Directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par certaines entreprises

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Nicolas BAY | Reconquête!
. – Je me suis abstenu sur ce texte. J’approuve le but affiché, la protection des droits environnementaux comme celle des droits de l’homme (notamment la prise en compte des travailleurs handicapés et de l’inclusion des entreprises non européennes ayant des activités dans les États membres), ainsi que le fait que les PME soient exclues du texte, ce qui leur évite une charge supplémentaire. Malheureusement, il est difficile de soutenir, en l’état actuel du marché, une augmentation – même légère – des coûts pour les entreprises, qui n’auront d’autre choix que de les répercuter sur le consommateur. Par ailleurs, un «flicage» généralisé sur des critères flous d’«inclusivité », de «diversité» ou de «genre» me paraît dangereux : l’UE n’a pas à légiférer sur un outil de moralisation des entreprises.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Pour moi, une seule boussole guide mes choix : la défense de nos PME! C’est pour cette raison que j’ai voté en faveur de cette révision des directives. En encadrant les grandes entreprises, en les forçant ainsi à respecter certains standards et en les forçant à la transparence en terme de durabilité, nous permettons à nos petites et moyennes entreprises de regagner en compétitivité face aux multinationales, qui détiennent l’avantage en pratiquant un vrai dumping environnemental. Ce texte étant soutenu par les PME elles-mêmes, j’ai donc voté pour le bon sens!
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport porte sur une directive qui introduit des obligations pour les entreprises de rendre des comptes sur la manière dont les questions de durabilité impactent leurs performances et leur développement ainsi que sur leur impact sur la société et l’environnement. Plus de 11 000 entreprises seront soumises à ces obligations. Les investisseurs comme le public auront accès à ces informations en matière de durabilité et celles-ci seront comparables, fiables et facilement accessibles. Favorable à ces mesures, j’ai soutenu ce rapport par mon vote.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai soutenu ce rapport, qui introduit l’obligation pour les entreprises de rendre compte à la fois de la manière dont les questions de durabilité affectent leurs performances et leur développement, mais aussi de leur incidence sur la société et l’environnement. Ces règles permettront aux investisseurs et au public d’avoir facilement accès à des informations fiables sur la durabilité. De plus, ce texte reprend certaines exigences, déjà présentes en droit français, concernant les rapports non financiers.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai soutenu ce texte, que les principales organisations représentatives de PME soutiennent, puisque le cadre conditionne en partie leur accès aux financements, ce qui les touchera indirectement au travers des informations que leurs donneurs d’ordre seront amenés à leur demander.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport car il soutient les entreprises dans leurs efforts visant à garantir davantage de durabilité dans la chaîne économique sans imposer d’exigences démesurées aux PME.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises. Ce texte vise à mieux faire face aux défis environnementaux et sociaux en établissant un référentiel commun à 11 000 grandes entreprises, qui seront soumises à la déclaration de leurs performances dans ce domaine, conformément à leur devoir de transmission d’informations extra-financières.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider une révision de la directive sur la publication d’informations extra-financières (NFRD), qui exige davantage de transparence des entreprises sur leurs conséquences sociales et environnementales. Elle étend d’une part le champ d’application restreint de la réglementation NFRD (qui concerne uniquement les très grandes entreprises cotées, les banques et les assurances) à l’ensemble des grandes entreprises européennes. Elle garantit d’autre part que les informations demandées aux entreprises soient plus précises, plus complètes et plus utiles, notamment sur les écarts de salaires et les conditions de travail, les émissions de gaz à effet de serre et les atteintes aux droits de l’homme. J’ai donc voté pour ce texte, qui permettra de mieux tenir responsables les entreprises et de fournir des données utiles à la bifurcation écologique et sociale.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Les textes contraignants sur lesquels je travaille fixent souvent des objectifs aux États membres. Toutefois, nous comptons aussi sur l’engagement des entreprises pour mettre en œuvre et réaliser le pacte vert. Avec ce texte, les entreprises faciliteront le contrôle des normes de durabilité par les institutions et par les ONG. Les exigences en matière de transparence constituent une bataille permanente du Parlement européen; j’ai donc voté en faveur de ce texte.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Je me réjouis de l’adoption en première lecture de cet accord de trilogue sur la directive relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises, que j’ai soutenue avec grande conviction. Ce texte est une des pierres angulaires de l’action européenne pour orienter l’action des entreprises vers le respect du pacte vert et de l’accord de Paris. Il établit une l’obligation d’établir un rapport extra-financier, c’est-à-dire que toutes les grandes entreprises de l’Union devront rendre publiques des informations sur les effets de leurs activités sur l’environnement et les droits de l’homme, leur responsabilité sociale, la prévention de la corruption ou encore la diversité dans l’entreprise. Ces obligations de transparence s’imposeront auprès de 50 000 entreprises européennes, cotées en bourse ou non, ainsi qu’aux entreprises étrangères qui exercent une activité en Europe.Avec ce texte, l’Union européenne devient la chef de file des normes mondiales en matière d’information sur la durabilité des entreprises. Une plus grande transparence sur les conséquences environnementales et sociales des entreprises est bénéfique pour les consommateurs, mais aussi pour les investisseurs, qui pourraient s’orienter vers investissements plus durables.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je voté en faveur de ce texte car j’approuve sa philosophie générale sur la transparence des entreprises. Le texte veille à ne pas pénaliser les PME en leur épargnant des procédures administratives contraignantes. En outre, il inclut dans son champ les entreprises non européennes qui opèrent dans les États membres afin d’éviter toute concurrence déloyale.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le résultat est ici satisfaisant sur sa partie technique car il est assez équilibré dans ses modalités et dans son calendrier de mise en œuvre. Toutefois, d’un point de vue politique se pose la question de savoir s’il s’agit là d’un outil de moralisation du capital qu’il faut soutenir comme partie d’une prise en compte de critères autre qu’économiques et financiers, ou bien d’une source de contraintes supplémentaires pour les PME. Néanmoins, ce texte a reçu le soutien des principales organisations représentatives de PME qui estiment que le cadre de cette proposition conditionne en partie leur accès aux financements, ce qui les touchera de façon indirecte à travers les informations que leurs donneurs d’ordre seront amenés à leur demander.J’ai donc voté en faveur de ce texte.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport est une révision de la directive sur la publication d’informations extra-financières (NFRD), adoptée en 2014. La NFRD s’appliquait aux entreprises d’intérêts public européennes de plus de 500 employés et exigeait la publication d’informations sur les incidences sociales et environnementales des entreprises. La publication de ces informations est essentielle pour que citoyens, syndicats, autorités publiques et ONG vérifient l’incidence sociale et environnementale des entreprises concernées. Par ce texte les obligations de publication ont été précisées, que ce soit en matière de droits des travailleurs, de droits de l’homme ou d’environnement (notamment concernant les émissions de gaz à effet de serre), et le champ d’application est étendu à de nouvelles catégories d’entreprises. Malgré quelques lacunes concernant les sanctions aux entreprises contrevenantes et des délais d’application trop longs, cette directive va dans le bon sens et permet plus de transparence sur les informations disponibles. J’ai donc voté pour.
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Pascal DURAND | Renaissance

