Résolution sur l’incidence des mesures relatives à la COVID-19 sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

496
138
49

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

48
29
2
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
13 novembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

B bis. considérant que l’Union, comme les États membres, étaient largement impréparés; qu’il était nécessaire de trouver des solutions ad hoc;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

4. invite encourage les États membres: – à envisager de sortir de l’état d’urgence ou de limiter son incidence sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux, lorsque la situation sanitaire le permet,

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

B bis. considérant que les parlements nationaux sont les seuls lieux appropriés pour organiser des débats démocratiques sur les mesures à adopter pour faire face aux effets de la pandémie; qu’aucun autre forum politique informel ne saurait garantir un contrôle adéquat des décisions prises par les gouvernements pour faire face à la crise de la COVID-19;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°4 ✅️ Adopté

T. considérant que certains États membres ont restreint la liberté d’expression sous prétexte de lutter contre la désinformation; que des arrestations ont eu lieu pour «campagnes alarmistes» ou «mise en danger du public» à la suite de la publication de réflexions critiques sur les réseaux sociaux; que la pandémie de coronavirus s’est accompagnée d’une vague d’informations fausses et trompeuses, de canulars, de fraudes à la consommation, de cybercriminalité et de théories du complot, ainsi que de campagnes de désinformation ciblées menées par des acteurs étrangers , qui représentent de nombreuses ou même des autorités publiques nationales, qui sont autant de menaces potentielles pour les citoyens de l’Union, leur santé et leur confiance dans les institutions publiques;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

AB. considérant que les mesures de confinement et la fermeture des frontières ont eu une incidence majeure sur l’accès aux procédures d’asile; que de nombreux États membres ont temporairement limité, voire suspendu le traitement des demandes d’asile, et que la plupart ont interrompu les transferts, les retours et les réinstallations au titre du règlement de Dublin; que certains États membres ont déclaré leurs ports «dangereux» ou n 'autorisaient ’ont pas autorisé le débarquement des de migrants sauvés secourus dans le cadre d’opérations de recherche et de sauvetage, plongeant car ces derniers dans une situation incertaine pour une durée illimitée en mer et mettant leur vie en péril; que désormais migrants constituent un risque sanitaire et sécuritaire; que la plupart des États membres ont désormais repris leurs activités en la matière; que des foyers de COVID-19 ont été signalés dans plusieurs centres d’accueil de demandeurs d’asile, mettant directement en danger des groupes vulnérables, et que les camps surpeuplés aux frontières extérieures de l’Union continuent de présenter un risque particulier de flambée massive, car les règles de distanciation ne sont pas applicables, alors que l’hébergement, l’accès à l’alimentation, à l’eau, à des installations sanitaires, la santé mentale et physique, y compris pour ceux qui ont contracté la COVID-19, sont très limités;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

AB bis. considérant que certains gouvernements sous-estiment le risque que présente la migration non contrôlée pour la santé publique; qu’il est inconcevable que les ports nationaux restent ouverts au débarquement des migrants alors que les citoyens de l’Union sont soumis à de nouvelles mesures restrictives susceptibles de limiter leur liberté de circulation;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

AI bis. considérant que les États membres ont fait usage de leurs compétences en tant qu’États souverains conformément aux traités; que les institutions de l’Union n’ont fait preuve ni d’anticipation ni d’efficacité dans l’exercice de leurs compétences lorsqu’elles ont présenté des propositions visant à aider les États membres à prévenir la propagation du virus ou ses conséquences négatives pour la santé et les économies nationales, ou à se protéger contre celui-ci;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

