◀️ Retourner à la liste des députés

Max ORVILLE

🇪🇺 Renew Europe 🇫🇷 Mouvement Démocrate

🗃️ Données

Amendement n°151 | ✅️ Adopté

Article 30 bis Transferts en provenance d’une région ultrapériphérique 1. Pour ce qui concerne les transferts de déchets entre une région ultrapériphérique visée à l’article 349 du traité FUE et son État membre, lesquels nécessiteraient le transit par un autre État membre, par dérogation à l’article 5, paragraphe 5, à l’article 8, paragraphes 3 à 6, et à l’article 9, paragraphes 1, 2, 6 et 7, une décision tacite de consentement au transit est réputée avoir été émise par l’autorité de transit, à moins que celle-ci ne s’y oppose dans un délai de trois jours à compter de la réception du consentement écrit de l’autorité compétente d’expédition et de destination. 2. Ce consentement tacite est valable pour la période mentionnée dans le consentement écrit de l’autorité compétente d’expédition et de destination.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Laurence FARRENG (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°165 | ❌️ Rejeté

Méthodes pour déterminer les facteurs de récompense liés aux sources d’énergie de substitution Si des sources d’énergie de substitution sont installées à bord, un facteur de récompense pour les sources d’énergie de substitution peut être appliqué. Dans le cas de l’énergie éolienne et de la propulsion éolienne, ce facteur de récompense est déterminé comme suit : : Facteur de récompense pour les sources d’énergie de substitution- ÉNERGIE ÉOLIENNE (f ) wind 0,99 0, 1 05 0,97 0, 2 1 0,95 0,15 0,8 ⩾ 0, 3 5 L’indice d’intensité des émissions de GES d’un navire est ensuite calculé en multipliant le résultat de l’Équation (1) par le facteur de récompense.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
Amendement n°166 | ❌️ Rejeté

(14 bis) Un nombre croissant de projets de navires utilisant la propulsion éolienne pour le transport sont en cours de développement et pourraient être construits en Asie plutôt qu’en Europe en raison du coût de la main-d’œuvre. On observe de graves problèmes de compétitivité et de souveraineté européenne, en particulier dans le contexte du paquet «Ajustement à l'objectif 55». À cet égard, l’Union devrait continuer à soutenir et à investir dans des projets dont l’objectif est de développer et de mettre en œuvre l’utilisation de la propulsion éolienne sur les navires pour relancer l’industrie navale européenne et de réaffirmer sa souveraineté industrielle et devenir le champion des navires verts;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Karima DELLI (EELV), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Benoît BITEAU (EELV), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
246
358
37
🤖 Vote électronique
Amendement n°168 | ❌️ Rejeté

(7) Afin de limiter la charge administrative, en particulier pour les exploitants plus petits, le présent règlement ne devrait pas s’appliquer aux navires en bois de construction primitive ni aux navires qui ne sont pas propulsés par des moyens mécaniques et se concentrer , au cours des premières années de mise en œuvre, sur les navires d’une jauge brute supérieure à 5 000. Bien que ces derniers ne représentent que 55 % environ de l’ensemble des navires faisant escale dans des ports au titre du règlement (UE) 2015/757 du Parlement européen et du Conseil, ils sont responsables de 90 % des émissions de dioxyde de carbone (CO ) 2 du secteur maritime. Afin d’augmenter l’efficacité environnementale des mesures de l’Union et d’éviter toute concurrence déloyale et toute incitation au contournement, le champ d’application du présent règlement devrait être modifié afin de couvrir les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 400 à compter du 1er janvier 2027.

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Valérie HAYER (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Salima YENBOU (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°169 | ❌️ Rejeté

(11 bis) Afin d’encourager le développement et le déploiement précoces sur le marché des technologies dans le domaine des carburants les plus durables et les plus innovantes possible, avec le potentiel de croissance nécessaire pour répondre aux besoins futurs, des incitations spécifiques en faveur des carburants renouvelables d’origine non biologique destinés au secteur du transport sont nécessaires. Cette famille de carburants est dotée d’un grand potentiel pour introduire les énergies renouvelables dans le mélange de combustibles de soute utilisés dans les transports maritimes. Compte tenu de l’augmentation sensible des coûts de production desdits carburants renouvelables à court et moyen terme, il importe de garantir un niveau de demande qui favorise les investissements dans cette famille de carburants. Le présent règlement introduit un ensemble de mesures visant à assurer un soutien en faveur de l’utilisation des carburants renouvelables d’origine non biologique durables. Ces mesures comprennent a) la mise en œuvre d’un multiplicateur, jusqu’en 2035, pour récompenser les compagnies qui décident d’opter pour ces carburants malgré leur prix relativement élevé, et b), à partir de 2030, l’introduction d’une part minimale fixe de carburants renouvelables d’origine non biologique destinés au secteur du transport dans le bouquet énergétique associé aux carburants, laquelle part sera revue à la hausse en 2035. Afin d’encourager le respect de la part minimale desdits carburants renouvelables d’origine non biologique, il convient d’appliquer des mesures de flexibilité conformément aux articles 17 et 18 du présent règlement. Les compagnies peuvent, au moyen d’accords contractuels, tenir les fournisseurs de carburant responsables des coûts de mise en conformité au titre du présent règlement, si les carburants renouvelables d’origine non biologique n’ont pas été livrés conformément aux conditions convenues.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°170 | ❌️ Rejeté

c) la moitié de l’énergie utilisée lors des voyages au départ ou à destination d’un port d’escale relevant de la juridiction d’un État membre lorsque le dernier ou le prochain port d’escale relève de la juridiction d’un pays tiers . , jusqu’au 31 décembre 2026. À partir du 1er janvier 2027, l’intégralité de l’énergie utilisée lors des voyages au départ ou à destination d’un port d’escale relevant de la juridiction d’un État membre lorsque le dernier ou le prochain port d’escale relève de la juridiction d’un pays tiers, sous réserve des dérogations énoncées à l’article 2, alinéa 1 ter (nouveau).

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°171 | ❌️ Rejeté

À partir du 1er janvier 2027, le présent règlement s’applique à tous les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 400. D’ici à cette date, la Commission aura procédé à une évaluation portant sur l’équité des conditions de concurrence pour tous les navires et la prévention de tout effet négatif indésirable concernant les émissions de gaz à effet de serre pouvant résulter du remplacement des navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 5 000 par plusieurs navires d’une jauge brute inférieure en l’absence d’un abaissement du seuil. S’il y a lieu, la Commission accompagne cette évaluation d’une proposition législative visant à modifier le présent règlement.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
Amendement n°172 | ❌️ Rejeté

La Commission collabore avec les pays tiers dans le but d’établir des accords bilatéraux ou multilatéraux sur des actions et des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport maritime, conformément à l’objectif de maintenir l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, conformément à l’accord de Paris. La Commission tient le Parlement européen et le Conseil informés de toute évolution à cet égard. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 26 pour compléter le présent règlement en introduisant une réduction proportionnelle du champ d’application des mesures de l’Union tout en maintenant dans le champ d’application du présent règlement la moitié de l’énergie utilisée lors des voyages au départ ou à destination d’un port d’escale relevant de la juridiction d’un État membre lorsque le dernier ou le prochain port d’escale relève de la juridiction d’un pays tiers, dans le cas où: a) un pays tiers a mis en place un mécanisme de tarification du carbone au moins équivalent à celui du SEQE de l’UE pour plafonner et réduire ses émissions; b) un mécanisme de tarification du carbone au moins équivalent à celui du SEQE de l’UE a été établi par un accord bilatéral ou multilatéral entre l’Union et un ou plusieurs pays tiers dans le but de plafonner et réduire les émissions et il a été décidé de le lier au SEQE de l’UE conformément à l’article 25; ou c) un pays tiers est un pays moins avancé ou un petit État insulaire en développement dont le PIB par habitant est inférieur à la moyenne de l’Union, et qui inclut les émissions dans ses contributions déterminées au niveau national au titre de l’accord de Paris.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°173 | ❌️ Rejeté

Article 4 bis Utilisation de carburants renouvelables d’origine non biologique À partir du 1er janvier 2035, au moins 6 % de l’énergie moyenne annuelle utilisée à bord des navires est couverte par des carburants renouvelables d’origine non biologique conformes aux dispositions de l’article 9, paragraphe 1, point b).

