ordonnance de la Cour internationale de justice du 22 février 2023 n’est pas immédiatement mise en œuvre;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Christophe GRUDLER (MoDem), Hervé JUVIN (Indé.), Nathalie LOISEAU (RE), Jérôme RIVIÈRE (Indé.), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
320
195
68
🤖 Vote électronique
Amendement n°9 | 🔍 Résultat inconnu

49. condamne les activités de captation de l’élite azerbaïdjanaise dans plusieurs organisations internationales visant à tempérer les critiques internationales à l’égard du régime, en particulier dans le domaine des droits de l’homme, comme le démontre le cas de certains membres actuels et anciens de l’APCE qui se seraient livrés à des activités de corruption en faveur de l’Azerbaïdjan; exprime la profonde inquiétude que lui inspire l’éventuelle persistance de ces activités de corruption au sein des institutions internationales dénoncée par plusieurs organisations médiatiques, telles que l’Organized Crime and Corruption Reporting Project; demande, à la lumière de ces informations, une protection accrue des institutions européennes contre l’ingérence étrangère;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°454 | ❌️ Rejeté

a bis) tous les emballages en bois couverts par le règlement (CE) nº 1935/2004;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°455 | ❌️ Rejeté

1. Au plus tard le 1er janvier 2029, les États membres prennent peuvent prendre les mesures nécessaires pour que des systèmes de consigne soient mis en place pour:

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°456 | ❌️ Rejeté

2. L’obligation La disposition prévue au paragraphe 1 ne s’applique pas aux emballages:

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°457 | ❌️ Rejeté

3. Sans préjudice du paragraphe 1 du présent article, un État membre est exempté de l’obligation la disposition prévue au paragraphe 1 dans les conditions suivantes:

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°458 | ✅️ Adopté

10 ter. Les objectifs fixés aux paragraphes 4 et 6 peuvent également être atteints en permettant la recharge.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
319
260
30
🤖 Vote électronique
Amendement n°502 | ✅️ Adopté

4 bis. Les paragraphes 1 et 2 ne s’appliquent pas aux emballages en plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires lorsque la quantité de contenu recyclé représente une menace pour la santé humaine et risque de compromettre les exigences de conformité des produits.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°503 | ❌️ Rejeté

2. Les emballages qui ne sont pas nécessaires pour satisfaire à l’un des critères de performance énoncés à l’annexe IV et les emballages présentant des caractéristiques qui visent uniquement à augmenter le volume perçu du produit, y compris les doubles parois, les doubles fonds et les couches inutiles, ne sont pas mis sur le marché, à moins que la conception de l’emballage ne relève d’une indication géographique d’origine protégée en vertu de la législation de l’Union qu’ils ne soient associés à un produit protégé au titre de la législation de l’Union par des indications géographiques d’origine ou d’autres systèmes de qualité qui s’appliquent aux produits de l’Union et aux produits de pays tiers .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°504 | ✅️ Adopté

13 bis. Les objectifs fixés au présent article ne s’appliquent pas aux emballages de vente de boissons très périssables au sens du règlement (UE) no 1169/2011.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°505 | ✅️ Adopté

13 ter. Les objectifs fixés au présent article ne s’appliquent pas aux emballages de vente des vins, des vins mousseux, des produits vinicoles aromatisés et des boissons spiritueuses, tels que définis par les codes de la nomenclature 2208.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°506 | ✅️ Adopté

15 bis. Les opérateurs économiques sont exemptés de l’obligation d’atteindre les objectifs fixés aux paragraphes 7, 12 et 13 du présent article pour tous les emballages de transport qui sont en contact direct avec des denrées alimentaires au sens du règlement (CE) no 178/2002 et des aliments pour animaux.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°507 | ✅️ Adopté

15 ter. Les opérateurs économiques sont exemptés de l’obligation d’atteindre les objectifs fixés dans le présent article pour tous les produits relevant d’indications géographiques d’origine protégées par la législation de l’Union.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°508 | ❌️ Rejeté

a) de vin, de produits vinicoles aromatisés et de boissons spiritueuses tels que définis par les codes de la nomenclature 2208 ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°509 | ✅️ Adopté

Au plus tôt le [OP: Veuillez insérer la date = 8 ans après la date d’application du présent règlement], la Commission procède à une évaluation du présent règlement et de sa contribution au fonctionnement du marché intérieur et à l’amélioration de la durabilité environnementale des emballages. Cette évaluation comporte un volet consacré, entre autres, à l’incidence du présent règlement sur le système agroalimentaire et le gaspillage alimentaire. La Commission présente au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions un rapport sur les principaux résultats de cette évaluation. Les États membres fournissent à la Commission les informations nécessaires à l’établissement de ce rapport.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°510 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs uniquement destinés à la vente et au transport de plantes et non destinés à accompagner la plante tout au long de sa vie plateaux et emballages de transport pour pots à fleurs et à plantes uniquement destinés à la vente et au transport.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°511 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs destinés et à accompagner la plante pendant toute sa vie plantes, y compris les plaquettes de litière directement remplies, utilisés à différents stades de la production ou destinés à être vendus avec la plante

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Irène TOLLERET (RE), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°503 | ❌️ Rejeté

2. Les emballages qui ne sont pas nécessaires pour satisfaire à l’un des critères de performance énoncés à l’annexe IV et les emballages présentant des caractéristiques qui visent uniquement à augmenter le volume perçu du produit, y compris les doubles parois, les doubles fonds et les couches inutiles, ne sont pas mis sur le marché, à moins que la conception de l’emballage ne relève d’une indication géographique d’origine protégée en vertu de la législation de l’Union qu’ils ne soient associés à un produit protégé au titre de la législation de l’Union par des indications géographiques d’origine ou d’autres systèmes de qualité qui s’appliquent aux produits de l’Union et aux produits de pays tiers .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Emmanuel MAUREL (GRS), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°505 | ✅️ Adopté

13 ter. Les objectifs fixés au présent article ne s’appliquent pas aux emballages de vente des vins, des vins mousseux, des produits vinicoles aromatisés et des boissons spiritueuses, tels que définis par les codes de la nomenclature 2208.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°508 | ❌️ Rejeté

a) de vin, de produits vinicoles aromatisés et de boissons spiritueuses tels que définis par les codes de la nomenclature 2208 ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°510 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs uniquement destinés à la vente et au transport de plantes et non destinés à accompagner la plante tout au long de sa vie plateaux et emballages de transport pour pots à fleurs et à plantes uniquement destinés à la vente et au transport.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°511 | ✅️ Adopté

Les pots à fleurs destinés et à accompagner la plante pendant toute sa vie plantes, y compris les plaquettes de litière directement remplies, utilisés à différents stades de la production ou destinés à être vendus avec la plante

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Aurélia BEIGNEUX (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

A bis. considérant que le rapport du Centre commun de recherche récemment publié intitulé «Modelling environmental and climate ambition in the agricultural sector with the CAPRI model: Exploring the potential effects of selected Farm to Fork and Biodiversity strategies targets in the framework of the 2030 Climate targets and the post 2020 Common Agricultural Policy» (Modélisation de l’ambition environnementale et climatique dans le secteur agricole au moyen du modèle CAPRI: étude des effets potentiels d’une sélection d’objectifs des stratégies «De la ferme à la table» et «Biodiversité» dans le cadre des objectifs climatiques à l’horizon 2030 et de la politique agricole commune pour l’après-2020) conclut, avec d’autres études récentes, que la mise en œuvre des objectifs de la stratégie aurait une incidence considérable sur la production agricole dans l’Union; que ces études soulignent la nécessité d’évaluations d’impact ex ante scientifiques et solides portant sur la durabilité sous les angles économique, social et environnemental, ainsi que le besoin de tenir compte des effets cumulatifs, des éventuels compromis, de la disponibilité des moyens d’atteindre les objectifs et des différents modèles agricoles dans les États membres dans le cadre de toute proposition législative au titre de la stratégie «De la ferme à la table»;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Gilles BOYER (HOR), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Bernard GUETTA (RE) et Irène TOLLERET (RE)
Amendement n°279 | ❌️ Rejeté

(1 bis) L’application de conditions d’octroi des licences pour les transferts de technologie devrait être autorisée uniquement lorsque des cas avérés de défaillance du marché ont été recensés.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°280 | 🔍 Résultat inconnu

(2) Le présent règlement vise à améliorer l’octroi des licences pour les BEN en s’attaquant aux causes de son inefficacité, telles que le manque de transparence en ce qui concerne les BEN, les conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (ci-après «FRAND») et l’octroi de licences dans la chaîne de valeur, ainsi que le recours limité aux procédures de règlement des litiges pour régler les litiges relatifs aux conditions FRAND. Tous ces facteurs pris ensemble portent atteinte à l’équité et à l’efficacité du système et génèrent des coûts administratifs et de transaction excessifs , ce qui réduit les ressources disponibles pour les investissements dans l’innovation . En améliorant l’octroi des licences pour les BEN, le règlement vise à encourager les entreprises européennes à participer au processus d’élaboration des normes et à la mise en œuvre plus vaste de ces technologies normalisées, en particulier dans les industries de l’internet des objets (IDO). Le présent règlement poursuit donc des objectifs qui sont complémentaires , , mais différents, de l’objectif de protection de la concurrence non faussée garanti dans les articles 101 et 102 du TFUE. Le présent règlement devrait également s’appliquer sans préjudice des règles nationales en matière de concurrence.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°281 | 🚫 Annulé

(13) Le centre de compétence devrait créer et administrer un registre électronique et une base de données électronique contenant des informations détaillées sur les BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres, y compris les résultats des contrôles du caractère essentiel, les avis, les rapports, la jurisprudence disponible dans le monde, les règles relatives aux BEN dans les pays tiers, et les résultats d’études portant spécifiquement sur les BEN. Afin de sensibiliser les PME à la question de l’octroi des licences pour les BEN et de faciliter ce processus pour celles-ci, le centre de compétence devrait leur offrir une assistance. La création et l’administration d’un système de contrôles relatifs au caractère essentiel et de procédures de détermination de la redevance agrégée et des conditions FRAND par le centre de compétence devraient inclure des actions d’amélioration continue du système et des procédures, notamment au moyen de nouvelles technologies. Conformément à cet objectif, le centre de compétence devrait mettre en place des procédures de formation des évaluateurs du caractère essentiel et des conciliateurs pour leur permettre de donner leur avis sur la redevance agrégée ainsi que sur la détermination des conditions FRAND, et devrait encourager ceux-ci à adopter des pratiques uniformes.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°282 | 🔍 Résultat inconnu

(14) Le centre de compétence devrait être soumis aux règles de l’Union en matière d’accès aux documents et de protection des données. Ses tâches devraient être conçues de façon à accroître la transparence en mettant les informations existantes pertinentes pour les BEN à la disposition de toutes les parties prenantes de manière centralisée et systématique. Il conviendra donc de trouver un équilibre entre le libre accès du public aux informations de base et la nécessité de financer le fonctionnement du centre de compétence. Afin de couvrir les frais de maintenance, une taxe d’enregistrement devra être exigée pour l’accès aux informations détaillées contenues dans la base de données, telles que les résultats des éventuels contrôles relatifs au caractère essentiel et les rapports de détermination des conditions FRAND non confidentiels. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°283 | 🔍 Résultat inconnu

(24) Afin de garantir davantage encore la qualité du registre et d’éviter le surenregistrement, des contrôles relatifs au caractère essentiel doivent également être effectués de manière aléatoire par des évaluateurs indépendants sélectionnés selon des critères objectifs à déterminer par la Commission. Un seul BEN d’une même famille de brevets doit être soumis à un contrôle du caractère essentiel. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°284 | 🔍 Résultat inconnu

(25) Il convient que ces contrôles relatifs au caractère essentiel soient effectués sur un échantillon des portefeuilles de BEN afin de garantir que l’échantillon est à même de produire des résultats statistiquement valables. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel de l’échantillon doivent déterminer le taux de BEN jugés essentiels parmi tous les BEN enregistrés par chaque titulaire de BEN. Le taux de brevets jugés essentiels doit être actualisé chaque année. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°285 | 🔍 Résultat inconnu

(26) Les titulaires de BEN ou les utilisateurs peuvent également désigner chaque année jusqu’à 100 BEN enregistrés qui seront soumis à un contrôle relatif au caractère essentiel. Si les BEN présélectionnés sont jugés essentiels, les titulaires de BEN peuvent utiliser cette information lors des négociations et en tant que preuve devant les tribunaux, sans préjudice du droit d’un utilisateur de contester en justice le caractère essentiel d’un BEN enregistré. Les BEN sélectionnés n’ont aucune incidence sur le processus d’échantillonnage, puisque l’échantillon est sélectionné parmi l’ensemble des BEN enregistrés de chaque titulaire de BEN. Si un BEN présélectionné et un BEN sélectionné pour l’échantillon sont identiques, un seul contrôle du caractère essentiel doit être effectué. Les contrôles relatifs au caractère essentiel ne doivent pas être répétés sur des BEN de la même famille de brevets. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°286 | 🔍 Résultat inconnu

(27) Les appréciations du caractère essentiel des BEN effectuées par une entité indépendante avant l’entrée en vigueur du règlement, par exemple dans le cadre de communautés de brevets, ainsi que les procédures de détermination du caractère essentiel par des autorités judiciaires doivent être consignées dans le registre. Ces BEN ne doivent pas être soumis à un nouveau contrôle du caractère essentiel après présentation au centre de compétence des preuves pertinentes à l’appui des informations figurant dans le registre. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°287 | 🔍 Résultat inconnu

(28) Les évaluateurs doivent travailler en toute indépendance conformément au règlement de procédure et au code de conduite à déterminer par la Commission. Le titulaire du BEN peut demander une évaluation par les pairs avant qu’un avis motivé ne soit rendu. À moins qu’un BEN soit soumis à une évaluation par les pairs, il n’est procédé à aucun autre réexamen des résultats du contrôle du caractère essentiel. Les résultats de l’évaluation par les pairs doivent servir à améliorer le processus de contrôle du caractère essentiel, à mettre en évidence ses lacunes et à y remédier, et à améliorer sa cohérence. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°288 | 🔍 Résultat inconnu

(29) Le centre de compétence doit publier les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel, qu’ils soient positifs ou négatifs, dans le registre et dans la base de données. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel ne sont pas juridiquement contraignants. Par conséquent, tout litige ultérieur concernant le caractère essentiel doit être porté devant la juridiction compétente. Les résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel, qu’ils soient demandés par un titulaire de BEN ou fondés sur un échantillon, peuvent toutefois être utilisés pour démontrer le caractère essentiel des BEN en question dans le cadre de négociations ou de communautés de brevets et devant les tribunaux. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°289 | 🔍 Résultat inconnu

(30) Il est nécessaire de veiller à ce que l’enregistrement et les obligations qui en découlent prévues dans le présent règlement ne soient pas contournés au moyen de la radiation d’un BEN du registre. Lorsqu’un évaluateur estime qu’un brevet prétendument essentiel à une norme est non essentiel, seul le titulaire du BEN peut demander sa radiation et uniquement après que le processus d’échantillonnage annuel a été exécuté et que la proportion de brevets véritablement essentiels à une norme dans l’échantillon a été établie et publiée. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°290 | 🔍 Résultat inconnu

(46) Les PME peuvent être concernées par l’octroi de licences pour les BEN à la fois en tant que titulaires de BEN et en tant qu’utilisateurs. S’il existe actuellement peu de PME titulaires de BEN, les gains d’efficacité produits grâce au présent règlement devraient néanmoins faciliter l’octroi de licences pour leurs BEN. Des conditions supplémentaires sont nécessaires pour réduire la charge financière pesant sur ces PME, comme des réductions des taxes d’administration et des réductions potentielles de taxes pour les contrôles relatifs au caractère essentiel et la conciliation, en plus de l’assistance et de la formation gratuites. Les BEN des micro et petites entreprises ne doivent pas faire l’objet d’un échantillonnage aux fins du contrôle relatif au caractère essentiel, mais ces entreprises doivent pouvoir proposer des BEN à soumettre à des contrôles relatifs au caractère essentiel si elles le souhaitent. Les PME qui sont des utilisateurs devraient elles aussi bénéficier de réductions sur les taxes d’accès et d’une assistance et d’une formation gratuites. Enfin, il convient d’encourager les titulaires de BEN à inciter les PME à acquérir des licences au moyen de remises sur faible volume ou d’exemptions des redevances FRAND. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°291 | ❌️ Rejeté

1 bis. Le présent règlement s’applique uniquement aux brevets qui sont en vigueur après l'entrée en vigueur du présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
165
419
20
🤖 Vote électronique
Amendement n°292 | 🔍 Résultat inconnu

2. Le présent règlement s’applique aux brevets qui sont essentiels à une norme ayant été publiée par un organisme d’élaboration de normes, devant lequel le titulaire de BEN a pris l’engagement d’octroyer des licences d’utilisation de ses BEN à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (FRAND) et qui n’est pas soumis à une politique de propriété intellectuelle d’octroi sans redevance , , si la Commission a déterminé à l'égard de la norme concernée, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, que le fonctionnement du marché intérieur était gravement affecté.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°293 | 🔍 Résultat inconnu

a) après l’entrée en vigueur du présent règlement, à l’exception des cas prévus au paragraphe 3; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°294 | 🔍 Résultat inconnu

b) avant l’entrée en vigueur du présent règlement, conformément à l’article 66. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°295 | 🔍 Résultat inconnu

3. Les articles 17 et 18 et l’article 34, paragraphe 1, ne s’appliquent pas aux BEN dans la mesure où ils sont mis en œuvre pour les cas d’utilisation déterminés par la Commission conformément au paragraphe 4. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°296 | 🚫 Annulé

4. Lorsqu’il existe des éléments suffisants démontrant, eu égard à des cas d’utilisation déterminés de certaines normes ou parties de normes, que les négociations en vue de l’octroi de licences pour les BEN à des conditions FRAND n’entraîneront pas de difficultés ou d’inefficiences significatives affectant le fonctionnement du marché intérieur, la Commission , établit, d’ici au [JO: veuillez insérer la date correspondant à 24 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement] et après un processus de consultation approprié, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, établit une liste desdits cas d’utilisation, normes ou parties de normes , aux fins du paragraphe 3 .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°297 | 🔍 Résultat inconnu

f) administration d’une procédure de détermination de la redevance agrégée; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°298 | 🔍 Résultat inconnu

b) l’octroi ou le transfert d’une licence par l’intermédiaire de communautés de brevets, le cas échéant en vertu de l’article 9; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°299 | 🚫 Annulé

c) des informations indiquant si un contrôle relatif au caractère essentiel ou une évaluation par les pairs ont été effectués et une référence au résultat a été effectué par une juridiction compétente d’un État membre et une référence au résultat s’il s’agit d’un jugement définitif ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°300 | 🔍 Résultat inconnu

g) la date de suspension de l’enregistrement du BEN dans le registre en vertu de l’article 22; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°301 | 🔍 Résultat inconnu

f) des informations non confidentielles relatives aux procédures de détermination des conditions FRAND conformément à l’article 11; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°303 | 🔍 Résultat inconnu

j) les BEN sélectionnés en vue de contrôles relatifs au caractère essentiel conformément à l’article 29, les avis motivés ou les avis motivés définitifs conformément à l’article 33; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°304 | 🚫 Annulé

b) un contrôle relatif au caractère essentiel réalisé avant le [JO: prière d’insérer la date = 24 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement] par un évaluateur indépendant dans le contexte , par exemple, d’une communauté de brevets , mentionnant le numéro d’enregistrement du BEN, l’identité de la communauté de brevets et de son administrateur, ainsi que l’évaluateur.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°306 | 🔍 Résultat inconnu

e) la liste des BEN évalués et la liste des BEN sous licence; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°307 | ❌️ Rejeté

a) l’administration des enregistrements de BEN , des contrôles relatifs au caractère essentiel et des procédures de conciliation conformément au présent règlement;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°308 | 🔍 Résultat inconnu

Article 15 Notification d’une redevance agrégée au centre de compétence 1. Les titulaires de BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres pour lesquels des engagements FRAND ont été pris peuvent notifier conjointement au centre de compétence la redevance agrégée applicable aux BEN pertinents pour une norme. 2. La notification effectuée conformément au paragraphe 1 contient les informations sur les éléments suivants: a) le nom commercial de la norme; b) la liste des spécifications techniques qui définissent la norme; c) le nom des titulaires de BEN effectuant la notification mentionnée au paragraphe 1; d) le pourcentage estimé de titulaires de BEN visés au paragraphe 1 parmi tous les titulaires de BEN; e) le pourcentage estimé de BEN qu’ils possèdent collectivement parmi tous les BEN liés à la norme; f) les applications dont les titulaires de BEN mentionnés au point c) ont connaissance; g) la redevance agrégée mondiale, sauf si les parties notifiantes précisent que la redevance agrégée n’est pas mondiale; h) l’éventuelle durée de validité de la redevance agrégée mentionnée au paragraphe 1. 3. La notification mentionnée au paragraphe 1 est effectuée au plus tard 120 jours: a) après qu’une norme a été publiée par l’organisme d’élaboration de normes pour les applications dont les titulaires de BEN visés au paragraphe 2, point c), ont connaissance; ou b) après qu’une nouvelle application de la norme a été portée à leur connaissance. 4. Le centre de compétence publie les informations fournies au titre du paragraphe 2 dans la base de données. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°309 | 🔍 Résultat inconnu

Article 16 Réévaluation de la redevance agrégée 1. En cas de réévaluation de la redevance agrégée, les titulaires de BEN notifient la redevance agrégée réévaluée et des motifs de la réévaluation au centre de compétence. 2. Le centre de compétence publie dans la base de données la redevance agrégée initiale, la redevance agrégée réévaluée et les motifs de la réévaluation dans le registre. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°310 | 🔍 Résultat inconnu

Article 17 Procédure de facilitation des accords de détermination de la redevance agrégée 1. Les titulaires de BEN en vigueur dans un ou plusieurs États membres qui représentent au moins 20 % de l’ensemble des BEN d’une norme peuvent demander au centre de compétence de désigner un conciliateur de la liste des conciliateurs afin de faciliter les discussions en vue de la présentation conjointe d’une redevance agrégée. 2. Cette demande est introduite au plus tard 90 jours après la publication de la norme ou 120 jours après la première vente d’une nouvelle application sur le marché de l’Union pour les applications inconnues au moment de la publication de la norme. 3. La demande contient les informations suivantes: a) le nom commercial de la norme; b) la date de publication de la dernière spécification technique en date ou la date de la première vente de la nouvelle application sur le marché de l’Union; c) les applications dont les titulaires de BEN visés au paragraphe 1) ont connaissance; d) les noms et les coordonnées des titulaires de BEN appuyant la demande; e) le pourcentage estimé de BEN qu’ils possèdent individuellement et collectivement parmi tous les éventuels brevets prétendument essentiels à la norme. 4. Le centre de compétence notifie les titulaires de BEN visés au paragraphe 3), point d), et leur demande de manifester leur intérêt en vue de participer à la procédure et de communiquer leur pourcentage estimé de BEN parmi tous les BEN liés à la norme. 5. Le centre de compétence désigne un conciliateur de la liste des conciliateurs et en informe tous les titulaires de BEN qui ont manifesté leur intérêt en vue de participer à la procédure. 6. Les titulaires de BEN qui ont fourni des informations confidentielles au conciliateur produisent une version non confidentielle des informations fournies à titre confidentiel suffisamment détaillée pour permettre une compréhension raisonnable du contenu des informations fournies à titre confidentiel. 7. En l’absence de notification conjointe de la part des titulaires de BEN dans les 6 mois à compter de la désignation du conciliateur, ce dernier met un terme à la procédure. 8. Si les contributeurs se mettent d’accord sur une notification conjointe, la procédure prévue à l’article 15, paragraphes 1), 2) et 4), s’applique. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°311 | ❌️ Rejeté

6. Si les demandes de participation concernent des titulaires de BEN représentant collectivement une part estimée à au moins 20 % de l’ensemble des BEN liés à la norme, et des utilisateurs détenant collectivement au moins 10 % de part de marché pertinente dans l’Union ou au moins 10 PME toute combinaison de cinq titulaires de BEN ou utilisateurs , le centre de compétence désigne un comité de trois conciliateurs sélectionnés sur la liste possédant les qualifications adéquates dans le domaine technologique pertinent.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°312 | ❌️ Rejeté

2. Une telle demande peut être introduite à tout moment , excepté entre la sélection du BEN à des fins de contrôle du caractère essentiel conformément à l’article 29 et la publication du résultat du contrôle relatif au caractère essentiel dans le registre et la base de données en vertu de l’article 33, paragraphe 1 .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°313 | 🔍 Résultat inconnu

1. Un évaluateur est chargé des contrôles du caractère essentiel. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°314 | 🔍 Résultat inconnu

4. Le centre de compétence désigne [10] évaluateurs de la liste des évaluateurs qui feront office de pairs évaluateurs pendant une période de [trois] ans. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°315 | ❌️ Rejeté

b) les procédures visées aux articles 17 , 18, 31 et 32 18 et au titre aux titres V et VI.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°316 | 🔍 Résultat inconnu

Article 28 Exigences générales applicables aux contrôles relatifs au caractère essentiel 1. Le centre de compétence administre un système de contrôles relatifs au caractère essentiel, qui garantit que ceux-ci sont effectués de manière objective et impartiale et que la confidentialité des informations obtenues est garantie. 2. Le contrôle relatif au caractère essentiel est effectué par un évaluateur sélectionné conformément à l’article 27. Les évaluateurs effectuent les contrôles relatifs au caractère essentiel des BEN pour la norme pour laquelle ils sont enregistrés. 3. Un seul contrôle relatif au caractère essentiel est effectué par famille de brevets. 4. Le fait qu’un contrôle relatif au caractère essentiel n’a pas été effectué ou est en cours n’empêche pas d’entamer des négociations en vue de l’octroi d’une licence ni d’engager une procédure juridictionnelle ou administrative en relation avec un BEN enregistré. 5. L’évaluateur résume le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel et les motifs de ce dernier dans un avis motivé ou, dans le cas d’une évaluation par les pairs, dans un avis motivé définitif, qui n’est pas juridiquement contraignant. 6. Le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel et l’avis motivé de l’évaluateur ou l’avis motivé définitif du pair évaluateur peuvent être utilisés en tant que preuves devant des parties prenantes, des communautés de brevets, des autorités publiques, des tribunaux ou des arbitres. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°318 | 🔍 Résultat inconnu

Article 31 Examen du caractère essentiel d’un BEN enregistré 1. L’examen du caractère essentiel est réalisé suivant une procédure qui garantit un délai suffisant, la rigueur et la qualité. 2. L’évaluateur peut inviter le titulaire de BEN concerné à présenter ses observations dans un délai fixé par l’évaluateur. 3. Lorsqu’un évaluateur à des raisons de croire que le BEN n’est pas essentiel à la norme, le centre de compétence informe le titulaire de BEN de ces raisons et fixe un délai dans lequel le titulaire de BEN peut présenter ses observations ou un tableau des revendications modifié. 4. L’évaluateur examine dûment toute information fournie par le titulaire de BEN. 5. L’évaluateur rend son avis motivé au centre de compétence dans les 6 mois à compter de sa désignation. L’avis motivé inclut le nom du titulaire de BEN et de l’évaluateur, le BEN soumis au contrôle relatif au caractère essentiel, la norme concernée, un résumé de la procédure d’examen, le résultat du contrôle du caractère essentiel et les motifs sur lesquels ce résultat est fondé. 6. Le centre de compétence communique l’avis motivé au titulaire de BEN. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°319 | 🔍 Résultat inconnu

Article 32 Évaluation par les pairs 1. Une fois le titulaire de BEN informé par le centre de compétence conformément à l’article 31, paragraphe 3, le titulaire de BEN peut demander une évaluation par les pairs avant l’expiration du délai de présentation de ses observations en vertu de l’article 31, paragraphe 3. 2. Si le titulaire de BEN demande une évaluation par les pairs, le centre de compétence désigne un pair évaluateur. 3. Le pair évaluateur examine dûment toutes les informations fournies par le titulaire de BEN, les motifs pour lesquels l’évaluateur initial a jugé que le BEN n’était pas essentiel à la norme, et tout tableau des revendications modifié ou toute observation supplémentaire fourni(e) par le titulaire de BEN. 4. Si l’évaluation par les pairs confirme les conclusions préliminaires de l’évaluateur selon lesquelles le BEN évalué pourrait ne pas être essentiel à la norme pour laquelle il a été enregistré, le pair évaluateur en informe le centre de compétence et motive son avis. Le centre de compétence informe le titulaire de BEN et invite celui-ci à présenter ses observations. 5. Le pair évaluateur examine dûment les observations du titulaire de BEN et rend un avis motivé définitif au centre de compétence dans les 3 mois suivant sa désignation. L’avis motivé définitif précise le nom du titulaire de BEN, de l’évaluateur et du pair évaluateur, le BEN soumis au contrôle du caractère essentiel, la norme concernée, un résumé de la procédure d’examen et de la procédure d’évaluation par les pairs, les conclusions préliminaires de l’évaluateur, le résultat de l’évaluation par les pairs et les motifs sur lesquels ce résultat est fondé. 6. Le centre de compétence notifie l’avis motivé définitif au titulaire de BEN. 7. Les résultats de l’évaluation par les pairs servent à améliorer le processus de contrôle du caractère essentiel et à garantir l’uniformité des contrôles. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°320 | 🔍 Résultat inconnu

Article 33 Publication des résultats des contrôles relatifs au caractère essentiel 1. Le centre de compétence consigne le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel ou de l’évaluation par les pairs dans le registre et l’avis motivé ainsi que l’avis motivé définitif dans la base de données. Le résultat du contrôle relatif au caractère essentiel prévu par le présent règlement est valable pour tous les BEN de la même famille de brevets. 2. Le centre de compétence publie dans le registre le pourcentage des BEN échantillonnés par titulaire de BEN et par norme enregistrée spécifique qui ont passé le contrôle relatif au caractère essentiel avec succès. 3. Si la publication des résultats contient une erreur imputable au centre de compétence, ce dernier rectifie l’erreur de sa propre initiative ou à la demande du titulaire de BEN enregistrant et publie la rectification. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°321 | 🚫 Annulé

2. Lorsqu’une procédure parallèle a été engagée par une partie avant ou pendant la détermination des conditions FRAND, le conciliateur comité de conciliateurs ou, lorsque celui ou celle -ci n’a pas été désigné (e), , le centre de compétence, met un terme à la détermination des conditions FRAND sur demande de l’ autre partie une des parties .

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°322 | ❌️ Rejeté

2. Si les montants demandés ne sont pas intégralement payés dans les dix jours à compter de la date de la demande, le centre de compétence peut le notifier à la partie en défaut et lui donner la possibilité de procéder au paiement requis dans les [cinq] jours. Dans le cas d’une redevance agrégée ou d’une détermination des conditions FRAND, il transmet une copie de la demande à l’autre partie.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°323 | 🔍 Résultat inconnu

Article 66 Ouverture de l’enregistrement pour une norme existante 1. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], les titulaires de brevets essentiels à des normes publiées avant l’entrée en vigueur du présent règlement (ci-après les «normes existantes»), pour lesquelles des engagements FRAND ont été pris, peuvent, en vertu des articles 14, 15 et 17, notifier au centre de compétence des normes ou parties de normes existantes qui seront déterminées dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences relatives aux procédures relatives à la notification et à la publication prévues dans le présent règlement s’appliquent mutatis mutandis. 2. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], les utilisateurs d’une norme publiée avant l’entrée en vigueur du présent règlement, pour laquelle un engagement FRAND a été pris, peuvent, en vertu de l’article 14, paragraphe 4, notifier au centre de compétence des normes ou parties de normes existantes qui seront déterminées dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences relatives aux procédures relatives à la notification et à la publication prévues dans le présent règlement s’appliquent mutatis mutandis. 3. Jusqu’au [JO: prière d’insérer la date = 30 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement], un titulaire de BEN ou un utilisateur peut demander un avis d’expert en vertu de l’article 18 concernant des brevets essentiels à une norme ou à des parties d’une norme existante, qui sera déterminée dans l’acte délégué conformément au paragraphe 4. Les exigences et procédures prévues à l’article 18 s’appliquent mutatis mutandis. 4. Lorsque le fonctionnement du marché intérieur est gravement affecté en raison d’inefficiences dans l’octroi de licences d’utilisation des BEN, la Commission, après un processus de consultation approprié, par voie d’un acte délégué conformément à l’article 67, détermine quelles normes existantes, quelles parties de normes existantes ou quels cas d’utilisation pertinents peuvent être notifiés conformément au paragraphe 1 ou au paragraphe 2, ou peuvent faire l’objet d’une demande d’avis d’expert conformément au paragraphe 3. L’acte délégué détermine également quelles exigences en matière de procédures, de notification et de publication prévues dans le présent règlement s’appliquent à ces normes existantes. L’acte délégué est adopté au plus tard le [JO: prière d’insérer la date = 18 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement]. 5. Le présent article s’applique sans préjudice des actes conclus et des droits acquis avant le [JO: prière d’insérer la date = 28 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement]. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°324 | 🚫 Annulé

2. Le pouvoir d’adopter des actes délégués visé à l’article 1er, paragraphe 4, à l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et à l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , est conféré à la Commission pour une durée indéterminée à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°325 | 🚫 Annulé

3. La délégation de pouvoir visée à l’article 1er, paragraphe 4, à l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et à l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen ou le Conseil. La décision de révocation met fin à la délégation de pouvoir qui y est précisée. La révocation prend effet le jour suivant celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de l’Union européenne ou à une date ultérieure qui est précisée dans ladite décision. Elle ne porte pas atteinte à la validité des actes délégués déjà en vigueur.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°326 | 🚫 Annulé

6. Un acte délégué adopté en vertu de l’article 1er, paragraphe 4, de l’article 4, paragraphe 5 paragraphes 2 et 4 , et de l’article 66 4 , paragraphe 4 5 , n’entre en vigueur que si le Parlement européen ou le Conseil n’a pas exprimé d’objections dans un délai de deux mois à compter de la notification de cet acte au Parlement européen et au Conseil ou si, avant l’expiration de ce délai, le Parlement européen et le Conseil ont tous deux informé la Commission de leur intention de ne pas exprimer d’objections. Ce délai est prolongé de deux mois à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°327 | ❌️ Rejeté

1 bis. Au plus tard ... [veuillez insérer la date correspondant à six mois après l’entrée en vigueur du présent règlement], la Commission crée un groupe d’experts des parties prenantes composé d’experts externes indépendants et d’une représentation équilibrée de toutes les parties intéressées, y compris les titulaires et les utilisateurs de BEN et les PME. Le groupe d’experts des parties prenantes est chargé d’évaluer l’incidence du présent règlement sur l’écosystème européen et mondial de la propriété intellectuelle et de l’innovation et sur la compétitivité européenne ainsi que la compatibilité du présent règlement avec les accords de l’OMC. Le groupe d’experts des parties prenantes formule son évaluation et ses recommandations dans un rapport adressé à la Commission au plus tard... [veuillez insérer la date correspondant à 12 mois après l’entrée en vigueur du présent règlement] et tous les trois ans par la suite. Ce rapport est également rendu public.

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Laurence SAILLIET (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

G. considérant que les incidences du changement climatique sur les populations vulnérables peuvent accroître les flux migratoires vers les États membres contraindre les personnes à quitter leur foyer, souvent pour de courtes périodes, ce qui accroît les flux migratoires; que selon le HCR, la grande majorité des personnes déplacées sont accueillies dans d’autres lieux situés dans les pays voisins ou dans leur pays d’origine ; que les personnes qui sont contraintes de fuir leur pays en raison des effets du changement climatique ne sont actuellement pas en droit de peuvent actuellement demander l’asile, une protection subsidiaire ou une protection temporaire , mais qu’il n’existe aucun fondement juridique qui justifie l’octroi d’un asile ou d’une protection subsidiaire; souligne qu’il est désormais indispensable d’investir dans l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets pour permettre aux populations vulnérables de rester dans leurs foyers ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

V. considérant que la mobilisation des investissements privés en faveur des technologies climatiques constitue l’un des objectifs du Fonds mondial pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables (GEEREF) ainsi que de l’appui budgétaire de l’Union en faveur de l’action pour le climat et de la transition; considérant que les transferts de connaissances et de technologies devraient faciliter la transition des pays en développement vers une économie verte, en tenant compte des incidences économiques et sociales liées à ces changements et en préservant la compétitivité des économies en développement sur la scène mondiale; qu’il est important de mettre en place des conditions propices au niveau local (sur les plans juridique, organisationnel, fiscal, politique, culturel et de l’information) afin d’attirer les porteurs de projets et les investisseurs et de favoriser la présence d’une main-d’œuvre qualifiée; que le renforcement des droits de propriété intellectuelle pour les économies émergentes est susceptible d’avoir une incidence positive sur le développement intérieur des technologies et sur le transfert de celles-ci depuis les économies développées; que les initiatives telles que le centre et réseau de technologie climatique de la CCNUCC peuvent jouer un rôle important en mettant en lien les acteurs nationaux, en coordonnant les projets et en servant de point de contact international;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

AE. considérant que l’arrêt rendu par le Comité des droits de l’homme des Nations unies dans l’affaire Teitiota c. Nouvelle- Zélande reconnaît que les personnes dont la vie est en danger imminent du fait des effets néfastes du changement climatique ne doivent pas être renvoyées vers leur pays d’origine, et demande d’envisager des solutions pour protéger les populations vulnérables des territoires qui deviendront inhabitables à court ou à long terme en raison des conséquences du changement climatique; que la convention internationale relative au statut des réfugiés de 1951 ne porte pas sur la protection des déplacés environnementaux; qu’il n’existe actuellement aucun instrument juridique international qui traite explicitement des droits des personnes contraintes de fuir en raison des effets du changement climatique , bien qu’aient été mises en place des initiatives régionales en Afrique et en Amérique latine et des mesures nationales en Italie, en Suède et en Finlande ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

1. rappelle se félicite que le monde est loin d’atteindre l’objectif convenu, à savoir limiter le réchauffement de la planète bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, tout en s’efforçant de limiter cette augmentation à 1,5 °C; s’inquiète des conséquences néfastes de cette situation sur les pays en développement; déplore le manque d’ambition et prie instamment les dirigeants mondiaux de prendre les mesures appropriées et nécessaires changement climatique ait été reconnu par les dirigeants politiques comme le plus grand défi de notre époque; souligne qu’il est nécessaire de mettre rapidement en œuvre des mesures fortes pour lutter contre certains des effets les plus dévastateurs du changement climatique, qui sont déjà observés et ressentis dans de nombreux pays, en particulier dans les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID); se félicite que l’Union ait pour ambition de devenir, d’ici à 2050, le premier continent climatiquement neutre, mais souligne la nécessité de réaliser cette ambition dans le cadre de l’action extérieure, ainsi que dans celui des politiques internes; invite les dirigeants mondiaux à fixer également des objectifs ambitieux pour lutter contre le changement climatique et à les atteindre ; estime que l’Union a la responsabilité historique d’être le signataire le plus ambitieux de l’accord de Paris, tant par ses propres engagements que par l’aide qu’elle met à disposition des autres;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

3. prend acte des négociations en cours sur les plans ambitieux de la Commission visant salue l’accord relatif à l’ambitieuse loi européenne sur le climat, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union d’au moins 55 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 1990 , dans la loi européenne sur le climat ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

– l’affirmation et l’objectif d’une reconnaissance juridique généralisée et internationale du fait que les déplacements et les migrations internes et externes deviennent de plus en plus inévitables courants dans le cadre de la réponse aux conséquences du changement climatique, la proposition de dispositions et d’une coopération internationales pour prévenir, anticiper et gérer les migrations dues au changement climatique , notamment en comblant les lacunes en matière de protection grâce à la reconnaissance des déplacements causés par le climat en tant que base juridique pour l’octroi de l’asile et à la fourniture de voies de migration sûres et légales ou de couloirs humanitaires pour les personnes contraintes de fuir une catastrophe soudaine ou lente, ainsi qu’à l’identification de communautés particulièrement sujettes au risque d’être contraintes de fuir leurs foyers afin d’anticiper et de préparer la relocalisation planifiée, en dernier recours investissant d’urgence dans l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets, en soutenant le renforcement de la résilience au niveau local afin de prévenir les déplacements forcés motivés par les conséquences primaires et secondaires du changement climatique ainsi qu’en identifiant les communautés particulièrement sujettes au risque d’être contraintes de fuir leurs foyers ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

24. rappelle qu’avant toute analyse comparée entre les sexes en bonne et due forme en matière de changement climatique, il convient de recueillir des données ventilées par sexe, afin d’établir des indicateurs et des références qui tiennent compte des questions d’égalité des sexes, et d’élaborer des outils pratiques permettant de mieux intégrer une perspective sexospécifique tout au long du cycle des politiques, des programmes et des projets; demande à la Commission d’intensifier son action en faveur du renforcement des capacités des systèmes statistiques dans les souligne la nécessité de disposer de données qualitatives et quantitatives concernant l’incidence du changement climatique selon le sexe, et notamment d’établir des indicateurs et des références, afin d’atténuer l’effet différentiel sur les hommes et sur les femmes; demande à la Commission de collaborer au renforcement des capacités avec les organismes de statistique des pays en développement aux fins de pour garantir la collecte de statistiques sexospécifiques dans le domaine environnemental afin de mieux évaluer les conséquences différentes du changement climatique et de trouver des solutions pour y remédier ces données ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°9 | ✅️ Adopté

27. souligne le rôle que joue la Banque européenne d’investissement (BEI) dans l’aide aux pays en développement face à la crise climatique mondiale; rappelle que la BEI doit accorder la priorité aux investissements durables, ce qui implique d’exclure le financement des activités à forte intensité de carbone dans les secteurs des transports, de l’énergie et de l’industrie lourde, ainsi que d’augmenter de manière significative les aides financières aux pays en développement; souligne la nécessité de renforcer la coopération avec d’autres banques multilatérales de développement, telles que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Banque mondiale, pour tirer parti des synergies de la taxinomie de financement de l’adaptation au changement climatique; souligne l’importance de mettre en place des mécanismes pour mesurer, surveiller et évaluer l’adaptation au changement climatique;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

29. demande qu’au moins 25 % des fonds humanitaires soient alloués que les fonds humanitaires soient alloués à ceux qui en ont le plus besoin, y compris aux organisations locales, en accordant une attention particulière aux organisations dirigées par des femmes et consacrées aux droits des femmes;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°11 | ✅️ Adopté

73. invite la Commission et les États membres à reconnaître les besoins et vulnérabilités spécifiques des personnes contraintes de se déplacer, à l’intérieur des pays et entre eux, en raison des catastrophes et des effets néfastes du changement climatique, à renforcer leur protection et à redoubler d’efforts pour parvenir à des solutions qui permettent de prévenir et de mettre un terme à leur déplacement, et, à cet égard,

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

– à promouvoir les principes directeurs sur les déplacements internes dans les États membres de l’UE et les pays tiers au moyen d’accords bilatéraux et régionaux, ainsi que le développement d’instruments régionaux en Europe et dans son voisinage afin de protéger soutenir les personnes déplacées pour des motifs climatiques, en s’inspirant de la convention de Kampala de l’Union africaine pour la protection et l’assistance des personnes déplacées à l’intérieur du pays en Afrique;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°13 | ✅️ Adopté

– demande à la Commission et aux États membres de considérer l’anéantissement des sources de revenus dû au changement climatique comme un critère d’éligibilité à la protection humanitaire une question urgente et pressante nécessitant des efforts accrus de coopération avec les pays les moins développés et les PEID, ainsi qu’avec d’autres pays et régions particulièrement touchés, afin de se préparer à d’éventuels mouvements migratoires dus aux conséquences primaires et secondaires du changement climatique ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

– demande à l’Union et aux États membres d’offrir une protection un soutien aux personnes contraintes de fuir d’un pays ou à l’intérieur d’un pays qui, en tout ou en partie, devient ou est devenu inhabitable en raison du changement climatique, notamment tout d’abord en délivrant fournissant des biens essentiels pour couvrir les besoins immédiats et, à long terme, en considérant la délivrance de visas humanitaires et en accordant une admission temporaire ou à long terme et en prenant des mesures pour éviter l’apatridie;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°15 | ✅️ Adopté

– invite la Commission et les États membres à discuter des propositions de cette nature d’une stratégie globale au sein d’instances internationales, notamment l’établissement d’une terminologie juridique claire , parallèlement à d’autres initiatives de l’Union , au sein des instances internationales ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°16 | ❌️ Rejeté

