Exploitations agricoles: transformation du réseau d’information comptable agricole en un réseau d’information sur la durabilité des exploitations agricoles

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Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.Le réseau d’information comptable agricole a été créé en 1965, pour évaluer la situation financière et économique des exploitations agricoles européennes. Il s’agit aujourd’hui de transformer ce dispositif en réseau d’information sur la durabilité.Certes, il ne s’agit en l’espèce que d’un nouveau réseau de collecte volontaire des données. Mais ce mécanisme sert, en réalité, les objectifs du Pacte vert, auquel je suis opposée.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
L’analyse et l’évolution du secteur agricole de l’Union et de la politique agricole commune nécessitent des informations objectives, actualisées et pertinentes sur les performances et la durabilité des exploitations dans l’Union. Dans la stratégie "Farm to Fork", la Commission européenne avait annoncé la conversion du réseau comptable existant aujourd’hui, le RICA, vers un nouvel outil de données sur la durabilité agricole (FSDN - Farm Sustainability Data Network). Le RICA permettait de recueillir les données comptables et économiques. Cette initiative élargira le réseau à des données sur les pratiques environnementales et sociales des exploitations. J'ai voté en faveur de ce texte.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Dans la stratégie Farm to Fork, la Commission avait annoncé la conversation du réseau comptable existant aujourd’hui, le RICA, vers un nouvel outil de données sur la durabilité agricole (FSDN - Farm Sustainability Data Network). Le RICA permettait de recueillir les données comptables et économiques et j’ai soutenu cette initiative qui élargira donc le réseau à des données sur les pratiques environnementales et sociales des exploitations agricoles.
France JAMET | Rassemblement national
L’UE tente depuis plusieurs années de mettre la main sur les données collectées par les organismes nationaux de statistiques, dans l’unique but d’accroitre son pouvoir de contrôle sur les politiques nationales. Même volontaire et anonyme, la collecte de données supplémentaires n’aidera pas les agriculteurs, mais permettra de contrôler le respect par les États membres du Pacte vert et de son cortège de règlementations irréalistes et décroissantes. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes l’outil de collecte européenne de données reste volontaire et peut être utile pour comparer les performances économiques des exploitations agricoles. Mais la transformation de cet outil répond aux exigences du Pacte vert et ne servira qu’à surveiller davantage les agriculteurs et les États membres pour les obliger à respecter les objectifs irréalistes fixés par les politiques environnementales européennes.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
J’ai voté en faveur du rapport sur la proposition de la Commission pour la transformation du réseau d’information comptable agricole en réseau d’information sur la durabilité des exploitations agricoles, car cette nouvelle proposition ajoute de nouvelles variables pour mesurer les performances environnementales et sociales en plus de la dimension économique, toujours avec l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050. Par ailleurs, la proposition introduit aussi un certain nombre de modifications techniques qui visent à améliorer la collecte des données. Ce rapport ajoute quelques modifications au texte de la Commission permettant à l’UE d’apporter une contribution financière aux États membres pour couvrir les coûts de mise en œuvre mais aussi d’avoir un règlement stipulant clairement que l’objectif est de contribuer à l’évaluation de la réalisation des objectifs de la PAC et à l’évaluation des politiques futures. Grâce à ce rapport, les agriculteurs seraient à nouveau mis en avant et soutenus pour participer à ce réseau.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif au réseau d’information sur la durabilité des exploitations agricoles. Cet accord de trilogue élargit le cadre du réseau comptable actuel (le RICA) pour y ajouter des données sur les pratiques environnementales et sociales des exploitations.
Anne SANDER | Les Républicains
. – Le Parlement a voté pour l'accord de trilogue sur la conversion du réseau d’information comptable agricole en réseau de données sur la durabilité agricole. Le réseau actuel permettait de recueillir les données comptables et économiques de 80 000 exploitations chaque année. Le nouvel outil de données sur la durabilité agricole (FSDN - Farm Sustainability Data Network) élargira donc le réseau à des données sur les pratiques environnementales et sociales des exploitations tout en maintenant le caractère volontaire de cette collection pour les agriculteurs. J’ai ainsi voté en faveur de ce texte afin de permettre la modernisation du réseau d’information.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à approuver la transformation du réseau d’information comptable agricole en un réseau d’information sur le développement durable des exploitations agricoles, dans le cadre du Green Deal européen et de la stratégie “de la ferme à la fourchette”. Il prévoit notamment une nouvelle batterie d’indicateurs d’évaluation sociaux et environnementaux et des améliorations techniques pour faciliter la collecte de données. J’ai donc voté pour ce texte.
Jérémy DECERLE | Renaissance
. – Je me réjouis du large soutien obtenu par l’accord interinstitutionnel portant sur la conversion du réseau d’information comptable agricole (RICA) en réseau d’information sur le développement durable des exploitations agricoles (RIDEA), projet pour lequel je suis fier d'avoir été rapporteur. Désormais, le réseau fournira des informations non seulement sur les dimensions économiques, mais aussi environnementales et sociales de l'agriculture. Grâce à cette conversion, nous allons pouvoir mieux objectiver les progrès continus de notre agriculture en matière de durabilité et mieux anticiper les effets des évolutions de nos politiques.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Malgré la prudence bienvenue du rapport sur ce nouveau réseau de collecte volontaire de données, nous ne pouvons soutenir un mécanisme servant à contrôler le respect des objectifs du Pacte vert. Je me suis donc abstenu.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le réseau d’information comptable agricole permet d’évaluer la situation financière et économique des exploitations agricoles européennes, en se basant sur un échantillon de 80 000 exploitations volontaires et anonymisées. À chaque fois qu’il s’agit de collecter des données, l’objectif affiché est le même : rationaliser la prise de décision politique en l’adaptant aux besoins réels de l’économie.Si le sujet peut paraitre secondaire, il n’en reste pas moins préoccupant dans sa philosophie. Premièrement, l’Union européenne tente depuis plusieurs années de mettre la main sur les données collectées par les organismes nationaux de statistiques, dans l’unique but d’accroitre son pouvoir de contrôle sur les politiques nationales. Ensuite, car même volontaire et anonyme, la collecte de données supplémentaires n’a pas pour objectif d’aider les agriculteurs, mais bien de contrôler le respect par les États membres du Pacte vert et de son cortège de règlementations irréalistes et décroissantes. Dans un contexte où le législateur européen a fait le choix de subsidiariser la Politique agricole commune, je me questionne sur la pertinence de centraliser davantage la collecte de données. Les États membres ont toute légitimité pour enrichir leurs études statistiques et adapter leurs plans stratégiques nationaux selon leurs priorités. Je me suis donc abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Le réseau d’information comptable agricole (RICA) permet d’évaluer la situation financière et économique des exploitations agricoles européennes, en se basant sur un échantillon de 80 000 exploitations volontaires et anonymisées. C’est un outil économique utile aux chercheurs et décideurs politiques pour observer les grandes tendances du secteur agricoles. L’UE tente depuis plusieurs années de mettre la main sur les données collectées par les organismes nationaux de statistiques, dans l’unique but d’accroître son pouvoir de contrôle sur les politiques nationales. Même volontaire et anonyme, cette collecte de données supplémentaires n’a pas pour objectif d’aider les agriculteurs, mais bien de contrôler le respect par les États membres du Pacte vert et de son cortège de réglementations irréalistes et décroissantes. Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce rapport qui pose une difficulté dans le sens où l’objectif de ce rapport est de contrôler les objectifs environnementaux très élevés fixés au niveau européen mais qui reste néanmoins un outil économique utile aux chercheurs et décideurs politiques pour observer les grandes tendances du secteur agricole.
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