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Karima DELLI (EELV), Yannick JADOT (EELV), Pascal DURAND (RE), Damien CARÊME (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

21 bis.prie instamment les institutions européennes de s’interroger sur le mouvement de protestation profondément enraciné en Iran et de faire preuve d’une prudence particulière dans leurs financements et leurs campagnes de communication en ce qui concerne le symbolisme du hijab islamique pour les femmes et les filles;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Agnès EVREN (LR), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ✅️ Adopté

– vu sa résolution du 14 septembre 2023 sur le parlementarisme, la citoyenneté européenne et la démocratie1 bis, ______________ 1 bis Textes adoptés de cette date, P9_TA(2023)0330.

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
303
296
18
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

18 bis. estime que la campagne d’information institutionnelle du Parlement contribue, en liaison avec les organisations de la société civile, au débat sur les questions de politique publique européenne et à la formation d’une conscience politique européenne sur la démocratie parlementaire et vient en appui à la campagne électorale menée par l’ensemble des partis politiques européens; se félicite des efforts coordonnés déployés par toutes les institutions de l’Union européenne à cet égard;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
310
237
68
🤖 Vote électronique
Amendement n°3 | ✅️ Adopté

19. demande une nouvelle fois aux États membres d’autoriser tous les citoyens de l’Union qui vivent et travaillent dans un pays tiers à voter à l’élection du Parlement européen; invite les États membres à travailler de concert avec le Parlement européen et le Service européen pour l’action extérieure afin d’informer les citoyens de l’Union dans les pays tiers au sujet des élections européennes et de faciliter leur participation à ces élections; invite le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité à encourager les ministres des affaires étrangères des États membres à échanger les meilleures pratiques en matière de campagnes d’information et à faciliter les modalités de vote depuis l’étranger, y compris l’ouverture de bureaux de vote en dehors de l’Union et le recours au vote par correspondance ou à d’autres formes de vote à distance;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
327
212
71
🤖 Vote électronique
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

26. prend acte des négociations interinstitutionnelles en cours concernant la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil sur les partis et fondations politiques européens ainsi que , invite la Commission et le Conseil à poursuivre les négociations interinstitutionnelles dans un esprit de coopération loyale; se félicite de l’accord trouvé par les colégislateurs sur un règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à la transparence et le au ciblage de la publicité à caractère politique; invite la Commission et le Conseil à poursuivre les négociations interinstitutionnelles dans un esprit de coopération loyale, afin que ses dispositions juridiques soient en vigueur avant la campagne électorale pour les élections européennes de 2024 se félicite de l’applicabilité de certaines de ses dispositions, telles que celles relatives à la non-discrimination, dans la perspective des élections de 2024; invite les États membres à mettre pleinement en œuvre les autres dispositions du règlement dès leur entrée en vigueur ;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

28 bis. souligne la nécessité de renforcer la confiance des électeurs dans les processus électoraux en veillant à ce que toutes les élections soient libres et régulières; note, à cet égard, que, du 6 au 9 novembre 2023, l’OSCE a mené une mission d’évaluation des besoins dans quatre États membres afin d’étudier la préparation d’une mission d’observation des élections européennes; suggère à la présidence du Conseil d’encourager les États membres à envoyer des lettres d’invitation à l’OSCE pour observer les élections européennes et de faire pleinement usage de cette possibilité;

Déposé par des députés dont Sylvie GUILLAUME (PS), Pascal DURAND (RE), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Pierre LARROUTUROU (ND), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
394
213
7
🤖 Vote électronique
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

H bis. considérant que le maintien du blocage géographique pour les œuvres protégées par le droit d’auteur et les objets protégés est l’un des principaux outils permettant de garantir la diversité culturelle;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Nora MEBAREK (PS), Max ORVILLE (MoDem), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Catherine AMALRIC (PR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

23. souligne qu’il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour répondre aux attentes des consommateurs que des mesures supplémentaires sont en cours d’élaboration en ce qui concerne la disponibilité , entre les catalogues, et la trouvabilité des retransmissions de manifestations sportives par les services de diffusion en continu, ainsi que l’accès à ces contenus par-delà les frontières , telles que les initiatives sectorielles et les partenariats dirigés par le marché visant à diffuser davantage les contenus dans toute l’Union et à en améliorer l’accès et la disponibilité , afin de stimuler et d’accroître l’accès aux contenus et leur trouvabilité dans l’ensemble de l’Union ; invite dès lors la Commission et les États membres à examiner attentivement toutes les manières de réduire les obstacles injustifiés et discriminatoires liés au blocage géographique pour l’accès aux services audiovisuels et aux manifestations sportives, tout en tenant compte de l’incidence potentielle d’une telle mesure sur les sur la diversité des modèles commerciaux actuels et du financement disponible pour le du secteur de la création; souligne que le financement des œuvres audiovisuelles et cinématographiques implique des investissements très importants; invite la Commission à présenter au Parlement les résultats détaillés de son dialogue avec les parties prenantes portant sur l’éventuelle extension du champ d’application du règlement relatif au blocage géographique aux contenus audiovisuels, y compris des mesures concrètes et des objectifs spécifiques pour améliorer l’accès aux contenus audiovisuels et leur disponibilité la trouvabilité des contenus audiovisuels par-delà les frontières, ce qui permettra de diffuser la diversité et la richesse de la culture en Europe;

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Nadine MORANO (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Manon AUBRY (LFI), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Anne-Sophie PELLETIER (LFI), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Nora MEBAREK (PS), Max ORVILLE (MoDem), Marina MESURE (LFI), Christophe CLERGEAU (PS), Catherine AMALRIC (PR) et Laurence SAILLIET (LR)
Amendement n°61 | 🔍 Résultat inconnu

(9) Les systèmes modulaires européens (EMS) ont été longuement utilisés et expérimentés et se sont révélés être une solution intéressante pour améliorer l’efficacité économique et énergétique des opérations de transport, tout en garantissant la sécurité routière et la protection des infrastructures, grâce au fait qu’ils soient limités aux parties adéquates des réseaux routiers. Compte tenu des spécificités nationales, des intérêts économiques différents, des besoins de transport et de la diversité de leurs capacités en matière d’infrastructures de transport, les États membres sont les mieux placés pour évaluer et autoriser la circulation des EMS sur leur territoire. Dans le même temps, afin d’élargir les incidences socio- économiques et environnementales positives de l’utilisation des EMS, il est essentiel d’éliminer les obstacles inutiles à leur utilisation dans les opérations transfrontières entre États membres voisins qui autorisent ces ensembles de véhicules sur leur territoire, sans limitation du nombre de frontières franchies, pour autant qu’ils respectent les poids et dimensions maximaux autorisés pour les EMS établis par les États membres sur leurs territoires respectifs. Il s’agit de garantir que les EMS utilisés dans les opérations transfrontières respectent la limite de poids et de dimension commune la plus basse applicable dans ces États membres. Dans un souci de sécurité opérationnelle, de transparence et de clarté juridique, il convient d’établir des conditions communes pour la circulation des EMS en trafic national et international, notamment en fournissant des informations claires sur les limites de poids et de dimensions des EMS et sur les parties du réseau routier compatibles avec les spécifications de ces véhicules, et en surveillant les incidences de l’utilisation des EMS sur la sécurité routière, les infrastructures routières et la coopération modale, ainsi que les incidences environnementales des systèmes modulaires européens sur le système de transport, y compris les incidences sur la part modale. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°62 | ❌️ Rejeté

b) l ' État membre qui permet que des opérations de transport soient effectuées sur son territoire par des véhicules ou des ensembles de véhicules s ' écartant des dimensions prévues à l ' annexe I , autorise également la circulation de systèmes modulaires européens, conformément au paragraphe 4 bis, l'utilisation de véhicules à moteur, remorques et semi-remorques conformes aux dimensions de l'annexe I, combinés de telle manière que l ' on puisse atteindre obtenir au moins la longueur de chargement autorisée dans cet ces État membre et afin que tout opérateur puisse bénéficier de conditions égales de concurrence.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Karima DELLI (EELV), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR), Lydie MASSARD (R&PS), François THIOLLET (EELV) et Guy LAVOCAT (RE)
Amendement n°63 | 🔍 Résultat inconnu