74. insiste sur la décision historique du Comité des droits de l’homme des Nations unies dans l’affaire Teitiota contre Nouvelle-Zélande, qui reconnaît que les populations qui fuient des catastrophes naturelles et liées au climat sont en droit de réclamer une protection internationale au titre du pacte international relatif aux droits civils et politiques; invite la Commission et les États membres à prendre acte de cette décision et et reconnaît par conséquent qu’il est nécessaire de s’engager:

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°18 | ✅️ Adopté

– à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection pleine et entière des personnes déplacées en raison du climat , en offrant l’asile et en créant des canaux pour une migration sûre et régulière ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°19 | ❌️ Rejeté

75. rappelle que le changement climatique agit comme un multiplicateur important de risques de conflit, de sécheresse, de famine et de migration; invite la Commission à s’attaquer aux facteurs environnementaux de la migration et grâce à mettre pleinement en œuvre une action renforcée en matière d’atténuation et d’adaptation, et à coopérer avec le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et le pacte mondial sur les réfugiés dans le cadre de la réforme de la politique de l’Union en matière de migration et d’asile, dans le but de protéger soutenir les pays tiers qui peuvent être confrontés à des flux migratoires de personnes déplacées par les conséquences du changement climatique ou des catastrophes et dans ces pays tiers, et dans l’optique de s’attaquer aux causes profondes des déplacements forcés dus au changement climatique; souligne que le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières réaffirme la nécessité de s’attaquer aux causes du changement climatique et d’appuyer les efforts d’adaptation dans les pays en développement d’origine, par une répartition adéquate des ressources, en contribuant à instaurer des conditions de vie et de travail décentes pour que les populations ne soient pas contraintes de quitter leur foyer en raison des dommages causés par le changement climatique; demande à la Commission de recueillir et d’analyser des données fiables et de renforcer l’analyse conjointe et le partage d’informations avec les experts concernés et les organisations internationales telles que le GIEC, la plateforme sur les déplacements liés aux catastrophes (PDD), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et d’autres , en vue de rédiger une communication sur la question des déplacements dus au climat, y compris des définitions juridiques claires ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°20 | ❌️ Rejeté

76. invite l’Union européenne et ses États membres à élaborer et à adopter, dans le cadre de la réforme de la politique de l’Union en matière de migration et d’asile, des mesures appropriées telles que des programmes de mobilité, des programmes de qualification et de reconversion, et un accès pour les travailleurs issus de pays tiers particulièrement touchés par la Commission à s’employer activement, par l’intermédiaire des délégations de l’Union européen, à promouvoir le programme Erasmus+ auprès des ressortissants de pays tiers particulièrement touchés par les effets néfastes du changement climatique; préconise de considérer l’idée d’étendre les actions d’Erasmus+ au domaine de l’enseignement et de la formation professionnels, notamment aux pays partenaires pour renforcer la mise à niveau des compétences et ainsi leur permettre d’atténuer les effets néfastes du changement climatique , y compris et à s’y adapter, y compris en faveur de ceux qui travaillent dans l’industrie des combustibles fossiles, les secteurs extractifs et l’agriculture, dans le cadre du pacte vert pour l’Europe, afin de leur permettre de contribuer à la transition vers une économie à faible intensité de carbone tout au long des chaînes d’approvisionnement;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°21 | ✅️ Adopté

77. souligne que le changement climatique et la dégradation de l’environnement interagissent de plus en plus , au premier chef, avec les catalyseurs des mouvements de réfugiés migratoires, et potentiellement avec les conséquences secondaires du changement climatique telles que les conflits , étant donné que les populations sont forcées de quitter leurs lieux d’origine par les effets du changement climatique et des catastrophes naturelles; souligne qu’en raison du changement climatique et de la perte de biodiversité, les crises de ce type pourraient se multiplier dans les décennies à venir; souligne que les grands émetteurs de CO2 comme l’Union européenne ont le devoir moral d’aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique tout en réduisant leurs propres émissions émissions, comme le prévoit la loi européenne sur le climat ; souligne que des capacités d’adaptation insuffisantes peuvent conduire à des conflits armés, des pénuries alimentaires, des catastrophes naturelles et des migrations et déplacements forcés induits par le climat; rappelle également que ce sont les populations les plus vulnérables des pays en développement qui sont les plus susceptibles d’être forcées à migrer; exprime son soutien à l’équipe spéciale chargée de la question des déplacements de population du mécanisme international de Varsovie et lui demande de renforcer ses activités et de veiller à davantage s’ouvrir aux pays les moins développés et aux PEID; presse l’Union et les États membres de demander un rapport spécial du GIEC sur la question des déplacements de populations dus au climat et demande que l’accent porte davantage sur ces déplacements lors des futures COP;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°22 | ❌️ Rejeté

78. invite la Commission à renforcer et à mieux coordonner les voies légales destinées aux travailleurs issus de pays tiers et à leurs familles, grâce notamment à des programmes de mobilité d’échanges et à l’octroi d’un accès pour les travailleurs issus d’un pays ou d’une partie d’un pays touchés par le changement climatique , afin de leur permettre de perfectionner leurs compétences grâce à une période de formation dans l’Union ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°23 | ❌️ Rejeté

80. relève que les conséquences du changement climatique dans l’hémisphère Sud entraînent des déplacements de population qui ne correspondent pas aux paramètres établis par les cadres internationaux actuels; invite l’Union à apporter des réponses pertinentes invite l’Union à adopter une approche intersectionnelle dans le cadre des réponses qu’elle apporte aux déplacements induits par le climat et à tenir compte de l’égalité des sexes dans toutes les politiques migratoires en matière de changement climatique , en vue de préserver la justice climatique;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Nadine MORANO (LR)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

R bis. considérant que les minorités religieuses et ethniques, y compris les chrétiens, continuent d’être persécutées dans de nombreux pays du Moyen-Orient et qu’il conviendrait de leur garantir la pleine jouissance de leurs droits et de leurs libertés;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

R ter. considérant que les événements récents en Iran ont encore aggravé la crise des droits de l’homme préexistante; qu’à la suite de la mort de Mahsa Amini, des manifestations de masse ont éclaté dans tout le pays et que les autorités iraniennes ont réagi par des mesures répressives inacceptables visant en particulier les femmes qui protestent contre les abus et les discriminations systémiques;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

15. souligne l’engagement de longue date de l’Union en faveur des résolutions des Nations unies sur le sujet et de la précédente résolution du Parlement du 17 février 2022 sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune, qui correspondent à la position de l’Union sur le conflit israélo-palestinien, et insiste sur son engagement de longue date en faveur d’une solution juste et globale fondée sur la coexistence de deux États; souligne en outre qu’en vertu du droit international, les colonies illégales entravent la mise en place d’une solution fondée sur la coexistence de deux États, politique définie par l’Union européenne; rappelle que les pourparlers de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne en vue de parvenir à un règlement définitif du conflit fondé sur une solution permettant aux deux pays de coexister dans la paix et la sécurité, sur la base des frontières de 1967, sont une condition préalable pour la stabilité régionale , notamment ; fait à nouveau part de sa profonde inquiétude quant à la détérioration rapide de la situation humanitaire dans la bande de Gaza et demande la levée de toutes les mesures restreignant le mouvement des personnes et des biens imposées par Israël sur le territoire, qui ont un effet dévastateur sur la population; invite la Commission et le Conseil à décourager toutes les activités des deux parties qui compromettent la solution fondée sur la coexistence de deux États, telles que l’expansion des colonies; déplore vivement la persistance des violences, les actes de terrorisme et l’incitation à la violence, qui sont fondamentalement incompatibles avec le développement d’une solution pacifique fondée sur la coexistence de deux États; souligne l’importance d’organiser des élections palestiniennes; demande à l’Union européenne d’accorder une attention particulière au conflit israélo- palestinien en raison de son exceptionnelle longévité et de l’évolution actuelle de la situation qui ne laisse entrevoir aucune perspective réaliste de stabilité au Moyen- Orient;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

5. souligne l’importance de l’ICE en tant que seul outil participatif au niveau européen ayant la capacité de mener à l’adoption d’une législation; appelle de ses vœux un renforcement du suivi qui est donné aux ICE grâce l’adoption d’une résolution parlementaire pour chaque ICE réussie; constate qu’il faut que la Commission assume pleinement ses obligations juridiques et motive suffisamment ses décisions de donner suite ou non à une initiative citoyenne européenne (ICE) et estime que cette démarche doit être plus globale afin de fournir aux citoyens un tableau précis des tenants et aboutissants du dialogue et du lancement d’une ICE; regrette que la Commission n’ait pas assuré le suivi des ICE fructueuses par des mesures législatives; estime, conformément à l’article 15 du règlement (UE) nº 2019/788 sur l’ICE, que dans le cas où la Commission n’a pas publié ses intentions dans les délais impartis ou qu’elle a indiqué dans une communication qu’elle n’entendait pas donner suite à une ICE, laquelle a satisfait aux exigences procédurales et est conforme aux traités, en particulier aux valeurs fondamentales de l’Union consacrées à l’article 2 du traité UE, le Parlement pourrait, en vertu de l’article 222 de son règlement intérieur, décider de donner suite à l’ICE au moyen d’un rapport d’initiative législative (INL); demande instamment à la Commission de s’engager à présenter une proposition législative à la suite de l’adoption par le Parlement d’une telle INL; propose à cet égard est d’avis que, dans ce cas, la Commission devrait réévaluer sa réponse initiale, afin de modifier respecter l’ accord-cadre actuel entre le Parlement et la Commission INL du Parlement ; demande que le règlement sur l’ICE soit modifié afin d’encourager la Commission à soumettre une proposition législative lorsque les conditions de présentation d’une ICE sont remplies;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

13. se félicite de la proposition de création d’un organisme chargé des questions d’éthique sous la forme d’une autorité indépendante chargée de renforcer la transparence au sein des institutions de l’Union;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

19. appelle de ses vœux une implication active des jeunes et des organisations de jeunes dans la préparation, la mise en œuvre et l’évaluation des manifestations et des programmes dans le dialogue avec les décideurs politiques, afin que leurs opinions soient entendues au cours de l’élaboration de la politique de l’Union en faveur de la jeunesse ; salue le travail accompli par le dialogue de l’Union en faveur de la jeunesse pour inclure les jeunes et les organisations de jeunesse dans l’élaboration des politiques et la prise de décision; invite les institutions de l’Union à s’engager à prendre des mesures concrètes fondées sur les résultats du dialogue de l’Union en faveur de la jeunesse;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

38. souligne que les citoyens doivent avoir accès aux mécanismes participatifs dans leur langue maternelle tous les langues officielles de l’Union ; rappelle que la barrière linguistique éloigne les institutions européennes des citoyens et empêche le développement d’une démocratie européenne véritablement inclusive;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

63. espère croit que la conférence sur l’avenir de l’Europe contribuera grandement offrira une occasion importante de contribuer davantage à développer la participation des citoyens au processus législatif de l’Union; souhaite qu’elle ouvre la voie à la mise en place de nouveaux des mécanismes permanents efficaces de participation des citoyens;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

21. rappelle que la confirmation par la commission des affaires juridiques de l’absence de tout conflit d’intérêts est une condition préalable essentielle à la nomination des commissaires désignés et que la commission des affaires juridiques est clairement habilitée à rejeter des commissaires désignés si un conflit d’intérêts a été constaté et n’a pas pu être réglé ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

24. souligne que la décision relative aux conflits d’intérêts des commissaires désignés avant les auditions demeure une compétence démocratique et institutionnelle de la commission des affaires juridiques du Parlement; souligne, à cet égard, que le futur organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique devrait se voir conférer grâce à l’accord-cadre sur les relations entre le Parlement européen et la Commission européenne, le Parlement a des pouvoirs d’enquête appropriés, ainsi que le pouvoir de demander des documents administratifs et d’y avoir accès, afin de lui permettre de procéder à des évaluations bien motivées et documentées; souligne qu’il convient, lors du processus de vérification des implications d’un conflit d’intérêts, de respecter pleinement les règles relatives à la confidentialité, à la protection de la vie privée, ainsi qu’à la protection des données à caractère personnel; est d'avis que la commission des affaires juridiques devrait disposer de plus de temps et que, pour déterminer l’existence d’un conflit d’intérêts des commissaires désignés, la commission des affaires juridiques, tout en conservant sa pleine compétence en la matière, devrait s’appuyer sur des recommandations non contraignantes, précises et motivées de l’organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique, qui viendrait ainsi la renforcer dans son action; estime que la commission des affaires juridiques devrait, pour finir, organiser un débat sur les recommandations émises par l’organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique; estime que les recommandations devraient être publiées avec les déclarations d’intérêts financiers des commissaires désignés; estime qu’au-delà de l’examen des déclarations des commissaires désignés par la commission des affaires juridiques, l’examen des conflits d’intérêts devrait être effectué, de manière générale, avant, pendant et après une fonction publique ou un emploi, pour l’ensemble des institutions, organes et organismes de l’Union; estime en outre qu’elle devrait disposer des ressources, outils et compétences suffisants pour recouper et localiser les informations nécessaires ainsi que pour demander des informations complémentaires si nécessaire;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Brice HORTEFEUX (LR)
Amendement n°49 | ✅️ Adopté

10 bis. se dit vivement préoccupé par le fait que la Commission ait récemment financé ou cofinancé des campagnes de promotion du voile, affirmant par exemple que «la liberté est dans le hijab»; souligne que le budget de l’Union ne doit plus financer de future campagne susceptible de promouvoir le voile, banalisant de manière indirecte le port du voile obligatoire;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

S. considérant que l’Union doit garantir aux citoyens , eu égard en particulier aux besoins particuliers des personnes handicapées, le droit de participer activement aux activités démocratiques de l’Union européenne dans leur langue maternelle l’une des langues officielles de l’Union quelle qu’elle soit afin d’éviter toute forme de discrimination et de promouvoir le multilinguisme ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

41. rappelle que les citoyens de l’UE disposent de droits d’accès aux documents des institutions de l’Union; félicite la Médiatrice pour l’excellent travail accompli en ce qui concerne l’accessibilité aux documents de l’Union, et en particulier l’application de la procédure accélérée de traitement de ces demandes; invite les colégislateurs à suivre les recommandations de la Médiatrice concernant le règlement (CE) nº 1049/2001 relatif à l’accès du public aux documents et à encourager sa révision; estime que la révision du règlement (CE) nº 1049/2001 constitue une priorité pour garantir une parfaite transparence et l’accès plein et entier du public aux documents officiels détenus par les institutions de l’Union , dans le plein respect des règles de l’Union en matière d’accès aux documents ; souligne l’importance des missions du Médiateur en matière de transparence pour la démocratie européenne, notamment en ce qui concerne l’accessibilité des documents pour les citoyens européens, afin de leur permettre d’exercer pleinement leur droit à l’information et d’accroître la confiance des citoyens dans le projet européen; invite la Médiatrice à poursuivre ses efforts dans ce sens, étant donné que la possibilité d’accéder à des documents en temps utile et dans les 24 langues officielles de l’UE est essentielle pour garantir une participation adéquate des citoyens et de la société civile au processus décisionnel;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

44. estime qu’il est très important de continuer de fournir aux citoyens de l’Union des informations adéquates sur le rôle et la portée des activités du Médiateur et sur son influence sur l’évolution des institutions de l’Union; invite la Médiatrice à continuer de diffuser des informations sur les résultats des enquêtes qui ont abouti à accroître la transparence des négociations commerciales de l’Union, à rendre publics améliorer les résultats travaux des essais cliniques de médicaments évalués dans l’Union, à mettre en place des mécanismes de plainte pour les demandeurs d’asile et à renforcer les règles déontologiques applicables aux commissaires européens institutions de l’Union ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

I. considérant que beaucoup de travailleurs frontaliers et saisonniers travaillent dans des conditions difficiles , insalubres et dangereuses, ont une sécurité de l’emploi, une couverture de sécurité sociale bénéficient ,dans une certaine mesure, d’une couverture et des de prestations sociales limitées, voire inexistantes ; qu’ils viennent souvent de régions défavorisées et de groupes sociaux vulnérables; que la crise de la COVID-19 a aggravé les situations précaires la situation déjà précaire de nombreux travailleurs frontaliers et saisonniers , ce qui a créé des déséquilibres dans la mise en œuvre de la législation en vigueur pour leur protection ;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Agnès EVREN (LR)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

14. rappelle que les salaires minimaux peuvent jouer un rôle important pour s’assurer que le socle européen des droits sociaux soit mis en œuvre et que personne ne soit laissé pour compte; souligne la précarité à laquelle sont soumis les travailleurs frontaliers et saisonniers, particulièrement depuis la crise de la COVID-19; invite la Commission et les États membres à remédier aux vulnérabilités des travailleurs migrants transfrontaliers et saisonniers dans le contexte de la crise de la COVID-19 et à veiller à ce que tous les travailleurs de l’Union bénéficient de niveaux élevés aient accès à un niveau suffisant de protection sociale et d’emplois équitables et de qualité correctement rémunérés, notamment en veillant à l’application et au respect effectifs du droit de l’Union relatif à la mobilité de la main-d’œuvre et au droit à l’égalité de rémunération pour un même travail ou un travail de même valeur; estime que cet angle d’attaque est essentiel pour éviter la marginalisation de citoyens de l’Union, leur donner les moyens de participer pleinement et activement à nos démocraties et de protéger leurs droits découlant de la citoyenneté de l’Union;

Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Brice HORTEFEUX (LR) et Agnès EVREN (LR)
🚫 Aucun amendement
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
En 2005, une poignée d’États membres a décidé de renforcer la coopération transfrontalière en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Le Traité de Prüm qui réunissait initialement la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Espagne s’est consolidé en droit communautaire par une décision du Conseil de 2008 qui permet à tout État membre de rejoindre ce club à condition qu’il transpose certaines dispositions relatives à la protection des données dans son droit interne.Depuis lors et régulièrement, des États membres manifestent leur intérêt pour cette coopération qui se fonde sur l’échange automatisé de données ADN, dactyloscopiques et des registres d’immatriculation.C’est donc après une évaluation minutieuse des garanties en matière de protection des données et dans la poursuite d’une coopération approfondie entre États membres pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée que se fonde cette décision d’exécution qui permettra d’associer l’Irlande.
Résolution sur l’état d’avancement du retrait du Royaume Uni de l’Union européenne
J’ai apporté mon soutien à la résolution sur le Brexit car j’estime que tout échec de la négociation pour une sortie ordonnée ne peut être imputable aux représentants de l’Union européenne.Les citoyens britanniques ont décidé en 2016 de mettre fin à l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE et la responsabilité du gouvernement britannique est d’organiser cette sortie quelle que soit le prix. Nous avons tous observé les rebondissements et derniers développements à Londres dont nous ne tirons naturellement aucun plaisir.Si le peuple britannique, par le voie de ses représentants, choisit une sortie sans accord, c’est un choix dont il devra assumer les conséquences.Néanmoins, en tant que représentant du peuple français, je ne peux me résoudre à accepter les répercussions de cette décision sur les résidents français au Royaume-Uni et les entreprises et industries françaises. De même, Londres doit honorer ses obligations financières car ce n’est pas aux Européens de payer pour des engagements que le Royaume-Uni avait pris avant le « divorce ».C’est d’ailleurs avec regret que j’observe le portrait caricatural que les partisans d’une sortie brutale font de l’Union européenne, ce qui contribue à nourrir l’animosité et l’incompréhension plutôt que d’apporter des solutions acceptables pour les deux parties.
Accord sur la coopération entre Eurojust et la Serbie
L’accord de coopération entre l’agence Eurojust et la Serbie ne signifie pas l’adhésion de cette dernière à l’Union européenne. Il permet simplement de faciliter les échanges d’information et de personnel, en particulier l’envoi d’officiers de liaison, afin de renforcer la coopération en matière de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme.Ainsi, cette initiative répond à des préoccupations communes en matière de sécurité. C’est pourquoi, j’ai décidé de voter en faveur de ce texte.
Résolution sur l’ingérence électorale étrangère et la désinformation dans les processus démocratiques nationaux et européen
Cette résolution s’inquiète, à juste titre, des campagnes de désinformation et de toutes les tentatives extérieures, qu’elles soient le fait d’un pays ou d’une organisation, de bouleverser notre fonctionnement démocratique dans le cadre des campagnes électorales.Néanmoins, cette même résolution qui cible exclusivement la Russie occulte les menaces extérieures venant d’autres pays. C’est pour cela que je trouve cette résolution déséquilibrée et me suis donc abstenu.Les agressions virtuelles auxquelles nous sommes livrés nous obligent à investir dans la protection et la sécurisation de nos institutions et de nos infrastructures critiques.Dans ce contexte, je ne dirai pas que la Russie est exempte de tout reproche. Je crois au contraire que nous devons redoubler de vigilance à l’égard de ce pays. Cependant, la méfiance des Européens à l’égard de la Russie ne doit pas nous rendre aveugle quant aux stratégies tout aussi inamicales d’autres pays que l’on considère parfois comme des alliés ou des partenaires.
Employment and social policies of the euro area
Ce rapport d’initiative qui n’a donc pas d’impact législatif réagit à la publication au mois de juin dernier des recommandations spécifiques par pays dans le cadre du Semestre européen. Ainsi, il énumère un certain nombre de recommandations pour améliorer l’emploi des jeunes, lutter contre la pauvreté, etc.De manière générale, je souscris aux propositions qui sont développées, à l’exception de la création d’un système européen d’assurance chômage qui ne tient pas compte des situations sociales, culturelles, économiques très variées entre les États membres et des niveaux de vie disparates.Je ne suis pas dans l’effet de mode. Aussi, je ne peux soutenir une proposition dont on n’a jamais examiné la portée, les conséquences financières et juridiques et pour laquelle un vrai débat au préalable s’imposerait.
Budget général 2020: toutes sections
Pour que l’Europe soit sur tous les fronts, il lui faut un budget conséquent. C’est pourquoi, j’ai voté en faveur de la proposition du Parlement européen de doter l’Union d’un budget de 171,3 milliards d’euros pour 2020.Nous ne pouvons d’un côté déplorer l’inaction de l’Union dans un certain nombre de sujets comme l’emploi, la politique migratoire, la recherche, la politique industrielle et dans le même temps, la priver des ressources nécessaires pour mener ces actions.Enfin, je tiens à souligner que les députés de LREM ont massivement rejeté les propositions de soutien aux plus démunis, aux agriculteurs et aux pêcheurs ainsi que la suppression des fonds de soutien à la Turquie. En revanche, ils n’ont pas hésité à voter en faveur de la création d’un financement spécial pour le sauvetage en mer des migrants, ce qui se traduira automatiquement par une augmentation des traversées périlleuses, une fois le message reçu par les passeurs qui en font un commerce juteux.
Décharge 2017: Bureau européen d'appui en matière d'asile (EASO)
J’ai refusé la décharge au Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO) pour l’exercice 2017 car au cours des années 2016 et 2017, la Cour des Comptes a relevé des irrégularités dans les procédures de recrutement et de passation de marché public.En outre, l’OLAF a enquêté sur des problèmes de harcèlement, menant à la démission du directeur exécutif en 2018.Le Parlement européen ne peut cautionner de telles défaillances. C’est pourquoi, je pense que la sanction est juste et que les mesures correctives que l’agence a prises en 2018 devraient permettre le rétablissement de la situation pour les prochaines années.
Aide financière aux États membres en vue de faire face à la lourde charge financière occasionnée à la suite du retrait du Royaume-Uni de l’Union sans accord
J’ai voté en faveur de l’aide financière aux États membres en cas de retrait brutal du Royaume-Uni de l’Union européenne.La décision souveraine du Royaume-Uni est incontestable. Ce qui est tout autant incontestable, c’est que ce ne sont ni les contribuables, ni les entreprises, ni les régions des autres États membres qui doivent assumer les conséquences financières de ce départ.C’est pourquoi, je soutiens la modification des critères d’éligibilité au Fonds de solidarité de l’Union européenne traditionnellement réservé aux catastrophes naturelles. Cela permettra aux États membres d’invoquer le Brexit pour pouvoir bénéficier des aides européennes et alléger ainsi le poids des dépenses déjà engagées avant le 31 octobre 2019.
Résolution sur les retombées négatives de la faillite de Thomas Cook sur le tourisme de l’Union européenne
J’ai soutenu la résolution déplorant la faillite de l’entreprise britannique dont les impacts sociaux et économiques sur le tourisme sont désastreux.Près de 600 000 clients ont été abandonnés du jour au lendemain et je félicite les États-membres qui ont mis en place des mesures d’urgence pour les rapatrier.Cependant, je m’inquiète pour l’avenir des milliers de salariés et les PME dont les activités dépendaient de l’entreprise. Il faut faciliter le recours aux instruments financiers européens, notamment le Fonds européen d’aide à la mondialisation, et s’assurer que les droits des travailleurs licenciés sont protégés.Il faut également relancer les négociations sur les droits des passagers aériens dont le dossier est bloqué par les États-membres depuis plus de cinq ans.Enfin, il faut analyser et tirer les enseignements de cette faillite catastrophique afin d’éviter que ce scénario se renouvelle à l’avenir.
Opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée
Je me réjouis qu’une courte majorité de députés européens ait rejeté la résolution irresponsable de la gauche et de l’extrême gauche si sourdes aux préoccupations exprimées par les peuples.L’Europe a le devoir de protéger ses frontières. Cela devient un impératif catégorique si l’on songe à l’explosion démographique qui se prépare aux portes de l’Europe.Au lieu de cela, les socialistes et LREM plaident pour une ouverture des ports européens, l’accueil inconditionnel des migrants, la mise en place de corridors humanitaires et un système permanent de relocalisation.Nous avons naturellement le devoir humain de secourir toute personne qui se trouve en situation de détresse en mer. Plus qu’une obligation morale, c’est une obligation juridique régie par le droit de la mer.Cependant, la prudence appelle un langage sérieux sur ce sujet car nous savons très bien que le message sera reçu parfaitement par les réseaux de passeurs et trafiquants qui fournissent ces embarcations de fortune.La meilleure manière de lutter contre ces traversées périlleuses est de démanteler les réseaux sur notre territoire et sur les autres continents, de freiner les flux terrestres et de travailler à la source en dissuadant les migrants de venir chercher un avenir meilleur en Europe.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord et l’Albanie qui va à contre-courant des messages exprimés par les citoyens dans les urnes au mois de mai dernier.Il n’y a pas de volonté populaire à continuer cette course en avant et notre capacité d’absorption est à bout. Nous faisons face à de multiples crises : migratoires, sociétales, géopolitiques, climatiques, sur le front de l’emploi qui sont des chantiers prioritaires. Nous devons donc faire une pause dans les processus d’adhésion.En outre, j’observe que les ressortissants albanais constituent l’un des plus gros bataillons de demandeurs d’asile en France depuis la libéralisation des visas en 2010 et demeurent les champions de la fraude documentaire de manière ininterrompue depuis 2015.Aussi, je m’étonne que l’on récompense un pays dont les autorités échouent à maitriser ces départs injustifiés au point que les Pays-Bas, également touchés, ont dû demander au mois de juillet de suspendre le régime sans visa pour l’Albanie.
Résolution sur la criminalisation de l'éducation sexuelle en Pologne
À travers cette résolution, le Parlement européen se prononce sur un texte portant sur l’éducation sexuelle en Pologne. Nous affirmons que l’éducation sexuelle fait partie intégrante de l’éducation et qu'elle est également une question de santé publique. Nous défendons également le respect dû aux éducateurs, dans la mesure où ils respectent leur responsabilité déontologique, et le fait que l’enseignement ne doit pas être otage de débats idéologiques. Nous ne soutenons pas ce texte de loi.En revanche, sur la procédure et la forme, cette résolution ne nous semble pas pertinente: le texte qu’elle vise est un projet de loi qui n'a pas encore été discuté au sein d’une commission parlementaire du Parlement polonais. Par ailleurs, et c’est un point essentiel, le sujet de ce texte ne relève en rien des compétences de l’Union: le Parlement européen a d’ailleurs rappelé à maintes reprises que l'éducation relève de la compétence des États membres. Le principe de subsidiarité guide notre action comme députés européens. Nous avons donc choisi de nous abstenir sur le vote de cette résolution.
Accord d’association UE/Euratom/Ukraine: préférences commerciales applicables aux viandes de volaille et aux préparations à base de viandes de volaille
Le Parlement était invité à approuver la modification de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne afin d’empêcher le contournement des limites à l’importation, fixées sous la forme d’un contingent tarifaire spécifique en franchise de droits pour les viandes de volaille, qui sont un produit sensible pour l’Europe.En effet, nous nous sommes aperçus que les importations illimitées de viande de volaille avaient conduit à une explosion de l’importation de ce produit, ce qui représentait une concurrence déloyale pour les éleveurs européens.Un compromis a donc été trouvé avec le partenaire ukrainien, qui consiste à faire entrer les produits visés dans les contingents tarifaires tout en augmentant le plafond à 50 000 tonnes. Ainsi, il devient impossible d’exploiter la moindre faille et le nombre de tonnes de viande de volaille importée est clairement limité.C’est pourquoi, j’ai soutenu ce compromis.
Résolution sur les droits de l’enfant, à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant
J’ai décidé de m’abstenir sur la résolution concernant les droits de l’enfant à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. Il va de soi que je soutiens les droits de l’enfant et que nous ne devrions jamais remettre en cause les droits acquis, qui ne sont pas toujours une évidence dans certaines cultures, coutumes et familles.Néanmoins, la résolution ne se contente pas de rendre hommage à la convention des Nations unies. Elle émet également des propositions dans le domaine de la politique migratoire (interdiction de la biométrie, interdiction de la rétention dans certaines circonstances) qui sont justement exploitées par les migrants qui se font passer pour des mineurs pour augmenter leurs chances de se maintenir sur le territoire et éviter certains contrôles. La protection des mineurs est une priorité, mais nous ne devons pas renoncer à poursuivre les fraudeurs au nom des principes humanistes.Le devoir d’humanité n’est pas synonyme de naïveté. C’est pourquoi j’ai refusé de soutenir une telle résolution.
Mobilisation de l'instrument de flexibilité: défis actuels liés à la migration, à l'afflux de réfugiés et aux menaces pesant sur la sécurité
L’instrument de flexibilité, voté chaque année, permet de financer des dépenses clairement définies qui ne peuvent pas être couvertes par le budget de l'UE sans dépasser le plafond annuel de dépenses fixé dans le cadre financier pluriannuel.Depuis la crise migratoire de 2015, cet instrument est principalement utilisé pour financer des mesures afin de faire face aux défis migratoires, à l’accueil des réfugiés et aux menaces pesant sur la sécurité.Le titre peut induire en erreur et laisser penser qu’il s’agit de favoriser l’accueil de nouveaux migrants en Europe. Or, ces dernières années, l’instrument a été mobilisé en soutien à la Grèce, qui était le pays le plus exposé aux flux migratoires, afin d’éviter que la prise en charge des migrants qui se trouvaient de facto sur son territoire ne soit uniquement à la charge du peuple grec.Cet instrument a également permis d’accompagner le déploiement des garde-frontières de Frontex aux frontières européennes, de renforcer l’agence Europol qui traque les terroristes et de mettre en place le système entrée-sortie qui enregistre tout ressortissant de pays tiers qui traverse les frontières extérieures des États membres de l’Union européenne.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai apporté mon soutien à l’adoption du budget 2020, qui fait l’objet d’un accord entre les États membres et le Parlement européen. Avec un montant total de 168,7 milliards d’euros, le budget de l’Union devrait davantage financer la lutte contre le changement climatique, la recherche, le programme d’échange d’étudiants et apprentis Erasmus +, l’emploi des jeunes, mais aussi la sécurité et l’aide aux pays les plus exposés aux pressions migratoires.Enfin, je me réjouis de la réduction des fonds de préadhésion pour la Turquie, dont le libellé maladroit oublie les objectifs de ces financements, qui servent la lutte contre l’immigration illégale.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne a des conséquences concrètes au sein du Parlement européen. Ainsi, la composition numérique des commissions parlementaires se trouvera modifiée. Trois commissions parlementaires (Environnement, Industrie et Commerce international) seront concernées par une augmentation de leur nombre. Le groupe PPE accueillera 5 nouveaux députés, les socialistes 4, le groupe Renaissance Europe 6, les Verts 4 et le groupe Identité et Démocratie 3 députés.Autre changement important lié au départ des 73 députés britanniques et à l’arrivée de 27 nouveaux entrants : le Parlement passera de 751 à 705 députés européens.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cet accord que le Parlement européen était invité à approuver a pour objectif de permettre à l’Islande et à la Norvège d’accéder à la base de données européenne Eurodac qui répertorie les empreintes digitales des demandeurs d’asile se trouvant sur le territoire européen à des fins répressives.Dans un esprit de bonne coopération et afin de mieux lutter contre les mouvements secondaires et améliorer la sécurité de notre continent, j’ai soutenu cette proposition.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Conformément à une décision de la Cour de Justice de l’Union européenne de 2003 qui dénonçait les accords bilatéraux conclus entre les États membres et les pays tiers, la Commission européenne a négocié des accords globaux avec ces pays tiers afin de garantir que toutes les compagnies aériennes européennes opèreront sur un pied d’égalité.En effet, les accords bilatéraux avaient pu se révéler discriminatoires à l’égard des compagnies européennes qui n’étaient pas établies dans l’État membre partie à l’accord. L’accord que j’ai soutenu vise donc à rétablir cet équilibre.
Résolution sur la mise en œuvre et le suivi des dispositions relatives aux droits des citoyens figurant dans l’accord de retrait
Alors que le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne deviendra officiel le 31 janvier prochain, le Parlement européen a souhaité insister auprès des autorités britanniques sur la situation des 3,2 millions d’Européens qui résident dans leur pays, dont 300 000 Français. Pour eux, le Brexit est source d’incertitudes quotidiennes depuis 2016 et ils sont nombreux à s’interroger sur leur droit de continuer à résider sur le territoire britannique à l’expiration de la période transitoire, qui s’achèvera en fin d’année. Les autorités britanniques ont mis en place des procédures administratives complexes, qui excluent les populations plus âgées et vulnérables qui ne sont pas familières d’internet. Nombre de résidents ne savent pas s’ils pourront se maintenir sur le territoire de manière permanente, ce qui les empêche de se projeter dans l’avenir. À l’approche de cette échéance, il était important de marquer notre soutien à ces populations et de montrer qu’on ne les oublie pas.
Résolution sur la position du Parlement européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe
Le Parlement européen a présenté sa position concernant la future conférence sur l’avenir de l’Europe proposée en juillet 2019 par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. Nous soutenons cette initiative, non sans quelques réserves.Depuis plus d’une décennie, les institutions sont en proie à une crise de légitimité que les campagnes de communication successives et les déplacements de commissaires échouent à résoudre. La volonté de la Commission de reconquérir les citoyens en les associant à la réflexion sur l’avenir de l’Europe est peut-être un remède.Mais nous mettons en garde contre une énième structure complexe et technocratique qui manquerait son objectif. Nous rappelons que les peuples se sont déjà exprimés dans les urnes au mois de mai 2019 et que ce sont les députés européens qui sont les premiers comptables des préoccupations exprimées sur le terrain.Nous sommes aussi lucides. Nous savons que derrière cette initiative, le Président français est à la manœuvre pour tirer profit des conclusions de la Conférence qui interviendront à propos en 2022. La conférence doit être un espace de débat pour les citoyens de tout horizon et toute opinion, pas un gadget destiné à servir les ambitions présidentielles d’Emmanuel Macron.
Résolution sur les auditions en cours au titre de l’article 7, paragraphe 1, du traité UE en ce qui concerne la Pologne et la Hongrie
Dans une résolution qui ne prend même pas la peine de distinguer deux situations différentes, le Parlement a à nouveau condamné la dérive de l’état de droit en Hongrie et en Pologne. Quel affront au peuple hongrois qui apporte depuis 2010 et à chaque renouvellement de scrutin, son soutien à Viktor Orban dans le respect des règles électorales. Nous n’avons d’ailleurs jamais entendu les observateurs les plus attentifs contester le déroulement de ces élections. Doit-on donc estimer que les Hongrois ne sont pas « éclairés »? Que dire du silence coupable du Parlement européen sur la situation à Malte où l’on découvre que l’enquête sur le meurtre d’une journaliste d’investigation est freinée par les plus hautes autorités au pouvoir? Je mets en garde les députés européens qui agitent le chiffon rouge de l’état de droit à des fins politiciennes. L’état de droit n’est pas un vain mot qu’on manipule selon les envies. C’est un concept bien plus profond qui doit être défendu avec la plus grande rigueur à l’appui de faits et d’analyses démontrées et non pas selon les dires d’un rapporteur Vert à l’origine du déclenchement de l’article 7 qui ne s’était rendu en Hongrie qu’une journée...
Accord sur le retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de l'Union européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique
Le Royaume-Uni n’est désormais plus membre de l’Union européenne et met fin à une relation complexe de 47 années. C’est une décision souveraine du peuple britannique que je respecte.Nous tournons une page pour ouvrir un nouveau chapitre, celui d’une coopération étroite et sincère, tournée vers l’avenir. Beaucoup de domaines nous rapprochent: l’économie, la sécurité et la défense. Certains nous opposent: l’avenir des pêcheurs français en est un exemple.Dans l’intérêt de l’Europe comme du Royaume-Uni, nous devrions mettre nos vieilles querelles de côté et jeter les bases d’un accord de libre-échange qui protège nos économies et nos spécificités. La négociation sera longue et difficile, mais je reste convaincu que nous parviendrons à un accord acceptable pour tout le monde.
Résolution sur un chargeur universel pour les équipements radioélectriques mobile
Lorsque l’on y songe, il y a une absurdité à devoir changer de chargeur chaque fois que l’on utilise un téléphone d’une marque particulière. Naturellement, il y a un intérêt économique certain pour les fabricants, mais cet effet de verrouillage en 2020 est devenu incompréhensible pour le consommateur. C’est pourquoi, je me réjouis que l’Europe prenne l’initiative de réclamer un chargeur universel, plus commode pour les utilisateurs et bien plus écologique, au regard des 51 000 tonnes de déchets électroniques produites chaque année.
Accord de libre-échange UE/Viêt Nam
Après avoir longuement réfléchi à l’opportunité de soutenir un accord de libre-échange avec le Viêt Nam, un pays communiste, j’ai conclu que les avantages de ce rapprochement l’emportaient sur ce que les Européens et les Français auraient à y perdre.En soutenant cet accord, nous prévoyons une hausse de 29 % des exportations européennes vers le Viêt Nam, un marché de 100 millions d’habitants. C’est une aubaine pour nos entreprises, nos artisans, nos agriculteurs et nos viticulteurs. C’est aussi une opportunité unique pour l’Union européenne qui met enfin un pied dans le marché asiatique et resserre ses liens avec un continent en pleine croissance.En soutenant cet accord, nous accompagnons le processus de réforme économique mais aussi sociale et environnementale du Viêt Nam, car il inclut des règles contraignantes sur les conditions de travail, le respect de l’environnement et la propriété intellectuelle.En soutenant cet accord, nous exerçons une pression sur le Viêt Nam pour qu’il améliore la condition de ses habitants de toutes confessions. Il serait naïf de penser qu’en le refusant, nous allons contribuer à l’amélioration de la situation sur place. C’est au contraire au moyen de ce levier de pression que nous pouvons contribuer au meilleur respect des droits de l’homme dans le pays.
Résolution sur les processus de prise de décision automatisés: assurer la protection des consommateurs et la libre circulation des biens et des services
La protection des données personnelles est un concept extrêmement important et encadré par le règlement général sur la protection des données. Le développement de l’intelligence artificielle et des algorithmes qui pré-conditionnent la décision finale dans un système de décision automatisée nécessite qu’une meilleure information soit communiquée aux consommateurs lorsqu’ils font une demande de crédit, d’assurance ou qu’ils fournissent des détails sur leur état de santé.Il est en effet essentiel d’empêcher les dérives et les décisions discriminatoires. C’est pourquoi, la résolution plaide pour que l’homme reste responsable en dernier ressort de la prise de décision.Les enjeux de l’intelligence artificielle sont des problématiques très modernes et actuelles sur lesquelles le législateur doit être en mesure de réagir et de peser rapidement.
Garde-frontières et garde-côtes européens: le système FADO (False and Authentic Documents Online)
J’ai soutenu la mise en place du système de recensement des faux documents, une base de données cataloguant les vrais et faux documents d’identité, dont la gestion sera directement confiée à l’agence Frontex. Cela aura l’avantage de fournir un soutien aux États membres, qui pourront disposer d’informations en temps réel lors de l’analyse des faux documents et ainsi améliorer la protection des frontières extérieures et de l’espace Schengen.
Un filet de sécurité pour protéger les bénéficiaires des programmes de l'UE: mise en place d'un plan d'urgence concernant le CFP
À la crise sanitaire s’est ajoutée une crise économique qui nécessite une mobilisation urgente des instruments financiers disponibles de l’Union. Le Parlement réclame un plan d’urgence pour venir en soutien non seulement aux PME mais aussi aux régions, collectivités locales et territoriales ainsi qu’à tous les bénéficiaires des programmes européens.La négociation du futur cadre financier pluriannuel a pris du retard et l’Union doit pouvoir garantir que les programmes expirant fin 2020 seront financés jusqu’au bout. Ce plan d’urgence qui devrait être présenté par la Commission européenne d’ici le 15 juin est aussi une manière de prouver que l’Union se mobilise rapidement pour venir en aide aux Européens. C’est pourquoi, j’ai soutenu cette proposition.
Services de transport international routier de voyageurs par autocars et autobus dans les régions frontalières: transports de cabotage entre Allemagne et Suisse
Après analyse du risque de distorsion de concurrence, la Commission européenne a conclu que la portée géographique limitée de l’accord entre l’Allemagne et la Suisse ne portait pas atteinte au fonctionnement du marché intérieur. J’ai donc soutenu la modification de cet accord de 1953 qui permettra des opérations de cabotage dans le transport par autobus et autocar dans les régions frontalières, en particulier les districts administratifs de Fribourg, Tübingen et une partie de la Bavière.
Services de transport international routier de voyageurs par autocars et autobus dans les régions frontalières: transports de cabotage entre Italie et Suisse
J’ai soutenu la recommandation de la Commission d’autoriser l’Italie à négocier et à conclure un accord bilatéral avec la Suisse dans le but d’autoriser les transports de cabotage pour le transport international routier de voyageurs par autocars et autobus.Cet accord consiste à établir des opérations de cabotage de manière strictement encadrée, afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de distorsions de la concurrence. Ceci est un élément essentiel de la proposition car il permettra de protéger les transporteurs européens face à de possibles pratiques déloyales. En outre, ces opérations seront limitées géographiquement aux régions frontalières du Piémont, de Lombardie, du Val d’Aoste et du Trentin-Haut-Adige.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre l’avis du rapporteur socialiste qui s’oppose à l’échange automatisé de données dactyloscopiques entre l’Union européenne et le Royaume-Uni en se fondant uniquement sur la présomption que le niveau de protection des données ne sera pas équivalent à celui de l’Union dans le futur. Cet échange, qui deviendrait opérationnel à partir du 15 juin, est destiné à faciliter la coopération transfrontalière des polices dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.Nous avons obtenu la garantie que les États membres reverront leur position si le Royaume-Uni ne faisait pas preuve de réciprocité en ce qui concerne la mise à disposition des données dactyloscopiques de leurs suspects et une réévaluation sera naturellement nécessaire lorsque la relation entre l’Union européenne et le Royaume-Uni à partir de 2021 aura été clarifiée.Néanmoins, j’ai estimé que la coopération immédiate des services était essentielle dans la lutte contre le terrorisme et c’est pour cette raison que je me suis opposé à l’avis du rapporteur.
Décharge 2018: entreprise commune Clean Sky 2
J’ai soutenu la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’entreprise commune Clean Sky, dont les comptes annuels ont été validés par la Cour des comptes.Établie en 2008, devenue autonome en 2009, l’entreprise a été remplacée par Clean Sky 2 en 2014 au titre du programme Horizon 2020. Son mandat a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2024.Clean Sky 2 a pour objectif d’améliorer significativement l’incidence des technologies aéronautiques sur l’environnement et de renforcer la compétitivité du secteur européen de l’aviation. L’entreprise contribue notamment à la mise au point de technologies innovantes pour réduire le bruit et les émissions de CO2 des avions.
Décharge 2018: entreprise commune Shift2Rail (entreprise commune S2R)
J’ai décidé de soutenir la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’entreprise commune Shift2Rail dont les comptes annuels ont été validés par la Cour des comptes. Établie en 2014 pour une période de 10 ans, l’objectif de l’entreprise commune est de créer un espace ferroviaire unique européen, renforcer la compétitivité du système ferroviaire européen et assurer un transfert modal à partir du transport routier.Les membres de ce partenariat public-privé sont l’Union européenne, représentée par la Commission, l’industrie ferroviaire (entreprises ferroviaires, équipementiers, gestionnaires d’infrastructures) et les centres de recherche. La contribution maximale de l’Union aux activités de l’entreprise commune s’élève à 450 000 000 euros, à financer sur le budget alloué à Horizon 2020.
Décharge 2018: Agence de l'Union européenne pour les chemins de fer (AFE)
J’ai soutenu la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’agence de l’Union européenne pour les chemins de fers (ERA). L’ERA contribue à l’intégration, la sécurité et l’interconnectivité des réseaux ferroviaires européens. À partir de 2019, son mandat a été élargi, ce qui lui permet désormais de percevoir des droits et redevances pour des tâches de certification.Bien que la Cour des comptes ait déploré plusieurs irrégularités, elle constate que pour l’exercice 2018, les comptes annuels sont fiables et les opérations légales et régulières. C’est pourquoi, j’ai soutenu l’octroi de la décharge.
Décharge 2018 : Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM)
J’ai soutenu la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’agence européenne pour la sécurité maritime (AESM) dont les comptes annuels ont été déclarés fiables. L’AESM vise à améliorer la sécurité et la sûreté maritimes et joue également un rôle central dans la préservation de l’environnement et la réponse aux pollutions. L’agence fournit également aux pouvoirs publics des informations détaillées sur les conditions maritimes et mène de nombreux types de contrôles.Au niveau international, l’AESM soutient également l'organisation maritime internationale ainsi que les pays riverains de la mer Méditerranée, de la mer Noire et de la mer Caspienne, dans le cadre de la politique européenne de voisinage.
Décharge 2018: Agence du GNSS européen (GSA)
J’ai décidé de soutenir la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’agence du GNSS européenne. Cette dernière a pour but de gérer les intérêts publics relatifs aux programmes du système global de navigation par satellite (GNSS) européen. L’agence vise notamment à améliorer les services et les infrastructures GNSS et gère également la prestation des services EGNOS et Galileo.
Décharge 2018: Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA)
J’ai soutenu la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) dont les comptes annuels ont été déclarés fiables et légaux par la Cour des comptes.L’AESA est principalement chargée de garantir la sécurité aérienne au sein de l’Union et de contribuer à une meilleure protection de l’environnement dans les transports aériens en Europe. Elle a également pour objectif de développer le marché unique du transport aérien de l’Union européenne par une harmonisation des différentes réglementations nationales.
Décharge 2018: Bureau européen d'appui en matière d'asile (EASO)
J’ai soutenu la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, au Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO). Cette agence a pour objectif de faciliter, coordonner et renforcer la coopération entre les États membres sur tous les aspects concrets de l’asile, contribuant ainsi à l’élaboration du régime d’asile européen commun. Son action est donc essentielle dans la formulation de la réponse européenne face à la pression migratoire dans la Méditerranée. L’agence aide également les États membres à remplir leurs obligations européennes et internationales en matière de protection des personnes en détresse.Bien que la Cour des comptes ait signalé certaines irrégularités pour l’exercice 2018, il convient de reconnaître que l’EASO a pris des mesures concrètes et positives pour améliorer sa gouvernance et que ses effets ne sont certes pas encore visibles dans l’exercice 2018, mais bien présents.
Décharge 2018: entreprise commune SESAR
J’ai soutenu la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’entreprise commune SESAR, qui contribue à moderniser le système de gestion du trafic aérien en Europe ainsi qu’à résoudre le problème de la fragmentation du ciel européen. L’objectif principal de l’entreprise, qui constitue le pilier technologique de l’initiative « ciel unique européen » (CUE), est d'améliorer les coûts, les capacités, la sécurité et les incidences sur l’environnement du Traffic aérien. Cette dernière coordonne notamment les activités de recherche et de développement au niveau européen afin d’en garantir une meilleure application sur le terrain.
Décharge 2018: Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
J’ai soutenu la décision d’accorder la décharge, pour l’exercice 2018, à l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). Frontex est une agence essentielle qui soutient les États membres et les pays associés à l’espace Schengen dans la gestion des frontières extérieures et dans l’harmonisation des contrôles aux frontières intérieures de l’UE. Ses besoins sont donc importants et malgré la forte montée en puissance de l’agence depuis 2016, elle parvient à garantir la fiabilité et la régularité de ses comptes.
Accord sur la création d'un espace aérien commun UE/Moldavie
J’ai décidé de soutenir le rapport visant à modifier l’accord sur la création d’un espace aérien commun entre l’Union européenne et la République de Moldavie. Il s’agit d’un ajustement technique tenant compte des effets d’un arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne de 2015 qui avait invalidé une décision du Conseil de 2012 sur laquelle reposait la conclusion initiale de l’accord. Cette modification ne change en aucun cas le contenu de l’accord.Cet accord contribuera à créer un ciel européen incluant les pays du voisinage qui partagent les mêmes exigences en matière de sécurité et sûreté aériennes, de normes sociales, de droits des passagers aériens et de gestion du trafic aérien. Cet accord garantit également des conditions de concurrence équitables pour les opérateurs.
Accord sur la création d'un espace aérien commun UE/Moldavie: adhésion à l’Union européenne de la Croatie. Protocole
J’ai soutenu ce rapport, qui modifie le protocole de l’accord sur la création d’un espace aérien commun avec la République de Moldavie, afin de tenir compte de l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne en 2013. Ce protocole ne modifie en aucun cas le contenu de l’accord, qui contribue à la création d’un ciel européen incluant les pays du voisinage et à l’harmonisation des exigences et règlementations avec ces derniers.
Accord CE/Maroc: accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens, protocole à la suite de l'adhesion de la Bulgarie et de la Roumanie
J’ai décidé de soutenir le rapport visant à modifier l’accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens entre l’Union européenne et le Maroc. Cet accord a été signé en 2006 et approuvé par le Parlement en 2007. Un protocole tenant compte de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie a également été approuvé en 2007.En raison de l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009 et des conséquences juridiques et linguistiques qui en découlent, à savoir le fait que l’Union européenne s’est substituée à la Communauté européenne, le Conseil a décidé de consulter à nouveau le Parlement.Cette modification ne change pas le contenu de l’accord, qui contribue à la création d’un ciel européen incluant les pays du voisinage et à l’harmonisation des exigences et règlementations avec ces derniers.
Accord UE/Jordanie: accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens
J’ai soutenu le rapport visant à modifier l’accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens entre l’Union européenne et la Jordanie. Il s’agit d’un ajustement technique afin de tenir compte des effets d’un arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne de 2015 qui avait invalidé une décision du Conseil de 2012 sur laquelle reposait la conclusion initiale de l’accord.Cet ajustement ne modifie en aucun cas son contenu, qui contribue à la création d’un ciel européen incluant les pays du voisinage et à l’harmonisation des exigences et règlementations avec ces derniers. L’accord avait été approuvé par le Parlement en 2011.
Accord UE/Chine: sécurité de l’aviation civile
J’ai décidé de soutenir l’accord visant à renforcer la coopération entre l’Union européenne et la Chine dans le domaine de l’aviation. L’objectif est de faciliter les échanges commerciaux et les investissements en ce qui concerne les produits, pièces et équipements aéronautiques. Il s’agit également de renforcer la collaboration dans le domaine de la certification et de la surveillance des produits ainsi qu’en matière de contrôle et de certification environnementale de la production. L’accord s’appuie notamment sur les modèles existants d’accords bilatéraux en matière de sécurité aérienne (BASA) conclus entre l’UE et quelques pays tiers (USA, Canada, Brésil).
Accord UE/Géorgie: espace aérien commun
J’ai soutenu le rapport visant à modifier l’accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens entre l’Union européenne et la Géorgie. Il s’agit d’un ajustement technique afin de tenir compte des effets de l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne de 2015 qui avait invalidé la décision du Conseil de 2012 sur laquelle reposait la signature de l’accord.Cet ajustement ne modifie en aucun cas le contenu de l’accord, qui contribue à la création d’un ciel européen incluant les pays du voisinage et à l’harmonisation des exigences et règlementations avec ces derniers. L’accord avait été signé en 2010 et approuvé par le Parlement en 2011. Celui-ci est appliqué à titre provisoire depuis lors.
Accord euro-méditerranéen UE/Israël relatif aux services aériens
J’ai voté en faveur de la conclusion de l’accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens entre l’Union européenne et Israël, signé en juin 2013. Cet accord qui était déjà appliqué par les autorités aéronautiques permettra de compléter le projet de ciel européen au bénéfice des passagers aériens et des compagnies aériennes européennes.En effet, l’accord garantit des conditions de concurrence équitables pour les opérateurs européens, des exigences élevées en matière de sécurité et sûreté aériennes, de normes sociales, de droits des passagers aériens et de gestion du trafic aérien.Enfin, il faut relever que les députés du Rassemblement national et de La République en Marche ont voté main dans la main l’abstention à cet accord par pur opportunisme politique alors que celui-ci tient compte de la position de l’Union européenne, à savoir que tous les territoires passés sous administration israélienne après 1967 n'appartiennent pas au territoire d'Israël.
Résolution sur la position du Parlement européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe
. – J’ai décidé de m’abstenir sur la résolution du Parlement relative à la Conférence pour l’avenir de l’Europe, projet présenté par la présidente de la Commission mais instillé par Emmanuel Macron, qui a pour objectif de consulter les citoyens européens sur leurs attentes et leur conception de l’Europe dans le futur.Sur le principe, cette conférence qui associerait les citoyens au débat sur l’Europe que nous voulons dans le futur est parfaitement compréhensible mais il me semble que la priorité immédiate n’est pas là.Ma première préoccupation concerne le budget européen, en particulier dans le contexte de la crise du COVID-19. Il est aujourd’hui nécessaire de soutenir la relance économique de l’Union européenne, de garantir la survie des entreprises et le maintien de l’emploi. Alors que les États membres traversent une crise économique sans précédent, les financements disponibles ne devraient-ils pas être consacrés à des investissements concrets plutôt qu’à une conférence dont on ne connait ni le cadre ni la portée ?Ma deuxième préoccupation concerne les risques liés au format de la conférence. Comment peut-on garantir que tous les citoyens, quelle que soit leur situation géographique ou leur conviction politique seront associés à ces débats ? Si les panels ne rassemblent que les convaincus, comment ne pas douter des conclusions de cette conférence ?
Résolution sur le tourisme et les transports en 2020 et au-delà
. – Les secteurs du transport et du tourisme, qui ont été parmi les plus touchés par la crise du COVID-19, sont essentiels à la relance économique de l’Union européenne. Le tourisme en Europe représente en effet 2,3 millions d’entreprises, principalement des PME, et 12,3 millions d’emplois.C’est pourquoi, le Parlement réclame un plan d’action urgent pour venir en soutien aux différents acteurs, contribuer à la relance du secteur, et créer une véritable politique européenne du tourisme. En envoyant un message fort aux acteurs du secteur frappés de plein fouet par le crise, nous leur assurons de notre soutien et de notre détermination à sauver et relancer le tourisme en Europe.Parmi les nombreuses propositions, cette résolution propose de rétablir le fonctionnement de l’espace Schengen en ne permettant le maintien des contrôles qu’en fonction de la gravité de la situation épidémiologique dans un pays donné et sur la base de critères uniformes appliqués par tous les États membres.A l’approche de la trêve estivale, il est essentiel de soutenir les PME, souvent familiales, les artisans et les indépendants en facilitant l’accès rapide aux financements prévus par le plan de relance. Il faut également permettre la mobilité des travailleurs saisonniers tout en leur garantissant des conditions sanitaires sûres.Enfin, faire du tourisme une grande politique européenne ne signifie pas plus de règles et de contraintes mais au contraire la suppression des règlementations inutiles ou qui font doublon.
Initiative citoyenne européenne: mesures temporaires concernant les délais pour les phases de collecte, de vérification et d'examen au vu de l'épidémie de COVID-19
J’ai voté en faveur du mandat accordé au Parlement pour négocier au plus vite les adaptations temporaires aux règles régissant les initiatives citoyennes européennes. En effet, du fait de la crise du COVID-19 et des restrictions qui en découlent, les organisateurs n’ont pas pu mener campagne et réunir le nombre de signatures suffisants pour leurs initiatives.En réponse à cette urgence et consciente de la nécessité de garantir une sécurité juridique aux organisateurs, la Commission a décidé de prolonger les délais applicables aux phases de collecte, de vérification et d’examen des propositions.Le Parlement propose pour sa part de préciser le critère de représentativité. Les signatures collectées devraient représenter au minimum, les populations d‘un quart des États membres.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – Je me félicite de l’adoption de la proposition visant à élargir l’utilisation des documents électroniques dans le transport de marchandises, ce qui aura pour conséquence de renforcer le marché unique.Partant du constat que le marché était fragmenté du fait de l’utilisation des documents papier dans 99% des opérations transfrontières de transport de marchandises, la Commission a décidé d’engager une réforme dans le sens de la numérisation des procédures administratives afin de moderniser et fluidifier le fret.Concrètement, un cadre juridique uniforme pour l’acceptation des informations ou des documents électroniques par les autorités publiques nationales compétentes est mis en place car l’utilisation des documents papier résultait de l’absence de reconnaissance de l’équivalence juridique des documents électroniques entre États membres. D’autre part, la proposition renforcera l’interopérabilité des différents systèmes informatiques actuels afin de mettre fin à la fragmentation de l’environnement informatique qui constitue également un obstacle au bon fonctionnement du transport de marchandises.
Fonds structurels et d'investissement européens: dotation spécifique allouée à l'initiative pour l'emploi des jeunes
Compte tenu du contexte difficile engendré par la crise du COVID-19, il est essentiel d’intensifier nos efforts pour soutenir la jeunesse européenne et éviter de sacrifier une génération qui deviendrait une « génération perdue ».J’ai donc voté en faveur de la modification technique du règlement sur les fonds européens permettant d’augmenter le budget de l’initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) en 2020.Cet instrument est en effet essentiel pour soutenir l’emploi dans les régions où le taux de chômage des jeunes est important. L’IEJ permet notamment de financer l’apprentissage, les stages, le placement professionnel et les modules de formation continue menant à l’obtention d’une qualification.
Résolution sur l’enlèvement parental international et national d’enfants de l’Union européenne au Japon
Sensible aux appels de parents désœuvrés qui assistent impuissants à l’enlèvement de leurs enfants, le Parlement européen a souhaité soulever publiquement le sujet très préoccupant de l’enlèvement parental international et national d’enfants de l’Union européenne au Japon.Chaque année, 150 000 mineurs perdent contact avec l'un de leurs parents. Nombre d’entre eux sont des enfants binationaux ou enfants d’un parent qui possède la citoyenneté européenne. Or, en cas de séparation des parents, il faut savoir que le Japon ne reconnaît pas le partage de l’autorité parentale et l’exercice du droit de visite dépend du parent qui a la garde de l’enfant.C’est pourquoi, le Parlement enjoint le Japon de mettre fin à cette pratique traumatisante pour l’enfant comme pour le parent et à respecter les conventions internationales.
Détachement de conducteurs dans le secteur du transport routier
Le détachement des conducteurs est le dernier volet de la politique sur le détachement des travailleurs qui avait fait tant parlé dans les années précédentes. Or, dans le secteur du transport routier, la concurrence déloyale et le dumping social sont toujours bien réels et affaiblissent les opérateurs d’Europe de l’Ouest ainsi que leurs équipes.Depuis plus de trois ans, la coalition des pays d’Europe de l’Est, Pologne, Roumanie et Bulgarie en tête, opposés à davantage d’harmonisation et au rééquilibrage du marché, mènent une croisade contre ce texte et je me félicite que leurs arguments fumeux n’aient pas été entendus.Les nouvelles règles sur le détachement des conducteurs concerneront désormais toute opération de transport international, notamment les opérations de cabotage et de transport combiné, et seront applicables aux opérateurs des pays tiers.Les États membres auront un devoir de transparence en ce qui concerne les conditions de travail et d’emploi.Enfin, la proposition prévoit le renforcement des contrôles. La possibilité de sanctionner les acteurs de la chaîne logistique en cas d’infraction représente une avancée considérable qui devrait permettre une meilleure application des exigences en matière de détachement des conducteurs dans la totalité des territoires de l’Union.
Exigences minimales relatives aux durées maximales de conduite journalière et hebdomadaire et à la durée minimale des pauses et des temps de repos journalier et hebdomadaire; localisation au moyen de tachygraphes
J’ai voté en faveur de la règlementation sur les temps de conduite et de repos des conducteurs car je suis convaincu que cette proposition va permettre d’améliorer considérablement les conditions de travail des conducteurs.Cette proposition, qui représente le volet social du paquet mobilité, maintient la règle générale du temps de conduite de 90 heures sur deux semaines mais introduit une règle plus stricte concernant le temps de repos hebdomadaire. C’est là la principale avancée du texte puisque les conducteurs devront retourner à leur lieu de résidence ou au centre opérationnel toutes les trois à quatre semaines. Cette mesure phare permettra non seulement d’assurer de meilleures conditions de travail pour les conducteurs européens mais également de lutter contre les pratiques illégales et la concurrence déloyale.L’autre mesure importante qui contribuera au bien-être des conducteurs est l’interdiction du repos hebdomadaire en cabine. Il est d’ailleurs surprenant qu’une mesure qui répond à un simple souci d’humanité, de même que la possibilité pour les conducteurs de revoir leurs proches toutes les trois à quatre semaines, aient été tant contestées par les députés de tous bords d’Europe de l’Est qui ne verraient pas d’un bon œil, j’en suis certain, qu’on leur dénie ces droits s’ils se trouvaient dans une situation comparable.
Exercice de la profession de transporteur par route et accès au marché du transport international de marchandises par route
. – J’ai soutenu la proposition qui vise à lutter contre les pratiques illégales dans le secteur du transport routier, en particulier le cabotage systématique et le recours aux sociétés boites aux lettres. Ce texte représente une avancée considérable pour le secteur du transport routier car il permettra de rétablir la concurrence loyale et de mettre fin aux pratiques abusives.Je m’en réjouis d’autant plus que, malgré la campagne intensive menée par les opposants historiques qui ont été jusqu’à invoquer des arguments écologiques pour faire tomber le texte, le Parlement a adopté cette proposition à une confortable majorité.Ainsi, en ce qui concerne le cabotage, la règle actuelle de trois opérations en sept jours est maintenue mais une période de carence de quatre jours est introduite.Afin de lutter plus efficacement contre les sociétés boites aux lettres, les entreprises de transport routier devront avoir des activités conséquentes dans l’État membre où elles sont établies. Le lien réel sera démontré par l’obligation pour les véhicules de retourner au centre opérationnel de l’entreprise toutes les huit semaines.Enfin, les véhicules utilitaires légers de plus de 2,5 tonnes qui pratiquent le transport international sont désormais soumis aux mêmes règles, ce qui a pour conséquence de mettre un point d’arrêt à la pratique qui consistait à utiliser des camionnettes pour contourner les normes européennes.
Initiative citoyenne européenne: mesures temporaires concernant les délais pour les phases de collecte, de vérification et d'examen au vu de l'épidémie de COVID-19
Lors de la précédente session plénière, j’ai voté en faveur du mandat accordé au rapporteur du Parlement européen pour qu’il engage aussitôt la négociation interinstitutionnelle au sujet de l’assouplissement des règles de collecte et d’examen des initiatives citoyennes européennes.C’est pourquoi, je me réjouis que les négociations aient été menées avec célérité et qu’un accord très satisfaisant ait été conclu. Les nouvelles mesures, prises dans le cadre de la crise du COVID-19, permettront de garantir une meilleure visibilité juridique aux organisateurs des initiatives citoyennes européennes en prolongeant jusqu’en septembre 2021 les délais applicables aux phases de collecte, de vérification et d’examen des propositions.Le Parlement a en outre obtenu que les mesures temporaires puissent être prolongées au-delà du mois de septembre si un quart des États membres représentant 35% de la population européenne maintiennent des mesures contraignantes qui empêcheraient la campagne et la collecte des signatures.
Résolution sur la situation humanitaire au Venezuela et la crise des migrants et des réfugiés
. – Le Parlement européen a exprimé sa profonde préoccupation concernant la situation humanitaire au Venezuela et les conséquences migratoires graves qui en découlent. Dans un contexte rendu d’autant plus difficile par la crise du COVID-19, il nécessaire de mettre en place des mesures urgentes afin d’empêcher que la situation ne se détériore davantage. C’est pourquoi, j’ai soutenu cette résolution.Nous observons en effet une aggravation des conditions humanitaires dans le pays, en particulier la santé publique. La crise migratoire a pris une ampleur telle qu’elle s’est désormais étendue à toute la région et certains États membres, en particulier l’Espagne, doivent faire face à une explosion du nombre de réfugiés en provenance de ce pays.La corruption omniprésente au sein du régime de Nicolas Maduro, l’utilisation de financements politiques à des fins d’ingérence étrangère et les vagues d’emprisonnement politique sont intolérables. Toutefois, l’indignation du Parlement européen restera vaine si l’Union européenne et la communauté internationale ne prennent pas des décisions fermes pour secourir la population vénézuélienne.