3. invite les États membres à veiller à ce que, quand des mesures susceptibles de restreindre le fonctionnement des institutions démocratiques, l’état de droit ou les droits fondamentaux sont adoptées, évaluées ou révisées, ces mêmes mesures soient conformes aux tiennent compte des recommandations des organismes internationaux tels que les Nations unies et le Conseil de l’Europe, y compris la Commission de Venise, et du rapport de la Commission sur la situation de l’état de droit dans l’Union; demande une nouvelle fois aux États membres de ne pas faire un usage abusif des pouvoirs d’urgence en adoptant des dispositions législatives sans rapport avec les objectifs liés à l’urgence sanitaire causée par la COVID-19 afin de contourner le contrôle parlementaire;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°9 ❌️ Rejeté

11. rappelle que le meilleur moyen de lutter contre la désinformation est de protéger et de garantir le droit à l’information et la liberté d’expression, en appuyant le pluralisme des médias et le journalisme indépendant; invite les États membres, dans ce contexte, à garantir la transparence lorsqu’ils adoptent des mesures et , à fournir à leurs citoyens des informations et des données complètes, à jour, précises et objectives sur la situation sanitaire et les mesures prises pour la maîtriser , et à lutter contre la désinformation qui vise à discréditer ou à fausser les connaissances scientifiques sur les risques sanitaires et les mesures gouvernementales légitimes aux fins de la lutte contre la propagation de la COVID-19 , et ce d’une manière équilibrée et en prenant soin de ne pas créer un effet dissuasif au regard de la liberté d’expression des journalistes et des professionnels de santé, entre autres, en recourant à l’incrimination et à des sanctions disproportionnées; souligne que la pandémie a aggravé la stigmatisation des migrants et entraîné une augmentation des cas de discrimination, une situation exacerbée par la désinformation et la diffusion de fausses informations53 qui a notamment donné lieu à des incidents racistes et xénophobes à l’encontre de personnes appartenant à des minorités ethniques ainsi qu’à des discours haineux à l’encontre de personnes handicapées et de réfugiés54; insiste sur le fait que la désinformation est une problématique en constante évolution susceptible d’avoir une influence négative sur les processus démocratiques et les débats sociétaux dans tous les domaines d’action publique, ainsi que de saper la confiance des citoyens dans la démocratie et de décourager la coopération européenne et la solidarité ; souligne toutefois que les mesures politiques ne se fondent pas toujours sur un consensus scientifique et affirme que, dans une société démocratique, un espace doit toujours être garanti pour les opinions divergentes ; rappelle que le Parlement travaille déjà à un ensemble de mesures envisageables dans le cadre de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation (INGE ); ); ______________________ 53 «International Organization for Migration, COVID-19 Analytical Snapshot #19: Misinformation on migration & & migrants», 20 avril 2020. 54 FRA, «Coronavirus pandemic in the EU – Fundamental Rights Implications – Bulletin 1», 8 avril 2020.

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°11 ❌️ Rejeté

21. invite une nouvelle fois les institutions de l’Union et les États membres à tirer les leçons qui s’imposent de la crise de la COVID-19 et à coopérer de manière bien plus étroite dans le domaine de la santé, compte tenu de l’énorme fardeau auquel sont confrontés les citoyens, qui tentent de gérer leur santé physique et mentale pendant cette pandémie, notamment à travers la création d’une union européenne de la santé, comme proposé dans sa résolution du 10 juillet 2020 sur la stratégie de santé publique de l’Union européenne après la COVID-1957; _______________________ 57 Textes adoptés de cette date, P9_TA(2020)0205. se concentrer, au niveau de l’Union, sur l’adoption de mesures susceptibles d’apporter une valeur ajoutée;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

22. invite la Commission à continuer à assurer le suivi des mesures prises, à intensifier ses activités de coordination des États membres , et à guider en amont les autorités dans leur gestion de la pandémie dans le respect de l’état de droit démocratique et des droits fondamentaux, à engager des poursuites et à recourir aux outils disponibles s’il y a lieu, à examiner les options disponibles pour garantir le respect des valeurs fondamentales de l’Union et à donner l’impulsion requise pour veiller à ce que les mesures restrictives soient levées dès que possible; demande à l’Agence des droits fondamentaux de continuer à rendre compte de l’incidence des mesures relatives à la COVID-19 sur les droits fondamentaux lorsque la coopération apporte une valeur ajoutée européenne ;

