Entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Adoption du texte
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

643
9
44

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

72
6
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
24 juin 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Avec cette nouvelle législation, l’entreprise commune pour le calcul à haute performance s’adapte aux scénarios numériques en constante évolution et est également garante de la création d’un réseau européen permettant de sécuriser les données des nouvelles infrastructures pour un usage public comme privé. J’ai voté pour.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté pour ce texte.Il est crucial pour la France et l'Europe de combler leur retard dans le calcul intensif. Cette entreprise européenne est donc une bonne chose, et les champs d'application potentiels sont vastes : de la voiture autonome à la médecine du futur.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte est une proposition de règlement de Conseil portant sur la création de l'entreprise commune pour le calcul à haute performance européenne (EuroHPC). Elle sera dotée d’un budget de 8 milliards d'euros pour la période 2021-2023 et aura pour objectif, notamment de connecter les données des espaces européens. Il est important de construire l’avenir numérique de l’Union pour renforcer sa place mondiale. J’ai voté en faveur de ce texte.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
L’Europe est aujourd’hui à un tournant. Elle peut être un leader mondial ou être à la remorque de la recherche et du développement dans les technologies de pointe. Nombreux sont les domaines où l’Europe accuse déjà un retard alarmant, c’est pourquoi je soutiens toutes les initiatives qui permettront à notre continent de renforcer sa souveraineté numérique et industrielle.Ainsi, j’ai soutenu la création de l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance qui bénéficiera aux entreprises européennes, notamment les PME.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de cette nouvelle infrastructure qui se consacrera au développement de systèmes informatiques quantiques et à leur interconnexion avec les infrastructures classiques. Elle serait également garante de la création d’un cloud européen permettant de sécuriser les données des nouvelles infrastructures pour un usage public comme privé.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport car l’entreprise commune qui y est proposée permettra la mise en commun des ressources européennes afin de développer la technologie des supercalculateurs de données. Cela permettra à l’Union européenne de devenir l’un des premiers acteurs mondiaux du calcul à haute performance.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
L’entreprise commune européenne pour le calcul de la haute performance (EuroHPC) permet la création de systèmes informatiques, commun aux 27 États membres, à l’Islande, au Monténégro, à la Macédoine du Nord, à la Suisse ainsi qu’à la Turquie, dotés d'une puissance de calcul extrêmement élevée et capables de résoudre des problèmes extrêmement complexes et exigeants. A l’avenir, cela sera essentiel pour les contrôles des technologies clés comme l'intelligence artificielle (IA), l'analyse des données et la cybersécurité. Ce rapport vise à poursuivre l’initiative déjà en place depuis 2018, en introduisant des modifications pour adapter le règlement aux prochains programmes du cadre financier pluriannuel (CFP), afin permettre à l'entreprise commune d'utiliser les financements des nouveaux programmes pour 2021-2027, et ajoute le principe de consultation d’un conseil regroupant des PME, et des acteurs de la société civile. Néanmoins, plusieurs points de ce rapport posent sont problématiques. D’abord, l’accès aux données de santé des citoyens européens ainsi que la composition du conseil consultatif, constitué uniquement de 12 membres, dont la moitié provenant d'acteurs privés. Pour ces raisons, je me suis abstenu sur ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (EuroHPC). EuroHPC sera dotée de 8 milliards d’euros sur 2021-2023, dans un contexte où le volume mondial des données produites progressera de 33 zettaoctets en 2018 à 175 zettaoctets en 2025. Le texte donne les moyens à EuroHPC d’atteindre ses objectifs au service des citoyens, des administrations et des PME de l’Union, par exemple dans le domaine du calcul exaflopique.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider la création de superordinateurs à travers l’entreprise commune Euro HPC pour assurer un leadership européen en matière de calcul à haute performance. Cette initiative est essentielle pour développer au niveau européen les technologies clés en matière d’intelligence artificielle, d’analyse de données ou de cybersécurité. Elle repose en revanche sur le cadre d’un partenariat public privé où la puissance publique apporte des financements sans disposer de l’entière maîtrise des productions. Je me suis donc abstenue sur ce texte qui apporte un nouvel outil intéressant mais qui aurait dû rester dans le domaine public.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le calcul haute performance (HPC) désigne des systèmes informatiques (« superordinateurs ») dotés d'une puissance de calcul extrêmement élevée et capables de résoudre des problèmes extrêmement complexes et exigeants. Il sera essentiel pour des technologies clefs comme l'intelligence artificielle (IA), l'analyse des données et la cybersécurité d'exploiter l'énorme potentiel des mégadonnées. L'entreprise commune EuroHPC a été créée en octobre 2018 en tant que cadre juridique et financier, mettant en commun les ressources de l'Union, de 32 pays et de deux membres privés. Le règlement vise à soutenir la production de ces superordinateurs. Plusieurs sont déjà en phase finale ou en cours : Luxembourg, Italie ou encore « Vega » développé par Atos en Slovénie. Malheureusement, outre son caractère masqué de partenariat public-privé, le règlement proposé ouvre la voie au développement de technologies ayant des applications à la fois civiles et militaires. Pour ces deux raisons je préfère m’abstenir sur ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Les GAFA se sont dotés de grands supercalculateurs dédiés à l'intelligence artificielle, rapidement imités par les États-Unis. La compétition est terrible dans ce domaine-là, et les chercheurs français s'estimaient très désavantagés par rapport à leurs compétiteurs. La France fait ses premiers pas dans le calcul intensif et cette entreprise européenne commune est un accélérateur de science et surtout un outil qui sert à toute la société, car les champs d’application sont presque infinis, de la voiture autonome à la médecine du futur. Qui plus est avec le développement récent des technologies d’intelligence artificielle (IA). Le texte est équilibré et vise à adapter les objectifs de l’entreprise commune aux scénarios numériques en constante évolution dans les États membres.POUR.