J’en profite également pour remercier, au-delà de votre texte, les services de la Commission, qui nous ont aidés à trouver les réponses et à construire ce consensus avec le Conseil, puisque le Conseil a lui aussi adopté à l’unanimité cette proposition de directive.

Alors, je ne vais pas être trop long: tout le monde connaît ce texte dans le détail; je voudrais simplement insister sur deux points. Ce texte est une évolution absolument majeure dans la vision que nous portons des entreprises et du rôle des entreprises dans la société. Nous avons la certitude que le monde dans lequel nous œuvrons actuellement est un monde qui change et qui bouge, et l’Europe a souhaité – c’est une question de souveraineté extrêmement importante –, sur ces questions extrafinancières, environnementales, sociales ou relatives aux droits de l’homme, être un

Cette question essentielle, vous l’avez portée, Madame la Commissaire. Le Parlement vous a totalement soutenue dans cette démarche, dans cette volonté de faire que l’Europe, qui a développé son pacte vert, sa taxonomie verte et sa propre vision de la mise en œuvre de l’accord de Paris, le porte, y compris dans le monde économique.

Vous le savez – je le répète à chaque fois, mais il ne faut jamais l’oublier –, l’Union européenne est certainement l’endroit de cette planète où nous avons le plus fort équilibre entre les trois piliers du développement durable – les questions environnementales, les questions sociales et les questions économiques. Nous essayons de faire en sorte que ces trois piliers ne soient jamais séparés les uns des autres et que l’on avance ensemble.

Votre directive, Madame McGuinness, a parfaitement intégré cette contrainte. Elle a aussi parfaitement intégré le fait que la vision court-termiste, souvent cynique, d’une société dans laquelle on veut d’abord et avant tout produire à moindre coût, délocaliser, exploiter les gens, la nature et l’environnement, est désormais dépassée. Cette vision du monde n’est plus souhaitée par les investisseurs, qui désirent maintenant faire en sorte que la réputation de l’entreprise ne soit plus atteinte et que les risques et les effets qu’elle peut avoir soient pris en compte, pas plus qu’elle n’est supportée par la société, par les consommateurs, qui veulent connaître les conditions dans lesquelles les produits sont faits.