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°13 ❌️ Rejeté

D. considérant qu’un certain nombre de pays de l’Union ont déclaré l’état d’urgence28 sur la base de leurs constitutions29, ce qui, dans certains cas, a suscité des questions d’ordre juridique, tandis que d’autres ont eu recours aux pouvoirs d’urgence prévus par le droit commun30 ou à la législation normale31 pour adopter en urgence des mesures restrictives de lutte contre la pandémie de COVID-19; que ces mesures ont une incidence sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux étant donné qu’ils influent sur l’exercice des libertés et droits individuels, tels que la liberté de circulation, la liberté de réunion et d’association, la liberté d’expression et d’information, la liberté de religion, le droit à la vie de famille, le droit d’asile, le principe d’égalité et de non-discrimination, le droit à la vie privée et à la protection des données, le droit à l’éducation et le droit de travailler; que ces mesures ont également une incidence disproportionnée sur les économies des États membres ; et en particulier sur les PME, les entreprises familiales et les travailleurs indépendants, qui, dans de nombreux cas, n’ont pas reçu une indemnisation appropriée et en temps voulu, ce qui met en péril la survie économique de nombreux ménages; ___________________ 28 Compilation des avis et rapports de la Commission de Venise concernant l’état d’urgence, CDL-PI(2020)003 . . 29 État d’urgence constitutionnel de droit, printemps 2020: Bulgarie, République tchèque, Finlande, Estonie, Hongrie , , Lettonie, Luxembourg, Roumanie, Portugal et Espagne. 30 Allemagne, Lettonie, France, Italie et Slovaquie. 31 État d’urgence constitutionnel de fait basé sur le droit commun: Les treize États membres suivants n’ont pas déclaré d’état d’urgence de droit lors de la crise de la COVID19: Autriche, Belgique, Croatie, Chypre, Danemark, Grèce, Irlande, Lituanie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Slovénie, Suède et Royaume-Uni.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°14 ❌️ Rejeté

AB. considérant que les mesures de confinement et la fermeture des frontières ont eu une incidence majeure sur l’accès aux procédures d’asile; que de nombreux États membres ont temporairement limité, voire suspendu le traitement des demandes d’asile, et que la plupart ont interrompu les transferts, les retours et les réinstallations au titre du règlement de Dublin; que certains États membres ont déclaré leurs ports «dangereux» ou n’autorisaient pas le débarquement des migrants sauvés dans le cadre d’opérations de recherche et de sauvetage, plongeant ces derniers dans une situation incertaine pour une durée illimitée en mer et mettant leur vie en péril; que désormais la plupart des États membres ont repris leurs activités en la matière; que des foyers de COVID-19 ont été signalés dans plusieurs centres d’accueil de demandeurs d’asile, mettant directement en danger des groupes vulnérables, et que les camps surpeuplés aux frontières extérieures de l’Union continuent de présenter un risque particulier de flambée massive, car les règles de distanciation ne sont pas applicables, alors que l’hébergement, l’accès à l’alimentation, à l’eau, à des installations sanitaires, la santé mentale et physique, y compris pour ceux qui ont contracté la COVID-19, sont très limités désormais la plupart des États membres ont repris leurs activités en la matière; que des foyers de COVID-19 ont été signalés dans plusieurs centres d’accueil de demandeurs d’asile, représentant un risque considérable pour la santé de la population vivant dans les environs de ces camps, en particulier sur des îles telles que Lampedusa et Lesbos; que les États membres sont confrontés à une recrudescence des actes terroristes islamistes et que certains terroristes, dont l’auteur des derniers attentats perpétrés à Nice, ont infiltré illégalement les frontières de l’Europe en se faisant passer pour des migrants/réfugiés; que plusieurs policiers ont été blessés alors qu’ils s’efforçaient de contenir des migrants qui tentaient de s’échapper des installations de quarantaine ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°15 ❌️ Rejeté