Mobilisation de la marge pour imprévus en 2020: poursuite de l'aide humanitaire aux réfugiés en Turquie
. – J’ai voté contre la proposition visant à redistribuer les marges disponibles du Cadre Financier Pluriannuel (CFP) en faveur des réfugiés qui se trouvent dans des camps en Turquie. Bien qu’il soit important de ne pas abandonner les familles qui se trouvent dans ces camps et qu’il y ait une responsabilité humanitaire de la part de l’Union européenne, au même titre que la Turquie et la communauté internationale, j’estime que cette décision est une erreur politique grave.Alors que nos agriculteurs réclament à cor et à cri un soutien supplémentaire de l’Union européenne et que les vagues de suicide devraient nous faire comprendre la profondeur de leur désespoir, la Commission européenne sourde à ces prières ponctionne, avec le soutien des députés de Renew et des Verts, les marges disponibles de la Politique Agricole Commune pour les redistribuer, sous forme d’argent liquide, aux réfugiés se trouvant en Turquie.La lutte contre l’immigration illégale est un combat que je mène depuis des années au Parlement européen et je n’oublie pas que la Turquie a déjà reçu 6 milliards d’euros de l’Union européenne pour soutenir les réfugiés et réguler les flux migratoires.C’est pourquoi, je veux redire mon incompréhension face à une décision ahurissante qui fait les poches des agriculteurs déjà au pied du mur alors que dans le même temps, on conserve des financements pour des politiques ou projets bien moins urgents comme la conférence sur l’avenir de l’Europe.
Recommandation du Parlement européen au Conseil et à la Commission concernant la conclusion d’un accord, en cours de négociation, entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande sur l’échange de données à caractère personnel entre l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) et les autorités néo-zélandaises compétentes pour lutter contre les formes graves de criminalité et le terrorisme
J’ai soutenu l’accord portant sur l’échange de données à caractère personnel entre l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) et les autorités néo-zélandaises compétentes car il me semble essentiel de poursuivre notre lutte contre les formes graves de criminalité et le terrorisme.Dans le même temps, cet accord offre des garanties suffisantes concernant le respect de la vie privée et la protection des données à caractère personnel.À mon sens, cet accord est suffisamment équilibré pour être soutenu.
Résolution sur la stratégie de santé publique de l’Union européenne après la COVID-19
La pandémie qui nous a tous affecté a révélé combien les systèmes de santé étaient inégaux en Europe et combien une meilleure coordination des États membres à l’échelle de l’Union européenne était nécessaire. Elle a également prouvé que l’Union européenne devait se doter d’une stratégie de santé publique pour la période d’après crise.C’est pourquoi, dans sa résolution que j’ai soutenue, le Parlement européen appelle à la mise en place d’une stratégie globale encourageant la coopération entre les États membres et répondant aux objectifs durables de protection de la santé humaine. De nombreuses recommandations sont à ce titre élaborées comme le renforcement des chaînes d’approvisionnement européennes pour accroître la production de médicaments essentiels en Europe et l’accès équitable aux futurs vaccins et traitements contre le COVID-19 dès qu’ils seront disponibles.La crise sanitaire du COVID-19 a exposé la faiblesse du continent européen et sa dépendance au reste du monde. Je pense donc qu’il est urgent de renforcer les compétences de l’Union européenne en matière de santé publique et de nous préparer, tous ensemble, à une éventuelle deuxième vague.
Système des ressources propres de l'Union européenne
. – Sur le principe, je soutiens la création de ressources propres pour l’Union européenne qui permettrait d’accroitre le budget de l’Union européenne et de rembourser, en partie, le grand emprunt acté par les chefs d’État et de gouvernement au mois de juillet. En effet, si aucune autre solution de remboursement n’est trouvée, ce sont les contribuables, en particulier les futures générations qui seront mises à contribution. Ce sera la double peine puisque les jeunes français devront rembourser la dette française et la dette européenne.Néanmoins, le catalogue de bonnes intentions proposé par le Parlement n’est pas satisfaisant. La taxe sur le plastique non recyclable sur laquelle tout le monde semble s’entendre est bonne si elle est raisonnable. Si nous taxons à 2 euros le kilo comme le propose le Parlement européen, nous allons enterrer les industries européennes et allons devoir importer des productions d’autres parties du monde qui n’appliquent pas des critères environnementaux et écologiques aussi rigoureux que les nôtres.La taxe sur les grandes entreprises du numérique serait une bonne solution mais quelles seront les mesures de rétorsion prises par les États-Unis ? Comment allons-nous créer une taxe sur les transactions financières alors que les États membres ne se sont jamais mis d’accord sur son principe?Le plan de relance aurait été une idée formidable si nous l’avions assorti d’un plan de remboursement mais aujourd’hui, nous essayons de trouver des solutions ad hoc, toutes peu viables, à un problème que nous avons créé.C’est pour ces raisons que j’ai décidé de m’abstenir.
. – Nous observons depuis quelques années une dégradation des valeurs et principes qui fondent l’état de droit en Europe. Les atteintes à l’indépendance de la justice et au principe de séparation des pouvoirs, les retours sur des droits chèrement acquis pour les femmes, les LGBTI et les minorités, et la corruption latente qui gangrène certains gouvernements constituent une multiplication des atteintes aux valeurs européennes et à l’unité de notre continent qui nécessitent une réaction européenne.C’est pourquoi je soutiens le principe d’un mécanisme européen qui évalue, en toute impartialité, le respect de l’état de droit et de la démocratie dans les États membres. La proposition du Parlement est une base de travail intéressante avec de nombreuses pistes à explorer tel que le cycle annuel de suivi et la conditionnalité budgétaire.Pour autant, je regrette que certains groupes politiques instrumentalisent un tel mécanisme à des fins politiques pour obtenir la tête d’un dirigeant qui prend des décisions qui ne leur conviennent pas. Le changement du mode de vote avec la majorité qualifiée inversée au Conseil n’a pas d’autre but. C’est pourquoi je me suis abstenu.Je crois sereinement que le jour où nous serons face à un dictateur en Europe qui martyrise son peuple et viole ses droits et libertés, il y aura une parfaite unité des chefs d’États et de gouvernement pour faire cesser ces dérives.
Loi européenne sur le climat
. – L’Europe représente moins de 10% des émissions de CO2 dans le monde. La France, 0,9%. Entre 1990 et 2019, les émissions de l’UE ont baissé de 24% tandis qu’elles ont augmenté de 350% en Chine. L’enjeu climatique est un enjeu fondamental et l’Europe doit montrer l’exemple. Toutefois, cela ne doit pas se faire au prix de sacrifices économiques et sociaux dont elle ne se relèverait pas. En proposant une réduction d’au moins 55% des émissions à l’appui d’une étude d’impact, la Commission rehausse considérablement les ambitions européennes par rapport à l’objectif de 40% fixé dans le cadre de l’accord de Paris. Mais voilà que le Parlement se lance dans une course à la surenchère -60% pour Renew, -65% pour les Verts, -70% pour la GUE, pour tenter de grappiller les voix des futurs électeurs sans nous dire comment ils comptent financer cette transition et accompagner les industries, les entreprises et les agriculteurs qui sont ceux qui devront traduire en actes ces lubies numéraires.Nous sommes déjà fin 2020. Les propositions de la Commission ne seront pas sur la table avant juin 2021 et le temps que les législateurs parviennent à un accord, les secteurs n’auront aucune indication avant 2022 au mieux, ce qui laisse 8 ans pour parvenir à cet objectif. Si l’Europe parvient à dépasser sa trajectoire de 55%, ce sera une victoire mais au final, l’état de la planète dépendra surtout des efforts collectifs que les autres partenaires mondiaux accepteront d’engager.
À la fin de la période transitoire le 31 décembre 2020, la Royaume-Uni deviendra un pays tiers au sens du droit international. Toutefois, le Royaume-Uni reste physiquement lié à l’UE par le tunnel sous la Manche. Il est essentiel que son fonctionnement et sa sécurité soient garantis au-delà de la période transitoire.C’est pourquoi j’ai soutenu la modification de la directive sur l’interopérabilité ferroviaire, qui permettra de préserver les prérogatives de la commission intergouvernementale, organe de sécurité et de contrôle créé en 1986 par le traité de Canterbury.
À la fin de la période transitoire le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers au sens du droit international. Toutefois, le Royaume-Uni reste physiquement lié à l’UE par le tunnel sous la Manche. Il est essentiel que son fonctionnement et sa sécurité soient garantis au-delà de la période transitoire.Compte tenu des relations historiques qui unissent la France et le Royaume-Uni et de leur proximité géographique, la Commission a proposé de déléguer son pouvoir de négociation d’un accord international aux autorités françaises. C’est une initiative que je soutiens.Il est en effet urgent qu’une négociation s’engage afin de garantir le fonctionnement continu du tunnel, placé sous une autorité unique et appliquant un régime unifié de règles.La négociation ne sera cependant pas simple puisqu’il reviendra à la partie britannique d’accepter d’appliquer le droit de l’UE et de reconnaître la compétence de la Cour de justice de l’UE en cas de différend.
Un cadre juridique de l’Union pour enrayer et renverser la déforestation dont l’Union est responsable à l’échelle mondiale
La consommation de l’UE représente environ 10 % de la déforestation mondiale. Malgré les initiatives volontaires, les labels et les certifications, nous ne sommes pas parvenus à freiner cette catastrophe écologique et environnementale. En effet, depuis 1990, 1,3 millions de km2 de forêt, soit l’équivalent de l’Afrique du Sud, a disparu.C’est pourquoi, le Parlement demande la mise en place d’un cadre législatif contraignant afin d’enrayer et inverser le processus. Parmi les mesures préconisées, le Parlement plaide pour une meilleure traçabilité des produits en demandant aux PME d’en identifier l’origine. Afin de limiter au maximum les contraintes administratives supplémentaires, les entreprises faisant appel à de nombreux fournisseurs ne devraient se concentrer que sur ceux dont le profil à risque est le plus élevé.Bien que ce rapport parte d’une bonne intention, les groupes de gauche ont encore fait de la surenchère en élargissant le champ initialement limité aux forêts aux écosystèmes marins et côtiers, zones humides, tourbières et savanes. Une telle approche serait dommageable pour les PME et la filière bois durable européenne. C’est pour cette raison que je me suis abstenu.
L'égalité hommes-femmes dans la politique étrangère et de sécurité de l'Union
. – Je me suis abstenu sur le vote du rapport prônant l’égalité des genres dans la politique étrangère et de sécurité européenne car certaines des affirmations ou des recommandations contenues dans ce texte traduisent une parfaite méconnaissance de la réalité sur les théâtres d’opération ou dans les missions civiles.Encourager la présence des femmes dans les missions civiles et militaires et leur accès à des postes à responsabilité au sein du Service extérieure de l’Union européenne comme des agences est parfaitement cohérent. Imposer des quotas quitte à bloquer le déploiement d’une mission lorsqu’on ne trouve pas de candidate relève au contraire de l’absurde.L’égalité homme - femme, l’accès des femmes à la santé sexuelle et génésique sont des objectifs que ma famille politique a inlassablement défendus au sein de cette assemblée. Mais quel sens donné à une politique étrangère et de sécurité féministe comme cela est prôné dans le rapport? Je ne comprends pas l’objectif.De même, je suis réservé sur l’idée de consacrer 85% de l’aide au développement aux programmes qui incluent l’égalité de genre comme l’un des principaux objectifs car il me semble plus urgent de consacrer ces aides à des projets très concrets comme l’accès à l’eau potable ou l’électrification qui ont peu à voir, au moment de leur sélection, avec la dimension de genre.
Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
. – Après plus de deux ans de négociations, le Parlement a enfin adopté sa position sur la future Politique agricole commune, ce dont je me réjouis car il y a urgence à fixer le cadre et les outils avec lesquels les agriculteurs devront travailler demain. Parce que nous avons tardé à définir la future politique agricole, celle-ci ne deviendra applicable qu’à partir de 2023.Il est dans l’air du temps de vouloir rendre toutes les politiques plus conformes aux objectifs environnementaux mais je suis contre les mesures radicales qui auraient tué notre agriculture alors que le monde agricole est déjà confronté à des situations extrêmement difficiles. L’enjeu était donc de réaffirmer les objectifs traditionnels de la PAC, à savoir assurer un revenu décent aux agriculteurs et notre indépendance alimentaire tout en actant un changement de perspective avec les plans stratégiques nationaux et une évolution plus écologique de la PAC.C’est pourquoi, je suis satisfait que le Parlement ait soutenu la proposition d’allouer au moins 60% du premier pilier aux paiements directs qui seront plafonnés à 100 000 euros, moins la moitié des coûts de main d’œuvre. 30% de ces paiements directs permettront de développer les « éco-régimes » et au moins…
Politique agricole commune (PAC): financement, gestion et suivi 2021–2027
Dans le cadre de la réforme de la PAC qui entrera en vigueur en 2023 au lieu de 2021, le Parlement a plaidé pour une réserve de crise agricole dotée d’au moins 400 millions d’euros annuels, abondée notamment par le fruit des sanctions administratives.Le Parlement souhaite élargir l’éligibilité de la réserve au financement de mesures extraordinaires en temps de crise et à la stabilisation des revenus des agriculteurs en cas de crise sévère.Je me réjouis particulièrement que le Parlement change de paradigme en défendant une logique de conseil et d’accompagnement plutôt que de sanction des agriculteurs en cas de non-respect des règles d’éligibilité ou de la conditionnalité, via la mise en place de mécanismes d’alerte précoce et d’un droit à l’erreur.Enfin, l’impopularité de la PAC découle des contraintes et paperasseries administratives inutiles et c’est pourquoi, nous réclamons davantage de simplicité avec la suppression des sur-contrôles des exploitations par la Commission.
Politique agricole commune (PAC) 2021–2027
La future PAC doit s’adapter aux nouvelles réalités et c’est pourquoi, je me réjouis que le Parlement ait soutenu la création d’organisations d’interprofessions afin de renforcer le poids et la représentation des agriculteurs dans les chaînes d’approvisionnement.Je pense qu’il est aussi important de protéger les agriculteurs face aux aléas climatiques et aux bouleversements géopolitiques. La meilleure prise en compte de l’interdépendance des différentes zones de production mondiales, la création d’un mécanisme d’alerte précoce en cas de menace de crise et l’introduction d’une barrière écologique qui exclut de l’accès au marché européen des produits qui ne seraient pas conformes à nos normes sanitaires et environnementales sont des mesures bienvenues et nécessaires.Je souhaite que dans la négociation interinstitutionnelle qui est sur le point de s’engager, ces propositions qui visent à protéger l’agriculture européenne, notre savoir-faire et à garantir notre indépendance alimentaire seront soutenues.
Accord UE/Chine: coopération relative aux indications géographiques et la protection de celles-ci
Dans un monde où les échanges sont mondialisés, nous ne pouvons rejeter tout accord commercial par principe, car le développement économique de notre continent est une exigence pour garantir notre souveraineté, préserver la puissance européenne et faire en sorte qu’elle reste une voix qui compte dans les instances internationales. Mais la conclusion d’accords commerciaux ne doit pas non plus être une finalité et faire de l’Union européenne un partenaire naïf.Notre première priorité devra toujours être de protéger notre agriculture et notre indépendance alimentaire, d’armer les entreprises et industries européennes face à une concurrence mondiale souvent déloyale et de préserver notre savoir-faire et nos normes sociales et environnementales.L’accord conclu avec la Chine sur les indications géographiques protégées est un accord qui respecte cette priorité et c’est pourquoi je l’ai soutenu. Cet accord comprend la plupart des vins français ainsi que le comté et les pruneaux d’Agen.Néanmoins, comme le souligne la résolution, ce soutien n’est pas un chèque en blanc. La Chine doit faire plus en ce qui concerne l’accès à son marché pour les produits agroalimentaires, lever les obstacles non justifiés et mettre fin à la pêche illicite.
Accord UE/Chine: coopération relative aux indications géographiques et la protection de celles-ci
Dans un monde où les échanges sont mondialisés, nous ne pouvons rejeter tout accord commercial par principe, car le développement économique de notre continent est une exigence pour garantir notre souveraineté, préserver la puissance européenne et faire en sorte qu’elle reste une voix qui compte dans les instances internationales. Mais la conclusion d’accords commerciaux ne doit pas non plus être une finalité et faire de l’UE un partenaire naïf.Notre première priorité devra toujours être de protéger notre agriculture et notre indépendance alimentaire, d’armer les entreprises et industries européennes face à une concurrence mondiale souvent déloyale et de préserver notre savoir-faire et nos normes sociales et environnementales.L’accord conclu avec la Chine sur les indications géographiques protégées est un accord qui respecte cette priorité et c’est pourquoi je l’ai soutenu. Cet accord comprend la plupart des vins français, ainsi que le comté et les pruneaux d’Agen.Néanmoins, comme le souligne la résolution, ce soutien n’est pas un chèque en blanc. La Chine doit faire plus en ce qui concerne l’accès à son marché pour les produits agroalimentaires, lever les obstacles non justifiés et mettre fin à la pêche illicite.
Amélioration de la coopération entre les services publics de l'emploi (SPE)
La pandémie n’est pas seulement une crise sanitaire, elle est aussi économique et sociale, et les répercussions sur l’emploi seront terribles pour les personnes qui se retrouvent du jour au lendemain au chômage. Plus que jamais, nous avons besoin de créer un marché réactif avec des agences qui sachent orienter, conseiller et accompagner les demandeurs d’emploi. C’est pourquoi j’ai soutenu l’accord interinstitutionnel prolongeant le mandat du réseau européen des services publics de l’emploi jusqu’au 31 décembre 2027 et qui intensifie la coopération entre ses membres dans le but de les rendre plus performants.
Budget général 2021: toutes sections
Je me suis abstenu sur la résolution du Parlement européen sur le budget 2021 car j’estime que les demandes, bien que justifiées à certains égards, seraient intenables pour le contribuable français qui serait le plus sollicité pour financer les 15 milliards d’euros supplémentaires préconisés par rapport au projet de budget actuellement sur la table.En outre, tandis que cette résolution ne dit rien sur la continuation des aides financières à la Turquie et ne propose pas d’augmentation du Fonds d’aide aux plus démunis qui est pourtant mis à rude épreuve par la pandémie, elle insiste en revanche sur la nécessité d’augmenter considérablement les financements de Frontex dans le but d’en faire prioritairement une agence de recherche et de sauvetage des migrants en mer. Il y a une volonté des groupes de gauche au Parlement de changer radicalement de paradigme en faisant de Frontex une agence de gestion des flux migratoires et de soutien aux migrants plutôt qu’une agence de contrôle aux frontières extérieures de l’Union. C’est une approche que je ne partage naturellement pas.
Résolution sur l’incidence des mesures relatives à la COVID-19 sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux
Partant d’une inquiétude légitime sur le recours à l’état d’urgence et sur le maintien de l’équilibre des pouvoirs, ce rapport est devenu l’occasion pour les groupes de gauche de plaider une nouvelle fois pour le regroupement familial des mineurs non accompagnés, l’ouverture des ports européens aux bateaux transportant des migrants et l’accès inconditionnel des migrants aux soins de santé.C’est pourquoi j’ai décidé de voter contre ce rapport.
Vers un marché unique durable pour les entreprises et les consommateurs
Le principe de l’obsolescence programmée est un principe qu’il nous faut absolument combattre car il s’agit d’une forme d’abus des consommateurs que nous sommes. Mais pour combattre cette pratique intolérable qui consiste à raccourcir volontairement la durée de vie d’un produit, il nous faut des arguments juridiques viables.Or, prôner l’obsolescence « prématurée » comme cela est fait dans ce rapport sans tenir compte des circonstances extérieures que sont l’usage qui est fait du produit par le consommateur et dans quelles conditions, cela n’a pas de sens. Nous avons besoin de sécurité juridique. Le but n’est pas de punir tous les fabricants mais bien de rétablir de la justice à l’égard des consommateurs, et cela dans un souci d’équilibre. C’est pourquoi, je me suis abstenu sur ce rapport.
Bilan des élections européennes
. – Le rapport Durand dresse un bilan des élections européennes de 2019 qui ont vu une hausse de la participation des jeunes malgré un taux d’abstention persistant. Il réaffirme les priorités politiques comme le coût de la vie, l’emploi, l’environnement et propose des réformes institutionnelles, en particulier celle du système des têtes de liste pour la présidence de la Commission européenne.Bien que ce rapport contienne des éléments de réflexion intéressants sur la participation des personnes handicapées, des sans-abris ou des personnes âgées se trouvant dans des centres, il plaide également pour l’abaissement de la majorité électorale à 16 ans et la création de listes transnationales qui seraient donc les enseignements à tirer du résultat de ces élections.À la différence du rapporteur qui fait des listes transnationales une prophétie autoréalisatrice, je pense que le message des électeurs est plus simple: l’Europe doit se concentrer et agir sur les priorités qui ont été identifiées dans ce texte, doit être plus lisible et visible pour les citoyens. Des réformes institutionnelles seront certes nécessaires mais je ne crois pas que la participation des jeunes signifie que nous devions toucher à la majorité électorale qui est une compétence nationale et orienter l’Europe…
Situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne - rapports annuels 2018 et 2019
Lorsque vous laissez un rapport sur les droits fondamentaux dans l’Union européenne rédigé par une députée d’extrême-gauche, vous obtenez un manifeste pour le droit à l’asile de tous les migrants en situation irrégulière, une condamnation indifférenciée de la police, un plaidoyer pour l’abandon de la surveillance des frontières extérieures et pour la transformation de l’agence Frontex en agence de sauvetage en mer et d’accueil des migrants.Naturellement, compte tenu des recommandations et remarques contenues dans ce manifeste politique, il m’était logiquement impossible de soutenir ce rapport.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Les résolutions et les rapports sur la Turquie se succèdent au fil des mois pour dénoncer, les uns après les autres, les atteintes de ce pays aux droits et libertés de son peuple et à l’intégrité territoriale de ses voisins.Nous avions eu cet été les activités d’exploration et forage illégaux en mer Méditerranée puis, au mois d’octobre, le rôle de la Turquie dans la déstabilisation de la région avec les attaques au Haut-Karabakh et enfin l’occupation de Varosha dans la ville de Famagouste au Nord de Chypre.À chaque mois son lot de provocations et le silence assourdissant de l’Europe, incapable de prendre des décisions fermes et unies face au Président Erdogan qui profite de cette faiblesse manifeste pour gagner du terrain.Ces provocations à répétition ne sont pas sans nous rappeler un temps de notre histoire où les hésitations et renoncements des dirigeants ont contribué à plonger les peuples d’Europe et du monde dans l’abîme de la guerre? Combien de provocations supplémentaires jusqu’à ce que l’UE, l’ONU et l’OTAN dont la Turquie est membre réagissent?Nous devons naturellement mettre un terme aux négociations d’adhésion mais nous devrions également envisager des sanctions économiques contre les responsables de cette instabilité.
Accord UE/Japon: sécurité de l’aviation civile
Le Parlement a soutenu, selon la procédure d’approbation, la conclusion de l’accord sur la sécurité aérienne entre l’Union européenne et le Japon qui a été conclu au mois de juin dernier. Ce rapprochement sera bénéfique pour les transporteurs aériens européens qui pourront accéder plus facilement au marché japonais, ce qui représente une opportunité très attendue dans cette période si catastrophique pour l’ensemble du transport aérien. Cet accord permettra également d’aligner les normes sociales, environnementales et de sécurité. C’est pourquoi, je l’ai soutenu.
Année européenne du rail (2021)
2021 sera l’année européenne du rail. Cette volonté de rendre hommage à ce mode de transport n’est pas anodine. Par des campagnes de sensibilisation et des événements divers, l’Union européenne veut inciter les voyageurs à utiliser davantage le transport ferroviaire qui est le mode de transport le plus sûr et le plus écologique, s’inscrivant ainsi parfaitement dans les objectifs du pacte vert.Naturellement, rendre le rail plus attractif, aussi bien pour le transport de passagers que de marchandises, ne sera possible que par des investissements dans la modernisation des infrastructures, le désenclavement des zones rurales, montagneuses et périphériques, l’achèvement du réseau transeuropéen, le développement de solutions intermodales et l’accroissement des lignes transfrontalières.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu l’accord interinstitutionnel sur la discipline et la coopération budgétaire qui fait partie du paquet comprenant le cadre financier, le plan de relance, le plafond des ressources propres et le nouveau mécanisme de conditionnalité budgétaire.Au-delà des principes traditionnels de la discipline budgétaire et de la coopération institutionnelle, cet accord prône davantage de transparence et de contrôle parlementaire sur les dépenses liées au climat, à la biodiversité et à l’égalité homme-femme ainsi que sur la mise en œuvre du plan de relance.Surtout, il établit un calendrier juridiquement contraignant sur l’introduction de nouvelles ressources propres qui devront, en partie permettre de rembourser l’emprunt généré par le plan de relance, ce qui préservera les futures générations.
Résolution sur le cadre financier pluriannuel 2021-2027, l’accord interinstitutionnel, l’instrument de l’Union européenne pour la relance et le règlement relatif à l’état de droit
Je suis soulagé que le Conseil européen soit enfin parvenu à un accord sur le cadre financier pluriannuel. Je n’oublie pas que ce budget de 1 800 milliards d’euros sur sept ans est destiné à des porteurs de projet, des PME, des associations de soutien aux plus démunis, des étudiants, des chercheurs et des collectivités territoriales qui font vivre notre économie et nos territoires.De même, je me réjouis que le Conseil européen ait trouvé un levier de pression via le mécanisme de conditionnalité sur l’état de droit. Je suis très attaché à la souveraineté des États membres, mais les États membres, réunis collectivement au sein de l’Union, doivent pouvoir réagir lorsqu’ils constatent de graves dérives et atteintes récurrentes aux principes démocratiques et valeurs européennes dans un pays membre.Néanmoins, je ne partage pas l’euphorie collective concernant le plan de relance, car je ne vois pas en quoi nous devrions nous réjouir de créer de la dette qui vient s’ajouter à la dette française. C’est pourquoi, j’ai soutenu le principe de l’introduction de nouvelles ressources propres qui pourraient contribuer au remboursement de cette dette sans augmenter la contribution des États membres.
Mise en œuvre du règlement Dublin III
Ce rapport évalue la mise en œuvre du règlement de Dublin III qui détermine l’État membre responsable de la demande d’asile. Ce règlement a vocation à être remplacé par les dispositions du nouveau pacte migratoire.Je partage le constat de l’échec de ce règlement car nous l’avons vu au cours de ces dernières années, les pays en première ligne sont les pays qui ont été les plus exposés à la pression migratoire. Néanmoins, ce que nous avons aussi constaté, c’est l’échec des politiques de relocalisation et la multiplication des mouvements secondaires.C’est pourquoi je ne souscris pas à l’analyse de ce rapport qui plaide pour le renforcement de la politique de relocalisation, encourage le regroupement familial, facteur d’incitation à la migration illégale, et passe sous silence le découragement et la lassitude des populations locales qui subissent de plein fouet les répercussions de l’échec de la politique migratoire européenne.
Rapport d'exécution sur la directive sur le retour
Le rapport dressant un bilan de la mise en œuvre de la directive sur le retour des migrants illégaux a été rédigé par une députée écologiste. Cela en dit long sur son contenu. Tout en explicitant les failles de ce système qui, j’en conviens, ne fonctionne pas, le rapport préconise des solutions qui reviendraient au final à empêcher beaucoup de retours.Ainsi, sous prétexte de vouloir apporter des garanties procédurales et de respecter le principe du non-refoulement, le rapport rejette le retour de tous les mineurs non accompagnés sauf si cela est dans leur intérêt supérieur (sic), condamne la pratique des interdictions d’entrées et appelle à ne jamais placer des mineurs en rétention.Cela en revient à dénaturer la politique des retours dont l’objectif est de dissuader, en premier lieu, les migrants de se rendre illégalement sur le territoire de l’Union européenne.Le rapport oublie que les migrants qui font l’objet d’une décision de retour sont souvent des migrants économiques. Par conséquent, l’engorgement des centres d’accueil et la suractivité des services qui ont la charge de l’examen des demandes d’asile sont au détriment des autres demandeurs d’asile et réfugiés qui ont respecté les règles et mériteraient toute notre attention.
Modifications du règlement intérieur visant à garantir le bon fonctionnement du Parlement dans des circonstances exceptionnelles
Après de longs mois de travail et de réflexion sur la manière d’améliorer l’organisation des activités parlementaires en cas de circonstance exceptionnelle et imprévisible, le Parlement européen a approuvé la modification de son règlement intérieur qui tire les enseignements de l’expérience que nous traversons depuis le mois de mars. Le déclenchement et l’adoption de mesures exceptionnelles comme le vote à distance, le report ou l’annulation de réunions, l’organisation des séances plénières dans des salles séparées ou à distance seront désormais juridiquement encadrées afin d’éviter des contestations qui auraient des conséquences sur la validité des actes juridiques adoptés par les députés européens.
Afin de garantir la continuité des services dans le tunnel sous la Manche et de confirmer l’autorité et les prérogatives de la commission intergouvernementale franco-britannique qui supervise la sécurité du tunnel, le Parlement a approuvé la proposition de la Commission européenne visant à prolonger de deux mois supplémentaires la validité des certificats de sécurité et des licences délivrés par ladite Commission au gestionnaire de l’infrastructure et aux opérateurs, soit le 1er mars 2021. La validité des licences d’exploitation des entreprises ferroviaires sera également prolongée de neuf mois.Cette souplesse est nécessaire pour laisser à la France, habilitée par l’Union européenne, le temps nécessaire à la conclusion d’un accord avec le Royaume-Uni.J’ai soutenu cette proposition car nous devons garantir la continuité des activités et le bon fonctionnement du tunnel à l’expiration de la période transitoire post-Brexit en cas d’échec de la négociation sur les futures relations commerciales entre l’Union et le Royaume-Uni.
. – L’absence d’accord commercial entre l’Union européenne et le Royaume-Uni aura des conséquences économiques et sociales graves dans le domaine du transport routier si aucune mesure d’urgence n’est prise. Il est en effet essentiel de maintenir les activités dans le transport de marchandises et de transport régulier de passagers entre le Royaume-Uni et l’Irlande à l’expiration de la période transitoire et cela pendant six mois, à condition, naturellement, que le Royaume-Uni garantisse les mêmes droits aux transporteurs européens.
. – En l’absence d’accord commercial entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, il est essentiel de maintenir le trafic aérien et les activités entre nos deux territoires.En effet, le transport aérien international n’est possible qu’avec le consentement explicite des États concernés qui exercent leur souveraineté exclusive sur leurs ciels respectifs. Or, en l’absence d’accord, les opérateurs aériens perdraient leurs droits de proposer des services et d’assurer des lignes aériennes, ce qui aurait des conséquences graves sur le transport aérien, mais également sur l’ensemble de l’économie britannique et européenne.Avec ces mesures d’urgence, nous permettons aux transporteurs britanniques de continuer à survoler l’Union et d’y effectuer des escales techniques pendant six mois, à condition que le Royaume-Uni assure des conditions similaires aux transporteurs européens.
. – Je regrette que l’Union européenne et le Royaume-Uni ne soient pas parvenus à un accord commercial mutuellement bénéfique car l’absence d’accord nous oblige à adopter des mesures transitoires, ce qui donne peu de visibilité pour les opérateurs économiques et laisse les populations dans l’incertitude.Ainsi, le Parlement a adopté une proposition sur la sécurité aérienne qui consiste à garantir la validité des certificats délivrés par l’Agence européenne de sécurité aérienne pour certains produits ou entreprises aéronautiques à l’expiration de la période transitoire.En effet, une interruption dans la délivrance et la validité des certificats aurait un impact sur la production de ces produits ou leur utilisation par les opérateurs aériens et, par voie de conséquence, des répercussions sociales et économiques.Nous ne pouvons laisser le transport aérien être davantage affaibli par l’immobilisation d’avions au sol alors que ce secteur subit de plein fouet les répercussions de la crise liée à la COVID-19.
Mise en œuvre du mandat d'arrêt européen et des procédures de remise entre États membres
Le mandat d’arrêt européen existe depuis 17 ans et plus de 50 000 mandats ont été exécutés depuis 2005. Ce rapport permet de dresser un bilan de son utilisation et des moyens d’en accroître l’efficacité.Contrairement aux anciennes procédures d’extradition longues et pas toujours honorées, le mandat d’arrêt européen a l’avantage de créer une procédure unique simplifiée qui est exécutée rapidement, 40 jours en moyenne.C’est grâce au mandat d’arrêt européen que nous avons jugé sur notre territoire Salah Abdeslam.Il existe à ce jour 32 catégories d’infractions que le rapport suggère d’étendre. Cette procédure étant un exemple de bonne coopération européenne, je l’ai soutenue.
Intelligence artificielle: questions relatives à l’interprétation et l’application du droit international dans la mesure où l’Union est concernée dans les domaines des utilisations civiles et militaires et à l’autorité de l’État en dehors du champ d’application de la justice pénale
. – Le rapport Lebreton s’intéresse au rôle de l’intelligence artificielle dans les relations internationales, à son usage militaire, dans le domaine de la sécurité mais aussi à son incidence sur le droit international privé. L’intelligence artificielle est devenue un outil incontournable dans nos usages du quotidien et stratégique pour les États. Je me suis cependant abstenu sur le paragraphe concernant le moratoire sur la reconnaissance faciale. Si je partage l’analyse qu’une évaluation préalable de son incidence sur les droits fondamentaux est essentielle dans les écoles et les établissements de santé, je pense au contraire que la reconnaissance faciale est un outil indispensable pour lutter contre les menaces terroristes dans les aéroports.
Révision des orientations du réseau transeuropéen de transport (RTE-T)
Anticipant la présentation de la proposition de la Commission européenne révisant les orientations du RTE-T prévue au second semestre 2021, le Parlement a adopté sa position afin d’accélérer le déploiement dans les temps du réseau transeuropéen de transport. Le RTE-T est le principal instrument permettant de créer un espace commun de transport en Europe, ce qui permettra de connecter les régions les plus reculées, les zones montagneuses, les régions périphériques et ultramarines et de relancer les économies locales.Ce rapport que j’ai soutenu se veut un ensemble de propositions raisonnables insistant sur la rationalisation des procédures administratives et juridiques afin de combler le retard pris sur certains corridors, notamment les réseaux transfrontaliers.Il souligne également la nécessité d’intégrer la dimension environnementale en ligne avec les objectifs du Pacte vert, de moderniser les infrastructures en incluant les carburants de substitution et donc les stations de recharge, d’intégrer la dimension numérique, de promouvoir le transport multimodal reliant les nœuds urbains, les ports, les aéroports et les plateformes et d’intensifier la coopération avec les villes et les régions.
Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) 2014-2020: mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la COVID-19
Selon Eurostat, 92,4 millions d’Européens soit plus de 21% de la population européenne, étaient menacés d’exclusion ou de pauvreté en 2019. Le Secours populaire a rapporté que 45% des personnes qu’il soutient depuis mars 2020 sont des nouveaux bénéficiaires.Malheureusement, cette catastrophe sociale va s’aggraver du fait du ralentissement économique, et c’est pourquoi la solidarité européenne à travers le Fonds européen d’aide aux plus démunis est essentielle. J’ai donc soutenu le recours au fonds React-EU afin de financer des programmes liés au FEAD pour en augmenter les ressources.La France bénéficiera ainsi de 132 millions d’euros qui viendront compléter les 647 millions d’euros du Fonds social européen et les 90 millions de reliquat de la période précédente, soit 869 millions d’euros en tout. Cela représente une augmentation de 48 % par rapport à la période 2014-2020, ce dont je me réjouis.Les besoins sont importants compte tenu de l’augmentation du nombre de bénéficiaires mais à côté de l’action des banques alimentaires, ce sont les mesures sociales et économiques au niveau national et européen qui importeront pour sortir toutes ces personnes de la pauvreté.
Accès à un logement décent et abordable pour tous
Je partage le constat général du rapport dans le sens où il y a effectivement une crise du logement abordable et décent. De plus en plus de citoyens vivent dans des logements insalubres et je crains qu’en raison de la crise actuelle, cette situation s’aggrave. Néanmoins, les propositions de ce texte ne résolvent pas le problème car malgré les beaux principes, elles ne couvrent pas la diversité des situations qui sont différentes d’un État à l’autre, voire d’une région à l’autre.Tout comme le rapport le préconise, je souhaite la fin du sans-abrisme. Qui peut être contre ? Mais je ne pense pas qu’il appartienne à l’Europe de fixer, par un encadrement juridique, des règles aussi précises concernant le parc immobilier ou le plafond de dépenses par ménage consacré au paiement du loyer. C’est pourquoi je me suis abstenu.
Droit à la déconnexion
. – La période que nous vivons est une nouvelle expérience dans notre rapport au monde numérique. Beaucoup d’employés doivent travailler depuis chez eux et la frontière entre la vie privée et la vie professionnelle est parfois ténue. Il se développe une culture de la «connexion permanente» avec l’envoi de mails et des demandes de réaction en dehors des horaires de travail, parfois pendant le weekend et les jours de congé.Selon Eurofound, les personnes qui travaillent régulièrement à domicile sont deux fois plus susceptibles de travailler au-delà du maximum de 48 heures de travail par semaine, par rapport aux personnes qui travaillent dans les locaux de leur employeur. Près de 30% de ces télétravailleurs affirment travailler pendant leur temps libre tous les jours ou plusieurs fois par semaine, contre moins de 5% des personnes travaillant sur site. C’est pourquoi, je défends le droit à la déconnexion.Néanmoins, les partenaires sociaux se sont réunis en juin 2020 et ont pris des engagements au niveau européen pour trouver la meilleure approche du télétravail permettant à la fois de la souplesse et évitant qu’il soit trop invasif.Or, ce rapport ignorait la portée de cet accord puisqu’il réclamait une proposition législative immédiate, avant même que l’accord ait été appliqué. Je me réjouis que nous ayons rétabli cet équilibre en préconisant un cadre législatif au cours des trois prochaines années, en se fondant sur le bilan de l’application de l’accord.
Facilité pour la reprise et la résilience
J’ai soutenu l’adoption de la Facilité pour la reprise et pour la résilience, principal instrument budgétaire au cœur du plan de relance européen Next Generation EU qui complétera le cadre financier pluriannuel 2021-2027.Générée par des emprunts communs de la Commission européenne au nom de l'UE, la Facilité sera dotée de 672,5 milliards d’euros, dont 390 milliards de subventions et 282,5 milliards de prêts. Les crédits pourront être engagés sur une durée de trois ans entre 2021 et 2023 mais les paiements pourront s’étaler jusqu’à la fin de l’année 2026.Je me réjouis que la France et cinq autres pays aient ratifié ce plan dans la foulée mais attends des autorités françaises qu’elles soumettent au plus vite leur plan d’action afin d’en faire bénéficier nos compatriotes. Si la Facilité doit principalement financer la transition verte et la transition numérique, elle peut aussi être mobilisée en soutien à la cohésion économique et la compétitivité, à la cohésion sociale et territoriale et aux politiques en faveur de la prochaine génération, les enfants et les jeunes, y compris l’éducation et les compétences professionnelles.
Mise en oeuvre de la directive 2011/36/UE concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes
Si la lutte contre la traite des êtres humains est un combat partagé, je regrette que ce rapport soit tombé dans la caricature en assimilant tous les migrants à des victimes de la traite des êtres humains et en réclamant, à ce titre, le droit au regroupement familial et l’ouverture de voies migratoires sûres et légales via les visas humanitaires.Je ne nie pas que des réseaux criminels exploitent des migrants, notamment des jeunes filles et garçons, qui deviennent victimes de différentes formes de trafics, notamment de la prostitution. Mais le fait de payer des passeurs pour se rendre sur le territoire des États membres de l’Union européenne ne fait pas systématiquement du migrant une victime de ce commerce et ne lui donne donc pas un droit automatique à l’asile et au regroupement familial.En outre, le rapport recommande de se fonder sur la « présomption d’enfance », nouvelle caractérisation juridique, pour apprécier la minorité du migrant et lui apporter dès lors toute la protection liée à son statut de mineur au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant.C’est pourquoi j’ai voté contre ce rapport.
Rapport sur la mise en œuvre de l’article 43 de la directive 2013/32/UE relative à des procédures communes pour l’octroi et le retrait de la protection internationale
. – J’ai voté contre ce rapport rédigé par un député vert qui oppose, comme cela est fait systématiquement par les écologistes sur les questions migratoires, contrôle des frontières et droits fondamentaux des migrants. Ainsi, le rapport recommande de limiter au maximum les procédures accélérées de traitement des demandes d’asile à la frontière, d’en exclure systématiquement les mineurs non accompagnés et d’inclure les ONG dans les organes de contrôle de la procédure alors que celles-ci sont opposées, par définition, au principe-même des procédures accélérées.Il y a des situations de personnes fuyant des zones de conflit ou qui, du fait de leur appartenance religieuse, ethnique ou de leur orientation sexuelle se trouvent en danger dans leur pays et n’ont d’autre choix que de le fuir. C’est pourquoi, nous devons être attentifs à ceux qui se présentent à nos frontières extérieures pour répondre à cette demande de protection. Néanmoins, nous ne devons pas être naïfs. Venir illégalement sur le territoire des États membres de l’Union européenne n’est pas un droit. Moins d’un dixième des migrants détectés par les garde-frontières sont des femmes, un migrant sur dix est mineur et la grande majorité sont des hommes venant d’Afrique à la recherche d’opportunités économiques que leur pays ne leur offre pas.La protection de nos frontières extérieures c’est aussi la protection de notre modèle social et culturel. Nous ne résoudrons pas la question des flux migratoires qui déstabilise la cohésion européenne et divise les peuples depuis plus de cinq ans en prônant un accueil inconditionnel des migrants en situation irrégulière. Au contraire, je crois que ces messages contradictoires sont un incitant qui profite aux passeurs et tous les trafiquants qui font commerce de l’immigration illégale plutôt qu’à tous ceux qui risquent la traversée de la Méditerranée au péril de leur vie.
Réduire les inégalités, avec une attention particulière à la pauvreté des travailleurs
En 2014, l’Union européenne s’était fixée l’objectif de réduire de 20 millions le nombre de personnes en situation de précarité en Europe. Malheureusement, elle a non seulement échoué, mais la pauvreté en Europe a même augmenté du fait de la pandémie qui a déclenché une crise économique et sociale. Les dernières statistiques font état de 11 % d’Européens vivant sous le seuil de pauvreté, 92 millions de personnes sur un continent de 450 millions d’habitants. En France, sur les deux millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire, la moitié sont de nouveaux demandeurs. Nous voyons de plus en plus de jeunes, d’étudiants, de travailleurs pauvres, de personnes âgées et de mères isolées solliciter l’aide des banques alimentaires, au point que ces dernières sont débordées.Ainsi, le rapport sur la réduction des inégalités énumère une série de propositions dont certaines sont bienvenues. Toutefois, ce rapport prône également un cadre européen sur le revenu minimum, le salaire minimum pour tous les travailleurs, y compris les travailleurs atypiques, et une directive sur le stress au travail, ce qui revient à interférer dans l’organisation du travail.À mon sens, ce rapport prône de mauvaises solutions à un problème très concret. C’est pourquoi je me suis abstenu.
Le trafic aérien en Europe a chuté, pour le seul mois de janvier, de 64 % par rapport à 2019. Le marché est agonisant du fait de la crise sanitaire et les organisations internationales ne prévoient pas de retour à la normale avant 2024/2025. Pour accompagner le secteur aérien, le Parlement européen a soutenu l’assouplissement des règles d’attribution des créneaux horaires en dérogeant à la règle du 80/20 qui oblige les compagnies aériennes à faire voler des avions vides pour conserver leurs créneaux horaires l’année suivante. J’ai donc soutenu l’abaissement des exigences à 50/50, ce qui signifie que les compagnies n’auront à utiliser que 50 % de leurs créneaux horaires sur la saison d’été qui commence le 28 mars. J’ai également défendu la possibilité pour la Commission européenne de modifier cette règle dans une fourchette de 30 à 70 % en fonction de l’aggravation ou de l’amélioration de la situation sanitaire. Cette souplesse est nécessaire pour permettre au secteur aérien de sortir progressivement de cette crise.
Tous les modes de transport ont été fragilisés par la crise sanitaire et économique. Du fait des mesures de contrôle sanitaire, certains documents administratifs n’ont pu être délivrés ou renouvelés dans les temps. Afin de ne pas paralyser le secteur pour des questions administratives, il a été décidé de prolonger la validité des certificats, licences et autres agréments, y compris les permis de conduire des conducteurs du transport routier, pour une durée maximale de dix mois pour tous les documents qui auraient dû être délivrés ou renouvelés entre le 1er septembre 2020 et le 30 juin 2021. J’ai naturellement soutenu ces mesures car il est nécessaire de donner toute la souplesse administrative possible au secteur afin qu’il puisse survivre à cette crise et maintenir les emplois, ce qui est la première priorité.
Rapport annuel sur la mise en œuvre de l’accord d’association entre l'Union européenne et l'Ukraine
L’Ukraine est un partenaire essentiel de l’Union européenne dans le cadre de sa politique de voisinage. C’est aussi un pays en proie aux luttes d’influence, minée par la tentation de son voisin russe. Dans ce contexte très délicat diplomatiquement, je soutiens la volonté ukrainienne de rapprochement avec l’Union européenne dont le meilleur exemple est l’accord d’association entré en vigueur en 2017 qui favorise l’approfondissement des liens politiques et économiques entre les deux partenaires.Toutefois, si l’évaluation de la mise en œuvre de cet accord qui est faite par le Parlement européen sur l’ensemble des domaines de coopération (état de droit, bonne gouvernance, lutte contre la corruption, réforme institutionnelles, coopération économique, mobilité des travailleurs, coopération dans le domaine PESC, énergie, changement climatique...) est assez juste, certaines préconisations ou conclusions à l’égard de la Russie me semblent jeter de l’huile sur le feu et aller à l’encontre d’un règlement diplomatique de questions géopolitiques et hautement sensibles comme la Crimée, la région du Donbass ou la construction du gazoduc Nord Stream.C’est pour ces raisons que je me suis abstenu.
Vers un mécanisme européen d’ajustement des émissions de carbone aux frontières compatible avec l’OMC
Ce fut un de nos engagements de campagne aux élections européennes de 2019 et je me réjouis que le Parlement reprenne à son compte le principe d’un mécanisme d’ajustement carbone qui permet de rééquilibrer la concurrence aux bénéfices de nos industries, de nos entreprises et de nos agriculteurs. Il est d’ailleurs surprenant que l’Europe qui impose des normes environnementales, sociales et sanitaires toujours plus élevées à ses propres acteurs économiques n’ait jamais songé à exiger de ses partenaires une forme de réciprocité sur la qualité des produits qu’elle importe.J’attends maintenant avec impatience la proposition de la Commission européenne qui sera publiée au mois de juin. C’est une première étape dans le processus de rééquilibrage des relations commerciales entre l’Union européenne et ses partenaires internationaux.
Devoir de vigilance et responsabilité des entreprises
J’ai soutenu l’adoption du rapport sur le devoir de diligence des entreprises qui devront s’assurer que les droits de l’homme et les normes environnementales sont respectées tout au long de la chaîne de valeur. Ce devoir de vigilance s’appliquera à toute entreprise opérant au sein du marché intérieur, ce qui inclut les entreprises extra-européennes.J’ai cependant voté contre toutes les dispositions qui risqueraient de créer des lourdeurs administratives et qui incluraient les microentreprises et les PME même lorsque celles-ci ne sont pas concernées ou n’ont pas les ressources humaines et financières pour faire ce travail de vérification.
Contrôle des pêches
J’ai soutenu la proposition du Parlement sur la révision des méthodes de contrôle des pêches qui assouplit les mesures proposées par la Commission européenne. Depuis sa tour à Bruxelles, l’exécutif européen entend surveiller à l’aide de caméras embarquées les pêcheurs pour empêcher les rejets illégaux d’espèces protégées.Je conviens que les espèces doivent être mieux protégées et la lutte contre la surpêche renforcée. Il y va d’ailleurs de l’intérêt des pêcheurs pour l’avenir de leur activité à long terme. Néanmoins, obliger les navires à se doter de caméras à bord ou transmettre leurs données après chaque prise, c’est ignorer le travail réel des pêcheurs qui n’ont pas le temps de devenir des gratte-papiers.En revanche, si des fraudes sont constatées, je pense que ces caméras embarquées auront un effet dissuasif pour les fraudeurs et pour les autres navires qui seraient tentés de faire de la surpêche.
Résolution sur les droits de l’enfant dans la perspective de la stratégie de l’Union européenne sur les droits de l’enfant
. – J’ai soutenu la résolution du Parlement sur les droits de l’enfant en amont de la stratégie de l’Union européenne qui sera présentée le 24 mars prochain. Cette résolution énumère des priorités qui pourraient nous paraître évidentes, mais qui méritent d’être rappelées: le droit à l’éducation, la protection contre toute les formes de violence et le harcèlement en ligne et hors ligne, la lutte contre le mariage forcé des enfants, la lutte contre le travail forcé, une réponse plus appropriée aux litiges transfrontaliers.Il y a également de nouveaux défis qui ont surgi du fait de la crise sanitaire, notamment l’impact de cette pandémie sur la santé mentale des enfants, qui doit être pris avec le plus grand sérieux.Enfin, je tiens à préciser que je ne cautionne pas les tentatives habituelles de certains groupes politiques d’imposer par un biais ou par un autre la reconnaissance de la GPA ainsi que la reconnaissance de l’enregistrement ou de la certification de la naissance quel soit le statut des parents, y compris s’agissant des familles LGBTQI alors qu’il s’agit de sujets sociétaux qui se règlent dans le cadre de débats nationaux et qui ne s’imposent pas depuis Bruxelles.J’ai également rejeté les propositions qui visent à détricoter les politiques migratoires en invoquant l’intérêt supérieur de l’enfant comme sésame qui interdirait toute vérification de l’âge du supposé enfant.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu l’adoption de la résolution sur le mécanisme de conditionnalité à l’état de droit dont l’application est en vigueur depuis le 1er janvier 2021. Il est important de tenir les engagements car le non-respect par un ou plusieurs États membres de l’état de droit porte non seulement atteinte à la crédibilité de l’Union dans son ensemble mais aussi à l’intégrité du budget de l’Union.C’est pourquoi, cette résolution rappelle que si la Commission ne respecte pas ses obligations, qui sont juridiquement contraignantes, en prenant les mesures appropriées pour défendre les valeurs et intérêts financiers de l’Union et des contribuables qu’elle représente, le Parlement se réservera la possibilité de porter l’affaire devant la Cour européenne de justice de l’Union.
