Activités financières de la Banque européenne d'investissement - rapport annuel 2022

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

443
74
98

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

50
19
3
Parmi 79 députés, 72 ont votés.
12 juillet 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce rapport, le second consacré le même jour à la Banque européenne d’investissement. Les deux textes ne sont d’ailleurs pas tout à fait cohérents entre eux. Dans celui-ci, on découvre une confirmation du fait que la BEI est le bras financier des lubies idéologiques prétendues « vertes » de la Commission, mais aussi qu’elle pourrait faire bien mieux en faveur des PME ou des régions ultrapériphériques ou isolées. Sans même parler des commentaires un peu doux-amers sur l’action extérieure de la Banque, qui se préoccupe assez peu de droits de l’homme, d’études d’impact et autres concepts dont on nous rebat pourtant les oreilles à satiété.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Le Parlement européen publie chaque année un rapport d'initiative sur le rapport annuel de la Banque européenne d’investissement (BEI). La BEI apporte notamment ses financements et son expertise à des projets majoritairement situés dans l'Union européenne mais intervient également dans les États tiers. Favorable à ce rapport, j’ai voté en sa faveur.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Je me suis prononcé en faveur de ce rapport d’initiative, publié chaque année par le Parlement européen sur le rapport annuel de la Banque européenne d’investissement (BEI). La BEI est la première institution financière multilatérale au monde par le volume de ses prêts et de ses emprunts. Ses actionnaires sont les 27 États membres de l'UE et ses soutiens concourent à la réalisation des objectifs de l'UE. Elle apporte ses financements et son expertise à des projets majoritairement situés dans l'Union européenne mais intervient également dans les États tiers.
France JAMET | Rassemblement national
La Banque européenne d’investissement est le bras armé financier des lubies idéologiques de l’Union européenne. Elle s’illustre principalement par son soutien à des projets pseudo-écologistes, particulièrement dans le photovoltaïque ou l’éolien en mer. J’ai voté contre ce dossier.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car la Banque européenne d’investissement investit beaucoup trop d’argent dans les causes environnementales, notamment les énergies renouvelables comme les éoliennes en mer, au détriment des autres secteurs.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur les activités financières de la Banque européenne d'investissement (BEI). La BEI est la première institution financière multilatérale au monde par le volume de ses prêts et de ses emprunts. Ses actionnaires sont les 27 États membres de l'UE et ses soutiens concourent à la réalisation des objectifs de l'UE. Elle apporte ses financements et son expertise à des projets majoritairement situés dans l'Union européenne mais intervient également dans les États tiers. Le texte rappelle que la BEI a investi 72,4 milliards EUR en 2022.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement sur les politiques menées par la banque européenne d’investissement. Il encourage à raison la BEI à renforcer la dimension écologique et sociale de son action et à renforcer les conditionnalités de ses financements. Il insiste en revanche sur la poursuite de la logique de partenariats publics-privés et refuse de répondre aux accusations de greenwashing formulées par les ONG. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Agnès EVREN | Les Républicains
Chaque année, le Parlement européen adopte un rapport sur les activités financières de la Banque européenne d’investissement (BEI). J’ai apporté mon soutien à ce rapport qui souligne notamment le soutien de la Banque européenne d’investissement à l'innovation, aux petites et moyennes entreprises, à l'industrie et à la numérisation. En effet, en 2022, cette dernière a accordé des financements pour un montant total de 16,35 milliards d'euros en faveur des PME et des entreprises de taille intermédiaire. Je soutiens également les dispositions du texte invitant la BEI à accroître son soutien aux start-ups européennes.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Une fois de plus, la Banque européenne d’investissement se veut être le bras droit des lubies idéologiques de l’Union européenne, notamment en matière environnementale lorsqu’elle soutient le photovoltaïque ou l’éolien en mer. La plus-value de cet organe pour la France est dérisoire: seuls 10 milliards sur 260 lui sont consacrés. Considérant ces thématiques, j’ai voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La Banque d’Investissement Européenne est l’organe de financement de l’Union Européenne. Ce rapport rappelle que le but de la BEI est de soutenir financièrement les objectifs de l’UE, et qu’elle participera donc au financement du plan Repower EU à hauteur de 45 milliards d’euros sur cinq ansDes 260 milliards à la disposition de la BEI, seuls 10 milliards sont réinvestis en France. Les projets soutenus étant majoritairement des lubies écologistes, éoliennes et le photovoltaïque.J’ai donc voté contre ce rapport.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce rapport a pour but d’exprimer les attentes du Parlement européen quant aux activités de la BEI.À terme, le rapport demande que tous les investissements et portefeuilles sectoriels de la BEI soient alignés sur l'accord de Paris sur le climat. De plus, les financements accordés à des pays extérieurs à l'UE augmentent chaque année (15,8 % du budget total) sans que l'on ait les moyens de contrôler ce qui est réellement fait avec l'investissement. On notera aussi que la France bénéficie de 12,1% des financements de la BEI, ce qui parait faible au regard du poids de l’économie française en Europe.La BEI pourrait et devrait jouer un rôle stratégique dans le secteur de l'innovation, de la cybersécurité et de l'aérospatiale, de soutien à la croissance économique et de financement des PME. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Enfin, l'aide au développement et la diplomatie sont souvent liées, alors que la diplomatie devrait rester une compétence des États membres. J’ai voté contre
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car la Banque Européenne d’investissement est le bras armé financier des lubies idéologiques de l’Union Européenne. La réalité est que la plus-value de cet organe pour la France est relativement dérisoire puisque seulement 10 milliards sur 260 sont consacrés à la France. Il faut souligner, d’ailleurs, que la Banque Européenne d’Investissement est un organe à fort effet de levier ce qui fait peser sur elle un risque financier non négligeable.
Marina MESURE | La France Insoumise
Il s’agit d’un rapport d'évaluation des activités financières de la Banque européenne d'investissement (BEI). Cette institution est le bras financier de l’UE et a pour mission de contribuer à la réalisation des politiques économiques et sociales de l’UE en octroyant des financements bancaires à des projets d’investissement. Le rapport préconise une part trop importante laissée aux financements privés. Bien que soulignant la nécessité de développer des projets à impact social, économique et écoloigique positif, le texte reste trop peu critique des financements accordés qui relèvent parfois du greenwashing. Je me suis donc abstenue.
🚫 Aucune explication de vote
France JAMET | Rassemblement national