AC. considérant que les prisons sont particulièrement exposées au risque de propagation de la COVID-19, car il est souvent impossible de faire appliquer les règles de distanciation sociale et sanitaires, et que ces règles se sont traduites par une limitation de l’accès aux zones extérieures, de même que l’interdiction des visites ont entravé le droit les droits des prisonniers à communiquer avec leurs familles ; que les risques sanitaires chez les agents pénitentiaires étaient particulièrement élevés pendant la pandémie; que dans certains États membres, certaines catégories spécifiques de prisonniers ont été relâchées dans l’optique de réduire les risques sanitaires pendant la pandémie; que plusieurs grands chefs de la mafia ont été libérés de prison et assignés à résidence en Italie;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°16 ❌️ Rejeté

15 bis. invite les États membres à procéder à des contrôles de sécurité rigoureux, étant donné que des terroristes potentiels infiltrent les routes migratoires en vue d’entrer en Europe; encourage les États membres à appliquer correctement les mesures sanitaires et de quarantaine afin de protéger le droit à la santé de leurs populations locales;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°17 ✅️ Adopté

AF. considérant qu’un accès aux services de santé, un droit consacré par l’article 35 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, est compromis en raison de mesures adoptées pour enrayer la propagation de la COVID- 19, notamment en ce qui concerne les groupes en situation de vulnérabilité, tels que les personnes âgées ou les personnes atteintes de maladies chroniques, les personnes handicapées, les personnes LGBTI+, les enfants, les parents, les femmes enceintes, les sans-abri, les migrants, y compris les sans-papiers, les demandeurs d’asile, les réfugiés, et les minorités ethniques et d'autres minorités; que les services relatifs à la santé sexuelle et génésique et aux droits y afférents ont souffert des effets de la crise sanitaire; que, dans certains États membres, l’accès à la santé et aux droits génésiques, notamment le droit à l’avortement, a été fortement restreint, débouchant sur une interdiction de fait qui a poussé les manifestants à descendre dans la rue en pleine pandémie; que les pénuries de médicaments, la réaffectation des ressources consacrées à d’autres problèmes de santé et la suspension brutale de certains traitements, y compris de fécondations in vitro et de traitements de transition , , pourraient mettre en péril la santé de patients souffrant d’autres maladies43; que les situations de deuil et d’isolement, la pression supplémentaire sur l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle des parents et des travailleurs en première ligne, la perte de revenus et l’anxiété sont à l’origine de problèmes de santé mentale ou les exacerbent, ce qui accroît la demande de services de santé mentale et suppose de mobiliser d’urgence des ressources supplémentaires pour y répondre; ____________________

Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)

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📝 Amendement n°18 ✅️ Adopté

8 bis. insiste pour que les États membres s’abstiennent d’adopter des mesures qui auraient une incidence majeure sur les droits fondamentaux, tels que les droits sexuels et génésiques des femmes, notamment alors que les préoccupations en matière de santé publique ne permettent pas un débat démocratique en bonne et due forme ni des manifestations en toute sécurité, poussant les manifestants à mettre en danger leur santé et leur vie afin de défendre leurs droits;

Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)