Une nouvelle stratégie UE-Afrique – un partenariat pour un développement durable et inclusif
La Commission européenne propose de renouveler le partenariat entre l’Union européenne et l’Afrique sur des bases plus équilibrées. En cela, je partage l’analyse. Il en effet important de viser une autonomisation de l’Afrique et de sortir de la logique donateur-bénéficiaire.Aussi, je partage les recommandations du rapport concernant l’éduction, la coopération en matière de transition verte, d’énergie, de transformation numérique.Néanmoins, le rééquilibrage n’est pas à sens unique. Les pays africains doivent également prendre leurs responsabilités en ce qui concerne les flux migratoires. Ce n’est pas l’Europe qui est responsable des départs des migrants mais bien l’absence de perspectives économiques dans les pays d’origine, la persistance de la misère ou de conflits ethniques et religieux et l’insécurité.C’est pourquoi, je ne souscris pas aux recommandations du rapport visant à mettre en place davantage de voies d’accès légales et sûres à l’Europe, de mettre en place un dispositif permanent de sauvetage en mer qui encouragerait les traversées et de tenir compte du Pacte de Marrakech auquel je suis opposé.C’est pour ces raisons que je me suis abstenu sur ce rapport.
Mise en place d’une stratégie de l’Union pour un tourisme durable
Le tourisme représente près de 27 millions d’emplois directs et indirects en Europe et 10,3 % du PIB européen. Pourtant, malgré l’importance de ce secteur pour l’économie européenne, il n’existe aucune direction générale au sein de la Commission qui lui est dédiée. Le tourisme, c’est aussi un des secteurs les plus gravement atteints par la crise sanitaire et c’est tout une myriade de PME et d’artisans qui voient leur avenir menacé.Le rapport du Parlement a donc pour objectif de replacer le tourisme au centre des préoccupations de l’Union européenne et l’urgence sanitaire rend cette démarche plus que nécessaire. Au-delà des propositions immédiates d’accompagnement des acteurs pour qu’ils survivent et se relèvent de la crise, ce rapport propose une nouvelle vision du tourisme dans le futur, plus en phase avec les préoccupations environnementales, qui valorise des formes alternatives comme l’agritourisme ou le thermalisme et rompt définitivement avec le tourisme de masse qui a caractérisé le tourisme depuis les années 1960.
Résolution concernant le rapport d’évaluation de la Commission sur la mise en œuvre du règlement général sur la protection des données deux ans après son entrée en application
Deux ans après son entrée en vigueur, le Parlement tire les enseignements de la mise en œuvre du règlement général sur la protection des données personnelles, qui est la réglementation la plus protectrice des données au monde.Or, cette réglementation n’est pas exempte de lacunes, et c’est pourquoi je partage le constat que des révisions ciblées sont nécessaires. Nous ne pouvons assumer notre souveraineté numérique et faire de l’Europe le leader de l’innovation numérique si nous mettons en permanence des obstacles et imposons des règles tatillonnes aux entreprises et porteurs de projets.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur l'Albanie
J’ai voté contre ce rapport qui soutient l’ouverture des négociations avec l’Albanie.Officiellement candidate depuis 2014, l’Albanie fait partie des pays des Balkans occidentaux dont l’adhésion est soutenue par une majorité d’États membres. Historiquement opposée du fait des problèmes de corruption, de criminalité organisée et d’instabilité politique, la France a finalement levé son veto en mars 2020. Le Conseil devrait ainsi adopter dans les prochains mois un cadre de négociation qui permettra d’organiser la conférence intergouvernementale lançant officiellement les négociations d’adhésion.Je m’étonne de la décision des autorités françaises de soutenir l’ouverture des négociations alors que le rapport du Parlement pointe à juste titre les progrès insuffisants dans un certain nombre de domaines (fonctionnement des institutions démocratiques, état de droit, droits fondamentaux, réformes économiques et sociales, secteur de l’environnement, de l’énergie et des transports, coopération régionale et politique extérieure).
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur le Kosovo
Bien que n’étant pas officiellement candidat à l’adhésion à l’Union européenne, le Kosovo, qui est devenu indépendant en 2008, fait partie de ces pays qui ont vocation à adhérer à l’Union européenne dans le futur. Néanmoins, cette perspective est encore lointaine puisque le pays n’est toujours pas reconnu par la Grèce, l’Espagne, la Roumanie, la Slovaquie et Chypre.En outre, le rapport pointe le peu de progrès réalisés dans les réformes, qu’il s’agisse de la démocratie, de l’état de droit, des libertés fondamentales, de la lutte contre la corruption ou de ses rapports avec les pays voisins.Malgré ces défaillances, le rapport plaide pour la libéralisation des visas, ce qui me semble être un signal contradictoire par rapport au peu de progrès évoqués plus haut. C’est pourquoi j’ai voté contre ce rapport.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Serbie
J’ai voté en faveur du rapport annuel sur la Serbie qui dresse un constat très critique des réformes menées par le pays.Candidate depuis mars 2012, avec le soutien de la France, les négociations ont commencé en janvier 2014 mais ont été formellement menées à partir de 2018. Sur un total de 35 chapitres de négociation, 18 chapitres sont désormais ouverts à la négociation, dont deux ont déjà été clôturés à titre provisoire (Science et Recherche, Éducation et Culture).La Commission européenne a précisé que l'adhésion de la Serbie ne se ferait pas avant 2025, la reconnaissance du Kosovo par la Serbie étant une condition sine qua non à l'entrée de ces deux pays dans l'UE.Néanmoins, compte tenu de la persistance des problèmes et de la faiblesse des réformes, cette perspective d’adhésion ne pourra certainement pas être tenue.
Rapport d'exécution sur les aspects liés à la sécurité routière du paquet «contrôle technique»
Notre collègue belge du PPE a rédigé un rapport dressant une analyse poussée de la transposition et de la mise en œuvre du paquet « contrôle technique » adopté en 2014 qui porte sur les contrôles techniques périodiques, les documents d’immatriculation des véhicules et les contrôles routiers. Il y identifie les lacunes persistantes et propose des recommandations en vue de sa révision prochaine.Ainsi, le rapport propose de rendre obligatoires certaines dispositions aujourd'hui facultatives, de renforcer l'échange d'informations et la coopération entre les États membres, notamment sur l'historique des véhicules, d'introduire des contrôles supplémentaires pour les véhicules en circulation comme les taxis, ambulances et véhicules de livraison de colis ainsi que les deux-roues qui assurent des service de livraison, d'harmoniser les sanctions à la fraude au compteur kilométrique, de renforcer la formation et les connaissances des inspecteurs en matière de cybersécurité, d'intégrer le système eCall et de réfléchir à l'inclusion des nouveaux modes de transport comme les trottinettes électriques, les monoroues et hoverboards.Partageant la majorité de ces recommandations, j’ai décidé de soutenir l’adoption de ce rapport.
Accord Parlement européen/Conseil de l'Union européenne/Commission européenne: registre de transparence obligatoire
Dans un souci de développer une culture commune de la transparence et de l’éthique tout en respectant les prérogatives propres à chacun, le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil ont conclu un accord interinstitutionnel le 15 décembre dernier établissant le registre de transparence obligatoire.Ce registre s’adresse à toute personne ou organisation cherchant à influer le processus de prise de décision ou la mise en œuvre des politiques et législations européennes. Leur inscription et leur adhésion à un code de conduite est obligatoire pour pouvoir rencontrer le personnel des institutions, participer à des consultations, événements, auditions etc...En sont exclus les autorités publiques et associations représentant les pouvoirs publics, les ambassades et représentations diplomatiques des pays membres et pays tiers, les partis politiques, les églises et associations religieuses ainsi que les organisations philosophiques et non confessionnelles sauf lorsque ces dernières font de la représentation d’intérêt.J’ai voté en faveur de cet accord qui clarifie les règles et obligations pour les représentants d’intérêts et limite les risques de conflit ou de suspicion sur la crédibilité des législations que nous adoptons.
Mesures techniques et opérationnelles pour un transport maritime plus efficace et plus propre
J’ai soutenu ce rapport d’initiative très équilibré qui encourage le transport maritime à contribuer à l’effort de décarbonation et de réduction des émissions.En effet, bien que très actif pour le développement de carburants alternatifs, dans la recherche en faveur de technologies et solutions propres, le secteur maritime international émet 940 millions de tonnes de CO2 par an et est responsable d’approximativement 2,5% des émissions de gaz à effet de serre.Les recommandations portent sur des mécanismes d'incitations, notamment fiscaux, en faveur de l'énergie propre, la valorisation des ports en tant que pôles stratégiques pour le transport multimodal, la promotion d'un modèle d'économie circulaire pour la construction, réparation et le démantèlement des navires et le ciblage des financements européens vers les technologies et carburants propres, la reconversion professionnelle et la formation des travailleurs ainsi qu'une réorientation des aides d'État pour accompagner le secteur maritime vers la transition écologique.
Accord de commerce et de coopération UE/Euratom/Royaume-Uni et accord UE/Royaume-Uni relatif aux procédures de sécurité pour l’échange d’informations classifiées et leur protection
Je me réjouis que l’accord de commerce et de coopération établissant les termes de la future coopération entre l’Union européenne et le Royaume-Uni entre enfin en vigueur, à partir du 1er mai. Le Parlement, avec ma voix, a approuvé cet accord.Je ne me reconnais néanmoins pas dans le terme utilisé dans la résolution qui qualifie le retrait du Royaume-Uni d’erreur historique. C’est un jugement prescriptif que nous ne pourrons mesurer que sur une échelle de temps bien plus longue. Au contraire, les indicateurs économiques, à l’exception de l’emprunt du secteur public, sont aujourd’hui au vert et le pays a su mener avec brio sa campagne de vaccination.Désormais, nous devons être attentifs à ce que cet accord soit bien respecté par le Royaume-Uni, en particulier le protocole sur l’Irlande et l’Irlande du Nord, qui est une garantie de paix sur l’île, ainsi que les dispositions sur la pêche pour que nos pêcheurs ne soient pas pénalisés par d’éventuelles mesures agressives.
J’ai approuvé avec une majorité de députés au Parlement européen le lancement des négociations interinstitutionnelles pour parvenir au plus vite à un accord sur le futur certificat vert numérique afin qu’il soit disponible dès le mois de juin.Ce certificat réclamé avec force par le secteur des transports et du tourisme facilitera le déplacement à l’étranger de personnes vaccinées ou ayant reçu un résultat négatif à un test de dépistage ou ayant guéri de la COVID-19.Cet outil serait facultatif, c’est-à-dire qu’une personne ne souhaitant pas avoir de certificat numérique resterait simplement soumise aux règles nationales en ce qui concerne le dépistage et la quarantaine.Le certificat serait disponible gratuitement, sous forme électronique ou sur papier, avec un code QR visant à garantir sa sécurité et son authenticité.Le Parlement souhaite apporter davantage de garanties en termes de protection des données, insiste pour que l’accès aux tests soit non discriminatoire et que les États membres ne puissent pas imposer de mesures restrictives supplémentaires aux titulaires du certificat.
L’économie numérique est devenue au cours de la dernière décennie une réalité quotidienne et si elle a permis à de nombreuses PME de devenir compétitives et aux administrations de devenir plus performantes, l’absence de coordination sur l’instauration de taxes sur les services numériques, les mesures distinctes et les critères fiscaux différents appliqués en Europe et dans le monde ont accentué la fragmentation du marché unique européen et augmenté les risques de fraude et d’évasion fiscales.En moyenne, les entreprises numériques sont soumises à un taux d’imposition effectif de 9,5 % uniquement, contre 23,2 % pour les modèles d’affaires traditionnels. C’est une injustice qui ne pourra être réglée que par une approche commune et coordonnée.C’est pourquoi, le rapport que j’ai soutenu salue les efforts déployés au sein de l’OCDE et du G20 pour parvenir à un consensus mondial sur une réforme multilatérale du système fiscal international afin de relever les défis du transfert constant des bénéfices et de l’économie numérique et pointe l’importance de parvenir à un accord d’ici la mi-2021 pour remédier à cette sous-imposition de l’économie numérique alors que la pandémie de COVID-19 a largement profité aux entreprises numérisées.
Droits et obligations des voyageurs ferroviaires. Refonte
Ayant été négociateur pour le PPE sur ce dossier qui aura été en négociation pendant près de quatre ans, je ne peux que me réjouir de l’adoption de cette nouvelle réglementation qui deviendra applicable en 2023. Les droits des passagers ferroviaires, y compris des personnes handicapées et à mobilité réduite, se trouveront nettement renforcés et l’attrait renouvelé du public pour le rail profitera aux compagnies ferroviaires.Parmi les améliorations prévues par cette réglementation, il y aura le droit pour un voyageur d’organiser son propre réacheminement si aucune solution alternative n’est proposée par la compagnie ferroviaire dans les 100 minutes, la division par deux du délai de demande d’assistance (24 heures au lieu de 48 heures) par les personnes handicapées et à mobilité réduite et l’obligation pour les compagnies de prévoir au minimum quatre emplacements pour vélos dans les trainsEnfin, nous avons prévu de définir et limiter la clause de force majeure qui dispense les entreprises ferroviaires de l’obligation d’indemnisation de manière à ce qu’elle ne soit invocable que dans des situations très exceptionnelles comme un tremblement de terre ou un acte terroriste. Même dans ces situations, l’assistance, le remboursement du train annulé et le réacheminement doivent être assurés.
Fonds pour une transition juste
Le Fonds de transition juste est un nouveau Fonds créé dans le but d’atténuer les effets négatifs de la transition énergétique en apportant un soutien financier aux régions et aux secteurs les plus touchés par les effets socioéconomiques de la transition.Doté d’un budget total de 17,5 milliards €, ce fonds sera réparti entre les États membres en fonction de leur intensité carbone et du nombre de pertes d’emploi potentielles. La Pologne et l’Allemagne en seront respectivement le premier et deuxième bénéficiaire mais la France devrait également recevoir 937 millions d’euros, soit 5,4% de l’enveloppe.J’ai donc voté en faveur de ce fonds qui permettra de soutenir les départements français du Nord, Pas-de-Calais, Bouches du Rhône, Rhône, Isère, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Bas-Rhin, Loire-Atlantique et Seine-Maritime.
Accord concernant les limites de durée applicables aux contrats de fourniture d’aéronefs avec équipage UE/États-Unis, Islande et Norvège
L’Union européenne et les États-Unis ont conclu un accord global dans le domaine de l’aviation en 2007. Ils ont également négocié un protocole en 2010 dit « ATA États-Unis - UE » qui prévoit un régime ouvert de location avec équipage.Cet accord devait néanmoins être précisé et c’est pourquoi, l'UE et les États-Unis ont conclu un nouvel accord en août 2019 également applicable à l’Islande et à la Norvège qui lève la restriction sur la durée de location d’un aéronef et de son équipage.Pour le bon fonctionnement du secteur, j’ai voté en faveur de cet accord.
Mobilisation of the European Union Solidarity Fund: assistance to Greece and France in relation to natural disasters and to Albania, Austria, Belgium, Croatia, Czechia, Estonia, France, Germany, Greece, Hungary, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Montenegro, Portugal, Romania, Serbia, Spain in relation to a public health emergency
Je me réjouis que la France et la région PACA bénéficient des aides du Fonds de solidarité de l’Union européenne pour faire face à la pandémie et pour reconstruire les territoires dévastés par la tempête Alex en octobre 2020.Ainsi, la France sera le premier bénéficiaire de cette aide puisqu’elle recevra plus de 91 millions d’euros en raison de la crise sanitaire et la région Sud recevra en complément 59,3 millions d’euros à destination des vallées sinistrées par la tempête Alex.
Une stratégie européenne pour l'hydrogène
L’hydrogène est une technologie d’avenir dans laquelle la région Auvergne-Rhône-Alpes s’investit déjà depuis plusieurs années.C’est pourquoi, je me réjouis que l’Union européenne l’ait également identifiée comme une ressource clé pour pouvoir atteindre les objectifs de décarbonation qu’elle s’est fixée dans le pacte vert européen.L’hydrogène représente actuellement moins de 2 % de la consommation énergétique européenne et est principalement utilisée pour la production industrielle. Plus de 90 % de cet hydrogène est produit à partir de gaz naturel par un procédé émettant d’importantes quantité de dioxyde de carbone.Le développement de l’hydrogène représente toutefois des investissements considérables de l’ordre de 470 milliards d’euros.Aussi, pour que le coût de production devienne abordable, il faut miser sur des sources d’électricité renouvelables mais aussi à bas carbone comme l’énergie nucléaire.Ce sera essentiel pour atteindre l’objectif de porter la part d'hydrogène à 12 ou 14 % du mix énergétique d’ici 2050 et cela contribuera à l’innovation dans le domaine des transports et le stockage d’électricité.
La protection des droits de l’homme et la politique migratoire extérieure de l’UE
J’ai voté contre ce rapport excessif dans sa tonalité, qui fait de la migration vers l’Europe une dimension centrale de la politique extérieure de l’Union européenne. Ainsi, le rapport plaide pour le renforcement des voies d’entrées sûres et légales, la mise en œuvre du Pacte de Marrakech sur des migrations sûres, ordonnées et régulières auquel je me suis toujours opposé, et critique les accords de réadmission et de coopération aux frontières.L’Union européenne a naturellement un rôle à jouer dans la protection des droits de l’homme à travers sa politique extérieure et sa politique d’aide au développement. Néanmoins, la solution ne réside pas dans davantage de migration vers l’Europe mais dans un renforcement de l’état de droit, une stabilité politique, juridique et institutionnelle et le développement économique des pays d’origine. C’est pourquoi j’ai soutenu la résolution alternative du groupe des conservateurs, qui correspondait davantage à l’approche que je défends.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Turquie
Bien que critique de la situation en Turquie, j’ai voté contre le rapport, qui appelle à une suspension formelle des négociations d’adhésion, et non à un arrêt total. Ce rapport appelle également à moderniser l’union douanière, alors que le président Erdogan ne cesse de provoquer les Européens, qu’il s’agisse de la menace de provoquer une vague migratoire vers l’Europe, de l’appel au boycott des produits français ou des violations répétées de l’intégrité territoriale des pays voisins.Depuis trop longtemps, les relations entre l’Union européenne et la Turquie ne cessent de se dégrader et les tentatives d’apaisement du côté européen n’ont que des effets temporaires et souvent vains. La situation intérieure et les restrictions de liberté sont également très inquiétantes. C’est pourquoi j’estime que la Turquie n’a pas vocation à faire partie de l’Union européenne et que les aides européennes destinées à la Turquie doivent être interrompues.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur le Monténégro
J’ai voté contre le rapport sur le Monténégro qui se prononce clairement en faveur de l’élargissement et se félicite de l’ouverture de nouveaux chapitres de négociation.Nous sommes dans une situation où les Européens ne comprennent plus ce qu’est la vocation de l’Europe, ce que sont ses objectifs et ce qu’elle apporte aux citoyens. Les institutions sont perçues à juste titre comme déconnectées des réalités et leur fonctionnement est bien trop complexe.Le message est clair: nous devons consolider nos bases, notre socle de valeurs communes, clarifier nos objectifs et priorités avant de poursuivre cette course à l’élargissement qui ne fait plus sens dans la période actuelle.
Résolution sur l’arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne le 16 juillet 2020 dans l’affaire C-311/18, Data Protection Commissioner contre Facebook Ireland Ltd et Maximillian Schrems
J’ai voté en faveur de cette résolution qui prend acte de la jurisprudence Schrems II sur les transferts de données personnelles de l’UE vers les États-Unis. L’Union européenne a un niveau de protection des données inédit dans le monde.Or, il est regrettable, comme l’a conclu la Cour de Justice de l’UE, que les cadres qui organisaient les transferts de données personnelles entre l’UE et les États-Unis ne permettaient pas de garantir un niveau de protection équivalent.Il est nécessaire pour la protection des citoyens comme pour le bon fonctionnement des entreprises qui ont besoin de clarté et de sécurité juridiques que la Commission européenne et l’administration américaine parviennent à proposer rapidement un cadre qui garantisse des droits de recours aux citoyens européens et qui restreigne l’accès des services de sécurité américains aux données personnelles des citoyens européens.
De nouvelles voies pour une migration économique légale
J’ai voté contre le rapport de la députée socialiste française Sylvie Guillaume qui appelle au renforcement de la migration économique via l’ouverture de nouvelles voies sûres et légales pour les travailleurs peu qualifiés. Constamment, dans les rapports du Parlement européen rédigés par des députés de gauche, la solution à la pénurie de main-d’œuvre et au vieillissement de la population est davantage de migration.J’estime au contraire que nous avons des politiques migratoires, en particulier en France, trop laxistes alors que la population croît de 0,4 % en moyenne par an depuis 2014 et que le solde naturel reste positif. Je pense que les besoins d’un État membre à l’autre ne sont pas les mêmes et que nous ne pouvons donc pas avoir une politique de croissance démographique unifiée en Europe, portée par la migration.
Résolution sur le niveau de protection adéquat des données à caractère personnel assuré par le Royaume-Uni
J’ai voté contre la résolution du député socialiste car celle-ci ignore les conclusions des experts sur le niveau d’adéquation pour le traitement et le transfert de données personnelles entre l’UE et le Royaume-Uni.Le Royaume-Uni est un partenaire essentiel de l’Union européenne dans les domaines du commerce comme de la coopération policière et judiciaire. Du fait du Brexit, le transfert de données est actuellement régi par un accord provisoire qui permet aux entreprises et aux services policiers et judiciaires de poursuivre les échanges de données jusqu’à l’expiration de cet accord en juin.La résolution part du principe que le Royaume-Uni méconnaitrait les règles en matière de protection des données alors que celui-ci reste soumis au règlement général sur la protection des données, à la directive police justice, à la récente décision de la CJUE « Schrems II » et est partie à la convention européenne des droits de l’homme.La Commission estime, après étude, que le niveau d’adéquation est équivalent et va proposer deux décisions d’adéquation allant dans ce sens. Afin de garantir dans le temps cette équivalence, la Commission devrait limiter la validité de ces décisions à quatre ans ce qui permettra d’assurer que les données des citoyens européens sont protégées correctement.
ETIAS est un outil essentiel pour la protection des frontières, la sécurité et la lutte contre l’immigration illégale et les risques sanitaires. Ce système européen qui deviendra opérationnel en 2022 enregistrera tous les ressortissants de pays tiers exemptés de l’obligation de visa qui souhaitent se rendre en Europe afin d’évaluer leur potentiel de risque.Avant de se rendre en Europe, ils recevront donc une autorisation de voyage sans quoi ils ne pourront entrer sur le territoire d’un État membre de l’Union.Pour évaluer la menace, ETIAS accèdera et croisera les données de différents fichiers européens comme le système des fichiers judiciaires ECRIS, le système d’information sur les visas et le système d’information Schengen.
J’ai soutenu la création du certificat COVID numérique, qui facilitera la vie des voyageurs en introduisant de la coordination dans les mesures prises par les États membres. Ainsi, le certificat qui sera disponible à partir du 1er juillet prochain permettra à son détenteur de prouver qu’il a été vacciné ou qu’il dispose d’un test PCR/antigénique négatif ou qu’il a guéri de la COVID-19 au cours des six derniers mois.Ce certificat gratuit sera disponible sous format papier ou électronique et comportera un code QR. Il sera disponible pour un an.Il ne s’agit pas d’une restriction de liberté puisque les citoyens pourront continuer de se déplacer partout en Europe. Toutefois, ceux qui posséderont ce certificat échapperont aux mesures nationales supplémentaires comme la quarantaine ou l’auto-isolement et à la multiplicité des démarches administratives qui font du déplacement un parcours du combattant, surtout lorsque plusieurs pays sont traversés.
La dimension de genre dans la politique de cohésion
Bien que je reconnaisse que les subventions européennes dans le cadre de la politique régionale devraient bénéficier aussi bien aux hommes qu’aux femmes, j’estime que les propos qui sont portés dans ce rapport sont caricaturaux ou infondés.Il est par exemple affirmé que les grandes priorités du Fonds pour la relance de l’Union se concentrent essentiellement sur les secteurs qui affichent une proportion élevée d’emplois masculins et qui, par conséquent, pourraient être susceptibles de creuser les inégalités entre les hommes et les femmes dans le domaine de l’emploi. Faudrait-il donc fermer des usines ou abandonner des secteurs stratégiques parce que la proportion de femmes est insuffisante ? Quelles sont les sources d’une telle affirmation ?C’est pour cette raison que je me suis abstenu.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport qui comportait de nombreux paragraphes problématiques. Il est ainsi question de réformer le Conseil de sécurité des Nations unies pour donner une voix à l’Union européenne, ce qui pourrait mettre en danger le siège de la France, et de soutenir le pacte mondial sur les migrations et les réfugiés, alors que je m’y suis toujours opposé.
Projet de règlement du Parlement européen fixant le statut et les conditions générales d’exercice des fonctions du Médiateur européen (statut du Médiateur européen) et abrogeant la décision 94/262/ECSC, CE, Euratom
J’ai soutenu l’accord interinstitutionnel informel qui permettra de réformer le statut du médiateur européen qui n’a pas été actualisé avant l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne en 2009.Grâce à cette réforme, le médiateur européen pourra s’autosaisir pour enquêter sur des cas de mauvaise administration répétée ou systémique. Il aura également accès aux documents classifiés. Si ses pouvoirs de recommandation se trouvent étoffés, le médiateur ne pourra toutefois pas remettre en cause le bien-fondé d'une décision de justice ou la compétence d'une juridiction.Je me félicite également que le bureau du médiateur soit confirmé au siège du Parlement européen à Strasbourg, ce qui confirme son lien étroit avec le berceau de la démocratie européenne.
Résolution sur le thème «Relever le défi mondial de la COVID-19: les effets d’une dérogation à l’accord de l’OMC sur les ADPIC, en ce qui concerne les vaccins, le traitement, le matériel et l’augmentation des capacités de production et de fabrication dans les pays en développement»
J’ai voté contre la résolution relative au défi mondial de la lutte contre la Covid-19 car les solutions préconisées ne répondent simplement pas à l’enjeu majeur qui est la production en masse de vaccins partout dans le monde. Les groupes de gauche plaident depuis des mois pour la levée des brevets. J’ai déjà eu l’occasion de l’affirmer. C’est à mon sens une mauvaise réponse à un vrai problème que sont les capacités de production.Les vaccins contiennent plus de 300 composants et leur fabrication nécessite des savoir-faire et des équipes hautement qualifiées qui ne s’improvisent pas du jour au lendemain. L’Europe n’a d’ailleurs pas à rougir de son action dans le monde puisqu’elle a massivement participé dès fin 2020 au mécanisme COVAX à hauteur de 500 millions d’euros.En outre, il est bon de rappeler que les 46 pays les plus pauvres disposent déjà d’une exemption de la propriété intellectuelle mais en raison de leur faible capacité de production, ils n’arrivent pas à vacciner leur population.
Projet de règlement du Parlement européen fixant le statut et les conditions générales d’exercice des fonctions du Médiateur européen (statut du Médiateur européen) et abrogeant la décision 94/262/ECSC, CE, Euratom
J’ai soutenu l’adoption formelle du nouveau statut du médiateur européen, dont les pouvoirs se trouvent renforcés, en particulier le pouvoir d’enquête en cas de mauvaise administration répétée ou systémique.Si le Parlement avait déjà soutenu les grandes lignes de la réforme lors de la première session plénière de juin, ce vote permet de confirmer ces nouvelles compétences après l’approbation par le Conseil à la mi-juin.
Loi européenne sur le climat
J’ai voté en faveur de la loi européenne sur le climat qui contient des objectifs ambitieux mais néanmoins réalistes en faveur d’une transformation progressive de notre économie. Ainsi, d’ici 2030, les émissions de CO2 devront être réduites d’au moins 55 %, ce qui incitera les entreprises de tous les secteurs à revoir leurs modèles de production et de consommation pour que l’Europe atteigne de façon raisonnée la neutralité carbone d’ici 2050.Concrètement, cela signifie que les émissions de CO2 devront baisser de 3 % chaque année jusqu’en 2030. Naturellement, l’effort doit être collectif. Il doit être porté par les industries et les entreprises mais aussi par les particuliers dans leurs actes au quotidien.Enfin, la loi européenne sur le climat tient compte de la contribution essentielle des puits de carbone que sont les forêts et les exploitations agricoles dans la méthode de calcul. Ceux-là, lorsqu’ils ont des pratiques écologiques qui contribuent à la réduction des effets de serre, seront récompensés.Il est regrettable que le Parlement européen ait dû compter sans les voix des Verts, du Rassemblement national, de l’extrême-gauche et des socialistes français pour franchir cette étape historique et importante pour notre continent.
Entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance
L’Europe est aujourd’hui à un tournant. Elle peut être un leader mondial ou être à la remorque de la recherche et du développement dans les technologies de pointe. Nombreux sont les domaines où l’Europe accuse déjà un retard alarmant, c’est pourquoi je soutiens toutes les initiatives qui permettront à notre continent de renforcer sa souveraineté numérique et industrielle.Ainsi, j’ai soutenu la création de l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance qui bénéficiera aux entreprises européennes, notamment les PME.
Facilité de prêt au secteur public dans le cadre du mécanisme pour une transition juste
Le mécanisme pour une transition juste est un nouvel instrument qui doit aider les régions les plus polluantes à transformer leurs modèles de production pour effectuer leur transition écologique tout en préservant les emplois.La facilité vise ainsi à fournir un soutien financier aux entités du secteur public pour mettre en œuvre des projets contribuant à aider les territoires de l’UE les plus durement affectés par la transition climatique. Elle sera constituée de 1,525 milliard d’euros de subventions provenant du budget de l’UE et de 10 milliards d'euros de prêts accordés par la Banque européenne d’investissement.Seuls les projets qui ne génèrent pas un flux suffisant de recettes propres seront éligibles, en particulier les projets situés dans les régions les moins développées, les projets contribuant aux objectifs climatiques et aux entités publiques ayant adopté un plan de décarbonation.Dix départements français dont l’Isère et le Rhône en Auvergne-Rhône-Alpes devraient y être éligibles.
Contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale exportés par des pays tiers dans l’Union afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens
Le rapport sur les contrôles douaniers et sanitaires est un rapport consensuel que j’ai soutenu sans difficulté. Il vise en effet à permettre la vérification du respect des règles relatives à l’utilisation prudente des antimicrobiens par les pays tiers, afin de lutter contre la résistance aux médicaments antimicrobiens à usage humain et vétérinaire, qui est un problème sanitaire grandissant dans l’Union et le monde entier.Je me réjouis tout particulièrement que l’amendement sur les établissements d’abattage non agréés ait été retenu. Cette dérogation permettra ainsi aux producteurs français de continuer d’approvisionner directement les marchés locaux en viande de volaille et de lagomorphes transformée par leurs soins et encourager dès lors le commerce de proximité.
Rapport 2020 de la Commission sur l’état de droit - COM(2020)0580
L’évaluation du rapport sur l’état de droit par le Parlement est un rapport de qualité qui pointe les insuffisances et améliorations possibles du rapport de la Commission sur la situation de l’état de droit dans chaque État membre.Néanmoins, je me suis abstenu car le rapport souligne la primauté du droit de l’Union, se fondant ainsi sur la jurisprudence Costa de 1964, ce qui est juridiquement discutable au regard de notre ordre juridique interne.Je rappelle que les arrêts Sarran et Arcelor du Conseil d’État de 1998 et 2007 ont réaffirmé la primauté de la Constitution sur les engagements internationaux et que la Constitution reste la norme juridique suprême dans notre ordre juridique interne.C’est pourquoi, j’appelle à la prudence lorsque le Parlement appelle à bousculer nos systèmes juridiques internes en renforçant la primauté du droit de l’Union par le biais de la Cour européenne de Justice.
Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes
L’adoption du rapport Matić sur les droits sexuels et génésiques à une faible majorité traduit malheureusement une tendance du Parlement européen à outrepasser ses pouvoirs et à fouler du pied le principe de la subsidiarité.Si je partage à titre personnel les considérations du rapport sur l’accès à des soins de santé sûrs et abordables, à une éducation sexuelle complète des jeunes pour prévenir les dérives et lutter contre les tabous et le droit à l’avortement qui est une conception bien ancrée dans notre pays mais ne l’est pas partout en Europe, je regrette toutefois que ce rapport conteste le droit à l’objection de conscience pour le personnel médical et réclame la procréation médicalement assistée pour tous les publics.Ce sont des sujets sociétaux extrêmement sensibles qui nécessitent des débats nationaux dans le respect de la culture et des traditions des États membres. Il n’appartient donc pas à une poignée de députés européens dans le secret des alcôves bruxelloises de décider de ces sujets selon leurs convictions personnelles, au mépris des préoccupations exprimées par les différents pans de la société.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Bosnie-Herzégovine
Je me suis abstenu sur le rapport concernant la Bosnie-Herzégovine, qui, je le rappelle, n’est pas formellement candidate à l’adhésion à l’Union européenne.En effet, le rapport réaffirme son soutien à l’élargissement, ce qui me semble prématuré alors que la priorité européenne devrait être de consolider son socle de politiques communautaires, de renforcer sa légitimité et crédibilité auprès des citoyens européens et d’honorer ses priorités comme la lutte contre le changement climatique, garantir un haut niveau d’emploi et de santé, renforcer la sécurité, la protection des frontières et la lutte contre la migration illégale et préserver sa souveraineté industrielle.
Utilisation de technologies par des prestataires de services de communications interpersonnelles non fondés sur la numérotation en vue du traitement des données à caractère personnel et autres, afin de lutter contre la pédopornographie en ligne (dérogation temporaire à certaines dispositions de la directive 2002/58/CE)
Certaines réglementations européennes anciennes ne tiennent pas compte du développement des technologies et des réseaux sociaux. Or, depuis l’entrée en vigueur du code européen des télécommunications en décembre 2020, il n’est plus possible pour des services de messagerie en ligne comme Messenger ou WhatsApp de détecter, supprimer ou signaler des contenus pédopornographiques échangés sur leurs applications.Il était donc urgent de corriger temporairement cette absurdité juridique en permettant de déroger à la directive actuelle pour une période maximale de trois ans dans l’attente d’une nouvelle législation.
Reconnaissance des qualifications professionnelles dans la navigation intérieure: mesures transitoires pour la reconnaissance des certificats de pays tiers
Afin de ne pas perturber la transition vers une reconnaissance harmonisée des documents prouvant les qualifications professionnelles à la suite de l’entrée en vigueur de la directive sur la reconnaissance des qualifications professionnelles pour le personnel de la navigation intérieure le 18 janvier 2022, j’ai soutenu la proposition du Parlement de prolonger la validité des documents délivrés par des pays tiers et reconnus unilatéralement par un État membre jusqu’en 2024.
Accord relatif au transport international occasionnel de voyageurs par autocar ou par autobus (accord Interbus): transport international régulier et régulier spécial de voyageurs par autocar ou par autobus. Protocole
J’ai soutenu la recommandation d’approbation du protocole à l’accord Interbus qui remplace un protocole préexistant qui n’avait été approuvé que par l’Union et par aucune partie tierce.Ce protocole modifié, négocié par la Commission européenne, apporte quelques modifications techniques mineures mais ne touche pas aux dispositions de base de l’accord comme les critères d’accès à la profession de transporteur routier.
Sécurité et signalisation ferroviaires: évaluation de l'état d'avancement du déploiement su système européen de gestion du trafic ferroviaire (ERTMS)
L’ERTMS est un système européen unique de signalisation et de contrôle de vitesse lancé au début des années 1990, développé dans 50 pays dans le monde, mais qui peine à se déployer dans l’Union européenne. C’est pourtant considéré comme un élément essentiel pour rendre les systèmes ferroviaires nationaux interopérables et donc accroître le trafic ferroviaire de marchandises et de passagers.Malgré des financements européens importants – 2,7 milliards d’euros entre 2014 et 2020 –, les gestionnaires d’infrastructures et les opérateurs ferroviaires investissent peu dans l’installation du système sur les voies et à bord des trains.Ainsi, afin de raviver l’intérêt des acteurs du ferroviaires dans ce système de signalisation unique, le Parlement a élaboré une série de recommandations bienvenues, comme la simplification des procédures d’autorisation et la création d’une plateforme européenne pour le développement des prototypes.
Mécanisme pour l’interconnexion en Europe 2021–2027
Je me réjouis de l’adoption du mécanisme pour l’interconnexion en Europe, principal instrument de financement de la politique des transports européenne, malgré la tentative d’obstruction des Verts dont je ne comprends pas le raisonnement, si ce n’est de vouloir retarder le financement d’infrastructures essentielles au développement et à la connectivité des territoires, y compris les plus reculés.Avec une enveloppe de plus de 33 milliards d’euros, dont 25,8 milliards pour les transports, l’Union européenne pourra continuer à financer des projets d’ampleur comme la ligne ferroviaire Lyon-Turin et le déploiement de stations de recharge en carburants alternatifs comme l’hydrogène.60% de ces financements seront destinés à des projets répondant aux objectifs européens sur le climat.
Dialogues des citoyens et participation des citoyens aux prises de décision de l'Union européenne
Bien que la participation aux élections européennes en 2019 ait augmenté, notamment la participation des jeunes, la communication entre les institutions européennes et les citoyens reste bloquée. Les mécanismes de participation comme l’initiative citoyenne européenne et les pétitions existent mais sont méconnus et les suites qui y sont données sont peu satisfaisantes.Ce rapport d’initiative élabore des propositions afin de rétablir le lien avec les citoyens et de les impliquer davantage dans le processus décisionnel de l’Union. Il y évoque l’organisation d’olympiades pour impliquer les jeunes, le renforcement de l’éducation civique mais aussi des évidences qui ne le sont pas pour la Commission européenne comme le fait que les sites internet devraient être accessibles dans toutes les langues officielles de l’Union européenne afin de toucher le plus de citoyens possible.N’étant pas favorable à la mise en place de mécanismes de participation permanents des citoyens qui influenceraient les programmes annuels de la Commission européenne et le budget de l’Union car cela empiète sur les pouvoirs du Parlement en tant qu’incarnation de la démocratie représentative, j’ai tout de même soutenu ce rapport qui contient des éléments de réflexion intéressants.
Vieillissement de la population du vieux continent - possibilités et enjeux liés à la politique du vieillissement de la politique après 2020
J’ai soutenu le rapport du Parlement sur le vieillissement de la population européenne qui est un enjeu majeur qui se prépare aujourd’hui. Il est d’ailleurs regrettable que ça soit un enjeu que l’on évoque si peu à l’échelle de l’Union. Le vieillissement ne se réduit pas à la question des retraites et de leur financement et du financement de la protection sociale mais soulève également des défis immenses pour la société telle qu’elle est organisée et les familles. Il y est question d’isolement, de prise en charge, d’exclusion sociale, de dépendance aux familles et aux aidants mais aussi des infrastructures souvent inadaptées.
Agence européenne des médicaments
J’ai soutenu le lancement des négociations interinstitutionnelles en vue de renforcer le rôle de l’Agence européenne des médicaments dans la collecte des données sur l’état des stocks de médicaments et d’équipements médicaux critiques afin d’éviter à l’avenir des pénuries comme celles que nous avons vécues avec les problèmes de production et d’approvisionnement en masques au début de la pandémie.L’Europe de la santé est une demande forte des citoyens et c’est pourquoi je pense qu’il est important de renforcer le rôle et les moyens de l’Agence dans la préparation et la gestion des crises, d’améliorer l’identification, la prévention et le diagnostic des maladies à l’origine des crises et de coordonner les études visant à surveiller l’efficacité et la sécurité des vaccins et des essais cliniques.
Résolution sur les violations du droit de l’UE et des droits des citoyens LGBTIQ en Hongrie par suite de l’adoption de modifications de la législation au Parlement hongrois
Je me suis abstenu sur la proposition de résolution relative aux violations des droits des personnes LGBTIQ en Hongrie car, une fois de plus, plutôt que de se concentrer sur le cœur du problème qu’est la loi adoptée par le Parlement hongrois le 15 juin dernier qui crée un amalgame dangereux et indigne entre la pédopornographie et l’homosexualité, cette résolution est utilisée à des fins d’instrumentalisation politique pour dénoncer la politique familiale hongroise et le fait que la Hongrie reste attachée à ses racines chrétiennes.Bien que favorable au retrait de cette loi et à une action de la Commission à son encontre, je crois que nous devons être très prudents lorsque notre assemblée juge les politiques sociétales nationales et la conception qu’a la société de la famille. Il ne peut y avoir qu’un seul courant de pensée. Ce débat appartient au peuple et aux élus nationaux qui le représentent. Toutefois, nous devons aussi défendre les personnes qui ne partagent pas cette conception lorsqu’elle subissent des discriminations et que leurs droits et libertés sont menacés.
Vers un transport par voies navigables intérieures pérenne en Europe
J’ai voté en faveur du rapport d’initiative du Parlement qui propose toute une série de recommandations visant à rendre le transport fluvial plus attractif, plus moderne, plus connecté, plus interopérable avec les autres modes de transport et mieux intégré dans la chaîne logistique.C’est un mode de transport qui a été délaissé au cours des dernières décennies alors qu’il offre un fort potentiel de développement. Je soutiens les mesures qui consisteraient à mieux articuler le fret routier et le fret fluvial pour désengorger nos routes.
Afin de garantir la connectivité et la sécurité entre le Royaume-Uni et l’Union européenne par la voie du tunnel sous la Manche, la France et le Royaume-Uni ont négocié deux accords transfrontaliers conclus cet été permettant aux opérateurs ferroviaires établis outre-Manche de préserver leurs licences et certificats de sécurité lorsqu’elles se trouvent sur le territoire européen.Toutefois, le temps que ces accords entrent formellement en vigueur, un délai supplémentaire était nécessaire prolongeant la validité des licences et certificats en vigueur.J’ai donc soutenu cette prolongation jusqu’au 31 mars 2022.
Réserve d'ajustement au Brexit
J’ai soutenu l’accord sur la réserve d’ajustement au Brexit qui doit aider les secteurs économiques et les territoires les plus affectés par le retrait du Royaume-Uni.Je me réjouis en particulier que la méthode de répartition de ce fonds doté de 5 milliards d’euros ait été modifiée afin d’intégrer le secteur de la pêche et de mieux associer les autorités locales et régionales.Grâce à ce fonds, la France recevra 672 millions d’euros au lieu de 397 millions comme cela avait été calculé initialement par la Commission européenne.
Directive relative à la carte bleue européenne
J’ai soutenu les nouvelles règles relatives à la carte bleue européenne, un titre de séjour accordé aux ressortissants de pays tiers qui ont un haut niveau de qualification. Il faut savoir qu’en France, moins de 10 000 «passeports talent» sont délivrés chaque année du fait des critères hautement sélectifs (niveau de qualification, durée du contrat de travail conclu avant l'arrivée en Europe, niveau de salaire).Nous ne parlons donc pas d’une menace ou d’une vague migratoire mais de visas permettant d’attirer les personnes les plus talentueuses qui ne menacent pas mais servent le marché de l’emploi.La nouvelle réglementation sur la carte bleue européenne assouplit les critères car ceux-ci étaient trop restrictifs et échouaient à attirer les profils de haut niveau. Le seuil salarial sera fixé entre 1 et 1,4 fois le salaire moyen, la mobilité intra-européenne sera facilitée et naturellement, l’État membre pourra refuser cette carte bleue pour les secteurs non soumis à une pénurie, en cas de menace pour la sécurité et l’ordre public.
Accord UE/Corée: services aériens
J’ai soutenu l’approbation de l’accord conclu en juin 2020 entre la Corée du Sud et l’Union européenne sur les services aériens qui remplace les accords bilatéraux que les États membres avaient négociés avec ce pays tiers.Grâce à cet accord unique, les normes et règles seront harmonisées pour les opérateurs aériens qui bénéficieront d’une sécurité juridique, ce qui, à terme, devrait servir le tourisme en Europe.
Critères pour la désignation des antimicrobiens qui doivent être réservés au traitement de certaines infections chez l’homme
La Commission européenne, en coopération avec les experts scientifiques, a proposé une réglementation équilibrée établissant les critères permettant de réserver l’usage de certains antibiotiques à certaines infections chez l’être humain. En effet, 33 000 personnes par an meurent en Europe du fait de la résistance antimicrobienne.Malheureusement, les Verts, par pure idéologie, ont voulu réduire davantage la liste des antibiotiques pouvant être utilisés pour préserver la santé animale afin de les réserver à la santé humaine, arguant que de meilleures conditions d’élevage et de transport des animaux permettraient de se passer de ces antibiotiques.Là encore, les Verts se dispensent des expertises scientifiques, notamment les recommandations internationales dont celles de l’OMS, et nient la réalité de la santé animale, à savoir que les vétérinaires européens sont déjà engagés dans la réduction de l’usage des antibiotiques et se trouveraient dépourvus de moyens de soigner les animaux en l’absence de solution alternative.La préservation de la santé humaine n’empêche pas de secourir les animaux. C’est tout l’équilibre trouvé par la proposition de la Commission et c’est pourquoi j’ai voté contre l’objection des Verts.
Définition de la violence fondée sur le genre comme un nouveau domaine de criminalité énuméré à l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE
La violence à l’égard des femmes et des personnes LGBTI est un phénomène préoccupant qui s’est aggravé depuis la crise de la COVID-19. Le Parlement européen a donc proposé d’inscrire cette forme de violence dans la liste des crimes énumérés à l’article 83 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.Je partage l’analyse qu’une définition minimale commune devrait être établie en Europe. C’est pourquoi, j’ai soutenu l’adoption de cette proposition.Je rejette toutefois les termes idéologiques utilisés par les rapporteurs de gauche qui ne servent pas la cause que nous défendons comme « structures hétéropatriarcales » ou « stéréotypes patriarcaux », le fait que les politiques en matière de migration soient qualifiées de répressives et m’oppose fondamentalement à l’affirmation que les femmes musulmanes voilées, du fait de l’interdiction du port du voile dans l’espace public, seraient à la fois victimes d’une discrimination fondée sur le genre et sur la religion, ce qui marque une profonde méconnaissance de notre conception de la laïcité en France.
Renforcer la transparence et l’intégrité des institutions de l’UE par la création d’un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique
Partant du postulat que la méfiance des citoyens à l’égard des institutions européennes résultait d’un manque de transparence et d’éthique, le rapporteur Vert a proposé la création d’une instance indépendante cumulant les pouvoirs de contrôle, de conseil, d’enquête et de sanction dont les décisions seraient prises par neuf personnalités qui n’auraient de compte à rendre à personne. En résumé, un comité juge et parti.Personne ne nie la nécessité d’avoir des institutions exemplaires et de renforcer les règles de transparence lorsque cela est nécessaire. C’est ce que le PPE a essayé de défendre dès le départ. Toutefois, l’équilibre réside dans le respect des prérogatives du Parlement dont les élus sont avant tout responsables devant les peuples et dans le respect des compétences des organes chargés de contrôler et sanctionner les comportements des commissaires, des députés européens et des agents des institutions.Je regrette donc que par crainte de la caricature, une majorité des députés européens aient soutenu une proposition motivée par l’idéologie dont les travaux sont inaboutis.
L’intelligence artificielle en droit pénal et son utilisation par les autorités policières et judiciaires dans les affaires pénales
J’ai voté contre ce rapport dont la mouture ne répond pas aux exigences de sécurité réclamées par les citoyens. Une fois encore, la gauche caricature les autorités policières et judiciaires en estimant que l’introduction de l’intelligence artificielle avec la reconnaissance faciale et la police prédictive conduirait à une surveillance de masse. Le rapport interdit même l’utilisation des données biométriques comme les images faciales captées dans les lieux publics sans aucune exception possible.En somme, si les ennemis de nos démocraties inventent des instruments toujours plus sophistiqués pour menacer nos États, nos forces de police et la justice ne devraient en revanche pas être armées pour les combattre!Comme le groupe PPE, je soutiens qu’il est essentiel de garantir le plus strict encadrement de ces outils technologiques et de réduire notre dépendance technologique aux pays tiers. Mais l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les espaces publics dans des situations exceptionnelles, par exemple après un attentat terroriste, devrait être permise pour renforcer nos moyens de lutte contre le terrorisme et la haute criminalité.
Les conséquences des violences conjugales et des droits de garde sur les femmes et les enfants
Ce rapport d’initiative invite les États membres de l'Union à mieux promouvoir l'accès à la protection juridique, à des audiences efficaces, à des ordonnances de restriction, des services de conseil et à des fonds pour les victimes de violences conjugales, en apportant un soutien particulier et plus importants aux mères victimes de violences domestiques.Bien que je sois sensible au principe de la subsidiarité et me sois donc opposé à certains paragraphes qui l’empiètent, en particulier la demande d’extension du règlement Bruxelles II relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et de responsabilité parentale, j’estime qu’une meilleure coopération entre États membres est nécessaire sur ce sujet si sensible sur lequel nous ne pouvons pas restés silencieux.