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur de l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance, EuroHPC.Ce texte avait pour objectif de renouveler cette entreprise commune, établie dans le cadre d’Horizon Europe, pour la période 2021-2033. EuroHPC a pour principal objectif de regrouper les différentes ressources européennes afin d’acquérir de nouveaux instruments informatiques, comme des supercalculateurs, et de déployer une infrastructure informatique qui accélérerait considérablement la capacité de calcul des outils dont l'EuroHPC (l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance) dispose déjà. Ces nouvelles dispositions permettront de garantir une autonomie stratégique des chaînes d'approvisionnement liées au calcul intensif. Pour cela, l'EuroHPC disposera d’un budget de 8 milliards d’euros pour la période 2021-2033, provenant de programmes spécifiques comme Horizon Europe et Digital Europe, du mécanisme pour l’interconnexion en Europe et d’investissements des pays participants.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour ce rapport car cette entreprise européenne commune est un accélérateur de science et surtout un outil qui sert à toute la société. Les champs d’application sont presque infinis: de la voiture autonome à la médecine du futur ou encore l’intelligence artificielle.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Le texte est équilibré et vise à adapter les objectifs de l’entreprise commune aux scénarios numériques en constante évolution dans les pays membres. J'ai donc voté Pour.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Ce texte, pour lequel j’ai voté favorablement, comporte de nombreux points positifs. En effet, grâce à cette nouvelle législation, l’entreprise commune pour le calcul à haute performance s’adapte aux scénarios numériques en constante évolution. Pour une meilleure sécurisation des données des nouvelles infrastructures, à usage public ou privé, elle va garantir la création d’un cloud européen.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (Euro HPC JU) doit permettre la mise en commun des ressources européennes afin de développer des supercalculateurs haut de gamme pour le traitement des mégadonnées à partir d’une technologie européenne compétitive. L'entreprise commune EuroHPC a été créée en 2018 afin de permettre à l'Union européenne de devenir l'un des premiers acteurs mondiaux du calcul à haute performance, en mettant en commun les ressources de l'Union, des pays participants (32 à ce jour) et de partenaires privés (ETP4HCP et BDVA). Le 18 septembre 2020, la Commission a pris des nouvelles mesures dans le cadre de son programme pour la « décennie numérique » visant à renforcer la souveraineté numérique de l'Europe. L'objectif du nouveau règlement proposé est de définir pour l'entreprise commune EuroHPC une nouvelle mission et un nouveau budget de 8 milliards d'euros, porteurs d'ambition, afin de maintenir le rôle majeur de l'Union dans le calcul à haute performance. Avec cette nouvelle législation, l’entreprise commune pour le calcul à haute performance s’adapte aux scénarios numériques en constante évolution. J’ai donc voté en faveur de ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
L’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (Euro HPC JU) doit permettre la mise en commun des ressources européennes afin de développer des supercalculateurs exascale haut de gamme pour le traitement des mégadonnées à partir d’une technologie européenne compétitive.Avec cette nouvelle législation, l’entreprise commune pour le calcul à haute performance s’adapte (sans abandonner ses activités initiales) aux scénarios numériques en constante évolution. Cette nouvelle infrastructure se consacrerait au développement d’infrastructures informatiques quantiques et à leur interconnexion avec les infrastructures classiques. Elle serait également garante de la création d’un cloud européen permettant de sécuriser les données des nouvelles infrastructures pour un usage public comme privé.À l’exception de la Gauche, tous les groupes y compris ID sont parvenus à un compromis. Nous soutenons ce compromis afin de garantir une compétitivité de l’Europe dans ce secteur.J’ai donc voté pour.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
L’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (Euro HPC JU) doit permettre la mise en commun des ressources européennes afin de développer des supercalculateurs haut de gamme pour le traitement des mégadonnées à partir d’une technologie européenne compétitive. L'entreprise commune EuroHPC a été créée en 2018 afin de permettre à l'Union européenne de devenir l'un des premiers acteurs mondiaux du calcul à haute performance, en mettant en commun les ressources de l'Union, des pays participants (32 à ce jour) et de partenaires privés (ETP4HCP et BDVA). Le 18 septembre 2020, la Commission a pris des nouvelles mesures dans le cadre de son programme pour la « décennie numérique » visant à renforcer la souveraineté numérique de l'Europe. L'objectif du nouveau règlement proposé est de définir pour l'entreprise commune EuroHPC une nouvelle mission et un nouveau budget de 8 milliards d'euros, porteurs d'ambition, afin de maintenir le rôle majeur de l'Union dans le calcul à haute performance. Avec cette nouvelle législation, l’entreprise commune pour le calcul à haute performance s’adapte (sans abandonner ses activités initiales) aux scénarios numériques en constante évolution. J’ai voté pour.
Annika BRUNA | Rassemblement national
. – J’ai voté en faveur de ce rapport qui veut améliorer la législation concernant l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (Euro HPC JU) qui doit permettre la mise en commun des ressources européennes afin de développer des supercalculateurs haut de gamme pour le traitement des mégadonnées.
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Jean-Lin LACAPELLE | Rassemblement national