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📝 Amendement n°19 ✅️ Adopté

15. reconnaît que la plupart des États membres ont repris leurs procédures d’asile et que certains ont tiré parti de la récente période de diminution du nombre de nouvelles demandes pour réduire l’arriéré des demandes en souffrance; invite les États membres à garantir pleinement l’accès à une procédure d’asile et à préserver le droit d’asile de chacun inscrit dans la charte des droits fondamentaux, et à mener des procédures de réinstallation et de retour digne dans le respect intégral du droit international; demande en outre que l’accès aux traducteurs soit accordé ou rétabli, dans les meilleurs délais, pour les personnes demandant l’asile; prie instamment les États membres de fournir des services de santé physique et mentale adéquats dans les centres d’accueil, compte tenu des mauvaises conditions sanitaires, de l’environnement à haut risque et de la vulnérabilité des populations réfugiées pendant la pandémie de COVID-19; invite la Commission et les États membres à élaborer un plan efficace, axé sur la santé publique, visant à aborder dans sa globalité la leur situation des camps , y compris aux frontières extérieures de l’Union et à faire face de manière efficace à la situation des demandeurs d’asile , en garantissant le droit d’asile et en créant des conditions d’accueil adéquates pour les réfugiés et les demandeurs d’asile; rappelle que les mesures relatives à la COVID-19 ne devraient jamais conduire à la rétention; appelle de ses vœux le regroupement familial d’urgence, l’évacuation immédiate des camps sur les îles grecques et la relocalisation des demandeurs d’asile dans d’autres États membres, la priorité devant être donnée aux personnes les plus vulnérables, aux mineurs non accompagnés et aux familles avec enfants ; invite les États membres à autoriser le débarquement et à veiller à ce que tout débarquement s’effectue dans un lieu sûr, conformément aux dispositions applicables du droit international et du droit de l’Union, et ce le plus rapidement possible;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°20 ✅️ Adopté

