Résolution sur l’établissement d’un espace européen de l’éducation d’ici à 2025 – microcertifications, comptes de formation individuels et apprentissage pour un environnement durable

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté
🖐 Vote à main levée
19 mai 2022

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, sur lequel je me suis exprimée en séance plénière.Il n’est pas souhaitable de renforcer le rôle de l’Union européenne dans le domaine éducatif. En particulier, je ne suis pas favorable à la reconnaissance automatique des diplômes et des qualifications.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce texte est une résolution portant sur les micro-certifications, de petites unités de formations donnant lieu à une reconnaissance de compétence auprès des institutions académiques, des entreprises et d’autres organisations publiques ou privées. Aucune définition commune à tous les États membres de l’Union n’étant reconnue, des confusions quant à ces micro-certifications peuvent exister, pénalisant ainsi les intéressés qui évoluent dans un marché du travail recherchant sans cesse des compétences plus diversifiées. La Commission européenne souhaite donc, dans le cadre de la création d’un espace européen de l’éducation et de la stratégie en matière de compétences, développer une approche européenne en la matière. Cette résolution visant à donner sa position sur cette proposition de la Commission, je me suis prononcé en sa faveur.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur de la résolution relative aux microcertifications et aux compte de formation individuels dans le cadre de l’établissement d’un espace européen de l’éducation d’ici à 2025 visant à créer un système d’apprentissage tout au long de la vie à l’échelle de l’UE .
France JAMET | Rassemblement national
La reconnaissance des diplômes, les micro certifications et les comptes individuels de formations sont des outils efficaces. Mais je refuse la reconnaissance automatique et les normes européennes car les niveaux sont trop différents, et le but clairement avoué est de renforcer l’adhésion européenne en donnait un sens aigu de « l’identité européenne ». D’où mon vote contre.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution relative aux micro-certifications. Les micro-certifications sont de petites unités de formation, qui donnent lieu à une reconnaissance de compétences, au sein des institutions académiques, des entreprises et d’autres organisations publiques ou privées. Elles visent à valider des acquis d’une formation (par exemple, un certificat délivré à l’issue d’un cours) et à offrir des possibilités d’apprentissage à tous, en facilitant les parcours d’apprentissage et les rendant plus souples. Dans un contexte où il n’existe pas de définition commune des micro-certifications, le texte appelle à développer une approche européenne harmonisée en la matière, comprenant par exemple une reconnaissance mutuelle automatique.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution relative à la création d’un espace européen de l’éducation d’ici à 2025 et la mise en place des micro-certifications et comptes de formation individuels. Les micro-certifications donnent lieu à une reconnaissance de compétences, au sein des institutions académiques, des entreprises et d’autres organisations publiques ou privées. Elles visent à valider les acquis d’une formation et faciliter les possibilités d’apprentissage pour tous. Ce texte invite le Conseil à adopter une définition commune des microcrédits et des normes communes, qui constitueraient la base de reconnaissance, de transparence et de portabilité de la formation ; via une telle harmonisation, la mobilité des étudiants et des travailleurs pourra être grandement facilitée en particulier dans les régions frontalières. Je considère qu’il est essentiel que les certificats scolaires ainsi que toute qualification soient reconnus automatiquement au sein de l’Union européenne en particulier afin de dynamiser certains bassins d’activités transfrontaliers et faciliter la mobilité entre Etats membres.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à promouvoir la reconnaissance mutuelle des «micro certifications» afin de favoriser la formation et la reconversion professionnelles. Elle défend notamment le droit à la formation dans les États membres, insiste pour renforcer les ressources des services d’orientation et de conseil notamment pour les jeunes, et soutient l’intégration de l’apprentissage de la durabilité environnementale dans les programmes éducatifs. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte des enjeux d’éducation et de formation au niveau européen.
Agnès EVREN | Les Républicains
