Protection des eaux souterraines contre la pollution et normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau

En attente de la position du Parlement en 1ère lecture

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

495
12
124

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

54
2
18
Parmi 79 députés, 74 ont votés.
12 septembre 2023
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
12 septembre 2023
👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

452
43
83

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

52
3
16
Parmi 79 députés, 71 ont votés.
24 avril 2024

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°29 ✅️ Adopté

(8 sexies) Selon l’Agence européenne des médicaments (EMA)1 bis, les écosystèmes des eaux souterraines sont fondamentalement différents et peuvent donc être plus vulnérables aux facteurs de stress que les écosystèmes d’eaux de surface, car ils ne sont pas à même de se remettre des perturbations. Par conséquent, une approche prudente devrait être adoptée lors de l’établissement de valeurs seuils pour les eaux souterraines afin de protéger la santé humaine, les écosystèmes des eaux souterraines et les écosystèmes qui dépendent des eaux souterraines. Conformément aux recommandations de l’EMA, les valeurs seuils applicables aux eaux souterraines devraient normalement être dix fois inférieures aux valeurs seuils correspondantes pour les eaux de surface du fait de cette vulnérabilité. Lorsque le risque réel pour les écosystèmes d’eaux souterraines peut être établi, il pourrait être approprié de fixer des valeurs seuils pour les eaux souterraines à un niveau différent. _________________ 1 bis EMA, Assessing the toxicological risk to human health and groundwater communities from veterinary pharmaceuticals in groundwater – Scientific guideline, avril 2018.

Déposé par la commission compétente

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353
262
7
🤖 Vote électronique
📝 Amendement n°81 ✅️ Adopté

a bis)au paragraphe 1, l’alinéa suivant est inséré: « Les valeurs seuils pour les eaux souterraines sont dix fois inférieures aux NQE correspondantes pour les eaux de surface, sauf dans les cas où le risque réel pour les écosystèmes des eaux souterraines peut être établi, auquel cas il conviendrait de fixer des valeurs seuils pour les eaux souterraines à un niveau différent. »

Déposé par la commission compétente

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343
253
13
🤖 Vote électronique
🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce texte du pacte vert qui présente de nombreux risques pour nos agriculteurs et notre souveraineté alimentaire. Il nous est pour l’instant impossible de supprimer le glyphosate en l’absence d’alternatives, sauf à pénaliser gravement nos agriculteurs et réduire notre production agricole dans un contexte tendu de pénuries. De plus, cette directive accorde un pouvoir considérable aux ONG, toujours enclines à attaquer juridiquement l’État par idéologie. Ce texte est une nouvelle illustration du fait que les objectifs du pacte vert sont irréalisables et dangereux pour l’Europe.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte, bien qu’il porte sur la réduction de certains pesticides dans les eaux souterraines - ce qui est une bonne chose.En effet, les normes et les objectifs qu’il porte sont trop contraignants. Les aspects transfrontaliers sont pris en compte, mais les spécificités régionales ont été, en revanche, partiellement occultées.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette nouvelle proposition législative qui introduit une révision de la directive-cadre sur l’eau ainsi que de ses deux directives « filles », la directive sur les eaux souterraines et la directive sur les normes de qualité environnementale, dans le but d’améliorer la législation de l’Union sur l’eau.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette nouvelle proposition législative qui introduit une révision de la directive-cadre sur l’eau ainsi que de ses deux directives « filles », la directive sur les eaux souterraines et la directive sur les normes de qualité environnementale, dans le but d’améliorer la législation de l’Union sur l’eau.
France JAMET | Rassemblement national
Ce rapport n’est pas mauvais dans le fonds mais cependant des lignes rouges politiques persistent comme des normes trop complexes pour les États membres. Enfin, il s’agit d’une directive et non d’un règlement, chaque pays étant libre d’élaborer ses propres mesures pour les atteindre, d’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il tente de limiter la contamination des eaux souterraines par les pesticides. Mais il prévoit des objectifs trop contraignants en matière de réduction de certains produits phytosanitaires, pourtant indispensables pour l’agriculture.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur les polluants des eaux de surface et des eaux souterraines. Le texte révise la directive-cadre sur l’eau ainsi que les deux directives qui lui sont liées, pour mieux prendre en compte les substances polluantes émergentes et les nouvelles substances, déployer des méthodes de surveillance avancées, et procéder à l’élimination progressive des substances dangereuses prioritaires.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement européen sur la proposition de la Commission pour renforcer la lutte contre la pollution chimique de l’eau. Il améliore le texte initial en défendant l’inclusion de nouvelles substances dangereuses à surveiller, la mise en place de seuils plus stricts et d’obligations plus fortes pour les Etats membres ou la mention de l’eau comme bien commun public à protéger. J’ai donc voté pour ce texte.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Cette nouvelle proposition législative présentée par la Commission européenne introduit une révision de la directive-cadre sur l’eau ainsi que de ses deux directives «filles», la directive sur les eaux souterraines et la directive sur les normes de qualité environnementale, dans le but d’améliorer la législation de l’Union sur l’eau afin d’atteindre son objectif fondamental de protection de la santé humaine et des écosystèmes naturels contre les polluants toxiques.Ce rapport n’est pas mauvais dans le fond mais cependant des lignes rouges politiques persistent comme des normes trop complexes pour les États membres. Enfin, il s’agit d’une directive et non d’un règlement, chaque pays est libre d'élaborer ses propres mesures pour les atteindre.Je me suis donc abstenu sur ce rapport.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Le rapport comporte à la fois des aspects positifs et négatifs. Parmi les points positifs, on peut noter la réduction des pesticides dans les eaux souterraines, ce qui contribue à préserver notre santé et nos écosystèmes. Cependant, il est critiqué pour imposer des normes et des objectifs jugés excessivement contraignants pour les États membres. En outre, bien qu'il tienne compte des aspects transfrontaliers, il semble parfois négliger les particularités régionales. Je me suis abstenu sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Cette nouvelle proposition législative présentée par la Commission européenne introduit une révision de la directive-cadre sur l’eau ainsi que de ses deux directives «filles», la directive sur les eaux souterraines et la directive sur les normes de qualité environnementale, dans le but d’améliorer la législation de l’Union sur l’eau afin d’atteindre son objectif fondamental de protection de la santé humaine et des écosystèmes naturels contre les polluants toxiques.Ce rapport n’est pas mauvais dans le fond mais cependant des lignes rouges politiques persistent comme des normes trop complexes pour les États membres. Enfin, il s’agit d’une directive et non d’un règlement, chaque pays est libre d'élaborer ses propres mesures pour les atteindre.Je me suis donc abstenue sur ce rapport.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – La présence croissante de produits chimiques dans l’environnement naturel, due principalement aux activités industrielles, chimiques, pharmaceutiques, agricoles et autres activités induites par le marché, peut entraîner une pollution chimique des eaux de surface et souterraines. Ce rapport n’est pas aberrant dans, pour autant des lignes rouges politiques persistent comme des normes trop complexes pour les États membres. Enfin, il s’agit d’une directive et non d’un règlement, chaque pays est libre d'élaborer ses propres mesures pour les atteindre. Je me suis donc abstenue.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce texte a pour objet la mise à jour des polluants touchant les eaux de l’Union et un contrôle plus strict de ces derniers, dans une optique de protection de la santé humaine, de l’environnement et de lutte contre la pollution chimique de l’eau. Le rapport propose une liste de surveillance élargie avec une obligation pour les États-membres de surveiller au minimum 5 substances et la surveillance de dizaines de nouvelles substances pour les eaux de surface de l’Union telles que le glyphosate, les néo-nicotinoïdes et 24 types de PFAS. Il rappelle également que l’eau est un bien commun, et que son accès pour tous et toutes est un droit universel et fondamental. Ainsi, bien que le rapport mentionne que les matrices de surveillance et les méthodes ne doivent pas entraîner de coûts excessifs pour les autorités compétentes malgré les enjeux évidents de santé publique et d’intérêt général, le reste du rapport comporte de nombreux points positifs. J’ai donc décidé de voter en faveur de ce texte.
🚫 Aucune explication de vote
Catherine CHABAUD | Mouvement Démocrate