Cadre politique de l’Union en matière de sécurité routière pour la décennie d’action 2021-2030 – Recommandations pour les prochaines étapes de la campagne «Vision Zéro»
Ce rapport d'initiative énumère une série de recommandations afin d'améliorer l'infrastructure routière, de mieux responsabiliser les conducteurs, d'adapter l'infrastructure aux nouveaux usages et nouvelles technologies dans le but d'atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne de "zéro mort" et "zéro blessure grave" sur les routes de l'Union d'ici 2050.Ainsi, il contient de nombreuses propositions intéressantes qui mériteraient d’être approfondies et c’est pourquoi je l’ai soutenu.
L’avenir des relations UE–États-Unis
En réponse au nouveau programme UE-États-Unis pour le "changement planétaire" proposé par la Commission européenne qui propose un modèle pour un partenariat transatlantique renouvelé et renforcé, le Parlement a souhaité insister sur la nécessité de redynamiser le partenariat transatlantique autour de 4 axes : rétablir le multilatéralisme, renforcer la coopération en matière de commerce international et d’investissements, relever les défis en matière de sécurité et de défense, et coordonner étroitement la politique étrangère UE et USA.Considérant que ce partenariat est essentiel pour la stabilité mondiale mais qu’il doit aussi se consolider sans naïveté de la part de l’Union européenne, j’ai soutenu ce rapport.
Rapport d’exécution sur les fonds fiduciaires de l'Union et la facilité en faveur des réfugiés en Turquie
Je me suis abstenu sur ce rapport, bien que l’évaluation politique qui a été faite des fonds fiduciaires de l’Union et de la facilité en faveur des réfugiés en Turquie, ainsi que la plupart des recommandations et critiques formulées, soient tout à fait valables.Par exemple, je soutiens l’exigence de transparence sur l’utilisation des fonds qui doivent être versés aux organisations internationales et associations sans interférence du gouvernement turc, de meilleures informations sur les bénéficiaires et la possibilité de prévoir la suspension des financements lorsque les droits fondamentaux ne sont pas respectés.Néanmoins, nous constatons aussi que la Turquie bénéficie depuis 2015 d’un soutien financier massif de la part de l’Union européenne et des États membres et n’hésite pas dans le même temps à instrumentaliser la crise des réfugiés à nos dépens, à menacer l’intégrité territoriale de la Grèce et de Chypre et poursuit ses provocations à l’égard de l’Union européenne.C’est pourquoi, par cette abstention, je souhaite réaffirmer mon opposition à tout approfondissement de la coopération avec la Turquie et réclame la fin des négociations d’adhésion.
État des capacités de cyberdéfense de l’Union
Ce rapport fait suite à la proposition de décembre dernier de la Commission européenne pour une nouvelle stratégie de cybersécurité de l'UE visant à renforcer la résilience collective de l'Europe face aux cybermenaces.La cybermalveillances et les cybermenaces sont devenues des menaces quotidiennes, toujours plus sophistiquées, ciblées et massives qui ciblent les infrastructures critiques, les entreprises, les administrations et organisations gouvernementales et les citoyens.Pour nombre d’entre nous, ces menaces semblent lointaines ou imperceptibles. Pourtant, elles peuvent ébranler la stabilité démocratique d’un pays ou fragiliser son économie.Nous devons par tous les moyens combattre ces menaces qui rendent nos pays vulnérables. C’est donc une priorité qui doit être européenne et je me réjouis que la présidente de la Commission européenne l’ait rappelé dans son discours sur l’état de l’Union. C’est pourquoi, j’ai soutenu ce rapport.
L'Arctique: perspectives, problématiques et enjeux de sécurité
L’Arctique est une zone géostratégique dont la stabilité a été garantie pendant des décennies par une gouvernance multilatérale et le respect du droit international. Néanmoins, elle devient depuis plusieurs années le théâtre des convoitises entre diverses puissances étrangères, notamment la Russie et la Chine, qui a l’ambition de devenir une puissance polaire.Aussi, je me réjouis que l’Union européenne mesure l’importance stratégique et politique de cette région en intégrant également les dimensions géopolitiques et géoéconomiques dans sa nouvelle politique arctique et qu’elle ne s’intéresse pas à cette région uniquement du point de vue des conséquences climatiques et environnementales, même si cela est aussi essentiel.
Les défis à relever pour les zones urbaines à l'ère post-COVID-19
Ce dossier comporte de nombreux éléments positifs axés sur divers secteurs de société pour soutenir les zones urbaines à faire face à l’après-pandémie.Cependant, le texte reprend des éléments excessifs sur le genre et fait de ce rapport une caricature qui n’aidera aucunement les communautés urbaines à relever leurs défis. Le rapport a malheureusement été pris en otage par ces prises de position démesurées de la gauche. C’est pourquoi je me suis abstenu sur le texte final.
Évaluation de la mise en œuvre de l’article 50 du traité UE
Ce rapport évalue la mise en œuvre de l'article 50 du Traité de l’Union européenne, l'article qui établit les dispositions du processus de retrait de l'UE et qui fut activé pour la première fois lors du Brexit.J’ai soutenu ce rapport, qui conclut que l'article 50 du TUE établit un bon équilibre entre la garantie d'un processus de retrait juridiquement solide et le maintien de la flexibilité politique nécessaire pour s'adapter aux circonstances spécifiques.
La pandémie de la COVID-19 a entraîné une forte baisse du trafic ferroviaire. Cette situation a eu un impact majeur sur les entreprises ferroviaires qui ont été confrontées à des problèmes de liquidités, à des pertes importantes et, dans certains cas, à des risques d’insolvabilité.Afin de soutenir les entreprises ferroviaires, j’ai voté pour ce rapport qui prolonge la possibilité jusqu’au 30 juin 2022 pour les États membres d’autoriser les gestionnaires d’infrastructure à réduire, supprimer ou reporter les redevances d’accès à l’infrastructure ferroviaire.
Renforcer l’Europe dans la lutte contre le cancer - vers une stratégie globale et coordonnée
Aujourd’hui, un homme sur cinq et une femme sur six développeront un cancer au cours de leur vie. Je me réjouis que l’Europe se mobilise pour faire face à cette maladie qui touche des millions d’Européens et des milliers de Français chaque année. Il est impératif de coordonner les efforts au niveau transnational pour mieux comprendre, prévenir et combattre ce fléau.Alors que la lutte contre le cancer devrait être une cause entendue, je regrette que certains collègues, notamment ceux de la majorité présidentielle, aient utilisé cette dernière pour pousser des positions maximalistes s'agissant de la consommation d'alcool.Si la consommation excessive d'alcool fait bien entendu peser des risques sur la santé, il convient de prendre des mesures adaptées et proportionnées sans stigmatiser ce secteur économique important qui participe à notre mode de vie. J’ai donc soutenu les amendements visant à protéger la filière.
Corruption et droits de l'homme
. – Malgré les intentions louables de ce rapport, telles que l’établissement d’un plan cohérent de la lutte contre la corruption et des campagnes de sensibilisation, il étend son champ d’application trop loin. Il entend promouvoir l’intégration du genre et la diversité dans la lutte contre la corruption et évaluer les aspects sexospécifiques de la corruption. Ces éléments sont excessifs et n’ont pas leur place dans ce rapport. Je me suis abstenu pour ces raisons.
Le rétrécissement de l’espace dévolu à la société civile en Europe
Malgré ses intentions louables, j’ai voté contre ce rapport dont le ton et les dispositions sont complètement déplacés. Le texte oppose en effet d’une part les ONG, qui seraient toutes vertueuses dans leur promotion des valeurs de l’Union européenne, aux États membres, qui passeraient leur temps à les entraver. Or beaucoup d’ONG agissent main dans la main avec les États membres, comme nous pouvons le constater dans le contexte de la crise ukrainienne. Le rapport se félicite également de l’adoption du programme « Citoyens, égalité, droits et valeurs », doté d’un budget revu à la hausse de 1,55 milliard d’euros pour la période 2021-2027. Il s’agit du programme européen qui succède au programme « Droits, Égalité et Citoyenneté », qui avait notamment cofinancé la campagne « la liberté dans l’hijab ». Il est tout à fait inadmissible que l’Union européenne finance des programmes contraires aux valeurs européennes.
Programmes d’octroi de citoyenneté et de résidence contre investissement
Ce rapport se penche sur la question des dispositifs de citoyenneté par investissement et de résidence par investissement, également appelés « passeports dorés » et « visas dorés ». Les divers risques financiers et sécuritaires potentiels découlant de ces régimes sont énormes. Je suis heureux que le Parlement européen appelle à la suppression des « passeports dorés » et à la réglementation stricte des régimes de résidence par investissement.De nombreux oligarques russes proches de Poutine ont joui de ces régimes pour acquérir la citoyenneté européenne. Après l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, il est impensable que nous acceptions de continuer à accueillir ses affidés au sein de l’Union européenne.
Résolution sur l’état de droit et les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne
Cette résolution fait suite à la décision de la Cour de justice qui a confirmé que la conditionnalité de l'état de droit avait été adopté sur une base juridique appropriée. La résolution demande à la Commission d'agir de toute urgence et d'appliquer immédiatement et rétrospectivement le mécanisme de conditionnalité de l'état de droit.Malgré les éléments factuels de cette résolution, il me semble totalement incohérent de condamner ces deux États membres au moment-même où ils sont en première ligne de la crise de réfugiés issus de la guerre en Ukraine. Les autorités polonaises et hongroises se mobilisent massivement pour accueillir les personnes déplacées par ce conflit. À ce moment critique, l’Europe doit apporter son soutien aux pays frontaliers de l’Ukraine et non pas bloquer des pistes de financement européen. C’est pourquoi je me suis abstenu sur ce texte.
Proposition de règlement du Conseil portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, abrogeant la décision du Conseil (76/787/ECSC, CEE, Euratom) et l’acte portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, annexé à cette décision
Cette initiative, soutenue par les députés de la majorité présidentielle, entend créer une circonscription unique à l’échelle de l’Union européenne ce qui aurait pour résultat immédiat d'éloigner un peu plus chaque citoyen des députés et de créer une confusion dans l'esprit des électeurs.Je partage la volonté de renforcer l’esprit européen et de susciter plus de débats sur les sujets communautaires, mais nous mettons la charrue avant les bœufs. Nous ne pouvons pas demander aux citoyens d’un État membre de s’intéresser davantage aux questions européennes en leur imposant d’élire de parfaits inconnus venant d’un autre pays que le leur, qui ne comprennent en rien les priorités locales, régionales ou nationales de leur territoire.Cette circonscription unique ne servira qu’à créer des bataillons de députés hors-sol, déconnectés des réalités du terrain. Je mets également en garde contre le renforcement d’une technostructure nébuleuse qui manquerait son objectif, celui de réconcilier les citoyens avec l’Europe. Nos institutions en font déjà l’amère expérience: plus on créé de structures et niveaux, moins les citoyens en comprennent le fonctionnementIl faut être lucide sur la conséquence néfaste de ce projet. Après avoir supprimé l’ancrage territorial des députés européens en France, c’est l’appartenance à une nation qui serait ainsi combattue.
Feuille de route du SEAE sur le changement climatique et la défense
Ceci est le premier rapport du Parlement européen liant directement changement climatique et défense. Il traite de l’adaptation, nécessaire, de l’action extérieure de l’Union aux défis liés au changement climatique et de la réduction de l’empreinte carbone de l’outil militaire.Ces objectifs sont tout à fait louables. Néanmoins, les recommandations sont à prendre avec beaucoup de prudence. Ce texte, à la tonalité excessive, et qui use de termes flous tels que «réfugiés climatiques», met climat et environnement au premier plan et au détriment de la défense dans un contexte de guerre en Europe, où nos armées doivent fournir un effort considérable.Les ambitions climatiques dans le domaine de la défense ne doivent pas se faire au détriment de l’efficacité des équipements de défense, des forces armées et encore moins de la sécurité des soldats, qui font face à des adversaires dotés des systèmes de défense potentiellement plus efficaces car non soumis à des normes climatiques plus élevées. Il ne s’agit pas ici de nier l’importance de l’enjeu de la transition énergétique et climatique dans les forces armées, mais cela ne saurait être érigé actuellement en priorité.C’est pourquoi je me suis abstenu.
Normes d'émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes
Ce texte prévoit que dès 2035 les véhicules vendus en Europe devront être des véhicules à « zéro émission », qui seraient pour la majorité électriques.J’ai soutenu un amendement visant à modifier l’objectif de 100% de véhicules « zéro émission » à 90%, afin d’apporter aux constructeurs une marge de manœuvre pour continuer à commercialiser 10% de véhicules thermiques à haute performance. Il est indispensable de laisser la place à la poursuite des investissements de R&D pour les véhicules thermiques tout en affirmant le caractère indispensable de l’électrification.S’il est évident que les véhicules électriques ont actuellement les meilleures performances environnementales, la réglementation ne devrait pas empiéter sur la liberté des entreprises à innover et à présenter de nouveaux modes de mobilité propres dans les prochaines années.L’industrie automobile génère 12,5 millions d’emplois en Europe, dont près de 240 000 emplois directs en France. La transition doit se faire avec la filière et non contre elle, afin de ne pas être génératrice de drames humains et sociaux.Il ne s’agit d’être contre les véhicules électriques, il s’agit simplement d’être réalistes et prudents quant à l’avenir. C’est pourquoi je me suis abstenu sur ce rapport.
Résolution sur la convocation d’une convention pour la révision des traités
Cette résolution demande la convocation d’une convention pour la révision des traités de l’Union européenne, qui a pour but de prendre acte des résultats de la Conférence sur l’avenir de l’Europe au cours de laquelle les citoyens ont appelé à revoir nos textes fondateurs.Si je ne suis pas, sur le principe, opposé à une révision des traités, le contenu de la résolution est problématique, notamment le passage du vote à la majorité qualifiée au Conseil en matière d’adoption des sanctions, de clauses passerelles ou encore l’attribution au Parlement européen d’un droit de codécision sur le budget.Je me suis donc abstenu sur le vote final.
Modification du règlement intérieur du Parlement en ce qui concerne l'article 216 relatif aux réunions de commission
J’ai soutenu ce rapport qui permettra au Parlement européen de tenir les réunions de commissions à distance, comme a été le cas pendant la période de pandémie. Dans un contexte de crise de l’énergie, de telles mesures permettront au Parlement d’économiser sur les coûts de déplacement qui constituent des sommes astronomiques pour le contribuable.J’ai également soutenu les amendements qui auraient permis la tenue des votes de commission à distance. La possibilité de voter à distance pourrait éviter des émissions de carbone importantes générées par les nombreux allers-retours des députés depuis leurs pays d’origine.
Carburants d'aviation durables («ReFuelEU Aviation»)
Le secteur aérien doit prendre toute sa part de responsabilité dans le processus de décarbonation et je soutiens pleinement ce dossier. Néanmoins, nous ne pouvons en ignorer les coûts, que ce soit sur le plan financier ou en temps. Les combustibles durables peuvent être jusqu’à dix fois plus chers que le kérosène utilisé actuellement. Nous devons investir davantage dans le développement et le déploiement de nouveaux carburants afin de faire baisser les coûts et de nous prémunir de toute dépendance. L’industrie aéronautique française est la plus innovante du monde et nous devons la soutenir.Atteindre les objectifs du paquet «Ajustement à l’objectif 55» prendra du temps. Avoir obtenu une période transitoire plus longue de 10 ans permettra à l’industrie et aux aéroports régionaux de s’adapter pleinement aux ambitions d’une «Europe décarbonée».Dans ce processus, tout le monde doit prendre sa part. Je me suis battu pour ne pas laisser les aéroports face à des surcoûts financiers trop importants, et en particulier les petits aéroports de province. Ils ne peuvent être tenus seuls responsables de la fourniture d’infrastructures en matière de livraison, de stockage et d’emport des carburants. Je suis ravi que le Parlement européen ait soutenu ma position.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
C’est dans l’océan Indien que les flottes européennes pêchant le thon sont principalement actives. Il est donc important de prolonger l’accord de pêche conclu avec Maurice pour la sécurité alimentaire européenne.Les négociations de renouvellement de l’accord, initialement conclu en 2014 pour une durée de six ans, ayant pris du retard à cause de la pandémie, le nouveau protocole n’a pu être négocié à temps. J’ai donc voté en faveur d’une prolongation de six mois du protocole actuellement en vigueur, en attendant la conclusion du nouvel accord.
Règlement sur la déforestation
La déforestation et la dégradation des forêts se produisent à un rythme alarmant. La déforestation contribue à la crise climatique mondiale de multiples façons. Avant tout, elle augmente les émissions de gaz à effet de serre par le biais des incendies de forêt, supprime définitivement les capacités de puits de carbone et diminue la résilience au changement climatique de la zone touchée. La déforestation représente à elle seule 11% des émissions de gaz à effet de serre.Dans un contexte de crise énergétique et environnemental, la lutte contre la déforestation est un champ de bataille fondamental. La Commission européenne a présenté ce règlement pour s’assurer que les produits importés dans l’UE et exportés depuis l’UE n’ont pas engendré de déforestation ou de dégradation des forêts. Le texte est articulé autour du concept central de diligence raisonnée obligatoire pour les entreprises importatrices et exportatrices des six produits agricoles suivants : café, cacao, huile de palme, soja, bœuf et bois. Le Parlement y ajoute le caoutchouc. J’ai donc voté en faveur de ce rapport clé pour un environnement plus durable
Les conséquences de la fermeture des activités éducatives, culturelles, sportives et de jeunesse en raison de la COVID-19 pour les enfants et les jeunes dans l'UE
Ce rapport aborde les effets négatifs de la pandémie sur la santé mentale des jeunes, qui s'est aggravée durant les confinements successifs: 64 % des jeunes de la tranche d’âge 18-34 ans étaient exposés à un risque de dépression au printemps 2021 et le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes en raison de la solitude, de l’isolement et du manque de perspectives en matière d’éducation, d’emploi et de finances.J’ai voté en faveur de ce rapport très pertinent qui propose un certain nombre de recommandations concrètes pour surmonter les conséquences néfastes de la crise sanitaire.
Directive sur les énergies renouvelables
Cette directive a pour but d’augmenter la part d’énergie renouvelable consommée dans l’UE en 2030 de 40%.Malgré les intentions louables de ce texte et certaines provisions qui vont dans le bon sens, comme le soutien à l’industrie énergétique renouvelable de la Guyane, j’ai choisi de m’abstenir. En effet, ce texte se focalise excessivement sur l’hydrogène comme solution à tous les problèmes énergétiques de l’Europe, en balayant d’un revers de la main la source d’énergie la plus décarbonée et abondante que nous avons actuellement : le nucléaire. Dans un contexte de crise énergétique et alors que beaucoup de pays européens tentent de se sevrer des importations de gaz russe, cela me semble une grave erreur. Si l’hydrogène est en effet une ressource clé pour la transition écologique, sa production est extrêmement couteuse et émet d’importantes quantités de carbone, à l’instar du nucléaire. Aussi, une stratégie reposant de manière démesurée sur l’hydrogène n’est pas économiquement et écologiquement intéressante. L’Europe doit diversifier ses sources d’énergie et aspirer à devenir indépendante des importations. Il est temps que l’Union européenne accorde au nucléaire sa juste valeur comme technologie sûre, décarbonée, et capable de répondre aux besoins énergétiques de l’Europe.
Recommandation à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur le partenariat renouvelé avec le voisinage méridional: un nouveau programme pour la Méditerranée
J’ai soutenu ce rapport dont l’objectif est de renforcer le partenariat stratégique qui existe déjà entre l’Union européenne avec son voisinage méridional.Ce partenariat s’appuie sur l’ensemble des instruments existants pour relever les défis communs : état de droit, prospérité, sécurité, migration, déplacements forcés, transition numérique, énergie et environnement. Le rapport fait un certain nombre de recommandations dans le domaine du renforcement des échanges et des investissements, de la coopération énergétique, de la promotion de la coopération et des partenariats régionaux. Le texte aborde aussi la question de l'insécurité alimentaire, de la désinformation et de la fuite des cerveaux qui préoccupent également beaucoup des partenaires du Sud.
Existence d’un risque clair de violation grave par la Hongrie des valeurs sur lesquelles l’Union est fondée
Malgré certains éléments factuels de ce rapport, la tonalité globale du texte est déraisonnable. S’y trouvent de nombreux excès et imprécisions, tels que la critique du refus du mécanisme de relocalisation, des critiques de spécialistes sans fondements et une confusion entre arrêts individuels de la Cour européenne de justice et risque systémique.L’acharnement du Parlement européen sur la Hongrie perdure au milieu d’une crise de réfugiés majeure pour laquelle la Hongrie s’est massivement mobilisée. À ce moment critique, l’Europe doit apporter son soutien aux pays frontaliers de l’Ukraine et non pas condamner les systèmes d’asile et menacer de retenir des financements européens. Au pic d’une crise énergétique sans précèdent et d’une vague d’inflation, c’est le projet européen qui souffre de ces condamnations systématiques. C’est pourquoi j’ai voté contre ce texte.
Régions frontalières de l’UE: des laboratoires vivants de l’intégration européenne
J’ai voté pour ce texte qui est un exemple de la valeur ajoutée de l’Union européenne pour la coopération concrète entre États membres. Ce rapport vise, entre autres, à faciliter la coopération transfrontalière sur des projets communs en permettant à une région d’appliquer de façon encadrée la législation de l’État membre voisin pour un projet transfrontalier précis afin de lever les obstacles juridiques. Ce mécanisme pourrait particulièrement faciliter la création et la gestion de projets d’infrastructure de transport, tels que la ligne TGV entre Lyon et Turin. Ce mécanisme pourrait être un réel atout pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et tant d’autres régions frontalières.
Statut et financement des fondations politiques européennes et des partis politiques européens
Ce rapport révise le règlement fixant les conditions relatives au statut et au financement des partis politiques européens. Il définit le concept de publicité politique et établit une obligation de transparence politique. Il entend également réguler les financements, notamment les contributions financières étrangères.Ces ajustements sont nécessaires pour s’adapter aux nouvelles technologies et aux actualités politiques. Or ce texte a été politisé par le groupe Renew, où siège la majorité présidentielle, pour avancer leur projet de listes transnationales aux élections européennes. En effet, ils ont profité d’un rapport technique pour inclure une mention de ce projet qui entend créer des députés européens dénués de territoire et détachés des citoyens européens. Les électeurs des États membre doivent pouvoir voter pour des députés qui comprennent les priorités locales, régionales et nationales de leurs territoires. Il est fondamental de d’empêcher l’aboutissement de ce projet absurde et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi de m’abstenir.
Menaces transfrontières graves sur la santé
Cette proposition renforce les mesures de santé publique de l’Union pour faire face aux pandémies et aux menaces transfrontières graves pour la santé, en particulier les maladies transmissibles (telles que la COVID-19). L’Union européenne doit se doter d’un système de santé publique solide, qui sera capable de faire face à la prochaine pandémie. Nous devons investir aujourd’hui dans la préparation et la prévention comme cela a été fait avec la création de l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire. L’Europe doit tirer les bonnes leçons de la pandémie et s’assurer d’être capable de répondre efficacement aux besoins sanitaires de la population en temps de crises, c’est pourquoi j’ai soutenu ce rapport.
Assistance flexible aux territoires (FAST-CARE)
Les territoires et régions des pays de l’Union doivent pouvoir accéder aux fonds européens rapidement pour mettre en place l’accueil efficace des réfugiés ukrainiens. Une assistance financière plus flexible de la part de l’Union leur permettra de s’adapter plus facilement à l’arrivée de ces réfugiés. Je soutiens cet assouplissement qui réduira la pression économique que représente cet accueil et garantira un meilleur processus d’intégration au sein de nos pays.
Directive sur les équipements radioélectriques : chargeur universel pour les appareils électroniques
Je me réjouis de l’adoption de cette directive, dont l’impact sur la vie journalière des Européens ne peut être surestimé. En effet, aujourd’hui, les consommateurs font face à une montagne d’appareils qui ont tous un chargeur différent, les obligeant à se munir d’une véritable bibliothèque technologique. Cette proposition non seulement leur facilitera la vie en créant un chargeur unique pour tous leurs appareils, mais réduira également massivement les déchets électroniques. Cette directive aidera également les ménages à réduire leurs coûts en évitant l’achat de chargeurs inutiles, un réel atout pendant cette période financière difficile.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la Corne de l'Afrique
Bien que cette proposition contienne des éléments louables et reconnaisse, à juste titre, l’importance stratégique de la corne de l’Afrique, j’ai choisi de m’abstenir. Les conséquences de l’invasion russe en Ukraine sont désastreuses pour cette région et ont mené à une hausse importante des prix alimentaires et des matières premières. Dans ce contexte, la stratégie agricole établie par cette proposition est très clairement déconnectée des enjeux de la région. De plus, la proposition ne se concentre pas sur les réels problèmes rencontrés par la région de la corne de l’Afrique, tels que l’insécurité, le terrorisme et les conflits ethniques. L’Union européenne ne peut espérer imposer son mode de fonctionnement sans prendre en compte la réalité locale. De plus, la référence au Pacte de Marrakech, un pacte mondial sur les migrations, alors même que le pays fait face à une émigration massive, prouve encore une fois un manque de compréhension des enjeux réels de la région.
Résolution sur la réaction de l’Union à la hausse des prix de l’énergie en Europe
Si une action européenne unifiée est nécessaire dans cette période de crise énergétique, cette résolution ne remet pas en cause le fonctionnement du marché européen de l’énergie tel qu’il existe aujourd’hui. Une refonte complète du système liant les prix de l’électricité à ceux du gaz est primordiale pour répondre à l’impasse structurelle à laquelle nous faisons face. Ce texte ne répond pas au besoin urgent de l’Europe et de la France, et j’ai donc choisi de m’abstenir. Je m’oppose également à l’interconnexion par gazoduc entre la France et l’Espagne que propose cette résolution. Ce projet ne répondra ni à notre besoin urgent et immédiat ni à nos engagements sur le long-terme pour l’environnement et l’autonomie énergétique.
J’ai voté en faveur de cette demande qui vise à revoir le taux d'utilisation obligatoire des créneaux dans les aéroports par les lignes aériennes à 75% à partir de fin octobre 2022 jusqu’en mars 2023, actuellement fixé à 64% en raison de la pandémie de COVID-19. En temps normal, ce taux est de 80%. La modification de ce taux avait permis aux lignes aériennes de conserver leurs créneaux pendant la période exceptionnelle de la pandémie malgré la perte de trafic. Aujourd'hui nous voyons un retour progressif à la normale dans le secteur de l’aéronautique et il est donc nécessaire de modifier le taux en conséquence. Les aéroports et les lignes aériennes doivent désormais pouvoir planifier leurs offres sur le long terme et permettre aux consommateurs de réserver leurs vols en toute sérénité.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu ce texte qui condamne fermement la mort de Mahsa Amini aux mains du régime iranien. Cette jeune femme a été arrêtée le 13 septembre 2022 à Téhéran par la «police des mœurs» iranienne, au motif qu’elle n’aurait pas respecté les dispositions relatives au port du voile obligatoire. Sa mort est une honte pour le régime iranien et une tragédie pour l’émancipation des femmes. La République islamique exerce une discrimination systématique à l’encontre des femmes au moyen de lois qui restreignent lourdement leurs libertés et leurs droits, notamment la loi dégradante relative au port du voile obligatoire et son application abusive. Les autorités iraniennes doivent abroger immédiatement ces lois et mettre un terme à la discrimination systémique à l’encontre des femmes dans tous les domaines.
Résolution sur l’escalade de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine
Il est impératif de rappeler le soutien sans faille de l’Union européenne à l’Ukraine, à sa souveraineté, à son indépendance et à son intégrité territoriale à l’intérieur des frontières internationalement reconnues. Je n’ai donc pas hésité à soutenir cette résolution et je salue l’immense courage du peuple ukrainien, qui subit d’énormes sacrifices pour défendre son pays et les valeurs européennes, telles que la liberté, la dignité et la démocratie. Je condamne avec la plus grande fermeté les menaces russes de recourir à des armes nucléaires, qui sont d’une irresponsabilité et d’un danger alarmant.
Résolution sur une dynamique pour les océans: renforcer la gouvernance et la biodiversité des océans
La bonne gouvernance des océans et des grands fonds marins est d’une importance capitale dans la lutte contre la perte de biodiversité et la préservation de l’environnement. J’étais donc ravi de soutenir ce texte qui encourage l’amélioration de la gouvernance des océans au niveau international et souligne le rôle clé de l’UE sur les questions maritimes. Je soutiens particulièrement les éléments de ce texte qui viennent renforcer la lutte contre la pêche illicite au niveau et encourage la recherche scientifique sur cet espace encore largement méconnu.
Décharge 2020 : Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
Je déplore l’acharnement évident dont est victime Frontex, alors même que le rôle de cette organisation est vital pour le bon fonctionnement de notre Union. Les irrégularités qui ont été relevées, et qui ont été adressées par l’agence, n’étaient en aucun cas de nature financière. Or, il est encore une fois question de ne pas accorder à Frontex son budget. De plus, ce texte exige la suspension des activités de Frontex en Hongrie, moyen indirect et anti-démocratique de sanctionner le pays. Le suivi des activités de Frontex en Grèce est également exigé. Ces pays gèrent actuellement une immigration massive ; il est donc primordial de soutenir le travail de Frontex dans ces régions, et non de réduire le contrôle sur les frontières du territoire européen.
Résolution sur l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen
L’accession de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen est en suspens depuis plus de dix ans. S’il est important de reconnaître que ces pays forment une part intégrale de l’Union et ont prouvé leur investissement dans le projet européen, la question des frontières de l’Union ne peut être mise de côté. Il est en effet prématuré d’élargir l’espace Schengen, alors même que les frontières externes de l’Union ne sont pas sécurisées. Un élargissement de l’espace Schengen ne peut passer que par une redynamisation du rôle de Frontex au sein du territoire européen, et un renforcement des contrôles aux frontières de l’espace Schengen. Pour ces raisons, je me suis abstenu sur ce texte.
Budget général 2023: toutes sections
Il est impératif que le budget de l’Union européenne, à la charge du contribuable, soit dépensée de façon transparente, équitable et de façon à promouvoir les valeurs de l’Union. C’est pourquoi j’ai co-signé un amendement qui souligne ma vive préoccupation que la Commission ait récemment financé ou cofinancé des campagnes de promotion du voile, affirmant par exemple que «la liberté est dans le hijab». Le budget de l’Union ne doit plus financer de future campagne susceptible de promouvoir le voile, banalisant de manière indirecte le port du voile obligatoire.
Combustibles maritimes durables («FuelEU Maritime»)
J’ai voté en faveur de ce rapport qui a pour but de décarboner le secteur maritime, avec un calendrier de baisse des émissions de gaz à effet de serre, qui sera clé dans la transition environnementale de l’Union européenne. Cette initiative est un bon équilibre entre les ambitions climatiques de l’Europe et le soutien au secteur maritime et les PMEs qui le composent. Ses dispositions ne s'appliqueront qu'aux navires de plus de 5 000 tonnes, responsables à 90% des émissions carbone, et une exemption sera appliquée aux petites entreprises avec trois navires ou moins, ainsi qu'aux régions ultrapériphériques. J’ai également soutenu, à travers divers amendements, le secteur des navires à propulsion éolienne, filière qui se développe particulièrement en France et qui pourra être un atout dans le maritime durable.
Déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs
Réussir la transition écologique de l’Union européenne nécessite d’apporter des réponses simples et concrètes aux citoyens. Si l’objectif est de développer les ventes de voitures électriques, alors l’offre en matière de borne de recharge doit suivre, ceci partout en Europe. Ce rapport vise à stimuler la création de stations de recharge ou de ravitaillement en carburants alternatifs (électrique, hydrogène...) pour les voitures, les camions et les avions. Pour ne laisser aucun citoyen, aucun territoire ni aucune entreprise de côté, nous avons prévu de déployer, d’ici 2028, des stations de recharge électrique tous les 60 km et à hydrogène tous les 100 km. Les conducteurs pourront traverser l’UE entière en toute sérénité, sans craindre la panne. Je me suis battu pour que des informations précises quant à la disponibilité des points de recharge et du temps d’attente estimé soient mises à la disposition des usagers. C’est un élément clé, notamment pour les chauffeurs professionnels de poids lourds, qui doivent respecter des contraintes de temps de conduite et de repos très strictes. Je me réjouis de voir mes 19 amendements déposés en commission des transports adoptés par le Parlement européen. Ils sont désormais intégrés dans ce texte charnière pour la transition environnementale européenne.
Résolution sur l’état de droit à Malte, cinq ans après l’assassinat de Daphne Caruana Galizia
Cinq ans après l’assassinat de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, le Parlement européen se penche sur les déficiences de l’État de droit à Malte. Le gouvernement socialiste, qui avait promis des réformes pour mettre fin à la corruption, a échoué. Il a fait preuve d’une impunité systémique et d’une totale absence de volonté dans l’enquête et les poursuites judiciaires des partis responsables de la mort de la journaliste. La liberté de la presse et des journalistes est un fondement démocratique que nous nous devons de protéger, et le Parlement doit prendre une position claire envers ce gouvernement socialiste qui continue de bafouer les principes de l’État de droit. Je n’ai donc pas hésité à soutenir cette résolution.
Résolution sur la Conférence des Nations unies de 2022 sur le changement climatique, à Charm el-Cheikh (Égypte) (COP27)
En préparation à la COP 27, qui aura lieu en Égypte, ce texte établit les principaux objectifs de l’Union en matière de protection du climat et de la biodiversité. L’invasion russe de l’Ukraine a démontré l’urgence de réformer rapidement le système énergétique mondial. Il est également essentiel que l’objectif de financement du climat soit atteint pour soutenir les efforts de limitation du réchauffement climatique et de réduction continue des gaz à effet de serre. Il est important de rappeler que l’Union européenne est le plus grand contributeur de financement climatique dans les pays en développement. Il faut donc que le Parlement européen avance les objectifs climatiques de l’Union durant la COP 27, et je soutiens pleinement cette initiative.
Résolution sur la situation au Burkina Faso à la suite du coup d’État
Le deuxième coup d’État de l’année au Burkina Faso, qui a vu le Colonel Damiba démissionner le 2 octobre, a placé Ibrahim Traoré en tant que président par intérim. La stabilité politique du pays est plus que jamais en question et l’avancée de groupes djihadistes dans la région représente un enjeu sécuritaire majeur. De plus, la présence de mercenaires russes du groupe Wagner laisse soupçonner une possible implication russe dans le coup d’État. Alors que les Instituts français et l’Ambassade française ont été attaqués, il est urgent de rétablir un semblant de gouvernance dans le pays. C’est pourquoi j’ai soutenu ce texte.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
En raison de l’invasion russe, le transport de marchandises en provenance d’Ukraine est devenu très difficile. Compte tenu des perturbations importantes auxquelles est confronté le secteur des transports dans ce pays, les opérateurs doivent trouver d’autres itinéraires de transit routiers à travers l’Union européenne ainsi que de nouveaux marchés pour exporter leurs marchandises.Il est essentiel de libéraliser le transport de marchandises par route, afin de permettre aux transporteurs ukrainiens d’accroître et de planifier leurs opérations à travers et avec l’Union européenne. Je n’ai donc pas hésité à voter en faveur de ce texte, pour soutenir les transporteurs ukrainiens en ce moment difficile.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
En raison de l’invasion russe de l’Ukraine, le transport de marchandises en provenance de la Moldavie est devenu très difficile. Compte tenu des perturbations importantes auxquelles est confronté le secteur des transports dans ce pays, les opérateurs doivent trouver d’autres itinéraires de transit routiers à travers l’Union européenne ainsi que de nouveaux marchés pour exporter leurs marchandises.Il est essentiel de libéraliser le transport de marchandises par route, afin de permettre aux transporteurs moldaves d’accroître et de planifier leurs opérations à travers et avec l’Union européenne. Je n’ai donc pas hésité à voter en faveur de ce texte pour soutenir les transporteurs moldaves en ce moment difficile.
Directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par certaines entreprises
J’ai soutenu ce rapport, qui introduit l’obligation pour les entreprises de rendre compte à la fois de la manière dont les questions de durabilité affectent leurs performances et leur développement, mais aussi de leur incidence sur la société et l’environnement. Ces règles permettront aux investisseurs et au public d’avoir facilement accès à des informations fiables sur la durabilité. De plus, ce texte reprend certaines exigences, déjà présentes en droit français, concernant les rapports non financiers.
Chapitres de REPowerEU dans les plans de relance et de résilience
Dans un contexte de crise énergétique, ce texte est d’une importance primordiale. En effet, il définit les paramètres financiers des provisions énergétiques dans les plans de relance et de résilience de l’Union européenne tout en prenant en compte la situation géopolitique et économique actuelle. Diversifier l’approvisionnement en énergie de l’Union – et renforcer ainsi son autonomie stratégique – requiert des investissements et des paramètres financiers clairs. Cela passe également par une intégration des énergies bas carbone, dont l’énergie nucléaire, dans le mix énergétique de l’Union. Pour ces raisons, j’ai choisi de soutenir ce texte.
Application intégrale des dispositions de l'acquis de Schengen en République de Croatie
La Croatie remplit les critères d’adhésion à l’espace Schengen, et il est important de reconnaître ce pays comme un membre actif et investi dans notre communauté européenne. Néanmoins, l’élargissement de l’espace Schengen ne peut être envisagé de manière hâtive et sans se pencher sur la sécurité de nos frontières externes. Nous nous devons d’assurer la protection et le bon fonctionnement de nos frontières avant de nous engager dans un élargissement prématuré. J’ai donc choisi de m’abstenir sur ce texte.
Sport électronique et jeux vidéo
L’industrie française du jeu vidéo est aujourd’hui l’une des plus dynamiques en Europe et dans le monde, représentant, en 2021, un chiffre d’affaires de 5,65 milliards d’euros. Troisième producteur européen de jeux vidéo, la filière emploie en France 11 900 personnes. Ces atouts déterminent la capacité de l’industrie française à prendre des parts de marché à l’international, dans un environnement fortement concurrentiel. Je me réjouis donc des conclusions de ce rapport sur les jeux vidéo et le sport électronique, qui entend promouvoir cette filière. Bien qu’outils de divertissement, les jeux vidéo disposent également d’un fort potentiel pour promouvoir l’histoire, l’identité, le patrimoine, les valeurs et la diversité européens au moyen d’expériences immersives, surtouts parmi les jeunes. L’industrie rassemble en effet un large éventail de compétences et de savoir-faire pour l’écriture, le dessin, la création artistique, le développement numérique, l’édition ou encore la distribution.Pour favoriser le développement de l’industrie des jeux vidéo, la Commission doit élaborer une stratégie européenne en la matière et améliorer l’accès aux talents et au financement. Il est dès lors nécessaire d’investir davantage dans la recherche et le développement et de faciliter les règles européennes en matière d’aides d’État.
Justice raciale, non-discrimination et antiracisme dans l'UE
J’ai voté contre ce texte, qui renie la dimension universelle de l’Union européenne en promouvant une vision racisée de notre société. Les conceptions «woke » contenues dans ce texte présentent une vision dangereuse et clivante, qui englobe plusieurs aspects du système européen sans nuance ni structure. De plus, la demande d’interdiction du profilage ethnique par les forces de l’ordre, ce qui inclut la nationalité, signifie la suppression d’un outil précieux pour ceux qui assurent notre sécurité.
Résilience des entités critiques
J’ai soutenu ce texte qui harmonise et instaure des règles pour protéger les infrastructures critiques de l’Union européenne. Il est plus que jamais vital de protéger nos secteurs de l’énergie, des transports, de l’alimentation, etc. des risques géopolitiques physiques autant que numériques. Cette résilience doit passer par une dimension transfrontalière et une coopération européenne renouvelée. En assurant la sécurité de ces systèmes qui soutiennent notre mode de vie, ce texte permettra de répondre à la fois aux enjeux climatiques et aux conséquences de l’agression russe en Ukraine.
Normes européennes et publications en matière de normalisation européenne: décisions des organisations européennes de normalisation
Les organisations européennes de normalisation contribuent aux objectifs fixés par l'UE en élaborant des normes techniques en faveur des échanges internationaux et de la concurrence, de la sécurité des travailleurs et consommateurs, de l'interopérabilité des réseaux (poste, chemins de fer, réseaux routiers, transport de l'énergie, de l'eau et des autres ressources, etc.), de la protection de l'environnement, de la recherche et des programmes de développement, et des conditions d'accès aux marchés et aux financements publics. Le 2 février 2022, la Commission européenne a présenté une nouvelle stratégie de normalisation pour l'Europe, pour imposer que seuls les représentants des organismes nationaux de normalisation de l’UE et de l’EEE disposent du pouvoir de décision à chaque étape de l’élaboration d’un document normatif demandé par la Commission. Avec le texte convenu après les négociations de trilogue, seuls les organismes nationaux de normalisation européens et de l'EEE (en France, l’AFNOR) pourront voter sur les décisions des organisations européennes de normalisation, par opposition au statu quo actuel où tous les membres (y compris ceux des pays tiers) peuvent voter. L’objectif de ce texte étant de protéger les intérêts, les objectifs d’action et les valeurs de l’Union, je n’ai pas hésité à le soutenir.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Si le budget proposé par la Commission pour l’année 2023 répond plus efficacement aux conséquences de la guerre en Ukraine et au processus de relance suite à la pandémie, il ne répond néanmoins pas aux besoins de l’Europe en terme de migration. L’Europe fait face à une crise migratoire majeure qui ne peut être ignorée par l’Union. Or, le budget proposé n'est pas à la hauteur des besoins de l’agence de garde côtes « Frontex » pour sécuriser nos frontières et faire face aux flux d’immigration illégaux. Même si son budget est révisé à la hausse depuis l’année dernière, il est loin d'être suffisant. J’ai donc choisi de m’abstenir sur texte.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la nouvelle stratégie de l'Union pour l'élargissement
L’élargissement de l’Union européenne n’est pas une fin en soi. Il s’inscrit dans une politique d’intégration approfondie et dans la vision européenne au sens large. Néanmoins, l’élargissement de notre Union doit s’accompagner d’une consolidation des valeurs européennes et de notre politique de sécurité. L’accélération des processus d’adhésion menace l’intérêt commun de l’Union et ses valeurs d’intégration. Il est nécessaire d’approfondir l’Union européenne avant de l’élargir davantage. Je me suis donc abstenu sur ce texte.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la situation en Libye
Alors que la situation politique se détériore encore en Libye, l’Union européenne doit s’investir pour veiller à ce qu’un processus de réconciliation juste et inclusif soit mené et pour ramener la stabilité et la sécurité dans le pays. Ce texte va dans ce sens et encourage également un renforcement diplomatique qui ne peut qu’être bénéfique pour les Libyens. Néanmoins, il ne faut pas oublier que la Libye et un des principaux points de départ de l’immigration illégale vers l’Europe. Une transition démocratique ne peut être envisagée sans une réforme totale de la politique migratoire et de sécurité. La Libye doit s’engager avec l’Union européenne pour s’assurer que les flux de migrations illégaux soient coupés et pour revoir le bon fonctionnement de ses frontières méditerranéennes. C’est pourquoi j’ai choisi de m’abstenir sur ce texte.
Promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région du Moyen-Orient au sens large
La région du Moyen Orient élargi est très stratégique pour l’Union européenne et ses États membres qui entretiennent pour la plupart des liens économiques et politiques étroits avec ces pays. Néanmoins, cette région est également caractérisée par son instabilité et ses conflits continus. En tant qu’acteur économique majeur dans la région, l’Union se doit de promouvoir la stabilité et la sécurité dans ces pays. Si cela passe évidemment par une stratégie de respect des droits de l’Homme et de promotion de la paix, c’est aussi dans les domaines de la politique énergétique, la lutte contre le terrorisme, l’ingérence étrangère, ou encore la liberté de religion, que l’Union doit agir. Cependant, il doit être reconnu qu’une relation stable entre l’Union et cette région doit se baser sur une coopération dans le domaine de la migration et un remaniement de la politique migratoire dans les pays concernés. Ce texte ignore complétement l’un des principaux points de tensions dans nos relations avec ces pays et c’est pourquoi je me suis abstenu.
Résolution sur la prévention, la gestion et une meilleure prise en charge du diabète dans l’Union européenne à l’occasion de la Journée mondiale du diabète
Le nombre de personnes atteintes de diabète en Europe est en augmentation et il est primordial que l'Union européenne agisse pour réduire les inégalités d‘accès aux soins et se positionne dans le secteur de la santé pour prévenir les maladies chroniques. Ce texte est d’autant plus important que nous faisons face en France à une pénurie concernant certains antibiotiques. L’investissement de l’Union dans ces secteurs et ses défis ne peut qu’être bénéfique pour la santé de nos citoyens. Je soutiens donc pleinement ce texte.
Alors que l’Ukraine continue d’endurer une guerre brutale et injustifiée, l’Union européenne a choisi de contribuer financièrement pour soutenir les services publics essentiels. Assurer le fonctionnement des hôpitaux, des écoles et des logements pour les personnes déplacées aidera à maintenir l’Ukraine à flot alors qu’elle continue de se battre pour ses valeurs européennes. Cette aide financière est une continuation de la position que l’Union met en avant depuis le début de l’invasion russe, et je soutiens pleinement cette initiative qui contribue à la défense de la population ukrainienne, ainsi que de l’Europe et de ses valeurs.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
La situation du marché de l'énergie s'est considérablement détériorée depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. En conséquence, la hausse des prix et l'extrême volatilité sur les marchés des dérivés énergétiques ont entraîné des appels de marge plus élevés et des problèmes de liquidité conséquents pour les opérateurs énergétiques ainsi qu'un stress supplémentaire sur les contreparties centrales. Pour y remédier, la Commission européenne a adopté un règlement délégué en vertu du règlement sur les infrastructures de marché européennes (EMIR). Ce règlement délégué n’est qu'une solution à court terme aux problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés. La Commission s'est engagée à envisager des mesures plus substantielles et à long terme dans le cadre de la prochaine révision du cadre EMIR, qui devrait être adoptée d'ici la fin de l'année. Les changements proposés sont bien équilibrés, ciblés et temporaires, et devraient apporter un certain soulagement aux acteurs du marché, sans augmenter de manière significative les risques pour la stabilité financière. J’ai donc soutenu ce texte sans problème.
Résolution sur l’évaluation du respect par la Hongrie des conditions relatives à l'état de droit prévues par le règlement relatif à la conditionnalité et l’état d'avancement du PRR hongrois
Je me suis abstenu sur cette résolution, qui vise à évaluer le respect par la Hongrie des conditions relatives à l'état de droit prévues par le règlement relatif à la conditionnalité et l’état d'avancement de son projet de relance et de résilience. Ce texte déplore, entre autres, un "usage abusif" par la Hongrie de la règle européenne de l'unanimité. Or cet usage, légal, relève pleinement de la souveraineté hongroise et ne saurait donc être critiqué en ces termes. Je suis conscient de certains problèmes relatifs à l'état de droit en Hongrie, mais également lucide sur l'usage politique qui peut être fait de l'article 7 et du mécanisme de conditionnalité, particulièrement dans un contexte où la Hongrie a négocié sérieusement dix-sept points d'amélioration avec l'Union européenne. Enfin, il me semble évident que priver la Hongrie des fonds européens du plan de relance en pleine guerre en Ukraine, conjuguée à une inflation hongroise de plus de 22%, n'est pas de nature à renforcer le sentiment pro-européen, que ce soit à Budapest ou dans n'importe quel autre État membre.
Résolution sur le bilan de l’Année européenne de la jeunesse 2022
J’ai voté en faveur de cette résolution qui dresse le bilan de l'Année européenne de la jeunesse, initiative lancée par la Commission européenne pour valoriser les jeunes, ainsi que leur contribution à la vie démocratique européenne et qui a eu lieu en 2022. Cette Année européenne de la jeunesse a malheureusement été adoptée de façon précipitée ; cela a notamment eu un impact négatif sur sa mise en place et sur l’absence de financement pour de nombreux projets. L'Année était très peu connue au niveau national et les initiatives qui se sont tenues ont été, dans la majorité des cas, prévues dans le cadre d'autres projets européens. Dans ce contexte, le Parlement européen demande la Commission de prolonger l'Année jusqu'au 9 mai 2023.
Transport: abrogation de règlements obsolètes
Abroger les règlements obsolètes pour simplifier la législation de l’Union est une nécessité. Il en va du bon fonctionnement de notre Union et de l’application du droit européen. Il est également important d’alléger tant que possible les fardeaux administratifs excessifs, surtout pour les petites et moyennes entreprises. Je me réjouis de cette décision qui assure la modernisation des règles régissant les transports en Europe.
Aviation civile: abrogation d'une directive obsolète
Abroger les règlements obsolètes pour simplifier la législation de l’Union est une nécessité. Il en va du bon fonctionnement de notre Union et de l’application du droit européen. Il est également important d’alléger tant que possible les fardeaux administratifs excessifs, surtout pour les petites et moyennes entreprises. Je me réjouis de cette décision qui assure la modernisation des règles régissant les transports en Europe.
Vers l’égalité des droits pour les personnes handicapées
