Rapport sur l'Ouzbékistan

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

505
9
76

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

43
1
24
Parmi 79 députés, 68 ont votés.
4 octobre 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
. – Avec la guerre entre l’Ukraine et la Russie, l’Union européenne constate le désengagement de Moscou en Asie centrale, zone d’influence soviétique puis russe. Par conséquent, il y a de facto une place à prendre, et c’est ce que veut Bruxelles. C’est dans ce contexte très tendu que le texte sur l’Ouzbékistan a été soumis au vote. En faisant des droits LGBT une condition sine qua non à l’établissement de bonnes relations, l’Union européenne gâche une occasion politique majeure. C’est la raison pour laquelle je me suis abstenue sur ce texte: nous refusons de distribuer les bons points à travers le monde car cette démarche est infructueuse et elle ne fera qu’entériner notre isolement et notre déclassement géopolitique.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport, qui a pour objectif d’évaluer la situation politique en Ouzbékistan et l’état des relations UE-Ouzbékistan, formule des recommandations pour leur évolution future. Il évoque plusieurs points positifs comme la conclusion des négociations sur l’accord de partenariat de coopération renforcé entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan, mais aussi le rôle clé de ce pays en Asie centrale.Néanmoins, ce rapport exprime sa profonde préoccupation quant au mauvais bilan de ce pays en matière de démocratie, de liberté des médias et de respect des droits de l’homme et de l’état de droit.Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de ce rapport.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce texte, qui se félicite de la conclusion des négociations sur l’accord de partenariat et de coopération renforcé entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan, et qui crée un nouveau cadre moderne et ambitieux pour l’approfondissement des relations bilatérales.
France JAMET | Rassemblement national
. – Comme une partie de ce texte s’ingère ouvertement dans la politique intérieure du pays et demande à l’Ouzbékistan de reformer sa législation quant aux LGBT et à la société civile, je me suis abstenue.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, le rôle de l’Ouzbékistan dans le maintien de la paix en Asie centrale y est justement salué. Mais l’Union européenne s’autorise à s’ingérer dans les affaires de ce pays en tentant de lui imposer ses «valeurs européennes» et son idéologie.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce rapport sur l’Ouzbékistan. Le texte salue la conclusion des négociations sur l’accord de partenariat et de coopération renforcé UE-Ouzbékistan, lequel crée un nouveau cadre moderne et ambitieux pour l’approfondissement des relations bilatérales. Il rappelle que l’Ouzbékistan joue un rôle clé en Asie centrale, région qui présente un intérêt stratégique pour l’Union européenne sur le plan de la sécurité, de la connectivité, de la diversification énergétique, de la résolution des conflits et de la défense de l’ordre international multilatéral fondé sur des règles.
Manon AUBRY | La France Insoumise
. – Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur les relations entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan. Il appelle l’Ouzbékistan à agir pour le respect de l’état de droit, abolir la torture et les détentions arbitraires, garantir les droits fondamentaux des minorités et reconnaître la liberté d’association et les libertés syndicales. J’ai donc voté pour ce texte.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
. – L’Ouzbékistan fait partie d’une région d’intérêt stratégique pour l’Union européenne, avec laquelle il est essentiel de tisser des relations pérennes. La coopération entre l’Union et l’Ouzbékistan est notamment souhaitable dans les domaines de la connectivité et de l’énergie.Je salue ce rapport, qui présente l’état des relations entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan tout en reconnaissant l’engagement du pays à ne pas permettre le contournement des sanctions contre la Russie. Dans un contexte géopolitique marqué par la guerre en Ukraine, il me semble indispensable que l’Union européenne coopère avec les pays d’Asie centrale.
Jérôme RIVIÈRE | Indépendant
. – Je me suis abstenu sur cette résolution, qui salue la conclusion des négociations sur l’Accord de partenariat et de coopération renforcé (EPCA) UE-Ouzbékistan, accord qui vise à renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays. Comme d’habitude, la résolution salue les réformes en cours en Ouzbékistan, mais elle souligne la nécessité de faire plus pour améliorer les droits de l’homme et la gouvernance.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Nous nous réjouissons que l’Union européenne comprenne enfin l’urgence qu’il y a à approfondir nos relations avec l’Ouzbékistan. Toutefois, nous regrettons ses nombreuses ingérences en matière de droits de l’homme. En conséquence, je me suis abstenu.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
. – Pendant très longtemps, l’Asie centrale, très peu développée et éloignée de tout, est restée l’arrière-cour de l’URSS, puis de la Russie. C’est dans ce contexte que l’Union européenne essaye de s’engager activement en Asie centrale, en développant notamment ses relations avec les deux principaux pays de la région, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan.Ce texte, qui dans un premier temps a une approche constructive vis-à-vis de l’Ouzbékistan, est gâché par sa dernière partie, soit un tiers du rapport portant sur la situation des droits de l’homme dans le pays. Cette partie s’ingère ouvertement dans la politique intérieure du pays et demande à l’Ouzbékistan de reformer sa législation quant aux LGBT et à la société civile. Malheureusement, ce texte restera une occasion manquée du Parlement, qui ne peut pas s’empêcher de vouloir imposer son idéologie au monde entier, ce qui décrédibilise encore plus sa volonté de devenir un acteur de la politique étrangère de l’Union européenne.Je me suis donc abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – L’Union européenne essaye de s’engager plus activement en Asie centrale, en développant notamment ses relations avec les deux principaux pays de la région: le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Ce texte est gâché par sa dernière partie, qui porte sur la situation des droits de l’homme dans le pays et s’ingère ouvertement dans sa politique intérieure en demandant à l’Ouzbékistan de reformer sa législation quant aux LGBT et à la société civile. Je me suis abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce rapport, qui, dans un premier temps, a une approche constructive vis-à-vis de l’Ouzbékistan, mais qui, dans la dernière partie, s’ingère ouvertement dans la politique intérieure du pays et demande à l’Ouzbékistan de reformer sa législation, notamment vis-à-vis de la société civile.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport fait le bilan des liens entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan et énonce des recommandations pour le futur de leurs relations bilatérales. Le texte souligne à raison la nécessité de conditionner un partenariat plus approfondi avec l’Ouzbékistan au respect des libertés syndicales dans le pays et à la protection accrue de l’environnement. Cependant, le rapport appelle à développer le libre-échange avec ce pays, dont les normes sociales et environnementales sont encore en-deçà des standards européens. Je me suis donc abstenue.
🚫 Aucune explication de vote
Thierry MARIANI | Rassemblement national

Comme le note le rapport, il est donc urgent de continuer à approfondir et à intensifier nos relations avec Tachkent. Il convient cependant d’y agir en acteur raisonnable. Ceux qui prônent un investissement dans la région pour défier la Chine ou la Russie agissent avec arrogance et aveuglement. L’Asie centrale est la zone exemplaire de l’émergence d’un monde multipolaire où il convient d’agir en respectant parfaitement la souveraineté et l’intégrité des institutions ouzbèkes. À cet égard, je le regrette encore une fois, un tiers des articles environ de la résolution consiste à donner des leçons de démocratie à un pays dont l’indépendance remonte à 1991.

Nous nous abstiendrons donc sur ce rapport qui sonne un peu comme une occasion manquée. Les progrès de l’Ouzbékistan sont reconnus par tous les observateurs sérieux dans la région et ils méritent d’être mieux encouragés.

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