Bien que la reprise économique ait permis de diminuer le taux de chômage, celui-ci reste préoccupant chez les moins de 25 ans, pour lesquels il s’élève à 14,9% au sein de l’Union européenne. Dans le cadre de la création d’un espace européen de l’éducation, à l’horizon de 2025, la Commission européenne entend mettre en place de nouvelles initiatives, à l’instar du déploiement, à l’échelle européenne, de micro-certifications et de comptes de formation individuels. Rendant la formation plus accessible, plus flexible et plus inclusive, ces nouvelles opportunités d’apprentissage permettent d’acquérir à n’importe quel moment de son parcours des compétences utiles et par là même de renforcer son employabilité. J’ai ainsi voté en faveur de la résolution sur la création de cet espace européen de l’éducation, nécessaire à répondre aux enjeux majeurs de mondialisation et de rapidité des évolutions technologiques. J’ai principalement soutenu les dispositions du texte appelant à éliminer les obstacles en matière de reconnaissance des qualifications.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Cette résolution affirme que l’accès à une éducation de qualité tout au long de la vie est un droit fondamental. Cependant, l’éducation est et doit rester une compétence nationale à l’abri de manipulations idéologico-politique, la mobilité parait comme toujours une fin en soi alors que pour l’UE il n’y a que peu de différences entre les nationalités et les citoyens. De plus, la reconnaissance automatique des diplômes/micro-certifications est une concurrence déloyale. Pour cas raisons, j’ai voté contre cette résolution.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
La reconnaissance des diplômes, les microcertifications et les comptes individuels de formations sont des outils efficaces. Néanmoins, je suis très réservé sur la reconnaissance automatique et les normes européennes, car les niveaux sont trop différents au sein de l’UE. Le texte fait fi de ce problème, dans le but avoué de promouvoir une identité européenne artificielle en utilisant cette harmonisation administrative. J’ai donc voté contre ce texte.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Cette résolution affirme que l’accès à une éducation de qualité tout au long de la vie est un droit fondamental, que l'évolution du marché du travail a rendu les compétences rapidement obsolètes et que le temps et le financement sont des facteurs clés pour continuer à se former. La Commission vise à développer une approche européenne des micro-certifications, des comptes individuels d'apprentissage et de l'apprentissage pour la durabilité environnementale dans le cadre de l'espace européen de l'éducation d'ici 2025. La reconnaissance des diplômes, les micro certifications et les comptes individuels de formations sont des outils efficaces. Néanmoins, je critique la reconnaissance automatique et les normes européennes car les niveaux sont trop différents, et le but clairement avoué est de renforcer l’adhésion européenne en donnait un sens aigu de « l’identité européenne ». Bien que la commission Cult cherche toujours à étendre ses prérogatives nous devons maintenir la compétence nationale dans le domaine de l’éducation. J’ai donc voté contre ce rapport.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Cette résolution affirme que l’accès à une éducation de qualité tout au long de la vie est un droit fondamental, que l’évolution du marché du travail a rendu les compétences rapidement obsolètes et que le temps et le financement sont des facteurs clés pour continuer à se former. La Commission vise à développer une approche européenne des micro-certifications, des comptes individuels d’apprentissage et de l’apprentissage pour la durabilité environnementale dans le cadre de l’espace européen de l’éducation d’ici 2025.Le seul point positif concerne le fait que priorité pour l’obtention de micro-certifications doit être donnée aux personnes peu qualifiées, handicapées et dans des zones rurales ou montagneuse. Pour le reste, la commission demande d’instaurer des normes communes européennes. Elle estime aussi que l’apprentissage de la viabilité environnementale devrait être intégré dans les programmes de l’ensemble de l’UE par le biais de l’éducation à la citoyenneté européenne. Ici plusieurs problèmes se posent: l’éducation est et doit rester une compétence nationale à l’abri de manipulations idéologico-politiques. Pour l’UE il n’y a que peu de différences entre les nationalités et les citoyens sont interchangeables. Enfin, la reconnaissance automatique des diplômes/micro-certifications est une concurrence déloyale, en effet le niveau des universités est très disparate entre les États.J’ai voté contre.
🚫 Aucune explication de vote
Dominique BILDE | Rassemblement national

– Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, entendez-vous cette petite musique qui monte? À l’instar des propositions de la conférence sur l’avenir de l’Europe, qui en appellent clairement à une politique éducative européenne, on sent que la pression sur les États s’accentue pour les faire renoncer à leur souveraineté. Cette résolution sur l’espace européen de l’éducation va totalement dans ce sens en franchissant plusieurs lignes rouges.

Tout d’abord, la reconnaissance des microcertifications ne figure pas dans les recommandations du Conseil, comme il est mentionné dans le texte. Votre européisme invasif va donc bien au-delà des demandes des États.

Ensuite, le texte fait référence à des rapports qui ne sont pas encore adoptés, comme celui sur le nouveau Bauhaus. Nous n’acceptons pas cette politique du fait accompli. Pour nous, les choses sont claires: nous refusons de placer le destin des Français dans les mains d’une Europe responsable du saccage social, de la désindustrialisation, mais qui reste persuadée de transformer en or tout ce qu’elle touche. Qualifications, formations et certifications doivent rester dans le giron des nations. Avec nous, l’éducation devra rester nationale.

Agnès EVREN | Les Républicains

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, les derniers chiffres sur le taux de chômage en France viennent d’être publiés. La reprise économique post-COVID a permis de faire diminuer ce taux, mais il reste évidemment préoccupant, notamment chez les moins de 25 ans, puisqu’il s’élève à 14,9 % en moyenne dans l’Union européenne. Le marché du travail européen a changé et doit répondre à plusieurs enjeux majeurs. Je pense notamment à l’impact de la mondialisation, à la rapidité des évolutions technologiques, à l’accélération de la transition verte et aux pénuries de forces vives dans certains secteurs.

La création d’un espace européen de l’éducation va dans ce sens et doit permettre de réaligner les compétences des travailleurs avec celles recherchées par les employeurs. Dans ce cadre, le développement de nouvelles opportunités d’apprentissage tout au long de la vie, comme le sont d’ailleurs les comptes de formation individuelle et les microcertifications, me semble essentiel. Ces opportunités rendent la formation plus accessible, plus flexible et plus inclusive. Elles permettent d’acquérir à n’importe quel moment de son parcours des compétences utiles et par là même de renforcer son employabilité. Mais tout ceci ne sera efficace qu’en éliminant les obstacles en matière de reconnaissance des qualifications.

Catherine GRISET | Rassemblement national

– Monsieur le Président, si l’éducation pour les personnes handicapées ou dans des zones éloignées est un but noble, il est dommage de constater qu’une fois de plus le Parlement européen s’entête à mettre de l’idéologie là où le bon sens aurait pu suffire. Ce projet de normes européennes autour des microcertifications ou des reconnaissances automatiques des diplômes a un but avoué. L’objectif poursuivi ici est encore une atteinte à la souveraineté des États membres. Il tente de créer un sentiment aigu de la citoyenneté européenne et de s’immiscer dans ce qui est encore une compétence nationale.

Française, je ne peux qu’être méfiante vis-à-vis de ce texte. En effet, par son excellence académique, la France s’est toujours illustrée à travers le monde grâce à sa culture et ses traditions d’enseignement. Évidemment, il n’est pas question d’établir des hiérarchies dans la qualité de l’enseignement. Mais l’Union européenne n’a pas à brader les fleurons nationaux pour satisfaire une volonté fédéraliste. Protégeons nos spécialités nationales, protégeons l’enseignement.

Ilana CICUREL | Renaissance

Je voudrais insister sur l’utilisation des microcrédits, des microcertifications, la reconnaissance des compétences psychosociales acquises lors d’une expérience de mobilité européenne ou d’un engagement solidaire. Je peux témoigner que nos jeunes reviennent absolument métamorphosés de ces expériences en termes de confiance en soi, de capacité d’écoute et de communication, de sortie de leur zone de confiance, de capacité d’adaptation et d’innovation, et de travail en équipe.

Il faut créer un référentiel de compétences psychosociales à l’échelle européenne qui se traduise par une meilleure employabilité auprès des entreprises comme des administrations. Cela aura le double avantage de répondre à une attente forte de notre jeunesse et de servir de levier majeur pour embarquer dans Erasmus, le corps européen de solidarité, ou ALMA, les jeunes les plus éloignés de l’Europe. Nous avons besoin d’un big bang des compétences non techniques. Avec de la volonté, c’est désormais possible grâce aux microcertifications. Êtes-vous prêts à lancer ce chantier? Dans quel délai?

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