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, de nombreuses études le prouvent, les polluants présents dans les eaux de surface ou souterraines ont un impact fort sur la santé du vivant et des écosystèmes terrestres, mais aussi marins. Ils se propagent et affectent des organismes parfois très loin des sources de pollution. Or, les lacs et les rivières ne représentent que 0,01 % de l’eau sur Terre, les eaux souterraines, 0,63 %, là où l’océan compte pour 97,3 %. C’est la santé de tout ce grand cycle de l’eau – océan, mers et rivières – qui est menacée aujourd’hui. Le renforcement des mesures de contrôle à la source, comme le souligne le rapport, est donc essentiel.

En complément, je plaide pour une meilleure articulation entre la directive-cadre sur l’eau et la directive-cadre sur la stratégie pour le milieu marin. Je voudrais aussi insister sur les polluants dégagés par les plastiques dans la nature, d’autant qu’ils se fragmentent en microparticules et représentent une bombe à retardement. Au passage, j’invite la Commission, Monsieur le Commissaire, à publier au plus vite le projet de règlement que nous attendons sur les microplastiques. L’eau, comme l’océan, est un bien commun. Veillons à les préserver tous les deux.

Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, la préservation des eaux est un sujet majeur, essentiel à toute forme de vie sur notre planète. L’eau doit être préservée et la question de la pollution des nappes phréatiques, des océans et des cours d’eau doit être traitée de façon sérieuse.

Mais comme toujours, ce Parlement accumule les normes punitives pour nos entreprises sans jamais prendre en compte la réalité du terrain. Alors que nos agriculteurs souffrent des conditions climatiques et de l’inflation, les normes environnementales doivent être raisonnables et adaptées aux spécificités locales. L’Europe est le continent de l’excellence et de l’innovation. Donnons-nous les moyens de réussir sur ce sujet au lieu d’asphyxier les acteurs économiques sous des normes toujours plus contraignantes.

En opposition à votre Europe punitive, nous appelons à une Europe des nations favorisant la collaboration entre États afin de lutter contre la pollution transfrontalière. C’est dans une coopération de bon sens que nous pourrons lutter efficacement contre la pollution. La protection des eaux et la préservation de notre environnement ne doit pas se faire aux dépens de notre économie et de nos agriculteurs. Si nous souhaitons un avenir durable pour les générations futures, il est impératif de travailler ensemble.

Marina MESURE | La France Insoumise

Dans ce contexte, nous devons d’abord faire respecter la législation actuelle et la compléter. Je salue à ce titre les nouvelles directives qui proposent notamment l’augmentation des stations de surveillance, d’élargir les substances à contrôler et de réduire les seuils autorisés. Mais il faudra aller plus loin encore: l’Union européenne doit déployer plus de moyens pour remplir la promesse de restauration de la qualité des eaux d’ici à 2027.

Et je regrette profondément, je dois le dire, la position de la droite en commission, qui a voulu conditionner la surveillance et la protection de nos eaux au fait que cela n’engendre pas des coûts excessifs. Je vous propose de passer trois jours sans eau pour relativiser la notion de «coût excessif» lorsqu’il s’agit d’une ressource vitale à notre survie. Je conclus en disant que l’eau est un bien commun de l’humanité et nous devons absolument continuer notre combat pour le protéger.

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