Mécanisme pour l’interconnexion en Europe 2021–2027

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Compte tenu de la situation extrêmement concurrentielle du secteur des transports, aussi bien routiers que ferroviaires, il est à craindre que ce dispositif de mécanisme profite d'avantage aux pays d'Europe de l'Est alors qu'ils sont les concurrents les plus offensifs dans le transport routier de marchandises et sont à l'origine du déclin continuel du pavillon français dans ce domaine ces dernières années. Cependant, les corridors européens contribuent à la bonne marche des échanges économiques entre les États membres; la France, notamment, est très dépendante de ces corridors européens dans le cadre de ses échanges transfrontaliers avec ses partenaires économiques. D'ailleurs, de nombreux tracés, tunnels et liaisons transfrontalières ferroviaires à grandes vitesse exploités par la SNCF comportent encore des «chaînons manquants» pouvant bénéficier d’un financement de la part du mécanisme. Je me suis donc abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.Je suis réservée quant à l'ouverture à la concurrence qu'impliqueront les infrastructures financées au travers du mécanisme pour l'interconnexion en Europe. Force est toutefois de constater que la France est dépendante des corridors européens pour ses échanges transfrontaliers.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Je me réjouis de l’adoption du mécanisme pour l’interconnexion en Europe, principal instrument de financement de la politique des transports européenne, malgré la tentative d’obstruction des Verts dont je ne comprends pas le raisonnement, si ce n’est de vouloir retarder le financement d’infrastructures essentielles au développement et à la connectivité des territoires, y compris les plus reculés.Avec une enveloppe de plus de 33 milliards d’euros, dont 25,8 milliards pour les transports, l’Union européenne pourra continuer à financer des projets d’ampleur comme la ligne ferroviaire Lyon-Turin et le déploiement de stations de recharge en carburants alternatifs comme l’hydrogène.60% de ces financements seront destinés à des projets répondant aux objectifs européens sur le climat.
France JAMET | Rassemblement national
Dans les grandes ambitions affichées de la Commission européenne à travers le pacte vert pour l’Europe pour décarboner les transports, je déplore qu'il n'est toujours pas question d'une stratégie européenne pour une production européenne de l'énergie, ni même de la création d'une filière européenne de l'énergie à proprement dit... Je me suis donc abstenue.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car le mécanisme pour l’interconnexion en Europe permet de financer des projets importants dans les secteurs du transport, de l’énergie ou du numérique. Pour autant, la concurrence féroce qui existe au sein de l’Union dans ces matières laisse craindre que le mécanisme profitera davantage à d’autres pays que la France, ce qui m’incite à la prudence.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Cette résolution législative, en deuxième lecture, approuve la position du Conseil en première lecture. Le mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) a pour objectif de soutenir des projets d’infrastructure européenne d’intérêt commun dans les secteurs du transport, de l’énergie et des télécommunications. Pour la période qui nous intéresse, à savoir 2021-2027, il sera doté d’un budget de 33,71 milliards d’euros. Certes, il se concentre presque exclusivement sur les grandes lignes ferroviaires, mais celles-ci sont, au niveau européen, indispensables pour rapprocher les États membres et leurs citoyens entre eux. Aussi, j’ai décidé de voter en faveur de cette résolution législative.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Dans les grandes ambitions affichées de la Commission européenne à travers le pacte vert pour l’Europe pour décarboner les transports, on peut déplorer qu'il ne soit toujours pas question d'une stratégie européenne pour une production européenne de l'énergie, ni même de la création d'une filière européenne de l'énergie à proprement dit. Demeure donc le problème de l'indépendance énergétique de l'Union et celui aussi, par conséquent, de la souveraineté énergétique des États membres, puisque le GNL (Gaz Naturel) et l'hydrogène sont des énergies qu'il faudra importer de pays tiers, exactement comme avec le pétrole.J’ai choisi l’abstention sur ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce texte relatif au mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). Cet accord de trilogue établit que le MIE, principal instrument de financement de la politique des transports avec les fonds régionaux sera doté pour la période 2021-2027 d’une enveloppe globale de 33,7 milliards d’euros dont 25,8 milliards d’euros pour les transports, 5,84 milliards d’euros pour l’énergie et 2,06 milliards d’euros pour le numérique. 60 % du budget du MIE devront être consacrés à des projets concourant aux objectifs climatiques fixés par l’Union Européenne.