Les États membres peuvent autoriser, sur leur territoire, la circulation en trafic national et international de systèmes modulaires européens, pour autant que toutes les conditions suivantes soient remplies: a) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives aux poids et dimensions maximaux applicables à la circulation des systèmes modulaires européens sur leur territoire; b) les États membres mettent à la disposition du public, de manière accessible et transparente, les informations relatives à la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens; c) les États membres assurent la connectivité entre la partie du réseau routier sur laquelle peuvent circuler les systèmes modulaires européens au sein de leur territoire et le réseau routier des États membres voisins qui autorisent également la circulation de systèmes modulaires européens, afin de rendre possible le trafic transfrontalier; d) les États membres mettent en place un système de suivi et évaluent l’incidence des systèmes modulaires européens sur la sécurité routière, sur les infrastructures routières et sur la coopération modale, ainsi que les incidences environnementales des systèmes modulaires européens sur le système de transport, y compris les incidences sur la répartition modale. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°64 | 🚫 Annulé

Les États membres peuvent autoriser, pour une période limitée, les essais de véhicules ou d’ensembles de véhicules intégrant de nouvelles technologies ou de nouveaux concepts qui ne peuvent satisfaire aux exigences de la présente directive. Ces véhicules ou ensembles de véhicules sont autorisés à effectuer certaines opérations de transport national ou international pendant la période de l’essai. En particulier, les essais relatifs aux systèmes modulaires européens sont autorisés pour une période maximale de cinq ans. Le nombre d’essais n’est pas limité. Les États membres en informent la Commission.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Damien CARÊME (EELV), Catherine CHABAUD (MoDem), David CORMAND (EELV), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Nathalie LOISEAU (RE), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Claude GRUFFAT (EELV), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR), Lydie MASSARD (R&PS), François THIOLLET (EELV) et Guy LAVOCAT (RE)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ✅️ Adopté

– vu ses résolutions du 16 février 2006 sur l’Azerbaïdjan1, du 20 mai 2021 sur les prisonniers de guerre à la suite du dernier conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan2, du 17 février 2022 sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – rapport annuel 20213, du 10 mars 2022 sur la destruction du patrimoine culturel au Haut- Karabakh4 et , du 8 juin 2022 sur la sécurité dans la zone du partenariat oriental et le rôle de la politique de sécurité et de défense commune5 , _________________ , et du 19 janvier 2023 sur les conséquences humanitaires du blocus dans le Haut-Karabakh5 bis; _________________ 5 bis Textes adoptés de cette date, P9_TA(2023)0012.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°4 | ✅️ Adopté

A. considérant que, depuis plus de 30 ans et jusqu’à aujourd’hui, le conflit du Haut-Karabakh et la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont entraîné l’occupation de territoires internationalement reconnus comme appartenant au territoire souverain de l’Azerbaïdjan, ont fait des dizaines de milliers de victimes, ont occasionné d’immenses destructions, y compris de sites culturels et religieux, et ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
281
257
49
🤖 Vote électronique
Amendement n°5 | ✅️ Adopté

3. condamne fermement la dernière agression militaire de grande envergure menée par l’Azerbaïdjan en septembre 2022 contre des cibles multiples sur le territoire souverain de l’Arménie, qui constitue une violation grave de la déclaration de cessez-le-feu de novembre 2020 et va à l’encontre des promesses antérieures, y compris celles faites dans le cadre des pourparlers dans lesquels l’Union avait joué un rôle de médiateur; condamne les incursions militaires menées à travers la frontière non délimitée depuis mai 2021; demande instamment le retour de toutes les forces à leurs positions initiales; condamne toute tentative visant à saper le processus de paix et demande instamment à toutes les parties au conflit de s’abstenir de tout nouveau recours à la force; réaffirme que l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan doit être pleinement respectée par toutes les parties; souligne que l’Union est prête à s’engager plus activement dans la résolution des conflits de longue durée dans la région; est vivement préoccupé par le blocus actuel du corridor de Latchine; prie instamment les autorités azerbaïdjanaises de garantir la liberté et la sécurité de circulation le long de ce corridor, comme le prévoit la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020; souligne les obligations imposées à l’Azerbaïdjan par l’ordonnance de la CIJ du 22 février 2023, qui exigent de l’Azerbaïdjan de prendre toutes les mesures dont elle dispose pour garantir la circulation sans entrave, dans les deux sens, des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine; invite l’Arménie et l’Azerbaïdjan à répondre à toutes les préoccupations relatives au fonctionnement du corridor de Latchine au moyen d’un dialogue et de consultations avec toutes les parties concernées;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°6 | ✅️ Adopté

15. salue le travail de la capacité d’observation de l’Union en Arménie, qui a achevé ses activités le 19 décembre 2022; se félicite de l’accord visant à déployer du déploiement, le 20 février 2023, d’ une mission civile de l’Union en Arménie dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune du côté arménien de la frontière internationale avec l’Azerbaïdjan afin de contribuer à la stabilité dans les zones frontalières de l’Arménie, d’instaurer et de promouvoir la confiance, de renforcer la résilience et d’établir un dialogue entre les deux parties , qui sont les seuls maîtres du processus de paix ; se félicite de la volonté de l’Arménie de faciliter la mission sur son territoire et invite l’Azerbaïdjan à autoriser la présence d’observateurs de l’Union de son côté de la frontière également;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Karima DELLI (EELV), Anne SANDER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS), Eric ANDRIEU (PS), François-Xavier BELLAMY (LR), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Mounir SATOURI (EELV), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Sandro GOZI (RE), Nora MEBAREK (PS) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°420 | 🚫 Annulé

3 bis. Lorsqu’un distributeur final met à disposition sur le marché sur le territoire d’un État membre, dans des emballages de vente, des boissons alcoolisées, à l’exception du vin, des vins mousseux et des boissons spiritueuses qui font l’objet d’une IG (indication géographique), d’une IGP (indication géographique protégée) ou d’une AOP (appellation d’origine protégée): a) il veille à ce qu’à partir du 1er janvier 2030, au moins 10 % de ces produits soient mis à disposition dans des emballages réemployables dans le cadre d’un système de réemploi; b) il vise à faire en sorte qu’à partir du 1er janvier 2040, au moins 25 % de ces produits soient mis à disposition dans des emballages réemployables dans le cadre d’un système de réemploi; c) il atteint les objectifs visés aux points a) et b) du présent paragraphe de manière à ce que la catégorie des autres boissons alcooliques, au sens de la directive 92/83/CEE du Conseil, contribue équitablement à l’objectif de réemploi; d) il veille à ce que les marques détenues par le distributeur final contribuent équitablement à l’objectif de réemploi; e) il laisse aux fabricants la flexibilité nécessaire pour atteindre les objectifs de réemploi sur l’ensemble de leur portefeuille.

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°435 | ✅️ Adopté

4 bis. Au plus tard le 31 décembre 2025, la Commission élabore une méthode pour certifier que les matériaux présentés, sur l’étiquetage et dans la documentation, comme du contenu recyclé mis sur le marché de l’Union sont effectivement produits à partir de matériaux valorisés et recyclés, et ne sont pas des matières vierges. La Commission veille à ce que cette méthode soit prise en compte lors des vérifications effectuées au titre du présent article.