La climatologie, la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la recherche médicale, autant de secteurs où les supercalculateurs deviennent indispensables. Aujourd’hui, seulement 5 % des supercalculateurs sont européens et aucun n’atteint la puissance de calcul de l’exaflop, c’est-à-dire de plus d’un milliard de milliards d’opérations à la seconde.

La création de l’industrie européenne de calcul à haute performance est donc une priorité, il y va de notre souveraineté. Et je reconnais que nous sommes heureux que ce projet européen d’entreprise commune pour le calcul à haute performance arrive à son terme, après près de 8 ans d’attente.

Pour autant, l’Union européenne s’obstine à adhérer à cette idéologie de la libre concurrence, responsable de la destruction de son industrie et de son savoir-faire. Sur les sept supercalculateurs commandés par la Commission européenne, seuls quatre proviennent d’une entreprise européenne, en l’occurrence Atos, trois le sont auprès de l’américain Hewlett Packard ou du japonais Fujitsu. Comment pouvez-vous, à longueur du rapport que nous étudions aujourd’hui, vanter le besoin d’indépendance de l’Union européenne en matière de puissance de calcul et, en même temps, faire construire les supercalculateurs par des entreprises étrangères?

De plus, l’Union européenne doit absolument recréer une industrie européenne du matériel informatique physique. Il est inconcevable, comme c’est le cas pour Atos, que les composants utilisés soient uniquement fournis par des entreprises essentiellement américaines comme AMD, Intel ou Nvidia. L’Union européenne doit aussi investir massivement dans les semi-conducteurs. Nous ne pouvons plus être dépendants des fondeurs de puces asiatiques, comme le démontre la pénurie actuelle.

Enfin, l’Union européenne accuse un retard technologique majeur dû à l’aveuglement idéologique et à l’incompétence de certains gouvernants. La libre concurrence, lorsqu’elle vise les secteurs stratégiques, est un non-sens. Seules l’indépendance et la souveraineté pourront nous permettre de retrouver notre rang technologique dans le concert des nations.

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