Et pourquoi la Banque d’investissement européenne ne jouerait-elle pas un rôle plus positif et performant dans notre économie, en se donnant, par exemple, les moyens d’entrer au capital d’entreprises innovantes? Cela éviterait que des groupes financiers étrangers et puissants ne finissent par en prendre le contrôle et nous dépossèdent de fleurons industriels ou nous privent d’entrepreneurs qui créent de l’emploi et de la richesse.

Nos territoires ont des potentiels, des énergies, des compétences, des savoirs, de l’excellence et la BEI doit se donner pour objectif de les préserver et de les protéger. Protéger notre souveraineté économique, protéger notre souveraineté énergétique.

Stéphanie YON-COURTIN | Renaissance

– Monsieur le Président, Monsieur le Président Hoyer, chers collègues, dans ce rapport annuel, nous saluons l’action de la BEI et de son président, Monsieur Hoyer, qui ont été au rendez-vous des transitions auxquelles notre société et notre économie doivent faire face.

La BEI a répondu efficacement à la pandémie. Elle a intensifié ses efforts pour soutenir la transition verte, numérique, et s’est véritablement engagée dans le cadre de la guerre en Ukraine. Nous devons poursuivre et intensifier ses ambitions. La BEI est le véritable bras financier de l’Union européenne pour soutenir tous ces objectifs politiques.

Cela passe par le nécessaire soutien à l’industrie de la défense européenne, alors que la guerre frappe à nouveau aux portes de l’Union, mais aussi par le soutien à l’innovation, à nos PME, à l’industrie et à la numérisation. Nous devons faire encore davantage pour mobiliser l’investissement privé dans la transition verte. Mais la BEI, c’est aussi l’Europe concrète. Et l’action de la BEI au sein de nos territoires, de nos régions, permet de rendre les financements européens très accessibles. La BEI, c’est relancer les projets d’investissements durables au cœur des territoires via la rénovation urbaine, l’éducation, le développement des mobilités douces et des transports publics propres.

En tant qu’élue régionale, j’en ai été témoin avec, en Normandie, le prêt de 80 millions de la BEI consacré à la rénovation de 20 collèges en Seine-Maritime. L’Europe investit, l’Europe agit grâce à la BEI.

David CORMAND | Les Écologistes

Mais, on en demande toujours plus et je voulais attirer l’attention sur un rapport de l’ONG Oxfam qui a révélé de graves dérives relatives à des projets en partie financés par la BEI. Ces projets concernent des hôpitaux privés ayant reçu des fonds de banques publiques dans plusieurs pays du Sud et dans lesquels les patients n’ont pas reçu les soins qui leur étaient dus. C’est par exemple le cas de patients atteints de la COVID qui n’ont pas été traités. Certains ont même été poussés à la banqueroute lorsque les hôpitaux ont vendu des lits de soins intensifs au plus offrant.

Donc, Monsieur le Président, la BEI dispose-t-elle d’une évaluation de ces investissements en termes de réduction de la pauvreté et de la réalisation de la couverture de santé universelle hors de l’UE? Comment la BEI va-t-elle répondre à ces dérives manifestes et enfin demander aux intermédiaires financiers de véritablement rendre des comptes?

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