17. invite les États membres à garantir effectivement à toutes les femmes et jeunes filles un accès sûr et rapide à la santé génésique et sexuelle et aux droits et services de santé associés pendant la pandémie de COVID-19, notamment un accès à la contraception, y compris la contraception d’urgence, et à l’avortement; met l’accent sur l’importance de poursuivre les bonnes pratiques et de définir des modalités innovantes pour fournir des services liés à la santé et aux droits sexuels et génésiques, y compris la télémédecine, les consultations en ligne et l’accès à l’avortement médicamenteux précoce à domicile; invite la Commission à organiser des forums d’échange des bonnes pratiques entre les États membres et les parties prenantes à cet égard et à soutenir les actions qui garantissent l’accès aux services liés à la santé et aux droits sexuels et génésiques dans les États membres;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Comme d’habitude avec la commission LIBE, le moindre événement – en l’occurrence de réelles, sérieuses et inquiétantes atteintes aux droits fondamentaux justifiées par le coronavirus – est prétexte à l’accueil et l’intégration des migrants, à la victimisation des LGBT ainsi qu’à la critique, pour une fois non-explicite, de la Hongrie et de la Pologne. J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte.Il pointe du doigt à juste titre le recul des libertés fondamentales à la faveur de la crise du coronavirus, mais associe à ces critiques des considérations relatives aux migrants, aux LGBT, à la Hongrie, ou encore à la Pologne.C’est regrettable!
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
La crise sanitaire a eu d’évidentes conséquences sur la gouvernance politique des États. Des mesures, bien souvent restrictives, mais nécessaires, ont dû être prises par nos dirigeants. Ces différentes mesures suscitent des interrogations légitimes auprès des citoyens. En tant que parlementaires, nous devons contribuer à les expliquer, les amender ou proposer des alternatives. Cependant, le texte présenté aborde sciemment d’autres sujets totalement différents, comme celui des mineurs isolés ou du regroupement familial, qu’il convient de traiter indépendamment des mesures sanitaires. Je n’accepte pas que certains groupes politiques détournent ainsi un projet de résolution afin d’y imposer leur idéologie. Je me suis donc opposé à ce texte.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Partant d’une inquiétude légitime sur le recours à l’état d’urgence et sur le maintien de l’équilibre des pouvoirs, ce rapport est devenu l’occasion pour les groupes de gauche de plaider une nouvelle fois pour le regroupement familial des mineurs non accompagnés, l’ouverture des ports européens aux bateaux transportant des migrants et l’accès inconditionnel des migrants aux soins de santé.C’est pourquoi j’ai décidé de voter contre ce rapport.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car il prend prétexte de la lutte contre les atteintes aux droits fondamentaux justifiées par le coronavirus pour se livrer à des attaques politiques hors de propos. Au lieu de dénoncer les menaces réelles et sérieuses aux droits fondamentaux décidées par nos gouvernants, le texte se contente de critiquer explicitement la Hongrie, la Pologne, de promouvoir l’accueil des migrants et de dénoncer la victimisation des LGBT.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce texte étudie l’impact des mesures prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux.Cette résolution souligne tout d’abord avec raison le manque de contrôle démocratique et parlementaire des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie.Elle aborde ensuite plusieurs fois un élément essentiel. Le respect des droits de l’opposition parlementaire, qui ont bien trop souvent été mis à mal durant cette période. Or cela n’est qu’à cette condition que l’on pourra construire les conditions de la confiance et du respect des mesures.Enfin, elle rappelle que l’état d’urgence ne peut servir d’excuse pour mettre en place des «mesures controversées» sans rapport avec la crise.J’ai naturellement soutenu cette résolution.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Comme à son habitude, le Parlement européen surfe sur le moindre événement – en l’occurrence de réelles, sérieuses et inquiétantes atteintes aux droits fondamentaux imposées par le coronavirus – qui devient un prétexte pour demander un renforcement de l’accueil et l’intégration des migrants, accentuer le discours victimaire concernant les minorités et démultiplier la critique, pour une fois non-explicite, de la Hongrie et de la Pologne. En conséquence, j’ai voté contre ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté contre cette résolution sur l’incidence des mesures relatives à la COVID-19 sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux. Je ne peux accepter l’amendement demandant le regroupement familial des migrants, leur débarquement dans les ports européens et leur répartition dans les États membres, adopté grâce à une coalition associant les Verts, l’extrême gauche, les socialistes et les députés européens «En Marche» du parti du président Macron, alors que l’Europe, et particulièrement la France, encore récemment, ont été frappées par des attentats islamistes abjects commis par des terroristes qui ont profité de ces débarquements et bénéficié du statut de réfugié. Ces dispositions sont profondément inacceptables. J’ai donc rejeté le texte en bloc, qui d’ailleurs contenait lui-même plusieurs paragraphes de nature à conforter l’immigration illégale que les peuples européens ne supportent légitimement plus.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai décidé de voter contre cette résolution qui est fortement marquée par une vision idéologique. Bien que je m’inquiète de l’incidence des mesures relatives à la pandémie de la Covid-19 sur la démocratie, les droits fondamentaux et l’état de droit en Europe, cette résolution a une tonalité générale qui n’est pas acceptable. En effet, certains paragraphes dépassent de nombreuses lignes rouges, en particulier dans le contexte des attentats qui ont récemment frappé l’Europe et la France.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à analyser l’impact de la crise sanitaire en matière de restriction des droits et libertés fondamentales au sein de l’Union européenne. Elle dénonce notamment le manque de contrôle démocratique sur les mesures d’urgence prises pour lutter contre la pandémie, alerte sur la disproportion de certaines régulations répressives et invite les États membres à envisager de sortir des logiques d’état d’urgence et d’exception. J’ai donc voté pour ce texte, qui rappelle à raison la nécessité de renforcer les garde-fous en matière de démocratie et de libertés dans le contexte de crise que nous traversons.