Déposé par des députés dont Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°126 | ❌️ Rejeté

118. prend acte du sommet qui s’est tenu les 17 et 18 juillet 2023 entre l’Union européenne et la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes et espère qu’il permettra d’améliorer les relations birégionales, compte tenu notamment de l’influence croissante de la Chine et de la Russie en Amérique latine et dans les Caraïbes; invite les États membres et le SEAE à mener une diplomatie proactive dans la région, en mettant fortement l’accent sur la défense de l’ordre multilatéral mondial, du droit international et du respect de la démocratie et des droits de l’homme; se félicite de la conclusion des négociations sur l’accord-cadre avancé UE-Chili et demande que des progrès soient réalisés en vue de la signature et de la ratification de l’accord d’association UE-Mexique; invite la Commission et les présidences espagnole et belge du Conseil à faire des progrès décisifs et à conclure l’accord avec le Mercosur avant la fin de la législature actuelle, tout en maintenant le niveau d’ambition le plus élevé en ce qui concerne l’application de ses dispositions en matière de durabilité; rappelle également la nécessité de finaliser la ratification de l’accord d’association UE-Amérique centrale; réaffirme que la politique commerciale de l’UE devrait inclure des chapitres exécutoires sur le développement durable qui respectent pleinement les engagements internationaux, en particulier l’accord de Paris, les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail et le programme de développement durable à l’horizon 2030, comme indiqué dans la communication de la Commission du 22 juin 2022 intitulée «La puissance des partenariats commerciaux: ensemble pour une croissance économique verte et juste»1 bis; souligne que l’accord actuellement proposé entre l’Union et le Mercosur n’est pas conforme à cette approche et ne prévoit pas de garanties pour les normes agricoles ni d’engagements contraignants en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la déforestation et de protection de la biodiversité; souligne, dans ce contexte, que l’accord UE- Mercosur ne peut pas être ratifié en l’état; rappelle qu’il y a lieu de finaliser la ratification de l’accord d’association entre l’Union et l’Amérique centrale; ______________ 1 bis COM(2922)0409.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Pierre LARROUTUROU (ND), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Lydie MASSARD (R&PS) et Guy LAVOCAT (RE)
180
286
67
🤖 Vote électronique
Amendement n°13 | 🔍 Résultat inconnu

1. Le nombre des représentants au Parlement européen élus dans chaque État membre pour la législature 2024-2029 est fixé comme suit: Belgique 21 22 Bulgarie 17 République 21 tchèque Danemark 15 Allemagne 96 Estonie 7 Irlande 14 Grèce 21 Espagne 61 63 France 79 83 Croatie 12 Italie 76 Chypre 6 Lettonie 9 Lituanie 11 Luxembourg 6 Hongrie 21 Malte 6 Pays-Bas 31 Autriche 20 Pologne 52 Portugal 21 Roumanie 33 Slovénie 9 Slovaquie 15 Finlande 15 Suède 21

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°48 | ✅️ Adopté

31 bis. se dit vivement préoccupé par les multiples informations faisant état du financement d'associations ayant des liens avec des organisations religieuses et politiques radicales, comme les Frères musulmans; invite la Commission à faire en sorte que les fonds de l’Union ne financent que des organisations qui respectent scrupuleusement l’ensemble des valeurs européennes, dont la liberté de pensée, la liberté de parole et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment au moyen du programme «Citoyens, égalité, droits et valeurs»; invite par conséquent la Commission à imposer aux organisations bénéficiaires la signature d’une charte les engageant à respecter ces valeurs avant de mettre les fonds à leur disposition;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Dominique RIQUET (PR), Stéphane BIJOUX (RE), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
341
228
64
🤖 Vote électronique
Amendement n°109 | ✅️ Adopté

c bis) les paiements résultant d’achats, de ventes, de livraisons, de commissions ou d’opérations d’agence contribuant à la fabrication de livres, ainsi que pour la fourniture de papier et d’autres consommables destinés à l’impression, à la reliure ou à l’édition de livres, en raison de leur statut particulier de produits culturels à rotation lente, lorsque les conditions de paiement sont définies par accord entre les parties concernées.

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC), Jérémy DECERLE (RE), Bernard GUETTA (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Irène TOLLERET (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE), Max ORVILLE (MoDem), Catherine AMALRIC (PR), Laurence SAILLIET (LR) et Guy LAVOCAT (RE)
Amendement n°10 | ✅️ Adopté

39 bis. demande une révision rapide du CFP afin d’augmenter les instruments de défense de l’ Union tels que le Fonds européen de la défense, la mobilité militaire et les futurs mécanismes d'acquisitions conjointes pour la défense de l’Union, à savoir l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes et le programme européen d’investissement dans le domaine de la défense, pour autant qu’ils renforcent la base industrielle et technologique de défense européenne et qu’ils garantissent une valeur ajoutée européenne;

Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Pascal CANFIN (RE), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Stéphane BIJOUX (RE), Gilles BOYER (HOR), Sylvie BRUNET (MoDem), Catherine CHABAUD (MoDem), Jérémy DECERLE (RE), Laurence FARRENG (MoDem), Raphaël GLUCKSMANN (PP), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Pierre KARLESKIND (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Irène TOLLERET (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Marie-Pierre VEDRENNE (MoDem), Ilana CICUREL (RE), Sandro GOZI (RE) et Max ORVILLE (MoDem)
🚫 Aucun amendement
Mécanisme de protection civile de l’Union
J’ai voté en faveur de la décision portant révision du Mécanisme de protection civile de l’Union. Dans le cadre du processus de modernisation de ce mécanisme, nous prolongeons la fin de la période transitoire vers la pleine capacité de la réserve rescEU jusqu’au 31 décembre 2027. Cela permettra de garantir que les États membres continuent à obtenir l'assistance nécessaire en cas de situations de crise via la réserve commune européenne de protection civile. Nos partenaires pourront également bénéficier de la solidarité européenne lorsqu’ils sont touchés par une catastrophe. Cette décision est particulièrement importante dans le contexte des feux de forêts qui frappent chaque été et de façon plus intense l’Union européenne. Toutes les capacités doivent être mobilisables pour protéger les populations et renforcer nos capacités face au changement climatique. L’Europe doit maintenant se doter d’une flotte aérienne permanente de lutte contre les feux de forêt pour permettre d’intervenir au plus vite sur tous les départs de feux.
Création de la facilité pour l'Ukraine
J’ai soutenu la nouvelle architecture de soutien financier à l’Ukraine pour la période 2024-2027. Cette facilité fournira un soutien financier stable et flexible et accordera une visibilité aux autorités ukrainiennes pour organiser leurs finances publiques en temps de guerre. Nous souhaitons d’abord apporter un soutien financier à la reconstruction et la modernisation de l’Ukraine, fondé sur un «Plan pour l’Ukraine» composé d’objectifs de réformes et d’investissements. Nous souhaitons également faciliter les investissements publics et privés en Ukraine pour renforcer sa résilience et l’accès aux services publics. Enfin, une assistance technique sera fournie pour mettre en œuvre les réformes visant à aligner l’Ukraine sur la législation européenne. La facilité pour l’Ukraine permettra de mobiliser jusqu’à 50 milliards d’euros, dont 17 milliards d’euros de subventions et 33 milliards d’euros de prêts. En plus de cette enveloppe financière, il est nécessaire d’utiliser les actifs russes gelés depuis le début de la guerre pour financer la reconstruction du pays. Pour préserver les intérêts financiers de l’Union, le Plan pour l’Ukraine accordera une importance particulière à la réforme de l’administration publique, à la préservation de l’État de droit ainsi qu’aux mesures de lutte contre la corruption, la fraude et les conflits d’intérêts.
Budget général 2024: toutes sections
Le budget 2024 s’inscrit dans le contexte de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine et des conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19. Ces évènements ont en effet poussé l’inflation à la hausse, générant une insécurité et une pauvreté énergétique ainsi qu’une crise du coût de la vie. C’est pourquoi nous avons besoin d’un budget européen pour l’année prochaine qui soit flexible et réactif en cas de crise ou d’imprévu. Nous demandons notamment l’augmentation de plusieurs programmes spécifiques tels qu’Erasmus+, LIFE, Jeunes agriculteurs, Europe Créative, EU4Health, et le Mécanisme européen de protection civile.Nous demandons également le renforcement au financement de l’aide humanitaire, de la politique migratoire et de la politique de voisinage méridional et oriental de l’Union. Les marges budgétaires limitées du budget 2024 renforcent la nécessité d’une révision ambitieuse du cadre financier pluriannuel de l’Union afin que le budget européen puisse être à la hauteur des défis auxquels l’Europe fait face.Le Parlement européen doit maintenant rester fort dans ses positions face au Conseil afin de livrer un budget fidèle aux attentes des citoyens.
Renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’UE de l'avenir
Seuls 5 % des agriculteurs ont moins de 35 ans en Europe. Au vu de l’urgence qu’il y a à assurer le renouvellement des générations, lui-même essentiel à la sécurité alimentaire de l’Union, j’ai tenu à voter en faveur de ce rapport. Sans mesures efficaces, l’avenir de cette profession est menacé en Europe.Nous proposons plusieurs pistes pour améliorer l’attractivité du secteur, au titre desquelles l’aide à l’installation, l’accès à une rémunération juste, la facilitation des exigences administratives ou encore la redynamisation des zones rurales. Il est également nécessaire de fournir aux jeunes agriculteurs une formation adaptée sur les méthodes de production durable et les pratiques novatrices.Certes ce problème de renouvellement générationnel, qui se pose dans l’ensemble de l’Union européenne, concerne aussi bien les régions ultrapériphériques, dont le développement socioéconomique repose encore largement sur le secteur agricole, et nous devons prendre en compte leurs spécificités géographiques, climatiques et géologiques pour aider les nouvelles générations à s’installer. La dotation du programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (POSEI) doit notamment être augmentée pour aider les agriculteurs ultramarins à affronter ces défis.
Règles communes favorisant la réparation des marchandises
J’ai voté pour la proposition de directive favorisant la réparation des biens, afin d’introduire un “droit à la réparation” pour les consommateurs européens. Après plus de dix ans de débats, ce nouveau droit permettra d’accéder à des services plus simples et moins coûteux. De plus, dans le cadre de la garantie légale, les vendeurs seront tenus de proposer un service de réparation, sauf si le remplacement du produit est moins onéreux. Ce texte reflète de nombreuses priorités de Renew Europe, comme la mise en place d’un marché de la réparation plus transparent mais également plus compétitif ou encore la fourniture d’informations sur les services et les conditions de réparation. Nous prévoyons également une extension de la période de garantie pour les biens réparés dans le cadre de la période de responsabilité. Ce texte promeut l’Europe des solutions concrètes et de l’économie circulaire, c’est notre objectif afin de lutter contre l’obsolescence programmée.
Cadre de mesures visant à renforcer l'écosystème européen de fabrication de produits technologiques à émissions nulles (règlement pour une industrie à zéro émission nette)
Alors que le futur énergétique de l’Union européenne se trouve dans les énergies renouvelables, 90% des panneaux solaires européens sont importés de la Chine. Ce texte permettra de faciliter la relocalisation européenne des productions de panneaux solaires, mais également des éoliennes, de petits réacteurs nucléaires (SMR) et des batteries. L’objectif est de produire plus de 40% de nos besoins en énergie par des énergies renouvelables d’ici à 2030. Cela sera possible par la facilitation des permis de production pour les technologies propres, tout en soutenant la demande grâce aux marchés publics de chaque État membre. Ce texte donne également la possibilité de favoriser les entreprises européennes dans le cadre d'appels d’offres internationaux. C’est une mesure nécessaire pour favoriser la création d’emplois ainsi que l’émergence de géants européens dans ces secteurs. Afin d’assurer une main-d'œuvre qualifiée pour cette transition énergétique, nous mettrons aussi en place des “Académies européennes des compétences” chargées de favoriser la formation. Pour toutes ces raisons, j'ai voté en faveur de ce règlement.
Cadre de certification de l'Union pour les absorptions de carbone
J’ai voté en faveur de la nouvelle législation visant à créer un cadre commun européen pour les absorptions de carbone. Nous prenons les premières mesures pour augmenter radicalement les puits de carbone et développer l'agriculture du carbone en Europe. En effet, bien que notre objectif de neutralité climatique à l’horizon 2050 exige avant tout une réduction rapide des émissions, elle doit être complétée par l'élimination et le stockage du CO2. Les acteurs européens pourront, sur la base du volontariat, mesurer et faire certifier les bénéfices climatiques de leur capture de carbone. Pour les industriels, les absorptions permanentes seront prises en compte pour cette certification. Pour nos agriculteurs, le cadre sera plus large afin de valoriser également les pratiques agricoles réductrices d’émissions. Ces éléments vont stimuler le développement de technologies innovantes de stockage du carbone dans les produits, les sols ou encore les forêts. Ils permettront également la création d’un marché de réduction des émissions qui pourra apporter une rémunération supplémentaire pour les agriculteurs qui s’engagent dans une voie plus vertueuse.
Réduire les inégalités et promouvoir l’inclusion sociale en temps de crise pour les enfants et leurs familles
J’ai soutenu sans réserve notre rapport sur la réduction des inégalités dès l’enfance. Ce texte est particulièrement important car nos enfants sont notre avenir. Alors que les multiples crises ont fortement affecté la résilience des enfants et de leurs familles, nous demandons des réponses solides basées sur l’inclusion de tous. Celles-ci doivent passer par des politiques intersectorielles concernant l’éducation, le logement ou encore la santé. Nous devons également renforcer les partenariats entre les services de l’enfance pour garantir le développement global de l’enfant. Cela nécessite d’investir durablement dans les services publics afin d’améliorer leur qualité et donner les moyens au personnel d’apporter un soutien individuel à chaque enfant. L’outil de la garantie européenne pour l’enfance doit notamment être plus largement déployé, en utilisant efficacement tous les fonds européens disponibles. Il est aussi primordial de prendre en compte la santé mentale des enfants en luttant contre tous les harcèlements, qu’ils aient lieu à l’école ou sur les réseaux sociaux. Parce que la meilleure politique de réduction des inégalités est la prévention des inégalités, nos politiques publiques doivent lutter contre celles-ci dès le plus jeune âge afin que chaque enfant puisse s’épanouir.
Emballages et déchets d'emballages
La gestion des déchets touche à la préservation de notre planète. Chaque Européen génère en moyenne 189 kg de déchets d’emballages par an, un chiffre en constante augmentation. Le règlement sur les emballages et les déchets d’emballages révise les normes européennes de ces emballages, de leur conception à leur traitement en fin de vie. L’ambition affirmée du texte s’applique à de nombreux acteurs économiques allant des grandes surfaces aux transporteurs en passant par les concepteurs d’emballages ou encore les plateformes en ligne. Il nous permettra de réduire la quantité de déchets produite, avec des objectifs de réduction des emballages plastiques et la suppression des emballages inutiles. Les emballages présents dans nos pays européens devront désormais être recyclables et recyclés. Afin de renforcer l’économie circulaire, nous avons également introduit des objectifs de réemploi pour certains emballages. Je me réjouis néanmoins que cet objectif ne s’applique pas aux bouteilles des boissons spiritueuses des régions ultrapériphériques car ces obligations auraient représenté un frein à cette production d’excellence de nos territoires. Je souhaite enfin souligner l’action de mon groupe Renew Europe pour protéger la santé des Européens avec l’interdiction claire des produits chimiques éternels dans les emballages alimentaires d’ici 2025.
Projets du Parlement européen tendant à la révision des traités
À la suite de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe qui avait demandé une révision des traités mais aussi dans la perspective des futurs élargissements de l’Union européenne, le Parlement a travaillé sur une réforme de nos textes fondateurs. Fin de l’unanimité au Conseil, renforcement du rôle du Parlement européen, clarification du fonctionnement de l’Union européenne avec la nomination d’un Président de l’UE, élargissement des compétences sur des sujets comme l’environnement, la santé et les accords commerciaux, création d’une Europe de la Défense, le texte proposé par la commission des affaires constitutionnelles est d’une rare ambition. Ce texte issu du travail consensuel de cinq co-rapporteurs allant de l’extrême gauche à la droite républicaine coordonné par Renew Europe, a pourtant été largement attaqué notamment par l’extrême-droite et les conservateurs. Certaines dispositions, sur la fin de l’unanimité au Conseil et la mise en place d’une nouvelle majorité qualifiée représentant plus fidèlement le poids des Etats membres, ont été rejetées. Néanmoins, il s’agit d’une proposition historique qui permet de donner davantage la parole aux citoyens et créer une Union européenne plus efficace. C’est la raison pour laquelle j’ai voté en faveur de ce texte nécessaire pour préparer l’avenir de notre continent.
🚫 Aucune explication de vote
Emballages et déchets d'emballages

