Résolution vers un secteur des algues de l’UE fort et durable

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté
🖐 Vote à main levée
11 mai 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté pour cette résolution.La culture des algues incarne un secteur d’avenir pour les industriels comme pour les agriculteurs, mais 99 % de l’algoculture est, toutefois, située en Asie.Il est donc pertinent de préconiser, comme le fait ce texte, l’essor d’une culture locale, d’autant plus que la France est d’ores et déjà le deuxième producteur européen.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Cette résolution demande un cadre réglementaire approprié pour le secteur des algues de l’UE, constatant le potentiel économique de ce secteur sous-exploité en Europe et sa faible empreinte carbone. Partageant les orientations et ambitions de ce texte, je me suis positionné en sa faveur.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Le secteur des algues est largement sous—exploité et présente un potentiel économique important pour l’Union. Malgré un territoire littoral conséquent, l’Union européenne est le plus grand importateur d’algues au monde. C’est pourquoi je soutiens ce texte qui réclame un cadre réglementaire approprié pour le secteur, ce qui définira des bases solides et fiables pour le développement de ce marché en Europe.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
J’ai voté en faveur de cette résolution, car la communication de la Commission européenne sur le secteur des algues ouvre la voie au développement de ce secteur prometteur dans l’UE. En stimulant la demande d’algues, il est estimé que cela pourrait créer 85 000 emplois supplémentaires dans l’Union.L’accent est mis sur la nécessité de financements adéquats pour la recherche sur les algues. Elle souligne également l’importance d’un développement respectueux de l’équilibre des écosystèmes marins et de la prise en compte des erreurs environnementales passées.La résolution met en avant les avantages environnementaux des algues et demande une intégration de l’algoculture dans les plans d’aménagement nationaux ou régionaux établis en vertu de la directive sur la planification de l’espace maritime.Enfin, la résolution souligne la nécessité d’un cadre d’action cohérent pour lever les obstacles entravant la croissance du secteur des algues, ainsi que l’importance de l’initiative spécifique de la Commission visant à soutenir la consommation d’algues dans l’Union. En votant en faveur de cette résolution, nous soutenons le développement du secteur des algues dans l’UE tout en garantissant une approche durable et respectueuse de l’environnement.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution pour un secteur des algues de l’UE fort et durable. Le texte souligne le potentiel économique de ce secteur à faible empreinte carbone, source de protéines complémentaires, mais largement sous-exploité en Europe. Il invite la Commission à proposer un cadre réglementaire approprié pour réguler et dynamiser ce secteur d’avenir.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter la réaction du Parlement européen à la suite de la communication de la Commission sur le développement du secteur des algues au sein de l’UE. Elle salue la volonté de renforcer cette activité sous-exploitée qui pourrait à la fois créer de l’emploi et produire des résultats intéressants à la fois en termes d’alimentation, de produits pharmaceutiques, de matériaux, etc. Elle demande à la Commission d’apporter des financements suffisants pour répondre à cet objectif et de conditionner tout soutien à une prise en compte prioritaire des enjeux de protection des écosystèmes, de la biodiversité et de l’environnement. J’ai donc voté pour ce texte.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – La résolution rappelle l’évidente nécessité de développer concrètement un secteur d’algoculture. Si la France est le deuxième producteur européen d’algues, avec un volume annuel de l’ordre de 75 000 tonnes, cette production est en quasi-totalité issue de la récolte dans le milieu naturel, en mer ou sur le rivage. Dans ce contexte, il est pertinent de s’interroger sur les possibilités de développement de l’algoculture, dans l’objectif d’assurer une production régulière en qualité comme en quantité, mais également de préserver le milieu naturel qui pourrait difficilement satisfaire un accroissement des prélèvements. J’ai donc voté pour ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le 15 novembre 2022, la Commission a présenté la communication intitulée «Vers un secteur des algues de l’UE fort et durable» qui décrit non seulement l’augmentation de la demande d’algues marines et de produits à base d’algues dans l’Union, mais aussi le potentiel que cela représente pour l’Union de satisfaire cette demande croissante à travers la production intérieure, pour autant que le secteur se développe de manière durable.La communication souligne également l’importance de réduire la bureaucratie et de mettre en place un cadre réglementaire adapté à ce secteur pour lui permettre de réaliser son potentiel économique, tout en garantissant sa durabilité environnementale.La résolution rappelle l’évidente nécessité de développer concrètement un secteur d’algoculture. Si la France est le deuxième producteur européen d’algues, avec un volume annuel de l’ordre de 75 000 tonnes, cette production est en quasi-totalité issue de la récolte dans le milieu naturel, en mer ou sur le rivage.J’ai donc voté pour cette résolution.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – La culture des algues enthousiasme les écologistes et les scientifiques comme les industriels et est qualifiée de secteur d’avenir. Mais 99 % de l’algoculture étant située en Asie, l’Union européenne accuse en la matière un retard considérable. La résolution rappelle l’évidente nécessité de développer concrètement un secteur d’algoculture. Si la France est le deuxième producteur européen d’algues, cette production est en quasi-totalité issue de la récolte dans le milieu naturel. Dans ce contexte, il est pertinent de s’interroger sur les possibilités de développement de l’algoculture, d’assurer une production régulière en qualité comme en quantité, mais également de préserver le milieu naturel qui pourrait difficilement satisfaire un accroissement des prélèvements. J’ai voté pour.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de la résolution qui rappelle l’évidente nécessité de développer concrètement un secteur d’algoculture. Si la France est le deuxième producteur européen d’algues, avec un volume annuel de l’ordre de 75 000 tonnes, cette production est en quasi-totalité issue de la récolte dans le milieu naturel, en mer ou sur le rivage. Dans ce contexte, il est pertinent de s’interroger sur les possibilités de développement de l’algoculture, dans l’objectif d’assurer une production régulière en qualité comme en quantité, mais également de préserver le milieu naturel qui pourrait difficilement satisfaire un accroissement des prélèvements.
Marina MESURE | La France Insoumise
Cette résolution a pour objet la promotion du secteur des algues de l’Union dans toutes ses dimensions. Elle encourage le développement du secteur des algues en tant que denrées alimentaires, aliments pour animaux, produits pharmaceutiques, emballages, cosmétiques et biocarburants. Elle fait valoir le potentiel inexploité des algues en tant que produit à faible impact environnemental et rappelle qu’en raison de la hausse de la demande globale en algues, 85 000 emplois supplémentaires pourraient être créés dans l’Union. La résolution met en avant la nécessité de développer cette industrie sans nuire à l’équilibre des écosystèmes marins. Ainsi, c’est pour ces raisons que j’ai décidé de voter en faveur de cette résolution.
🚫 Aucune explication de vote
France JAMET | Rassemblement national