Younous OMARJEE | La France Insoumise
. – Bien que le mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) soutienne des projets d’infrastructure européenne d’intérêt commun dans les secteurs du transport tels que le financement d’infrastructures ferroviaires, il soutient également des projets gaziers qui auront un effet important sur le dérèglement climatique. J’ai voté pour l’amendement de rejet car le MIE ralentit les efforts de l’Union en matière d’ambition climatique. Il est également regrettable que le MIE fixe un seuil à seulement 15 % pour le financement des infrastructures énergétiques renouvelables. On aurait voulu voir un plus grand intérêt pour les énergies renouvelables.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Ce mardi 6 juillet, nous avons adopté en plénière la reconduction du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE).J’ai bien entendu voté en faveur de ce programme, qui financera des projets innovants dans des domaines clés qui me sont chers : les réseaux d’énergie et de transport, mais aussi les services numériques. Le mécanisme a déjà démontré sa grande valeur ajoutée dans le soutien de projets ambitieux de coopération transfrontalière.Je salue l’ambitieuse enveloppe budgétaire de 33,71 milliards d’euros allouée à ce MIE, qui soutiendra par la même occasion la croissance, la création d’emplois et la transformation numérique.Sur le plan énergétique, cette avancée permettra de poursuivre l’intégration du marché européen de l’énergie, l’amélioration de l’interopérabilité des réseaux, la facilitation de la décarbonisation et la sécurisation de l’approvisionnement. Sur le volet des transports, le MIE financera de grands projets ferroviaires transfrontaliers et l’amélioration de la mobilité militaire.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
D’une part, la France est très dépendante des corridors européens dans le cadre de ses échanges transfrontaliers avec ses partenaires économiques européens : de nombreux tracés, tunnels et liaisons transfrontalières ferroviaires à grandes vitesse exploités par la SNCF en France comportent encore des « chaînons manquants » dont une partie du financement est couverte par le mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). Mais d’autre part, cependant, les infrastructures financées par ce même dispositif de MIE favoriseront et faciliteront l'ouverture à la concurrence étrangère du secteur du transport ferroviaire français.Abstention.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du mécanisme pour l’interconnexion en Europe, pour la période 2021-2027, principal instrument de financement de la politique des transports avec les fonds régionaux. Il disposera d’un budget total de 33,71 milliards d’euros répartis dans les trois domaines qu’il couvre, à savoir les transports, l’énergie et le numérique. Pour ce qui est des transports, ce mécanisme permettra le financement de grands projets ferroviaires ainsi que la modernisation des infrastructures existantes. Aussi, le programme a été élargi au numérique et au financement de projets en faveur de la connectivité. Il est important de noter que 60 % du budget de ce nouveau mécanisme devront être consacrés à des projets respectant les objectifs climatiques que l’Union européenne s’est fixés.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L'accord entre le Parlement européen et le Conseil vise à améliorer le mécanisme pour l’interconnexion en Europe et à financer de nouveaux projets numériques et énergétiques. Il fixe le cadre d’utilisation des fonds du « mécanisme pour l’interconnexion en Europe » (MIE) pour la période 2021-2027 ; ce programme financera des projets dans les secteurs du transport, de l'énergie et du numérique. Il garantira aussi que des projets transeuropéens essentiels, comme « Rail Baltica », les infrastructures de recharge pour les carburants alternatifs et le déploiement de la couverture 5G sur les axes de transport importants, soient achevés à temps d’ici 2030. Techniquement, les corridors européens contribuent à la bonne marche des échanges économiques entre les États membres ; la France, notamment, est très dépendante de ces corridors européens dans le cadre de ses échanges transfrontaliers. Mais sur le fond, le MIE n'est finalement qu'un outil supplémentaire entre les mains de la Commission pour soumettre en peu plus les États membres et les rendre encore plus dépendants financièrement de sa politique européenne pour des transports décarbonés, une politique environnementale qui ne repose plus que sur les objectifs très contraignants du pacte vert pour les transporteurs routiers. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
L'accord entre le Parlement européen et le Conseil vise à améliorer le mécanisme pour l’interconnexion en Europe et à financer de nouveaux projets numériques et énergétiques.Il garantira que des projets transeuropéens essentiels, comme « Rail Baltica », les infrastructures de recharge pour les carburants alternatifs et le déploiement de la couverture 5G sur les axes de transport importants, soient achevés à temps d’ici 2030.Dans les grandes ambitions affichées de la Commission, on peut déplorer qu'il ne soit toujours pas question d'une stratégie européenne de l'énergie, ni même de la création d'une filière européenne de l'énergie.Compte tenu de la situation extrêmement concurrentielle du secteur des transports, il est à craindre que ce dispositif de mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE) profite d'avantage aux pays d'Europe de l'Est alors qu'ils sont les concurrents les plus offensifs dans le transport routier de marchandises.En ce qui concerne le transport ferroviaire, une très grande partie, voire, la totalité des corridors ferroviaires européens couverts par le MIE favorisera et facilitera l'ouverture à la concurrence étrangère du secteur du transport ferroviaire français.Je me suis donc abstenue.
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