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, chaque Européen génère près de 189 kilos de déchets d’emballages par an, un chiffre en constante augmentation. Leur gestion touche à la préservation de notre planète. Dans ce contexte, le règlement sur les emballages est un pas significatif vers la réduction des déchets. La révision de nos normes va permettre de favoriser l’innovation dans les matériaux d’emballage durables, la collecte, le recyclage ainsi que la réutilisation des emballages lorsqu’elle est possible.

Cependant, la réussite de ces initiatives dépend de l’engagement actif de chaque citoyen et de chaque territoire. Assurons-nous que les citoyens s’approprient pleinement ces nouvelles règles. Par ailleurs, les boissons spiritueuses de nos territoires d’outre-mer représentent l’excellence et le savoir-faire de ces territoires, elles méritent une attention particulière en ce qui concerne l’obligation de réemploi des bouteilles. Je ne suis pas convaincu que cette mesure soit adaptée à nos régions ultrapériphériques. Avec le vote de demain, nous pouvons trouver le juste équilibre entre nos objectifs environnementaux et l’adoption de règles qui fonctionnent pour tous.

Children first - strengthening the Child Guarantee, two years on from its adoption - Reducing inequalities and promoting social inclusion in times of crisis for children and their families (joint debate – International Day of the Rights of the Child)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, nos enfants sont notre avenir. Saisissons-nous de cette Journée internationale des droits de l’enfant pour envoyer un message puissant d’unité.

La pandémie de Covid-19 a privé ces enfants de l’éducation et des contacts sociaux indispensables à leur développement. La pauvreté et la précarité privent encore de manière injuste trop d’enfants en Europe.

Nous leur devons une réponse politique lucide, basée sur l’inclusion de tous. Nous devons prévoir les investissements à long terme qui permettront d’offrir des services de la petite enfance de qualité. Cela inclut du personnel formé aux besoins et aux rythmes de l’enfant.

Nous ne pouvons pas oublier les plus vulnérables. Le déploiement de la garantie européenne pour l’enfance doit permettre de garantir à tous l’accès à l’école, à un logement décent, aux soins de santé et à une alimentation saine.

Notre but ne doit pas seulement être de réduire les inégalités, mais de prévenir leur apparition. C’est notre responsabilité collective de forger un avenir où chaque enfant peut s’épanouir et réaliser ses rêves.

Mental health at work (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, le monde du travail est en constante évolution. Avec l’automatisation, la numérisation, le recours au télétravail, nous devons accompagner les travailleurs européens dans cette transition.

Notre modèle social assure la protection de la santé et la sécurité des travailleurs. Il protège la santé physique des Européens, et doit désormais inclure la santé mentale. Aujourd’hui, 50 % des travailleurs européens estiment que le stress est courant sur leur lieu de travail. Les cas d’anxiété, de harcèlement au travail ou de burn-out se multiplient. La sonnette d’alarme est tirée.

Il est de notre responsabilité de garantir un environnement de travail épanouissant pour tous. Mobilisons les employeurs et les employés, sur l’importance de la prévention et du soutien en matière de santé mentale. Cela passe par un juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle, par l’instauration d’un véritable droit à la déconnexion – comme l’a dit notre collègue Marc Angel – et par un accès facilité aux psychologues.

Intégrons la prévention des risques psychosociaux dans notre législation européenne. Il est temps de faire de la santé mentale notre priorité.

Water scarcity and structural investments in access to water in the EU (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Monsieur le Commissaire, chers collègues, l’ONU estime qu’au moins 2 milliards de personnes sont privées d’accès à l’eau et à l’assainissement. Certains de nos territoires européens sont également touchés: c’est le cas de la plupart de nos régions ultrapériphériques. Ces citoyens européens supportent des retards structurels dans le renouvellement des infrastructures, mais aussi les conséquences du changement climatique. À Mayotte, la quasi-totalité des habitants n’a accès à l’eau qu’un jour sur trois. C’est insupportable.

Cette situation entraîne des fermetures d’écoles et de graves risques sanitaires, notamment. La France a mis en œuvre les moyens nécessaires pour parer au plus urgent. Cependant, l’ampleur des mesures à mettre en œuvre nécessite une meilleure prise en compte des réalités dans les régions ultrapériphériques.

Il convient de mettre en place un accompagnement adapté, avec des stratégies d’accès à l’eau efficaces, un renforcement des investissements, davantage de soutien au niveau technique pour moderniser les réseaux d’eau, grâce au FEDER notamment. Si Mayotte est certes la plus touchée, plusieurs autres RUP nécessitent elles aussi une mobilisation générale.

Traitement des eaux urbaines résiduaires. Refonte

Je souligne ici l’importance des nouvelles obligations d’accès à l’assainissement et aux installations sanitaires pour tous, mais en particulier pour les groupes vulnérables et marginalisés. C’est une avancée majeure pour nos concitoyens. L’eau est une ressource précieuse, nous devons l’économiser et j’encourage les États membres à lancer des campagnes sur la sobriété d’utilisation de l’eau.

Les nouveaux plans de gestion des eaux urbaines doivent contribuer à notre objectif de réutilisation des eaux usées. Encourageons le recyclage des eaux résiduaires pour l’agriculture, l’industrie ou encore pour produire de l’hydrogène. Il est aussi crucial de mieux surveiller la présence de certains virus dans les eaux usées. Cela nous permettra d’anticiper les foyers de contamination et de prendre les mesures sanitaires adaptées.

Je me réjouis enfin de l’inclusion de deux mesures de bon sens, le principe du pollueur-payeur, afin que les industries responsables de la pollution de l’eau contribuent à son traitement, et le droit à l’indemnisation des citoyens en cas d’impact sur la santé ou sur l’environnement. Voter pour ce texte, c’est voter pour plus de justice sociale et plus de justice environnementale.

Rising precariousness in Europe including the need for aid to the most deprived (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, notre modèle social est une promesse faite à tous les Européens. Il est inadmissible en 2023 de voir la précarité augmenter dans l’Union européenne. Aucun Européen ne devrait avoir faim ni soif, aucun Européen ne devrait vivre dans la honte. La hausse des prix des produits alimentaires, du coût de l’énergie, du coût de la vie affecte les Européens, et les plus démunis sont les plus affectés. Nous devons prendre des mesures d’urgence pour enrayer cette hausse de la précarité et mobiliser dès aujourd’hui de nouveaux moyens financiers pour augmenter l’aide alimentaire. Il est également nécessaire de faire société, en Européens, de restaurer les liens sociaux et la solidarité.

L’accès à l’emploi, à l’engagement civique, est donc primordial pour que chaque personne puisse vivre dans la dignité et avoir confiance en soi. Lançons une grande réflexion sur l’investissement social et la répartition géographique du logement social en Europe afin de permettre l’accès à des services de qualité – à l’éducation et la santé notamment –, d’augmenter la mixité sociale et de briser durablement les cycles de pauvreté.