Voilà à quoi répond cette directive: sortir de l’arbitraire de déclaration pour aller vers des standards qui soient partagés, qui soient normés, qui soient contrôlés. C’est la force de notre Union, c’est la force de l’état de droit. Vous l’avez mis en œuvre, nous l’avons également suivi. Ne reste maintenant qu’à attendre que les États membres prennent leurs responsabilités sur ce sujet et fassent en sorte que nous ayons un contrôle effectif de ces déclarations.

Pascal DURAND | Renaissance

Je crois que le texte que vous nous avez proposé, le texte que nous votons aujourd’hui, celui que le Conseil a approuvé, ce n’est justement pas une erreur cardinale. C’est une tentative de soulagement, pour une part, du malheur du monde. Une tentative de savoir les choses, de les dire et de le faire intelligemment – évidemment, l’entreprise qui n’a aucun lien avec des pays du Sud, nous l’avons envisagée dès le départ, nous avons dès le départ posé le fait que l’EFRAG devait faire des normes qui soient spécifiques à certains secteurs eux-mêmes spécifiques. Qu’on laisse les entreprises tranquilles, pour le reste! Les PME ne sont pas dans le viseur, mais qu’on laisse tranquille les entreprises! De sorte qu’elles ne donnent que les informations qui sont nécessaires.

Oui, le monde change, oui, l’économie a changé, oui le rapport des consommateurs, le rapport des jeunes, maintenant, dans les écoles de commerce, dans les écoles de droit ou ailleurs, ce monde a évolué. Nous devons faire en sorte que la législation évolue en conséquence. Il faut le faire intelligemment. Il faut le faire dans le respect de nos valeurs et de nos principes. C’est ce que nous avons essayé de faire.

J’ai entendu tout à l’heure que c’était peut-être insuffisant, que c’était peut-être un début, mais je pense qu’un début, c’est déjà bien mieux que rien, et je pense que l’Europe est en train de montrer au monde entier que l’on peut effectivement faire en sorte que la finance, au sens étroit du terme, ne gouverne pas toute l’économie mondiale.

Gilles LEBRETON | Rassemblement national

C’est pour tenter de remédier à ce genre d’abus que le rapport Durand, dont nous débattons, propose de contraindre les grandes entreprises à publier des informations sur les répercussions de leur action sur les droits de l’homme et sur l’environnement tout au long de leur chaîne d’approvisionnement.

Lors des discussions, j’avais posé deux conditions pour soutenir ce texte. D’abord, exonérer les PME de cette contrainte, sauf sur la base du volontariat, car la plupart d’entre elles auraient du mal à y faire face. Ensuite, y soumettre les grandes entreprises non européennes ayant des activités dans l’Union afin d’éviter de les faire bénéficier d’une distorsion de concurrence par rapport aux grandes entreprises européennes.

Ces deux conditions ont été respectées. Je soutiens donc ce texte, qui devrait répondre aux légitimes aspirations des nations européennes en opérant un début de moralisation du capitalisme.

Manon AUBRY | La France Insoumise

Ces mensonges n’ont que trop duré. Alors, je salue bien sûr l’amélioration de la directive sur la publication par les entreprises d’informations sociales et environnementales, mais nous exigeons plus que des mots: nous exigeons des actes. C’est tout l’objet de la directive sur le devoir de vigilance, et la proposition de la Commission, de ce point de vue-là, est loin du compte. À ce titre, nous devrons poursuivre le travail que nous avons déjà entamé, car elle ne concerne qu’une poignée d’entreprises, remplace la lutte contre les violations des droits de l’homme par un passe-passe contractuel et ne garantit pas aux victimes un accès réel à la justice. Le commissaire, d’ailleurs, Thierry Breton, s’est apparemment fait le relais efficace des lobbies.

À charge pour nous, dès lors – comme nous l’avons fait sur ce texte –, d’écouter les citoyens, les travailleurs et les défenseurs de l’environnement, pour que cesse enfin l’impunité des multinationales. Ce n’était que la première étape. La deuxième doit venir.

Marie TOUSSAINT | Les Écologistes

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Ne laissons pas les multinationales dicter les lois du monde. Prenons au contraire toute notre part à la bataille visant à civiliser l’économie. Le plus dur est devant nous.

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