Les situations de handicap concernent des millions de personnes en Europe et il est temps de renouveler l’approche européenne pour garantir une participation sociale et un accès au marché du travail pour ces personnes. Garantir ces droits passe par une lutte contre les stéréotypes et la discrimination, ainsi qu’un accès aux soins privilégié. Améliorer les conditions de travail, de soin, et de vie en général de toutes les personnes en situation de handicap en Europe, c’est aussi intégrer une grande population dans la vie économique de l’Union et enrichir nos démocraties. Je n’ai pas hésité à voter en faveur de ce texte qui vise à revoir l’utilisation des fonds de l’Union vers une Europe inclusive et accessible.
Une vision à long terme pour les zones rurales de l’Union européenne — Pour des zones rurales plus fortes, connectées, résilientes et prospères d’ici 2040
J’ai soutenu cette proposition qui offre une vision à long terme pour des zones rurales plus fortes, connectées et résilientes. Les zones rurales ont une importance particulière pour l’Union mais présentent également l’enjeu particulier du renouvellement des générations dans les exploitations agricoles. Notre politique doit s’adapter aux défis spécifiques de ces zones et je salue la mise en place du mécanisme de «test rural» dans le processus législatif.
Plan d’action pour promouvoir le transport ferroviaire de voyageurs longue distance et transfrontière
Développer nos réseaux ferroviaires européens ce n’est pas seulement renforcer la connectivité, mais aussi créer des emplois et garantir des transports sûr et efficace. Il est également très important d’accorder une attention particulière aux régions éloignées, rurales, montagneuses et moins peuplées. Ce texte contribue à la création d’un système ferroviaire européen unique, avec une tarification équitable et une intégration du ferroviaire longue-distance dans divers réseaux régionaux et urbains. Cependant, il entend également imposer l’anglais comme langue de travail unique ce qui est non seulement une menace pour notre souveraineté linguistique dans le pays, mais pose aussi des problèmes de sécurité majeurs. S’il est exigé que le conducteur parle la langue du pays à laquelle il souhaite accéder, c’est principalement pour une question de sécurité. Le centre opérationnel, qui gère les multiples circulations en temps réel, doit pouvoir communiquer avec les conducteurs afin de les guider rapidement et facilement en temps réel. Actuellement, les conducteurs de trains internationaux sont attestés au niveau B1 dans les langues des pays qu’ils traversent et peuvent donc communiquer aisément avec tous leurs interlocuteurs. Rajouter l’obligation de parler l’anglais est donc non seulement superflue mais aussi dangereuse. Pour ces raisons, j’ai décidé de m’abstenir.
Résolution sur la fracture numérique: les différences sociales produites par la numérisation
J’ai voté en faveur de ce texte qui aborde les défis économiques et sociétaux de la digitalisation et l’impact sur les personnes appartenant aux groupes vulnérables ou défavorisés. Il existe une réelle fracture numérique entre les zones urbaines et les zones rurales et nous devons garantir l’accès à tous les services publics et la sécurité bancaire. Il est également primordial de renforcer davantage la sécurité des paiements numériques et de renforcer la lutte contre la fraude et protéger les consommateurs.
Directives concernant les énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments et l'efficacité énergétique: amendements (REPowerEU)
J’ai fait le choix de m’abstenir sur cette proposition qui, à mon sens, ne répond pas aux enjeux de la diminution des émissions et de la fin des importations du gaz russe. Accélérer massivement les investissements dans des formes d’énergies renouvelables intermittentes comme l’éolien ne permet pas de se passer de formes d’énergies pilotables comme le charbon. C’est un choix qui s’éloigne très fortement du modèle français et d’une trajectoire environnementale réfléchie.
Rapport annuel sur la mise en œuvre de l’accord d’association entre l’Union européenne et la Géorgie
Alors que la Géorgie aspire à devenir pays candidat pour l’adhésion à l’Union européenne, il est important de se pencher sur la progression du pays vers les valeurs européennes et sa coopération avec l’Union. La Géorgie a commencé et doit continuer à suivre les recommandations de la Commission en combattant la corruption et en garantissant la liberté de la presse. Alors que l’invasion russe de l’Ukraine constitue également une menace pour la Géorgie, l’Union se doit d’investir politiquement dans ses alliés. La Géorgie est un pays européen qui aspire à partager notre vision européenne et j’ai donc choisi de soutenir ce texte.
Résolution 90 ans après l’Holodomor: reconnaître que le massacre par la famine constitue un génocide
L’invasion russe de l’Ukraine trouve malheureusement écho dans le passé. La famine provoquée en Ukraine en 1932 et 1933 par l’Union soviétique a provoqué la mort de million d’Ukrainiens et nous reconnaissons aujourd’hui ce génocide. Ce lien entre les actes de l’ancien régime communiste et les crimes perpétrés par la Russie, successeur principale de l’Union soviétique, établit l’intention russe de destruction du peuple ukrainien. Le régime russe a manipulé la mémoire historique pour sa propre survie, mais la crise alimentaire provoquée par la guerre, la destruction d’infrastructures critiques et la menace de l’intégrité territoriale ukrainienne s’inscrivent dans la ligne historique de la Russie.
Améliorer le cadre financier pluriannuel 2021-2027: un budget de l’UE résilient et adapté aux nouveaux défis
Lorsque le Parlement a voté le budget de la période 2021-2027, une guerre sur notre continent était impensable. Ce plan financier n’a pas été conçu pour faire face aux crises successives qui s’abattent sur l’Union. Il faut donc réformer ce budget pour répondre plus efficacement aux besoins de nos citoyens, combler les lacunes de financement et augmenter la flexibilité face aux crises actuelles et éventuelles. Il est également nécessaire de prévoir un instrument commun de crise qui puissent répondre aux besoins de l’Union rapidement et efficacement. Je soutiens donc cette réforme du budget sans laquelle l’Union ne pourra pas répondre aux besoins générés ou exacerbés par les crises actuelles.
Transferts de déchets
Dans le but d’atteindre une Union neutre pour le climat d’ici à 2050, nous devons renforcer l’économie circulaire et réduire la pollution de pays tiers avec des déchets européens. Le transfert de déchets est un enjeu majeur pour l’environnement et l’Union doit améliorer la coopération entre la Commission et les États membres afin d’assurer le respect des règles établies. En construisant un environnement industriel européen attrayant pour le recyclage, l’Europe innovera pour l’environnement tout en créant un véritable marché intérieur des déchets en Europe. Cette ligne s’accompagnera également d’une exportation écologiquement rationnelle. L’Union doit être une pionnière en matière de transition écologique, et cela inclut le transfert des déchets, c’est pourquoi j’ai soutenu ce texte.
Protection des consommateurs en matière de jeux vidéo en ligne: approche à l'échelle du marché unique européen
Les jeux vidéo en ligne offrent énormément de possibilités en matière d’éducation et d’innovation. L’industrie française du jeu vidéo est aujourd’hui l’une des plus dynamiques en Europe et dans le monde, représentant, en 2021, un chiffre d’affaires de 5,65 milliards d’euros. Troisième producteur européen de jeux vidéo, la filière emploie en France 11 900 personnes. Il est donc primordial de construire un environnement virtuel sûr pour nos consommateurs. Les parents doivent pouvoir s’assurer du contrôle de ces outils pour protéger leurs enfants des contenus indésirables. Il est également important de sensibiliser les usagers aux risques que ces jeux peuvent comporter pour la santé, notamment la santé mentale. C’est avec ces objectifs que nous devons harmoniser les règles en place pour ce secteur sur le marché européen, afin de créer un système dans lequel les consommateurs profiteront d’une grande protection tout en ayant accès à un contenu riche et innovant. Je soutiens donc pleinement cette initiative.
Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune – rapport annuel 2022
Ce rapport annuel appelle l’Union à renforcer ses partenariats bilatéraux et multilatéraux pour défendre un système basé sur l’État de droit et maintenir une position de force vis-à-vis de ceux qui cherchent à compromettre nos valeurs. Je suis favorable au renforcement de la diplomatie parlementaire comme un outil de politique étrangère qui a prouvé son efficacité. Néanmoins, je ne pense pas que le maintien de notre position internationale et des valeurs de l’Union passent par l’accélération du processus d’élargissement à tout prix. La sécurité de l’Union européenne doit d’abord être assurée par le renforcement de ses frontières extérieures avant toute chose. Le processus d’adhésion doit être exigeant et assure la qualité démocratique sur laquelle l’Union est fondée. Je me suis donc abstenu sur ce rapport.
Droits de l’homme et démocratie dans le monde et politique de l’Union européenne en la matière – rapport annuel 2022
Un rapport sur les droits de l’homme en Europe qui se contente de grandes généralisations sans offrir de solutions, c’est un rapport qui refuse de s’attaquer aux réalités qui menacent nos libertés fondamentales. La gauche s’est une fois de plus approprié la défense des droits de l’homme, et cela se traduit par un rapport d’une vague bienveillance, qui refuse une fois de plus de regarder la réalité en face quant à la sécurité des citoyens européens. Malgré les intentions louables de ce rapport, il n’offre rien de concret. J’ai donc choisi de m’abstenir.
Résolution sur le contrôle des activités financières de la Banque européenne d’investissement – rapport annuel 2021
Le rôle de la Banque européenne d’investissement est d’apporter son expertise et ses financements aux projets de l’Union européenne. Elle est donc un acteur majeur du fonctionnement de l’Union. J’ai soutenu ce rapport annuel qui dépeint les accomplissements de cette institution, notamment en lien avec la pandémie, tout en encourageant l’amélioration de ses engagements. Le rapport insiste sur les investissements verts et la transition énergétique, ainsi que l’intégrité et la transparence des investissements.
Situation de la pêche artisanale dans l’Union européenne et perspectives d’avenir
La pêche à petite échelle comprend près de 76 % des embarcations actives de l’Union ainsi que 50 % des membres d’équipage, tout en se limitant à 8 % du tonnage brut. Malgré sa grande importance stratégique pour l’Union, on assiste à un vieillissement du secteur, à la fois dans la flotte et dans les membres d’équipage. J’ai donc soutenu cette initiative, qui vise à redynamiser le secteur en mettant en place des programmes de soutien à la pêche artisanale pour en réduire les coûts et garantir sa viabilité économique.
Système européen des comptes nationaux et régionaux dans l'Union européenne (SEC 2010)
La mise à jour de la législation concernant les comptes nationaux et le système européen des comptes permet de subvenir aux besoins statistiques de l’Union, ce qui permet ensuite de conduire une analyse des besoins des États membres. Aujourd’hui, les interactions entre la mondialisation, les transitions écologique et numérique, et les comptes nationaux doivent être prises en compte afin de doter les décideurs des données et connaissances nécessaires pour assurer la compétitivité, la stabilité financière, la résilience budgétaire, des finances publiques saines et une politique fiscale équitable. L’interconnexion de tous les États membres dans ce domaine ne peut être ignorée, particulièrement puisqu’une grande partie des activités qui impactent la vie quotidienne des français sont en fait réalisées au-delà de nos frontières. J’ai donc soutenu cette proposition.
Conservation du thon rouge du Sud: mesures de conservation et de gestion
Dans le cadre de la protection de l’environnement et des espèces, cette proposition met à jour les obligations de conservation pour le thon rouge du sud, espèce en voie de disparition. Si la prise de thon rouge du sud reste accidentelle en ce qui concerne les pêcheurs européens, nous nous devons de faire le maximum pour assurer la pérennité de la faune marine. C’est également un moyen de protéger nos pêcheurs européens et français en s’assurant d’une application uniforme des règles. Je soutiens donc cette proposition qui met en œuvre les recommandations de l’organisation régionale de gestion des pêches.
Transparence et ciblage de la publicité à caractère politique
Dans le but de renforcer les standards démocratiques européens, il nous faut augmenter la transparence des campagnes politiques et lutter contre la désinformation et l’ingérence dans les élections. Je soutiens donc pleinement cette proposition qui vise à assurer des élections libres et équitables en établissant des règles fermes pour les fournisseurs de publicité politique. Alors que les techniques de ciblage publicitaire continuent de se développer, elles devront également répondre à certaines règles de transparence, afin de protéger les données personnelles.
Révision de la directive relative au comité d'entreprise européen
Les comités d’entreprise européens doivent être soumis à des règles claires pour assurer un accès efficace à la consultation, à la justice, et à la résolution des litiges. Il est également important de clarifier le champ de confidentialité et de mettre en place des sanctions conséquentes qui sauront encourager un environnement juste et équitable, sans créer de fardeau supplémentaire pour nos entreprises. J’ai donc choisi de voter en faveur de ce texte.
Résolution sur la préparation du sommet UE-Ukraine
La préparation de ce 24ème sommet est l’occasion pour notre Union de réitérer son soutien au peuple ukrainien et de renforcer sa position commune contre les actions du régime russe. C’est le premier sommet européen qui aura lieu dans une zone de guerre active, ce qui constitue un évènement historique en soi. Dans le but de d’avancer vers la justice et la paix en Europe, il est primordial de mettre en place un tribunal spécial qui sera chargé d’enquêter sur les crimes commis en Ukraine. Néanmoins, alors que cette paix nous fait encore défaut, il faut également maintenir notre soutien militaire à l’Ukraine. Je soutiens donc pleinement cette résolution.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Les forêts couvrent 87% de la superficie totale de la République du Guyana et contribuent notablement à l’économie par les emplois et les moyens de subsistance qu’elles fournissent. Cet accord de partenariat revêt donc une grande importance, à la fois pour le pays, et pour la stimulation des relations commerciales entre l’Union et le Guyana. Il pourra également permettre d’améliorer la gouvernance des forêts de manière plus durable et de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Je soutiens cet accord qui, si mis en œuvre de manière effective, soutiendra les objectifs de développement durable de la République du Guyana, et constituera un atout économique indéniable pour l’Union.
Chapitres de REPowerEU dans les plans de relance et de résilience
Avec pour objectif de sortir l’Union européenne de sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes, REPowerEU renforcera la sécurité énergétique de l’Union et accélérera la transition vers une économie décarbonée. Un tel objectif mérite une proposition ambitieuse et le déploiement de tous les moyens possibles pour atteindre nos attentes climatiques. Je regrette donc que le nucléaire ait été exclu des énergies bas carbone, alors même que le texte mentionne des soutiens aux investissements dans les infrastructures gazières et pétrolières.Cette proposition va donc non seulement à l’encontre de nos objectifs de transition écologique, mais pénalise également spécifiquement la France en l’empêchant de développer son indépendance énergétique et en lui enlevant sa capacité énergétique verte la plus importante. Je me suis donc abstenu sur ce texte.
Droits électoraux des citoyens de l'Union aux élections au Parlement européen en cas de mobilité
Tout citoyen de l’Union européenne compte parmi ses droits fondamentaux le droit de vote. Ce droit de vote est également fondamental lorsqu’un citoyen européen se trouve dans un pays dont il n’est pas ressortissant. Il en va de même pour le droit d’éligibilité aux élections européennes. C’est pourquoi je salue ce rapport qui vise à simplifier les processus d’inscriptions, de vote, d’accès et de candidature, afin que chaque citoyen européen puisse exercer ces droits librement et participer au processus démocratique européen. Il est également bienvenu que les partis politiques nationaux soient encouragés à ne pas conditionner l’adhésion de leurs membres à la nationalité, ce qui facilitera également le droit à l’éligibilité aux élections européennes.
Normes d'émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes
Ce texte prévoit que dès 2035 les véhicules vendus en Europe devront être des véhicules à « zéro émission », qui seraient pour la majorité électriques. L’industrie automobile génère 12,5 millions d’emplois en Europe, dont près de 240 000 emplois directs en France. La transition doit se faire avec la filière et non contre elle, afin de ne pas être génératrice de drames humains et sociaux. Il ne s’agit d’être contre les véhicules électriques, il s’agit simplement d’être réalistes et prudents quant à l’avenir. De plus, les seuls constructeurs exemptés des objectifs intermédiaires seront les constructeurs de voitures de luxe qui pourront continuer à produire des moteurs thermiques, une provision injustifiée et contre-productive. C’est pourquoi j’ai voté contre ce rapport.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Le médiateur européen occupe un rôle stratégique dans le fonctionnement institutionnel de l’Union. Il convient donc de mettre à jour ses conditions d’exercices régulièrement et de les aligner avec les évolutions administratives et règlementaire des institutions européennes. Je soutiens cette modification qui vient inclure la consultation du Conseil, du Parlement et de la Commission dans l’adoption des dispositions d’exécution du médiateur européen. C’est donc un processus plus démocratique et plus transparent qui définit les devoirs et les limites du travail du médiateur.
Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la vioence à l'égard des femmes et la violence domestique: adhésion de l'Union européenne
La Convention d’Istanbul est le premier instrument international qui se penche sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes. Si l’Union a signé la Convention en 2017, le processus d’adhésion est cependant toujours en court. L’Union européenne doit être pionnière dans ce secteur en mettant en œuvre des politiques globales et coordonnées, dans l’objectif d’assurer une protection optimale à toutes ses citoyennes. Je salue donc ce rapport qui constitue une étape importante dans l’adhésion de l’Union européenne à la Convention et qui appelle à sa ratification rapide.
L’Europe fait face à une crise médicale sans précèdent, aggravée par les nombreuses crises qui ont frappées et qui frappent encore notre Union. Tous les Européens doivent avoir accès à des dispositifs médicaux sûrs et cette disponibilité est actuellement menacée. Il est primordial que la législation européenne permette avant tout un accès à la santé universel et qualitatif pour nos citoyens, sans devenir un fardeau pour ceux qui travaillent pour garantir cet accès. C’est pourquoi j’ai soutenu cette proposition.
Résolution sur le développement d’une stratégie européenne pour le vélo
L’écosystème du cyclisme représente plus de un millier de PME et plus de un million d’emplois au niveau européen. C’est également une industrie qui revêt une importance certaine en France. En plus d’être un moyen de transport abordable et durable, le vélo est un des secteurs dans lesquels la fabrication européenne est déjà très présente et offre de belles occasions de croissance. Il est estimé qu’un soutien plus important à l’industrie française du vélo pourrait générer 47 500 emplois directs en France en 2050 contre 4 000 en 2021. C’est pourquoi j’ai soutenu cette proposition.
Navires rouliers à passagers: prescriptions de stabilité
La sécurité en mer est fondamentale pour le secteur maritime et cette harmonisation des mesures de sécurité des navires rouliers à passagers avec les normes internationales est la bienvenue. Ce texte peut paraitre technique mais est d’une importance majeure pour les entreprises de navires et leurs passagers à bord. Je n’ai pas hésité à le soutenir.
Réductions annuelles contraignantes des émissions de gaz à effet de serre par les États membres (Règlement sur la répartition de l'effort)
Afin de respecter les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris par les pays européens, il est important que l’Union adapte sa législation et ses règles. C’est pourquoi je soutiens cette proposition qui oblige tous les pays de l’Union européenne à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre selon une trajectoire plus stricte. Si le système d’échange de quotas d’émissions est louable et efficace, il est également temps de réduire ces transferts et les possibilités de stockage des quotas, et d’augmenter la transparence de ce système.
L'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (UTCATF)
Si nous voulons atteindre les objectifs climatiques auxquels notre Union aspire, tous les secteurs doivent participer aux efforts de réductions d’émissions de gaz à effet de serre. Je salue donc l’introduction d’un nouvel objectif pour 2030 concernant l’utilisation des terres ainsi que le changement d’affectation des terres et de la foresterie. Ce texte propose également une gouvernance et un contrôle amélioré en obligeant les pays à rendre compte de la manière dont ils tiennent compte du principe de « ne pas causer de préjudice important ». J’ai donc soutenu ce rapport qui laisse aux États une certaine flexibilité pour atteindre leurs objectifs tout en respectant l’intégrité environnementale qui souligne notre engagement européen.
Révision de la réserve de stabilité du marché pour le système d'échange de quotas d'émission de l'UE
Dans le cadre de l’ETS, les entités réglementées achètent ou reçoivent des quotas d'émission qu'elles peuvent échanger entre elles selon les besoins. Comme toute forme d’économie, une certaine régulation est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du marché. C’est le rôle de la réserve de stabilité du marché d’échange de quotas d’émission qui vient ajuster les volumes des enchères annuelles. Cette proposition vise à maintenir les taux actuels de la réserve en attendant une révision générale de la législation et afin de remédier au déséquilibre structurel. En ces temps de crise, il est d’autant plus important de soutenir cette proposition qui assurera la prévisibilité et la résilience du marché.
Performance énergétique des bâtiments
Ce rapport constitue une autre preuve d’ambitions écologistes irréalistes qui bafouent les droits européens et créent un fardeau inconsidéré pour nos citoyens. Rénover presque la moitié du parc européen d’ici 2033 est non seulement impossible, mais représente également un coût inimaginable, à la fois pour les États membres et pour les propriétaires. Une transition écologique et une évolution de la performance énergétique de nos bâtiments sont absolument nécessaires, mais celles-ci doivent se faire dans le respect de la neutralité technologique et en protégeant notre patrimoine immobilier. Je refuse de voter en faveur d’un idéalisme vert qui pénalisera non seulement les citoyens français en leur imposant de porter le coût de cet idéal, mais aussi la France qui ne pourra encore une fois pas compter sur le nucléaire pour satisfaire les critères énergétiques de ce texte. J’ai donc choisi de m’abstenir.
Échange d'informations en matière répressive
Je salue cette proposition qui prévoit de renforcer la coopération et l’échange d’information entre les forces de l’ordre au niveau européen. L’automatisation de l’échange d’information transfrontalier et l’inclusion systématique d’Europol lors de coopération entre États membres ne pourra être que bénéfique pour la sécurité de nos citoyens. Cela permettra de fluidifier la circulation de l’information policière et d’aspirer à un niveau commun de protection dans l’Union face aux menaces telles que le terrorisme ou le crime organisé.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je condamne fermement l’implication de la Biélorussie dans l’agression russe contre l’Ukraine. La répression en cours dans le pays, la persécution de l’opposition et l’emprisonnement de journalistes doivent être adressés rapidement, c’est pourquoi je soutien cette résolution qui réclame l’élargissement et le renforcement des sanctions européennes contre la Biélorussie. Une enquête approfondie est également requise sur les crimes commis par le régime biélorusse, en particulier les violations des droits de l’Homme à l’encontre du peuple. J’accueille également la création de la « mission pour le Bélarusse démocratique » qui participera à la formalisation des liens entre notre parlement et les forces démocratiques Biélorusses.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Ce texte invite les États membres à moderniser leurs régimes nationaux de revenu minimum tout en favorisant l’intégration sur le marché du travail. En outre, la résolution souligne l'importance des conditions de ressources individuelles par opposition aux conditions de ressources des ménages, et que le revenu minimum devrait faire partie d'une approche plus large comprenant également l'accès aux services essentiels, la formation et les mesures actives d'activation du marché du travail. Néanmoins, c’est bien l’adoption d’un cadre européen qui est demandée, alors même que la France possède déjà une telle législation qui remplit les critères mentionné dans le texte. Imposer une nouvelle législation à notre pays serait non seulement contre-productif mais pourrait finalement créer un régime moins efficace et qui conviendrait moins bien aux français. J’ai donc choisi de m’abstenir.
Recommandation à l’intention du Conseil dressant le bilan du fonctionnement du SEAE et plaidant en faveur d’une Union européenne plus forte dans le monde
L’activité diplomatique de l’Union ne doit en aucun cas empiéter sur la souveraineté et les intérêts internationaux de ses États membres. C’est pourquoi je considère que transformer les services européens pour l'action extérieure de l’UE en véritables ambassadeurs qui s’exprimeront au nom des États membres constitue une violation de la souveraineté française et va au-delà des compétences de l’Union comme définies dans les traités. J’ai donc choisi de voter contre ce texte.
Rapport d'exécution sur l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne
Si nous devons établir une relation saine et de confiance entre notre Union et le gouvernement britannique, il est primordial que le Royaume-Uni respecte ses engagements internationaux. Je me réjouis donc de ce que le gouvernement britannique a récemment conclu un accord avec l’Union européenne, le « cadre de Windsor », destiné à résoudre les questions en suspens dans la mise en œuvre du protocole sur l'Irlande du Nord. Suite à trois ans d’incertitudes et d’actions unilatérales du Royaume-Uni qui mettaient en péril l’accord du Vendredi Saint en Irlande du Nord, nous avançons aujourd’hui dans une relation de confiance et de respect mutuel.J’ai soutenu ce texte mais je mets toutefois en garde concernant le statut de résident provisoire qui bafoue les droits des citoyens de l’UE vivant au Royaume-Uni.
Relations UE-Azerbaïdjan
Pendant plus de trois décennies, le conflit du Haut-Karabakh ainsi que la récente incursion de l'Azerbaïdjan sur le territoire souverain arménien ont fait des dizaines de milliers de victimes, provoqué d'immenses destructions, ainsi que le déplacement de centaines de milliers de personnes. Je soutiens ce texte qui condamne fermement la dernière agression militaire de l’Azerbaïdjan et demande à l’UE de s’impliquer pour régler ce conflit. Toute future relation entre ces deux pays devra absolument garantir la souveraineté territoriale de l’Arménie et la protection de son héritage culturel et religieux.
Orientations de l'Union concernant les défenseurs des droits de l'homme
La protection des défenseurs des droits de l’homme est évidemment cruciale et forme l’une des pierres de fondation d’une vraie démocratie. Voici pourtant l’exemple parfait d’un texte qui excède le mandat européen. Offrir une protection à travers notre Union à ces défenseurs est évident, mais imposer un système de visas européen, privant les États du contrôle de leurs frontières, c’est aller trop loin dans la définition d’« outil de protection ». J’ai donc choisi de m’abstenir.
Égalité de salaire entre hommes et femmes pour un travail identique (transparence des rémunérations et mécanismes d’exécution)
Toucher un salaire égal pour un travail égal est un droit fondamental. Or, l’écart salarial entre les hommes et les femmes reste de 13% en Europe. Je soutiens donc ce texte qui établit avant tout un droit à l’information pour tout employé concernant sa rémunération. L’obligation de déclaration établit par ce texte constituera également un outil efficace pour pallier cet écart, tout en prenant en compte la taille de chaque entreprise pour ne pas créer de fardeau inconsidéré pour les petites et moyennes entreprises.
Règlement sur les gaz fluorés
Les gaz fluorés sont utilisés dans la réfrigération et la climatisation, ainsi que dans de nombreux équipements de production d’énergie (refroidissement des centrales nucléaires, pompes à chaleur, etc). Ces gaz représentent 2,5% des émission totales de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Il est donc particulièrement important de limiter leur utilisation dans le cadre de la transition écologique. Je soutiens ce texte qui installe un système de réduction progressive de ces émissions sur le marché européen, tout en protégeant nos industries françaises. Les centrales nucléaires sont notamment mises à contribution de manière flexible et efficace, pour qu’elles puissent prendre part à cette transition sans être handicapées par des mesures irréalistes et restrictives.
Substances appauvrissant la couche d'ozone
L’Union européenne a déjà mis en place une législation très efficace en ce qui concerne l’élimination progressive de la production et de la consommation de substances qui appauvrissent la couche d’ozone. C’est pourquoi cette proposition cible les quelques sources restantes d’émissions de ces substances. Cela concerne par exemple les mousses isolantes des bâtiments ou les activités illégales. Je soutiens pleinement ce rapport qui permettrait d’éviter la production de l’équivalent de 180 millions de tonnes de CO2 d’ici à 2050.
Résolution sur le rapport 2022 sur l’état de droit – La situation de l’état de droit dans l’Union européenne
Si la notion d’état de droit est une valeur fondamentale de l’Union, celle-ci ne doit pas devenir une excuse pour faire le procès de chaque État membre annuellement. Ces rapports doivent constituer un état des lieux général et impartial. Or, ce texte s’abaisse une nouvelle fois à un pointage politique des divers manquements de certain pays membres, en incluant certains éléments qui n’ont aucun lien avec l’état de droit, et en excédant le mandat européen pour s’immiscer dans des affaires nationales. Les débats nationaux, qui ne concernent en aucun cas la communauté européenne dans son ensemble, n’ont pas leur place dans ce Parlement, et ce dernier ne peut devenir un terrain d’affrontement des sensibilités nationales en mettant de côté l’intérêt et les travaux européens. J’ai donc choisi de voter contre ce rapport.
Si le système d’échange de quotas d’émissions est un outil efficace dans le cadre des ambitions climatiques de l’Union, il est important de l’adapter à l’évolution du marché et des enjeux climatiques. C’est pourquoi je soutiens pleinement ce texte qui incite les industries à investir dans l’innovation tout en créant un investissement régulier dans les objectifs liés au climat. Un régime est également mis en place pour aider les industries en retard sur leurs objectifs à prendre des mesures en faveur de la décarbonisation. Nous accompagnons ainsi les industries dans leurs objectifs de réductions d’émissions tout en favorisant une transition climatique intelligente et compétitive.
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
Ce mécanisme a pour objectif de s’assurer que le prix du carbone payé par les industries européennes est également payé par celles qui importent des biens en provenance de pays tiers. La majorité des émissions européennes sont émises en dehors du territoire européen. Il est donc fondamental de prendre en compte ces émissions extraterritoriales dans nos avancées législatives pour la transition climatique. Je soutiens donc pleinement ce texte qui assurera une contribution complète de nos industries en faveur de l’effort écologique, tout en prenant en compte les spécificités énergétique et commerciale de chaque secteur.
Fonds social pour le climat
Ce nouveau fond social accompagnera spécifiquement la transition écologique tout en bénéficiant aux consommateurs vulnérables et particulièrement impactés par cette transition, notamment les ménages en situation de précarité énergétique et les citoyens en situation de précarité en matière de mobilité. Les mesures que nous prenons pour assurer cette transition écologique sont ambitieuses et nécessaires, mais elles sont aussi coûteuses et constituent un investissement à long terme. Il est donc important de ne pas oublier que tous nos citoyens doivent être accompagnés dans ce processus, et qu’il est du devoir des États membres de s’assurer que nos entreprises climatiques ne pénalisent pas injustement nos populations. Je salue donc la création de ce fonds social, qui aura pour but de protéger nos citoyens tout en investissant dans un futur écologique.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
La prise de parole en hémicycle, la procédure du carton bleu, l’heure des questions avec la Commission : toutes ces règles assurent le bon fonctionnement de notre institution. À cette mise à jour technique du règlement intérieur du Parlement s’ajoutent des éléments importants sur la transparence. Ces mis à jours sont vitales pour assurer le bon fonctionnement de notre institution et permettre aux députés de représenter au mieux les citoyens de l’Union. Je n’ai donc pas hésité à soutenir ce texte.
Règlement sur la déforestation
La consommation de l’Union européenne représente environ 10% de la déforestation mondiale. Notre effort collectif pour réduire la contribution de l’Union au changement climatique et à la perte de la biodiversité doit également prendre en compte l’impact que nous avons au-delà de nos frontières. Ce règlement permettra aux consommateurs de s’assurer que les produits qu’ils achètent ne contribuent pas à la destruction des forêts en créant une obligation pour les entreprises de publier une déclaration de diligence raisonnable. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Orientations pour le budget 2024 – Section III
Ce rapport sur les orientations générales du Parlement européen pour le budget est l’outil de négociation principal de l’institution. Il représente les priorités du Parlement pour le futur, et donc, celles des citoyens européens. Un texte qui prône le financement de campagnes religieuses et l’élargissement de notre Union alors même que celle-ci subit une crise énergétique, économique et migratoire profonde ne reflète pas les priorités de nos citoyens. J’ai donc choisi de m’abstenir.
Finance numérique: marchés de cryptoactifs (MiCA)
Le marché florissant des cryptoactifs constitue une richesse et une compétitivité non négligeable pour l’Union européenne. Il est donc nécessaire de créer un cadre juridique qui garantira le bon fonctionnement de ce secteur tout en protégeant les consommateurs. Cette uniformisation des règles assurera la transparence et la supervision des transactions et soutiendra l’intégrité du marché. Il est également important de mettre place des mesures pour prévenir les activités criminelles qui peuvent voir le jour dans ce secteur. J’ai donc voté en faveur de ce texte.
Règles spécifiques relatives aux médicaments à usage humain destinés à être mis sur le marché de l'Irlande du Nord
Après le Brexit, ce texte a pour but d’établir de nouvelles règles concernant les médicaments en Irlande du Nord. En pratique, les nouvelles règles garantiront que les nouveaux médicaments seront autorisés et mis sur le marché en Irlande du Nord conformément aux règles britanniques uniquement. L’objectif est de garantir que les habitants d’Irlande du Nord aient accès à tous les médicaments, y compris les nouveaux médicaments, en même temps et dans les mêmes conditions que les habitants du reste du Royaume-Uni. Il s’agit ici de simplifier les complications législatives et procédurales résultant du Brexit. J’ai dès lors voté en faveur de ce texte.
Accord d’association UE/Euratom/Ukraine: libéralisation temporaire des échanges commerciaux complétant les concessions commerciales applicables aux produits ukrainiens
Le soutien que l’Union offre à l’Ukraine est en grande partie commerciale puisque que nous sommes les principaux partenaires commerciaux du pays. C’est pourquoi je soutiens le renouvellement de la suspension des droits de douanes sur les exportations de produits agricoles ukrainiens pour une année supplémentaire. Soutenir un pays en guerre ce n’est pas seulement aider ses capacités de défense, mais aussi s’assurer que le pays et la population continuent de vivre, de produire et d’échanger.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans le secteur des métaux en Espagne
Le 30 novembre 2022, l’Espagne a présenté une demande d’intervention du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, en ce qui concerne le licenciement de 303 travailleurs dans le secteur métallurgique, au sein de l’entreprise Alu Ibérica LC S.L., dans la région espagnole de Galice. En réponse à cette demande, la Commission européenne propose un soutien financier conséquent. Le soutien des entreprises européennes et de leur savoir-faire est un des objectifs fondamentaux de l’Union, et nous devons faire face à la hausse des prix et à la compétition étrangère, dans ce cas précis celle de la Chine. Je n’ai donc pas hésité à soutenir ce texte.
Le nouveau cadre de mobilité urbaine de l’Union
La mobilité urbaine est cruciale pour la qualité de vie des personnes et le fonctionnement de l'économie et doit être renforcée par des solutions de transport intelligentes, inclusives, saines, abordables et transparentes. Il est donc primordial d’améliorer la connectivité des transports entre les villes européennes et accroître l’efficacité de la mobilité urbaine pour les citoyens, les biens et les livraisons, tout en contribuant à la réalisation des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. J’ai soutenu ce texte qui invite l’Union européenne et ses États membres à investir davantage dans ce secteur.
Cogestion des pêches dans l'UE et contribution du secteur de la pêche à la mise en œuvre des mesures de gestion
Ce rapport d’initiative insiste sur la nécessité de la prise en compte de tous les acteurs du secteur de la pêche pour la bonne gestion des pêcheries et la conservation des ressources halieutiques. En s’attardant sur le rôle des différentes organisations de pêche, notamment en France, le texte insiste également sur la nécessité d’un cadre juridique européen qui s’adapte à la cogestion, en respectant les spécificités de chaque État membre. Le secteur de la pêche étant particulièrement important pour notre pays, j’ai voté en faveur de ce texte.
Programme en faveur de la consommation de fruits, de légumes, de lait et de produits laitiers à l’école par le règlement portant organisation commune des marchés
Le programme en faveur de la consommation de fruits, de légumes, de lait et de produits laitiers à l’école a pour objectif de veiller à ce que les besoins nutritionnels des enfants soient satisfaits et à ce que des habitudes alimentaires et des modes de vie sains soient établis. Toutefois, la charge administrative engendrée par la mise en œuvre de ce programme fait qu’il n’est que trop peu utilisé. J’ai voté en faveur de ce rapport qui se penche sur ces difficultés telles que le budget et la simplification du processus administratif.
Décharge 2021: Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
Je déplore l’acharnement évident dont est victime Frontex, alors même que le rôle de cette organisation est vital pour le bon fonctionnement de notre Union. Les irrégularités qui ont été relevées, et qui ont été adressées par l’agence, n’étaient en aucun cas de nature financière. Or, il est ici question du budget de Frontex. Le réel problème se situe dans l’insuffisante protection des frontières extérieures de l’Union, et je refuse de voter en faveur d’un texte qui une fois de plus traite l’immigration comme un tabou.
Rapport 2022 de la Commission concernant le Kosovo
L’élargissement de l’Union européenne n’est pas une fin en soi. Il s’inscrit dans une politique d’intégration approfondie et dans la vision européenne au sens large. Si le Kosovo pourrait devenir un pays candidat raisonnable, la priorité doit être donnée à la sécurité de l’Europe actuelle. Les crises auxquelles l’Union fait face n’offre pas un climat propice à une ouverture irréfléchie. L’accélération des processus d’adhésion menace l’intérêt commun de l’Union et ses valeurs d’intégration. Jugeant qu’il est nécessaire d’approfondir l’Union européenne avant de l’élargir davantage, je me suis abstenu sur ce texte.
Incidence, sur le budget 2024 de l'Union, de l'augmentation des coûts d'emprunt de l'instrument de l’Union européenne pour la relance
Dans un contexte d’urgence économique et politique, je soutiens ce rapport qui se penche sur l’impact des coûts d’emprunts du plan de relance sur le budget européen. Prônant davantage de transparence et de visibilité sur les crédits budgétaires engagés dans le cadre du plan de relance, le texte demande à la Commission de fournir des informations détaillées sur les calculs derrière les coûts de l’emprunt européen.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
En Europe, une femme sur trois est victime de violences. La convention d’Istanbul est le premier instrument international juridiquement contraignant pour prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes et des filles, et il est temps que l’Union se mobilise pour sa ratification. Cette convention permettra d’élever les normes en matière de lutte et de prévention de la violence sexiste, et d’établir un cadre juridique claire dans toute l’Union. J’ai donc voté en faveur de la ratification de la convention.
Ressources propres: Un nouveau départ pour les finances de l’UE. Un nouveau départ pour l’Europe
Si ce texte envisage que de nouvelles ressources propres permettent de rembourser la dette européenne sans pénaliser les citoyens, objectif que je partage pleinement, il est néanmoins important de rester prudent dans la création d’impôts. Non seulement l’impôt est-il un sujet fondamentalement souverain, mais il convient d’y associer une rigueur et une exigence budgétaire que nous devons aux citoyens. Je comprends donc que la plupart des États membres restent réservés par principe à de nouvelles ressources propres et me suis abstenu sur ce texte.
Résolution sur l’adéquation de la protection assurée par le cadre de protection des données UE–États-Unis
Ce texte se penche sur le nouveau cadre juridique américain qui permet le transfert de données à caractère personnel vers les États-Unis, tout en garantissant un niveau de protection adéquat équivalent à la législation européenne. Ce cadre favorisera les flux de données transatlantiques et répondra aux préoccupations juridiques européennes. Le projet de décision d’adéquation conclut que les États-Unis assurent un niveau de protection adéquat des données à caractère personnel transférées de l’UE vers les États-Unis. J’ai donc soutenu ce texte.
Résolution vers un secteur des algues de l’UE fort et durable
Le secteur des algues est largement sous—exploité et présente un potentiel économique important pour l’Union. Malgré un territoire littoral conséquent, l’Union européenne est le plus grand importateur d’algues au monde. C’est pourquoi je soutiens ce texte qui réclame un cadre réglementaire approprié pour le secteur, ce qui définira des bases solides et fiables pour le développement de ce marché en Europe.
L’effort européen pour le soutien de l’Ukraine continue ici dans une production accélérée de munitions. En introduisant des mesures ciblées, dont un financement de 500 millions d'euros, ASAP vise à augmenter la capacité de production de l'UE pour faire face à l'actuelle pénurie de produits de défense, en particulier les munitions terrestres, les missiles et leurs composants. Je salue ce texte qui s’inscrit dans un engagement indéfectible aux côtés de l’Ukraine face à l’agression russe. Il renforcera notre sécurité collective et la défense de notre Union.
Devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité
J’applaudis le but de ce texte qui est d’intégrer les droits humains et l’impact environnemental dans la gouvernance des entreprises. C’est donc ici un devoir de vigilance qui est créé, ce qui est évidemment nécessaire pour créer une économie européenne dans laquelle les entreprises se responsabilisent et s’engagent pour les valeurs de l’Union. Or ce rapport va beaucoup trop loin dans son impact sur les PME, qui devraient analyser chaque maillon de leur chaîne d’approvisionnement pour chacun de leurs produits ou services. Impensable et impossible pour la grande majorité des PME françaises. C’est encore un exemple d’un fardeau bureaucratique qui ne servira qu’à étrangler nos commerçants locaux et régionaux. J’ai donc voté contre ce texte.
Indications géographiques pour le vin, les boissons spiritueuses et les produits agricoles
La France est riche en produits traditionnels, artisanaux et de terroir de grande qualité, qui font notre fierté. Les indications géographiques, ces droits de propriété intellectuelle qui garantissent des produits de qualités, sont essentielles pour préserver ces modes de production. Ils sont aujourd’hui à risque sur internet et dans les produits transformés. C’est pourquoi j’ai soutenu ce texte qui augmente la protection des produits sous cette appellation. Cela garantira les droits des producteurs, mais aussi un système agroalimentaire intégré. C’est donc un outil qui représente notre patrimoine français et bénéficie nos zones rurales.
Stratégie de l’Union européenne pour des textiles durables et circulaires
L’industrie du textile contient de nombreux risques d’un point de vue social et environnemental. Il est donc urgent de mettre en place des mesures européennes pour lutter contre la production et la consommation excessives de textiles. J’ai voté en faveur de ce texte qui préconise une économie du textile plus durable et éthique, ainsi qu’un système circulaire qui intègre le recyclable.
Ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation
La protection de nos institutions démocratiques et de l’intégrité de nos députés doit être une priorité absolue pour ce Parlement. Je salue donc les recommandations proposées par ce texte. La désinformation est l’arme principale utilisée pour affaiblir notre système politique et nos valeurs européennes, il est donc vital que le Parlement évolue pour combattre ces menaces.
Résolution sur l’action de l’Union pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens
La résistance aux antibiotiques est un problème majeur de santé publique qui causerait le décès prématuré de 35 000 personnes par an en Europe, 1,2 million dans le monde. Face à cette situation, une utilisation prudente des antimicrobiens et le développement d’alternatives aux antibiotiques doivent être mis en avant. Je soutiens donc cette résolution qui reconnaît les efforts du secteur agricole sur ce sujet et invite à une action européenne.
Assistance macrofinancière à la Macédoine du Nord
J’ai soutenu cette proposition de la Commission qui consiste à accorder un prêt de 100 millions d’euros à la Macédoine du Nord pour faire face à la situation économique très difficile dans laquelle se trouve le pays, en raison notamment de la guerre en Ukraine. La mise en œuvre de cette assistance macrofinancière serait subordonnée aux progrès accomplis dans la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures dans le domaine de la gouvernance budgétaire, de la politique fiscale, de la gestion des investissements publics, des partenariats public-privé, de la transparence des aides d’État, de l’efficacité énergétique, de la réforme judiciaire et de la lutte contre la corruption.
Les preuves électroniques en matière pénale: directive sur les représentants légaux
J’ai voté en faveur de ce texte qui a pour objectif de promouvoir la conservation et l'accès aux preuves électroniques en matière pénale, en particulier dans le cas où un État membre lance une enquête impliquant des preuves stockées dans un autre État membre. Il organise le cadre et les délais applicables à une telle procédure, en tenant compte de la protection des droits fondamentaux et des données personnelles.
Règlement sur les preuves électroniques: injonctions européennes de production et de conservation de preuves électroniques en matière pénale
J’ai voté en faveur de ce texte qui a pour objectif de promouvoir la conservation et l'accès aux preuves électroniques en matière pénale, en particulier dans le cas où un État membre lance une enquête impliquant des preuves stockées dans un autre État membre. Il organise le cadre et les délais applicables à une telle procédure, en tenant compte de la protection des droits fondamentaux et des données personnelles.
Observatoire européen des drogues et des toxicomanies
J’ai voté en faveur de ce texte qui vise à transformer l'actuel Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) en véritable Agence de l'Union pour les questions liées aux drogues. Pour ce faire, il procède à l'élargissement de son mandat, notamment dans le domaine de la coopération internationale, et à l'accroissement de ses moyens.
Politique de concurrence - rapport annuel 2022
Comme chaque année, la Commission publie son rapport sur la politique de concurrence, qui décrit à la fois ses activités législatives et l'application des règles en matière d'aides d'État, de concurrence et de concentration. Ce rapport est donc la réponse du Parlement au rapport annuel 2022 de la Commission. J’ai soutenu le rapport dans son ensemble ainsi qu’un amendement qui portait sur les enquêtes approfondies en cours de la Commission européenne contre les opérateurs publics de fret ferroviaire Fret SNCF et DB Cargo concernant une violation potentielle des règles de l'UE en matière d'aides d'État. En effet, les conséquences de l'action demandée par la Commission pourraient être catastrophiques pour le fret ferroviaire dans un contexte où la Commission, dans le cadre du pacte vert, exige un transfert modal majeur vers celui-ci d’ici 2030. Une telle punition ne me semble pas être une réponse équilibrée ou appropriée à ce moment précis.
Évaluation de la nouvelle communication de la Commission européenne relative aux régions ultrapériphériques
J’ai voté en faveur de ce rapport qui comporte de nombreux points essentiels pour le développement des régions ultrapériphériques : protection des intérêts des RUP dans le cadre des accords internationaux avec des clauses miroirs, gestion efficace de la migration irrégulière avec l'aide des agences de l’Union, soutien aux énergies renouvelables, notamment en Guyane française, coordination sanitaire améliorée et mise à disposition de fournitures médicales essentielles, ou encore modernisation de la flotte de pêche, entre autres. Le texte appelle également à prendre en compte, de manière systématique, les spécificités des RUP par le biais de financements supplémentaires et de règles aménagées dans le cadre de toutes les propositions législatives.
Grands projets d’infrastructures de transport dansl'UE
Malgré les intentions louables et les bonnes initiatives détaillées dans ce rapport, il s’écarte entièrement de son cadre de compétences en demandant l’intégration rapide de la Bulgarie et de la Roumanie à l’espace Schengen. C’est pourquoi je me suis abstenu sur ce texte.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté en faveur de cette recommandation qui donne l'approbation du Parlement à l'accord de partenariat et de coopération entre l'UE et la Thaïlande. Cet accord élargit le champ de coopération dans plusieurs domaines, dont la justice et les affaires intérieures ainsi que le dialogue dans le domaine économique, commercial, politiques et les droits de l'homme, entre autres. Le rapport souligne également que la Thaïlande est un partenaire important dans la région indopacifique, devenue l'une des priorités géopolitiques de l'UE et rappelle l'importance politique de relations bilatérales solides, fondées sur des valeurs et des principes partagés.
Accord de partenariat et de coopération UE-Thaïlande
J’ai voté en faveur de cette recommandation qui donne l'approbation du Parlement à l'accord de partenariat et de coopération entre l'UE et la Thaïlande. Cet accord élargit le champ de coopération dans plusieurs domaines, dont la justice et les affaires intérieures ainsi que le dialogue dans le domaine économique, commercial, politiques et les droits de l'homme, entre autres. Le rapport souligne également que la Thaïlande est un partenaire important dans la région indopacifique, devenue l'une des priorités géopolitiques de l'UE et rappelle l'importance politique de relations bilatérales solides, fondées sur des valeurs et des principes partagés.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu cette recommandation qui donne l'approbation du Parlement à l'accord permettant d'établir un partenariat renforcé entre l'Union européenne et la Malaisie. Ce partenariat renforcera la coopération sur des questions d'intérêt mutuel, notamment les droits de l'homme, la non-prolifération des armes de destruction massive, la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la corruption et le crime organisé, le commerce, les migrations, l'environnement, et l'agriculture, entre autres.
Accord de partenariat et de coopération UE-Malaise
J’ai soutenu cette recommandation qui donne l'approbation du Parlement à l'accord permettant d'établir un partenariat renforcé entre l'Union européenne et la Malaisie. Ce partenariat renforcera la coopération sur des questions d'intérêt mutuel, notamment les droits de l'homme, la non-prolifération des armes de destruction massive, la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la corruption et le crime organisé, le commerce, les migrations, l'environnement, et l'agriculture, entre autres.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu ce rapport, porté par le président de la délégation française du PPE François-Xavier BELLAMY, qui a pour objet d'autoriser la conclusion du protocole de mise en œuvre de l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre l’Union européenne et la République de Maurice pour la période de 2022 à 2026. Cet accord autorise les flottes de l'UE à pêcher dans les eaux mauriciennes pour une durée de quatre ans. La contrepartie financière annuelle s’élève à 725 000 euros sur la base d’un tonnage de référence de 5.500 tonnes, et d’un appui au développement de la politique sectorielle de la pêche.