Towards a more disaster-resilient EU - protecting people from extreme heatwaves, floods and forest fires (debate)

– Monsieur le Président, le mois de juillet 2023 a été le plus chaud jamais enregistré. Les feux de forêt ont dévasté bon nombre de pays européens, dont la Grèce. Il y a juste 72 heures, le Maroc a connu un séisme dévastateur – l’Europe reste à ses côtés. Le mécanisme de protection civile de l’Union est l’outil efficace et utile pour faire face à ces défis. Nous devons le renforcer avec une ambition à la fois humaine, matérielle et financière.

Cela passe par la prévention, pour former et sensibiliser les populations aux bons gestes en cas de risque majeur. Cela appelle aussi l’augmentation des capacités européennes d’intervention avec nos propres hydravions, ainsi que l’achat de matériel commun. Les catastrophes frappent le monde entier plus souvent et plus fort: les cyclones aux Antilles, la sécheresse à Mayotte, les incendies aux Canaries. Les régions ultrapériphériques sont les premières touchées par le changement climatique. Elles méritent une protection spécifique. Elles doivent devenir les laboratoires de solutions climatiques dont l’expérience pourrait profiter à toute l’Europe.

Pandémie de COVID-19: leçons tirées et recommandations pour l'avenir

– Monsieur le Président, la pandémie de COVID-19 a mis en lumière notre vulnérabilité et notre impréparation face à un virus. Les leçons à tirer sont nombreuses et montrent que nous devons aller plus vite et plus loin dans la construction d’une Europe de la santé. Soyons honnêtes, nous devrons affronter de nouvelles pandémies. Dans les régions ultrapériphériques, nous avons l’habitude de traiter de nouvelles maladies émergentes qui nous affectent gravement: zika, chikungunya, dengue.

Le regard ultramarin vis-à-vis de la pandémie mériterait d’être pris en considération, car les outre-mer ont des choses à faire valoir dans la gestion des crises sanitaires. À l’avenir, appuyons-nous aussi sur les spécialistes ultramarins qui maîtrisent l’émergence de ces maladies. Renforçons la résilience du continent européen grâce à nos régions ultrapériphériques. C’est tout le sens des nombreux amendements que j’ai portés et qui se retrouvent dans le texte final. Faisons des RUP des laboratoires de solutions sanitaires et climatiques pour toute l’Union européenne.

Mise en œuvre et réalisation des objectifs de développement durable (ODD)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je souhaite féliciter la Commission européenne pour le premier examen volontaire de l’Union européenne sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Nous mesurons tout le chemin accompli. Cependant, nous pouvons aller plus loin et nous devons faire mieux.

Atteindre les ODD, c’est améliorer la qualité des sols, de l’eau et de l’air, et prévenir les aléas climatiques. C’est garantir l’accès à une eau potable, par le renouvellement des réseaux de distribution. Atteindre les ODD, c’est aussi augmenter la production agricole locale par la diversification des cultures et par la création de nouvelles unités de transformation. Atteindre les ODD, c’est, enfin, accélérer le déploiement des énergies renouvelables, par la multiplication des éoliennes, des panneaux solaires ou encore des centrales géothermiques, en fonction des atouts des territoires.

Par notre vote demain, nous témoignerons de l’engagement politique de l’Union européenne et nous demanderons à la Commission d’élaborer une stratégie politique pragmatique et un plan de financement adapté.

Roadmap on a Social Europe: two years after Porto (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Ministre, des engagements forts pour construire une Europe plus juste ont été pris à Porto. Ils placent l’Union européenne sur la voie du plein emploi et du progrès social. Une action forte est d’autant plus nécessaire aujourd’hui dans un contexte d’augmentation du coût de la vie, de pénurie des compétences et de précarité énergétique.

Pas à pas, nous construisons l’Europe sociale avec les directives sur les salaires minimaux et la transparence des rémunérations, ou encore le règlement sur le Fonds social climat. Nous avons avancé à grands pas ces dernières années. Cependant, le compte n’y est toujours pas. Il y a tant de chantiers à finaliser et d’autres à ouvrir: la protection des travailleurs, des plateformes, la portabilité des droits sociaux, la garantie des stages de qualité. Face aux mutations des marchés de l’emploi, nous devons encadrer le télétravail, assurer un droit réel à la déconnexion, améliorer le bien-être au travail. Avec l’année européenne des compétences, nous devons offrir à chacun des perspectives. Le socle européen des droits sociaux doit rester notre boussole. Réaffirmons-le ensemble à Porto et accélérons sa mise en œuvre.

Roadmap on a Social Europe: two years after Porto (debate)
IPCC report on Climate Change: a call for urgent additional action (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, en 2019 notre Parlement a fait de l’Europe le premier continent à déclarer l’urgence climatique. L’urgence est bien là, le dernier rapport du GIEC en témoigne. Caribéen, j’assiste chaque jour aux répercussions des changements climatiques, qui frappent encore davantage les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Il n’y a pas qu’eux. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale est vulnérable au changement climatique.

Notre objectif de limitation du réchauffement climatique nécessite une approche transversale, singulièrement par le développement durable à l’échelle planétaire. Le programme 2030, avec les ODD, est une feuille de route internationale claire et impérative. Mais nous prenons du retard. Nous devons démultiplier nos efforts, aussi bien dans l’Union européenne qu’auprès de nos partenaires. Je veux le marteler ici: le coût de l’inaction sera bien plus grand que le coût de la transition. J’appelle à un sursaut de conscience collectif pour l’accomplissement du pacte vert et la mise en place d’un nouveau pacte financier mondial.

Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, plus d’une personne sur cinq est menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’Union européenne. Derrière ce chiffre, il y a des individus en souffrance. Cette réalité est insupportable. Face à ce constat, il est capital de pouvoir s’appuyer sur des régimes de revenus minimums robustes. C’est une mesure de justice sociale. Le Conseil a adopté sa recommandation sur le sujet. Il s’agit d’un instrument non contraignant pour les États membres.

Monsieur le Commissaire, je vous appelle à présenter une directive sur le revenu minimum. Cette directive doit pouvoir assurer le niveau adéquat des revenus minimums dans chaque pays pour que chacun puisse vivre dignement. Elle doit aussi coordonner nos approches pour renforcer les politiques de retour vers l’emploi. C’est notre responsabilité d’élus d’arriver à une Europe plus juste, qui promeut partout la dimension émancipatrice du travail, mais qui toujours accompagne ceux qui en ont le plus besoin.

European initiative to promote civic engagement to protect and better support European volunteers (debate)

Je veux saluer ici le dévouement de ces femmes et de ces hommes qui veillent sur notre société, renforcent le lien social et la solidarité. Je pense plus particulièrement aux sapeurs-pompiers, à la protection civile et, bien sûr, à tous les volontaires en Europe.

Ces engagements sont nécessaires pour apporter les premiers secours, mais aussi – et cela prend une place toujours plus importante aujourd’hui – pour faire face au changement climatique.

Pourtant, les interprétations de la directive sur l’aménagement du temps de travail fragilisent le statut de ces volontaires, et singulièrement des pompiers. Je salue à ce titre l’engagement de plusieurs de mes collègues – plus particulièrement Sylvie Brunet – qui travaillent pour une meilleure reconnaissance de leur statut au Parlement.

Afin d’améliorer la prévention partout en Europe, nous devons favoriser les échanges entre volontaires au-delà des frontières, ainsi que leur formation dans le cadre du Mécanisme européen de protection civile et du Corps européen de solidarité, par exemple.

Ensemble, rendons à ces volontaires les égards de leur dévouement sans faille pour notre sécurité.

Tensions between Rwanda and the Democratic Republic of Congo (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, les tensions entre le Rwanda et la République démocratique du Congo ne sont malheureusement pas récentes. Les rivalités entre les deux pays n’ont, au fond, jamais cessé.