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Cette résolution souligne le manque de contrôle démocratique et parlementaire des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie. Elle revient plusieurs fois sur la nécessité d’associer et de respecter les droits de l’opposition, notamment pour construire les conditions de la confiance et du respect des mesures. Elle note que l’état d’urgence a servi d’excuse pour passer des «mesures controversées» sans rapport avec la crise et invite à sortir de l’état d’urgence. Elle invite également à «ne pas utiliser l'interdiction des manifestations pour adopter des mesures controversées». Enfin, le texte critique «des mesures répressives disproportionnées». Ce texte est le bienvenu dans un contexte où le gouvernement français piétine les droits du parlement, gouverne par le biais d’un conseil de défense irresponsable et adopte des lois jugulant les libertés publiques. Je vote donc en faveur de cette résolution et appelle le gouvernement français à suivre le vote des députés de son groupe en renonçant instamment à son autoritarisme.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Vendredi 13 novembre, j’ai voté en faveur de cette résolution de la commission des libertés civiles portant sur l’incidence des mesures prises pour endiguer la pandémie de COVID-19 sur la démocratie, les droits fondamentaux et l’état de droit. Ce texte équilibré vient souligner que les mesures exceptionnelles prises par les États membres dans le cadre de la pandémie devront garder un caractère nécessaire, proportionné temporaire, et vient faire un état des lieux des défis auxquels les institutions doivent désormais faire face. Les principes fondamentaux d’état de droit, de démocratie et de respect des droits fondamentaux doivent toujours prévaloir, comme indiqué dans les traités fondateurs de notre Union.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, qui profite de la crise du coronavirus comme d’un prétexte pour l’intégration des migrants, la victimisation des LGBT ainsi que la critique, pour une fois non-explicite, de la Hongrie et de la Pologne.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution du Parlement européen, qui vise à rappeler que les mesures d’urgence prises dans le cadre de la crise de la Covid-19 ne doivent être que temporaires et ne doivent pas être une opportunité pour les États et leurs gouvernements de mettre en place des mesures portant atteinte à l’état de droit et aux droits fondamentaux. De nombreuses notions sont abordées dans cette résolution, telles que les modalités de prise de décision en cas d’état d’urgence, la proportionnalité des mesures prises, la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen, la protection des données des citoyens, le respect des droits sexuels et reproductifs (en particulier pour les femmes), la lutte contre la désinformation, la liberté de la presse, ou encore la lutte contre les discriminations. Aucune décision sur ces sujets ne doit être prise si la nécessité, la proportionnalité stricte, et le caractère temporaire ne sont pas des principes respectés.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution car, comme il est de coutume avec la commission LIBE, le moindre événement – en l’occurrence de réelles, sérieuses et inquiétantes atteintes aux droits fondamentaux justifiées par le coronavirus – est prétexte à l’accueil et l’intégration des migrants, à la victimisation des LGBT ainsi qu’à la critique, pour une fois non-explicite, de la Hongrie et de la Pologne.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution, partant du principe qu’elle cherche un prétexte dans la dénonciation des atteintes aux droits fondamentaux en période de pandémie pour justifier un accueil toujours plus important des migrants clandestins.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La COVID-19 ayant provoqué une crise sanitaire sans précédent, les États membres ont tous pris des mesures sans se coordonner les uns avec les autres. Certaines de ces mesures constituent des atteintes importantes aux droits fondamentaux. Le texte a pour but d’alerter sur les mesures parfois excessives qui violent l’état de droit et les droits fondamentaux des citoyens. Comme souvent à Bruxelles, le rapport est instrumentalisé pour faire passer des critiques ciblées ou avancer des éléments idéologiques. Tout d’abord, la résolution préconise que les gouvernements se concertent avec la société civile, des experts ou l’opposition et suivent les règles édictées par l’ONU, le Conseil de l’Europe et la Commission en cas de crise. Le texte demande également le respect de la liberté de circulation dans l’espace Schengen et la fin des contrôles aux frontières, signale que la pandémie a eu pour effet une plus importante stigmatisation des migrants et des réfugiés, qui sont exposés au racisme, et demande de maintenir et même d’améliorer la relocalisation des demandeurs d’asile, premières victimes du COVID-19. Pour l’ensemble de ces raisons, j’ai voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le texte a pour but d’alerter sur les mesures parfois excessives qui violent l’état de droit et les droits fondamentaux des citoyens. Alors qu’ils ne sont évidemment jamais cités, Emmanuel Macron et le gouvernement Castex sont peut-être ceux qui devraient le plus être mis en cause à ce sujet. Cependant, le souhait de faire respecter les droits des citoyens des pays de l’UE est, comme souvent à Bruxelles, instrumentalisé pour faire passer des critiques ciblées ou avancer des éléments idéologiques. Tout d’abord, la résolution préconise que les gouvernements se concertent avec la société civile, des experts ou l’opposition et suivent les règles édictées par l’ONU, le Conseil de l’Europe et la Commission en cas de crise. En démocratie, un gouvernement est élu par le peuple pour agir, y compris en cas de situation exceptionnelle qu’il est seul à pouvoir identifier, sans être entravé par des institutions supranationales. J’ai évidemment voté contre ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce texte partait d’une légitime intention: faire respecter les droits des citoyens des pays de l’UE menacés par les mesures coercitives, parfois excessives (les Français en savent quelque chose!), mises en place au nom de la lutte contre la Covid-19. Hélas, ce postulat de départ est un prétexte, comme très souvent avec la commission LIBE, pour avancer des propositions résolument antinationales. Cette résolution préconise notamment, sous prétexte de «concertation», une soumission des États aux règles et diktats énoncés par l’ONU, le Conseil de l’Europe, la Commission et autres «experts». Le texte demande également la fin des contrôles aux frontières, la libre circulation dans l’espace Schengen, s’attaque aux exécutifs qui font voter des lois en procédure accélérée. De la même manière, il entonne un couplet sur la priorité en cette période de pandémie de lutter contre la «stigmatisation» des «migrants» (qu’il faudrait relocaliser), des LGBT, des Roms...Pour faire bonne mesure, il appelle aussi à une mobilisation contre la «haine en ligne», les fake news ... et pour la généralisation de la contraception et de l’avortement pour les «femmes et les filles». J’ai voté contre cette résolution indigeste et délirante.
Annika BRUNA | Rassemblement national
. – Bien que l’intention de dénoncer les atteintes aux droits fondamentaux des citoyens justifiées par le coronavirus soit tout à fait louable, j’ai voté contre ce rapport idéologique qui est un fourre-tout, incluant accueil et intégration des migrants, victimisation des LGBT et critiques implicites de pays tels que la Hongrie et la Pologne.
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Geoffroy DIDIER | Les Républicains