Les débouchés sont multiples, à condition d’en prendre la mesure et de savoir les exploiter et les rentabiliser. Même les phosphates et les nitrates dégagés par les algues vertes qui s’amoncellent sur notre littoral breton pourraient être exploités pour faire pousser des algues vertueuses sous contrôle, dont la plus-value pourrait contribuer notamment à dédommager nos communes impactées, et leur donner le pouvoir de revaloriser leur territoire.

Mais face aux gros opérateurs, aux lobbies de la chimie et des multinationales, je ne pense pas qu’il soit besoin de rapport ou d’expert missionné par la Commission. Nous devons dès maintenant faire preuve de courage, d’audace et de volonté politique. Et si nous n’innovons pas, si nous restons à la traîne en matière de recherche, cette richesse naturelle va nous échapper et notre production locale sera condamnée. Notre souveraineté alimentaire sera l’enjeu de demain, nous le savons tous. Nous devons défendre l’or bleu, nos mers, nos océans maintenant.

Caroline ROOSE | Les Écologistes

– Monsieur le Président, avec cette résolution, le Parlement envoie un signal fort en faveur de la culture des algues en Europe. Son développement présente de nombreux intérêts. Les algues sont une alternative aux farines de poissons utilisées en aquaculture et qui entraînent le pillage des mers en Afrique de l’Ouest. Mais les algues sont aussi intéressantes pour la consommation humaine, un aliment nutritif et durable.

La culture de macro-algues séquestre du carbone et contribue à la lutte contre le changement climatique. Elle peut aussi contribuer à la restauration des écosystèmes marins. La culture d’algues peut permettre à certains pêcheurs de se diversifier au niveau de leur activité. Mais il faudra veiller à ce que la culture d’algues reste durable. Éviter la collecte d’algues via des techniques destructrices comme les dragues et privilégier les méthodes moins impactantes. Cultiver des espèces locales, éviter des monocultures d’algues qui présenteraient des risques sanitaires. Développons donc la culture d’algues, mais évitons de répéter les dérives de l’aquaculture intensive.

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