L’heure est venue pour l’Union européenne, au regard de son histoire commune avec l’Afrique – surtout dans le contexte actuel, où la Russie et la Chine veulent exercer une influence toujours plus importante –, de rappeler nos valeurs de démocratie et d’humanisme et nos idéaux de paix.

Certes, n’est pas Nelson Mandela qui veut, qui a mis un terme au conflit fratricide et ethnique au Burundi, avec l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation.

Cependant, l’Union européenne devrait prendre l’initiative de ramener à la table des négociations tous les protagonistes avec pour objectif de construire ensemble une paix durable, de prendre avec le concours de tous des initiatives telles que des comités locaux de réconciliation et vérité, sous le regard d’observateurs africains et européens, dans toutes les régions de ces territoires affectées par la guerre, pour renouer un dialogue aujourd’hui rompu.

La raison première de l’Union européenne, c’est la volonté de préserver la paix. Soyons ces éclaireurs de paix.

The Global Gateway Initiative (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, l’initiative Global Gateway est une avancée capitale pour le rayonnement de l’Union européenne face à nos concurrents la Chine et la Russie. 300 milliards d’euros d’investissements annoncés pour l’environnement, l’éducation, la santé, l’accès à l’eau, le numérique; c’est la solution espérée et nécessaire pour renforcer nos liens avec nos partenaires. Cependant, Madame la Commissaire, les réalisations tardent. Depuis 2021, les annonces de milliards d’euros ont suscité des espoirs fantastiques, la promesse de développements harmonieux, de diminution de la pauvreté. Seulement, les annonces ne sont plus suffisantes, il nous faut agir.

L’accumulation des aléas climatiques, sécheresses, pertes de récoltes et cyclones sont devenus trop fréquents pour renvoyer l’action. Le déblocage des fonds pour le financement de l’éducation et de la mobilité, des élèves comme des enseignants, est tout autant essentiel qu’urgent. Certes, le déploiement de ces fonds a été lancé lors du dernier sommet UE-Afrique en février dernier, mais après les intentions, place à l’action immédiate, avec des programmes précis, des appels d’offres réguliers, des échéances évaluables et donc des réalisations effectives.

Madame la Commissaire, je vous le demande solennellement et avec beaucoup d’espoir, engagez ces fonds afin que la parole de l’Union européenne soit écoutée et respectée.

The European Year of Youth 2022 Legacy (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, une année pour la jeunesse était une nécessité. Se pose aujourd’hui la question de la continuité de notre action pour nos jeunes. Cette année a souligné combien nos jeunes ont de la ressource et des idées. Enseignant hier, je le voyais tous les jours. Député aujourd’hui, je souhaiterais davantage encourager leur esprit d’initiative et leur créativité.

Intensifier nos réponses pour améliorer l’insertion, l’éducation pour tous, la lutte contre la précarité ou encore répondre aux problèmes de santé mentale constituent notre priorité. Nous devons partout mieux former nos jeunes et continuer à faire de l’Europe un espace de connaissance. Les garanties européennes pour l’enfance et la jeunesse doivent être plus visibles et assorties d’une communication plus agressive. Nous devons favoriser la mobilité pour nos jeunes, en particulier ceux de nos régions ultrapériphériques, afin qu’ils explorent le monde, d’autres territoires, d’autres cultures et d’autres langues. Erasmus+ est le dispositif le plus pertinent.

Faire vivre la citoyenneté afin qu’en 2024 nos jeunes votent massivement aux élections européennes et s’impliquent de manière pérenne dans la démocratie européenne. C’est ma feuille de route pour l’héritage de cette Année de la jeunesse afin que chaque jeune sans distinction ait la place qu’il mérite dans notre société.

International Day for the Eradication of Poverty (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, aujourd'hui a lieu la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Une journée seulement, alors que chaque jour, 1,3 milliard de personnes vivent dans une extrême pauvreté, dont près de la moitié sont des enfants et des jeunes.

Aucun continent n'est à l'abri. Pas même l'Europe, notamment les régions ultrapériphériques françaises: 33 % de Martiniquais, 77 % de Mahorais vivent sous le seuil de pauvreté.

Je vous le dis clairement, il nous faut renforcer l'objectif de justice sociale de l'Union européenne et faire de chaque jour une journée de lutte contre la pauvreté.

La pauvreté est un phénomène multidimensionnel: elle touche à la santé, à la nutrition, elle frappe dès l'enfance et continue avec des logements vétustes et l'absence d'accès aux biens de première nécessité. La pauvreté doit être combattue sous toutes ses formes.

L'éducation a une place de choix, car l'enseignement favorise l'égalité des chances. C'est un puissant outil de réduction des inégalités sociales.

L'Union européenne doit prendre toute sa part dans la solidarité internationale pour garantir la dignité humaine.

Lignes directrices pour les politiques de l'emploi des États membres

Les lignes directrices que nous proposons et le cycle du Semestre européen permettent d’allier une bonne gouvernance économique et une relance plus juste, plus durable, qui accompagne les transitions verte et numérique. Elles permettent de fixer un cap pour la réalisation des trois grands objectifs de l’Union européenne pour 2030 en matière d’emplois, de compétences et de réduction de la pauvreté. La poursuite des réformes et des investissements judicieux par les États membres sera fondamentale pour soutenir les créations d’emplois et renforcer la justice sociale.

Nous avons le devoir de soutenir les générations futures par la mise en œuvre efficace de la garantie européenne pour l’enfance. Nous avons l’obligation de moderniser nos marchés du travail pour qu’ils soient plus résilients et plus inclusifs. Nous devons assurer des formations de qualité, l’investissement dans les compétences et l’apprentissage tout au long de la vie.

Dans le contexte actuel d’incertitude accrue, des mesures de soutien en faveur des ménages vulnérables sont indispensables. J’appelle solennellement le Conseil à tenir compte des demandes du Parlement afin d’assurer des politiques sociales et de l’emploi inclusives, protectrices et tournées vers l’avenir, qui ne laisseront aucun citoyen au bord du chemin.

COVID-19 – Sustaining EU preparedness and response: looking ahead (debate)

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, une partie des populations de l’Union européenne et de l’outre-mer français s’est démarquée par son hostilité à la vaccination. Aujourd’hui encore, certains de nos concitoyens n’ont pas reçu leur première dose, par choix. La pandémie de COVID-19 que nous connaissons n’est donc pas seulement une problématique sanitaire, il s’agit bien d’une défiance envers nos institutions de santé.

Ainsi, la question de la désinformation, particulièrement prégnante sur les réseaux sociaux, a-t-elle conduit à des situations dramatiques. Il est donc temps de prendre la juste mesure de ce problème, avec la mise en œuvre d’une campagne européenne de sensibilisation réellement efficace.

Monsieur le Commissaire, la Commission pourrait-elle proposer une stratégie du choix éclairé du citoyen pour lutter de manière optimale contre la désinformation, qui rime encore trop souvent avec la non-vaccination?

The situation of human rights in Haiti in particular related to gang violence

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Haïti est confronté depuis trop longtemps à de nombreux fléaux, tant climatiques que sanitaires. Outre la COVID, il y a eu l'arrivée récente d'une recrudescence du choléra. À cela s'ajoutent l'insécurité et la corruption qui sont les marqueurs avérés d'une démocratie déliquescente.

L'Union européenne accompagne Haïti, notamment avec le Fonds européen de développement, pour réduire ces fléaux. Pourtant, la population reste soumise à l'insécurité et à la violence qui dictent la vie de millions d'habitants apeurés, sans ressources et désormais sans espoir. La faillite morale et matérielle des institutions haïtiennes, gangrenées par la corruption et la mainmise des gangs, empêche tout exercice de la démocratie.

L'heure est donc venue de faire un bilan sur la manière dont sont utilisés les fonds européens. Monsieur le commissaire, qu'envisagez-vous pour donner les moyens à l'Union européenne de poursuivre une action humanitaire effective au bénéfice de la population et ainsi qu'Haïti redevienne la perle des Antilles?

🚫 Aucune intervention en plénière