Résolution vers un secteur des algues de l’UE fort et durable
📌 Votes principaux
📚 Sources
- ℹ️ Procédure 2023/2547(RSP)
- 📜 Textes et amendements
- 🗳 Votes
🗃️ Données
Les débouchés sont multiples, à condition d’en prendre la mesure et de savoir les exploiter et les rentabiliser. Même les phosphates et les nitrates dégagés par les algues vertes qui s’amoncellent sur notre littoral breton pourraient être exploités pour faire pousser des algues vertueuses sous contrôle, dont la plus-value pourrait contribuer notamment à dédommager nos communes impactées, et leur donner le pouvoir de revaloriser leur territoire.
Mais face aux gros opérateurs, aux lobbies de la chimie et des multinationales, je ne pense pas qu’il soit besoin de rapport ou d’expert missionné par la Commission. Nous devons dès maintenant faire preuve de courage, d’audace et de volonté politique. Et si nous n’innovons pas, si nous restons à la traîne en matière de recherche, cette richesse naturelle va nous échapper et notre production locale sera condamnée. Notre souveraineté alimentaire sera l’enjeu de demain, nous le savons tous. Nous devons défendre l’or bleu, nos mers, nos océans maintenant.
– Monsieur le Président, avec cette résolution, le Parlement envoie un signal fort en faveur de la culture des algues en Europe. Son développement présente de nombreux intérêts. Les algues sont une alternative aux farines de poissons utilisées en aquaculture et qui entraînent le pillage des mers en Afrique de l’Ouest. Mais les algues sont aussi intéressantes pour la consommation humaine, un aliment nutritif et durable.
La culture de macro-algues séquestre du carbone et contribue à la lutte contre le changement climatique. Elle peut aussi contribuer à la restauration des écosystèmes marins. La culture d’algues peut permettre à certains pêcheurs de se diversifier au niveau de leur activité. Mais il faudra veiller à ce que la culture d’algues reste durable. Éviter la collecte d’algues via des techniques destructrices comme les dragues et privilégier les méthodes moins impactantes. Cultiver des espèces locales, éviter des monocultures d’algues qui présenteraient des risques sanitaires. Développons donc la culture d’algues, mais évitons de répéter les dérives de l’aquaculture intensive.