– Madame la Présidente, les conséquences de la crise sanitaire sont nombreuses à bien des égards, elles bousculent les démocraties dans leur manière d’organiser les droits et les devoirs de chaque citoyen, mais aussi dans leur fonctionnement interne. Le fait même que l’immense majorité des députés du Parlement européen soient, de fait, assignés à résidence dans l’exercice de leur mission, qu’ils ne puissent plus voter dans l’hémicycle, qu’ils ne puissent plus se rencontrer, pose un vrai problème politique. Et ce, alors que nous avons plus que jamais besoin d’Europe.

Nous sommes le continent le plus touché par l’épidémie, nous sommes le continent le plus touché par la crise économique, la menace terroriste est à nos frontières et sur notre territoire. Nous avons donc le devoir impérieux de trouver d’urgence des solutions qui nous permettent d’exercer pleinement notre mission, ou en tout cas le moins anormalement possible. Et ce, alors que, nous le savons, la crise sanitaire ne durera pas seulement quelques semaines encore, mais plusieurs mois.

Alors, je propose que nous mettions en place des conditions sanitaires plus strictes pour nous permettre d’exercer notre mission en collaboration avec nos équipes. Il peut, par exemple, y avoir des tests antigéniques qui donnent des résultats en quinze minutes et que le Parlement européen peut se procurer. Nous pourrions aussi, avant d’entrer dans l’hémicycle, donner un certificat de test négatif à la COVID. Bref, si nous sommes agiles et si nous sommes inventifs, des solutions existent.

Nous devons être particulièrement intransigeants sur le respect des consignes sanitaires, mais nous devons aussi être exigeants vis-à-vis des attentes populaires, qui souhaitent, surtout en période de crise, que la démocratie puisse produire pleinement ses effets.

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