Piles et déchets de piles
J’ai voté pour ce texte qui répond à trois objectifs: renforcer le fonctionnement du marché intérieur en garantissant des conditions de concurrence équitables à travers un ensemble commun de règles; promouvoir une économie circulaire; et réduire les incidences environnementales et sociales à toutes les étapes du cycle de vie des batteries. L’objectif global est de construire une industrie européenne du recyclage plus forte, notamment pour le lithium, et un secteur industriel compétitif dans son ensemble, ce qui est crucial dans les décennies à venir pour la transition énergétique et l’autonomie stratégique de notre continent.
Garantir la sécurité alimentaire et la résilience à long terme de l’agriculture de l’UE
J’ai voté en faveur de ce rapport qui souligne la nécessité de renforcer la résilience du secteur agricole et l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement agroalimentaire, notamment en réduisant sa dépendance à l'égard des importations en provenance de l'extérieur de l'Union comme les engrais. Je soutiens tout particulièrement les mesures visant à aider les jeunes agriculteurs à maintenir la production agricole.
J’ai soutenu cette résolution qui condamne fermement les violations généralisées, délibérées et systématiques des droits de l’homme perpétrées par le régime nicaraguayen contre sa population pour des motifs purement politiques, et demande à la Commission, au SEAE et aux États membres d’accroître leur soutien aux membres de l’opposition nicaraguayenne.
Nouveau règlement sur les produits de construction
J’ai voté en faveur de cette révision du règlement sur les produits de construction qui vise à améliorer le fonctionnement du marché intérieur des produits de construction, à résoudre les problèmes de mise en œuvre du précèdent règlement, notamment en ce qui concerne la surveillance du marché, à simplifier le cadre juridique et à soutenir la transition numérique dans le secteur. Le règlement garantit que des informations fiables soient disponibles pour les professionnels, les autorités publiques et les consommateurs, afin qu'ils puissent comparer la performance des produits de différents fabricants dans différents pays.
Budget rectificatif 2/2023: excédent de l'exercice 2022
J’ai voté en faveur de ce projet de budget rectificatif. L'exécution de l'exercice 2022 présente un excédent de 2,5 Md€. Ce projet de budget rectificatif vise à inscrire ce solde dans le budget 2023. Cet excédent est dû notamment à un montant de droits de douane supérieur aux prévisions. La budgétisation de cet excédent diminuera la contribution totale des États membres au financement du budget 2023.
Mobilisation du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation: licenciements dans les services auxiliaires des transports en Belgique
J’ai soutenu la demande de la Belgique pour une contribution financière du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, à la suite de licenciements survenus au sein de Logistics Nivelles SA (LNSA), où 603 travailleurs ont été licenciés. Le rapport soutient la proposition de la Commission de mobiliser un montant de près de 2,2 millions d’euros pour aider les personnes ayant perdu leur emploi.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je soutiens cet accord négocié par la Commission européenne avec le Japon en vue de remplacer certaines dispositions des accords bilatéraux existants relatifs aux services aériens conclus entre les États membres et le Japon, afin de mettre ces accords en conformité avec le droit communautaire. L'accord offre à tous les transporteurs aériens de l'UE un accès non discriminatoire aux liaisons entre l'Union européenne et les pays tiers. Tout transporteur de l'UE pourra voler à partir de n'importe quel État membre ayant conclu un accord bilatéral avec le Japon.
Directive relative aux émissions industrielles
J’ai voté en faveur de cet instrument qui vise à réduire des émissions industrielles (par exemple mercure, métaux lourds, substances dangereuses, etc.) de l'industrie et de certaines installations agricoles en fixant des normes via un processus permettant d'accorder des autorisations comprenant des valeurs limites d'émission.
Déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs
J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue sur ce texte qui vise à soutenir le déploiement de stations de recharge (électrique) ou ravitaillement en carburant alternatif (hydrogène...) le long des routes, dans les ports et les aéroports européens. Ce texte vise en effet à stimuler le déploiement de stations de recharge ou de ravitaillement en carburant alternatif pour les voitures, les camions, les trains et les avions, et à soutenir le recours aux véhicules durables, afin que l’Europe puisse atteindre ses ambitions de neutralité climatique d’ici à 2050.
Combustibles maritimes durables («FuelEU Maritime»)
J’ai voté en faveur de ce texte qui vise à décarbonner le secteur maritime, avec des objectifs contraignants visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les opérateurs pourront utiliser des carburants de différentes sources afin d’atteindre leurs objectifs dans un souci de « neutralité technologique ». Les petits opérateurs avec trois navires ou moins, les régions ultrapériphériques et les îles seront exemptés.
Protection des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme contre les procédures judiciaires manifestement infondées ou abusives
J’ai soutenu ce texte qui a pour objectif de fournir des recommandations à la Commission, au SEAE, ainsi qu'aux États membres de l'Union et à leurs ambassades pour renforcer la politique étrangère de l'UE en matière de protection des journalistes. Le rapport souligne la valeur fondamentale du journalisme et rappelle le rôle essentiel des journalistes dans la promotion des valeurs démocratiques et des libertés fondamentales. Il met en avant le rôle des journalistes dans la couverture des manifestations et demande qu’ils soient protégés et qu'ils bénéficient de bonnes conditions de travail pour qu’ils puissent exercer leur métier sans crainte.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis prononcé en faveur de ce texte qui, de nature factuelle, critique différentes atteintes à l'état de droit constatées en Pologne, telles que des modifications récentes du code électoral polonais, l'illégitimité du Tribunal constitutionnel, ou encore la mise en place d'une commission nationale chargée d’enquêter sur l’influence russe sur la sécurité intérieure de la République de Pologne, en violation de plusieurs principes démocratiques.
Mise en œuvre des clauses "passerelle" dans les traités de l'Union européenne
Je me suis prononcé contre ce rapport qui vise à modifier le fonctionnement des prises de décisions au Conseil pour permettre l'utilisation des clauses passerelles pour passer au vote à majorité qualifiée dans des domaines aussi fondamentaux que la sécurité, la politique étrangère, la fiscalité et les politiques énergétique et environnementale. Actuellement, le frein principal a l'utilisation des clauses passerelles est que leur activation est elle-même soumise à l'unanimité. Or ce texte vise à modifier cette provision pour permettre que cette décision soit également prise par un vote à majorité qualifiée. Une dérive dangereuse.
Union bancaire - rapport annuel 2022
Chaque année nous votons un rapport qui identifie les lacunes de l’Union bancaire et exprime la position du Parlement sur les différents sujets qui y sont liés (mécanisme de résolution unique, mécanisme de surveillance unique...). J’ai voté en faveur de ce texte qui estime que l’Union bancaire a été une des réponses majeures de l’Union européenne à la crise de la zone euro.
Promouvoir et adapter la formation professionnelle en tant qu’outil pour la réussite des travailleurs et élément constitutif de l’économie de l’Union dans la nouvelle industrie 4.0
J’ai soutenu ce rapport qui vise à promouvoir et à adapter un enseignement et une formation professionnels de qualité, qui sont essentiels pour une main-d'œuvre qualifiée sur des marchés du travail en évolution constante et pour la compétitivité durable des entreprises européennes. Il appelle notamment les États membres à assurer une formation accessible pour tous et encourage les entreprises à valoriser le tutorat pour favoriser la passation des compétences entre générations.
Règlement sur l'écoconception des produits durables
J’ai soutenu ce règlement sur l’écoconception dont l’objectif est de créer des biens ayant le plus faible impact environnemental possible tout au long de leur cycle de vie. En seraient toutefois exclus quelques secteurs : les denrées alimentaires, les aliments pour animaux et les médicaments. Ce rapport demande des exigences supplémentaires et des normes minimales en matière de durabilité, de « réparabilité », d'efficacité énergétique et de recyclage. Des mesures relatives à l’arrêt de la destruction des produits invendus, notamment des textiles ou des équipements électriques/électroniques, ont également été intégrées dans le texte.
Redevances et droits dus à l’Agence européenne des médicaments
J’ai soutenu cette proposition qui vise principalement à remédier à certains problèmes spécifiques qui sont apparus au sein de l'Agence européenne des médicaments (EMA) : le système de redevances est trop complexe, il existe une discordance entre le montant des redevances et les coûts sous-jacents et le système des redevances de pharmacovigilance n’emploie pas la même méthode de calcul que celle utilisée pour les autres redevances.
Échange d’informations numériques dans les affaires de terrorisme
Ce rapport a pour objectif de renforcer la sécurité des citoyens européens (avec notamment le renforcement des capacités d'Eurojust pour accroître les échanges d'informations antiterroristes), tout en garantissant les droits fondamentaux et la protection des données personnelles. Je n’ai pas hésité à voter en faveur.
Échange d'informations et coopération concernant les infractions terroristes: alignement avec les règles de l'Union en matière de protection des données à caractère personnel
Ce rapport a pour objectif de renforcer la sécurité des citoyens européens (avec notamment le renforcement des capacités d'Eurojust pour accroître les échanges d'informations antiterroristes), tout en garantissant les droits fondamentaux et la protection des données personnelles. Je n’ai pas hésité à voter en faveur.
Restauration de la nature
J’ai voté en faveur du rejet de ce texte nocif. La proposition de la Commission sur la restauration de la nature signait l’interdiction des activités économiques dans de très nombreux écosystèmes, notamment agricole et forestier. C’est une véritable idéologie de la décroissance pour l’ensemble des activités économiques en mettant sous cloche une partie du territoire européen qui était ici proposée. Cette proposition complètement hors-sol aurait eu impact désastreux notamment pour la sécurité alimentaire des Européens, prévoyant notamment l’arrêt de la production sur 10% de terres agricoles. Les prix s’envoleraient, poussant les Européens à acheter des denrées moins chères, souvent en provenance de l’autre bout du monde, et qui ne respectent pas les mêmes normes qu’en Europe. Nous ne ferions que déplacer la question environnementale ailleurs tout en se donnant bonne conscience en Europe.
Résolution sur l’adhésion à l’espace Schengen
L’élargissement de l’espace Schengen ne peut être envisagé de manière hâtive et sans se pencher sur la sécurité de nos frontières externes. Nous nous devons d’assurer la protection et le bon fonctionnement de nos frontières avant de nous engager dans un élargissement prématuré. J’ai donc choisi de m’abstenir sur cette résolution qui appelle à l'élargissement de l'espace Schengen à la Roumanie et à la Bulgarie.
Résolution sur la situation au Liban
J’ai voté en faveur de ce rapport qui considère que la situation extrêmement préoccupante au Liban est imputable aux acteurs politiques de la classe dirigeante et aux partis illégalement armés qui font obstacle au processus démocratique et constitutionnel. Le texte invite l’élite politique libanaise à assumer sa part de responsabilité dans la situation actuelle du pays.
Résolution ur la situation de l’accord de dialogue politique et de coopération UE-Cuba à la lumière de la récente visite du Haut Représentant dans l’île
J’ai soutenu ce texte qui rappelle que l’accord de dialogue politique et de coopération UE-Cuba porte des valeurs démocratiques, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et souligne que le régime de Cuba ne cesse d’ignorer et de violer ces principes et droits depuis des décennies et que ces violations se sont aggravées ces derniers temps.
Activités financières de la Banque européenne d'investissement - rapport annuel 2022
Je me suis prononcé en faveur de ce rapport d’initiative, publié chaque année par le Parlement européen sur le rapport annuel de la Banque européenne d’investissement (BEI). La BEI est la première institution financière multilatérale au monde par le volume de ses prêts et de ses emprunts. Ses actionnaires sont les 27 États membres de l'UE et ses soutiens concourent à la réalisation des objectifs de l'UE. Elle apporte ses financements et son expertise à des projets majoritairement situés dans l'Union européenne mais intervient également dans les États tiers.
Étiquetage des aliments biologiques pour animaux familiers
J’ai soutenu ce texte qui a pour objectif de combler un vide juridique de la règlementation afin que puisse être autorisé l’étiquetage bio des aliments destinés aux animaux de compagnie. La règlementation prévoit notamment la possibilité d’identifier les produits de la chasse ou de la pêche, ainsi que la possibilité d’écouler les stocks disponibles jusqu’à l’épuisement de ces derniers.
Normes de qualité et de sécurité des substances d’origine humaine destinées à une application humaine
Chaque année sur notre continent, 25 millions de transfusions sanguines, 35 000 transplantations de cellules souches et un million de cycles de procréation médicalement assistée sont effectués. Les thérapies qui utilisent des substances d’origine humaine (SoHO) touchent à des enjeux éthiques et reposent exclusivement sur l’altruisme de citoyens volontaires. Elles méritent donc une attention toute particulière. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à voter en faveur de ce rapport de Nathalie Colin-Oesterlé qui vise à renforcer la sécurité des donneurs et des patients, sécuriser l'approvisionnement européen en substances d'origine humaine, harmoniser les systèmes nationaux de classification de ces substances et favoriser l'innovation en Europe.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
L’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne permet à toutes les parties contractantes de bénéficier rapidement et indéfiniment d’une protection élevée pour ses indications géographiques par le biais d’un unique enregistrement. J’ai soutenu ce projet de décision du conseil qui vise à modifier la décision UE 2019/1754 du Conseil afin de désigner l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) en tant qu’administration compétente dudit acte sur le territoire de l’UE et des communications avec le bureau international concernant les indications géographiques pour les produits artisanaux et industriels.
Instrument visant à renforcer l'industrie européenne de la défense au moyen d'acquisitions conjointes (EDIRPA)
J’ai voté en faveur de la mise en place de l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes (EDIRPA), qui devrait inciter les États membres à procéder à des acquisitions conjointes et permettre de renforcer rapidement les capacités collectives de défense (armes, stocks de munition, artillerie légère et lourde ...). Il devrait également permettre d'éviter la concurrence entre États membres, de faciliter les économies de coûts, de permettre à la BITDE d'accroître ses capacités de production et à terme, une montée en gamme de l’industrie de défense.
Crédits aux consommateurs
J’ai voté en faveur de ce nouveau cadre juridique qui vient harmoniser les règles des contrats de crédit allant jusqu’à 150 000€ afin d’assurer le bon fonctionnement des marchés du crédit tout en garantissant un niveau élevé de protection des consommateurs contre un endettement excessif.
Protection des indications géographiques pour les produits artisanaux et industriels
Cette proposition vise à établir une protection des Indications Géographiques applicables pour les produits artisanaux et industriels au sein de l’UE, comme par exemple la fabrication de bijoux, de textiles, de dentelles, coutellerie… Elle vient harmoniser les politiques nationales en la matière, de nombreux pays ne disposant pas de protection spécifique sur les produits artisanaux et industriels. Il s’agit d’un label qui reconnait la qualité et la réputation d’un produit lié à son origine géographique. Je n’ai pas hésité à soutenir cet accord de trilogue, bénéfique à notre artisanat français et européen.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87419, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
Conformément à la position française du comité d’experts, je me suis abstenu sur l'objection formulée conformément à l'article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur sur la décision d'exécution de la Commission portant sur l'autorisation de mise sur le marché de produits contenant le maïs génétiquement modifié MON 87419.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié GA21 × T25, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai soutenu l'objection formulée conformément à l'article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur sur la décision d'exécution de la Commission portant sur l'autorisation de mise sur le marché de produits contenant le maïs génétiquement modifié GA21 x T25. En comité d'experts, la France a voté contre le projet d’acte, dans la mesure où les experts nationaux ont estimé que la sécurité sanitaire de cet OGM n’est pas démontrée.
Fiscalité: coopération administrative
J’ai voté en faveur de cette révision qui porte principalement sur la déclaration et l'échange automatique d'informations sur les revenus tirés de transactions sur cryptoactifs et sur les décisions fiscales anticipées pour les personnes les plus riches. L'objectif est de renforcer le cadre législatif existant en élargissant le champ d'application des obligations d'enregistrement et de déclaration et de la coopération administrative générale entre les administrations fiscales.
Instrument du marché unique pour les situations d'urgence
J’ai voté en faveur de l’instrument d'urgence pour le marché qui s'appuie sur les leçons tirées de la pandémie de COVID-19 et vise à remédier à la fragmentation, aux obstacles et aux faiblesses qui subsistent dans le marché unique face aux situations d'urgence. Il propose un cadre horizontal de mesures pour anticiper les crises ayant un impact sur le marché unique, s'y préparer et y répondre et ambitionne de protéger la libre circulation des biens, des services et des personnes dans les situations d'urgence et à garantir la disponibilité des biens et services d'importance critique.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me réjouis de la décision du Conseil quant à la composition du Parlement européen pour le mandat 2024-2029, c’est à dire le nombre de députés qui siègeront au Parlement européen et leur provenance nationale. En effet, ce nouveau calcul rectifie un déséquilibre qui attribuait moins de sièges à la France que sa population ne demandait. À partir des prochaines élections, la France aura donc 81 députés au Parlement européen et pourra mieux représenter les intérêts des Français à l’Europe.
Carburants d'aviation durables («ReFuelEU Aviation»)
Le secteur aérien doit prendre toute sa part de responsabilité dans le processus de décarbonation et je soutiens pleinement ce dossier. Néanmoins, nous ne pouvons en ignorer les coûts, que ce soit en terme financier ou de temps. Les combustibles durables peuvent être jusqu’à dix fois plus chers que le kérosène utilisé actuellement. Nous devons investir davantage dans le développement et le déploiement de nouveaux carburants afin de faire baisser les coûts et de nous prémunir de toute dépendance. L’industrie aéronautique française est la plus innovante du monde et nous devons la soutenir. Dans ce processus, tout le monde doit prendre sa part. Je me suis battu pour ne pas laisser les aéroports face à des surcoûts financiers trop conséquents, et en particulier les petits aéroports en province. Ils ne peuvent être tenus seuls responsables de la fourniture d’infrastructures en matière de livraison, de stockage et d’emport des carburants. Je suis ravi que le Parlement européen ait soutenu ma position.
Relations avec la Biélorussie
J’ai soutenu ce rapport, qui évalue les relations de l’Union avec la Biélorussie dans des domaines-clés comme le soutien aux forces démocratiques biélorusses, les aspirations européennes du peuple biélorusse et la responsabilité du régime de Loukachenko, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Il est impératif que l’Union européenne reste unie dans la lutte contre les menaces multiples que représente le régime Loukachenko, en particulier l’instrumentalisation continue et croissante des migrations par l’État, qui cause délibérément des souffrances humaines aux frontières de la Biélorussie avec la Lettonie, la Lituanie et la Pologne.
Coercition économique exercée par des pays tiers
J’ai soutenu ce rapport qui propose de se doter d'un outil qui puisse permettre de réagir à des situations où un pays tiers « interfère dans les choix souverains de l'Union européenne ou d'un État membre en cherchant à obtenir la cessation, la modification ou l'adoption d'un acte politique en particulier, en appliquant ou en menaçant d'appliquer des mesures affectant le commerce ou l'investissement ». Dans de telles circonstances, la Commission pourra adopter des « contre-mesures » à l'égard du pays tiers concerné.
Systèmes de transport routier intelligents
J’ai voté en faveur de ce texte dont le but est de mettre à jour la législation en vigueur pour l’adapter aux avancées technologiques dans le domaine des transports. Les systèmes de transport intelligents appliquent aux transports les technologies de l'information et de la communication, ce qui rend la mobilité plus sûre, plus efficace et plus durable.
Législation européenne sur la liberté des médias
Ce rapport oblige les États membres à garantir le pluralisme des médias et à protéger leur indépendance vis-à-vis des ingérences gouvernementales, politiques, économiques ou privées. Il est donc nécessaire d’interdire toute forme d’ingérence dans les décisions éditoriales des organes de presse et éviter que des pressions extérieures soient exercées sur des journalistes, par exemple pour les obliger à révéler leurs sources, accéder à des contenus cryptés sur leurs appareils ou les cibler avec des logiciels espions. Au-delà de leur dimension économique, les médias contribuent à l’éducation, au développement culturel et à l’inclusion dans la société. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport.
Des transports européens qui fonctionnent pour les femmes
J’ai voté en faveur de ce rapport qui analyse les politiques publiques en matière de transports et évalue leur impact sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Le texte présente des recommandations pour, entre autres, faciliter la mobilité des femmes en situation de handicap, adapter les infrastructures à des déplacements avec un enfant en bas âge ou une poussette, assurer un éclairage public des arrêts de transport public suffisant, etc.
La classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et des mélanges
J’ai voté en faveur du mandat de négociation du Parlement relatif au règlement CLP (classification, étiquetage, emballage des substances et des mélanges). Il s’agit d’une révision des règles encadrant les étiquettes oranges qui figurent sur les produits chimiques que nous utilisons tous (inflammable, corrosif...) afin de les adapter aux dernières connaissances scientifiques, de mieux protéger la santé humaine et l’environnement, et de faciliter la vie des opérateurs économiques. J’ai également co-signé et voté des amendements qui visent à protéger les producteurs des huiles essentielles, une filière importante économiquement et historiquement pour la France.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne: aide à la Roumanie et à l'Italie à la suite de catastrophes naturelles survenues en 2022, ainsi qu'à la Turquie à la suite des tremblements de terre survenus en février 2023
J’ai soutenu cette mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne visant à venir en aide à la Roumanie et à l’Italie à la suite de catastrophes naturelles survenues en 2022, ainsi qu’à la Turquie à la suite du tremblement de terre survenu en février 2023.
Relations UE-Suisse
Je n’ai pas hésité à soutenir ce texte, qui rappelle que la Suisse est attachée aux mêmes principes que l’Union européenne en matière de paix internationale et de sécurité. N’oublions pas que la coopération entre l’Union et la Suisse en matière d’énergie et de climat, d’approvisionnement, de recherche, de développement et d’innovation est également excellente.
Rapport sur l'Ouzbékistan
J’ai voté en faveur de ce texte, qui se félicite de la conclusion des négociations sur l’accord de partenariat et de coopération renforcé entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan, et qui crée un nouveau cadre moderne et ambitieux pour l’approfondissement des relations bilatérales.
Contrats de services financiers conclus à distance
Avec le développement des technologies informatiques, un nombre croissant de services financiers, tels que ceux ayant trait au crédit, à l'assurance, aux investissements ou aux régimes de pension, font l'objet d'une promotion en ligne, et les contrats liés à ces services sont conclus à distance. Cela peut faciliter l'accès à des produits financiers classiques ou innovants, mais les consommateurs sont souvent plus vulnérables face à des pratiques telles que le recours à des interfaces conçues pour piéger les utilisateurs, ou à des contrats peu clairs, longs ou trompeurs dont il est difficile de se rétracter. Au regard de ces éléments, il semblait nécessaire de réviser les règles applicables et j’ai voté en faveur de ce texte qui instaure une série de nouvelles dispositions pour mieux informer et protéger le consommateur.
Traitement des eaux urbaines résiduaires. Refonte
J’ai voté en faveur de ce texte qui vise à améliorer la surveillance des polluants toxiques à l'entrée et à la sortie des stations d'épuration des eaux usées urbaines, y compris les microplastiques et mettre en place la surveillance de la présence de paramètres de santé publique dans les eaux usées (tels que les virus comme la grippe ainsi que tout autre pathogène en cas d'urgence sanitaire).
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu cette résolution qui porte sur les conséquences de l’opération militaire éclair menée par l’Azerbaïdjan le 19 septembre dernier contre les forces d'autodéfense du Haut-Karabakh, ce qui a conduit à la signature d'un accord de cessez-le-feu dès le 20 septembre 2023 entre les autorités du Haut-Karabakh et l’Azerbaïdjan. Je condamne l'attaque militaire planifiée et injustifiée de l'Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh et rappelle que l'attaque a eu lieu dans le contexte d'une crise humanitaire majeure au Haut-Karabakh.
Exploitations agricoles: transformation du réseau d’information comptable agricole en un réseau d’information sur la durabilité des exploitations agricoles
Dans la stratégie Farm to Fork, la Commission avait annoncé la conversation du réseau comptable existant aujourd’hui, le RICA, vers un nouvel outil de données sur la durabilité agricole (FSDN - Farm Sustainability Data Network). Le RICA permettait de recueillir les données comptables et économiques et j’ai soutenu cette initiative qui élargira donc le réseau à des données sur les pratiques environnementales et sociales des exploitations agricoles.
Mécanisme de protection civile de l’Union
J’ai voté en faveur de ce rapport qui permet à l’Union d’obtenir des capacités aériennes supplémentaires dans le cadre du mécanisme de protection civile du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027. Ce report de délai est proposé en raison d’un délai plus long que prévu pour la mise en place de la flotte permanente de l’Union.
J’ai soutenu ce rapport, qui organise la modernisation du visa Schengen en prévoyant la délivrance d’un visa numérique à la place de l’actuelle vignette-visa papier, en vue de lutter plus efficacement contre la fraude. À l’avenir, les demandeurs d’un visa Schengen pourront introduire leur demande de visa de façon dématérialisée sur la plateforme européenne de visas en ligne, selon un principe de guichet unique. L’objectif est de réduire les coûts, d’accélérer et d’harmoniser les procédures, d’accroître la traçabilité et de réduire le risque de sécurité présenté par la procédure papier.
Espace Schengen: numérisation de la procédure de visa
J’ai soutenu ce rapport qui organise la modernisation du visa Schengen en prévoyant la délivrance d’un visa numérique à la place de l'actuelle vignette-visa papier, en vue de lutter plus efficacement contre la fraude. À l'avenir, les demandeurs d'un visa Schengen pourront introduire leurs demandes de visa de façon dématérialisée via la plateforme européenne de visa en ligne, selon un principe de guichet unique. L'objectif est de réduire les coûts, d’accélérer et harmoniser les procédures, d’accroître la traçabilité et de réduire le risque de sécurité présenté par la procédure papier.
Résolution sur l’évolution récente du dialogue entre la Serbie et le Kosovo, notamment la situation des municipalités du nord du Kosovo
Ce texte porte sur les incidents qui se sont produits au cours des douze derniers mois dans le nord du Kosovo qui ont exacerbé l’instabilité régionale et compromis le dialogue entre la Serbie et le Kosovo. En soutenant ce rapport, je condamne avec la plus grande fermeté cette attaque terroriste et prie instamment toutes les parties de s’employer à apaiser la situation dans le nord du Kosovo.
Résolution sur l’état de droit à Malte six ans après l’assassinat de Daphne Caruana Galizia et la nécessité de protéger les journalistes
J’ai voté en faveur de cette résolution qui souligne les progrès limités dans les procédures judiciaires pour le meurtre de la journaliste maltaise Daphné Caruana Galizia en 2017. En effet, il n’y a eu que trois condamnations mineures et le commanditaire de l’assassinat n’a pas été condamné. Les enquêtes sur les motifs fondamentaux et les procédures judiciaires correspondantes devront être clôturées sans plus tarder, avec l’implication totale et continue d’Europol. J’appelle à des enquêtes et des poursuites approfondies, rapides et indépendantes de tous les agents publics prétendument impliqués dans la corruption, l’extorsion et le trafic d’influence.
Stratégie européenne en matière de protéines
L’Union européenne est largement autosuffisante en produits agricoles, grâce à la politique agricole commune. Toutefois, le secteur de l’élevage européen est fortement tributaire des importations de protéines végétales destinées à l’alimentation animale, en particulier le soja. J’ai dès lors voté en faveur de ce rapport qui invite la Commission à présenter d’urgence une stratégie globale de l’UE en matière de protéines afin d’instaure des mesures efficaces pour accroître la production de protéines de l’Union à court, moyen et long terme.
Renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’UE de l'avenir
La question du renouvellement des générations dans les exploitations agricoles est primordiale tant pour les territoires ruraux que pour la société dans son ensemble avec les enjeux de sécurité alimentaire et d’accessibilité des denrées que nous connaissons.En France, près de 45 % des agriculteurs ont plus de 55 ans. Ils partiront à la retraite d’ici à 2030. Je n’ai pas hésité à voter en faveur de ce texte, qui propose des solutions pour aider et inciter les jeunes agriculteurs à s’installer, grâc notamment à la réduction des coûts et des charges et à l’accès aux financements, aux services techniques, à la formation.Le texte évoque également l’importance du dialogue intergénérationnel, la facilitation de la transition vers la retraite et l’instauration du droit à l’essai.
Modification de certains règlements en ce qui concerne l’établissement et le fonctionnement du point d’accès unique européen
La création de ce point d’accès est une action phare du plan d'action de l'Union des marchés de capitaux. L’objectif de l’UMC est de faire circuler les investissements et l'épargne entre tous les États membres dans l'intérêt des citoyens, des entreprises et des investisseurs. L'idée est de rassembler toutes les informations accessibles au public concernant les services financiers, les marchés de capitaux et le développement durable sur une même plateforme, ce qui simplifiera la prise de décision des investisseurs dans l'ensemble de l'Union et permettra de réduire la bureaucratie administrative. Favorable à la réduction des charges pour les entreprises et à la facilitation des investissements dans l’Union européenne, j’ai soutenu ce rapport.
Point d’accès unique européen: accès aux informations concernant les services financiers, les marchés des capitaux et la durabilité
La création de ce point d’accès est une action phare du plan d'action de l'Union des marchés de capitaux. L’objectif de l’UMC est de faire circuler les investissements et l'épargne entre tous les États membres dans l'intérêt des citoyens, des entreprises et des investisseurs. L'idée est de rassembler toutes les informations accessibles au public concernant les services financiers, les marchés de capitaux et le développement durable sur une même plateforme, ce qui simplifiera la prise de décision des investisseurs dans l'ensemble de l'Union et permettra de réduire la bureaucratie administrative. Favorable à la réduction des charges pour les entreprises et à la facilitation des investissements dans l’Union européenne, j’ai soutenu ce rapport.
Modification de certaines directives en ce qui concerne l’établissement et le fonctionnement du point d’accès unique européen
La création de ce point d’accès est une action phare du plan d'action de l'Union des marchés de capitaux. L’objectif de l’UMC est de faire circuler les investissements et l'épargne entre tous les États membres dans l'intérêt des citoyens, des entreprises et des investisseurs. L'idée est de rassembler toutes les informations accessibles au public concernant les services financiers, les marchés de capitaux et le développement durable sur une même plateforme, ce qui simplifiera la prise de décision des investisseurs dans l'ensemble de l'Union et permettra de réduire la bureaucratie administrative. Favorable à la réduction des charges pour les entreprises et à la facilitation des investissements dans l’Union européenne, j’ai soutenu ce rapport.
Comptes économiques européens de l'environnement: nouveaux modules
Il est question dans ce dossier d’introduire de nouveaux modules de compte. Le rapport introduit également la possibilité pour la Commission européenne de mettre à jour des actes délégués pour introduire de nouveaux modules. N’étant pas favorable à la position arrêtée dans ce texte sur les actes délégués, je me suis abstenu.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Ce rapport vise à autoriser la conclusion de l’accord de partenariat en matière de pêche durable entre l’Union européenne et Madagascar, et de son protocole de mise en œuvre (2023 - 2027). Le premier accord de pêche avait été signé entre l’UE et Madagascar en décembre 2007, et a expiré le 31 décembre 2018. Cet accord permet à 65 navires de l’UE de pêcher dans la zone de pêche de Madagascar (contre 94 dans l’accord précédent). Favorable à ces dispositions, j’ai soutenu ce texte.
Système des ressources propres de l’Union européenne
J’ai soutenu ce rapport qui approuve la proposition de la Commission, qui aligne les ressources propres fondées sur le système d’échange de quotas d’émission («SEQE») et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières («MACF») sur les résultats des négociations législatives «Ajustement à l'objectif 55». La proposition vise également à modifier le taux d’appel pour la ressource propre fondée sur le SEQE, qui passerait de 25 % à 30 %. Outre ces quelques ajustements, la Commission propose une nouvelle ressource propre temporaire fondée sur les bénéfices des sociétés.
Un niveau élevé commun de cybersécurité dans les institutions, organes et organismes de l’Union
J’ai voté en faveur de ce rapport qui introduit des normes de cybersécurité communes aux institutions de l'Union européenne, concernant les informations non classifiées. Il appelle à la création de cadres de gouvernances dans chaque institution, ces dernières devant définir leurs objectifs et priorités quant à la sécurisation de leurs réseaux et systèmes d'informations. Il introduit la création d'un Conseil interinstitutionnel de cybersécurité, chargé de suivre la mise en œuvre des plans d'action de chaque institution, et de fournir des orientations et recommandations au CERT-UE déjà existant (équipe d'intervention en cas d'urgence informatique pour les institutions, organes et agences de l'Union européenne).
Conservation des ressources halieutiques: programme de documentation des captures de thon rouge, Thunnus thynnus
J’ai soutenu ce texte qui s’agit d’une simple transposition de mesures de l’ICCAT (organisation de gestion des pêches pour les thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes), en vue de mettre en œuvre le programme européen de documentation électronique des captures de thon rouge, qui est de fait déjà en place depuis 2017. Cette transposition instaure ainsi des conditions de concurrence équitables pour tous les opérateurs.
Règles communes favorisant la réparation des marchandises
Cette proposition de «droit à la réparation» vise à faire en sorte que davantage de produits soient réparés dans le cadre de la garantie légale et que les consommateurs disposent d’options plus faciles et moins coûteuses pour réparer les produits qui sont techniquement réparables lorsque la garantie légale a expiré ou lorsque le bien ne fonctionne plus en raison de l’usure. L’élimination prématurée de biens réparables achetés par les consommateurs entraîne une augmentation des déchets, génère des émissions de gaz à effet de serre et une demande accrue de ressources précieuses dans la production de nouveaux biens. Une très bonne avancée pour les droits des consommateurs, je n’ai pas hésité à voter en faveur.
Cadre de mesures visant à renforcer l'écosystème européen de fabrication de produits technologiques à émissions nulles (règlement pour une industrie à zéro émission nette)
Le « net-zero industry act » (ou NZIA, industrie à zéro émission nette) est un règlement qui vise à renforcer la capacité de fabrication européenne des technologies à zéro émission nette, et les composants et matériaux nécessaires à leur création. L’Europe doit retrouver sa compétitivité sur l’échelle mondiale, tout en assurant sa durabilité dans le long terme. Je n’ai donc pas hésité à voter en faveur de cette proposition.
Renforcement des normes de performance en matière d’émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires lourds neufs
Le 14 février dernier, la Commission européenne a publié une nouvelle proposition législative visant à réduire de 90% les émissions de CO2 des camions et des autobus d’ici 2040. Responsables de plus de 6% des émissions de gaz à effet de serre et de 25% de celles du transport routier au sein de l'UE, ces véhicules lourds se verront imposer progressivement des normes visant à limiter leurs émissions. Ainsi, les camions et autocars neufs devraient voir leurs émissions être réduites de 45% à partir de 2030, de 65% en 2035 et de 90% en 2040 et fonctionner grâce aux batteries et à l’hydrogène. En revanche, les bus urbains devraient parvenir à l’objectif 'zéro émission' (100%) dès 2030 (électrique ou hydrogène). Il est d’une importance vitale que nous laissons la place à la recherche et au développement scientifique et industrielle pendant cette période de transition écologique. C’est pourquoi j’ai soutenu les propos soutenant la neutralité technologique et le carburants neutres, qui nous donnerons plus de clés pour réussir à décarboner le transport. Malheureusement, ces éléments ont été évacués et je n'avais de choix que de m’abstenir sur ce texte.
Cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création
J’ai voté en faveur de ce rapport, largement soutenu par le secteur de la culture et de la création, qui propose un certain nombre de recommandations à la Commission et aux États membres pour l'introduction d'un statut pour les artistes et professionnels de la culture afin notamment d'améliorer leur accès à la sécurité sociale, à une rémunération équitable et à la négociation collective.
Mise en œuvre du principe de la primauté du droit de l'Union européenne
Ce texte, pour lequel j’étais le rapporteur fictif pour le PPE dans la commission des affaires constitutionnelles, promeut un agenda hyper-fédéraliste qui déroberait les pays européens de toute leur souveraineté. Les négociations furent difficiles et un bloc de gauche et centre-gauche s’est dressé contre la raison pour pousser leur vision hors-sol de l’Europe. J’estime que la souveraineté nationale est fondamentale et j’ai donc voté contre ce texte.
Résolution sur la conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2023 (COP28) à Dubaï, Émirats arabes unis
Les objectifs principaux de la Cop 28 sont d’établir un premier bilan mondial des progrès accomplis pour la réalisation des objectifs de l’accord de Paris, promouvoir le déploiement des énergies renouvelables et l'élimination progressive des combustibles fossiles, de rendre opérationnel le fond pour les pertes et les dommages. J’ai voté en faveur de cette résolution qui soutient ces ambitions.
Mise en œuvre de l’actuel Corps européen de solidarité 2021-2027
Par ce rapport de mise en œuvre du programme « Corps européen de solidarité » (CES), le Parlement souhaite faciliter l’expansion de la reconnaissance mutuelle des acquis d’apprentissage issus des activités de volontariat et appelle à un renforcement du budget du CES dans le prochain cadre financier pluriannuel (2028-2034). Étant favorable à ces dispositions, j’ai voté en faveur.
La mise en oeuvre du règlement (CE) n° 1100/2007 du Conseil instituant des mesures de reconstitution du stock d’anguilles européenne
La mise en œuvre de cette politique a permis de stopper le fort déclin de l’anguille mais n’est pas suffisante à sa restauration. Or la Commission européenne se focalise uniquement sur la réduction de l’effort de pêche alors que la Commission reconnaît elle-même que d’autres éléments sont également en cause, comme la pollution, le changement climatique, le trafic illégal de civelles (très prisées en Asie), les obstacles à la migration, etc. J’ai soutenu ce rapport qui critique entre autre la préconisation de fermer la pêche à l’anguille 6 mois par an comme seule mesure de restauration des stocks, alors même que 60% des prises sont consacrées au repeuplement.
Budget rectificatif 4/2023: réduction des crédits de paiement; autres adaptations et mises à jour techniques
Par le biais de ce budget rectificatif, la Commission européenne réduit les dépenses de l'Union de 3.2 milliards d'euros en crédits de paiement et de 247.5 millions d'euros en crédits d'engagements, en raison, notamment, de sous-exécution des fonds européens. Ces versements seront décalés à l'année 2024. Ce texte met en lumière, en particulier, les retards de déploiement de la politique de cohésion (FEDER et FSE+) et du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), qui se traduisent par une baisse des paiements de 3 milliards d'euros. Cette baisse demeurant transitoire, les retards en paiement seront rattrapés l'année suivante.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu ce rapport qui valide la proposition de la Commission visant à mobiliser 2.8 millions d'euros du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation, à la suite de licenciements survenus au sein de Makro Cash & Carry Belgium NV, entreprise active dans le secteur du commerce de détail, en Belgique.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Ce nouveau règlement prévoit plusieurs dispositions techniques afin d’assurer l’authenticité, l’intégrité et l’inaltérabilité du journal officiel de l’Union européenne. Lorsque des informations figurant dans le journal officiel doivent être supprimées suite à une décision de la Cour de Justice de l’UE, une nouvelle version de l’édition électronique du JO concernée devrait être mise à disposition accompagnée d’un avis à cet effet. Dans les cas exceptionnels où, malgré les mesures d'urgence mises en place, il s'avère impossible de publier le Journal officiel sur le site internet EUR-Lex et où la publication s'effectue sous une forme imprimée, l'Office des publications devrait fournir des informations concernant cette publication sur le site internet EUR-Lex dans les meilleurs délais. Pour des raisons de sécurité juridique, l'édition électronique du Journal officiel ultérieurement mise à la disposition du public sur le site internet EUR-Lex deviendra la seule édition faisant foi et produira des effets juridiques. Favorable à ces modifications, j’ai soutenu ce texte.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté en faveur de ce texte qui régit les détails opérationnels (statut des personnels, coordination avec les autorités locales, immunités, gestion des litiges etc.) du déploiement de Frontex au Monténégro, État tiers situé sur l'une des principales routes de la migration illégale vers l'UE.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Cet accord de libre-échange entend supprimer 100% des droits de douane sur les exportations de l’Union européenne vers la Nouvelle Zélande, ce qui augmentera de 80% les exportations UE en NZ d’après l’étude d’impact. Pour les quotas de bœuf, bien que la Nouvelle-Zélande n’utilise pas la totalité de ses quotas, l’accord comprend tout de même une augmentation des quotas NZ vers l'UE. En raison du caractère sensible de cet accord pour la filière bovine et ovine française, je me suis abstenu.
Accord de libre-échange UE/Nouvelle-Zélande
Cet accord de libre-échange entend supprimer 100% des droits de douane sur les exportations de l’Union européenne vers la Nouvelle Zélande, ce qui augmentera de 80% les exportations UE en NZ d’après l’étude d’impact. Pour les quotas de bœuf, bien que la Nouvelle-Zélande n’utilise pas la totalité de ses quotas, l’accord comprend tout de même une augmentation des quotas NZ vers l'UE. En raison du caractère sensible de cet accord pour la filière bovine et ovine française, je me suis abstenu.
Système commun de taxe sur la valeur ajoutée (TVA): règles à l'ère du numérique
Certaines des règles de la TVA au niveau européen datent de plus de 30 ans et les systèmes de perception de TVA ne sont plus adaptés. La TVA représente chaque année environ 1 000 milliards d’euros de recettes pour les États membres. C’est une source de recettes essentielle pour les États et pour le budget de l’Union européenne puisqu’elle représente 12% de ce budget total. Toutefois, une part importante des recettes de TVA ne sont pas perçues chaque année en raison de la fraude mais aussi d’un système entravé par des méthodes de perception et de contrôle qui ne sont plus optimales et adaptées. La modernisation du système et de ses outils est donc plus que nécessaire.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA): accords de coopération administrative nécessaires à l'ère du numérique
Certaines des règles de la TVA au niveau européen datent de plus de 30 ans et les systèmes de perception de TVA ne sont plus adaptés. La TVA représente chaque année environ 1 000 milliards d’euros de recettes pour les États membres. C’est une source de recettes essentielle pour les États et pour le budget de l’Union européenne puisqu’elle représente 12% de ce budget total. Toutefois, une part importante des recettes de TVA ne sont pas perçues chaque année en raison de la fraude mais aussi d’un système entravé par des méthodes de perception et de contrôle qui ne sont plus optimales et adaptées. La modernisation du système et de ses outils est donc plus que nécessaire.
VAT rules relating to taxable persons who facilitate distance sales of imported goods and the application of the special scheme for distance sales of goods imported from third territories or third countries and special arrangements for declaration and payment of import VAT
Certaines des règles de la TVA au niveau européen datent de plus de 30 ans et les systèmes de perception de TVA ne sont plus adaptés. La TVA représente chaque année environ 1 000 milliards d’euros de recettes pour les États membres. C’est une source de recettes essentielle pour les États et pour le budget de l’Union européenne puisqu’elle représente 12% de ce budget total. Toutefois, une part importante des recettes de TVA ne sont pas perçues chaque année en raison de la fraude mais aussi d’un système entravé par des méthodes de perception et de contrôle qui ne sont plus optimales et adaptées. La modernisation du système et de ses outils est donc plus que nécessaire.
Emballages et déchets d'emballages
Ce texte actualise le cadre législatif de l'UE pour les emballages et les déchets d'emballages en apportant aux États membres et aux entreprises un soutien adéquat pour atteindre les objectifs de réduction des déchets. Les emballages sont nécessaires à la protection et au transport des marchandises. La fabrication d'emballages est également une activité économique majeure dans l'UE. Ce texte est d’une complexité extrême mais quelques éléments me paraissant très simples : il faut protéger nos produits de patrimoine français, tels que le camembert qui doit être préservé dans du bois, et il faut soutenir les collectivités locales dans leurs systèmes de consigne et de recyclage, dans lesquels ils ont énormément investi ces dernières années. Ce dernier critère n’étant pas respecté par le texte final, je n’ai eu d’autre choix que de m’abstenir.
Transition numérique et droit administratif
J’ai soutenu ce rapport qui invite la Commission européenne à élaborer un règlement sur le droit administratif pour les organes de l'UE, en se fondant sur l’article 298 du TFUE, notamment en matière de numérisation des procédures administratives.
Projets du Parlement européen tendant à la révision des traités
Ce rapport vise à définir la position du Parlement quant à une révision des Traités européens. Parmi d’autres propositions farfelues telles que renommer le Président de la Commission en Président de l’Union européenne, ce texte souhaite affaiblir l’UE en éliminant entièrement les votes à l’unanimité au Conseil, y compris pour les actions militaires externes. Les pays européens se verraient également imposés des lois avec lesquelles elles pourraient être en parfait désaccord, en les forçant à appliquer des traités qu’ils n’ont pas ratifiés. En dépit des amendements que j’ai déposé au stade de commission pour ramener le texte à la raison qui ont été balayés, j’ai voté contre ce rapport.
Négociations sur un accord sur le statut des activités opérationnelles menées par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) en Mauritanie
Ce texte, vert militant, résolument orienté contre l'action de Frontex, cherche à entraver l'Agence et ses agents par tout moyen. Il évoque exclusivement le sujet des droits fondamentaux mais à aucun moment la nécessaire lutte contre l'immigration illégale à destination de l'UE. Une dérive inacceptable, j’ai rejeté cette proposition.
Boussole stratégique et capacités de défense spatiales de l'Union
J’ai soutenu ce rapport qui exprime une position claire et cohérente sur la composante « sécurité et défense » de la politique spatiale européenne. Il constitue une réponse du Parlement européen à la Stratégie spatiale de l’Union pour la sécurité et la défense et s’articule autour de cinq domaines prioritaires: la protection et la résilience des systèmes, la réaction aux menaces, la compétitivité et les investissements, la gouvernance et la coopération et les partenariats.
Délibérations de la commission des pétitions en 2022
J’ai soutenu ce rapport qui vise à fournir une vue d'ensemble du travail qui a été effectué par la commission des pétitions sur l’année 2022. Le rapport comprend une analyse statistique des pétitions reçues et traitées, ainsi qu'un bilan d'autres activités parlementaires telles que l'adoption de rapports et d'avis, l'organisation d'auditions et les relations de la commission avec d'autres institutions de l'Union européenne.
Comment élaborer une stratégie d'aide humanitaire innovante: coup de projecteur sur les crises actuelles et oubliées
Dans l'ensemble, ce rapport d'initiative, qui demande d'accroître les fonds mobilisés en faveur de l'aide humanitaire, a des intentions louables. Cependant, il évoque implicitement la notion de réfugié climatique. Il suggère également des solutions durables pour les réfugiés, dont le statut doit au contraire par nature être temporaire. Enfin, il invite les États membres à accueillir davantage de réfugiés. Pour ces raisons, je me suis abstenu sur le vote final.
Adéquation, subsidiarité et proportionnalité de la réglementation de l’Union - rapport «Mieux légiférer» couvrant les années 2020, 2021 et 2022
J’ai voté en faveur de ce rapport sur la subsidiarité et la proportionnalité qui a pour but d’analyser l’application de ces principes par les institutions européennes et leurs partenaires en vue de répondre au maximum aux attentes des citoyens et de leurs institutions nationales. Ce texte traite de trois thèmes principaux : la subsidiarité, la promotion de l’inclusion des parlements nationaux et l’amélioration de la réglementation et l’élaboration d’une législation de l’Union pour un marché unique efficace.
Suivi de l'application du droit de l'Union européenne en 2020, 2021 et 2022
Chaque année, la Commission publie un rapport sur le contrôle de l’application du droit de l’Union au cours de l’année précédente. Le rapport passe en revue les principaux aspects de l’application du droit de l’Union par les États membres et les mesures prises par la Commission pour l’appliquer au cours de l’année suivante. Il présente les enquêtes et les procédures en manquement les plus importantes engagées par la Commission dans le cadre de ses priorités politiques et présente les procédures en manquement, les procédures EU Pilot et les plaintes par domaine d’action et par État membre. Favorable au contenu, j’ai soutenu ce texte.
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